mardi, 05 mai 2015
Manuels scolaires pro-islam : retour à l’expéditeur ?
Véronique Bouzou Boulevard Voltaire cliquez ici
La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire bondir : le projet de révision du programme d’histoire pour la classe de cinquième prévoit qu’à la rentée 2016, l’enseignement de l’islam restera obligatoire tandis que la chrétienté au Moyen Âge ou le siècle des Lumières deviendront… facultatifs ! Ce qui n’a pas manqué de provoquer – à juste titre – une levée de boucliers de la part de nombreux historiens, intellectuels, enseignants et politiques, à gauche comme à droite.
La décision de rendre obligatoire l’enseignement de l’islam dans l’école publique ne date pas d’hier : depuis 2010 déjà, les parents d’élèves de cinquième peuvent constater que dans certains manuels d’histoire de leur progéniture, c’est sur les débuts de l’islam à travers ses « fondements » et sa « civilisation brillante » que s’ouvrait l’année scolaire, faisant fi de la chronologie. Et si le chapitre sur « L’Église en Occident », relégué en quatrième position, fait naturellement mention de l’Inquisition, la religion musulmane n’est abordée que sous l’angle positif d’une religion de paix, tolérante à l’égard des infidèles. Sans aucune approche historique critique, comment dès lors s’étonner que certains élèves soient tentés d’aller faire le djihad ?
Alors que faire contre cette tentative éhontée de travestir l’Histoire ? Prendre la plume comme le font certains intellectuels ? À quoi bon : tout le monde sait que deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. Soutenir les enseignants dans la grève programmée le 19 mai dans toute la France contre ces nouveaux programmes ? Pourquoi pas… Mais quand on sait le peu de cas fait par le gouvernement envers ceux qui ont défilé contre les nouveaux rythmes scolaires, on peut s’interroger sur l’efficacité de battre le bitume. Ne vaudrait-il pas mieux que les parents d’élèves de cinquième, écœurés par ces tentatives éhontées de manipulation des esprits, tapent là où ça fait mal – à savoir au portefeuille – et décident de renvoyer les manuels d’histoire en question aux différents éditeurs concernés ? Ce serait, sans doute, un bon moyen de leur signifier que non, ils ne sont pas d’accord, et que oui, ils ont décidé d’entrer en résistance !
Concluons sur cette anecdote rapportée publiquement par Éric Zemmour qui, après une émission télé où il avait débattu avec « un historien sociologue antiraciste », indique que ce dernier avait clos la discussion par cette conclusion triomphante : « De toute façon, tu peux dire ce que tu veux, on tient les programmes scolaires. » Les programmes scolaires, peut-être, mais pas les élèves à qui ils sont destinés. N’est-il pas grand temps de sonner la fin de la récréation et de poser clairement la question de l’indépendance de l’Éducation nationale face à la montée des revendications des communautarismes ?
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dimanche, 03 mai 2015
Après Ninive, Poissy
Floris de Bonneville Boulevard Voltaire cliquez ici
Rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !
Jeudi soir, 30 avril, Alain Marschall et sa comparse Ruth Elkrief passaient une bonne dizaine de minutes à parler d’un incident mineur concernant la longueur de la jupe d’une lycéenne provocatrice. Mais rien, et rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !
Briser en cent morceaux ce symbole de la France chrétienne, de l’histoire de la France, est sûrement l’œuvre d’un déséquilibré. C’est en tout cas la version policière qui a suggéré que, peut-être, la statue est tombée toute seule, en déséquilibre qu’elle était, elle aussi… Mais alors, elle aurait attendu un jour anniversaire pour choir ? On peut penser que le ou les criminels auront exécuté leur basse œuvre 801 ans, jour pour jour, après la naissance de ce grand roi dans cette même ville de Poissy.
Et nous revient ces terribles vidéos de l’État islamique où les barbus enrobés détruisent avec haine et fanatisme les statues du musée de Ninive comme s’ils voulaient effacer des mémoires de l’humanité toute une civilisation d’où l’islam était évidemment absent puisque Mahomet allait naître 2.000 ans plus tard…
À Poissy-sur-Seine, c’est vraisemblablement la même idéologie ravageuse qui a voulu effacer de notre histoire l’image de ce roi saint, en se vengeant du même coup de l’audace qu’avait eue ce chef croisé en tentant de délivrer Jérusalem de la présence musulmane dans les lieux les plus saints de la chrétienté.
Et pourtant la police locale, qui ne doit pas trop lire les journaux, a déclaré au Courrier des Yveline , l’un des rares médias à avoir évoqué ce sacrilège, que « cet acte isolé n’est pas dirigé contre l’église ». Sous-entendu, si l’église avait été le but de cet acte, il aurait pu y avoir tentative d’incendie de l’édifice religieux, comme ce fut le cas le 17 avril à Saint-Martin-le-Beau dans le Loir-et-Cher, dont l’église a été presque entièrement détruite. Un fait plus que divers passé inaperçu, là encore, de la grande presse. Les journaux locaux ont, d’ailleurs, pris prétexte de l’incendie de 4 voitures garées au pied de l’église pour ne pas évoquer la possibilité d’un attentat. Là encore, ce ne fut qu’un incendie accidentel dont seul le clocher du XIIe siècle fut épargné. Ce ne pouvait être un acte volontaire, ou alors, peut-être au pire, l’acte volontaire d’un déséquilibré dont la religion ne peut pas être évidemment la cause.
Il ne serait, évidemment, pas politiquement correct de trouver l’empreinte d’un islamisme radical, voire la main d’un calife devant ces destructions religieuses et historiques qui semblent, au fil des jours, devenir de plus en plus nombreuses, et ce dans le silence complice de nos médias et d’un gouvernement qui ne veut surtout pas mettre de l’huile sur le feu… Il ne faut surtout pas faire monter la mayonnaise contre une communauté déjà meurtrie qui laisse pourtant agir ses membres radicaux sans les mettre au ban.
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samedi, 02 mai 2015
LA FRANCE DOIT CHANGER DE POLITIQUE Les temps de Lawrence d'Arabie ou de Sykes-Picot sont révolus !
Michel Lhomme Métamag cliquez ici
La persistance de conflits anciens au Proche-Orient nourrit des tensions et des haines tenaces qui se combinent avec des conflits transnationaux nouveaux. Il existe des interactions complexes et multiples entre le lancinant conflit israélo-palestinien, les conséquences dévastatrices de l’intervention américaine en Irak de 2003, la question du nucléaire avec l’Iran, la guerre civile en Syrie, les rivalités multiséculaires entre le monde sunnite et chiite, (la guerre civile actuelle au Yémen et l’antagonisme entre l’Iran et l’Arabie Saoudite), la question des Kurdes et le développement de « l’Etat Islamique », mouvement terroriste nihiliste, souvent instrumentalisé par les puissances de la région et l'Occident.
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jeudi, 30 avril 2015
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 29 avril 2015
Destruction sociale et destruction culturelle
Jean-Gilles Malliarakis L’Insolent cliquez ici
Certains se demandent parfois si la déconstruction culturelle, entraînant la trahison des élites, n'engendre pas des conséquences plus graves encore que l'arasement social, étranglant les classes moyennes et se traduisant par la perte du sens du travail et de l'entreprise.
Des deux processus de subversion et de décadence lequel doit-on combattre par priorité ?
L'actualité nous fournit sa réponse par la simultanéité de deux mouvements.
D'une part, ce 27 avril, les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants manifestaient leur légitime révolte contre les abus, contre les dysfonctionnements et, en bonne logique, contre le monopole du lamentable RSI. Ce "régime social des indépendants" a été créé sans véritable débat par le fourre-tout de la loi Fillon de 2003. Il fut mis en place, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf les assujettis incorporés de force, sous la présidence Sarkozy. Droite et gauche peuvent donc s'enorgueillir de concourir à la même nuisance.
Et, d'autre part, depuis la révélation de son projet d'abaissement des programmes scolaires par la citoyenne Vallaud-Belkacem, on peut aussi observer et nous devons soutenir de toutes nos forces, la protestation grandissante contre les atteintes tendant à effacer la culture classique et les langues européennes de l'école publique en France.
Dans un cas comme dans l'autre nous ne subissons peut-être pas la même opération, mais elle vient de la même famille d'opérateurs, poursuivant un même but, par le pouvoir des bureaux dont les ministres et sous-ministres ne sont que les communicants.
Ils ont alors bonne mine ceux qui voudraient seulement accélérer le rythme de ce qu'on désigne de manière trop vague et trop indistincte comme des "réformes", trouvant trop lent, trop lourd et trop incertain le pas destructeur de Monsieur Normal et de ses comparses.
Hypocritement le 24 avril, la citoyenne Vallaud-Belkacem, ce personnage incompétent, inculte et non-élu, qui fut promue, on ne sait pourquoi, ministre de l'Éducation, a osé produire un communiqué faisant semblant de concéder que "les débats sont légitimes"… mais que le 12 juin tout sera bouclé, après "consultation", consultation de pure forme cela va sans dire, "des" enseignants… (lesquels ?)
Dans un cas comme dans l'autre, on doit par conséquent cesser de demander des améliorations au monopole, qu'il s'agisse du monopole scolaire ou du monopole social : on doit combattre le monopole.
Le même jour, où s'étaient dressés des gens écrasés par la lourdeur des charges on apprenait les nouveaux chiffres du chômage, la belle réussite de Hollande depuis 3 ans.
Il faut vraiment se situer dans le sillage de l'étatisme et du conformisme le plus absolu pour faire encore semblant de s'interroger sur les causes, alors qu'elles ne datent pas d'hier, même si leur comptabilité officielle vient de franchir la barre symbolique et historique des 3,5 millions de chômeurs.
On peut se demander en fait combien de politiciens français ont daigné observer un bulletin de paie français qu'il s'agisse de celui d'un ouvrier professionnel, d'une caissière de supermarché, d'un cadre moyen ou supérieur. Inutile par conséquent de les inviter à comparer un tel document avec son homologue en Allemagne ou au Royaume Uni. Dans le gouvernement actuel, essentiellement composé de fonctionnaires, personne ne semble capable de comprendre à quel point le modèle social français "que le monde nous envie" tue l'emploi en France, à quel point le poids des charges sociales monopolistes ont fait sombrer l'économie privée française
Songeons aussi que le conseil d'orientations des retraites est composé de gens qui, sans être eux-mêmes assujettis au régime général, bénéficient de la garantie accordée aux privilégiés de la haute fonction publique.
On va fêter bientôt le 20e anniversaire du plan Juppé de 1995 : depuis cette date, l'État, ou plutôt l'étatisme de la haute administration a mis la main sur les régimes sociaux et en a évacué l'ombre de démocratie syndicale qu'ils étaient supposés intégrer.
Dans un cas comme dans l'autre il est temps d'en finir avec ces mini-dictatures de l'incompétence, de l'arrogance et de la jactance.
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vendredi, 24 avril 2015
Un entretien avec Anne Kling publié dans Présent
Anne Kling a écrit une demi-douzaine de livres dont plusieurs sont consacrés à "l’antiracisme" institutionnalisé et à l’influence de certaines organisations comme la LICRA et le CRIF dans la vie politique de notre pays. Il y a quelques semaines est sorti son nouveau livre : Shoah, la saga des réparations. Un sujet peu connu jusque là. Voici le texte de l’entretien qu’elle a eu avec le quotidien Présent sur ce livre.
SN
Entretien publié dans Présent cliquez ici du 21 avril 2015
- Quelle a été votre motivation pour écrire ce livre ?
Ce livre constitue la suite logique de ceux qui l’ont précédé. Au départ, en 2000, j’ai été amenée à m’intéresser aux agissements de la LICRA lorsque j’ai été, par ses bons soins, renvoyée en correctionnelle pour avoir tenu dans un tract des propos aussi évidents que ceux-ci : "Non seulement les violences urbaines progressent, mais elles changent de nature, devenant de plus en plus le fait de mineurs, ce qui est nouveau et inquiétant. Osons le dire: ces jeunes violents, dans une forte proportion, sont des Français issus de l'immigration maghrébine et africaine, culturellement mal assimilés et socialement mal intégrés. C'est une réalité, pas un fantasme". A l’époque, il était strictement interdit d’énoncer de telles vérités et la LICRA jouait avec zèle son rôle de chien de garde. Aujourd’hui, on a davantage le droit de le dire, pour certaines raisons liées à l’antisémitisme qui monterait, nous dit-on, dans les quartiers dits sensibles.
Toujours est-il qu’après m’être penchée sur les origines communistes de la LICRA, j’ai poursuivi avec les révolutionnaires juifs bolcheviques. De fil en aiguille, j’ai élargi mes recherches au CRIF, puis aux menteurs de la shoah. Ceux-ci m’ont conduite presque naturellement à me pencher sur l’historique des sommes astronomiques déboursées par les contribuables européens depuis 70 ans au titre de l’inextinguible repentance.
- La page de couverture représente le fameux tonneau des Danaïdes. Cela veut-il signifier que nous sommes condamnés à une repentance et des réparations ad vitam aeternam ?
Ad vitam aeternam je ne sais pas, car qui peut prévoir l’avenir ? Mais en tout cas, pour le moment, le filon continue à être très largement exploité. Voyez les dernières exigences concernant la SNCF. Et cela fait 70 ans que ça dure. Dans mon livre, j’explique le contexte des premières restitutions et compensations intervenues dès la fin de la guerre. En 1952, les accords « historiques » avec l’Allemagne d’Adenauer ont semblé mettre un terme à la question. Et durant les premières décennies d’après-guerre, on ne parlait quasiment plus de ce qui sera appelé plus tard la shoah. Mais tout a changé en 1967, lorsque la guerre des Six Jours a démontré à la diaspora l’urgence de soutenir Israël. La shoah s’est révélée à ce moment-là un très puissant levier à la fois politique et financier. A partir des années 1980/90, sous la houlette du nouveau président du Congrès juif mondial, Edgar Bronfman, les réclamations auprès des pays européens ont atteint des niveaux inédits. Et sans cesse dépassés.
- Comment définiriez-vous cette "religion de la Shoah" ?
Disons d’emblée que cette « religion » n’a pas grand-chose à voir avec le spirituel, mais tout avec le matériel. Elle s’est développée après 1967, soit plus de vingt ans après la fin de la guerre. L’Etat hébreu, présenté comme entouré d’ennemis, a alors été dépeint comme peuplé essentiellement de rescapés des camps. Qui était à l’origine des malheurs de ces derniers ? Les pays européens, naturellement. Ceux-ci devaient donc soutenir Israël à fond pour tenter de se faire pardonner leurs errements passés. Au fil des ans, les médias aidant largement, les souffrances juives, sans cesse ressassées, sont passées de spécifiques à uniques. Puis à indicibles. Quoique indicibles, elles continuent pourtant à faire parler chaque jour que Dieu fait. Il est clair qu’Israël et la diaspora ont bel et bien réussi à installer la shoah au cœur du discours public du monde occidental. Cette « reconnaissance » s’est naturellement accompagnée des exigences financières que nous ne connaissons que trop.
- Quel est l'intérêt pour les Etats-Unis d'un tel suivisme des organisations juives voulant imposer la shoah ?
Que les organisations juives américaines aient un intérêt évident à imposer obsessionnellement la shoah est facile à comprendre. Quoique n’ayant nullement souffert de la guerre, elles ont pris en main ce business car elles en ont mesuré toutes les opportunités. Elles n’ont en effet pas été longues à découvrir que cette évocation obsessionnelle leur procurait les trois biens sociaux primaires définis par la sociologie américaine, les fameux trois P : Power, Property, Prestige. Trois P faciles à traduire : Pouvoir, Pognon, Prestige.
S’agissant du suivisme observé par les Etats-Unis, on peut trouver quelques éléments de réponse dans le système électoral américain, passablement compliqué, pour ne pas dire pervers. Car fortement lié à l’argent. Or, sans entrer dans les détails, le vote juif apparaît, à tort ou à raison, de nature à faire basculer le scrutin dans certains Etats clés. Et donc au niveau national. De plus, et peut-être surtout, la communauté juive remplit très largement les caisses des deux grands partis. Il en résulte que le soutien à Israël est central aux Etats-Unis et ne se voit jamais remis en question par aucun candidat. Le gagnant, quel qu’il soit, aura soin ensuite de renvoyer l’ascenseur aux organisations si généreuses en favorisant autant qu’il le pourra leurs objectifs. Et ce, d’autant plus volontiers que l’addition sera payée par les Européens.
De toute façon, les dirigeants américains ont compris eux aussi tout l’intérêt qu’il y avait pour eux à entretenir la culpabilité obsessionnelle et l’auto-flagellation permanente des pays européens. C’est un excellent moyen de maintenir le vieux continent en état de vassalité. Une vassalité à laquelle souscrivent les « élites » européennes, trop heureuses de courber l’échine devant les diktats venus d’outre-Atlantique. Nous en avons des exemples innombrables. Il y a donc clairement convergence d’intérêts entre ces partners que sont organisations juives et dirigeants yankees.
- Comment faire pour que les peuples européens en finissent avec cette "prison" construite par ces organisations juives et les Etats-Unis ?
La saga des réparations juives est fortement révélatrice de la faiblesse des démocraties européennes face au rouleau compresseur américain. Et de la veulerie très généralisée du personnel politique européen, incapable de dire simplement une bonne fois : ça suffit. Nous avons assez payé pour des faits commis il y a deux générations. Tournons définitivement la page et occupons-nous en priorité des injustices présentes. Il y a largement de quoi faire et de quoi employer efficacement l’argent public. Voilà le discours que de plus en plus de citoyens excédés aimeraient entendre.
Mais quel responsable politique aura le cran de tenir un tel discours ? Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun héros de ce type n’apparaît à l’horizon. Ce serait à la droite dite nationale de le faire, en France, mais elle s’est désormais embarquée dans de tels efforts effrénés de normalisation qu’il ne faut malheureusement plus rien en attendre. Car n’ayons garde d’oublier que la dédiabolisation tant vantée n’est en fait rien d’autre qu’une soumission au dogme dominant. La récompense en étant le large accès aux médias que l’on peut constater.
Propos recueillis par Louis Pasquerel
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jeudi, 23 avril 2015
L’Italie submergée
Xavier Eman Présent cliquez ici
Les drames liés à la pression migratoire chaque jour croissante ne cessent d’endeuiller les côtes italiennes. Les cadavres que charrie la Méditerranée sont le terrible et tragique révélateur d’une situation de plus en plus intenable : l’explosion ces derniers mois de l’arrivée, dans des conditions toujours plus précaires, d’immigrés clandestins en provenance d’Afrique. Plus de 11 000 pour la seule première quinzaine d’avril ! Une situation dont les Italiens rendent en partie responsables – non sans une certaine légitimité – la France et plus particulièrement l’ex-président Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères-bis Bernard-Henri Lévy qui, en déstabilisant la Libye et en faisant assassiner le président Kadhafi, ont fait sauter le dernier verrou contrôlant des flux migratoires de plus en plus massifs.
C’est désormais le plus grand désarroi qui règne dans une Italie déjà lourdement frappée par la crise économique et en cours de paupérisation. Le peuple italien, écartelé entre son émotion face aux drames du canal de Sicile et son exaspération devant le chaos suscité par l’afflux de clandestins, se sent abandonnée par l’Union européenne et par ses voisins. Dans les grandes villes, les couches populaires ont de plus en plus de difficultés à accepter de voir des établissements publics récemment fermés pour causes de restrictions budgétaires (maisons de retraite, centres sociaux, crèches…) rouvrir subitement pour accueillir des immigrés clandestins, et les incidents ne sont pas rares entre les communautés.
Des gouvernants sans réponses
Face à cette situation de plus en plus explosive, le gouvernement de Mateo Renzi semble totalement dépassé, se bornant à des discours larmoyants et des « appels à la solidarité » qui recoupent largement les déclarations des autorités de l’Eglise catholique. Celles-ci ne parviennent en effet pas à dépasser les imprécations sur « l’accueil » et la « charité », dans l’acception la plus étroite et la plus aveugle de ces deux termes, se refusant à considérer les drames innombrables que risque de provoquer dans l’avenir proche une « charité » inconséquente et déconnectée des réalités politiques et sociales.
Pour sa part, Matteo Salvini, le chef de file de la Ligue du Nord, parti identitaire et anti-immigration, a déclaré : « Qu’est-ce qui a changé en 18 mois à Lampedusa ? Faudra-t-il encore 700 morts pour se décider à bloquer les départs des bateaux de migrants ? Si les institutions de l’Union européenne ont un tant soit peu de bon sens, elles doivent organiser un blocus maritime et déterminer qui est un véritable réfugié et qui est un immigré clandestin. C’est l’hypocrisie de Renzi (ndlr : le président de centre gauche du Conseil italien) et d’Alfano (ndlr : le ministre de l’Intérieur de centre droit) qui provoque ces morts ! »
Une colère partagée par Simone Di Stefano, le vice-président du mouvement de la droite radicale Casapound Italia qui, de son côté, a affirmé : « L’Europe nous a abandonné. Il est temps de se rendre en Libye et d’occuper militairement la côte d’où partent les barges de clandestins, c’est la seule solution ! Sans cela, rien n’arrêtera une invasion qui a déjà franchi depuis longtemps le seuil de tolérance. Le peuple italien n’en peut plus, il faut agir. »
Une déclaration vigoureuse qui tranche avec l’impéritie du pouvoir italien et ses impuissantes jérémiades, le président de la région Toscane appelant même les Italiens, à « ouvrir leurs maisons aux réfugiés ».
Quant aux « responsables » de l’Union européenne, ils ont annoncé qu’ils allaient « se réunir très rapidement », sans doute jeudi, pour trouver les réponses qui s’imposent, mais, comme le dit avec justesse l’écrivain et militant de la droite radicale Gabriele Adinolfi, « comment ose-t-on ainsi nous avouer que l’on n’a pas encore réfléchi sérieusement à une question qui se pose depuis des années et met en cause, non seulement la sécurité des migrants, mais aussi l’identité des Européens » ? Une nouvelle démonstration, encore plus tragique que les autres car souillée de sang, de l’incapacité des institutions bruxelloises à gérer efficacement les dossiers les plus sensibles pour l’avenir des peuples européens qu’elles prétendent représenter.
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mardi, 21 avril 2015
Le nouveau numéro d'Eléments sort cette semaine
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lundi, 20 avril 2015
ITALIE : CLANDESTINS DES MERS ET DEBARQUEMENTS D’ISLAMISTES La compassion obligatoire contre le principe de précaution
Jean Bonnevey Metamag Cliquez ici
Pour les médias, les vagues de clandestins qui déferlent des mers sont tout simplement des migrants. Il s’agit de banaliser ce qui se passe en les comparant finalement à ces migrants européens venus peupler, notamment d’Italie, les Usa. Le négationnisme médiatique de la réalité nous met en danger. On veut désarmer toute défense par un dégoulinement permanent de compassion. Mais qui peut évaluer le nombre d’islamistes infiltrés parmi les réfugiés et qui, demain, viendront frapper les Italiens qui les ont accueillis ? ils sont là, infiltrés et non identifiables.
Certains voyages sont payés, sinon tous. Comment expliquer qu’un Érythréen sans rien, se sauve de la misère par la Libye en payant 2.000 euros à un passeur ? De quoi vivre un an dans son pays ?
Et plus significatif encore : comment de pauvres gens menacés par la mort, la noyade et exsangues dans des embarcations indignes ont-ils tout de même la force la nuit de jeter par-dessus bord les…. Chrétiens ?
Selon les témoignages de neuf rescapés de religion chrétienne, cités par les médias italiens, 105 migrants dont une majorité de Sénégalais et d'Ivoiriens musulmans ont quitté les côtes libyennes le 14 avril entassés dans un canot pneumatique. Durant la traversée, une rixe se serait produite entre musulmans et chrétiens.
Des Nigérians, des Ghanéens et des Maliens auraient été plusieurs fois menacés d'être jetés à la mer en raison « de leur religion chrétienne ». « L'origine de leur conflit est liée à la religion », a précisé la police. Puis, en pleine nuit, quinze musulmans seraient passés à l'acte en jetant douze chrétiens au milieu des vagues, dans les eaux internationales. Les autres migrants chrétiens n'auraient pu échapper à la noyade qu'en formant une véritable chaîne humaine.
L'embarcation, qui était en difficulté dans le canal de Sicile qui sépare Reggio de Messine, a été secourue par la marine militaire italienne et dès que les passagers sont arrivés à Palerme, les chrétiens survivants ont été entendus par le parquet de Palerme. Les quinze meurtriers présumés ont été arrêtés et incarcérés sous l'inculpation d' « homicide aggravé par la haine religieuse ». La misère ne les a pas rapproché et la haine religieuse de certains musulmans ne connait ni solidarité ni compassion.
Le traitement de ces masses incontrôlées permet forcément à des terroristes en puissance de venir en Italie, depuis de véritables barges de débarquements. Ces migrants restent des clandestins et certains d’entre eux sont de futurs terroristes islamistes maintenant en Italie.Où est le fameux principe de précaution face au terrorisme, submergé par une compassion idéologique qui empêche de traiter le problème avec une intraitable rigueur et compatible avec le devoir d’humanité.
Sauver les gens, c'est un devoir. Les accueillir, les laisser s’installer, c’est plus qu’une faute, une erreur qui nous met tous en danger.
Quand un rescapé infiltré frappera en Sicile ou en Calabre ou ailleurs, les médias se lamenteront devant les victimes de ceux qu’ils ont présentés comme de pauvres braves gens. Certains le sont, même s’ils n’ont légalement rien à faire en Europe et aucun droit à y rester… Mais ce qui nous menace ce sont les autres… car les autres aussi sont là.
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vendredi, 17 avril 2015
VOTE OBLIGATOIRE : LA FABRIQUE DES ÉLECTEURS
Métamag cliquez ici
Il parait qu’il est interdit de critiquer la démocratie. Et bien tant pis, la proposition du vote obligatoire porté par le parti socialiste renforce ceux qui pensent que sa principale caractéristique est l’hypocrisie.
En effet dans le meilleur des mondes démocratiques possibles, les électeurs se rueraient en masse aux urnes pour manifester leur attachement à un personnel politique aussi vertueux que compétent.
Or il n’en est rien. Le rejet est massif entre votes anti-système et abstention. Ce ne sont certes pas des votes contre la démocratie rêvée mais contre sa traduction politique réelle. La seule qui importe, la démocratie contrairement à la monarchie ou au totalitarisme est une utopie jamais réellement concrétisée.
Quand le devoir devient une obligation accompagnée de sanctions, c’est tout de même peu démocratique dans l’esprit. Alors il faut poser une simple question : à qui profiterait le plus le vote obligatoire ? Personne ne le sait. En revanche les socialistes sont persuadés qu’ils en seraient les bénéficiaires. CQFD.
Cela part du constat très simple que c’est leur électorat qui boude le plus les urnes. Donc le ramener de force parait une bonne idée. Le déçu dans l’urne devra quand même choisir le parti le plus proche de lui.
Il y a en plus une autre arrière pensée sans doute déterminante. Les socialistes n’ont d’espoir électoral que dans les Français issus de l’immigration récente arabo-africaine. Or, les «jeunes» qui se sentent exclus ou s'excluent eux même votent de moins en moins.
Allez, tout le monde aux urnes pour contrer mais qui…. Le FN bien sur ! Le vote obligatoire pour sauver une démocratie que personne ne menace, surtout pas le FN révisé. Tout cela pue.
De plus si longtemps l’abstention a grossi le score relatif du FN, ce n’est sans doute plus vraiment le cas. Et traîner aux urnes par les pieds des gens qui, par choix politique, ne votent plus et se sentent en sécession par rapport à la république actuelle n’est pas sans risque. Quand aux abstentionnistes viscéraux, certains pêcheurs trouveront que les obliger à voter est une contrainte peu démocratique et ils pourraient choisir eux aussi un vote sanction contre le totalitarisme votatif.
Le vote est, parait-il, un droit démocratique, mais il est utilisé également dans les régimes autoritaires et totalitaires. Il serait donc également un devoir. Un devoir qui deviendrait obligatoire pour obliger les ingrats à voter pour leurs bienfaiteurs naturels – la gauche socialiste bien sûr. Ce calcul politicien de Claude Barcelone risque d’être aussi pertinent que la fameuse dissolution Chirac-Juppé.
Si les politiciens étaient éclairés, cela se saurait et les citoyens seraient également des électeurs sans qu’on se sente obligé de les rafler le jour du vote.
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jeudi, 16 avril 2015
A peine annoncée, la tenue de la première Rencontre Charles Martel à Poitiers intéresse la presse locale
Conférenciers identitaires
On y annonce notamment Pierre Vial, un intellectuel identitaire, qui fut un proche de Bruno Mégret et qui signe aujourd'hui des éditoriaux sur Terre et Peuple, un site internet dédié à la « résistance identitaire européenne ». Il intervient aussi régulièrement dans le journal Rivarol, qui a publié la semaine dernière l'interview de Jean-Marie Le Pen qui provoque la zizanie actuelle au Front National.
Sur le programme, figure également Carl Lang, président du Parti de la France, un groupuscule politique qu'il a fondé en 2009 après son départ du Front national. Ou encore Paul-Marie Couteaux, régional de l'étape puisqu'il habite dans le Mirebalais. Cet intellectuel souverainiste est notamment le fondateur du SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), l'un des partis politiques associés au Rassemblement Bleu Marine.
Bref, rien que du beau linge, que les promoteurs de ces journées ont invité pour évoquer Charles Martel « son histoire, son héritage et le symbole qu'il représente aujourd'hui, faisant le lien entre passé, présent et futur de notre Nation », peut-on lire sur le programme.
Banquet gaulois
Outre les conférences, des animations et un « banquet gaulois » sont proposés aux amateurs du genre, contre une participation de 25€. Prudemment, les organisateurs expliquent que les modalités d'inscription se feront par échanges d'e-mail. Ils restent également très discrets sur le lieu où se déroulera la manifestation, « l'adresse exacte de l'événement sera communiquée aux participants trois jours à l'avance ».
Sur les sites qui relaient cette information, plusieurs internautes se régalent à l'avance de participer à un événement qui se déroule en même temps que le congrès du Parti socialiste. Cette perspective, en revanche, ne va probablement pas faire rire les socialistes locaux.
Rappel Synthèse nationale :
18:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mardi, 14 avril 2015
« Les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire… »
Bernard Lugan
publié sur
Boulevard Voltaire cliquez ici
Vous venez de signer Osons dire la vérité sur l'Afrique cliquez là consacré à l’Afrique noire. Le moins qu’on puisse dire est que le constat que vous en dressez n’est pas des plus brillants. À croire que, pire que la colonisation, il y a désormais la post-colonisation, avec les pillages de richesses, la corruption qui monte, conjointement avec la pauvreté…
En 1962, René Dumont publia L’Afrique noire est mal partie, livre dont le titre était aussi fort que faux car, à l’époque, le monde en perdition n’était pas l’Afrique mais l’Asie, alors ravagée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l’Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner… Mais c’était au « temps des colonies », époque devenue « honteuse » et dont il n’est plus permis de parler que d’une manière négative.
Soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant : du nord au sud et de l’est à l’ouest, le continent africain est meurtri. De la Méditerranée aux prolongements sahariens, la dislocation libyenne entretient un foyer majeur de déstabilisation. Dans le cône austral, ce qui fut la puissante Afrique du Sud sombre lentement dans un chaos social duquel émergent encore quelques secteurs ultra-performants, cependant que la criminalité réduit peu à peu à néant la fiction du « vivre ensemble ». De l’Atlantique à l’océan Indien, toute la bande sahélienne est enflammée par un mouvement à la fois fondamentaliste et mafieux dont les ancrages se situent au Mali, dans le nord du Nigeria et en Somalie ; plus au sud, la Centrafrique a explosé, cependant que l’immense République démocratique du Congo n’en finit pas de mourir.
Humainement, le désastre est total avec des dizaines de milliers de boat people qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « Terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu comme l’a montré la tragédie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, l’insécurité est généralisée et, contrairement à ce qu’affirment médias et « spécialistes », la pauvreté atteint des niveaux sidérants.
Économiquement, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, l’Afrique n’existe pas, même si certains pays-comptoirs connaissent une réelle prospérité.
Dans l’un de vos récents ouvrages, vous souligniez cette erreur commise par l’Occident consistant à croire que les Africains n’étaient que des Européens pauvres à la peau noire… Vouloir emprunter et imposer une culture étrangère au peuple ne serait-il pas l’une des errances majeures des dirigeants post-coloniaux ?
Selon moi, quatre grandes raisons expliquent ces échecs :
• La priorité donnée à l’économie : dans tous les modèles proposés ou imposés à l’Afrique subsaharienne, l’économique a en effet toujours été mis en avant. Or, les vrais problèmes du continent sont d’abord politiques, institutionnels et sociologiques. Ils découlent largement de la non-prise en compte de la réalité humaine qui est à base ethnique. Certes, l’ethnie n’explique pas tout, mais rien ne s’explique sans l’ethnie.
• Le refus d’admettre la différence : les Africains n’étant pas des Européens pauvres à la peau noire, c’est parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou de l’Asie, que les modèles transposés n’y ont pas réussi. Et si la greffe européenne n’a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais, « l’arbre qui pousse sur le bord du marigot ne deviendra pas crocodile… » Et cet échec s’explique parce que tous nos modèles sont à la fois universalistes et individualistes, alors que le corps social africain est communautaire et enraciné.
• Le diktat démocratique imposé à l’Afrique durant la décennie 1990. Il fut postulé que, si le développement avait échoué, c’était par déficit de démocratie. Voilà pourquoi l’Afrique a subi, et subit encore, un véritable « diktat démocratique » avec pour résultat que le pouvoir revient automatiquement aux ethnies les plus nombreuses grâce à l’ethno-mathématique électorale.
• La démographie suicidaire : plus rapide que les créations d’infrastructures, elle va provoquer des cataclysmes dont il est difficile d’imaginer l’ampleur.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Osons dire la vérité sur l'Afrique, Éditions du Rocher, 223 pages, cahier de cartes couleur. 21 euros.
Les lecteurs souhaitant une dédicace peuvent commander directement le livre à l’Afrique Réelle (BP 45- 42360 Panissières) en ajoutant 6 euros de frais de port (colissimo exclusivement). Ne pas oublier de communiquer votre adresse électronique).
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Jean-Marie Le Pen face à la meute
Jacques Martinez Boulevard Voltaire cliquez ici
Les Français sont divisés en deux communautés : celle des « bien-pensants » assiégés par celle de leurs opposants. Mme Marine Le Pen vient de passer des assiégeants aux assiégés, laissant son père du « mauvais » côté du mur…
La présidente du Front national était dans le camp des « mal-pensants » jusqu’au lendemain du poisson d’avril, le 2 avril, jour où Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC, voulant faire un coup – ce qui n’est un détail pour aucun organe de presse -, est revenu sur des déclarations en 1987 sur RTL (dont Jean-Jacques Bourdin était l’un des journalistes à l’époque), déclarations de celui qui était alors président du FN. Et selon la signification attribuée au mot réitéré – « partie d’un tout » ou « insignifiance », comme l’a si bien analysé Marc Tortarolo (« Et si on apprenait à parler français avant de se pincer le nez ? », Boulevard Voltaire du 8 avril 2015) -, c’est de nouveau la ruée ou plutôt l’hallali pour « enfin tuer la bête immonde » !
La fille ne voulant pas être une victime collatérale de la chasse à courre lancée contre son père s’est faufilée dans la meute, fermement tirée par la main par son plus proche conseiller. Cela en adoptant les arguments de cette meute pour s’y fondre au mieux. Meute emmenée de main de maître par les bien-pensants, tout naturellement de gauche – même ceux qui, opposés aux grandes chasses, ne vénèrent pas saint Hubert – et aux traces desquels colle tout ce qui est centre et quasiment toute la droite.
Le vieux sanglier a-t-il voulu cette sortie ? L’a-t-il préparée ? A-t-il prévu la souille où il s’allongera en attendant la meute ? Ou a-t-il plutôt anticipé un repli vers une bauge au plus profond de la forêt ? Là où plus aucun de ses poursuivants, même pas l’un de ses marcassins, ne pourra le rejoindre ? Sinon, peut-être, un marcassin de la troisième génération qui semble mieux le comprendre et qui, dans quelques années, supplantera le marcassin de la deuxième génération, celui qui vient d’intégrer la meute bien-pensante ?
Le vieux sanglier voit sa compagnie – dénomination d’une famille de sangliers – se disloquer… Est-il encore en âge d’en former une autre ? C’est possible, d’autant qu’à sa hure sont encore accrochées des défenses très acérées, longuement aiguisées au fil de décennies d’un combat politique souvent tumultueux. Et comme ne cessent de le répéter les commentateurs, « son pouvoir de nuisance est intact » car, tout le monde le sait, à droite n’existe qu’un « pouvoir de nuisance », jamais, au grand jamais, de « pouvoir de bienfaisance »… La « bienfaisance » est réservée à ceux de la meute.
Pourtant, si l’ensemble de l’électorat s’est, au fil des années, « droitisé » au détriment surtout de l’extrême gauche mais aussi du PS et de ses alliés dont les écolos, « droitisé » bien évidemment au bénéfice de l’UMP/UDI, n’est-ce pas parce que le FN a tiré et a attiré ces électeurs vers la droite ? Et le vieux sanglier n’y est-il pas pour une part, même petite ? Grâce, entre autres, à son « pouvoir de nuisance » ?
10:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 12 avril 2015
Dans Valeurs actuelles de cette semaine, un entretien Bruno de Cessole / Jean Raspail
Valeurs actuelles cliquez ici
23:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 11 avril 2015
Un numéro hors-série de Présent consacré à l'islam :
Présent cliquez ici
21:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 09 avril 2015
Un entretien avec Bruno Mégret publié dans Le Point
Lors du premier contact téléphonique, Bruno Mégret hésite. Pourquoi commenterait-il la vie politique puisqu'il s'en est retiré depuis déjà sept ans ? Il demande 24 heures pour apporter une réponse définitive, mais ne peut s'empêcher de commencer à analyser la progression du FN avant de raccrocher. Rendez-vous est finalement donné dans un café du 7e arrondissement où le retraité a ses habitudes. Il arrive avec une minute de retard, habillé de son traditionnel costume-cravate. L'ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen est détendu. Il rit souvent et prend son temps pour répondre à nos questions...
Comment analysez-vous la progression électorale du Front national depuis que Marine Le Pen a pris les commandes ?
Marine Le Pen a mis en œuvre une partie de la stratégie qui était la mienne. Elle a mené une action efficace de dédiabolisation comme celle que je souhaitais conduire et qui m'avait amené à entrer en conflit avec son père, conflit qui a provoqué la scission entre les partisans de Jean-Marie Le Pen et les miens en 1999. À l’époque, je voulais déjà en finir avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser.
Elle a aussi, comme je l’avais fait, engagé une stratégie d'enracinement territorial pour disposer partout en France d'élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours. Enfin, elle affiche l’objectif clair d’arriver au pouvoir. La politique en effet n'est pas faite pour témoigner. Elle n’a de sens que dans l’exercice du pouvoir pour servir un idéal au bénéfice de nos compatriotes et de notre nation.
De ce point de vue, les résultats de Marine Le Pen sont au rendez-vous.
Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle réussi à mettre cette stratégie en place alors que vous avez échoué ?
Elle a pu le faire parce qu’elle est la fille de son père. Le Pen a toléré de sa part ce qu'il refusait obstinément lorsque cela venait de moi.
Elle s’appuie aujourd’hui sur les anciens cadres du MNR comme Nicolas Bay, ou Steeve Briois. Vous ne considérez pas ça comme une trahison de leur part ?
Maintenant que je suis en retrait de la politique, je ne vais pas reprocher à d'autres de continuer là où ils pensent pouvoir être utiles.
Que manque-t-il au FN pour arriver au pouvoir ?
Ce qui crée la dynamique électorale du Front aujourd'hui, c'est la dédiabolisation assortie paradoxalement d’une très forte image anti-système héritée de son passé, mais c’est aussi et surtout l'aggravation du sort des Français et le rejet de la classe politique. De ces quatre facteurs, seule la dédiabolisation résulte d’une action volontariste du parti. Pour arriver au pouvoir, tout reste donc à faire. Le défi principal que le FN doit relever est celui de la crédibilité. Car les électeurs qui votent FN le font par exaspération et par colère et non par adhésion à son programme. Celui-ci, notamment sur la question économique, manque en effet de réalisme. Il est absurde de vouloir se mettre à la remorque de la gauche sur les retraites, sur les 35 heures et sur toute une série de dispositions dont on mesure aujourd'hui combien elles sont pénalisantes pour l'économie française.
01:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 08 avril 2015
Pour information :
DEUX FOIS PLUS DE MOSQUEES ?
Guy Rouvrais Présent cliquez ici
Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !
Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »
Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.
D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »
Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.
Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !
Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »
Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.
D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »
Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.
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mardi, 07 avril 2015
Dans Rivarol de jeudi : un grand entretien explosif de Robert Spieler et Jérôme Bourbon avec Jean-Marie Le Pen
En avant-première sur Synthèse nationale. Quelques phrases-chocs parmi d’autres de Jean-Marie Le Pen dans cette interview :
1) A propos de la nouvelle affaire du détail et des réactions de la direction du FN :
« On n’est jamais trahi que par les siens »
« Je ne suis pas homme à changer d’avis ni à ramper »
« J’ai cessé de marcher à quatre pattes depuis l’âge de 18 mois. Je ne suis pas l’homo a plat ventrus. »
« Si l’on ne veut pas prendre de coups, mieux vaut rester ou rentrer chez soi, c’est plus sage. »
2) A propos du maintien définitif de sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales en PACA :
« Je suis candidat tête de liste pour mettre à la porte les socialo-communistes »
« Je rappelle que j’ai fait aux dernières élections européennes, il y a moins d’un an, plus de 33 % des voix dans la région PACA. Je suis donc légitime pour conduire la liste du Front national dans cette région où, de surcroît, je suis conseiller régional et président du groupe FN depuis 1992 »
3) A propos de sa volonté d’être président de la région PACA et de succéder à Michel Vauzelle :
« Je suis candidat à la présidence de la région PACA par la logique des choses. »
4) A propos de la vision des dirigeants actuels du FN de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale :
« Les nouvelles générations qui n’ont pas connu la guerre sont plus perméables que les anciennes au discours médiatiquement dominant et à une vision manichéenne de l’histoire, comme le faisait déjà remarquer François Mitterrand à Georges-Marc Benamou : “Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parler” ».
5) Sur Pétain et le pétainisme :
« Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître »
« L’on a été très sévère avec (Pétain) à la Libération »
« Je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal. Ils ont selon moi leur place au Front national comme l’ont les défenseurs de l’Algérie française, mais aussi les gaullistes, les anciens communistes et tous les patriotes qui ont la France au cœur. »
6) Sur l’influence selon lui détestable du chevènementisme au FN, allusion claire à Florian Philippot, numéro 2 du FN :
« Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel (NDLR : l’homosexualité). Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. »
7) Sur le grand nombre et l’influence des homosexuels au sein du FN :
« Il y a en effet un assez grand nombre d’homosexuels au Front national. »
« Ils ont tendance à se regrouper, même s’ils se détestent les uns les autres. Ils forment une communauté. »
8) Sur « l’immigré » Manuel Valls :
« Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux »
« Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans »
« Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? »
9) Sur la République et la démocratie :
« Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! »
« Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte »
10) Sur les “dérapages” de candidats du FN :
« Je n’ai pas retiré mon estime à Madame Leclère scandaleusement condamnée à neuf mois de prison ferme »
11) Sur la défense et la survie de la race blanche :
« Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc »
12) Sur la retraite à 60 ans proposée aujourd’hui par le FN :
« J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! »
« En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. »
« Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dis : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. »
Jeudi, 3,50 €, chez votre marchand de journaux.
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samedi, 04 avril 2015
Le n°5 de l'Aristoloche
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Le gentil Stéphane Hessel et le méchant Jean-Marie Le Pen…
Bernard Bayle Riposte laïque cliquez ici
Décidément, l’ineffable Bourdin se fait un plaisir de faire dire ce qu’il a envie d’entendre à ses invités. Il y a quelques semaines, il faisait dire à Roland Dumas que Valls était sous influence juive, avec des manœuvres journalistiques grossières qui lui valurent même des reproches du CSA. Cette fois, il fait le coup de la repentance à Jean-Marie Le Pen (87 ans) ! Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait s’il regrettait sa phrase sur le « détail », bien évidemment, celui-ci a répondu non, ce que savait d’avance Bourdin. Qui peut imaginer qu’un homme comme Le Pen puisse dire le contraire ? Le lèche-babouche de RMC peut être fier de lui, l’effet qu’il recherchait, comme pour Roland Dumas, est atteint. Le fondateur du FN, comme l’ancien ministre de Mitterrand, subit un lynchage médiatique dont ils se foutent tous les deux, vu leur âge, comme ils se moquent royalement des plaintes qui tombent sur eux. On peut, comme sa fille Marine, principale cible de la campagne politico-médiatique qui vient de se mettre en route, et nombre de nos compatriotes, ne pas partager la formulation du fondateur du FN. Mais imaginons que cela soit lui, et non Stéphane Hessel, qui ait prononcé la phrase ci-dessous, où il était dit que l’Etat d’Israël, c’était pire que l’Allemagne nazie…
Or, jamais l’auteur de « Indignez-vous » n’a subi la moindre campagne de presse suite à ses propos. Le moins qu’on puisse dire est que le Crif et toute la clique antiraciste fut des plus discrets… De quoi s’interroger sur le déchaînement médiatique qui suit les propos du père de Marine Le Pen, de la part de ces associations juives qui trahissent leur communauté, en préférant cibler le FN que les islamistes.
« Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci: l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’oeuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistant le travail si difficile. » (Cité par Jacques Tarnero, « Stéphane Hessel, l’indigné », Huffingtonpost, 11/07/2012).
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Le Cercle Non Conforme de Lille consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme sur Jacques Doriot et le PPF (n°3)
Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici
Jacques Doriot et le Parti Populaire français est le second volet de l’étude que l’ancien membre du PPF, Bernard-Henri Lejeune, consacra à son ancien parti et à son célèbre dirigeant, Jacques Doriot. Le premier tome, consacré au PPF de 1936 à 1940 avait déjà été recensé par nos soins (ici) et il était logique d’en faire de même pour cette suite et fin. Une fois encore, cet historisme se présente sous la forme d’un copieux ensemble de documents et de témoignages nous éclairant sur ce que fut ce grand parti français de la débâcle de 1940 à sa fin tragique en 1945.
Indissociable de ce « parti de type fasciste », la figure de Doriot, du « Grand Jacques » comme on l’appelait affectueusement, est présentée par Roland Hélie qui retrace les grandes étapes de la vie de ce personnage haut en couleurs qui mit toute son énergie dans le combat politique au service du redressement de la France. Passé du communisme au socialisme national, ce qui ne fut finalement pas si rare dans l’avant-guerre, Doriot l’ancien métallo était « une prodigieuse force brute, excessive en tout […] un miracle de la puissance physique au service de la parole » nous rapporte Eric Labat. Un autre combattant bien connu du front de l’est, René Binet, confirme qu’ « il faisait grande impression sur les foules ». Solidement implanté à Saint-Denis dont il fut député-maire, il fonda en 1936 le Parti Populaire français (PPF) qui devint rapidement un parti de masses. Combattant en 1940, il se range après la défaite derrière le Maréchal et fait du PPF le plus important organisme politique des années suivantes. Le prestige de Doriot n’y est pas pour rien : déjà fort connu en France, il s’engage sur le front de l’est, y gagne la croix de fer et n’hésite pas à multiplier les meetings politiques dès qu’il revient en permission sur le territoire national. Exilé à Sigmaringen en juin 1944, Jacques Doriot garde son optimisme et croit toujours en la victoire de l’Allemagne. Le combat politique pour le « gouvernement national et révolutionnaire » qu’il appelle de ses vœux continue à mobiliser toutes ses forces mais le « Grand Jacques » trouve malheureusement la mort sous les balles d’un avion allié le 22 février 1945 près de la ville allemande de Mengen.
Le PPF se désignait comme un parti « national, social, populaire » et se posait en défenseur des classes laborieuses et de la paysannerie. Farouchement anti-communiste, il s’inspirait certes du modèle mussolinien (en particulier sur sa charte du travail) mais restait avant tout un organisme original et indépendant. Appelant de ses vœux un homme nouveau qui aurait « le goût du risque, la confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs », le PPF souhaitait avant tout œuvrer pour la nation dans son ensemble et « refaire la France » pour reprendre Abel Bonnard. Pour faire « sortir du tombeau » notre pays, il convenait de rassembler les Français quelles que soient leurs différences (classes sociales, métropolitains ou coloniaux etc.). Le PPF s’intéressait à toutes les composantes de la vie de la nation et les documents présentés dans le présent ouvrage le montrent bien. De la religion au monde du travail en passant par la jeunesse, la presse ou le racisme, le parti entendait ne rien laisser au hasard dans son objectif de rebâtir la France dans une perspective révolutionnaire. Prenons pour illustrer ce propos l’exemple du programme d’urgence du PPF. Celui-ci faisait suite à la débâcle de 1940 et développait en 8 points ses propositions en cette période troublée :
- Le PPF exige la liquidation du communisme sous toutes ses formes, théoriques et pratiques, politiques et terroristes.
- Le PPF exige le châtiment des responsables de la guerre 1939-1940, de la livraison de l’Afrique du Nord et de la Corse aux Anglo-Américains.
- Le PPF exige l’examen par un Tribunal populaire de toutes des hommes publics, quels qu’ils soient, et la révision de tous les grands marchés et transactions commerciales passés depuis 1939.
- Le PPF exige l’abolition de la dictature des trusts et de l’exploitation capitaliste. Comme première mesure, le PPF exige la défense et le développement des Comités Sociaux d’entreprises et un appui matériel et moral aux syndicats qui œuvrent dans l’esprit de la Charte du Travail.
- Le PPF exige l’anéantissement de la puissance juive et la restauration d’une race française forte.
- Le PPF exige l’exclusion des francs-maçons de la vie publique.
- Le PPF exige le châtiment exemplaire des trafiquants du marché noir et l’organisation d’un ravitaillement cohérent.
- Le PPF souhaite une coopération entre les grandes puissances continentales pour l’établissement du nouvel ordre européen.
L’organisation du PPF, nationale et locale, fait l’objet de plusieurs documents dans l’ouvrage qui nous la font connaître dans les détails. Fortement structuré, hiérarchisé et discipliné, le PPF était construit autour de Jacques Doriot, ce Chef incontesté inspirateur d’une profonde mystique militante présente à tous les échelons du parti. Le sens du sacrifice y était honoré plus que tout autre. Dans le serment du parti, on trouvait ainsi le passage suivant : « Je jure de servir jusqu’au sacrifice suprême la cause de la révolution nationale et populaire d’où sortira une France nouvelle, libre et indépendante. » L’action et l’effort étaient également des marqueurs incontournables de la vie militante. L’esprit qui prévalait au PPF transparait bien dans cet extrait du discours que prononça Victor Barthélémy, numéro 2 du parti : « Prenez ce pays à bras-le-corps ; sortez-le de la défaite et de la honte. Ouvrez-lui toutes grandes les portes d’un avenir digne de son passé. Et faites fleurir sur les tombes de nos martyrs et de nos héros les lauriers féconds de la Révolution victorieuse. » L’engagement au PPF était pluriel, tant au niveau de l’origine sociale de ses membres que de leur parcours politique antérieur. Toutes les classes sociales y étaient représentées mais les ouvriers constituaient la majeure partie des effectifs (environ 35% en 1936 et 50% en 1942). Si de nombreux militants venaient originellement de la gauche (anciens communistes ou socialistes) ou de la droite au sens large (Action Française…), le parti du « Grand Jacques » avait toutefois réussi à attirer un grand nombre de personnes qui ne s’étaient jamais investies auparavant dans une structure politique. Le PPF, d’après les calculs de Bernard-Henri Lejeune, aurait compté sur un vivier de 30.000 militants sans prendre en compte les dizaines voire les centaines de milliers de sympathisants ! Il était donc un parti de masses et les meetings de Doriot dans les plus grandes villes de France en 1942 le prouvent bien. Tous les chiffres de ce tour de France des régions montrent le succès des réunions où le « Grand Jacques » prenait la parole devant des foules conquises. 4000 personnes à Lille, 5000 à Rouen, 7000 à Bordeaux !
La machine PPF, en plus de son efficacité organisationnelle, pouvait compter sur le soutien de nombreux intellectuels (Abel Bonnard, Alexis Carrel…). De prestigieux collaborateurs participaient (parfois épisodiquement) à ses différents organes de presse : Le cri du peuple, L’émancipation nationale, Les cahiers de l’émancipation nationale etc. Les noms suivants suffiront à vous en donner une idée : Benoist-Méchin, Alphonse de Chateaubriant, Cousteau, Drieu, Fontenoy, Fabre-Luce, Bertrand de Jouvenel, Montandon, Saint-Paulien, Suarez, Rebatet ou encore Jean Hérold-Paquis, chroniqueur de Radio Paris (dont est repris ici un superbe éditorial datant de 1943).
Dans Jacques Doriot et le Parti Populaire français, on retrouve plusieurs textes provenant directement de la plume de Bernard-Henri Lejeune ou de cette presse PPF que l’on vient d’évoquer. Ces articles ont été bien choisis car les thèmes sont diversifiés (La Commune, La médecine, Le PPF et la question anglaise, La question raciale...) et permettent de mieux connaître et comprendre les positions des doriotistes. Au sujet de la religion par exemple, Alain Janvier préconisait le régime concordataire comme « solution logique ». Estimant que « l’éducation antichrétienne, appelée laïque, a été l’origine de tous nos maux », ce membre du Bureau Politique du PPF se faisait le défenseur d’un nécessaire accord entre l’Eglise et l’Etat : « Nous devons favoriser les forces spirituelles et morales qui, plus que toutes les autres, ont contribué à la grandeur de la France. […] L’Eglise, gardienne de ces puissantes traditions, et l’Etat, sauvegarde du bien public, doivent donc s’accorder et, sur le plan spirituel, coordonner leurs efforts. » La question bretonne, chère au PPF, est également à l’honneur avec un article passionnant datant de 1943 où l’auteur fustige le jacobinisme français qui, depuis 1789, a cherché à tuer l’âme bretonne. Au contraire, il faut que la Bretagne reste elle-même, qu’elle conserve à tout prix sa personnalité et ses traditions ! Contre l’assimilation et l’unification, il convient de mettre en œuvre un « statut breton » qui apportera à la Bretagne « la place qu’elle doit avoir dans le cadre de l’Etat français » car « on doit l’admettre comme elle est » et non chercher à la faire changer. Ce sera la condition élémentaire « pour de jeunes bretons fiers de leur sol, de leur race et de leurs ancêtres et décidés à faire de la Bretagne l’élément dynamique et pur d’une France nouvelle, populaire et nationale. » Cette position de bon sens était logique lorsque l’on sait que, dès 1936, le PPF s’était positionné pour la reconstitution des anciennes provinces françaises !
Vous l’aurez compris, ce troisième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme est un achat fortement recommandé car il permet de combler une vieille lacune : la méconnaissance de ce grand parti que fut le PPF. Il trouvera ainsi sa place à côté du Doriot de Jean-Claude Valla. La richesse de sa documentation en fait également un outil précieux à la compréhension des idées politiques de cette période de notre histoire.
Rüdiger / C.N.C.
Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.
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jeudi, 02 avril 2015
Le nouveau numéro ce Conflits, la revue géopolitique de Pascal Gauchon
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mercredi, 01 avril 2015
FN : la mariée est belle mais… moins qu’espéré !
Jean-Yves Le Gallou
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Le FN a rassemblé au premier tour 25 % des suffrages au lieu de 16 % (19 % où il était présent) en 2011. En 2015, il a gagné 31 cantons alors que, de 1974 à 2012, il n’en avait emporté que 17 (de plus petite taille). Partout où le FN dirige des mairies, il emporte le canton ou, à tout le moins, la majorité dans la ville qu’il détient. À Béziers et Hénin-Beaumont, le FN réalise même le grand chelem (tous les cantons).
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mardi, 31 mars 2015
Deux ans ferme pour avoir tiré sur des jeunes se trouvant « par inadvertance » chez lui
Jean-Pierre Fabre-Bernadac
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Il a plus de 80 ans, vit seul dans une maison isolée au bord de la rivière près de Béziers. Parkinsonien, il est sujet aux tremblements et a déjà été cambriolé plusieurs fois.
Dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, trois jeunes se retrouvent « par inadvertance » dans sa propriété. Il entend du bruit, prend peur et tire en direction du groupe, atteignant dans le dos, le cou, la face et les jambes un des adolescents. « Je venais de passer une nuit entière sans dormir », explique non sans mal le vieillard. « L’eau montait dans ma propriété alors que la rivière était en crue. J’ai pensé que ces jeunes, qui étaient chez moi, étaient en train de me voler. »
Il vient de passer au tribunal pour violences aggravées.
À la barre, il a du mal à se tenir debout, souffre le martyre, s’explique avec peu de mots : ancien travailleur social, il n’a pas l’habitude de ce genre d’endroit. « Alors j’ai pris le fusil, je l’ai chargé avec des cartouches en plastique et j’ai tiré, en l’air, puis à l’horizontale. Je ne suis pas raciste, je ne les ai pas visés. » Mais, daltonien, il a confondu plastique et petit plomb.
Deux des victimes – la troisième ne s’est pas présentée – témoignent ensuite. Celui qui a été touché précise : « Je ne vis plus depuis les faits. J’ai des plombs dans tout le corps. Je fais aussi des cauchemars. » L’autre, qui s’en est sorti indemne, très énervé, ne tenant pas en place, annonce : « Il vous a raconté n’importe quoi. Il a voulu nous tuer. Nous, on est des gens honnêtes. »
Les deux avocats de la partie civile vont plaider pour récupérer de l’argent afin de dédommager l’un de la frayeur qu’il a éprouvée (oui, vous avez bien lu) et pour l’autre, le plus touché, de son préjudice physique.
Angélique Depetris, le procureur, droit dans ses bottes étatiques, requiert un an de détention. « Il est à lui tout seul un magnifique spot publicitaire pour la lutte contre la prolifération des armes à feu. C’est aussi un véritable fléau que d’imaginer qu’on a une arme chez soi pour se défendre. Il a été un danger pour notre société. » Vous avez donc bien compris, bonnes gens, il est interdit de se défendre chez soi, dixit le procureur !
L’avocat du prévenu a bien tenté d’expliquer que les trois « jeunes » étaient venus pour le voler, qu’ils n’avaient rien à faire chez lui, que son discernement était amoindri par la nuit blanche et la crue de la rivière : peine perdue. La présidente du tribunal est restée insensible aux faits et à l’âge du prévenu. Elle a condamné le vieillard à deux ans ferme. Oui, vous avez bien lu : deux ans ferme.
« Une peine sévère », avoue la présidente, « car le tribunal est inquiet de ce qui peut encore arriver… rien ne justifie de tirer sur quelqu’un avec une arme à feu. »
Cerise sur le gâteau : il devra verser 6.500 € de provision de préjudices à la victime la plus touchée. Le Midi Libre, qui a publié via Internet un article sur cette affaire, n’a pas jugé bon de laisser s’exprimer les internautes. En bas de page, on trouve simplement : « Les commentaires sont fermés pour cet article »… Il a raison,le Midi Libre, parce que, vu la rage qui m’envahit quand je lis cette histoire, mes commentaires n’auraient sûrement pas été politiquement corrects…
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dimanche, 29 mars 2015
Valls n’aime ni la France, ni les Français !
Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici
Manuel Valls, né à Barcelone, naturalisé français en 1982, à l’âge de 20 ans, a continué, ce dimanche, malgré une fessée mémorable qu’il a essayé de maquiller, à éructer contre un parti à qui il refuse de donner l’imprimatur de « républicain ». Quand la présidente du FN, excédée, lui fait remarquer qu’il est un Français un peu jeune pour donner des leçons de patriotisme à une « Française de souche » comme elle, il glapit qu’il se sent autant français que la famille Le Pen, et se lance dans de grandes diatribes sur le droit du sol, et sur son amour du pays qui l’a accueilli.
Pourtant, au-delà des mots, qu’a apporté Manuel Valls à la France depuis 1982 ? A-t-il, comme ces millions d’Italiens, Portugais, Espagnols, Algériens, Polonais, travaillé de ses mains dans les mines, dans les champs, dans les usines, et rendu, par son travail, à notre pays ce qu’il lui offrait ? Celui qu’on surnomme Adolfo Ramirez a, certes, obtenu une licence d’histoire, été administrateur de la MNEF, conseiller régional à l’âge de 24 ans, conseiller de Lionel Jospin (bravo pour 2002) et passé sa vie à grenouiller dans les couloirs du PS ou des ministères, avant de devenir Premier ministre, mais on a du mal à percevoir ce qu’il a apporté de positif à notre pays et à ses habitants.
Depuis qu’il milite, il a soutenu une immigration massive sans intégration, l’islamisation accélérée de notre pays, la mise sous tutelle de la France par l’Union européenne.
En outre, en insultant ceux qui, comme Zemmour ou les militants patriotes, ne veulent pas voir notre pays submergé par une immigration extra-européenne, en taisant les agressions contre les Églises, mais en hurlant à l’islamophobie à la moindre prétendue souillure d’une mosquée, il donne l’impression d’incarner ce livre du journaliste du Nouvel Observateur, Hervé Algalarrondo : La gauche et la préférence immigrée.
Par sa politique migratoire acharnée, il donne raison à Renaud Camus, qui voit la France actuelle subir un Grand Remplacement et un changement de peuple qui le hantent.
Par ses propos complaisants sur l’islam, il valide le terme « crétin » utilisé à son encontre par Michel Onfray, mais confirme surtout sa duplicité avec un dogme totalitaire qui menace notre civilisation.
Il se comporte en serviteur zélé d’une mondialisation qui doit en finir avec les États-nations et les peuples, donc la France et les Français, et transformer notre pays et le Vieux Continent en un grand marché libre peuplé de consommateurs métissés.
Bref, il a beau nous dire qu’il aime la France, toute son action est contraire aux intérêts de notre pays et de ses habitants.
Le professeur de philosophie Maurice Vidal écrivait en 2009 : « L’Histoire qui me porte est aussi l’Histoire que je porte dans un sentiment permanent d’auto-défense. Mon identité est un silence intérieur capable de colères. L’actuel débat sur l’identité nationale corrobore cette évidence. La France gronde en moi comme en chaque Français qui aspire à rester français, car l’actuelle identité de la France est en train de changer l’identité des Français ! Les Français en ont assez, en effet, de vivre au quotidien l’altération de leur être. Etre français, c’est donc être hostile à ceux qui sont hostiles aux lois françaises, à commencer par celles qui sont perçues comme lois du pays d’accueil. Je suis français parce que je dénonce la “nouvelle France” ! »
C’est un réquisitoire contre l’action quotidienne du Premier ministre, et celle, passée, de Sarkozy. On imagine sans effort Valls, les yeux hors de la tête, la main gauche tremblante, insulter l’auteur de ce texte, tandis qu’on voit très bien Marine Le Pen l’applaudir à tout rompre.
C’est toute la différence entre Français de papier et Français de cœur.
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vendredi, 27 mars 2015
Alain de Benoist : « Le FN aurait tout intérêt à abandonner ses positions jacobines »
27/03/2015 – 09h00 France (Breizh-info.com) ‑ En cette période d’entre-deux tours électoraux, nous avons voulu faire un tour d’horizon de l’actualité avec l’écrivain, essayiste, politologue et philosophe Alain de Benoist, principal théoricien de la Nouvelle Droite dans les années 70, dont l’immense bibliographie n’a d’égal que la méconnaissance que Manuel Valls, Premier ministre, y porte, comme en témoigne son récent accrochage avec Michel Onfray.
Breizh-info.com : Que vous inspirent les résultats du premier tour des élections départementales en France ?
Alain de Benoist : Il n’y a pas beaucoup de choses à dire. Le PS limite la casse, mais reste le grand perdant du scrutin (il est éliminé dans plus de 500 cantons et a d’ores et déjà perdu plusieurs de ses bastions historiques). L’UMP et ses alliés obtiennent de bons résultats, qui vont se confirmer au second tour. Le FN n’atteint pas les 30 % dont le créditaient les sondages, mais n’en réalise pas moins, avec plus de 25 % des suffrages, un score sans précédent, supérieur de 11 points aux cantonales de 2011. Il confirme son implantation locale, arrive en tête dans 43 départements (sur 102) et se qualifie pour le second tour dans plus de la moitié des cantons. Qu’il soit désormais le premier parti de France, ou seulement le second, n’a qu’un intérêt secondaire.
Le fait important est que ce scrutin confirme la disparition du bipartisme au profit du tripartisme. C’est un fait essentiel, notamment dans la perspective de l’élection présidentielle. Jusqu’à présent, les deux grands partis de la classe dirigeante étaient assurés de se retrouver et de s’affronter au second tour. Ce n’est plus le cas. Si Marine Le Pen accède au second tour, l’un des deux autres n’y sera pas. Il leur faut donc modifier complètement leur tactique.
J’ajouterai que le tripartisme actuel pourrait bien à terme céder la place à un autre. L’UMP englobe aujourd’hui deux partis différents : un parti centriste libéral et un parti souverainiste. Même situation au PS, où l’on retrouve également un parti centriste libéral, associé à un parti social-démocrate. Il ne me paraît impossible que les deux partis centristes libéraux finissent à terme par fusionner, tandis les souverainistes de l’UMP rejoindraient le FN, les sociaux-démocrates du PS s’agrégeant de leur côté à un nouveau bloc « de gauche ». On y gagnerait en logique et en clarté.
Breizh-info.com : La stratégie de dédiabolisation entamée par le FN était-t-elle finalement utile ? En Bretagne, le parti cherche à s’implanter durablement avec pourtant un discours très centralisateur, très jacobin . N’est-ce pas voué à l’échec dans une terre aussi résistante au centralisme ?
Alain de Benoist : L’époque de la diabolisation du FN est terminée. Personne n’y croit plus. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parti de Marine Le Pen commence à s’enraciner dans des régions qui lui étaient auparavant plutôt inhospitalières.
Cela vaut aussi pour la Bretagne, comme en témoigne l’exemple des Côtes-d’Armor. Je ne doute pas de l’hostilité des Bretons au centralisme, mais je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui cette préoccupation l’emporte chez eux sur celles qui sont liées à l’immigration et au chômage.
Cela dit, je suis de ceux qui trouvent détestables les positions jacobines, « nationales-républicaines » et « anti-communautaristes » du Front national.
Le FN aurait à mon avis tout intérêt à les abandonner, mais il ne faut pas se faire d’illusions : le régionalisme n’est pas dans son logiciel.
Breizh-info.com : Comment voyez-vous l’évolution de la France dans les années à venir ?
Alain de Benoist : Je ne fais pas profession de lire l’avenir. La France est aujourd’hui un pays fatigué, démoralisé, comme vidé de son énergie. Les gens ne font confiance à personne et doutent de tout. Crise morale, dissolution des repères, disparition des liens qui libèrent, extinction des grandes passions collectives – on vit dans la misère spirituelle et matérielle, affective et sociale, mais sous l’horizon de la fatalité.
Eclatent parfois des colères, mais qui ne durent pas et ne n’assortissent d’aucun véritable projet politique ou idéologique. J’ai eu l’occasion d’écrire récemment qu’il n’y a de perspective révolutionnaire que lorsqu’une reconstruction idéologique radicale rencontre un mouvement social réel. Il me semble qu’on en est encore loin. Tout ce que l’on peut constater, c’est la désagrégation progressive de tous les cadres institutionnels que nous a légués la modernité.
Comme nous vivons à l’heure actuelle dans une ère de transition, l’histoire reste plus que jamais ouverte. Mon sentiment est que les choses ne bougeront vraiment en France que sous l’effet d’événement graves qui se dérouleront à une échelle bien supérieure à celle du cadre national. Et que ces événements seront d’une nature très différente que ce dont on parle aujourd’hui le plus.
Breizh-info.com : L’acharnement de Manuel Valls contre une partie du peuple Français est-il le syndrôme d’une disparition programmée du PS ? Ou bien du basculement vers un totalitarisme de moins en moins caché ?
Alain de Benoist : N’exagérons rien. A moins qu’il ne soit atteint de façon précoce d’une maladie neurologique, Manuel Valls s’agite dans le vide. En multipliant les coups de menton mussoliniens sur fond de gestuelle empruntée à Louis de Funès, il se rend tout simplement ridicule. Sa seule préoccupation, c’est d’être candidat à la présidentielle de 2017, de faire en sorte que le PS accède au second tour et, quoi qu’il en dise, que le FN y soit aussi.
Breizh-info.com : Le mot « république » est omniprésent, dans tous les partis politiques. Qu’est-ce-que la République Française et ses fondements ? La démocratie ne doit-t-elle pas triompher de la République ?
Alain de Benoist : Si le mot « république » est omniprésent, c’est qu’il ne veut plus rien dire. La classe dirigeante nous rebat les oreilles à propos des « valeurs républicaines », mais il n’y a pas de valeurs républicaines, il n’y a que des principes républicains. Encore faudrait-il préciser de quelle République on se réclame. De la Ière, celle de la loi des suspects, de la Terreur et du génocide vendéen ? De la IIIe, celle de la colonisation des « races inférieures » patronnée par Jules Ferry et les tenants de l’idéologie du progrès ? De la IVe, restée célèbre par son instabilité ?
Je trouve pour ma part révélateur que la classe dirigeante préfère évoquer des « valeurs républicaines » plutôt que les valeurs démocratiques. Les premières renvoient principalement à l’Etat, tandis que les secondes privilégient le peuple (souveraineté étatique et souveraineté populaire ne sont pas la même chose).
Or, le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser. Le peuple rejette spontanément les mots d’ordre de la Nouvelle Classe. La Nouvelle Classe se méfie du peuple, qui pense mal et ne vote jamais comme on lui dit de le faire. D’où les critiques contre le « populisme », manière élégante d’avouer qu’on méprise le peuple et qu’on aspire par-dessus tout à gouverner sans lui.
Source : Breizh info
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jeudi, 26 mars 2015
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
02:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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