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jeudi, 22 janvier 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50€, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 21 janvier 2015

En ce 21 janvier 2015, je suis Louis…

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Jean-André Bossy

Boulevard Voltaire cliquez ici

« Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »

Depuis le 21 janvier 1793, la France a souvent saigné. Qui, aujourd’hui, se préoccupe de la France et des Français ? « Les musulmans sont les premières victimes du fanatisme et du fondamentalisme », a déclaré monsieur Hollande, éphémère président de la République exsangue. Soit ! De la même façon, ce monsieur pourrait nous dire « Les communistes sont les premières victimes du goulag » ou encore « Les nazis sont les premières victimes de la Shoah », surpassant Bernanos qui affirmait qu’ " Hitler avait déshonoré l’antisémitisme ".

Monsieur Hollande et son gouvernement n’ont de cesse de nommer des victimes ; je préférerais que les coupables soient recherchés : de qui, de quoi sont victimes les millions de chômeurs, les sans-abri, les sans-dents, nous tous, les Français ?

Les gouvernements successifs, incapables d’assurer leurs devoirs régaliens, se réfugient tous dans la défense des « valeurs républicaines », monsieur Bartolone allant jusqu’à parler de la « religion suprême pour chacun d’entre nous : la religion de la République ».

Quels en sont les commandements ? La liberté ? Celle de blesser les croyants en se moquant du pape et de Mahomet, mais interdisant de caricaturer madame Taubira. L’égalité qui permet aux clandestins ayant violé nos frontières et nos lois de bénéficier de l’AME, lorsque le salarié imposable doit quérir l’autorisation de sa mutuelle pour certains soins ? La fraternité des Enfoirés, ces milliardaires qui demandent aux smicards de donner de l’argent aux SDF, à l’instar des journalistes et politiciens qui nous imposent le « vivre ensemble », alors qu’eux vivent entre eux, à côté, voire très au-dessus ? Qui sont les prophètes, les idoles de cette religion de la République ? Strauss-Kahn, Tiberi, Cahuzac, Cambadélis, Balkany, Fabius, Désir, Sarkozy, Thévenot, faites-moi rêver, que diable ! Quelle est la genèse de cette religion suprême ? L’Être suprême, cher à Rosbespierre, mais prélude de la Terreur…

Ernest Renan disait : « Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. » Louis XVI, quittant sa geôle pour rejoindre l’échafaud, ne s’inquiéta pas de son propre sort, mais demanda des nouvelles de La Pérouse, officier français, explorateur au service de la France. Comment PS, UMP, FN, EELV, etc., pourraient-ils se préparer pour 2017 tout en se souciant de La Pérouse ? Les Français sont les premières victimes de la République.

En ce 21 janvier 2015, Je suis Louis.

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mardi, 20 janvier 2015

Quand le terrorisme était une valeur républicaine

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Gérard-Michel Thermeau

Contrepoint cliquez ici

Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur » prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792. La plupart des victimes étaient de banals détenus de droit commun. Les éléments radicaux ne cessent de faire pression sur les organismes officiels, contraints ainsi d’adopter une politique visant à faire peur aux ennemis de la Révolution, ces comploteurs, ces traîtres, ces puissances étrangères qui veulent, dans l’esprit des révolutionnaires, « terroriser » les partisans de la Révolution. La Terreur réelle répond à une menace terroriste contre-révolutionnaire fantasmée.

Dans la situation de guerre où la France révolutionnaire est en guerre contre l’Europe coalisée, toute opposition est traduite comme une « trahison ». La Seconde Terreur, légale cette fois, se met en place. Comme le déclare Danton : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être ». L’argument est toujours repris par les historiens : la Terreur légale a permis d’encadrer la violence et donc éviter une violence plus grande encore. « Il est temps d’épouvanter tous les conspirateurs » déclare le club des Jacobins dans son adresse à la Convention le 5 septembre 1793. La Terreur était désormais « à l’ordre du jour », formule creuse qui permettait toutes les mesures d’exception.

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mardi, 13 janvier 2015

« CHARLIE HEBDO, LIBÉRAL-LIBERTAIRE, ETAIT DEVENU L’UN DES ORGANES DE L’IDÉOLOGIE DOMINANTE »

adb1.jpgUn entretien avec Alain de Benoist

Source Metamag cliquez ici

Au-delà de l’indignation légitime quant au massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, quelles leçons tirer de cet événement ? Faut-il y voir, comme certains médias, la preuve qu’une « guerre totale » est déclarée entre islam et chrétienté, Orient et Occident ?

La manière abominable dont ont été massacrés les collaborateurs de Charlie Hebdo soulève le cœur, bien entendu. Et ce qu’il y a de plus difficile quand l’émotion submerge tout, c’est de raison garder. C’est pourtant ce qui est le plus nécessaire. S’imposer la distance intérieure qui permet d’analyser l’événement et d’en tirer des leçons. En face de quoi nous trouvons-nous ? En face d’une forme nouvelle de terrorisme, inaugurée en France avec les affaires Khaled Kelkal et Mohammed Merah. Elle se distingue des vagues de terrorisme précédentes (type 11 septembre ou attentat de Madrid), qui étaient conçues et mises en œuvre à partir de l’étranger par de grands réseaux internationaux organisés.

Ici, nous avons affaire à des attentats conçus en France par des individus qui se sont radicalisés de façon plus ou moins autonome. Ils sont passés progressivement de la délinquance au djihadisme, mais ce sont le plus souvent des recalés du djihad. Ils sont d’un grand sang-froid, savent utiliser leurs armes, et sont parfaitement indifférents à la vie d’autrui. En même temps, ce sont des amateurs, des branquignols, comme ces frères Kouachi qui décident d’aller décimer une rédaction « pour venger le prophète », mais commencent par se tromper d’adresse, laissent des traces partout, ne prévoient aucune stratégie de repli et oublient leur carte d’identité dans la voiture qu’ils viennent d’abandonner. Des branquignols imprévisibles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.

Il faut aussi être attentif à la contagion mimétique. La même logique mimétique qui a suscité la communion émotionnelle des rassemblements spontanés en faveur de Charlie Hebdo ne va pas manquer d’inspirer les émules potentiels de Merah, des frères Kouachi ou d’Amedy Coulibaly. Imaginez l’hystérisation sociale que pourrait provoquer la répétition à brefs intervalles d’attentats tels que celui auquel nous venons d’assister. Dans un tel climat, toutes les manipulations deviennent possibles. On a déjà vu cela dans le passé. Cela s’appelle la « stratégie de la tension ».

Il faut évidemment faire la guerre à ceux qui nous la font, et la faire avec tous les moyens nécessaires. Mais parler de « guerre totale » ne veut pas dire grand-chose. Les djihadistes (ou les lanceurs de fatwas) sont aussi représentatifs de l’islam que le Ku Klux Klan est représentatif de la chrétienté. Au demeurant, ce ne sont pas les djihadistes, mais les Occidentaux qui ont les premiers agité le spectre du « clash des civilisations » après s’être employés à déstabiliser tout le Proche-Orient et à éliminer tous les chefs d’État arabo-musulmans qui, de Saddam Hussein à Kadhafi, avaient érigé des barrages contre l’islamisme radical. La nécessité de lutter contre les conséquences immédiates ne doit pas faire oublier la réflexion sur les causes premières.

Ce n’est pas la première fois qu’un journal est attaqué de façon violente. On se souvient notamment des attentats contre « Minute » ou « Le Choc du mois », certes sans victimes à déplorer. Pour autant, on avait enregistré moins d’empathie médiatique lors de ces violences qui auraient pu se révéler mortelles. Toujours la même histoire du deux poids deux mesures ?

Disons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.

Il nous est dit, de manière unanime, que Charlie Hebdo avait fait de la liberté d’expression son cheval de bataille. Mais quid des campagnes de délation ayant appelé à mettre Richard Millet à la porte du comité de lecture des Éditions Gallimard, à faire renvoyer Fabrice Le Quintrec de France Inter, ou Robert Ménard et Éric Zemmour d’i>Télé ? La liberté d’expression peut-elle avoir des limites ?

Assez d’hypocrisie. Le 26 avril 1999, les dirigeants de Charlie Hebdo avaient apporté au ministère de l’Intérieur des cartons contenant 173.700 signatures réclamant l’interdiction du Front national. En matière de défense de la liberté d’expression, on a fait mieux ! Voici quelques semaines encore, Manuel Valls déclarait que « le livre de Zemmour ne mérite pas qu’on le lise », tandis qu’un autre ministre demandait sans honte que « les plateaux TV et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos ». Et ne reparlons même pas de l’affaire Dieudonné. Cela dit, soyons justes : parmi ceux qui célèbrent la liberté d’expression quand il s’agit de Zemmour, il y en a malheureusement fort peu qui seraient prêts à la réclamer pour leurs adversaires. Or, « la liberté est toujours la liberté de celui qui pense autrement » (Rosa Luxemburg), ce qui veut dire qu’on n’a de mérite à la défendre que lorsqu’on est prêt à en faire aussi bénéficier ceux qu’on exècre. Mais c’est précisément ce que refuse l’idéologie dominante, y compris aux États-Unis, où le premier amendement permet à tout un chacun de dire ou d’écrire ce qu’il veut, mais où les opinions non conformistes sont encore plus marginalisées qu’elles ne le sont en France. De même que le droit au travail n’a jamais fourni un emploi, le droit de parler ne garantit pas la possibilité d’être entendu !

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ON A PLUS MARCHÉ DIMANCHE À RENNES, QU’À MARSEILLE OU À LILLE ! ALLEZ SAVOIR POURQUOI ?

561x360_heure-avant-debut-manifestation-esplanade-gaulle-deja-noire-monde.jpgPierre Picace

Le nouveau NH cliquez ici

Je ne voudrais pas plomber l’ambiance euphorique qui prévaut en ce lendemain de fête à Neuneu, ni même troubler la dégoulinante béatitude des observateurs politiques qui n’ont de cesse de nous marteler en boucle combien est historique (hystérique conviendrait mieux) la journée d’hier, qu’il y aura un avant et un après du style, la France Black, Blanc,Beur de 98.

Combien étaient-ils ? Nombreux, très nombreux à Paris ça ne fait aucun doute, mais combien exactement, nous le saurons jamais la Préfecture de police de Paris ne sachant pas compter au-delà du million, ce qui entre parenthèse arrange bien les médias et le gouvernement.

Succès donc… Oui, si l’on accepte le chiffre de 3,7 millions de participants pour cette marche « républicaine », c’est à dire moins de 6% des habitants de ce pays. Exprimée en pourcentage, l’unité nationale est beaucoup moins flamboyante.

Si à Paris, les pouvoirs publics ont mis les petits transports dans les grands pour assurer le succès de la « marche », en province les rassemblements ont été diversement suivis.

Il est intéressant de noter par exemple que dans la très comunautariste ville de Marseille, ils n’étaient que 60 000 à battre le pavé dimanche pour défendre la « liberté d’expression », le « vivre ensemble » et le « pasdamalgame ». C’est peu pour la seconde ville de France (850 636 habitants) en comparaison avec les 115 000 personnes qui selon le comptage des autorités ont défilé à Rennes (onzième commune la plus peuplée avec 209 860 habitants). De même Samedi, Lille et sa banlieue « multiculti » n’avaient mobilisé que 37 000 « Charlie » (Lille métropole, 1,2 million d’habitants, tout de même), quant au rassemblement du dimanche à peine 3 000 personnes y ont pris part, c’est dire…

Cependant pas de panique, les politologues de toutes obédiences trouveront à coup sûr une bonne explication à ces décalages.

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dimanche, 11 janvier 2015

Attentat contre Charlie Hebdo : le bal des hypocrites

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Charlotte d'Ornellas

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Voitures folles, attentats, prises d’otages, fusillades… Le réveil est douloureux. L’insécurité n’est pas nouvelle mais le message conquérant de l’ennemi devient plus clair. Et le bilan est déjà trop lourd pour la France.

La réponse ? Un défilé d’hypocrites en tous genres. D’abord chez nous.

Que les hommes politiques qui encouragent immigration massive et islamisation du pays depuis des décennies aient la décence de se taire plutôt que de se lancer dans une « union nationale » de laquelle ils excluent le seul parti politique à qui il faut au moins reconnaître la constante clairvoyance sur la menace qui devient aujourd’hui bien réelle.

Ils se sont précipités, non-musulmans qu’ils sont tous, pour expliquer que ces islamistes n’avaient rien à voir avec l’islam pendant que des centaines d’enfants musulmans refusaient, en France, d’observer une minute de silence et que des milliers d’autres « fêtaient » partout dans le monde cet attentat…

Des attentats islamistes en pagaille, un soutien inquiétant de la part d’une grande partie de nos « chances pour la France », et c’est encore l’angélisme criminel qui sert de réplique : une marche contre « la barbarie » non identifiée, contre le racisme et les amalgames des Français… Il fallait bien que ce soit de notre faute à un moment donné.

Mais nos « élites » ne sont pas les seules à verser dans une hypocrisie révulsante. Tous les pays arabes ont dénoncé les attentats, et l’Arabie saoudite s’est même fendue d’une présentation de ses condoléances…

À quand les condoléances de cette même Arabie saoudite aux centaines de milliers de familles syriennes endeuillées par les djihadistes « modérés » qu’elle soutient ? À quand les condoléances aux familles de ces personnes exécutées parce qu’elles avaient choisi de quitter l’islam pour embrasser le christianisme ? Quelle est la sincérité d’un pays qui fait mine de pleurnicher après le meurtre de caricaturistes quand il condamne à dix ans de prison et 1.000 coups de fouet un blogueur pour « insulte envers l’islam » ?

Qui peut penser que l’Arabie saoudite condamne ces attentats ignobles quand un rapport du Parlement américain sur le 11 septembre est tenu secret en raison des très probables révélations du soutien financier de l’Arabie saoudite aux terroristes qu’il contient ?
Qui peut saluer ces larmes de crocodiles d’un pays qui consacre des milliards de dollars à la promotion de l’islam sunnite le plus radical qui soit ? Même constat pour le Qatar.

Pareil pour la Turquie dont le Premier ministre sera à Paris dimanche aux côtés de notre gouvernement. Cette même Turquie qui refuse de fermer ses frontières et accepte d’être le passage privilégié de tous ces djihadistes qui se rendent en Syrie tuer des innocents.

Fabius est muet et il a bien raison. La France vient d’être touchée par des monstres qui ont des milliers de frères de lutte qui tuent partout dans le monde, à commencer par ces « rebelles modérés » que nous soutenons depuis quatre ans avec nos alliés du Golfe.

Si nous sommes aujourd’hui déterminés à rester debout, c’est parce que nous sommes Français.

Nul besoin, pour cela, de prétendre être « Charlie » ou de marcher derrière les responsables de la situation dans laquelle nous sommes.

Nul besoin, non plus, de croire aux fables de ces pays arabes qui prétendent condamner ce qu’ils continuent plus ou moins directement à encourager.

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Il y a trois ans, après la tuerie de Toulouse : propos de Dominique Venner

DV SP.jpgIl y a un peu moins de trois ans, au lendemain de « la tuerie de Toulouse », Dominique Venner répondait dans un entretien :

Question à Dominique Venner par Pauline Lecomte : Pour reprendre le thème de votre nouveau livre, L’Imprévu dans l’Histoire. Treize meurtres exemplaires (Editions Pierre-Guillaume de Roux), la tuerie de Toulouse entre-t-elle dans ce type d’imprévus ?

Dominique Venner : Oui, c’est un imprévu. Sans préjuger de toutes ses conséquences, c’est un événement qui laissera des traces. On pensait que le terrorisme islamiste était en voie d’extinction. Et l’on découvre qu’avec l’immigration, la France a couvé un nid de terrorisme pouvant frapper à tout instant et de façon imprévisible.

Question : Y aura-t-il un avant et un après Mohammed Merah ?

DV : Je viens de lire les propos de Claude Klein, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem (rapportés par Adrien Jaulmes dans Le Figaro du 26 mars 2012, page 2) : « L’affaire, dit M. Klein, met au jour des réalités sociologiques inéluctables : la France, qui abrite la troisième plus grande communauté juive du monde, après Israël et les Etats-Unis, avec quelques 600 000 Juifs, est aussi le pays qui compte la plus importante minorité arabe musulmane. Et c’est dans cette communauté que se développe le phénomène de l’islamisme radical. » Autrement dit, le drame de Toulouse révèle une réalité occultée par la bienséance officielle : la France est divisée en communautés ethniques différentes, parfois hostiles. Des réflexes communautaires antagonistes se révèlent face à un événement qui les touche particulièrement. Sans doute le savait-on. Mais voici que le drame de Toulouse en souligne la réalité.

Question : Plusieurs articles de presse ont été consacrés à votre livre L’Imprévu dans l’Histoire. Je vais en citer un, lu dans Valeurs Actuelles, sous la signature de Frédéric Valloire : « Dans son essai précédent, écrit ce chroniqueur, Le Choc de l’Histoire (Via Romana), Dominique Venner avait présenté sa philosophie de l’Histoire. En voici l’expérimentation : à travers treize meurtres politiques du XXe siècle surgit l’inattendu. Celui-ci bouscule tout sens de l’Histoire, emporte un ordre établi, ou au contraire le consolide, élimine un concurrent, avertit d’une intention, dévoile un adversaire, révèle une fragilité… » N’est-ce pas à tout cela que fait penser le drame de Toulouse ?

DV : C’est un événement sanglant dont nous ignorons la portée. Il me semble révélateur de réalités que l’on s’efforce de masquer, celles de l’énorme immigration extra-européenne et, comme je l’ai dit, de réflexes ethniques et communautaires perturbateurs. Nous ne sommes qu’au début d’un processus conflictuel qui rendra consciente les permanences identitaires.

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samedi, 10 janvier 2015

La vérité :

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngDisons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.


Alain de Benoist

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« Liberté d’expression » : quand Charlie Hebdo réclamait l’interdiction du FN

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Extrait d’un article paru dans Libération en 1996 :

« Le 26 avril, Cavanna, Val et Charb (trois piliers du journal Charlie Hebdo) débarquent en estafette dans une annexe du ministère de l’Intérieur. Dans leur coffre, des cartons remplis de signatures qu’ils apportent à un conseiller de Jean-Louis Debré. En huit mois, 173 704 personnes ont répondu à l’appel « pionnier » de l’hebdomadaire pour demander l’interdiction du Front national. Loin de l’anonymat des sondages ou de la sempiternelle discussion sur la montée du FN, ces milliers de signataires ont apposé leur nom, profession, adresse, au bas d’un texte réclamant « de dissoudre le Front national, cette ligue dont le but politique est de faire disparaître la République ». Adressé au président de la République et au ministre de l’Intérieur, la pétition est précédée des articles 1, 2, 4, 6 et 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (elle constitue le préambule de la Constitution), avec lesquels « le Front national est en contradiction flagrante ».

Fin juin 1995, Cabu dessine, à la une de Charlie Hebdo, Jean-Marie Le Pen menottes aux mains entre deux policiers. En titre: « Que faire contre le Front national? L’interdire ! » »

Source Contre info.com cliquez ici

14:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le commencement...

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Serge Ayoub Porte parole du courant solidariste français

Source Solidarisme cliquez ici

Je ne suis pas Charlie. Je suis français.

Moi et les miens avons été traités de beaufs, de racistes, de paranos, de brutes, de pro-Bachar, voire d’assassins haineux, par Charlie Hebdo. Aujourd’hui Charlie Hebdo est mort, décapité par de vrais assassins nourrissant contre lui une haine véritable. Charlie Hebdo est mort, quand bien même il continuerait quelques temps à paraître. Charb, Wolinski, Cabu, Tignous sont morts, et nous sommes tristes pour eux et pour leurs familles. Malgré leur détestation pavlovienne de ma personne, de ceux que j’admire et de ceux que je peux éventuellement inspirer, malgré les amalgames et les raccourcis, et l’humour de mauvais goût, ce sont douze et probablement plus de mes compatriotes qui sont morts aujourd’hui sous les balles d’ennemis féroces.

Quel message nous envoient-ils, ces ennemis ?

Une attaque contre la liberté de la presse ? Oui, mais ce n’est pas seulement ça. Il ne s’agit pas d’une campagne de musulmans conservateurs militants pour faire retirer tel numéro de Charlie Hebdo jugé insultant ou blasphématoire, afin de « faire jurisprudence » et d’imposer les nécessaires dérogations à l’émancipation d’un islam politique et juridique sur le territoire.

En réalité ce message est celui d’une vengeance et comme toute vengeance d’une sanction à valeur d’exemple. « Le prophète Mohammed a été vengé » a-t-on pu entendre l’un des tueurs s’exclamer. Vengé de quoi ? Des blasphèmes réitérés et assumés de la rédaction de Charlie Hebdo contre Mahomet et l’Islam. Une banalité dans notre République laïque, mais impensable en Islam. Il fallait laver l’affront dans le sang. Et en lavant cet affront, adresser un avertissement non pas seulement à toute la presse, mais à tous les Français : « Ne parlez pas mal de l’Islam. » Les terroristes se foutent de la liberté de la presse en France. Savoir si les journalistes sont écoutés, payés par des conglomérats, tenus en laisse idéologiquement par la précarisation de leurs revenus : tout cela n’a aucune espèce d’importance par rapport à leur projet qui est d’augmenter la puissance de leur courant religieux. Ce qui compte, c’est que tous les Français s’habituent à l’idée qu’on ne parle pas mal de l’Islam impunément. Moi la dernière fois que j’ai entendu parler d’atteinte à la liberté de la presse, c’est quand le FN a refoulé Mediapart d’un meeting. Et la fois d’avant, c’était quand Mélenchon s’était emporté contre le Petit Journal. Très honnêtement, je vois mal le rapport avec l’acte de terroriser tout un peuple en lui intimant le silence et un respect craintif.

Ce respect craintif transpire d’ailleurs dans chacune des interventions mesurées de nos responsables politiques. Dire que l’Islam n’a rien à voir avec cette barbarie n’est ni vrai ni faux. C’est simplement un moyen de ne pas attirer l’attention des terroristes. Inversement l’attitude guerrière, consiste justement dans l’amalgame et l’outrance. Historiquement, aussi injuste quelle soit la vengeance aveugle a toujours été une méthode très dissuasive. En cela, ceux qui parlent de ne pas rentrer dans le jeu guerrier des terroristes sont précisément ceux qui font leur jeu : ils se laissent terroriser.

Je vais préciser ce que je pense de cette fausse question de l’amalgame. On lit partout, « L’immense majorité des musulmans ne veut pas la guerre ou la violence. » C’est probable. « L’immense majorité des musulmans veut simplement qu’on la laisse pratiquer sa religion tranquille. » Comme la plupart des croyants, admettons-le. « L’immense majorité des musulmans n’aurait jamais fait de mal aux dessinateurs de Charlie Hebdo. » On peut le croire, et il y a même fort à parier que le policier nommé Ahmed, mort en service pour les défendre, achevé au sol parce qu’il représentait la France par son uniforme, était musulman. Cela ne change au demeurant rien au fait que l’Islam soit fondamentalement aussi exotique en Europe que le bouddhisme. Mais soit, oui, c’est vrai, « l’immense majorité des musulmans » n’a rien à voir avec la violence terroriste.

Et c’est pour ça qu’elle ne compte pas. Les musulmans qui comptent, ce sont ceux qui nous forcent à parler de l’Islam. Ceux qui nous forcent à nous inquiéter. Ceux sans lesquels la religion musulmane en tant que telle ne provoquerait que notre  indifférence, une indifférence identique à celle que suscite le culte des bouddhistes venus en nombre croissants de l’Empire du milieu, ou des chrétiens évangélistes, africains ou pas. Y a-t-il une bouddhistophobie ? Non.

Les musulmans qui comptent, ce sont ceux qui nous ont déclaré la guerre. S’il n’y avait pas de menace, cette inquiétude qui s’appelle islamophobie n’existerait pas. Le musulman qui compte, celui avec lequel il faut désormais compter c’est celui qui a la force d’instaurer un califat, pas celui qui a son petit rond de serviette au dîner du CRIF pour donner bonne conscience aux crétins qui nous gouvernent, et qui ne représente personne.

Car c’est bien une bande de crétins qui nous a amenés où nous sommes. Les vrais coupables ce sont eux, et c’est précisément dans ces moments de rage et de colère que c’est un devoir de le rappeler.

Quel est leur crime ?

Faire et laisser venir des immigrés musulmans par millions sans pouvoir les intégrer ni socialement ni culturellement.

Laisser la religion comme seule identité positive à leurs enfants déracinés.

Abrutir ceux-ci avec un discours antiraciste pour qu’ils votent pour eux.

Les manipuler pour qu’ils participent à leurs tentatives de coups d’État en Syrie ou ailleurs.

Les laisser, au nom de l’ouverture des frontières, revenir entrainés et aguerris.

Il faut y penser lorsqu’ils appellent à une marche « républicaine » pour les victimes de Charlie Hebdo, et pour celles qui suivront.

Les criminels, ce sont la gauche française, celle qui mérite de disparaître. Celle d’un gouvernement qui a décidé en août dernier de bombarder l’État islamique en dépit du bon sens, de l’efficacité tactique, et de nos intérêts stratégiques. En effet non seulement les frappes renforcent l’État Islamique, ainsi que nous l’avions prévu dans notre article contre ce que j’ai appelé Doctrine Chauprade, mais en s’y joignant, notre gouvernement a fait de la France une cible, et bientôt peut-être un champ de bataille. On ne rappellera néanmoins jamais assez leur trahison, et l’importance de se débarrasser de ces gens le plus vite possible.

Ce qui doit venir à la place de ces traîtres qui nous ont fabriqués un ennemi au sein de notre propre société ? Une force politique légitime, qui assume la violence de la réalité à laquelle nos sociétés européennes font face, et qui sache lui opposer une violence adéquate, légale et proportionnée à la menace. Ce rôle ne peut pas être tenu par le gouvernement socialiste. D’abord parce que ces assassinats islamistes sont une métastase de l’idéologie immigrationiste du PS. Ensuite parce que le ministre de l’Intérieur de ce gouvernement, malgré les menaces et ses services de renseignements, a été incapable de défendre ni ses concitoyens ni ses fonctionnaires. Il a donc failli à sa mission. D’ailleurs, quand bien même ils voudraient nous défendre, il suffit de les regarder pour savoir qu’ils en sont incapables.

Ce rôle ne peut pas être tenu non plus par une droite à moitié inféodée aux émirs qataris, dont le rôle dans la pseudo révolution syrienne (devenue un bourbier djihadistes) est pour le moins trouble.

Je vais être plus clair : le Front National est, d’après moi, non pas la solution, mais le seul espoir de solution et de victoire. Lui seul a eu le bon diagnostic sur la situation actuelle, lui seul, au-delà de toutes les erreurs de recrutement et de tactique qu’il peut commettre, est capable d’être porté par un peuple français qui retrouverait foi dans son destin, foi dans sa force et dans sa capacité à défendre ce qu’il est et ce qu’il doit rester.

Votez FN. Ce sera un commencement.

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vendredi, 09 janvier 2015

Ce soir, plusieurs familles juives peuvent dire merci à Taubira...

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Amedy Coulibaly, le tueur de policière de Montrouge jeudi matin et preneur d'otages dans une épicerie casher à Saint-Mandé, porte de Vincennes, a rencontré le Président Nicolas Sarkozy en 2009.

En passant, l'homme devrait se trouver en prison depuis 2013 mais libéré il y a deux mois suite à la loi Taubira qui autorise la libération de prisonniers pour les condamnations de allant jusqu'à 5 ans d'enfermement. Merci beaucoup Madame.

Source Le blog de Thomas Joly cliquez ici

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jeudi, 08 janvier 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

Un grand article sur le nouveau livre de Gabriele Adinolfi

Années de plomb et semelles de vent cliquez ici

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mercredi, 07 janvier 2015

Attentat Charlie hebdo : réaction de Jean-Marie Le Pen

6a00d83451619c69e201b8d0ba160f970c-250wi.jpgLe Figaro a interrogé Jean-Marie Le Pen au sujet de l'attentat contre Charlie Hebdo :

"Quelle est votre réaction face à l'attentat contre Charlie Hebdo et au traumatisme national que celui-ci provoque ?

Nous avions averti de tout cela depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Cet attentat est probablement le début du commencement. C'est un épisode de la guerre qui nous est faite par l'islamisme. L'aveuglement et la surdité de nos dirigeants, depuis des années, est en partie responsable de ce genre d'attentats. C'est un attentat odieux et très violent mais nous devons comparer ce drame, dont les Français sont aujourd'hui victimes, à ce qui se passe partout où l'islamisme sévit, que ce soit en Syrie, en Libye, en Irak ou en Afghanistan, où des Chrétiens sont également massacrés.

Nombre de voix s'élèvent en réclamant l'union nationale. Vous y associez-vous ?

Je voudrais d'abord savoir quelles sont les limites de cette union nationale. Inclut-elle, cette fois, le Front national ? Ou s'arrête-t-elle, seulement, des anarchistes à l'UMP ? D'habitude, nous sommes tacitement exclus de ce que l'on appelle l'union républicaine. Je n'ai pas envie de soutenir l'action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème qui touche, évidemment de très près, à l'immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans.

La France peut-elle lutter contre cette menace ?

Nous ne ferons pas face à la guerre qui nous est déclarée en diminuant, systématiquement tous les ans, les budgets militaires, policiers et judiciaires. Alors que l'on sait que la menace ira grandissant."

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lundi, 05 janvier 2015

Avis de tempête aux frontières de l'Europe

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Jean-Gilles Malliarakis - L'Insolent cliquez ici

En ce début d'année, chacun adresse ses vœux et c'est bien sincèrement que votre chroniqueur formule les siens aux amis. Pensons aussi aux gens qui nous semblent des ennemis et qui nous considèrent pour tels, car ils pataugent dans les erreurs dominantes de notre époque. Exprimons l'espoir qu'ils retrouvent la voie du bon sens.

Comment ne pas penser cependant que les choses ne pourront plus, en l'état, attendre 107 ans. Le monde se transforme et se construit à grande vitesse alors que la France sous le règne de la médiocrité hollandienne se détruit elle-même encore plus rapidement. Il paraît qu'au 31 décembre le petit bonhomme de l'Élysée s'est produit sur les ondes de la subvention. Qui donc prête encore attention à sa parole dévaluée ?

Les vents les plus violents ont soufflé ces derniers jours sur la Méditerranée. Après les drames qui se sont déroulés dans l'Adriatique en décembre, en ce premier janvier c'est le Borée des Anciens, fils de l'Aurore, un vent du nord de force 9, qui balayait à l'aube la mer Égée et contraignait de garder liés et attelés les bateaux dans les ports.

Or, le proverbe nous le rappelle : "à navire brisé tous les vents sont contraires." Car ces épisodes nous ont rappelé la fragilité de nos défenses. Le scénario du "Camp des saints", ce livre prémonitoire de Jean Raspail, publié en 1973 reprend son questionnement si clairement reformulé, – une fois n'est pas coutume, – par Rocard : "avons-nous vocation à accueillir toute la misère du monde ?" La réponse découle de l'interrogation elle-même. C'est non. Il faudra oser le dire aussi à tous ceux qui croient, dans ce genre de matières, à l'infaillibilité pontificale.

Mais il convient aussi de le répéter à cette pseudo-droite allemande. Nous la reconnaissons ordinairement moins lamentable que son homologue hexagonale. Ce n'est pas difficile. Mais, aujourd'hui, par la voie de la chancelière, sous prétexte de "combattre la haine" et d'assurer l'avenir des caisses de retraites, elle prétend désormais stigmatiser les adversaires de l'islamisation de l'Europe.

Quand des milliers d'Allemands se rassemblent, depuis des semaines, sans aucune référence inappropriée, sous le mot d'ordre et l'étiquette des "patriotes européens en lutte contre l'islamisation de l'occident", il leur est opposé le sophisme révélateur selon lequel la main-d’œuvre immigrée sera indispensable à nos économies.

Autant dire combien le conformisme répond ici à côté de la question : d'une part, les immigrés non-musulmans apprécieront ; et d'autre part aussi on retiendra l'absence d'arguments.

Mme Merkel, quand elle avait répudié en paroles le modèle "multikulti" (1) , nous aura fait illusion quelques années. La voici qui rejoint nos misérables chiraquiens. Triste perspective pour une Europe dont elle occupe la place centrale et où, très nettement, l'islamisme dans sa version terroriste et totalitaire se définit lui-même comme le premier ennemi.

Il est vrai aussi que l'Europe se voit confrontée à d'autres défis. Les budgets de défense sont rognés implacablement dans nos 28 pays, alors même que les besoins militaires augmentent à la mesure des dangers. On refuse de sacrifier à l'esprit de défense, sous le poids d'un socialisme de consommation, qui prétend évacuer les fonctions régaliennes des États au profit des pillages et gaspillages de la démagogie et du misérabilisme.

On ne voit plus très bien ce qui distingue une certaine droite du socialisme, avec laquelle elle gouverne.

Que vienne le temps de la clarté, voilà donc le vœu que l'on doit formuler en ce début d'année.

Note

(1) cf. L'Insolent du 21 octobre 2010 cliquez ici

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Sortie du n°4 de la revue "Conflits"

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samedi, 03 janvier 2015

L’autre visage de Thomas Piketty

French.jpgGuy Rouvrais

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On a les héroïsmes qu’on peut ! Il fut un temps où les hommes d’extrême gauche choisissaient l’exil, montaient sur les barricades ou tombaient sous les balles en criant « la liberté ou la mort ». Cela avait quelque allure… On nous a changé cela aussi. Le député socialiste Christian Paul a salué « l’acte politique » de Thomas Piketty – économiste et coqueluche de la gauche bobo – parce qu’il vient de refuser la Légion d’honneur. Quel rebelle ! Un rebelle bientôt multimillionnaire puisque son bouquin – modestement intitulé Le Capital du XXIe siècle – s’est vendu à un million et demi d’exemplaires. Sa révolte contre la loi d’airain du profit n’allant pas jusqu’à renoncer à ses confortables droits d’auteur…

Il fut précédé dans le refus de la médaille par Bourvil, entre autres, il y a quelques décennies. Le comique le fit par humilité. Piketty parce qu’il ne pense pas que « le rôle d’un gouvernement soit de décider qui est honorable » et qu’au lieu de le décorer le chef de l’Etat devrait « se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe ». La Légion d’honneur ou la croissance, il faut choisir, ton camp, camarade Hollande…

Notre économiste a voulu montrer à l’opinion son beau profil d’homme de gauche que l’on ne peut acheter avec ce hochet de la gloire mondaine dispensé par le pouvoir. Mais il a aussi une face sombre que nul ne rappelle, il est vrai qu’en son temps la presse fut d’une discrétion de violette sur ce visage-là. Ce qui est étonnant, c’est que le pouvoir ait cru devoir distinguer cet individu rien moins qu’honorable puisqu’il s’est rendu coupable de violences conjugales, en 2009, contre sa compagne de l’époque, le futur ministre Aurore Filippetti.

Mme Filippetti porte plainte le 6 février contre lui pour « violence entre conjoints ». Une enquête préliminaire est ouverte. L’économiste, conseiller économique de la candidate Ségolène Royal en 2007, est entendu pendant plusieurs heures et placé en garde à vue par les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne. La plainte est bientôt classée sans suite Piketty faisant l’objet d’un simple rappel à la loi. Motif ? « M. Piketty ayant reconnu les faits de violence à l’encontre de Mme Filippetti et s’étant excusé, Mme Filippetti, dans l’intérêt des familles et des enfants, n’a pas donné suite à la procédure », a fait savoir l’entourage de la femme battue à l’AFP.

L’économiste-vedette a continué son ascension autant médiatique que politique dans le sillage de François Hollande sans que personne ne s’en émeuve, même les féministes, qui, pourtant, sont en campagne permanente contre les violences faites aux femmes. Le chef de l’Etat, au courant bien entendu, n’a donc pas hésité à conférer la Légion d’honneur à ce cogneur. Alors que Piketty est à la « une » de l’actualité aucun journal français n’évoque cette affaire grave. En revanche, uu quotidien britannique a titré : « Cet économiste “rock star” de gauche c’est un agresseur de femmes ».

Tout cela éclaire peut-être d’un autre jour le refus de Thomas Piketty : redoutait-il qu’à cette occasion son autre visage ne vienne à la lumière ?

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jeudi, 01 janvier 2015

Dans le quotidien Présent daté du 30 décembre 2014 : UN GRAND ENTRETIEN AVEC GABRIELE ADINOLFI SUR SON NOUVEAU LIVRE "ANNEES DE PLOMB ET SEMELLES DE VENT"

SN G Adi 2014.jpgGabriele Adinolfi fut, dans les années 70, l’un des fondateurs du mouvement national révolutionnaire italien Terza posizione. Accusé d’être l’instigateur de l’attentat meurtrier de la gare de Bologne en 1980, il dut vivre pendant 20 ans dans la clandestinité en France. Lavé de tous soupçons depuis la chute de la Démocratie chrétienne, il dirige aujourd’hui l’Institut Polaris à Rome. Il vient de publier aux Bouquins de Synthèse nationale un livre passionnant dans lequel il nous confie ses souvenirs de vingt années de cavales.

- Années de plomb et semelles de vent (*) relate vos années de cavale. Tout commence le 2 août 1980, lorsqu’une bombe explose en gare de Bologne… Racontez-nous.

Ce n'est pas facile puisqu'il s'agit d'un imbroglio qui relève à la fois du machiavélisme  italien et de La mort aux trousses d’Alfred Hitchcock.

Pour essayer de comprendre, il faut commencer par faire table rase de tous les lieux communs véhiculés sur l’Italie durant la période communément appelée « les années de plomb » (années 70 et début des années 80). La version imposée par le Parti communiste et par les gauchistes insinue de responsabilité des américains qui auraient utilisé des nationalistes imbéciles pour freiner leur marche vers le pouvoir. Or les choses se sont déroulées bien autrement.

En réalité, les choses étaient beaucoup plus complexes. Les promoteurs internationaux de cette stratégie dite « de la tension » étaient des puissances étrangères à l'Otan (France, Israël, Allemagne de l'Est, Urss) qui réglaient ainsi leurs comptes sur la scène méditerranéenne. Les exécutants faisaient partie de l'Internationale trotskiste ou encore du Parti communiste et ils étaient protégés, je dis bien protégés, par Gladio, le réseau monté par les américains. Ceux-ci soutenant ouvertement dès le milieu des années 60 la participation des communistes au gouvernement italien.

Avec l'aide précieuse de quelques avocats, historiens et juges, nous avons effectué des recherches et nous sommes parvenus à ces conclusions en accédant aux dossiers judiciaires. Tout cela peut sembler confus 30 ou 40 ans après surtout pour des lecteurs français habitués à un cartésianisme rassurant.

En tout cas, le 2 aout 1980 à la gare de Bologne, nous savons maintenant que ce sont deux gauchistes qui portaient la bombe qui fit, rappelons-le, 81 morts et plus de 200 blessés. Mais très vite, le pouvoir et les medias aux ordres s’empressèrent d’attribuer la responsabilité de ce carnage au mouvement national-révolutionnaire Terza posizione dont j’étais l’un des fondateurs. Nous étions les parfaits boucs émissaires puisque nous étions les seuls en Italie à ne pas avoir de parrains au sein de l’oligarchie en place.

C'est alors qu’a commencé une terrible chasse aux sorcières qui obligea plusieurs dizaines de militants à choisir entre la prison (certains y sont restés plus de dix ans…) et l’exil. Pour ma part j’ai opté pour la seconde solution. S’en suivit « une cavale » à travers l’Europe et surtout à Paris qui dura près de vingt ans.

Les services secrets italiens tentèrent à trois reprises de me faire inculper pour le massacre de Bologne. Lors de la première tentative, ils bénéficièrent même du soutien de la CIA dans leur démarche. Tout cela est raconté dans le livre pour lequel vous m’interrogez ainsi que dans mon précédent ouvrage intitulé L’orchestre rouge édité chez Avatar en 2013.

Quoiqu’il en soit, il fallut attendre la chute de la Démocratie chrétienne au milieu des années 90 pour que toutes les charges qui pesaient contre nous soient levées. La déroute de la Loge P2 – de laquelle faisaient partie tous les dirigeants des services secrets italiens – fit qu'ils passèrent aux aveux et qu'ils furent condamnés. La justice italienne de l'époque démocrate chrétienne avait des points communs avec la justice stalinienne. Aujourd'hui je retrouve les mêmes similitudes dans la justice grecque qui s’acharne contre les dirigeants de l’Aube dorée.

- La cavale est un luxe exigeant, les voyous multiplient les « casses » pour tenir, alors  comment avez-vous pu financer ces années d’ « errance », quels ont été vos moyens d’existence ?

La cavale n'est pas vraiment un luxe. Elle est surtout une école qui vous apprends à la fois à vivre frugalement, à accepter la précarité de la vie, qui est précaire par définition malgré nos exorcismes quotidiens, et, enfin, à porter un regard détaché, à la fois ironique et métaphysique, sur l'existence.

Arrivé en France nous ne pouvions compter que sur l’aide de nos proches et sur la solidarité des réseaux nationalistes. Mais très vite nous dûmes nous organiser et, grâce à l’aide de camarades français qui ont servi de paravents, nous avons créé une entreprise spécialisée dans le tourisme international. Il faut dire que d’autres militants néo-fascistes s’étaient réfugiés en Angleterre et en Espagne ce qui fut utile pour cette entreprise. Rassurez-vous : aucun braquage pour vivre à notre actif !

- En France on vous attribue la paternité de la Casa Pound, est-ce la réalité ?

C'est plutôt flatteur. La Casa Pound a été créée par Gianluca Iannone et je n'en ai jamais fait partie. En revanche, j'ai toujours gardé une relation spéciale et préférentielle avec cette organisation dans laquelle milite d'ailleurs mon fils. J'ai la prétention tout de même d'avoir un peu contribué à en forger la mentalité et à orienter la formation de ses cadres. Je me surestime peut-être, ou je me fais plaisir, qui sait ?

Propos recueillis par Catherine Robinson

(*) Années de plomb et semelles de vent, Gabriele Adinolfi, Les Bouquins de Synthèse nationale, 200 pages, 24 € (+ 3 € de port) à commander à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris (chèque à l’ordre de Synthèse nationale).

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samedi, 27 décembre 2014

Dédiabolisation ou capitulation au FN

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Emmanuel de Gourcy

Boulevard Voltaire cliquez ici

Lâcher la proie pour l’ombre, voilà comment le comportement des arrivistes qui se jettent sans réfléchir sur un leurre sont qualifiés par le bon sens multiséculaire.

Le spectacle politique nous a réservé des morceaux de choix à ce sujet : ainsi Sarkozy, le politicien retors promettant de relever et d’assainir le pays, alors qu’à peine élu, il s’est empressé de gouverner en piétinant ses engagements de la veille. Ses rodomontades masquant ses capitulations en coulisses lui ont assuré une défaite, inéluctable dès le départ. Mentir, en dépit de la réalité sue par tous, en promettant ce que les cercles mondiaux ne pourront tolérer, est autorisé pour accéder aux bonnes places. Au diable l’avenir ! L’électeur paillasson doit être flatté le temps d’un scrutin ; on s’essuiera les pieds sur lui durant cinq ans, en bonne démocratie dégénérative.

Le FN, sauce Marine, prend une voie tortueuse encore inédite : celle de l’abandon préalable des valeurs de responsabilité et de continuité, sa marque de fabrique contre les apôtres de la dilution mondialiste. Sous le fallacieux prétexte de dédiabolisation, notion forgée par les commissaires politiques dominants, Marine Le Pen n’ose plus développer les constats tirés de la simple réalité de tous les jours et proposer aux Français les remèdes pour relever une nation en état de déliquescence avancée.

Se former une nouvelle apparence, donner des gages aux obédiences, la pauvrette en est obsédée, et pour elle plus d’unité nationale morcelée, rien sur la famille si honorée et protégée. La lutte contre la culture de mort, cette lubie pour cathos, mais quelle perte possible de voix à gauche !

Le FN et son nouvel état-major feront toute la place aux transfuges militants des nouvelles libertés, l’admission dans le camp « républicain » vaut bien ces avancées.

Ne plus être la cible des agents de la destruction sociale et morale, pour le FN mutant, vaut bien ce virage délicat. Étatisme ringard vivant d’une fiscalité punitive pour l’investissement, ce brevet d’inaptitude à la gestion va le faire rentrer dans le club recherché des partis dits républicains.

Tout cela est un conte de fées politique, le succès ne serait-il pas garanti ? Les grincheux vous rabâcheront qu’oublier les simples règles de prudence morale, défier la famille, révérer le collectivisme étouffant l’activité économique, agiter la démagogie sociale en promettant la lune à un nouvel électorat de substitution, ne plus oser parler d’immigration, voilà beaucoup de gages donnés au système, qui en voudra toujours davantage.

Perdre son âme et ses valeurs, pour entrevoir seulement les prébendes qui s’annoncent, le calcul ne serait-il pas plus naïf que judicieux, car les électeurs méprisés risquent de rester chez eux pour rêver à une démocratie idéale, sans partis mais non sans vertu.

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mardi, 23 décembre 2014

Cette semaine Rivarol sort mercredi !

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16 pages - 3,50 € - chez votre marchand de journaux

Un grand article de Robert Spieler sur les 40 ans du PFN

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Sortie du n°4 des Cahiers d'histoire du nationalisme

consacré au PFN cliquez ici

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Dans l'Action française : un entretien avec Aramis sur son nouvel album "CA CALME..."

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Dans les kiosques ou en cliquant ici

En savoir plus sur l'album d'Aramis cliquez ici

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lundi, 22 décembre 2014

Deux photos et c’est déjà le Grand Remplacement

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Noël 1964 à l'Eysée

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Noël 2014 à l'Elysée

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire cliquez ici

Deux photos circulent sur les réseaux sociaux. Deux photos prises à 60 ans de différence. Deux photos qui résument l’état de la France, et ce qu’elle est devenue. Deux photos qui laissent présager un avenir encore plus sombre que ce qu’ose décrire Eric Zemmour dans son épais ouvrage sur la décrépitude de la France.

Les deux photos sont prises toutes les deux à l’Élysée, à l’occasion de la fête de Noël. La première montre le général de Gaulle entouré de petits Français, les petites filles sont en robes à smock et les garçons en costume sombre. Tous tendent les bras vers le Président dans la salle des fêtes. La photo est en noir et blanc. La seconde photo est forcément en couleur puisqu’elle est prise en décembre 2014 dans la cour de l’Élysée où le président Hollande avait convié des jeunes venus de diverses régions de France à venir assister à la mise en lumière de l’arbre de Noël. Et il n’y a pas que la photographie qui est en couleur, mais l’ensemble des enfants représentant la diversité. À une exception près : il n y a pas un enfant blanc…

Erreur de casting des services du protocole élyséen ou volonté délibérée d’illustrer le discours d’inauguration du musée de l’Immigration prononcé la veille à Paris ?

Pour ma part, je pense que le président Hollande, dans sa grande magnanimité, a voulu démontrer que la théorie de Renaud Camus sur le Grand Remplacement était déjà une réalité.

Et cette théorie, qui a coûté sa place de débatteur à Éric Zemmour sur une chaîne parait-il indépendante, nous éclate quotidiennement à la figure. Il suffit de lire les journaux, locaux notamment. Pas de regarder la télé très discriminatoire en matière de nouvelles, ni d’écouter vos radios d’État – n’en parlons même pas, tant elles sont le reflet de la « bobotisation » des cerveaux – ou vos radios dites libres qui se contentent de nous livrer les dépêches de l’AFP (« Agence Factice de Presse »). Vos journaux locaux dont les journalistes rapportent scrupuleusement les mains courantes ou autres rapports de police qui, eux, ne font pas dans le détail et rapportent la réalité des faits divers de notre vie quotidienne. Vie loin d’être triste car elle ne passe pas par la case censure dite « Cazeneuve ».

Et là, c’est un festival à peu près représentatif de la faune qui peuple nos prisons, ce qui est, somme toute, normal, vue que toutes les statistiques… Mais là, on va m’accuser de racisme, d’islamophobie, de zemmourisme ; mieux vaut me contenter de trois petit points à la ligne…

Eh oui, Mesdames et Messieurs de la gent journalistique et politicienne qui vivez avec œillères, boules Quies et pince-nez, vous vivez dans votre tour d’ivoire, entourés de vos « ismes », de vos beaux sentiments, refusant toute compassion au bon peuple de souche ou à celui qui s’est intégré si bien qu’on ne le distingue plus que comme français non pas de papier, mais de cœur, d’intelligence et de culture.

Pour vous, le Grand Remplacement à venir est déjà là dans de nombreuses villes et banlieues, et vous trouvez cela parfaitement normal car cela fait partie de la mondialisation et de la médiocratie que vous souhaitez. Car vous ne voulez pas que le peuple ait une âme. Ni un passé. Et encore moins une culture qui lui soit propre.

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jeudi, 18 décembre 2014

Dans son éditorial de Rivarol de cette semaine Jérôme Bourbon revient sur les affaires qui secouent le FN mariniste...

3126527616.10.jpgLe néo-FN est une vraie cage aux folles !

Jérôme Bourbon

LORSQUE, dans un entretien au site e-deo, en octobre 2010, nous écrivions que « l’entourage de Marine Le Pen n’était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis notoires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris et surtout de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité récente le montre une nouvelle fois de manière éclatante. Le 12 décembre, dans une conférence de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Chenu, homosexuel militant tout droit venu de l’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à l’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (“mariage”, adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d’“homophobie” et qui, en 2013, a rejoint les centristes de l’UDI. Chenu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de l’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride — ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers : « l’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ? »

La présidente du FN a confié à ce Sébastien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebaptiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture » au côté du député franc-maçon Gilbert Collard. Il aura donc la même fonction qu’à l’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hyper à l’aise » (sic). Il est vrai que l’UMP, essentiellement pour des raisons électoralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble. De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours actif militant du “mariage” homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. Il a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exactement la même chose que le “mariage” civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a accordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. Il n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la République et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu — que Marine Le Pen va présenter aux élections départementales dans l’Oise en mars dans un canton gagnable — pourra utilement proposer l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses dans l’immédiat entourage de Marine Le Pen. Laquelle a vraiment gâté sa nouvelle recrue puisque, outre la présidence du collectif culture au RBM (Rassemblement Bleu Marine) et une candidature dans un canton de Picardie, le fondateur de Gay-Lib sera également candidat en position éligible aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché avec, dit-on, un très bon salaire comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois !

Mais le fondateur de Gay-Lib n’arrive pas tout seul : selon Minute du 17 décembre « Sébastien Chenu a ainsi exigé et obtenu que son jeune “ami” Aymeric Merlaud, âgé de 22 ans et n’ayant strictement aucune expérience de la politique, soit investi pour les élections départementales dans un canton du Maine-et-Loire. La commission d’investiture du FN a validé cette candidature la semaine dernière. Aymeric Merlaud, qui habite à Paris, va donc porter les couleurs du FN au cœur de la Vendée militaire, dans le canton de Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet, où demeurent ses parents, tout en essayant de poursuivre ses études de droit économique qu’il a débutées en septembre. Quant au candidat qui était pressenti, il a été prié de dégager le terrain pour permettre au protégé de Chenu de lancer sa carrière. » Toujours, selon notre excellent confrère, « l’arrivée  de Sébastien Chenu au Rassemblement Bleu Marine n’a pas entraîné que des grincements de dents. Ses “amis” se sont publiquement réjouis. Lui-même ne devait pas savoir qu’il avait déjà tant d’“amis” au Front national ou au RBM. Ainsi Damien Obrador (...) a-t-il twitté : « Je me réjouis de voir mon ami @sebchenu rejoindre la grande famille des patriotes et de faire bénéficier le #RBM de ses grandes compétences.» Chenu est son “ami” ? Première nouvelle. On ne savait pas le jeune élu FN de Gironde, “marieur” de deux colistiers gays (et qui n’a subi aucune sanction pour cela), si proche de Chenu. De même Pierre Ducarne, qui fut tête de liste aux municipales à Nancy et a bénéficié de l’intervention de Florian Philippot pour échapper à l’exclusion du FN après s’être fait photographier derrière un stand LGBT, s’est-il réjoui, ainsi que tout un tas d’autres jeunes pousses du FN, ravies de voir ainsi arriver leur “ami”. En fait, au sein du FN qui dit combattre tout « communautarisme », s’est manifestée une amicale solidarité due au seul fait que Sébastien Chenu est un des fondateurs de Gay Lib. Cela suffit manifestement à en faire leur « ami ». A part ça, il n’y a pas de lobby gay au FN » conclut avec pertinence l’hebdomadaire qui montre sur une photo Chenu dans une manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » avec derrière lui une pancarte : « La PMA pour toutes ». A ses côtés défilaient Pascal Houzelot, le fondateur de Pink TV, chaîne homosexuelle militante, puis de Numéro 23, la chaîne de la “diversité”, le chanteur Dave et Steevy Boulay, le gay partenaire radiophonique de Laurent Ruquier. Que du beau monde ! Le 17 novembre, Chenu adressait encore ce texto à Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais : « Ce SMS pour te dire la désolation qui était la mienne en lisant tes propos sur le reniement d’une filiation d’enfants adoptés par des couples gays. Inutilement blessante, profondément choquante, ni républicaine ni humaniste, tu caricatures et enfermes cette pauvre UMP dans un conservatisme de mauvais aloi. » Voilà qui est l’homme que promeut Marine Le Pen !

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Talibans : le carnage

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Caroline Parmentier
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Chaque jour apporte son lot de barbarie islamiste aux quatre coins du monde. Les talibans pakistanais ont perpétré mardi la plus sanglante attaque terroriste de l’histoire du pays dans une école d’enfants de militaires, massacrant 141 personnes dont 132 enfants.

L’assaut de l’école de Peshawar s’est achevé après plus de sept heures de combat par la mort des six tueurs. Les récits de survivants racontent comment les talibans sont passés de classe en classe en abattant à la chaîne des enfants parfois âgés d’à peine dix ans. Les traquant jusque sous les bancs pour les achever. Une méthode dont s’était inspirée Mohamed Merah en assassinant chez nous les enfants de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.

Le carnage a été revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe islamiste du pays et auteur de l’attaque contre Malala en 2012, qui a choisi cette école car « les enfants de plusieurs hauts gradés de l’armée y étudient ». Islamabad a en retour réaffirmé sa détermination à éradiquer ce groupe dont les attaques ont tué plus de 7 000 personnes dans le pays depuis 2007.

Sur son lit d’hôpital, l’un des survivants, Shahrukh Khan, 16 ans, gardera longtemps en mémoire l’image de ce taliban qui criblait de balles les écoliers et comment lui-même s’est tordu de douleur mais retenu de crier lorsqu’il en reçut deux aux jambes, faisant le mort. Après avoir longtemps « attendu d’être fusillé, les yeux fermés », il perdra connaissance mais se réveillera à l’hôpital, miraculé.

Le bilan est effroyable : hors assaillants, l’attaque a fait 141 morts, dont 132 enfants et 124 blessés dont 121 enfants, a annoncé dans la soirée le porte-parole de l’armée, le général Asim Bajwa. L’hôpital public Lady Reading de Peshawar a été assailli par des parents noyés de chagrin en voyant arriver les dépouilles de leurs enfants aux uniformes trempés de sang.

" La charia la plus stricte "

Souvent accusée par le passé de liens troubles avec des groupes armés islamistes, l’armée s’est décidée en juin dernier après plusieurs années d’hésitation, à lancer une offensive contre le TTP dans le Waziristan du Nord, une zone tribale située à la frontière afghane et considérée comme son principal bastion. Le TTP n’a pas réagi pendant plusieurs mois et s’est même divisé en factions rivales dont certaines semblent avoir abandonné le « djihad » contre le gouvernement pakistanais décrété en 2007 pour le punir de son alliance avec les « infidèles » américains. Mais d’autres, extrêmement fanatisées et violentes, sont déterminées à massacrer méthodiquement les civils faute de pouvoir affronter l’armée.

Le TTP, qui réclame l’instauration dans le pays de « la charia la plus stricte », a détruit des centaines d’écoles ces dernières années. C’est ce groupe qui a tenté en 2012 d’assassiner Malala Yousafzaï, la jeune militante pour l’éducation couronnée cette année du Prix Nobel de la paix. Le chef actuel du TTP, le mollah Fazlullah, a encore accentué le radicalisme religieux du mouvement et sa sauvagerie.

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dimanche, 14 décembre 2014

Steve Degoulet, assassiné à Evreux

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Petits frissons chez les bobos : le congrès du GUD revu et corrigé par l'Obs et Rue 89

Le jour où extrême droite et néonazis européens se sont réunis à Nanterre

Source cliquez ici

Samedi 22 novembre se tenait le meeting de l’extrême droite européenne. Intitulé Réveil des nations, il avait lieu à Nanterre, à quelques kilomètres à peine de la capitale.

Le document que nous publions montre comment l’internationale de l’ultra-droite, allant jusqu’aux néonazis d’Aube dorée en Grèce, tente de s’organiser pour profiter de la crise européenne.

Ce rassemblement a eu lieu à huis clos, théoriquement sans journaliste. Ce compte-rendu (écrit sous pseudo) nous est néanmoins parvenu, et la teneur des discours montre les obsessions de cette mouvance et sa stratégie de noyautage des mouvements populaires, y compris la suggestion que l’extrême droite infiltre les ZAD (zones à défendre).

A lire pour comprendre ce qui se joue dans cette frange située à la marge du système. Pierre Haski

Les principaux partis d’extrême droite du continent ont répondu présent à l’appel du GUD (Groupe union défense), comme les Grecs d’Aube dorée et les Italiens de CasaPound.

Aucun journaliste n’était accepté à l’entrée. Une équipe du « Petit Journal » de Canal+ a bien tenté le coup, mais sans succès. Seul journaliste présent, incognito, j’ai réussi à pénétrer à l’intérieur et à enregistrer les discours que je rapporte ici.

Une plongée dans un microcosme méconnu qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe, mais aussi en France, et a pu se réunir en toute impunité en banlieue parisienne.

Le lieu du meeting n’a été communiqué que le matin même sur Internet, comme c’est d’usage pour ce genre de rassemblement.

En sortant du RER, je rejoins à pied le lieu du meeting, un petit quart d’heure de marche dans une zone semi-industrielle, située derrière les voies de chemin de fer. Devant moi, deux jeunes marchent, suivis par un homme seul, puis par un couple. Tous se dirigent vers le lieu du meeting.

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Meeting de l’extrême droite européenne, le 22 novembre 2014 à Nanterre (DR)

Au bout d’une ruelle se trouve donc l’espace Jenny. Une salle connue il y a quelques années pour ses soirées de catch amateur. Aujourd’hui, elle abrite régulièrement des mariages : 300 places assises, une piste de danse, un podium…

Plus de 300 personnes (600 selon les organisateurs) s’étaient donné le mot : tout ce que l’Europe compte de nationalistes radicaux, nationaux révolutionnaires, identitaires, néofascistes ou encore néonazis avait donc rendez-vous à Nanterre pour une journée de discours, suivie d’une soirée de concerts.

A l’entrée, un petit portail qui ne laisse passer les gens qu’au compte-gouttes. Pas de fouille à ce stade, mais un regard appuyé qui n’incite pas à la camaraderie, ni aux échanges.

Sandwichs « garantis non halal »

Une petite cour où les fumeurs s’entassent pour en griller une dernière avant le début du « meeting européen 2014 » de l’extrême droite. Les cheveux sont souvent courts, voire rasés, les tatouages dépassent du col ou des manches, les habits sont noirs ou sombres, les chaussures en cuir sont renforcées au bout… De nombreux T-shirts, badges ou patches rappellent l’appartenance de ce petit monde à la culture d’extrême droite : croix celtiques, aigles, etc.

Devant la porte de la salle, un homme et une femme sont prédisposés à la fouille. Palpations réglementaires, je passe le contrôle sans trop de difficultés. Ils n’ont pas trouvé mon enregistreur, et je peux m’approcher de la caisse. 20 euros l’entrée, un bracelet bleu en souvenir. On peut aussi y acheter des tickets pour le bar, 10 euros les quatre tickets, que l’on échange contre des bières ou des sandwichs « garantis non halal », me glisse un participant.

Le tout est géré par le GUD, qui a dû, selon nos estimations, réaliser une belle recette pour le coup. Au passage, signalons qu’aucun récépissé d’achat n’est fourni, ni contremarque, rien. Toute la recette se fait donc visiblement au black.

Plusieurs partis ou groupes européens avaient répondu à l’appel du GUD Paris, et pas des moindres :

· pour la première fois, les Grecs d’Aube dorée, troisième formation politique du pays lors des dernières élections européennes, étaient de passage en France ;

· les Italiens de CasaPound, groupe néofasciste revendiquant 5 000 adhérents ;

· les Espagnols du MSR et de la Liga Joven qui, bien que d’une envergure moindre, commencent à trouver de plus en plus d’écho de l’autre côté des Pyrénées ;

· les Belges de Nation ;

· les Chypriotes d’Elam ;

· les Français du Mouvement d’action sociale et de Synthèse nationale, site web bien connu dans la fachosphère.

Dans la salle, les gens discutent, l’ambiance est bon enfant (« On est entre nous ! » entends-je à plusieurs reprises). Les « congressistes » parcourent les quelques stands où chacun des partis peut vendre des « goodies », chaque groupe de musique aussi.

« Yes we can »... avec Hitler

On y distribue des autocollants (« Manger halal nuit gravement à la santé »), on fait la promo de son association comme dans le cas de Martial Roudier (condamné en 2012 pour avoir poignardé un militant de gauche à six mois de prison) qui présente Réseaux Identités, dont le programme semble assez clair.

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Un peu plus loin, un stand vend des autocollants reprenant l’imagerie de l’affiche et le slogan « Yes We Can » de Barack Obama… Sauf que le président des Etats-Unis est remplacé par Adolf Hitler.

Un stand pour Présent, un autre pour Synthèse nationale, qui proposent une littérature assez marquée : François Duprat, Dominique Venner, des livres négationnistes (NDLR : ???)... Tout le catalogue est présent sur Internet.

Au-dessus de la petite scène sur laquelle les orateurs vont prendre place, les banderoles des partis présents : Aube dorée, MAS, GUD, MSR…

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Les banderoles des mouvements représentés à Nanterre, le 22 novembre 2014 (DR)

Aucune trace de celui de CasaPound, le mouvement néofasciste italien, dont le chef, Gianluca Iannone, est pourtant la grande star de ce meeting.

Mais ce mouvement qui prend beaucoup d’ampleur en Italie a toujours réfuté avoir des relations avec les groupes néonazis, encore plus aujourd’hui que le parti cherche à trouver un accord électoral avec le puissant parti de la Ligue du Nord.

Xénophobie, patriotisme et complotisme

Tout au long des interventions, je constate que si les idées sont diverses et variées, les références parfois surprenantes, les ennemis sont fréquemment les mêmes, bien qu’ils ne soient pas nommés directement. La langue est étrangement policée, comme si eux aussi cherchaient une sorte de dédiabolisation qui devrait leur permettre de gagner un peu plus les consciences.

Plus qu’une idéologie commune, c’est une culture qui associe xénophobie, patriotisme et vision complotiste du monde qui sera servie tout au long de l’après-midi.

La peur du « grand remplacement », thèse de l’idéologue d’extrême droite Renaud Camus, est une des thématiques fortes du jour. Les martyrs de l’extrême droite sont sans cesse cités, applaudis, comme pour mieux marquer encore la valeur de l’engagement pris par ces militants radicaux.

Les références sont parfois biaisées, dites sur le ton de la confidence potache, avec un clin d’œil. On moque les morts de Clément Méric ou de Rémi Fraisse sans les citer directement, on abjure le pouvoir des apatrides de la finance, on charge les sionistes et les francs-maçons…

Autre surprise, personne ne prend de notes. Personne. Tout le monde écoute dans le calme, presque religieusement, rigole quand il le doit, et applaudit quand il doit applaudir.

Et dans mon cas, il ne faut pas oublier de le faire, sous peine d’être découvert.

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Logan Djian, chef du GUD Paris, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Bienvenue au « réveil des nations » 2014

Celui qui prend la parole en premier est le chef du GUD Paris, Logan Djian. Militant d’extrême droite, il est le leader du Groupe union défense, ce groupuscule fasciste ultra-violent interdit pendant de nombreuses années.

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Capture d’écran d’une photo de Logan Djian avec Marion Maréchal Le Pen (Compte Facebook de Logan Djian)

Sans être connu, il est une figure de ce microcosme d’extrême droite. On l’a vu notamment lors du procès contre Dieudonné, où on l’y a entendu crier « Shoananas » en défense de l’« humoriste ».

On le voit ci-contre sur sa photo de profil Facebook aux côtés d’une Marion Maréchal Le Pen tout sourire.

Aujourd’hui, il ne fera pas de discours, mais il va donner le ton :

« Ce premier congrès européen en France a pour premier but de créer des liens entre pays européens, entre Espagnols, Italiens, Grecs, Français et Belges.

Deuxième but, c’est évidemment de comprendre les problèmes qu’il y a en Europe, que ce soient des problèmes de répression, comme on le voit en Grèce en ce moment, que ce soient les problèmes économiques avec la crise sociale en Europe, et que ce soient aussi les problèmes liés à tout ce qui est immigration massive, et remplacement de la population. Tout ce qui est aussi d’un point de vue aussi délinquance. Car il n’y a pas qu’en France que c’est n’est pas drôle tous les jours. »

C’est parti pour deux heures de discours entrecoupées d’une pause. Au programme de l’acte 1 : les Belges de Nation, les Espagnols du MSR (Mouvement social républicain) et ceux de la Liga Joven, et Roland Hélie, de Synthèse nationale. Puis viendra l’entracte.

Des Belges proches de Civitas

Premier intervenant, le mouvement belge Nation : mouvement d’extrême droite belge francophone, Nation est fondé en 1999 par Hervé Van Laethem, une figure connue de l’extrême droite belge, condamné pour racisme par la justice de son pays à deux reprises, en 1997 et en 2006.

Proche du mouvement catholique intégriste Civitas, Nation se présente aux élections sans pour l’instant parveni au succès électoral. Après avoir fait l’éloge des martyrs de la cause d’extrême droite, et notamment de l’écrivain et ancien numéro deux du Front national François Duprat, le représentant de Nation va se lancer dans un plaidoyer en faveur de l’armée syrienne. Celle de Bachar el-Assad :

« En parlant de sacrifice, et même si ce n’est pas le thème du jour, je tenais à vous apporter, parce que l’on m’a demandé de le faire, partout où je vais en Europe, devons apporter le salut de l’armée syrienne. A Damas, où j’étais il y a trois semaines, c’est ce que l’on m’a demandé de faire. Dire aux Européens que cette guerre, c’est aussi la guerre de l’Europe. Si la Syrie tombe demain, les djihadistes se tourneront vers l’Europe.

D’ailleurs, ils sont déjà en Europe. Et quelque part, indirectement, l’armée syrienne se bat aussi pour l’Europe. C’est donc non seulement le devoir mais aussi l’intérêt des pays européens de soutenir le régime syrien. »

Suit une « private joke » d’extrême droite, en référence aux décès du militant antifa Clément Méric et du zadiste Rémi Fraisse :

« Pour l’anecdote, nous avons vu au mois d’avril nos militants qui se sont durement confrontés avec des militants antifas, qui ont pris la branlée de leur vie. C’est intéressant parce que j’ai cru comprendre que les vôtres, d’antifas, ils étaient un peu fragiles [rires dans la salle)…

Y a ceux qui meurent d’une claque, y a ceux qui meurent quand y a un gros pétard qui explose à côté d’eux [re-rires dans la salle], donc le conseil que je vous donne, en tant qu’étranger, c’est de bien les nourrir, parce que sinon, à terme... »

Espagnols mâtinés de franquisme

Après quelques applaudissements, les Belges passent la parole aux Espagnols du MSR, un petit parti d’extrême droite espagnol né en 1999. Partisan d’une idéologie nationale-révolutionnaire, il intègre des nationaux révolutionnaires, des phalangistes dissidents (partisans du dictateur Franco) et des anarcho-syndicalistes.

C’est le leader du mouvement, Jordi de la Fuente, qui a fait le déplacement :

« Ce sont vous, nous, camarades européens ici présents, avec le souvenir des camarades tombés au combat, qui sommes condamnés à vivre dans les ténèbres. Condamnés à vivre sous les menaces d’une “ vérité ” qui est fausse, et qui assassine. Condamnés à être écrasés par le lobby apatride, qui assassine les enfants syriens, palestiniens, ukrainiens, pendant qu’il adore son Dieu argent. Nous serons donc les méchants de l’Histoire.

Camarades, embrassez ces condamnations, embrassez vos chaînes, et levons-nous dans ce monde en ruines, faisons bouillir le sang européen qui coule dans nos veines pour écraser ce système. Nous avons en nous trois ingrédients que le système ne peut pas contrôler : la jeunesse, l’amour et la révolution ! »

A la fin de l’intervention du MSR, Logan Djian fait couper les caméras du GUD qui filment le congrès, afin que les « camarades » de la Liga Joven prennent la parole.

Ce petit groupuscule d’extrême droite, constitué de jeunes travailleurs et d’étudiants, est la section jeunesse du MSR, bien qu’ils gardent une organisation séparée et une certaine forme d’indépendance. Ils sont en plein milieu d’une investigation en Espagne pour association illicite et divers actes de violence.

Du coup, ils ne sont sur aucune des photos que l’on peut trouver sur les sites web de ces groupes ou sur leurs pages Facebook. Le nom de son représentant ne sera pas prononcé au micro. Ce dernier va s’en prendre à ses meilleurs ennemis, les syndicats espagnols de gauche, qui les « diabolisent » en les traitant de fascistes :

« En juin 2014, le syndicat étudiant de gauche en Espagne a porté plainte devant l’Etat espagnol contre la Liga Joven, pour se plaindre qu’à chacune de leurs manifestations, la Liga Joven venait pour tout foutre en l’air. Selon eux, notre objectif serait toujours de créer des problèmes.

Pourquoi ont-ils porté plainte en réalité ? Parce qu’ils ont peur de perdre leur monopole. Ils touchent des subventions de l’Etat, et ils ne veulent pas les perdre. Cela fait 30 ans qu’ils travaillent pour les étudiants, et malgré toutes leurs subventions, ils ne sont arrivés à rien. […]

Après cette plainte, en juin 2014, quinze membres de la Liga Joven ont été arrêtés pour les motifs “d’association illicite”, bien que la Liga Joven soit officiellement inscrite comme un parti. Ils disent que nous sommes toujours à la recherche du conflit, quasiment un groupe terroriste… Ils ont aussi porté plainte pour nous empêcher de manifester, car selon eux, notre présence serait une atteinte à leur liberté d’expression. Ce qui est ironique, car nous n’avons pas droit de manifester, ils nous expulsent. »

Roland Hélie : Nanterre, une « revanche »

La première partie sera clôturée par Roland Hélie. Figure de l’extrême droite radicale française, il a collaboré à de nombreuses revues (National Hebdo, Initiative nationale) de cette mouvance, avant de devenir l’animateur du site Synthèse nationale, quotidien d’informations nationalistes et identitaires.

Il est le plus âgé des intervenants de ce meeting, et il va rappeler une anecdote qui montre l’attachement des partisans du GUD à l’histoire du mouvement :

« Nous sommes aujourd’hui réunis à Nanterre. Certainement que les plus jeunes d’entre vous n’étaient pas encore là le 12 décembre 1980. Ce jour-là, le GUD est descendu à l’université pour distribuer des tracts. Ça s’est très mal passé. Il y a eu des dizaines de blessés, des dizaines d’arrestations, il y a eu une rame de RER détruite – ce n’est pas le plus grave, vous me direz –, surtout ça a été une défaite militaire pour le GUD. Aujourd’hui, nous sommes réunis à Nanterre, et bien je considère que c’est une victoire, une revanche sur cette défaite, que l’on peut applaudir [applaudissements]. »

Après la pause, c’est au tour d’Arnaud de Robert, le représentant du Mouvement d’action sociale (MAS), qui sera le plus applaudi de la journée.

Le MAS est un groupuscule qui cherche à aller sur les terrains sociaux, culturels, politiques et syndicaux pour convaincre le « peuple » de se réveiller face à ceux qui veulent « assassiner notre race ».

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Arnaud de Robert, représentant du MAS, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Après avoir salué les victoires électorales des mouvements nationalistes en Europe (« Les mouvements nationalistes marquent des points. C’est l’insurrection des peuples. C’est une sorte de protestation populaire, diffuse, multiforme, mais profonde et de grande ampleur, bien plus grande que l’on ne le croit. »), il a appelé les participants à une remise en question de la méthode de lutte. Les bonnets rouges, les coopératives agricoles, les nationalistes devraient aussi être présents dans les ZAD :

« J’irai même jusqu’à dire que les ZAD, les zones à défendre, sont issues en quelques sortes de ce mouvement.

Soyons bien d’accord, je n’ai aucune sympathie pour les clowns à dreadlocks qui dansent devant les forces de l’ordre. Mais je crois que j’ai encore moins de sympathie pour les forces du désordre que représentent les forces de l’ordre.

Et donc, en tout cas, en lieu et place de ces guignols dans les ZAD, on aurait peut-être dû y être, nous. Parce que qui sont les premiers défenseurs de la terre ? Qui sont les défenseurs de LEUR terre ? Qui sont les premiers défenseurs des racines qui fondent notre identité ? NOUS ! NOUS ! PAS EUX ! [...]

Eux veulent le chaos. Ils ont toujours voulu ça. Nous on veut un ORDRE NOUVEAU. C’est ce qui va nous différencier jusqu’au bout, et c’est ce qui nous empêchera de penser la même chose à la fin, mais sur certains points leurs analyses sont justes. Et notamment sur la désignation de l’ennemi. »

L’ennemi invisible

L’ennemi… Il a différents noms tout au long de la journée. Il est invisible, sournois, caché. Ce n’est ni un homme, ni une institution. C’est, à écouter les interventions, un « système » qui crée des boucs-émissaires.

« Je ne crois pas à cette jolie histoire poussée par le pouvoir de l’islam qui serait l’ennemi absolu. Non, je ne le crois pas. C’est un instrument, un instrument majeur de l’oligarchie pour nous détruire, ça c’est sûr. C’est certain. Pour nous remplacer, pour détruire l’ensemble des peuples européens. Avec la violence économique, avec le remplacement de population, ce sont les armes de ceux qui nous dirigent, encore aujourd’hui.

Notre ennemi, il est à peu près identifié depuis le milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire qu’en fait, il n’a pas de visage. Il s’appelle Junker, il s’appelle Macron, paradoxe qu’un ministre de l’Economie socialiste soit issu de Rothschild, c’est dire qu’on arrive à des choses extraordinaires, c’est grandiose. Il s’appelle Rothschild, il s’appelle Lehman Brothers, il s’appelle FMI, il s’appelle BCE, il s’appelle comme vous voulez, ils sont interchangeables. »

« L’islam, un outil de ces gens-là »

« L’islam ! », crie un homme au crâne rasé assis dans la salle.

« L’islam est un outil de ces gens-là, monsieur, ne l’oubliez pas. On ne peut pas taper que sur les finalités, il faut aussi taper sur les causes. Un groupe de musulmans, s’ils arrivent à construire une mosquée, c’est qu’on leur a donné le droit, qu’un banquier a signé [applaudissements]. »

Enfin, il va faire l’éloge d’une mesure proposée par certains partis d’extrême droite en Europe, la « remigration », renvoyer les immigrés dans leur pays d’origine (« C’est excellent. Voilà une idée qui est un vrai contre-pied. »). Car l’heure est selon lui très grave.

Cette guerre menée contres les peuples « blancs » d’Europe est à une phase décisive :

« Et elle nous verra soit triompher, soit tout simplement disparaître en tant que civilisation, en tant que culture, en tant que peuple, en tant que race ! »

Après le MAS, qui remportera la victoire incontestée de la journée à l’applaudimètre, les deux vedettes de la journée vont s’exprimer. Gianluca Iannone, le président de CasaPound, et Konstantinos Boviatsis, du parti grec Aube dorée. C’est la première fois que CasaPound et Aube dorée sont invités en France, la première fois qu’ils vont prendre la parole publiquement.

CasaPound, en direct d’Italie

CasaPound est un parti d’extrême droite italien qui existe depuis le début des années 80. Se réclamant explicitement de l’idéologie et de l’histoire du fascisme, il opère une sorte de mélange entre idées d’extrême droite et références à un discours social. Il a pris de l’ampleur à Rome après avoir occupé un bâtiment dans le centre de la capitale fin 2003.

L’organisation revendique 5 000 adhérents et de nombreux sympathisants. Ciblant en particulier les 14-20 ans, le parti utilise un discours social pour s’attirer la sympathie de jeunes de gauche pour les rabattre à l’extrême droite, l’argument ultime étant de « s’opposer au système ».

Aujourd’hui, CasaPound cherche à passer à l’étape suivante et à transformer dans les urnes ses succès auprès de la population. L’organisation serait en discussion avec le parti de la Ligue du Nord en Italie.

Le président de CasaPound a le crâne rasé et une longue barbe. Il parle d’une voix de stentor, lentement, pour marquer chacun des mots qu’il utilise. Il a des airs de gourou devant cette salle conquise qui boit ses paroles.

Après avoir invité la salle à bannir le mot « impossible » de son vocabulaire, et à réintroduire celui de « volonté », il va faire une proposition : de créer un calendrier de commémorations des « camarades européens » martyrs de la cause nationaliste et identitaire.

« Ce serait magnifique que l’on puisse parler d’une Europe, d’une véritable Europe. Pour faire ceci, il est important de commencer par s’inspirer du sang de nos martyrs. D’établir un calendrier annuel avec plusieurs rendez-vous qui seraient l’occasion pour nous de nous rencontrer.

Le 7 janvier, pour nous à Rome, c’est la cérémonie de la via Acca Larentia. Le 7 janvier on a perdu deux camarades, tués par des fascistes, des commandos, et un autre assassiné par la police. Et c’est ce drame-là qui a commencé une longue lutte armée en Italie.

Le 9 mai, je ne vous apprends rien, c’est la mort de Sébastien Deyzieu à Paris. Le 1er novembre avec Emmanuel Kapelonis et Giorgos Foudoulis, nos camarades grecs qui ont été assassinés à Athènes, et le 24 octobre à Madrid. Alors, cela représente le sang versé par les martyrs.

Mais on y trouvera aussi notre futur. Une simple parole peut changer le sens de la volonté. Cette parole qui va signer notre destin, celui de la victoire. La même qui nous permet de forger une forme de camaraderie qui dépasse les frontières, qui dépasse le monde. Nous avons des camarades en prison en France, en Italie, en Grèce où toute la direction d’un parti a été enfermée sans raisons ni motifs. Alors nous devons trouver la force de déclarer devant la presse et qui que ce soit, pour défendre nos camarades sur le principe de la victoire. »

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Sébastien de Boëldieu et Gianluca Iannone de CasaPound, Konstantinos Boviatsis d’Aube dorée (DR)

Aube dorée, néonazis grecs

De son côté, Aube dorée, de son vrai nom Association populaire Aube dorée, est un parti politique grec d’extrême droite né dans les années 80. Qualifié de néonazi par la presse et les spécialistes de l’extrême droite, ses membres en ont toujours rejeté l’appellation.

Sous le slogan « Pour une Grèce qui appartiendra aux Grecs », il défend le nationalisme, le droit du sang, les thèses xénophobes. Il effectue dans les quartiers populaires des actions sociales qui lui attirent le soutien de la population.

A la fin des années 90, il participe aux élections, gagnant peu à peu dans les années 2000 de plus en plus de suffrages dans les différents scrutins, tout en restant sous la barre des 5% de voix.

A partir de 2011, s’engouffrant dans les failles laissées par la grave crise que traverse le pays, Aube dorée va prendre encore plus d’ampleur à mesure qu’il enchaîne les succès électoraux. Cinquième force politique du pays avec 7% des voix aux législatives de 2012 (21 députés sur 300 au parlement grec), quatrième lors des municipales à Athènes en 2014, Aube dorée, avec 9,4%, est devenue la troisième force politique grecque aux dernières européennes.

L’assassinat par un militant d’Aube dorée du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas et l’arrestation de plusieurs membres importants du parti (son fondateur Nikólaos Michaloliákos, quatre autres députés) en 2013 n’ont pas enrayé ses succès électoraux.

Aujourd’hui, les vingt-et-un députés du parti sont sous le coup de poursuites judiciaires pour appartenance à une organisation criminelle. Le procès doit se tenir prochainement.

Le représentant envoyé par Aube dorée aujourd’hui est Boviatsos Konstantinos, attaché parlementaire du député européen grec du parti, Georges Epitideios.

Il va s’exprimer en italien. Après avoir exprimé son dégoût pour son lieu de travail (en l’occurrence le Parlement européen, « une grande farce »), il s’est lancé dans un plaidoyer pour les membres de son parti qui sont derrière les barreaux pour des raisons « injustes » :

« Il y a encore huit députés et près de 60 camarades emprisonnés. Leur seule faute, c’est d’être nationalistes et d’aimer leur patrie. Mes camarades et frères de lutte ont dit qu’il n’y a pas de chef d’inculpation. Chaque jour, ils inventent des accusations sans preuves. Nous sommes accusés d’être une“bande criminelle”.

Ça fait dix-huit mois qu’ils sont en train de chercher dans la montagne les sous-marins, des bombes, des chars d’assaut… Ils n’ont rien trouvé pour le moment. La seule chose que nous avons comme arme c’est notre âme. Ils ont essayé de nous enlever notre âme. Ils ont essayé de nous corrompre. Mais ils n’ont pas pu empêcher le peuple. Nous sommes une force laïque, d’un nationalisme laïque.

Nous sommes un mouvement qui est né du peuple, pour le peuple, et qui mourra avec le peuple.

Ils ont peur de nous et chaque jour, ils mentent devant la presse. Nous ne pouvons plus écouter ni la radio ni la télé en paix. Car nous sommes des criminels, des assassins. 600 000 voix sont considérées comme des criminels. 10% des voix aux dernières élections européennes, sont considérées des criminels. Nous avons trois députés au Parlement à Bruxelles, donc, selon le système, ils sont des criminels. »

Du « rock contre le communisme »

A ce moment, mon enregistreur n’avait plus de piles, et il était impossible d’en changer sans révéler à mes voisins dans la salle la présence de cet appareil strictement interdit en ces lieux.

De mémoire, après avoir appelé la foule à applaudir les « frères russes » qui se battent en Ukraine, l’orateur d’Aube dorée a interpelé le skinhead qui avait crié « l’islam » lors du discours du MAS pour lui redire que les musulmans n’étaient « qu’une invention du système pour tromper le peuple, et le dévier de son vrai combat, contre son vrai ennemi invisible ».

Plus tard, alors que la nuit est tombée sur les tours de La Défense, les premiers accords de guitare résonnent, les concerts vont commencer. Au programme, les Français de Baignade interdite, les Italiens de Bronson et de Blind Justice.

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samedi, 13 décembre 2014

FN et culture gay

présent logo 2.pngCaroline Parmentier

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A force de donner des postes aux ennemis de nos valeurs, le Front national de Marine Le Pen risque d’y perdre son âme. La culture gay est assez répandue comme ça pour que le responsable culture au FN n’en soit pas. Le mouvement a-t-il vraiment besoin d’un Jack Lang bis ?

Plus que son homosexualité c’est bien l’homosexualisme de Sébastien Chenu qui pose un problème. Son profil d’ancien secrétaire national de l’UMP et fondateur de Gaylib (association LGBT de droite et de centre droit) fait grincer les dents de nombreux militants du Front dont plusieurs ont menacé de partir. Le bureau politique de ce vendredi promettait d’être chaud. A ceux qui lui objectent qu’il s’agit d’une spectaculaire prise de guerre, Bruno Gollnisch s’agace :

 « Je suis extrêmement étonné, pour ne pas dire stupéfait. Le reste de mes réactions je les réserve à notre présidente. Il incarne tout ce que nous avons combattu. Il se déclarait européiste, militait contre le rapprochement de la droite avec le FN… Il incarne tout ce que nous avons combattu depuis des années. Je sais bien que saint Paul est subitement devenu un apôtre du christianisme sur le chemin de Damas… mais de là à lui confier un secteur aussi essentiel ! »

Pourquoi prendre le risque d’une telle erreur politique, morale et culturelle, s’interrogent plusieurs cadres et élus.

« Son ralliement est la preuve de l’ouverture du RBM et que de plus en plus d’anciens adhérents UMP nous rejoignent », se félicite pour sa part Gilbert Collard.

Sébastien Chenu rejoint donc le seul parti qui a annoncé qu’il abrogerait la Loi Taubira sur le mariage pour tous et qui est opposé à tout communautarisme. Il explique l’avoir fait d’abord à cause de la soumission totale de l’UMP à l’Europe technocratique mais aussi de sa position sur le mariage homosexuel, qu’il juge « consternante ».

« Chasse aux pédés »

Florian Philippot s’est pour sa part félicité que le Rassemblement des patriotes soit en marche. Lequel Florian Philippot a fort à faire de son côté avec les révélations du magazine Closer qui publie des photos volées de son « week-end amoureux à Vienne » et qui balance ainsi au grand public son homosexualité. Car quand il s’agit du Front national on peut faire la « chasse aux pédés ». Et lâcher les chiens. Dans la sphère politico-médiatique, il est préférable d’être un homo PS, de gauche ou d’extrême gauche, que du FN, forcément… Quant aux associations si promptes à se rebiffer, curieusement elles sont muettes.

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jeudi, 11 décembre 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 10 décembre 2014

Le vrai scandale d'Ebola

mali-bernard-lugan-chez-menard-sur-sud-radio-video1.jpgBernard Lugan
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Les médias nous disent que si l'Afrique ne parvient pas à combattre Ebola c'est parce qu'elle manque de médecins. Faux ! L'Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés... La vérité est que l’Afrique exporte ses personnels médicaux alors qu’en moyenne, elle compte moins de 15 médecins pour 100 000 habitants contre 380 en France[1].
 
En 2008, le Center for Global Development chiffrait à 135 000 les personnels médicaux africains (médecins, infirmiers et autres) exerçant hors d'Afrique, dont 28_000 médecins originaires d'Afrique sud-saharienne. S'il n'y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Mali c'est parce que ces déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s'employer dans les pays du Nord[2].
 
Les conséquences de ce scandale sont clairement apparues le 26 novembre 2014, quand, pour tenter d'enrayer la propagation d'Ebola, la Commission européenne proposa de mobiliser 5000 (!!!) médecins européens. Le Commissaire à l'Aide humanitaire, M. Andriukaitis déclara ainsi qu'il avait « (...) appelé les ministres de 14 Etats membres pour les exhorter à envoyer plus de personnel médical dans les pays frappés par Ebola ».
 
Avant de faire appel aux médecins européens, pourquoi M. Andriukaitis n'a t-il pas songé à exiger des milliers de médecins africains exerçant au sein de l'UE, de se porter volontaires pour aller soigner leurs frères dans le malheur ?
 
L'exemple d'Ebola n'est pas isolé. Impuissantes, les autorités de Madagascar qui font actuellement face à une épidémie de peste viennent de lancer un appel à l'aide à l'Europe alors que des centaines de médecins malgaches exercent dans les limites de l'UE. Rien qu'en France, ils sont 770 (!!!)[3]. Ne seraient-ils pas plus utiles dans leur pays ? Pour les remplacer, l'UE va donc devoir faire appel à des médecins européens. Comme toujours.
 
Cette question des médecins africains dans l'UE est révélatrice de ce « grand remplacement » qui se fait à tous les niveaux de la société et que certains considèrent comme un « fantasme ». En 2008, le président sénégalais Abdoulaye Wade la qualifia de « pillage des élites des pays en voie de développement », ajoutant « (...) ce n'est pas honnête de vouloir prendre nos meilleurs fils ».
 
Disons le clairement, cette nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec l’habituelle complicité des « gentils » de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. Au nom du paradigme de la culpabilité qui les hante, les premiers s’interdisent de voir qu’en les accueillant, ils saignent l’Afrique. Les seconds les encouragent à venir au nom des lois du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.
 
Madame Taubira et le Cran sont étrangement silencieux sur cette question. Pourquoi ?
 
Notes
 
[1] Center for Global Development (CGD), 2008.
[2] Contrairement à l'idée-reçue, ils ne vont pas combler le désert médical français, ce résultat d'une stupide et suicidaire politique de numerus clausus, puisqu'ils vont quasiment tous s'installer en ville, là où l'on ne manque pas de praticiens (Ordre des médecins, novembre 2014).
[3] Atlas national de la démographie médicale, Conseil de l'ordre des médecins, 4 juin 2013. Concernant les 19.762 médecins exerçant en France et titulaires de diplômes étrangers hors Union européenne, 31,5% étaient originaires d'Afrique du Nord dont 22,2% d'Algérie, 5,8% du Maroc, 2,5% de Tunisie et 1% d'Egypte.

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lundi, 08 décembre 2014

Présent parle de notre numéro 3 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Doriot et au PPF

Cahier-d-histoire_3.jpgDans le numéro de Présent de samedi et dimanche dernier, nous avons lu un article signé Alain Sanders sur le n°3 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Jacques Doriot et au PPF :

Le dernier numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme, revue de Synthèse nationale, est consacré à Jacques Doriot et au PPF (Parti populaire français).

Etonnant destin, incroyable trajectoire de cet homme venu du Parti communiste dont il fut un des leaders les plus acharnés. Maire de Saint-Denis en 1931, il commença à prendre ses distances avec la ligne du parti en 1934.

Tout en lançant à Saint-Denis, car l’homme reste un féroce bolcho, un Comité de vigilance antifasciste. Exclu du parti par Thorez, il fonde le PPF qui s’embarquera dans l’aventure de la Collaboration.

Une aventure qui s’achèvera pour lui le 22 février 1945 : ce jour-là, sa voiture est mitraillée. Le « Grand Jacques » vient de terminer une vie peu banale sur une route allemande.

Pour lire ce numéro de Présent cliquez ici

Sur le Cahiers consacré à Doriot et au PPF cliquez là

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