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samedi, 17 mai 2014

"RIVAROL" PARLE DU 1er NUMERO DES "CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME" CONSACRE A LEON DEGRELLE...

2324674723.jpgUn article de Robert Spieler paru dans Rivarol du 24 avril dernier cliquez ici :

Il y a quelques semaines paraissait dans les pages nécrologiques des quotidiens belges Le Soir et L’Avenir ce texte : « 31 mars 2014 : vingtième anniversaire de la disparition de l’écrivain et poète JEAN DOUTRELIGNE 1906-1994. Auteur de ‘Notre-Dame’ de la ‘Sagesse’, ‘Révolution des âmes’, ‘La Chanson ardennaise’, ‘La Grande Bagarre’… Sa famille, ses amis, ses disciples ne l’oublient pas. » Jean Doutreligne est le pseudonyme de… Léon Degrelle, qui écrivit de magnifiques poèmes. La parution de cette annonce à laquelle les services des deux journaux n’y virent que du feu suscita évidemment la joie chez certains et la fureur chez d’autres. C’est une des nombreuses anecdotes que l’on trouve dans le livre consacré à Léon Degrelle dans la nouvelle collection de Synthèse nationale, pilotée par Roland Hélie et intitulée « Cahiers d’histoire du nationalisme ». On y trouve des contributions de Camille Galic, Francis Bergeron, Pierre Vial, Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac, Henri de Fersan et d’autres qui nous pardonneront de ne pas les citer tous. On y trouve aussi un article de Saint-Loup et un important discours de Léon Degrelle, prononcé le 7 février 1943 à Berlin, intitulé : « Pour la révolution nationale-socialiste ». Christophe Georgy nous présente la biographie du « beau Léon ». Ses soldats le surnommaient aussi affectueusement « Modeste 1er de Bourgogne » car il n’avait, à juste titre, pas la réputation d’être d’une modestie excessive.

Naissance et jeunesse

C’est dans les Ardennes belges, dans la petite ville de Bouillon, située à trois kilomètres de la frontière française, au nord de Sedan, que nait Léon, Joseph, Marie, Ignace Degrelle, le 15 juin 1906, dans une famille d’origine française, très catholique. Son père, Edouard Degrelle, brasseur de métier, avait quitté la France en 1901 car il était opposé aux persécutions qu’imposait le ‘Petit Père Combes’ aux congrégations religieuses. Léon Degrelle fut très marqué, dans sa jeunesse par l’affreuse guerre qui ravagea l’Europe, n’épargnant pas la Belgique. En novembre 1918, il est choisi pour présenter un compliment aux officiers français qui entrent à Bouillon. Le jeune scout fera à cette occasion le tour de la ville, main dans la main avec un officier dont le nom est… Philippe Pétain à qui il vouera toute sa vie une profonde admiration. Dès l’âge de seize ans, il se passionne pour la littérature et notamment pour l’œuvre de Charles Péguy. Il écrit des poèmes et commence à collaborer à des journaux.

Degrelle journaliste

Il commence à s’intéresser à la politique et grâce à la lecture de Charles Maurras dans l’Action française, il se forge ses premières convictions personnelles. Il lit aussi Léon Daudet et Jacques Bainville. C’est au cours de ses études en faculté de lettres et de philosophie thomiste à l’Université catholique de Louvain qu’il est repéré par Mgr Picard qui voit déjà en lui un vrai meneur. Il lui propose, alors qu’il n’a que vingt ans, de prendre la direction d’un journal d’étudiants dont il portera, grâce à son talent d’éditorialiste, les ventes à 10 000 exemplaires, chiffre impressionnant pour ce type de publication. Mais la consécration viendra avec sa rencontre avec l’abbé Norbert Wallez, directeur du grand journal catholique Le Vingtième siècle, qui l’engage.

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vendredi, 16 mai 2014

Tous en jupe… à deux semaines du bac, rien de mieux à faire ?

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Olivier Vial

Boulevard Voltaire cliquez ici

Comme l’enfer se pave de bonnes intentions, notre école commet souvent les pires folies au nom de principes généreux. Ainsi, c’est dissimulés derrière le paravent du combat en faveur de l’égalité entre les sexes que les adeptes les plus radicaux de la théorie du genre ont réussi à forcer la porte de l’Éducation nationale.

Depuis, il leur suffit de brandir l’étendard de la lutte contre le sexisme et les stéréotypes pour faire accepter toutes leurs initiatives, y compris les plus farfelues, mais aussi faire taire toute critique.

Leur tactique est désormais bien rodée. Après avoir milité pour que l’on remplace, en maternelle, les classiques de la littérature enfantine jugés « trop genrés » par des livres comme « Papa porte une robe », « Ma mère est une femme à barbe » ou « Mehdi met du rouge à lèvre », après avoir obligé des élèves de CE2 à regarder le film très militant « Tomboy » (lauréat du prix du jury des Teddy Award récompensant les films traitant de sujets LGBT), après avoir défendu l’expérimentation des « ABCD de l’égalité » qui visent, en s’inspirant des travaux des théoriciennes féministes les plus radicales, à déconstruire « les stéréotypes de genre » auprès d’enfants âgés de 3 à 11 ans, voici venu le temps d’inviter les garçons à porter une jupe.

Pour ce faire, l’académie de Nantes appuie, finance et assure le suivi « pédagogique » d’une initiative prise par le conseil académique de la vie lycéenne (conseil présidé par le recteur), incitant dans une vingtaine d’établissements les élèves et les enseignants, quel que soit leur sexe, à porter une jupe vendredi 16 mai afin de lutter contre le sexisme.

Le plus inquiétant avec cette initiative, qui en elle-même est bien plus ridicule que dangereuse, c’est la prétendue unanimité qui l’accompagne ; le ministère, le rectorat, les organisations de parents d’élèves, les syndicats lycéens de gauche, tous vantent cette expérimentation.

Comment peut-on être à ce point aveuglé ? Comment peut-on penser qu’à quelques semaines des épreuves du bac, les lycéens n’ont pas mieux à faire ? Comment ne pas craindre que l’autorité des enseignants, déjà largement contestée, ne soit pas encore affaiblie par cette mascarade ? Enfin et surtout, comment ne pas voir que l’objectif même de l’égalité entre les sexes est totalement trahie par ce dispositif. En effet, cette journée de la jupe proposée par le rectorat de Nantes envoie un message bien différent de celui du film éponyme de Jean-Paul Lilienfeld avec Isabelle Adjani. Dans ce film, le propos était de permettre aux filles d’assumer leur féminité dans des environnements, des quartiers où porter une jupe entraîne automatiquement les moqueries et les brimades des garçons. C’était là un vrai message de respect, loin du carnaval proposé par le rectorat de Nantes, qui au final nie l’identité féminine et masculine et confond égalité et uniformité.

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jeudi, 15 mai 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 14 mai 2014

Dominique Venner : un fabuleux professeur d’énergie…

le gallou.jpegUn entretien avec Jean-Yves Le Gallou publié par Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou, vous allez assister, samedi 17 mai à 14 h 30, au colloque consacré à Dominique Venner, à la Maison de la chimie à Paris à l’invitation de l’Association pour l’histoire. Expliquez-nous pourquoi…

Il y a un an, j’ai eu l’honneur, avec Bernard Lugan, Philippe Conrad et Fabrice Lesade, de partager avec Dominique Venner son dernier déjeuner. Je n’oublie pas l’accolade – l’abrazo – qu’il nous a donnée lorsqu’il est parti vers son destin. Ce sont des moments qui marquent un homme pour le restant de sa vie.

Que retenez-vous de Dominique Venner ?

Un grand écrivain. Un historien méditatif. Un professeur d’énergie.

Un grand écrivain ?

Dominique Venner était un merveilleux conteur. Son Dictionnaire amoureux de la chasse, notamment, est admirable. Je le dis avec d’autant plus de force que je ne suis pas moi-même chasseur. Mais on y trouve une formidable leçon sur les relations de l’homme à la nature, à l’animal et aux traditions.

Un historien méditatif ?

Dominique Venner a apporté un regard lumineux sur 30.000 ans d’histoire européenne dans Histoire et tradition des Européens. Avec lui, nous savons d’où nous venons. Et pourquoi nous devons refuser le grand effacement et le Grand Remplacement. « Les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice. » Pour Dominique Venner, « l’historien méditatif […] [est] créateur de sens, éveilleur de rêves ».

Nous devons aussi à Dominique Venner Le Siècle de 1914, un livre, là aussi, d’une lumineuse clarté. En 1914, l’Europe est une société traditionnelle avec ses monarques et ses aristocrates, ses paysans et ses soldats, tous attachés à leur lignée et aux valeurs d’effort, de courage et d’honneur. Les combats de 1914 industrialisent la mort (80 % de tués par éclats d’obus) et la figure du héros cède la place à celle de la chair à canon. Les grands empires s’effondrent et le chaos s’installe au cœur de l’Europe.

Sur les ruines du monde ancien, quatre idéologies naissent et s’opposent. Le fascisme (que Dominique Venner distingue avec finesse du nazisme), le national–socialisme, le communisme et le wilsonisme, c’est-à-dire le mondialisme anglo-saxon, surgissent de ses décombres et s’affrontent. Les trois premières ont disparu. La quatrième est à bout de souffle. L’empire américain ne sera pas éternel et l’Europe sortira de sa « dormition ».

Reste le professeur d’énergie…

Ce sera le thème du colloque qui se tiendra samedi 17 mai à 14 h 30 sur le thème « Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle ». Cela correspond à la réédition de son très beau livre Le Cœur rebelle.

Voici quelques maximes extraites de l’œuvre de Dominique Venner, d’Un samouraï d’Occident, en particulier : « Exister, c’est combattre ce qui me nie », « Une action politique n’est pas concevable sans le préalable d’une mystique », « Être un insoumis : préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre », « Être un insoumis : être à soi-même sa propre norme par rapport à une norme supérieure », « Être un insoumis : veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse », « L’opposant radical doit puiser en lui-même ses justifications, affronter la réprobation générale, l’aversion du grand nombre et une répression sans éclat ». De belles leçons d’énergie, assurément !

Comment interpréter son geste sacrificiel ?

Dominique Venner s’en est expliqué lorsqu’il a déclaré (dans une vidéo aujourd’hui disponible), quelques semaines avant le 21 mai 2013 : « Il est parfois nécessaire que des hommes se sacrifient […], sacrifier sa vie, mettre sa vie en jeu, la sienne, pas celle des autres, sacrifier sa vie pour authentifier ses paroles, créer aussi peut-être un choc. » Ce propos du samouraï d’Occident éclaire aussi son geste : « Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »

Vous comprenez cela ?

Oui, lorsque j’étais étudiant, j’ai eu deux « professeurs d’énergie » : Nietzsche et Barrès. Mais avec toujours un peu de gêne pour Barrès. Voilà un homme qui a chanté les valeurs héroïques et qui, à l’aube de la guerre de 1914, s’est engagé à… publier un éditorial par jour. Ce qui lui valut le méchant surnom de « rossignol des cimetières ». Certes, Barrès avait dépassé 50 ans et rien ne l’obligeait à partir sur le front. Mais Émile Driant, député, avait 59 ans en 1914. Il s’est néanmoins engagé et est mort en héros à la tête de ses chasseurs, au bois des Caures, en retardant de manière décisive l’avance allemande sur Verdun.

Je crois que Dominique Venner avait le souci de l’exemplarité, le souci de montrer que ses écrits n’étaient pas des paroles en l’air. C’est aussi pour cela qu’il a choisi de mourir en combattant, à 78 ans.

Un geste qui a pu choquer les catholiques…

Bien sûr. Je le comprends parfaitement. Mais j’ai été frappé par l’empathie qu’ont montrée beaucoup de mes amis catholiques en la circonstance. La difficulté et la force du geste n’ont échappé à personne. Elles ont souligné l’adéquation entre l’homme et l’œuvre. Le cœur rebelle est mort en insoumis. On lit désormais Dominique Venner avec plus de conviction encore : on a la certitude absolue de la vérité de l’homme.

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mardi, 13 mai 2014

¡Viva Cristo Rey!

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Jean Sévillia

Boulevard Voltaire cliquez ici

Le 14 mai, l’événement-cinéma, ce n’est pas à Cannes qu’il se déroulera. Là où il faudra être, ce n’est pas dans le ballet des limousines qui mènent les stars de la Croisette au tapis rouge du Palais des festivals. C’est dans la quarantaine de salles qui, à travers (presque) toute la France, diffuseront Cristeros, un combat pour la liberté, le film de l’américain Dean Wright.

L’histoire est authentique, et méconnue. En 1926, le pouvoir mexicain, alors aux mains d’un parti à la fois nationaliste, agrarien, socialiste et anticlérical, met en œuvre, dans un pays dont l’immense majorité de la population est catholique, une législation s’attaquant à l’Église : nationalisation des lieux de culte et des biens ecclésiastiques, laïcisation forcée des écoles, interdiction du droit de vote et du droit d’être élu pour les membres du clergé, prohibition de l’habit ecclésiastique, expulsion des congrégations enseignantes, interdiction des organisations professionnelles catholiques, obligation pour les prêtres d’aller pointer dans les commissariats…

Espérant faire pression sur le gouvernement, l’épiscopat se résout à suspendre le culte, sur tout le territoire mexicain, jusqu’à l’abrogation des lois antireligieuses. Mais les paysans, privés de messe et de curé, ne l’entendent pas ainsi. Ils prennent les armes, quand ils en ont, ou s’emparent de celles de l’armée gouvernementale. L’insurrection finira par toucher la moitié du pays et s’organisera : 50.000 hommes composeront l’armée des Cristeros, sous le commandement du général Enrique Gorostieta Velarde (Andy Garcia dans le film) et de prêtres passant sans état d’âme de l’autel au fusil. L’affrontement durera trois ans dans sa phase aiguë, mais se poursuivra de façon sporadique au cours des années 1930, laissant un bilan final de 250.000 victimes dans les deux camps. Qui le sait en Europe ?

C’est une épopée de fer et de feu, avec ses héros, ses lâches, ses traîtres et ses martyrs. C’est aussi une guerre qui, comme tous les conflits, possède ses coulisses géopolitiques et diplomatiques, de Washington – où les États-Unis veillent à la sécurité de leurs concessions pétrolières au Mexique – à Rome – où le pape souffre pour ses fidèles Cristeros mais, à la poursuite des combats, préfère un compromis permettant de rouvrir les églises.

En France, la sortie annoncée de Cristeros fait le buzz depuis plusieurs mois dans les milieux catholiques. Ce sont donc les autres qu’il faut maintenant convaincre d’aller voir le film. Que tous ceux qui, aujourd’hui, n’aiment ni l’État quand il se fait persécuteur, ni le viol des consciences, ni les atteintes à la liberté sachent que ces paysans pauvres qui se battaient, derrière leurs drapeaux frappés de l’image de la Vierge de Guadalupe et au cri de ¡Viva Cristo Rey! (« Vive le Christ Roi ! »), étaient leurs frères en rébellion. Leur rendre hommage au moment où tant de fausses étoiles brilleront à Cannes mettra de la lumière dans la nuit.

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lundi, 12 mai 2014

« Agression homophobe » : encore raté !

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Charlotte d'Ornellas

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L’affaire avait fait grand bruit, elle est « résolue ». Les agresseurs de Wilfred et Olivier, homosexuels attaqués il y a un an à Paris, ont été condamnés mardi à 18 et 24 mois de prison ferme.

Stupeur : les dangereux catholiques intégristes et homophobes de la Manif pour tous qui, bien entendu, avaient fait le coup, s’appellent Abdelmalik et Taieb.

Encore raté.

Un an et demi de mobilisation, aucun incident majeur… Rageant, pour cette gauche morale qui guettait le faux pas à instrumentaliser pour rallier à la cause LGBT la ménagère outrée de cette violence derrière son écran de télévision.

Et pourtant, elle a essayé. Deux faits divers rendus spectaculaires auront été attribués au « climat instauré par l’extrême droite et la Manif pour tous » : l’agression dans les locaux de Libération, puis celle de ce couple homosexuel.

Résultat ? Abdelhakim Dekhar d’abord, puis Abdelmalik et Taieb. Aucune trace d’extrême droite catholique intégriste, à moins qu’elle n’ait vraiment changé… C’est incroyable, comme la réalité peut s’acharner contre la gauche.

Ils ont fait peser l’accusation de cette agression sur la LMPT pendant un an, mais personne n’aurait l’idée de s’excuser… On laisse planer le doute, au cas où. On a eu droit à la présence des deux homos à chaque happening LGBT, meeting d’Anne Hidalgo, soirée de Jean-Luc Romero pour dénoncer l’homophobie… Ils tiennent un bon fait divers, enfin, ils ne vont pas le lâcher ; y a encore PMA et GPA qui attendent…

Mais pas un mot sur les deux agresseurs. La même histoire que pour Libération : la République en danger avait soudainement retrouvé ses esprits quand elle avait appris que l’abominable nervi d’extrême droite s’appelait Abdelhakim, et que son cœur penchait plutôt à l’extrême gauche.

L’avocat de ces deux voyous déclarait à la sortie du tribunal : « Je crois que le clivage du mariage pour tous leur a complètement échappé, ils sont dans une mauvaise soirée, éméchés, dans une violence gratuite ; ces deux jeunes homos sont tombés au mauvais moment, je ne sais pas qui ils auraient agressé ce soir-là, mais je pense qu’il y aurait eu agression. »

La voilà, la vraie information ! On veut bien croire Wilfred de Bruijn quand il parle de « l’horreur qu’il a vécue » : c’est celle que subissent — soutien médiatique, politique et judiciaire en moins — des centaines de Français chaque jour. Il a été agressé, rien d’exceptionnel malheureusement.

Intéressant, d’ailleurs, de noter que, soudainement, « l’enfance difficile » du pauvre petit Malik, 19 ans, multirécidiviste, qui a grandi « entre un père algérien éboueur à Paris et des grands-parents qui le récupèrent à la mort de sa mère », semble nettement moins émouvoir toute la caste bien-pensante qui en aurait pleuré en d’autres temps.

Pas un mot, non plus, sur son compagnon d’agression, Taieb, 20 ans, condamné à sept reprises pour vol et violences… Subitement, vous remarquerez, la prison devient la solution.

Beaucoup de bruit sans l’essentiel : une agression ordinaire.

Mais même la réalité dans la figure – et c’est peu de le dire –, Wilfred continue à faire semblant de ne pas la voir et dénonce des opposants aux revendications LGBT légitimes et irréprochables.

S’il était honnête, il reconnaîtrait que, dans son malheur, il a quand même eu de la « chance »… Il y a quelques jours, une jeune fille était sauvagement violée par quatre garçons turcs et marocains, simplement parce qu’elle était française. Pour elle, comme pour les milliers de victimes quotidiennes de ces « bandes de jeunes », pas un mot…

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Le trotskisme dégénéré, de Patrick Gofman : feu sur le prophète et ses disciples !

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Lucette Jeanpierre

Riposte laïque cliquez ici

Voilà un livre qui devrait intéresser nos anciens trotskistes Pierre Cassen (LCR) et Alain Rubin (OCI), mais aussi tous ceux qui, tout au long de leur vie militante, côtoyèrent des militants issus de ces mouvances.

L’auteur, Patrick Gofman a milité à l’OCI, groupe le plus violent et sectaire de l’extrême gauche, des années 1967 à 1979, soit de 18 à 30 ans. Il tord le cou à une légende, qui veut que Staline aurait rompu avec les idéaux de la Révolution d’Octobre, auxquels Trotski serait resté fidèle.

En introduction, il annonce tout de suite la couleur, citant cette phrase de 1949 d’hérétiques du trotskisme, Lefort et Castoriadis : « C’est parce que l’organisation trotskiste a été incapable de se séparer radicalement et organiquement du stalinisme, parce qu’elle est restée, au mieux, qu’une opposition à celui-ci, ou, comme on l’a dit, un appendice du stalinisme, qu’elle n’a jamais pu se construire ».

En gros, et Gofman l’écrit tel quel, le trotskisme a toujours été à la remorque du stalinisme. Il va même plus loin, et affirme que si Trotski avait gagné, cela aurait été pire pour l’histoire de l’humanité. Il écorne sans concession le côté narcissique et égocentrique de celui qu’on appelait le Prophète de la IVe Internationale, à cause de ses analyses sur la Révolution permanente et ses débouchés en Allemagne, en Espagne, en France, etc. Et il conclut par cette petite histoire : le stalinisme, c’est le massacre de l’homme par l’homme, le trotskisme, c’est le contraire.

Pour la petite histoire, il est savoureux de connaître les circonstances dans lesquelles Patrick Gofman a été exclu de l’OCI, après douze années de bons et loyaux services. Se sentant des dispositions à l’écriture, le jeune lambertiste se lance dans l’écriture de son premier livre, « Les femmes préfèrent les cons », écrit à quatre mains avec Pierre Marcelle, vieille connaissance de Riposte Laïque, qui, embauché à Libération, déversait souvent sa bile contre notre site (cliquez ici).

Il se trouve que les deux malheureux, dans un réflexe sans doute individualiste petit-bourgeois, avaient oublié qu’un révolutionnaire de l’OCI doit être un soldat au service de la cause, et donc que, dans ce contexte, toute expression publique ne peut se faire qu’avec l’aval de la direction. La convocation à un procès politique, à deux heures du matin, instruit par le même Pierre Marcelle, qui avait demandé pardon, lui, à la direction du Parti, et devait donner des gages en enfonçant son ancien copain, est un grand moment de cet ouvrage, qui confirme que les lambertistes étaient capables des pires pratiques staliniennes.

Imaginez Fabien Engelmann, lui aussi ancien trotskiste, convoqué à 2 heures du matin par Marine Le Pen, Louis Aliot et Florian Philippot pour avoir publié « Du gauchisme au patriotisme » sans l’accord de ses chefs…

Dans un style plutôt brut de décoffrage, l’auteur épingle tour à tour les communistes, bien sûr, les leaders historiques du trotskisme, Pierre Boussel, Alain Krivine et Arlette Laguiller, dans des termes qu’on qualifiera de virils… Il éreinte leurs organisations moribondes.

On se régale particulièrement, sur la fin de l’ouvrage, quand il s’occupe des anciens camarades de sa génération, et insiste sur leur fascination pour le pouvoir, l’argent, la magouille et le luxe.

Dans un chapitre intitulé « Quelques asticots sur la charogne trotsko-lambertiste », il se farcit, dans un style savoureux, Mélenchon, sénateur à 35 ans, avec tous les avantages matériels qui vont avec, Cambadélis, nouveau secrétaire du Parti socialiste, dont il rappelle les nombreuses condamnations judiciaires, et d’anciens responsables de la Mnef, comme Rozenblatt ou Campinchi, qui, c’est le moins qu’on puisse dire, vivaient bien sur la Bête… Julien Dray, Harlem Desir et la mafia Sos Racisme ne sont pas épargnés.

A présent, Gofman se présente comme un « supporter du mouvement national dans sa totalité ». On peut ne pas partager l’ensemble de l’évolution de l’auteur, et quelques-unes se ses analyses. Mais on se régale, tout au long de cet ouvrage caustique, devant la liberté d’une plume polémiste à souhait, qui ne fait pas dans la dentelle…

Le Trotskisme dégénéré, de Patrick Gofman, Les Bouquins de Synthèse nationale, 134 pages, 18 euros

 

NDLR : avez-vous lu "Le trotskisme dégénéré", le livre de Patrick Gofman ?

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vendredi, 09 mai 2014

Rivarol de cette semaine :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Un numéro hors série de Présent consacré aux élections européennes :

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N° spécial le 10 mai – 8 pages couleurs

Europe : le vote des patries

Souverainetés, défense de la Vie, fiscalité, immigration…

Tribunes et interviews exclusives

Marine Le Pen, Christine Boutin, Camille Galic, Benoîte Taffin,

Oskar Freysinger, Paul-Marie Coûteaux, Bruno Gollnisch, Yves-Marie Laulan, Julien Rochedy, Jacques Trémolet de Villers, Christian Daisug.

Suivez Présent sur Twitter : @journalPresent

En kiosque du 10 au 13 mai et dans les librairies amies.

Site de Présent cliquez ici

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mercredi, 07 mai 2014

Tout le monde il est gentil, tout le monde il est raciste «Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu» : Le film qui fait rire jaune l’idéologie antiraciste

pz_couverture.jpgJean Ansar

Métamag cliquez ici

Il y a toujours eu des divorces profonds entre la critique et le public de cinéma. La critique qui représente toujours l’idéologie dominante se prend pour le guide intellectuel du public. Elle aime les films prétentieux, engagés et donneurs de leçon. Elle raffole des films afghans qui font 45 entrées. Le public, lui, aime le cinéma spectacle de divertissement ou intelligent ce qui est souvent le contraire d’ailleurs d’intellectuel.

C’est pourquoi la critique des pères la pudeur et des nouveaux dévots et bigotes de l’antiracisme idéologique a mal accueilli tout au début le film de Philippe de Chauveron avec un Christian Clavier désopilant, fin dans son jeu et dont c’est le grand retour. Mais la France, elle, se tord de rire sans complexes ni retenus. La critique s’incline, mais tente de détourner le sens du film, de le politiser et même de l’instrumentaliser.

En fait, ce film prouve que l’on peut rire à gorge déployé d’un racisme bon enfant à la française. C’est le premier point et c’est le plus important. Les Verneuil, petits bourgeois catholiques de province, ont 4 filles. Les 3 premières épousent coup sur coup un arabe, un juif et un chinois. La petite dernière, elle, une révélation d’une beauté à la française, s’éprend  enfin d’un catholique comme papa et maman, seulement il est noir. Cela fait beaucoup et c’est pour cela que l’on rit de bon cœur. D’autant plus que papa et maman ne se sentent pas racistes. Papa est gaulliste et ils font du racisme comme monsieur Jourdain fait de la prose. Pourtant ils sont sympathiques. Certains passages sont même émouvants. Cela ne peut pas passer pour une certaine gauche. Surtout que dans ce film, tout le monde il est gentil mais tout le monde il est raciste. Le Chinois par rapport à l’arabe et au juif et l’arabe par rapport au juif et au chinois et  le juif par rapport à l’arabe et au chinois et les 3 par rapport au noir.

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mardi, 06 mai 2014

Synthèse nationale et les Cahiers d'Histoire du Nationalisme dans Présent...

images.jpgLe quotidien Présent, qui est en train de modifier considérablement à la fois sa présentation et sa ligne éditoriale qui redevient beaucoup plus "politique" et ouverte, vient de publier dans sa livraison du 29 avril, sous la plume d'Alain Sanders, deux articles consacrés à nos revues Synthèse nationale et les Cahiers d'Histoire du Nationalisme.

Présent du 29 avril cliquez là

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samedi, 03 mai 2014

L'Action française fait peau neuve

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Chez votre marchand de journaux, 4,00€

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mercredi, 30 avril 2014

Alstom : la trahison des grandes entreprises nationales

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Jean-Yves Le Gallou

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Les grandes entreprises technologiques – nucléaire, aéronautique et espace, transports, télécom et grandes infrastructures, voire automobiles – sont au cœur du modèle français.

Elles ont été choyées. Par l’État stratège, d’abord, qui a conçu leur développement, il y a maintenant une… cinquantaine d’années. Et qui a toujours veillé à leur donner un environnement favorable.

Les grandes entreprises technologiques ont aussi bénéficié de ce qui reste d’excellence du système scolaire français : les classes préparatoires et les écoles d’ingénieurs.

Et dans l’ensemble, l’État les a accompagnées par des financements, une fiscalité avantageuse et un bon environnement juridique.

Cela n’a pas été sans inconvénient pour le reste de la société et de l’économie.

Un impôt sur les bénéfices de l’ordre de 10 % en moyenne pour les grandes entreprises, de près de 30 % pour les PME. La polarisation des subventions et aides à la recherche sur quelques secteurs et surtout une politique commerciale très ouverte. Pour vendre des TGV, des Airbus, des centrales nucléaires, des ponts et des autoroutes, il a bien fallu sacrifier toute mesure protectionniste ou crypto-protectionniste. Des pans entiers de l’industrie ont ainsi disparu. Souvent dans le silence sur les causes du phénomène : le poids des grands groupes dans la publicité, voire dans le capital des médias (Bouygues), expliquant la complaisance de la presse vis-à-vis de leurs intérêts.

Dans les années 1960, les intérêts des grandes entreprises technologiques ont pu se confondre avec ceux de la France. Ce n’est plus le cas.

D’abord parce qu’elles se sont progressivement dénationalisées. Par leurs chiffres d’affaires, la localisation de leurs bénéfices et surtout la mentalité de leurs dirigeants. Les super-élites du corps des mines ou de l’inspection des finances étaient profondément patriotes dans les années 1960/1970, elles sont aujourd’hui devenues des relais de la super-classe mondiale à laquelle elles s’identifient. Et dont elles partagent le mode de vie et les privilèges.

Plusieurs leçons doivent être tirées des affaires Alstom et Peugeot :

- il y a dissociation des intérêts des grandes entreprises (et a fortiori de leurs dirigeants) et des intérêts français ;
- la France ne peut pas vivre éternellement sur ses fleurons des années 1960, il serait temps que l’État stratège se tourne vers l’avenir et discerne les futurs secteurs porteurs ;
- il faut davantage autocentrer l’économie française et corriger la mondialisation par un protectionnisme intelligent, des relocalisations et le localisme ;
- tenter de vendre à la Chine des produits qu’elle copiera ne peut suffire à définir la politique commerciale de la France et conduire à acheter sa camelote sans discernement ;
- la préférence nationale – dans les marchés publics, notamment – doit retrouver droit de cité comme c’est le cas (avec hypocrisie mais détermination) en Allemagne et aux États-Unis ;
- le patriotisme économique doit être promu et la formation des élèves ingénieurs aux humanités ne doit pas être négligée.

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mardi, 29 avril 2014

Manuel Valls sifflé à Rome : à qui la faute ?

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Gabrielle Cluzel

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On l’a vu à la télé, on l’a lu dans les journaux, Manuel Valls s’est fait siffler à Rome, et s’est même fait siffler par deux fois : lorsque son image est apparue sur les écrans géants dimanche matin, à son arrivée sur la place Saint–Pierre avant le début de la cérémonie, mais aussi (comme le montrent des images rapportées par le blog catholique Le Salon beige) la veille au soir, devant le château Saint-Ange : à France Info, Manuel Valls a confié avoir fait samedi, après un dîner avec son homologue italien Matteo Renzi, une petite visite de Rome « pour mieux sentir l’ambiance de cette ville incroyable ». Pour la sentir, il l’a sentie.

Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Comment imaginer que tout cela allait passer comme une lettre à la poste ? Que telle une enfant de Marie avec sa petite corbeille de fleurs, Manuel Valls allait, la mine modeste, faire ses civilités au pape pour que la presse puisse titrer « Valls et les cathos, la nouvelle lune de miel », sans que personne, parmi les milliers de pèlerins français venus pour la canonisation, ne bronche ?

Ceux-ci auraient dû rester tête baissée sans moufter, comme ces écoliers brimés par un instituteur rigide les ayant pris en grippe, affublés toute l’année d’un bonnet d’âne, raillés, humiliés, frappés sur les doigts à coups de règle mais qui, le jour où l’inspecteur passe dans la classe, se laissent tapoter gentiment la tête par le maître tout sourire – « braves petits ! » –, en essayant en sus de cacher leurs bleus ?

Pourquoi, en enfants confiants, n’auraient-ils pas le droit de se livrer au Saint-Père, de lui crier comme ils peuvent leur désarroi : « Il est là, il vous serre onctueusement la main, mais ne vous y trompez pas, c’est lui qui nous a méprisés, qui a sous-estimé nos manifestations, aspergé nos enfants de gaz lacrymogène, mis nos jeunes en garde à vue, laissé encore et toujours les Femen nous insulter ! »

Ces sifflets ont été « dénoncés » par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, sur BFM TV. On lit par ailleurs, ici et là, que ces huées n’étaient pas « convenables », que ce n’était pas le lieu. À voir.

Car les deux papes que l’on canonisait ce jour-là n’avaient précisément pas la réputation d’être « convenus ». Et celui, en titre, qui officiait, n’est pas toujours très « convenable » ni à cheval sur le qu’en-dira-t-on, quand il s’agit de prendre les uns et les autres à rebrousse-poil pour leur asséner quelques bonnes vérités.

Alors, sans doute, il est des hautes fonctions dans l’Église de France qui n’autorisent pas à plaisanter avec les « convenances ». On se doit d’être sérieux, diplomate, de ménager la chèvre et le chou, et de ne fâcher personne. Las, les jeunes pousses, elles, sont impétueuses, insolentes, exigeantes, entières, facétieuses, cherchant une Église plus « véritable » que « convenable ». C’est épuisant pour qui doit ensuite justifier leur fougue auprès de ceux qui en font les frais.

Oui, mais la faute à qui ? Qui a labouré, semé, arrosé ? Qui a demandé sans ménagements à la France, quand, franchement, c’était un peu le cadet de ses soucis, où donc elle avait bien pu fourrer les promesses de son baptême ? Qui, de l’avis général, a galvanisé et décomplexé toute une génération montante ? Si certains veulent se plaindre, le bureau des réclamations est désormais là-haut, sur la stèle et sous l’auréole. Derrière l’écriteau « saint Jean-Paul ».

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Gagner l’Europe pour sauver la France. Un vote qui peut enfin changer les choses

élections.jpgJean Ansar

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Dans les nations membres de l’Union, le vote en faveur des listes eurosceptiques est une occasion à ne pas manquer. Cela permettra aux peuples de rejeter une Europe qui ne correspond ni à leurs intérêts ni surtout à leurs attentes. Il faut construire l’Europe mais certainement pas cette Europe là. L’Europe ne peut pas être un simple rayon de supermarché économique et financier. Cette Europe là a échoué dans tous les domaines.

L’Europe doit être une communauté de destin dans une confédération impériale aux ambitions de puissance mondiale.

L’Europe doit être forte, avec une identité affirmée par son histoire et des frontières précises défendues pour que chaque composante réponde à cette belle  devise « nous voulons rester ce que nous sommes » sans jamais oublier que « l’union fait la force ».

Le vote européen peut être capital. Il peut en effet changer l’Europe par une modification radicale de la composante de son parlement. Il s’agira ensuite de concrétiser ce vote dans la composition de la commission européenne. Cela est rendu possible par le Traité de Lisbonne.

Le Traité de Lisbonne modifie le mode de désignation du président de la Commission en renforçant le poids du Parlement européen dans ce processus. Le Conseil européen (et non plus le Conseil réuni au niveau des chefs d’État ou de gouvernement, grâce à l’institutionnalisation du Conseil européen par le Traité de Lisbonne) propose au Parlement européen, à la majorité qualifiée, un candidat à la présidence de la Commission, « en tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées ».

Un parlement élu pour «  une autre Europe » pourra donc choisir ou influer sur la composition de l’exécutif. Or, 80% de la politique française se fait au niveau de l’Europe. Changer l’Europe c’est permettre de conserver la France que nous voulons dans une Europe politiquement choisie. Les partis qui veulent cette « révolution nationale et européenne » sont certes divers et parfois opposés. Ils ont des identités «  nationales »  mais une vision européenne commune. Le vote est un vote pour l’Europe. On ne vote pas pour Aube dorée en Grèce mais pour un parlement qui va  sauver l’Europe de la tyrannie bureaucratique et apatride. Il faut remettre l’Europe sur le chemin de son histoire en privilégiant ce qui a fait la civilisation européenne avant l’horrible système mondialiste.

Nous voulons une Europe civilisation contre une Europe système. Un vote peut l’affirmer et même l’imposer. C’est une chance historique de faire éclater également le verrou des élections nationales, notamment en France, où tout est fait pour que 40 % des Français des deux cotés de l’échiquier politique ne puisent jamais peser sur les décisions communes.

Cette Europe qui veut exporter la démocratie pour imposer la loi du marché mondial à tous les pays n’est pas démocratique. Mais elle doit, malgré tout, organiser parfois des votes et notamment  désigner son parlement. Les peuples sont prêts à déboulonner la fausse idole d’une Europe imposée par  les serviteurs du veau d’or mondialiste. Ce vote peut être historique et la victoire électorale pour les vrais européens, est à portée de l’urne, à portée de la main.

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lundi, 28 avril 2014

Corée du Sud : naufrage de l’honneur maritime

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Patrick Gofman

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Le temps semble très lointain, où le capitaine n’abandonnait jamais son navire, quitte à couler avec lui. De nos jours, le progrès fait rage, et le capitaine abandonne ses passagers avec son navire en perdition. On vient de le voir en Corée, deux ans après l’avoir vu en Italie.

Une différence notable, cependant : le Premier ministre sud-coréen, Chung Hong-won, a démissionné dimanche 27 avril 2014 en raison des critiques visant la gestion, par son gouvernement, du naufrage du ferry-boat Sewol, qui a fait plus de 300 morts ou disparus le 16 avril. La plupart des victimes du naufrage sont des lycéens en voyage scolaire qui avaient reçu ordre de rester dans leurs cabines en attendant d’autres instructions et l’ont payé de leur vie. Le Sewol, qui effectuait la liaison entre le port d’Incheon, près de Séoul, et l’île de Jeju, transportait 476 passagers et membres d’équipage, dont 339 lycéens et professeurs. Le nombre de corps repêchés était de 187 dimanche.

« Je voulais démissionner plus tôt, mais la gestion de la situation était la première priorité et j’ai pensé que c’était un acte responsable d’apporter mon aide avant de partir. Mais j’ai décidé de démissionner maintenant pour ne pas être un fardeau pour le gouvernement », a précisé Chung Hong-won.

On n’a rien vu de tel en Italie, après le naufrage du navire de croisière Costa Concordia, en janvier 2012. Son capitaine peu courageux, Francesco Schettino, se gobergeait sur sa passerelle de commandement en compagnie de Domnica Cemortan, une jeune danseuse moldave qui voyageait sans payer (d’argent), quand il a décidé de frôler la côte, peut-être pour épater la blonde décolorée. Résultat : 32 morts et disparus, Schettino ayant fui le premier.

Si sa compagnie a versé de misérables indemnités à ses victimes, on attend encore le châtiment de « l’homme le plus haï d’Italie ». Mais il est allé se promener sur l’épave, il se déclare « un gentilhomme », et va jusqu’à réclamer qu’on lui rende son poste !

Il y eut des temps plus difficiles, il n’y en eut pas de plus vils.

 

couv2.jpgNDLR : Il n'y a pas que les traditions maritimes qui dérivent... lisez le livre choc de Patrick Gofman: Le trotskisme dégénéré

134 pages, 18,00€

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samedi, 26 avril 2014

Bruno MÉGRET : "Le projet du FN manque de crédibilité"

img_5355b8ac8e65e.jpgInterview de Ghislain DE VIOLET
Paris Match, le 14 avril 2014

L'ancien rival de Jean-Marie Le Pen au sein du Front national analyse la stratégie d'implantation engagée par sa fille. Et revient sur la campagne de 1995.

Il a d'abord hésité. Retiré de la vie politique depuis six ans, Bruno Mégret, 65 ans, ne se voyait pas mêlant sa voix au flot des commentaires d'actualité. Ni paraître régler de vieux comptes avec le clan Le Pen, pour qui l'ancien numéro 2 du FN reste à jamais le '' félon '' de la scission de 1999. Deux jours après le second tour des municipales, celui qui est toujours haut fonctionnaire au ministère de l'Ecologie accepte pourtant une rencontre dans un café du 7e arrondissement de Paris. L'occasion pour Bruno Mégret de revendiquer, avec un peu d'amertume, les bons résultats du mouvement bleu Marine. Car ces victoires sont aussi un peu les siennes.

Sans jamais citer son nom, Marine Le Pen a largement intégré une partie des préceptes mégrétistes. S'il a été l'homme fort de Vitrolles, dont lui et son épouse avaient fait un laboratoire frontiste dès 1997 (avec une polémique prime de naissance pour les enfants européens, cassée par la justice), Bruno Mégret a aussi été le premier à murir la stratégie de dédiabolisation, censée transformer le mouvement d'extrême-droite en un parti apte à gouverner. Plusieurs de ses fidèles à l'époque sont d'ailleurs aujourd'hui des proches de la présidente du FN. Comme Steeve Briois, responsable de la formation des militants et nouveau maire d'Hénin-Beaumont. Ou Nicolas Bay, directeur de la campagne des municipales.

De là à voir dans Marine Le Pen sa digne héritière, il y a un pas que Bruno Mégret ne franchit pas. Surtout en matière économique. Entre le frontisme d'inspiration plutôt libérale du technocrate Mégret et les accents prolétariens de la fille de Jean-Marie Le Pen, il y a visiblement bien plus qu'une génération d'écart.

Paris Match. Le Front national a remporté plusieurs villes et fait élire plus d'un millier de conseillers municipaux. C'est un retour à la situation de 1995 ?

Bruno Mégret. C'est une progression significative du Front national, après une décennie d'obscurité et de reflux. De ce point de vue, je m'en réjouis. Ceci étant, la configuration actuelle est tout à fait différente de celle de 1995. A l'époque, il y avait encore une classe politique qui, malgré toutes ses tares, tenait la route et un front républicain extrêmement virulent. Aujourd'hui, avec un pouvoir discrédité et une opposition inexistante, le système politique est en pleine décomposition. Lorsque mon épouse a été élue à Vitrolles en 1997, l'ensemble du gouvernement s'était mobilisé. Le Premier ministre en personne, Lionel Jospin, était venu faire campagne en faveur de notre adversaire. Ces villes avaient été conquises de haute lutte. Aujourd'hui, ce sont plutôt les digues qui cèdent ici ou là face à la marée qui monte.

Vous aviez engagé à l'époque un mouvement de professionnalisation, de formation de cadres locaux. Vous reconnaissez-vous dans la stratégie portée par Marine Le Pen ?

Il est indéniable qu'elle a mis en oeuvre deux axes qui étaient les miens lorsque j'étais au FN et ensuite au MNR (Mouvement national républicain, NDLR). Le premier c'est la dédiabolisation. J'ai toujours milité pour la fin des dérapages et des provocations. L'autre, c'est l'enracinement territorial. Nous avions accompli un travail considérable qui avait rendu possible l'implantation de cadres performants et formés un peu partout sur le territoire. Tous ces cadres sont d'ailleurs partis avec moi lors de la rupture de 1999. Il semble que ce travail d'enracinement ait repris.

Le Front national est-il dédiabolisé pour de bon ?

Il est certain que la diabolisation est de moins en moins crédible. D'une part parce que Marine Le Pen n'imite pas son père en multipliant les provocations, même si elle gère son parti un peu comme lui. D'autre part, parce qu'à force de crier au loup sans que jamais le loup ne vienne, la diabolisation perd de plus en plus de sa force.

Qu'est-ce qui vous a empêché de mener votre entreprise jusqu'au bout ?

C'est Jean-Marie Le Pen qui s'est opposé à la rénovation du Front national. Quand il a compris qu'une majorité du mouvement soutenait la ligne de dédiabolisation que je proposais, il a entrepris de m'éliminer. C'est ce qui a provoqué la scission. Et je regrette que le système ait soutenu Le Pen lors des élections européennes en 2000, car, si nous l'avions emporté, nous en serions bien plus loin aujourd'hui que ne l'est  le Front national.

Le bilan très contesté des municipalités FN n'a pas non plus aidé...

Dire que la gestion des villes FN a été mauvaise, c'est de la désinformation pure. Si je prends l'exemple de Vitrolles, que je connais le mieux, nous avons réduit l'endettement de 130 millions à 100 millions d'euros en six ans. Dans le même temps, il n'y a pas eu d'augmentation d'impôts. La taxe sur les ordures ménagères a été réduite de 25% et le prix de l'eau de 10%. C'est ce que j'appelle une gestion triple A. Et tout cela en continuant à investir, sans subventions ni du conseil régional ni du conseil général. Quant à la délinquance, elle a baissé de 17% sur la durée du mandat. Une bonne gestion qui a d'ailleurs valu à mon épouse d'être réélue en 2001 ! Même si un recours a ensuite cassé l'élection.

Le vote FN est-il aujourd'hui un vote d'adhésion, comme l'assurent ses dirigeants ?

Il y a une adhésion aux thèses traditionnelles sur la question de la sécurité et de l'immigration, c'est clair. Au delà, je ne le pense pas. Sur la question de l'économie ou celle de l'Europe, le projet du FN manque de crédibilité.

Vous pensez à la sortie de l'euro ? Ou à la retraite à 60 ans ?

Personnellement, je ne suis pas pour la sortie de l'euro. Je considère que la devise européenne devrait être utilisée pour servir les économies de l'Union comme le dollar sert l'économie américaine.  Il faut faire baisser le cours de l'euro d'au moins 30 % et obtenir que la Banque centrale européenne soutiennent financièrement les Etats, comme le font les autres banques centrales. Sur la retraite, je suis partisan d'aller au-delà des 62 ans, en instaurant par exemple un système de retraite par points, avec des départs à la carte dans une fourchette entre 60 et 70 ans.

Marine Le Pen, elle, a développé un discours beaucoup plus étatiste et antilibéral...

Le FN actuel, c'est le discours ancien de Jean-Marie Le Pen réorienté à gauche sur le plan économique. Moi je pense qu'il faut s'intéresser surtout à la situation des classes moyennes. La France, ce n'est pas seulement les classes défavorisées du nord de la France. C'est d'abord une majorité d'artisans, de chefs de petites entreprises, de cadres, de membres des professions libérales qui créent la richesse et qui sont systématiquement pénalisés.

Selon vous, le FN peut-il encore progresser ? Ou est-il arrivé à un plafond ?

Je pense que la configuration politique rend possible l'émergence d'une force alternative au système.

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vendredi, 25 avril 2014

Le temps des assassins en col blanc

3913186991.jpgAuran Derien

Metamag via Le Journal du Chaos cliquez là

La finance aime les monopoles. Londres avait réussi à installer, la “Londoner City”, la direction du marché mondial. Pas d’or, pas de révolution. Sans ce monopole du commerce mondial et de la finance, entre 1815 et 1914, il n’y aurait pas eu le déclenchement de la 1ère guerre mondiale décrit par Dominique Venner dans un ouvrage édifiant Le siècle de 1914  : « La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe ».

La psychopathie des dirigeants de la finance mondialiste s’auto-entretient dans des écoles de commerce où l'on enseigne à chacun la nécessité de tout contrôler, les fournisseurs, les techniques, la communication, les matières premières. Pour ces commerçants, seules les ententes et la répartition des tâches sont importantes ; cela se règle dans les « hauts lieux » à Davos ou autre Bilderberg.

Assassiner la concurrence

Plus ils parlent du libre commerce et de la libre concurrence, plus celle-ci est tuée au profit des monopoles. On sait, grâce aux travaux d’une équipe Suisse, que 40 firmes contrôlent l’économie mondiale. Où est passée la vertu de la concurrence? La violence commerciale augmente d’intensité à chaque nouvel accord : du traité de libre-échange USA-UE au Trans-Pacific Partnership (TPP) entre USA, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande et Mexique.. Chacun se prend pour un génie. La concurrence ? Impossible! Il faut  des monopoles! On est plus tranquille. Et beaucoup affirment que ces monopoles sont trop grands pour faire faillite quand le contraire est vrai.

Le monopole du mensonge

L’année 2014 - et celles qui suivent - est vouée à l’expansion de cette politique. Ils veulent imposer en particulier le traité euro-atlantique dont le contenu est un crime contre l’Europe car il prévoit de garantir durant 120 ans des droits d'auteur pour tous les contenus émanant des propagandistes de Hollywood. Ils ne créent rien. Ils pillent la culture mondiale. En pratique, ils font payer des droits de reproduction (et non de création).

Une note autoriserait les monopoles pharmaceutiques à bloquer la circulation de médicaments génériques, et obligerait à semer la graine monsantoide qui stérilisera l’humanité dans deux à trois générations. Les géants de l’énergie veulent aussi vendre et acheter n’importe où sans avoir à respecter les populations qui vivent sur les terres dont ils ont besoin pour leurs négoces.

Surtout, ils cherchent à transformer les fournisseurs d'accès internet en espions, délateurs et censeurs. Voilà le monde prévu pour 2014 et les années suivantes.

Vers la nuit et le brouillard

Cette année certainement, le réajustement des dettes sera organisé. La directrice générale du FMI a déclaré que leurs prévisions allaient être réajustées à la hausse. Cependant, les dettes accumulées dépassent toutes les richesses que l’on puisse créer sur plusieurs années.

Dévaluer toutes les dettes pour recommencer à spéculer, installer un pouvoir hors de contrôle, que chacun se batte contre son voisin pour que le pouvoir soit tranquille : ce programme est déjà réalisé en Europe où la Gréce a pris la direction tournante de l’Union Européenne. Cela ne suffit pas. La nuit qui s’étend sur l’occident n’est pas assez noire. L’oligarchie veut plus et Manuel  Barroso signera la perte de l’Europe, puis il se perdra dans le brouillard, dans le néant.

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jeudi, 24 avril 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

Une page consacrée au n°1 des Cahiers d'Histoire du nationalisme sur Léon Degrelle. A lire absolument...

01:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 22 avril 2014

UN PRIX NOBEL DE LA PAIX TOUJOURS AUSSI VA T-EN GUERRE

images.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH cliquez ici

C’est bien la logique de la guerre plutôt que celle de la diplomatie que le Président Obama et de son administration continuent à privilégier pour régler le conflit qui en Syrie oppose depuis trois ans les défenseurs de ce pays martyre aux forces d’une coalition dont les djihadistes constituent le fer de lance. Les récents revers essuyés par les groupes islamistes alliés des USA ont conduit le Président des Etats-Unis à autoriser la livraison de systèmes de missiles de fabrication américaine au mouvement Harakat Hazm, l’une des composantes de l’opposition syrienne. Le Wall Street Journal qui rapporte ces informations, révèle qu’un membre de ce mouvement dit les avoir déjà utilisé. Toujours selon le même journal, ce sont les services de renseignements américains et saoudiens qui pilotent cette opération sur le terrain avec le concours de la Turquie et de la Jordanie. Le Wall Street Journal n’exclut pas le risque de voir un jour ces armes sophistiquées tomber entre les mains d’autres groupes d’opposition à Assad. Mais quelques soient les mains auxquelles ces armes sont destinées, elles ne serviront qu’à repousser le moment où la Syrie pourra enfin commencer à panser ses plaies dés lors qu’un règlement pacifique aura été trouvé entre les syriens eux-mêmes. De toute évidence ce n’est pas ce que souhaitent les Obama, Cameron, Fabius et autres princes va t-en guerre des pétro monarchies. Le Prix Nobel de la Paix se comporte comme si la guerre civile en Syrie n’avait pas provoqué assez de victimes et de destructions, agissant comme si le but à atteindre était de ramener la Syrie à l’âge de pierre, afin d’hypothéquer toute possibilité de redressement de ce pays à l’instar de ce qui s’est produit en Irak et en Lybie où le chaos s’est installé à la faveur de conflits inter communautaires et religieux ressuscités par l’interventionnisme de la « nation indispensable ». Les dictatures y ont certes été évincées mais dans le vide qui leur a succédé, l’anarchie et la terreur se sont installées pour mettre un terme à des dynamiques sociales et économiques que des dirigeants soucieux d’indépendance nationale étaient parvenus à susciter en dissociant le pouvoir politique du pouvoir religieux. Peu lui importe que les chrétiens, les minorités syriennes et la grande majorité du peuple syrien qui aspirent à la paix continuent à payer le prix de ces folies guerrières et criminelles, seul compte aux yeux du prix Nobel de la Paix les intérêts que les oligarchies qui dirigent son pays pensent pouvoir retirer de cette reconfiguration en marche du Grand Moyen orient à laquelle on assiste, et dans laquelle les djihadistes jouent le rôle macabre qui leur a été confié.

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lundi, 21 avril 2014

García Márquez : une discussion impossible ?

ihs-140420-garcia-castro.jpgEdouardo Mackenzie

Institut d'Histoire sociale cliquez là

Le torrent de louanges que reçoit Gabriel García Márquez à titre posthume quelques heures après sa mort au Mexique n’est pas imméritée si l’on pense au formidable homme de lettres qu’il était.

Cependant, le prix Nobel de littérature était aussi un militant qui a rejoint des thèses politiques répréhensibles qui l’ont conduit à commettre des erreurs dont les effets sont tombés sur son pays et ses compatriotes. Cet aspect de la vie de Gabriel García Márquez tente d’être transformé par certains en un tabou autour duquel toute discussion est interdite. Alors nageons donc à l’encontre de cela, de sorte que la liberté de pensée ne soit pas enterrée par le poids écrasant des éloges pour un homme qui prétendait lutter pour la liberté, tout en défendant la dictature la plus liberticide du continent américain.

Gabriel García Márquez, il faut le dire, n’a pas eu la force de caractère ni la grandeur morale pour rompre ses liens avec le castro-communisme. Son amitié avec Fidel Castro était indéfectible et ne se limitait pas au domaine littéraire.

L’écrivain colombien n’a jamais dénoncé les crimes de la dictature cubaine. Pourtant, il y avait maints motifs pour le faire. D’autres intellectuels latino-américains de sa génération et d’identique prestance, comme Octavio Paz, Mario Vargas Llosa, Julio Cortázar et Plinio Apuleyo Mendoza, attirés d’abord par l’« anti-fascisme » et « anti-impérialisme » de l’URSS, puis par la « révolution cubaine » (involution cubaine devrions-nous l’appeler), ont eu le courage et la perspicacité de rompre avec ce totalitarisme.

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LES DES ROULENT A NOUVEAU...

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Didier Patte

Président du Mouvement Normand

Source Europe Maxima cliquez ici

Nous ne retiendrons du discours – programme du nouveau Premier ministre, M. Manuel Valls, que le chapitre consacré à l’évolution souhaitée du « mille-feuille territorial », en faisant remarquer préalablement que maintes observations, déjà énoncées par le Président de la République le 15 janvier dernier, correspondaient aux positions du Mouvement Normand, rabâchées depuis des décennies et qui étaient contredites par les réticences des élus – de droite comme de gauche – dénonçant leur « utopie », multipliant les « impossibilités » pour déguiser leur immobilisme en la matière…

Que dit M. Valls ?

Il faut en finir « avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions de compétences » auxquels les citoyens ne comprennent plus rien.

Pour ce faire, il faut mettre fin à la clause de compétence générale de chacun de ces échelons, qui permet à une collectivité d’intervenir dans tous les domaines qu’elle juge de ses attributions. Les compétences seront donc « spécifiques et exclusives ». C’est une véritable révolution institutionnelle car, depuis les Lois Defferre de 1982 (Droits et Libertés des communes, des départements et des régions), la décentralisation avait été perturbée par une absence de hiérarchie des échelons, une complexité des interventions de chacune d’elles (financements croisés). Le rôle de « chef de file » de la région, pourtant, a émergé petit à petit et s’est imposé en de nombreux domaines. Il s’agit donc de la reconnaissance du rôle déterminant de la régionalisation dans la politique de décentralisation.

Manuel Valls « propose de réduire le nombre des régions de moitié dans l’Hexagone »… De 22, on passerait à 10 ou 11 régions (plus les régions d’outre – mer). En l’occurrence, référence est faite au rapport Balladur de mars 2009, qui préconisait 15 régions et, surtout, au rapport d’Yves Krattinger et Jean-Pierre Raffarin, d’octobre 2013, qui retenait l’hypothèse de 8 à 10 régions.

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dimanche, 20 avril 2014

Haine de soi...

valeurs4038_001_1.jpgEric Branca

L’affaire Finkielkraut en dit long sur la tolérance à géométrie variable des partisans de la “diversité”…

C’était au milieu des années quatre-vingt. La gauche régularisait déjà des milliers de sans-papiers… Et Jacques Faizant faisait encore la une du Figaro. Sur son dessin du jour, on voyait un Américain décomplexé agitant son drapeau en criant « Vive l’Amérique ! », un Marocain non moins enthousiaste agiter le sien au cri de « Vive le Maroc ! », et ainsi de suite pour une dizaine de personnages au-dessous desquels était inscrit : « bon patriote ». Seul le Français se risquant à un timide « Vive la France ! » avait droit à une mention à part : « présumé facho »

Humour prophétique puisqu’en 2014 la réalité a dépassé la fiction : dans le pays qui ouvre 208 bureaux de vote — dont 16 dans le seul département de la Seine-Saint-Denis — pour permettre à 815 000 “patriotes” algériens de participer à leur élection présidentielle, une cabale a tenté de barrer la route de l’Académie française à Alain Finkielkraut au motif qu’il avait osé évoquer l’angoisse identitaire des “Français de souche”.

C’est à ce scandale que Valeurs actuelles a choisi de consacrer son dossier d’actualité. Vous y découvrirez une bonne nouvelle : nos compatriotes ne sont pas près de sacrifier à la haine de soi que certains rêvent de leur inculquer. En effet 75 % d’entre eux, selon notre sondage, ne sont nullement choqués qu’on évoque l’existence de “Français de souche”. N’en déplaise à ceux qui n’ont à la bouche que le mot “diversité”, cette catégorie-là n’est pas moins éligible au respect que certaines minorités revendiquant, parfois bruyamment, le droit de vivre selon leurs propres lois !

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samedi, 19 avril 2014

Le nouveau numéro d'Eléments...

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jeudi, 17 avril 2014

Dans Présent de demain, un grand entretien avec Serge Ayoub

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L'entretien avec Serge Ayoub cliquez là

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol...

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mercredi, 16 avril 2014

Dans Présent d'aujourd'hui, une tribune libre de Roland Hélie sur le conflit en Ukraine

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Lire la tribune libre cliquez là

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jeudi, 10 avril 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 09 avril 2014

Charia au Brunei : la note de l’ambassade

8081-20140409.jpgCaroline Parmentier

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Présent s’est procuré la note datée du 7 avril, émise par l’ambassade de France au Brunei et signée de l’ambassadeur Jean-Yves Berthault, qui préconise à tous les ressortissants français de s’adapter radicalement à la loi islamique applicable à compter du 22 avril dans le Sultanat. Le richissime pays impose le code pénal islamique. Une décision qui s’inscrit dans la suite logique de la radicalisation du sultan. « Il sera d’autant plus important d’y veiller », précise l’ambassade non sans inquiétude, que « nombre d’actions parfaitement innocentes pour les occidentaux » sont « désormais criminelles ».

Première mesure : la « décence » selon la charia. L’ambassade de France demande aux femmes de « redoubler de prudence en matière d’habillement » :

« Les dames veilleront à privilégier les vêtements amples, à porter des manches longues et des robes ou jupes au-dessous du genou. Les maillots deux pièces sont désormais à exclure. (…) Le travestissement devient répréhensible (attention aux bals costumés !) (sic). Les interprétations pourraient être à craindre, en particulier sur le port des pantalons pour les femmes. »

Deuxième mesure : les mœurs. « Il conviendra désormais de bannir le baiser sur la joue pour saluer le sexe opposé. Les relations, même amicales, entre un homme et une femme brunéienne risquent désormais d’engendrer des conséquences imprévisibles et pénalement redoutables. Les relations homosexuelles sont désormais considérées comme un crime, avec la flagellation comme châtiment. »

Troisième mesure : l’interdiction de l’alcool. « Nos compatriotes doivent être conscients que l’ivresse publique ainsi que la consommation d’alcool en public seront durement châtiées et ils devront veiller à ne pas consommer d’alcool, même en privé, en compagnie de musulmans. En aucun cas ils ne doivent leur fournir de l’alcool. »

Quatrième mesure : la religion. « Il devient indispensable de se garder avec les brunéiens musulmans de toute conversation sur la religion. Tout propos pouvant être considéré soit comme insultant pour l’islam, soit comme une promotion d’une autre religion, peut désormais être criminalisé. Là aussi, dénonciations et interprétations arbitraires peuvent être à craindre. »

Le sultanat de Brunei est le premier pays d’Asie du Sud-Est à introduire la charia. « Avec l’entrée en vigueur de cette législation, nous remplissons notre devoir envers Allah », a déclaré le sultan Hassanal Bolkiah, un des hommes les plus fortunés au monde, connu pour ses voitures de luxe et ses harems. Les habitants, qui sont un peu plus de 400 000, sont musulmans aux deux tiers, avec une forte présence bouddhiste (13 %) et chrétienne (10 %). Dans le discours officiel, le nouveau code pénal islamique ne devait concerner que les seuls musulmans. On voit que l’ambassade de France sait ce qu’il en est réellement.

Caroline Parmentier et Emmanuel Ratier

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BANLIEUE : LA MACHINE SANS COMPTEUR... Des milliards engloutis dans une politique inefficace ?

banlieue_couv.jpgMichel Lhomme

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L'été approche mais l’arrivée constante de clandestins mettra à nouveau, dans quelques mois, la politique d’hébergement d’urgence au pied du mur. En Seine-Saint-Denis, il y avait 7 000 sans-papiers recensés au 31 juillet 2011 et, un an plus tard, 1 000 de plus, soit une progression de 15 %. Par la Libye désormais incontrôlée mais aussi par la Macédoine et la Grèce, on parle d’une arrivée de 300 réfugiés par jour. La France ayant signé tous les accords européens sur la question ne peut les expulser. 

Alors Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault avait demandé à Cécile Duflot, à l'époque ministre du logement, de demander aux officines administratives en charge du problème de gérer au mieux et le plus efficacement cet afflux supplémentaire. On réquisitionne donc de nouveaux lieux d’hébergement vite pleins et qui commencent à atteindre leurs limites. Alors on a commencé à placer certains réfugiés en grande banlieue ou à la campagne. 

Mais que se passait-il jusque là ? Principalement un hébergement provisoire : un hôtel à 70 euros la nuit, solution tue par les hôteliers qui y trouvent effectivement leur compte. L’hébergement d’urgence représente 20 à 30 % des chambres louées dans la région Ile-de-France ! Cela coûterait annuellement la coquette somme de 410 millions d’euros. Mais les caisses se vidant, Cécile Duflot, avant sa démission, avait réclamé un plan d’urgence supplémentaire de 50 millions d’euros.

Malika Sorel dans Le puzzle de l’intégration (Editions Mille et une nuits -2007) mettait déjà en garde «sur l’utilisation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain». Mandaté par Nicolas Sarkozy, Arno Klarsfeld avait préconisé d’orienter « les demandeurs d’asile où il y a de la place, dans l’Yonne ou la Creuse par exemple ». Ce déplacement de population immigrée des villes de banlieue à la campagne a bien été entamé sous la mandature Sarkozy lorsqu’il était Président de la République et déjà, auparavant en tant que Ministre de l’Intérieur. L’application forcée du melting-pot américain sur un territoire comme celui de la France se heurtera rapidement, quoiqu'on fasse, à une limite géographique mais aussi à une limite budgétaire par l’asphyxie des finances locales, des mairies et des régions. Depuis trois décennies, les budgets affectés à la “politique de la ville” n’ont jamais connu la crise. Alors que l’armée doit renoncer cette année à 5,5 milliards d’euros de commandes, le budget affecté aux quartiers va augmenter, lui, de plus d’un demi-milliard. Le schéma hugolien appliqué aux banlieues est aussi à discuter. Si, dans ces quartiers, il y a assurément des fins de mois difficiles, c’est aussi dans ces mêmes quartiers que se déroulent les trafics illicites les plus rentables (drogues, métaux), générant une économie souterraine florissante que veulent ignorer les chiffres officiels. D'après les forces de police, circulent dans certaines cités, plus de voitures de luxe que dans les arrondissements parisiens réputés aisés. Depuis que François Mitterrand avait créé le ministère de la Ville, en y nommant notamment Bernard Tapie (1992-1993), des milliards se sont déversés en priorité sur ces quartiers « défavorisés », des stades de foot, des gymnases, des piscines et des médiathèques, équipements coûteux, souvent dégradés, les premiers à brûler à la moindre émeute, avant d’être aussitôt reconstruits. En trente ans, les sommes mobilisées sont pharaoniques : 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 selon la Cour des comptes. A cela s’ajoute la loi Borloo (42,6 milliards d’investissement pour la période 2004-2012) et les 150 000 emplois d’avenir de 2013 qui seront essentiellement localisés en banlieue. Une machine sans compteur. 

Pour la Cour des comptes, « ces politiques de la ville terriblement dispendieuses n’atteignent jamais leurs objectifs ». En France comme aux Etats-Unis, la pauvreté n’explique pas tout. Selon le géographe Christophe Guilluy, auteur de l’indispensable Fractures françaises (Editions François Bourin) « 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers sensibles » ! En fait, dans ces quartiers se déversent anarchiquement, depuis des années, les flux migratoires continus. Non maîtrisés, ce sont ces flux qui produisent l’insécurité structurelle de la banlieue et la faillite des politiques municipales.

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