Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 25 mars 2014

Manuel Valls, gardez donc vos leçons de morale !

manolo-valls.jpg

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire cliquez ici

Anticipant probablement la sévère déconvenue électorale du premier tour des élections municipales, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a décidé de reprendre vertement un pompier qui refusait de lui serrer la main à Grenoble. Le ton de l’échange fut houleux et caractéristique de la nature rigide du pouvoir socialiste depuis deux ans. Sourds aux cris du peuple, enfermés dans une tour d’ivoire, les gouvernants répondent de plus en plus abruptement aux critiques qui leur sont formulées.

Quand le jeune pompier a refusé de saluer le ministre, celui-ci lui a répliqué à sa façon toujours autoritaire : « Quand on refuse de serrer la main à une personne, c’est qu’on a perdu ses valeurs. […] Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n’est pas pour qu’on refuse de me tenir la main… de me serrer la main. » Cette réaction épidermique témoigne de la grande fébrilité actuelle du gouvernement ; pris au piège d’un calamiteux bilan politique, Manuel Valls se dévoile en autocrate vexé. Ce n’est pas courtois pour ce pompier, de refuser de serrer la main du ministre, mais nous sommes en démocratie et sa réaction peut être analysée comme une objection de conscience, lancée en réaction à un pouvoir qu’il juge certainement indigne. En effet, les corps constitués sont abandonnés à la violence des rues, et n’ont pas les moyens d’exercer correctement les fonctions auxquelles ils sont assignés.

Manuel Valls en appelle au respect des « valeurs », de la « hiérarchie », quand lui même et son parti n’ont pour seul programme que d’empêcher le Front national d’accéder à des mairies. C’est-à-dire de refuser au peuple de France sa libre détermination politique. Leurs fidèles serviteurs s’ajoutent dans cette lutte, qu’ils souhaiteraient symbolique d’un affrontement quasi biblique, opposant le « bien socialiste » au « mal populaire ».

On peut citer, par exemple, le cas du directeur du Festival d’Avignon, monsieur Olivier Py, qui a déclaré que si le candidat du Front national devenait maire d’Avignon, il ferait déménager son festival annuel. Du chantage et un profond dégoût du peuple. Car, en creux, se fait jour le discours qui voudrait que les électeurs du Front national et leurs représentants ne soient que des semi-débiles effrayés par la culture !

Le mépris de ce sapeur-pompier n’est qu’une réponse à ce constant mépris de classe qu’affichent ostensiblement les bobocrates socialistes. Tout infatués de leur pouvoir, de leur supposée supériorité morale, de leurs abstraites valeurs, ou de cette « culture » qu’ils pensent être leur monopole. Les tensions n’iront qu’en s’intensifiant tant que Manuel Valls et les siens répondront aux attentes légitimes des Français par des leçons de morale vides de sens. Et moi-même, si l’occasion m’en était donnée, je refuserais pareillement de serrer la main du ministre, en préférant le mot de Cambronne : « Merde » !

07:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 22 mars 2014

La France, championne du monde des donneuses de leçons

france.jpg

Christophe Servan

Boulevard Voltaire cliquez ici

Mon passeport arrivant bientôt à expiration je suis allé sur le site de mon consulat pour m’enquérir des démarches à suivre, lorsque je suis tombé sur ça : « La France a fait de l’abolition universelle de la peine de mort une des priorités de sa politique étrangère en matière de droits de l’Homme. » La suite, poncifs niaiseries et autres billevesées, je vous en fais grâce.

Plus intéressant, cet encart renvoyait au site du quai d’Orsay sur lequel je trouvai un autre lien du même tonneau : « La France, candidate au Conseil des droits de l’Homme pour le mandat 2014-2016 » Suivait une profession de foi qui vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Extraits : « Les droits de l’Homme font partie des valeurs fondatrices de la République française. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de notre engagement au sein de l’Union européenne. »

Si la France est élue, elle s’engage à :
- Poursuivre son engagement en faveur des droits de l’enfant…
- Promouvoir la liberté d’opinion et d’expression…
- Encourager les États à lutter contre les détentions arbitraires…
- Intensifier la lutte contre l’impunité et promouvoir le droit à la justice, à la vérité…

Comme la France est en réalité 37e au classement mondial pour les droits de l’homme (11e en 2002) et qu’elle est devancée par des pays aussi prestigieux que la Namibie, l’Uruguay, l’Estonie, le Ghana, je me suis demandé qu’elle mouche avait piqué notre coq national.

Utilisé dès l’Antiquité, le coq servit d’enseigne aux Gaulois à la suite d’un jeu de mots facile ; le terme latin gallus signifiant à la fois coq et Gaulois. Quelques siècles passent et le Roman de Renard fait du coq Chantecler la dupe attitrée du goupil. Luxure, folie et sottise sont ses attributs que l’héraldique réserve aux familles de bas état. C’est que notre oiseau est l’exemple paradoxal d’un emblème qui n’a pas été choisi, mais imposé par les ennemis du royaume. Le calendrier Romuléen indique que le gallus signifie le nombre infini des sots et des fous qui, en toutes circonstances, montrent leur imbécillité. Aux XIIIe et XIVe siècles, le coq connaît un succès grandissant dans les prophéties italiennes hostiles à la présence française dans la péninsule : il est alors l’inverse dérisoire de l’aigle impériale (1).

Plus près de nous, Edmond Rostand met en scène un coq nommé Chantecler qui détient un terrible secret : en chantant, il peut faire se lever le soleil. Peut-être qu’après tout Fabius, Ayrault et Hollande croient encore qu’il leur suffit de faire cocorico pour que le soleil se lève.

(1) Source Encyclopaedia Universalis

10:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

homepage_logo.jpg

3,50 €, chez votre marchand de journaux

06:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 19 mars 2014

Le 19 mars ne peut pas célébrer la « paix en Algérie »

paix-algerie-565x250.jpeg

Guillaume Zeller

Boulevard Voltaire cliquez ici

Le 19 mars 1962, à Évian, les autorités françaises signaient l’accord qui devait encadrer l’abandon progressif de la souveraineté républicaine sur l’Algérie au profit des représentants du FLN. En dépit de l’opposition quasi unanime d’un million de pieds-noirs, du sacrifice consenti par les harkis, de la faible représentativité du FLN, la République s’apprêtait ainsi à rédiger le chapitre final d’une histoire commencée en 1830. Moins de quatre mois après, le 5 juillet 1962, le processus entamé à Évian aboutissait à l’indépendance de l’Algérie.

Qu’on le déplore ou qu’on s’en accommode, le 19 mars ne peut être considéré comme l’anniversaire de la « paix en Algérie ». Pour des raisons objectives : les tueries ont continué malgré le cessez-le-feu annoncé. Faut-il évoquer le massacre commis le 26 mars 1962 devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, le début des purges au sein de la communauté musulmane, la multiplication des opérations aveugles de l’OAS ou encore l’immense chasse à l’homme anti-européenne commise le 5 juillet à Oran, journée la plus sanglante de toute la guerre d’Algérie, avec au minimum 700 pieds-noirs assassinés et escamotés en quelques heures ?

Pourtant, c’est cette date du 19 mars qui a été retenue par les parlementaires français en décembre 2012, non sans idéologie, pour devenir celle de la journée nationale du souvenir « des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie ». En dépit de cette décision, la fin de la présence française en Algérie demeure « un passé qui ne passe pas » et nombreux sont ceux qui s’insurgent contre les commémorations qui seront organisées demain, en particulier par la FNACA dont les accointances idéologiques originelles sont connues.

Ainsi, de nombreuses associations dédiées à la défense des rapatriés – en particulier le Cercle algérianiste, puissante organisation qui veille à la transmission de l’héritage culturel des Français d’Algérie – continuent d’interpeller le gouvernement. À Nice, le maire Christian Estrosi – vertement critiqué par une partie des pieds-noirs pour avoir fait ériger une statue de Charles de Gaulle dans la ville en 2011 – dénonce cette année un « déni de vérité » et refuse de pavoiser la ville, soutenu par Ali Amrane, président du Collectif des associations de harkis des Alpes-Maritimes. « Le 19 mars est une date atroce pour les familles de harkis massacrés entre le 19 mars et le 2 juillet 1962 », rappelle ce dernier. À quatre jours des élections municipales, les rapatriés d’Algérie ne négligeront pas la position de leur édile.

C’est aussi vers l’Algérie d’aujourd’hui que conduit ce débat mémoriel. Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, affaibli par un accident vasculaire cérébral, y brigue un quatrième mandat en dépit de ses hospitalisations successives… à Paris. La « candidature de trop » de cet ancien « moudjahidin » a déclenché une série de manifestations qui laissent deviner un fort besoin de renouvellement. « 52 ans, Barakat ! » (« Cinquante-deux ans, ça suffit ! »). Ce slogan qui résonne actuellement à Alger, porté par de jeunes militants sévèrement réprimés, pourrait fendiller la chape de plomb idéologique indispensable au maintien au pouvoir du FLN. La vérité historique, et donc la paix des mémoires, pourraient en être à terme les bénéficiaires de part et d’autre de la mer Méditerranée.

10:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crimée-Serbie : le fait nationaliste. La démocratie mondialiste butte sur l’histoire des peuples

1 Aleksandar_Vučić1_-_cropped.jpgJean Bonnevay

Métamag cliquez ici

Poutine est un nationaliste russe qui refuse la normalisation mondialiste. Il défend tous les Russes et indirectement ceux qui se sentent aujourd’hui plus Russe que Bruxellois.

Le référendum de Crimée illustre en fait la résistance nationaliste des patries de chair et de sang face au mondialisme du fric et au nivellement politique et sociétal. Nombreux sont ceux, dans le monde, qui pensent que la défense de l’héritage d’une culture enracinée et du sang de l’histoire mérite d’être pour le moins aussi respectée que la défense des pulsions sexuelles érigées en valeurs démocratiques supérieures ou la défense des lois du marché.

 « Le nationalisme, c’est la guerre », disait François Mitterrand, certes, mais la démocratie aussi (guerre contre la Serbie – l’Irak – la Libye- guerres idéologique face au refus de la normalisation politique). La Crimée est la réponse légitime au péché originel du Kosovo où les frontières nationales ont été jugées moins importantes que les revendications communautaires. Les Kosovars redevenus albanais et musulmans, ce serait formidable et les Criméens voulant redevenir russe et orthodoxes, épouvantables. … On a  tout compris. 

Les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes et les Etats de défendre les frontières acquises par l’histoire. Le mondialisme est une utopie dévastatrice qui débouche sur des désordres mondiaux notamment depuis la fin  de l’Urss. Les soviétiques croyaient avoir détruit le sentiment national. Dans tous les pays de l’est, il est de retour, en Russie plus qu’ailleurs. Il est même de retour dans la Serbie voulant malgré tout se rapprocher de Bruxelles pour des raisons économiques. Mais Bruxelles est un totalitarisme qui  refuse les volontés politiques divergentes de son carcan bureaucratique qui lui sert de patriotisme.

Aleksandar Vučić, nouveau patron élu de la Serbie (NDLR, en médaillon), est un ancien ultranationaliste reconverti à l’Europe, défenseur à ses heures du chef de guerre Ratko Mladic, mais qui a policé son image, et qui promet désormais de mener des réformes pour lutter contre la corruption et le chômage. Le Premier ministre socialiste Ivica Dacic est présenté comme le grand perdant. On lui prédit trois fois moins de voix que son rival, du jamais vu depuis la chute de Slobodan Milosevic. Les médias s’inquiètent des scores annoncés pour Aleksandar Vucic qui, lorsqu’il était ministre de l’Information sous Milosevic, musela la presse hostile.  Mais c’est aussi un homme à poigne, une qualité appréciée des Serbes, inquiets pour leur avenir économique.

Deux leçons électorales, Crimée et Serbie, montrent que la carotte économique est forte certes, mais que la motivation nationaliste ne peut être ignorée. C’est en respectant l’identité historique des peuples qui la composent que l’Europe a un avenir de l’Atlantique à l’Oural, certainement pas en  se présentant comme l’exécutrice des basses œuvres du modèle américain à  prétention uniforme et mondiale.

La Kosovo a permis la Crimée. Le vote serbe vient, dans son pragmatisme sans reniement, nous le rappeler.

10:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 18 mars 2014

Crime de lèse-Boucault : Après Josiane Filio, Richard Roudier au tribunal !

PHO756a45c8-bc85-11e2-9b83-16f0f5ede65a-805x453.jpg

Lucette Jeanpierre

Riposte laïque cliquez ici

On se souvient que le Préfet Boucault avait déposé plainte contre la redoutable retraitée Josiane Filio, qui avait eu l’insolence de qualifier cet honorable serviteur du Parti socialiste, devenu préfet, d’incompétent. cliquez ici

Même si la plainte paraît grossière et ridicule, au moins peut-on dire que Boucault a eu à son encontre quelques qualificatifs peu plaisants, bien que peu contestables. Mais que dire de la plainte déposée contre Richard Roudier, président de Réseau Identités ? Apparemment, on rentre dans un nouveau délit, avec l’austère préfet : celui de crime de lèse-Boucault, ajouté à un délit d’humour contre fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Nous laissons nos lecteurs juger, tout en les informant que le texte ci-dessous, où la vérité des faits est complétée par un très beau poème, vaudra aussi à Richard Roudier de comparaître, en même temps que Josiane Filio, au Tribunal de Grande Instance de Carcassonne, le 9 avril prochain, à 13 heures.

Pourtant, à la fin de son poème, Richard Roudier avait bien pris la peine de préciser que toute analogie entre Boucault et Bourricot serait fortuite. A vous dégoûter de prendre des précautions ! On peut penser que toutes les conditions sont réunies pour qu’on entende un immense éclat de rire à l’intérieur du tribunal, tant ces deux plaintes sont grotesques. Pendant que le Préfet de Valls traîne devant les tribunaux deux retraités de 67 ans, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, prise en flagrant délit de mensonge, sur les écoutes de Sarkozy, est toujours à son poste.

Au fait, ai-je le droit de terminer cet article en osant écrire ceci : si tu continues, tu vas tomber sur un os, ô Boucault… Je tremble de mon audace !

582460_199614276875308_1204076119_n.png

LES RAISONS POUR LESQUELLES RICHARD ROUDIER VA SE RETROUVER AU TRIBUNAL : cliquez là

Communiqué du Réseau identités : Monsieur le préfet Boucault et l’âne chargé de reliques

Bernard Boucault, pur produit de l’ENA, a été nommé au poste de Préfet de police en Conseil des ministres par François Hollande par décret du 31 mai 2012 et fut « installé » par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls le 26 juin 2012.

Bernard Boucault fait partie de ces fonctionnaires qui ont choisi leur camp. Le 24 mars 2013 il a ouvertement pris parti contre la Manif pour tous en minorant de façon ubuesque le nombre de manifestants et en couvrant ses fonctionnaires qui embarquaient et gazaient à tire-larigot.

En contrepoint, le 13 mai, lors de la soirée célébrant le titre de champion de France du Paris-Saint-Germain (PSG), Monsieur le préfet, confiant dans l’esprit de responsabilité des « Djeunes des quartiers » et ne voulant pas indisposer ses nouveaux maitres quataris, n’avait positionné qu’un dispositif allégé. On connait la suite, illustrée par les violences et saccages de la part d’une faune de prédateurs venue en masse pour fêter l’événement.

Nous n’avons donc pas été surpris quand la manifestation projetée le 14 septembre par la mouvance patriote et déposée par le Réseau-Identités a été interdite. Je tiens d’ailleurs à signaler, pour la bonne forme, que contrairement à ce qui figure sur la lettre du Préfet Boucault, le Réseau-Identités n’est pas un « mouvement », mais un parti politique qui « concourt à l’expression démocratique » dans notre pays. Ce n’est pas un détail de l’histoire, car, en créant cette jurisprudence, le préfet peut interdire tout rassemblement de l’UMP, du F.N. ou de tout autre parti politique.

Nous n’avons pas plus été étonnés du « silence radio » total des services de la préfecture de police ou du SDIG (ex renseignements généraux) qui auraient dû se manifester pour examiner toutes les questions de sécurité qui se posent dans un défilé d’une telle ampleur. Un tel artifice n’avait d’autre objectif que de gagner du temps, ne nous laissant comme espérance qu’un hypothétique « référé liberté » et comme certitude, une démobilisation des troupes.

Sur le terrain de la forme, Monsieur le préfet nous a en tous cas démontré qu’il savait jouer la montre, allant jusqu’à nous empêcher d’exercer nos droits de recours, puisque j’ai reçu de ses services un appel téléphonique le vendredi 13 septembre en fin d’après-midi afin de présenter mes observations avant le jeudi 12 septembre (sic).

Sur le fond, il est bien évident que les deux arguments utilisés par le Préfet pour annuler notre manifestation sont de peu de valeur :

- lorsqu’il prend prétexte « du caractère provocateur de la thématique retenue (…) en particulier par la mouvance anti-fasciste ». Je ferai deux remarques : je m’étonne que le curseur de la bienséance et de la vie politique française soit dévolu à quelques crasseux puants et deuxièmement, comme il serait étonnant que ces individus changent de position avant au moins une génération, cela signifie que le préfet Boucault prend le parti d’interdire toute manifestation du Réseau Identités et des autres mouvements de notre camp ad vitam aeternam

- Son second argument n’a pas plus de force, quand il prétend que « ce jour-là des moyens importants en forces de l’ordre seront mobilisés pour assurer la sécurité de grands évènements qui se tiendront à Paris (…) »

Or le même jour samedi 14 septembre 2013,

En soirée, boulevard de Belleville, le collectif Cheikh Yassine dirigé par l’imam salafiste Abdelhakim Sefrioui a défilé, escorté d’une voiture de police, et a pu scander ses slogans appelant à « libérer toute la Palestine », entrecoupés des « Allah O Akbar » habituels.

A 13 h, Fontaine Saint Michel une cinquantaine de personnes arborant une trentaine de panneaux et banderoles pour la défense animale occupaient la place Saint Michel au pied de la fontaine du même nom.

En début d’après-midi à la Motte Piquet une quarantaine d’anti-fa encagoulés et armés ont pu se rassembler tranquillement devant un café, attaquer de jeunes individus accoudés au comptoir et défoncer des vitrines.

Ces manifestations avaient-elles été déclarées, ont-elles été autorisées ?

Enfin, à 14 h, alors que je sortais de la station de métro « Duroc » afin de m’assurer que nos sympathisants avaient respecté scrupuleusement les consignes, quant à l’interdiction de la manifestation, j’étais interpellé en deux secondes chrono par un commissaire de police en charge d’un dispositif policier important d’une centaine d’hommes et d’une dizaine de véhicules (voir photo) qui me laissait médusé. Il est bien certain qu’un tel dispositif aurait été largement suffisant pour assurer la sécurité de notre manifestation.

En tout état de cause Monsieur le préfet dont le départ en retraite n’est qu’une affaire de mois devrait méditer la fable de La Fontaine:

Un baudet chargé de reliques

S’imagina qu’on l’adorait :

Dans ce penser, il se carrait

Recevant comme siens l’encens et les cantiques

Quelqu’un vit l’erreur et lui dit :

« Maître baudet, ôtez-vous de l’esprit une vanité si folle.

Ce n’est pas vous, c’est l’idole,

A qui cet honneur se rend,

Et que la gloire en est due. »

D’un magistrat ignorant,

C’est la robe qu’on salue.

Evidemment toute analogie entre Boucault et Bourricot serait purement fortuite.

Richard Roudier

Président du Réseau-Identités

Porte-parole du Collectif de Défense des Libertés Publiques

 

Faites un don à SN.jpg

12:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 mars 2014

Circulation alternée : la grande arnaque !

Contre-la-pollution-le-gouvernement-met-en-place-la-circulation-alternee-a-Paris-et-en-petite-couronne-565x250.jpg

Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire cliquez ici

En période anticyclonique, la pollution en Île-de-France et certaines grandes agglomérations est bien réelle. Mais pour y faire face, la circulation alternée est un leurre irresponsable.

Pour trois raisons au moins : l’interdiction s’accompagne inévitablement d’une longue série de dérogations attribuées aux véhicules utilitaires légers, aux taxis, aux véhicules des services publics, aux commerciaux – et j’en passe. C’est normal : le seul problème, c’est que ces exonérations bénéficient surtout à des véhicules diesel, c’est-à-dire précisément à ceux qui produisent les particules fines, sources du problème.

Pour le reste des usagers, l’interdiction (si elle est respectée) diminuera de très peu la pollution ; en revanche, elle désorganisera les transports en commun. Qui peut croire que les lignes de RER déjà saturées et peu fiables en temps normal pourront accueillir 30 % de trafic supplémentaire alors qu’ils souffrent (merci l’UMPS !) d’un sous-investissement chronique depuis 30 ans.

Sociologiquement, la mesure est injuste : il s’agit de satisfaire les bobos du centre-ville au détriment des ploucs qui habitent les banlieues. Au demeurant, les plus riches ne se priveront pas de risquer 22 € d’amende !

Cette mesure injuste et inefficace s’explique par ses avantages politiques : En termes de posture, Ayrault et Martin jouent les chefs de guerre sur le front de la pollution. Aux applaudissements des médias de propagande dont les journalistes bénéficient, eux, du privilège de pouvoir… circuler.

Du point de vue politicien, voilà un message pour les Verts et pour l’Union européenne qui menace de condamner la France pour son taux de pollution de l’air (qui s’explique par sa diésélisation irresponsable).

Médiatiquement, c’est une belle opération d’enfumage : à une semaine des municipales, voilà qui permet d’oublier le non-traitement des problèmes et les mensonges de Taubira. Et de diversion aussi : l’attention de l’opinion est distraite et le « quart d’heure de haine » orwellien est dirigé cette fois contre la pollution.

C’est enfin un élément supplémentaire de conditionnement de l’opinion. La lutte contre la pollution est, ici, utilisée à des fins de dressage idéologique comme les campagnes sanitaires dans l’Union soviétique de Staline (ou la vaccination contre le H1N1 en France). Il s’agit de développer une race de citoyens soumis et bien-pensants, qu’on discipline par la peur et l’interdiction.

Gentiment, tranquillement, la France s’avance ainsi sur les chemins d’un totalitarisme mou. Alors, surtout si l’on a un véhicule non polluant (récent, à essence), il ne faut pas hésiter à rouler. Rouler, c’est résister !

11:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quelques jours avant les municipales : parution demain après-midi, 18 mars, d'un numéro hors série de PRESENT a ne pas manquer...

Annonce-Present.jpgCe numéro hors-série sera en kiosque du 19 au 31 mars.

Présent cliquez ici

11:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 16 mars 2014

La faillite de la démocratie ?

democracy-not-found.jpg

André Valmi

Boulevard Voltaire cliquez ici

La vraie voix du peuple n’est possible que dans une nation homogène. Une constatation simple et évidente : la démocratie ne fonctionne que sur un peuple uni, de souche commune, ayant les mêmes aspirations et la même histoire. Demander à un aggloméra un vote dans un pays divisé par l’origine et la religion revient à une seule chose : un recensement ethnique. C’est la faillite des interventions des grandes puissances depuis ces dernières années dans les pays africains. Divisés, issues de la colonisation, mélangés par des frontières quelquefois tracées avec une règle sur une carte d’état-major.

Les pays européens issus des dernières guerres mondiales posent un problème identique et le cas de l’Ukraine en est une démonstration. Faire voter son peuple conduira forcément à la partition. Est-ce un mal ? Peut-être faudra-t-il un jour refaire le rééquilibrage ethnique et historique des nations pour mettre fin aux tensions persistantes dans tous ces pays. Mais les enjeux vitaux des accès à la mer, les énergies ou les matières premières empêchent cela. Contrairement au dogme européen, l’unification des nations aboutit à une impasse. La démocratie ne s’improvise pas, elle ne peut fonctionner que par l’unité d’un seul peuple.

C’était le cas jusqu’à présent pour la France mais cela disparait peu à peu. Dans quelques années, les votes seront uniquement religieux et ethniques, les étrangers ont cessé de s’intégrer du fait de l’abandon de la politique d’intégration, avec comme résultat futur la disparition de notre démocratie actuelle. Voilà pourquoi il faut combattre le communautarisme mortifère et destructeur de la république. Il est vrai que pour les dirigeants, un pays divisé et sans racines communes est plus facile à manipuler, à garder sous la coupe de l’oligarchie présente. La vraie voix du peuple n’est possible à entendre que dans une nation homogène, et le racisme utilisé comme fausse barbe n’a rien à voir avec cela.

11:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 15 mars 2014

L’église Sainte-Rita bientôt remplacée par des logements sociaux et des parkings…

prog4336745-565x250.jpg

Anne-Laure Debaecker

Boulevard Voltaire cliquez ici

À Paris, l’église Sainte Rita, patronne des causes désespérées, n’a jamais aussi bien porté son nom. Ce 11 mars dernier, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné l’expulsion de ses fidèles sous six mois et sa démolition, donnant ainsi raison à son bailleur.

Cette décision est l’aboutissement d’une bataille juridique entamée il y a deux ans, lorsque le bailleur de l’église – l’association cultuelle des Chapelles catholiques et apostoliques, obscure association suisse de loi 1901 – a d’abord assigné en justice ses occupants pour résilier leur bail, puis a vendu l’église à un promoteur immobilier nantais sans qu’aucun courrier d’information préalable n’ait été envoyé aux malheureux occupants.

La destruction de lieux de culte est, hélas, de plus en plus fréquente dans un pays qui se désintéresse de son patrimoine, de son histoire et n’assume plus ses racines chrétiennes. Mais la démolition de l’église Sainte-Rita, de par les spécificités de celle-ci, revêt une importance particulière.

En effet, « l’église aux animaux » est connue à travers le monde entier pour sa bénédiction annuelle des animaux le premier dimanche de novembre, lors de la messe de saint François d’Assise, patron des bêtes. Chats, chiens, mais aussi zèbres, dromadaires ou encore lamas y ont été bénis. Elle est une des rares églises françaises à autoriser la présence d’animaux durant les messes gallicanes, célébrées selon le rite saint Pie V. Lieu de transmission de traditions et de célébration d’un rite particulier, c’est aussi une église très populaire qui rassemble 250 paroissiens pour la messe dominicale, 900 le fameux premier dimanche de novembre, et près de 20.000 ouailles inscrites sur ses registres.

Ainsi, la démolition de Sainte-Rita porterait atteinte à la transmission de traditions populaires, au patrimoine culturel toujours plus amoindri, et à la liberté cultuelle : pour pouvoir faire bénir leurs animaux, les paroissiens se verraient obligés de se rendre à Bordeaux ou en Belgique – ce qui fait une promenade dominicale un tantinet lointaine.

Nombreux sont les riverains qui s’insurgent contre cette démolition d’un lieu emblématique de leur quartier : pétitions et manifestations se multiplient et une page Facebook de soutien a été créée. Pourtant, malgré l’indignation générale, la mairie de Paris maintient ses permis de démolir et de construire. Au respect de la spiritualité de ses citadins et d’une cohésion sociale, elle préfère le mercantilisme. L’arche de Noé parisienne a été méprisée par Delanoë et sa première adjointe chargée de l’urbanisme — Anne Hidalgo —, qui ont préféré proposer un projet d’urbanisme discutable (en lieu et place de l’église seront construits une vingtaine de logements sociaux et des parkings) pour remplacer l’église. Il n’y a plus qu’à espérer l’intervention de celle que l’on surnomme « sainte Rita de l’impossible » pour sauver son église. Ses paroissiens, confiants, attendent un miracle.

13:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 mars 2014

José Bové et Daniel Cohn-Bendit : le féminisme « vieille école »…

cb-jb.jpg

Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Chez les Verts, rien ne va plus. José Bové et Daniel Cohn-Bendit filent un mauvais coton. Jean-Luc Mélenchon les accuse de s’être alliés avec la « pire réaction », d’avoir « participé aux manœuvres de la droite et de l’extrême droite ». Libération sous-entend que leurs agissements ont servi « le camp conservateur ». Bové et Cohn-Bendit réactionnaires et conservateurs… Mais pourquoi pas ? Nous vivons une époque renversante.

L’objet du délit ? « Un rapport sur l’égalité hommes-femmes » – le rapport Zuber, du nom de la députée communiste portugaise à qui en revient l’initiative –, rejeté mardi par le Parlement européen à l’issue d’un vote serré, dont le résultat aurait été tout autre si un nombre importants d’écolos – dont nos deux stars françaises –, ne s’étaient … abstenus.

Bové et Cohn-Bendit, ces deux phallocrates rentrés, feraient donc obstacle à l’égalité hommes-femmes ? À la « garantie du respect du principe fondamental de l’égalité de rémunération à travail égal entre les femmes et les hommes, à l’interdiction des démissions forcées en cas de maternité, à la lutte contre les stéréotypes sexistes » que, d’après Libération, réclamait ce rapport ?

Mais Libération, sans doute par distraction, omet de préciser que le rapport Zuber ne se bornait pas à ces combats aussi consensuels. Dans une sorte de pot-pourri féministe, il y était également question de genre, d’IVG… ou encore de prostitution. Et c’est sur ce dernier point que les écolos ont botté en touche. Interdire la prostitution, et puis quoi encore ? Au moins aurait-il fallu distinguer la « prostitution volontaire » de la « prostitution forcée »

Bové et Cohn-Bendit adorent le féminisme. Mais le féminisme vieille école. Le féminisme libertaire en mini-jupe et talons aiguilles né sur les barricades de Mai 68. Mignonnes, les petites, et pas farouches, enfin libérées de leur soutien-gorge et des contingences reproductives, elles se qualifiaient elles-mêmes de salopes pour signer tel manifeste et cela avait quelque chose de follement excitant. L’an passé, Cohn-Bendit s’est même prêté au jeu de Marie-Claire, pour lutter contre le sexisme, de poser en talons aiguilles rouges. C’est rigolo, ça ! Il peut même sans doute enfiler, si cela les émoustille, leurs bas sur ses mollets poilus. Sauf que, d’un coup, voilà que les féministes ne sont plus drôles. Prennent des mines de rosières outragées. On ne peut plus seulement tenter un petit compliment sur leur plastique sans qu’elles se drapent dans leur dignité, et voilà, surtout, qu’elles veulent interdire la prostitution… quand José et Daniel, eux, sont bien persuadés que nombre de filles font ça pour la beauté de l’art, par vocation ! Mais d’où sort ce féminisme puritain à face de carême ?

Et, au-delà de ce vote, d’autres inévitables dissensions se profilent. Bové a affirmé, il y a quelques jours, être opposé à la GPA/PMA. Difficile de militer pour la « production raisonnée » sans militer pour la « reproduction raisonnée »… Le site Slate fr ne vient-il pas de rapporter que deux jeunes Indiennes — au moins — seraient décédées, dans une « usine à bébé », du syndrome d’hyperstimulation ovarienne causé par les injections de gonadotrophine ?

Et si Bové et Cohn-Bendit étaient les hirondelles qui annoncent le printemps ? Un printemps qui verrait brutalement imploser ce que l’on croyait être pourtant un pléonasme – le féminisme de gauche ? Car le 8 mars dernier, Le Monde et Libération l’ont écrit peu ou prou : GPA/PMA et prostitution sont, pour le féminisme français, les ferments d’une discorde larvée inextricable. Avec aussi, disaient-ils, le voile islamique. Mais c’est une autre histoire…

19:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

homepage_logo.jpg

3,50 €, chez votre marchand de journaux

00:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 11 mars 2014

Revue de presse : "Fragments sur les temps présents" consacre un article à la disparition d'Olivier Grimaldi

falange1-e1394529723923.jpgJean-Yves Camus

Fragments sur les

temps présents cliquez ici

Le président du Cercle Franco-hispanique (CFH) Olivier Grimaldi, est décédé le 9 mars 2014 des suites d’une longue maladie. Né en 1953 en Algérie française, rapatrié en métropole en 1962 il avait milité à l’Action française puis à Ordre nouveau et au Parti des Forces nouvelles avant de créer en 1984 avec son épouse le CFH et son bulletin la Lettre des amitiés franco-espagnoles (n°90 publié en janvier 2014), consacrés à la défense et au souvenir du phalangisme espagnol et en particulier de José Antonio Primo de Rivera. Il s’était également associé aux travaux du Mouvement d’Initiatives Nationales (MIN). Le CFH avait été fondé un 20 novembre, date anniversaire de l’exécution de José Antonio (1936) et de la mort du général Franco (1975).

Olivier Grimaldi était très proche ces dernières années, de la revue Synthèse nationale qui a réédité en octobre 2013 l’ouvrage Présence de José Antonio, publié dix ans plus tôt sous sa direction. Il maintenait des contacts réguliers avec Alberto Torresano, responsable des relations internationales de La Phalange, mouvement espagnol avec lequel le Front national correspondait jusqu’à ce qu’en 2008 la direction frontiste rompe des liens jugés incompatibles avec sa volonté de « normalisation ». Il était toutefois plutôt sur la ligne du mouvement Fuerza Nueva et de son dirigeant Blas Pinar, ultime survivant du « bunker » franquiste, décédé le 28 janvier dernier.

Le CFH, domicilié à la même adresse que l’ex-Œuvre française, avec laquelle il partageait la mémoire du général Franco et de José Antonio, fait dire chaque année une messe à leur mémoire. Elle est célébrée (comme le 23 novembre 2013) à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, en accord avec les convictions catholiques traditionalistes d’Olivier Grimaldi, dont les obsèques auront lieu dans le lieu de culte de la Fraternité Saint Pie X. Les commémorations constituent une part importante des activités du CFH, dont une délégation se rend chaque année à la cérémonie du mémorial phalangiste de Valle de los Caidos, près de Madrid. On avait également vu en 1987 Olivier Grimaldi participer au « défilé de Jeanne d’Arc » à Paris, sous une banderole rappelant l’engagement en 1937 d’une légion de volontaires français venus combattre aux côtés des franquistes.

Il avait participé une dernière fois, le 11 novembre 2013, au rassemblement annuel de Synthèse nationale. Le CFH est remarquable en ce qu’il est l’unique mouvement français voué à la défense d’un mouvement nationaliste européen des années 30, excepté le Cercle des amis de Léon Degrelle, qui perpétue le souvenir du Rexisme.

19:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 09 mars 2014

La maîtresse de Hollande dans un clip anticatholique et antiblanc

gayet.jpgStephane Jarret

Contre-info.com cliquez ici

Pour la « Journée de la femme », des féministes ont produit une brève vidéo dénonçant les mariages forcés de fillettes. Pourquoi pas.

Mais dans notre pays, ce phénomène ne concerne pas les Français, contrairement à une partie de la population immigrée. Dans le monde, il est quasi-uniquement le fait de non-catholiques et de non-Blancs.

Or dans ce clip au contenu indigent (où la mère de famille est interprétée par Julie Gayet, la nouvelle première maîtresse de François Hollande, qui apparaît pour une fois habillée), on ne voit que des Blancs !

Les quotas ethniques en usage aujourd’hui devant la caméra ne doivent-ils être employés que pour montrer les étrangers sous un jour aimable ?

Il est ici présenté une famille française bourgeoise et catholique (avec une grande image du Christ dans son appartement, mais qui célèbre le mariage à la mairie : pas très crédible) qui livre une fillette à un vieil homme.

Un tel décalage (cette inversion même) par rapport à la réalité constitue une odieuse offense aux Français, qui sont encore une fois stigmatisés pour des comportements dont ils ne sont nullement coupables, si ce n’est d’avoir laissé entrer chez eux quinze millions d’immigrés.

Qui est la cible de ce court-métrage surréaliste ? Qui veut-on convaincre ?

Il faut rappeler que l’Occident fut pionnier dans le domaine de la liberté du mariage, l’Eglise ayant imposé la nécessité du consentement des époux pour qu’un mariage soit valide.

On notera aussi l’incohérence de ces donneurs de leçons de l’oligarchie politico-médiatique qui affirment (comme en fin du clip) que « les petites filles ne sont pas des femmes », alors que notre société de vulgarité et de pornographie s’évertue à tuer l’innocence des jeunes et à vêtir (ou plutôt « dévêtir ») les fillettes comme des femmes, en sexualisant leur apparence et leur comportement dès le plus jeune âge.

14:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE

index.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH  cliquez ici

Ce qui est excessif est dérisoire. Entraînés dans une surenchère de dénonciations verbales que la réalité ukrainienne ne justifie pas, les occidentaux dont les accusations ne parviennent pas à ébranler la détermination russe, se retrouvent aujourd’hui dans une impasse.

Comment en sortir sans perdre la face, la question se pose. Car de deux choses l’une, ou bien les occidentaux choisissent de mettre à exécutions leurs menaces et dés lors ouvrent la voix à la division de l’Ukraine, ou bien ils choisissent la désescalade, mais pour ce faire doivent se livrer à un exercice de rétropédalage qui en termes de notoriété risque de leur coûter cher sur la scène internationale. Aux échecs déjà essuyés en Irak, en Lybie et en Syrie, viendrait alors s’ajouter celui de l’Ukraine, une perspective indigeste pour les vat-en guerre étatsuniens.

Dans le premier cas de figure, l’UE se retrouverait avec sur les bras plusieurs dizaines de millions d’ukrainiens à nourrir, de quoi grever par des dettes supplémentaires des économies déjà exsangues. A moins bien évidemment de mettre l’Ukraine en coupe réglée par les institutions supranationales et lui faire découvrir comme la Grêce les joies du FMI. Pendant ce temps la partie industrialisée de l’Ukraine autrement dit sa partie riche et utile, devrait, ce qu’elle a commencé à faire d’ailleurs, se rapprocher encore plus de la Russie, la Crimée quant à elle renvoyant définitivement dans les poubelles de l’histoire les rêves de l’OTAN de régner en maître absolu sur les eaux de la Mer Noire.

Dans le second cas de figure, l’Ukraine préserverait son unité, mais à la condition de traiter sur un pied d’égalité sa population russophone, c’est-à-dire en ne la privant pas de ses droits historiques, et renoncer à partager le sort d’une vulgaire république bananière que les Obama, Hollande et autres Cameron lui réservaient. Autrement dit en tenant compte des intérêts géopolitiques de la Russie dans son étranger proche.

Quoiqu’il en soit, les USA et l’UE semblent bien avoir perdu la main sur une situation dont on peut espérer qu’elle se réglera par voix diplomatique, dés lors que les occidentaux auront compris que tous les peuples ne sont pas interchangeables ni manipulables tels de simples pions sur un échiquier.

12:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 08 mars 2014

Francis Bergeron, au nom du comité de rédaction du quotidien Présent :

8059-20140308.jpgNote pour le renouveau de Présent :

Nos lecteurs les plus anciens et les plus fidèles se souviennent sans doute de la campagne de cette fin d’année 1981 pour le lancement du journal Présent.

Les cinq fondateurs : Bernard Antony, Jean Madiran, François Brigneau, Hugues Kéraly et Pierre Durand, avaient rappelé, dans un éditorial commun publié dans le numéro 0 (22 novembre 1981), que la création de Présent signerait la réapparition d’un quotidien national, après 37 années d’absence. Nos cinq amis faisaient allusion à L’Action française quotidienne, celle de Charles Maurras, Jacques Bainville et Léon Daudet.

La naissance de Présent fut fébrile. La France de 1981 était presque aussi abîmée que la France d’aujourd’hui : la gauche venait d’arriver au pouvoir, et quelle gauche ! Le Parti communiste « français » se retrouvait aux manettes du pays, pour la seconde fois de son histoire, alors que la moitié de l’Europe était encore occupée par l’Armée rouge. Chacun d’entre nous ressentait donc (mais comme aujourd’hui !) l’urgence absolue de prendre la parole, de donner des munitions aux Français entrés en résistance.

Le lancement de Présent fut pourtant laborieux, malgré la gravité du moment et le dévouement d’une équipe passionnée. Le seuil de viabilité du journal avait été fixé à 8 000 abonnés. A l’heure du lancement, ils n’étaient que 6 000 au rendez-vous. La talentueuse équipe rédactionnelle de l’époque prit néanmoins le risque de se lancer. Et cette improbable aventure fut une vraie réussite.

La meilleure preuve en est que Présent est toujours là, quand tant de journaux, qui semblaient mieux armés pour la tempête et bien dans l’air du temps, ont mis la clé sous la porte. Cette formule géniale du quotidien ramassé, concentré, rédigé cinq jours par semaine par une équipe jeune, militante, a démontré son efficacité. Elle est même désormais copiée, par exemple par le quotidien libéral L’Opinion.

Présent est toutefois aujourd’hui à un tournant de sa déjà longue histoire (32 années d’existence !) :

– Tournant technologique avec internet : ce tournant, nous ne l’avons pas encore pris.

– Tournant générationnel : les animateurs historiques du journal ne sont plus là ; tandis qu’une grande partie de la rédaction, qui a été fidèle à ce titre, approche désormais, par la force des choses, de l’âge de la retraite.

Cette pérennité, c’est le premier trésor de Présent. Et c’est bien pourquoi ce tournant technologique et ce tournant générationnel, il est de notre devoir de les prendre, et de les réussir. Avec vous, abonnés de la première heure, ou abonnés de la dernière heure et de la dernière génération, celle des « manifs pour tous ».

Mais aussi avec beaucoup d’autres. Présent ne peut se contenter de prêcher quotidiennement pour un public réduit, plus réduit, même, qu’au moment de son lancement. Car Présent n’a de sens que s’il participe à la conquête des esprits. Dans les boîtes aux lettres. Mais aussi dans les kiosques. Mais aussi sur le web. Mais aussi à la criée, dans les manifestations. C’est sa vocation propre : sortir du « camp des bons », du « camp des saints », conquérir des lecteurs – et donc faire progresser nos valeurs – sur nos marges, et même plus loin encore.

Bien évidemment rien ne doit changer de ce qui fait l’ADN du journal, son inspiration chrétienne, son orientation politique dans le camp national, son engagement dans les combats sociétaux. Et sans jamais cacher son drapeau.

Mais nous devons avant tout retrouver l’esprit de conquête qui a fait la réussite de ce journal. C’est l’aventure à laquelle nous vous convions, et que nous vous raconterons donc aussi, dans les pages de votre quotidien.

Francis Bergeron

pour le comité de rédaction

Présent cliquez ici

10:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 mars 2014

Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

islamisation.jpg

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire cliquez ici

Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.

En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

Lors de ces deux procès, les témoignages ont été fort révélateurs.

Deux amis de Renaud Camus, l’enseignant Farid Tali et le retraité Marcel Meyer, ont expliqué, chacun, les conséquences douloureuses du Grand Remplacement, tel qu’ils l’ont vécu à un épisode de leur vie. Ces deux récits, très émouvants, ont été qualifiés par l’avocat du MRAP, Maître Mairat, de propos de café du commerce.

Lors de notre procès, quatre témoins, Fathya, née au Maroc, Élisabeth Lalesart, née en Iran, Alain Dubos, pédiatre ayant effectué des missions en Afghanistan pour Médecins sans frontières, et Ghislaine Dumesnil, machiniste à la RATP, ont raconté, chacun selon leur expérience, les conséquences terribles, en France, d’une islamisation due à une immigration de masse. Leurs témoignages, qui arrachèrent quelques larmes à l’assistance, furent qualifiés par les avocats dits antiracistes de « manipulation grossière ».

Privilégiée socialement, cette caste méprise, insulte et traîne devant les tribunaux quiconque a le malheur d’expliquer, concrètement, les conséquences quotidiennes, pour les personnes socialement plus modestes, d’une société multiculturelle qui s’islamise à une vitesse effrayante.

Ce qui m’a marqué, lors de ces deux procès, est la tartufferie des plaignants. La bouche en cul de poule et la main sur le cœur, ils jurent leurs grands dieux que, bien évidemment, ils défendent la liberté d’expression. Mais ils ajoutent aussitôt : dans le respect de la loi.

Lors du premier procès, Maître Scipilliti avait expliqué ce qui se passerait au cas où, hypothèse fort improbable, un débat serait organisé sur l’immigration et l’islam (deux thèmes liés). Ceux qui sont favorables à la thèse de l’immigration – une chance pour la France – et l’islam – religion d’amour et de paix – pourraient tout à fait s’exprimer librement. En revanche, ceux qui pensent le contraire ne pourraient défendre leur point de vue, tombant forcément sous le coup de la loi, et notamment du trop célèbre article 24-8 sur la liberté de la presse : incitation à la haine contre un groupe de personnes en raison de son appartenance religieuse (résumé).

Quand les avocats LDH-MRAP-Sos Racisme-LICRA osent se dire favorables à la liberté d’expression, ils me font penser aux propagandistes musulmans qui vantent les droits de l’homme en islam. Rappelons l’article 22 de la Charte du Caire, votée en 1990 : « Tout homme a le droit d’exposer librement son opinion, à condition qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia. »

Ce dimanche 9 mars (*), nous organiserons, avec Christine Tasin, en présence, entre autres, de Renaud Camus, une manifestation sur le thème : « Immigration-référendum, non au Grand Remplacement, non à l’islamisation », avec le soutien d’Oskar Freysinger et de 28 partis ou associations. Les ayatollahs de l’antiracisme d’État, gavés de subventions, oseront-ils, suite à cette initiative, nous traîner de nouveau devant les tribunaux pour incitation à la haine, etc. ?

Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de « ceux qui osent tout » ?

(*) NDLR : 14 h 00, Place Denfert-Rochereau Paris XIVe

07:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

homepage_logo.jpg

3,50 €, chez votre marchand de journaux

08:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 mars 2014

Roms : il faut suspendre les accords de Schengen !

roms-565x250.jpg

Sur son blog, le 19 février dernier, Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN-RBM pour les municipales dans le VIe arrondissement de Paris et président du parti Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), a publié un texte dénonçant la présence toujours plus importante de Roms dans les rues parisiennes. Et de s’interroger sur les moyens dont dispose le ministre de l’Intérieur pour y mettre fin. Un billet qui n’a pas manqué de déclencher une polémique. Dans un communiqué, l’association SOS Racisme a dénoncé lundi soir « les propos immondes tenus par Paul-Marie Coûteaux » et annoncé qu’elle « déposera plainte dans les prochains jours, au regard de la gravité et de l’abjection de cette “prose” antirépublicaine ». Paul-Marie Coûteaux revient sur cette affaire pour Boulevard Voltaire.

Paul-Marie Coûteaux

Boulevard Voltaire cliquez ici

Je suis sidéré par la façon dont on utilise les développements complets et précis que j’ai consacrés dans mon blog à l’installation de familles roms dans les rues et les places de Paris, qui me choque comme elle choque un grand nombre de Parisiens – dans le VIe arrondissement notamment. Étant l’un des très rares députés européens à avoir refusé l’élargissement de l’Europe à la Roumanie et à la Bulgarie, parce que j’en prévoyais les conséquences, dès l’application à ces deux pays des accords de Schengen, je suis décidé à dénoncer publiquement, au cours de ma campagne à Paris, les conséquences inhumaines de ces accords, et à demander leur suspension, au moins pour appliquer la loi élémentaire sur la protection du domaine public.

La première conséquence de Schengen, comme je l’écris dans mon blog, est l’impuissance générale de la prétendue « puissance publique » ; chose grave. Une autre conséquence est le choix impossible entre deux solutions également insupportables : soit laisser des familles entières vivre dans les rues et les places de Paris, exposées aux intempéries, et qu’il est impossible de secourir, soit – comme me le demandent des habitants – recourir à des camps, ce qui, hélas, pour qui connaît la réalité, est déjà le cas en maints endroits.

Quiconque me connaît sait que, catholique attaché aux principes essentiels de notre civilisation, je ne peux que redouter et bannir les solutions extrêmes, et c’est bien pourquoi je crois sincèrement que la seule solution à la fois légale, rationnelle et humaine est de suspendre immédiatement les accords de Schengen.

Par ailleurs, je persiste à penser que cette situation, absurde en elle-même, est de surcroît préjudiciable à l’image de la France et à ce qu’elle se doit à elle-même – serait-ce seulement, en l’occurrence, l’image de Paris. Je conçois que la campagne électorale se prête aux polémiques, y compris les plus artificielles, mais le sujet est trop sérieux pour que j’accepte qu’une élection se transforme en champ de foire, où les commentateurs se croient autorisés à manipuler des développements graves et solennels, quand on n’en vient pas à raconter n’importe quoi.

10:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 04 mars 2014

BHL, alpha et oméga de la politique internationale française !

Levy-Bernard-Henri-BHL-565x250.jpg

Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Qu’on se le dise, BHL est de retour en Ukraine. Dimanche, l’écrivain philosophe, du haut d’une tribune, est venu haranguer les foules sur la place Maïdan. En fond, on entendait quelques maigres applaudissements. Là-bas, on devait se pousser du coude en le montrant du menton : « Ben, c’est qui, ce gars-là ? », comme devant l’interprète pour sourds-muets de l’enterrement de Mandela : « D’où il sort pour parler au nom de tout l’Occident réuni ? » Ah, inutile de nous regarder comme ça ! Nous autres, Français, n’en savons pas plus que vous. Personne ne l’a jamais élu, personne ne l’a jamais nommé, mais il est là, un point c’est tout. Comme l’alpha et l’oméga de la politique internationale française. Les gouvernements passeront, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, mais ses paroles ne passeront point. Car les messies arrivent toujours un peu comme ça, ex nihilo.

Jean-Marc Ayrault parlait d’un gouvernement resserré, cela tombe à pic : supprimons cette petite chose inutile qu’est le ministère des Affaires étrangères puisque nous avons un BHL perpétuel. Exit, aussi, cet autre gadget qu’est le ministère de la Défense, BHL sait faire aussi. Mieux, il adore… le sifflement des balles, l’odeur de la poudre au petit matin. Alors de l’ex-Yougoslavie à la Libye, de la Syrie à l’Ukraine, il n’aime rien tant qu’aller souffler sur les braises, s’indigner, exhorter et les uns et les autres à laver leur honneur au prix de leur vie. C’est beau, c’est un poil ampoulé, c’est du BHL. Dans BHL, il y a le B de Barry Lyndon, dont il cultive le physique de duelliste séducteur, le H de Hugo, dont il a les accents lyriques — Gloire à notre Ukraine éternelle ! Gloire à ceux qui mourront pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts ! — et le L de Lamartine, dont il va finir par partager le « romantisme poitrinaire », à promener imprudemment ses cols échancrés sous des latitudes si froides.

Sauf que le romantisme, en politique, cela vous transporte, mais cela tourne vite à Apocalypse Now. Pour écrire l’histoire de régions aux plaies si mal fermées, il faut au contraire une plume réaliste, prudente, minutieuse, économe de la vie des hommes, avançant à pas comptés et précautionneux comme un rond-de-cuir dans un roman de Flaubert. Une petite bourgeoise appliquée et circonspecte comme Angela Merkel qui tente de recoller, peut-être, les morceaux quand BHL, tutoyant Poutine, le menace de mille sanctions aussi plausibles qu’en son temps l’était l’invention de la « pluie artificielle » mexicaine de Malraux, un autre écrivain qui aimait bien aussi s’essayer avec emphase aux Affaires étrangères.

Certains disent, comme ça, que BHL en Ukraine, c’est d’une certaine façon une chance. Une chance pour nous. Car, pendant ce temps, nous avons la paix… au moins, nous. Comme une jeune fille exaltée qui, rêvant « d’humanitaire », trouve infiniment plus noble de partir aider très loin dans des favelas exotiques plutôt que jouer à la crapette dans la maison de retraite de sa grand-mère solitaire, BHL préfère, merci mon Dieu, voler au secours des terres lointaines que s’intéresser à son propre pays. Ce qui ne l’empêche pas de lui envoyer quelques banderilles quand il vient s’y reposer après un lancement de chantier international – entendez une fois l’impulsion donnée, la pelleteuse acheminée, le boxon installé. Interrogé sur i>Télé par Laurence Ferrari sur l’antisémitisme de Svoboda, BHL rétorque aussi sec qu’on trouve « moins de fasci… », enfin « moins d’extrême droite en Ukraine qu’en France ». Autrement dit, si néonazis il y a en Ukraine, ils ne seraient qu’une poignée, et rien que des nazis modérés ? C’est le propre d’un romantique, non ? Dépeindre dans un rose improbable ceux dont il s’est subitement entiché.

12:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 03 mars 2014

Ukraine-Crimée : du droit de la démocratie à disposer des peuples... L’ingérence nous met aux bords de la guerre

cr_4images.jpgJean Bonnevey

Métamag cliquez ici

Le président Obama a déclaré que les Ukrainiens devaient décider de l’avenir de l’Ukraine. C’est le fameux « droit des peuples à disposer d'eux même ». Mais aujourd’hui on en est bien loin. Le nouvel impérialisme, c’est l'impérialisme démocratique, la démocratie s’accordant le droit de disposer des peuples. Il y a, au niveau mondial, une subversion démocratique tentant de remplacer des régimes pour mettre à leur place des pouvoirs pro – atlantiques, Usa- Europe de Bruxelles.

La phrase d Obama s’appliquait en fait à la crise de Crimée. Or le peuple de Crimée, si on le faisait voter, voudrait redevenir totalement russe. La Crimée cédée par Kroutchev à l’Ukraine n’a jamais été ukrainienne. Il n’est même pas sûr que si tous les ukrainiens votaient, les pro-européens l’emporteraient. La démocratie mondiale fait peu cas de l’histoire des nations et sa suffisance universelle met le monde en danger.

La Crimée est exemplaire

La Crimée, république soviétique autonome, était attachée à la Russie, lorsqu'après la Deuxième Guerre mondiale, Staline décida de rabaisser son statut à celui d'Oblast, signifiant « simple « région », mais toujours dans la Russie. En outre, en 1948, le port de la flotte russe de la mer Noire, Sébastopol, fut administrativement détaché de l'Oblast de Crimée pour être rattaché directement à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie). Sébastopol n'a alors rien d'Ukrainien.

Lire la suite

07:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 01 mars 2014

Ukraine : et les cosaques, dans tout cela ?

 ukraine-kiev-eglise-sofia-565x250.jpg

Jean-Pierre Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire cliquez ici

J’ai eu la chance, il y a quelques années, d’avoir une relation avec une Ukrainienne. Elle vivait à Odessa. Sa mère était moitié polonaise, moitié issue d’une famille de koulaks. Son père, d’origine russe, était natif d’Odessa, d’une lignée implantée depuis de nombreuses générations.

Chaque fois que j’ai parcouru cette grande ville de plus d’un million d’habitants, je n’ai entendu parler, aussi bien dans la rue que dans les commerces ou les restaurants, que le russe et jamais l’ukrainien. Quand je m’étonnais qu’en Ukraine les gens de cette région ne parlent que russe, mon amie me répondait que l’ukrainien était considéré dans le sud et l’est du pays comme peut l’être le patois chez nous. Que pour eux c’était une langue de paysans, même si depuis quelques années les enfants étaient dans l’obligation de l’apprendre à l’école.

Mais principalement, ce qui me marqua lors de mes visites dans ce grand port de la mer Noire, c’est ma rencontre avec les Cosaques. Car ceux-ci, non seulement n’avaient pas disparu, mais s’étaient reformés en groupes bien spécifiques.

Il ne faut pas oublier que l’Ukraine est le berceau des « hommes libres » (signification du terme cosaque) et des fameux « zaporogues », ceux du roman de Gogol et du film Taras Bulba, avec Yul Brynner.

J’ai fait ainsi connaissance d’un « ataman » cosaque, un colosse qui dans le civil était médecin psychiatre et qui, après ses consultations, revêtait chemise au col fermé et pantalon bouffant (« charovary »). Cet homme d’une quarantaine d’années dirigeait une « sotnia » cosaque (unité cosaque d’une centaine d’hommes). Dès qu’il connut mon statut d’ancien officier, il me fit rencontrer les jeunes adolescents qu’il commandait. J’ai eu ainsi l’honneur de passer en revue, dans un immense gymnase, des filles et garçons qui s’entraînaient aux sports de combat. Il m’expliqua que les aînés, eux, patrouillaient avec la police le soir sur le port. Il m’invita à un dîner communautaire avec plat unique composé de maquereau fumé et de pommes de terre bouillies, un régal malgré la frugalité du repas. Là, un quinquagénaire aidé par de nombreuses vodkas et vins français me raconta comment se transmettait oralement, pendant les années du régime soviétique, l’histoire de leurs anciens.

« J’allais dans le parc avec mon grand-père, mon père ayant été tué pendant la Deuxième Guerre mondiale. Celui-ci pointait son doigt, m’indiquant un vieillard assis sur un banc et me disait “Sacha va rejoindre cet homme !” Une fois assis près de celui-ci, j’écoutais émerveillé les récits du passé de mes ancêtres, car les livres sur les cosaques, à part quelques ouvrages officiels, étaient interdits. Ainsi pendant un an, chaque dimanche après-midi, j’entrais dans ce jardin et un vieillard différent me contait des périodes des temps anciens où chevauchaient ces cavaliers hors pair. »

Je me demande aujourd’hui, devant l’imbroglio de la situation ukrainienne, quelle va être l’attitude de ces hommes qui, orthodoxes convaincus, n’existent que pour « Dieu et la Patrie ». Quel choix vont-ils faire, de quel côté vont-ils prendre parti, eux qui chaque année, en mai, se rassemblent autour de « l’arbre de la nuit noire », symbole tragique de l’éclatement des clans cosaques ?

La seule chose dont je suis sûr est qu’ils ne renieront ni leurs ancêtres ni leur lien profond avec la Russie, que leurs aïeux ont servie avec honneur et dévouement.

10:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 27 février 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

homepage_logo.jpg

3,50 €, chez votre marchand de journaux

SAUF CHEZ MONOPRIX

09:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 25 février 2014

JoeyStarr, ou la nouvelle galanterie française

joeystarr.jpg

Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

JoeyStarr, le retour. Air France a décidé de porter plainte pour « comportement inacceptable sous l’emprise de l’alcool » contre l’ancien rappeur devenu acteur. Samedi dernier, rond comme une queue de pelle, il a insulté au départ du vol Nice-Paris une hôtesse de l’air qui tentait de lui prendre sa bouteille d’eau-de-vie et forcé le pilote, sur le point de décoller, d’interrompre la procédure pour le débarquer. Cueilli par la police des frontières, il a été mis en cellule de dégrisement.

Comme le souligne Paris Match, Didier Morville, alias JoeyStarr, est « connu pour son tempérament sanguin ». Ah ! Paris Match, le poids des mots… Ma grand-mère aussi était « connue pour son tempérament sanguin », eu égard à ses saintes colères mémorables contre une progéniture qui lui donnait parfois du fil à retordre, mais n’a pas fait l’objet, voyez-vous, de 14 condamnations. Attaque à la hache d’un véhicule, violences conjugales, trafic de drogue, détention d’armes illégales, crachat sur les forces de l’ordre, outrage à fonctionnaire, détention non autorisée d’un pitbull non stérilisé dévorant le chien du voisin… et, en 1998, agression d’une hôtesse de l’air ! Dans un hôtel de Montpellier, le rappeur s’était moqué de trois jeunes femmes : « Air France, ce n’est plus ce que c’était et en plus, ils n’emploient que des boudins ! » L’une d’entre elles ayant eu l’outrecuidance de répliquer, il l’avait donc giflée, lui avait craché au visage, puis lui avait donné un coup de poing, avant de balancer un livre dans sa direction. JoeyStarr avait alors écopé de deux mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 francs.

Sans doute, ceux qui trouvent à Didier « une gueule » et un certain talent d’acteur révélé par le film Polisse lui trouveront des circonstances atténuantes inhérentes à sa profession, citant Johnny Hallyday qui, en 1991, confiait au Monde : « Je fais un métier qui repose sur l’angoisse. On commence par un verre pour se donner confiance, on finit par la bouteille. La drogue, c’est la même chose. »

Les mêmes trouveront peut-être Air France bien chatouilleux à l’endroit de ses hôtesses de l’air, et même passablement rancunier. Plus rancunier que d’autres hommes en uniforme, à l’hôpital du Val-de-Grâce cette fois, qui en octobre 2012 avaient dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et accueillir dans leur service sans moufter, après un malaise consécutif à une autre de ses cuites, l’auteur de ces gentilles lignes : « Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France ?/Moi JoeyStarr qu’on considère comme un barbare/Donc j’encule tous ces moutons de fonctionnaires/Tous ces pédés de militaires ».

Des mots que JoeyStarr doit bien regretter. Parce qu’ils sont très insultants pour les homosexuels, bien sûr. Et puis parce que comme barbare, pardon bien, mais on rigole. Cyclothymique comme une douairière, bourrelé d’angoisse comme un adolescent, et tenant aussi mal l’alcool qu’un premier communiant… cette sorte de barbare-là devrait se contenter de demander gentiment dans l’avion un-doigt-de-grenadine-dans-un-peu de-Badoit-s’il-vous-plaît-madame. Au cinéma comme à la ville, n’est pas Depardieu qui veut.

11:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 21 février 2014

Serge Dassault au bloc(h)

paris-7-serge-dassault-leaves-the-elysee-palace-in-paris_215-565x250.jpg

Patrick Gofman

Boulevard Voltaire cliquez ici

Laxiste, la justice de Mme Taubira ? Sans doute cette dernière a-t-elle dit que « la police devrait laisser les “jeunes” s’amuser » à casser et voler. Peut-être projette-t-elle de les exempter des peines de prison égales ou inférieures à cinq ans « ferme ». Mais sa justice vient (19 février 2014) tout de même de mettre en garde à vue Serge Dassault, 88 ans, sur le soupçon de corruption électorale. En veux-tu, en voilà, de la fermeté, il me semble.

Qui donc est ce célèbre inconnu, ce dangereux délinquant du 4e âge ? Vous pensez bien que son cas est infiniment plus grave que celui, par exemple, de cet assassin présumé récemment libéré dans le « neuf-trois » par une panne de fax.

Et son casier est chargé ! Ainsi la Gestapo dut-elle déjà l’arrêter, avec toute sa famille – alors dénommée Bloch – dans les années 40. Son père, Marcel, avionneur éminent, refusant de kollaborer avec la Luftwaffe, atterrit à Buchenwald. En 1946, la famille tente de se refaire une virginité en devenant catholique et en se rebaptisant Dassault.

Ce n’est pas tout. Le magazine US Forbes classe Serge Dassault (Polytechnique, SUPAERO) 69e fortune mondiale, 4e en France ! Quel affront pour le président Hollande, qui « n’aime pas les riches » ! Et réac, avec ça, Dassault. Il a pris la mairie de Corbeil-Essonnes (1995-2009) au PCF. Doyen d’âge du Sénat – qui vient enfin de lever son immunité parlementaire –, il ne craint pas de prêcher ouvertement contre la gauche et le progrès, de persécuter les rédacteurs avancés de son Figaro.

Selon lui, « Nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». Et « J’espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! », ose-t-il enjoindre à des responsables du Centre de formation des journalistes (tout naturellement de gauche à 90 %). Il s’est même permis de voter contre le PACS en 1997, attribuant, à cette occasion, la décadence de la Grèce antique à son homosexualité.

Le 15 septembre 2013, les justiciers trotskistes du site Mediapart ouvrent la chasse. Serge Dassault aurait payé 1,7 million d’euros pour assurer la victoire de son successeur, Jean-Pierre Bechter, à la mairie de Corbeil-Essonnes. Les avocats de l’industriel assurent qu’il s’agissait de sommes versées à des fins philanthropiques.

Allons donc ! Marcel Dassault, père de Serge, était déjà réputé pour ses distributions hasardeuses de gros billets. La philanthropie, c’est le légitime monopole de la gauche, arrosant avec nos sous – pas les siens – près d’un million d’associations des banlieues, qui s’en montrent très reconnaissantes.

NDLR :

couv2.jpgLe trotskisme dégénéré...

Le dernier livre de Patrick Gofman publié aux Bouquins de Synthèse nationale

En savoir plus cliquez ici

Bulletin de commande cliquez là

LE COMMANDER EN LIGNE cliquez ici

11:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La charte des langues régionales

1 aires linguistiques.jpgMichel Lhomme

Metamag cliquez ici

L’Assemblée Nationale a débattu le 22 janvier 2014 d’une proposition de loi constitutionnelle du groupe socialiste portant modification de la Constitution afin de permettre la ratification de la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires. De nouvelles questions se posent. 

La reconnaissance officielle de langues régionales ou minoritaires ne participe-t-elle pas de la déconstruction de l'Europe et ne vise-t-elle pas à accroître les fractures hexagonales déjà si nombreuses ? Le régionalisme européen n'est-il pas le serpent de mer de l'américanisation de l'Europe, de son « l'Otanisation », de sa fédéralisation souhaitée par les Atlantistes ? La question est plus qu'embarrassante pour les partisans d’une Europe des régions, du particularisme régional contre l'Europe des nations ou des patries. Et si nous n'avions pas pressenti l'instrumentalisation des régions au sein de la construction européenne ? 

L’Assemblée nationale a voté le principe de la ratification de la Charte européenne des langues régionales qui a vu le jour en 1992 sur les bancs du Conseil de l’Europe. Elle vise à protéger et à promouvoir l’usage des langues dites régionales et minoritaires en Europe en leur conférant un statut officiel, et des moyens financiers pour renforcer leur usage notamment dans la sphère publique. La ratification avait buté sur l’article deux de notre Constitution selon lequel « la langue de la République est le français ». Si le Sénat suit demain l’Assemblée, ce qui devrait être le cas, eu égard aux postures politiciennes des différentes formations qui le composent, la voie à un changement de la Constitution sera ouvert. Et rapidement quelque 78 langues régionales auront un statut officiel en France.

L’éloignement et les particularismes locaux bien réels de l'Outre-mer, que l'on songe par exemple au Tahitien ou au Mahorais, justifient que les langues et cultures locales d’outre-mer soient protégées, y compris constitutionnellement mais en métropole, la situation n'est-elle pas tout autre ? Donner des droits linguistiques nouveaux, n'est-ce pas conforter les séparatismes et les communautarismes comme en Espagne ou en Flandre ? La question sous-jacente est-elle d'ailleurs vraiment celle à proprement parler des langues régionales ou celle de la langue arabe dialectale pratiquée dans certaines régions de France ? 

Personne n’empêche aujourd'hui les Français d’échanger dans une langue régionale s’ils le souhaitent. Pôle emploi recourt  régulièrement au créole pour faciliter la bonne compréhension des usagers aux Antilles mais faut-il aussi instaurer le multilinguisme pour tenir compte des langues de migrants (arabe dialectal, berbère, romani, wolof, swahili …), qui n’ont rien de régional mais sont parfois si importantes en certaines parties du territoire français qu'on n'entend plus que cela ? Est-ce là un moyen efficace pour renforcer l’intégration et permettre à chaque jeune Français de trouver sa place dans la société française ?

Ces débats de fond ont été esquivés. Pourtant, il semblerait que loin de l'actualité immédiate, il y ait eu un volontarisme et un empressement du gouvernement socialiste à faire passer la loi au plus vite. Pourquoi ? Certes, la ratification de la Charte constituait le 56e des 60 engagements du candidat François Hollande. De fait, le texte sur les langues régionales paraît aussi un cadeau qui ne mange pas de pain pour la Bretagne révoltée des bonnets rouges. Mais est-ce si innocent que cela ? Comment ne pas voir aussi que la reconnaissance officielle des langues régionales ou minoritaires participe de la déconstruction nationale programmée par les élites?  Le texte ne va-t-il pas échapper à la logique régionaliste de 1992 pour servir d'autres intérêts, la dynamique d'une politique « remplaciste » ? 

Revenons, sur ce point, sur quelques détails du texte de loi voté. Il précise à l’article 7-e que la notion de « groupe pratiquant une langue régionale » renvoie à la notion d’un peuple minoritaire enclavé dans un autre peuple. La proposition du groupe socialiste a donné une interprétation de la notion de « groupe » quasiment balkanique qui est contraire à ce que voulait la Charte de 1992 elle-même. De plus, les articles 9 et 10 de la Charte stipulent que « les langues régionales peuvent être utilisées en justice comme langue de procédure, l’accusé pouvant s’exprimer dans sa langue régionale' » et que « les autorités administratives utilisent les langues régionales, mettent à disposition des formulaires dans les langues régionales, et répondent dans cette langue »'. Ces dispositions sont bien évidemment contraires au bien connu article 2 de la Constitution de 1958.

En réalité, les députés socialistes ont fait diversion. Ils ont flatté les tenants des langues régionales ou minoritaires, et, en même temps, ils ont essayé de couper les ailes d’un texte qu’ils savent dangereux pour l’unité linguistique de la République. Bref, ils ont servi leurs intérêts électoralistes futurs auprès de la population immigrée. Ils ont en quelque sorte préparé le terrain de la division civile. Rappelons aussi que le Ministre de l'Education nationale a souhaité récemment généraliser, dans une feuille de route adressée aux éducateurs, l'enseignement de l'arabe ou d'une langue africaine mère dans les collèges et lycées pour favoriser, dit-il, sa chimère laïque de l'intégration.

On voit bien que la charte des langues régionales sert maintenant de tout autre intérêt que ceux du royaume de Bretagne, du Comté de Nice ou du pidgin de la petite île de Saint-Martin dans les Caraïbes.

 

Faites un don à SN.jpg

09:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 février 2014

Ukraine : BHL encore plus rigolo que Dieudo ?

 bhl-clown.jpg

Nicolas Gauthier

Boulevard voltaire cliquez ici

À moins d’habiter sur Vénus, il n’aura échappé à personne que l’Ukraine se trouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Entre USA vieillissants et Russie renaissante. Avec, en son Ouest, une population catholique tournée vers l’Europe ; et en son Est, un peuple orthodoxe lié à la Russie, laquelle considère, non sans raison, que cette même Ukraine fait figure de berceau de la Rodina, la « patrie ». Pour plus de précisions, se rapporter à l’entretien que Pierre-Alexandre Bouclay, fin connaisseur de la région, a bien voulu nous accorder.

Ce qui, au début, n’avait été que simples manifestations est en train de dégénérer. Près ou plus d’une vingtaine de morts, nous disent les médias. Morts au rang desquels il s’agit aussi de compter certains policiers. Comme quoi tout n’est pas si simple. Qu’il n’y a pas gentils démocrates avides d’Europe d’un côté, et pro-Russes bornés de l’autre. Car si les seconds savent jouer de la matraque, les premiers ne se battent pas non plus avec des pistolets à bouchon. Et que ce qui pouvait, au début des événements, ressembler à de banals débordements mal contrôlés pourrait bien dégénérer en début de guerre civile.

En de telles circonstances, la prudence devrait être de mise et les instances internationales pousser plus à la concertation qu’à l’affrontement. Et c’est là, fatalement, que Bernard-Henri Lévy intervient. Lui qui dit le vrai et le faux, le bon et le bien, le beau et le laid. Lui qui a entraîné la Libye dans la tourmente, s’apprêtant à faire de même en Syrie – avant que ses ardeurs guerrières ne soient réfrénées par le pragmatisme anglo-saxon –, est en train de jouer les va-t-en-guerre en Ukraine.

Sur son blog, laregledujeu.org, le voilà qui, après avoir apporté un soutien à des manifestants ukrainiens qui, pourtant, ne lui demandaient rien, exhorte les nations européennes à suspendre leur participation aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi : « Les Jeux s’achèvent dans quelques jours. Il reste peu, très peu de temps pour cesser de se prêter à ce qui, plus que jamais, ressemble à une lugubre mascarade. Il reste peu, très peu d’heures, pour sauver au moins l’honneur et ne pas rentrer au pays auréolé d’une gloire qui aura le parfum de la compromission et du remords. Faisons, en quittant Sotchi ou en boycottant, à tout le moins, la cérémonie de clôture, que les XXIIe Jeux olympiques d’hiver ne restent pas, dans l’Histoire, comme les Jeux de la honte et de la défaite de l’Europe. »

Fort bien, sachant que ni le ridicule et encore moins le lyrisme de préau d’école de sous-préfecture, façon maire de Champignac dans les aventures de Spirou et Fantasio, n’auront, à cette date, jamais tué personne. Sotchi 2014 comme Berlin 1936, donc. Éternelle réduction ad Hitlerum et point Godwin allant avec. À force de nous faire rire, BHL devrait être remboursé par la Sécu, tant il parvient, involontairement peut-être, à nous faire oublier la morosité ambiante. Un article de BHL ? Encore plus rigolo qu’un spectacle de Dieudo. Lequel a pourtant mis la barre très haut… Ce mec est décidément un régal quotidien.

Pauvres Ukrainiens. Ils n’avaient pourtant pas besoin de ça.

10:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

homepage_logo.jpg

3,50 €, chez votre marchand de journaux

08:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 19 février 2014

2014 : Elections, piège à abstentions/sanctions

1_téléchargement.jpgRaoul Fougax

Metamag cliquez ici

Nous avons été  parmi les premiers, sinon les premiers à lier indirectement l’affaire Dieudonné à l’élection municipale. C’était un symptôme entre autres de l’élargissement du rejet du Ps dans les banlieues populaire, c’est à dire aujourd’hui immigrées. Pas besoin de grands sondages pour arriver à cette conclusion. Un peu de bon sens et d’analyse objective suffisent.

S’il y a débâcle municipale du parti socialiste, elle sera provoquée par une abstention des déçus des promesses de campagne et par un rejet sociétal communautaire. Le Ps redoute une abstention massive de ses électeurs notamment de ceux des banlieues. Maintenant, il le dit et le président s’agite. Il multiplie les déplacements et les gestes vis-à-vis notamment des musulmans. C’est inutile.

La mémoire des combattants de 14-18 n’a rien à voir avec l’enseignement à l’école à la place de l’histoire, d’une société non diversifiée sexuellement. On peut estimer que ce vote capital pour certaines mairies de gauche a été perdu finalement par la franco-marocaine Najat Vallaud Belkacem. Son  féminisme exacerbé fait peur aux mamans des banlieues. La plus populaire des ministres, Valls étant à la ramasse depuis l’affaire Dieudonné, est la plus détestée par certaines familles musulmanes. Qui l’eut dit ?

Dans les banlieues, on n’aime pas les homos et le mariage pour tous est considéré comme une preuve supplémentaire de dégénérescence de la république. Cette politique contraire aux racines et à la tradition est imputée politiquement au parti socialiste.

Le Figaro Magazine s’intéresse à la plus populaire et controversée des ministres PS, Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes). Sous le titre «la Khmère rose», l’hebdo donne la parole au député UMP-Manif pour tous, Hervé Mariton qui met en garde contre cette «Viêt-minh souriante» qui veut «désaliéner le peuple». Le sociologue Jean-Pierre Le Goff en fait l’incarnation du «gauchisme culturel» qui prétend «changer les mentalités par les moyens de l’éducation». En réaction, la ministre a souhaité que le Fig-Mag revienne à «ses sujets de prédilection» en indiquant à ses lecteurs «où acheter les meilleurs caviars». Ce qui est tout de même une réponse assez courte.

Le fait que la plus engagée des ministres du gouvernement dans la construction d’une nouvelle société coupée de ses traditions familiales soit d’origine marocaine enrage encore plus de nombreux immigrés. Ce vote de » répulsion » des banlieues entre abstentions et sanctions est bien sur un atout pour la droite. Une vague bleue n’est possible qu’avec l’abstention massive de la gauche. Il faut donc faire peur aux immigrés sur la politique de l’éducation du gouvernement, ce qui ne sera pas difficile.

Il faut faire peur d’un autre coté sur le vote Fn. Copé s’y emploi. Il peint des mairies  ayant à leur tête des incompétents, privés de subventions. Dans certains cas ça peut marcher aussi. La stratégie de reconquête des mairies par l’Ump est donc tout sauf glorieuse. Mais seul le résultat compte dans le système de la démocratie élective.

C’est ce qu’on se dit au Ps où tout va être fait pour rassurer les familles immigrées sur l’évolution sociétale de la France qui doit respecter toutes les sensibilités et pas seulement celles de Najat et de tous ses  amis, moins nombreux cependant qu’ils ne le pensent.

07:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 16 février 2014

Le Journal du Chaos de cette semaine :

2457982678.2.jpg

Le Journal du Chaos cliquez ici

19:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |