dimanche, 10 février 2013
Attali doit abuser de substances prohibées…
Nicolas Gauthier
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Il y a décidément des substances qui échappent aux services de police spécialisés dans les stupéfiants. Celles, manifestement, que Jacques Attali semble s’administrer à doses massives. Et qui lui permettent d’atteindre le nirvana lysergique. Il y a quelques années, ne déclarait-il pas sur la chaine Public Sénat que Jérusalem avait vocation à devenir « capitale planétaire d’un gouvernement mondial », ce qui a dû beaucoup faire rire à Washington, Moscou, Tel-Aviv, Pékin ou Téhéran…
Aujourd’hui, le voilà qui récidive, ayant probablement dû augmenter les ordonnances, dans L’Express daté du 6 février : « Il convient même, désormais [en matière de laïcité NDLR] d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïques, tels le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption), devraient se voir attribuer des noms laïques (“Fête des enfants” pour Noël et “Fête de la liberté” pour Pâques, etc.) ou être considérés comme des fêtes religieuses que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés personnels, sur une liste, parmi d’autres jours ferrites pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, voire l’anniversaire du Dalaï-lama). »
Fort bien et voilà une déclaration qui tombe à point nommé, à l’heure où il est question d’ouvrir des « salles de shoot » à Paris ; mais pour la consommation présumée de l’ébouriffé en question, le Stade de France ne serait-il pas trop exigu ? Parce qu’on sent que le pépère halluciné en a encore sous la pédale. Transformer la cathédrale de Chartres en Starbucks ? Le Mont Saint-Michel en village Pierre et vacances ? La grande mosquée de Paris en Halle aux chaussures ? La synagogue de la rue Copernic en club échangiste ? Mais dans sa descente d’acides, le prophète Attali a peut-être négligé un petit détail : la négation des religions, érigée en religion nouvelle, n’aurait-elle pas vocation à devenir, à son tour, une nouvelle religion, tout comme la négation de toute forme de dogmes finit par devenir un autre dogme… C’est un peu de l’humour talmudique, certes ; façon Rabbi Jacob, il est un fait.
Mais dans le fond, tout cela n’est pas si grave, car même si le quasi sosie officiel du défunt Garcimore a son rond de serviette à L’Express, il ne représente jamais rien que lui et c’est surtout lorsqu’il se tait qu’il convient de prêter l’oreille à ce qu’il ne dit pas.
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vendredi, 08 février 2013
VENDREDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...
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dimanche, 03 février 2013
L’Afrique aux Africains !
Robert Ménard
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Les troupes françaises progressent au Mali, prenant une à une les villes du nord du pays. Les troupes maliennes, en totale déliquescence, sont dans leurs bagages. Pour la galerie, dangereuses pour les seules populations civiles. Quant aux islamistes, ils fuient en direction des grandes zones désertiques, leur sanctuaire.
À Paris, on salue nos succès. Indiscutables. François Hollande s’en est félicité ce samedi à Tombouctou et à Bamako. Il a eu raison. Même s’il a sans doute manqué de prudence en excluant le risque d’enlisement… Mais qui aurait pu douter de la supériorité de l’armée française et de sa capacité à venir à bout des djihadistes installés dans les villes du nord malien ? Comme aux lendemains des attentats du 11 septembre : il n’a pas fallu longtemps aux forces américaines pour chasser les talibans du pouvoir. Plus de dix ans ont passé, l’Afghanistan n’est toujours pas contrôlé. On peut le dire sans risque de se tromper : il en sera de même au Mali si aucun accord n’est trouvé avec les Touaregs. Paris fait pression sur les autorités de Bamako – issues d’un putsch militaire, faut-il le rappeler – pour qu’elles avancent sur une réponse politique au conflit. Permettez-moi d’être sceptique sur leur volonté d’accorder une vraie autonomie aux populations touaregs.
Si, comme l’affirment nos responsables politiques, nous ne quitterons le Mali que lorsque les troupes africaines seront en état de prendre le relais et que « l’État de droit » prévaudra, nous pourrions stationner sur les rives du fleuve Niger pendant encore un bon bout de temps.
À moins que le bon sens ne l’emporte. Que nos troupes interviennent quand nos intérêts sont réellement menacés, bien sûr. Nous avons même des services spéciaux pour cela. Pas besoin de le crier sur les toits. Mais pourquoi se rêver en redresseurs de torts ? Pourquoi se mêler des affaires des autres ? Au nom des droits de l’homme. Mais qui les incarne en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou au Mali ?
Qu’on s’inquiète de notre approvisionnement en pétrole ou en uranium, rien de plus légitime. Les opposants à la « françafrique » peuvent toujours s’acheter des bougies… Qu’on y mêle des considérations sur la démocratie n’a aucun sens — dans la plupart de ces pays, on ne vote que sur des considérations ethniques —, est présomptueux, arrogant et même absurde.
On va éradiquer le terrorisme dans l’immense Mali quand on n’a pas été capable de surveiller un Merah qui allait faire du « tourisme » en Afghanistan et au Pakistan ! Et si on cessait de jouer aux gendarmes aux quatre coins du monde pour faire le ménage chez nous…
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Revue de presse : Manifestation de l'extrême droite radicale...
Le Figaro
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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté aujourd'hui à Paris "contre tous les impérialismes" à l'appel du mouvement d'extrême droite radicale Troisième voie.
Les manifestants, dont beaucoup avaient le crâne rasé, ont marché derrière les portraits des présidents Bachar el-Assad, Alexandre Loukachenko (Bélarus), Vladimir Poutine (Russie), Hugo Chavez (Venezuela) et du nationaliste serbe Draza Mihailovic (1893-1946), avec pour banderole: "Les héros du peuple sont immortels".
"La France aux Français, la Syrie aux Syriens, le Québec aux Québecois", "Ni gauche, ni droite, troisième voie", "socialo-jihadiste, américano-salafiste, pas de soutien aux terroristes", "Il y en marre des USA et du Qatar, il y en marre de la gauche caviar", ont scandé les manifestants qui ont marché de Odéon au Panthéon.
"Nous voulons une France Française"
"Nous voulons une France Française, dans une Europe européenne", lisait-on sur un tract de la "Nouvelle droite populaire" distribué pendant la manifestation "nationaliste unitaire".
En milieu de cortège, quelques dizaines de Syriens pro-Bachar el-Assad arboraient des portraits du président syrien, de plus en plus isolé dans le monde, et des drapeaux syriens.
"Nous avons un but en commun: nous sommes anti-impérialistes. Bachar est le porte-drapeau de l'anti-impérialisme", a déclaré l'un des manifestants, Oman Al Kharib, ingénieur franco-syrien de 50 ans.
Environ 70 Belges du Mouvement nation, "solidariste et identitaire", ont également rejoint les manifestants français.
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vendredi, 01 février 2013
Quand Christiane Taubira légalise l’ignoble...
Nicolas Gauthier
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Ce mardi dernier, Christiane Taubira, garde des Sceaux, a fait passer une circulaire tendant à favoriser la naturalisation d’enfants issus de mères porteuses et conçus à l’étranger. Pourtant fignolée en loucedé, l’affaire commence à faire du bruit.
Christiane Taubira est-elle politiquement fiable ?
Insolite pour une dame ayant voté l’investiture du gouvernement Balladur en 1993. Pour ensuite rallier la liste Énergie radicale menée par Bernard Tapie, parangon d’humanisme comme chacun sait, l’année suivante aux élections européennes. On ajoutera que c’est encore grâce à cette « antiraciste » invétérée qu’un certain Jean-Marie Le Pen a pu accéder au second tour de l’élection suprême, un certain 21 avril 2002, tout ça parce que Christiane Taubira aura grignoté à Lionel Jospin les quelques voix qui lui manquaient… En 2008, cela ne la dérangea pas non plus d’être chargée par Nicolas Sarkozy d’une mission relative aux « accords de partenariats économiques entre les pays de l’Union européenne et ceux de l’ACP », comprendre « Afrique, Caraïbes et Pacifique ». Il n’est pas interdit de s’interroger…
Christiane Taubira est-elle raciste ?
Ayant donné son nom à la loi n°2001-434, votée le 10 mai 2001 – notez la référence mitterrandienne – et tenant la traite négrière pour « crime contre l’humanité », la donzelle néglige les responsabilités arabes et noires dans l’ignoble trafic. Mise en cause par des historiens de tous bords, elle assure qu’il fallait éviter « d’évoquer la traite négrière arabo-musulmane afin que jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes. » Malgré l’emberlificotage du bidule, on peut conclure, sans grand risque de se tromper, qu’il est tout à fait possible d’être une racialiste noire, de donner dans la xénophobie antiblanche tout en pratiquant un racisme patelin vis-à-vis des Arabes. Là, plus que de s’interroger, on peut aussi se perdre en conjectures…
Christiane Taubira est-elle humaniste ?
Hormis son discours grotesque à l’Assemblée nationale de ce même mardi, conclu par des vers de mirliton et dignes d’une classe de cinquième, il ne faut pas perdre de vue ce que nous dit sa circulaire en question. Laquelle permet d’officialiser le fait voulant que, par la seule grâce du portefeuille, seul devienne Français celui dont les parents auront les moyens de s’offrir cette naturalisation. Alors que ces infortunés nourrissons, monnayés sur Internet, auront été conçus d’ignoble façon. Soit des malheureux dont le ventre de la mère, pauvre et issue de ce tiers-monde social et ethnique que le ministre en question fait pourtant mine de défendre, auront été loués en CDD par un couple de milliardaires, avec monsieur impuissant et madame ménopausée. Un peu comme d’autres, jouant les marchands de sommeil, louent à prix d’or des taudis à des miséreux. Pierre Bergé assurait que l’intérieur des femmes était marchandise semblable aux bras des hommes. D’accord, puisque tout n’est désormais plus que mercantilisme. Mais dans son infernale logique, Christiane Taubira présente des arguments qui n’en sont pas. À l’en croire, il faudrait donner un statut à ces enfants sans père ni mère. Loin de lutter contre l’injustice, elle donne seulement un cadre légal à cette dernière, tout en accompagnant décadence et ignominie.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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mercredi, 30 janvier 2013
Sondage : 70% des Français jugent qu'il y a trop d'étrangers.
Source FranceTV info
Une enquête Ipsos relayée par Le Monde cliquez ici jeudi 24 janvier, dresse un portrait sombre de la France. Selon ce sondage réalisé avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", les Français redoutent la mondialisation, la place que prend l'Europe, ne font pas confiance à leurs hommes politiques et montrent un franc repli identitaire.
"Les Français – du moins la grande majorité d'entre eux – semblent avoir peur de tout"et, quand ils se prononcent sur les "moyens de redressement, ils répondent : redressement de l'autorité et repli sur le pré carré", a commenté l'historien Michel Winock pour Le Monde. Francetv info a retenu trois enseignements de cette étude.
Ils trouvent qu'il y a trop d'étrangers en France
D'après l'étude, quelque 70% des sondés (et jusqu'à 83% chez les sympathisants de l'UMP) trouvent qu'il y a "trop d'étrangers en France". Ils sont 62% à estimer que l'on "ne se sent plus chez soi comme avant".
Par ailleurs, 29% seulement jugent que "l'immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée". Pour 46%, "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Enfin, 57% jugent que "le racisme anti-Blanc est assez répandu en France".
La religion musulmane est particulièrement visée. Selon ce sondage, publié dans l'édition de vendredi, 74% des personnes interrogées estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française. Selon Michel Winock, "les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen".
Chiffre plus radical encore, souligne le quotidien, "8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont +en majorité+ (10%) ou +en partie+ (44%) intégristes, sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif".
Interrogées sur la tolérance des religions en France, 24% des personnes sondées estiment que la religion catholique est "tout à fait tolérante", contre 13% pour la religion juive et seulement 3% pour la religion musulmane.
A l'inverse, 7% jugent la religion catholique "plutôt pas tolérante du tout", contre 10% pour la religion juive et 39% pour la religion musulmane.
Quand à la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées mettent en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l'islam.
(L'enquête Ipsos / Le Monde, intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", a été réalisée par Internet, du 9 au 15 janvier, auprès de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas).
Ils pensent que les politiques privilégient leurs intérêts
Par ailleurs, les Français montrent une franche défiance vis-à-vis de leurs représentants politiques. Pour eux, "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France" (72%), car "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" (82%) et "la plupart" d'entre eux "sont corrompus" (62%). Un sentiment partagé par 51% de l'électorat de gauche.
Les médias sont aussi éreintés : 58% pensent qu'ils "font mal leur travail", 72% que les journalistes "sont coupés des réalités", 73% qu'ils "ne sont pas indépendants". Les jugements sont plus ambivalents à l'égard de l'argent et de la justice sociale. 71% des sondés trouvent que "c'est bien de vouloir gagner beaucoup d'argent" même s'il "a corrompu les valeurs traditionnelles".
Ils voient la France sur le déclin
Par ailleurs, une personne sondée sur deux (51% contre 49%) se dit certaine que "le déclin de la France est inéluctable". Cette conviction est même ancrée chez 77% des sympathisants du Front national. Ce sentiment est fondé sur la pénurie de travail, le chômage, cité par 56% des sondés, surpassant tous les autres sujets de préoccupation. Plus on entre dans le concret, plus ce sentiment est fort : 90% trouvent que "la puissance économique française" a décliné, 63% que tel est aussi le cas pour le rayonnement culturel.
Par ailleurs, 78% des sondés partagent l'avis qu'"on n'est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres", 61% perçoivent la mondialisation comme "une menace pour la France". Si 58% sont pour "prendre aux riches pour donner aux pauvres", ils sont presque aussi nombreux (56%) à penser que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment".
Pour s'en sortir, les sondés comptent sur l'Etat-nation : près des deux tiers (65%) estiment qu'"il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Mais très majoritairement (72%), ils sont pour le maintien de la France dans la zone euro.
Cette étude a été réalisée ce mois-ci par internet auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes.
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lundi, 28 janvier 2013
Le mariage homo ou le PACS pour tous...
Bruno Mégret
Le Chêne cliquez ici
Chaque jour nous apporte des preuves supplémentaires de l’impuissance et de l’impéritie du nouveau pouvoir socialiste. MM. Hollande et Ayrault montrent quotidiennement leur incompétence, leur amateurisme et surtout leur absence de projet et de vision. Ils ne gouvernent que par des paroles – souvent creuses d’ailleurs -, des promesses - qui n’engagent à rien - et des symboles qui ne touchent que leurs militants. Et pour tenter de masquer cette criminelle incapacité, ils se focalisent sur de prétendues questions de société et font croire qu’ils agissent en promulguant à grands frais de simples textes juridiques.
L’affaire du mariage dit «pour tous» en est un exemple emblématique et particulièrement calamiteux.
Il n'y a pas de problème
Pourquoi en effet, en pleine crise économique, soulever ce sujet qui divise profondément les Français et qui ne répond à aucune attente particulière ? Les homosexuels disposent déjà du Pacs pour résoudre les problèmes juridiques et fiscaux des couples qu’ils prétendent constituer. Et la grande majorité d’entre eux ne réclament pas cette disposition. D’ailleurs, quand on y réfléchit, l’homosexualité s’est toujours caractérisée par un certain goût de la marginalité, une marginalité aujourd’hui confortable et protégée. Mais une marginalité qui a de tout temps été cultivée par les homosexuels comme une forme d’esthétisme dont nous connaissons au demeurant les fruits parfois remarquables dans l’art et la littérature.
En clair, on imagine mal les homosexuels adhérer comme à un idéal au modèle du mariage bourgeois de pépé et de bobonne. Modèle que le président de la République refuse d’ailleurs pour lui-même alors que, par un scandaleux paradoxe, il le prétend indispensable aux homosexuels.
En réalité, cette affaire est purement idéologique. Il ne s’agit pas en effet de résoudre un problème concret ni d’améliorer la situation de certains Français, mais de faire prévaloir un principe de nivellement égalitaire et de détruire encore un peu plus les fondements traditionnels de notre société.
Le PACS pour tous
L’objectif est d’aller encore plus loin dans cette idée de l’égalité des sexes au point de nier les lois de la biologie. C’est la fameuse théorie des genres qui devrait effacer la réalité des sexes. On ne serait plus homme ou femme, on choisirait d’être du genre masculin ou féminin et de s’accoupler librement avec le genre que l’on souhaite. La loi et les droits de l’homme venant ainsi libérer l’homme des réalités et des contraintes de la nature. Avec ce projet de mariage homo, les apôtres de l’idéologie dominante veulent ouvrir l’ère de l’indifférenciation totale et entrer ainsi dans une folle utopie dont on sait qu’elle ne peut qu’être totalitaire et destructrice.
Car le résultat concret de ce projet ce serait la destruction du mariage traditionnel et de la famille qu’il fonde. Le concept de «mariage pour tous» dont on nous rebat les oreilles est un sophisme. Car le mariage est déjà pour tous ceux qui le veulent: n’importe quel homme peut se marier avec n’importe quelle femme. Ce qu’ils veulent faire ce n’est pas étendre à tous le droit au mariage, c’est changer la nature du mariage, lequel ne serait plus l’union d’un homme et d’une femme pour fonder une famille mais l’union d’une personne avec une autre quelle qu’elle soit. C’est si vrai que, dans l’état civil, le concept de père et de mère devrait à terme être aboli et remplacé par la notion de parent A et de parent B. Voilà pourquoi ce projet de loi ne va rien apporter aux homosexuels et pourquoi il va tout retirer aux citoyens ordinaires. Ce n’est pas le mariage que l’on offre aux homos, c’est le Pacs que l’on généralise pour tous les Français.
Une institution qui remonte à 4 000 ans
Ce projet n’est donc pas en réalité un droit nouveau pour les homosexuels. C’est un acte majeur de destruction du mariage. Or cette institution est fondamentale pour l’équilibre de notre société et la pérennité de notre civilisation et de ses valeurs. Que l’on y songe, le mariage tel que nous le connaissons encore à cette heure est au fondement du christianisme, mais pas seulement, il était aussi une institution de la civilisation grecque et de la société romaine ! Et quelle qu’ait pu être la liberté des mœurs en bien des périodes de cette longue histoire européenne, jamais il n’a été question de mettre en cause le principe même du mariage conçu comme l’union d’un homme et d’une femme pour donner la vie.
C’est donc à une réalité qui existe maintenant depuis plus de quatre mille ans que M.Hollande et ses amis veulent porter atteinte. Et cela pour faire un «coup» médiatico-politique destiné à camoufler leur impuissance et pour satisfaire l’obsession idéologique d’une petite camarilla de militants d’un autre âge. C’est une vilenie historique.
L’opposition au mariage homosexuel c’est le combat pour la survie de notre civilisation.
Pour info : le MNR organise sa galette des rois samedi à 15 h à Paris cliquez ici
19:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 27 janvier 2013
Louis de Funès n’est pas mort !
Philippe David
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C’était il y a 30 ans. Le 27 janvier 1983. Un jeudi. Ce jour-là, mon père me réveilla pour aller au lycée par un coup de poing dans la gueule. Pas un vrai coup de poing (il en aurait été incapable), mais une phrase : « Philippe, Louis de Funès est mort cette nuit.
- Que s’est-il passé ?
- Crise cardiaque. »
Louis de Funès avait tiré sa révérence, dans la nuit, en silence. Inutile de dire que, devant le lycée, nous étions abasourdis et ceux à qui nous apprenions la nouvelle tombaient des nues. Louis de Funès, qui nous avait tant fait rire, nous faisait pleurer… Comme la France entière, comme dans nombre de pays où sa popularité était immense.
Trente années plus tard, qui oserait dire que Louis de Funès est mort ? Personne. Les enfants nés vingt ans après connaissent ses films par cœur. Dans vingt ans, leurs enfants les connaitront. Avec Victor Pivert, entrepreneur à Paris, irascible et raciste héros de « Rabbi Jacob ». Avec Don Salluste, ministre des Finances de la Couronne d’Espagne, aussi machiavélique que tyrannique dans « La folie des grandeurs ». Avec le Maréchal des Logis Chef Cruchot, commandant en second de la brigade de gendarmerie de Saint Tropez.
De Funès était un acteur hors pair, un très grand comique, tant par ses grimaces que par ses répliques, tant par son regard que par ses mimiques. Il était l’acteur populaire par excellence, ce qui explique pourquoi il fût systématiquement démoli tant par Le Monde que par Libération pour qui le mot « culture » ne peut en aucun cas rimer avec « populaire ».
Populaires, les films de Louis de Funès. Et « à message », comme on disait alors. Sur la tolérance dans « Rabbi Jacob » ; sur les relations noblesse-tiers état dans « La folie des grandeurs » ; sur la malbouffe dans « L’aile ou la cuisse » ; sur l’écologie dans « La zizanie ».
Le jour où Louis de Funès a arrêté de tourner, c’est un certain cinéma français qui est mort, une époque qui a pris fin. Celle d’une France insouciante et heureuse, qui riait, faisait la fête, ne connaissait ni le chômage, ni la pauvreté, où l’on se savait un avenir. La fin, aussi, d’un cinéma qui faisait le plein d’entrées et s’exportait (très) bien.
Merci Monsieur de Funès. Mais encore une faveur : s’il vous plait, là-haut, avant que je vous rejoigne à mon tour (le plus tard sera d’ailleurs le mieux), jouez à mon père la scène d’Oscar, dans laquelle vous « pétez un câble » ; nous en avons tant ri ensemble…
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samedi, 26 janvier 2013
Politiciens et journaleux dans le même sac !
Robert Ménard
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82 % des Français estiment que « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels ». Ils sont même 62 % à penser qu’ils « sont corrompus » ! Mais ce n’est pas tout : toujours selon cette enquête d’Ipsos pour le journal Le Monde, 86 % des sondés considèrent que « l’autorité est une valeur trop souvent critiquée », 70 % jugent qu’il y a « trop d’étrangers en France » et 62 % que l’on « ne se sent plus chez soi comme avant ». Summum de l’horreur : 74 % d’entre nous estiment que l’Islam est « intolérant » et « incompatible avec la société française ».
Les bons esprits, les grandes âmes s’étranglent. La France basculerait « de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme » pour reprendre les mots de notre confrère du Monde. La suite, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer. C’est, bien sûr, le « populisme » qui est montré du doigt. Avec, en arrière-fond, l’habituelle comparaison avec les « années sombres », celles du « tous pourris », de l’appel au « chef », des boucs émissaires. On connaît la chanson.
Sur les responsables de ces « crispations », pas de doute pour le grand quotidien du soir : il faut aller les chercher du côté de ceux qui « loin de les apaiser, attisent les peurs », et de « leur travail d’incendiaire ». Mais rien, bien sûr, sur les politiciens au pouvoir depuis des décennies, sur leurs responsabilités, sur leurs mensonges, sur leurs prébendes, sur leur refus de voir ce que tout le monde voit, sur leur égoïsme de classe, de caste, sur leur soif de pouvoir…
Rien sur eux parce qu’au fond, ils font partie du même petit monde que les journalistes qui commentent ce sondage. Des éditorialistes, des analystes près, tout près du pouvoir, de droite comme de gauche. Jusque, parfois, dans les mêmes chambres à coucher…
Pas étonnant, du coup, que les Français jugent, pour 74 % d’entre eux, que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français ». Parions que cet article du Monde ne va pas les faire changer d’avis… Pas plus que les 58 % de ce peuple, tellement ingrat à l’égard de cette noble profession, qui sont persuadés que nos « nouveaux chiens de garde » font « assez mal ou très mal leur travail ». Populistes, vous dis-je…
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vendredi, 25 janvier 2013
2011, 2012, 2013… LE MARTYRE DE LA SYRIE SE POURSUIT...
Michel Dantan
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Les russes sont plus que jamais convaincus que le départ du Président syrien n’est pas la solution au conflit qui ensanglante son pays. La nouvelle donne qui semble devoir s’installer durablement sur la scène syrienne apporte chaque jour un peu plus de crédit à leurs analyses de départ et à contrario invalide celles émises par les chancelleries occidentales qui ne faisaient en réalité que spéculer sur la chute du régime baasiste. Le vice Ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a résumé la situation qui prévalait actuellement en Syrie en jugeant improbable toute victoire des opposants au régime syrien : « au début certains pronostics parlaient de deux, trois, quatre mois, maintenant le conflit dure depuis prés de deux ans. La situation peut évoluer de différentes façons. Je pense que le conflit risque de traîner en longueur » a diagnostiqué le vice Ministre. Des propos qui faisaient échos à ceux du Ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui estimait déjà le 13 janvier que l’éviction du président syrien du pouvoir « était impossible à mettre en œuvre ».
Une révolution dévoyée qui débouche sur l’esclavage sexuel des femmes.
Plusieurs éléments tirés des évolutions qui sur le terrain se sont fait jour depuis quelques mois peuvent effectivement conforter le ministre russe dans son analyse. La multiplication des attentats à la voiture piégée où le recours à des tirs aveugles de roquettes sur des bâtiments civils, peuvent s’interpréter comme autant de punitions infligées à une population qui refuse de rallier une cause qui ne répond plus à ses aspirations, mais aussi comme l’incapacité des jihadistes à modifier sur le terrain un rapport de force qui s’avère désormais favorable aux troupes du régime. Les communiqués de victoire périodiquement envoyés de Londres et complaisamment relayés par des médias qui jusqu’à présent se sont obstinés à prendre leurs désirs pour des réalités ont quasiment tous été démentis par les faits. L’armée syrienne ne s’est pas débandée, pas plus que l’ASL n’a recruté des bataillons de jeunes volontaires dans les camps de réfugiés répartis en Turquie, en Jordanie ou au Liban. Les dissensions entre factions islamistes rivales quant à l’interprétation de la charia, notamment concernant le sort qu’il convient de réserver aux épouses et aux jeunes filles appartenant aux familles favorables au régime ou à des familles qui refusent d’apporter leur soutient à la cause défendue par les islamistes, jette une ombre de plus en plus sombre, c’est le moins qu’on puisse dire, sur le caractère démocratique de cette révolution dite syrienne. Une révolution qui débouche sur l’esclavage sexuel de femmes considérées comme des prises de guerre au nom de la religion, c’est sans doute une surprise à laquelle beaucoup ne s’attendaient pas.
Les USA pris dans leurs contradictions.
Que l’Elysée ne s’en émeuve pas et continue mordicus à entretenir le mythe d’une révolution qui se ferait au nom des libertés et des droits de l’Homme, n’empêche pas l’administration américaine de commencer à réfléchir aux conséquences déstabilisatrices pour la région que pourrait entraîner une victoire militaire des islamistes en Syrie. L’éclatement de la Syrie en plusieurs entités ethniques et religieuse, oui, et c’était sans doute leur intention de départ, le chaos incontrôlable à l’irakienne à l’arrivée, peut-être pas. Les USA qui ne sont pas à une révision près de leurs choix stratégiques en matière de politique extérieure lorsque la perspective de l’échec s’annonce inéluctable préféreraient sans doute ne pas accélérer le processus de désintégration de la Syrie dans lequel ils se trouvaient engagés si à terme celui-ci devait se révéler contre productif pour leurs intérêts. D’où leur refus de doter l’ASL d’armes susceptibles de neutraliser l’aviation syrienne ne sachant pas dans quelles mains elles risquent de tomber. Quant au spectre d’un génocide planant sur les minorités chrétiennes, alaouites, druzes et kurdes, il semblerait aussi qu’après avoir décillé quelques yeux, cette perspective soit prise au sérieux et ne finisse par entamer le capital de sympathie que l’opposition inspirait encore il y a peu à ses protecteurs.
Les jihadistes à la manœuvre.
La confiscation sur le terrain de la quasi-totalité de la lutte armée par l’organisation terroriste d’al-Nosra, qui au demeurant apparaît bien comme une résurgence en Syrie des bandes armées islamistes que les américains avaient mis sur pied en Lybie pour abattre le régime du colonel Kadhafi, passe de plus en plus mal auprès de certaines chancelleries qui redoutent d’avoir à jouer un jour le rôle de pompiers pyromanes pour éviter qu’un embrasement ne se répande dans toute la région. L’opinion non plus ne s’y retrouve plus dans ce jeu de massacres et ne comprend pas qu’il puisse y avoir de bons islamistes en Syrie, mais de mauvais au Mali, alors que les uns et les autres se réclament de la même idéologie et commettent les mêmes crimes au nom du même dieu. La France se trouve là directement concernée. L’Egypte qui s’est rapprochée récemment de Damas, quitte à s’éloigner de l’axe tordu qui de Doha à Washington passe par Ankara, Paris, Londres et à fissurer ainsi le mur de l’intransigeance dressé autour de la capitale syrienne, prouve que la question syrienne ne fait pas l’unanimité parmi les capitales arabes. Quant à la Turquie, dont la frontière protège les bases arrières des jihadistes recrutés grâce à l’argent des pétro dollars dans les viviers que constituent les immenses bidonvilles qui ceinturent les grandes capitales du monde musulman, son Président Erdogan pourrait bien demain avoir des comptes à rendre lorsque de retour dans leurs pays d’origine, certains de ces volontaires de l’internationale islamiste, seront recrutés pour venir poser leurs bombes en Europe. Le terrain d’entraînement au jihad que constitue aujourd’hui la Syrie, n’est pas sans rappeler, pour autant que l’on accepte de garder les yeux ouverts, le rôle formateur que jouèrent en leur temps l’Afghanistan et la Bosnie pour les futurs auteurs des attentats de New York, Madrid et Londres, pour ne parler que des plus spectaculaires. Côté communautés, des milices kurdes se sont formées pour assurer la protection de la leur et en décousent déjà avec les islamistes leur infligeant de lourdes pertes, preuve s’il en est que les minorités ne sont pas disposées à se laisser découper en morceaux par les protégés du Qatar et ses alliés. Les vautours du Nouvel ordre Mondial qui espéraient que les jihadistes viendraient rapidement à bout de la résistance syrienne risquent d’en être pour leur frais, tout au moins pour un bon bout de temps, la réalité semblant en tout cas donner raison aux prévisions russes.
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Jeunes socialistes : mouchards et fiers de l’être !
Gabrielle Cluzel
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Cela s’appelle « La carte des dérapages ». Un truc lié aux récentes intempéries, recensant les fractures du col du fémur ? Vous n’y êtes pas. C’est une lumineuse idée du Mouvement des Jeunes Socialistes, et ce ne sont pas les mamies qui s’y cassent la gueule mais les hommes politiques. Son autre nom pourrait être « jedenoncemonelu.com ». Le principe en deux mots : Les jeunes socialistes sont encouragés à traquer les propos « homophobes » des élus et à les envoyer en ligne grâce à un formulaire « participatif », — et non plus « collaboratif » (sic), comme c’était écrit au départ sur le site… —, afin qu’ils soient publiquement répertoriés sur une carte de France consultable sur le Net par tout un chacun. Votre élu y figurera, dans sa région, sous la forme d’un bonhomme noir dans le genre de ceux que l’on voit sur le bord des nationales pour signaler les morts sur la route. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : tuer politiquement. Une carte du lynchage en somme.
Mais la sophistication ne s’arrête pas là : Cliquez sur le pictogramme et vous pourrez y voir la fiche complète de l’accusé, assortie de ses insupportables propos. Tenez, au hasard, Jean Perthuis, maire de Valpuiseaux, conseiller général de l’Essonne : « Si on m’y oblige, je rendrai mon tablier. Je n’ai rien contre ces gens-là, ils vivent comme bon leur semble. Mais si aucun adjoint n’accepte de les marier, je démissionnerai. » Ah non, ça c’est trop méchant, c’est très, très laid, c’est affreusement homophobe. La vérité est que le seul fait d’être contre la mariage pour tous fait de vous un mouton noir. Et nos élus ne sont plus que des funambules qui, les fesses serrées, avancent prudemment avec leur tutu et leur ombrelle, conscients que le moindre petit mot de travers les fera sombrer dans le vide.
Une carte du flicage, dites-vous ? Qui nous renvoie aux heures sombres du petit père Combes ? Nuance, chers amis, car à l’époque, ces fiches étaient tenues secrètes, tandis qu’aujourd’hui la délation fait son coming out. Mouchards et fiers de l’être.
Et amnésique aussi… On peut faire de la dénonciation post mortem ? Parce que moi, j’ai du lourd. Et pas vraiment un homme de droite : « Allez vous faire soigner, bande de pédérastes ! » Déclaration de Jacques Duclos, en 1971, à l’encontre d’un groupe d’homosexuels qui le prenait à partie. Et je vous fais grâce de ce petit maire « rouge » de mon enfance qui, lorsqu’il versait à ses administrés une goutte d’eau de vie décapant le gosier au chalumeau, déclarait invariablement, pendant que ceux-ci toussaient et crachaient tripes et boyaux : « J’avais prévenu que c’était pas pour les tafioles ! »
Alors, ces élus de droite cloués au pilori, carte du dérapage… ou carte du courage ? Courage de dire non, — maladroitement parfois peut-être —, non à la folie du « mariage pour tous », même si cela doit leur coûter cher !
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mercredi, 23 janvier 2013
Le nouveau numéro (n°10) du Livr'arbitres est consacré à Vladimir Volkoff...
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Ces journalistes, tels des hyènes...
Bernard Lugan
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Un combattant des forces spéciales risquant actuellement sa peau au Mali pour y réparer les erreurs de ces irresponsables politiques français qui n’ont pas su prévoir l’enchaînement des évènements, va probablement être sanctionné ou faire l’objet d’une ferme remontrance. Son crime : un « fouille-m… » à carte de presse l’a photographié alors qu’il s’abritait le visage du vent de sable au moyen d’un foulard portant en impression une tête de mort. Horreur, abomination aux yeux des aventuriers du brunch dominical !
Le fond du problème est que la « niche écologique » des journalistes ayant disparu avec internet, ils tentent désormais de survivre tels des sangsues dans une mare asséchée. Ceux de la presse écrite s’imaginent créer quand ils ne font plus que gloser, et ceux de la presse parlée se pensent tels des Cicéron cependant qu’ils lisent des textes écrits par d’autres… Quant à nombre de reporters, sortant de leurs hôtels climatisés pour rôder tels des hyènes à la recherche de carcasses puantes, ils ne sont plus capables que de rapporter des clichés faisandés. Et encore… quand ils n’enfreignent pas les consignes des militaires en allant se faire capturer en zone interdite, mettant ainsi en danger la vie de ceux qui seront chargés d’aller les délivrer.
Jamais un Lartéguy, un Schoendorffer ou ce cher Yves Débay n’auraient publié un tel cliché. Mais il est vrai que des rizières de Bac Ninh aux djebels du Constantinois, ces géants partageaient la vie des combattants, ne cherchant jamais à les trahir.
Nous savions donc de quoi sont capables certains de ces « journalistes » auxquels aucune bassesse n’est décidément étrangère. Mais que la hiérarchie militaire ait cru nécessaire de devoir diligenter une enquête, à propos d’une histoire que tout cavalier qualifierait de « corne-cul », en dit long sur les pertes de repère d’une société dévirilisée, ou plus exactement « découillée ».
17:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Islande. Un exemple à suivre !
Par Michel Lhomme
Vous appréciez les paysages islandais mais l’Islande bouillonne aussi d'une énergie propre, venue directement du centre de la terre. Cette énergie géothermique, l’Islande l’exporte et elle souhaite désormais aller plus loin en envisageant d’exporter son électricité grâce à un ambitieux projet de pipelines vers l’Europe du Nord qui pourrait alimenter en électricité un million de foyers aux Pays-Bas et en Ecosse.
Cette énergie géothermique permet de produire de l’électricité et de se chauffer grâce à la chaleur prélevée directement dans le sous-sol. A Hverageri, par exemple, on fait pousser différents fruits et légumes dans des serres tropicales grâce à l’énergie géothermique. 75% des tomates cultivées dans ces serres sont d’ailleurs directement consommées par les Islandais et le pays envisage même d’en exporter d’ici 5 ans. Plus d'énergie disponible que de besoins et donc un produit et un savoir faire à vendre au monde entier.
L’Islande a du coup décidé de former à cette science des étudiants étrangers qu’elle va chercher jusqu’en Afrique. Un jeune kényan étudie ainsi la géothermie en Islande et se servira de ses connaissances une fois de retour au pays. Grâce à ses volcans, l'Islande produit aujourd'hui 5 fois plus d'électricité que ce dont le pays a besoin.
L’Islande de la révolution future
Mais l’Islande, ce n‘est pas seulement cela, c’est une révolution constituante. Après son refus de payer sa dette, l’Islande vient de publier son taux de croissance pour 2012 et il est le triple de la croissance de l’Union Européenne ! A côté de cela, dans les news économiques, on apprend que Benoît XVI soutient Monti : sans doute la doctrine sociale de l’Eglise ! Benoit XVI n’a surtout pas imaginé que l’Islande puisse devenir un modèle ! L’Islande avait déjà terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et, selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 alors que la croissance globale de l’Union est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande. Pour 2013, la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois.
Qu’a donc fait l’Islande ?
Une thérapie de choc : elle a nationalisé les banques privées! Il faut le répéter à l’envie : l’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté, par un référendum citoyen, le sauvetage des banques privées et du coup, accepté consciemment de laisser s’effondrer certaines d’entre elles. Elle a ensuite jugé les nombreux banquiers pour leurs crimes financiers. Pendant ce temps, en France, on dort dans les voitures sur le parking du parvis du Château de Vincennes ou on installe des tentes derrière les murs du périphérique parisien (voir sous les bretelles de la porte d’Orléans) et dans un pays comme l’Espagne, le ministre de l’économie qui fut un grand responsable chez Lehmann Brothers, avait maquillé les soldes bancaires et gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier ! En 2008, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques islandaises nationalisées pour éviter leur faillite. Elles furent placées sous contrôle démocratique. En juin dernier, l’une d’elles, Landsbankinn, a même annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour éviter aux citoyens de payer leurs pertes.
Nous avions sur Metamag présenté la vidéo de la révolte islandaise. La révolte pacifique avait débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens. Aujourd’hui dans les publications des experts économistes qui pullulent dans les bacs des libraires, la révolution islandaise n’est mentionnée que dans des notes en bas de page, en précisant que ce pays serait un dangereux exemple à suivre !
À la fin de 2008, l’ensemble des dettes de l’Islande égalait neuf fois son PIB. Sa monnaie s’était effondrée et sa Bourse avait suspendu ses activités, après une chute de 76% ! Le pays a donc fait faillite et a ensuite reçu un prêt de 2 100 millions de dollars du FMI et 2 500 millions de dollars provenant des pays nordiques et de la Russie. Le FMI, comme d’habitude, avait exigé, en échange des mesures « d’ajustement » c’est-à-dire des coupures dans les dépenses sociales sauf que cette fois-ci, le plan d’austérité du FMI a provoqué la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées, au début de 2009.
La gauche a remporté alors la majorité absolue et a provoqué l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur, qui était traditionnellement la force dominante du pays. Le Parti de l’Indépendance n’a pu conserver que 23,7% des voix. Johanna Siguroardottir a été choisie pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates, et des écologistes de gauche. En 2010, le gouvernement a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution. Cette même année, le gouvernement avait soumis sa population à un référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques : 90% des gens ont refusé de payer. Le FMI a alors gelé les prêts en espérant que l’Islande finisse par payer ses dettes illégitimes.
En septembre 2010, l’ancien Premier ministre Geir Haarde a été mis en procès pour négligence dans la gestion de la crise. En avril 2011, les citoyens ont de nouveau dit non à un nouveau référendum sur le paiement de la dette. Après cela, au mois de décembre, la banque Landsbankinn a décidé de réduire une partie de la dette, 350 milliards de couronnes, soit environ 33 % de la dette totale. Il y a quelques jours, les responsable de la Fiscalité en Islande ont inculpé deux cadres supérieurs de banque qui ont commis des fraudes au moyen de prêts non autorisés pendant les opérations qui ont conduit le système financier à s’effondrer en 2008 : l’ancien PDG responsable de la faillite d’une grande banque et son responsable financier. Ils auraient abusé de leur position pour fournir environ 102 millions d’euros sans autorisation, sans garanties de la part des bénéficiaires et sans avoir consulté le département de gestion des risques. Les agences de notation Moody, Standard & Poor et Fitch font pression pour punir l’endettement de l’Islande mais sans grand succès et toujours en essayant d’ignorer la reprise économique du pays.
Pourquoi rappeler tout cela en début d’année ?
Pour préciser par écrit et pour demain le prix du reniement. En se soumettant à la logique néolibérale de dérégulation et de privatisation, en déclarant son impuissance à conduire une politique de gauche et en accordant dans le débat public une place centrale à la rigueur, à l’austérité, la gauche française se suicide théoriquement et démobilise les classes populaires. François Hollande, au Val-de-Reuil, en Normandie, a rappelé que l’Etat ne reprendrait pas PétroPlus, qu’il était hors de question pour l’Etat d’envisager une quelconque nationalisation, y compris bancaire. C’est céder aux financiers, c’est ne pas imaginer d’autre existence sociale et économique au-delà du libéralisme mais c’est surtout ne pas comprendre que l’heure n’est pas la même qu’en 2002, par exemple, sous Lionel Jospin.
La crise du système financier a changé la donne. Pour la première fois, le système s’engage à faire ce qu’il n’avait jamais fait auparavant dans l’histoire du libéralisme et du capitalisme : exploiter l’Etat national lui-même, le dépouiller. Les banques et la bourse ne font, en fait, actuellement – c’est une lapalissade ! - des affaires qu’avec les Etats. Les capitalistes volent leur argent, le gardent dans les banques, se déclarent en faillite et demandent à être renfloués, c’est là la fantastique affaire d‘un vrai détournement oligarchique de la richesse populaire. Nos dirigeants européens le savent bien. Ils baissent la tête et acceptent d’aider les banques pour que le système ne s’effondre pas. Le régime est en quelque sorte devenu mafieux et le capitalisme financier escroque les Etats.
Source : metamag.fr
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mardi, 22 janvier 2013
Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir...
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lundi, 21 janvier 2013
La France Orange mécanique...
Source Jason Wiels - Le Point cliquez ici
Dans "La France orange mécanique" (*), Laurent Obertone (en médaillon NDLR SN) établit un diagnostic alarmant sur la montée de la criminalité. Une analyse sans pitié.
"Pourquoi ce livre ? Parce qu'aujourd'hui un simple regard peut tuer." Pour un premier ouvrage, on peut dire que Laurent Obertone frappe fort. À 28 ans, ce diplômé de l'ESJ Lille a laissé de côté son travail de journaliste local pour se consacrer à la rédaction de La France orange mécanique (*). Il y recense, cliniquement, des faits divers tous plus cruels et gratuits les uns que les autres, qu'il entrecoupe de ses analyses sur la délinquance et la criminalité. Ses sources ? Les enquêtes institutionnelles, des entretiens avec des policiers et le personnel judiciaire, la presse nationale (un peu) et régionale (beaucoup), passée au peigne fin pendant plusieurs mois. Avec un objectif : accréditer la thèse selon laquelle la violence a explosé ces dernières décennies.
"Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de l'histoire de la République française, est d'environ 12 millions de crimes et délits par an", estime Laurent Obertone. Pour parvenir à ce résultat, il constate que la criminalité est "trois fois supérieure" aux chiffres officiels, selon les enquêtes dites de "victimisation" de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres sont évalués à environ 3,5 et 4 millions de crimes et de délits chaque année. Il suffirait donc de multiplier. Il décompose la "véritable addition" comme suit : "Toutes les 24 heures, 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols." Pour lui, le "sentiment d'insécurité" n'est pas fantasmé. À le croire, la courbe de la violence ne cesse de grimper depuis le milieu des années 60, tout en surpassant allégrement celle de la démographie.
Autorité sapée
Laurent Obertone joue-t-il à nous faire peur ? Quel est son but ? "Parler du réel, de la France des victimes." Soit. La question du "pourquoi" vient alors tout de suite à l'esprit. L'auteur établit la causalité, si controversée, entre immigration et insécurité. "En quoi est-il absurde ou effroyable d'émettre l'hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu'à d'autres ?" tranche-t-il.
Comme pour Hugues Lagrange ou Serge Roché avant lui, la question sociale (la pauvreté et les inégalités comme source de la violence) n'épuiserait pas la question criminelle. Selon sa thèse, les causes culturelles sont déterminantes, et pas seulement du côté des populations immigrées. Il dénonce ainsi "la compétition morale" à laquelle se livreraient "experts, magistrats, médias et politiques". Par ce terme, il entend l'"idéologie progressiste dominante" qui, pour schématiser, victimise les coupables et culpabilise les victimes. Une course à "l'humanisme", qui aurait largement sapé l'autorité symbolique de la puissance publique et celle de son bras armé qu'est la répression.
Une grille de lecture "zemmourienne", voire machiavélique, qui vise à démontrer en quoi ce bain idéologique coupe la société de la nécessité "biologique" qu'elle aurait à se protéger d'un trop grand "désordre interne". En résumé, les hommes sont méchants, comme on le lirait dans Le Prince. Il faut les juger et, surtout, les punir "réellement" pour faire passer le message.
Justice nulle part ?
Quoi qu'on en pense, cette partie théorique du livre est desservie par un style pamphlétaire. L'auteur semble d'abord chercher la confrontation, alors qu'il se dit attaché aux faits. Des faits pas du tout absents du débat public, comme il aimerait parfois nous le faire croire. Est-ce d'ailleurs le rôle des médias que de relater l'ensemble des délits commis chaque jour en France, surtout s'ils sont des millions ? Ce livre a cependant le mérite d'en rassembler une large part et de les mettre en perspective. Ces exemples illustrent à quel point les rouages de la justice seraient affaiblis. Les prisons, tout d'abord, qui débordent. L'année 2012 "bat tous les records : 67 000 détenus (en 1950 : moins de 20 000), un taux d'occupation de 117 %". Les magistrats face à cette réalité sont poussés au "laxisme". Par "idéologie", selon l'auteur. De quoi rendre moins insupportable l'épouvantail qu'est censée incarner la loi.
"L'article 48 du projet de loi pénitentiaire de 2009 contraint les juges d'application des peines à annuler les décisions rendues par les tribunaux. Toute personne condamnée à deux ans de prison ferme doit être libérée avant que ne commence sa peine [...]. Les habitués du système savent qu'en dessous de deux ans de prison ferme ils ne risquent pas grand-chose." Illustration ? Un simple rappel à la loi pour des coups de marteau provoquant une blessure de 14 centimètres,(cliquez ici) pointe, parmi une myriade d'autres exemples, le journaliste, pour qui "la punition est la première des préventions".
Il s'arrête également sur le cas des policiers, pris en étau entre l'instrumentalisation par le pouvoir politique et les "zones à risque", si soigneusement esquivées par nos élus nationaux. Un chiffre prouve à lui seul leur désarroi : le taux de suicide. Il est de 35 pour 100 000 sur la période 2005-2009, à comparer au 19 pour 100 000 de France Télécom. La police fait donc "pire" que les salariés du groupe historique, si médiatisés ces dernières années.
Droite, gauche, "même échec"
Alors, à qui la faute ? Finalement, il y a une justice, puisque l'auteur distribue des mauvais points à tout le monde ! À droite, les années Sarkozy sont pointées du doigt. Ministre de l'Intérieur puis président de la République, il a joué "aux gros bras", mais "sans résultats". Pire : sa politique du chiffre a surtout permis à certains préfets d'empocher une prime annuelle de 60 000 euros... au prix d'indicateurs trafiqués.
À gauche, François Hollande, le "président des bisous" - un sobriquet dû à son franc succès auprès des plus jeunes (cliquez là). Il incarnerait la gauche qui, face à l'insécurité, "se comporte comme un lapereau devant les phares d'une voiture". Le livre reconnaît cependant au pouvoir socialiste sa volonté de rétablir la vérité sur les chiffres, comme l'a annoncé Manuel Valls (cliquez ici). Mais prédit aussitôt que "le gouvernement de gauche, pour ne pas perdre la face ni se fâcher avec la magistrature, sera contraint, comme d'habitude, de se défausser sur les policiers". Réponse en 2017.
Rappelons que si l'insécurité est loin derrière la question sociale dans les préoccupations des Français (le chômage est leur priorité), ce thème devrait pourtant être traité sérieusement par quiconque souhaite lutter contre l'extrême droite. "Le décalque de la carte de l'insécurité et celle du vote FN est parfait", souligne-t-il. Marine Le Pen, une alternative crédible ? "Elle ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements."
À livre-choc, solutions-chocs
Devant un tel tableau de la France du crime et de la France qui crame, le lecteur terrorisé y trouvera quelques solutions. Elles y sont esquissées et semblent directement importées du modèle américain de la "tolérance zéro", dont les effets restent largement discutés. D'abord, le rétablissement de la peine de mort ou, au moins, l'application de la perpétuité réelle, "qui n'existe presque pas en France". Ensuite, une baisse de l'immigration, évoquée à demi-mot. Enfin, l'augmentation impressionnante du nombre de prisons, pour les porter à 300 000 places. Une solution radicale et coûteuse, mais "remboursée" à terme par la baisse hypothétique de la criminalité.
Avec de telles solutions, La France orange mécanique laisse l'impression que la justice façon Obertone serait une sorte de retour à l'état de nature et à sa loi du plus fort. Drôle de sentiment, alors que l'auteur écrit justement pour "préserver la civilisation".
(*) La France orange mécanique, éditions Ring, 18 euros, parution 17 janvier 2013
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Mali : qui sont les complices des djihadistes ?
Robert Ménard
Boulevard Voltaire cliquez ici
Maintenant, les choses sont claires. Au prix de la vie d’au moins 25 otages, c’est vrai. Mais dorénavant, on le sait : l‘Algérie a choisi le camp de la France et de la manière forte face aux djihadistes. Même si elle ne le clamera pas sur les toits : toujours difficile à Alger de se retrouver aux côtés de l’ancienne puissance coloniale…
Cela n’allait pas de soi. Les militaires au pouvoir dans ce pays ont toujours entretenu des rapports pour le moins ambigus avec la mouvance islamiste. Durant la seconde guerre d’Algérie, dans les années 90. À la fin de celle-ci, quand d’anciens terroristes ont été libérés au nom de la concorde nationale. Qui, pour certains, ont rejoint immédiatement les maquis et leurs frères d’armes…
Durant ces derniers mois, il en fut de même avec les islamistes installés au Mali. À Alger, on a pesé le pour et le contre : au fond, si les terroristes avaient eu le bon goût de ne pas franchir la frontière, on aurait bien pu se satisfaire d’une sorte de statu quo…
La page est tournée. L’Algérie a déclaré la guerre aux islamistes les plus radicaux. Elle a autorisé les avions français à survoler son territoire. Elle a utilisé la manière forte – et même très forte – face aux preneurs d’otages. Washington, Londres et Tokyo le lui reprochent. Ils n’auraient pas été informés. Il aurait fallu tout faire pour protéger la vie de leurs ressortissants. Le Premier ministre japonais est allé jusqu’à qualifier l’intervention des militaires algériens « d’extrêmement ignoble ». Et de conclure : « Nous ne pourrons jamais pardonner. »
Avait-on le choix ? Fallait-il laisser partir les barbus et leurs otages ? Leur garder les frontières grandes ouvertes ? Il y a là une sorte de syndrome de Stockholm à l’échelle des États ! On finira par s’en prendre avec plus de virulence à ceux qui combattent les assassins qu’aux assassins eux-mêmes…
Si l’on veut vraiment montrer du doigt les complices des terroristes, on pourrait suggérer à ces pays – et à la France également – de s’interroger sur le rôle de leurs alliés, l’Arabie Saoudite et le Qatar notamment. En voilà deux qui jouent double jeu. Qui ont offert gîte et couvert, asile et argent à bon nombre d’islamistes parmi les plus fous furieux. Qui ont fermé les yeux sur leurs agissements, sur leurs préparatifs. Mais c’est vrai, ils nous fournissent gaz et pétrole, investissent dans nos usines, achètent nos armes, reprennent nos hôtels et jusqu’à nos clubs de foot. Difficile de mordre la main qui vous nourrit…
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dimanche, 20 janvier 2013
L’armée algérienne a eu raison...
Le Gaulois cliquez ici
L’intervention de l’armée algérienne sur le site de Tiguentourine fait couler beaucoup d’encre, mais très peu à bon escient. En effet, il est de bon ton dans les milieux politico-médiatiques de focaliser sur la mort de 23 otages lors de l’assaut, en oubliant presque que tous les terroristes islamistes ont été éliminés et que des centaines d’autres otages ont ainsi pu être libérés (voir Le Gaulois).
Naturellement, la mort de certains otages est à déplorer mais le bilan global de cette action doit néanmoins être regardé comme positif. Et là est l’essentiel. Alors OUI, l’Algérie a eu raison d’intervenir comme elle l’a fait.
En agissant ainsi, le gouvernement algérien et son armée ont envoyé un signal fort : on ne discute pas avec les terroristes, on ne perd pas son temps en palabres stériles, on tue l’ennemi. Au moins, c’est clair. Message reçu !
Une belle leçon que devraient retenir nombre de journalistes et que les « gouvernants » occidentaux feraient bien de méditer...
Au lieu de cela, à longueur de commentaires, nous n’entendons que pleurnicheries, atermoiements, regrets quant à une intervention qualifiée de « précipitée ». On voit même certains journalistes à peine sortis de leur école se poser en spécialistes de « la chose militaire » et porter des jugements parfaitement débiles, déplacés et tout simplement idiots sur des situations qui leur échappent totalement.
Pour ces gens-là, les valeurs sont complètement inversées : les militaires devraient avant tout être des humanitaires et, dans le même temps, tout ce qui a une allure virile est suspecté de brutalité gratuite. Bref, à leurs yeux, tout ce qui ne leur semble pas suffisamment féminisé est coupable de machisme. Donc, répréhensible. Pour eux, toute violence prise dans l’absolu est mauvaise… c’est même « la force du faible »… « Tout sauf la guerre ! »… On n’est décidément pas sorti de l’auberge avec des âneries pareilles !
Les choses sont pourtant simples… trop simples même pour ces esprits malades !
Un militaire est avant tout un Soldat, un guerrier destiné à faire la guerre que d’autres –suivez mon regard !- n’osent pas faire eux-mêmes. Un guerrier n’a pas vocation à faire de l’humanitaire, ce qui ne l’empêche pas pour autant de se montrer « humain ».
Il faut cesser de considérer nos Troupes comme des « Soldats de la paix ». On en a vu le triste résultat notamment le 23 octobre 1983, à Beyrouth, lors de l’attentat suicide du Drakkar qui coûta la vie à 58 de nos Paras des 1er et 9ème RCP. Nos Soldats sous commandement FINUL (Casques bleus de l’ONU) avaient alors reçu l’ordre de ne pas faire usage de leurs armes. Un comble !
En fait, pour en revenir à cette intervention au Sahara, ce qui est reproché à l’armée algérienne, c’est d’avoir fait la guerre à d’autres guerriers en appliquant « la Loi du plus fort » avec une violence justifiée.
Que les journalistes et les politiciens qui ne sont pas d’accord avec ces évidences enfilent donc leurs tutus de ballerines et aillent faire des pointes devant les djihadistes. Ils finiront alors égorgés comme des bestiaux. Après tout, ils ne l’auront pas volé !...
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samedi, 19 janvier 2013
Mairie de Brest : jusqu'où peut mener l'intégrisme laïcard...
Revue de presse : Les petits Brestois privés de couronne des rois.
Source France 3 Bretagne cliquez ici
La ville de Brest a décidé de retirer dans les écoles de la ville les couronnes, qui accompagnent traditionnellement la galette des rois. La référence serait trop chrétienne !
Ce sont nos confrères de France 3 Iroise qui ont révélé l'affaire vendredi. La ville de Brest a décidé de toute urgence de retirer dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l'école.
Les couronnes comportaient l’inscription « Epiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes "litigieuses".
L'information a été reprise aujourd'hui dans le blog du Peuple Breton, Adsav, (NDLR SN cliquez ici) qui ironise : "Pourquoi ne pas supprimer les vacances de Pâques dans le calendrier scolaire ? Interdire les oeufs en chocolat ? Pourquoi ne pas supprimer les décorations de Noël ?"
Le Parti du Peuple Breton conclue en invitant tous les Brestois, ainsi que toutes les personnes scandalisées par cet événement, à envoyer une couronne à François Cuillandre.
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vendredi, 18 janvier 2013
Obnubilé par l'UMP, le FN a raté le coche
Site de l'AF cliquez ici
Par ses atermoiements et palinodies sur sa participation à la Manif pour tous du 13 janvier contre le mariage et l'adoption homo, le Front national s'est à coup sûr tiré une balle dans le pied. Que ce soit sur les plans médiatique ou politique, la ligne du parti a été incompréhensible non seulement pour la majorité des militants mais également pour les Français, proches ou non des idées nationales. Comment, en effet, expliquer qu'un parti qui a, jusqu'à présent, toujours affiché la défense des valeurs fondatrices de la société -et la famille est la première d'entre elles - loupe à ce point le coche en faisant un combat secondaire de ce qui, selon les propres termes du ministre de la Justice, porteur du texte, constitue« une réforme de civilisation» ?
On connaît le principal argument avancé par Marine Le Pen : le pouvoir socialiste ferait de l'« enfumage » avec ce projet de loi sociétale pour détourner l'attention des Français de son incapacité pas même à résoudre, mais plus simplement à juguler l'aggravation des problèmes économiques et sociaux. Pour ne pas être entièrement fausse, l'analyse est un peu courte. Premièrement, si tel avait été l'unique dessein de Hollande avec ce texte, il aurait été préférable pour lui de s'abstenir car, s'il y a eu « piège » ou « manoeuvre » de sa part, pour reprendre les accusations de MLP et de Florian Philippot, ils se sont retournés contre lui ! Alors qu'il pensait pouvoir faire adopter son projet comme une lettre à la poste, il est clair que la montée continue de la mobilisation contre le texte, de la manifestation du 17 novembre 2012 à celle, historique, du 13 janvier dernier, a provoqué au sein du gouvernement une panique dont les diverses provocations psychorigides de Duflot, Peillon et Belkacem à l'encontre de l'Église catholique et de l'enseignement privé ont révélé l'ampleur... et dont un Front national plus lucide et moins pusillanime aurait pu, voire dû, faire son miel. [...] Deuxièmement, se figer sur l'accusation d'« enfumage », c'est oublier que même si tous les indicateurs étaient au beau fixe, le PS ferait quand même passer ce texte, car il répond à sa philosophie individualiste, constructiviste et communautariste. Cette philosophie est-elle devenue celle du Front ? D'autres se sont essayés à chercher l'origine de ce ratage, évidemment multifactoriel. Quoi qu'il en soit, au lieu de prouver, comme le voulait étrangement Philippot, qu'il est devenu un« parti adulte » - il serait temps, à quarante ans ! -, le FN a surtout révélé son incapacité à agir en mouvement responsable, ce qui implique à la fois de se positionner en fonction de ses valeurs propres - du moins de celles qu'on continue d'afficher - et de savoir rejoindre un grand mouvement populaire issu du pays réel, qui défend ces mêmes valeurs tout en dépassant les clivages politiques. Obnubilé par l'UMP dont le président avait appelé à manifester, cherchant puérilement à s'en démarquer à tout prix - le Parti de gauche a-t-il craint d'être récupéré par le Parti socialiste, en appelant à manifester pour la dénaturation du mariage ? -, paniqué à l'idée de rejoindre une mobilisation non partisane dont il ne « maîtriserait » pas les slogans, le FN a montré, en appelant, comme l'a bien précisé MLP le lendemain du Politburo du 7 janvier, non pas les Français à manifester mais ceux qui le voulaient à rejoindre une délégation du Front dans Paris - la différence est de taille -, qu'il ne s'était toujours pas départi de cette culture contestataire, voire groupusculaire,mélange de purisme et de quant-à-soi, où tout contact avec autrui est vécu comme un risque de contamination ou de perte de substance.Culture qui se traduit également par des prises de position monomaniaques successives : après l'immigration, puis l'islamisation et la laïcité, aujourd'hui, la mondialisation et la désindustrialisation.Comme si les problèmes d'un pays relevaient d'un seul domaine, et qu'il fût impossible de se battre en même temps pour l'industrie française et pour la famille française ! [...]
D'ailleurs, quelle faute d'analyse de ne pas voir dans la dénaturation du mariage et de la parenté une conséquence de l'idéologie mondialiste et consumériste, faisant son miel du communautarisme sur fond de marchandisation de la personne humaine, avec PMA (procréation médicalement assistée) et GPA (gestation pour autrui) à la clef ! [...]
Source Le Salon beige cliquez là
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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jeudi, 17 janvier 2013
Les bénéfices de Goldman Sachs ont plus que doublé en 2012
Le Journal du Siècle cliquez ici
La banque d'affaires américaine Goldman Sachs cliquez là a annoncé mercredi 16 janvier un bénéfice plus que doublé en 2012 et triplé pour le quatrième trimestre.
Ces résultats, meilleurs que prévu, montrent un chiffre d’affaires en forte hausse, dopé par des activités en propre.
Le bénéfice net part du groupe annuel est ressorti à 7,3 milliards de dollars, soit 14,63 dollars par action et mieux que ne le prévoyaient les analystes de Wall Street (12,20 dollars).
Pour le quatrième trimestre, ce chiffre a triplé à 2,8 milliards de dollars, soit 5,6 dollars par action alors que les analystes n’attendaient en moyenne que 3,78 dollars.
Le chiffre d’affaires a bondi de 19% sur l’année à 34,2 milliards de dollars alors que les analystes tablaient sur 32,6 milliards seulement, grâce à une bonne performance des activités de banque d’investissement (fusions et acquisitions, émissions de titres, etc) et d’opérations de marché en propre et d’autres opérations en compte propre, ces dernières ayant été multipliées par quatre.
En revanche les commissions et tarifs sur opérations de marché ainsi que les revenus provenant des activités de crédit ont reculé de respectivement 16% et 25%.
Les revenus du quatrième trimestre ont été très bons (+53%) à 9,2 milliards de dollars, très au-dessus des attentes de Wall Street (7,9 milliards) grâce à de bonnes performances dans presque toutes les divisions du groupe sauf les commissions et celles de crédit.
« Bien que les conditions économiques soient restées difficiles pendant presque toute l’année, la solidité de notre modèle d’activité et l’accent mis sur une gestion rigoureuse ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires », s’est félicité le PDG Lloyd Blankfein.
Sources : Boursorama Le Monde Le Journal du Siècle
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mercredi, 16 janvier 2013
Delanoë se paie notre tête avec son gazon !
Gabrielle Cluzel
Boulevard Voltaire cliquez ici
Bertrand Delanoë est très contrarié : les manifestants de dimanche dernier lui ont terriblement abîmé ses pelouses du Champ de Mars.
Bon. On ne savait pas Delanoë si épris du Champ de Mars et si tatillon avec son gazon, l’association des Amis du Champ de Mars ayant même déclaré dans une lettre ouverte datée de 2011, « qu’elle avait l’impression que l’Exécutif de la Ville se désintéressait totalement de la détérioration constante du site qui était pourtant l’image de Paris pour le monde entier », mais pourquoi pas.
Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il ne restait pas de détritus (de nombreux jeunes bénévoles ont œuvré jusqu’à tard dans la soirée), mais les pelouses ont été piétinées.
En guise de dédommagement, le maire de Paris réclame 100 000 euros.
Pourtant, le Champ de Mars a déjà accueilli des foules considérables, en particulier pour des concerts, celui de Polnareff en 2007, de Johnny Hallyday en 2009, et surtout « Le concert des potes » de SOS Racisme en 2011 (subventionné par la mairie de Paris), mais c’est la première fois que l’on entend Delanoë demander publiquement réparation pour son gazon.
Cela laisse un peu perplexe.
D’abord, il faudrait d’urgence que le maire de Paris se mette d’accord avec le Préfet de Police : soit les manifestants étaient spécialement nombreux, ce qui expliquerait que la pelouse soit spécialement dégradée, soit ils ne l’étaient pas et l’on ne voit pas pourquoi il y aurait des dégâts particuliers.
Car enfin, si on suit le raisonnement, le million de potes rassemblé en 2011 aurait moins piétiné la pelouse du Champ de Mars que les 350 000 manifestants de dimanche comptabilisés par la préfecture ?
Première hypothèse : les « potes » étaient tous venus en chaussons pour préserver la pelouse quand nos marcheurs du 13 janvier avaient bien sûr mis leurs talons aiguille. Pas très commode pour traverser Paris, mais enfin…
Deuxième hypothèse : Les « potes », adeptes de Dukan et Weight Watchers, étaient extrêmement minces et pour ainsi dire en lévitation, quand les marcheurs de dimanche étaient tous obèses et dotés de la souplesse de déplacement d’un troupeau d’éléphants. Tout s’explique donc très bien, c’est extrêmement clair : eu égard à leur volume encombrant, à 350 000, ils remplissaient déjà le Champ de Mars, quand les potes, en rentrant le ventre, ont pu s’y caser à un million.
Troisième hypothèse : La mairie de Paris et la Préfecture de Police se paient légèrement notre tête, et tout cela frise la persécution.
La prochaine fois, leur faire penser néanmoins à accorder leurs violons : Un bon bobard, n’est-ce pas, est un bobard crédible…
22:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 14 janvier 2013
Il faut se méfier de la France bien élevée...
Gabrielle Cluzel
Boulevard Voltaire cliquez ici
Tout le monde s’accorde à le dire, et même, du bout des lèvres, certains membres du gouvernement : la manif de ce 13 janvier est un immense, un inespéré succès.
Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.
La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.
Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»
Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.
Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».
Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.
Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».
Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable.
Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu.
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vendredi, 11 janvier 2013
Le droit aux armes...
Europe Maxima cliquez ici
La fusillade de Newton dans le Connecticut aux États-Unis, le 14 décembre 2012, a montré, une nouvelle fois, que les distributeurs patentés de panurgisme hexagonal versent facilement dans l’indignation et l’émotion. Excellents perroquets de leurs confrères yankees, ces médiats-là n’ont pas cessé de critiquer la liberté étatsunienne de porter des armes. Cette garantie due au deuxième amendement de la Constitution mettrait la société en péril. Or nos étincelants folliculaires n’ont pas remarqué qu’une telle interdiction n’empêche pas des meurtres à moins que la ville de Marseille, plus connue maintenant pour son festival sanglant de tir permanent à l’AK47 que pour sa Canebière et sa Bonne Mère, ne soit devenue une city des States…
Les médiats veulent faire croire que la possession de fusils d’assaut, voire de canons ou de blindés, ferait de leurs détenteurs de très probables psychopathes – tueurs de masse. Une fois encore, le système médiatique témoigne de son ignorance. Un voisin de la France, la Suisse, permet à ses citoyens de garder chez l’armement nécessaire aux différentes périodes de service national actif. À notre connaissance, la Confédération n’a pas la réputation d’être l’endroit préféré des cinglés de la gâchette… Si l’on suivait le raisonnement médiatique ambiant, le moindre accident mortel de la route exigerait le retrait de tous les véhicules potentiellement meurtriers. Et puis une fourchette peut aussi tuer… Faut-il l’interdire ? « Les armes ne “ créent ” pas de crimes. Les pays dans lesquels circulent le plus d’armes à feu ne présentent pas de taux de criminalité particulièrement élevés, écrit Paul Lycurgues dans un sympathique opuscule intitulé Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense et publié par un éditeur proche de Robert Ménard, ce journaliste tombé au champ d’honneur de la liberté d’expression. Plus ennuyeux pour nous autres Français : le contrôle strict des armes à feu ne réduit pas la criminalité, pas plus qu’il n’empêche les criminels et psychopathes violents de se procurer les armes nécessaires à leurs forfaits (p. 20). » Iconoclaste et provocateur, le propos sonne juste.
Les médiats n’expliquent jamais que les fréquentes tueries qui ensanglantent les États-Unis seraient survenues quand bien même la détention de n’importe quelle arme aurait été proscrite. Le problème de ce pays n’est pas le nombre d’armes en circulation, mais leur usage qui témoigne de la profonde névrose de la société. Modèle planétaire de la modernité tardive, les États-Unis pressurent ses habitants au nom d’une quête à la rentabilité effrénée au point que certains voient leur psychisme flanché. La pratique dès le plus jeune âge de jeux vidéos ultra-violents, la sortie de milliers de films parsemés de scènes sanglantes et la consommation de plus en plus répandue de drogues et de produits pharmaceutiques éclairent le passage à l’acte. Entre aussi en ligne de compte la cohabitation toujours plus difficile d’une société en voie de métissage avancé fondée sur le génocide amérindien et les vagues successives d’immigration de peuplement. Enfin, le mode de vie totalitaire doux avec sa technolâtrie, son vide existentiel, son individualisme outrancier et sa compétition féroce de tous contre tous cher au libéralisme perturbe le cerveau de millions d’individus fragiles. Ce qui est arrivé, le 3 janvier 2013, à Daillon en Suisse dans le canton du Valais confirme le diagnostic : le tueur, un assisté social, alcoolique et fumeur de marijuana âgé de 33 ans, était suivi pour des troubles psychiatriques. En tant que société ouverte, la Suisse pâtit, elle aussi, de tels phénomènes qui seraient quasi-inexistants dans une société vraiment fermée.
À rebours du prêt-à-penser médiatique fallacieux, Paul Lycurgues soutient le droit des citoyens français à être armés. « Le peuple français […] doit exercer son droit, et assumer son devoir de peuple libre, à reconquérir les armes qui lui ont été dérobées, et à restaurer en France un ordre naturel fondé sur le respect que se doivent des citoyens libres et armés (p. 9). » Ce que Lycurgues oublie d’ajouter est que cette philia entre citoyens responsables n’est possible que dans un cadre communautaire ethniquement homogène comme le constatait déjà Aristote. L’hétérogénéité ethno-culturelle désordonnée n’engendre que de fortes tensions comme le prouvent les États-Unis (et le Brésil !).
Aux belles âmes hexagonales qui crachent qu’un pareil projet ne correspond pas aux « valeurs républicaines », Paul Lycurgues leur rétorque qu’« en France, les armes furent consubstantielles à la conquête des libertés (p. 10) ». En 1885, la loi Farcy autorisait la libre détention d’une arme, voire de plusieurs, sinon comment Manufrance, premier vendeur de cycles et… d’armes, aurait-il connu une audience nationale, européenne et même internationale ? Rappelons que son catalogue annuel offrait une vaste gamme d’armes de point et de fusils de chasse. On a oublié qu’« au début du XXe siècle, […] tout Français avait le droit de porter des armes apparentes, s’il n’en avait pas été privé par jugement (p. 14) ». C’est par un décret-loi liberticide du 23 octobre 1935 signé par Pierre Laval qui commence le désarmement de la population. Cinq ans plus tard, l’État français et l’occupant allemand généralisent la procédure : posséder une simple arme vaut désormais à son propriétaire la peine capitale ! Depuis cette période, quelque soit le régime en place, de nouvelles lois restreignent cette liberté indispensable. Sous prétexte d’idéologie sécuritaire, les autorités hexagonales aux ordres de l’hyper-classe mondialiste et des banksters, cherchent à ôter leurs administrés toute envie de résistance. « Infantilisation, dévirilisation, passivité et conformisme : voilà les véritables raisons de la servitude volontaire dans laquelle vivent nos compatriotes (p. 29). » Et gare à l’honnête homme en état de légitime défense ! « Notre système judiciaire applique désormais une véritable présomption de culpabilité à ceux d’entre nous qui osent encore se défendre (p. 24). » La triste affaire en 2010 de « Papy » Galinier incarcéré tel un assassin par des juges qui préfèrent respecter le droit des voyous est encore dans les mémoires.
Paul Lycurgues est pessimiste parce que « les Français se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume – c’est-à-dire entre une criminalité brutale et omniprésente et un État d’autant plus répressif qu’il est en situation de quasi-faillite -, [il] apparaît de plus en plus clairement ce risque terrible : n’avoir plus le choix entre le chaos criminel et l’état policier (pp. 8 – 9) ». Les lecteurs attentifs d’Éric Werner objecteront avec raison que ce choix est en fait impossible puisque la société ultra-moderne fracassée est dorénavant et sciemment chaotique et policière.
Cette situation étrange se vérifie par une incroyable inflation législative. Depuis 2002, le Parlement français a voté une quarantaine de lois sécuritaires pour des résultats quasi-nuls, mais qui renforcent le carcan étatique envers nos concitoyens. La République hexagonale ne privilégie pas la sûreté de ses membres, mais leur surveillance, si bien que les spécialistes évoquent sans fard « l’échec, incontestable […], de toutes les politiques publiques de sécurité menées depuis trente ans (p. 5) ». Loin d’être plus sûr, l’Hexagone tricolore l’est moins, en particulier pour les petites gens. En effet, outre les pertes financières considérables, « nos concitoyens en payent aussi le coût caché, celui de l’érosion de leurs libertés fondamentales face à l’appareil judiciaire et policier, ainsi que la systématisation d’une véritable culture de répression (pp. 6 – 7) ». Ainsi, est-il plus facile à une petite frappe des banlieues de l’immigration de vendre son shit ou de racketter des gamins qu’à un militant identitaire d’occuper le toit d’une mosquée en construction ou de réagir à l’agression de pétasses féministes à moitié dénudées…
Aux détracteurs qui citent constamment le contre-exemple d’outre-Atlantique pour maintenir le désarmement généralisé de la population, Paul Lycurgues commente la riche étude du professeur John Jr. Lott. Celui-ci a démontré que la criminalité est plus basse dans les États fédérés qui autorisent le port d’arme que dans les États plus restrictifs. Cette étude serait aussi intéressante à corréler avec l’application de la peine de mort qui démotive la racaille. Lycurgues estime par conséquent que « la sécurité de tous, en France, doit redevenir l’affaire de chacun (p. 30) ». Que veut-il dire ? L’auteur soutient l’autodéfense et la légitime défense. Pour lui, « chaque innocent qui prend les armes fait reculer le crime partout; ce n’est pas tant une balle que craint fondamentalement le criminel, mais plutôt la possibilité d’une balle. Le devoir de fuite imposé par la jurisprudence, quoique légal par définition, n’est donc pas seulement injuste : il est aussi immoral (p. 27) ». C’est sur cet immoralisme que s’appuie le Moloch étatique, broyeur des personnes et des peuples et nullement des malfrats.
Si les Français – et les Européens – ne veulent ni l’anarchie sociale, ni le désordre sécuritaire anxiogène, ils doivent renoncer à la religion délétère des droits de l’homme et accepter de se réarmer, ce qui suppose de leur part de ne plus tout attendre de l’État tutélaire. Le réarmement du peuple implique de manière inévitable la réduction inévitable des effectifs de policiers, de militaires et de magistrats. Ces professions sont pour l’heure gangrenées par l’humanitarisme dévot.
Il faut donc aller plus loin que le modèle helvétique du citoyen-soldat prêt à défendre sa commune, son canton et sa patrie. « Le XXIe siècle sera celui de la fin d’un monde : le consumérisme, le mondialisme économique, la dilapidation des ressources et la gabegie énergétique ne sont plus tenables. […] La perspective de troubles sociaux, politiques et économiques majeurs est devenue crédible, certains diraient même inévitable. Dans un tel contexte, un peuple désarmé sera plus vulnérable face au chaos, à la prédation et à la violence qu’un peuple en armes (pp. 30 – 31). » Déjà, en Corse, dans la Camargue gardoise ou dans certains coins reculés du Velay et de l’Aubrac, les populations locales conservent leurs armes et répliquent avec virilité aux intrus allochtones.
L’existence de milices populaires d’autodéfense locale, communale et régionale, ouvertes aux femmes, redonnerait à la France son sens originel de « Terre des Francs », c’est-à-dire de « pays des hommes libres » parce que nos lointains ancêtres avaient le droit et le devoir de porter l’épée !
Paul Lycurgues, Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense, Éditions Mordicus, coll. « Coups de colère », Paris, 2012, 32 p., 4,95 €.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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jeudi, 10 janvier 2013
Fin de la récréation
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
À l’issue de cette longue trêve hivernale, de ces fêtes de Noël et de la Théophanie comme des messages traditionnels de Nouvel An, jamais l'impopularité du pouvoir ne s'est révélée aussi profonde. Car François Hollande et Jean-Marc Ayrault atteignent en ce mois de janvier un nouvel étiage négatif, un record, avec respectivement 63 % (+5) et 59 % (+8) des sondés désapprouvant leur action. (1)
Depuis plusieurs jours, il semble ainsi que la situation se clarifie. Et l'on observe en effet que le temps de la récréation vient à son terme pour le gouvernement central parisien.
Divers indices nous le suggèrent par ailleurs.
Dès le 31 décembre les vœux insignifiants formulés par le chef de l'État pour la nouvelle année prouvaient que le doute l'habite sérieusement.
Le débat Cahuzac contre Mélenchon du 7 janvier a souligné combien les ambiguïtés se dissipent. Celle d'une alliance purement électorale, artificiellement victorieuse le 6 mai 2012, se trouve, huit mois plus tard complètement levée. L'appareil des nostalgiques du communisme, dont l'habillage appelé front de gauche ne trompe plus personne, ne mise plus que sur l'échec des sociaux-démocrates et sur l'exacerbation de la lutte des classes. Le candidat battu des élections présidentielles et du scrutin d’Hénin-Beaumont l'a explicitement reconnu facilitant, sans le vouloir, la tâche de son interlocuteur et ministre du Budget.
Les passes d'armes autour de la manifestation du 13 janvier organisée contre l'extension du domaine du mariage viennent à point nommé pour nous éclairer. Les dernières polémiques ne cherchent plus qu'à préparer une esquive du pouvoir en cas de succès de masse de ce rassemblement. On tend désormais en effet à minimiser le dossier de ce projet de loi. On le qualifie savamment de "sociétal". Et cette appellation même rappelle la marginalité des forces sur lesquelles une certaine gauche dorée entend désormais fonder son assise.
Certes, la proposition figurait, de façon subreptice, dans la plate-forme du président mal élu. Elle doit donc précisément être mise en échec. Il s'agit dès lors de contraindre la prétendue majorité à se reconnaître pour telle : une minorité victorieuse par la division de ses adversaires. Et ceux-ci peuvent et doivent précisément retrouver leur unité dans le rejet de telles mesures.
Certains font encore la fine bouche. Leur argument central repose sur le fait qu'un arbre ne doit pas cacher la forêt. Et pour éviter la dissimulation de l'ensemble par le détail, les sophistes prétendent ne pas vouloir que cette question symbolique tende à esquiver les graves problèmes matériels que se pose la société française, etc.
C'est oublier toute l'histoire des protestations de masse. Les foules ne se rassemblent jamais contre un système global mais contre l'une ou l'autre de ses conséquences.
Certaines sirènes de la division critiquent, avec plus ou moins de talent le caractère unificateur lui-même, contre le pouvoir socialiste et fiscaliste, de l'appel à manifester pour le retrait de ce texte ponctuel. Les mêmes aimaient à dire "tout sauf" le précédent président. Et ces gens n'ont pas peu contribué à la victoire au bonneteau de la gauche en mai au deuxième tour, puis aux législatives en juin 2012.
En 2013 ces manœuvres délétères recommencent, pour le plus grand profit, doit-on le répéter de cet étatisme qui tue la France jusqu'à empoisonner la notion même de famille, en attendant sans doute l'institution légale de la polygamie. (2)
Quand donc cette imposture trop visible prendra-t-elle fin ?
Quand donc ce jeu pervers cessera-t-il d'être appelé "populisme" ?
Quand donc les officines bien repérables qui depuis quelque 30 ou 40 ans trahissent la droite et mettent en péril les libertés recevront-elles leur vrai nom de machines à perdre ?
Sur un point à vrai dire, on peut faire confiance au p. de la r.
Il saura trahir les siens, si la manifestation du 13 janvier tourne au succès que l'on doit souhaiter. Gondolier de la Seine, il ne manquera pas de se livrer à son exercice préféré, la godille. Il y excelle à la suite de son maître et initiateur, le funeste Mitterrand. Il s'emploiera encore à inventer quelque vieille recette d'astuce destructrice et ruineuse.
Ce ne sont pas en effet seulement la Bible et les mythes de l'Antiquité qui condamnent le mariage "pour tous" – "pour tous" sauf pour le chef de l'État, un cas unique dans les annales. Ne doutons pas dès lors que le principal intéressé saura invoquer le code civil de 1804, utiliser le dictionnaire Littré de 1877, et réveiller les promoteurs du PACS de 1999 pour convenir que le mot mariage, l'adoption ou la procréation procèdent nécessairement d'un père et d'une mère.
On arrivera bien en haut lieu à trouver les mots pour le dire en langage républicain et en charabia technocratique.
N'est-ce pas pour cela, pour rémunérer les princes qui nous gouvernent, que nous payons des impôts ? Tout le monde en France en paye trop (3). C'est pour cela que trop de gens préfèrent hélas un exil incivique ne soulageant ainsi que leur portefeuille.
Au contraire le rassemblement de centaines de milliers de Français de toutes confessions, de toutes conditions et de toutes sensibilités ne peut être considéré que sous un angle civique et solidaire.
Notes
(1) cf. le "tableau de bord" mensuel – établi par l'Ifop et publié par Paris-Match du 8 octobre 2013
(2) celle-ci est déjà subventionnée dans les faits par les caisses sociales quoiqu'elle soit réservée à ceux qui la pratiquent dans le cadre de législations étrangères.
(3) C'est par ce constat que commence mon petit livre "pour une Libération fiscale".⇑
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mercredi, 09 janvier 2013
L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...
Jean-Yves Le Gallou
Boulevard Voltaire cliquez ici
L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.
Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique.
Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.
Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la French american foundation.
Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !
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Revue de presse : Manif contre le mariage gay : où sera l’extrême droite?
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Peu de surprises. Que ce soit par conviction – au nom de la défense de la famille traditionnelle et des valeurs d'ordre – et/ou par opportunité, les diverses formations de l'extrême droite défileront quasiment toutes dimanche 13 janvier, à Paris, contre le projet de loi sur le mariage gay. Le FN, dont la présidente, initialement hostile à une participation, a du s'incliner, enverra finalement une délégation.
La délégation FN a choisi de prendre part à la "Manif pour tous" animée par Frigide Barjot, en se rassemblant porte Maillot, l'un des trois points de départ prévus par ces organisateurs (avec Denfert-Rochereau et la place d'Italie). Le FNJ qui, un court instant, avait donné rendez vous à ses troupes place d'Italie s'est, ou a été, rapatrié porte Maillot avec ses aînés. Sans doute faut il y voir aussi une volonté d'éviter des fraternisations trop visibles entre certains jeunes frontistes et des éléments plus durs qui se sont donnés rendez-vous place Pinel dans le 13e arrondissement.
L'Action française (maurrassiens) a, semble-t-il, opté cette fois pour la Manif pour tous.
Le Bloc identitaire, lui, appelle ses militants et sympathisants à rejoindre "les manifestations" du 13 janvier. Il dénonce "la véritable révolution sociétale – anthropologique même – que la gauche, toujours avide de briser encore davantage le cadre traditionnel, veut mener". En gros, le BI laisse ses militants libres, soit de défiler avec Frigide Barjot, soit de gagner la manifestation des intégristes de Civitas, comme certains d'entre eux l'avaient fait le 18 novembre tout comme d'ailleurs quelques personnalités du FN.
Novopress, l'agence de presse des Identitaires, a par ailleurs reproduit un éditorial de Jean-Yves Le Gallou (fondation Polémia), dans lequel l'ancien membre du club de l'Horloge, proche de la direction du BI, accuse Frigide Barjot de multiplier les concessions à "l'idéologie médiatique". "Pour la très médiatique organisatrice de la 'Manif pour tous', il faudrait lutter contre 'l’homophobie' : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste", écrit-il.
C'est dans le cortège Civitas, comme ce fut le cas au mois de novembre, que se porteront les militants les plus radicaux. C'est le seul critère, puisque comptent y participer des groupuscules qui, a priori, ne partagent pas toujours les options de Civitas, organisation catholique intégriste appartenant à la mouvance contre-révolutionnaire. Trop extrémiste pour la Manif pour tous, Civitas, très liée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (lefebvristes), n'y était pas la bienvenue. L'affaire est d'ailleurs réciproque puisque ce mouvement et ses soutiens (parmi lesquels les associations anti-avortement SOS tout-petits et Laissez-les-vivre) reprochent eux aussi à Frigide Barjot d'avoir déclaré vouloir "lutter contre l'homophobie". Et jugent qu'"elle ne représente qu'elle-même".
Civitas a fixé son rendez vous place Pinel, à quelques centaines de mètres de la place d'Italie. Et compte, avec son propre cortège, aller sur les pas de la Manif pour tous. D'ores et déjà, plusieurs petites formations créées par des dissidents du FN – tels le Parti de la France de Carl Lang (désormais proche des traditionalistes de Bernard Antony) ou le MNR (ex-formation de Bruno Mégret) – s'y sont ralliées.
La NDP également. Appartenant à la mouvance identitaire plutôt néo-païenne, cette dernière explique, sous la plume de l'un de ses dirigeants, Roland Hélie, que "les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l'affaire de chacun"... ce qui n'est pas franchement la ligne Civitas. Pour autant la NDP combat "la légalisation du mariage gay" car elle y voit "la volonté de l'hyper-classe mondialiste de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale". Et d'ajouter: "une fois les repères supprimés, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute finance apatride de manipuler notre peuple".(NDLR SN - Référence)
Le Renouveau français, groupuscule nationaliste, intégriste, antisémite et pétainiste, sera bien entendu place Pinel. Littéralement obsédé par "le lobby homosexualiste", le RF explique à qui veut l'entendre, que "derrière, se cache le lobby pédophile qui pourra agir, si la loi passe, avec beaucoup plus de facilité".
Dans la même veine, l’Œuvre française et ses divers satellites – Jeunesses nationalistes d'Alexandre Gabriac, GUD Lyon– sera elle aussi de la partie. Son président, Yvan Benedetti, sera dès samedi à Paris pour une rencontre militante.
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