samedi, 26 janvier 2013
Politiciens et journaleux dans le même sac !
Robert Ménard
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82 % des Français estiment que « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels ». Ils sont même 62 % à penser qu’ils « sont corrompus » ! Mais ce n’est pas tout : toujours selon cette enquête d’Ipsos pour le journal Le Monde, 86 % des sondés considèrent que « l’autorité est une valeur trop souvent critiquée », 70 % jugent qu’il y a « trop d’étrangers en France » et 62 % que l’on « ne se sent plus chez soi comme avant ». Summum de l’horreur : 74 % d’entre nous estiment que l’Islam est « intolérant » et « incompatible avec la société française ».
Les bons esprits, les grandes âmes s’étranglent. La France basculerait « de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme » pour reprendre les mots de notre confrère du Monde. La suite, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer. C’est, bien sûr, le « populisme » qui est montré du doigt. Avec, en arrière-fond, l’habituelle comparaison avec les « années sombres », celles du « tous pourris », de l’appel au « chef », des boucs émissaires. On connaît la chanson.
Sur les responsables de ces « crispations », pas de doute pour le grand quotidien du soir : il faut aller les chercher du côté de ceux qui « loin de les apaiser, attisent les peurs », et de « leur travail d’incendiaire ». Mais rien, bien sûr, sur les politiciens au pouvoir depuis des décennies, sur leurs responsabilités, sur leurs mensonges, sur leurs prébendes, sur leur refus de voir ce que tout le monde voit, sur leur égoïsme de classe, de caste, sur leur soif de pouvoir…
Rien sur eux parce qu’au fond, ils font partie du même petit monde que les journalistes qui commentent ce sondage. Des éditorialistes, des analystes près, tout près du pouvoir, de droite comme de gauche. Jusque, parfois, dans les mêmes chambres à coucher…
Pas étonnant, du coup, que les Français jugent, pour 74 % d’entre eux, que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français ». Parions que cet article du Monde ne va pas les faire changer d’avis… Pas plus que les 58 % de ce peuple, tellement ingrat à l’égard de cette noble profession, qui sont persuadés que nos « nouveaux chiens de garde » font « assez mal ou très mal leur travail ». Populistes, vous dis-je…
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vendredi, 25 janvier 2013
2011, 2012, 2013… LE MARTYRE DE LA SYRIE SE POURSUIT...
Michel Dantan
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Les russes sont plus que jamais convaincus que le départ du Président syrien n’est pas la solution au conflit qui ensanglante son pays. La nouvelle donne qui semble devoir s’installer durablement sur la scène syrienne apporte chaque jour un peu plus de crédit à leurs analyses de départ et à contrario invalide celles émises par les chancelleries occidentales qui ne faisaient en réalité que spéculer sur la chute du régime baasiste. Le vice Ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a résumé la situation qui prévalait actuellement en Syrie en jugeant improbable toute victoire des opposants au régime syrien : « au début certains pronostics parlaient de deux, trois, quatre mois, maintenant le conflit dure depuis prés de deux ans. La situation peut évoluer de différentes façons. Je pense que le conflit risque de traîner en longueur » a diagnostiqué le vice Ministre. Des propos qui faisaient échos à ceux du Ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui estimait déjà le 13 janvier que l’éviction du président syrien du pouvoir « était impossible à mettre en œuvre ».
Une révolution dévoyée qui débouche sur l’esclavage sexuel des femmes.
Plusieurs éléments tirés des évolutions qui sur le terrain se sont fait jour depuis quelques mois peuvent effectivement conforter le ministre russe dans son analyse. La multiplication des attentats à la voiture piégée où le recours à des tirs aveugles de roquettes sur des bâtiments civils, peuvent s’interpréter comme autant de punitions infligées à une population qui refuse de rallier une cause qui ne répond plus à ses aspirations, mais aussi comme l’incapacité des jihadistes à modifier sur le terrain un rapport de force qui s’avère désormais favorable aux troupes du régime. Les communiqués de victoire périodiquement envoyés de Londres et complaisamment relayés par des médias qui jusqu’à présent se sont obstinés à prendre leurs désirs pour des réalités ont quasiment tous été démentis par les faits. L’armée syrienne ne s’est pas débandée, pas plus que l’ASL n’a recruté des bataillons de jeunes volontaires dans les camps de réfugiés répartis en Turquie, en Jordanie ou au Liban. Les dissensions entre factions islamistes rivales quant à l’interprétation de la charia, notamment concernant le sort qu’il convient de réserver aux épouses et aux jeunes filles appartenant aux familles favorables au régime ou à des familles qui refusent d’apporter leur soutient à la cause défendue par les islamistes, jette une ombre de plus en plus sombre, c’est le moins qu’on puisse dire, sur le caractère démocratique de cette révolution dite syrienne. Une révolution qui débouche sur l’esclavage sexuel de femmes considérées comme des prises de guerre au nom de la religion, c’est sans doute une surprise à laquelle beaucoup ne s’attendaient pas.
Les USA pris dans leurs contradictions.
Que l’Elysée ne s’en émeuve pas et continue mordicus à entretenir le mythe d’une révolution qui se ferait au nom des libertés et des droits de l’Homme, n’empêche pas l’administration américaine de commencer à réfléchir aux conséquences déstabilisatrices pour la région que pourrait entraîner une victoire militaire des islamistes en Syrie. L’éclatement de la Syrie en plusieurs entités ethniques et religieuse, oui, et c’était sans doute leur intention de départ, le chaos incontrôlable à l’irakienne à l’arrivée, peut-être pas. Les USA qui ne sont pas à une révision près de leurs choix stratégiques en matière de politique extérieure lorsque la perspective de l’échec s’annonce inéluctable préféreraient sans doute ne pas accélérer le processus de désintégration de la Syrie dans lequel ils se trouvaient engagés si à terme celui-ci devait se révéler contre productif pour leurs intérêts. D’où leur refus de doter l’ASL d’armes susceptibles de neutraliser l’aviation syrienne ne sachant pas dans quelles mains elles risquent de tomber. Quant au spectre d’un génocide planant sur les minorités chrétiennes, alaouites, druzes et kurdes, il semblerait aussi qu’après avoir décillé quelques yeux, cette perspective soit prise au sérieux et ne finisse par entamer le capital de sympathie que l’opposition inspirait encore il y a peu à ses protecteurs.
Les jihadistes à la manœuvre.
La confiscation sur le terrain de la quasi-totalité de la lutte armée par l’organisation terroriste d’al-Nosra, qui au demeurant apparaît bien comme une résurgence en Syrie des bandes armées islamistes que les américains avaient mis sur pied en Lybie pour abattre le régime du colonel Kadhafi, passe de plus en plus mal auprès de certaines chancelleries qui redoutent d’avoir à jouer un jour le rôle de pompiers pyromanes pour éviter qu’un embrasement ne se répande dans toute la région. L’opinion non plus ne s’y retrouve plus dans ce jeu de massacres et ne comprend pas qu’il puisse y avoir de bons islamistes en Syrie, mais de mauvais au Mali, alors que les uns et les autres se réclament de la même idéologie et commettent les mêmes crimes au nom du même dieu. La France se trouve là directement concernée. L’Egypte qui s’est rapprochée récemment de Damas, quitte à s’éloigner de l’axe tordu qui de Doha à Washington passe par Ankara, Paris, Londres et à fissurer ainsi le mur de l’intransigeance dressé autour de la capitale syrienne, prouve que la question syrienne ne fait pas l’unanimité parmi les capitales arabes. Quant à la Turquie, dont la frontière protège les bases arrières des jihadistes recrutés grâce à l’argent des pétro dollars dans les viviers que constituent les immenses bidonvilles qui ceinturent les grandes capitales du monde musulman, son Président Erdogan pourrait bien demain avoir des comptes à rendre lorsque de retour dans leurs pays d’origine, certains de ces volontaires de l’internationale islamiste, seront recrutés pour venir poser leurs bombes en Europe. Le terrain d’entraînement au jihad que constitue aujourd’hui la Syrie, n’est pas sans rappeler, pour autant que l’on accepte de garder les yeux ouverts, le rôle formateur que jouèrent en leur temps l’Afghanistan et la Bosnie pour les futurs auteurs des attentats de New York, Madrid et Londres, pour ne parler que des plus spectaculaires. Côté communautés, des milices kurdes se sont formées pour assurer la protection de la leur et en décousent déjà avec les islamistes leur infligeant de lourdes pertes, preuve s’il en est que les minorités ne sont pas disposées à se laisser découper en morceaux par les protégés du Qatar et ses alliés. Les vautours du Nouvel ordre Mondial qui espéraient que les jihadistes viendraient rapidement à bout de la résistance syrienne risquent d’en être pour leur frais, tout au moins pour un bon bout de temps, la réalité semblant en tout cas donner raison aux prévisions russes.
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Jeunes socialistes : mouchards et fiers de l’être !
Gabrielle Cluzel
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Cela s’appelle « La carte des dérapages ». Un truc lié aux récentes intempéries, recensant les fractures du col du fémur ? Vous n’y êtes pas. C’est une lumineuse idée du Mouvement des Jeunes Socialistes, et ce ne sont pas les mamies qui s’y cassent la gueule mais les hommes politiques. Son autre nom pourrait être « jedenoncemonelu.com ». Le principe en deux mots : Les jeunes socialistes sont encouragés à traquer les propos « homophobes » des élus et à les envoyer en ligne grâce à un formulaire « participatif », — et non plus « collaboratif » (sic), comme c’était écrit au départ sur le site… —, afin qu’ils soient publiquement répertoriés sur une carte de France consultable sur le Net par tout un chacun. Votre élu y figurera, dans sa région, sous la forme d’un bonhomme noir dans le genre de ceux que l’on voit sur le bord des nationales pour signaler les morts sur la route. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : tuer politiquement. Une carte du lynchage en somme.
Mais la sophistication ne s’arrête pas là : Cliquez sur le pictogramme et vous pourrez y voir la fiche complète de l’accusé, assortie de ses insupportables propos. Tenez, au hasard, Jean Perthuis, maire de Valpuiseaux, conseiller général de l’Essonne : « Si on m’y oblige, je rendrai mon tablier. Je n’ai rien contre ces gens-là, ils vivent comme bon leur semble. Mais si aucun adjoint n’accepte de les marier, je démissionnerai. » Ah non, ça c’est trop méchant, c’est très, très laid, c’est affreusement homophobe. La vérité est que le seul fait d’être contre la mariage pour tous fait de vous un mouton noir. Et nos élus ne sont plus que des funambules qui, les fesses serrées, avancent prudemment avec leur tutu et leur ombrelle, conscients que le moindre petit mot de travers les fera sombrer dans le vide.
Une carte du flicage, dites-vous ? Qui nous renvoie aux heures sombres du petit père Combes ? Nuance, chers amis, car à l’époque, ces fiches étaient tenues secrètes, tandis qu’aujourd’hui la délation fait son coming out. Mouchards et fiers de l’être.
Et amnésique aussi… On peut faire de la dénonciation post mortem ? Parce que moi, j’ai du lourd. Et pas vraiment un homme de droite : « Allez vous faire soigner, bande de pédérastes ! » Déclaration de Jacques Duclos, en 1971, à l’encontre d’un groupe d’homosexuels qui le prenait à partie. Et je vous fais grâce de ce petit maire « rouge » de mon enfance qui, lorsqu’il versait à ses administrés une goutte d’eau de vie décapant le gosier au chalumeau, déclarait invariablement, pendant que ceux-ci toussaient et crachaient tripes et boyaux : « J’avais prévenu que c’était pas pour les tafioles ! »
Alors, ces élus de droite cloués au pilori, carte du dérapage… ou carte du courage ? Courage de dire non, — maladroitement parfois peut-être —, non à la folie du « mariage pour tous », même si cela doit leur coûter cher !
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mercredi, 23 janvier 2013
Le nouveau numéro (n°10) du Livr'arbitres est consacré à Vladimir Volkoff...
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Ces journalistes, tels des hyènes...
Bernard Lugan
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Un combattant des forces spéciales risquant actuellement sa peau au Mali pour y réparer les erreurs de ces irresponsables politiques français qui n’ont pas su prévoir l’enchaînement des évènements, va probablement être sanctionné ou faire l’objet d’une ferme remontrance. Son crime : un « fouille-m… » à carte de presse l’a photographié alors qu’il s’abritait le visage du vent de sable au moyen d’un foulard portant en impression une tête de mort. Horreur, abomination aux yeux des aventuriers du brunch dominical !
Le fond du problème est que la « niche écologique » des journalistes ayant disparu avec internet, ils tentent désormais de survivre tels des sangsues dans une mare asséchée. Ceux de la presse écrite s’imaginent créer quand ils ne font plus que gloser, et ceux de la presse parlée se pensent tels des Cicéron cependant qu’ils lisent des textes écrits par d’autres… Quant à nombre de reporters, sortant de leurs hôtels climatisés pour rôder tels des hyènes à la recherche de carcasses puantes, ils ne sont plus capables que de rapporter des clichés faisandés. Et encore… quand ils n’enfreignent pas les consignes des militaires en allant se faire capturer en zone interdite, mettant ainsi en danger la vie de ceux qui seront chargés d’aller les délivrer.
Jamais un Lartéguy, un Schoendorffer ou ce cher Yves Débay n’auraient publié un tel cliché. Mais il est vrai que des rizières de Bac Ninh aux djebels du Constantinois, ces géants partageaient la vie des combattants, ne cherchant jamais à les trahir.
Nous savions donc de quoi sont capables certains de ces « journalistes » auxquels aucune bassesse n’est décidément étrangère. Mais que la hiérarchie militaire ait cru nécessaire de devoir diligenter une enquête, à propos d’une histoire que tout cavalier qualifierait de « corne-cul », en dit long sur les pertes de repère d’une société dévirilisée, ou plus exactement « découillée ».
17:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Islande. Un exemple à suivre !
Par Michel Lhomme
Vous appréciez les paysages islandais mais l’Islande bouillonne aussi d'une énergie propre, venue directement du centre de la terre. Cette énergie géothermique, l’Islande l’exporte et elle souhaite désormais aller plus loin en envisageant d’exporter son électricité grâce à un ambitieux projet de pipelines vers l’Europe du Nord qui pourrait alimenter en électricité un million de foyers aux Pays-Bas et en Ecosse.
Cette énergie géothermique permet de produire de l’électricité et de se chauffer grâce à la chaleur prélevée directement dans le sous-sol. A Hverageri, par exemple, on fait pousser différents fruits et légumes dans des serres tropicales grâce à l’énergie géothermique. 75% des tomates cultivées dans ces serres sont d’ailleurs directement consommées par les Islandais et le pays envisage même d’en exporter d’ici 5 ans. Plus d'énergie disponible que de besoins et donc un produit et un savoir faire à vendre au monde entier.
L’Islande a du coup décidé de former à cette science des étudiants étrangers qu’elle va chercher jusqu’en Afrique. Un jeune kényan étudie ainsi la géothermie en Islande et se servira de ses connaissances une fois de retour au pays. Grâce à ses volcans, l'Islande produit aujourd'hui 5 fois plus d'électricité que ce dont le pays a besoin.
L’Islande de la révolution future
Mais l’Islande, ce n‘est pas seulement cela, c’est une révolution constituante. Après son refus de payer sa dette, l’Islande vient de publier son taux de croissance pour 2012 et il est le triple de la croissance de l’Union Européenne ! A côté de cela, dans les news économiques, on apprend que Benoît XVI soutient Monti : sans doute la doctrine sociale de l’Eglise ! Benoit XVI n’a surtout pas imaginé que l’Islande puisse devenir un modèle ! L’Islande avait déjà terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et, selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 alors que la croissance globale de l’Union est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande. Pour 2013, la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois.
Qu’a donc fait l’Islande ?
Une thérapie de choc : elle a nationalisé les banques privées! Il faut le répéter à l’envie : l’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté, par un référendum citoyen, le sauvetage des banques privées et du coup, accepté consciemment de laisser s’effondrer certaines d’entre elles. Elle a ensuite jugé les nombreux banquiers pour leurs crimes financiers. Pendant ce temps, en France, on dort dans les voitures sur le parking du parvis du Château de Vincennes ou on installe des tentes derrière les murs du périphérique parisien (voir sous les bretelles de la porte d’Orléans) et dans un pays comme l’Espagne, le ministre de l’économie qui fut un grand responsable chez Lehmann Brothers, avait maquillé les soldes bancaires et gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier ! En 2008, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques islandaises nationalisées pour éviter leur faillite. Elles furent placées sous contrôle démocratique. En juin dernier, l’une d’elles, Landsbankinn, a même annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour éviter aux citoyens de payer leurs pertes.
Nous avions sur Metamag présenté la vidéo de la révolte islandaise. La révolte pacifique avait débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens. Aujourd’hui dans les publications des experts économistes qui pullulent dans les bacs des libraires, la révolution islandaise n’est mentionnée que dans des notes en bas de page, en précisant que ce pays serait un dangereux exemple à suivre !
À la fin de 2008, l’ensemble des dettes de l’Islande égalait neuf fois son PIB. Sa monnaie s’était effondrée et sa Bourse avait suspendu ses activités, après une chute de 76% ! Le pays a donc fait faillite et a ensuite reçu un prêt de 2 100 millions de dollars du FMI et 2 500 millions de dollars provenant des pays nordiques et de la Russie. Le FMI, comme d’habitude, avait exigé, en échange des mesures « d’ajustement » c’est-à-dire des coupures dans les dépenses sociales sauf que cette fois-ci, le plan d’austérité du FMI a provoqué la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées, au début de 2009.
La gauche a remporté alors la majorité absolue et a provoqué l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur, qui était traditionnellement la force dominante du pays. Le Parti de l’Indépendance n’a pu conserver que 23,7% des voix. Johanna Siguroardottir a été choisie pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates, et des écologistes de gauche. En 2010, le gouvernement a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution. Cette même année, le gouvernement avait soumis sa population à un référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques : 90% des gens ont refusé de payer. Le FMI a alors gelé les prêts en espérant que l’Islande finisse par payer ses dettes illégitimes.
En septembre 2010, l’ancien Premier ministre Geir Haarde a été mis en procès pour négligence dans la gestion de la crise. En avril 2011, les citoyens ont de nouveau dit non à un nouveau référendum sur le paiement de la dette. Après cela, au mois de décembre, la banque Landsbankinn a décidé de réduire une partie de la dette, 350 milliards de couronnes, soit environ 33 % de la dette totale. Il y a quelques jours, les responsable de la Fiscalité en Islande ont inculpé deux cadres supérieurs de banque qui ont commis des fraudes au moyen de prêts non autorisés pendant les opérations qui ont conduit le système financier à s’effondrer en 2008 : l’ancien PDG responsable de la faillite d’une grande banque et son responsable financier. Ils auraient abusé de leur position pour fournir environ 102 millions d’euros sans autorisation, sans garanties de la part des bénéficiaires et sans avoir consulté le département de gestion des risques. Les agences de notation Moody, Standard & Poor et Fitch font pression pour punir l’endettement de l’Islande mais sans grand succès et toujours en essayant d’ignorer la reprise économique du pays.
Pourquoi rappeler tout cela en début d’année ?
Pour préciser par écrit et pour demain le prix du reniement. En se soumettant à la logique néolibérale de dérégulation et de privatisation, en déclarant son impuissance à conduire une politique de gauche et en accordant dans le débat public une place centrale à la rigueur, à l’austérité, la gauche française se suicide théoriquement et démobilise les classes populaires. François Hollande, au Val-de-Reuil, en Normandie, a rappelé que l’Etat ne reprendrait pas PétroPlus, qu’il était hors de question pour l’Etat d’envisager une quelconque nationalisation, y compris bancaire. C’est céder aux financiers, c’est ne pas imaginer d’autre existence sociale et économique au-delà du libéralisme mais c’est surtout ne pas comprendre que l’heure n’est pas la même qu’en 2002, par exemple, sous Lionel Jospin.
La crise du système financier a changé la donne. Pour la première fois, le système s’engage à faire ce qu’il n’avait jamais fait auparavant dans l’histoire du libéralisme et du capitalisme : exploiter l’Etat national lui-même, le dépouiller. Les banques et la bourse ne font, en fait, actuellement – c’est une lapalissade ! - des affaires qu’avec les Etats. Les capitalistes volent leur argent, le gardent dans les banques, se déclarent en faillite et demandent à être renfloués, c’est là la fantastique affaire d‘un vrai détournement oligarchique de la richesse populaire. Nos dirigeants européens le savent bien. Ils baissent la tête et acceptent d’aider les banques pour que le système ne s’effondre pas. Le régime est en quelque sorte devenu mafieux et le capitalisme financier escroque les Etats.
Source : metamag.fr
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mardi, 22 janvier 2013
Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir...
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lundi, 21 janvier 2013
La France Orange mécanique...
Source Jason Wiels - Le Point cliquez ici
Dans "La France orange mécanique" (*), Laurent Obertone (en médaillon NDLR SN) établit un diagnostic alarmant sur la montée de la criminalité. Une analyse sans pitié.
"Pourquoi ce livre ? Parce qu'aujourd'hui un simple regard peut tuer." Pour un premier ouvrage, on peut dire que Laurent Obertone frappe fort. À 28 ans, ce diplômé de l'ESJ Lille a laissé de côté son travail de journaliste local pour se consacrer à la rédaction de La France orange mécanique (*). Il y recense, cliniquement, des faits divers tous plus cruels et gratuits les uns que les autres, qu'il entrecoupe de ses analyses sur la délinquance et la criminalité. Ses sources ? Les enquêtes institutionnelles, des entretiens avec des policiers et le personnel judiciaire, la presse nationale (un peu) et régionale (beaucoup), passée au peigne fin pendant plusieurs mois. Avec un objectif : accréditer la thèse selon laquelle la violence a explosé ces dernières décennies.
"Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de l'histoire de la République française, est d'environ 12 millions de crimes et délits par an", estime Laurent Obertone. Pour parvenir à ce résultat, il constate que la criminalité est "trois fois supérieure" aux chiffres officiels, selon les enquêtes dites de "victimisation" de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres sont évalués à environ 3,5 et 4 millions de crimes et de délits chaque année. Il suffirait donc de multiplier. Il décompose la "véritable addition" comme suit : "Toutes les 24 heures, 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols." Pour lui, le "sentiment d'insécurité" n'est pas fantasmé. À le croire, la courbe de la violence ne cesse de grimper depuis le milieu des années 60, tout en surpassant allégrement celle de la démographie.
Autorité sapée
Laurent Obertone joue-t-il à nous faire peur ? Quel est son but ? "Parler du réel, de la France des victimes." Soit. La question du "pourquoi" vient alors tout de suite à l'esprit. L'auteur établit la causalité, si controversée, entre immigration et insécurité. "En quoi est-il absurde ou effroyable d'émettre l'hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu'à d'autres ?" tranche-t-il.
Comme pour Hugues Lagrange ou Serge Roché avant lui, la question sociale (la pauvreté et les inégalités comme source de la violence) n'épuiserait pas la question criminelle. Selon sa thèse, les causes culturelles sont déterminantes, et pas seulement du côté des populations immigrées. Il dénonce ainsi "la compétition morale" à laquelle se livreraient "experts, magistrats, médias et politiques". Par ce terme, il entend l'"idéologie progressiste dominante" qui, pour schématiser, victimise les coupables et culpabilise les victimes. Une course à "l'humanisme", qui aurait largement sapé l'autorité symbolique de la puissance publique et celle de son bras armé qu'est la répression.
Une grille de lecture "zemmourienne", voire machiavélique, qui vise à démontrer en quoi ce bain idéologique coupe la société de la nécessité "biologique" qu'elle aurait à se protéger d'un trop grand "désordre interne". En résumé, les hommes sont méchants, comme on le lirait dans Le Prince. Il faut les juger et, surtout, les punir "réellement" pour faire passer le message.
Justice nulle part ?
Quoi qu'on en pense, cette partie théorique du livre est desservie par un style pamphlétaire. L'auteur semble d'abord chercher la confrontation, alors qu'il se dit attaché aux faits. Des faits pas du tout absents du débat public, comme il aimerait parfois nous le faire croire. Est-ce d'ailleurs le rôle des médias que de relater l'ensemble des délits commis chaque jour en France, surtout s'ils sont des millions ? Ce livre a cependant le mérite d'en rassembler une large part et de les mettre en perspective. Ces exemples illustrent à quel point les rouages de la justice seraient affaiblis. Les prisons, tout d'abord, qui débordent. L'année 2012 "bat tous les records : 67 000 détenus (en 1950 : moins de 20 000), un taux d'occupation de 117 %". Les magistrats face à cette réalité sont poussés au "laxisme". Par "idéologie", selon l'auteur. De quoi rendre moins insupportable l'épouvantail qu'est censée incarner la loi.
"L'article 48 du projet de loi pénitentiaire de 2009 contraint les juges d'application des peines à annuler les décisions rendues par les tribunaux. Toute personne condamnée à deux ans de prison ferme doit être libérée avant que ne commence sa peine [...]. Les habitués du système savent qu'en dessous de deux ans de prison ferme ils ne risquent pas grand-chose." Illustration ? Un simple rappel à la loi pour des coups de marteau provoquant une blessure de 14 centimètres,(cliquez ici) pointe, parmi une myriade d'autres exemples, le journaliste, pour qui "la punition est la première des préventions".
Il s'arrête également sur le cas des policiers, pris en étau entre l'instrumentalisation par le pouvoir politique et les "zones à risque", si soigneusement esquivées par nos élus nationaux. Un chiffre prouve à lui seul leur désarroi : le taux de suicide. Il est de 35 pour 100 000 sur la période 2005-2009, à comparer au 19 pour 100 000 de France Télécom. La police fait donc "pire" que les salariés du groupe historique, si médiatisés ces dernières années.
Droite, gauche, "même échec"
Alors, à qui la faute ? Finalement, il y a une justice, puisque l'auteur distribue des mauvais points à tout le monde ! À droite, les années Sarkozy sont pointées du doigt. Ministre de l'Intérieur puis président de la République, il a joué "aux gros bras", mais "sans résultats". Pire : sa politique du chiffre a surtout permis à certains préfets d'empocher une prime annuelle de 60 000 euros... au prix d'indicateurs trafiqués.
À gauche, François Hollande, le "président des bisous" - un sobriquet dû à son franc succès auprès des plus jeunes (cliquez là). Il incarnerait la gauche qui, face à l'insécurité, "se comporte comme un lapereau devant les phares d'une voiture". Le livre reconnaît cependant au pouvoir socialiste sa volonté de rétablir la vérité sur les chiffres, comme l'a annoncé Manuel Valls (cliquez ici). Mais prédit aussitôt que "le gouvernement de gauche, pour ne pas perdre la face ni se fâcher avec la magistrature, sera contraint, comme d'habitude, de se défausser sur les policiers". Réponse en 2017.
Rappelons que si l'insécurité est loin derrière la question sociale dans les préoccupations des Français (le chômage est leur priorité), ce thème devrait pourtant être traité sérieusement par quiconque souhaite lutter contre l'extrême droite. "Le décalque de la carte de l'insécurité et celle du vote FN est parfait", souligne-t-il. Marine Le Pen, une alternative crédible ? "Elle ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements."
À livre-choc, solutions-chocs
Devant un tel tableau de la France du crime et de la France qui crame, le lecteur terrorisé y trouvera quelques solutions. Elles y sont esquissées et semblent directement importées du modèle américain de la "tolérance zéro", dont les effets restent largement discutés. D'abord, le rétablissement de la peine de mort ou, au moins, l'application de la perpétuité réelle, "qui n'existe presque pas en France". Ensuite, une baisse de l'immigration, évoquée à demi-mot. Enfin, l'augmentation impressionnante du nombre de prisons, pour les porter à 300 000 places. Une solution radicale et coûteuse, mais "remboursée" à terme par la baisse hypothétique de la criminalité.
Avec de telles solutions, La France orange mécanique laisse l'impression que la justice façon Obertone serait une sorte de retour à l'état de nature et à sa loi du plus fort. Drôle de sentiment, alors que l'auteur écrit justement pour "préserver la civilisation".
(*) La France orange mécanique, éditions Ring, 18 euros, parution 17 janvier 2013
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Mali : qui sont les complices des djihadistes ?
Robert Ménard
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Maintenant, les choses sont claires. Au prix de la vie d’au moins 25 otages, c’est vrai. Mais dorénavant, on le sait : l‘Algérie a choisi le camp de la France et de la manière forte face aux djihadistes. Même si elle ne le clamera pas sur les toits : toujours difficile à Alger de se retrouver aux côtés de l’ancienne puissance coloniale…
Cela n’allait pas de soi. Les militaires au pouvoir dans ce pays ont toujours entretenu des rapports pour le moins ambigus avec la mouvance islamiste. Durant la seconde guerre d’Algérie, dans les années 90. À la fin de celle-ci, quand d’anciens terroristes ont été libérés au nom de la concorde nationale. Qui, pour certains, ont rejoint immédiatement les maquis et leurs frères d’armes…
Durant ces derniers mois, il en fut de même avec les islamistes installés au Mali. À Alger, on a pesé le pour et le contre : au fond, si les terroristes avaient eu le bon goût de ne pas franchir la frontière, on aurait bien pu se satisfaire d’une sorte de statu quo…
La page est tournée. L’Algérie a déclaré la guerre aux islamistes les plus radicaux. Elle a autorisé les avions français à survoler son territoire. Elle a utilisé la manière forte – et même très forte – face aux preneurs d’otages. Washington, Londres et Tokyo le lui reprochent. Ils n’auraient pas été informés. Il aurait fallu tout faire pour protéger la vie de leurs ressortissants. Le Premier ministre japonais est allé jusqu’à qualifier l’intervention des militaires algériens « d’extrêmement ignoble ». Et de conclure : « Nous ne pourrons jamais pardonner. »
Avait-on le choix ? Fallait-il laisser partir les barbus et leurs otages ? Leur garder les frontières grandes ouvertes ? Il y a là une sorte de syndrome de Stockholm à l’échelle des États ! On finira par s’en prendre avec plus de virulence à ceux qui combattent les assassins qu’aux assassins eux-mêmes…
Si l’on veut vraiment montrer du doigt les complices des terroristes, on pourrait suggérer à ces pays – et à la France également – de s’interroger sur le rôle de leurs alliés, l’Arabie Saoudite et le Qatar notamment. En voilà deux qui jouent double jeu. Qui ont offert gîte et couvert, asile et argent à bon nombre d’islamistes parmi les plus fous furieux. Qui ont fermé les yeux sur leurs agissements, sur leurs préparatifs. Mais c’est vrai, ils nous fournissent gaz et pétrole, investissent dans nos usines, achètent nos armes, reprennent nos hôtels et jusqu’à nos clubs de foot. Difficile de mordre la main qui vous nourrit…
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dimanche, 20 janvier 2013
L’armée algérienne a eu raison...
Le Gaulois cliquez ici
L’intervention de l’armée algérienne sur le site de Tiguentourine fait couler beaucoup d’encre, mais très peu à bon escient. En effet, il est de bon ton dans les milieux politico-médiatiques de focaliser sur la mort de 23 otages lors de l’assaut, en oubliant presque que tous les terroristes islamistes ont été éliminés et que des centaines d’autres otages ont ainsi pu être libérés (voir Le Gaulois).
Naturellement, la mort de certains otages est à déplorer mais le bilan global de cette action doit néanmoins être regardé comme positif. Et là est l’essentiel. Alors OUI, l’Algérie a eu raison d’intervenir comme elle l’a fait.
En agissant ainsi, le gouvernement algérien et son armée ont envoyé un signal fort : on ne discute pas avec les terroristes, on ne perd pas son temps en palabres stériles, on tue l’ennemi. Au moins, c’est clair. Message reçu !
Une belle leçon que devraient retenir nombre de journalistes et que les « gouvernants » occidentaux feraient bien de méditer...
Au lieu de cela, à longueur de commentaires, nous n’entendons que pleurnicheries, atermoiements, regrets quant à une intervention qualifiée de « précipitée ». On voit même certains journalistes à peine sortis de leur école se poser en spécialistes de « la chose militaire » et porter des jugements parfaitement débiles, déplacés et tout simplement idiots sur des situations qui leur échappent totalement.
Pour ces gens-là, les valeurs sont complètement inversées : les militaires devraient avant tout être des humanitaires et, dans le même temps, tout ce qui a une allure virile est suspecté de brutalité gratuite. Bref, à leurs yeux, tout ce qui ne leur semble pas suffisamment féminisé est coupable de machisme. Donc, répréhensible. Pour eux, toute violence prise dans l’absolu est mauvaise… c’est même « la force du faible »… « Tout sauf la guerre ! »… On n’est décidément pas sorti de l’auberge avec des âneries pareilles !
Les choses sont pourtant simples… trop simples même pour ces esprits malades !
Un militaire est avant tout un Soldat, un guerrier destiné à faire la guerre que d’autres –suivez mon regard !- n’osent pas faire eux-mêmes. Un guerrier n’a pas vocation à faire de l’humanitaire, ce qui ne l’empêche pas pour autant de se montrer « humain ».
Il faut cesser de considérer nos Troupes comme des « Soldats de la paix ». On en a vu le triste résultat notamment le 23 octobre 1983, à Beyrouth, lors de l’attentat suicide du Drakkar qui coûta la vie à 58 de nos Paras des 1er et 9ème RCP. Nos Soldats sous commandement FINUL (Casques bleus de l’ONU) avaient alors reçu l’ordre de ne pas faire usage de leurs armes. Un comble !
En fait, pour en revenir à cette intervention au Sahara, ce qui est reproché à l’armée algérienne, c’est d’avoir fait la guerre à d’autres guerriers en appliquant « la Loi du plus fort » avec une violence justifiée.
Que les journalistes et les politiciens qui ne sont pas d’accord avec ces évidences enfilent donc leurs tutus de ballerines et aillent faire des pointes devant les djihadistes. Ils finiront alors égorgés comme des bestiaux. Après tout, ils ne l’auront pas volé !...
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samedi, 19 janvier 2013
Mairie de Brest : jusqu'où peut mener l'intégrisme laïcard...
Revue de presse : Les petits Brestois privés de couronne des rois.
Source France 3 Bretagne cliquez ici
La ville de Brest a décidé de retirer dans les écoles de la ville les couronnes, qui accompagnent traditionnellement la galette des rois. La référence serait trop chrétienne !
Ce sont nos confrères de France 3 Iroise qui ont révélé l'affaire vendredi. La ville de Brest a décidé de toute urgence de retirer dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l'école.
Les couronnes comportaient l’inscription « Epiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes "litigieuses".
L'information a été reprise aujourd'hui dans le blog du Peuple Breton, Adsav, (NDLR SN cliquez ici) qui ironise : "Pourquoi ne pas supprimer les vacances de Pâques dans le calendrier scolaire ? Interdire les oeufs en chocolat ? Pourquoi ne pas supprimer les décorations de Noël ?"
Le Parti du Peuple Breton conclue en invitant tous les Brestois, ainsi que toutes les personnes scandalisées par cet événement, à envoyer une couronne à François Cuillandre.
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vendredi, 18 janvier 2013
Obnubilé par l'UMP, le FN a raté le coche
Site de l'AF cliquez ici
Par ses atermoiements et palinodies sur sa participation à la Manif pour tous du 13 janvier contre le mariage et l'adoption homo, le Front national s'est à coup sûr tiré une balle dans le pied. Que ce soit sur les plans médiatique ou politique, la ligne du parti a été incompréhensible non seulement pour la majorité des militants mais également pour les Français, proches ou non des idées nationales. Comment, en effet, expliquer qu'un parti qui a, jusqu'à présent, toujours affiché la défense des valeurs fondatrices de la société -et la famille est la première d'entre elles - loupe à ce point le coche en faisant un combat secondaire de ce qui, selon les propres termes du ministre de la Justice, porteur du texte, constitue« une réforme de civilisation» ?
On connaît le principal argument avancé par Marine Le Pen : le pouvoir socialiste ferait de l'« enfumage » avec ce projet de loi sociétale pour détourner l'attention des Français de son incapacité pas même à résoudre, mais plus simplement à juguler l'aggravation des problèmes économiques et sociaux. Pour ne pas être entièrement fausse, l'analyse est un peu courte. Premièrement, si tel avait été l'unique dessein de Hollande avec ce texte, il aurait été préférable pour lui de s'abstenir car, s'il y a eu « piège » ou « manoeuvre » de sa part, pour reprendre les accusations de MLP et de Florian Philippot, ils se sont retournés contre lui ! Alors qu'il pensait pouvoir faire adopter son projet comme une lettre à la poste, il est clair que la montée continue de la mobilisation contre le texte, de la manifestation du 17 novembre 2012 à celle, historique, du 13 janvier dernier, a provoqué au sein du gouvernement une panique dont les diverses provocations psychorigides de Duflot, Peillon et Belkacem à l'encontre de l'Église catholique et de l'enseignement privé ont révélé l'ampleur... et dont un Front national plus lucide et moins pusillanime aurait pu, voire dû, faire son miel. [...] Deuxièmement, se figer sur l'accusation d'« enfumage », c'est oublier que même si tous les indicateurs étaient au beau fixe, le PS ferait quand même passer ce texte, car il répond à sa philosophie individualiste, constructiviste et communautariste. Cette philosophie est-elle devenue celle du Front ? D'autres se sont essayés à chercher l'origine de ce ratage, évidemment multifactoriel. Quoi qu'il en soit, au lieu de prouver, comme le voulait étrangement Philippot, qu'il est devenu un« parti adulte » - il serait temps, à quarante ans ! -, le FN a surtout révélé son incapacité à agir en mouvement responsable, ce qui implique à la fois de se positionner en fonction de ses valeurs propres - du moins de celles qu'on continue d'afficher - et de savoir rejoindre un grand mouvement populaire issu du pays réel, qui défend ces mêmes valeurs tout en dépassant les clivages politiques. Obnubilé par l'UMP dont le président avait appelé à manifester, cherchant puérilement à s'en démarquer à tout prix - le Parti de gauche a-t-il craint d'être récupéré par le Parti socialiste, en appelant à manifester pour la dénaturation du mariage ? -, paniqué à l'idée de rejoindre une mobilisation non partisane dont il ne « maîtriserait » pas les slogans, le FN a montré, en appelant, comme l'a bien précisé MLP le lendemain du Politburo du 7 janvier, non pas les Français à manifester mais ceux qui le voulaient à rejoindre une délégation du Front dans Paris - la différence est de taille -, qu'il ne s'était toujours pas départi de cette culture contestataire, voire groupusculaire,mélange de purisme et de quant-à-soi, où tout contact avec autrui est vécu comme un risque de contamination ou de perte de substance.Culture qui se traduit également par des prises de position monomaniaques successives : après l'immigration, puis l'islamisation et la laïcité, aujourd'hui, la mondialisation et la désindustrialisation.Comme si les problèmes d'un pays relevaient d'un seul domaine, et qu'il fût impossible de se battre en même temps pour l'industrie française et pour la famille française ! [...]
D'ailleurs, quelle faute d'analyse de ne pas voir dans la dénaturation du mariage et de la parenté une conséquence de l'idéologie mondialiste et consumériste, faisant son miel du communautarisme sur fond de marchandisation de la personne humaine, avec PMA (procréation médicalement assistée) et GPA (gestation pour autrui) à la clef ! [...]
Source Le Salon beige cliquez là
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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jeudi, 17 janvier 2013
Les bénéfices de Goldman Sachs ont plus que doublé en 2012
Le Journal du Siècle cliquez ici
La banque d'affaires américaine Goldman Sachs cliquez là a annoncé mercredi 16 janvier un bénéfice plus que doublé en 2012 et triplé pour le quatrième trimestre.
Ces résultats, meilleurs que prévu, montrent un chiffre d’affaires en forte hausse, dopé par des activités en propre.
Le bénéfice net part du groupe annuel est ressorti à 7,3 milliards de dollars, soit 14,63 dollars par action et mieux que ne le prévoyaient les analystes de Wall Street (12,20 dollars).
Pour le quatrième trimestre, ce chiffre a triplé à 2,8 milliards de dollars, soit 5,6 dollars par action alors que les analystes n’attendaient en moyenne que 3,78 dollars.
Le chiffre d’affaires a bondi de 19% sur l’année à 34,2 milliards de dollars alors que les analystes tablaient sur 32,6 milliards seulement, grâce à une bonne performance des activités de banque d’investissement (fusions et acquisitions, émissions de titres, etc) et d’opérations de marché en propre et d’autres opérations en compte propre, ces dernières ayant été multipliées par quatre.
En revanche les commissions et tarifs sur opérations de marché ainsi que les revenus provenant des activités de crédit ont reculé de respectivement 16% et 25%.
Les revenus du quatrième trimestre ont été très bons (+53%) à 9,2 milliards de dollars, très au-dessus des attentes de Wall Street (7,9 milliards) grâce à de bonnes performances dans presque toutes les divisions du groupe sauf les commissions et celles de crédit.
« Bien que les conditions économiques soient restées difficiles pendant presque toute l’année, la solidité de notre modèle d’activité et l’accent mis sur une gestion rigoureuse ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires », s’est félicité le PDG Lloyd Blankfein.
Sources : Boursorama Le Monde Le Journal du Siècle
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mercredi, 16 janvier 2013
Delanoë se paie notre tête avec son gazon !
Gabrielle Cluzel
Boulevard Voltaire cliquez ici
Bertrand Delanoë est très contrarié : les manifestants de dimanche dernier lui ont terriblement abîmé ses pelouses du Champ de Mars.
Bon. On ne savait pas Delanoë si épris du Champ de Mars et si tatillon avec son gazon, l’association des Amis du Champ de Mars ayant même déclaré dans une lettre ouverte datée de 2011, « qu’elle avait l’impression que l’Exécutif de la Ville se désintéressait totalement de la détérioration constante du site qui était pourtant l’image de Paris pour le monde entier », mais pourquoi pas.
Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il ne restait pas de détritus (de nombreux jeunes bénévoles ont œuvré jusqu’à tard dans la soirée), mais les pelouses ont été piétinées.
En guise de dédommagement, le maire de Paris réclame 100 000 euros.
Pourtant, le Champ de Mars a déjà accueilli des foules considérables, en particulier pour des concerts, celui de Polnareff en 2007, de Johnny Hallyday en 2009, et surtout « Le concert des potes » de SOS Racisme en 2011 (subventionné par la mairie de Paris), mais c’est la première fois que l’on entend Delanoë demander publiquement réparation pour son gazon.
Cela laisse un peu perplexe.
D’abord, il faudrait d’urgence que le maire de Paris se mette d’accord avec le Préfet de Police : soit les manifestants étaient spécialement nombreux, ce qui expliquerait que la pelouse soit spécialement dégradée, soit ils ne l’étaient pas et l’on ne voit pas pourquoi il y aurait des dégâts particuliers.
Car enfin, si on suit le raisonnement, le million de potes rassemblé en 2011 aurait moins piétiné la pelouse du Champ de Mars que les 350 000 manifestants de dimanche comptabilisés par la préfecture ?
Première hypothèse : les « potes » étaient tous venus en chaussons pour préserver la pelouse quand nos marcheurs du 13 janvier avaient bien sûr mis leurs talons aiguille. Pas très commode pour traverser Paris, mais enfin…
Deuxième hypothèse : Les « potes », adeptes de Dukan et Weight Watchers, étaient extrêmement minces et pour ainsi dire en lévitation, quand les marcheurs de dimanche étaient tous obèses et dotés de la souplesse de déplacement d’un troupeau d’éléphants. Tout s’explique donc très bien, c’est extrêmement clair : eu égard à leur volume encombrant, à 350 000, ils remplissaient déjà le Champ de Mars, quand les potes, en rentrant le ventre, ont pu s’y caser à un million.
Troisième hypothèse : La mairie de Paris et la Préfecture de Police se paient légèrement notre tête, et tout cela frise la persécution.
La prochaine fois, leur faire penser néanmoins à accorder leurs violons : Un bon bobard, n’est-ce pas, est un bobard crédible…
22:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 14 janvier 2013
Il faut se méfier de la France bien élevée...
Gabrielle Cluzel
Boulevard Voltaire cliquez ici
Tout le monde s’accorde à le dire, et même, du bout des lèvres, certains membres du gouvernement : la manif de ce 13 janvier est un immense, un inespéré succès.
Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.
La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.
Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»
Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.
Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».
Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.
Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».
Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable.
Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu.
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vendredi, 11 janvier 2013
Le droit aux armes...
Europe Maxima cliquez ici
La fusillade de Newton dans le Connecticut aux États-Unis, le 14 décembre 2012, a montré, une nouvelle fois, que les distributeurs patentés de panurgisme hexagonal versent facilement dans l’indignation et l’émotion. Excellents perroquets de leurs confrères yankees, ces médiats-là n’ont pas cessé de critiquer la liberté étatsunienne de porter des armes. Cette garantie due au deuxième amendement de la Constitution mettrait la société en péril. Or nos étincelants folliculaires n’ont pas remarqué qu’une telle interdiction n’empêche pas des meurtres à moins que la ville de Marseille, plus connue maintenant pour son festival sanglant de tir permanent à l’AK47 que pour sa Canebière et sa Bonne Mère, ne soit devenue une city des States…
Les médiats veulent faire croire que la possession de fusils d’assaut, voire de canons ou de blindés, ferait de leurs détenteurs de très probables psychopathes – tueurs de masse. Une fois encore, le système médiatique témoigne de son ignorance. Un voisin de la France, la Suisse, permet à ses citoyens de garder chez l’armement nécessaire aux différentes périodes de service national actif. À notre connaissance, la Confédération n’a pas la réputation d’être l’endroit préféré des cinglés de la gâchette… Si l’on suivait le raisonnement médiatique ambiant, le moindre accident mortel de la route exigerait le retrait de tous les véhicules potentiellement meurtriers. Et puis une fourchette peut aussi tuer… Faut-il l’interdire ? « Les armes ne “ créent ” pas de crimes. Les pays dans lesquels circulent le plus d’armes à feu ne présentent pas de taux de criminalité particulièrement élevés, écrit Paul Lycurgues dans un sympathique opuscule intitulé Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense et publié par un éditeur proche de Robert Ménard, ce journaliste tombé au champ d’honneur de la liberté d’expression. Plus ennuyeux pour nous autres Français : le contrôle strict des armes à feu ne réduit pas la criminalité, pas plus qu’il n’empêche les criminels et psychopathes violents de se procurer les armes nécessaires à leurs forfaits (p. 20). » Iconoclaste et provocateur, le propos sonne juste.
Les médiats n’expliquent jamais que les fréquentes tueries qui ensanglantent les États-Unis seraient survenues quand bien même la détention de n’importe quelle arme aurait été proscrite. Le problème de ce pays n’est pas le nombre d’armes en circulation, mais leur usage qui témoigne de la profonde névrose de la société. Modèle planétaire de la modernité tardive, les États-Unis pressurent ses habitants au nom d’une quête à la rentabilité effrénée au point que certains voient leur psychisme flanché. La pratique dès le plus jeune âge de jeux vidéos ultra-violents, la sortie de milliers de films parsemés de scènes sanglantes et la consommation de plus en plus répandue de drogues et de produits pharmaceutiques éclairent le passage à l’acte. Entre aussi en ligne de compte la cohabitation toujours plus difficile d’une société en voie de métissage avancé fondée sur le génocide amérindien et les vagues successives d’immigration de peuplement. Enfin, le mode de vie totalitaire doux avec sa technolâtrie, son vide existentiel, son individualisme outrancier et sa compétition féroce de tous contre tous cher au libéralisme perturbe le cerveau de millions d’individus fragiles. Ce qui est arrivé, le 3 janvier 2013, à Daillon en Suisse dans le canton du Valais confirme le diagnostic : le tueur, un assisté social, alcoolique et fumeur de marijuana âgé de 33 ans, était suivi pour des troubles psychiatriques. En tant que société ouverte, la Suisse pâtit, elle aussi, de tels phénomènes qui seraient quasi-inexistants dans une société vraiment fermée.
À rebours du prêt-à-penser médiatique fallacieux, Paul Lycurgues soutient le droit des citoyens français à être armés. « Le peuple français […] doit exercer son droit, et assumer son devoir de peuple libre, à reconquérir les armes qui lui ont été dérobées, et à restaurer en France un ordre naturel fondé sur le respect que se doivent des citoyens libres et armés (p. 9). » Ce que Lycurgues oublie d’ajouter est que cette philia entre citoyens responsables n’est possible que dans un cadre communautaire ethniquement homogène comme le constatait déjà Aristote. L’hétérogénéité ethno-culturelle désordonnée n’engendre que de fortes tensions comme le prouvent les États-Unis (et le Brésil !).
Aux belles âmes hexagonales qui crachent qu’un pareil projet ne correspond pas aux « valeurs républicaines », Paul Lycurgues leur rétorque qu’« en France, les armes furent consubstantielles à la conquête des libertés (p. 10) ». En 1885, la loi Farcy autorisait la libre détention d’une arme, voire de plusieurs, sinon comment Manufrance, premier vendeur de cycles et… d’armes, aurait-il connu une audience nationale, européenne et même internationale ? Rappelons que son catalogue annuel offrait une vaste gamme d’armes de point et de fusils de chasse. On a oublié qu’« au début du XXe siècle, […] tout Français avait le droit de porter des armes apparentes, s’il n’en avait pas été privé par jugement (p. 14) ». C’est par un décret-loi liberticide du 23 octobre 1935 signé par Pierre Laval qui commence le désarmement de la population. Cinq ans plus tard, l’État français et l’occupant allemand généralisent la procédure : posséder une simple arme vaut désormais à son propriétaire la peine capitale ! Depuis cette période, quelque soit le régime en place, de nouvelles lois restreignent cette liberté indispensable. Sous prétexte d’idéologie sécuritaire, les autorités hexagonales aux ordres de l’hyper-classe mondialiste et des banksters, cherchent à ôter leurs administrés toute envie de résistance. « Infantilisation, dévirilisation, passivité et conformisme : voilà les véritables raisons de la servitude volontaire dans laquelle vivent nos compatriotes (p. 29). » Et gare à l’honnête homme en état de légitime défense ! « Notre système judiciaire applique désormais une véritable présomption de culpabilité à ceux d’entre nous qui osent encore se défendre (p. 24). » La triste affaire en 2010 de « Papy » Galinier incarcéré tel un assassin par des juges qui préfèrent respecter le droit des voyous est encore dans les mémoires.
Paul Lycurgues est pessimiste parce que « les Français se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume – c’est-à-dire entre une criminalité brutale et omniprésente et un État d’autant plus répressif qu’il est en situation de quasi-faillite -, [il] apparaît de plus en plus clairement ce risque terrible : n’avoir plus le choix entre le chaos criminel et l’état policier (pp. 8 – 9) ». Les lecteurs attentifs d’Éric Werner objecteront avec raison que ce choix est en fait impossible puisque la société ultra-moderne fracassée est dorénavant et sciemment chaotique et policière.
Cette situation étrange se vérifie par une incroyable inflation législative. Depuis 2002, le Parlement français a voté une quarantaine de lois sécuritaires pour des résultats quasi-nuls, mais qui renforcent le carcan étatique envers nos concitoyens. La République hexagonale ne privilégie pas la sûreté de ses membres, mais leur surveillance, si bien que les spécialistes évoquent sans fard « l’échec, incontestable […], de toutes les politiques publiques de sécurité menées depuis trente ans (p. 5) ». Loin d’être plus sûr, l’Hexagone tricolore l’est moins, en particulier pour les petites gens. En effet, outre les pertes financières considérables, « nos concitoyens en payent aussi le coût caché, celui de l’érosion de leurs libertés fondamentales face à l’appareil judiciaire et policier, ainsi que la systématisation d’une véritable culture de répression (pp. 6 – 7) ». Ainsi, est-il plus facile à une petite frappe des banlieues de l’immigration de vendre son shit ou de racketter des gamins qu’à un militant identitaire d’occuper le toit d’une mosquée en construction ou de réagir à l’agression de pétasses féministes à moitié dénudées…
Aux détracteurs qui citent constamment le contre-exemple d’outre-Atlantique pour maintenir le désarmement généralisé de la population, Paul Lycurgues commente la riche étude du professeur John Jr. Lott. Celui-ci a démontré que la criminalité est plus basse dans les États fédérés qui autorisent le port d’arme que dans les États plus restrictifs. Cette étude serait aussi intéressante à corréler avec l’application de la peine de mort qui démotive la racaille. Lycurgues estime par conséquent que « la sécurité de tous, en France, doit redevenir l’affaire de chacun (p. 30) ». Que veut-il dire ? L’auteur soutient l’autodéfense et la légitime défense. Pour lui, « chaque innocent qui prend les armes fait reculer le crime partout; ce n’est pas tant une balle que craint fondamentalement le criminel, mais plutôt la possibilité d’une balle. Le devoir de fuite imposé par la jurisprudence, quoique légal par définition, n’est donc pas seulement injuste : il est aussi immoral (p. 27) ». C’est sur cet immoralisme que s’appuie le Moloch étatique, broyeur des personnes et des peuples et nullement des malfrats.
Si les Français – et les Européens – ne veulent ni l’anarchie sociale, ni le désordre sécuritaire anxiogène, ils doivent renoncer à la religion délétère des droits de l’homme et accepter de se réarmer, ce qui suppose de leur part de ne plus tout attendre de l’État tutélaire. Le réarmement du peuple implique de manière inévitable la réduction inévitable des effectifs de policiers, de militaires et de magistrats. Ces professions sont pour l’heure gangrenées par l’humanitarisme dévot.
Il faut donc aller plus loin que le modèle helvétique du citoyen-soldat prêt à défendre sa commune, son canton et sa patrie. « Le XXIe siècle sera celui de la fin d’un monde : le consumérisme, le mondialisme économique, la dilapidation des ressources et la gabegie énergétique ne sont plus tenables. […] La perspective de troubles sociaux, politiques et économiques majeurs est devenue crédible, certains diraient même inévitable. Dans un tel contexte, un peuple désarmé sera plus vulnérable face au chaos, à la prédation et à la violence qu’un peuple en armes (pp. 30 – 31). » Déjà, en Corse, dans la Camargue gardoise ou dans certains coins reculés du Velay et de l’Aubrac, les populations locales conservent leurs armes et répliquent avec virilité aux intrus allochtones.
L’existence de milices populaires d’autodéfense locale, communale et régionale, ouvertes aux femmes, redonnerait à la France son sens originel de « Terre des Francs », c’est-à-dire de « pays des hommes libres » parce que nos lointains ancêtres avaient le droit et le devoir de porter l’épée !
Paul Lycurgues, Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense, Éditions Mordicus, coll. « Coups de colère », Paris, 2012, 32 p., 4,95 €.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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jeudi, 10 janvier 2013
Fin de la récréation
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
À l’issue de cette longue trêve hivernale, de ces fêtes de Noël et de la Théophanie comme des messages traditionnels de Nouvel An, jamais l'impopularité du pouvoir ne s'est révélée aussi profonde. Car François Hollande et Jean-Marc Ayrault atteignent en ce mois de janvier un nouvel étiage négatif, un record, avec respectivement 63 % (+5) et 59 % (+8) des sondés désapprouvant leur action. (1)
Depuis plusieurs jours, il semble ainsi que la situation se clarifie. Et l'on observe en effet que le temps de la récréation vient à son terme pour le gouvernement central parisien.
Divers indices nous le suggèrent par ailleurs.
Dès le 31 décembre les vœux insignifiants formulés par le chef de l'État pour la nouvelle année prouvaient que le doute l'habite sérieusement.
Le débat Cahuzac contre Mélenchon du 7 janvier a souligné combien les ambiguïtés se dissipent. Celle d'une alliance purement électorale, artificiellement victorieuse le 6 mai 2012, se trouve, huit mois plus tard complètement levée. L'appareil des nostalgiques du communisme, dont l'habillage appelé front de gauche ne trompe plus personne, ne mise plus que sur l'échec des sociaux-démocrates et sur l'exacerbation de la lutte des classes. Le candidat battu des élections présidentielles et du scrutin d’Hénin-Beaumont l'a explicitement reconnu facilitant, sans le vouloir, la tâche de son interlocuteur et ministre du Budget.
Les passes d'armes autour de la manifestation du 13 janvier organisée contre l'extension du domaine du mariage viennent à point nommé pour nous éclairer. Les dernières polémiques ne cherchent plus qu'à préparer une esquive du pouvoir en cas de succès de masse de ce rassemblement. On tend désormais en effet à minimiser le dossier de ce projet de loi. On le qualifie savamment de "sociétal". Et cette appellation même rappelle la marginalité des forces sur lesquelles une certaine gauche dorée entend désormais fonder son assise.
Certes, la proposition figurait, de façon subreptice, dans la plate-forme du président mal élu. Elle doit donc précisément être mise en échec. Il s'agit dès lors de contraindre la prétendue majorité à se reconnaître pour telle : une minorité victorieuse par la division de ses adversaires. Et ceux-ci peuvent et doivent précisément retrouver leur unité dans le rejet de telles mesures.
Certains font encore la fine bouche. Leur argument central repose sur le fait qu'un arbre ne doit pas cacher la forêt. Et pour éviter la dissimulation de l'ensemble par le détail, les sophistes prétendent ne pas vouloir que cette question symbolique tende à esquiver les graves problèmes matériels que se pose la société française, etc.
C'est oublier toute l'histoire des protestations de masse. Les foules ne se rassemblent jamais contre un système global mais contre l'une ou l'autre de ses conséquences.
Certaines sirènes de la division critiquent, avec plus ou moins de talent le caractère unificateur lui-même, contre le pouvoir socialiste et fiscaliste, de l'appel à manifester pour le retrait de ce texte ponctuel. Les mêmes aimaient à dire "tout sauf" le précédent président. Et ces gens n'ont pas peu contribué à la victoire au bonneteau de la gauche en mai au deuxième tour, puis aux législatives en juin 2012.
En 2013 ces manœuvres délétères recommencent, pour le plus grand profit, doit-on le répéter de cet étatisme qui tue la France jusqu'à empoisonner la notion même de famille, en attendant sans doute l'institution légale de la polygamie. (2)
Quand donc cette imposture trop visible prendra-t-elle fin ?
Quand donc ce jeu pervers cessera-t-il d'être appelé "populisme" ?
Quand donc les officines bien repérables qui depuis quelque 30 ou 40 ans trahissent la droite et mettent en péril les libertés recevront-elles leur vrai nom de machines à perdre ?
Sur un point à vrai dire, on peut faire confiance au p. de la r.
Il saura trahir les siens, si la manifestation du 13 janvier tourne au succès que l'on doit souhaiter. Gondolier de la Seine, il ne manquera pas de se livrer à son exercice préféré, la godille. Il y excelle à la suite de son maître et initiateur, le funeste Mitterrand. Il s'emploiera encore à inventer quelque vieille recette d'astuce destructrice et ruineuse.
Ce ne sont pas en effet seulement la Bible et les mythes de l'Antiquité qui condamnent le mariage "pour tous" – "pour tous" sauf pour le chef de l'État, un cas unique dans les annales. Ne doutons pas dès lors que le principal intéressé saura invoquer le code civil de 1804, utiliser le dictionnaire Littré de 1877, et réveiller les promoteurs du PACS de 1999 pour convenir que le mot mariage, l'adoption ou la procréation procèdent nécessairement d'un père et d'une mère.
On arrivera bien en haut lieu à trouver les mots pour le dire en langage républicain et en charabia technocratique.
N'est-ce pas pour cela, pour rémunérer les princes qui nous gouvernent, que nous payons des impôts ? Tout le monde en France en paye trop (3). C'est pour cela que trop de gens préfèrent hélas un exil incivique ne soulageant ainsi que leur portefeuille.
Au contraire le rassemblement de centaines de milliers de Français de toutes confessions, de toutes conditions et de toutes sensibilités ne peut être considéré que sous un angle civique et solidaire.
Notes
(1) cf. le "tableau de bord" mensuel – établi par l'Ifop et publié par Paris-Match du 8 octobre 2013
(2) celle-ci est déjà subventionnée dans les faits par les caisses sociales quoiqu'elle soit réservée à ceux qui la pratiquent dans le cadre de législations étrangères.
(3) C'est par ce constat que commence mon petit livre "pour une Libération fiscale".⇑
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mercredi, 09 janvier 2013
L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...
Jean-Yves Le Gallou
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L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.
Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique.
Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.
Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la French american foundation.
Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !
08:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Revue de presse : Manif contre le mariage gay : où sera l’extrême droite?
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Peu de surprises. Que ce soit par conviction – au nom de la défense de la famille traditionnelle et des valeurs d'ordre – et/ou par opportunité, les diverses formations de l'extrême droite défileront quasiment toutes dimanche 13 janvier, à Paris, contre le projet de loi sur le mariage gay. Le FN, dont la présidente, initialement hostile à une participation, a du s'incliner, enverra finalement une délégation.
La délégation FN a choisi de prendre part à la "Manif pour tous" animée par Frigide Barjot, en se rassemblant porte Maillot, l'un des trois points de départ prévus par ces organisateurs (avec Denfert-Rochereau et la place d'Italie). Le FNJ qui, un court instant, avait donné rendez vous à ses troupes place d'Italie s'est, ou a été, rapatrié porte Maillot avec ses aînés. Sans doute faut il y voir aussi une volonté d'éviter des fraternisations trop visibles entre certains jeunes frontistes et des éléments plus durs qui se sont donnés rendez-vous place Pinel dans le 13e arrondissement.
L'Action française (maurrassiens) a, semble-t-il, opté cette fois pour la Manif pour tous.
Le Bloc identitaire, lui, appelle ses militants et sympathisants à rejoindre "les manifestations" du 13 janvier. Il dénonce "la véritable révolution sociétale – anthropologique même – que la gauche, toujours avide de briser encore davantage le cadre traditionnel, veut mener". En gros, le BI laisse ses militants libres, soit de défiler avec Frigide Barjot, soit de gagner la manifestation des intégristes de Civitas, comme certains d'entre eux l'avaient fait le 18 novembre tout comme d'ailleurs quelques personnalités du FN.
Novopress, l'agence de presse des Identitaires, a par ailleurs reproduit un éditorial de Jean-Yves Le Gallou (fondation Polémia), dans lequel l'ancien membre du club de l'Horloge, proche de la direction du BI, accuse Frigide Barjot de multiplier les concessions à "l'idéologie médiatique". "Pour la très médiatique organisatrice de la 'Manif pour tous', il faudrait lutter contre 'l’homophobie' : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste", écrit-il.
C'est dans le cortège Civitas, comme ce fut le cas au mois de novembre, que se porteront les militants les plus radicaux. C'est le seul critère, puisque comptent y participer des groupuscules qui, a priori, ne partagent pas toujours les options de Civitas, organisation catholique intégriste appartenant à la mouvance contre-révolutionnaire. Trop extrémiste pour la Manif pour tous, Civitas, très liée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (lefebvristes), n'y était pas la bienvenue. L'affaire est d'ailleurs réciproque puisque ce mouvement et ses soutiens (parmi lesquels les associations anti-avortement SOS tout-petits et Laissez-les-vivre) reprochent eux aussi à Frigide Barjot d'avoir déclaré vouloir "lutter contre l'homophobie". Et jugent qu'"elle ne représente qu'elle-même".
Civitas a fixé son rendez vous place Pinel, à quelques centaines de mètres de la place d'Italie. Et compte, avec son propre cortège, aller sur les pas de la Manif pour tous. D'ores et déjà, plusieurs petites formations créées par des dissidents du FN – tels le Parti de la France de Carl Lang (désormais proche des traditionalistes de Bernard Antony) ou le MNR (ex-formation de Bruno Mégret) – s'y sont ralliées.
La NDP également. Appartenant à la mouvance identitaire plutôt néo-païenne, cette dernière explique, sous la plume de l'un de ses dirigeants, Roland Hélie, que "les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l'affaire de chacun"... ce qui n'est pas franchement la ligne Civitas. Pour autant la NDP combat "la légalisation du mariage gay" car elle y voit "la volonté de l'hyper-classe mondialiste de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale". Et d'ajouter: "une fois les repères supprimés, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute finance apatride de manipuler notre peuple".(NDLR SN - Référence)
Le Renouveau français, groupuscule nationaliste, intégriste, antisémite et pétainiste, sera bien entendu place Pinel. Littéralement obsédé par "le lobby homosexualiste", le RF explique à qui veut l'entendre, que "derrière, se cache le lobby pédophile qui pourra agir, si la loi passe, avec beaucoup plus de facilité".
Dans la même veine, l’Œuvre française et ses divers satellites – Jeunesses nationalistes d'Alexandre Gabriac, GUD Lyon– sera elle aussi de la partie. Son président, Yvan Benedetti, sera dès samedi à Paris pour une rencontre militante.
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dimanche, 06 janvier 2013
Jouets : Super U, l’enseigne super politiquement correcte...
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Pourquoi certains parents, cette année, ont-ils décidé de boycotter l’enseigne pour leurs achats de Noël ? En raison de leurs spots radiophoniques stridents « Super Uuuuuuuu, les nouveaux commerçaaaaaants ! », qui font d’un embouteillage pénible un embouteillage parfaitement insupportable ?
Non. En raison de leur zèle à rendre leur catalogue de jouets « gender compatible », à plaire à la maîtresse d’école Najat Belkacem comme une bande d’insupportables fayots : « Regardez M’dame, comme il est joli, on a inversé tous les « clichés sexistes » ! ». On y voit donc une petite fille manipulant des grues de chantier téléguidées, (les fillettes de 6 ans rêvent toutes de grues de chantier téléguidées, mais n’en reçoivent jamais à Noël, car leurs parents, cette bande de réacs tortionnaires, persistent à leur offrir des déguisements de princesses), et un petit garçon câline un poupon, (un poupon black avec une casquette d’ailleurs, allez hop, on fait d’une pierre deux coup, chez super U, on est drôlement malin, en matière de politiquement correct, on n’hésite pas à jouer les synergies).
Et les magasins eux-mêmes, dit-on, à l’instar du catalogue, s’appliquent à damer le pion des présupposés machistes : Exit, donc, les rayons filles et les rayons garçons. Un vrai bonheur. Si tout devient à l’avenant là-bas, on va en perdre un temps à faire ses courses chez Super U : « Les soutiens-gorge, s’il vous plaît ? », « Là-bas, sur votre gauche, entre les cravates et les costumes trois pièces ». Z’êtes bien aimable, Madame, c’est parfaitement logique j’aurais dû y penser toute seule.
12:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 05 janvier 2013
Enfin on sait où vont nos sous quand on crache au bassinet !
EN PLEINE CRISE, POUR NOEL, ALORS QUE TOUS LES FRANCAIS SE SERRENT LA CEINTURE, ILS SE PRENNENT 20 MILLIONS D'EUROS DE PRIMES !
● AYRAULT
Budget primes : 5 850 000 €
nombre de membres de son équipe : 456
Soit 12 829 € en moyenne par personne
● VALLS
Budget primes : 1 547 532 €
nombre de membres de son équipe : 252
Soit 6 141 € en moyenne par personne
● TAUBIRA
Budget primes : 983 000 €
nombre de membres de son équipe : 169
Soit 5 817 € en moyenne par personne
● TOURAINE
Budget primes : 878 408 €
nombre de membres de son équipe : 64
Soit 13 725 € en moyenne par personne
● MONTEBOURG
Budget primes: 679 058 €
nombre de membres de son équipe: 57
Soit 11 913 € en moyenne par personne
● BELKACEM
Budget primes: 552 001 €
nombre de membres de son équipe: 47
Soit 11 745 € en moyenne par personne
● MOSCOVICI
Budget primes : 730 304 €
nombre de membres de son équipe : 67
Soit 10 900 € en moyenne par personne
● FABIUS
Budget primes : 1 091 082 €
nombre de membres de son équipe : 150
Soit 7 274 € en moyenne par personne
● DUFLOT
Budget primes : 580 950 €
nombre de membres de son équipe : 57
Soit 10 192 € en moyenne par personne
● PEILLON
Budget primes : 616 000 €
nombre de membres de son équipe : 61
Soit 10 098 € en moyenne par personne
● Lebranchu,
Budget primes : 543 636 €
nombre de membres de son équipe : 55
Soit 9 884 € en moyenne par personne
● Fioraso,
Budget primes : 564 000 €
nombre de membres de son équipe : 58
Soit 9 724 € en moyenne par personne
● Lurel
Budget primes : 552 347 €
nombre de membres de son équipe : 63
Soit 8 767 € en moyenne par personne
● Aurélie Filippetti,
Budget primes : 642 710 €
nombre de membres de son équipe : 91
Soit 7 063 € en moyenne par personne
● Sapin
Budget primes : 500 291 €
nombre de membres de son équipe : 75
Soit 6 671 € en moyenne par personne
● Fourneyron
Budget primes : 541 770 €
nombre de membres de son équipe : 53
Soit 10 222 € en moyenne par personne
● BATHO
Budget primes : 900 720 €
nombre de membres de son équipe : 173
Soit 5 206 € en moyenne par personne
● LE FOLL
Budget primes : 370 457 €
nombre de membres de son équipe : 75
Soit 4 939 € en moyenne par personne
● PINEL
Budget primes : 466 268 €
nombre de membres de son équipe : 39
Soit 11 956 € en moyenne par personne
● Bricq
Budget primes : 454 052 €
nombre de membres de son équipe : 38
Soit 11 949 € en moyenne par personne
● Le Drian
Budget primes : 967 238 €
nombre de membres de son équipe : 158
Soit 6 122 € en moyenne par personne
Source JDN cliquez ici
21:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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2013 : gare au délit de bonne gueule !
Eric Miné
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Dès le 1er janvier, dans le poste et au vingt heures de France 2, nous étions fixés. De notre sémillant David Pujadas, le message était limpidement viril : point de quartier, cette année, pour la délinquance !
Après le vivifiant rappel du courage politique consistant à oser publier le chiffre des voitures brûlées en cette Saint-Sylvestre, l’annonce corrélative du score officiel ainsi sacralisé et celle, plus modeste, du nombre des interpellations subséquentes, reportage était lancé sur la prévention des incivilités et délits sur ce qui tient lieu de « plus belle avenue du monde » dans toute rédaction qui se respecte et, concomitamment en période de cotillons, de référence obligée pour les méfaits en tout genre.
Et là, que pertinemment bien choisi, bel et instructif exemple nous fut donné !
Un brave couple français très ordinaire rapportant comment un zélé pandore s’était emparé de leur bouteille de champagne imprudemment pétillante pour la précipiter dans la poubelle la plus proche. Motif du martial assaut : consommation d’alcool prohibée sur la voie publique. Eh oui, oyez bonnes gens, la loi est la loi, et, nonobstant la mine contrite de nos modestes fêtards douchés par cette ferme tolérance zéro, elle s’applique à tous. Circulez, y a rien à voir, la France hollandaise est impitoyable pour les fauteurs de troubles !
Gageons donc que dans toutes les « cités », plus une canette de bière ne moussait alors dans l’espace collectif, plus une boutanche de vodka n’y était sifflée impudemment par sa candide jeunesse – d’autant qu’il fallait bien en garder pour la tradition festive des cocktails Molotov –, qu’en un mot, la vertueuse maréchaussée de monsieur Hollande-président aura assuré un paisible réveillon à tout un chacun ayant écouté d’une oreille attentive les vœux apaisants du susdit.
Mais au JT, ce n’était pas le sujet du soir.
Car il ne faudrait quand même pas confondre la société – pour laquelle le maintien de l’ordre coule de source – avec ses « victimes ». Pour celles-ci, repentance, assistance et privilèges sont les trois mamelles de notre république. Pour ces brimés de naissance qu’une démarche par trop exotique condamnerait à perpète au délit de sale gueule, d’infractions que nenni, seulement de vibrants appels au secours. Il n’est que d’écouter la litanie des spécialistes qui s’égrènent sur le même JT pour s’en persuader.
Alors, les réglementations et contraintes de tout acabit dont notre bonne gueule est tous les jours davantage accablée ne les concernent ni peu ni prou. Qui peut croire sans rire que, dans ces fameuses cités où s’échangent ouvertement shit et kalachnikovs dans les halls d’immeubles, l’interdiction de fumer, pour ne prendre que celle-ci, est respectée ?
Et qu’adviendra-t-il en cette année de bonnes résolutions policières où, à Paris, l’abandon de détritus sur la voie publique sera durement sanctionné ? Pour sûr, au marché de Château-rouge, entre les capots des voitures servant d’étals aux fringues colorées et les cartons recyclés en tapis de bonneteau, on doit trembler. Et si l’on s’en tient à la station de métro afférente, croit-on un seul instant qu’on y arrêtera soudainement la cohorte quotidienne des fraudeurs qui s’y engouffrent impunément ? Le gyrophare qui égaye quelques degrés plus haut le coin du boulevard Barbès rappelle pourtant que l’endroit est classé « zone de sécurité prioritaire ».
Mais qu’en sera-t-il de la petite mémé qui oubliera de ramasser la crotte de son caniche sur le trottoir du 7e arrondissement, ou du naïf touriste qui, ses achats en bandoulière, aura omis de conserver sur lui son ticket et qu’un contrôleur tout aussi zélé que notre pandore des Champs aura repéré comme client solvable à la station Louvre ?
Si, en ces temps de vaches maigres hollandaises, le délit de sale gueule ne fait plus recette, celui de bonne gueule offre assurément de plus riches perspectives.
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vendredi, 04 janvier 2013
Mais que fout Marine Le Pen ?
Gabrielle Cluzel
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« Mais que fout donc Marine Le Pen ? » Telle est la question lancinante que se posent un nombre croissant de ses électeurs, déroutés par ses atermoiements quant à sa participation à la manif contre le mariage pour tous, qu’ils soient issus de la vieille droite traditionnelle, pour lesquels on ne badine pas avec la famille, des déçus de l’UMP qui ne pensaient pas encore une fois se trouver forcés de suivre le panache blanc de Copé, ou des transfuges de la gauche qui n’ont pas changé de camp pour gober mollement les délires du nouveau gouvernement.
Les plus déçus sont ceux qui croyaient le plus en elle, ceux qui répétaient à qui voulait l’entendre qu’avec son discours incisif et son ironie dévastatrice, elle était capable de réduire un Manuel Valls à l’état de danseur de Flamenco pour thé dansant. Ceux qui s’étaient imaginé voir en elle un rempart du bon sens contre le non sens, de la loi naturelle contre les constructions idéologiques, des idées simples que l’on dit simplistes parce que leur évidence dérange. Que la mère patrie, comme toutes les mères, ait le devoir de prendre soin d’abord de ses enfants, de les loger, de les nourrir, de les protéger avant d’ouvrir sa maison à tous vents et d’accueillir en masse les enfants des autres (à la reconnaissance toute relative) est l’une d’entre elles. Qu’un enfant ne puisse naître que de l’union d’un père et d’une mère en est une autre. Pas moins essentielle. Et de celle-là, Marine Le Pen se battrait les cuisses ?
Il se dit dans la presse qu’elle est « embarrassée ». Ses électeurs en restent pantois. Depuis quand leur grande blonde serait-elle du genre à se tortiller sur un pied en se rongeant les ongles ? L’objet de la manif n’est pourtant pas l’une de ces causes perdues dans lesquelles elle leur a expliqué ne plus vouloir laisser son parti se fourvoyer, au motif que ces vieilles lunes encombrantes empêcheraient d’aller de l’avant, de se concentrer sur le combat d’aujourd’hui. Quelle cause, s’interrogent-ils, serait plus actuelle que celle du 13 janvier ? Mieux que le combat d’aujourd’hui, celui de demain, de l’avenir des Français à naître.
Elle risquerait de jouer le supplétif de Copé ? Ils se marrent. Ils savent bien que si ces deux-là se retrouvaient à battre le pavé de concert, le plus embarrassé des deux ne serait pas la présidente du FN. De s’enfermer dans un « catholand » réputé peu porteur ? Mais comment croire que son électorat le plus démuni, de Moselle ou du Pas-de-Calais, qui ne croit ni à Dieu ni à diable, voit vraiment d’un bon œil l’idée de rembourser des PMA pour des drôles de stérilités dont on pourrait à coup sûr venir à bout avec une méthode ancestrale de procréation à domicile, bien plus bio, efficace et économique, quand lui-même n’a pas de quoi s’offrir un dentiste ?
On leur chuchote enfin qu’il faudrait chercher une explication ailleurs. Dans le fait que dans les sphères politiques, et notamment au Front national, il est une minorité plus ou moins visible, influente et surreprésentée — car elle n’aurait pas (encore) à la maison une famille qui l’attendrait et s’accommoderait donc du mode de vie de saltimbanque qu’exige un engagement politique — que cette mobilisation contre le mariage gay défriserait.
Mais ils ne veulent pas faire l’insulte à cette minorité-là de penser qu’elle ne verrait pas plus loin que le bout de sa braguette. Qu’elle serait capable de mettre en balance le bien de son pays avec son orientation sexuelle.
Alors ces électeurs du FN disent entre haut et bas qu’ils ne veulent pas y croire. Que leur candidate, emboîtant le pas de sa nièce et de son rival d’hier à la tête du parti, finira par descendre dans la rue le 13 janvier. Car ils pressentent bien que, sinon, cette indécision politiquement peu lisible pourrait bien être pour elle un faux pas difficile à rattraper.
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mardi, 01 janvier 2013
"Un peuple qui n'honore pas ses morts n'a plus d'avenir"
Source Rivarol (n°3074)
Bruno Gollnisch (député européen) évoque magnifiquement, sur son blog, "ce culte de tous les temps et de toutes les civilisations. Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs disait Beaudelaire, dans l'un de ses très beaux poèmes, consacré à la tombe abandonnée d'une "servante au grand coeur" qui avait veillé sur son enfance. Car la France d'aujourd'hui maltraite ses morts. Au nom de la rentabilité, depuis quelques années, on n'a plus le droit de reserver, comme on pouvait le faire autrefois- à grand prix ! - une concession perpetuelle. Les défunts eux-mêmes sont soumis à la précarité. Tout au plus peut-on les héberger 30 ans au maximum. Passé cette date, il faut renouveller ce que j'appellerai, en quelque sorte, le loyer de la concession... si les héritiers y pensent, s'ils le peuvent et s'ils sont toujours là ! Dans un village des Ardennes où j'ai quelques origines familiales, on m'a parlé de la tombe du fils unique de l'ancien forgeron. Il avait forgé lui-même la grille qui entourait l'emplacement où reposait son fils unique, tué à 20 ans à la guerre de 1914-18. C'était, dit-on, une très belle grille, avec un beau crucifix. Le forgeron est mort aussi et sa famille s'est éteinte après lui. Récemment, on a "repris" la tombe ; la grille et la croix sont parties à la décharge". Et Bruno Gollnisch de poursuivre par cette très belle réflexion, digne de Barrès : Ainsi, rien n'échappe, dans notre société moderne, pas même les morts, à la loi de l'apparente rationalité marchande et la précarité qu'elle engendre. Non pas la précarité inhérente au temps qui passe dans un monde où rien n'est éternel, non pas l'impermanence des choses telle que la conçoit la sensibilité extrême-orientale, mais la rotation forcée, voulue, fruit du matérialisme et de l'impiété de notre génération. "Quelle importance ?" diront beaucoup. "Pourquoi se soucier des restes inertes de ceux qui nous ont précédés, et qui n'éprouvent plus rien ?" Ceux qui pensent ainsi ont tort. Un pays n'est pas seulement la propriété de ceux qui y vivent ; mais aussi de ceux qui y ont vécu. Effacez leur souvenir, et vous déclarez la terre ouverte à tous. Vita mortuorum in mémoria est posita vivorum ; la vie des morts est de survivre dans l'esprit des vivants disait Cicéron et, plus près de nous, Chateaubriand : les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts : les morts, au contraire, instruisent les vivants. Disons-le tout net : un peuple qui n'honore pas ses morts n'a plus d'avenir. D'autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient.
Barrès avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des soixante millions de personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle.
En honorant nos morts, en respectant la dernière et intangible demeure, à laquelle ils ont droit, nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles : Dona eis, Domine, requiem sempiternam.”
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vendredi, 28 décembre 2012
Revue de presse : Hollande salue l’Aïd-el-Fitr et oublie… Noël !
Marie Delarue
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Dans la chaleur estivale du mois d’août, notre Président normal prit la peine d’abandonner un instant sa Valérie en bikini sur la plage de Brégançon pour aller poster sur le site de l’Élysée un message à l’attention des musulmans de France.
Saluant la fin du mois de Ramadan, il leur disait :
"A l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France.
Je souhaite que cette fête du pardon, du partage et du souci de l’autre, contribue à la concorde, dont notre Nation a tant besoin.
Je tiens à réaffirmer mon attachement à l’égalité républicaine, qui protège tous ses citoyens et résidents, sans discrimination. La laïcité, qui assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse, demeurera indéfectiblement la règle de notre République."
Sans doute distrait par une nuit de réveillon laïc et républicain chez sa nouvelle belle-mère, à Angers, François Hollande n’a pas songé à adresser ses vœux de Joyeux Noël aux chrétiens de France.
Derrière l’attitude volontairement grossière et ouvertement discriminatoire, pour le coup, on rappellera à François Hollande qu’il n’a pas seulement un physique à porter la bure pour vendre du fromage ou de la bière à la télé, mais bien des titres qui, attachés à sa fonction de président de la République, marquent les liens historiquement indéfectibles qui unissent la France et l’Église.
En effet, et l’on ne sache pas qu’il y ait renoncé, François Hollande est aujourd’hui :
– premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran, à Rome
– chanoine de l’abbaye de Beauchêne, à Cerizay (Deux-Sèvres)
– proto-chanoine de la cathédrale d’Embrun (Hautes-Alpes)
– proto-chanoine de la basilique Notre-Dame de Cléry (Loiret).
– et enfin chanoine honoraire de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, de Saint-Hilaire de Poitiers, Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice d’Angers, Saint-Jean de Lyon, Saint-Étienne de Châlons et Saint-Germain-des-Prés, à Paris.
A ce jour, il n’est ni mufti honoraire de la Grande mosquée de Paris, ni rabbin de cérémonie à la Grande synagogue. Peut-être le regrette-t-il mais c’est ainsi, même s’il se fend d’un message officiel pour saluer la fin du Ramadan ou s’il coiffe la kippa une fois par an pour se rendre avec tout son gouvernement au déjeuner du CRIF.
La France a une histoire dont tout président de la République est l’héritier, même socialiste et bouffeur de curés. François Hollande s’honorerait en ne l’oubliant pas.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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dimanche, 23 décembre 2012
Revue de presse : Synthèse nationale part en campagne contre SOS racisme…
Un entretien avec Roland Hélie, directeur de la revue nationale et identitaire Synthèse nationale, publié dans l'hebdomadaire Rivarol de cette semaine (cliquez là).
Vous venez de lancer une campagne militante pour la dissolution de SOS racisme. Pourquoi ?
Comme nous l’avons annoncé lors de la 6e journée de Synthèse nationale qui s’est déroulée à Paris le 11 novembre dernier, notre revue, au-delà de sa vocation purement éditoriale, entend désormais prendre des initiatives militantes afin de dénoncer les impostures qui gangrènent notre pays. Or, au premier rang de ces impostures, nous trouvons toutes les officines prétendument antiracistes. Depuis des années ces officines, grassement entretenues à coup de subventions publiques, polluent, à coup de diktats idéologiques pour les plus dociles et de procédures judiciaires pour les plus récalcitrants, le débat politique sur l’immigration. Elles servent les intérêts du mondialisme et portent une lourde part de responsabilité dans le processus de dilution de notre identité et, quelque part, elles favorisent aussi l’islamisation rampante de la France. Voilà pourquoi nous avons décidé de lancer cette campagne nationale pour la dissolution de la plus voyante d’entre elles, à savoir SOS racisme.
Mais SOS racisme n’est pas la seule officine de ce type. Pourquoi avoir concentré vos tirs sur elle ?
Certes elle n’est pas, loin s’en faut, la seule. Toutes ces organisations mériteraient effectivement que l’on s’intéresse plus à leurs agissements. Néanmoins SOS racisme est sans doute, par son histoire et ses combines douteuses, la plus emblématique.
Rappelez-vous dans quelles conditions elle fut créée. Au milieu des années 80, Mitterrand alors Président et en chute libre dans les sondages eut l’idée de favoriser le lancement de ce mouvement afin de rameuter dans le giron de la gauche une partie de la jeunesse qui semblait lui échapper. En jouant sur la crédulité et les bons sentiments SOS racisme, dont l’organisation avait été confiée à un groupe de militants trotskistes issus de la Ligue communiste révolutionnaire et rassemblé autour de Julien Dray (qui légitimait ainsi son admission au PS), s’imposa très vite comme une véritable machine de guerre contre « la droite » en général et contre le Front national en particulier. En dénonçant régulièrement, comme c’était le cas lors de gigantesques concerts sur la place de La Concorde, toutes velléités d’entente entre « la droite » et le FN, SOS racisme offrait à Mitterrand et aux siens la tranquillité de rester à l’Elysée pour longtemps. Il faut dire que la pusillanimité indécrottable de « la droite » servis largement aussi les intérêts de Julien Dray et de sa clique.
Depuis, à vrai dire, rien a changé… Les acteurs ne sont bien sûr plus tout à fait les mêmes mais SOS racisme joue toujours le même rôle néfaste. Voilà pourquoi nous avons décidé de le dénoncer.
Vous dites que SOS racisme sert les intérêts du mondialisme. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Nous pensons que le monde n’est plus dirigé aujourd’hui par les gouvernements des Etats mais par les Conseils d’administration des banques apatrides. Ceux-ci ont réussi à se substituer aux pouvoirs politiques locaux afin d’imposer leur volonté de transformer la planète en un vaste marché mondialisé dans lequel l’Homme ne serait plus, à terme, qu’un vulgaire consommateur juste bon à enrichir les comptes des multinationales. Dans cette conception du monde, il n’y a bien évidement plus de place pour les nations, les civilisations, les races et tout ce qui fait les différences. Il en va de même d’ailleurs pour ce qui est des sexes si l’on s’en tient à la promotion faite de la fumeuse théorie dite « du gender ». Théorie qui fut, rappelons-le au passage, introduite dans les programmes scolaires par un ministre du gouvernement Fillon… Mais revenons à SOS racisme. Pour arriver à ses fins, l’hyper classe mondialiste a besoin de « forces de frappes » destinées à combattre toutes les formes de résistances qui pourraient se développer au sein des peuples et des nations. Voilà le rôle imputé à SOS racisme. Lancée il y a 30 ans avec la mission de servir de soupape à la gauche socialiste, elle s’est transformée en petite domestique servile du capitalisme international.
Ce n’est pas un hasard si, depuis quelques semaines, SOS racisme commence à agiter les idiots utiles de service (Emmanuelle Béart, BHL, le chanteur Renaud, Yannick Noah et les habituels pétitionnaires de la « bien-pensance » institutionnalisée…) pour faire accélérer l’instauration du droit de vote aux étrangers promis par François Hollande dans son programme présidentiel. Notre campagne tombe donc à pic pour contrer cette nouvelle attaque contre ce qui reste de spécificité à notre peuple.
Comment se déroule votre campagne ?
Celle-ci a débuté par la diffusion d’un tract (cliquez ici) sur les réseaux sociaux que nous commençons à bien maitriser. Nous avons ainsi rassemblé en quelques jours des centaines de réponses venant de toute la France et parfois même d’au-delà. Nous venons de publier une plaquette (cliquez là) reprenant les arguments que nous développons et qui est envoyée à nos fichiers et aux personnes qui signent notre pétition. Nous avons aussi le soutien précieux de la Nouvelle Droite Populaire dont les militants s’activent localement pour relayer notre campagne.
Disposant hélas de peu de moyens financiers, nous demandons aux signataires de reproduire eux-mêmes notre tract et de le diffuser autour d’eux. C’est déjà le cas dans plusieurs dizaines de communes. Plus ce tract sera diffusé, plus nombreux seront nos compatriotes informés de cette véritable escroquerie publique qu’est SOS racisme. Nous demandons aussi à nos contacts de porter nos textes à la connaissance des élus de leurs villes respectives afin que ceux-ci réfléchissent à deux fois lorsqu’ils seront sollicités pour verser des subventions à SOS racisme. Il faut savoir que les subventions publiques représentent 98% du budget de cette association. Sans notre argent ces mouvements n’existeraient plus.
Pensez-vous que votre campagne changera les choses ?
En demandant la dissolution, nous avons volontairement placé la barre haute. Alors, même si nous n’obtenons pas gain de cause, car nous savons que nous n’avons rien à attendre du pouvoir actuel, nous aurons au moins réussi à informer nombre de nos compatriotes sur les agissements de cette officine parasitaire antinationale. Nous aurons aussi semé le doute chez de nombreux élus qui, jusqu’à présent souvent par conformisme intellectuel, accordaient les subventions à SOS racisme. En cela, ce sera déjà une victoire.
Trop souvent, la force de nos ennemis réside dans nos faiblesses. Il est temps que la peur change de camp.
Comment vous aider ?
Contactez-nous, nous vous adresserons notre plaquette ainsi que le tract à diffuser. Aidez-nous à amplifier notre campagne (vous pouvez nous adresser un don par chèque à l’ordre de Synthèse nationale) à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (cliquez ici).
Propos recueillis par Jérôme Bourbon
Chaque vendredi, chez votre marchand de journaux 3,50 €
ou sur abonnement cliquez ici
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samedi, 22 décembre 2012
Que François Hollande demande pardon pour le génocide vendéen...
Interrogé par l’hebdomadaire Minute de ce mercredi sur la sortie de son nouveau livre, Le Roman de Charette, Philippe de Villiers explique attendre « que le chef de l’État – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République » pour le génocide vendéen. En effet, rappelle-t-il, les trois conditions : « un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse », sont réunies pour qualifier de génocide les massacres de grande échelle organisés en Vendée. Philippe de Villiers cite l’exemple d’Alain Decaux qui, « en tant qu’historien républicain », a déclaré « aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993″ : « Au nom de tous les historiens républicains, je demande pardon pour ce qui a été écrit sur la Vendée. »
Une déclaration reprise par Le Lab d’Europe 1 qui, après qualifié Minute d’« hebdomadaire d’extrême-droite », tente de désorienter les internautes en affirmant que la thèse du génocide vendéen « a été rejetée par une grande partie du monde universitaire » sans préciser que des historiens de renom comme Reynald Secher, Stéphane Courtois (co-auteur du Livre noir du communisme) ou encore François Furet la défendent. Autant de noms prestigieux cités dans l’entretien par Philippe de Villiers lui-même, que se garde bien de publier Le Lab. Il ne faudrait quand même pas éveiller la curiosité des internautes sur un des épisodes les plus sombres de l’histoire de la République…
Source Nouvelle de France cliquez ici
via Terre et peuple Poitiers cliquez là
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