Serge Ayoub, leader de Troisième voie, appelle à une manifestation nationaliste le 8 octobre à Lille. Il s’en explique et détaille les fondements de son engagement politique actuel.
jeudi, 06 octobre 2011
Vendredi : n'oubiez pas d'acheter Rivarol...
Vous pourrez ainsi lire un grand entretien avec le Président Olivier Grimaldi du Cercle Franco-hispanique.
Chez votre marchand de journaux : 3,50 €
Olivier Grimaldi et le Cercle Franco-hispanique seront présents la vendredi 11 novembre, de 11 h à 18 h, à la 5ème journée nationale et identitaire organisée par Synthèse nationale au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix Nivert 75015 Paris - métro Cambronne).
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Revue de presse : À la Maison flamande, Troisième voie réclame sa « liberté d'expression »
Arnaud Dufresne
Source La Voix du Nord cliquez ici
La conférence de presse sur la manifestation du 8 octobre à Lille, par la Maison flamande, les Nationalistes autonomes, le Front comtois et Troisième voie fut l'occasion pour cette dernière de présenter son programme. Son représentant, Serge Ayoub, s'est dit proche de Roger Salengro et loin de l'extrême droite.
Les manifestants n'ont pas encore marché dans les rues de Lille, mais leur mouvement est déjà un succès. Présentée comme « réunissant la frange la plus radicale de groupes d'extrême droite », la future manifestation « qui fait peur » du Front populaire solidariste a pour l'instant permis à l'organisateur Opstaan et aux mouvements associés de s'offrir une belle tribune. Ainsi, hier à Lambersart, Claude Hermant ouvrait la Maison flamande aux journalistes : « Nos manifestations se sont toujours bien passées, souligne-t-il. S'il y a des troubles, ce sera dû uniquement à la contre-manifestation (de gauche). » Mais c'est surtout Serge Ayoub, de Troisième voie, qui s'est exprimé, très à l'aise et incisif. « On parle de fascisme, d'extrême droite, mais le mot d'ordre de samedi est la défense de nos emplois, lance-t-il. C'est délirant ! Il est hors de question d'agresser un policier, de dégrader une voiture ou d'ennuyer qui que ce soit. Nous n'avons rien à voir avec le Bloc identitaire, nous appelons à une révolution nationale contre le capitalisme mondial. Cette manifestation sera l'acte de naissance du solidarisme en un front populaire ! »
Un mouvement « d'ouvriers »
Se disant « ni de gauche ni de droite », Serge Ayoub décrit la jeune Troisième voie solidariste comme « une mouvance représentée par des ouvriers en guerre contre l'oligarchie financière mondiale qui nous tyrannise ». Refus du pouvoir en place, avec « toutes les magouilles, les crimes de ceux qui nous gouvernent » critique des syndicats « qui ne font que de l'encadrement » opposition « à tous les communautarismes, et à un certain islam noyauté par l'Arabie saoudite, manipulée par les États-Unis. Mais, en privé, chacun a le droit de croire en(la religion) qu'il veut » distances par rapport au Front national jugé « mou, comme sur les banques. Il faut toutes les nationaliser, comme les entreprises de transport, énergie, eau, etc. On ne doit pas spéculer sur ce qui appartient à tous » et un appel à « une démocratie la plus directe possibleet référendaire », contre l'idée d'une « France fondue dans le mondialisme ».
Un véritable petit programme politique que ce front populaire compte mettre en avant « à Lille, sur la terre de Roger Salengro : nous sommes très proches de ses idées pour la défense des travailleurs ». La seule crainte est d'être muselés : « On subit une stigmatisation, c'est une jeunesse qu'on empêche de s'exprimer. » Claude Hermant l'a rappelé par lettre à Martine Aubry et à la Ligue des droits de l'homme, en exigeant « le respect du droit fondamental d'expression ». •
UNE MANIFESTATION ENCORE « MYSTÈRE »
Claude Hermant, de la Maison flamande, ne dévoile rien de la manifestation prévue samedi à Lille. Pour éviter « de mettre de l'huile sur le feu » et « une contre-manifestation », les organisateurs ne déposeront qu'au-jourd'hui en dernière minute la déclaration en préfecture.
Mot d'ordre prévu : « Défendons nos emplois, notre avenir, et notre pays », selon Serge Ayoub, de Troisième voie, qui estime « impossible » que cette manifestation soit interdite (les organisateurs iraient alors en justice). Il attend : « Entre 500 et 900 participants, peut-être », avec des bus venant de France et de Belgique (le mouvement Nation Belgique). Hier soir, la préfecture indiquait qu'il n'y avait « rien de neuf » concernant ce rendez-vous.
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dimanche, 02 octobre 2011
Sortie le 14 octobre du nouveau numéro de la revue Eléments...
Eléments : cliquez ici
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vendredi, 30 septembre 2011
Revue de presse : Un grand entretien avec Serge Ayoub sur Préférence nationale...
Son image de chef des skins parisiens lui colle à la peau, même 20 ans plus tard. « Batskin » est aussi connu que Serge Ayoub, surnom souvent accolé à son état civil, comme s’il en était devenu une composante à part entière. S’il a mué son engagement physique en combat politique, et estime réducteur de se voir renvoyer à son passé de chef de bande des années 1980, il en cultive savamment l’image et le mythe, en défilant à la tête de ses Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Serge Ayoub cherche pourtant à promouvoir autre chose. Avec Troisième voie, qu’il a ressuscité en 2010, il élabore un programme politique à tonalité gauchisante, à l’intérieur de la mouvance nationaliste. Il affirme la nécessité de formation de ses militants, organise de nombreuses conférences dans son bar, Le Local, et revendique pour son Front solidariste la seconde place parmi les formations politiques de sa tendance, en terme de militants, (loin) derrière le Front national (FN).
Vous appelez à manifester à Lille, le 8 octobre (cliquez ici). Pourquoi ce rassemblement ?
Nous manifestons pour la préservation de nos emplois. Nous pensons que ce n’est pas aux travailleurs français de supporter le poids de cette crise. On cherche aujourd’hui à les faire payer alors que c’est l’oligarchie financière et les politiques qui nous gouvernent qui devraient être mis à contribution. Cette manifestation a également pour but de défendre le poids de la nation qui garantit nos droits sociaux, que certains cherchent à réduire.
Le second objectif, c’est la constitution d’un front solidariste. Une notion que nous avions déjà mis en avant lors du défilé du 8 mai 2011, à Paris. Plusieurs mouvements européens (Nation, Sinistra nazionale, le MSR) s’interrogeant sur cette évolution du nationalisme qu’est le solidarisme, s’étaient alors joints à nous.
Vous semblez mettre en avant lors de ce rassemblement nationaliste des notions et une figure (Roger Salengro) ancrées à gauche. N’y a-t-il pas un décalage entre votre famille politique et vos revendications ?
Oui, le terme “Front populaire” ne nous déplaît pas, car le souvenir qu’il a laissé chez les travailleurs français est positif. On ne se définit ni à droite, ni à gauche. Nous revendiquons une filiation avec les révolutionnaires de 1793, avec Robespierre. Avec les sans-culottes, les communards, avec le Front populaire. Mais en quoi est-ce de gauche d’être sans-culotte ? Pensez-vous qu’Aubry, Hollande, Daniel Cohn-Bendit soient des héritiers des sans-culottes ou des communards ? La gauche et le PS ont trahi la révolution, les travailleurs et les français en général. Il n’y a plus une grande différence entre l’UMP et le PS à l’heure actuelle. Ils sont tous au service du mondialisme.
Quelle est votre conception du solidarisme ? Vous placez-vous dans la lignée des mouvements solidaristes qui ont couru à l’extrême droite à partir des années 1960-1970 ?
Non, cela n’a rien à voir. Nous avons repris ce terme car nous avons une vision solidaire de notre pays. Notre conception se résume en trois mots: liberté, égalité, fraternité. C’est à dire liberté de pensée, liberté d’entreprendre, mais pour être libre il faut pouvoir décider. Nous voulons donc la démocratie la plus directe possible, référendaire, de souveraineté populaire et aux mandats révocables. Être libre c’est être maître chez soi. Les Français et les travailleurs doivent donc se réapproprier la France et ses entreprises par la participation et la nationalisation des banques (qui nous ruinent) et que notre travail ne suffit plus à renflouer. Nationalisation aussi des secteurs stratégiques pour notre indépendance nationale. Égalité des droits et des devoirs mais aussi égalité entre le capital et le travail. C’est à dire réduire, rééquilibrer les rapports de forces entre grands patrons et travailleurs. C’est la codétermination en partie inspiré du modèle allemand. La fraternité c’est la solidarité entre individus d’une même nation, et entre les nations du monde, donc certainement pas la négation de la Nation. Nous sommes démocrates, de demos cratos (le pouvoir du peuple) mais nous considérons que ceux qui possèdent actuellement le pouvoir et se disent démocrates ne veulent pas le rendre, ça sera donc un combat. Nous comptons donc nos forces. Nous en avons deux: le nombre et le travail. Pour le nombre c’est la démocratie directe, pour le travail, nous demandons aux Français de réinvestir le combat syndical, et de combattre au quotidien pour arriver à cette phase révolutionnaire qu’est la grève générale. Pour y arriver, il faudra plus d’une décennie de lutte.
Si vous rejetez à la fois le capitalisme et le communisme, comment vous situez-vous sur le plan économique ?
Lire la suite de cet entretien sur Préférence nationale cliquez ici
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jeudi, 29 septembre 2011
LES SPASMES D'UN OCCIDENT MALADE
L'éditorial de Militant
Source cliquez ici
L'été 2011 a été secoué par les turbulences de la zone euro et des finances états-uniennes, le tout saupoudré des multiples conflits ouverts par la "communauté internationale" américano-mondialiste, comme en Libye.
Le fait majeur est qu'il est apparu clairement que les Etats-Unis étaient en situation d'insolvabilité potentielle. La "première puissance mondiale" se trouve dans une situation d'endettement telle que le système financier mondial ne peut qu'accélérer sa fuite vers l'abyme. Le compromis obtenu in extremis par Obama afin de relever le plafond de la dette ne sera qu'une feuille de papier sans lendemain.
L'endettement est le talon d'Achille du système mondialiste et il prend toute son ampleur lorsque l'on ajoute à l'endettement des Etats, celui des collectivités publiques, des entreprises et des ménages. Peu de pays sont épargnés, même pas la Chine ; et ceux qui le sont se retrouvent dépendants des autres, telle l'Allemagne au sein de la zone euro.
L'endettement est inhérent au capitalisme dominé par les banquiers et les financiers dont l'objectif n'est pas de servir le bien commun des peuples, mais d'accumuler le maximum de profits financiers, par tous les moyens possibles et imaginables, telles la surexploitation de la main d'œuvre, la corruption, la délocalisation, la spéculation etc. Dans ce contexte, le recours à l'emprunt permet seul de financer les besoins des populations, sous-rémunérées mais soumises à l'ardente obligation de consommer. Il en est de même pour les Etats, dont la situation est aggravée par le fait qu'ils étendent leur emprise au-delà de leur rôle régalien, alors qu'ils ne peuvent augmenter sans danger grave pour l'activité économique des impôts déjà très lourds qui appauvrissent les classes moyennes.
Les "plans d'austérité" imposés un peu partout dans le monde ont le culot de viser à faire payer par ces dernières les frasques d'un système criminel qui ne change en rien ses règles de fonctionnement. Ils sont voués à l'échec, comme on le voit avec la Grèce.
Néanmoins, l'affaire de la dette grecque est d'importance seconde. Elle s'inscrit dans le cadre de la crise du capitalisme mondialisé avec ses causes et conséquences identiques : endettement de l'Etat, aggravation des déficits publics, enrichissement accéléré d'une minorité constituant la super-classe mondiale hors-sol tandis que la grande masse des populations tend à s'appauvrir.
Pourtant, les gesticulations des "marchés" à propos de la Grèce ne sont pas anodines : elles visent à créer un climat de panique tel en Europe que les Etats-membres de l'U.E. finissent par reconnaître, comme "solution miracle" ce que les peuples rechignent à accepter : la création des Etats-Unis d'Europe, objectif affiché par les cercles mondialistes tel celui de la "Paneurope" créé par Coudenhove Kalergi dans les années 1920. La mutualisation de la dette grecque, puis de celle du Portugal, de l'Italie ou de l'Espagne est présentée comme le moyen de mettre fin à la crise, alors qu'elle ne fait que reporter, en l'aggravant, l'échéance de la ruine conjointe de l'euro et du système financier mondialiste. En témoignent les appels d'un Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand, d'une Ursula von der Leyen, dirigeante de la CDU en Allemagne, en faveur des Etats-Unis d'Europe. Ne soyons pas dupes.
Le système né de la "Grande Guerre", qui a vu le pouvoir des financiers imposer sa puissance aux peuples approche de sa fin. Mais ses tenants feront tout pour le maintenir coûte que coûte ; à n'importe quel prix. L'aventurisme auquel nous assistons à travers le monde, depuis le Kosovo jusqu'à la Libye et à la Syrie, en attendant d'autres développements, pourquoi pas en Iran ou en Asie centrale, est le signe de la traditionnelle fuite en avant d'un système malade. Malade de ses propres contradictions, malade de réduire la société à la seule dimension matérialiste du veau d'or.
L'été 2011 a été marqué par les spasmes de cette maladie. En dépit des apparentes impasses actuelles, l'avenir est plus ouvert que jamais. Aux nationalistes de savoir faire en sorte qu'il soit celui des nations remises dans les rails de leur tradition et spiritualité millénaires.
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mercredi, 28 septembre 2011
LA SOUMISSION PAR LE CREDIT...
L’ensemble du système politique ainsi que l’intégralité du personnel qu’il emploie, d’un bout à l’autre de l’échiquier « idéologique », n’ont d’autre finalité que la défense et la prorogation du règne de la marchandise. Il ne s’agit nullement là d’une affirmation polémique mais d’un froid constat qu’il faut être aveugle et sourd pour encore contester. L’évidence de ce fait est d’ailleurs démontrée par la position centrale occupée par le dogme de la croissance dans la totalité des programmes proposés par les différentes composantes du spectre politique français et, plus largement, occidental. Vous pouvez chercher, parmi les groupements politiques « officiels », c'est-à-dire ayant accès à l’espace public et aux instances de représentation via les médias, il n’y a pas la moindre exception. Même les prétendus « radicaux » gauchistes et anti-capitalistes – dont on peut mesurer le degré de subversion à l’aune du nombre de leurs invitations télévisées et autres dimanches après-midi passés en compagnie du très transgressif Michel Drucker – ne parlent que de « réappropriation », de « meilleure distribution » et de « répartition plus juste » des fruits de la croissance, sans jamais remettre en cause le principe même de celle-ci..
Bref, au-delà de divergences cosmétiques à visées électoralistes, tout le monde est d’accord pour communier dans la vénération de la même Loi : point de salut, de bonheur ni d’avenir sans croissance, c’est à dire sans augmentation infinie de la production annuelle de biens et de services. Ce bel unanimisme se révèle d’ailleurs de manière particulièrement flagrante lorsqu’il s’agit de moquer ou de conspuer avec toute la morgue qui sied aux prétendus « réalistes » les tenants de la « décroissance », théorie « fumeuse » voir « fascisante » qui a l’improbable audace d’évoquer les limites physiques et écologiques de notre environnement et ose suggérer que l’accomplissement humain ne se réalise peut-être pas exclusivement au travers de l’entassement d’objets et de la fuite en avant techno-scientiste. Contre ces olibrius et leurs blasphèmes envers les divinités mercantiles, c’est la mobilisation générale, des Verts à l’Ump en passant par le PCF et le les « centristes ».
« Der Kauf macht frei ! » Fermez le ban.
Pour garantir l’immuabilité de cette domination, le système politico-marchand (pléonasme) a trouvé un moyen autrement plus sûr et efficace que l’antique knout ou la police spéciale : le crédit.
Après avoir mis un terme définitif à la lutte des classes en transformant tous les travailleurs en apprentis bourgeois aux « potentialités » consommatrices infinies, le crédit a en effet progressivement métamorphosé l’ensemble de la population en un vaste conglomérat d’ilotes captifs et dépendants, terrorisés par les banques, les fins de mois, les échéances, les huissiers…
Le chômage est évidemment toujours une situation délicate et difficile, mais pour l’homme endetté, bardé de crédits, c’est une perspective absolument dramatique et terrifiante qui peut le mener rapidement à la plus extrême précarité. De ce fait il est généralement prêt, pour conserver son emploi synonyme de possibilité de remboursement, à toutes les acceptations, toutes les résignations, voire toutes les reptations et toutes les compromissions. L’homme du crédit est un homme soumis, un homme vaincu, enfermé dans la cage de fer des traites et des taux d’intérêts, un homme qui ne bougera jamais le petit doigt pour remettre en cause un système qui peut l’écraser en un instant.
En 2008, les ménages français avaient un taux d’endettement approchant les 90% de leurs revenus annuels disponibles (135% de ces mêmes revenus pour les ménages américains). Plus d’un quart de cet endettement est destiné à la consommation de biens et services « non vitaux » tels que du matériel hifi, vidéo ou des séjours de vacances.
Parallèlement, la spéculation ayant fait exploser les prix de l’immobilier, l’accession à la propriété de son domicile devient de plus en plus délicate, exigeant des emprunts aux montants toujours plus considérables et à la durée exponentielle pouvant atteindre les 40 voir 45 ans (50 ans même en Espagne et au Portugal).
Cette double tendance aboutit à la pathétique situation d’hommes et de femmes couverts de gadgets mais ne possédant pas même un toit, un foyer qui est pourtant la première étape de l’autonomie, l'élément constitutif à la fois de la liberté et d’un possible engagement dans la cité. Car contrairement à ce que continuent à professer certains groupement anticapitalistes d’extrême gauche, souvent au nom d’une lecture un peu hâtive et simpliste de Proudhon, la propriété privée individuelle, spécialement de son domicile, n’est ni « le vol », ni la première étape de l’embourgeoisement capitaliste. Bien au contraire, la propriété de son habitat est un socle et une protection pour l'individu face à la perpétuelle fluidité et instabilité des marchandises et des capitaux. C'est le camp de base protégeant les humbles contre cette précarité, cette « angoisse du terme » - si parfaitement décrite par Céline-, cette permanente épée de Damoclès dont use le capital marchand pour s’assurer de la docilité et de l’apathie des peuples. Des cohortes de SDF accrocs à la carte de crédit et aux loisirs virtuels, voilà le matériel « humain » idéal dont rêve le système marchand et qu'il est malheureusement bel en bien en train d'obtenir.
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lundi, 26 septembre 2011
Connaissez-vous Lawrence Russell Brewer ? A propos de peine de mort aux Etats-Unis et du battage médiatique autour de Troy Davis...
Source La Droite strasbourgeoise cliquez ici
Lawrence Russell Brewer a été exécuté cette nuit (le 21 septembre NDLR), au Texas, par injection létale. De cette exécution, les médias n’ont pas parlé et ne parleront pas.
Seul Troy Davis, exécuté le même jour, les intéresse. Lawrence Russell Brewer était blanc, Troy Davis était noir ; Lawrence Russell Brewer a tué un noir, Troy Davis a tué un blanc ; Lawrence Russell Brewer était un suprématiste blanc du Texas, Troy Davis un petit voyou de la Georgie. Mais personne n’a manifesté pour que la clémence soit accordée au premier, tandis que l’exécution du second ne peut être que raciste au pays du KKK.
Qu’importe que le Comité des grâces et des libérations sur parole de Géorgie composé de citoyens noirs et blancs ait refusé la clémence pour Troy Davis. Son exécution est quand même raciste, au pays du KKK. Lawrence Russell Brewer n’a pas eu, semble-t-il, la chance de voir son cas examiné par un Comité des grâces et des libérations sur parole du Texas, composé exclusivement de blancs, s’attarder sur son cas. Il n’intéresse personne puisqu’il n’était pas noir. Ainsi va la justice du monde, que seuls les petits voyous noirs victimes d’une justice raciste intéressent nos grandes consciences morales.
Robert Badinter s’est déclaré convaincu de l’innocence de Troy Davis. Il le sait mieux que les trois degrés de juridictions qui se sont penchées, successivement, sur son cas, mieux que le Comité des grâces qui a étudié l’affaire de Troy durant plusieurs semaines, mieux que la Cour suprême des Etats-Unis saisie à plusieurs reprises au cours des vingt années de procès. M. Badinter le sait du haut de sa conviction que la peine de mort est mauvaise quand un petit voyou noir de Géorgie est victime d’une exécution raciste.
Mais sur notre suprématiste blanc exécuté le même jour par la justice texane, il n’y a pas eu un mot, pas une protestation, comme si le grand principe abolitionniste avait toujours besoin d’une grande injustice pour que nos grandes consciences nationales se poussent encore un peu du col. Plaisante justice qu’une couleur borne: vérité de l’ébène et mensonge de l’ivoire...
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dimanche, 25 septembre 2011
L’histoire de l’Afrique doit-elle être enseignée dans le secondaire aux dépens des fondamentaux de l’histoire de France ?
par Bernard Lugan
L’histoire des mondes non européens a toujours figuré dans les programmes scolaires, cependant, elle n’était pas enseignée aux dépens de l’histoire de France. De plus, cette nécessaire ouverture ne se faisait qu’à partir du moment où les fondamentaux de notre histoire étaient acquis par les élèves. Aujourd’hui, il en va tout autrement avec la réforme Darcos qui prépare le délitement de l’imaginaire historique national, ce précieux socle auquel les Français sont encore arrimés.
Les ravages commencent désormais dès la classe de 5° qui a subi des amputations insensées et même proprement « ubuesques » de son programme d’histoire. Or, ces amputations ont été rendues nécessaires afin de dégager autant de plages horaires destinées à l’étude des civilisations non européennes, qu’elles soient africaines, asiatiques ou autres. Pour ce qui concerne l’Afrique, seront ainsi étudiés plusieurs royaumes avec un point central, celui du Mali. Pour leur « faire de la place », Louis XIV a donc été relégué en toute fin de programme et il ne sera donc « survolé » que si le Monomotapa (!!!) a été vu. De même que les crédits de l’armée constituent la variable d’ajustement des déficits de l’Etat, l’histoire de France devient quant à elle la variable d’ajustement des apprentis sorciers du ministère de l’Education nationale
Toute éducation supposant l’acquisition de fondamentaux et de connaissances de base sans lesquelles il est impossible ou vain de vouloir aller plus loin, il est donc insensé de vouloir faire apprendre l’histoire du Mali à des enfants qui ne savent pas si Napoléon a vécu avant ou après Louis XIV…Les « docteurs Folamour » du pédagogisme ne l’ignorent pas. Ils en sont même parfaitement conscients, mais ce sont d’abord des militants dont le but est de casser tous les enracinements européens considérés par eux comme susceptibles de déclencher des réactions identitaires.
Ne nous cachons pas derrière notre pouce et disons les choses clairement : le premier but de cette aberrante réforme de l’enseignement de l’histoire est de toucher le public de ces établissements mosaïques dans lesquels 30 à 40% d’élèves possédant moins de 350 mots de vocabulaire, ne sachant ni lire, ni écrire, ni même raisonner et encore moins comparer, pourrissent littéralement l’apprentissage de classes entières. Les assassins de notre mémoire espèrent, grâce à cette réforme, capter l’attention de ces auditoires « difficiles » et avant tout peu intéressés par l’histoire de France, en leur proposant une histoire sur mesure, une histoire à la carte, une histoire ethno sectorielle en quelque sorte.
Les élèves d’origine mandé-malinké de Tremblay en France seront peut-être attentifs à l’histoire de l’empire du Mali qui fut constitué par leurs ancêtres, mais il risque de ne pas en être de même avec les petits soninké de Garges les Gonesse, héritiers, eux, du royaume de Ghana qui fut détruit par les premiers…De plus, comment vont réagir les rejetons des nombreux autres peuples africains ? N’y a-t-il pas une forme de discrimination à leur égard ? En effet, pourquoi privilégier le Mali ou le Ghana et passer sous silence l’empire Luba et le royaume zulu ?
Un autre but de ce programme qui fait naturellement de continuelles références à la traite des esclaves vue comme une sorte de fil conducteur de la matière, est de tenter de faire croire aux élèves que l’histoire du monde est d’abord celle de la confrontation entre les méchants, lire les Européens, et les bons, lire les autres. L’ethno culpabilité est décidément sans limites !
De plus, et là est peut-être le plus important, l’histoire de l’Afrique a son propre temps long qui n’est pas celui de l’Europe. Elle s’appréhende avec une méthodologie particulière impliquant une maîtrise de la critique des sources orales, une connaissance approfondie de l’anthropologie, de l’archéologie, de la linguistique, etc., Or, les professeurs qui vont devoir enseigner cette histoire à leurs jeunes élèves n’ont pas été formés pour cela.
Un exemple : la connaissance que nous avons de Philippe le Bel repose sur des dizaines de milliers d’études, de thèses, de documents d’archives, de mémoires, de correspondances, de traités etc. Son contemporain, Abu Bakr II empereur du Mali (+- 1310-1312), dont l’existence n’est même pas certaine, n’est connu que par des traditions orales tronquées, des sources arabes de seconde ou même de troisième main et par une chronologie totalement erronée établie par Maurice Delafosse en 1912. L’histoire de son bref règne, s’il a véritablement eu lieu, est pourtant largement enseignée en Afrique où ce souverain est présenté comme une sorte d’explorateur conquistador parti à la tête de 2000 ou même 3000 pirogues pour découvrir les Amériques.
Les professeurs des classes de 5° qui vont devoir parler du Mali, cœur du nouveau programme, devront évidemment étudier cet empereur. Or, sont-ils formés pour expliquer à leurs élèves que l’histoire scientifique ne se construit pas sur des légendes? De plus, le seul fait, dans un cours, de consacrer le même temps d’étude à un personnage historique attesté d’une part, et à un autre, largement légendaire d’autre part, conduira automatiquement les élèves à prendre le virtuel pour la réalité, ce qu’ils sont déjà largement enclins à faire avec les jeux électroniques.
Mais allons encore au-delà et abordons l’essence même de la question. Face à ces élèves « en difficulté» (traduction en langage politiquement incorrect : enfants dont la langue maternelle n’est pas le français), les enseignants oseront-ils, sans risquer un hourvari, expliquer qu’un tel voyage n’a jamais eu lieu? En effet, si tout est faux dans cette légende c’est parce que les Africains de l’Ouest -à la différence de ceux de l’Est-, ne pouvaient affronter la haute mer car ils ignoraient l’usage de la voile ainsi que celui de la rame et parce que leurs pirogues étaient sans quille.
Les mêmes enseignants sont-ils armés pour faire comprendre à leurs classes que pour atteindre l’Amérique, les hommes d’Abu Bakr II auraient été contraints de pagayer durant plus de mille kilomètres à travers l’océan atlantique avant de rencontrer enfin le courant des Canaries, seul susceptible de leur permettre de dériver ensuite vers l’Ouest… et cela sur 6 000 km ? Enfin, seront-ils en mesure de mettre en évidence l’incohérence majeure de cette légende que certains considèrent comme une histoire vraie, à travers un exemple clair : comment l’expédition de l’empereur malien aurait-elle pu atteindre l’Amérique alors que les Africains ignoraient l’existence de l’archipel du Cap-Vert situé à 500 km « à peine » de la péninsule du Cap-Vert, point le plus occidental du littoral ouest africain contrôlé par l’Empire du Mali et qui leur barrait la voie du grand large ? En effet, cet archipel était vierge et vide d’habitants en 1450, au moment de sa découverte par le Génois Antonio Noli qui était au service du Portugal...L’enseignement de l’histoire africaine ne s’improvise pas !
Hier la méthode d’apprentissage de la lecture dite « globale » fabriqua des générations d’illettrés et de dyslexiques; la réforme des programmes d’histoire donnera quant à elle naissance à des générations de zombies incapables de rattacher des évènements ou des personnages à une chronologie et ayant pour toute culture historique celle du volapük mondialisé.
Le blog de Bernard Lugan cliquez ici
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vendredi, 23 septembre 2011
Vendredi, avez-vous pensé à acheter Rivarol ?
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dimanche, 18 septembre 2011
Les faux calculs de l’ingérence...
Par Aymeric Chauprade
Une nouvelle fois, l’incantation à la religion des droits de l’homme a fait pleuvoir les bombes de l’Otan. Comme toutes les guerres de l’“Empire” auxquelles la France apporte son tribut, l’intervention en Libye a été menée au nom du devoir humanitaire de protection des populations civiles. Tous les ingrédients classiques de la guerre d’ingérence rêvée par Kouchner et ses amis furent au rendez-vous ...
Les donneurs de leçons indignés (hier Glucksmann, aujourd’hui BHL), le conte pour « enfants de la télé » qui fait fi de toute réalité géopolitique (“un peuple entier dressé contre son dictateur”, alors qu’il s’agit d’une guerre civile Cyrénaïque contre Tripolitaine), l’absence d’esprit critique de la presse occidentale face à la propagande de l’Otan (diffusion de fausses scènes de liesse à Tripoli tournées au Qatar alors que les rebelles ne sont pas encore dans la capitale; chronique de la cruauté du Guide), la contradiction permanente avec les principes affichés (quid de la chasse aux Noirs pratiquée par les rebelles et plus largement de l’épuration massive en cours contre les tribus restées fidèles à Kadhafi ?)
Et la realpolitik dans tout cela ? Si, en effet, le masque de l’hypocrisie servait un but géopolitique tangible, nous pourrions parler de realpolitik et accepter celle-ci au nom de l’intérieur supérieur du pays. Mais, pour au moins trois raisons géopolitiques fondamentales, l’ingérence en Libye (comme le furent celles en Yougoslavie, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire) est l’ennemie des intérêts géopolitiques français.
La première raison est que l’opposition que nous soulevons n’est plus celle d’un tiers-monde impuissant. Le monde est devenu multipolaire ; les pays émergents n’ont qu’une envie, arracher à l’Occident ce masque humanitaire qui dissimule sa politique de terreur contre la souveraineté des peuples. Russes, Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-africains : ces gens n’ont aucune illusion quant au but réel de guerres que leurs médias qualifient de néocoloniales et prédatrices (pétrole, gaz). En s’alignant sur les États-Unis, la France détruit son capital principal en politique étrangère : sa position d’équilibre, qui était respectée et demandée. Le monde change aussi chez nous, en Europe. Avec un double « non » (Irak, Libye), l’Allemagne s’est écartée de la géopolitique états-unienne comme elle rompra demain avec le capitalisme financier anglo-saxon. C’est elle qui demain ajoutera à son prestige industriel international une position d’équilibre qu’elle nous aura ravie.
La deuxième raison est que la chute de Kadhafi aggrave le chaos dans le Sahel. Le pillage des dépôts de l’armée libyenne dès le début de la guerre civile (comme en Irak en 2003), augmenté de nos parachutages d’armes et de munitions, transforme de fait le territoire libyen en une poudrière. Les tribus sont surarmées, à l’image des Touaregs pro-Kadhafi repliés vers leurs bases arrière nigériennes et maliennes et qui préparent déjà la revanche. Le Tchad ne sera pas épargné. Les trafics en tout genre (drogue, cigarettes, immigration), jusque-là endigués par les régimes autoritaires de Kadhafi et Ben Ali, vont exploser. Quant à nos “amis” rebelles, ce sont presque tous des islamistes radicaux ; les plus aguerris (les chefs) ont gagné leurs “lettres de noblesse” dans le djihad irakien… contre l’armée américaine (ce qui ne veut pas dire contre la CIA). L’assassinat, en juillet dernier, du ministre de l’Intérieur de Kadhafi rallié aux rebelles de l’Est ne s’explique que par la vengeance des islamistes contre leur ancien tortionnaire.
En favorisant l’effondrement des régimes autoritaires qui formaient le dernier écran protecteur de l’Europe face à la misère africaine, nous avons libéré des énergies qui vont travailler au service de trois buts : davantage d’immigration vers l’Europe, davantage de trafics, davantage d’islamistes.
Enfin, il existe une troisième raison pour laquelle un éventuel calcul stratégique français était par avance voué à l’échec. L’État libyen était déjà faible sous Kadhafi (lorsque les esprits seront apaisés, il faudra un jour mieux comprendre la nature du rapport entre le Guide de la révolution et son peuple), mais désormais et pour plusieurs années, il faudra parier sur l’absence quasi totale d’État libyen. Malheureusement, les Français, à la différence des Britanniques, n’excellent guère dans la manœuvre politico-économique (obtention des marchés) lorsqu’ils ne disposent pas de partenaire étatique clairement identifié. Les clés des marchés libyens se trouveront sans doute davantage au cœur des tribus que dans l’exécutif officiel. Si le président et son entourage voient dans les chefs rebelles auxquels ils ont déroulé le tapis rouge à l’Élysée l’incarnation de l’État libyen de demain, la désillusion risque d’être forte. Car il se pourrait bien que, cette fois, les Américains ne fassent pas l’erreur qu’ils ont faite en Irak en détruisant l’État baasiste et qu’ils cherchent au contraire à s’appuyer sur les anciens de Kadhafi plutôt que sur cette étrange « variété modérée de djihadistes démocrates » (!) dont l’entourage de Sarkozy nous vante les mérites.
Source Valeurs actuelles 15/09/2011 via Le Journal du Chaos cliquez ici
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samedi, 17 septembre 2011
Présidentielle : Carl Lang, candidat canal historique...
Source Préférence nationale cliquez ici
Passer au concret. Depuis plusieurs mois, Parti de la France (PdF), Nouvelle droite populaire (NDP) et Mouvement national républicain (MNR) faisaient miroiter leur union prochaine au sein d’une confédération, sorte "d'UDF de l'extrême droite" cliquez ici. Les trois petits partis ont confirmé leur fiançailles mardi 13 septembre. Ils ont également posé un nom sur celui qui portera leurs couleurs en 2012 à la présidentielle, en confirmant le candidat pressenti, Carl Lang. Ils souhaitent prolonger l’accord aux législatives et, au-delà, que l’initiative se pérennise, voire dure «plus longtemps que l’UDF» des centristes. Laquelle, pour information, a vécu 29 ans.
Fernand Le Rachinel sera directeur du comité de soutien, en charge de la collecte des 500 signatures. Mission impossible? «La plupart des maires se décident au dernier moment, assure l’ancien imprimeur du FN. J’ai une longue expérience de ce genre d’exercice, avec cinq campagnes présidentielles derrière moi.» Pour mener la sienne, Carl Lang disposera de peu de moyens. On compte sur les militants des formations associées -mais ils sont peu nombreux- et sur une campagne Internet: «Je suis un cyber-candidat», lance Lang.
Derrière la présidentielle, les législatives
De cette union, on n’en sait pas plus pour le moment. Ni slogan, ni logo, ni organigramme. Non, l’important était mardi de présenter un candidat, dans l’esprit gaulliste (sic!) «de la rencontre d’un homme et d’un peuple», selon le délégué national de la NDP, Robert Spieler. Ce dernier s’est limité à confirmer que la plate-forme électorale aurait une structure fédérale. Et Carl Lang d’en esquisser un portrait en creux de l’actuel Front national (FN): il s’agit pour le candidat de tourner le dos à un fonctionnement «basé sur les pleins pouvoirs d’une personnalité autoritaire». Entre les lignes, comprendre Marine Le Pen. Le président du PdF précise que la structure «respectera les différences et les sensibilités», de manière à ce que «tous les courants puissent s’exprimer».
L’alliance devrait également valoir pour les élections législatives. En réalité, là est peut-être son véritable objectif. Car si Lang est voué à une candidature de témoignage à la présidentielle, l’objectif de placer 50 candidats au-dessus de la barre des 1% semble plus réaliste – et il est synonyme de financement public pendant cinq ans. Une mane vitale pour la jeune confédération.
Est-là l’explication de la porte ouverte aux militants du Bloc identitaire (BI) ? Le désistement d'Arnaud Gouillon cliquez ici a laissé ceux-ci sans candidat présidentiel. «Si un certain nombre de militants veulent participer à la campagne, ils sont les bienvenus», a affirmé Carl Lang. Pourtant, il y a encore quelques mois, certains membres de la confédération ne voulaient, au pire, pas en entendre parler, au mieux, évoquaient, déjà, un éventuel accord secret passé avec FN. Toujours pas, donc, de discussion de parti à parti pour la présidentielle. En revanche, avec une cible électorale non extensible à se partager pour les législatives, les potentiels ralliements personnels locaux pourraient valoir de l’or aux législatives. Pour le FN comme pour la «confédération».
«Je ne suis pas à la gauche d’Obama»
Aussi, et bien qu’il s’en défende, l’actuel FN et sa présidente se retrouvent une nouvelle fois dans le viseur de Carl Lang. Ce dernier, depuis qu’il s’est fait déposséder de ses fiefs électoraux par Marine Le Pen, entretient un contentieux personnel avec elle. Un contentieux qui se double d’une fracture politique, Lang essayant d’incarner une sorte de canal historique hors du FN, là où Gollnisch l’incarnerait de l’intérieur. «Je n’ai pas besoin de dédiaboliser, moi», s’amuse-t-il. «Je ne suis pas à la gauche d’Obama, ni proche d’Arnaud Montebourg sur la démondialisation.» Le président du PdF s’efforce de souligner ces différences dans ses discours depuis le mois de janvier, et jusque sur la carte de visite du Parti de la France, posé en seul représentant de la «droite nationale, identitaire et européenne».
Simple convenance que cette expression à rallonge? En réalité, chaque terme est soigneusement pesé, pour se démarquer d’un FN auquel Carl Lang s’agace d’être constamment ramené. Ainsi, il n’est pas anodin de s’identifier d’emblée à la «droite», quand Marine Le Pen a repris et renforcé la ligne «ni droite, ni gauche» de son propre parti. Pour Lang, ce terme de droite englobe, outre l’attachement à «l’ordre», une dimension économique (la promotion de l’entreprise contre l’étatisme promu par le FN depuis son virage social), religieuse (identité chrétienne contre le laïcisme sauce Marine) et intellectuelle (rigueur des principes contre patchwork programmatique empruntant à tous les bords).
Réaffirmer les fondamentaux
Une droite, donc, «nationale». Avec ce terme, c’est plutôt de la droite dite «classique» -UMP et alliés- qu’il s’agit de se distinguer: celle du «mondialisme», du libre-échange global et dérégulé, celle qui, selon Carl Lang et ses amis, renonce chaque jour à faire valoir les intérêts spécifiques de la France. En outre, les partis dits d’extrême droite, FN en tête, préfèrent être classés dans la catégorie, moins immédiatement suspecte, de «droite nationale». Encore faudrait-il accorder tous les violons de la «confédération». En juin dernier, Robert Spieler affirmait: «Je suis un extrémiste de droite et j’en suis fier» cliquez ici. Lang, lui bottait en touche, expliquant être «radicalement patriote» en soulignant qu’il s’inscrivait dans le jeu électoral et démocratique. Une étiquette d’extrême droite qu’il vient à nouveau de rejeter devant la presse.
National, le programme de Carl Lang sera aussi «identitaire», c’est-à-dire attaché à défendre l’identité. Ou les identités? Car le terme évoque immédiatement le Bloc identitaire, qui s’attache à placer un accent particulier sur les identités régionales. Or, dans l’attelage qui doit porter Lang à la présidentielle, le NDP de Robert Spieler -ex-tête de file du mouvement régionaliste Alsace d’abord- s’est souvent positionné sur la question. Peut-être s’agit-il également de profiter de la notoriété que les actions du Bloc commencent à donner au terme «identitaire». La notion renvoie enfin à une identité débordant le cadre national: celle de la «civilisation européenne» chère à Lang et à ses amis, moins prisée au FN.
Précisément, l’adjectif «européen» vise à souligner la distance entre FN et PdF quant à la question continentale. Certes, les deux partis se déclarent opposés à «l’Europe de Bruxelles», technocratique, anti-nationale – «totalitaire», avait un jour osé Marine Le Pen. Mais, alors que le FN semble vouloir engager la France dans un cavalier seul, Lang assimile cette tentation à un suicide national. Le patron du PdF affirme la nécessité d’intégrer les démarches nationales et européennes, et rejette l’idée d’une sortie unilatérale de l’euro.
Les associés en sont persuadés: l’affirmation de ces fondamentaux leur permettra d’occuper le créneau de la «vraie» droite nationale, laissé vide selon eux par les écarts doctrinaux de Marine Le Pen. Tous misent sur son prochain échec, qui, en invalidant sa stratégie, permettrait de récupérer les fruits de la leur. Reste à savoir combien de temps ils sont prêts à attendre.
Julien Licourt et Dominique Albertini
12:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 12 septembre 2011
La rentrée de Marine Le Pen entre espoirs et angoisses...
Source Media libre cliquez ici
Les « Journées d’été » de Marine Le Pen, variante des « universités d’été du FN » permettant une prise en compte dans les frais de campagne, ont démarré samedi à Nice, dans un climat pour le moins tendu. La ligne laïcardo-sioniste de sa fille, ainsi que le comportement de certains de ses proches, qu’il s’agisse de Louis Aliot ou « du » Secrétaire Général Steeve Briois n’ont en effet pas l’heur de plaire au Président d’Honneur, ni à nombre de cadres.
L’affaire Ozon est encore dans tous les esprits, d’autant que les raisons de son départ sont connues de tous en haut lieu, tant en privé l’ex conseiller de Marine ne fait pas mystère des véritables raisons qui l’ont conduit à démissionner. Parmi celles-ci, l’omniprésence autour de Marine d’éléments maçonniques selon lui à la solde de la CIA, mais aussi le travail de sape de Louis Aliot qui n’a de cesse que d’éloigner tout élément un tant soit peu talentueux et influent.
Autre sujet de brouille, donc, habituel, le travail du Secrétaire Général Steeve Briois, désormais totalement carbonisé. Unanimement décrié comme incompétent, celui-ci ne doit son salut qu’à l’obstination de la Présidente, qui se sent sécurisée par son réseau hétérophobe.
Les derniers sondages, assez contradictoires et situant la candidate à l’élection présidentielle entre 11 et 17 %, contre 20 à 24 il y a quelques semaines, inquiètent par ailleurs les cadres. Difficile de dire en effet, dans un contexte aussi favorable, si cette décrue est conjoncturelle ou liée à un déficit de présidentialisme de la fille du fondateur du parti.
Ambiance maussade donc, sans jeu de mot, pour l’ouverture de ces journées d’été qui n’ont accueilli que 4 à 500 personnes, performance particulièrement faible pour une rentrée de campagne présidentielle. D’autant que l’université des jeunes, qui précédait, n’avait accueilli qu’une quarantaine de clampins. Sans qu’aucun média officiel ne le souligne…
Mais la présidente du Front national et ses afficionados se réjouiront de son petit coup médiatique puisqu’elle a reçu les compliments de l’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand, ce qui constitue un pas de plus vers la normalisation rêvée.
Dans un entretien avec la journaliste Elisabeth Lévy (!) sur le site Causeur.fr, l’ancien patron des RG, figure de la « chiraquie », estime que la droite doit « en finir avec la diabolisation » de Marine Le Pen et conclure aux législatives des accords avec le FN. En d’autres termes, la « fin du cordon sanitaire » dont Jacques Chirac était l’un des plus fervents défenseurs.
Patron des RG de 1992 à 2004, en froid avec Nicolas Sarkozy qui l’a soupçonné d’avoir joué un rôle dans l’affaire Clearstream, Yves Bertrand qualifie la fille de Jean-Marie Le Pen de « respectable », « républicaine » et appelle à réintégrer le FN « dans la famille » de droite.
Marine Le Pen s’est vivement félicitée de ces propos, manifestement attendus et préparés. Il semble que certains réseaux maçonniques roulent désormais pour la patronne du FN. « Je vais demander à Gilbert Collard », « de solliciter Yves Bertrand pour entrer au comité de soutien de ma candidature », a d’ailleurs proposé la candidate. Une des personnes jouant un rôle clé dans ces nouveaux réseaux, où l’on retrouve maçons laïcards et sionistes de droite, semble être Shana Aghion, laquelle travaille pour le compte d’une agence israélienne de sécurité, chargée notamment de la sécurité et de la garde rapprochée de personnalités du monde entier. Elle est bien entendu accréditée par le ministère de la Défense israélien, donc par le Mossad.
Les dossiers du Canard enchaîné évoquent des rencontres régulières dans une récente livraison consacrée à Marine Le Pen, sous le titre « Les dégâts de la Marine ». D’autres recrues du même tonneau sont annoncées dans les semaines qui viennent sur le comité de soutien de la candidate.
Entre parti exsangue et profondément divisé, sondages flageolants d’un côté, et contexte ultra-favorable de l’autre, difficile de dire de quel côté va pencher la balance, qui, lorsqu’elle penchera, risque de pencher fort. Le choix du candidat socialiste, l’évolution des enquêtes d’opinion dans les deux prochains mois, nous permettront d’y voir plus clair.
La Présidente devrait prononcer un discours demain, lequel sera scruté de près par les observateurs. Ce discours ayant lieu le 11 septembre, il sera intéressant de noter ce qu’en dira la candidate, mais aussi si les médias décident ou non de l’interroger sur ce sujet brûlant…
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dimanche, 11 septembre 2011
Forbach : Fouad s'agite, Guéant acquiesce, la racaille islamo-anarcho-stalinienne a le droit de manifester et les forces patriotiques sont interdites de paroles...
Le Républicain Lorrain
La manifestation contre « l’islamisation de la Lorraine » prévue, demain soir à Forbach, a finalement été interdite par le préfet de région en raison de risques importants de trouble à l’ordre public.
Après avoir, dans un premier temps autorisé la manifestation anti-islam appelée par la Nouvelle droite populaire (NDP), demain à Forbach, le préfet de Région a publié, hier, un arrêté d’interdiction. La décision est tombée tôt dans la matinée sur intervention du ministère de l’Intérieur. « Tant qu’il n’y avait pas menace de trouble à l’ordre public, nous respections le droit constitutionnel à manifester », précisait-on, hier, en préfecture où l’on ne souhaitait pas faire de publicité à un rassemblement jugé marginal qui avait réuni, le 11 septembre 2010, une quinzaine de personnes. Mais la mobilisation des organisations de gauche, avec en première ligne les arnarcho-syndicalistes de la CNT (Confédération nationale du travail), qui ont mis en place une cellule de veille sur les sites et blogs de l’extrême droite, a changé la donne.
« Nous avons su créer un rapport de force », note Fouad, membre de la CNT qui a très tôt appelé à une contre-manifestation à laquelle s’était invitée la FAO, équivalent allemand de la CNT. Depuis plusieurs jours, la presse Outre-Rhin s’est fait l’écho du rassemblement des militants de la Nouvelle droite populaire qui, depuis deux ans, tente d’installer ce rendez-vous chaque 11 septembre. Ce dernier est censé rappeler les attentats de New-York en 2001 et plus anciennement une bataille du XVIIe siècle aux portes de Vienne entre les troupes du roi de Pologne et les Ottomans. Mais le vernis commémoratif ne fait pas illusion. L’objectif est clairement ailleurs : dans une stigmatisation clairement exprimée dans le slogan phare de la marche annoncée comme silencieuse : « Non à l’islamisation de la Lorraine ».
Risque de contagion
À l’extrême-droite, le parti identitaire « pro Deutschland » avait également assuré la NDP de son appui logistique. La mobilisation de plus en plus forte, le radicalisme des groupuscules allemands, le risque de contagion au quartier populaire du Wiesberg, lieu de rendez-vous des contre-manifestants et l’inquiétude formulée par les sénateurs socialistes ont convaincu les autorités d’interdire le rassemblement. Dans son arrêté, Christian de Lavernée, préfet de la région Lorraine, fait état « d’un risque réel de troubles à l’ordre public susceptibles de se produire et de se propager dans la commune ». Laurent Kalinowsli, maire socialiste de Forbach, se dit « satisfait de cette décision » qu’il a appelée de ses vœux par courrier. « Notre cité doit retrouver sa sérénité, elle ne pouvait être l’otage de l’instrumentalisation par un groupuscule d’extrême droite ». « C’est scandaleux que les Français n’aient pas le droit d’exprimer leur droit à la résistance nationale », s’emporte Robert Spieler, ancien député FN originaire de Sarreguemines et aujourd’hui délégué général de la NDP. Il demande néanmoins à ses militants de respecter la décision préfectorale et de renoncer à cette commémoration de façade. La contre-manifestation est, en revanche, maintenue. Elle pourrait contrarier « le retour à la sérénité » souhaitée par le maire de la ville.
12:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 08 septembre 2011
Forbach : la pression monte... les chiens de garde du Système en rajoutent une couche.
Source L'Essentiel cliquez ici
Le maire, Laurent Kalinowski, et plusieurs sénateurs du département ont envoyé jeudi une demande d’interdiction au Préfet de Moselle concernant un rassemblement prévu pour dimanche soir, «à une date symbolique du 11 septembre, commémoration de la bataille de Vienne où furent repoussés les Ottomans», mais surtout date anniversaire des 10 ans de l’attentat du World Trade Center. «Une date qui ne doit rien au hasard».
L’an dernier à la même date, ce groupuscule extrémiste avait été interdit et une poignée de personnes étaient recensées par la police. «Sauf qu’à l’époque, la ville avait réussi à ne pas médiatiser l’événement en amont. Cette année, tout le monde en parle» dans la presse nationale, commente la fédération mosellane du Parti Socialiste, contactée par L’essentiel Online. «Il ne faut pas oublier qu’à quelques kilomètres de là, de l’autre côté de la frontière, on peut trouver quelques groupes nazis et blacks blocs qui sont prêts à venir».
Contre-manifestations
Le PS 57 a justement envoyé au Ministère de l’Intérieur un soutien à la requête de M. Kalinowski, pour éviter «un trouble à l’ordre public». La température pourrait encore monter avec les contre-manifestations appelées par de nombreuses organisations de gauche, antiracistes et gays. Le maire de la 4e ville de Moselle, contacté par L’essentiel Online, n’a pas souhaité s’exprimer avant une réponse de la préfecture, qui devrait intervenir vendredi.
Mouvement créé en 2008 par des dissidents du Front National (FN) dont Robert Spieler, député FN alsacien, le NDP prévoit la formation de groupes dans le reste de la Moselle-Est, notamment à Sarreguemines et Saint-Avold.
23:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'extrême droite appelle à manifester contre "l'islamisation" de la Lorraine
Source Le Monde cliquez ici
Une manifestation "anti-islam" de la Nouvelle Droite populaire (NDP) pourra se dérouler dimanche à 20 heures à Forbach, dans la Moselle, en dépit d'une interdiction réclamée par plusieurs organisations de gauche, a indiqué, mercredi 7 septembre, une source préfectorale à Metz. Prenant prétexte de la victoire d'une coalition européenne – à laquelle participait le duc de Lorraine – contre les Turcs le 11 septembre 1683 à Vienne, la NDP a appelé à manifester contre "l'islamisation de la Lorraine et de l'Europe", le jour du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Mouvement idenditaire créé en 2008 par des dissidents du Front national (FN), la NDP envisage de défiler au flambeau dans la quatrième ville de la Moselle, dirigée depuis trois ans par une municipalité socialiste. Plusieurs partis, syndicats et organisations de gauche et d'extrême gauche – Europe Ecologie-Les Verts, Jeunesses communistes, Nouveau Parti anticapitaliste, CGT, Confédération nationale du travail, Action antifasciste, Attac, SOS Racisme, Couleurs gaies – ont appelé mercredi à une contre-manifestation, qui derait débuter une heure plus tôt dimanche, à 19 heures.
Dans ses tracts, la NDP, un mouvement dirigé par l'Alsacien Robert Spieler, ancien député FN (1986-1988), dénonce pêle-mêle "la construction de minarets et de mosquées, et le port du voile en Lorraine" ainsi que "l'interdiction de la viande de porc, nourriture traditionnelle des Lorrains, dans les cantines". Une manifestation organisée l'an dernier sur les mêmes thèmes par la NDP n'avait rassemblé qu'à peine plus d'une douzaine de personnes dans cette sous-préfecture mosellane.
En France et en Europe, tout le monde en parle :
La Tribune de Genève cliquez ici - Europe 1 cliquez ici - Le nouvel Obs cliquez ici - Le Matin (Suisse) cliquez ici - Le Figaro cliquez ici - Le Quotidien (Luxembourg) cliquez ici L'Est républicain cliquez ici
Et même à Dackar cliquez ici
ainsi que le site de nos amis du Parti de la France cliquez là
Ajoutez à cela les délires psychos maniaques des paranos de la collaboration (cliquez là), et la rentrée politique de la NDP est plutôt réussie...
01:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 05 septembre 2011
Revue de presse : 2012, une alliance à l'extrême droite...
Trois partis d'extrême droite lanceront le 13 septembre à Paris une candidature à la présidentielle de 2012 avec l'intention avouée de gêner Marine Le Pen, a annoncé aujourd'hui Carl Lang, ex-FN et président de l'un de ces mouvements, le Parti de la France (PDF). Cette alliance réunit le PDF, le Mouvement national républicain (MNR), dirigé par Bruno Mégret avant qu'il ne quitte la vie politique, et la Nouvelle droite populaire (NDP) de Robert Spieler, lui aussi passé par le FN.
"Nous ferons une campagne de droite nationale, pas une campagne sur la démagogie étatiste ou laïciste de Marine Le Pen", a indiqué Carl Lang. Carl Lang, qui fut secrétaire général du FN, a quitté le parti en 2009 après avoir contesté l'investiture de Marine Le Pen pour les élections européennes dans le Nord-Ouest, dont il était député européen sortant. "Nous voulons occuper l'espace électoral du Front national 'canal historique', qui était incarné par Jean-Marie Le Pen et qui n'est plus occupé par sa fille", a-t-il ajouté, en indiquant que les législatives étaient aussi concernées par l'alliance avec le MNR et la NDP.
Pressenti pour être le candidat des trois mouvements, Carl Lang, âgé de 53 ans, n'a pas souhaité confirmer. Interrogé sur ses chances d'obtenir les 500 parrainages d'élus nécessaires, il a répondu qu'"il y a déjà eu des élections présidentielles où trois trotskistes étaient présents".
Le PDF, le MNR et la NDP s'étaient déjà alliés lors des européennes de 2009. Ils étaient aussi présents dans six régions lors des élections régionales de 2010, recueillant entre 2 et 3%, et ont soutenu la Ligue du Sud de Jacques Bompard (ex-FN), dans la région Paca (1,76%).
Source le Figaro cliquez ici
22:12 Publié dans Pour l'union de la Droite nationale, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 31 août 2011
BHL INDÉSIRABLE AU MONDE !
Bernard-Henri Lévy sur tous les fronts pour “libérer” le peuple Libyen. BHL sur tous les fronts médiatiques aussi [et surtout ndlr]. Cet été, le philosophe [autoproclamé ndlr], par ailleurs administrateur du quotidien Le Monde, souhaitait publier un reportage sur le sujet dans le journal, comme il le fait régulièrement dans plusieurs supports au travers de tribunes.
Mais les journalistes du Monde ont purement et simplement refusé la publication de ce sujet dans ses colonnes raconte Le Nouvel Observateur cette semaine. La raison ? Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy sur la question libyenne et par ailleurs administrateur du journal, ils ont considéré qu’il y avait là un conflit d’intérêt[et surtout un foutage de gueule manifeste vu le désastre qu’engendre le fait de mettre en place un régime islamique des plus dur à la place d’une régime baasiste ndlr]. Et menacé le directeur du titre, Erik Izraelewicz [encore un français comme tous les autres… ndlr], de se fendre d’un communiqué auprès de l’AFP si le sujet était diffusé. Le patron a obtempéré, BHL a alors publié son sujet dans Le Journal du Dimanche quelques jours plus tard.
Le personnel du Monde serait-il en passe de devenir antisémite à force de les côtoyer ?
Source : Altermedia.info via NDP Ile-de-France
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Revue de presse : Des manuels scolaires qui ont mauvais « genre »...
Par Rémi Fontaine
Présent cliquez ici
Alors que le ministère de l’Education veut notamment réactiver l’apprentissage des préceptes du bon sens par le retour de la morale à l’école primaire (dans un entretien mercredi au Parisien), quatre-vingts députés UMP ont demandé mardi au ministre Luc Chatel le retrait de manuels scolaires qui expliquent « l’identité sexuelle » des individus autant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique selon l’absurde idéologie nominaliste du « gender » (genre).
Ces parlementaires, conduits par Richard Maillé, député des Bouches-du-Rhône, font ainsi écho aux critiques exprimées sur le même sujet au printemps par la direction de l’Enseignement catholique, à la suite d’une campagne de presse où Présent se trouvait et demeure au premier rang. Dans une lettre au ministre de l’Education, ils estiment que ces manuels de SVT (Sciences et vie de la terre) de classe de première font référence à « la théorie du genre sexuel » : « Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. »
Il s’agit, écrivent-ils, d’une « théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique, qui affirme que l’identité sexuelle est une construction culturelle ». Les signataires citent notamment un passage extravagant d’un manuel publié par Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. »
Mais le manuel Bordas écrit aussi par exemple : « L’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Et ce n’est pas aussi simple que cela peut en avoir l’air ! Cette identité dépend d’une part du genre conféré à la naissance, d’autre part du “conditionnement social”. En effet, chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement, car on ne s’occupe pas d’un petit garçon comme d’une petite fille, on ne les habille pas de la même façon, on ne leur donne pas les mêmes jouets… »
Et Belin : « Chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement et l‘éducation reçue. Il existe un autre aspect encore plus personnel de la sexualité : c’est l’orientation sexuelle. Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100 % viril et être attiré par les hommes. »
Jugeant du « devoir de l’Etat » de mieux contrôler le contenu des manuels scolaires et ajoutant que la « théorie du genre sexuel » n’apparaît pas stricto sensu dans les programmes d’enseignement de SVT définis par le ministère, les députés concluent donc à l’adresse de Luc Chatel : « Nous comptons sur votre action afin de retirer des lycées les manuels qui présentent cette théorie. »
Dans une circulaire du 30 septembre 2010, le ministère indiquait cependant que les programmes de SVT de première devaient comporter un chapitre intitulé « devenir homme ou femme » : « Si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée », précisait la circulaire.
La lettre des 80 députés UMP est notamment signée par Christian Vanneste, Lionnel Luca et Jacques Myard, fondateurs du collectif de la Droite populaire, Bernard Debré, Eric Raoult et Hervé Mariton… Ciblant cette origine assimilée dialectiquement à l’épouvantail de l’« extrême droite », le parti socialiste a aussitôt demandé au gouvernement de « condamner clairement cette initiative parfaitement scandaleuse et de s’engager très clairement à préserver les manuels scolaires de toute interférence politique ». Il sera donc très intéressant (une nouvelle fois) de voir comment va réagir le gouvernement entre la demande argumentée d’une partie (soi-disant prenante) de sa majorité et la demande idéologique de l’opposition.
Interrogé mardi sur la demande des 80 députés, le président UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a déclaré à Europe 1 qu’il fallait « effectivement rester sur les vérités scientifiques et se garder lorsqu’on est dans des livres de sciences de dériver sur des questions de société [?]». Mais ce fut aussitôt pour relativiser la protestation des 80 dans une symétrie douteuse : « Je crains que nous soyons à la fois de la part de ceux qui ont inscrit cela dans les ouvrages, et de ceux qui protestent énergiquement, un petit peu dans la confusion des genres », a-t-il ajouté…
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dimanche, 28 août 2011
Lybie : l'analyse de Bernard Lugan...
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vendredi, 26 août 2011
Présidentielle 2012 : la Droite nationale se prépare...
PARIS (Reuters) - Une coalition de petits partis d'extrême droite présentera un candidat à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont ils dénoncent les orientations républicaines et, selon eux, démagogues.
Le nom de leur champion, qui a de fortes chances d'être le président du Parti de la France Carl Lang, sera annoncé le 13 septembre lors d'une conférence de presse à Paris.
"La candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale", a expliqué Carl Lang à Reuters.
Pour l'ancien cadre du Front national, Marine Le Pen a pu faire illusion au début mais ses positions "sont déconnectées des réalités du XXIe siècle".
"Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", dit-il.
"Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", ajoute-t-il.
S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter à la présidentielle, le "candidat d'union" pourrait priver la présidente du Front national de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin.
La dirigeante du FN, qui semblait en mesure de se qualifier pour le second tour au printemps, a en effet perdu du terrain dans les sondages pendant l'été et arrive à présent en troisième position avec 15% à 20% des intentions de vote.
Carl Lang considère que la fille de Jean-Marie Le Pen, qui a succédé à son père en janvier dernier et à laquelle il s'était vainement opposé, a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2% à 3% des voix.
"Toute normalisation libère ipso facto de l'espace sur sa droite", confirme le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.
"UNE FORCE DE NUISANCE"
"A 2% ou 3% des voix, ça peut empêcher Marine Le Pen d'être dans le duo du second tour, même si l'hypothèse la donnant au second tour ne semble plus d'actualité pour le moment", dit-il.
Jean-Yves Camus doute cependant qu'un tel candidat puisse réunir les parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée et qu'il y ait de la place en France à ce niveau pour deux formations d'extrême droite.
"Dans aucun pays d'Europe cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance" pour le FN, ajoute-t-il.
Le politologue souligne que le futur candidat de la "droite nationale" va gêner Marine Le Pen dans la récolte des parrainages d'élus, qui est loin d'être acquise.
Carl Lang, lui, juge l'objectif "tout à fait réalisable pour ses amis, d'autant que le candidat ne portera pas le nom de Le Pen." "Les réticences s'exprimeront moins", assure-t-il.
Le futur candidat bénéficiera du soutien du Parti de la France, de la Nouvelle droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler, et du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret.
Ces trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8% en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents.
Cette confédération pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, maire d'Orange et ancien élu FN, ainsi que diverses personnalités. "La porte est ouverte à tous les courants", confirme Carl Lang.
Bruno Gollnisch, le rival malheureux de Marine Le Pen pour la présidence du FN, a choisi pour le moment de rester au sein du parti lepéniste avec nombre de ses partisans, qui voudraient y structurer une minorité interne forte.
Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN.
"Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens", souligne Jean-Yves Camus.
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jeudi, 04 août 2011
Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...
Par Robert Spieler
Article publié dans Rivarol
(n°3010, août 2011)
Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…
Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire : « Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.
Stirbois, nationaliste populaire
Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.
Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. » Ambiance…
Mégret et Stirbois
Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.
La mort de Stirbois
Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. » Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…
Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…
Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois, National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a « chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…
Et si Stirbois avait vécu ?
L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »
J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…
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mardi, 26 juillet 2011
Droite nationale infos, un nouveau site d'information nationaliste dans les Alpes-Maritimes :
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lundi, 04 juillet 2011
Revue de presse : "Nous sommes la véritable extrême droite"...
Par Christophe Payet et David Doucet
Préférence nationale : cliquez ici
Aussi loin que remontent ses premiers combats politiques, Jean-Marie Le Pen a toujours rejeté l’appellation d’extrême droite qu’il jugeait trop connotée, pour se revendiquer de la «vraie droite». Aujourd’hui les différents partis ou groupuscules ayant rompu (de gré ou de force) avec le Front ne cherchent plus à récuser cette étiquette.
Lundi, le Mouvement national républicain (MNR) d’Annick Martin (anciennement dirigé par Bruno Mégret), le Parti de la France (PdF) de Carl Lang et la Nouvelle droite populaire (NDP) de Robert Spieler et Roland Hélie se sont rassemblés à quelques centaines de mètres de la place de la République, à Paris, pour annoncer la constituion d'une "plateforme électorale commune" (cliquez ici) et se présenter comme la véritable extrême droite.
«Le FN a trahi le combat national»
«Le FN est victime d’une forme de subversion interne, dénonce le directeur de la publication de Rivarol, Jérôme Bourbon au début de ce colloque. Désormais son programme se rapproche de plus en plus de celui de Pim Fortuyn et des droites néo-populistes, c’est une forme de trahison.» Pour lui, la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen est vouée à l’échec: «Si on fait des concessions dans l’opposition, on en fera encore davantage au pouvoir. Marine Le Pen suit la trajectoire de Gianfranco Fini qui a réussi la destruction de l’extrême droite italienne. Nous devons résister à cela !»
Quitte à désormais revendiquer haut et fort leur appartenance à l’extrême droite. «Je suis un extrémiste de droite et j’en suis fier», déclare ainsi le délégué général de la NDP, Robert Spieler. «Oui je suis d’extrême droite, et nous ne devons pas renoncer à ce que nous sommes», renchérit Pierre Vial, président de l’association paganiste Terre et peuple et membre de la direction de la NDP, en marge de son allocution.
Le programme de Marine Le Pen semble devenu trop fade pour cette branche réprouvée et marginalisée de l’extrême droite française. À plusieurs reprises, les différents orateurs ont tancé les reformulations sémantiques du FN Mariniste. «Le Front national n’ose plus parler de “préférence nationale” et préfère l’évocation d’une “priorité citoyenne” telle que l’a formulée Louis Aliot (Marine Le Pen évoque, elle, la “priorité nationale”, ndlr). Nous n’avons plus rien à voir avec cela.»
Au-delà des différentes étiquettes, il s’agissait surtout d’un rassemblement de théoriciens qui n’ont pas hésité à embrasser la marginalité politique afin de défendre leurs idées. Même s’ils étaient un peu moins de 200 dans la petite salle où s’est tenu leur colloque, ils sont convaincus de détenir la vérité. Tôt ou tard, leur combat finira par payer. «Même si cela doit prendre des siècles», estime Pierre Vial.
Combat total
«On se regroupe peut-être de façon modeste. Mais je vous rappelle que Jean-Marie Le Pen a débuté en 1974 avec 0,74% des voix. Mieux vaut commencer avec de faibles résultats mais sur une base solide de convictions fortes» tente de rassurer d’emblée Jérôme Bourbon. Il cite alors le créateur de la Phalange fasciste espagnole, José Antonio Primo de Rivera: «“La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement.” Et bien soyons cette minorité et gardons au cœur l’espérance française et l’espérance chrétienne.»
Afin toutefois de ne pas rester éternellement minoritaire, cette nouvelle union politique commence à dessiner une stratégie. «Nous avons décidé de la création d’une confédération commune dans l’esprit de l’UDF, c’est-à-dire qu’elle pourra regrouper des partis, des groupes mais aussi des associations qui continueront à garder leur identité», se projette ainsi Roland Hélie, responsable de la NDP et créateur de la Synthèse nationale, une revue qui tente depuis des années de fédérer ces différents partis.
«Notre combat sera total: familial, spirituel, culturel et politique. Nous allons nous engager dans un processus de rassemblement de la droite nationale pour rendre la France aux Français», confirme un Carl Lang, qui se verrait bien candidat face à Marine Le Pen en 2012.
Tout le gratin de l’extrême droite était en tout cas présent pour saluer l’évènement. Parmi lesquels le militant royaliste Franck Abed, l’écrivain négationniste Hervé Ryssen, l’ancien leader des skinheads parisiens Serge Ayoub, Édouard Klein et ses amis gudards, l’un des responsables de La Desouchière et le professeur Jean Haudry, qui appartenait par le passé au GRECE.
La gauche comme modèle
Au programme: toutes les recettes que Jean-Marie Le Pen n’aurait, selon eux, jamais écouté. A savoir l’investissement de la sphère culturelle et le travail de terrain. Pierre Vial, qui fut responsable de la formation au FN, veut en faire une «méthode de travail» pour la future coalition d’extrême droite.
Pour lui, la conquête du pouvoir culturel est la priorité. Et dans ce domaine, une seule famille politique a fait figure de modèle : la gauche. «La gauche a su appliquer ce principe fondamental. La conquête du pouvoir culturel permet celle du pouvoir politique.» Le patron de Terre et peuple se réfère même au théoricien communiste Antonio Gramsci, avant d’ajouter «sans complexe » avoir «des leçons à prendre !» La salle applaudit avec enthousiasme.
Pour étayer son argumentation, Pierre Vial évoque alors deux «anciens camarades devenus ministres». «Camarade Alain» et «camarade Gérard», comprendre Alain Madelin et Gérard Longuet, tous deux anciens militants d’Occident. Début 1981, il essaie de les convaincre de l’importance du pouvoir culturel. Mais la droite reste obsédée par l’économie et laisse la culture aux partisans du programme commun. Quelques mois plus tard François Mitterrand est au pouvoir. «Eux (la gauche, ndlr) ont compris que cela passait par là. Ils ont commencé dès 1945. Progressivement, méthodiquement, efficacement.»
Pierre Vial continue son spectacle, anecdotes et exemples potaches à l’appui. «Le combat politique est partout. Dans les feuilletons, avec ces policiers si sympathiques, où il y a le bon nègre et le bon maghrébin…» Les rires se multiplient, dans une salle qui applaudit comme un seul homme. «A côté d’eux il y a des policiers qui sont des beaufs. Ce sont des gaulois évidemment. Pas doués, pas malins. Même un peu raciste parfois, allez savoir.» Une fois la blague achevée, Pierre Vial en vient à sa conclusion: «En fait de distraction, on a un bourrage de crâne systématique et permanent.»
Gagner des petites mairies
Cette approche métapolitique est caractéristique du Groupe de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), un club de réflexion qui visait la reconquête des esprits et dans lequel Pierre Vial a occupé le poste de secrétaire général de 1978 à 1984.
«On doit faire venir à nous les gens par étapes. Doucement. Gentiment», poursuit le fondateur de Terre et peuple, sans doute conscient de pouvoir faire peur. «Si on arrive d’un coup avec notre programme brandi, je ne suis pas sûr que cela marche très bien. Il faut leur expliquer un certain nombre de choses par le biais de la vie quotidienne.»
Autre priorité de ce travail de fourmis: l’implantation dans les municipalités rurales. «Il faut gagner des mairies de villages de 100 ou 200 habitants», recommande Pierre Vial, qui regrette que le Front national n’ait jamais opté pour cette stratégie. «Le jour où on aura besoin de signatures, ce sera intéressant. Il faut commencer à la base. Et ensuite on grignote. Les communistes ont fait ça pendant bien longtemps.»
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mercredi, 29 juin 2011
LE DEVOIR DES NATIONALISTES
Editorial de Militant
Source : cliquez ici
En Espagne, à l'occasion des élections régionales, s'est déclenché un important mouvement populaire fondé sur le rejet de la classe politique régimiste. C'est ainsi que, depuis la mi-mai, un campement "d'indignados", autrement dit "d'indignés", mot à la mode, est installé sur la Puerta del Sol, place emblématique de Madrid, alors que les sondages indiquent que plus de 70 pour cent des Espagnols ne se reconnaissent pas dans la partitocratie. Et ce mouvement fait des émules en Europe, à commencer par la France où le sentiment de rejet des politiciens ne cesse de croître.
Ce mouvement reflète une réalité : le fait que les peuples d'Europe se sentent de moins en moins représentés par leurs dirigeants nominaux. Il en résulte généralement, au-delà de l'indignation, un sentiment d'indifférence envers la démocratie répandue sur l'Europe depuis 1945. La vérité est que " le roi est nu". La démocratie apparaît pour ce qu'elle est : une tromperie tragique, par laquelle non seulement les populations ne sont pas représentées mais par laquelle elles sont trahies, par laquelle les nations d'Europe s'anémient au risque d'être menacées dans leur existence même. Certes, les élections reconduisent ces politiciens déconsidérés : mais c'est oublier une abstention croissante parmi ceux qui daignent encore s'inscrire sur les listes électorales et que, entre la peste et le choléra, nombre de gens se sentent obligés de choisir entre le pire et le moins pire, aussi longtemps que la situation reste tenable.
Le voile d'illusions commence à se déchirer alors que la prospérité économique qui en tenait lieu vacille, que les peuples d'Europe, gangrenés par l'hédonisme et le vieillissement sont confrontés aux problèmes nés de l'importation de populations inassimilables, au fait que l'avenir des jeunes générations n'est plus perçu comme meilleur que celui de leurs parents mais au contraire porteur de lourdes menaces ; ainsi, en Espagne, quelles perspectives peuvent s'offrir à ces de moins de trente ans dont 40 pour cent d'entre eux sont au chômage ? Quels lendemains prometteurs s'ouvrent à ces jeunes diplômés qui savent déjà qu'ils ne trouveront pas de travail rémunéré à la hauteur de diplômes souvent difficilement obtenus ? Le risque du déclassement social provoque d'abord un ferment d'indignation. Mais il prélude à la révolte violente lorsque l'avenir est bouché et que la classe politique, enfermée dans sa tour d'ivoire, pataugeant dans de sordides scandales comme en France, affiliée à la super classe mondiale, trahit le peuple dont elle est issue. La Révolution de 1789, ne l'oublions pas, a été faite par des diplômés, avocats entre autres, qui ne trouvaient pas leur place dans la société sclérosée des années 1780.
Toutefois, ces gens étaient mus par des idéaux, étaient intellectuellement structurés par les principes des philosophes des Lumières. Aujourd'hui, les "indignés" n'ont ni doctrine ni idéologie claire. Influencées par la gauche qui, par essence est un nihilisme, un rejet congénital de tout ordre naturel, une apologie de la jouissance instantanée, leurs revendications sont inconsistantes et puériles : vouloir changer la loi électorale ne remet pas en cause la nature d'un régime destructeur ; demander la fermeture des centrales nucléaires, des usines d'armement et la suppression des quelques lois réglementant encore le séjour des étrangers n'est que la continuation éculée de la gangrène gauchiste qui nous ronge.
A l'évidence, le juste sentiment de rejet du démocratisme est perverti car les peuples européens sont décérébrés par des décennies d'abrutissement médiatique et de bourrage de crâne d'éducations dites "nationales" détournant les jeunes générations de leur histoire et de leurs traditions.
Plus que jamais, le devoir des nationalistes est clair : ils doivent structurer des intelligences actuellement sinistrées et constituer le fer de lance des forces qui, le moment venu, lorsque l'ordre démocratique actuel vacillera inéluctablement, seront en mesure de rendre les nations d'Europe à leur destin. Pour cela, la première tâche, ardue mais vitale, consiste à recruter et former des cadres nationalistes, ce noyau dur inaccessible au découragement par lequel l'époque de honte que nous vivons sera balayée.
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mardi, 31 mai 2011
DROITE NATIONALE : UN PROJET DE CONFÉDÉRATION POUR LES ÉLECTIONS DE 2012
Par Pierre Picace
Le nouveau NH Cliquez ici
A Paris le 22 mai dernier, les principaux dirigeants et représentants des mouvements et associations de la droite nationale (cliquez ici) hors FN se sont rencontrés pour envisager les prochaines échéances électorales.
La Nouvelle Droite Populaire (NDP - cliquez ici) de Robert Spieler, le Mouvement national républicain (MNR - cliquez ici) d’Annick Martin et le Parti de la France (PdF - cliquez là) de Carl Lang qui ont déjà dans le passé constitué des listes communes pour les Européennes de 2009 ainsi qu’aux élections régionales de 2010 dans plusieurs régions, veulent présenter un candidat à la prochaine présidentielle, ainsi que des candidats issus de cette plateforme de rassemblement aux législatives.
L’ambition de cette plateforme qui n’a pas encore de nom, " la création d’une confédération, sur le modèle de l’UDF, rassemblant tous les mouvements et toutes les associations nationales et nationalistes soucieux de proposer aux Français un projet de résistance, de reconquête et d’espoir, et refusant la collaboration avec le Système."
Pour les participants de cette réunion, le Front national (cliquez là), dirigé par Marine Le Pen, serait "passé aux côtés du Système" et ne représenterait plus la droite nationale et de pointer les propos à géométrie variable de Marine Le Pen quant à l’islam ou la substitution "de la préférence nationale au profit d’une « priorité citoyenne »" par le vice-président du FN, Louis Aliot. Pas question donc de soutenir la candidature à l’élection présidentielle de la nouvelle présidente du FN.
Il faut dire que dans les derniers mois "la" chef de file du Front national n’a pas ménagé ses critiques vis-à-vis de ces courants de la droite nationale, les qualifiants de "boulets" détournant opportunément sur eux les accusations de xénophobie et d’antisémitisme portées jusque là par les médias et les partis politiques contre le FN et son président historique. En recentrant le discours du Front national, Marine Le Pen dégage un mince espace sur sa droite. Un espace dont entendent bien profiter les déçus du nouveau discours lepéniste pour s’affirmer comme la "vraie droite" face à un FN en voie de "défrontisation".
Electoralement, le MNR, la NPD, le PdF, ni même la Ligue du Sud (cliquez ici) de Jacques Bompard si elle décidait de rejoindre cette "confédération" ne pèsent pas bien lourds face à un Front national qui depuis trente ans sert de point de ralliement aux mécontents du Système. Cependant le FN serait fou d’ignorer totalement ces listes "dissidentes" car comme la direction du parti lepéniste a pu le constater lors des élections précédentes la présence de ces listes a entraîné sa disparition d’au moins de deux Conseils régionaux. En 2002, Bruno Mégret avait obtenu près de 3,25% des voix au premier tour de la présidentielle, un score qui aurait permis à Jean-Marie Le Pen de talonner Jacques Chirac et de distancer beaucoup plus nettement Lionel Jospin. Reste pour la "confédération" à franchir l’obstacle des 500 signatures de maires, mais en caracolant en bonne position dans les sondages d’intentions de vote du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen fait peser une menace sur Nicolas Sarkozy et comme celui ci compte bien franchir le premier tour en tête… A cela il faut ajouter la présence d’un candidat Identitaire (cliquez là), Arnaud Gouillon qui peut également espérer grappiller quelques dizaines de milliers de voix sur la droite du FN et la présence probable de Nicolas Dupont-Aignan (cliquez là) sur sa gauche qui peut séduire les "orphelins" du MPF (cliquez ici) de Philippe de Villiers que tente également de se rallier Mme Le Pen et l’ancien député européen Paul-Marie Couteaux (cliquez là).
On peut donc d’ores et déjà s’attendre à entendre le Front national et sa présidente hurler au complot si d’aventure les Identitaires et la "confédération" décrochaient leurs précieux sésames pour la présidentielle.
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LUNDI 27 JUIN, de 19 h à 21 h 30
GRANDE REUNION DE SYNTHESE NATIONALE
RASSEMBLONS LA DROITE NATIONALE !
Centre des conférences
8 bis, rue de la Fontaine aux Rois 75011 Paris
(Metro République ou Goncourt)
Avec Annick Martin, Roland Hélie, Jérôme Bourbon, Pierre Vial, Robert Spieler, Carl Lang et de nombreux autres responsables et orateurs de la Droite nationale, nationaliste et identitaire.
Retenez tous cette date, nous en reparlerons...
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dimanche, 08 mai 2011
Pour tenter d'attaquer la manifestation des forces nationalistes, une poignée de collabos s'est retrouvée Place de l'Opéra...
Manifestation contre l’extrême droite devant l’Opéra de Paris
Elle a rejoint la proximité de la place des Pyramides, alors que s’achevait à cet endroit un défilé de différentes organisations nationalistes, avant d’être stoppée par les forces de l’ordre.
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Manifestation nationaliste unitaire : toute la presse en parle...
Photo Droite(s) extrême(s) Le Monde (source)
Revue de presse :
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France Soir : Manifestation de nationalistes à Paris...
France Soir Cliquez ici
Une semaine après la manifestation du Front National, la droite nationaliste s'est une nouvelle fois donnée rendez-vous dimanche à Paris pour célébrer Jeanne d'Arc. Près d'un millier de personnes sont parties de la place de la Madeleine avec en tête de cortège des familles royalistes sous les drapeaux jaune et bleu à fleur de lys et scandant « Le Roi à Paris, A bas la République ».
S'est élancé derrière eux un cortège plus fourni de militants d'extrême droite venus de la Nouvelle droite populaire, Terre et Peuple, Parti de la France de Carl Lang ou du Mouvement national Républicain fondé par Bruno Mégret. Le Renouveau Français et le GUD étaient aussi présents. « Bleu blanc rouge, la France aux Français » ou « Islam Hors d'Europe » scandaient certains, « Nous ne nous soumettrons pas à la dictature du mondialisme cosmopolite », pouvait-on lire sur un tract appelant également à refuser « de servir de chair à canon aux intérêts américains et israéliens ».
Contre manifestation d'extrême gauche
Tout en noir, jusqu'aux capuches et aux foulards recouvrant une partie de leur visage, quelques dizaines de « nationalistes autonomes » garnissaient les rangs, non loin du mouvement Troisième voie de Serge Ayoub, l'ancien chef des skinheads de Paris. Ses militants arboraient l'une des devises des fascistes italiens: « Croire, obéir, combattre ».
Au même moment et à quelques avenues de là, environ 300 militants d'extrême gauche, selon la police, manifestaient pour protester contre ce rassemblement en scandant: « le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève ». Ils souhaitaient se rendre au point d'arrivée du défilé d'extrême droite, mais les forces de l'ordre leur ont barré la route.
Lire aussi :
TV5 Monde cliquez ici
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vendredi, 06 mai 2011
Vendredi, c'est le jour de Rivarol :
Chez votre marchand de journaux : 3,50€
Avez-vous pensé à retenir votre place ?
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jeudi, 05 mai 2011
Flash n°65 est sorti...
En vente à la Librairie Primatice (10, rue Primatice 75013 Paris) ou sur abonnement cliquez ici.
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