dimanche, 18 novembre 2012
Revue de presse : J’ai failli avoir peur de Caroline Fourest...
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Ce qu’il y a de bien avec ces Français qui ne manifestent jamais, c’est que, lorsqu’ils le font, on voit bien qu’ils débutent dans le métier. D’où une organisation aussi foutraque que sympathique. Du coup, ça piétine deux heures durant avant de faire un petit premier pas qu’on voudrait, en l’occurrence, grand pour l’humanité durable.
Un cliché médiatique veut que les manifs soient immanquablement « bon enfant », tout ça parce que quatre crétins bigarrés tapent avec des gamelles sur des bidons. Là, pour le coup, l’expression vaut. D’autant plus bon enfant, qu’il y a là plein d’enfants, de mamans et de papas. Sans compter des homosexuels n’ayant pas la moindre envie de devenir papas. Bref, une France qu’on n’a pas l’habitude de voir arpenter le pavé.
En revanche, grand moment de frayeur : la contre-manifestation organisée par Caroline Fourest, sorte de bonne sœur en civil qui officie dans Le Monde. Bel effet de masse. Ils sont six en tout. Le souci, c’est que chez les près de cent mille personnes qui défilent, personne ne sait qui est Caroline Fourest.
Sur le chemin du retour, France Info dans la bagnole. On apprend que nous avons été nombreux dans le cortège. Sans blague ? Puis, l’entretien. Pas les organisateurs du collectif ni les manifestants bien sûr, mais un zozo, président de l’association LBGT (lesbiennes, bisexuels, gays et transsexuels), qui nous tient le crachoir d’interminables minutes durant pour nous assurer que cette marche était teintée « d’homophobie ». Une telle manipulation sur une radio associative émettant d’un squat, pourquoi pas, l’aveuglement idéologique ayant parfois des vertus hallucinogènes. Mais sur une des radios phares du service public, on se pince. En fait, même pas. Car si, pour Serge Reggiani, « les loups sont entrés dans Paris », on peut lui répondre en échos que les cafards sont dans la place. Et même aux meilleures places.
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samedi, 17 novembre 2012
Revue de presse : Haro sur la gifle !
Fabrice Madouas
Source Valeurs actuelles cliquez là
Sa condamnation avait ému les Français. Le maire de Cousolre a été finalement relaxé. Éduquer des enfants, c’est aussi faire preuve d’autorité.
C’est un témoignage précieux de l’état d’esprit des Français : les lettres adressées à Maurice Boisart, le maire de Cousolre, une petite ville tranquille de l’Avesnois, quasiment sur la frontière belge. Maurice Boisart est cet élu qui a vécu un calvaire judiciaire pour une banale histoire de gifle : « Le 24 août 2010, un jeune de Cousolre, que je connaissais bien, escalade un grillage pour récupérer un ballon. Je le sermonne, il me provoque et m’injurie. Et là, réflexe, je le gifle. […] L’affaire est enclenchée, elle ne s’arrêtera pas », résume-t-il dans un livre qui vient de paraître, Tout ça pour une gifle (Éditions Jacob-Duvernet).
Les parents portent plainte pour “violence par personne dépositaire de l’autorité publique”. Ils contestent la version du maire : leur fils ne l’aurait insulté qu’après avoir reçu la gifle. En février 2012, Maurice Boisart est déclaré coupable par le tribunal correctionnel : 1 000 euros d’amende avec sursis, 250 euros de dommageset intérêts pour “préjudice moral”, sans compter les frais de justice ! « Désagréable impression que l’époque est faible, réagit-il. Sous prétexte d’être pacifiste, on est laxiste. Sous prétexte d’être humaniste, on verse dans le ridicule. »
Le 10 octobre, la cour d’appel de Douai décidera quand même de le relaxer, les juges estimant qu’il avait apporté « une réponse adaptée à l’atteinte inacceptable portée publiquement à l’autorité de sa fonction ». N’empêche : deux ans de procédure pour une gifle ! « À l’évidence, l’événement a dépassé ma modeste personne, écrit Maurice Boisart ; je suis en quelque sorte devenu le porte-drapeau de tous les adultes en butte à des adolescents mal élevés et insolents. »
Une “époque faible” qui confond pacifisme et laxisme
Des lettres, des e-mails, des fax, le maire de Cousolre en a reçu des milliers, de personnes indignées par sa condamnation en première instance. Pères et mères de famille, grands-parents, professeurs, proviseurs, conseillers principaux d’éducation, responsables associatifs… Un abbé déplorant que les édiles soient « trop exposés aux frasques d’une violence purement gratuite ». Un major de gendarmerie qui le félicite pour son « comportement courageux et exemplaire ». Un chef d’entreprise du Calvados « outré du manque de politesse » et lassé « des gens peu motivés pour le travail ». Un agriculteur à la retraite, un « fils de poilu de 1914-1918 », un « collectif de mamans et d’enseignantes ». Et beaucoup d’élus, bien sûr.
« Des Français “qui en ont marre de voir dégrader les biens publics qui sont payés avec nos impôts”. Des Français qui ont reconnu dans le jeune l’un de ces nombreux enfants rois qui embêtent tout le monde, à l’école et ailleurs. Des Français inquiets qui s’interrogent : “Comment va-t-on à l’avenir élever nos enfants” ? »
Des Français de tous bords, que le bon sens et l’expérience conduisent aux mêmes conclusions que les psychologues les plus lucides – comme Didier Pleux, qui dirige l’Institut français de thérapie cognitive. Auteur de nombreux ouvrages sur l’éducation, ce psychologue clinicien décrit dans son nouveau livre comment les enfants rois peuvent se transformer en “tyrans” pour leur entourage. Et de rappeler ce que disait Freud : « Le petit enfant est amoral, il ne possède pas d’inhibition interne à ses pulsions qui aspirent au plaisir » (De l’adulte roi à l’adulte tyran, Odile Jacob).
Selon Didier Pleux, les enfants tyrans souffrent moins de carences affectives, comme on le prétend souvent pour expliquer leur comportement et les excuser, que de “carences éducatives”. « Quand le “je” de l’enfant n’a pas été éduqué et qu’il n’a pas appris à harmoniser son plaisir avec la réalité, et donc avec celle des autres, il devient omnipotent et ne cesse de répondre à ses désirs au détriment de tout lien social. » À l’âge adulte, son « intolérance aux frustrations » risque de le pousser à la négation, voire à la destruction d’autrui.
Comment éviter que le souci légitime de soi ne se transforme en égoïsme ? La réponse réside dans l’exercice par les parents d’une autorité juste. « Non, toute autorité n’est pas malvenue, écrit Didier Pleux, et l’enfant, plus qu’un autre, doit apprendre la vie et s’il doit apprendre, ce n’est pas par le copinage, le “management participatif” ou la révolte permanente. C’est dans le respect de ceux qui connaissent mieux le réel que lui : les parents ou les tuteurs… »
« Un homme, ça s’empêche », disait le père d’Albert Camus. Un conseil rude mais sage, qui peut éviter des gifles tardives et bien des déboires à ceux qui les donnent.
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vendredi, 16 novembre 2012
Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
3,50 €, chez votre marchand de journaux
07:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 15 novembre 2012
Mali : soit nous intervenons, soit nous n’intervenons pas. Mais si nous intervenons, alors faisons le vraiment…

14:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Revue de presse : A DROITE DU FN, UNE REUNION DE SYNTHESE NATIONALE
Source Présent d'aujourd'hui
Site de Présent cliquez ici
Francis Bergeron
Pour la sixième année consécutive, la revue Synthèse nationale, que dirige Roland Hélie, organisait sa journée nationale et identitaire. Le thème de cette journée : Face à la crise : une autre Europe ! (NDLR cliquez ici). Un ouvrage comportant trente contributions diverses (Pierre Vial, Martin Peltier, Alain Renault, Jean-Claude Rolinat etc.) avait été publié pour l’occasion et servait de support de réflexion aux intervenants des trois tables rondes et aux 300 à 400 participants qui remplissaient la salle.
Cet étonnant rassemblement annuel, qui s’opère à une date hautement symbolique, est le carrefour de tout ce que l’on trouve, ou presque, à la droite du Front national. Une sorte de réunion d’amitié française de la grande époque, mais limitée à des groupes, journaux et groupuscules vivant en marge du système, et même en marge du mouvement national. A la droite de la classe politique, et à la droite du FN (et jusqu’à la droite du mouvement identitaire de Fabrice Robert), prospèrent en effet des noyaux de militants et de lecteurs, un univers décalé qui ne manque ni de talents, ni de prophètes ni d’utopistes.
Dans une joyeuse pagaille, on pouvait en effet croiser les ex-skinheads désormais quinquagénaires de 3e Voie, les partisans de la Nouvelle Droite Populaire, du MNR, des Jeunesses nationalistes, du Parti de la France, Pierre Sidos, Martine Lehideux etc. Combien de bataillons, tous ces groupuscules ? Difficile à dire. Et secret certainement bien gardé. Mais sans doute nettement plus qu’on pourrait le penser, à la vue du public réuni ce dimanche. Et à l’importance et la qualité des publications qui étaient proposées aux participants : de Rivarol à Militant, de Terre et Peuple à Salut public, en passant par le Cercle franco-hispanique et par Synthèse nationale, qui est une sorte de Défense de l’Occident du XXIe siècle.
Les interventions aux tables rondes distillaient une forte dose d’utopies, ce qui est inhérent au genre : cette « révolution nationale », attendue par tous, pour mettre fin à l’Europe des banquiers et des trusts me rappelait les discours solidaristes de ma jeunesse. Mais comme le disait (à peu près) Bernanos, celui qui n’a pas été extrémiste avant trente ans est un salaud ou un saint.
Beaucoup de très jeunes gens, aux cheveux bien courts, aux tatouages spectaculaires, aux blousons noirs décorés d’un trident ou de la croix celtique mise à la mode, il y a plusieurs dizaines d’années par Pierre Sidos et son Œuvre française. Tout ce jeune public était à la recherche de principes doctrinaux et d’explications simples à une crise - intellectuelle et morale avant d’être une crise économique, comme l’ont rappelé plusieurs orateurs - , effroyablement compliquée, elle. Mais ils étaient peut-être d’abord à la recherche d’un idéal, de causes susceptibles de les dépasser, de les transcender.
Pour ma part je ne suis pas reparti de cette réunion étonnante avec de nouvelles certitudes, mais plus simplement, plus modestement, avec une petite statue du général Franco, en résine, de trente centimes de haut, en pied et en uniforme, achetée au stand des Amitiés franco-hispaniques, bien entendu !
Le quotidien Présent est en vente chez les marchands de journaux ou par abonnement cliquez ici
13:37 Publié dans 06 - La 6e Journée nationale et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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James Bond : le crépuscule de l’Europe...
Source Joris Karl
Boulevard Voltaire cliquez ici
Je vous conseille vivement le dernier James Bond.
J’insiste, car derrière l’image trompeuse d’un film d’action grand public, « Skyfall » donne à réfléchir, sur notre univers mental, occidental, qui vibre et s’effrite, sous les coups d’une modernité incontrôlée.
Dans cet opus de très belle facture, le rôle titre est tenu par Daniel Craig : virilité suprême, visage d’européen à l’ancienne, taillé à la serpe, dans lequel deux yeux — bleu profond — préfacent la force d’âme. D’emblée, on le voit mal jouer dans une de ces productions françaises où l’acteur malingre et efféminé vivote entre problèmes de couple et aide aux sans-papiers.
Bond, c’est tout le contraire. C’est l’Europe musclée qui, même minoritaire, sait frapper du poing sur la table.
A plusieurs reprises, le film voit s’affronter deux conceptions du monde. Dans l’une, incarnée par le nouveau chef de la Sécurité intérieure, démocratie et transparence se confondent, et les vieilles méthodes sont à jeter aux oubliettes. Finie la Realpolitik, place aux Bisounours…
Dans l’autre, portée par Bond, notre présent est plus noir que jamais et le danger rôde : « Maintenant nous n’affrontons plus des nations. Nous ne savons plus qui nous affrontons. » explique M, sa supérieure directe. Dans cette opposition, le sombre pessimisme de l’européen et traditionaliste 007, son alcoolisme culturel, son jonglage de beautés sexy, font face à l’étrange totalitarisme mou, personnifié par Madame la ministre, froide « politichienne » rappelant ces commissaires européens à la Viviane Reding.
Ce dernier James Bond, c’est aussi ce qui se dresse au milieu du film, l’image inquiétante d’un monde nouveau, nébuleuse populeuse et capricieuse qui s’est levée en extrême-Orient, qui nous fait sentir que notre temps, à nous Occidentaux, s’achève peut-être : c’est Shanghai, stressante, impressionnante et enivrante ; c’est Macao la sexuelle et ses tables de jeu offertes comme des jambes écartées. Ici où tout est vénéneux, notre héros européen est sublime de sang-froid, un vrai spartiate mâtiné de british.
Le méchant, grand blond bizarre, limite gay, total cynique, est l’ange maudit du nouveau désordre mondial, un ancien du MI 6 qui renie sa patrie. « L’amour de la patrie, c’est vieux jeu mais j’y crois encore », balance un provocant 007 !
Ce n’est pas un hasard si le film commence dans le chaos poussiéreux des rues stambouliotes. 2 heures 30 plus tard, le combat final se déroule sur les terres d’Écosse, au fond de l’Europe, où Bond retrouve l’antique manoir de son enfance. Pas un hasard non plus : une certaine géographie est dessinée, les contours d’une civilisation enfouie pour l’instant.
Quand Daniel Craig aura tourné les deux derniers Bond de son contrat, on parle de le remplacer par un acteur noir. Comme s’il fallait décidément tuer, jusqu’au dernier, les symboles d’une Europe puissance…
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mercredi, 14 novembre 2012
Revue de presse : Quand les nationalistes rêvent à la révolution...
Julien Licourt
Préférence nationale cliquez là
Dimanche 11 novembre se tenait à Paris la 6e journée de Synthèse nationale, avec pour thème «Face à la crise : une autre Europe».
La revue Synthèse nationale organisait à Paris, le 11 novembre, pour la sixième année consécutive, sa journée «nationale et identitaire». De nombreux groupes ou personnalités de l’extrême droite, parfois amis, parfois antagonistes, s’y réunissent autour d’une question, pour y exprimer leur point de vue, lors de tables rondes. Cette année, les travaux des participants répondaient au thème «Face à la crise : une autre Europe». Mais au-delà de cet exercice imposé, les résultats de la présidentielle et des législatives tenaient dans cette réunion une résonance particulière. Les nationalistes s’y sont cassé les dents: parmi les organisations politiques présentes, trois d’entre elles, le Parti de la France (PdF), la Nouvelle droite populaire (NDP) et le Mouvement national républicain (MNR), ont tenté de présenter un candidat commun à la présidence, Carl Lang. Ce dernier a échoué à réunir les 500 signatures lui permettant de concourir. Si des candidats ont été présentés aux législatives, ceux-ci n’ont guère obtenu de résultats significatifs. Alors, avant de pouvoir intervenir sur l’Europe, plusieurs intervenants se sont posés la même question que Lénine: «Que faire ?» Comment faire pour arriver au pouvoir ?
«L’illusion électorale»
Ainsi, l’un d’entre eux, Jérôme Bourbon, du journal Rivarol (qui avait soutenu Bruno Gollnisch pendant la campagne interne du FN, resté depuis farouchement anti-mariniste), a mis en garde contre «les solutions qui n’en sont pas». L’éditorialiste a repoussé «les illusions électorales», tout comme «l’illusion de croire à un soulèvement militaire». «Que faire?», une question reprise par un autre éditorialiste, cette fois du journal Militant, André Gandillon, qui préconise «l’action politique, mais une action éminemment révolutionnaire». «Une action révolutionnaire passe par l’existence d’une minorité inaccessible au découragement, explique-t-il, par l’existence de cadres formés, de gens qui s’embarrasseront pas de principes, face à des gens qui n’en ont pas. Lorsqu’en face de vous vous avez le mal, vous avez de la vermine, vous ne chercher pas à savoir si vous allez faire du mal à la vermine, vous ne vous occupez que d’une seule chose: l’éliminer. Dans l’histoire, il a été prouvé, tôt ou tard, que les évènements allaient à la rencontre de ceux qui avaient la volonté d’agir, et je dirait comme Mussolini: “Là où il y a une volonté, là il y a le chemin”.» (1) Cette «minorité inaccessible au changement» a également été évoquée par Bernard Bres du MNR, qui préconise la formation d’une «aristocratie secrète amenée à devenir publique». «Cette mission, qui était autrefois celle des aristocrates de sang, exige une sorte de mystique, qui, comme dans l’Église, exercerait une surveillance sur les hommes de pouvoir. Cette classe dirigeante se fonderait sur une forte conscience identitaire et l’acceptation volontaire de devoir élever, une sorte de phalange, osons le mot.»
«La révolution»
De son côté, l’organisateur de la réunion, Roland Hélie, directeur de la Synthèse nationale et membre de la NDP, pense que «bien sûr les élections c’est important, bien sûr il faut participer là ou l’on peut. Mais dans l’état actuel des choses [...] nous savons fort bien que nous n’avons pas les espérances de résultats suffisants pour arriver au pouvoir. Si l’on veut arriver au pouvoir, il faut autre chose que les élections. Il faudrait [...] quelque chose que s’appellerait, peut-être, une révolution.» «Bien souvent des gens nous disent, qu’il serait peut-être temps d’organiser quelque chose, de passer à l’action. Mais avant de passer à l’action, il faut commencer à être présents partout [...] Nous savons tous que nous devons aller aux devants de nos concitoyens, de nos compatriotes, nous devons aller leur expliquer la nécessité du combat que nous menons.» Une vision qui n’est pas si éloignée que cela que celle du leader de Troisième voie (mouvement nationaliste révolutionnaire), Serge Ayoub, qui estime que avoir affaire à «une question d’éducation». «Notre vrai problème, c’est de prendre le pouvoir, parce qu’on pourra rééduquer les gens, on pourra leur réapprendre, on pourra leur faire fermer la télé, peut-être leur mettre un autre télévision, et, à partir de là, apprendre autrement, être autre chose que simplement “vouloir avoir”. [...] Il faut savoir comment on peut prendre le pouvoir. Le FN a décidé depuis 25 ans de passer par les urnes. C’est courageux de se taper la tête contre le mur pendant 25 ans d’affiler. Mais c’est perdu d’avance. Il ne nous reste plus [qu’une solution], pour sauver notre peuple, notre pays, notre civilisation: c’est la révolution.» (2)
Un mouvement dont les prémices serait déjà en cours selon Pierre Vial, membre de la NDP et patron de l’association politico-culturelle Terre et peuple. Ce dernier place son espoir dans les peuples nationalistes européens (Ecosse, Pays-Basque, Catalogne). Mais plus encore dans le mécontentement induit par l’actuelle crise économique et financière «qui suscite des révoltes populaires dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal». M. Vial se réjouit d’y voir les militants locaux de son association être «en première ligne dans les luttes sociales très dures qui sont en train de se développer là-bas. C’est ce qu’il faut faire, ajout-il. Il y a des moments où les mots, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. Ces révoltes vont logiquement se durcir, elle vont prendre de l’ampleur et s’étendre à d’autres pays menacés par le même fléau, car lorsque les gens ont le dos au mur, il arrive un moment où il n’y a plus d’autre solution que de se battre. D’où des prises de consciences identitaires qui peuvent devenir des jalons de l’Europe des peuples.»
Julien Licourt
(1) Un peu plus mesuré, André Gandillon évoque «une révolution des âmes et des cœurs» dans l’ouvrage Face à la crise : une autre Europe ! 30 points de vue iconoclastes (Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, novembre 2012).
(2) Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième voie, évoque également la révolution dans l’introduction de La Doctrine su solidarisme (Serge Ayoub, Editions du Pont d’Arcole, Paris, Octobre 2012) : «Faire la révolution pour la préservation et la survie de ce que nous sommes. Nous sommes des révolutionnaires, mais des révolutionnaires conservateurs.»
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Revue de presse : Benjamin Biolay, le nain qui crache sur les tombes
Nicolas Gauthier
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• Benjamin Biolay a du talent. A largement contribué à la résurrection d’Henri Salvador, avec son album Chambre avec vue. Mieux, Home, galette enregistrée avec sa compagne de l’époque, Chiara Mastroianni, était un petit bijou, d’ailleurs salué dans les pages de National Hebdo, défunt organe du Front national ; il n’est pas de notoriété publique que l’artiste ait fait procès…
• Benjamin Biolay, vient de sortir son dernier opus, baptisé Vengeance… Et dans la chanson éponyme, enregistrée avec Carl Barât, fils d’un groupe londonien assez peu prolétarien, The Libertines, il chante : « La vengeance est un plat que certains mangent froid, comme Stirbois s’est mangé son cèdre… »
• Déjà, c’est nul point de vue rimes. « La vengeance est un plat que certains mangent froid, comme un cèdre s’est mangé Stirbois… », ça aurait eu plus de gueule, en admettant toutefois que le cèdre pousse en nos contrées. Jean-Pierre Stirbois, a été le premier secrétaire général du Front national. Et à l’approche de l’hiver 1988, il est mort, alors qu’il rentrait de Nouvelle Calédonie, afin de convaincre nos compatriotes ultramarins de voter « non » aux accords de Nouméa, négociés par le Premier ministre d’alors, Michel Rocard. Il rentrait d’un dernier meeting : c’était un militant. On voulait l’en dissuader, il n’a rien entendu, avant de mourir dans l’un des virages les plus dangereux de Pontchartrin, dans les Yvelines.
• Quand Benjamin Biolay était à peine sorti des roupettes de son père, le dessinateur Loup, généralement mieux inspiré, sortit dans VSD un dessin dont la légende disait à peu près ceci : « Depuis que Stirbois s’est tué sur un arbre, je vais bientôt voter vert… » Le machin est depuis introuvable, même sur la Toile et sur le site personnel de l’artiste. Mais sa veuve, la défunte Marie-France Stirbois, m’a dit peu après : « Jean-Pierre n’était pas aimé de tous, mais je demande au moins pitié pour nos deux filles. Elles ont vu le dessin. Il tournait même dans la cour de récréation de leur école… » Marie-France Stirbois est depuis partie, emportée par un cancer du pancréas. Prochain sujet de chanson pour monsieur Biolay ?
• Le pire, chez ce chanteur à cheveux gras, c’est encore cette déclaration lâchée au Parisien :
Il n’y a rien de cynique dans ces mots. J’ai reçu des menaces de mort. Ce sont des phrases qui me viennent, pas des prospectus politiques. Je dis juste qu’il s’est pris un arbre, je ne juge pas. Certes, je suis un militant socialiste, j’ai soutenu François Hollande, mais je ne suis pas un militant anti-FN.
Peur de se prendre une claque ? No Pasaran, mais passez quand même…
• Benjamin Biolay, résistant en peau de lapin qui crache sur les cadavres ou « crache sur les tombes », pour reprendre la définitive expression de mon désormais camarade Benoit Rayski, lequel sait, de par son parcours familial, le véritable poids des mots. Le groupe Manouchian, c’était pas la tournée Âge tendre et tête de bois, petit Biolay, pas des glandus qui se battaient à coups de sac à main…
Quant à Jean-Pierre Stirbois, membre du mouvement solidariste, qui était un peu à l’extrême droite ce que les trotskistes d’alors étaient à la gauche stalinienne, il fut de ceux qui allèrent tracter sur la Place rouge avant de se faire virer d’URSS, à une époque où, quand on y entrait, on ne savait jamais quand on en sortirait. Bref, rien à voir avec les Pussy Riot.
Alors, cher Benjamin Biolay, le meilleur service que tu puisses rendre à la politique consiste encore à cesser d’en faire.
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samedi, 03 novembre 2012
Cet « islam sans gêne » qui veut mettre la France à l’heure mahométane
Présent d'aujourd'hui cliquez là
« Cet islam sans gêne »… C’est le titre d’un dossier, bien étayé, que publie cette semaine l’hebdomadaire Le Point. Un islam qui pousse sa corne, de plus en plus pointue et acérée, dans toujours plus de domaines de notre espace public. Exemples : les collèges, où pour défier l’interdiction du voile, de jeunes musulmanes « portent de longues robes de couleurs sombres nommées abayas ». Renforcées parfois d’un passe-montagne noir « qu’elles appellent bonnet ». A la moindre remarque d’un proviseur, des imams débarquent dans le bureau de ce dernier pour lui expliquer sur un ton courroucé qu’il s’agit d’une tenue « culturelle » et non religieuse.
Pour narguer plus encore l’institution laïque ces militantes islamistes s’installent souvent devant les établissements scolaires, en brandissant des calicots : « Islamophobes, on est là ! » Et bien là… Des collèges où les professeurs n’osent même plus enseigner l’histoire, risquant de se faire chahuter (ou tabasser) quand ils abordent des sujets comme les croisades, la Shoa ou la période coloniale. L’histoire de France n’est certes pas le passé des enfants d’immigrés. Pour préserver la susceptibilité toujours à vif de ces derniers les petits Français ne reçoivent donc plus, comme cours d’histoire, qu’une mélasse insipide sans chronologie ni héros, une compote amnésique cuite par pochage au sirop des droits de l’homme, du pacifisme et de la repentance. La musique même se trouve mise en cause, « parce que contraire à l’islam ».
Dans les crèches, où « le fait religieux s’est peu à peu immiscé », des petits enfants refusent d’écouter l’histoire des Trois petits cochons, parce que cet animal est jugé « impur » par leurs parents.
Cantines scolaires, prisons : l’empreinte islamique
La bataille des cantines, dont on parle depuis maintenant vingt ans, s’est temporairement terminée, dans beaucoup d’entre elles, par une sorte d’armistice : on n’y sert plus de viande. C’est ce que l’on appelle la cantine « laïque et républicaine », aux menus strictement végétariens. « Le problème ce n’est plus seulement le porc, mais la viande que certains enfants refusaient dans leurs assiettes parce qu’elle n’avait pas été préparée selon le rite halal. » Donc plus de viande. Les petits Français sont priés d’abandonner leurs traditions culinaires par respect pour celles des nouveaux venus.
L’islam, bien sûr, règne en maître dans les prisons, dont de faux imams sont en quelque sorte les prophètes écoutés. Des prisons où plus de 50 % des détenus – entre 70 et 80 % dans certaines d’entre elles – sont musulmans. Sans « stigmatiser » personne, on est bien obligé de remarquer, à la vue de ces chiffres, que cette communauté est tout de même la plus criminogène de France. On peut même parler, pour ces droit-commun musulmans mélangeant délinquance et militantisme religieux, d’un phénomène d’islamo-gangstérisme. « Dans certains établissements, il existe désormais une hiérarchie parallèle à l’administration qui impose ses propres règles. » Dès lors que ces mahométans sont en position de force, leur prosélytisme s’exerce de façon sommaire mais efficace. « Le détenu est approché par des sous-fifres qui lui donnent des cigarettes et lui offrent la possibilité de cantiner. Et puis, très vite, on lui tend le Coran… »
Sport : vertes pelouses
Le sport évidemment n’est pas épargné, où l’on voit, avant des matchs de football, des joueurs musulmans transformer la pelouse en tapis de prière. « Ce n’est un secret pour personne que la religion islamique joue un rôle grandissant dans le foot. Et cela à tous les niveaux de la hiérarchie. » Un sport où, avec les Nasri, les Ribéry, les Anelka, les Evra, les musulmans mènent la danse. A tel point qu’en son temps le piteux Raymond Domenech avait décidé, « afin d’éviter certaines tensions », que les buffets de l’équipe de France seraient halal. Même dans les équipes amateurs les joueurs non musulmans sont désormais contraints de s’adapter aux horaires d’entraînements « réglés sur ceux des prières ». Afin « d’éviter certaines tensions », jusqu’où les dirigeants continueront-ils à se prosterner devant les fous de Mahomet ?
Dans les hôpitaux ce sont « d’innombrables patients qui exigent que le soignant qui les prend en charge soit du même sexe qu’eux ». Sinon, gare aux coups ou, dans le meilleur des cas, aux insultes.
En pointe de la « diversité », l’entreprise de téléphonie Orange, où, au nom du « vivre ensemble » et d’une contraignante législation européenne sur la non-discrimination (1) se côtoient « sikhs, juifs religieux, femmes voilées », les managers voit sur le terrain les incidents se multiplier : « C’est un salarié (…) qui pratique le jeûne et interdit aux autres de manger (2). C’est une femme de ménage d’origine maghrébine qui reçoit des SMS sur son portable lui enjoignant de se conduire en bonne musulmane (…) et de se vêtir autrement. Ce sont des refus de serrer la main des collaboratrices, de partager le bureau avec une femme… » Décidément, comme l’avait constaté Mme Merkel elle-même, « le multi, ça ne marche pas ». Pas plus ailleurs que chez Orange…
Ramadan : la faute à la France
Tariq Ramadan, qui affirme dans un entretien que « l’islam est une religion française », nous explique que si certains musulmans adoptent des comportements provocateurs et intolérants c’est la faute de la laïcité française. Ils se sentent « stigmatisés » par elle. Ramadan, au cours de son interview, conceptualise également : « L’islam n’a pas de problème avec les femmes, mais les musulmans en ont. » Analyse que l’on peut aussi transposer : la France n’a pas peut-être de problème avec les musulmans, mais les Français eux en ont. Et beaucoup… Face à cette poussée continue de l’islam dans la société civile française, le seul mot d’ordre de nos autorités a été jusqu’ici : « surtout pas de vagues ». A la moindre vaguelette, au moindre clapotement, on rentre dans sa coquille.
Dans son éditorial, le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, dénonce cette « politique du moindre mal dont crève la France ». Et d’aligner quelques exemples de cette soumission baveuse. « C’est ainsi, chose comique, que les notables d’Amiens en sont venus à débaptiser le traditionnel marché de Noël, oh le vilain mot, pour l’appeler marché d’Hiver (…). C’est ainsi encore que nous sommes condamnés à manger de la viande halal qui n’est pas qualifiée comme telle, contrairement à toutes les lois de transparence et de traçabilité. Si on en est arrivé là, c’est sous le fallacieux prétexte qu’il ne faudrait pas montrer du doigt une religion qui, de surcroît, touche la dîme sur chaque bifteck ou bas morceau. Tant mieux pour les imams et tant pis pour la souffrance animale : les bêtes ne votent pas. » Malheureusement ceux qui votent sont souvent bêtes eux aussi.
Nous l’avions dit, bien avant Giesbert
Giesbert prétend qu’il tire le signal d’alarme (après quelques autres) pour ne pas « laisser le débat aux gueulards populistes… ». Pourtant tout ce qu’il nous sort aujourd’hui, la droite nationale et sa presse l’ont dit, écrit et décrit bien avant lui. Mais alors nous étions bien seuls face aux « agents de la circulation idéologique, armés jusqu’aux dents » qui prétendaient nous « verbaliser » sous prétexte de xénophobie, d’islamophobie et d’incitation à la haine raciale. L’islam, dit justement Giesbert, « a simplement gagné le terrain qu’on lui a cédé, pleutres que nous sommes ». C’est vrai. Mais la pleutrerie, hélas majoritaire dans notre pays, ne fut pourtant pas le cas de tous les Français. Giesbert s’honorerait de le reconnaître. « Les gueulards populistes » n’auront pas « gueulé » totalement en vain. Ils ont au moins eu le mérite de briser sur ce sujet, à leurs risques et périls, quelques tabous trop bien enracinés de la bien-pensance progressiste.
(1) Celle-ci stipule que si un candidat à un poste s’estime discriminé en raison de ses signes d’appartenance religieuse, c’est à l’entreprise de démontrer que ce candidat n’était pas le meilleur. La recherche des preuves peut alors devenir longue et délicate.
(2) Confirmation donc du petit pain au chocolat de Copé…
L’affaire Merah
Les Verts (et semble-t-il le président de la République) demandent une commission d’enquête parlementaire sur ce qu’ils appellent les dysfonctionnements de l’affaire Merah. Peut-être y a-t-il eu effectivement quelques ratés de la part des services de renseignement français. Notamment une erreur d’appréciation des enquêteurs de la DCRI sur la dangerosité du personnage ? Il y a surtout un manque de moyens. « Les personnes présentant un profil pouvant déboucher sur une action violente et entretenant une relation avec une mouvance radicale sont de plus en plus nombreuses (…). Il y en a aujourd’hui plusieurs centaines. » Et ce chiffre ne cesse de croître. Côté DCRI « une quarantaine de personnes serraient actuellement employées à la section terroriste du département des affaires judiciaires… ». Alors que faut-il faire ? Multiplier par cent également le recrutement des agents de la DCRI ? En tout cas, malgré son infériorité numérique, celle-ci ne se débrouille pas si mal. Depuis 2007, près de 1 500 dhjihadistes ont été interpellés, dont plus de 650 par la seule DCRI… « On ne peut pas mettre tous les barbus en prison », se défend l’ancien patron de ce service, Bernard Squarcini, aujourd’hui sur la sellette. En effet : d’autant que les juges les feraient sortir sur le champ. Le plus gros dysfonctionnement de cette affaire ne vient pas de la police. Le ratage monumental c’est avant tout celui de nos responsables politiques qui ont laissé, durant des années, s’installer chez nous des millions de musulmans, tolérant ensuite, par pusillanimité, toutes leurs exigences… Les centaines de Merah en puissance sont nés de cette double incurie.
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jeudi, 01 novembre 2012
Un sympathique bras d'honneur...
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Ce 30 octobre, Gérard Longuet était l'invité de l'émission Preuves par 3 sur la chaîne "Public Sénat". Le propos du jour concernait le projet de mariage entre personnes du même sexe, pour lequel il demande qu'une clause de conscience permette, au moins, aux maires de ne pas le célébrer, comme il en va, depuis la loi Veil de 1975, pour les médecins refusant de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse.
Mais en marge de ce débat, provocateur en lui-même, il semble bien qu'on ait voulu attraire l'ancien ministre de la Défense dans une autre question conçue pour le "piéger" : celle de la repentance permanente qu'on demande à la France à propos des "crimes du colonialisme français". Le gouvernement algérien revendique, en effet, de notre part et unilatéralement, une "reconnaissance franche".
Sa réponse consista en un bras d'honneur, franc et massif. Et, interrogé par une autre chaîne (1) il confirme et assume son geste "populaire", "de bon cœur". "Je ne renie rien" ajoute-t-il.
À cet égard ce vieux camarade mérite un hommage particulier. Il a rompu de la sorte avec une attitude pratiquement unanime de la classe politique. Celle-ci s'est retrouvée sur une ligne commune, celle aussi, hélas, des autorités ecclésiastiques, des institutions philosophiques et des gros moyens d'intoxication de l'opinion.
N'oublions pas le rôle particulièrement pervers de l'école "républicaine". Loin de chercher à assimiler aujourd'hui les enfants issus de l'immigration elle se préoccupe de fabriquer des ressentiments artificiels contre leur pays d'accueil, supposé devenir leur nouvelle patrie. Ces rancœurs se révèlent d'autant plus paradoxales que leurs familles sont venues volontairement en France.
Disons-le donc tout net : la soi-disant "repentance" ça suffit ! Basta !
Il faut d'abord souligner que sous ce mot de "repentance", on dénature une démarche d'ordre religieux et de nature personnelle. Celle-ci n'a de sens qu'envers un dieu dont on implore la miséricorde. Le gouvernement d'Alger n'est peut-être pas le Diable, il n'est certainement pas le Bon Dieu. S'il veut donner des leçons de morale et de liberté qu'il commence par les appliquer chez lui.
On veut sans doute hâter un processus de "réconciliation" entre deux États, tourner la page d'une guerre terminée en principe depuis 50 ans, faire face à l'avenir et, notamment combattre des ennemis communs dans la région du Sahel.
S'il s'agissait de cela on pourrait comprendre. On applaudirait même, mais à une condition : que cette démarche soit effectuée de manière réciproque et non pas unilatérale. Qu'elle soit sincère et non fondée sur le mensonge, récurrent outre-Méditerranée, par lequel l'armée dite des frontières accapare le pouvoir depuis juillet 1962.
Vous dites : "crimes du colonialisme ?"
Alors peut-être aurait-il fallu rendre le pays dans l'état où on l'avait trouvé en 1830, détruire les hôpitaux, les infrastructures, les ports, les voies de chemin de fer, les écoles, les puits de pétrole. Il aurait récupéré son bagne, son refuge de pirates et son marché aux esclaves.
Aurait-il fallu également ramener la population à son niveau d'origine, à peine 2 millions d'habitants en 1830 contre 10 millions en 1960 ? cela eût évité à l'oligarchie militaire et pétrolière la dure tâche d'avoir à la nourrir, tache à laquelle elle ne semble guère efficace.
Admettons. La colonisation a sans doute été globalement une erreur. Tout lecteur de Frédéric Bastiat le sait.
Et toutes les guerres contiennent leur part d'horreur. Les continuateurs du FLN algérien le savent mieux que personne. Leur technique de terrorisme barbare consistait à mettre en scène l'horreur pour tétaniser l'adversaire et radicaliser les antagonismes.
On pourrait multiplier les exemples. Citons simplement les massacres de Philippeville. Ils furent perpétrés en août 1955 contre les Européens, mais aussi contre les musulmans loyalistes, mais encore contre les notables musulmans modérés qui venaient de signer d'un appel condamnant "toute violence d’où qu’elle vienne".
Ne réécrivons pas ici l'Histoire de cet atroce conflit.
Ne prétendons pas qu'une répression conçue par des dirigeants socialistes parisiens aurait pu se réaliser sans tache. C'est le gouvernement socialiste de Guy Mollet qui inventa en 1956 l'envoi du contingent. C'est Mitterrand ministre de l'Intérieur en 1954 qui avait lancé la doctrine "une seule France de Dunkerque à Tamanrasset".
L'application ne pouvait être qualifiée de "fraîche et joyeuse".
Aucune guerre ne peut être considérée comme "fraîche et joyeuse", et ceci vaut particulièrement pour le vaincu.
Si la République jacobine, présidée par Monsieur Normal, veut exercer son talent de repentance, qu'elle commence par effacer de l'Arc de triomphe de l'Étoile le nom du général Turreau, l'homme des colonnes infernales en Vendée.
Enfin un mot sur la guerre coloniale : elle se conçoit sans doute la moins hideuse de toutes puisqu'elle ne se donne pas pour but de "détruire l'adversaire" (Clausewicz... et les jacobins en Vendée), mais de "le transformer en administré" (Galliéni).
Ayant participé en 1962, comme le fit à la même époque Gérard Longuet, à l'accueil en Métropole des rapatriés d'Algérie, je veux bien pardonner, chrétiennement, si on me le demande, et quoique je sois un tout petit chrétien. Mais je n'oublierai jamais.
Note
(1) BFMTV 31 octobre.
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mercredi, 31 octobre 2012
Et la rue d’Isly, M. le Président ?
Bernard Lugan
Boulevard Voltaire cliquez ici
François Hollande a des émotions sélectives et il pratique une repentance à la carte.
Au nom de la France, il a ainsi cautionné le mythe de « la maison des esclaves » de Gorée alors que, pour les historiens, il s’agit d’une légende.
Il a ensuite fait de même avec le prétendu massacre du 17 octobre 1961 à Paris alors qu’il a été démontré qu’il s’agissait d’un montage réalisé à l’époque par le FLN et son allié privilégié, le Parti communiste français.
Amplement reprises par les médias d’aujourd’hui avec des commentaires décalés et contraires aux images présentées, les archives de l’INA nous montrent certes des Algériens arrêtés, parqués dans des stations de métro, entassés dans des cars de police et même recevant des coups plus ou moins violents. Mais de morts, point.
Ce qui n’est d’ailleurs guère étonnant puisque le 17 octobre, l’Institut médico-légal de Paris, la Morgue, n’enregistra pas d’entrée de corps de manifestants. Pas davantage d’ailleurs les jours suivants… De plus, la plupart des Algériens tués ou noyés durant ce mois d’octobre et pendant toute l’année 1961, le furent, non par la police, mais par le FLN qui pourchassait alors impitoyablement les partisans de la France et ceux du MNA de Messali Hadj.
Tout cela a été écrit, démontré, étayé ; je me bornerai à ce sujet à renvoyer au rapport Mandelkern et aux ouvrages de Jean-Paul Brunet. Cependant, aveuglé par l’ethno-masochisme, le président Hollande a, comme Jean-Jacques Rousseau avant lui, décidé d’écarter les faits puisqu’ils sont contraires à son idéologie.
Le président de « tous les Français » est en revanche demeuré bien silencieux sur un vrai massacre opéré sous l’objectif des caméras et par l’armée française dont une unité fusilla à bout portant une foule française pacifique. Sur ce massacre qui dura plus de 15 minutes, nous avons des images, nous connaissons les noms des victimes, enfants, femmes et hommes. Nous ne sommes donc ni dans le fantasme, ni dans les morts imaginaires, pas davantage dans l’inflation victimaire.
Il s’agit de la tuerie de la rue d’Isly qui se produisit le 26 mars 1962 devant la Grande Poste d’Alger quand des civils non armés furent « tirés comme des lapins », notamment au fusil-mitrailleur, par une section du 4e régiment de Tirailleurs. Selon les chiffres officiels, ces tirs dans la foule firent 46 morts et des centaines de blessés. En réalité bien plus.
A la différence du 17 octobre 1961, ici, pas de commission d’enquête, pas de reconnaissance de responsabilité. Rien de plus « normal » en somme car ces victimes-là n’ont rien pour attirer sur elles la commisération des « gentils ». Elles sont en effet françaises et elles avaient eu l’audace de demander à le rester… Une telle exigence aussi insupportable qu’anachronique ne méritait-elle pas châtiment ?
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dimanche, 28 octobre 2012
Libye un an plus tard… Point de situation
- En Cyrénaïque où deux guerres se déroulent, les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna s’opposent aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi cependant que les partisans d’une Libye bicéphale, fédérale ou confédérale refusent l’autorité de Tripoli.
- En Tripolitaine, la ville de Misrata dont est originaire le général Youssef al-Mangouch, à la fois chef de l’armée et coordinateur des milices « ralliées » au pouvoir de Tripoli, tente de prendre le contrôle de toute la région. Auréolées par la capture de l’ancien guide, ses forces viennent de s’emparer de la ville de Bani Walid, « capitale » de la tribu des Warfalla (1). Dans la lutte traditionnelle contre ses rivaux du sud, Misrata a doncmarqué un point.
- Le grand sud est devenu une zone grise où le « pouvoir », ancré sur le littoral méditerranéen n’est obéi ni des Touareg, ni des Toubou, ces derniers devant périodiquement faire face à des raids lancés contre eux par des tribus arabes.
L’attaque contre Bani Walid était destinée à conforter la domination de Misrata sur la Libye centrale tout en affaiblissant les forces de l’ouest de la Tripolitaine en faisant tomber leur « allié » warfalla. Le prétexte de ce rezzou tribal fut la mort d’Omran Ben Chaaban Osman, un des assassins du colonel Kadhafi. Blessé à Bani Walid lors d’une précédente tentative de prise de la ville par les miliciens de Misrata, il y fut fait prisonnieret longuement torturé. Finalement libéré aux termes de ténébreuses tractations, c’est aux frais du contribuable français qu’il fut transporté à Paris par avion sanitaire pour y être soigné. Il y mourut dès son arrivée.
(1) Le numéro de novembre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront la semaine prochaine contient une étude sur les milices libyennes.
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vendredi, 26 octobre 2012
L'assassin africain de la jeune Marion déclaré pénalement irresponsable par deux « experts »
Le blog de Thomas Joly cliquez là
Il y a 7 mois, Marion était retrouvée morte en banlieue nantaise dans des toilettes publiques, victime de 40 coups de couteau et le crâne fracassé contre la cuvette après avoir été violée.
L'auteur de ce crime ignoble est un Angolais de 25 ans, Yannick Bothélo, qui avait fait l’objet d’une condamnation à 8 mois de prison avec sursis en 2009 et à 5 ans de prison en 2010, mais qui bien sûr était toujours présent sur le territoire français..
La famille de Marion vient d'apprendre que le meurtrier de leur fille est décrit par un collège d’experts comme pénalement irresponsable. Les termes sont précis : « L’examen met en évidence une pathologie grave répondant au diagnostic de schizophrénie paranoïde. » La famille va demander une contre-expertise. Car le risque est grand qu’il n’y ait pas de procès.
Le concept d'irresponsabilité pénale est absolument insupportable. En quoi un cinglé, un drogué ou un mineur serait-il moins responsable qu'un autre de l'acte horrible qu'il a commis ? Pourquoi alors l'automobiliste ivre est-il lui responsable mais pas le violeur-tueur compulsif et névrosé ? Le « trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli le discernement ou le contrôle des actes » (article 122-1 du Code pénal) prime-t-il sur la souffrance des victimes et de leurs familles ? Le plus important est-il de soigner la bête malfaisante et détraquée ou de la mettre hors d'état de nuire et de lui appliquer une juste sanction ?
Taré ou non, cet infâme criminel africain ne mérite qu'une chose : être exécuté au nom de la justice humaine !
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Seulement 18% des Français favorables à l'édification de mosquées...
La communauté musulmane de France s'apprête à fêter (cliquez là), vendredi, Aïd-el-Kébir. Selon un sondage de l'Ifop pour Le Figaro (cliquez ici) 43 % des sondés considèrent l'islam comme une «menace». 60 % pensent que cette religion a désormais «trop d'importance» contre 55 % il y a seulement deux ans.
En 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18 %. Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 %. Quant au voile à l'école, on passe sur la même période de 75 % opposés à 89 % !
Source Le Salon beige cliquez ici via PdF cliquez là
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mercredi, 24 octobre 2012
Éloge de l’uchronie
Source cliquez ici
La proximité de l’élection présidentielle américaine me remet en mémoire les prévisions faites sur l’avenir des États-Unis par Raymond Aron, l’un des analystes les plus cotés de son temps. C’était durant l’année universitaire 1975-1976. Raymond Aron donnait un cours au Collège de France sur « La Décadence de l’Occident », en soi déjà tout un programme. Il concluait : « L’abaissement des Etats-Unis de 1945 à 1975 découlait de forces irrésistibles ». Retenons « irrésistibles ». Revenant sur cette réflexion dans ses Mémoires (1983), Aron écrivait : « Ce que j’observais dès 1975, c’était la menace de désagrégation de la zone impériale américaine… » Pour nous qui relisons ces lignes aujourd’hui, dans un monde dominé par l’empire américain, cette anticipation ferait douter de la lucidité de leur auteur. Et pourtant, nul n’a jamais mis en doute la lucidité de Raymond Aron. Simplement, entre-temps, l’histoire avait bifurqué de façon imprévue.
Alors ? Eh bien, quand on tente d’imaginer l’avenir, il serait bon de se reporter à ce que nous montre l’expérience historique. Par hygiène intellectuelle, on devrait toujours pratiquer l’uchronie, c’est-à-dire l’histoire avec des « si ». Si Napoléon avait été vainqueur à Waterloo… Si Constantin avait été vaincu par Maxence sur le pont Milvius en 312… Si Martin Luther avait été occis par des brigands en se rendant à Rome en 1510, etc. Ajoutons encore, dans un autre registre : si Alexandre Fleming n’était pas parti en vacances en 1928, des moisissures inhabituelles ne se seraient pas produites dans ses cultures de staphylocoques au laboratoire de Saint-Mary’s Hospital de Londres, et il n’aurait découvert la pénicilline avec les gigantesques conséquences que nous connaissons… Conclusion : dès que l’on pratique l’uchronie, on découvre que les causes généralement invoquées pour les grands événements n’étaient pas nécessaires ou pas suffisantes.
Imaginant le roi Louis XV renonçant à l’acquisition de la Corse en 1767, Jean Dutourd a écrit la plus savoureuse des uchronies sous le titre Le Feld-Maréchal von Bonaparte (Flammarion, 1996). Dans une Corse restée génoise, donc dans l’orbite des Habsbourg, c’est au service de ces derniers qu’eut logiquement fait carrière un certain personnage prénommé Napoléon, doué pour l’action militaire et politique. D’autres exemples se précipitent à l’esprit. Louis XIV, par exemple, n’aurait certainement pas marqué l’histoire française et européenne comme il l’a fait si le hasard l’avait doté du tempérament de Louis XVI, son descendant.
L’historien du XXe siècle admettra sans peine que l’époque eût été toute différente si le caporal Hitler, n’avait pas survécu aux gaz de combats, dans sa tranchée au sud d’Ypres, au cours de la nuit du 13 au 14 octobre 1918. Celui qui étudie l’histoire des États-Unis, sait que l’évolution de cette grande puissance et celle du monde entier, aurait été toute différente si le général Robert Lee avait été vainqueur à Gettysburg, en juillet 1863, et si un compromis avait permis une certaine indépendance de la Confédération des États du Sud pour parvenir à la paix.
Autrement dit, l’uchronie est le complément utile d’une réflexion critique sur l’histoire, la seule qui vaille pour éveiller les esprits. Les grandes évolutions historiques, politiques, religieuses ou sociales n’ont jamais répondu à une nécessité. La « nécessité historique » est une invention a posteriori, venant de la lecture peu réfléchie de l’histoire connue. Inversement, sauf à rester dans des généralités imprécises, on observe que les penseurs les plus savants, à l’image de Marx ou de Fukuyama, se sont le plus souvent trompés quand ils s’aventuraient sur le terrain des anticipations.
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mardi, 23 octobre 2012
Communistes : assassins ! Dissolution du Parti communiste !
« L’insurrection nationale hongroise fut la première révolution anti-totalitaire de l’après guerre. Cette révolution ne fut pas préparée mais spontanée. C’est en effet le discours d’un dirigeant hongrois qui a provoqué ce grand soulèvement. D’un seul coup, le peuple tout entier des grandes villes et de toutes les provinces se leva [le 23 octobre 1956]. Le gouvernement, pris de panique fit alors appel aux troupes et aux chars soviétiques. Ce fut le carnage » sans que le monde libre n’intervint d’aucune manière . Le Parti Communiste « français » approuvait sans réserve l’intervention soviétique ; la Hongrie ne connut que quatre jours de liberté. »
« C’est un soir d’octobre qu’une grande manifestation fut organisée sous l’Arc de triomphe. De nombreux mouvements et partis politiques (à l’exception du PC) s’étaient donnés rendez-vous pour manifester leur indignation contre le massacre du peuple hongrois et l’attitude du PC « F ». Nous étions 20 à 30 000 sur les Champs Élysées à crier « Moscou assassin ! », « Communistes assassins ! », « Libérez la Hongrie ! », « PC dissolution ! » quand tout à coup, après le dépôt de gerbes et la minute de silence, un mot d’ordre circula dans la foule : « Tous au carrefour Châteaudun ! » C’est donc au pas de course qu’une partie du cortège s’ébranla en direction du siège du PC.
Les forces de l’ordre ne purent rien contre notre nombre et notre détermination ce soir là. En tête des assaillants contre l’immeuble du PC se trouvaient « les troupes de choc » habituelles de l’activisme anti-communiste : les militants de Jeune Nation, des étudiants nationalistes, les combattants d’Indochine. Retranchés au premier étage de l’immeuble, les Cocos nous accueillirent avec des cocktails Molotov. Beaucoup de nos camarades durent se replier les vêtements en flammes. C’est alors qu’un petit groupe réussi à s’emparer des échelles accrochées au candélabre de l’angle gauche de l’immeuble, s’en servi comme béliers pour enfoncer la porte blindée du rez-de-chaussée et pénétrer dans l’immeuble. Malheureusement, l’accès aux étages étant bloqué, ils durent se replier d’autant que les cocktails Molotov lancés des étages supérieurs avaient aussi contribué à mettre le feu à l’immeuble (un incendie que les pompiers mirent plus d’une heure à maîtriser).
C’est alors qu’un autre mot d’ordre circula parmi les assaillants : "Tous à l’imprimerie de l’Huma" qui se trouvait à quelques centaines de mètres, boulevard Poissonnière.
Là aussi nous étions attendus, mais faisant place aux cocktails Molotov, ce sont les pavés d’imprimerie en plomb qui se mirent à) pleuvoir sur nous. Un jeune étudiant courageux qui avait réussi à atteindre de manière audacieuse les locaux du Journal fut surpris par les Rouges et jeté du deuxième étage sur une verrière du rez-de-chaussée. Durant ce laps de temps, toutes les communes communistes de la banlieue avaient mobilisé leurs troupes et affrété des cars entiers de militants appelés à la rescousse pour nous faire face. Le grand affrontement eu lieu à l’angle du boulevard Poissonnière et de la rue Montmartre. Une bagarre violente et sanglante qui dura plusieurs heures, qui fit de nombreux blessés des deux côtés mais qui nous laissa finalement maîtres du terrain, les Cosaques ayant dû déguerpir. Ce soir là, Paris était vainqueur mais Budapest vaincue ! »
(Cité dans « Ma vie pour la Patrie », par vitéz Lajos Marton. Les Amis du Livre Européen, 2012 cliquez ici)
Source cliquez ici, via TP Poitiers cliquez là
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France 2012 : demander un référendum équivaut à être comparé à des terroristes
Le ministère de l’Intérieur étudie une dissolution du mouvement d’extrême droite Génération identitaire après son coup d’éclat samedi à Poitiers, indique aujourd’hui Le Parisien/Aujourd’hui en France. « Une étude juridique est en cours. Il faut être très attentif à ces identitaires et lutter contre leurs agissements », a confié hier soir Manuel Valls au quotidien.
Hier, quatre militants de ce groupuscule ont été mis en examen, notamment pour provocation à la haine, et placés sous contrôle judiciaire. Ils avaient été arrêtés samedi après l’occupation du chantier de la Grande mosquée en construction à Poitiers. La police doit encore vérifier que les membres de ce mouvement ont bien tenu des propos incitant à la haine raciale. « La liberté d’association est aussi un droit à protéger. Il faut donc des éléments tangibles pour conduire à l’interdiction », a expliqué un conseiller politique au journal.
Toutefois, seul le président de la République a le pouvoir d’ordonner la dissolution d’un groupe propageant une idéologie de haine. Le chef de l’État a en effet le pouvoir, depuis la loi relative à la lutte contre le racisme, dite loi Pleven (1972), d’interdire toute association ou groupement prônant une idéologie de haine, de violence ou de discrimination envers un groupe ethnique, une nation ou une religion. Cette disposition législative est un amendement de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées, qui visaient à l’origine les ligues d’extrême droite.
Source Le Figaro cliquez ici via 3e Voie cliquez là
Deux nouveaux types d’associations ont été ajoutés à la loi en 1972 et 1986: les organisations propageant la haine raciale et les organisations terroristes. Ce dernier amendement a permis la dissolution d’Action directe (1982), du FLNC (1983), d’Iparretarrak (1987) et récemment de Forsane Alizza (2012).
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lundi, 22 octobre 2012
Le numéro 9 (octobre 2012) de Salut Public est sorti :
Edito : Vive Cambronne, par Serge Ayoub
LE THEME DU MOIS : L’AUSTÉRITÉ Les zigzags de la rigueur, par Hugo Lesimple
Crever pour Bruxelles, par Jean-Yves Dufour
Ce qui nous attends avec le TSCG, par Michel Drac
Le silence, par Anthonin Lamoureux
ET AUSSI : Intelligence avec l’ami, par Serge Ayoub. Du mythe à la réalité : CasaPound, par Lionel Placet. La troisième voie biélorusse, par Georges Feltin-Tracol. Syrie : autopsie d’une tentative de meurtre, par Claude Bourrinet. Bernard Arnault, l’origine du mal par Daniel Besson. S’associer n’est pas jouer, par J-C Rivière. Rousseau l’irrécupérable, par David l’Épée. La plèbe contre Batman, par Hugo Lesimple. Quand le parti communiste était français, par Nicolas Tandler.
Plus de renseignements cliquez ici
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dimanche, 21 octobre 2012
La France est en guerre et personne ne veut le dire
L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.
Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?
Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.
Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias ?
Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.
Pourquoi avoir fondé un parti politique ?
Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.
Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat ?
Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…
Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles ?
Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.
Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres ?
Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.
Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?
Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.
Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?
Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.
Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?
La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.
Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie !
Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.
Avez-vous lu « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?
Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.
Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque ?
C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.
Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits ?
Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.
Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?
Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.
Source cliquez ici
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vendredi, 19 octobre 2012
La démondialisation ou l’appauvrissement...
Bruno Mégret
La crise, tout le monde a ce mot à la bouche. Les politiques et les médias ne parlent que de ça et pour les socialistes au pouvoir c’est la contrainte ou l’excuse qui détermine toutes leurs actions. Pourtant personne ne semble poser la vraie question, celle qui devrait nourrir les analyses et alimenter les propositions : de quelle crise s’agit-il ? Pourquoi une crise ? On nous parle d’une crise de l’euro, d’une crise de la dette, d’une crise économique, cependant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.
La crise de la dette : un symptôme
On nous parle d’une crise de l’euro. Or, il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce ou l’Espagne qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.
En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’États européens ne peuvent plus faire face. Mais cette situation n’est que le symptôme d’un mal plus profond, et rares sont ceux qui avancent des explications convaincantes sur les causes de cet endettement. On laisse entendre que le laxisme de nos dirigeants serait à l’origine de ces errements. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?
Endettement et mondialisation
En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.
Il faut donc le dire haut et fort : la crise actuelle est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?
C’est donc clair, la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.
La croisée des chemins
Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos euphoriques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.
Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faut alors contraint et forcé réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable de notre pays.
A l’évidence c’est à cette tâche que les socialistes au pouvoir semblent vouloir se consacrer.
Source Le Chêne n°70 cliquez ici
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Revue de presse : Goldman Sachs a plus que doublé ses revenus au 3e trimestre...
Goldman Sachs Group a publié mardi un résultat net bénéficiaire au titre du troisième trimestre, contre une perte sur la même période l’an dernier, et des revenus plus que doublés sur un an grâce à des plus-values réalisées sur son portefeuille d’investissement.
Le groupe américain a réalisé sur le trimestre juillet-septembre un bénéfice de 1,51 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros), soit 2,85 dollars par action ordinaire, à comparer à une perte de 428 millions (84 cents/action) un an plus tôt.
Son produit net bancaire (PNB) a progressé de 133% sur un an à 8,35 milliards de dollars contre 3,59 milliards au troisième trimestre l’an dernier.
Les analystes financiers prévoyaient en moyenne un bénéfice par action de 2,12 dollars selon Thomson Reuters I/B/E/S.
La majeure partie de la croissance du PNB est à mettre au crédit de la division d’investissement et de prêt, qui regroupe les investissements en actions et en obligations détenus par la banque.
La valeur de ces investissements a augmenté après l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’un nouveau programme d’achats d’actifs sur les marchés financiers, mais les volumes de transactions et l’activité sont restés limités.
La division d’investissement et de prêt a contribué au PNB à hauteur de 1,8 milliard de dollars au troisième trimestre, alors qu’elle avait eu un impact négatif de près de 2,5 milliards l’an dernier sur la période correspondante.
Dans un communiqué, le directeur général du groupe, Lloyd Blankfein, a qualifié de « globalement solides » les résultats de la banque au troisième trimestre.
L’action Goldman Sachs gagnait 50 cents à 125,00 dollars dans les transactions en avant Bourse.
Le groupe a annoncé une hausse de son acompte trimestriel sur dividende, qui passe de 46 à 50 cents.
La valeur de la dette du groupe a augmenté au troisième trimestre, ce qui l’a obligé à passer dans ses comptes une charge de 370 millions de dollars.
Source Reuters, via 3e Voie cliquez ici
NDP Ile-de-France cliquez là
00:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 17 octobre 2012
Blanchiment : l’élue verte vend aussi des sextoys
Source 3e Voie cliquez ici
INFO MATCH. Florence Lamblin, mise en examen dans une vaste affaire de blanchiment, est actionnaire de la boutique en ligne sexecolo.com proposant des produits alliant « écologie et sexualité »
Jusqu’alors très discrète, Florence Lamblin, l’adjointe au maire écolo du 13ème arrondissement de Paris, vient d’accéder à la notoriété avec sa mise en examen, la semaine dernière, pour « blanchiment d’argent en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». La justice la soupçonne d’avoir bénéficié des services du vaste réseau de blanchiment d’argent de la drogue qui vient d’être démantelé entre le Maroc, la France et la Suisse. En plus de ses activités municipales, cette architecte de 49 ans est aussi une femme d’affaires. On la retrouve comme actionnaire dans plusieurs sociétés française dont l’une –Kobisha Sarl-, est immatriculée à son domicile, dans le 13ème arrondissement. Cette « start-up », dont elle détient 40% des parts, a une activité peu commune. Elle édite le site Internet www.sexecolo.com, une boutique en ligne qui,comme son nom l’indique, propose des produits mariant « écologie, protection de l’environnement, sensualité et sexualité ».
L’écologie « doit être festive et non culpabilisante », affiche le site. Dans la gamme de sexecolo : des sex toys « garantis sans phtalates, solides et durables », des lubrifiants bio « sains, et efficaces » ou encore des huiles et bougies de massages 100% naturelles. Le site donne même à la clientèle quelques idées pour « du sexe sain et du romantisme bio ». Il est ainsi conseillé de « prendre une douche ou un bain à deux pour économiser l’eau », de se sécher avec des « serviettes bio ou du commerce équitable » et de «déguster un dîner en amoureux à la lumière tamisée de bougies bio, toutes lumières éteintes ».
L’associé de Florence Lamblin, un ancien musicien, lui aussi de la mouvance écolo, possède par ailleurs la société éditrice du journal « Hard Rock Magazine ». Il y a comme actionnaire « Toy and Hobby Holdings » une exotique société des Iles Vierges Britanniques, dont la directrice n’est autre que la tante de Meyer Elmaleh, le financier de Genève suspecté d’avoir été la plaque tournante du réseau de blanchiment . Contacté, Me Jérôme Boursican, l’avocat de Florence Lamblin, n’a pas répondu à nos appels.
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mardi, 16 octobre 2012
Les conséquences de la Loi Taubira...
09:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 14 octobre 2012
Absurde repentance...
Maxime Tandonnet
Troisième voie cliquez ici
Le président vient de se prononcer à Dakar pour une « réparation » du crime que fut l’esclavage. Ce mea culpa d’un chef de l’Etat français me semble particulièrement malvenu dans la mesure où l’esclavage se confond avec l’histoire de l’humanité et non pas l’histoire de France, comme le montre un expert de ce sujet:
« L’esclavage est une période de l’histoire universelle qui a affecté tous les continents, simultanément parfois, ou en succession. Sa « genèse » est la somme de tout ce qui est advenu pendant un temps indéterminé dans divers lieux. La traite africaine des esclaves vers le Maghreb, puis en Europe, qui est à l’origine de l’esclavage en Afrique noire, n’a fait que prendre la relève des traites qui duraient depuis des siècles en Asie, sur le continent européen et autour de la Méditerranée. Les Slaves ont fourni leur contingent de « slaves », les Esclavons, d’esclaves, nos ancêtres les Gaulois vendaient régulièrement leurs captifs d’Angleterre aux Romains, les Vikings en capturaient et en vendaient au long de leurs cabotages. Pirates musulmans et chrétiens se capturaient mutuellement… L’esclavage était amorcé depuis longtemps et il faudrait, pour l’expliquer en Afrique, en expliquer l’apparition sur le continent euro asiatique. Pourtant c’est paradoxalement en Afrique, le dernier des contingents ayant fourni la traite, que l’on cherche encore une explication originelle à l’esclavage. » Claude MEILLASSOUX Anthropologie de l’esclavage le ventre de fer et d’argent – PUF 1986.
Ce n’est donc pas la France, par la voix de son président, qui devrait se repentir, mais l’humanité toute entière. Quand le Premier ministre annonce qu’il cherche les « moyens de réparer l’esclavage », à quoi pense-t-il, à réparer l’histoire de l’humanité depuis les origines ? Je doute que le budget de l’Etat, avec son déficit de 5,2% du PIB, y suffise… D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ignorer les autres atrocités qui ont fait l’histoire de l’humanité, les guerres, les massacres, les famines, les meurtres, les génocides, etc… Bref, au fond, il faudrait se repentir d’être des hommes.
Ajoutons que ce repentir français à propos de l’esclavage est d’autant plus sidérant que la France a été le premier pays de l’histoire du monde à abolir l’esclavage, par décret de la Convention du 27 avril 1794, avant même le décret du 4 février 1848 de la Seconde République, rendant cette abolition définitive. Napoléon Ier, la Restauration puis la monarchie de Juillet ont à plusieurs reprises interdit et combattu la traite négrière. Un jour, en 2008, en visite au Gabon, j’ai fait la connaissance d’un haut fonctionnaire d’une soixantaine d’années. « Les Gabonais n’ont qu’un regret me dit-il de se voix grave et douce, celui de s’être séparés de la France en 1960. La France, nous l’aimons comme notre propre pays en souvenir des navires de guerre français, qui sillonnaient les côtes africaines, au XIXème siècle, pour frapper les trafiquants d’esclaves. »
Qu’il y a-t-il derrière l’idéologie de la repentance? La haine de soi bien sûr, la haine de la nation, la haine de la France. On efface les victoires, les moments de gloire, de grandeur et de réussite mais on s’invente, on se fabrique des crimes à soi, des crimes odieux dont on s’accable avec délectation pour mieux s’auto-détester. Comment ensuite, accepter d’appartenir à un pays aussi coupable ? Dès lors on encourage la dissolution, la fragmentation, les particularismes, le repli identitaire, au détriment de la communauté nationale. La repentance exacerbée est un moyen détourné, dissimulé, masqué bien entendu, de se débarrasser de la France en catimini. Elle ouvre la voie à la division et à la discorde civile, préparant ainsi de futurs malheurs.
17:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Revue de presse : Marre des Suédoises !
Emmanuelle Duverger
Boulevard Voltaire cliquez là
Je suis quasiment certaine que vous n’en savez rien. Et peut-être est-ce mieux ainsi. Mais je me lance : en Suède, une bande d’hurluberlus veut imposer un nouveau pronom « neutre » – « hen » en dialecte local – qui vise à remplacer les très sexistes « il » et « elle » !
Cette idée leur vient des années 60, de quelques « linguistes politiquement irréprochables », nous raconte une consœur du site Atlantico. Tombée en désuétude, elle a repris du poil de la bête « grâce » au dévouement, au combat, à la lutte acharnée de partisans de l’identité « transgenre », du type LGBT (« Lesbienne, gay, bisexuel, transgenre » pour ceux qui l’ignoreraient encore). Et qui œuvre pour la promotion de cette « langue sexuellement neutre » ? Je vous le donne en mille : les Verts, bien sûr ! J’en profite pour souffler l’idée à notre Noël Mamère national, toujours à la pointe de la modernité… premier mariage gay, majorité à 16 ans et que sais-je encore.
Il paraît que le « hen » est ultra tendance chez les féministes scandinaves. Des féministes qui rêvent, explique avec justesse l’auteur (ou l’auteure, je ne sais plus comme l’écrire) de cet article, « d’une société lissée, asexuée, aseptisée » où les « hommes ne doivent pas être trop virils et les femmes (…) pas trop féminines ». Bref, l’horreur !
Quand je pense que le modèle suédois fait rêver un bon paquet de nos intellos de gauche, je frémis (lesquels Suédois avaient déjà instauré le tutoiement systématique dans les années 70…). A Paris, nos « Chiennes de garde » ont déjà obtenu qu’on supprime « Mademoiselle » sur les documents administratifs (avec la bénédiction de Roselyne Bachelot, terrorisée à l’idée d’être excommuniée par ces grandes prêtresses de la modernité). Les mêmes et leurs copains du Marais entendent maintenant en finir avec « père » et « mère » pour les remplacer par de très poétiques et charnels « parent 1 » et « parent 2 » (Je vois d’ici les bagarres à la maison pour savoir qui sera le 1 et qui ne sera que le n°2…). Il ne manque plus qu’ils nous inventent une version française de ce terrorisme syntaxique…
Pauvres écolos, pauvres féministes, pauvre Suédois. Et dire que ces grandes blondes bien roulées faisaient rêver mes copains de fac !
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samedi, 13 octobre 2012
L'entente entre le FN et Plataforma cataluna ne semble pas pour demain...
C’est un accroc dans la stratégie de respectabilisation internationale de Marine Le Pen. Depuis son accession à la tête du Front national, Marine Le Pen n’a de cesse de le répéter : « Je veux tourner le dos à l’ensemble des mouvements qui ne sont pas sur les mêmes grandes lignes que nous ou qui n’ont pas le sérieux nécessaire pour réfléchir avec nous. Je veux travailler avec des partis crédibles et de tout premier plan ».
Partant de ce postulat, Marine Le Pen a tourné le dos à l’Alliance européenne des mouvements nationaux, créée au Parlement européen par Bruno Gollnsich (et qui regroupe aussi le Jobbik hongrois), pour adhérer à titre personnel, à l’Alliance européenne pour la liberté, où l’on retrouve notamment des leaders des partis d’extrême droite Vlams Belaang (Belgique) et FPÖ (Autriche), ainsi que les souverainistes britanniques de l’Ukip.
L’Alliance européenne pour la liberté s’est réunie à Chypre, le 29 septembre. Un événement « technique », selon Ludovic de Danne, le « Monsieur affaires européennes » de la présidente du FN, qui n’était pas inscrit à l’agenda officiel de Mme Le Pen. Ce fut aussi l’occasion pour elle de discuter avec un candidat à l’adhésion à cette alliance : Josep Anglada.
C’est le président du parti catalan d’extrême droite, Plataforma per Catalunya (PxC). Nous l’avions découverts en 2009, lors de la Convention identitaire à Orange. L’intervention de M. Anglada avait d’ailleurs créé des remous quand son interprète — au français approximatif — avait traduit ses propos comme suit : « Je veux lutter pour une Europe sans nègres et sans Maures. »
Depuis, M. Anglada s’est notamment rendu à Synthèse nationale, la réunion annuelle pilotée par la Nouvelle droite populaire de Roland Hélie et Robert Spieler. Et cette année encore, une délégation des jeunes de PxC se rendra à la Convention des identitaires qui se tiendra les 3 et 4 novembre. Une Convention qui accueillera, il faut le noter, des représentants du Vlams Belaang et du FPÖ.
M. Anglada n’est pas un inconnu pour Marine Le Pen. Déjà en mai 2011, après les élections régionales en Catalogne, Marine Le Pen a envoyé un mot de félicitations à Josep Anglada qui avait alors mené une campagne »xénophobe » extrêmement virulente. Mais le point d’achoppement entre le FN et PxC était l’indépendantisme supposé des Catalans. Sur ce point, le FN a été rassuré puisque M. Anglada ne réclame pas la sécession de la Catalogne.
De plus, même si les scores restent très modestes, PxC est en plein développement. M. Anglada va étendre son organisation à tout le territoire espagnol en lançant des « Plateforme pour la liberté ». « Nous avons des relations amicales avec le FN. Nous défendons les mêmes thèmes et les mêmes objectifs », affirme M. Anglada. En revanche, en ce qui concerne les identitaires français, M. Anglada précises que les liens sont « plus distants ».
La rencontre avec Marine Le Pen le 29 septembre, a été largement relayée par Plataforma per Catalunya (voir la photo ci-dessus) qui pensait même « quasiment faite » la venue de Marine Le Pen au meeting de Josep Anglada pour les prochaines élections catalanes fin novembre. Au Front national, on envisageait plutôt un mot de soutien. Mais c’était avant que les choses se compliquent avec PxC…
Car plusieurs la proximité affichée avec M. Anglada pose plusieurs problèmes au parti d’extrême droite.
« Pas le même logiciel »
Tout d’abord, le FN n’était pas au courant de l’implantation de Plataforma per Catalunya à Perpignan, fief de Louis Aliot. M. Anglada nous a déclaré qu’ils réfléchissaient « à la possibilité de se présenter aux municipales de 2014, pourquoi pas avec le FN ». Une option vivement rejetée par Louis Aliot qui affirme ne rien vouloir faire avec eux : « Nous n’avons rien à faire ni de près, ni de loin, avec ce genre de personnes. Il est hors de question que nous travaillions avec eux. On n’est pas formaté avec le même logiciel ».
Autre souci: les personnalités sulfureuses de PxC. M. Anglada a commencé sa carrière politique avec le franquiste Blas Piñar. « Ca, ce n’est pas grave », estime M. Aliot. Ce qui l’est plus à ses yeux en revanche, c’est quand il apprend que le responsable des affaires internationales de PxC -et donc l’un des interlocuteurs du FN-, est un ancien néonazi (SIC) de la CEDADE.
Enrique Ravello, c’est son nom, estime même que ce fut une « belle expérience » : « La CEDADE rompait avec les références classiques du nationalisme espagnol (jacobinisme, ultra catholicisme, hispanoamériocanisme) pour adopter un discours européen, différentialiste, ethnopluraliste et avec d’importantes références à l’indo-européisme comme originie commune et comme vision du monde ». Ce responsable de Terre et peuple Espagne, cite entre autres comme auteurs de référence Julius Evola, Guillaume Faye, Pierre Vial ou encore Alain de Benoist.
« C’est un vrai problème », estime pour sa part M. de Danne. « On se désolidarise totalement de ce genre de propos. On tombe des nues… Je crois que l’on va fermer la porte [à M. Anglada], c’est très bien que l’on sache tout ça », ajoute-t-il. Du coup, oublié le message de soutien prévu pour M. Anglada. Et M. de Danne d’ajouter : « PxC n’est pas encore membre de l’Alliance européenne. Chypre a été un lieu de contact et d’évaluation. Leur admission devait être discutée lors du prochain Bureau. Et il y aura quelques vétos à mon avis…. »
A propos de cette affaire, quelques précisions :
Josep Anglada, lors de la 3e journée de Synthèse nationale le 11 novembre 2009 (cliquez ici), et Robert Spieler au congrès de Plataforma cataluna le 27 mars 2011
NDLR Synthèse nationale : Plataforma cataluna (PxC) est sans doute l'un des mouvements les plus sérieux qui existe actuellement en Espagne. Il lutte efficacement contre l'islamisation du pays et, en élargissant son action à l'ensemble de la pénincule ibérique, il montre ainsi son dynamisme et relativise aussi les prétentions séparatistes qui lui sont parfois attribuées. La lutte contre l'invasion, première des préoccupations de PxC, ne pouvant se résumer qu'à une seule région. Elle concerne l'Espagne dans son ensemble et, au-delà, toute l'Europe.
C'est d'ailleurs pour cela que PxC a toujours souhaité entretenir, en particulier par l'intermédiaire de notre ami Enrique Ravello, des contacts avec les autres formations nationalistes et identitaires à travers le continent. C'est dans cet esprit que, le 11 novembre 2009, lors de notre 3e journée de Synthèse nationale, nous recevions à Paris Josep Anglada (cliquez ici), et que, lors du congrès de PxC, en avril 2011, Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, avait été invité à prendre la parole (cliquez ici ou cliquez là).
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vendredi, 12 octobre 2012
Eléments n°145 est paru :
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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mercredi, 10 octobre 2012
Mali : quatre réflexions « utiles » avant le déclenchement de l’offensive...
Editorial de Bernard Lugan
L'Afrique réeelle n°34
Avant de déclencher l’intervention militaire programmée et nécessaire, quatre points méritent réflexion :
1) Au long des siècles, l’Islam s’est peu à peu imposé dans tout l’Ouest africain sahélien aux dépens des peuples animistes dont les constructions politiques furent détruites et les populations régulièrement mises en servitude. Au XIe siècle, les Almoravides disloquèrent ainsi le royaume soninké de Ghana. L’islamisation s’enracina ensuite à l’époque des empires du Mali et du Songhay. Puis, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, vint le temps des jihad qui se succédèrent de l’Atlantique au lac Tchad. A l’Ouest, les principaux furent celui des Toucouleur qui aboutit à la constitution de l’empire d’al Hadj Omar dans la partie occidentale du Sahel et celui des Peul de Shekku Ahmadu qui s’étendit dans la vallée moyenne du Niger. Plus à l’est, l’empire Peul-Haoussa de Sokoto fut fondé par le jihad d'Osman dan Fodio au début du XIXe siècle dans le nord du Nigeria, zone actuelle d’opération de Boko Haram. Qu’il s’agisse de Boko Haram, d’Aqmi, du Mujao ou encore d’Ansar Eddine, les actuels courants fondamentalistes sahéliens s’inscrivent tous clairement dans la tradition de ces jihad.
2) À la faveur des évènements survenus dans le nord, les islamistes ont pris le contrôle du sud du Mali où, et ne l’oublions pas, il y a moins de 150 ans, le royaume animiste bambara résistait encore à l’islamisation et où la conversion intégra nombre de pratiques antérieures. Aujourd’hui, ce qui faisait l’originalité des « islams noirs » est en passe d’être éradiqué car, face au vide politique, le Haut-conseil islamique, d’obédience rigoriste, s’est en effet imposé à Bamako comme étant le vrai pouvoir. Le HCI a ouvert des négociations directes avec Ansar Eddine duquel il n’est en réalité séparé que par de légères et subtiles divergences d’interprétation du Coran. Le HCI et Ansar Eddine étant tous deux en faveur du respect de l’intégrité des frontières du Mali, un terrain d’entente a donc été trouvé et cela d’autant plus que les négociateurs du HCI ne demandaient à leurs interlocuteurs nordistes que quelques concessions de détail concernant l’application de la charia.
3) Face à l’offensive militaire de la CEDEAO, les islamistes nordistes sont donc divisés puisque, comme je viens de le dire, les plus réalistes ont déjà quasiment accepté une forme de ralliement qui isolera encore davantage la fraction la plus intransigeante désormais réduite à des groupuscules rassemblant moins de 300 « véritables » combattants. Quant aux Touaregs du MNLA, comme ils ne sont plus en mesure d’imposer leur revendication indépendantiste, ils sont donc condamnés à négocier leur ralliement à Bamako en échange de concessions politiques. Ils vont donc jouer en quelque sorte le rôle de supplétifs nordistes de la future offensive que prépare la CEDEAO. Peut-être en profiteront-ils pour régler « discrètement » leurs comptes avec les islamistes quand, dispersés dans les immensités désertiques, ces derniers chercheront à se mettre à l’abri de frontières poreuses.
4) La reprise de Tombouctou et de Gao ne changera rien au fond du problème qui est que les populations nordistes ne veulent plus être soumises à celles du Sud. A défaut d’un redécoupage frontalier refusé par toutes les parties, à l’exception des Touareg, la reconnaissance de l’autonomie des trois Azawad est donc une nécessité. Pour mémoire, il s’agit de l’Azawad touareg, de l’Azawad maure et de l’Azawad du fleuve à la population composite. Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le nord du Mali ne tardera pas à refaire l’actualité…
Source cliquez ici
23:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Et si nous, Européens de souche, nous nous faisions respecter ?
Le 15 octobre 2012, Houria Boutelja, porte parole du Parti des indigènes de la République, comparaîtra devant la cour d’appel de Toulouse, sur appel formulé par le Parquet et l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française), à la suite d’une relaxe qu’elle avait obtenue du tribunal correctionnel de la même ville. En effet l’AGRIF l’avait poursuivie pour « injure raciale » pour avoir employé, lors d’une émission de télévision, le terme « souchiens » pour désigner les Français de « souche ».
A l’heure où l’on parle beaucoup de « racisme anti-français », cette instance tombe à pic. On peut imaginer que Jean-François Copé et ses contradicteurs attendent avec intérêt la décision qui sera rendue par la cour d’appel. D’ici là, Michel Geoffroy, avec son style badin et incisif, incite les Européens de « souche » à reprendre la main et à se faire respecter.
Polémia
Michel Geoffroy
Polémia cliquez ici
L’islam est une religion de paix et d’amour et les musulmans démontrent d’ailleurs chaque jour leur incontestable apport au progrès de la science, de la culture et des mœurs. Forts de cet heureux exemple, nous devons donc, nous Européens de souche, faire aussi respecter nos valeurs et notre identité dans l’espace public.
Lorsque des enseignants blasphèment la religion grecque, romaine, celte ou chrétienne, ou lorsqu’ils insultent la mémoire de nos ancêtres devant nos enfants, nous devons leur manifester fermement notre réprobation à la sortie de la classe. Nous devons aussi inciter nos enfants à contester en classe les affirmations de ces mauvais maîtres afin d’éclairer ces derniers sur leur attitude d’exclusion à notre égard. Nous devons faire en sorte que l’étude de textes ou d’auteurs qui donnent une image dégradante de notre identité, de notre culture et de notre histoire soit proscrite. Nous devons aussi agir auprès des éditeurs et producteurs pour que les ouvrages scolaires et, d’une façon générale, les œuvres destinées à la diffusion ne comportent pas de propos insultants ou des stéréotypes dévalorisants à l’encontre des Européens de souche.
Lorsque des hommes de culture, des médias ou des politiciens critiquent ou se moquent de nos valeurs, de notre religion, de notre clergé ou de notre histoire, nous devons leur manifester notre réprobation. Les films qui salissent notre religion ou la mémoire de nos pères, ainsi que ceux qui les produisent et les diffusent, doivent être boycottés. Nous devrons aussi veiller à ce que, dans les productions audiovisuelles, le rôle du méchant ne soit pas systématiquement tenu par des Européens de souche.
Nous devons exiger que les élus, les médias et les commerces saluent nos fêtes religieuses : par exemple, que la Ville de Paris organise une soirée musicale pour fêter la fin du carême. Nous souhaitons aussi que Noël soit dignement célébré comme une grande fête européenne et que des sapins décorent les lieux recevant du public et les écoles.
Nous souhaitons que les collectivités publiques financent nos associations culturelles et favorisent, par exemple par la cession gratuite de terrains à bâtir, la construction de nouvelles églises, de nouveaux monastères et presbytères. Nous souhaitons aussi qu’elles encouragent la formation de nos prêtres.
Nous souhaitons que nos lieux de culte et nos sépultures soient protégés de toute dégradation et fassent l’objet d’une protection adéquate. Nous ne souhaitons pas que ceux qui ne partagent pas notre foi puissent accéder à nos églises ou nos temples, a fortiori si leur tenue n’est pas décente ni conforme à nos usages.
Lorsque nos compatriotes français de souche sont victimes de violences ou d’accidents graves, nous souhaitons que les pouvoirs publics leur manifestent leur sollicitude et leur soutien : et que, par exemple, le président de la République se déplace pour les réconforter personnellement ainsi que leurs familles.
Nous voulons aussi que, lorsqu’un de nos compatriotes commet un délit, ce qui est bien sûr extrêmement rare, les pouvoirs publics veillent à ne faire aucun amalgame avec le reste des Européens de souche, qui sont foncièrement tolérants, ouverts aux autres, travailleurs, respectueux des lois et pacifiques. Nous devons aussi manifester notre soutien à ceux d’entre nous qui sont interpellés par les forces de l’ordre, afin de les aider psychologiquement et de prévenir toute injustice.
Nous voulons également que les forces de l’ordre ne contrôlent pas systématiquement les Français de souche, comme elles le font trop souvent. Nous souhaitons que les services de sécurité, publics ou privés, soient composés d’Européens de souche lorsqu’ils sont appelés à intervenir dans une zone où nous résidons ou que nous fréquentons. Nous souhaitons que ces interventions soient cependant les plus rares possibles.
Nous voulons que notre langue, qui est la manifestation de notre identité et dans laquelle les plus grands chefs-d’œuvre universels de notre culture ont été rédigés, soit enseignée et respectée : nous voulons qu’elle soit correctement enseignée dans nos écoles et que son mauvais usage, en particulier dans les médias, soit sanctionné. Nous souhaitons de même que l’enseignement des humanités soit rétabli.
Nous devons exiger que les principes de notre religion soient respectés dans la vie courante : nous voulons que les boucheries certifient que la viande qui nous est vendue n’a pas fait l’objet d’un abattage rituel et que les animaux n’ont pas souffert inutilement ; que les cantines servent régulièrement du porc ou du cheval et permettent de manger du poisson le vendredi ; ou que l’on serve aussi des repas avec du porc à bord des avions et des trains grandes lignes. Nous devons aussi bénéficier d’aménagements d’horaires en période de carême, ainsi que du report, durant cette période, des séances des tribunaux et des événements sportifs.
De même nous ne voulons pas d’une représentation dégradée de la personne humaine alors que Dieu a fait l’homme à son image, ni qu’une présentation impudique de la féminité nous soit imposée dans l’espace public au nom du prétendu art contemporain ou de la publicité.
Nous souhaitons pouvoir être accompagnés de nos femmes et de nos filles lorsque nous nous rendons dans un lieu public, un établissement sportif ou dans une piscine.
Nous revendiquons aussi le droit de porter en tout lieu notre tenue traditionnelle : que les hommes puissent porter veste et cravate et que les femmes puissent mettre des robes, des jupes ou des manteaux de fourrure, sans se faire insulter ou agresser.
Nous souhaitons aussi, afin de prévenir toute discrimination à notre encontre et de favoriser une heureuse diversité, que des quotas d’emplois soient réservés aux Européens de souche dans toutes les professions, en particulier dans les services à la personne. De même pour l’accès au logement social, aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux bourses d’enseignement. Les grandes entreprises doivent financer aussi des fondations destinées à favoriser notre promotion sociale et notre formation.
Une législation adaptée doit censurer les propos et les comportements portant atteinte à notre image, à notre histoire, à nos valeurs, à notre religion et à notre identité. L’europhobie et la francophobie doivent être proscrites comme toute incitation à la haine et à la discrimination. Les campagnes de repentance portant uniquement sur des actes reprochés aux seuls Européens doivent aussi cesser pour cette raison. Au contraire, les hauts faits et les accomplissements de notre culture doivent être célébrés, comme est célébré l’apport des allogènes à l’identité européenne.
Si nous pratiquons de la sorte, et si bien sûr nous avons beaucoup d’enfants, non seulement nous assurerons la promotion de nos valeurs et de l’identité européenne dans la société, mais nous sommes sûrs de bénéficier également de la bienveillante attention des autorités !
18:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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