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vendredi, 09 décembre 2011

Des réfugiés politiques qui retournent dans leur pays pour les vacances...

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Le journal suisse alémanique Blick a découvert que l’année dernière 2.500 requérants au droit d’asile vivant en Suisse ont passé leurs vacances… dans leur pays d’origine, où ils se disent menacés (essentiellement en Turquie, Irak et dans les Balkans). Ce qui a été confirmé par Michael Glauser, responsable de l’Office fédérale des migrations (cliquez là) : « les personnes concernées se rendent dans des pays dans lesquels elles ne pouvaient soi-disant plus vivre ».

Source Le blog de Thomas Joly cliquez ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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mercredi, 07 décembre 2011

Quand la direction de la RATP et la justice passaient l’éponge sur les frasques du CE

942262-1118364.jpgA la lecture de ces 240 pages, le diagnostic paraît sans appel. Ulcérés par l’édifiante gestion des œuvres sociales de la RATP (CRE) entre 2004 et 2010 – plus de 59 millions d’euros de budget annuel –, les magistrats de la Cour des Comptes flinguent pêle-mêle l’envolée des frais de personnels du CRE, ses agapes annuelles dispendieuses dans le château de la CGT à Fontenay-lès-Briis ainsi que le piètre service rendu aux salariés qui ne bénéficient plus majoritairement d’une restauration ou de séjours de vacances adaptés à leurs besoins. Pour la première fois également, les sages de la rue Cambon annoncent avoir transmis, à la justice, les éléments présumés délictueux qu’ils ont pu relever.


Cette charge « héroïque » suffira-t-elle à briser l’omerta qui règne sur les arrangements sulfureux entre centrales syndicales et directions d’entreprises ? Voire. Côté CGT RATP, première organisation du transporteur public, on nie en effet benoîtement toute malversation. Et on laisse entendre que depuis l’élection de nouveaux représentants l’an passé, les pratiques de double facturation présumées, d’enveloppes en liquide, n’ont plus cours. Que les procédures d’achats de fournitures et de denrées (5,9 millions annuels) sont devenues parfaitement transparentes.

 

Source Mariane cliquez là via Guerre sociale cliquez ici

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Union budgétaire : oui, mais pour quoi faire ?

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L'Insolent cliquez ici

Semaine décisive pour les institutions européennes. Après les deux discours, assez peu divergents et d'ailleurs concertés, du président français et de la chancelière allemande, les 1er et 2 décembre, puis leur entretien de ce 5 décembre, se tiendra un Conseil européen réunissant les 27 chefs d'États et de gouvernement jeudi 8 et vendredi 9 pouvant se prolonger en fin de semaine : jamais l'intensité de la coopération franco-allemande et u débat intergouvernemental ne s'était manifestée avec autant d'intensité.

Certes un Cohn-Bendit peut bien s'époumoner en réclamant l'intervention du Parlement européen. Qu'on le veuille ou non, si même l'on désire renforcer le caractère communautaire du mécanisme, rehaussant ou révisant les rôles respectifs de la Commission, du Parlement, de la Banque centrale ou même de la Cour de Justice, cela ne pourra résulter que d'un accord nouveau entre États juridiquement souverains. Le Traité de Lisbonne impose qu'intervienne ensuite un vote des euro-députés. Négociation complexe aimera-t-on à souligner comme s'il en existait de vraiment simples.

Dans cette crise on entend proférer certaines imprécations assez absurdes contre l'hégémonie des uns, contre l'égoïsme des autres, etc. Elles ne servent à rien, sinon à marginaliser ceux qui les formulent.

Sur un certain nombre de points on peut, et j'ajoute que dans l'immédiat on devra encore sans doute s'accorder avec les principes d'union budgétaire formulés par Angela Merkel le 2 décembre devant le Bundestag.

Sur la question décisive des euro-obligations, on pourrait même aller plus loin qu'elle dans la logique sous-jacente à son propos du 2 décembre.

Son opposition à ce projet avait été largement théorisée et réaffirmée le 22 novembre par la chancelière elle-même lors de son intervention dans le cadre de la réunion du patronat allemand à Berlin.

Non seulement en effet ce projet se révèle inapproprié mais on doit rappeler ici son origine : il vient de l'ancien directeur du FMI, le sulfureux DSK, alors au-dessus de toute controverse. Souhaitant renforcer le rôle du FMI, il s'est servi, dès 2009 de son excellent camarade Georges Papandréou, président de l'Internationale socialiste et vainqueur des élections grecques cette année-là, pour chercher à le propulser à l'échelon communautaire européen. La crise actuelle est née en très grande partie de cette affaire. On a spéculé pendant deux ans en misant sur la défaillance du maillon jugé alors le plus faible et le plus petit.

Ce n'est pas l'excès mais l'insuffisance des structures européennes qui a permis l'extension de ce problème.

Mais l'Europe ne s'en sortira certainement pas demain, quels que soient les remèdes adoptés en urgence, par plus de facilités pour le financement de gaspillages futurs. Par conséquent les réticences attribuées à la "très méchante" Mme Merkel et à son "très redoutable" ministre des Finances Wolfgang Schäuble ne me semblent refléter que le simple bon sens.

Mais au-delà de ce débat technique, on doit avant tout souligner les raisons profondes de cette union qui ne saurait se restreindre au seul domaine budgétaire.

Il deviendra en effet de plus en plus nécessaire d'expliquer aux peuples pourquoi on souhaite unir les Européens, et sur la base de quelle communauté de destins : se refuser à cette dimension du débat serait donner aux imprécateurs néo-jacobins et néo-marxistes un espace inespéré de développements illégitimes pour leurs argumentaires démagogiques et leurs improbables convergences d'un jour.

Non d'abord l'Europe ne doit pas être présentée comme une succursale de la mondialisation, mais comme une réponse aux défis du mondialisme.

Non l'Europe n'est pas ouverte à tous les vents mauvais des trafics, des mafias et des crimes : elle constitue la seule manière de s'y opposer efficacement.

Non l'Europe ne représente pas la destruction des identités culturelles : elle en trace la seule voie de sauvegarde possible.

Voila qui suppose de nouveaux tris dans les institutions fourre-tout alignées en vrac à l'époque Delors dans le traité négocié à Maastricht en 1991 et que l'on n'a toujours pas mises en ordre.

Rappelons par exemple qu'en 1991 il avait été convenu de créer une identité de défense européenne, mais que, 20 ans plus tard, alors que les dangers ont réapparu clairement à l'horizon mondial, l'Europe se complaît dans la réduction constante de ses moyens militaires.

Au-delà de la monnaie, indépendamment des banques et des indices boursiers, il existe donc de sérieuses raisons de se mobiliser pour défendre et renouveler l'idée d'Europe, dans l'intérêt même du peuple de France et de sa liberté.

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mardi, 06 décembre 2011

LE ZERO POINTE DE LA Ve REPUBLIQUE...

imagesCAHA3GD9.jpgEditorial de Militant

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Dans les années 1960, le fondateur de la Ve République disait que la politique de la France ne se faisait pas "à la corbeille" (de la bourse). Aujourd'hui, elle se fait dans les agences de notation financières. L'une d'entre-elles - Moody's ? Standards and Poors ? Fitch ? - menace-t-elle de dégrader la "note" de la France ? Aussitôt, tel un mauvais élève réprimandé, comme tremblant devant la sanction, le gouvernement français "fayotte" auprès du "maître noteur" en révisant sa copie en fonction des directives énoncées, sans rougir. C'est ce qui ne cesse de se passer depuis quelques mois et singulièrement début novembre 2011 : le budget 2012 n'est pas encore voté qu'il est déjà caduc et modifié par des mesures "de rigueur" qui, comme d'habitude concerneront la grande masse des Français et tout d'abord les plus mal lotis.

L'intérêt de la France, dans cette affaire est toutefois secondaire ; ce qui compte, ce sont les méprisables manœuvres politiciennes en cours en vue de l'élection présidentielle de 2012 : le sieur Sarközy espère conserver quelques chances de rempiler à l'Elysée si la France conserve son "triple A" au moins jusqu'au prochain printemps.

Toutefois, s'en prendre aux agences de notation est se tromper d'ennemi. Certes, elles ne sont pas exemptes de sérieuses critiques dans la mesure où elles sont partie intégrante du système mondialiste et sont en quelque sorte le porte-parole des sacro-saints et mystérieux "marchés", en fait quelques dizaines de financiers et de spéculateurs puissants. Pourtant, elles ne font que constater la réalité d'une France toujours plus malade. Car l'ennemi premier de la France, c'est cette classe politique française parasite, constituée de médiocres et méprisables personnages, souvent incapables, soucieux de préserver leurs prébendes dans une France que leur criminelle politique transforme un peu plus chaque jour en un champ de ruines spirituelles, culturelles, industrielles et humaines.

Certes, l'ensemble de l'Europe, comme le monde occidental, est sous la botte d'une finance apatride centrée sur Wall Street et la City. A partir des années 1970, depuis qu'ils ont progressivement abdiqué leur souveraineté financière, les Etats occidentaux et singulièrement européens tissent la corde de l'endettement qui les étrangle de plus en plus : en France, sur 1600 milliards d'euros de dette publique, plus de 1200 milliards correspondent aux intérêts de la dette bancaire cumulée depuis 1970 ! L'endettement public de la France approche les 90 pour cent du PIB et même la "vertueuse" Allemagne est endettée à 83 pour cent de son PIB.

Mais cette dernière, tout aussi percluse que les Etats voisins de vieillissement, de perversion morale et spirituelle, de repentance malsaine, a eu le bon sens de ne pas dilapider son savoir-faire industriel et même de l'accroître ; en outre, elle a su depuis les années 2000 adapter son économie aux contraintes internationales. Bref, ses dirigeants ont agi avec un sérieux que leurs homologues français n'ont pas eu. Aujourd'hui, nous voyons le P.S. et l'U.M.P., arborant sans la moindre honte leur bonnet d'âne, préparer leurs programmes politiques pour 2012 en copiant sur le "bon élève" allemand afin d'en reprendre les recettes. Mais comment des cancres peuvent recopier intelligemment ceux qu'ils considèrent comme les premiers de classe ?

Cessons de parpeléger : les recettes du redressement de la France, comme de l'Europe sont connues. Les nationalistes les exposent depuis longtemps et les actualisent au fil des ans. Elles passent par la mise à bas de la dictature financière installée patiemment depuis Londres et New York dès les années 1910-1920 par des groupes bancaires dont le fondé de pouvoir était alors Paul Warburg. Elles passent par la délivrance de nos pays de la démocratie issue des "lumières", paravent d'oligarchies aussi nuisibles à la charpente de notre civilisation que le sont les termites dans une demeure. Mais elles passent en France par la mise hors d'état de nuire d'un personnel politique qui se reproduit et prolifère pour notre malheur depuis des décennies.

Devons-nous le répéter à satiété, les tentatives de ravaudage actuelles laissent intacts les vices d'un système mondialiste mortifère et irréformable. Des crises majeures sont à venir. Le destin de notre civilisation et de nos peuples sera celui qu'une minorité enracinée, consciente et inaccessible au découragement, celle des nationalistes, exploitant les aléas de l'histoire, saura forcer car elle aura, pour ce faire, forgé les outils correspondants. Dans cette perspective, MILITANT continuera de servir le combat nationaliste comme il l'a fait sans faillir depuis 45 ans.

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vendredi, 02 décembre 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Avec un grand entretien avec Anne Kling

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jeudi, 01 décembre 2011

Libye : point de situation le 25 novembre 2011

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
En Libye la guerre des clans se déroule désormais au grand jour en Tripolitaine où cinq grandes forces sont présentes à Syrte, à Misrata, à Bani Walid, dans le jebel Nefusa et à Zenten ainsi qu'à Tripoli :

- Les tribus de la région de Syrte ont cessé le combat écrasées sous les bombes de l’Otan mais elles ont conservé leurs fidélités. Maintenant que l’aviation occidentale a regagné ses bases, certaines sont prêtes à reprendre la lutte contre le CNT.

- Les milices de Misrata, celles qui capturèrent et lynchèrent le colonel Kadhafi, refusent toute autre autorité que celle de leurs chefs. Toutes les composantes de Tripolitaine les haïssent, y compris les islamistes de Tripoli.
 
- Au sud de Misrata, autour de Bani Walid la fraction tripolitaine de la tribu des Warfalla, soit environ 500 000 membres, est toujours fidèle à l’ancien  régime.
 
- Dans la région de Tripoli, les combats entre les deux milices berbères du djebel Nefusa et de Zenten d’une part et les islamistes du Tripoli Military Council  (TMC) d’autre part, ont connu une accélération ces derniers jours.
 
Un évènement de très grande importance s’est produit le 25 novembre avec l’arrestation à l’aéroport de Tripoli d’Abelhakim Belhaj, chef du TMC alors que, sous une fausse identité, il tentait de s’envoler pour la Turquie. L’arrestation par la  brigade de Zenten de ce fondamentaliste ancien combattant d’Afghanistan soutenu par le Qatar, marque un tournant dans l’évolution de la situation libyenne. Pourquoi ce départ rocambolesque ?  Se sentait-il menacé et prenait-il la fuite ; se rendait-il en mission secrète en Turquie ? Cette arrestation marque t-elle le début du rejet de l’oppressante omniprésence des forces et des agents du Qatar, nombre de Libyens se demandant si leur pays n’est pas devenu une colonie de cet émirat richissime mais sous-peuplé dont l’armée est composée de mercenaires ?
 
Abelhakim Belhaj a été libéré sur appel  du président du CNT, Mustapha Abdel Jalil.
 
Le fond du problème que les observateurs n’ont une fois de plus pas vu, et que certains vont une fois de plus reprendre, naturellement sans me citer, et cela dès qu’ils auront lu mon communiqué, est que les Berbères ont décidé de jouer leur carte. Grands perdants -comme je l’avais annoncé-, de la nouvelle situation politique, ils se retrouvent en effet, comme avant la chute du régime Kadhafi, face à un nationalisme arabo-musulman qui nie leur existence. Aucun ministre du nouveau gouvernement n’est Berbère alors que leurs deux brigades constituèrent les seuls éléments militairement opérationnels de la rébellion. Face à cette situation, le 25 novembre, la Conférence Libyenne des Amazighs (Berbères)  a suspendu ses relations avec le CNT. 
 
Militairement, les Berbères semblent avoir pris le contrôle d’une partie de la ville de Tripoli, dont l’aéroport. Autre atout, ils détiennent Seif al-Islam Kadhafi qu’ils ont traité avec considération et même respect. Une telle attitude n’est pas innocente car elle contraste avec les traitements ignominieux que les miliciens de Misrata firent subir à son père et que nombre de Libyens ont juré de venger.
 
Si l’actuel gouvernement ne donne pas satisfaction aux Berbères qui constituent environ 10% des 6 millions de Libyens, une alliance tournée à la fois contre le CNT et contre Misrata et qui engloberait leurs milices, la fraction tripolitaine des Warfalla ainsi que les tribus de la région de Syrte, pourrait être constituée. Ce serait sans coup férir qu’elle s’emparerait de la Tripolitaine, seule Misrata étant capable de résister un moment. Sans compter qu’au Sud, les Touaregs et les Toubou sont eux aussi restés fidèles à leurs alliances passées.
 
Quant à la Cyrénaïque qui est aujourd’hui sous le contrôle direct des islamistes, elle a de fait échappé aux autorités de Tripoli.

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dimanche, 27 novembre 2011

Législatives à Paris : l’antisémitisme pointe son mufle hideux...

imagesCAV9J5L0.jpgPar Robert Spieler

Article publié dans Rivarol de cette semaine

Le Comité représentatif des institutions juives de France (Crif) n’est pas content des résultats des négociations entre le Parti socialiste et Europe-Ecologie, en vue de la répartition des candidats parisiens entre les deux mouvements. Mais de quoi le Crif se mêle-t-il ? On va vous expliquer, car la situation est grave. Richard Prasquier, président du Crif, s’est fendu d’un éditorial furibard, publié sur le site de l’organisation. Son titre ? Les “évincés”. Quatre élus socialistes sont amenés à céder leur siège, de plus ou moins bon gré, au profit de leurs alliés écologistes. Selon Prasquier, «l’effet d’affichage des noms des évincés est désastreux». On commence à comprendre…

Les évincés sont Serge Blisko, Tony Dreyfus, Danielle Hoffman-Rispal et Daniel Goldberg. Autant de personnalités “garantes”, selon Prasquier, «dans leur histoire assumée personnelle et familiale d’une mémoire des persécutions.» Alors là, on a tout à fait compris… Prasquier se garde cependant de formuler directement des accusations d’antisémitisme. Mais pour ceux qui savent lire entre les lignes… Il déclare: «Il est tentant de parler d’antisémitisme, certains l’ont déjà fait et je me garderai de les suivre. Je pense que nous n’en sommes pas là.» Nous n’en sommes peut-être pas là, mais dans l’esprit du président du Crif, nous nous en rapprochons dangereusement. Interrogé par Libération, Serge Blisko, député de la 10e circonscription de Paris, pointe «un effet d’optique troublant», ce qui signifie, en langage décodé, qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et juge l’éditorial de Prasquier «mesuré et maîtrisé». Il se dit solidaire du président du Crif quand celui-ci regrette «la possible disparition d’une certaine histoire parisienne». Rien de moins… Se définissant comme «un des derniers descendants de prolos juifs de Paris», il affirme que «cet héritage culturel» lui donne «une sensibilité particulière sur des questions comme la mémoire ou le droit d’asile.» Eh bien, il va nous manquer, celui-là…

Dans la suite de son éditorial, Prasquier tire à la mitrailleuse lourde sur les futurs candidats parisiens d’Europe Ecologie-Les Verts. Il n’hésite pas à dénoncer Yves Contassot comme étant un homme «réputé être parmi les plus virulents des antisionistes du parti écologique» (pas bon, pas bon du tout ce type d’accusation. L’antisionisme est, comme chacun le sait, le faux nez de l’antisémitisme) et affirme que les Verts auraient “malheureusement” fait des «sirènes de la détestation d’Israël, un de leurs étendards.» Et puis, Prasquier devient menaçant à l’encontre du PS. Il laisse planer la perspective de représailles électorales. Et même très menaçant, écrivant : «Les choix effectués par le PS seront perçus par la communauté comme allant dans le même sens (l’antisionisme, donc l’antisémitisme supposé des Verts)». Contacté par l’AFP, Richard Prasquier fait une petite marche arrière, déclarant ne pas retenir «l’antisémitisme comme élément d’explication à ces évictions», pour repartir de plus belle de l’avant, en glissant sournoisement que «le terme d’antisémitisme a été prononcé» dans la communauté… (comme çà, en passant). Yves Contassot, quant à lui, regrette «la vision communautariste du Crif», ajoutant que «si c’est par communauté qu’on doit élire les gens, ce n’est pas une bonne nouvelle pour la République.» Décidément, il aggrave son cas…

Pour tenter d’éteindre le début d’incendie provoqué par ses propos, le président du Crif a fini cependant par préciser qu’«à aucun moment», il n’a «accusé le PS et le parti écologiste d’être antisémites». Nous voici rassurés…

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vendredi, 25 novembre 2011

Les 250 cobayes d’Yves Durand...

_110607-yves-durand.jpgPar Luc Pécharman

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Yves Durand, actuel maire PS de Lomme, député de la 11ème circonscription du Nord (en médaillon) et chargé par son parti d’étudier les questions liées à l’éducation, veut imposer l’année prochaine la semaine de 5 jours à 250 élèves de deux groupes scolaires Lommois.


Au programme : Le mercredi matin consacré à l’école, des pauses déjeuner de deux heures, et des après-midis « ateliers ».


Comme dans l’affaire de la fusion Lille-Lomme, il y a 11 ans, la concertation n’est pas le fort du député-maire de Lomme. ¨Pas plus que dans ce premier dossier, les principaux intéressés ne semblent avoir été consultés. Pourtant, les parents doivent être parti prenante dans les choix éducatifs de leurs enfants.


Second problème dans cette décision unilatérale de la ville (facturée 250 000 € par ans aux Lommois) la plupart des enfants ont des activités extrascolaires le mercredi matin : Sport, musique, art… Or, maintenant, ce seront les fameux ateliers de la ville qui prendront la place des occupations jusqu’alors librement choisies par les enfants et leurs parents. Mais, est-ce vraiment à la ville de Lomme de décider de ce que doivent faire nos enfants pendant la période où ils ne reçoivent pas les enseignements essentiels ? Pourquoi la ville veut-elle se substituer aux parents ? Afin de mieux influencer la jeunesse lommoise ?


Si l’actuelle municipalité tient absolument à renforcer l’accès des enfants aux activités extrascolaires, il serait beaucoup plus simple d’augmenter d’autant les subventions aux associations sportives ou artistiques, ou encore à l’école de danse et de musique. Cela permettrait à la fois de ne pas faire d’ingérence au niveau du libre-choix des enfants, et surtout ça profiterait à l’ensemble des jeunes Lommois.

 

A vrai dire, de nos jours, ce ne sont pas les rythmes scolaires qui posent problème, c’est le contenu même de l’enseignement et la répartition entre enseignements des bases et sorties scolaires pour un oui ou pour un non. Il ne se passe plus une quinzaine sans que telle ou telle visite, telle ou telle conférence d’intervenants extérieurs (genre MRAP et autres pourrisseurs professionnels de cerveaux ) ne vienne empiéter sur le temps normal du travail. L’école est là pour préparer les jeunes à leur vie future, pas pour en faire de bons petits militants !


Oui, le système actuel n’est plus adapté au monde dans lequel nous vivons, mais ce n’est pas un problème de rythme, c’est un problème de contenu. L’internationalisation, le développement incroyable des technologies de la communication et de l’information exigent par exemple qu’à côté des enseignements basiques du Français, des maths, des sciences, de l’histoire et de la géographie, on développe et l’anglais, et une langue frontalière, comme le néerlandais dans notre cas.


Mais l’apprenti sorcier Yves Durand en a visiblement décidé autrement !

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol (16 pages)...

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07:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 24 novembre 2011

Les pédagogues : essai historique sur l'utopie pédagogique...

41kKKPmWsXL__SL500_AA300_.jpgPar Véronique Bouzou
 
On déplore aujourd'hui en France et dans bien d'autres pays la faillite de l'éducation officielle. Jean de Viguerie, dans cet essai, éclaire parents et professeurs sur les origines du désastre. Les principaux responsables sont les pédagogues. Les innombrables réformes de l'enseignement, accomplies par les pouvoirs publics depuis un demi-siècle, ne représentent que la cause immédiate. Les pédagogues contemporains bien connus, Freinet, Ferrière, Piaget, Meirieu, se réfèrent toujours à ceux des siècles passés, comme Érasme, Comenius et Jean-Jacques Rousseau. Le système utopiste, mis au point au cours du temps, est devenu aujourd'hui doctrine d'État et réglemente l'enseignement dans une grande partie du monde. On doit en démasquer le mensonge. L'utopie pédagogique annonce la « réussite de tous » mais, en même temps, elle proscrit les véritables moyens d'apprendre et dévalue le savoir. Elle se targue de placer l'enfant au cœur du système scolaire — l'enfant « sujet » et non « objet » — mais en même temps elle lui refuse l'intelligence innée, la mémoire et l'appétit de savoir. Elle s'empare de lui, le façonne et le manipule. Toute la faillite vient de là. Libérons l'enfant de sa tutelle oppressive en en dénonçant l'utopie.

Les pédagogues, essai historique sur l'utopie pédagogique, par Jean de Viguerie, édité au Cerf, 158 pages, 14,00 € cliquez ici 

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mardi, 22 novembre 2011

Sortie du n°4 de Figures de Proues...

1024559183.jpgEn route pour un quatrième voyage vers l'Archipel des Vrais Richesses avec le cahier d'automne de "Figures de Proues" qui nous guide à nouveau dans nos recherches sur l'héritage littéraire, culturel et l'imaginaire européens.

Un sommaire toujours aussi dense que passionnant : un voyage au coeur du nihilisme, Fingal et Ossian, l'Islande et Ultima Thulé, un parcours vers l'Atlandide dans le labyrinthe secret du mythe et de l'Histoire, écrits sur la Tradition...

Figures de Proues : cliquez ici

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lundi, 21 novembre 2011

IL N'Y A PAS EU DE PRINTEMPS ARABE !

couverture 23 copy.jpgPar Bernard Lugan
Editorial du n°23
de l'Afrique réelle
 
Cinq grands enseignements peuvent être tirés des élections tunisiennes :
 
1) Ce vote montre que la Tunisie est coupée en deux puisque les islamistes et leurs alliés totalisent environ 50% des suffrages. Face à eux, les 50% de « laïcs » sont divisés. Les islamistes sont donc les maîtres du jeu.
 
2) Ce résultat constitue rejet de la greffe occidentale tentée il y a plus d’un demi-siècle par Bourguiba, ce qui montre que l’on ne va pas contre la nature profonde des peuples. L’on a en effet trop longtemps oublié que la Tunisie est un pays musulman, donc non laïc.
 
3) La laïcité tunisienne était en quelque sorte un luxe réservé à une élite occidentalisée vivant entre Paris et Tunis. Or, cette élite s’est tiré une balle dans le pied en renversant Ben Ali qui lui interdisait certes la plénitude de l’expression politique, mais qui, en revanche, lui permettait de vivre pleinement à l’européenne en pays musulman.
 
4) Ces élections auront fait bien des cocus, à commencer par les médias français tombés littéralement amoureux de la « révolution du jasmin », laquelle était tout, sauf une victoire de la démocratie et des droits de l’homme tels que leur esprit formaté se l’imaginait.
 
5) Les Tunisiens vivant en France ont majoritairement voté pour les islamistes, ce qui devrait faire réfléchir les irresponsables qui veulent accorder le droit de vote aux immigrés.
 
En Libye, où nous n’avons pas assisté à une révolution démocratique, mais à une guerre tribale et régionale dont ont finalement profité les islamistes, le nouveau régime portera une tare originelle. Celle d’avoir été mis au pouvoir grâce et par une intervention militaire de l’Occident immiscé sans raisons dans une guerre civile qui ne le concernait en rien. Comme les nouvelles autorités vont devoir effacer ce péché originel, elles vont immanquablement procéder à une surenchère islamiste à défaut d’être nationaliste car la Libye n’existe pas.
 
L'affaire libyenne est en définition un échec majeur, sauf pour les militaires français qui ont, une fois de plus, montré leur professionnalisme et leurs compétences, hélas mises au service d'une politique aberrante et qui va se retourner contre nous.
 
En Egypte, la révolution s’est faite en dehors du petit peuple des fellahs. Ce fut une révolte des citadins et des bourgeois, des privilégiés en somme, qui, comme en Tunisie, renversèrent un dictateur qui limitait leur expression politique et sans voir qu’ils se précipitaient dans un abîme.
 
On ne cesse de nous répéter qu’en Libye et en Tunisie, l’islam est « modéré ». Certes, mais par rapport à quoi ? A notre propre philosophie héritée des Lumières et fondée sur le contrat social ? La question n’a pas de sens car nous sommes dans deux systèmes de pensée totalement différents et irréductibles l’un à l’autre.
 
En définitive, le « printemps arabe », n’a existé que dans l’esprit simplificateur des journalistes comme nous l’expliquons dans ce numéro 23 de l’Afrique Réelle (cliquez ici).

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dimanche, 20 novembre 2011

La droite espagnole a remporté dimanche une large victoire aux élections législatives...

La droite espagnole a remporté dimanche une large victoire aux élections législatives, le Parti populaire (PP) obtenant la majorité absolue, selon les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote diffusés par la télévision nationale TVE. Selon ces sondages, le PP gagnerait 181 à 185 sièges tandis que le Parti socialiste (PSOE), au pouvoir depuis 2004, n’en aurait que 115 à 119.

Une Espagne inquiète et sans illusion

L’Espagne, inquiète et sans illusions, a donc donné sans surprise une victoire écrasante à la droite, portée par la colère du pays face à un chômage record et une crise qui a déjà balayé plusieurs gouvernements européens. La crise économique et les cinq millions de chômeurs étaient justement sur toutes les lèvres dimanche, à Madrid comme dans le reste de l’Espagne. « J’ai voté sans illusions. La crise est mondiale et il n’y a pas de solution », assurait à Barcelone Antonio Donono, concierge âgé de 56 ans, sans vouloir dire sur qui il avait porté son choix. Pour la première fois de sa vie, mais sans conviction, Octavio Arginano, un ouvrier madrilène à la retraite de 67 ans, a lui choisi la droite. « Mon fils est au chômage depuis plus d’un an. Ma fille ne gagne que 600 euros par mois en gardant des enfants », confie cet électeur dans le quartier de Lavapies. « Il faut qu’il y ait un changement, mais je ne suis pas sûr que quelqu’un sache quoi faire pour nous sortir de cette situation. » La crise a entraîné une perte de confiance envers les grands partis politiques, une partie des électeurs estimant que ni la gauche ni la droite ne sera capable de remettre le pays sur les rails.

La fin d’une ère bénie pour les socialistes

Arrivés au pouvoir en plein miracle économique, alors que la croissance espagnole était portée par le boom de l’immobilier, les socialistes n’auront pas résisté à la crise financière mondiale qui a éclaté à l’automne 2008. Depuis mai 2010, les Espagnols sont soumis à une politique d’austérité – baisse de 5 % du salaire des fonctionnaires, gel des retraites ou recul de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Vaincu par la crise, le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, s’était finalement résigné à avancer de quatre mois les élections prévues en mars 2012.

Source France Soir cliquez ici

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vendredi, 18 novembre 2011

Revue de presse : Benetton et les égouts...

Benetton.jpgPar Claude Bourrinet
 
La finalité de la publicité, de la réclame, est de faire vendre. Les affiches de Benetton exhibant des photomontages de personnalités s’embrassant sur la bouche, accompagnés du titre « unhate » (non-haine) sont, en principe, destinées à cet usage. On sait que l’argent n’a ni odeur, ni saveur, mais qu’il obéit, dans sa logique machiavélique, au pire des cynismes. Tout est bon pour parvenir à accroître les profits, et ce n’est pas une firme comme Benetton qui en sera gêné. Déjà, dans les années 80, elle s’était distinguée en instrumentalisant la faim et le sida, autrement dit la souffrance d’autrui.

Cependant, la publicité ne poursuit pas que des buts mercantiles. Elle détient un rôle plus pernicieux, plus nocif, plus ambitieux : elle est l’idéologie du monde marchand contemporain. Drainant des sommes fabuleuses qui irriguent les médias, la presse écrite, parlée et audiovisuelle, elle finance en grande partie le système, tout en enchaînant, par le chantage, les porte paroles de celui-ci. Toutefois, on conviendra qu’elle n’a pas de mal à persuader, par d’autres moyens que cet intéressement, au capital de l’ordre mondial : sa rhétorique, son discours concordent parfaitement avec l’esprit de l’époque, et rencontrent l’assentiment des acteurs de la désinformation et de l’endoctrinement.
 
La différence entre Benetton et d’autres firmes, c’est que, là, on ne se contente pas de transmettre un message formaté, avec les inévitables images heureuses qu’arborent triomphalement des automates humains réjouis de posséder. A priori, il n’existe pas non plus de rapport logique entre ce qui est montré sur les affiches, et la nature du produit vendu. Mais qu’importe, d’un point de vue marchand, puisqu’il s’agit de faire parler de soi. Les publicistes de Benetton ont utilisé la méthode usée par l’art moderne et contemporain, depuis Duchamp, d’une efficacité redoutable, mais finalement quelque peu élimée, qui consiste à choquer, heurter, pour toucher. Là où le vide persiste et signe, ne reste plus que la forme pour exister.

Mais dans le fond, on voit bien que la vision du monde est la même que dans la pub habituelle. D’abord, Benetton envoie un message d’ « amour », d’empathie, de bons sentiments. D’autre part, des personnalités censées se haïr, selon une vision échappée du café du commerce, se trouvent raccommodés par une sorte de miracle, que tout « indigné » et tout lycéen s’intéressant vaguement au cours des choses, et imprégnés de guimauve sentimentale, avec cette déclinaison devenue inévitable de l’homosexualité, trouveraient bienvenu. La « philosophie » du signifié, si on peut évoquer ici une philosophie, appartient donc à la vulgate émotionnelle, affective, à la doxa quasi officielle du système marchand mondialisé, qui repose sur un déluge fluctuant et vasouillard de bons sentiments, de sagesse de femme de ménage et d’ado impubère, et qui veut laisser croire que, si ça va mal, c’est la faute à l’affreuse haine qui naît du ventre de la bête immonde etc. Avec un peu de bonne volonté, tout s’arrangerait. La faute revient à des individus, non à des forces, à des intérêts conflictuels, à une logique géopolitique qui dépassent les personnes singulières, même les chefs. On fait donc l’économie d’une réflexion approfondie. Ce qui constitue un des buts recherchés.
 
Remarquons au passage combien l’amour est ravalé à une dimension connotée sexuellement, et dans sa version, évidemment, « irrégulière », puisque le rapport homosexuel est fortement suggéré. Ce qui indique le degré de subtilité et d’authenticité du rapport humain dans la société contemporaine, qui a réussi, à force de manipulations et de bourrage de crâne, à convaincre les masses que la force de l’attachement se trouvait à ce niveau.

Notons aussi que les oppositions, si elles sont peut-être valides, entre ces personnages qui s’embrassent sur la bouche, relèvent de la caricature, et sont même un peu bouffonnes. Quand on sait par exemple que Nétanyahou et Mahmoud Abbas sont censés, d’après la logique de l’affiche, se haïr, on rigole bien. Pourquoi ne pas avoir imaginé un baiser entre le premier et un dirigeant du Hamas ? Et pourquoi pas entre un rabbin et un imam ? Les non-dits valent sens.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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lundi, 14 novembre 2011

Revue de presse : L’avenir du nationalisme fait débat à la synthèse nationale

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Source Préférence nationale cliquez ici

 

Vendredi 11 novembre se déroulait la 5e journée de Synthèse nationale. Il était question cette année de la candidature de Carl Lang à la présidentielle et d’une réflexion sur l’action sociale des nationalistes. De quoi marquer des différences de position entre les militants s’estimant de droite et ceux cherchant une voie plus socialisante.

 

La Synthèse nationale, organisée par la revue du même nom, s’impose comme le carrefour automnal des nationalistes radicaux. L’an dernier, la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national (FN) était dans toutes les têtes. Même celles de responsables politiques, qui, pour bon nombre, ont fait partie du Front à un moment ou un autre de leur parcours, avant de le quitter, déçus par le changement de ligne. De fait, tous avouaient leur préférence pour Bruno Gollnisch. Avec le résultat que l’on sait en janvier dernier.

 

«Traîtres à la patrie française» 

 

Preuve que le Front national est toujours la référence incontournable de l’extrême droite, Carl Lang, candidat de l’Union de la droite nationale (UDN), s’en est violemment pris à son ancien parti et sa présidente, se gardant néanmoins de les nommer. «La France et l’Europe ne sont pas terre d’Islam, a expliqué le président du Parti de la France (PdF), brandissant d’une main sa carte d’identité et de l’autre le Coran. […] Quand j’entends dans ce domaine l’hypocrisie, l’irresponsabilité, le double langage, la démagogie, d’un certain nombre de politiciens français, qui voudraient nous faire croire [que les] valeurs de la République, autour des notions de citoyenneté républicaine, ou de laïcité républicaine, […] allaient nous préserver de la révolution islamique ou de la colonisation islamique, s’ils vous disent cela, Mesdames et Messieurs, ils vous mentent. […] Ceux qui vous font croire que la laïcité et la citoyenneté serraient un bouclier contre l’islamisation de notre société sont des traîtres à la patrie française.»

 

Dans un discours volontairement catastrophiste, le président du Parti de la France a également déclaré que le pays «était au bord de la débâcle». Un avis partagé par le chef de file des courants néo-païens, Pierre Vial qui a annoncé que l’on allait assister à une «série d’explosions en chaînes»Le ton grave, le président de Terre et Peuple a cependant estimé que la voie du succès passerait par un ébranlement du système. «C’est peut-être sur les ruines du monde pourri sur lequel nous sommes que nous pourrons bâtir un monde nouveau», a t-il dit. Revendiquant une lecture «ethno politique», M. Vial a exhorté ses troupes à un combat qui a désormais «une dimension européenne».

 

Ni droite, ni gauche, fasciste

 

Alors que Carl Lang continue de se revendiquer de la vraie droite, la table ronde précédente, consacrée au social, a présenté un discours sensiblement différent. Etaient présents Sébastien Magnificat (CasaPound), Gabriele Adinolfi (fondateur de la Casapound) , Serge Ayoub (Troisième voie), Pasal Cornet (Nation, Belgique) et enfin André Gandillon (Militant).

 

Sébastien Magnificat, de la CasaPound, mouvement italien basé dans un squat romain, a pu ainsi en expliquer la stratégie, qui ressemble étrangement en certains points à ce que l’on peut trouver en France, mais pratiqué par l’extrême gauche. A savoir le squat d’immeubles, des actions pour reloger des familles, l’entraide grâce à des bénévoles sympathisants de la cause, proximité avec le milieu de la culture, de groupes de rock. A une différence près, celui-ci explique que le positionnement politique de son mouvement n’est «ni de droite, ni de gauche, c’est le fascisme». M. Magnificat explique ainsi que la CasaPound (selon lui forte de 2000 militants et compterait 10000 sympathisants) a laissé tomber le folklore et la nostalgie du passé pour se tourner vers «un fascisme du troisième millénaire». Il souhaite, à travers son mouvement, reprendre «ce qui n’a pas été dans le fascisme pour le changer».

 

Solidarisme

 

Une expérience qui intéresse le leader de Troisième voie, Serge Ayoub. Même si celui-ci estime que «le fascisme est une idéologie italienne, pas française» et ne fait donc pas partie «des références» qu’il utilise, mais qu’il dit néanmoins comprendre. Il concède par exemple, «trouver très bien la République sociale italienne». Si l’on attend toujours le programme que Troisième voie souhaite mette en œuvre, M. Ayoub explique que le Front populaire solidariste pratique lui aussi l’entraide et explique avoir sauvé une entreprise du Nord, à Douai, du dépôt de bilan. Politiquement, Serge Ayoub a déclaré devant l’assemblée que le nationalisme était de nature «socialiste». «Si nous sommes des nationalistes, si nous sommes des socialistes, forcément, nous sommes donc évidemment des antilibéraux. Le symbole vivant du libéralisme c’est la droite. Nous ne pouvons plus donc être d’extrême droite, être à l’extrême d’une droite que nous combattons.»

 

Sabotages

 

Les organisateurs de la manifestation ont par ailleurs fait part de menaces reçues au cours de la semaine. A la fin de la journée, Robert Spieler, responsable de la Nouvelle Droite Populaire, a ainsi lu deux mails envoyés par une mystérieuse «Organisation de défense juive», au propriétaire du Forum de Grenelle, où se tenait la réunion. Elle y revendique les «sabotages successifs [des] serrures ainsi que les tags, fait dans la nuit de lundi à mardi et de jeudi à vendredi», entendant protester contre un «congrès […] regroupant la crème des négationnistes et antisémites», assurant qu’il «n’aura pas lieu, quelqu’en soit le prix à payer». Mais en fin de compte, la journée s’est déroulée sans incident. Dans son allocution, Robert Spieler s’est également étonné de l’absence d’Yvan Blot, haut fonctionnaire ayant appartenu par le passé au FN et au MNR. «Étrangement le ministère auquel il appartient a prolongé sa mission à Londres», s’est contenté de commenter le patron de la NDP.

 

Parmi les stands présents cette année, on pouvait compter celui du GUD/Jeunesses nationalistes, de Terre et Peuple, de L’Union de la droite nationale, des journaux Rivarol et Militant, du Front comtois, des Belges de Nation et enfin de Troisième voie qui en plus d’avoir un stand, gérait le bar et la sécurité de cette rencontre. Parmi les invités remarqués, signalons la présence de Pierre Sidos et d’Yvan Benedetti de l’Œuvre française.

 

Julien Licourt et David Doucet

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mercredi, 09 novembre 2011

Dès jeudi, retrouvez Rivarol chez votre marchand de journaux...

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Rivarol sera aussi en vente vendredi 11 novembre à la 5e Journée de Synthèse nationale à Paris.

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vendredi, 04 novembre 2011

10 questions sur l’admission de la Palestine à l’Unesco

150fplp.jpg1. En quoi l’admission de la Palestine à l’Unesco met-elle en danger la sécurité de l’État d’Israël ?

2. Comment expliquer que le recours à l’ONU, puis à l’Unesco, par les Palestiniens soit considéré comme des gestes unilatéraux, alors que ces organisations internationales sont l’essence même du multilatéralisme ?

3. En quoi la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem Est et en Cisjordanie peut être considérée comme moins compromettante pour le processus de paix que les demandes d’admission dans des organisations internationales ?

4. Les États-Unis ne donnent-ils pas l’impression de se déterminer en fonction des demandes du gouvernement israélien ?

5. N’est-il pas paradoxal, vu l’aide que les États-Unis fournissent à Israël, que le gouvernement de ce pays semble exercer plus d’influence sur le président américain que l’inverse ?

6. Les États-Unis vont cesser le versement de leur part à l’Unesco, qui représente 22 % du budget de cette organisation. Peut-on à la fois critiquer l’unilatéralisme dont les Palestiniens auraient fait preuve en demandant d’être admis dans cette organisation et cesser toute contribution parce que l’immense majorité des autres pays n’a pas voté dans le sens souhaité par Washington ?

7. En quoi l’arrêt du financement du système d’alerte du tsunami à Haïti, d’écoles professionnelles en Afghanistan ou d’un programme mondial d’alphabétisation, entre autres programmes prévus par l’Unesco cette année, contribuera au processus de paix au Proche-Orient ?

8. Les États-Unis ont-ils calculé le coût diplomatique, la dégradation de leur image, la perception d’un isolement croissant que va leur coûter cette décision ?

9. N’est-ce pas pour le moins paradoxal de savoir que les États-Unis vont sous Obama cesser de contribuer financièrement à l’Unesco, alors que c’est George Bush qui, en 2003, avait décidé de leur réintégration dans cette organisation dont Reagan avait claqué la porte en 1984 ?

10. Le vote français en faveur de l’admission de la Palestine constitue-t-il un changement stratégique pour Nicolas Sarkozy ou est-il avant tout lié au fait que la France soit le pays où siège l’Unesco ?
 
Source Vox NR cliquez ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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dimanche, 30 octobre 2011

L’assassinat de Kadhafi : un nouveau crime des démocraties

3019.jpgPar Jérôme Bourbon

L’histoire se répète. Il ne suffit pas aux Américains et à leurs alliés d’envahir et de ruiner un pays moderne, de trouver n’importe quel prétexte pour l’agresser, le bombarder et renverser l’autorité légitime, il faut encore humilier aux yeux de tous l’ancien chef de l’Etat, non seulement l’assassiner dans des conditions sordides mais encore exhiber son cadavre, le faire piétiner par des adversaires politiques fanatisés et dépourvus de la moindre décence. On se souvient encore de la capture très médiatisée de Saddam Hussein, retrouvé en Irak en décembre 2003, dans sa région natale, au fond d’un trou où, malgré le poids des ans, il avait choisi de poursuivre sa résistance, fût-elle symbolique et désespérée, à l’occupant. De manière volontairement humiliante ses geôliers, munis d’une lampe torche, avaient longuement examiné sa dentition devant la caméra, comme s’il s’agissait d’une bête traquée. Avant de le condamner à la pendaison trois ans plus tard à la suite d’un simulacre de procès qui rappelait celui de Nuremberg. Non décidément leur justice n’est pas la nôtre. Les méthodes de cet axe américano-sioniste qui se proclame l’Axe du Bien sont tout à fait détestables et constituent une régression morale considérable. En effet, grâce à des siècles de civilisation chrétienne, on avait appris à respecter le vaincu, et même à lui rendre les honneurs militaires lorsqu’il s’était vaillamment battu. C’est ce que firent les Allemands lors de la bataille de France en mai et juin 1940 pour certains soldats et officiers français qui avaient résisté à l’envahisseur de manière particulièrement héroïque. Une attitude autrement plus digne que celle des “libératueurs” qui, en Italie, accrochèrent Benito Mussolini à un croc de boucher et pendirent les condamnés de Nuremberg dans ce qui n’était qu’une parodie de justice, une vengeance talmudique des vainqueurs à l’égard des vaincus.

On peut penser ce que l’on veut de Saddam Hussein et du colonel Kadhafi mais on ne peut nier qu’ils sont morts debout, sans rien céder à l’adversaire, sans chercher à fuir leur pays et à se réfugier à l’étranger dans un palace doré. Lequel de nos politiciens occidentaux, si volontiers donneurs de leçons, agirait pareillement que ces deux ex-chefs d’Etat s’il se trouvait dans une situation analogue? Aucun, ils sont bien trop lâches. Ils n’aiment ni leur terre, ni leur peuple, ni leur patrie. Ils n’ont aucun honneur, aucune bravoure, aucune colonne vertébrale.

Certes les chefs d’Etat irakien et libyen étaient des dictateurs. Mais une dictature ne vaut-elle pas mieux que les démocraties incapables et bavardes lorsqu’elle assure l’ordre, l’équilibre et la prospérité, surtout dans des régions du monde où s’affrontent diverses ethnies et tribus et où les forces centrifuges sont très menaçantes? Ce que l’on n’a pas pardonné à Kadhafi, non plus qu’à Saddam Hussein hier, c’est d’avoir réussi en quelques décennies à transformer leur pays en un Etat moderne, riche, indépendant, fier. L’on n’a pas supporté que le colonel soit parvenu à mettre en place un financement indépendant et original de l’Afrique. Grâce aux revenus pétroliers, il avait créé une Banque centrale africaine, une Banque pour le développement, autant de réussites qui déplaisaient souverainement aux banquiers new-yorkais.

De plus, en éliminant les dirigeants qui, malgré leurs défauts, assuraient l’unité de leur pays et empêchaient le chaos (lequel n’est hélas que trop réel en Irak depuis l’invasion de mars 2003 et va évidemment s’étendre aujourd’hui à la Libye), on fait évidemment le jeu de l’entité sioniste qui est ainsi débarrassée de chefs d’Etat tout à fait favorables, en paroles et en actes, à la cause palestinienne. Israël peut se réjouir de la destruction systématique des puissances qui l’entourent. Les expéditions américaines en Afghanistan, en Irak et en Libye couplées aux dites «révolutions arabes» en Egypte, en Tunisie voire en Syrie sont en effet une aubaine pour l’Etat hébreu car elles plongent durablement dans le chaos des pays qu’il voyait comme une menace. Car, pour les voisins d’Israël, le simple fait d’exister, de souhaiter disposer d’une armée, d’une diplomatie, de frontières garanties, d’un gouvernement fort et homogène n’est pas possible: l’entité sioniste ne le souffre pas. Il n’est que de voir la façon dont les Palestiniens sont traités depuis plus de soixante ans pour savoir à qui l’on a affaire.

Enfin, l’élimination du numéro un libyen, comme hier celle du raïs irakien, fait objectivement le jeu des islamistes les plus radicaux. Preuve que l’Amérique, comme elle l’avait déjà fait au Kossovo en installant au cœur de l’Europe un Etat islamiste et mafieux, n’agit que pour diviser et pour détruire et qu’elle est paradoxalement, dans une stratégie diabolique, le premier vecteur de l’islamisation. Tout en étant inféodée à Israël. Jusqu’à l’abîme.

Editorial de Rivarol n°3019 du 28 octobre 2011 

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vendredi, 28 octobre 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Dans ce numéro, un grand entretien avec Pierre Vial

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samedi, 22 octobre 2011

Hier soir, à Tours, Vox Populi était dans la rue...

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Source La Nouvelle République cliquez ici

La manifestation n'a duré qu'une demi-heure mais le grand spectacle était au rendez-vous. Cette fois-ci, pas de défilé aux flambeaux, comme en janvier, mais un rassemblement sur le parvis de la basilique Saint-Martin, en plein coeur de Tours, sous la croix celtique monumentale en pierre.

Objectif de ce rassemblement, selon le porte-parole de Vox Populi : « Fêter l'anniversaire de la bataille du 25 octobre 732 qui a eu lieu entre Poitiers et Tours. Pour nous, il y a une nouvelle forme d'invasion en France et on aurait bien besoin d'un nouveau Charles Martel. » Entre deux discours, les manifestants ont scandé différents slogans, tels « Islam hors d'Europe ! » ou « Défends la terre de tes pères ! »

Les manifestants avaient amené deux grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « 732 - Tourangeau, souviens-toi ! » et « Notre fierté, c'est notre identité » ainsi qu'une dizaine de drapeaux arborant les armes de la Touraine. Des fumigènes ont été allumés en fin de manifestation.

Plusieurs associations, organisations politiques et syndicales s'étaient élevées contre ce rassemblement, ces derniers jours. La manifestation, encadrée par une forte mais discrète présence policière, s'est finalement déroulée presque sans heurts.

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vendredi, 21 octobre 2011

Mensonges et manipulation à propos de la manifestation FLN du 17 octobre 1961 à Paris...

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, par le biais d’une machination particulièrement bien orchestrée, policiers, gendarmes mobiles, CRS et Harkis engagés le 17 octobre 1961 à Paris dans une opération de maintien de l’ordre, sont devenus des agresseurs accusés d’avoir massacré 300 manifestants algériens, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2 300.
 
Tous les ans depuis 1991, ceux que le FLN désigne sous le nom de « Frères des Frères »,  organisent à grand renfort médiatique une cérémonie à la mémoire des « Martyrs Algériens » du 17 octobre 1961. Au mois d’octobre 2000, les « Frères des Frères » ont créé l’ « Association 1961 contre l’oubli ».
 
Cette année, la commémoration a pris un éclat particulier avec la présence du candidat socialiste aux futures élections présidentielles lequel a lancé une rose rouge à la Seine en mémoire des manifestants qui y auraient été noyés…
 
Or, contrairement à ce qui est affirmé par des médias dont l’inculture est à l’égal de l’esprit partisan, le 17 octobre 1961, il n’y eut pas de massacre d’Algériens à Paris.
 
Revenons aux faits. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie et le FLN qui cherche à prendre le contrôle de la communauté algérienne vivant en France organise une manifestation  surprise et clandestine devant converger vers la Place de la Concorde et l’Elysée afin de montrer sa force et pour peser sur les pourparlers de paix qui ont lieu à Evian.
 
Assaillis de toutes parts, les 1300 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non 7000 comme cela est toujours dit, firent preuve d’un grand sang-froid et d’un immense professionnalisme se traduisant par un bilan des pertes « modéré » dans de telles circonstances.  
 
Contre les affirmations  des complices du FLN et des auteurs militants, les archives de l’Institut Médico Légal de Paris, la Morgue, sont pleines d’enseignements. Le Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961, nous apprend ainsi que du 1° au 30 octobre 1961, 90 corps de « NA » , Nord-africains selon la terminologie officielle de l’époque, sont entrés à l’Institut médico légal, la plupart étant d’ailleurs des victimes du FLN…
 
Le 17 octobre, alors que se déroulait  dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ». Et pour cause, le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, une seule victime fut à déplorer dans le périmètre de la manifestation, et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé et dont rien ne permet de dire que ce fut par la police. En dehors du périmètre de la manifestation  « seuls » 2 morts furent à déplorer,  Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune étranglé gisant dans une camionnette, également à Puteaux.
 
Certes, nous dit-on, mais les morts ont été déposés à la morgue les jours suivants. Or, et une fois encore, ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’IML car, entre le 18 et le 21 octobre, seuls 4 cadavres de « NA » (Nord-africains) furent admis à la Morgue :
- le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
 
Soit du 17 au 21 octobre, 7 morts, dont deux seulement peuvent être imputés aux forces de police. Nous voilà bien loin des 300 morts avancés par certains… Ces chiffres prennent toute leur signification si nous nous reportons au début du mois d’octobre. Ainsi, entre le 1er et le 3 octobre, 24 corps de « N.A » entrèrent à l’IML, victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Pour mémoire, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, les tueurs du FLN assassinèrent en France métropolitaine 6000 Algériens et en blessèrent 9000.
 
Pour mémoire encore, le 26 mars 1962, devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, les forces de l’ordre ne firent pas preuve de la même retenue que le 17 octobre à Paris quand elles ouvrirent directement le feu sur une foule de civils français non armés, faisant entre 70 et 80 morts et 150 blessés. Sur ces victimes, réelles celles-là, la mémoire sélective a jeté le voile de l’oubli.
 
Note
 
[1] Le numéro du mois de novembre 2011 de l’Afrique Réelle reviendra sur cette manifestation et publiera un article du lieutenant-colonel Raymond Montaner, ancien commandant  de la Force Auxiliaire (Harkis de Paris) qui fut au cœur de l’évènement et qui démonte dans le détail le montage fait autour du « soi-disant » massacre des Algériens de Paris le 17 octobre 1961.

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jeudi, 20 octobre 2011

Vendredi : n'oubliez-pas d'acheter le nouveau numéro de Rivarol...

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Dans ce n°3018, un grand entretien avec Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France cliquez ici

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mercredi, 19 octobre 2011

Dominique Venner, électrochoc des esprits pour un choc de l’histoire.

3038388475.jpgPar Olrik

La Droite strasbourgeoise (cliquez ici)

Dans un livre d’entretien conduit par la journaliste Pauline Lecomte, « Le choc de l’histoire » publié aux éditions « Via Romana », Venner se penche une nouvelle fois sur notre époque en crise. On retrouvera en filigrane la grille d’analyse affûtée qu’il avait déjà exposée dans son ouvrage « Le siècle de 1914 », mais cette fois pour en dépasser le cadre restreint de la discipline historique. 

Selon lui, la grave crise actuelle clos un cycle historique amorcé en 1914 et qui aura secoué tout le XXème siècle. Après avoir favorisé un lent processus de déchristianisation, les idéaux des Lumières ont vu, au cours du dernier siècle,  les grands récits idéologiques qu’ils avaient enfantés s’effondrer les uns après les autres. Après avoir tordu le cou aux aventures fascistes en Europe, le communisme et le capitalisme mondialiste, qui se sont imposés à une Europe réduite à la sujétion, se sont révélés finalement incapables de surmonter les contradictions systémiques internes qui les taraudaient.

Le communisme s’affaissera brutalement sur lui-même sans prévenir, en 1989, laissant le mondialisme des droits de l’homme porté par les Etats-Unis bien seul face à ses propres apories. Passée une brève période d’euphorie, la faillite de Lehmann Brother en 2008 est venue signifier à une planète incrédule la mort par KO technique de la dernière illusion issue des ruines du XXème siècle et partant, le début du déclin de l’empire américain. 

Pour Dominique Venner, la grande faute qui caractérisa toutes ces expériences idéologiques fut de ne s’inscrire qu’exclusivement dans le champ trop temporel du politique ou de l’économique. Malgré les prétentions eschatologiques et les abords religieux que ces aventures n’ont jamais manqué d’emprunter, toutes se révélèrent in fine bien incapables de bâtir des modèles durables de société, comme su par exemple le faire en son temps le christianisme. Les mythes du progressisme égalitaire, de l’homme nouveau ou encore de la fin de l’histoire auront finalement buté sur l’amère réalité de leur impossible avènement. Leurs échecs successifs laissent donc aujourd’hui les Européens à la fois exsangues et durement désemparés devant un sérieux questionnement identitaire.

Même le christianisme, passablement épuisé, ne présente plus la moindre possibilité d’un recours. Son universalisme - qui put être un atout lorsqu’il s’agissait de légitimer l’hégémonie de l’Europe sur le monde - se révèle désormais totalement inopérant à offrir des solutions pour des Européens ramenés à un monde multipolaire et violemment chaviré par un rééquilibrage des puissances entre ex-dominés et ex-dominants. Pire encore ! Ce résidu d’universalisme, qui nimbe encore tout l’Occident, les handicape aujourd’hui dans leur capacité à répondre au réveil identitaire, et souvent revanchard, des civilisations concurrentes.

dvenner2.jpgL’état des lieux est clair : l’Europe, assommée par le traumatisme de deux guerres mondiales, est entrée en dormition depuis plus de 50 ans. Mais l’effondrement annoncé de l’empire américain provoquera inévitablement le retour souverain des nations du vieux continent dans le jeu de l’histoire. Inutile de s’illusionner ! Ce réveil ne se fera pas sans de déchirantes et profondes révisions. La grande démonstration de ce livre tient précisément dans l’évidence que la solution dépasse largement le champ des contingences du politique stricto sensu.

Dépourvue de religion identitaire, à la différence de l’Inde, du Japon ou de la Chine, l’Europe va devoir retrouver ce qui la singularise en renouant avec sa plus longue mémoire. Une mémoire amenée à former les bases d’une mystique identitaire apte à produire un imaginaire collectif opérant face aux nouveaux enjeux de la modernité. Les Européens vont devoir se réarmer moralement s’ils ne veulent pas tomber en servitude. A cet égard, il nous donne l’exemple du renouveau hindouiste actuel en Inde, amorcé grâce à la création par Nagpur en 1925 d’un mouvement identitaire à vocation plus culturelle et spirituelle que politique.

Sur ce chemin qui remonte dans notre plus longue mémoire, Dominique Venner nous indique des pistes. Il nous renvoie d’abord à son ouvrage « Histoire et Tradition des Européens : 30 000 ans d'identité » et évoque ensuite une « histoire européenne des comportements [pouvant] être décrite comme le cours d’une rivière souterraine invisible et pourtant réelle. » Pour lui, cette rivière qui coule en nous, souvent à notre insu, prend sa source dans la Grèce antique en général et dans l’œuvre fondatrice d’Homère en particulier. Dans l’Iliade et l’Odyssée, qu’il qualifie de « mémoire des origines », il est possible de retrouver tout l’imaginaire européen dans sa substance la plus parfaite. Notre vision du monde, notre rapport à la nature, au vivant, à la mort, notre cœur aventureux, notre façon d’enchanter les éléments et de sublimer nos sentiments, cette relation entre les hommes et les femmes sur un pied d’égalité, tout est là sous nos yeux, écrit il y a presque 3 000 ans déjà.

Venner nous avise toutefois à ne pas confondre tradition et folklore. La vraie tradition consiste à entreprendre des choses neuves dans le même esprit que celui des anciens. Alors que le folklore, c’est justement l’inverse. En exemple, il nous donne des figures contemporaines d’Européens, sur lesquelles, selon lui,  l’esprit de la tradition a indéniablement soufflé. Parmi ceux-ci, il s’attarde longuement sur le cas du colonel Claus von Stauffenberg. Cet officier qui incarna la fidélité à la tradition aristocratique allemande fut l’instigateur décisif de l’attentat manqué contre Hitler.

En conclusion, nous citerons cette phrase de Dominique Venner : « ce n’est pas rien de se savoir fils et filles d’Homère, d’Ulysse  et de Pénélope. »

 

Livres de Dominique Venner (NDLR) :

Le Choc de l'Histoire, Dominique Venner, Editions Via Romana, 185 pages, 2011, 20,00 € (cliquez ici)

Le Siècle de 1914, Dominique Venner, Editions Pygmalion, 408 pages, 2006, 22,50 € (cliquez là)

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, Éditions du Rocher, Monaco et Paris, 2002, 273 pages, 17,50 € (cliquez là)

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Marine Le Pen prône l’ultra-libéralisme pour les banques...

crise_29_triple_a_marine_lepen_banque_dexia1_399p3y3629kwgsk8okwocsocw_brydu4hw7fso0k00sowcc8ko4_th.jpgSource Media Libre cliquez ici

Derrière le discours à connotation très sociale de Marine Le Pen, principalement articulé autour du concept de protectionnisme éclairé de Maurice Allais, se cache un logiciel très libéral. Davantage sans doute sur le fond que celui du Front National de son père, qu’avait fait sensiblement évoluer Jean-Claude Martinez, même si la forme semble indiquer le contraire. On l’avait déjà constaté lors de la présidentielle de 2007, où elle avait imposé l’abandon du logiciel martinezien. Celui-ci préconisait en effet la supression de l’impôt sur les revenus du travail, lequel frappe principalement les classes moyennes, pénalise l’activité économique, nécessite une administration fiscale pléthorique et épargne les très hauts revenus, autrement dit, en clair, les revenus du capital. En revanche il s’opposait à la baisse de l’impôt sur les sociétés, préconisé par la nouvelle présidente à l’initiative de son conseiller Philippe Péninque. L’argumentation de ce dernier est que le taux réel de l’impôt sur les grandes sociétés est de 9 % environ -le grand tabou de Bercy, soigneusement protégé par les médias- et que les taux actuel ne touchent que les petites et moyennes entreprises. Ce qui est une argumentation strictement libérale : puisque les salariés chinois sont payés un bol de riz, il nous faut nous aligner. La position alternative, préconisée par Martinez, est évidemment la prise de contrôle, au moins partielle, du capital de ces grands groupes, afin de leur imposer une fiscalité comparable aux TPE et PME. En plus d’une politique conforme aux intérêts stratégiques de la France.

Derrière les grandes déclamations de Marine Le Pen contre la finance internationale et sa juste condamnation du racket bancaire et la loi de 73, on retrouve ce logiciel dans la prise de position de la candidate à l’endroit de nôtre système bancaire.

Marine Le Pen était hier dans le quartier de la Défense pour dénoncer justement le soutien apporté aux banques en difficulté avec l’argent des Français, et le concept de « bad bank», une « structure de défaisance » que la France et la Belgique pourraient mettre en place pour sauver la banque Dexia.

« Je le dis très clairement a affirmé la candidate de l’opposition nationale, les banques d’affaires doivent se débrouiller avec leur actif pourri. Ce n’est pas aux contribuables de venir sans cesse payer pour elles, sans aucunes contreparties. » La présidente du FN a fustigé la notion même de « bad bank, une idée exécrable parce qu’elle confirme l’idée que ces banques avides d’argent ne prennent jamais de risques : il y aura toujours l’Etat et le contribuable derrière eux en cas de pépin !».

Or les activités bancaires n’étant pas aujourd’hui compartimentées -ce sur quoi il faudra bien sûr revenir- cette position revient à accepter de voir les banques de détail françaises – ce sont les mêmes- s’effondrer, avec pour conséquence la ruine de milliers de petits porteurs, de petites entreprises, sans parler de licenciements en masse dans un des derniers secteurs protégés en France : le secteur bancaire.

Une position réellement nationale serait donc d’accepter de sauver les banques en cas de crise mais avec pour contrepartie la réquisition du capital. Réquisition qui pourrait même être partiellement exigée en cas de garanties d’Etat. Voilà qui éviterait les conséquences désastreuses de l’effondrement du système bancaire français tel que Marine Le Pen semble prête à l’accepter, et qui permettrait à l’Etat de retrouver sa place d’acteur stratégique et moralisateur des activités bancaires, au service de l’économie réellle.

Illustration de la révolution économico-culturelle en cours, la décision de la Hongrie, – soigneusement occultée par les « grands médias » français appartenant aux groupes financiers- via le parlement hongrois, d’ adopter le mois dernier une loi qui « permet désormais aux Hongrois ayant souscrit des crédits en francs suisses, euros ou yens, via des produits financiers complexes de banques étrangères, d’ effectuer leur remboursement en forints, la monnaie nationale ! Les ménages pourront donc rembourser à un taux de change fixe préférentiel (…). Les endettés pourraient avoir accès à des crédits en forints pour financer leurs transactions, ce qui reviendra à reconvertir ces crédits dans la monnaie hongroise. Ce sont donc les établissements de crédits qui devront éponger la différence. »

Il est rapporté que « depuis sa nomination, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a décidé de « mettre fin à l’ère des banquiers afin de protéger les gens dupés par une pratique qui leur fait porter tous les risques et toutes les pertes . Comme l’indique le journal Minute, depuis mai 2010, le gouvernement Orban a imposé une taxe exceptionnelle aux banques et aux multinationales étrangères. Le gouvernement hongrois a même réussi a rapatrié 11 milliards d’euros accumulés dans les fonds de pensions étrangers vers les caisses de l’Etat. »

« L’UE a prévenu que ce projet de loi pourrait être illégal, déséquilibrer le marché du crédit et freiner la faible croissance économique de la Hongrie. » Dans les faits est-il encore expliqué, « l’UE et les banques n’ont qu’une peur : que les peuples européens prennent conscience que de simples mesures sont en capacité de changer les choses. Avec cette question : qui doit gouverner la destinée d’un Etat, les banques ou le peuple ? Les Hongrois ont choisi de prendre leur destin en mains. »

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Ça la fiche mal… MARINE LE PEN ET LES FAUX LAMY : UNE "ÉNARQUERIE" ?

images.jpgPar Pierre Picace

Interrogée à propos de la primaire du PS, sur RTL, la présidente du Front national s’est pris les pieds dans ses fiches en confondant le patron de l’OMC, Pascal Lamy et le député-maire de Palaiseau (Essonne), François Lamy.

Très en verve au micro de Christophe Hondelatte lundi soir, Marine Le Pen a cru pouvoir révéler au Français les’"accointances" entre un "pape de l’ultralibéralisme et du mondialisme" et la candidate socialiste à la primaire : "Je vous rappelle quand même, parce que les Français ne le savent pas, que le directeur de campagne de Mme Aubry, c’était Pascal Lamy, le directeur de l’OMC, le pape de l’ultralibéralisme et du mondialisme." "Alors si Martine Aubry est vraiment très à gauche en matière économique, alors Hollande c’est Madelin".

Si Christophe Hondelatte n’a pas relevé la bourde à l’antenne, elle n’a pas tardé toutefois à faire le tour des rédactions parisiennes qui s’en sont fait rapidement l’écho.

Source Le nouveau NH cliquez ici

17:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 octobre 2011

Dans la série médiacratie et langue de bois : le Parisien...

imagesCAGTUETX.jpgUn article du Parisien de vendredi 14 octobre dernier répercuté par nos amis les "Patriotes 76 " sur leur excellent site "le blog des patriotes hauts normands " :

" Un bouchon d'une vingtaine de kilomètres s'est formé sur l'autoroute A13, ce vendredi après-midi, entre Poissy et Mantes-la-Jolie (Yvelines). Un mariage communautaire serait à l'origine de cet incident. Vers 15 h 30, un convoi formé par les véhicules des participants à cette cérémonie a perturbé la circulation sur l'autoroute à la hauteur de la commune de Guerville, dans le sens Paris-province.  Le trouble était tel que les CRS sont intervenus pour rétablir l'ordre. Cette opération a paralysé le trafic jusqu'aux alentours de 16 h 30, heure à laquelle la circulation a pu reprendre normalement. "

Source : cliquez ici

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LE REVEIL DES REFUGIES...

Pierre-Descaves-CR.jpgPar Pierre Descaves

Nous voyons chaque jour se développer, dans les médias dits "français", le spectacle hallucinant du mensonge, de la désinformation, de la repentance, du crime de lèse Patrie.

Ont seuls la parole ceux qui ont trahi leur pays en luttant contre l'Armée française tels que le "Parti Communiste" et les trotskystes de toutes obédiences.

Ont aussi seuls la parole leurs complices dénommés les porteurs de valises que l'on trouve nombreux dans les rangs du "Parti Socialiste" et chez les "Verts" (couleur de l'Islam).

C'est ainsi que l'on assiste, chaque année, à la commémoration, assortie d'un vin d'honneur, de la capitulation de la France, le 19 Mars 1962, devant les terroristes du F.L.N. algérien.

Des Préfets, des Officiers de l'Armée française assistent à ces démonstrations de servitude ainsi que bon nombre de Maires, de Conseillers généraux et régionauxc et hélas aussi de Députés et de Sénateurs.

On veut que la France s'excuse, fasse repentance, vienne demander la corde au cou pardon aux vainqueurs, pour les "crimes" de la colonisation c'est-à-dire pour avoir supprimé l'esclavage, éradiqué les famines endémiques, mis fin aux razzias, aux massacres tribaux et, même dans certains pays d'Afrique, à l'anthropophagie.

Des Maires indignes édifient des monuments, des stèles, donnent aux rues, aux places de leur ville le nom du jour de la défaite comme s'il s'agissait d'une victoire.

On va célébrer ainsi le massacre de 1945 de français de souche, au motif que les massacreurs ont été ensuite éliminés par l'Armée. On fêtera aussi le début des massacres de français d'Algérie le 1er Novembre 1954 et tout au long de la guerre d'Algérie jusqu'en fm 1963.

Le Maire de Paris vient d'édifier une stèle pour commémorer l'exécution des traîtres à la Patrie réalisée par les résistants de l'Algérie française.

Voilà où en est arrivé le glorieux pays légué par nos ancêtres les gaulois qui eux avaient résisté à tous les envahisseurs.

Aujourd'hui on invite les envahisseurs, on les soigne gratuitement, on les héberge, on les nourrit, on les éduque tandis qu'eux nous insultent, nous agressent, parfois nous tuent en étant pardonnes tant nous leur avions fait de mal par le passé.

Tartuffe est au pouvoir et le peuple est aux abonnés absents.

Lorsqu'il se réveillera il sera trop tard et il ne pourra plus se débarrasser de ses chaînes d'esclave. C'est maintenant qu'il faut se réveiller. C'est maintenant qu'il faut agir.

19:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |