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mardi, 22 novembre 2011

Sortie du n°4 de Figures de Proues...

1024559183.jpgEn route pour un quatrième voyage vers l'Archipel des Vrais Richesses avec le cahier d'automne de "Figures de Proues" qui nous guide à nouveau dans nos recherches sur l'héritage littéraire, culturel et l'imaginaire européens.

Un sommaire toujours aussi dense que passionnant : un voyage au coeur du nihilisme, Fingal et Ossian, l'Islande et Ultima Thulé, un parcours vers l'Atlandide dans le labyrinthe secret du mythe et de l'Histoire, écrits sur la Tradition...

Figures de Proues : cliquez ici

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lundi, 21 novembre 2011

IL N'Y A PAS EU DE PRINTEMPS ARABE !

couverture 23 copy.jpgPar Bernard Lugan
Editorial du n°23
de l'Afrique réelle
 
Cinq grands enseignements peuvent être tirés des élections tunisiennes :
 
1) Ce vote montre que la Tunisie est coupée en deux puisque les islamistes et leurs alliés totalisent environ 50% des suffrages. Face à eux, les 50% de « laïcs » sont divisés. Les islamistes sont donc les maîtres du jeu.
 
2) Ce résultat constitue rejet de la greffe occidentale tentée il y a plus d’un demi-siècle par Bourguiba, ce qui montre que l’on ne va pas contre la nature profonde des peuples. L’on a en effet trop longtemps oublié que la Tunisie est un pays musulman, donc non laïc.
 
3) La laïcité tunisienne était en quelque sorte un luxe réservé à une élite occidentalisée vivant entre Paris et Tunis. Or, cette élite s’est tiré une balle dans le pied en renversant Ben Ali qui lui interdisait certes la plénitude de l’expression politique, mais qui, en revanche, lui permettait de vivre pleinement à l’européenne en pays musulman.
 
4) Ces élections auront fait bien des cocus, à commencer par les médias français tombés littéralement amoureux de la « révolution du jasmin », laquelle était tout, sauf une victoire de la démocratie et des droits de l’homme tels que leur esprit formaté se l’imaginait.
 
5) Les Tunisiens vivant en France ont majoritairement voté pour les islamistes, ce qui devrait faire réfléchir les irresponsables qui veulent accorder le droit de vote aux immigrés.
 
En Libye, où nous n’avons pas assisté à une révolution démocratique, mais à une guerre tribale et régionale dont ont finalement profité les islamistes, le nouveau régime portera une tare originelle. Celle d’avoir été mis au pouvoir grâce et par une intervention militaire de l’Occident immiscé sans raisons dans une guerre civile qui ne le concernait en rien. Comme les nouvelles autorités vont devoir effacer ce péché originel, elles vont immanquablement procéder à une surenchère islamiste à défaut d’être nationaliste car la Libye n’existe pas.
 
L'affaire libyenne est en définition un échec majeur, sauf pour les militaires français qui ont, une fois de plus, montré leur professionnalisme et leurs compétences, hélas mises au service d'une politique aberrante et qui va se retourner contre nous.
 
En Egypte, la révolution s’est faite en dehors du petit peuple des fellahs. Ce fut une révolte des citadins et des bourgeois, des privilégiés en somme, qui, comme en Tunisie, renversèrent un dictateur qui limitait leur expression politique et sans voir qu’ils se précipitaient dans un abîme.
 
On ne cesse de nous répéter qu’en Libye et en Tunisie, l’islam est « modéré ». Certes, mais par rapport à quoi ? A notre propre philosophie héritée des Lumières et fondée sur le contrat social ? La question n’a pas de sens car nous sommes dans deux systèmes de pensée totalement différents et irréductibles l’un à l’autre.
 
En définitive, le « printemps arabe », n’a existé que dans l’esprit simplificateur des journalistes comme nous l’expliquons dans ce numéro 23 de l’Afrique Réelle (cliquez ici).

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dimanche, 20 novembre 2011

La droite espagnole a remporté dimanche une large victoire aux élections législatives...

La droite espagnole a remporté dimanche une large victoire aux élections législatives, le Parti populaire (PP) obtenant la majorité absolue, selon les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote diffusés par la télévision nationale TVE. Selon ces sondages, le PP gagnerait 181 à 185 sièges tandis que le Parti socialiste (PSOE), au pouvoir depuis 2004, n’en aurait que 115 à 119.

Une Espagne inquiète et sans illusion

L’Espagne, inquiète et sans illusions, a donc donné sans surprise une victoire écrasante à la droite, portée par la colère du pays face à un chômage record et une crise qui a déjà balayé plusieurs gouvernements européens. La crise économique et les cinq millions de chômeurs étaient justement sur toutes les lèvres dimanche, à Madrid comme dans le reste de l’Espagne. « J’ai voté sans illusions. La crise est mondiale et il n’y a pas de solution », assurait à Barcelone Antonio Donono, concierge âgé de 56 ans, sans vouloir dire sur qui il avait porté son choix. Pour la première fois de sa vie, mais sans conviction, Octavio Arginano, un ouvrier madrilène à la retraite de 67 ans, a lui choisi la droite. « Mon fils est au chômage depuis plus d’un an. Ma fille ne gagne que 600 euros par mois en gardant des enfants », confie cet électeur dans le quartier de Lavapies. « Il faut qu’il y ait un changement, mais je ne suis pas sûr que quelqu’un sache quoi faire pour nous sortir de cette situation. » La crise a entraîné une perte de confiance envers les grands partis politiques, une partie des électeurs estimant que ni la gauche ni la droite ne sera capable de remettre le pays sur les rails.

La fin d’une ère bénie pour les socialistes

Arrivés au pouvoir en plein miracle économique, alors que la croissance espagnole était portée par le boom de l’immobilier, les socialistes n’auront pas résisté à la crise financière mondiale qui a éclaté à l’automne 2008. Depuis mai 2010, les Espagnols sont soumis à une politique d’austérité – baisse de 5 % du salaire des fonctionnaires, gel des retraites ou recul de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Vaincu par la crise, le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, s’était finalement résigné à avancer de quatre mois les élections prévues en mars 2012.

Source France Soir cliquez ici

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vendredi, 18 novembre 2011

Revue de presse : Benetton et les égouts...

Benetton.jpgPar Claude Bourrinet
 
La finalité de la publicité, de la réclame, est de faire vendre. Les affiches de Benetton exhibant des photomontages de personnalités s’embrassant sur la bouche, accompagnés du titre « unhate » (non-haine) sont, en principe, destinées à cet usage. On sait que l’argent n’a ni odeur, ni saveur, mais qu’il obéit, dans sa logique machiavélique, au pire des cynismes. Tout est bon pour parvenir à accroître les profits, et ce n’est pas une firme comme Benetton qui en sera gêné. Déjà, dans les années 80, elle s’était distinguée en instrumentalisant la faim et le sida, autrement dit la souffrance d’autrui.

Cependant, la publicité ne poursuit pas que des buts mercantiles. Elle détient un rôle plus pernicieux, plus nocif, plus ambitieux : elle est l’idéologie du monde marchand contemporain. Drainant des sommes fabuleuses qui irriguent les médias, la presse écrite, parlée et audiovisuelle, elle finance en grande partie le système, tout en enchaînant, par le chantage, les porte paroles de celui-ci. Toutefois, on conviendra qu’elle n’a pas de mal à persuader, par d’autres moyens que cet intéressement, au capital de l’ordre mondial : sa rhétorique, son discours concordent parfaitement avec l’esprit de l’époque, et rencontrent l’assentiment des acteurs de la désinformation et de l’endoctrinement.
 
La différence entre Benetton et d’autres firmes, c’est que, là, on ne se contente pas de transmettre un message formaté, avec les inévitables images heureuses qu’arborent triomphalement des automates humains réjouis de posséder. A priori, il n’existe pas non plus de rapport logique entre ce qui est montré sur les affiches, et la nature du produit vendu. Mais qu’importe, d’un point de vue marchand, puisqu’il s’agit de faire parler de soi. Les publicistes de Benetton ont utilisé la méthode usée par l’art moderne et contemporain, depuis Duchamp, d’une efficacité redoutable, mais finalement quelque peu élimée, qui consiste à choquer, heurter, pour toucher. Là où le vide persiste et signe, ne reste plus que la forme pour exister.

Mais dans le fond, on voit bien que la vision du monde est la même que dans la pub habituelle. D’abord, Benetton envoie un message d’ « amour », d’empathie, de bons sentiments. D’autre part, des personnalités censées se haïr, selon une vision échappée du café du commerce, se trouvent raccommodés par une sorte de miracle, que tout « indigné » et tout lycéen s’intéressant vaguement au cours des choses, et imprégnés de guimauve sentimentale, avec cette déclinaison devenue inévitable de l’homosexualité, trouveraient bienvenu. La « philosophie » du signifié, si on peut évoquer ici une philosophie, appartient donc à la vulgate émotionnelle, affective, à la doxa quasi officielle du système marchand mondialisé, qui repose sur un déluge fluctuant et vasouillard de bons sentiments, de sagesse de femme de ménage et d’ado impubère, et qui veut laisser croire que, si ça va mal, c’est la faute à l’affreuse haine qui naît du ventre de la bête immonde etc. Avec un peu de bonne volonté, tout s’arrangerait. La faute revient à des individus, non à des forces, à des intérêts conflictuels, à une logique géopolitique qui dépassent les personnes singulières, même les chefs. On fait donc l’économie d’une réflexion approfondie. Ce qui constitue un des buts recherchés.
 
Remarquons au passage combien l’amour est ravalé à une dimension connotée sexuellement, et dans sa version, évidemment, « irrégulière », puisque le rapport homosexuel est fortement suggéré. Ce qui indique le degré de subtilité et d’authenticité du rapport humain dans la société contemporaine, qui a réussi, à force de manipulations et de bourrage de crâne, à convaincre les masses que la force de l’attachement se trouvait à ce niveau.

Notons aussi que les oppositions, si elles sont peut-être valides, entre ces personnages qui s’embrassent sur la bouche, relèvent de la caricature, et sont même un peu bouffonnes. Quand on sait par exemple que Nétanyahou et Mahmoud Abbas sont censés, d’après la logique de l’affiche, se haïr, on rigole bien. Pourquoi ne pas avoir imaginé un baiser entre le premier et un dirigeant du Hamas ? Et pourquoi pas entre un rabbin et un imam ? Les non-dits valent sens.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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lundi, 14 novembre 2011

Revue de presse : L’avenir du nationalisme fait débat à la synthèse nationale

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Source Préférence nationale cliquez ici

 

Vendredi 11 novembre se déroulait la 5e journée de Synthèse nationale. Il était question cette année de la candidature de Carl Lang à la présidentielle et d’une réflexion sur l’action sociale des nationalistes. De quoi marquer des différences de position entre les militants s’estimant de droite et ceux cherchant une voie plus socialisante.

 

La Synthèse nationale, organisée par la revue du même nom, s’impose comme le carrefour automnal des nationalistes radicaux. L’an dernier, la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national (FN) était dans toutes les têtes. Même celles de responsables politiques, qui, pour bon nombre, ont fait partie du Front à un moment ou un autre de leur parcours, avant de le quitter, déçus par le changement de ligne. De fait, tous avouaient leur préférence pour Bruno Gollnisch. Avec le résultat que l’on sait en janvier dernier.

 

«Traîtres à la patrie française» 

 

Preuve que le Front national est toujours la référence incontournable de l’extrême droite, Carl Lang, candidat de l’Union de la droite nationale (UDN), s’en est violemment pris à son ancien parti et sa présidente, se gardant néanmoins de les nommer. «La France et l’Europe ne sont pas terre d’Islam, a expliqué le président du Parti de la France (PdF), brandissant d’une main sa carte d’identité et de l’autre le Coran. […] Quand j’entends dans ce domaine l’hypocrisie, l’irresponsabilité, le double langage, la démagogie, d’un certain nombre de politiciens français, qui voudraient nous faire croire [que les] valeurs de la République, autour des notions de citoyenneté républicaine, ou de laïcité républicaine, […] allaient nous préserver de la révolution islamique ou de la colonisation islamique, s’ils vous disent cela, Mesdames et Messieurs, ils vous mentent. […] Ceux qui vous font croire que la laïcité et la citoyenneté serraient un bouclier contre l’islamisation de notre société sont des traîtres à la patrie française.»

 

Dans un discours volontairement catastrophiste, le président du Parti de la France a également déclaré que le pays «était au bord de la débâcle». Un avis partagé par le chef de file des courants néo-païens, Pierre Vial qui a annoncé que l’on allait assister à une «série d’explosions en chaînes»Le ton grave, le président de Terre et Peuple a cependant estimé que la voie du succès passerait par un ébranlement du système. «C’est peut-être sur les ruines du monde pourri sur lequel nous sommes que nous pourrons bâtir un monde nouveau», a t-il dit. Revendiquant une lecture «ethno politique», M. Vial a exhorté ses troupes à un combat qui a désormais «une dimension européenne».

 

Ni droite, ni gauche, fasciste

 

Alors que Carl Lang continue de se revendiquer de la vraie droite, la table ronde précédente, consacrée au social, a présenté un discours sensiblement différent. Etaient présents Sébastien Magnificat (CasaPound), Gabriele Adinolfi (fondateur de la Casapound) , Serge Ayoub (Troisième voie), Pasal Cornet (Nation, Belgique) et enfin André Gandillon (Militant).

 

Sébastien Magnificat, de la CasaPound, mouvement italien basé dans un squat romain, a pu ainsi en expliquer la stratégie, qui ressemble étrangement en certains points à ce que l’on peut trouver en France, mais pratiqué par l’extrême gauche. A savoir le squat d’immeubles, des actions pour reloger des familles, l’entraide grâce à des bénévoles sympathisants de la cause, proximité avec le milieu de la culture, de groupes de rock. A une différence près, celui-ci explique que le positionnement politique de son mouvement n’est «ni de droite, ni de gauche, c’est le fascisme». M. Magnificat explique ainsi que la CasaPound (selon lui forte de 2000 militants et compterait 10000 sympathisants) a laissé tomber le folklore et la nostalgie du passé pour se tourner vers «un fascisme du troisième millénaire». Il souhaite, à travers son mouvement, reprendre «ce qui n’a pas été dans le fascisme pour le changer».

 

Solidarisme

 

Une expérience qui intéresse le leader de Troisième voie, Serge Ayoub. Même si celui-ci estime que «le fascisme est une idéologie italienne, pas française» et ne fait donc pas partie «des références» qu’il utilise, mais qu’il dit néanmoins comprendre. Il concède par exemple, «trouver très bien la République sociale italienne». Si l’on attend toujours le programme que Troisième voie souhaite mette en œuvre, M. Ayoub explique que le Front populaire solidariste pratique lui aussi l’entraide et explique avoir sauvé une entreprise du Nord, à Douai, du dépôt de bilan. Politiquement, Serge Ayoub a déclaré devant l’assemblée que le nationalisme était de nature «socialiste». «Si nous sommes des nationalistes, si nous sommes des socialistes, forcément, nous sommes donc évidemment des antilibéraux. Le symbole vivant du libéralisme c’est la droite. Nous ne pouvons plus donc être d’extrême droite, être à l’extrême d’une droite que nous combattons.»

 

Sabotages

 

Les organisateurs de la manifestation ont par ailleurs fait part de menaces reçues au cours de la semaine. A la fin de la journée, Robert Spieler, responsable de la Nouvelle Droite Populaire, a ainsi lu deux mails envoyés par une mystérieuse «Organisation de défense juive», au propriétaire du Forum de Grenelle, où se tenait la réunion. Elle y revendique les «sabotages successifs [des] serrures ainsi que les tags, fait dans la nuit de lundi à mardi et de jeudi à vendredi», entendant protester contre un «congrès […] regroupant la crème des négationnistes et antisémites», assurant qu’il «n’aura pas lieu, quelqu’en soit le prix à payer». Mais en fin de compte, la journée s’est déroulée sans incident. Dans son allocution, Robert Spieler s’est également étonné de l’absence d’Yvan Blot, haut fonctionnaire ayant appartenu par le passé au FN et au MNR. «Étrangement le ministère auquel il appartient a prolongé sa mission à Londres», s’est contenté de commenter le patron de la NDP.

 

Parmi les stands présents cette année, on pouvait compter celui du GUD/Jeunesses nationalistes, de Terre et Peuple, de L’Union de la droite nationale, des journaux Rivarol et Militant, du Front comtois, des Belges de Nation et enfin de Troisième voie qui en plus d’avoir un stand, gérait le bar et la sécurité de cette rencontre. Parmi les invités remarqués, signalons la présence de Pierre Sidos et d’Yvan Benedetti de l’Œuvre française.

 

Julien Licourt et David Doucet

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mercredi, 09 novembre 2011

Dès jeudi, retrouvez Rivarol chez votre marchand de journaux...

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Rivarol sera aussi en vente vendredi 11 novembre à la 5e Journée de Synthèse nationale à Paris.

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vendredi, 04 novembre 2011

10 questions sur l’admission de la Palestine à l’Unesco

150fplp.jpg1. En quoi l’admission de la Palestine à l’Unesco met-elle en danger la sécurité de l’État d’Israël ?

2. Comment expliquer que le recours à l’ONU, puis à l’Unesco, par les Palestiniens soit considéré comme des gestes unilatéraux, alors que ces organisations internationales sont l’essence même du multilatéralisme ?

3. En quoi la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem Est et en Cisjordanie peut être considérée comme moins compromettante pour le processus de paix que les demandes d’admission dans des organisations internationales ?

4. Les États-Unis ne donnent-ils pas l’impression de se déterminer en fonction des demandes du gouvernement israélien ?

5. N’est-il pas paradoxal, vu l’aide que les États-Unis fournissent à Israël, que le gouvernement de ce pays semble exercer plus d’influence sur le président américain que l’inverse ?

6. Les États-Unis vont cesser le versement de leur part à l’Unesco, qui représente 22 % du budget de cette organisation. Peut-on à la fois critiquer l’unilatéralisme dont les Palestiniens auraient fait preuve en demandant d’être admis dans cette organisation et cesser toute contribution parce que l’immense majorité des autres pays n’a pas voté dans le sens souhaité par Washington ?

7. En quoi l’arrêt du financement du système d’alerte du tsunami à Haïti, d’écoles professionnelles en Afghanistan ou d’un programme mondial d’alphabétisation, entre autres programmes prévus par l’Unesco cette année, contribuera au processus de paix au Proche-Orient ?

8. Les États-Unis ont-ils calculé le coût diplomatique, la dégradation de leur image, la perception d’un isolement croissant que va leur coûter cette décision ?

9. N’est-ce pas pour le moins paradoxal de savoir que les États-Unis vont sous Obama cesser de contribuer financièrement à l’Unesco, alors que c’est George Bush qui, en 2003, avait décidé de leur réintégration dans cette organisation dont Reagan avait claqué la porte en 1984 ?

10. Le vote français en faveur de l’admission de la Palestine constitue-t-il un changement stratégique pour Nicolas Sarkozy ou est-il avant tout lié au fait que la France soit le pays où siège l’Unesco ?
 
Source Vox NR cliquez ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux : 3,50 €

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dimanche, 30 octobre 2011

L’assassinat de Kadhafi : un nouveau crime des démocraties

3019.jpgPar Jérôme Bourbon

L’histoire se répète. Il ne suffit pas aux Américains et à leurs alliés d’envahir et de ruiner un pays moderne, de trouver n’importe quel prétexte pour l’agresser, le bombarder et renverser l’autorité légitime, il faut encore humilier aux yeux de tous l’ancien chef de l’Etat, non seulement l’assassiner dans des conditions sordides mais encore exhiber son cadavre, le faire piétiner par des adversaires politiques fanatisés et dépourvus de la moindre décence. On se souvient encore de la capture très médiatisée de Saddam Hussein, retrouvé en Irak en décembre 2003, dans sa région natale, au fond d’un trou où, malgré le poids des ans, il avait choisi de poursuivre sa résistance, fût-elle symbolique et désespérée, à l’occupant. De manière volontairement humiliante ses geôliers, munis d’une lampe torche, avaient longuement examiné sa dentition devant la caméra, comme s’il s’agissait d’une bête traquée. Avant de le condamner à la pendaison trois ans plus tard à la suite d’un simulacre de procès qui rappelait celui de Nuremberg. Non décidément leur justice n’est pas la nôtre. Les méthodes de cet axe américano-sioniste qui se proclame l’Axe du Bien sont tout à fait détestables et constituent une régression morale considérable. En effet, grâce à des siècles de civilisation chrétienne, on avait appris à respecter le vaincu, et même à lui rendre les honneurs militaires lorsqu’il s’était vaillamment battu. C’est ce que firent les Allemands lors de la bataille de France en mai et juin 1940 pour certains soldats et officiers français qui avaient résisté à l’envahisseur de manière particulièrement héroïque. Une attitude autrement plus digne que celle des “libératueurs” qui, en Italie, accrochèrent Benito Mussolini à un croc de boucher et pendirent les condamnés de Nuremberg dans ce qui n’était qu’une parodie de justice, une vengeance talmudique des vainqueurs à l’égard des vaincus.

On peut penser ce que l’on veut de Saddam Hussein et du colonel Kadhafi mais on ne peut nier qu’ils sont morts debout, sans rien céder à l’adversaire, sans chercher à fuir leur pays et à se réfugier à l’étranger dans un palace doré. Lequel de nos politiciens occidentaux, si volontiers donneurs de leçons, agirait pareillement que ces deux ex-chefs d’Etat s’il se trouvait dans une situation analogue? Aucun, ils sont bien trop lâches. Ils n’aiment ni leur terre, ni leur peuple, ni leur patrie. Ils n’ont aucun honneur, aucune bravoure, aucune colonne vertébrale.

Certes les chefs d’Etat irakien et libyen étaient des dictateurs. Mais une dictature ne vaut-elle pas mieux que les démocraties incapables et bavardes lorsqu’elle assure l’ordre, l’équilibre et la prospérité, surtout dans des régions du monde où s’affrontent diverses ethnies et tribus et où les forces centrifuges sont très menaçantes? Ce que l’on n’a pas pardonné à Kadhafi, non plus qu’à Saddam Hussein hier, c’est d’avoir réussi en quelques décennies à transformer leur pays en un Etat moderne, riche, indépendant, fier. L’on n’a pas supporté que le colonel soit parvenu à mettre en place un financement indépendant et original de l’Afrique. Grâce aux revenus pétroliers, il avait créé une Banque centrale africaine, une Banque pour le développement, autant de réussites qui déplaisaient souverainement aux banquiers new-yorkais.

De plus, en éliminant les dirigeants qui, malgré leurs défauts, assuraient l’unité de leur pays et empêchaient le chaos (lequel n’est hélas que trop réel en Irak depuis l’invasion de mars 2003 et va évidemment s’étendre aujourd’hui à la Libye), on fait évidemment le jeu de l’entité sioniste qui est ainsi débarrassée de chefs d’Etat tout à fait favorables, en paroles et en actes, à la cause palestinienne. Israël peut se réjouir de la destruction systématique des puissances qui l’entourent. Les expéditions américaines en Afghanistan, en Irak et en Libye couplées aux dites «révolutions arabes» en Egypte, en Tunisie voire en Syrie sont en effet une aubaine pour l’Etat hébreu car elles plongent durablement dans le chaos des pays qu’il voyait comme une menace. Car, pour les voisins d’Israël, le simple fait d’exister, de souhaiter disposer d’une armée, d’une diplomatie, de frontières garanties, d’un gouvernement fort et homogène n’est pas possible: l’entité sioniste ne le souffre pas. Il n’est que de voir la façon dont les Palestiniens sont traités depuis plus de soixante ans pour savoir à qui l’on a affaire.

Enfin, l’élimination du numéro un libyen, comme hier celle du raïs irakien, fait objectivement le jeu des islamistes les plus radicaux. Preuve que l’Amérique, comme elle l’avait déjà fait au Kossovo en installant au cœur de l’Europe un Etat islamiste et mafieux, n’agit que pour diviser et pour détruire et qu’elle est paradoxalement, dans une stratégie diabolique, le premier vecteur de l’islamisation. Tout en étant inféodée à Israël. Jusqu’à l’abîme.

Editorial de Rivarol n°3019 du 28 octobre 2011 

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vendredi, 28 octobre 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Dans ce numéro, un grand entretien avec Pierre Vial

En vente chez votre marchand de journaux 3,50 €

Sommaire et abonnement cliquez ici

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samedi, 22 octobre 2011

Hier soir, à Tours, Vox Populi était dans la rue...

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Source La Nouvelle République cliquez ici

La manifestation n'a duré qu'une demi-heure mais le grand spectacle était au rendez-vous. Cette fois-ci, pas de défilé aux flambeaux, comme en janvier, mais un rassemblement sur le parvis de la basilique Saint-Martin, en plein coeur de Tours, sous la croix celtique monumentale en pierre.

Objectif de ce rassemblement, selon le porte-parole de Vox Populi : « Fêter l'anniversaire de la bataille du 25 octobre 732 qui a eu lieu entre Poitiers et Tours. Pour nous, il y a une nouvelle forme d'invasion en France et on aurait bien besoin d'un nouveau Charles Martel. » Entre deux discours, les manifestants ont scandé différents slogans, tels « Islam hors d'Europe ! » ou « Défends la terre de tes pères ! »

Les manifestants avaient amené deux grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « 732 - Tourangeau, souviens-toi ! » et « Notre fierté, c'est notre identité » ainsi qu'une dizaine de drapeaux arborant les armes de la Touraine. Des fumigènes ont été allumés en fin de manifestation.

Plusieurs associations, organisations politiques et syndicales s'étaient élevées contre ce rassemblement, ces derniers jours. La manifestation, encadrée par une forte mais discrète présence policière, s'est finalement déroulée presque sans heurts.

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vendredi, 21 octobre 2011

Mensonges et manipulation à propos de la manifestation FLN du 17 octobre 1961 à Paris...

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, par le biais d’une machination particulièrement bien orchestrée, policiers, gendarmes mobiles, CRS et Harkis engagés le 17 octobre 1961 à Paris dans une opération de maintien de l’ordre, sont devenus des agresseurs accusés d’avoir massacré 300 manifestants algériens, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2 300.
 
Tous les ans depuis 1991, ceux que le FLN désigne sous le nom de « Frères des Frères »,  organisent à grand renfort médiatique une cérémonie à la mémoire des « Martyrs Algériens » du 17 octobre 1961. Au mois d’octobre 2000, les « Frères des Frères » ont créé l’ « Association 1961 contre l’oubli ».
 
Cette année, la commémoration a pris un éclat particulier avec la présence du candidat socialiste aux futures élections présidentielles lequel a lancé une rose rouge à la Seine en mémoire des manifestants qui y auraient été noyés…
 
Or, contrairement à ce qui est affirmé par des médias dont l’inculture est à l’égal de l’esprit partisan, le 17 octobre 1961, il n’y eut pas de massacre d’Algériens à Paris.
 
Revenons aux faits. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie et le FLN qui cherche à prendre le contrôle de la communauté algérienne vivant en France organise une manifestation  surprise et clandestine devant converger vers la Place de la Concorde et l’Elysée afin de montrer sa force et pour peser sur les pourparlers de paix qui ont lieu à Evian.
 
Assaillis de toutes parts, les 1300 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non 7000 comme cela est toujours dit, firent preuve d’un grand sang-froid et d’un immense professionnalisme se traduisant par un bilan des pertes « modéré » dans de telles circonstances.  
 
Contre les affirmations  des complices du FLN et des auteurs militants, les archives de l’Institut Médico Légal de Paris, la Morgue, sont pleines d’enseignements. Le Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961, nous apprend ainsi que du 1° au 30 octobre 1961, 90 corps de « NA » , Nord-africains selon la terminologie officielle de l’époque, sont entrés à l’Institut médico légal, la plupart étant d’ailleurs des victimes du FLN…
 
Le 17 octobre, alors que se déroulait  dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ». Et pour cause, le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, une seule victime fut à déplorer dans le périmètre de la manifestation, et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé et dont rien ne permet de dire que ce fut par la police. En dehors du périmètre de la manifestation  « seuls » 2 morts furent à déplorer,  Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune étranglé gisant dans une camionnette, également à Puteaux.
 
Certes, nous dit-on, mais les morts ont été déposés à la morgue les jours suivants. Or, et une fois encore, ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’IML car, entre le 18 et le 21 octobre, seuls 4 cadavres de « NA » (Nord-africains) furent admis à la Morgue :
- le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
 
Soit du 17 au 21 octobre, 7 morts, dont deux seulement peuvent être imputés aux forces de police. Nous voilà bien loin des 300 morts avancés par certains… Ces chiffres prennent toute leur signification si nous nous reportons au début du mois d’octobre. Ainsi, entre le 1er et le 3 octobre, 24 corps de « N.A » entrèrent à l’IML, victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Pour mémoire, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, les tueurs du FLN assassinèrent en France métropolitaine 6000 Algériens et en blessèrent 9000.
 
Pour mémoire encore, le 26 mars 1962, devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, les forces de l’ordre ne firent pas preuve de la même retenue que le 17 octobre à Paris quand elles ouvrirent directement le feu sur une foule de civils français non armés, faisant entre 70 et 80 morts et 150 blessés. Sur ces victimes, réelles celles-là, la mémoire sélective a jeté le voile de l’oubli.
 
Note
 
[1] Le numéro du mois de novembre 2011 de l’Afrique Réelle reviendra sur cette manifestation et publiera un article du lieutenant-colonel Raymond Montaner, ancien commandant  de la Force Auxiliaire (Harkis de Paris) qui fut au cœur de l’évènement et qui démonte dans le détail le montage fait autour du « soi-disant » massacre des Algériens de Paris le 17 octobre 1961.

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jeudi, 20 octobre 2011

Vendredi : n'oubliez-pas d'acheter le nouveau numéro de Rivarol...

Rivarol-21-10-11.jpg

Dans ce n°3018, un grand entretien avec Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France cliquez ici

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mercredi, 19 octobre 2011

Dominique Venner, électrochoc des esprits pour un choc de l’histoire.

3038388475.jpgPar Olrik

La Droite strasbourgeoise (cliquez ici)

Dans un livre d’entretien conduit par la journaliste Pauline Lecomte, « Le choc de l’histoire » publié aux éditions « Via Romana », Venner se penche une nouvelle fois sur notre époque en crise. On retrouvera en filigrane la grille d’analyse affûtée qu’il avait déjà exposée dans son ouvrage « Le siècle de 1914 », mais cette fois pour en dépasser le cadre restreint de la discipline historique. 

Selon lui, la grave crise actuelle clos un cycle historique amorcé en 1914 et qui aura secoué tout le XXème siècle. Après avoir favorisé un lent processus de déchristianisation, les idéaux des Lumières ont vu, au cours du dernier siècle,  les grands récits idéologiques qu’ils avaient enfantés s’effondrer les uns après les autres. Après avoir tordu le cou aux aventures fascistes en Europe, le communisme et le capitalisme mondialiste, qui se sont imposés à une Europe réduite à la sujétion, se sont révélés finalement incapables de surmonter les contradictions systémiques internes qui les taraudaient.

Le communisme s’affaissera brutalement sur lui-même sans prévenir, en 1989, laissant le mondialisme des droits de l’homme porté par les Etats-Unis bien seul face à ses propres apories. Passée une brève période d’euphorie, la faillite de Lehmann Brother en 2008 est venue signifier à une planète incrédule la mort par KO technique de la dernière illusion issue des ruines du XXème siècle et partant, le début du déclin de l’empire américain. 

Pour Dominique Venner, la grande faute qui caractérisa toutes ces expériences idéologiques fut de ne s’inscrire qu’exclusivement dans le champ trop temporel du politique ou de l’économique. Malgré les prétentions eschatologiques et les abords religieux que ces aventures n’ont jamais manqué d’emprunter, toutes se révélèrent in fine bien incapables de bâtir des modèles durables de société, comme su par exemple le faire en son temps le christianisme. Les mythes du progressisme égalitaire, de l’homme nouveau ou encore de la fin de l’histoire auront finalement buté sur l’amère réalité de leur impossible avènement. Leurs échecs successifs laissent donc aujourd’hui les Européens à la fois exsangues et durement désemparés devant un sérieux questionnement identitaire.

Même le christianisme, passablement épuisé, ne présente plus la moindre possibilité d’un recours. Son universalisme - qui put être un atout lorsqu’il s’agissait de légitimer l’hégémonie de l’Europe sur le monde - se révèle désormais totalement inopérant à offrir des solutions pour des Européens ramenés à un monde multipolaire et violemment chaviré par un rééquilibrage des puissances entre ex-dominés et ex-dominants. Pire encore ! Ce résidu d’universalisme, qui nimbe encore tout l’Occident, les handicape aujourd’hui dans leur capacité à répondre au réveil identitaire, et souvent revanchard, des civilisations concurrentes.

dvenner2.jpgL’état des lieux est clair : l’Europe, assommée par le traumatisme de deux guerres mondiales, est entrée en dormition depuis plus de 50 ans. Mais l’effondrement annoncé de l’empire américain provoquera inévitablement le retour souverain des nations du vieux continent dans le jeu de l’histoire. Inutile de s’illusionner ! Ce réveil ne se fera pas sans de déchirantes et profondes révisions. La grande démonstration de ce livre tient précisément dans l’évidence que la solution dépasse largement le champ des contingences du politique stricto sensu.

Dépourvue de religion identitaire, à la différence de l’Inde, du Japon ou de la Chine, l’Europe va devoir retrouver ce qui la singularise en renouant avec sa plus longue mémoire. Une mémoire amenée à former les bases d’une mystique identitaire apte à produire un imaginaire collectif opérant face aux nouveaux enjeux de la modernité. Les Européens vont devoir se réarmer moralement s’ils ne veulent pas tomber en servitude. A cet égard, il nous donne l’exemple du renouveau hindouiste actuel en Inde, amorcé grâce à la création par Nagpur en 1925 d’un mouvement identitaire à vocation plus culturelle et spirituelle que politique.

Sur ce chemin qui remonte dans notre plus longue mémoire, Dominique Venner nous indique des pistes. Il nous renvoie d’abord à son ouvrage « Histoire et Tradition des Européens : 30 000 ans d'identité » et évoque ensuite une « histoire européenne des comportements [pouvant] être décrite comme le cours d’une rivière souterraine invisible et pourtant réelle. » Pour lui, cette rivière qui coule en nous, souvent à notre insu, prend sa source dans la Grèce antique en général et dans l’œuvre fondatrice d’Homère en particulier. Dans l’Iliade et l’Odyssée, qu’il qualifie de « mémoire des origines », il est possible de retrouver tout l’imaginaire européen dans sa substance la plus parfaite. Notre vision du monde, notre rapport à la nature, au vivant, à la mort, notre cœur aventureux, notre façon d’enchanter les éléments et de sublimer nos sentiments, cette relation entre les hommes et les femmes sur un pied d’égalité, tout est là sous nos yeux, écrit il y a presque 3 000 ans déjà.

Venner nous avise toutefois à ne pas confondre tradition et folklore. La vraie tradition consiste à entreprendre des choses neuves dans le même esprit que celui des anciens. Alors que le folklore, c’est justement l’inverse. En exemple, il nous donne des figures contemporaines d’Européens, sur lesquelles, selon lui,  l’esprit de la tradition a indéniablement soufflé. Parmi ceux-ci, il s’attarde longuement sur le cas du colonel Claus von Stauffenberg. Cet officier qui incarna la fidélité à la tradition aristocratique allemande fut l’instigateur décisif de l’attentat manqué contre Hitler.

En conclusion, nous citerons cette phrase de Dominique Venner : « ce n’est pas rien de se savoir fils et filles d’Homère, d’Ulysse  et de Pénélope. »

 

Livres de Dominique Venner (NDLR) :

Le Choc de l'Histoire, Dominique Venner, Editions Via Romana, 185 pages, 2011, 20,00 € (cliquez ici)

Le Siècle de 1914, Dominique Venner, Editions Pygmalion, 408 pages, 2006, 22,50 € (cliquez là)

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, Éditions du Rocher, Monaco et Paris, 2002, 273 pages, 17,50 € (cliquez là)

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Marine Le Pen prône l’ultra-libéralisme pour les banques...

crise_29_triple_a_marine_lepen_banque_dexia1_399p3y3629kwgsk8okwocsocw_brydu4hw7fso0k00sowcc8ko4_th.jpgSource Media Libre cliquez ici

Derrière le discours à connotation très sociale de Marine Le Pen, principalement articulé autour du concept de protectionnisme éclairé de Maurice Allais, se cache un logiciel très libéral. Davantage sans doute sur le fond que celui du Front National de son père, qu’avait fait sensiblement évoluer Jean-Claude Martinez, même si la forme semble indiquer le contraire. On l’avait déjà constaté lors de la présidentielle de 2007, où elle avait imposé l’abandon du logiciel martinezien. Celui-ci préconisait en effet la supression de l’impôt sur les revenus du travail, lequel frappe principalement les classes moyennes, pénalise l’activité économique, nécessite une administration fiscale pléthorique et épargne les très hauts revenus, autrement dit, en clair, les revenus du capital. En revanche il s’opposait à la baisse de l’impôt sur les sociétés, préconisé par la nouvelle présidente à l’initiative de son conseiller Philippe Péninque. L’argumentation de ce dernier est que le taux réel de l’impôt sur les grandes sociétés est de 9 % environ -le grand tabou de Bercy, soigneusement protégé par les médias- et que les taux actuel ne touchent que les petites et moyennes entreprises. Ce qui est une argumentation strictement libérale : puisque les salariés chinois sont payés un bol de riz, il nous faut nous aligner. La position alternative, préconisée par Martinez, est évidemment la prise de contrôle, au moins partielle, du capital de ces grands groupes, afin de leur imposer une fiscalité comparable aux TPE et PME. En plus d’une politique conforme aux intérêts stratégiques de la France.

Derrière les grandes déclamations de Marine Le Pen contre la finance internationale et sa juste condamnation du racket bancaire et la loi de 73, on retrouve ce logiciel dans la prise de position de la candidate à l’endroit de nôtre système bancaire.

Marine Le Pen était hier dans le quartier de la Défense pour dénoncer justement le soutien apporté aux banques en difficulté avec l’argent des Français, et le concept de « bad bank», une « structure de défaisance » que la France et la Belgique pourraient mettre en place pour sauver la banque Dexia.

« Je le dis très clairement a affirmé la candidate de l’opposition nationale, les banques d’affaires doivent se débrouiller avec leur actif pourri. Ce n’est pas aux contribuables de venir sans cesse payer pour elles, sans aucunes contreparties. » La présidente du FN a fustigé la notion même de « bad bank, une idée exécrable parce qu’elle confirme l’idée que ces banques avides d’argent ne prennent jamais de risques : il y aura toujours l’Etat et le contribuable derrière eux en cas de pépin !».

Or les activités bancaires n’étant pas aujourd’hui compartimentées -ce sur quoi il faudra bien sûr revenir- cette position revient à accepter de voir les banques de détail françaises – ce sont les mêmes- s’effondrer, avec pour conséquence la ruine de milliers de petits porteurs, de petites entreprises, sans parler de licenciements en masse dans un des derniers secteurs protégés en France : le secteur bancaire.

Une position réellement nationale serait donc d’accepter de sauver les banques en cas de crise mais avec pour contrepartie la réquisition du capital. Réquisition qui pourrait même être partiellement exigée en cas de garanties d’Etat. Voilà qui éviterait les conséquences désastreuses de l’effondrement du système bancaire français tel que Marine Le Pen semble prête à l’accepter, et qui permettrait à l’Etat de retrouver sa place d’acteur stratégique et moralisateur des activités bancaires, au service de l’économie réellle.

Illustration de la révolution économico-culturelle en cours, la décision de la Hongrie, – soigneusement occultée par les « grands médias » français appartenant aux groupes financiers- via le parlement hongrois, d’ adopter le mois dernier une loi qui « permet désormais aux Hongrois ayant souscrit des crédits en francs suisses, euros ou yens, via des produits financiers complexes de banques étrangères, d’ effectuer leur remboursement en forints, la monnaie nationale ! Les ménages pourront donc rembourser à un taux de change fixe préférentiel (…). Les endettés pourraient avoir accès à des crédits en forints pour financer leurs transactions, ce qui reviendra à reconvertir ces crédits dans la monnaie hongroise. Ce sont donc les établissements de crédits qui devront éponger la différence. »

Il est rapporté que « depuis sa nomination, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a décidé de « mettre fin à l’ère des banquiers afin de protéger les gens dupés par une pratique qui leur fait porter tous les risques et toutes les pertes . Comme l’indique le journal Minute, depuis mai 2010, le gouvernement Orban a imposé une taxe exceptionnelle aux banques et aux multinationales étrangères. Le gouvernement hongrois a même réussi a rapatrié 11 milliards d’euros accumulés dans les fonds de pensions étrangers vers les caisses de l’Etat. »

« L’UE a prévenu que ce projet de loi pourrait être illégal, déséquilibrer le marché du crédit et freiner la faible croissance économique de la Hongrie. » Dans les faits est-il encore expliqué, « l’UE et les banques n’ont qu’une peur : que les peuples européens prennent conscience que de simples mesures sont en capacité de changer les choses. Avec cette question : qui doit gouverner la destinée d’un Etat, les banques ou le peuple ? Les Hongrois ont choisi de prendre leur destin en mains. »

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Ça la fiche mal… MARINE LE PEN ET LES FAUX LAMY : UNE "ÉNARQUERIE" ?

images.jpgPar Pierre Picace

Interrogée à propos de la primaire du PS, sur RTL, la présidente du Front national s’est pris les pieds dans ses fiches en confondant le patron de l’OMC, Pascal Lamy et le député-maire de Palaiseau (Essonne), François Lamy.

Très en verve au micro de Christophe Hondelatte lundi soir, Marine Le Pen a cru pouvoir révéler au Français les’"accointances" entre un "pape de l’ultralibéralisme et du mondialisme" et la candidate socialiste à la primaire : "Je vous rappelle quand même, parce que les Français ne le savent pas, que le directeur de campagne de Mme Aubry, c’était Pascal Lamy, le directeur de l’OMC, le pape de l’ultralibéralisme et du mondialisme." "Alors si Martine Aubry est vraiment très à gauche en matière économique, alors Hollande c’est Madelin".

Si Christophe Hondelatte n’a pas relevé la bourde à l’antenne, elle n’a pas tardé toutefois à faire le tour des rédactions parisiennes qui s’en sont fait rapidement l’écho.

Source Le nouveau NH cliquez ici

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lundi, 17 octobre 2011

Dans la série médiacratie et langue de bois : le Parisien...

imagesCAGTUETX.jpgUn article du Parisien de vendredi 14 octobre dernier répercuté par nos amis les "Patriotes 76 " sur leur excellent site "le blog des patriotes hauts normands " :

" Un bouchon d'une vingtaine de kilomètres s'est formé sur l'autoroute A13, ce vendredi après-midi, entre Poissy et Mantes-la-Jolie (Yvelines). Un mariage communautaire serait à l'origine de cet incident. Vers 15 h 30, un convoi formé par les véhicules des participants à cette cérémonie a perturbé la circulation sur l'autoroute à la hauteur de la commune de Guerville, dans le sens Paris-province.  Le trouble était tel que les CRS sont intervenus pour rétablir l'ordre. Cette opération a paralysé le trafic jusqu'aux alentours de 16 h 30, heure à laquelle la circulation a pu reprendre normalement. "

Source : cliquez ici

19:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE REVEIL DES REFUGIES...

Pierre-Descaves-CR.jpgPar Pierre Descaves

Nous voyons chaque jour se développer, dans les médias dits "français", le spectacle hallucinant du mensonge, de la désinformation, de la repentance, du crime de lèse Patrie.

Ont seuls la parole ceux qui ont trahi leur pays en luttant contre l'Armée française tels que le "Parti Communiste" et les trotskystes de toutes obédiences.

Ont aussi seuls la parole leurs complices dénommés les porteurs de valises que l'on trouve nombreux dans les rangs du "Parti Socialiste" et chez les "Verts" (couleur de l'Islam).

C'est ainsi que l'on assiste, chaque année, à la commémoration, assortie d'un vin d'honneur, de la capitulation de la France, le 19 Mars 1962, devant les terroristes du F.L.N. algérien.

Des Préfets, des Officiers de l'Armée française assistent à ces démonstrations de servitude ainsi que bon nombre de Maires, de Conseillers généraux et régionauxc et hélas aussi de Députés et de Sénateurs.

On veut que la France s'excuse, fasse repentance, vienne demander la corde au cou pardon aux vainqueurs, pour les "crimes" de la colonisation c'est-à-dire pour avoir supprimé l'esclavage, éradiqué les famines endémiques, mis fin aux razzias, aux massacres tribaux et, même dans certains pays d'Afrique, à l'anthropophagie.

Des Maires indignes édifient des monuments, des stèles, donnent aux rues, aux places de leur ville le nom du jour de la défaite comme s'il s'agissait d'une victoire.

On va célébrer ainsi le massacre de 1945 de français de souche, au motif que les massacreurs ont été ensuite éliminés par l'Armée. On fêtera aussi le début des massacres de français d'Algérie le 1er Novembre 1954 et tout au long de la guerre d'Algérie jusqu'en fm 1963.

Le Maire de Paris vient d'édifier une stèle pour commémorer l'exécution des traîtres à la Patrie réalisée par les résistants de l'Algérie française.

Voilà où en est arrivé le glorieux pays légué par nos ancêtres les gaulois qui eux avaient résisté à tous les envahisseurs.

Aujourd'hui on invite les envahisseurs, on les soigne gratuitement, on les héberge, on les nourrit, on les éduque tandis qu'eux nous insultent, nous agressent, parfois nous tuent en étant pardonnes tant nous leur avions fait de mal par le passé.

Tartuffe est au pouvoir et le peuple est aux abonnés absents.

Lorsqu'il se réveillera il sera trop tard et il ne pourra plus se débarrasser de ses chaînes d'esclave. C'est maintenant qu'il faut se réveiller. C'est maintenant qu'il faut agir.

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Le Journal du Chaos, le blog de Patrick Parment, fait peau neuve...

Présentation3.jpg

Pour admirer la nouvelle présentation du Journal du Chaos : cliquez ici

Vous savez que vous pouvez aussi recevoir gratuitement la revue de presse hebdomadaire de Patrick¨Parment (cliquez ici). Il vous suffit d'en faire la demande, en vous recommandant de Synthèse nationale à lesanars@orange.fr 

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dimanche, 16 octobre 2011

Manifestation contre la christianophobie samedi 29 octobre à Paris...

1083557344.jpgL’association catholique Civitas (1) appelle les catholiques et tous ceux que révolte la montée en puissance de la christianophobie en France à venir manifester le samedi 29 octobre à 18 h 00 Place des Pyramides à Paris contre la programmation par deux théâtres parisiens de deux pièces de théâtre dont le blasphème antichrétien tient lieu de ressort dramatique.

Les deux spectacles en question, « Golgota picnic » et « sur le concept du visage du fils de Dieu », que les salles subventionnées du Théâtre du Rond Point et du Théâtre de la ville doivent accueillir prochainement s’inscrivent dans cette tradition théâtrale iconoclaste que cultivent en général des auteurs dépourvus de talent, mais qui pour y suppléer n’hésitent pas à recourir aux ressources de la provocation et de la scatologie. En l’occurrence, avec pour seul et unique objectif de tourner en dérision la personne du Christ ainsi que le caractère sacré des Evangiles pour les chrétiens, ces deux spectacles enchaînent des scènes où le sacrilège, l’obscénité et la parodie constituent les principales lignes de forces. Au-delà de la question de la liberté d’expression, le caractère délibérément blasphématoire du contenu de ces pièces ne devrait que susciter l’indignation des chrétiens, qui se sentiront d’autant plus blessés dans leur dignité, que ces représentations arrivent à un moment, où à travers le monde en terre d’Islam, des hommes et des femmes meurent chaque jour en raison de leur attachement à la personne du Christ, et aux valeurs du christianisme. C’est aussi en pensant à eux que nous nous faisons volontiers le relais de l’appel lancé par Civitas pour que les chrétiens soient le plus nombreux possible ce samedi 29 octobre.

(1) Toutes les informations sur l’évènement à lire sur : cliquez ici

Source Le nouveau NH cliquez là

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samedi, 15 octobre 2011

Réfléchir et agir n°39 est en vente chez votre marchand de journaux :

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19:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 octobre 2011

Le drame du lycée de Béziers : ces profs qu'on assassine...

imagesCAOZHCTR.jpgSuite à la terrible affaire qui vient de secouer un lycée de Béziers où une enseignante s'est immolée par le feu, nous vous invitons à écouter la réaction de Véronique Bouzou, auteur du livre Ces profs qu'on assassine (éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2009, cliquez là), sur France Inter : cliquez ici

22:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €, ou en vous abonnant cliquez ici

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jeudi, 13 octobre 2011

Le nouveau numéro d'Eléments...

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Chez votre marchand de journaux...

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dimanche, 09 octobre 2011

Mayotte en situation insurrectionnelle...

bernard-lugan-233x300.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Depuis plusieurs jours, l’île de Mayotte que des politiciens irresponsables ont, par misérable calcul électoral, et sans avoir préalablement consulté le peuple français, transformé en département, vit un véritable climat insurrectionnel.
 
Pour mémoire, ce Lampedusa d’outre-mer ne produit rien et l’immense majorité de sa population est au chômage ou vit des prestations généreusement versées par la France ; à 60% ses habitants ne parlent que le swahili ou le malgache, les musulmans polygames y sont majoritaires et sur 200 000 habitants, l’on compte au moins 60 000  immigrés clandestins. Quant à la maternité de Mamoudzou elle met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo (1).
 
Pour donner une apparence de légalité à cette départementalisation, les politiciens irresponsables qui nous gouvernent ont organisé un simulacre de référendum concernant les seuls habitants de Mayotte, à l’exclusion des Français métropolitains qui, pourtant, vont de leurs deniers, assurer le suivi de l’opération... Cette seule population appelée à voter n’allant pas refuser les avantages sociaux promis par le nouveau statut de l’île, ce fut donc à 95% qu’elle plébiscita la départementalisation, synonyme pour elle de RSA et d’alignement sur les prestations de l’assistanat servies en Métropole.
 
Cette manne tardant à être concrétisée, nos « chers » nouveaux compatriotes ont entrepris de détruire avec méthode les équipements ultra modernes payés par les Français hexagonaux. A la date de rédaction de ce texte, l’île est ainsi en situation quasi insurrectionnelle. Une fois de plus impuissant et dépassé par les évènements, le gouvernement français va, à quelques mois d’un scrutin dans lequel il joue sa survie, acheter la paix sociale en acceptant les exigences des Mahorais qui seront soldées par les impôts des autres Français.
 
Face à ce véritable diktat qu’est la départementalisation de Mayotte, le plus incroyable est que, juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir en arrière, c'est-à-dire au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français mais sans avoir à subir les conséquences dramatiques de cette surréaliste départementalisation. 

1 - Voir à ce sujet les nombreux articles et dossiers consacrés par  l’Afrique Réelle à cette question.

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La rentrée littéraire vue par Aramis...

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Source Minute (n°2532)

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samedi, 08 octobre 2011

« Sarkozy sous BHL » : une grenade dégoupillée dans la cour de l'Elysée !

BHL.jpgInterview de Roland Dumas et Jacques Vergès - Propos recueillis par Gilles Munier

Il y a quelque chose de pourri au royaume de France ! On attendait les révélations de Saif al-islam sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye... À la place, on a eu droit, sur le même sujet, à la relance de l'affaire Bettencourt, le scandale politico-fiscal de la principale actionnaire de la société L'Oréal, puis à un déluge de révélations sur la remise de valises de billets en provenance de présidents africains, par l'entremise de l'avocat de la Françafrique Robert Bourgi (l'un des dénonciateurs, qui reconnaît avoir porté des valises) à des hommes politiques français, toutes tendances confondues. Dans cette atmosphère de fin de règne, on lira avec délectation le pamphlet de Jacques Vergès et Roland Dumas qui connaissent bien les dessous crapuleux du renversement du colonel Kadhafi. Un pamphlet à lire d'une traite*. 

Afrique Asie : « Sarkozy sous BHL », le pamphlet que vous venez de publier, est une volée de bois vert contre le pouvoir de l'argent en politique. Pouvoir et argent ont toujours cohabité, sauf peut-être dans certains pays socialistes. Qu'apporte de nouveau la présidence Sarkozy dans ce domaine ? 

Roland Dumas : Le pouvoir de l'argent a toujours existé. Au travers des siècles. Dans tous les régimes. Il est triste de voir une grande démocratie ou « prétendue telle » comme la République française, être en proie à un phénomène aujourd'hui décuplé. 

Les révélations qui sortent chaque jour sont édifiantes à ce sujet mais la « France Afrique » n'est pas simplement un problème d'argent et de valises de billets. C'est aussi une méthode qui nous ramène des siècles en arrière et qui repose sur des actions militaires, en bref, sur le colonialisme : « Un régime vous déplaît, on le change, on en installe un autre ». Peut-on dire que c'est là le progrès ? 

Jacques Vergès : Ce que la présidence Sarkozy apporte de nouveau dans les relations entre pouvoir et argent est l'hypertrophie du rôle de l'argent sale et de la corruption qui s'ensuit, faisant de la République française une République bananière. Ses relations avec les pays africains et arabes ne se font plus à travers des diplomates mais à travers des affairistes douteux. 

Afrique Asie : Vous vous en prenez à « Lévy d'Arabie »... BHL. Est-ce la première fois, sous la République, qu'un intellectuel détient publiquement un tel pouvoir? Peut-on comparer son influence à celle de Jacques Attali sur François Mitterrand ou de Marie-France Garaud sur Georges Pompidou puis Jacques Chirac ? 

Jacques Vergès : On ne peut comparer les rôles discrets de M. Attali auprès du président Mitterrand ou de Madame Garaud auprès de Georges Pompidou avec le rôle de M. Lévy auprès de Sarkozy qui est un rôle de décideur. Le président Sarkozy entérine les conciliabules de M. Lévy avec des émissaires libyens dans les hôtels parisiens. 

Roland Dumas : C'est sans doute la première fois qu'un intellectuel aussi médiocre que M. Bernard-Henry Lévy joue un rôle aussi important dans la République. On ne peut le comparer ni à Jacques Attali qui était une institution dans la République ou à Marie-France Garaud qui disposait d'une relation personnelle avec Georges Pompidou. La situation insolite de M. BHL ne relève ni d'un cas ni d'un autre. Il n'est rien dans la République. Il s'impose. Il virevolte. Il joue les « mouches du coche ». 

Afrique Asie : En Libye, le CNT occupe Tripoli. Qu'en est-il de la plainte que vous comptiez déposer accusant Nicolas Sarkozy de crime de guerre ? 

Jacques Vergès : Cette plainte attend que M. Sarkozy ne soit plus à même d'empêcher cette plainte de suivre son cours. 

Afrique Asie : Après la Libye, Sarkozy menace la Syrie et l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? 

Jacques Vergès : M. Sarkozy est irresponsable, il est capable désormais de toutes les folies à moins que le peuple français ne lui passe une camisole de force auparavant. 

Roland Dumas : C'est cela qui nous inquiète. Les menaces contre la Syrie sont précises. Elles sont sérieuses. Les menaces contre l'Iran existent. On a l'impression que tout est fait pour embraser le Proche-Orient. A quoi cela correspond-il ? On peut se le demander. Je ne peux séparer la situation actuelle de ce qui se passe à l'ONU au sujet des Palestiniens. 

L'humanité se déshonore en laissant tomber le peuple palestinien qui est raisonnable, paisible et ne demande pour lui que ce que les israéliens ont obtenu pour eux-mêmes. 

Afrique Asie : Après le renversement de Saddam Hussein, de Laurent Gbagbo et du colonel Kadhafi, ne sommes-nous pas en définitive en train d'assister à un retour accéléré du colonialisme ? 

Roland Dumas : Tout à fait. Nous assistons à un retour, non seulement accéléré mais amplifié, démultiplié du colonialisme avec des moyens énormes. Saura-t-on un jour le coût des campagnes de l'Afghanistan et de la Libye ? Le peuple français a le droit de savoir. Au moment où tout le monde s'agite autour de la crise, n'est-il pas raisonnable de poser la question du coût de guerres inutiles et monstrueuses ? 

Jacques Vergès : C'est évident que la politique de M. Sarkozy marque un retour du colonialisme à un moment où la France et l'Occident en général n'en ont plus les moyens. Il peut renverser les gouvernements mais ne peut assurer l'ordre ensuite. 

Afrique Asie : Pensez-vous que l'Algérie soit sur la liste des « pays à casser » ? 

Roland Dumas : Pourquoi pas. Le contentieux entre la France et l'Algérie est durable. Quand vous imaginez que les Français n'ont pas encore souscrit à la proposition de négociations avec l'Algérie sur un contrat d'amitié, parce que trop de blessures sont encore saignantes... Tout est à craindre pour l'Algérie, mais ce sera pour M. Sarkozy un autre « morceau »...

Notes

* Lire « Bonnes feuilles » dans Afrique Asie d'octobre 2011 

** « Sarkozy sous BHL », par Roland Dumas et Jacques Vergès (Ed. Pierre-Guillaume de Roux) - 126 pages - 13,90 euros 

Source Afrique Asie via Vox NR cliquez ici et NDP Ile-de-France cliquez là

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vendredi, 07 octobre 2011

Marie-Neige Sardin, victime de 26 agressions : “Je ne me soumettrai pas"

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Source Valeurs actuelles cliquez ici

Libraire en Seine-Saint-Denis, Marie-Neige Sardin a été agressée vingt-six fois en sept ans. Elle résiste, tout en déplorant les renoncements de la justice.

Pas question pour Marie-Neige Sardin, 54 ans, de quitter sa petite librairie du Bourget. Malgré les vio­lences et les intimi­da­tions, malgré le départ des com­merçants qu’elle côtoyait auparavant, cette femme énergique ne veut rien cé­der à ses agresseurs. « Énormément de per­sonnes vivent en France ce que je vis dans ma banlieue », écrit-elle dans le livre qu’elle vient de publier. Elle y dénonce notamment   les   faiblesses d’une jus­tice trop accommodante avec les  délinquants. Un témoignage choc.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Pour témoigner. De ce que j’ai subi et de ce qu’ont vécu et vivent encore d’autres victimes, qui n’ont pas les moyens de le faire savoir.

Qu’avez-vous subi ? Vingt-six agressions en sept ans, certaines d’une vio­lence extrême. J’ai été violée. Ne me demandez pas de le raconter.

Quand était-ce ? Le 22 juin 2004. J’avais porté plainte pour une première agression, en janvier de la même année. Deux hommes armés d’un pistolet et d’une bonbonne de gaz lacrymogène m’avaient dérobé la caisse et les jeux de grattage. J’avais alors reçu un coup de crosse, qui m’a ouvert le cuir chevelu. J’étais cou­verte de sang… Le viol a eu lieu quelques jours avant une confrontation prévue dans le cadre de cette affaire. Ils étaient quatre. Ils m’ont dit : « Retire ta plainte, sinon on fera la même chose à ta fille. »

Avez-vous reconnu certains de vos agresseurs ? Oui, le chef de cette bande, sur le fichier de la police. Je le désigne dans mon livre par une initiale, G. Il est connu des services de police pour agressions, vols, dégradations… J’ai aussi identifié l’un des violeurs. Mais cela n’a servi à rien.

Que s’est-il passé ? Dans l’affaire du braquage, la juge pour enfants a conclu à un non-lieu. Sa mère et sa sœur ont affirmé que G. dormait chez lui au mo­ment  des faits. C’était parole contre parole. La sienne a pesé plus lourd que la mienne.

Il y avait pourtant des témoins… Oui, un père de famille, accompagné de ses deux enfants. Il a finalement renoncé à témoigner, les deux braqueurs l’avaient menacé de s’en prendre à ses enfants… Deux ans plus tard, la sœur de G. est venue chercher un colis à la boutique. Je lui ai demandé pourquoi elle avait affirmé que son frère dormait lors du braquage. « Je le couvre », m’a-t-elle dit. Il y avait à ce moment-là un prêtre dans la boutique. Il a témoigné de ce qu’il avait entendu, mais la procédure n’a pas été relancée.

Et dans l’affaire du viol ? Là encore, le suspect a dit qu’il était étranger à cette affaire : il aurait dormi chez son frère. Les empreintes relevées par la police juste après le viol n’ont pas permis de le confondre. La juge a donc rendu un non-lieu, motivé par le manque de preuves. Ce qui n’a pas empêché la bande en question de se vanter dans tout le quartier de m’avoir violée. Un gardien d’immeuble est même allé le raconter à la police, mais sa déposition est restée sans suite.

Vous avez quand même été indemnisée… Oui, par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi). C’est une reconnaissance du viol que j’ai subi, mais c’est l’État qui m’a indemnisée, à la place des coupables… La so­ciété a reconnu que j’avais été victime d’agressions, mais elle a renoncé à poursuivre les auteurs de ces agressions.

En revanche, vous avez été condamnée, en juin, à 500 euros d’amende pour “injure envers un particulier en fonction de sa race, de sa religion ou de son origine”. Que s’est-il passé ? J’ai fait appel de cette décision. L’affaire remonte à 2008, je la raconte en détail dans mon livre. Une jeune femme est venue s’installer dans l’appartement qui fait face au mien. Elle a pendu la crémaillère pendant trois jours, ou plutôt trois nuits. La troisième nuit, je suis allée lui demander d’arrêter de « faire la bamboula ». Nos relations se sont envenimées… Deux ans plus tard, elle est allée dire que j’avais osé la traiter de “bamboula”, ce que je conteste, évidemment. J’ai mon franc-parler, mais je n’ai jamais insulté quelqu’un en raison de sa couleur de peau ou de sa religion. Je suis née avec la diversité, j’ai grandi avec la diversité, je travaille avec la diversité. Je ne suis pas raciste. Je n’accepte pas d’être condamnée sur une calomnie, alors que la justice a toujours ignoré ma parole quand j’ai été agressée. C’est cette inversion des valeurs que je combats. Je veux qu’un criminel soit jugé comme un criminel, et qu’on ne lui cherche pas de fausses excuses. Moi, on m’a fait comprendre qu’il fallait leur laisser leur chance… Plus on leur trou­ve des excuses, plus ils som­brent dans la violence. Et cette violence se retourne souvent contre eux. Je l’ai déjà dit : ces jeunes, je les ai vus grandir, je ne suis pas sûre de les voir vieillir.

Pourquoi restez-vous ici ? Mon père était gendarme, ma mère a travaillé dans la police. Ils m’ont inculqué certains principes. Je ne ferai pas allégeance aux bandes qui veulent imposer leurs lois. Je ne me soumettrai pas. J’aurais l’impression de déserter si je partais. Je sais bien que certains n’attendent que ça. Les autres commerçants sont partis, ils ont été remplacés. Ma boutique est bien placée, on la voit du RER. Des hommes, que je ne connais pas, passent me voir presque tous les mois pour me la racheter. Curieusement, leurs visites surviennent souvent après une nouvelle agression… J’ai acheté cette petite librairie en 1978, avec mon père. Que deviendrait-elle si je la vendais ? Un fast-food ? Un taxiphone ? Et puis, je ne me bats pas seulement pour moi…

Pour qui d’autre ? Pour ces gamins qui viennent m’acheter des livres, à qui j’en prête parfois. L’un d’eux, à qui j’avais prêté l’Étranger, a mis deux mois à le lire. Maintenant, il lit Balzac ! Et puis il y a ces jeunes filles qui viennent me voir parce qu’elles savent ce que j’ai vécu… En sept ans, je dirais qu’une dizaine sont venues me dire ce qu’elles avaient subi, elles aussi. Elles, elles n’osent pas aller porter plainte : culturellement, c’est très difficile d’en parler à leurs parents. Je suis un peu leur soupape. Je leur donne le téléphone d’une association qui m’a beaucoup aidée, le Collectif féministe contre le viol. Moi, je ne m’en suis jamais vraiment remise. Je ne supporte plus que l’on me touche. Aller chez le médecin est une épreuve. Mais j’ai la chance d’avoir été maman avant. Alors, imaginez le traumatisme que c’est pour une gamine de 15 ou 16 ans !

Qu’attendez-vous des hommes politiques ? Plus grand-chose… J’attends de la justice et de la police qu’elles protègent les gens honnêtes.   

Propos recueillis par Fabrice Madouas et Augustin Jalon
   
51MhggLcY8L__SL500_AA300_.jpgCelle qui dit non, de Marie-Neige Sardin, L’Œuvre Éditions, 160 pages, 19 €.

Commander ce livre cliquez ici

Le blog de Marie-Neige Sardin cliquez là

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Le Magazine National des Seniors, n°14. Au sommaire :

2554226279.jpgLe quatorzième numéro du Magazine National des Seniors s'articule autour de deux dossiers principaux : l'enjeu civilisationnel que constitue pour l'Europe et la Russie la menace de submersion asiatique (chinoise) en Sibérie, l'entretien accordé par Carl Lang, candidat de l'Union de la Droite Nationale à la prochaine présidentielle.

On y savourera aussi l'éditorial au vitriol de Franck Le Dun sur le FN marino-ripoublicain, les polémiques sur la guerre en Libye et en Afghanistan, les réflexions sur l'islamisation de la France et la mondialisation, les études sur la faillite des collectivités locale et l'aide aux entreprises, les rubriques santé, patrimoine, humour et humeur.

On se délectera particulièrement de la lecture de l'article de Jean Raspail sur la vogue du "tutoiement" et de celle de la lettre d'adieu du commandant Honoré d'Estienne d'Orves.

Le Magazine National des Seniors : sur abonnement - 25€ pour 5 numéros - règlement à l'ordre des Editions d' Héligoland (national des seniors) : à adresser BP 2 27290 Pont-Authou (Normandie).

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