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vendredi, 22 février 2013

LA FIN DU PCF...

pcf.pngPatrick Gofman
 
SURPRISE pour les délégués au XXXVIe congrès du Parti dit communiste dit français, le 7 février 2013 à Aubervilliers (93) : des drapeaux arc-en-ciel (homosexuels – si Jeannette Vermeersch voyait ça…), mais plus de faucille ! Plus de marteau ! Ces beaux outils ont été mis à la casse par la direction, une nuit sans lune, sans consulter personne. Et ça, c'est encore du stalinisme bien sanglant, bien abject…

N'en demandez pas plus. « La fin du PCF » est annoncée dix ans plus tôt (2002-2003) par la revue "Communisme" n° 72/73. Et par quels experts ! Stéphane Courtois, directeur du "Livre noir du communisme" (100 millions de morts), note « l'effondrement communiste » sous l'étiage électoral de 1932. Puis Anicet Le Pors, ancien ministre PCF de la Fonction publique (1981-84), remarque que « le PC ne produit plus aucune idée ». Et se fait hegelien – « Tout ce qui naît est digne de périr » – pour philosopher : « C'est dramatique. Tout ça n'existe plus. Non seulement ça n'existe plus mais il faut que des choses meurent pour que d'autres vivent. »

C'est l'époque où j'ai croisé Le Pors : il arrivait à une réunion souverainiste dans une crypte (!) de Paris XIIIe (où il est né en 1931), et me voyant crier "Le Libre Journal" de Serge de Beketch à la porte, il a tenu à me serrer la main ; à ma vive surprise. C'est aussi l'époque (25 février 2003) où "Le Parisien" affirme que la revue du PCF "Économie et politique" aurait « bénéficié de rentrées douteuses en1990 et 1991 » (240 000 € versés par de grandes entreprises publiques) en règlement de « factures fictives ».

Ben quoi ? L'or de Moscou s'est tari. Le PCF n'est plus communiste, mais demeure un parti de larbins. Les pourboires de grandes entreprises, publiques et privées, lui sont indispensables. Les petits cadeaux de Lagardère, marchand de canons, ne sont pas dédaignés. Dès 2001, 20 % du capital de "l'Humanité" sont aux mains du Capital. C'est l'année où je me vois expulsé violemment de la fête de "l'Huma", dans la compagnie honorifique de Louis Dalmas et "Balkans-infos", pour faire place au patronat (Medef) et à… Coca-Cola !

Le 23 mai 2001, j'explique dans "Minute" « Pourquoi et comment, sans le savoir, vous renflouez "l'Huma" ». Oui, vous : vous la financez en tant que contribuable, quand l'État lui remet une dette de 13 millions de francs (MF). Si vous avez un livret de Caisse d'épargne (5 MF), si vous êtes actionnaire de TF1 (8 MF) ou Hachette (8 MF), vous serez heureux de savoir que ces entreprises, sans vous consulter, confient vos picaillons aux… pourfendeurs du capitalisme ?

Aux nouveaux laquais du capitalisme, bien sûr ! Leur employeur soviétique les a licenciés de fait en décédant, et ils ont couru à la botte du Capital. À sa table de bridge, ils sont le mort.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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le 2 mars de 14h à 19h

à l'Espace Dubail,

(18 passage Dubail, 75010 Paris)

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mardi, 19 février 2013

Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris ? Au secours !

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Nicolas Gauthier

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Il doit y avoir un micro-climat sur Paris, féminisation de la société oblige. Après le départ annoncé de Bertrand Delanoë, ex-Notre Dame de Paris – profitons d’une dernière blague à la Laurent Gerra, avant que ce type de saillie ne nous envoie aux galères –, sont sur les rangs : Anne Hidalgo, Rachida Dati, Cécile Duflot et, désormais, Nathalie Kosciusko-Morizet, dite « NKM », tel qu’on disait naguère « DSK » pour Dominique Strauss-Kahn. Cette affaire ne sent qu’à moitié la testostérone. Parce que DSK, lui au moins…

Nathalie Kosciusko-Morizet serait « la » candidate de droite. Sandec ? La candidate du parti gaulliste, qui plus est. Ben voyons.

Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est une sorte de droite 2.0. Pour laquelle l’économie de marché, devenue société de marché, est devenue horizon indépassable du goulag fleuri de demain, avec mondialisation à la Jacques Attali, sachant que la nation n’est juste bonne que pour les pauvres et les cons, le cumul des mandats étant en l’occurrence envisageable.

Nathalie Kosciusko-Morizet, dinde de droite se voulant branchée, n’a d’autre idéal que celui consistant à se faire adouber par des buses de gauche, aux yeux desquels elle sera toujours assez tartignole, mais jamais assez de gauche.

Nathalie Kosciusko-Morizet, sorte de Roselyne Bachelot avec trente ans de moins et pas encore vingt kilos de trop, estime que le post-gaullisme consiste à tortiller du valseur à la Gay Pride, à pédaler en Vélib dans le Marais, entre deux bars à tapettes ; pardon, à tapas.

Nathalie Kosciusko-Morizet a un frère qui a réussi dans les nouvelles technologies. Internet, c’est branché ; c’est obamesque. Yes, elle aussi, She Can !

Nathalie Kosciusko-Morizet a une angoisse : le Front national. Pour elle, c’est le danger, le péril à abattre. La délinquance, le chômage, l’immigration et la désindustrialisation de masse ne participent que d’un « repli frileux » et d’une « peur de l’autre » conjuguées.

Nathalie Kosciusko-Morizet a un problème : le peuple des électeurs ; le peuple, pour aller court. Car dans le registre concours de beauté, genre miss UMP qui veut la paix dans le monde, elle ne sera jamais aussi performante qu’une Anne Hidalgo, avec son passé de réfugiés républicains espagnols plus ou moins fantasmé. Mais l’héritière putative de Bertrand Delanoë n’en est pas à ça près, ayant affirmé que « L’histoire a du sens, vous savez. Le Front national n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain. C’est un parti qui a lutté contre la République. C’est un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis. » Pas de chance biquette, le FN n’a vu le jour qu’en… 1972.

Nathalie Kosciusko-Morizet a donc du mal à rivaliser en la matière, avec son petit livre tout mignon, Le Front antinational, qui aurait pu être publié dans Tomtom et Nana et dont les analyses sont si pertinentes, qu’à elle comparée, Caroline Fourest pourrait se faire passer pour Zeev Sternell.

Nathalie Kosciusko-Morizet est au moins aussi susceptible qu’Anne Hidalgo, la seconde ayant refusé de serrer la main de la première à l’occasion du Nouvel an chinois, juste parce que les organisateurs de cette petite sauterie si parisienne avaient cru bon d’inviter les deux chipies en question.

Bref, quand on entend Nathalie Kosciusko-Morizet, on a envie de voter pour Rachida Dati, finalement pas si mauvaise fille que ça.

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Avons-nous intérêt à la chute de Bachar el Assad ?

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Dominique Jamet

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Soixante-dix mille morts, au moins deux millions de « personnes déplacées », réfugiées à l’étranger ou chassées de chez elles par les bombes, les balles, les couteaux et la peur, des atrocités sans nombre que s’envoient à la figure des belligérants qu’on a tout sujet de renvoyer dos à dos, des dégâts humains et matériels que le pays, quoi qu’il arrive, mettra des décennies à oublier ou à réparer, tel est le bilan de deux années d’insurrection puis de guerre en Syrie. Non seulement rien n’indique une fin prochaine du conflit par la victoire de l’un des deux camps mais, bien au contraire, de grande offensive en percée décisive annoncées par les uns ou par les autres, tout indique que le régime est aussi incapable de venir à bout de ses adversaires que ceux-ci le sont de le renverser. Et il en sera ainsi tant que Bachar el Assad, autant que l’on puisse en juger, sera soutenu par une partie importante de son peuple, pas seulement les alaouites et les minorités chrétienne ou druze, mais tous ceux qui redoutent à juste titre une victoire des intégristes de l’islamisme, et tant qu’il sera alimenté en armes et en conseillers militaires par ses alliés russe et iranien.

De son côté l’insurrection n’est pas seulement composée des opposants démocrates à la dictature des Assad mais bénéficie de la sympathie des sunnites de l’intérieur, de l’aide financière et matérielle des gouvernements sunnites de l’extérieur et du renfort des brigades internationales du djihadisme. Le fait est qu’en dépit des rodomontades des deux camps et des informations partiales d’une presse qui, acquise depuis le premier jour à la « révolution », n’a tiré aucune leçon des automnes arabes, les rebelles ne sont pas plus parvenus à s’emparer de Damas et d’Alep, c’est-à-dire de la partie utile du pays, que les loyalistes à reconquérir les « zones libérées ».

Cela étant constaté, les démocraties occidentales stupidement acoquinées avec les monarchies obscuranto-pétrolières et les pays récemment passés sous la coupe des Frères musulmans ont-elles vraiment intérêt à la chute, après celle de Saddam Hussein, du dernier gouvernement laïque du monde arabe ? Quel profit la Russie tirerait-elle pour sa part d’une nouvelle extension de l’influence iranienne au Proche-Orient et d’avoir travaillé pour les mollahs de Téhéran ? Et, sur un plan strictement humain (même si cet aspect des choses fait ricaner les cyniques et n’est pas le souci premier de ces monstres froids que sont les États), est-il tolérable d’assister depuis les loges d’avant-scène, bien au chaud, bien à l’abri, tels les spectateurs d’une corrida anthropomachique, à la continuation d’une boucherie qui ne prendrait fin qu’avec le dernier Syrien ? Le communiqué commun que viennent de publier les États-Unis et la Russie, la renonciation par les premiers à faire du départ d’El Assad un préalable, l’acceptation par la seconde d’une solution politique qui n’exclurait aucun partenaire, apportent enfin une lueur d’espoir là où ne régnaient hier encore que les ténèbres.

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lundi, 18 février 2013

Quand un sénateur socialiste s’en prend à la Croix du drapeau vendéen !

46432_KBPFJJS21VIVRATLZXY2AF476UKULO_coeur_vendeen_2_H024151_L.jpgSource Contre info cliquez ici

Lors d’une séance au Sénat dans la nuit du 16 au 17 janvier, le sénateur P.S. Jean-Pierre Michel a attaqué la Vendée et son sénateur, Bruno Retailleau. Dénonçant le drapeau vendéen surmonté de la Croix du Christ, il a souligné qu’il était l’emblème des ennemis de la République, faisant sans doute allusions aux martyrs des 1793 exterminés par les révolutionnaires alors qu’ils défendaient leurs traditions et la Foi de leurs pères.

Bruno Retailleau lui a alors répondu, suscitant même le retrait des propos tenus par Jean-Pierre Michel ! Voici quelques extraits de ses propos :

 " Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cœur de nombreux passionnés.

La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.

La Vendée, c’est Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.

Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.

L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers " .

Nous reconnaissons bien dans la démarche du député socialiste l’anticléricalisme primaire qui a nourri la Révolution, et sous couvert duquel il faudrait supprimer toutes les traces du glorieux passé français, de sa culture millénaire et de la Foi qui a façonné son tissu social. Honneur aux vendéens morts pour leur terre et la Foi catholique !

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dimanche, 17 février 2013

Les mensonges du lobby gay...

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Nicolas Gauthier

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Quand on a besoin de mentir pour faire croire qu’on a raison, ce n’est jamais bon signe pour la cause qu’on entend défendre. Ainsi, les associations homosexuelles prétendaient qu’en France, on dénombrait 300.000 enfants élevés par des couples de même sexe.

Ce qui n’est pas exactement l’avis de l’Insee qui, dans son dernier rapport, longuement cité par Le Monde du 14 février dernier, estime que ce pourcentage se situerait dans une fourchette allant de 24 000 à 40 000. Nous sommes donc loin du compte…

Mieux, ce même rapport révèle que seuls 0,6 % des couples français sont homosexuels. Ce qui signifie que le fameux « mariage pour tous », défendu par la quasi-totalité des médias comme mesure d’intérêt national, ne tient guère compte de cette autre importante minorité que sont les 99,4 % de couples hétérosexuels. Ce n’est plus la dictature, mais la tyrannie d’une infime minorité dont les principaux acteurs de pointe sont eux aussi minoritaires au sein de leur propre minorité. Ainsi, Act-up ne compte que 150 adhérents et LGBT… 1 300 ! À côté et avec ses 300 000 visiteurs uniques chaque mois, Boulevard Voltaire est un média de masse ; Paris Match, prends garde à toi…

C’est-à-dire que moins de 2 000 individus possèdent, de par leurs puissants relais médiatiques, les moyens d’intimider, de terroriser près de 60 millions de Français, dont la majeure partie de la classe politique ! Quand, au prochain millénaire, les historiens du futur écriront sur notre époque, les bras risquent fort de leur tomber des mains… Car glissement sémantique oblige, un homophobe était naguère un homme qui n’aimait pas les homosexuels, alors qu’aujourd’hui, un homophobe est un homme que certains homosexuels n’aiment pas. Résultat, de peur de passer pour homophobes, les gens se taisent mais n’en pensent pas moins…

Un vieil ami, membre de la confrérie de la jaquette flottante, tel qu’on disait autrefois sans risquer un procès, me confiait récemment : « Avant, on vivait tranquilles. Maintenant, on commence à entendre des réflexions homophobes de plus en plus violentes, ce qui était inconcevable il y a quelques années. Voilà le résultat de l’irresponsabilité de ces lobbies microscopiques, mais dont le pouvoir de nuisance est inversement proportionnel à leur poids réel. »

Des propos à méditer. Car, à force de hurler au loup…

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vendredi, 15 février 2013

Homme sans droits au pays des droits de l’homme...

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Dominique Jamet

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Hier, en France, à Nantes, une ville qu’a longtemps administrée notre Premier ministre, un homme de quarante-deux ans s’est immolé par le feu devant une agence de Pôle Emploi. Là même où on lui avait patiemment expliqué, deux jours plus tôt, qu’ayant eu la chance de trouver un petit boulot alors même qu’il bénéficiait déjà d’une allocation de chômage et, ayant dépassé de quelques heures le plafond en-deçà duquel il aurait pu cumuler les revenus de son activité et ceux de son inactivité, il ne devait pas seulement rembourser les quelques misérables centaines d’euros indûment perçus, mais qu’il était du même coup arrivé en fin de droits. Que la société ne pouvait plus rien pour lui. Qu’il n’avait plus droit à rien. Qu’il était un homme sans droits, au pays des droits de l’homme. Qu’il n’était plus un homme.

Issu de la fusion entre feue l’ANPE et les Assedic, Pôle Emploi est devenu un des plus gros employeurs de ce pays. À quelque chose malheur est bon : le chômage crée de l’emploi. Pour autant, les 45 000 salariés de Pôle Emploi sont dépassés par l’ampleur de leur tâche. Que peuvent-ils, submergés qu’ils sont par le flot des trois millions de demandeurs d’emploi officiellement enregistrés, auxquels les statistiques se gardent bien d’ajouter ceux qui, ayant perdu toute espérance, ne se présentent même plus à leurs guichets ?

On ne peut pas reprocher aux employés de Pôle Emploi de ne faire que ce qu’ils peuvent, c’est-à-dire pas grand-chose. On ne peut pas leur reprocher d’appliquer à la lettre des règles tatillonnes fixées en des temps plus heureux. On ne peut pas leur reprocher de ne pas être assez nombreux pour accueillir, écouter, comprendre et traiter humainement, autrement que comme des numéros impersonnels, que des dossiers fastidieux, les épaves humaines, cette écume de la société, que le malheur des temps vient déposer devant eux. On ne peut pas leur reprocher de ne pas donner de travail à ceux qui meurent de ne pas travailler, puisqu’il n’y a pas de travail.

Nous sommes depuis quelques années familiers de ces faits-divers dont les images horribles nous montrent des êtres humains qu’un désespoir sans issue pousse à s’asperger d’essence et à se transformer en torches vivantes. Mais jusqu’ici, c’était ailleurs. C’était au Tibet, c’était en Chine, c’était au Vietnam, c’était dans ces contrées lointaines où l’État nie la liberté et la dignité humaines. C’était, plus récemment, en Grèce, là où l’État a disparu, abandonnant son peuple au vent glacé de la crise. Hier, c’était en France, à Nantes, là où se jette dans l’Océan le fleuve que nous identifions depuis cinq siècles à notre civilisation, à notre pays, à la douceur d’y vivre. Voilà où nous en sommes.

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La zone euro s'enfonce dans la récession...

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La croissance de la zone euro sera plus mauvaise que prévu en 2013. Elle a vu ses principales économies plonger. Au quatrième trimestre 2012, le produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 0,6% a indiqué, ce jeudi 14 février, l’Office européen des statistiques, Eurostat. L’Office européen des statistiques Eurostat confirme une fois de plus le repli de l’activité économique en Europe. Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a diminué de 0,6% au dernier trimestre 2011, une tendance quasi identique pour l’ensemble de l’Union européenne avec une baisse de 0,5%.
 
Ces données font de 2012 une année particulièrement difficile pour la monnaie unique : pour la première fois, la zone euro n’aura même pas connu un seul trimestre de croissance.

Les principales puissances économiques européennes sont touchées par ces mauvais résultats, y compris l’Allemagne. Ces chiffres pourraient donner des arguments supplémentaires aux pays membres, comme la France, qui avouent ne pas être en mesure de tenir leurs engagements de réduction de déficit.

Pour l’instant, la Commission européenne se refuse à tout commentaire. Elle prépare surtout la présentation la semaine prochaine de ses prévisions économiques pour la période 2013-2014. Ces estimations porteront sur le PIB, l’inflation, l’emploi et le déficit public. Une façon pour l’institution de donner sa réponse politique aux difficultés annoncées par plusieurs pays.
 
Avec RFI Source Le Gaulois cliquez ici

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jeudi, 14 février 2013

210 millions par an : la SNCF soigne sa com !

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Gabrielle Cluzel

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La Cour des comptes pointe du doigt le budget « communication » pléthorique de la SNCF (210 millions par an en moyenne entre 2007 et 2011) et, à travers lui, la personne de son président Guillaume Pepy. Il faut évidemment être prudent, mais eu égard au climat spécialement tendu ces derniers temps et aux insinuations qui avaient été faites au moment du décès de Richard Descoings, je me demande si dans tout cela ne rentre pas — inconsciemment ! — un peu d’homophobie. La Cour des comptes (rien que ce nom, brrrr…), disons-le franchement, doit être peuplée de pisse-froid et de bonnets de nuit pas très gay friendly.

On voit déjà bien à leurs remarques pincées que ces gens-là n’ont aucun sens de la fête. Reprocher par exemple ce séminaire de septembre 2011 à Tanger, organisé pour 600 managers, budget 2,7 millions, hors achat des tablettes numériques offertes à chacun des participants… Ben quoi « hors achat des tablettes numériques » ? Ils ne voulaient pas non plus qu’on leur offre, à l’ancienne, un briquet avec le logo de la SNCF ? Un Ipad, ça a quand même plus de classe et en plus, cela ne vous incite pas à fumer.

L’opération « L’art entre en gare » pour les 70 ans de la SNCF, budget 6,7 millions ? C’est le problème avec les métiers de la comptabilité, même tout en haut de l’échelle, ils gardent des esprits étroits d’épiciers. Comme si l’art, le vrai, avait un prix. Petits bourgeois, va.

Les contrats de coaching redondants passés avec plus de six entreprises différentes pour un budget de 2 à 3 millions annuels ? Faut-il être autiste et ne fréquenter que des chiffres pour ignorer que soigner son réseau « com » sans arroser un peu les copains, ce n’est juste pas possible. Dois-je vous rappeler la nature du job de celui qui a dit que tout hussard n’ayant pas de Rollex à 50 ans était un jean-foutre ?

Que trop souvent, les marchés aient été signés sans être mis en concurrence ? Sur ce sujet, Guillaume Pépy a été très clair : c’est qu’il y avait « urgence », pour trouver des « remèdes à des situations susceptibles de nuire à l’image ou à la cohésion de l’entreprise comme les grèves ou les conditions climatiques bloquant la circulation des trains ». La com, c’est bien connu, ça vous évacue les piquets de grève et ça vous déplace les congères. Une belle affiche et aussitôt le moral du voyageur coincé sur la voie revient au beau fixe. En retard mais content.

C’est quand même bien injuste de faire ce procès à cet homme brillant qui a été plébiscité aussi bien par la gauche (il a travaillé notamment dans les cabinets ministériels de Charasse et Aubry) que par la droite (c’est Sarkozy qui l’a nommé à la tête de la SNCF), et qui a développé cette théorie puissante, peu accessible pour les intelligences moyennes, du « yield management » (politique tarifaire des prix adaptés pour accroître les taux d’occupation des trains), ayant fait de la SNCF un vaste casino et du système de réservation en ligne un imprévisible jeu de roulettes… Carte escapade, carte enfant plus, ID TGV, billet prem’s et j’en passe : dans le même wagon, inutile de chercher, il n’y a pas deux voyageurs qui ont payé le même prix.

Dire qu’il ne cherche pas à équilibrer son budget est bien le calomnier, alors qu’il vient justement, le 24 janvier dernier, d’augmenter pour la énième fois ses tarifs, et de 2,3 % en plus, soit près du double de l’inflation. C’est d’ailleurs un esprit parfois très économe, ah oui, sur ce sujet là, il peut être même très regardant. Quand les organisateurs de la manif pour tous, le 13 janvier dernier, ont voulu négocier des tarifs pour des trains affrétés spécialement, il s’est montré inflexible. Et puis quoi encore ?

Oui, mais alors, la vente exceptionnelle de 12 000 allers-retours à 5 euros, autour du 27 janvier (jour de la manif pour le mariage gay) pour, par exemple, « une petite séance shopping dans le marais » ? Du yield management, rien que du yield management, on vient de vous l’expliquer, bande de mauvaises langues. Vous ne valez pas plus cher, tiens, que ces faces de carême de la Cour des comptes.

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dimanche, 10 février 2013

Attali doit abuser de substances prohibées…

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Nicolas Gauthier

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Il y a décidément des substances qui échappent aux services de police spécialisés dans les stupéfiants. Celles, manifestement, que Jacques Attali semble s’administrer à doses massives. Et qui lui permettent d’atteindre le nirvana lysergique. Il y a quelques années, ne déclarait-il pas sur la chaine Public Sénat que Jérusalem avait vocation à devenir « capitale planétaire d’un gouvernement mondial », ce qui a dû beaucoup faire rire à Washington, Moscou, Tel-Aviv, Pékin ou Téhéran…

Aujourd’hui, le voilà qui récidive, ayant probablement dû augmenter les ordonnances, dans L’Express daté du 6 février : « Il convient même, désormais [en matière de laïcité NDLR] d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïques, tels le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption), devraient se voir attribuer des noms laïques (“Fête des enfants” pour Noël et “Fête de la liberté” pour Pâques, etc.) ou être considérés comme des fêtes religieuses que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés personnels, sur une liste, parmi d’autres jours ferrites pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, voire l’anniversaire du Dalaï-lama). »

Fort bien et voilà une déclaration qui tombe à point nommé, à l’heure où il est question d’ouvrir des « salles de shoot » à Paris ; mais pour la consommation présumée de l’ébouriffé en question, le Stade de France ne serait-il pas trop exigu ? Parce qu’on sent que le pépère halluciné en a encore sous la pédale. Transformer la cathédrale de Chartres en Starbucks ? Le Mont Saint-Michel en village Pierre et vacances ? La grande mosquée de Paris en Halle aux chaussures ? La synagogue de la rue Copernic en club échangiste ? Mais dans sa descente d’acides, le prophète Attali a peut-être négligé un petit détail : la négation des religions, érigée en religion nouvelle, n’aurait-elle pas vocation à devenir, à son tour, une nouvelle religion, tout comme la négation de toute forme de dogmes finit par devenir un autre dogme… C’est un peu de l’humour talmudique, certes ; façon Rabbi Jacob, il est un fait.

Mais dans le fond, tout cela n’est pas si grave, car même si le quasi sosie officiel du défunt Garcimore a son rond de serviette à L’Express, il ne représente jamais rien que lui et c’est surtout lorsqu’il se tait qu’il convient de prêter l’oreille à ce qu’il ne dit pas.

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vendredi, 08 février 2013

VENDREDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...

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dimanche, 03 février 2013

L’Afrique aux Africains !

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Robert Ménard

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Les troupes françaises progressent au Mali, prenant une à une les villes du nord du pays. Les troupes maliennes, en totale déliquescence, sont dans leurs bagages. Pour la galerie, dangereuses pour les seules populations civiles. Quant aux islamistes, ils fuient en direction des grandes zones désertiques, leur sanctuaire.

À Paris, on salue nos succès. Indiscutables. François Hollande s’en est félicité ce samedi à Tombouctou et à Bamako. Il a eu raison. Même s’il a sans doute manqué de prudence en excluant le risque d’enlisement… Mais qui aurait pu douter de la supériorité de l’armée française et de sa capacité à venir à bout des djihadistes installés dans les villes du nord malien ? Comme aux lendemains des attentats du 11 septembre : il n’a pas fallu longtemps aux forces américaines pour chasser les talibans du pouvoir. Plus de dix ans ont passé, l’Afghanistan n’est toujours pas contrôlé. On peut le dire sans risque de se tromper : il en sera de même au Mali si aucun accord n’est trouvé avec les Touaregs. Paris fait pression sur les autorités de Bamako – issues d’un putsch militaire, faut-il le rappeler – pour qu’elles avancent sur une réponse politique au conflit. Permettez-moi d’être sceptique sur leur volonté d’accorder une vraie autonomie aux populations touaregs.

Si, comme l’affirment nos responsables politiques, nous ne quitterons le Mali que lorsque les troupes africaines seront en état de prendre le relais et que « l’État de droit » prévaudra, nous pourrions stationner sur les rives du fleuve Niger pendant encore un bon bout de temps.

À moins que le bon sens ne l’emporte. Que nos troupes interviennent quand nos intérêts sont réellement menacés, bien sûr. Nous avons même des services spéciaux pour cela. Pas besoin de le crier sur les toits. Mais pourquoi se rêver en redresseurs de torts ? Pourquoi se mêler des affaires des autres ? Au nom des droits de l’homme. Mais qui les incarne en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou au Mali ?

Qu’on s’inquiète de notre approvisionnement en pétrole ou en uranium, rien de plus légitime. Les opposants à la « françafrique » peuvent toujours s’acheter des bougies… Qu’on y mêle des considérations sur la démocratie n’a aucun sens — dans la plupart de ces pays, on ne vote que sur des considérations ethniques —, est présomptueux, arrogant et même absurde.

On va éradiquer le terrorisme dans l’immense Mali quand on n’a pas été capable de surveiller un Merah qui allait faire du « tourisme » en Afghanistan et au Pakistan ! Et si on cessait de jouer aux gendarmes aux quatre coins du monde pour faire le ménage chez nous…

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Revue de presse : Manifestation de l'extrême droite radicale...

images.jpgLe Figaro

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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté aujourd'hui à Paris "contre tous les impérialismes" à l'appel du mouvement d'extrême droite radicale Troisième voie.

Les manifestants, dont beaucoup avaient le crâne rasé, ont marché derrière les portraits des présidents Bachar el-Assad, Alexandre Loukachenko (Bélarus), Vladimir Poutine (Russie), Hugo Chavez (Venezuela) et du nationaliste serbe Draza Mihailovic (1893-1946), avec pour banderole: "Les héros du peuple sont immortels".

"La France aux Français, la Syrie aux Syriens, le Québec aux Québecois", "Ni gauche, ni droite, troisième voie", "socialo-jihadiste, américano-salafiste, pas de soutien aux terroristes", "Il y en marre des USA et du Qatar, il y en marre de la gauche caviar", ont scandé les manifestants qui ont marché de Odéon au Panthéon.

"Nous voulons une France Française"

"Nous voulons une France Française, dans une Europe européenne", lisait-on sur un tract de la "Nouvelle droite populaire" distribué pendant la manifestation "nationaliste unitaire".

En milieu de cortège, quelques dizaines de Syriens pro-Bachar el-Assad arboraient des portraits du président syrien, de plus en plus isolé dans le monde, et des drapeaux syriens.

"Nous avons un but en commun: nous sommes anti-impérialistes. Bachar est le porte-drapeau de l'anti-impérialisme", a déclaré l'un des manifestants, Oman Al Kharib, ingénieur franco-syrien de 50 ans.

Environ 70 Belges du Mouvement nation, "solidariste et identitaire", ont également rejoint les manifestants français.

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vendredi, 01 février 2013

Quand Christiane Taubira légalise l’ignoble...

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Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire cliquez ici

Ce mardi dernier, Christiane Taubira, garde des Sceaux, a fait passer une circulaire tendant à favoriser la naturalisation d’enfants issus de mères porteuses et conçus à l’étranger. Pourtant fignolée en loucedé, l’affaire commence à faire du bruit.

Christiane Taubira est-elle politiquement fiable ?

Insolite pour une dame ayant voté l’investiture du gouvernement Balladur en 1993. Pour ensuite rallier la liste Énergie radicale menée par Bernard Tapie, parangon d’humanisme comme chacun sait, l’année suivante aux élections européennes. On ajoutera que c’est encore grâce à cette « antiraciste » invétérée qu’un certain Jean-Marie Le Pen a pu accéder au second tour de l’élection suprême, un certain 21 avril 2002, tout ça parce que Christiane Taubira aura grignoté à Lionel Jospin les quelques voix qui lui manquaient… En 2008, cela ne la dérangea pas non plus d’être chargée par Nicolas Sarkozy d’une mission relative aux « accords de partenariats économiques entre les pays de l’Union européenne et ceux de l’ACP », comprendre « Afrique, Caraïbes et Pacifique ». Il n’est pas interdit de s’interroger…

Christiane Taubira est-elle raciste ?

Ayant donné son nom à la loi n°2001-434, votée le 10 mai 2001 – notez la référence mitterrandienne – et tenant la traite négrière pour « crime contre l’humanité », la donzelle néglige les responsabilités arabes et noires dans l’ignoble trafic. Mise en cause par des historiens de tous bords, elle assure qu’il fallait éviter « d’évoquer la traite négrière arabo-musulmane afin que jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes. » Malgré l’emberlificotage du bidule, on peut conclure, sans grand risque de se tromper, qu’il est tout à fait possible d’être une racialiste noire, de donner dans la xénophobie antiblanche tout en pratiquant un racisme patelin vis-à-vis des Arabes. Là, plus que de s’interroger, on peut aussi se perdre en conjectures…

Christiane Taubira est-elle humaniste ?

Hormis son discours grotesque à l’Assemblée nationale de ce même mardi, conclu par des vers de mirliton et dignes d’une classe de cinquième, il ne faut pas perdre de vue ce que nous dit sa circulaire en question. Laquelle permet d’officialiser le fait voulant que, par la seule grâce du portefeuille, seul devienne Français celui dont les parents auront les moyens de s’offrir cette naturalisation. Alors que ces infortunés nourrissons, monnayés sur Internet, auront été conçus d’ignoble façon. Soit des malheureux dont le ventre de la mère, pauvre et issue de ce tiers-monde social et ethnique que le ministre en question fait pourtant mine de défendre, auront été loués en CDD par un couple de milliardaires, avec monsieur impuissant et madame ménopausée. Un peu comme d’autres, jouant les marchands de sommeil, louent à prix d’or des taudis à des miséreux. Pierre Bergé assurait que l’intérieur des femmes était marchandise semblable aux bras des hommes. D’accord, puisque tout n’est désormais plus que mercantilisme. Mais dans son infernale logique, Christiane Taubira présente des arguments qui n’en sont pas. À l’en croire, il faudrait donner un statut à ces enfants sans père ni mère. Loin de lutter contre l’injustice, elle donne seulement un cadre légal à cette dernière, tout en accompagnant décadence et ignominie.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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mercredi, 30 janvier 2013

Sondage : 70% des Français jugent qu'il y a trop d'étrangers.

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Source FranceTV info

Une enquête Ipsos relayée par Le Monde cliquez ici  jeudi 24 janvier, dresse un portrait sombre de la France. Selon ce sondage réalisé avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", les Français redoutent la mondialisation, la place que prend l'Europe, ne font pas confiance à leurs hommes politiques et montrent un franc repli identitaire.

"Les Français – du moins la grande majorité d'entre eux – semblent avoir peur de tout"et, quand ils se prononcent sur les "moyens de redressement, ils répondent : redressement de l'autorité et repli sur le pré carré", a commenté l'historien Michel Winock pour Le Monde. Francetv info a retenu trois enseignements de cette étude.

Ils trouvent qu'il y a trop d'étrangers en France

D'après l'étude, quelque 70% des sondés (et jusqu'à 83% chez les sympathisants de l'UMP) trouvent qu'il y a "trop d'étrangers en France". Ils sont 62% à estimer que l'on "ne se sent plus chez soi comme avant"

Par ailleurs, 29% seulement jugent que "l'immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée". Pour 46%, "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Enfin, 57% jugent que "le racisme anti-Blanc est assez répandu en France".

La religion musulmane est particulièrement visée.  Selon ce sondage, publié dans l'édition de vendredi, 74% des personnes interrogées estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française. Selon Michel Winock, "les ingrédients du populisme sont  là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen".

Chiffre plus radical encore, souligne le quotidien, "8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont +en majorité+ (10%) ou +en partie+ (44%) intégristes, sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif".

Interrogées sur la tolérance des religions en France, 24% des personnes sondées estiment que la religion catholique est "tout à fait tolérante", contre 13% pour la religion juive et seulement 3% pour la religion musulmane.

A l'inverse, 7% jugent la religion catholique "plutôt pas tolérante du tout", contre 10% pour la religion juive et 39% pour la religion musulmane.

Quand à la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées mettent en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l'islam.

(L'enquête Ipsos / Le Monde, intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", a été réalisée par Internet, du 9 au 15 janvier, auprès de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas). 

Ils pensent que les politiques privilégient leurs intérêts 

Par ailleurs, les Français montrent une franche défiance vis-à-vis de leurs représentants politiques. Pour eux, "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France" (72%), car "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" (82%) et "la plupart" d'entre eux "sont corrompus" (62%). Un sentiment partagé par 51% de l'électorat de gauche.

Les médias sont aussi éreintés : 58% pensent qu'ils "font mal leur travail", 72% que les journalistes "sont coupés des réalités", 73% qu'ils "ne sont pas indépendants". Les jugements sont plus ambivalents à l'égard de l'argent et de la justice sociale. 71% des sondés trouvent que "c'est bien de vouloir gagner beaucoup d'argent" même s'il "a corrompu les valeurs traditionnelles".

Ils voient la France sur le déclin

Par ailleurs, une personne sondée sur deux (51% contre 49%) se dit certaine que "le déclin de la France est inéluctable". Cette conviction est même ancrée chez 77% des sympathisants du Front national. Ce sentiment est fondé sur la pénurie de travail, le chômage, cité par 56% des sondés, surpassant tous les autres sujets de préoccupation. Plus on entre dans le concret, plus ce sentiment est fort : 90% trouvent que "la puissance économique française" a décliné, 63% que tel est aussi le cas pour le rayonnement culturel.

Par ailleurs, 78% des sondés partagent l'avis qu'"on n'est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres", 61% perçoivent la mondialisation comme "une menace pour la France". Si 58% sont pour "prendre aux riches pour donner aux pauvres", ils sont presque aussi nombreux (56%) à penser que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment".

Pour s'en sortir, les sondés comptent sur l'Etat-nation : près des deux tiers (65%) estiment qu'"il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Mais très majoritairement (72%), ils sont pour le maintien de la France dans la zone euro.

Cette étude a été réalisée ce mois-ci par internet auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes.

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lundi, 28 janvier 2013

Le mariage homo ou le PACS pour tous...

Bruno Mégret.jpgBruno Mégret

Le Chêne cliquez ici

Chaque jour nous apporte des preuves supplémentaires de l’impuissance et de l’impéritie du nouveau pouvoir socialiste. MM. Hollande et Ayrault montrent quotidiennement leur incompétence, leur amateurisme et surtout leur absence de projet et de vision. Ils ne gouvernent que par des paroles – souvent creuses d’ailleurs -, des promesses - qui n’engagent à rien - et des symboles qui ne touchent que leurs militants. Et pour tenter de masquer cette criminelle incapacité, ils se focalisent sur de prétendues questions de société et font croire qu’ils agissent en promulguant à grands frais de simples textes juridiques.

L’affaire du mariage dit «pour tous» en est un exemple emblématique et particulièrement calamiteux.

Il n'y a pas de problème

Pourquoi en effet, en pleine crise économique, soulever ce sujet qui divise profondément les Français et qui ne répond à aucune attente particulière ? Les homosexuels disposent déjà du Pacs pour résoudre les problèmes juridiques et fiscaux des couples qu’ils prétendent constituer. Et la grande majorité d’entre eux ne réclament pas cette disposition. D’ailleurs, quand on y réfléchit, l’homosexualité s’est toujours caractérisée par un certain goût de la marginalité, une marginalité aujourd’hui confortable et protégée. Mais une marginalité qui a de tout temps été cultivée par les homosexuels comme une forme d’esthétisme dont nous connaissons au demeurant les fruits parfois remarquables dans l’art et la littérature.

En clair, on imagine mal les homosexuels adhérer comme à un idéal au modèle du mariage bourgeois de pépé et de bobonne. Modèle que le président de la République refuse d’ailleurs pour lui-même alors que, par un scandaleux paradoxe, il le prétend indispensable aux homosexuels.

En réalité, cette affaire est purement idéologique. Il ne s’agit pas en effet de résoudre un problème concret ni d’améliorer la situation de certains Français, mais de faire prévaloir un principe de nivellement égalitaire et de détruire encore un peu plus les fondements traditionnels de notre société.

Le PACS pour tous

L’objectif est d’aller encore plus loin dans cette idée de l’égalité des sexes au point de nier les lois de la biologie. C’est la fameuse théorie des genres qui devrait effacer la réalité des sexes. On ne serait plus homme ou femme, on choisirait d’être du genre masculin ou féminin et de s’accoupler librement avec le genre que l’on souhaite. La loi et les droits de l’homme venant ainsi libérer l’homme des réalités et des contraintes de la nature. Avec ce projet de mariage homo, les apôtres de l’idéologie dominante veulent ouvrir l’ère de l’indifférenciation totale et entrer ainsi dans une folle utopie dont on sait qu’elle ne peut qu’être totalitaire et destructrice.

Car le résultat concret de ce projet ce serait la destruction du mariage traditionnel et de la famille qu’il fonde. Le concept de «mariage pour tous» dont on nous rebat les oreilles est un sophisme. Car le mariage est déjà pour tous ceux qui le veulent: n’importe quel homme peut se marier avec n’importe quelle femme. Ce qu’ils veulent faire ce n’est pas étendre à tous le droit au mariage, c’est changer la nature du mariage, lequel ne serait plus l’union d’un homme et d’une femme pour fonder une famille mais l’union d’une personne avec une autre quelle qu’elle soit. C’est si vrai que, dans l’état civil, le concept de père et de mère devrait à terme être aboli et remplacé par la notion de parent A et de parent B. Voilà pourquoi ce projet de loi ne va rien apporter aux homosexuels et pourquoi il va tout retirer aux citoyens ordinaires. Ce n’est pas le mariage que l’on offre aux homos, c’est le Pacs que l’on généralise pour tous les Français.

Une institution qui remonte à 4 000 ans

Ce projet n’est donc pas en réalité un droit nouveau pour les homosexuels. C’est un acte majeur de destruction du mariage. Or cette institution est fondamentale pour l’équilibre de notre société et la pérennité de notre civilisation et de ses valeurs. Que l’on y songe, le mariage tel que nous le connaissons encore à cette heure est au fondement du christianisme, mais pas seulement, il était aussi une institution de la civilisation grecque et de la société romaine ! Et quelle qu’ait pu être la liberté des mœurs en bien des périodes de cette longue histoire européenne, jamais il n’a été question de mettre en cause le principe même du mariage conçu comme l’union d’un homme et d’une femme pour donner la vie.

C’est donc à une réalité qui existe maintenant depuis plus de quatre mille ans que M.Hollande et ses amis veulent porter atteinte. Et cela pour faire un «coup» médiatico-politique destiné à camoufler leur impuissance et pour satisfaire l’obsession idéologique d’une petite camarilla de militants d’un autre âge. C’est une vilenie historique.

L’opposition au mariage homosexuel c’est le combat pour la survie de notre civilisation.

 

Pour info : le MNR organise sa galette des rois samedi à 15 h à Paris cliquez ici

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dimanche, 27 janvier 2013

Louis de Funès n’est pas mort !

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Philippe David

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C’était il y a 30 ans. Le 27 janvier 1983. Un jeudi. Ce jour-là, mon père me réveilla pour aller au lycée par un coup de poing dans la gueule. Pas un vrai coup de poing (il en aurait été incapable), mais une phrase : « Philippe, Louis de Funès est mort cette nuit.
- Que s’est-il passé ?
- Crise cardiaque. »

Louis de Funès avait tiré sa révérence, dans la nuit, en silence. Inutile de dire que, devant le lycée, nous étions abasourdis et ceux à qui nous apprenions la nouvelle tombaient des nues. Louis de Funès, qui nous avait tant fait rire, nous faisait pleurer… Comme la France entière, comme dans nombre de pays où sa popularité était immense.

Trente années plus tard, qui oserait dire que Louis de Funès est mort ? Personne. Les enfants nés vingt ans après connaissent ses films par cœur. Dans vingt ans, leurs enfants les connaitront. Avec Victor Pivert, entrepreneur à Paris, irascible et raciste héros de « Rabbi Jacob ». Avec Don Salluste, ministre des Finances de la Couronne d’Espagne, aussi machiavélique que tyrannique dans « La folie des grandeurs ». Avec le Maréchal des Logis Chef Cruchot, commandant en second de la brigade de gendarmerie de Saint Tropez.

De Funès était un acteur hors pair, un très grand comique, tant par ses grimaces que par ses répliques, tant par son regard que par ses mimiques. Il était l’acteur populaire par excellence, ce qui explique pourquoi il fût systématiquement démoli tant par Le Monde que par Libération pour qui le mot « culture » ne peut en aucun cas rimer avec « populaire ».

Populaires, les films de Louis de Funès. Et « à message », comme on disait alors. Sur la tolérance dans « Rabbi Jacob » ; sur les relations noblesse-tiers état dans « La folie des grandeurs » ; sur la malbouffe dans « L’aile ou la cuisse » ; sur l’écologie dans « La zizanie ».

Le jour où Louis de Funès a arrêté de tourner, c’est un certain cinéma français qui est mort, une époque qui a pris fin. Celle d’une France insouciante et heureuse, qui riait, faisait la fête, ne connaissait ni le chômage, ni la pauvreté, où l’on se savait un avenir. La fin, aussi, d’un cinéma qui faisait le plein d’entrées et s’exportait (très) bien.

Merci Monsieur de Funès. Mais encore une faveur : s’il vous plait, là-haut, avant que je vous rejoigne à mon tour (le plus tard sera d’ailleurs le mieux), jouez à mon père la scène d’Oscar, dans laquelle vous « pétez un câble » ; nous en avons tant ri ensemble…

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samedi, 26 janvier 2013

Politiciens et journaleux dans le même sac !

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Robert Ménard

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82 % des Français estiment que « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels ». Ils sont même 62 % à penser qu’ils « sont corrompus » ! Mais ce n’est pas tout : toujours selon cette enquête d’Ipsos pour le journal Le Monde, 86 % des sondés considèrent que « l’autorité est une valeur trop souvent critiquée », 70 % jugent qu’il y a « trop d’étrangers en France » et 62 % que l’on « ne se sent plus chez soi comme avant ». Summum de l’horreur : 74 % d’entre nous estiment que l’Islam est « intolérant » et « incompatible avec la société française ».

Les bons esprits, les grandes âmes s’étranglent. La France basculerait « de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme » pour reprendre les mots de notre confrère du Monde. La suite, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer. C’est, bien sûr, le « populisme » qui est montré du doigt. Avec, en arrière-fond, l’habituelle comparaison avec les « années sombres », celles du « tous pourris », de l’appel au « chef », des boucs émissaires. On connaît la chanson.

Sur les responsables de ces « crispations », pas de doute pour le grand quotidien du soir : il faut aller les chercher du côté de ceux qui « loin de les apaiser, attisent les peurs », et de « leur travail d’incendiaire ». Mais rien, bien sûr, sur les politiciens au pouvoir depuis des décennies, sur leurs responsabilités, sur leurs mensonges, sur leurs prébendes, sur leur refus de voir ce que tout le monde voit, sur leur égoïsme de classe, de caste, sur leur soif de pouvoir…

Rien sur eux parce qu’au fond, ils font partie du même petit monde que les journalistes qui commentent ce sondage. Des éditorialistes, des analystes près, tout près du pouvoir, de droite comme de gauche. Jusque, parfois, dans les mêmes chambres à coucher…

Pas étonnant, du coup, que les Français jugent, pour 74 % d’entre eux, que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français ». Parions que cet article du Monde ne va pas les faire changer d’avis… Pas plus que les 58 % de ce peuple, tellement ingrat à l’égard de cette noble profession, qui sont persuadés que nos « nouveaux chiens de garde » font « assez mal ou très mal leur travail ». Populistes, vous dis-je…

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vendredi, 25 janvier 2013

2011, 2012, 2013… LE MARTYRE DE LA SYRIE SE POURSUIT...

Michel Dantan

Le nouveau NH cliquez ici

Les russes sont plus que jamais convaincus que le départ du Président syrien n’est pas la solution au conflit qui ensanglante son pays. La nouvelle donne qui semble devoir s’installer durablement sur la scène syrienne apporte chaque jour un peu plus de crédit à leurs analyses de départ et à contrario invalide celles émises par les chancelleries occidentales qui ne faisaient en réalité que spéculer sur la chute du régime baasiste. Le vice Ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a résumé la situation qui prévalait actuellement en Syrie en jugeant improbable toute victoire des opposants au régime syrien : « au début certains pronostics parlaient de deux, trois, quatre mois, maintenant le conflit dure depuis prés de deux ans. La situation peut évoluer de différentes façons. Je pense que le conflit risque de traîner en longueur » a diagnostiqué le vice Ministre. Des propos qui faisaient échos à ceux du Ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui estimait déjà le 13 janvier que l’éviction du président syrien du pouvoir « était impossible à mettre en œuvre ».

Une révolution dévoyée qui débouche sur l’esclavage sexuel des femmes.

Plusieurs éléments tirés des évolutions qui sur le terrain se sont fait jour depuis quelques mois peuvent effectivement conforter le ministre russe dans son analyse. La multiplication des attentats à la voiture piégée où le recours à des tirs aveugles de roquettes sur des bâtiments civils, peuvent s’interpréter comme autant de punitions infligées à une population qui refuse de rallier une cause qui ne répond plus à ses aspirations, mais aussi comme l’incapacité des jihadistes à modifier sur le terrain un rapport de force qui s’avère désormais favorable aux troupes du régime. Les communiqués de victoire périodiquement envoyés de Londres et complaisamment relayés par des médias qui jusqu’à présent se sont obstinés à prendre leurs désirs pour des réalités ont quasiment tous été démentis par les faits. L’armée syrienne ne s’est pas débandée, pas plus que l’ASL n’a recruté des bataillons de jeunes volontaires dans les camps de réfugiés répartis en Turquie, en Jordanie ou au Liban. Les dissensions entre factions islamistes rivales quant à l’interprétation de la charia, notamment concernant le sort qu’il convient de réserver aux épouses et aux jeunes filles appartenant aux familles favorables au régime ou à des familles qui refusent d’apporter leur soutient à la cause défendue par les islamistes, jette une ombre de plus en plus sombre, c’est le moins qu’on puisse dire, sur le caractère démocratique de cette révolution dite syrienne. Une révolution qui débouche sur l’esclavage sexuel de femmes considérées comme des prises de guerre au nom de la religion, c’est sans doute une surprise à laquelle beaucoup ne s’attendaient pas.

Les USA pris dans leurs contradictions.

Que l’Elysée ne s’en émeuve pas et continue mordicus à entretenir le mythe d’une révolution qui se ferait au nom des libertés et des droits de l’Homme, n’empêche pas l’administration américaine de commencer à réfléchir aux conséquences déstabilisatrices pour la région que pourrait entraîner une victoire militaire des islamistes en Syrie. L’éclatement de la Syrie en plusieurs entités ethniques et religieuse, oui, et c’était sans doute leur intention de départ, le chaos incontrôlable à l’irakienne à l’arrivée, peut-être pas. Les USA qui ne sont pas à une révision près de leurs choix stratégiques en matière de politique extérieure lorsque la perspective de l’échec s’annonce inéluctable préféreraient sans doute ne pas accélérer le processus de désintégration de la Syrie dans lequel ils se trouvaient engagés si à terme celui-ci devait se révéler contre productif pour leurs intérêts. D’où leur refus de doter l’ASL d’armes susceptibles de neutraliser l’aviation syrienne ne sachant pas dans quelles mains elles risquent de tomber. Quant au spectre d’un génocide planant sur les minorités chrétiennes, alaouites, druzes et kurdes, il semblerait aussi qu’après avoir décillé quelques yeux, cette perspective soit prise au sérieux et ne finisse par entamer le capital de sympathie que l’opposition inspirait encore il y a peu à ses protecteurs.

Les jihadistes à la manœuvre.

La confiscation sur le terrain de la quasi-totalité de la lutte armée par l’organisation terroriste d’al-Nosra, qui au demeurant apparaît bien comme une résurgence en Syrie des bandes armées islamistes que les américains avaient mis sur pied en Lybie pour abattre le régime du colonel Kadhafi, passe de plus en plus mal auprès de certaines chancelleries qui redoutent d’avoir à jouer un jour le rôle de pompiers pyromanes pour éviter qu’un embrasement ne se répande dans toute la région. L’opinion non plus ne s’y retrouve plus dans ce jeu de massacres et ne comprend pas qu’il puisse y avoir de bons islamistes en Syrie, mais de mauvais au Mali, alors que les uns et les autres se réclament de la même idéologie et commettent les mêmes crimes au nom du même dieu. La France se trouve là directement concernée. L’Egypte qui s’est rapprochée récemment de Damas, quitte à s’éloigner de l’axe tordu qui de Doha à Washington passe par Ankara, Paris, Londres et à fissurer ainsi le mur de l’intransigeance dressé autour de la capitale syrienne, prouve que la question syrienne ne fait pas l’unanimité parmi les capitales arabes. Quant à la Turquie, dont la frontière protège les bases arrières des jihadistes recrutés grâce à l’argent des pétro dollars dans les viviers que constituent les immenses bidonvilles qui ceinturent les grandes capitales du monde musulman, son Président Erdogan pourrait bien demain avoir des comptes à rendre lorsque de retour dans leurs pays d’origine, certains de ces volontaires de l’internationale islamiste, seront recrutés pour venir poser leurs bombes en Europe. Le terrain d’entraînement au jihad que constitue aujourd’hui la Syrie, n’est pas sans rappeler, pour autant que l’on accepte de garder les yeux ouverts, le rôle formateur que jouèrent en leur temps l’Afghanistan et la Bosnie pour les futurs auteurs des attentats de New York, Madrid et Londres, pour ne parler que des plus spectaculaires. Côté communautés, des milices kurdes se sont formées pour assurer la protection de la leur et en décousent déjà avec les islamistes leur infligeant de lourdes pertes, preuve s’il en est que les minorités ne sont pas disposées à se laisser découper en morceaux par les protégés du Qatar et ses alliés. Les vautours du Nouvel ordre Mondial qui espéraient que les jihadistes viendraient rapidement à bout de la résistance syrienne risquent d’en être pour leur frais, tout au moins pour un bon bout de temps, la réalité semblant en tout cas donner raison aux prévisions russes.

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Jeunes socialistes : mouchards et fiers de l’être !

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Gabrielle Cluzel

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Cela s’appelle « La carte des dérapages ». Un truc lié aux récentes intempéries, recensant les fractures du col du fémur ? Vous n’y êtes pas. C’est une lumineuse idée du Mouvement des Jeunes Socialistes, et ce ne sont pas les mamies qui s’y cassent la gueule mais les hommes politiques. Son autre nom pourrait être « jedenoncemonelu.com ». Le principe en deux mots : Les jeunes socialistes sont encouragés à traquer les propos « homophobes » des élus et à les envoyer en ligne grâce à un formulaire « participatif », — et non plus « collaboratif » (sic), comme c’était écrit au départ sur le site… —, afin qu’ils soient publiquement répertoriés sur une carte de France consultable sur le Net par tout un chacun. Votre élu y figurera, dans sa région, sous la forme d’un bonhomme noir dans le genre de ceux que l’on voit sur le bord des nationales pour signaler les morts sur la route. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : tuer politiquement. Une carte du lynchage en somme.

Mais la sophistication ne s’arrête pas là : Cliquez sur le pictogramme et vous pourrez y voir la fiche complète de l’accusé, assortie de ses insupportables propos. Tenez, au hasard, Jean Perthuis, maire de Valpuiseaux, conseiller général de l’Essonne : « Si on m’y oblige, je rendrai mon tablier. Je n’ai rien contre ces gens-là, ils vivent comme bon leur semble. Mais si aucun adjoint n’accepte de les marier, je démissionnerai. » Ah non, ça c’est trop méchant, c’est très, très laid, c’est affreusement homophobe. La vérité est que le seul fait d’être contre la mariage pour tous fait de vous un mouton noir. Et nos élus ne sont plus que des funambules qui, les fesses serrées, avancent prudemment avec leur tutu et leur ombrelle, conscients que le moindre petit mot de travers les fera sombrer dans le vide.

Une carte du flicage, dites-vous ? Qui nous renvoie aux heures sombres du petit père Combes ? Nuance, chers amis, car à l’époque, ces fiches étaient tenues secrètes, tandis qu’aujourd’hui la délation fait son coming out. Mouchards et fiers de l’être.

Et amnésique aussi… On peut faire de la dénonciation post mortem ? Parce que moi, j’ai du lourd. Et pas vraiment un homme de droite : « Allez vous faire soigner, bande de pédérastes ! » Déclaration de Jacques Duclos, en 1971, à l’encontre d’un groupe d’homosexuels qui le prenait à partie. Et je vous fais grâce de ce petit maire « rouge » de mon enfance qui, lorsqu’il versait à ses administrés une goutte d’eau de vie décapant le gosier au chalumeau, déclarait invariablement, pendant que ceux-ci toussaient et crachaient tripes et boyaux : « J’avais prévenu que c’était pas pour les tafioles ! »

Alors, ces élus de droite cloués au pilori, carte du dérapage… ou carte du courage ? Courage de dire non, — maladroitement parfois peut-être —, non à la folie du « mariage pour tous », même si cela doit leur coûter cher !

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mercredi, 23 janvier 2013

Le nouveau numéro (n°10) du Livr'arbitres est consacré à Vladimir Volkoff...

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Ces journalistes, tels des hyènes...

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Bernard Lugan

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Un combattant des forces spéciales risquant actuellement sa peau au Mali pour y réparer les erreurs de ces irresponsables politiques français qui n’ont pas su prévoir l’enchaînement des évènements, va probablement être sanctionné ou faire l’objet d’une ferme remontrance. Son crime : un « fouille-m… » à carte de presse l’a photographié alors qu’il s’abritait le visage du vent de sable au moyen d’un foulard portant en impression une tête de mort. Horreur, abomination aux yeux des aventuriers du brunch dominical !

Le fond du problème est que la « niche écologique » des journalistes ayant disparu avec internet, ils tentent désormais de survivre tels des sangsues dans une mare asséchée. Ceux de la presse écrite s’imaginent créer quand ils ne font plus que gloser, et ceux de la presse parlée se pensent tels des Cicéron cependant qu’ils lisent des textes écrits par d’autres… Quant à nombre de reporters, sortant de leurs hôtels climatisés pour rôder tels des hyènes à la recherche de carcasses puantes, ils ne sont plus capables que de rapporter des clichés faisandés. Et encore… quand ils n’enfreignent pas les consignes des militaires en allant se faire capturer en zone interdite, mettant ainsi en danger la vie de ceux qui seront chargés d’aller les délivrer.

Jamais un Lartéguy, un Schoendorffer ou ce cher Yves Débay n’auraient publié un tel cliché. Mais il est vrai que des rizières de Bac Ninh aux djebels du Constantinois, ces géants partageaient la vie des combattants, ne cherchant jamais à les trahir.

Nous savions donc de quoi sont capables certains de ces « journalistes » auxquels aucune bassesse n’est décidément étrangère. Mais que la hiérarchie militaire ait cru nécessaire de devoir diligenter une enquête, à propos d’une histoire que tout cavalier qualifierait de « corne-cul », en dit long sur les pertes de repère d’une société dévirilisée, ou plus exactement « découillée ».

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Islande. Un exemple à suivre !

Johanna-Sigurdardottir-300x201.jpgPar Michel Lhomme

Vous appréciez les paysages islandais mais l’Islande bouillonne aussi d'une énergie propre, venue directement du centre de la terre. Cette énergie géothermique, l’Islande l’exporte et elle souhaite désormais aller plus loin en envisageant d’exporter son électricité grâce à un ambitieux projet de pipelines vers l’Europe du Nord qui pourrait alimenter en électricité un million de foyers aux Pays-Bas et en Ecosse.

Cette énergie géothermique permet de produire de l’électricité et de se chauffer grâce à la chaleur prélevée directement dans le sous-sol. A Hverageri, par exemple, on fait pousser différents fruits et légumes dans des serres tropicales grâce à l’énergie géothermique. 75% des tomates cultivées dans ces serres sont d’ailleurs directement consommées par les Islandais et le pays envisage même d’en exporter d’ici 5 ans. Plus d'énergie disponible que de besoins et donc un produit et un savoir faire à vendre au monde entier.

L’Islande a du coup décidé de former à cette science des étudiants étrangers qu’elle va chercher jusqu’en Afrique. Un jeune kényan étudie ainsi la géothermie en Islande et se servira de ses connaissances une fois de retour au pays. Grâce à ses volcans, l'Islande produit aujourd'hui 5 fois plus d'électricité que ce dont le pays a besoin.

L’Islande de la révolution future

Mais l’Islande, ce n‘est pas seulement cela, c’est une révolution constituante. Après son refus de payer sa dette, l’Islande vient de publier son taux de croissance pour 2012 et il est le triple de la croissance de l’Union Européenne ! A côté de cela, dans les news économiques, on apprend que Benoît XVI soutient Monti : sans doute la doctrine sociale de l’Eglise ! Benoit XVI n’a surtout pas imaginé que l’Islande puisse devenir un modèle ! L’Islande avait déjà terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et, selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 alors que la croissance globale de l’Union est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande. Pour 2013, la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois.

Qu’a donc fait l’Islande ?

Une thérapie de choc : elle a nationalisé les banques privées! Il faut le répéter à l’envie : l’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté, par un référendum citoyen, le sauvetage des banques privées et du coup, accepté consciemment de laisser s’effondrer certaines d’entre elles. Elle a ensuite jugé les nombreux banquiers pour leurs crimes financiers. Pendant ce temps, en France, on dort dans les voitures sur le parking du parvis du Château de Vincennes ou on installe des tentes derrière les murs du périphérique parisien (voir sous les bretelles de la porte d’Orléans) et dans un pays comme l’Espagne, le ministre de l’économie qui fut un grand responsable chez Lehmann Brothers, avait maquillé les soldes bancaires et gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier ! En 2008, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques islandaises nationalisées pour éviter leur faillite. Elles furent placées sous contrôle démocratique. En juin dernier, l’une d’elles, Landsbankinn, a même annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour éviter aux citoyens de payer leurs pertes.

Nous avions sur Metamag présenté la vidéo de la révolte islandaise. La révolte pacifique avait débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens. Aujourd’hui dans les publications des experts économistes qui pullulent dans les bacs des libraires, la révolution islandaise n’est mentionnée que dans des notes en bas de page, en précisant que ce pays serait un dangereux exemple à suivre !

À la fin de 2008, l’ensemble des dettes de l’Islande égalait neuf fois son PIB. Sa monnaie s’était effondrée et sa Bourse avait suspendu ses activités, après une chute de 76% ! Le pays a donc fait faillite et a ensuite reçu un prêt de 2 100 millions de dollars du FMI et 2 500 millions de dollars provenant des pays nordiques et de la Russie. Le FMI, comme d’habitude, avait exigé, en échange des mesures « d’ajustement » c’est-à-dire des coupures dans les dépenses sociales sauf que cette fois-ci, le plan d’austérité du FMI a provoqué la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées, au début de 2009.

La gauche a remporté alors la majorité absolue et a provoqué l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur, qui était traditionnellement la force dominante du pays. Le Parti de l’Indépendance n’a pu conserver que 23,7% des voix. Johanna Siguroardottir a été choisie pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates, et des écologistes de gauche. En 2010, le gouvernement a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution. Cette même année, le gouvernement avait soumis sa population à un référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques : 90% des gens ont refusé de payer. Le FMI a alors gelé les prêts en espérant que l’Islande finisse par payer ses dettes illégitimes.

En septembre 2010, l’ancien Premier ministre Geir Haarde a été mis en procès pour négligence dans la gestion de la crise. En avril 2011, les citoyens ont de nouveau dit non à un nouveau référendum sur le paiement de la dette. Après cela, au mois de décembre, la banque Landsbankinn a décidé de réduire une partie de la dette, 350 milliards de couronnes, soit environ 33 % de la dette totale. Il y a quelques jours, les responsable de la Fiscalité en Islande ont inculpé deux cadres supérieurs de banque qui ont commis des fraudes au moyen de prêts non autorisés pendant les opérations qui ont conduit le système financier à s’effondrer en 2008 : l’ancien PDG responsable de la faillite d’une grande banque et son responsable financier. Ils auraient abusé de leur position pour fournir environ 102 millions d’euros sans autorisation, sans garanties de la part des bénéficiaires et sans avoir consulté le département de gestion des risques. Les agences de notation Moody, Standard & Poor et Fitch font pression pour punir l’endettement de l’Islande mais sans grand succès et toujours en essayant d’ignorer la reprise économique du pays.

Pourquoi rappeler tout cela en début d’année ?

Pour préciser par écrit et pour demain le prix du reniement. En se soumettant à la logique néolibérale de dérégulation et de privatisation, en déclarant son impuissance à conduire une politique de gauche et en accordant dans le débat public une place centrale à la rigueur, à l’austérité, la gauche française se suicide théoriquement et démobilise les classes populaires. François Hollande, au Val-de-Reuil, en Normandie, a rappelé que l’Etat ne reprendrait pas PétroPlus, qu’il était hors de question pour l’Etat d’envisager une quelconque nationalisation, y compris bancaire. C’est céder aux financiers, c’est ne pas imaginer d’autre existence sociale et économique au-delà du libéralisme mais c’est surtout ne pas comprendre que l’heure n’est pas la même qu’en 2002, par exemple, sous Lionel Jospin.

La crise du système financier a changé la donne. Pour la première fois, le système s’engage à faire ce qu’il n’avait jamais fait auparavant dans l’histoire du libéralisme et du capitalisme : exploiter l’Etat national lui-même, le dépouiller. Les banques et la bourse ne font, en fait, actuellement – c’est une lapalissade ! - des affaires qu’avec les Etats. Les capitalistes volent leur argent, le gardent dans les banques, se déclarent en faillite et demandent à être renfloués, c’est là la fantastique affaire d‘un vrai détournement oligarchique de la richesse populaire. Nos dirigeants européens le savent bien. Ils baissent la tête et acceptent d’aider les banques pour que le système ne s’effondre pas. Le régime est en quelque sorte devenu mafieux et le capitalisme financier escroque les Etats.

Source : metamag.fr

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mardi, 22 janvier 2013

Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir...

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Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir.
Le dossier de ce dernier numéro : “Pacte budgétaire européen : le coup d’Etat”.
Dans son éditorial, Robert de Herte indique notamment : « Depuis un demi-siècle, l’osmose idéologique de la droite financière et de la gauche multiculturelle s’est employée, sous couvert de “modernisation” émancipatrice, à faire confluer libéralisme économique et libéralisme sociétal, système du marché et culture marginale. »
 
5,50 €. Chez votre marchand de journaux (cliquez ici)

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lundi, 21 janvier 2013

La France Orange mécanique...

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Source Jason Wiels - Le Point cliquez ici

Dans "La France orange mécanique" (*), Laurent Obertone (en médaillon NDLR SN) établit un diagnostic alarmant sur la montée de la criminalité. Une analyse sans pitié.

"Pourquoi ce livre ? Parce qu'aujourd'hui un simple regard peut tuer." Pour un premier ouvrage, on peut dire que Laurent Obertone frappe fort. À 28 ans, ce diplômé de l'ESJ Lille a laissé de côté son travail de journaliste local pour se consacrer à la rédaction de La France orange mécanique (*). Il y recense, cliniquement, des faits divers tous plus cruels et gratuits les uns que les autres, qu'il entrecoupe de ses analyses sur la délinquance et la criminalité. Ses sources ? Les enquêtes institutionnelles, des entretiens avec des policiers et le personnel judiciaire, la presse nationale (un peu) et régionale (beaucoup), passée au peigne fin pendant plusieurs mois. Avec un objectif : accréditer la thèse selon laquelle la violence a explosé ces dernières décennies.

"Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de l'histoire de la République française, est d'environ 12 millions de crimes et délits par an", estime Laurent Obertone. Pour parvenir à ce résultat, il constate que la criminalité est "trois fois supérieure" aux chiffres officiels, selon les enquêtes dites de "victimisation" de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres sont évalués à environ 3,5 et 4 millions de crimes et de délits chaque année. Il suffirait donc de multiplier. Il décompose la "véritable addition" comme suit : "Toutes les 24 heures, 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols." Pour lui, le "sentiment d'insécurité" n'est pas fantasmé. À le croire, la courbe de la violence ne cesse de grimper depuis le milieu des années 60, tout en surpassant allégrement celle de la démographie.

Autorité sapée

Laurent Obertone joue-t-il à nous faire peur ? Quel est son but ? "Parler du réel, de la France des victimes." Soit. La question du "pourquoi" vient alors tout de suite à l'esprit. L'auteur établit la causalité, si controversée, entre immigration et insécurité. "En quoi est-il absurde ou effroyable d'émettre l'hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu'à d'autres ?" tranche-t-il.

Comme pour Hugues Lagrange ou Serge Roché avant lui, la question sociale (la pauvreté et les inégalités comme source de la violence) n'épuiserait pas la question criminelle. Selon sa thèse, les causes culturelles sont déterminantes, et pas seulement du côté des populations immigrées. Il dénonce ainsi "la compétition morale" à laquelle se livreraient "experts, magistrats, médias et politiques". Par ce terme, il entend l'"idéologie progressiste dominante" qui, pour schématiser, victimise les coupables et culpabilise les victimes. Une course à "l'humanisme", qui aurait largement sapé l'autorité symbolique de la puissance publique et celle de son bras armé qu'est la répression.

Une grille de lecture "zemmourienne", voire machiavélique, qui vise à démontrer en quoi ce bain idéologique coupe la société de la nécessité "biologique" qu'elle aurait à se protéger d'un trop grand "désordre interne". En résumé, les hommes sont méchants, comme on le lirait dans Le Prince. Il faut les juger et, surtout, les punir "réellement" pour faire passer le message.

Justice nulle part ?

Quoi qu'on en pense, cette partie théorique du livre est desservie par un style pamphlétaire. L'auteur semble d'abord chercher la confrontation, alors qu'il se dit attaché aux faits. Des faits pas du tout absents du débat public, comme il aimerait parfois nous le faire croire. Est-ce d'ailleurs le rôle des médias que de relater l'ensemble des délits commis chaque jour en France, surtout s'ils sont des millions ? Ce livre a cependant le mérite d'en rassembler une large part et de les mettre en perspective. Ces exemples illustrent à quel point les rouages de la justice seraient affaiblis. Les prisons, tout d'abord, qui débordent. L'année 2012 "bat tous les records : 67 000 détenus (en 1950 : moins de 20 000), un taux d'occupation de 117 %". Les magistrats face à cette réalité sont poussés au "laxisme". Par "idéologie", selon l'auteur. De quoi rendre moins insupportable l'épouvantail qu'est censée incarner la loi.

"L'article 48 du projet de loi pénitentiaire de 2009 contraint les juges d'application des peines à annuler les décisions rendues par les tribunaux. Toute personne condamnée à deux ans de prison ferme doit être libérée avant que ne commence sa peine [...]. Les habitués du système savent qu'en dessous de deux ans de prison ferme ils ne risquent pas grand-chose." Illustration ? Un simple rappel à la loi pour des coups de marteau provoquant une blessure de 14 centimètres,(cliquez ici) pointe, parmi une myriade d'autres exemples, le journaliste, pour qui "la punition est la première des préventions".

Il s'arrête également sur le cas des policiers, pris en étau entre l'instrumentalisation par le pouvoir politique et les "zones à risque", si soigneusement esquivées par nos élus nationaux. Un chiffre prouve à lui seul leur désarroi : le taux de suicide. Il est de 35 pour 100 000 sur la période 2005-2009, à comparer au 19 pour 100 000 de France Télécom. La police fait donc "pire" que les salariés du groupe historique, si médiatisés ces dernières années.

Droite, gauche, "même échec"

Alors, à qui la faute ? Finalement, il y a une justice, puisque l'auteur distribue des mauvais points à tout le monde ! À droite, les années Sarkozy sont pointées du doigt. Ministre de l'Intérieur puis président de la République, il a joué "aux gros bras", mais "sans résultats". Pire : sa politique du chiffre a surtout permis à certains préfets d'empocher une prime annuelle de 60 000 euros... au prix d'indicateurs trafiqués.

À gauche, François Hollande, le "président des bisous" - un sobriquet dû à son franc succès auprès des plus jeunes (cliquez là). Il incarnerait la gauche qui, face à l'insécurité, "se comporte comme un lapereau devant les phares d'une voiture". Le livre reconnaît cependant au pouvoir socialiste sa volonté de rétablir la vérité sur les chiffres, comme l'a annoncé Manuel Valls (cliquez ici). Mais prédit aussitôt que "le gouvernement de gauche, pour ne pas perdre la face ni se fâcher avec la magistrature, sera contraint, comme d'habitude, de se défausser sur les policiers". Réponse en 2017.

Rappelons que si l'insécurité est loin derrière la question sociale dans les préoccupations des Français (le chômage est leur priorité), ce thème devrait pourtant être traité sérieusement par quiconque souhaite lutter contre l'extrême droite. "Le décalque de la carte de l'insécurité et celle du vote FN est parfait", souligne-t-il. Marine Le Pen, une alternative crédible ? "Elle ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements."

À livre-choc, solutions-chocs

Devant un tel tableau de la France du crime et de la France qui crame, le lecteur terrorisé y trouvera quelques solutions. Elles y sont esquissées et semblent directement importées du modèle américain de la "tolérance zéro", dont les effets restent largement discutés. D'abord, le rétablissement de la peine de mort ou, au moins, l'application de la perpétuité réelle, "qui n'existe presque pas en France". Ensuite, une baisse de l'immigration, évoquée à demi-mot. Enfin, l'augmentation impressionnante du nombre de prisons, pour les porter à 300 000 places. Une solution radicale et coûteuse, mais "remboursée" à terme par la baisse hypothétique de la criminalité.

Avec de telles solutions, La France orange mécanique laisse l'impression que la justice façon Obertone serait une sorte de retour à l'état de nature et à sa loi du plus fort. Drôle de sentiment, alors que l'auteur écrit justement pour "préserver la civilisation".

(*) La France orange mécanique, éditions Ring, 18 euros, parution 17 janvier 2013

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Mali : qui sont les complices des djihadistes ?

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Robert Ménard

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Maintenant, les choses sont claires. Au prix de la vie d’au moins 25 otages, c’est vrai. Mais dorénavant, on le sait : l‘Algérie a choisi le camp de la France et de la manière forte face aux djihadistes. Même si elle ne le clamera pas sur les toits : toujours difficile à Alger de se retrouver aux côtés de l’ancienne puissance coloniale…

Cela n’allait pas de soi. Les militaires au pouvoir dans ce pays ont toujours entretenu des rapports pour le moins ambigus avec la mouvance islamiste. Durant la seconde guerre d’Algérie, dans les années 90. À la fin de celle-ci, quand d’anciens terroristes ont été libérés au nom de la concorde nationale. Qui, pour certains, ont rejoint immédiatement les maquis et leurs frères d’armes…

Durant ces derniers mois, il en fut de même avec les islamistes installés au Mali. À Alger, on a pesé le pour et le contre : au fond, si les terroristes avaient eu le bon goût de ne pas franchir la frontière, on aurait bien pu se satisfaire d’une sorte de statu quo

La page est tournée. L’Algérie a déclaré la guerre aux islamistes les plus radicaux. Elle a autorisé les avions français à survoler son territoire. Elle a utilisé la manière forte – et même très forte – face aux preneurs d’otages. Washington, Londres et Tokyo le lui reprochent. Ils n’auraient pas été informés. Il aurait fallu tout faire pour protéger la vie de leurs ressortissants. Le Premier ministre japonais est allé jusqu’à qualifier l’intervention des militaires algériens « d’extrêmement ignoble ». Et de conclure : « Nous ne pourrons jamais pardonner. »

Avait-on le choix ? Fallait-il laisser partir les barbus et leurs otages ? Leur garder les frontières grandes ouvertes ? Il y a là une sorte de syndrome de Stockholm à l’échelle des États ! On finira par s’en prendre avec plus de virulence à ceux qui combattent les assassins qu’aux assassins eux-mêmes…

Si l’on veut vraiment montrer du doigt les complices des terroristes, on pourrait suggérer à ces pays – et à la France également – de s’interroger sur le rôle de leurs alliés, l’Arabie Saoudite et le Qatar notamment. En voilà deux qui jouent double jeu. Qui ont offert gîte et couvert, asile et argent à bon nombre d’islamistes parmi les plus fous furieux. Qui ont fermé les yeux sur leurs agissements, sur leurs préparatifs. Mais c’est vrai, ils nous fournissent gaz et pétrole, investissent dans nos usines, achètent nos armes, reprennent nos hôtels et jusqu’à nos clubs de foot. Difficile de mordre la main qui vous nourrit…

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dimanche, 20 janvier 2013

L’armée algérienne a eu raison...

MARC_N~1.JPGMarc Noé

Le Gaulois cliquez ici

L’intervention de l’armée algérienne sur le site de Tiguentourine fait couler beaucoup d’encre, mais très peu à bon escient. En effet, il est de bon ton dans les milieux politico-médiatiques de focaliser sur la mort de 23 otages lors de l’assaut, en oubliant presque que tous les terroristes islamistes ont été éliminés et que des centaines d’autres otages ont ainsi pu être libérés (voir Le Gaulois).

Naturellement, la mort de certains otages est à déplorer mais le bilan global de cette action doit néanmoins être regardé comme positif. Et là est l’essentiel. Alors OUI, l’Algérie a eu raison d’intervenir comme elle l’a fait.

En agissant ainsi, le gouvernement algérien et son armée ont envoyé un signal fort : on ne discute pas avec les terroristes, on ne perd pas son temps en palabres stériles, on tue l’ennemi. Au moins, c’est clair. Message reçu !

Une belle leçon que devraient retenir nombre de journalistes et que les « gouvernants » occidentaux feraient bien de méditer...

Au lieu de cela, à longueur de commentaires, nous n’entendons que pleurnicheries, atermoiements, regrets quant à une intervention qualifiée de « précipitée ». On voit même certains journalistes à peine sortis de leur école se poser en spécialistes de « la chose militaire » et porter des jugements parfaitement débiles, déplacés et tout simplement idiots sur des situations qui leur échappent totalement.

Pour ces gens-là, les valeurs sont complètement inversées : les militaires devraient avant tout être des humanitaires et, dans le même temps, tout ce qui a une allure virile est suspecté de brutalité gratuite. Bref, à leurs yeux, tout ce qui ne leur semble pas suffisamment féminisé est coupable de machisme. Donc, répréhensible. Pour eux, toute violence prise dans l’absolu est mauvaise… c’est même « la force du faible »… « Tout sauf la guerre ! »… On n’est décidément pas sorti de l’auberge avec des âneries pareilles !

Les choses sont pourtant simples… trop simples même pour ces esprits malades !

Un militaire est avant tout un Soldat, un guerrier destiné à faire la guerre que d’autres –suivez mon regard !- n’osent pas faire eux-mêmes. Un guerrier n’a pas vocation à faire de l’humanitaire, ce qui ne l’empêche pas pour autant de se montrer « humain ».

Il faut cesser de considérer nos Troupes comme des « Soldats de la paix ». On en a vu le triste résultat notamment le 23 octobre 1983, à Beyrouth, lors de l’attentat suicide du Drakkar qui coûta la vie à 58 de nos Paras des 1er et 9ème RCP. Nos Soldats sous commandement FINUL (Casques bleus de l’ONU) avaient alors reçu l’ordre de ne pas faire usage de leurs armes. Un comble !

En fait, pour en revenir à cette intervention au Sahara, ce qui est reproché à l’armée algérienne, c’est d’avoir fait la guerre à d’autres guerriers en appliquant « la Loi du plus fort » avec une violence justifiée.

Que les journalistes et les politiciens qui ne sont pas d’accord avec ces évidences enfilent donc leurs tutus de ballerines et aillent faire des pointes devant les djihadistes. Ils finiront alors égorgés comme des bestiaux. Après tout, ils ne l’auront pas volé !...

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samedi, 19 janvier 2013

Mairie de Brest : jusqu'où peut mener l'intégrisme laïcard...

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Revue de presse : Les petits Brestois privés de couronne des rois.

Source France 3 Bretagne cliquez ici

La ville de Brest a décidé de retirer dans les écoles de la ville les couronnes, qui accompagnent traditionnellement la galette des rois. La référence serait trop chrétienne !

Ce sont nos confrères de France 3 Iroise qui ont révélé l'affaire vendredi. La ville de Brest a décidé de toute urgence de retirer dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l'école.

Les couronnes comportaient l’inscription « Epiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes "litigieuses".

L'information a été reprise aujourd'hui dans le blog du Peuple Breton, Adsav, (NDLR SN cliquez ici) qui ironise : "Pourquoi ne pas supprimer les vacances de Pâques dans le calendrier scolaire ? Interdire les oeufs en chocolat ? Pourquoi ne pas supprimer les décorations de Noël ?"

Le Parti du Peuple Breton conclue en invitant tous les Brestois, ainsi que toutes les personnes scandalisées par cet événement, à envoyer une couronne à François Cuillandre.

 

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