lundi, 03 mars 2014
Ukraine-Crimée : du droit de la démocratie à disposer des peuples... L’ingérence nous met aux bords de la guerre
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Le président Obama a déclaré que les Ukrainiens devaient décider de l’avenir de l’Ukraine. C’est le fameux « droit des peuples à disposer d'eux même ». Mais aujourd’hui on en est bien loin. Le nouvel impérialisme, c’est l'impérialisme démocratique, la démocratie s’accordant le droit de disposer des peuples. Il y a, au niveau mondial, une subversion démocratique tentant de remplacer des régimes pour mettre à leur place des pouvoirs pro – atlantiques, Usa- Europe de Bruxelles.
La phrase d Obama s’appliquait en fait à la crise de Crimée. Or le peuple de Crimée, si on le faisait voter, voudrait redevenir totalement russe. La Crimée cédée par Kroutchev à l’Ukraine n’a jamais été ukrainienne. Il n’est même pas sûr que si tous les ukrainiens votaient, les pro-européens l’emporteraient. La démocratie mondiale fait peu cas de l’histoire des nations et sa suffisance universelle met le monde en danger.
La Crimée est exemplaire
La Crimée, république soviétique autonome, était attachée à la Russie, lorsqu'après la Deuxième Guerre mondiale, Staline décida de rabaisser son statut à celui d'Oblast, signifiant « simple « région », mais toujours dans la Russie. En outre, en 1948, le port de la flotte russe de la mer Noire, Sébastopol, fut administrativement détaché de l'Oblast de Crimée pour être rattaché directement à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie). Sébastopol n'a alors rien d'Ukrainien.
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samedi, 01 mars 2014
Ukraine : et les cosaques, dans tout cela ?
Jean-Pierre Fabre Bernadac
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J’ai eu la chance, il y a quelques années, d’avoir une relation avec une Ukrainienne. Elle vivait à Odessa. Sa mère était moitié polonaise, moitié issue d’une famille de koulaks. Son père, d’origine russe, était natif d’Odessa, d’une lignée implantée depuis de nombreuses générations.
Chaque fois que j’ai parcouru cette grande ville de plus d’un million d’habitants, je n’ai entendu parler, aussi bien dans la rue que dans les commerces ou les restaurants, que le russe et jamais l’ukrainien. Quand je m’étonnais qu’en Ukraine les gens de cette région ne parlent que russe, mon amie me répondait que l’ukrainien était considéré dans le sud et l’est du pays comme peut l’être le patois chez nous. Que pour eux c’était une langue de paysans, même si depuis quelques années les enfants étaient dans l’obligation de l’apprendre à l’école.
Mais principalement, ce qui me marqua lors de mes visites dans ce grand port de la mer Noire, c’est ma rencontre avec les Cosaques. Car ceux-ci, non seulement n’avaient pas disparu, mais s’étaient reformés en groupes bien spécifiques.
Il ne faut pas oublier que l’Ukraine est le berceau des « hommes libres » (signification du terme cosaque) et des fameux « zaporogues », ceux du roman de Gogol et du film Taras Bulba, avec Yul Brynner.
J’ai fait ainsi connaissance d’un « ataman » cosaque, un colosse qui dans le civil était médecin psychiatre et qui, après ses consultations, revêtait chemise au col fermé et pantalon bouffant (« charovary »). Cet homme d’une quarantaine d’années dirigeait une « sotnia » cosaque (unité cosaque d’une centaine d’hommes). Dès qu’il connut mon statut d’ancien officier, il me fit rencontrer les jeunes adolescents qu’il commandait. J’ai eu ainsi l’honneur de passer en revue, dans un immense gymnase, des filles et garçons qui s’entraînaient aux sports de combat. Il m’expliqua que les aînés, eux, patrouillaient avec la police le soir sur le port. Il m’invita à un dîner communautaire avec plat unique composé de maquereau fumé et de pommes de terre bouillies, un régal malgré la frugalité du repas. Là, un quinquagénaire aidé par de nombreuses vodkas et vins français me raconta comment se transmettait oralement, pendant les années du régime soviétique, l’histoire de leurs anciens.
« J’allais dans le parc avec mon grand-père, mon père ayant été tué pendant la Deuxième Guerre mondiale. Celui-ci pointait son doigt, m’indiquant un vieillard assis sur un banc et me disait “Sacha va rejoindre cet homme !” Une fois assis près de celui-ci, j’écoutais émerveillé les récits du passé de mes ancêtres, car les livres sur les cosaques, à part quelques ouvrages officiels, étaient interdits. Ainsi pendant un an, chaque dimanche après-midi, j’entrais dans ce jardin et un vieillard différent me contait des périodes des temps anciens où chevauchaient ces cavaliers hors pair. »
Je me demande aujourd’hui, devant l’imbroglio de la situation ukrainienne, quelle va être l’attitude de ces hommes qui, orthodoxes convaincus, n’existent que pour « Dieu et la Patrie ». Quel choix vont-ils faire, de quel côté vont-ils prendre parti, eux qui chaque année, en mai, se rassemblent autour de « l’arbre de la nuit noire », symbole tragique de l’éclatement des clans cosaques ?
La seule chose dont je suis sûr est qu’ils ne renieront ni leurs ancêtres ni leur lien profond avec la Russie, que leurs aïeux ont servie avec honneur et dévouement.
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jeudi, 27 février 2014
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mardi, 25 février 2014
JoeyStarr, ou la nouvelle galanterie française
Gabrielle Cluzel
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JoeyStarr, le retour. Air France a décidé de porter plainte pour « comportement inacceptable sous l’emprise de l’alcool » contre l’ancien rappeur devenu acteur. Samedi dernier, rond comme une queue de pelle, il a insulté au départ du vol Nice-Paris une hôtesse de l’air qui tentait de lui prendre sa bouteille d’eau-de-vie et forcé le pilote, sur le point de décoller, d’interrompre la procédure pour le débarquer. Cueilli par la police des frontières, il a été mis en cellule de dégrisement.
Comme le souligne Paris Match, Didier Morville, alias JoeyStarr, est « connu pour son tempérament sanguin ». Ah ! Paris Match, le poids des mots… Ma grand-mère aussi était « connue pour son tempérament sanguin », eu égard à ses saintes colères mémorables contre une progéniture qui lui donnait parfois du fil à retordre, mais n’a pas fait l’objet, voyez-vous, de 14 condamnations. Attaque à la hache d’un véhicule, violences conjugales, trafic de drogue, détention d’armes illégales, crachat sur les forces de l’ordre, outrage à fonctionnaire, détention non autorisée d’un pitbull non stérilisé dévorant le chien du voisin… et, en 1998, agression d’une hôtesse de l’air ! Dans un hôtel de Montpellier, le rappeur s’était moqué de trois jeunes femmes : « Air France, ce n’est plus ce que c’était et en plus, ils n’emploient que des boudins ! » L’une d’entre elles ayant eu l’outrecuidance de répliquer, il l’avait donc giflée, lui avait craché au visage, puis lui avait donné un coup de poing, avant de balancer un livre dans sa direction. JoeyStarr avait alors écopé de deux mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 francs.
Sans doute, ceux qui trouvent à Didier « une gueule » et un certain talent d’acteur révélé par le film Polisse lui trouveront des circonstances atténuantes inhérentes à sa profession, citant Johnny Hallyday qui, en 1991, confiait au Monde : « Je fais un métier qui repose sur l’angoisse. On commence par un verre pour se donner confiance, on finit par la bouteille. La drogue, c’est la même chose. »
Les mêmes trouveront peut-être Air France bien chatouilleux à l’endroit de ses hôtesses de l’air, et même passablement rancunier. Plus rancunier que d’autres hommes en uniforme, à l’hôpital du Val-de-Grâce cette fois, qui en octobre 2012 avaient dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et accueillir dans leur service sans moufter, après un malaise consécutif à une autre de ses cuites, l’auteur de ces gentilles lignes : « Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France ?/Moi JoeyStarr qu’on considère comme un barbare/Donc j’encule tous ces moutons de fonctionnaires/Tous ces pédés de militaires ».
Des mots que JoeyStarr doit bien regretter. Parce qu’ils sont très insultants pour les homosexuels, bien sûr. Et puis parce que comme barbare, pardon bien, mais on rigole. Cyclothymique comme une douairière, bourrelé d’angoisse comme un adolescent, et tenant aussi mal l’alcool qu’un premier communiant… cette sorte de barbare-là devrait se contenter de demander gentiment dans l’avion un-doigt-de-grenadine-dans-un-peu de-Badoit-s’il-vous-plaît-madame. Au cinéma comme à la ville, n’est pas Depardieu qui veut.
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vendredi, 21 février 2014
Serge Dassault au bloc(h)
Patrick Gofman
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Laxiste, la justice de Mme Taubira ? Sans doute cette dernière a-t-elle dit que « la police devrait laisser les “jeunes” s’amuser » à casser et voler. Peut-être projette-t-elle de les exempter des peines de prison égales ou inférieures à cinq ans « ferme ». Mais sa justice vient (19 février 2014) tout de même de mettre en garde à vue Serge Dassault, 88 ans, sur le soupçon de corruption électorale. En veux-tu, en voilà, de la fermeté, il me semble.
Qui donc est ce célèbre inconnu, ce dangereux délinquant du 4e âge ? Vous pensez bien que son cas est infiniment plus grave que celui, par exemple, de cet assassin présumé récemment libéré dans le « neuf-trois » par une panne de fax.
Et son casier est chargé ! Ainsi la Gestapo dut-elle déjà l’arrêter, avec toute sa famille – alors dénommée Bloch – dans les années 40. Son père, Marcel, avionneur éminent, refusant de kollaborer avec la Luftwaffe, atterrit à Buchenwald. En 1946, la famille tente de se refaire une virginité en devenant catholique et en se rebaptisant Dassault.
Ce n’est pas tout. Le magazine US Forbes classe Serge Dassault (Polytechnique, SUPAERO) 69e fortune mondiale, 4e en France ! Quel affront pour le président Hollande, qui « n’aime pas les riches » ! Et réac, avec ça, Dassault. Il a pris la mairie de Corbeil-Essonnes (1995-2009) au PCF. Doyen d’âge du Sénat – qui vient enfin de lever son immunité parlementaire –, il ne craint pas de prêcher ouvertement contre la gauche et le progrès, de persécuter les rédacteurs avancés de son Figaro.
Selon lui, « Nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». Et « J’espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! », ose-t-il enjoindre à des responsables du Centre de formation des journalistes (tout naturellement de gauche à 90 %). Il s’est même permis de voter contre le PACS en 1997, attribuant, à cette occasion, la décadence de la Grèce antique à son homosexualité.
Le 15 septembre 2013, les justiciers trotskistes du site Mediapart ouvrent la chasse. Serge Dassault aurait payé 1,7 million d’euros pour assurer la victoire de son successeur, Jean-Pierre Bechter, à la mairie de Corbeil-Essonnes. Les avocats de l’industriel assurent qu’il s’agissait de sommes versées à des fins philanthropiques.
Allons donc ! Marcel Dassault, père de Serge, était déjà réputé pour ses distributions hasardeuses de gros billets. La philanthropie, c’est le légitime monopole de la gauche, arrosant avec nos sous – pas les siens – près d’un million d’associations des banlieues, qui s’en montrent très reconnaissantes.
NDLR :
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La charte des langues régionales
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L’Assemblée Nationale a débattu le 22 janvier 2014 d’une proposition de loi constitutionnelle du groupe socialiste portant modification de la Constitution afin de permettre la ratification de la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires. De nouvelles questions se posent.
La reconnaissance officielle de langues régionales ou minoritaires ne participe-t-elle pas de la déconstruction de l'Europe et ne vise-t-elle pas à accroître les fractures hexagonales déjà si nombreuses ? Le régionalisme européen n'est-il pas le serpent de mer de l'américanisation de l'Europe, de son « l'Otanisation », de sa fédéralisation souhaitée par les Atlantistes ? La question est plus qu'embarrassante pour les partisans d’une Europe des régions, du particularisme régional contre l'Europe des nations ou des patries. Et si nous n'avions pas pressenti l'instrumentalisation des régions au sein de la construction européenne ?
L’Assemblée nationale a voté le principe de la ratification de la Charte européenne des langues régionales qui a vu le jour en 1992 sur les bancs du Conseil de l’Europe. Elle vise à protéger et à promouvoir l’usage des langues dites régionales et minoritaires en Europe en leur conférant un statut officiel, et des moyens financiers pour renforcer leur usage notamment dans la sphère publique. La ratification avait buté sur l’article deux de notre Constitution selon lequel « la langue de la République est le français ». Si le Sénat suit demain l’Assemblée, ce qui devrait être le cas, eu égard aux postures politiciennes des différentes formations qui le composent, la voie à un changement de la Constitution sera ouvert. Et rapidement quelque 78 langues régionales auront un statut officiel en France.
L’éloignement et les particularismes locaux bien réels de l'Outre-mer, que l'on songe par exemple au Tahitien ou au Mahorais, justifient que les langues et cultures locales d’outre-mer soient protégées, y compris constitutionnellement mais en métropole, la situation n'est-elle pas tout autre ? Donner des droits linguistiques nouveaux, n'est-ce pas conforter les séparatismes et les communautarismes comme en Espagne ou en Flandre ? La question sous-jacente est-elle d'ailleurs vraiment celle à proprement parler des langues régionales ou celle de la langue arabe dialectale pratiquée dans certaines régions de France ?
Personne n’empêche aujourd'hui les Français d’échanger dans une langue régionale s’ils le souhaitent. Pôle emploi recourt régulièrement au créole pour faciliter la bonne compréhension des usagers aux Antilles mais faut-il aussi instaurer le multilinguisme pour tenir compte des langues de migrants (arabe dialectal, berbère, romani, wolof, swahili …), qui n’ont rien de régional mais sont parfois si importantes en certaines parties du territoire français qu'on n'entend plus que cela ? Est-ce là un moyen efficace pour renforcer l’intégration et permettre à chaque jeune Français de trouver sa place dans la société française ?
Ces débats de fond ont été esquivés. Pourtant, il semblerait que loin de l'actualité immédiate, il y ait eu un volontarisme et un empressement du gouvernement socialiste à faire passer la loi au plus vite. Pourquoi ? Certes, la ratification de la Charte constituait le 56e des 60 engagements du candidat François Hollande. De fait, le texte sur les langues régionales paraît aussi un cadeau qui ne mange pas de pain pour la Bretagne révoltée des bonnets rouges. Mais est-ce si innocent que cela ? Comment ne pas voir aussi que la reconnaissance officielle des langues régionales ou minoritaires participe de la déconstruction nationale programmée par les élites? Le texte ne va-t-il pas échapper à la logique régionaliste de 1992 pour servir d'autres intérêts, la dynamique d'une politique « remplaciste » ?
Revenons, sur ce point, sur quelques détails du texte de loi voté. Il précise à l’article 7-e que la notion de « groupe pratiquant une langue régionale » renvoie à la notion d’un peuple minoritaire enclavé dans un autre peuple. La proposition du groupe socialiste a donné une interprétation de la notion de « groupe » quasiment balkanique qui est contraire à ce que voulait la Charte de 1992 elle-même. De plus, les articles 9 et 10 de la Charte stipulent que « les langues régionales peuvent être utilisées en justice comme langue de procédure, l’accusé pouvant s’exprimer dans sa langue régionale' » et que « les autorités administratives utilisent les langues régionales, mettent à disposition des formulaires dans les langues régionales, et répondent dans cette langue »'. Ces dispositions sont bien évidemment contraires au bien connu article 2 de la Constitution de 1958.
En réalité, les députés socialistes ont fait diversion. Ils ont flatté les tenants des langues régionales ou minoritaires, et, en même temps, ils ont essayé de couper les ailes d’un texte qu’ils savent dangereux pour l’unité linguistique de la République. Bref, ils ont servi leurs intérêts électoralistes futurs auprès de la population immigrée. Ils ont en quelque sorte préparé le terrain de la division civile. Rappelons aussi que le Ministre de l'Education nationale a souhaité récemment généraliser, dans une feuille de route adressée aux éducateurs, l'enseignement de l'arabe ou d'une langue africaine mère dans les collèges et lycées pour favoriser, dit-il, sa chimère laïque de l'intégration.
On voit bien que la charte des langues régionales sert maintenant de tout autre intérêt que ceux du royaume de Bretagne, du Comté de Nice ou du pidgin de la petite île de Saint-Martin dans les Caraïbes.
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jeudi, 20 février 2014
Ukraine : BHL encore plus rigolo que Dieudo ?
Nicolas Gauthier
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À moins d’habiter sur Vénus, il n’aura échappé à personne que l’Ukraine se trouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Entre USA vieillissants et Russie renaissante. Avec, en son Ouest, une population catholique tournée vers l’Europe ; et en son Est, un peuple orthodoxe lié à la Russie, laquelle considère, non sans raison, que cette même Ukraine fait figure de berceau de la Rodina, la « patrie ». Pour plus de précisions, se rapporter à l’entretien que Pierre-Alexandre Bouclay, fin connaisseur de la région, a bien voulu nous accorder.
Ce qui, au début, n’avait été que simples manifestations est en train de dégénérer. Près ou plus d’une vingtaine de morts, nous disent les médias. Morts au rang desquels il s’agit aussi de compter certains policiers. Comme quoi tout n’est pas si simple. Qu’il n’y a pas gentils démocrates avides d’Europe d’un côté, et pro-Russes bornés de l’autre. Car si les seconds savent jouer de la matraque, les premiers ne se battent pas non plus avec des pistolets à bouchon. Et que ce qui pouvait, au début des événements, ressembler à de banals débordements mal contrôlés pourrait bien dégénérer en début de guerre civile.
En de telles circonstances, la prudence devrait être de mise et les instances internationales pousser plus à la concertation qu’à l’affrontement. Et c’est là, fatalement, que Bernard-Henri Lévy intervient. Lui qui dit le vrai et le faux, le bon et le bien, le beau et le laid. Lui qui a entraîné la Libye dans la tourmente, s’apprêtant à faire de même en Syrie – avant que ses ardeurs guerrières ne soient réfrénées par le pragmatisme anglo-saxon –, est en train de jouer les va-t-en-guerre en Ukraine.
Sur son blog, laregledujeu.org, le voilà qui, après avoir apporté un soutien à des manifestants ukrainiens qui, pourtant, ne lui demandaient rien, exhorte les nations européennes à suspendre leur participation aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi : « Les Jeux s’achèvent dans quelques jours. Il reste peu, très peu de temps pour cesser de se prêter à ce qui, plus que jamais, ressemble à une lugubre mascarade. Il reste peu, très peu d’heures, pour sauver au moins l’honneur et ne pas rentrer au pays auréolé d’une gloire qui aura le parfum de la compromission et du remords. Faisons, en quittant Sotchi ou en boycottant, à tout le moins, la cérémonie de clôture, que les XXIIe Jeux olympiques d’hiver ne restent pas, dans l’Histoire, comme les Jeux de la honte et de la défaite de l’Europe. »
Fort bien, sachant que ni le ridicule et encore moins le lyrisme de préau d’école de sous-préfecture, façon maire de Champignac dans les aventures de Spirou et Fantasio, n’auront, à cette date, jamais tué personne. Sotchi 2014 comme Berlin 1936, donc. Éternelle réduction ad Hitlerum et point Godwin allant avec. À force de nous faire rire, BHL devrait être remboursé par la Sécu, tant il parvient, involontairement peut-être, à nous faire oublier la morosité ambiante. Un article de BHL ? Encore plus rigolo qu’un spectacle de Dieudo. Lequel a pourtant mis la barre très haut… Ce mec est décidément un régal quotidien.
Pauvres Ukrainiens. Ils n’avaient pourtant pas besoin de ça.
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mercredi, 19 février 2014
2014 : Elections, piège à abstentions/sanctions
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Nous avons été parmi les premiers, sinon les premiers à lier indirectement l’affaire Dieudonné à l’élection municipale. C’était un symptôme entre autres de l’élargissement du rejet du Ps dans les banlieues populaire, c’est à dire aujourd’hui immigrées. Pas besoin de grands sondages pour arriver à cette conclusion. Un peu de bon sens et d’analyse objective suffisent.
S’il y a débâcle municipale du parti socialiste, elle sera provoquée par une abstention des déçus des promesses de campagne et par un rejet sociétal communautaire. Le Ps redoute une abstention massive de ses électeurs notamment de ceux des banlieues. Maintenant, il le dit et le président s’agite. Il multiplie les déplacements et les gestes vis-à-vis notamment des musulmans. C’est inutile.
La mémoire des combattants de 14-18 n’a rien à voir avec l’enseignement à l’école à la place de l’histoire, d’une société non diversifiée sexuellement. On peut estimer que ce vote capital pour certaines mairies de gauche a été perdu finalement par la franco-marocaine Najat Vallaud Belkacem. Son féminisme exacerbé fait peur aux mamans des banlieues. La plus populaire des ministres, Valls étant à la ramasse depuis l’affaire Dieudonné, est la plus détestée par certaines familles musulmanes. Qui l’eut dit ?
Dans les banlieues, on n’aime pas les homos et le mariage pour tous est considéré comme une preuve supplémentaire de dégénérescence de la république. Cette politique contraire aux racines et à la tradition est imputée politiquement au parti socialiste.
Le Figaro Magazine s’intéresse à la plus populaire et controversée des ministres PS, Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes). Sous le titre «la Khmère rose», l’hebdo donne la parole au député UMP-Manif pour tous, Hervé Mariton qui met en garde contre cette «Viêt-minh souriante» qui veut «désaliéner le peuple». Le sociologue Jean-Pierre Le Goff en fait l’incarnation du «gauchisme culturel» qui prétend «changer les mentalités par les moyens de l’éducation». En réaction, la ministre a souhaité que le Fig-Mag revienne à «ses sujets de prédilection» en indiquant à ses lecteurs «où acheter les meilleurs caviars». Ce qui est tout de même une réponse assez courte.
Le fait que la plus engagée des ministres du gouvernement dans la construction d’une nouvelle société coupée de ses traditions familiales soit d’origine marocaine enrage encore plus de nombreux immigrés. Ce vote de » répulsion » des banlieues entre abstentions et sanctions est bien sur un atout pour la droite. Une vague bleue n’est possible qu’avec l’abstention massive de la gauche. Il faut donc faire peur aux immigrés sur la politique de l’éducation du gouvernement, ce qui ne sera pas difficile.
Il faut faire peur d’un autre coté sur le vote Fn. Copé s’y emploi. Il peint des mairies ayant à leur tête des incompétents, privés de subventions. Dans certains cas ça peut marcher aussi. La stratégie de reconquête des mairies par l’Ump est donc tout sauf glorieuse. Mais seul le résultat compte dans le système de la démocratie élective.
C’est ce qu’on se dit au Ps où tout va être fait pour rassurer les familles immigrées sur l’évolution sociétale de la France qui doit respecter toutes les sensibilités et pas seulement celles de Najat et de tous ses amis, moins nombreux cependant qu’ils ne le pensent.
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dimanche, 16 février 2014
Le Journal du Chaos de cette semaine :
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samedi, 15 février 2014
En France, pour manifester, mieux vaut être un antifa !
Anne-Laure Debaecker
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Samedi 8 février, plusieurs centaines d’antifas ont saccagé le centre-ville de Rennes. Motif de cette « colère » ? La tenue d’un meeting du FN…
Celui-ci avait suscité l’indignation à gauche : de nombreux syndicats, partis d’extrême gauche et associations antiracistes avaient appelé à venir manifester. Ces appels se sont soldés par une violente manifestation émaillée de jets de pierre, cocktails Molotov, d’une voiture brûlée et de vitrines brisées, dont celle d’un commissariat…
Que des partis et syndicats de gauche appellent à perturber la tenue d’un meeting, rouage nécessaire à l’exercice de la démocratie, laisse songeur sur la réalité de cette dernière… Mais lorsqu’on apprend que, sur les 600 antifas présents, quatre seulement ont été mis en garde à vue, on constate une fois de plus le deux poids-deux mesures qui caractérise ceux qui se veulent les chantres de la tolérance, de l’égalité et de la fraternité.
Selon la définition du dictionnaire Larousse, est fasciste celui « qui impose une autorité arbitraire, dictatoriale et violente à son entourage ». Au vu des dégradations et violences exercées pour empêcher la tenue d’un meeting pourtant organisé en toute légalité, on peut s’interroger sur la cohérence de mouvements utilisant les mêmes procédés que ceux attribués aux groupes qu’ils pourchassent.
Dans l’histoire française, la gauche a souvent utilisé le terme de fasciste comme une injure destinée à disqualifier ses adversaires politiques, que ce soit De Gaulle, les membres de la SFIO, ou encore Le Pen. Cette tactique a d’ailleurs également été utilisée par la RDA communiste lors de la guerre froide, qui érigea le mur de Berlin comme « mur de protection antifasciste ».
Il ne faut donc plus s’étonner de l’incroyable tolérance et impunité dont bénéficient les mouvements antifascistes, malgré leurs incohérences idéologiques et leur violence caractérisée. Peu importe la légitimité, le bien-fondé des revendications et la manière dont celles-ci sont exprimées : tant que l’on partage la vision politique et idéologique de ceux qui nous gouvernent, elles seront tolérées, si ce n’est défendues. En France, en 2014, mieux vaut mieux être un antifa que de défendre le modèle traditionnel de la famille !
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EXCLUSIF. Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes
Source Valeurs actuelles cliquez ici
Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.
Les faits
Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.
Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».
Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu
Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié».
La riposte des forces de l’ordre
La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».
La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés
Selon les informations contenues dans le rapport, trois individus ont été interpellés. Le premier, âgé de 20 ans a été placé en garde-à-vue. Le second, 24 ans, a fait l’objet d’une « audition libre ». Le dernier, 22 ans a été relâché. Toutes les personnes interpellées ont été laissées libres « sans aucune suite judiciaire », précise le rapport de Police.
Dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, l’un des meilleurs de France, passe étrangement sous silence les policiers blessés: « lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés ». Manuel Valls a-t-il veillé à faire « oublier » les policiers blessés ? La question peut être posée après lecture de la dépêche AFP, qui a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières. Seul un journaliste de Ouest France, qui lui, était présent sur place et a filmé la soirée, en fait mention. Son article, pourtant très précis, n’a curieusement pas été repris. Dans la soirée, les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, arrangeant bien les comptes de Manuel Valls. Les manifestants pacifiques de la Manif Pour Tous, qui n’avaient pourtant causé ni dégât ni violence l’an dernier, n’ont pas eu le droit au même régime de faveur.
NDLR :
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mercredi, 12 février 2014
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mardi, 11 février 2014
La faillite de Mandela et Juan Peron par Jean-Claude Rolinat
Camille Galic
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Trente-huit pages dans « Le Point » réputé « de droite », davantage encore dans les hebdos de gauche, le 5 décembre dernier, le décès – d’ailleurs attendu depuis plus de six mois – de Nelson Mandela a plongé dans l’affliction la planète entière dont les dirigeants ont tenu à se rendre toutes affaires cessantes aux obsèques du « géant ». C’est dire si le livre de Jean-Claude Rolinat, « La Faillite de Mandela » (*), s’imposait après le raz-de-marée d’éloges déversés sur la sépulture de celui que certains ont proposé de sacrer « plus grand homme d’Etat du XXe siècle ».
Mandela richissime, la RSA ruinée
Le 3 février, l’un des exécuteurs testamentaires de « Madiba » faisait savoir que sa fortune personnelle était provisoirement évaluée à 46 millions de rands, soit 3 millions d’euros. Pas mal pour un simple avocat (diplôme obtenu sous le régime honni de l’apartheid, notez bien) : libéré en 1990 après de longues années passées en prison pour entreprise terroriste, il n’aura occupé que cinq ans la présidence de la République sud-africaine, dont l’appauvrissement a, au contraire, été proportionnel à l’enrichissement de son premier président noir, si bien qu’en effet la faillite du pays est avérée. Quelles qu’aient été les intentions pacificatrices de Mandela couronnées par un prix Nobel de la paix également attribué à son complice afrikander Frederik Willem de Klerk, président du Parti national et président de la République d’Afrique du Sud de 1989 à 1994, qui a trahi son peuple au profit de la majorité noire et d’un puissant capitalisme apatride, le résultat n’est pas à la hauteur des folles espérances mises par la mediaklatura dans la « nouvelle Afrique du Sud ». Les chiffres accablants fournis par J.-Cl. Rolinat le prouvent : « Le passage du pouvoir blanc au Black Power » a accouché d’un pays malade.
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dimanche, 09 février 2014
FemHaine : les mantes religieuses...
Article publié dans
le n°33 (sept. oct. 2013)
de la revue Synthèse nationale
Les mantes religieuses sont ces insectes diurnes de 5 à 8 centimètres de long. Leur réputation repose sur l’élimination des mâles lors de l’accouplement. Depuis quelques mois, cette espèce a pris une forme humaine : les Femen.
L’analogie entomologique n’est pas fortuite. Le 12 mai 2013, à l’occasion du défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc à Paris, le cortège le plus imposant regroupant Troisième Voie, Synthèse nationale, la N.D.P., Europe Identité, France nationaliste, etc., fut perturbé par l’irruption depuis un balcon d’un appartement loué en permanence par le ministère de la Culture d’une banderole de ces FemHaine sur laquelle était écrite en anglais « Sextermination pour le nazisme ». Cette expression incite à penser que ces femmes seraient prêtes à user de tous leurs charmes pour éradiquer tous les suppôts de la « Bête immonde » (qu’elles ignorent être à l’origine sociale-démocrate…).
Femen désigne en latin la cuisse. Les FemHaine - ainsi convient-il d’écrire de cette façon ces auxiliaires du Système - apparaissent en Ukraine en 2008. Lancé par quelques militantes libertaires et féministes, le mouvement prend acte de l’échec patent de la « Révolution Orange » pro-occidentale. Le président ukrainien pro-atlantiste, Viktor Iouchtchenko, combat son Premier ministre, Ioula Tymochenko, sous les yeux du « pro-russe » Parti des régions de Viktor Ianoukovytch. Les premières FemHaine dénoncent la corruption généralisée et radicalisent leurs actions médiagogiques en exhibant leurs seins nus. L’élection à la présidence de Viktor Ianoukovytch cristallise leur notoriété médiatique.
C’est probablement au cours de cette période que le noyau dirigeant autour de l’idéologue Anna Hutsol, d’Oksana Chatchko et d’Alexandra « Sacha » Chevchtchenko est approché par quelques officines para-atlantistes désireuses de les aider. L’origine de leur financement reste toujours obscure et suppose, malgré des leurres et de nombreux démentis, un appui extérieur (1). Après quelques années d’« incubation idéologique et pratique » en Ukraine, les FemHaine investissent l’Occident où elles versent dans la russophobie.
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LES FEMEN MOBILISENT LES PATRIOTES CONTRE ELLES
Michel Dantan
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Plusieurs associations et personnalités de la mouvance patriotique et catholique se sont donnés rendez vous cet après midi pour réclamer à l’appel de l’AGRIF la dissolution des femen. Tous les intervenants qui se sont succédés à la tribune ont chacun leur tour avec force décliné les raisons de leur colère face au scandale des profanations d’églises et des provocations scabreuses auxquelles depuis des mois les FEMEN se livrent contre les catholiques. L’impunité a assez duré se sont indignés les orateurs pointant du doigt les collusions entre le pouvoir et le groupe d’agitateurs qui s’est installé en France pour y commettre des actes motivés par un anti christianisme que l’on croyait appartenir à des temps révolus. Blessés dans leurs foi et se sentant à juste titre victimes de persécutions, les catholiques ont répondu en grand nombre à cette première convocation qui sera suivie d’autres manifestations a tenu à préciser Bernard Anthony, le Président de l’AGRIF, pour qui le combat continue tant que les femen ne seront pas par voie judiciaire empêcher de nuire. Un combat qui au-delà des femen concerne aussi la défense de la famille et des traditions chrétiennes de la France soumises de plus en plus aux attaques sournoises du pouvoir. La plupart des personnalités qui ces dernières années se sont distinguées par leur volonté de combattre la christianophobie ambiante en France avaient répondu présent : Alain Escada, le Président de Civitas, Roger Holeindre, Président du Cercle National des Combattants, Martial Bild, Rédacteur en Chef de TV Libertés, Carl Lang, le Président du Parti de la France, Béatrice Bourges, porte parole du Printemps français, Daniel Hamiche, animateur de l’Observatoire de la christianophobie, Guillaume de Thieulloy, animateur du site internet le Salon Beige, Vivien Hoch, responsable de la com. De l’AGRIF, Jeanne Smith, directrice de Présent, Frédéric Pichon et M. Triomphe, avocats.
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samedi, 08 février 2014
Les « Femen » : imposture, bêtise et lâcheté
Guillaume Faye
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Ce mouvement pseudo-féministe, qui fonctionne selon la logique minoritaire bien connue de l’ ”agit-prop”, consiste en gros à organiser des happenings de filles aux seins nus avec des slogans antichrétiens (en anglais, pour la médiatisation internationale) peints sur leur buste. Leur cible principale est l’Église catholique, cible facile et sans défense, et leur procédé est la profanation de lieux de cultes catholiques. Avec des manifestations dont la vulgarité provocatrice détruit au fond le caractère choquant et finira par s’avérer contre productive. Le pouvoir actuel, dont l’idéologie est celle de la destruction en douceur de l’identité ethno-culturelle autochtone, non seulement laisse faire, ne sanctionne pas, mais aide avec complicité : en effet, la question se pose de savoir qui finance les Femen ; de même, cette idée d’imprimer un timbre de La Poste à l’effigie de la passionaria Inna Shevchenko, égérie du mouvement, permet tous les soupçons. Essayons de comprendre.
Tout d’abord, les Femen agissent en complicité totale avec un gouvernement et une idéologie dominante dont un des objectifs est la destruction en douceur de l’identité et des racines de la France dont le catholicisme fait partie. L’affaire du timbre-poste officiel à l’effigie d’IS est parlante. Son concepteur, Olivier Ciappa avouait dans le Huffington Post, (15/07/2013) : « Le dessin que j’ai fait met en scène une Marianne arborant les traits de la leader des Femen, Inna Shevchenko. Elle incarne le mieux les valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité. Et la Marianne au temps de la Révolution, était seins nus, alors pourquoi ne pas rendre hommage à cette fabuleuse Femen ? » Autrement dit, la République ”laïque” incarne les valeurs des Femen, c’est-à-dire principalement la profanation d’églises, comme en …1793, sous la Terreur. D’ailleurs, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a déclaré à propos des actes des Femen que dans la loi « le blasphème n’est pas mentionné comme un délit ». Il voulait signifier par là le blasphème contre le catholicisme. Sur le compte Twitter des Femen, on pouvait d’ailleurs lire, signe d’une complicité avec l’État PS : « Femen est fière d’être devenue un symbole officiel de la France ! Liberté, Égalité, Femen ».
Les Femen ne font qu’un avec les Pussy Riots qui, à Moscou, avaient profané la cathédrale du Saint-Sauveur, lieu de culte orthodoxe extrêmement important pour les Russes. (1) M. Poutine a été bien aimable de gracier les trois femmes qui avaient été condamnées, à juste titre, à de la prison ferme. On peut d’ailleurs déplorer cette mansuétude, provoquée par la communication autour des jeux de Sotchi. Leur motivation, sous des prétextes politiques bas de gamme, est uniquement de faire du buzz médiatique pour devenir des stars et gagner de l’argent, en dépit ou à cause de leur nullité artistique absolue.
En France, le message des Femen est articulé autour de deux clichés : la lutte ”antifasciste” (vieux fantasme gauchiste éculé) et la protestation contre la supposée répression sexuelle et l’antiféminisme de cette pauvre Église qui prend tous les coups dans la figure sans oser en rendre. (2)
On est là en face du degré zéro du féminisme. La tolérance de l’État PS (dont la colonne vertébrale est la vieille lubie soixante-huitarde, comme un crocodile qui tarde à trépasser) envers les Femen relève de la même lâcheté, de la même duplicité que ces dernières. Car enfin, imaginons que les Femen aient profané des mosquées, seins nus, et slogans débiles en anglais peints sur leur corps, elles se seraient probablement retrouvées en prison pour ”islamophobie”, le nouveau péché capital. Puisque la ”République” peureuse et pseudo-laïque protège en fait l’islam intouchable, rusé et invasif.
Et pourtant, s’il est bien une idéologie religieuse en pleine expansion qui prône le sexisme, le puritanisme, l’anti-féminisme, l’obscurantisme dans tous les domaines, et qui ne se caractérise pas par son amour de la démocratie, c’est bien l’islam. Et non pas le christianisme. Mais les Femen appartiennent à cette catégorie désespérante des lâches et des collaborateurs, qui n’osent pas s’en prendre aux puissants mais s’acharnent sur les faibles. En pensant qu’ils ne risquent rien. À une seule reprise, sur son compte Twitter personnel, la passionaria Shevchenko avait posté en anglais un message dont la traduction est : « Qu’est-ce qui peut être plus stupide que le Ramadan ? Qu’est-ce qui peut être plus horrible que cette religion ? ». Immédiatement, comprenant qu’elle avait gaffé, elle a effacé le tweet incorrect.
Mais les Femen et l’État PS qui les protège commettent une lourde erreur : cette stratégie de provocation, d’insultes et d’humiliations sans risques peut réveiller un volcan éteint en apparence, mais dont l’éruption imprévue peut se révéler dévastatrice.
Notes
(1) Détruite par le pouvoir totalitaire communiste et remplacée par une piscine, la cathédrale orthodoxe du Saint-Sauveur a été reconstruite à l’identique par Eltsine, après la chute de la dictature soviétique. Elle symbolise le renouveau de la liberté religieuse en Russie et aussi l’âme d’un peuple. La profanation de l’autel central par les Pussy Riots (sous un prétexte anti-poutinien ridicule) n’a pas du tout été considérée par le peuple russe comme une affirmation libertaire mais comme une agression contre les sentiments profonds du peuple et, au fond, comme un retour masqué de l’anti christianisme communiste.
(2) Je dis tout cela d’autant plus volontiers que je n’appartiens absolument pas à la mouvance catholique.
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jeudi, 06 février 2014
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mardi, 04 février 2014
La Manif pour tous a fait sauter le premier verrou. Jusqu’où ira-t-elle ?
Gabrielle Cluzel
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La Manif pour tous, dimanche, a sans conteste été un grand succès. Avec, pour une fois, semble-t-il, des résultats immédiats : Manuel Valls a écarté dès lundi matin PMA et GPA, semant aussitôt le trouble au PS, et Matignon a annoncé quelques heures plus tard le retrait du projet de loi « famille » pour cette année. Voilà pour le court terme.
Mais si l’on regarde plus loin, où va donc la Manif pour tous ? Le sait-elle elle-même ? Car le seul vrai moteur profond de ce mouvement, au-delà des débats de ces derniers jours sur le gender ou la politique familiale, c’est une soif profonde de vérité et de cohérence. Une soif si profonde de vérité et de cohérence qu’elle fait peur, et que dans le monde politique, si alléchant que soit le potentiel électoral de la LMPT, on se la renvoie comme une patate chaude.
L’UMP avait bien pensé la récupérer, mais la pouliche est trop rétive, entière, exigeante : comment l’apprivoiser ? Si l’on ne peut plus dire une chose sur leur podium et le contraire à l’Assemblée, quel est le moyen de s’entendre ? Alors, on dit qu’on comprend, on envoie quelques outsiders aux manifs, mais on s’en éloigne, comme de ces fiancées foldingues trop exaltées éprises d’absolu. À l’instar de certains au FN, on affirme que tout cela n’est que sujet de diversion pour écarter les « vrais » sujets. Sans se demander si un sujet de « diversion » qui intéresse autant de Français aussi longtemps ne méritait pas d’être promu de facto « vrai » sujet.
On sent bien que cette soif de vérité et de cohérence ira jusqu’au bout, comme un rouleau compresseur, portée par une France majoritairement catholique qui, plus qu’elle n’en veut à la gauche de son mépris, à la droite de sa trahison, à ses clercs de leur frilosité, s’en veut surtout à elle-même de ses compromissions passées, de sa schizophrénie complaisante qui a trop duré. Oui, elle s’en veut d’avoir confondu, durant toutes ces années, charité et tolérance, espérance et insouciance, foi et style de vie, devoir d’État et ambition, talent à faire fructifier et richesse à faire prospérer.
Car il est un fait que nombre de catholiques français sont devenus au fil du temps des WASP, au tropisme capitaliste. Plus inquiets, au moment de voter, de l’avenir de leurs actions (en Bourse) que de celui de leurs convictions. Gagnant en aisance ce qu’ils perdaient en conscience. Envoyant leurs enfants dans des écoles de commerce quand, à gauche, on en faisait des profs, des magistrats, des journalistes. Devenant embourgeoisés mais prisonniers.
La Manif pour tous a fait trembler le maton, sauter le premier verrou. Jusqu’où ? Encore une fois, elle ne le sait pas elle-même. Car la soif de vérité et de cohérence est exigeante. Et en même temps qu’elle est le moteur du mouvement, elle peut en devenir à terme le censeur : pour parvenir à cette manif zéro défaut, n’offrant pas la moindre prise au journaliste le plus mal intentionné, elle a dû écarter tout ce qui pouvait faire tache. Il se dit, par exemple, à Lyon, que Farida Belghoul, Madame « Journée de retrait de l’école » (dont la fameuse « rumeur » a indéniablement donné de la résonance à la manifestation de dimanche), qui était initialement prévue parmi les intervenants, a été finalement débarquée par « LMPT national ». Si le seul motif en était l’excommunication médiatique dont Farida Belghoul vient de faire l’objet, cette décision n’apparaîtrait comme ni « vraie » ni cohérente. La Manif pour tous poursuit son chemin sur une ligne de crête. Si elle perd de sa respectabilité médiatique, elle tombe dans le ravin, si elle perd de sa cohérence et de sa vérité, c’est son moteur qui s’enraye.
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lundi, 03 février 2014
NOUVEAU SUCCES DE LA MANIF POUR TOUS A PARIS
Michel Dantan
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80 000 selon la Police, 500 000 d’après les organisateurs, les opposants au mariage gay tout aussi déterminés que lors des manifestations précédentes, étaient bien entre 200 à 300 000 venus à Paris cet après midi pour conspuer la loi Taubira et démontrer qu’ils ne lâchaient rien. Le collectif de la marche Pour Tous peut se flatter d’avoir pu maintenir à un très haut niveau de mobilisation les partisans de la famille traditionnelle. Malgré le travail de sape entrepris par une large partie des médias pour en freiner l’élan, le mouvement de la Marche Pour Tous n’a donc rien perdu de son dynamisme et demeure comme aux premiers jours en mesure de faire descendre dans la rue des foules considérables. La manifestation de ce dimanche, après celle réussie du Jour de la Colère du dimanche précédant, prouve aussi que face à l’autisme du pouvoir la contestation ne cessait de s’amplifier à travers toutes les couches de la société.
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samedi, 01 février 2014
Le nouveau numéro de la revue Terre & Peuple est sorti
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Lettre à Monsieur Ivan Rioufol
Jean-Pierre Fabre-Bernadac
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« “Jour de colère” a dévoilé la face hideuse d’une France fascistoïde. Il est l’exemple à ne plus suivre. » Diable, M. Rioufol, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère. On croirait entendre BHL ou Caroline Fourest. D’abord, sachez que j’ai une grande admiration pour vos écrits et votre courage, d’autant plus que nous nous sommes connus sur les Champs-Élysées le 24 mars. Au fait, les Champs, le 24 mars, n’étaient-ils pas interdits ?
Mais revenons à nos manifestants fascistoïdes. Toutes vos critiques à leur encontre partent de vidéos et de ouï-dire par les médias. Vous êtes bien placé pourtant pour constater les falsifications de ces gens-là… Quelques cris ont certes été poussés par un nombre infime de manifestants provenant en partie de la mouvance Dieudonné, mais ceux-ci ont aussi chanté la Marseillaise et n’ont occasionné aucune altercation à l’intérieur du cortège. Je condamne ces slogans mais dans chaque rassemblement de gauche, on entend « Mort aux fachos », terme aussi bien appliqué pour caractériser Alain Finkielkraut que Frigide Barjot ou Marine Le Pen, sans que les bien-pensants protestent.
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vendredi, 31 janvier 2014
La gauche est en train de perdre le vote musulman qui l’a portée au pouvoir !
Eli Veugnol
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Voilà ce qu’il en coûte, de vouloir rééduquer les masses contre leur gré. Depuis lundi, Vincent Peillon s’ingénie à éteindre le feu qu’il a lui-même allumé : lettre aux directeurs d’école, convocation aux parents récalcitrants, et reprise en boucle que l’enseignement de la théorie du genre à l’école n’est qu’une « instrumentalisation qui vient de l’extrême droite négationniste ». À y regarder de plus près, cette « extrême droite » a un drôle de visage : celui de Farida Belghoul, ancienne de la Marche des Beurs, fondatrice d’une association aidant les jeunes de banlieues en difficulté scolaire. Évidemment, vous n’entendrez pas souvent son nom dans la bouche de l’establishment : exemplaire ou non, le Maghrébin est gommé dès lors qu’il ne correspond plus à la bien-pensance de gauche.
Pour ce qui est du « négationniste », cette arlésienne qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire, quelques exemples en vrac : le film Tomboy, primé à Berlin en 2011 par un Award LGBT, dans lequel une fillette de 10 ans se fait passer pour un garçon et partage une aventure amoureuse avec une autre, déjà visionné par des dizaines de milliers d’écoliers sans l’accord de leurs parents ; l’expérimentation de crèches neutres, soutenue par Najat Vallaud-Belkacem ; l’intervention dans nombre d’écoles de militants LGBT ; la promotion par Vincent Peillon de la Ligne Azur, site Internet destiné aux collégiens sur lequel on peut lire : « L’identité de genre, c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. Par exemple, une femme au corps féminin se sentira femme. Pour d’autres, sexe génital et identité de genre ne correspondront pas. » Bref, je vous le demande : qui est le négationniste ?
Alors évidemment, nos duettistes Najat et Vincent ont un peu maquillé les choses. Exit le terme « genre », place à « l’égalité », une manœuvre utilisée naguère lors du mariage pour tous, afin d’endormir tout à fait les consciences qui somnolaient déjà. Car il faut bien comprendre que la loi Taubira est la mère de toutes ces innovations pédagogiques. Dès lors qu’on stipule une égalité pure et parfaite entre un couple formé d’un homme et d’une femme et un couple formé de deux femmes ou de deux hommes, pourquoi le cacher aux enfants ? Najat Belkacem est logique avec elle-même quand elle affirme qu’« il faut que dès le plus jeune âge, chacun comprenne qu’il existe plusieurs types d’orientation sexuelle ».
Logique, mais totalitaire. Plutôt que d’aider le pouième d’adolescents qui se pose la question de l’homosexualité, la ministre instille le doute chez tous les autres dès le plus jeune âge. Beau progrès ! Franchement, quand on voit les livres recommandés par le SNUipp, principal syndicat d’enseignants du primaire, on se pince pour y croire : Papa porte une robe, La nouvelle robe de Bill… J’en suggère un autre, tenez : Comment foutre le bordel là où tout allait bien ? Plutôt que d’inculquer de force aux enfants leur ABCD, Vincent et Najat feraient mieux de faire en sorte que tous maîtrisent leur alphabet. La vraie égalité, c’est celle qui permet à tous de savoir lire, écrire et compter. Pas de parvenir à la parité chez les maçons et les puéricultrices…
Il est en tout cas piquant de voir notre icône de l’égalitarisme indifférencié ― qui, vu comme elle se pomponne, n’a visiblement pas de problème avec sa féminité, merci pour elle ! ― se faire reprendre de volée par une femme de culture musulmane connaissant les écoles de quartier comme sa poche. Piquant et symptomatique. Ce qui se passe sous les yeux des médias lobotomisés est un tremblement de terre politique : la gauche est en train de perdre le vote musulman qui l’a portée au pouvoir.
Oui, Vincent et Najat ont scellé définitivement l’alliance des religions contre leur idéologie. Un peu lents au démarrage, les musulmans perçoivent toutes les implications de la loi Taubira pour leurs enfants. Après leur participation massive au Jour de colère, ils devraient rejoindre en nombre les bataillons de la Manif pour tous, et prendre toute leur part dans les débats sociétaux. Vincent Peillon « aurait pu avoir l’amabilité de nous consulter », a ainsi déclaré le Conseil français du culte musulman (CFCM) au sujet de l’ABCD de l’égalité. Ce même Vincent Peillon qui affirmait il y a quelques mois qu’« on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique ». Alors avec les musulmans, pensez !
Le pouvoir a donc réussi à fâcher tout le monde. Y compris ses derniers soutiens : les médias ! Un article de la loi sur l’égalité femmes-hommes prévoit en effet une formation obligatoire à l’égalité des sexes dans la formation des journalistes. La conférence des écoles de journalisme (Sciences Po, CFJ, CUEJ, CELSA…) a dénoncé une « ingérence du pouvoir », et ironisé ainsi : « Il nous manque juste le nombre d’heures et les intervenants. » Ils commencent à comprendre.
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jeudi, 30 janvier 2014
Ces parents qui boycottent la théorie du genre à l’école…
Gabrielle Cluzel
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« Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur », titrait mardi Le Figaro. Le phénomène toucherait les quatre coins de la France. Le 24 janvier, 86 élèves turcs, gitans et maghrébins sur 240 étaient ainsi absents de certaine école strasbourgeoise de zone prioritaire. La rumeur viendrait de Farida Belghoul, personnage haut en couleur et initiatrice en son temps de la Marche des beurs, qui a fait de la théorie du genre à l’école son cheval de bataille. Depuis le début de l’année, elle appelle les parents à montrer leur désaccord par un boycott de l’école une fois par mois.
Au gouvernement, dans les rectorats, chez les syndicats de professeurs, on ouvre de grands yeux indignés : Quooooiiii ? Mais quelle « étrange rumeur » ! Najat Belkacem affirme sans ciller que la théorie du genre n’existe pas, Vincent Peillon soutient, lui, qu’il la refuse (penser, à l’avenir, à accorder ses violons : elle n’existe pas ou on la refuse ?), et Anne-Marie Haller, secrétaire départementale de l’UNSA dans le Bas-Rhin, remarque quant à elle que « cette campagne a touché un public crédule et peu éduqué ». Ben merci pour lui, ça lui ira droit au cœur. Il faut le savoir, les Turcs, les Gitans, les Maghrébins deviennent « un public crédule et peu éduqué » dès lors qu’ils ne sont plus LA chose des socialistes et qu’ils ne gobent plus leur bonne parole.
Puis on sort la grosse artillerie : Vincent Peillon a demandé aux responsables d’établissement de convoquer les parents boycotteurs, parce que l’absentéisme à l’école, on veut bien le tolérer s’il est le fruit de la négligence, de l’indifférence ou du laxisme des parents, mais certainement pas de leur vigilance en matière d’éducation. On répand sur toutes les ondes que Farida Belghoul est une « proche » d’Alain Soral, désherbant très efficace qui évite en général toute repousse. Enfin, on explique à l’Assemblée, comme l’a fait Vincent Peillon, que cette rumeur vient de « ceux qui veulent semer la division et la haine dans les écoles », quand on ne fait que « promouvoir les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes », par ce dispositif « ABCD de l’égalité » mis en place dans plusieurs écoles depuis la rentrée. Le saint homme. Qui oublie, hélas, un détail : Internet. Cet outil, qui archive, conserve et permet de retrouver très vite tout document et rend le mensonge moins commode. C’est agaçant, je le conçois.
Cette « étrange rumeur » n’est pas tombée de la planète Mars, ni sortie du cerveau diabolique d’un clone d’Alain Soral. En août 2011, Najat Belkacem répondait à 20 Minutes qui lui demandait en quoi la « théorie du genre » pouvait aider à changer la société…
La théorie du genre, qui explique “l’identité sexuelle” des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.
Aujourd’hui, elle veut donc sans doute dire que la théorie du genre n’existe « plus » ? Plus en l’état, disons, depuis que l’on a pensé, eu égard aux remous provoqués par le mariage gay, qu’il valait mieux y aller mollo ? Step by step. D’abord, l’ABCD de l’égalité, puis après, on verra ?
Et quand, dans le rapport du Syndicat de profs SNUipp, commandé par Vincent Peillon et remis en mai dernier, intitulé Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire, on trouve, dans la bibliographie pour enfants, Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?, Mehdi met du rouge à lèvres ou encore, dans le chapitre « Chausser les lunettes du genre », Papa porte une robe…, on peut se demander, sans être exagérément paranoïaque, si l’étude du port de la robe par les petits garçons au XIXe prévue par l’« ABCD de l’égalité » est tout à fait innocente, et si l’enjeu de tout cela se borne au louable partage des tâches ménagères ou à la légitime accession des femmes au monde du travail…
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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Avez-vous lu le n°2 d'"Année zéro"...
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mercredi, 29 janvier 2014
Jeûne de Béatrice Bourges : «On proteste depuis un an et on ne nous écoute pas»
Le Figaro cliquez ici
INTERVIEW - Porte-parole du Printemps français, un mouvement engagé dans l'opposition au mariage homosexuel, Béatrice Bourges a annoncé, à l'issue de la manifestation «Jour de colère» de dimanche, qu'elle commençait un «jeûne spirituel» jusqu'à la destitution de François Hollande. Elle a l'intention de rester jour et nuit devant l'Assemblée nationale.
LE FIGARO - Une grève de la faim pour demander la destitution du président de la République, n'est-ce pas un peu excessif?
Béatrice Bourges. - Je pense que la France le vaut bien. Moi je me bats vraiment pour mon pays, car je pense qu'on est en train de tuer l'âme de nos enfants. Cela fait un an que l'on proteste et qu'on ne nous écoute pas. Que puis-je faire de plus que donner ma personne? Ce sera dur mais cela prouvera qui je suis et qui sont les gens qui m'entourent.
Je m'appuie sur quelque chose d'ultra non-violent et d'ultra-légitime. Deux mois et demi avant les élections, j'aimerais savoir si les députés, comme certains le disent souvent, souhaitent vraiment le départ de François Hollande. Je leur offre sur un plateau d'argent la possibilité de montrer leur loyauté: l'article 68 de la Constitution autorise les élus des deux assemblés à engager une procédure de destitution du président de la République pour «manquement grave» à l'exercice de ses fonctions. Si je n'avais pas fait ce geste, les députés n'auraient rien tenté. Là une vie non-violente est en jeu.
Vous vous dites non-violente, comme votre mouvement, mais le «Jour de colère» d'hier s'est terminé dans la violence…
La manifestation s'est passée admirablement bien, avec des gens qui avaient des colères différentes. Si les gens de la manifestation avaient voulu en découdre, ils l'auraient fait pendant la manifestation… Moi, les violences, je ne les ai pas vues, je n'y étais pas. Ce que je sais de différents témoignages crédibles, c'est qu'il y a encore eu des infiltrations de forces de l'ordre. Huit minutes après la demande de dispersion, ils commençaient déjà à gazer les gens… Mais là, c'est le problème de Manuel Valls, pas le mien. Il faut préciser que même ceux qui se sont mis en colère n'ont rien détruit: il n'y a eu aucune vitrine brisée, aucune voiture brûlée.
Avec mon jeûne, je voudrais prouver que la colère, ce n'est pas la violence. On nous a traités d'extrémistes, on a trouvé que j'étais radicale. Aujourd'hui je pars avec mes armes à moi, des armes spirituelles. Le jeûne spirituel, c'est une arme extrêmement puissante.
Dans le défilé de dimanche, on a entendu des slogans antisémites…
J'étais devant. Je n'ai rien entendu. Mais il y a tellement de désinformation… Évidemment, je ne peux que condamner de tels slogans. Mais je suis comme saint Thomas, je n'y croirai pas tant que je n'aurais pas entendu un enregistrement. Quant à Dieudonné, il n'était pas là. Et il n'était pas non plus parmi les cinquante partenaires de «Jour de colère». Parmi ces partenaires, d'ailleurs, il y a des pro-mariage homo, et moi qui suis contre, j'ai défilé avec eux! Cela montre que «Jour de colère» est très particulier: c'est une coagulation de différentes colères, et non une plate-forme politique.
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mardi, 28 janvier 2014
« Jour de Colère » : un succés étouffé par un traquenard policier
Source Breizh info
Tôt, ce dimanche matin à l’appel des " Bonnets rouges nantais ", de Civitas et d’autres associations et coordinations, des Nantais en voiture ou en train ont pris la direction de Paris pour participer au rassemblement des Français en colère. Malgré une pluie drue et continue, dès 13 heures, la foule affluait place de la Bastille derrière les 8 bannières, qui déclinaient les motivations des participants : Fiscalité, Education-Jeunesse, Famille, Identité, Chômage, Respect des croyances religieuses, Liberté d’entreprise, Respect des libertés.
A 14h30, le défilé entamait le long itinéraire modifié au dernier moment par la préfecture de police. Ce changement, sans aucune raison valable, illustrait déjà la volonté délibérée du gouvernement Ayrault et de M. Valls de provoquer les organisateurs et leurs soutiens. Malgré cela, malgré les conditions climatiques, ce cortège pacifique en rangs serrés entreprit sa marche vers la place Vauban. Il rassemblait une France populaire, jeune, familiale, multicolore, diversifiée. En plus des banderoles des organisateurs, on remarquait entre autres celles des jeunes des Terreaux de Lyon, des Périgourdins, de la Provence, des Bonnets rouges, de Civitas etc…Renaud Camus suivait celle sur la défense de l’identité.
Pendant tout le déplacement, on notait une très forte présence policière sans commune mesure avec celle déployée dimanche dernier lors de la « marche pour la vie ». Le nombre de participants ne cessa de s’accroître pendant le parcours. Au final, il était supérieur à celui déjà remarquable du 19 janvier dernier. Arrivé place Vauban vers 17h, une bréve intervention de responsables des mouvements participants expliqua le sens de leur engagement et de leur colère.
Ces personnes, étudiant, mère de famille, chômeur, chef d’entreprise, artisan, travailleur, cadre… étaient un résumé de la France profonde et du pays réel. Béatrice Bourges, porte-parole de « Jour de colère » et animatrice du Printemps Français tira les conclusions de cette journée en rappelant son caractère pacifique et non violent.
Avant 18h, limite de l’autorisation préfectorale, elle appela les manifestants à se disperser, ce qu’ils firent calmement et en bon ordre. Mais, surprise, alors que le 19 les forces de l’ordre s’étaient éloignées et avaient laissé les avenues bien dégagées pour faciliter le départ d’une telle foule, le Préfet de police avait monté un véritable traquenard.
Pendant les discours, il avait fait mettre en place des barrages anti émeutes avec force policiers en tenue de combat et fermer l’accès des stations de métro. Les manifestants ne disposaient que d’un espace de quelques mètres sur le trottoir pour quitter les lieux. Puis, très rapidement, les issues ont été bloquées et la police a chargé ceux qui n’avaient pas encore pu quitter la place. Cette provocation gratuite est la cause des violences qui ont eu lieu. L’arrestation illégale d’environ 250 manifestants, dont des journalistes, fut le point d’orgue de cette manœuvre de répression gratuite.
Après le succès des manifestations de ces deux derniers dimanches, ne serait-ce pas une façon pour le pouvoir de décourager ceux qui souhaitent participer le 2 février prochain à la manifestation LMPT ?
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Des milliers de gens en colère, une presse aveugle et sourde !
Jean-Pierre Fabre Bernadac
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Brrr ! J’ai encore les pieds gelés et le slip mouillé, mais quelle joie que ce rassemblement des anti-FAF (François, Ayrault, Fabius). Ce dimanche où la pluie, le vent et le froid en plus des CRS s’étaient ligués pour ne pas mettre un manifestant dehors, nous nous sommes retrouvés place de la Bastille venus de tout l’Hexagone avec nos pancartes en prime. Oui, nous, les humbles, les sans-grade par dizaines de milliers, nous avons courageusement enfilés K-Way (excepté les Hommen) et baskets pour arpenter le bitume parisien. Aussi, je vous salue avec émotion et déférence, mes sœurs et frères marcheurs.
Nous étions loin de partager les mêmes idées, ce 26 janvier, nous étions loin d’avoir dégusté petits fours ou méchoui à la même garden-party, nous étions loin de nous congratuler ou de nous faire confiance, mais appliquant le vieil adage : les ennemis de mes ennemis sont temporairement (ou pas d’ailleurs) mes amis, durant cinq heures nous avons mêlé nos voix, nos ressentiments et aussi nos espoirs.
Un ras-le-bol général poussait vieux et jeunes, gens de banlieue et bourgeois cathos dans une longue marche vers la place Vauban en criant nos colères multiples et variées entrecoupées de Marseillaise. Tous nous avions la même sensation : le système est en train d’imploser, encore un coup de bélier et l’édifice va s’écrouler. Certes, il faut mûrir ses réflexions, provoquer des états généraux, mettre la liberté d’expression et la démocratie directe en première ligne, mais le caillou mis dans la chaussure des politiciens de tout poil, à commencer par Hollande, leur fait peur. Le meilleur exemple est démontré par le silence et l’impudeur des médias.
Prenons Le Figaro, ce quotidien propre sur lui, ce journal préféré des coiffeurs et des esthéticiennes (je n’ai rien contre ces professions). Comment croyez vous qu’il a traité ce lundi l’information sur le rassemblement ? Par… une seizième page sur un seizième de page. S’il avait pu la mettre dans les sports ou – mieux – dans la rubrique nécrologique, il l’aurait fait. Par contre, Fillon et l’UMP, ceux qui avaient commencé en premier à nous mettre dans la m…, avaient la quatre et la six pour pérorer et se congratuler.
Libération a plus de courage, qui a consacré un article certes tendancieux mais d’une ampleur conforme à l’événement. Comme quoi on peut être bourgeois et plus con… sensuellement correct que la moyenne !
Autre exemple : France 2. Quelle belle chaîne qui ne voit les manifestants qu’en Ukraine et les ignore en France. Les seules images qu’elle diffuse avec horreur sont les matraquages et les arrestations des forces de l’ordre à Kiev. Pour Paris, le petit doigt sur la couture du pantalon, en fin de journal elle propage les dires de Valls et pour bien désigner les méchants elle rajoute des scènes d’affrontements commentées avec une partialité criante.
Je vous engage d’ailleurs, pour comprendre qui étaient vraiment les « casseurs » et comment ils ont été traités, à regarder cette vidéo.
En conclusion, sincèrement, tout cela me réjouit car si la presse s’affole, si les télés minimisent, c’est bon signe. Le signe que nous devons cette année, pour « Jour de colère », passer du singulier (et quel singulier) au pluriel !
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FN : la politique de « respectabilité » a ses limites
Gabrielle Cluzel
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C’est un sondage IFOP pour le Journal Du Dimanche qui l’annonce : aux élections européennes, le FN arriverait en tête avec 23 %, devant l’UMP à 21 % et le PS à 18 %. Un résultat en léger recul par rapport au mois d’octobre (24 %), mais un score potentiel sans précédent pour le FN, qui n’avait fait que 6,3 % aux dernières européennes et qui n’est jusqu’ici jamais arrivé en tête d’une élection nationale. Un score comme un coup de tonnerre dans le landernau politique, expliquant sans doute les escapades de Valls, au fait de toutes ces choses bien avant tout le monde, dans les villes susceptibles de « basculer ». Faute de circonscrire l’incendie pour les européennes, tentons au moins de sortir la grande échelle pour les municipales.
Un score qui serait tout à la fois le fruit d’un climat porteur – immigration, insécurité, mondialisme, mainmise de l’Europe, collusion des élites, défiance envers les médias, jamais les thèmes portés par le Front national n’ont trouvé autant d’écho dans l’actualité – et du travail de dédiabolisation entrepris depuis l’accession de Marine Le Pen à la tête du parti.
Tous les voyants seraient donc au vert pour le FN ? Pas si simple. Des signaux d’alerte clignotent ici et là pour un parti sur une ligne de crête. Car ces résultats sont à rapprocher d’autres sondages récents (TNS SOFRES, OpinionWay , IPSOS, IFOP et CSA ) qui eux font tous état d’une baisse significative (entre 4 et 8 %) de la popularité de Marine Le Pen. Le climat porteur, lui, étant bien là, le problème viendrait de la dédiabolisation. Pour certains, elle ne fonctionnerait pas à plein. Pour d’autres, au contraire, elle fonctionnerait… trop bien.
C’est cette dernière analyse que le baromètre de la vie politique du CEVIPOF, dont les morceaux les plus brûlants ont été publiés par Valeurs actuelles, semble valider : les Français s’y révèlent profondément défiants envers l’État, les partis politiques, les médias… et même contestataires, 61 % d’entre eux se disant prêts à descendre dans la rue.
Et si Marine Le Pen, en cherchant à se rapprocher des Français, n’allait en fait que les croiser, en sens inverse ? Elle, sur le chemin de la dédiabolisation, eux, sur celui de la radicalisation ? Si, comme le disait l’analyste politique Alba Ventura, dans sa chronique du 23 janvier sur RTL, la politique de respectabilité atteignait ses limites ? Si « le FN n’apparaissait plus comme un parti anti-système » et, ce faisant, perdait en lisibilité : « On n’a pas vu [Marine Le Pen], par exemple, manifester contre le mariage homo. Elle s’est déclarée très choquée par Dieudonné. Elle dit partout avoir des “idées sociales”. Elle ne veut pas qu’on la classe à l’extrême droite. Cela fait des mois qu’on ne l’a pas entendue parler d’immigration, de sécurité ou de frontières. Elle ne fait plus référence à l’ordre et à l’autorité. » Elle défend pour Hollande un droit à la vie privée, quand les Français aspirent à un président parfaitement probe.
Et ce FN que Marine Le Pen entend débarbouiller au Kärcher ne déstabilise pas seulement les électeurs… il y a aussi les candidats. Les récentes déclarations, par exemple, d’un Florian Philippot sur l’IVG ont semé le trouble parmi les « conservateurs », présents en nombre sur des listes municipales parfois difficiles à boucler. Si, hypothèse extrême, ils s’avisaient tous de tirer leur révérence à quelques jours des dépôts de candidature, ce serait pour le FN un scénario catastrophe.
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