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vendredi, 10 octobre 2014

Strasbourg en rouge et blanc pour l’« Alsatian Pride »

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José Meidinger

Boulevard Voltaire cliquez ici

Strasbourg sera ce samedi en rouge et blanc, les couleurs d’une Alsace qui entend descendre dans la rue pour affirmer sa volonté de ne pas être absorbée par la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La manifestation alsacienne aura-t-elle le même succès que celle de Nantes pour la réunification de la Bretagne ? Le président du conseil régional d’Alsace y croit en tout cas, n’hésitant pas à proposer un tarif – TER exceptionnel à 5 € – pour permettre à tous les Alsaciens qui le souhaitent de se joindre à ce mouvement de protestation.

L’opposition socialiste – l’Alsace est de droite depuis toujours – crie bien évidemment au loup et dénonce « l’utilisation indue de fonds publics pour financer une manifestation partisane ». C’est oublier un peu vite qu’une vente flash de 12.000 billets Lyon-Paris à 5 euros a eu lieu l’année dernière par la SNCF, cinq jours avant la manifestation pro-mariage pour tous. Et cette offre était bel et bien disponible 5 jours avant la manif des partisans du « mariage » homosexuel et valable uniquement, comme par hasard, jusqu’au 27 janvier 2013, date de la manifestation des partisans du projet de loi. Sur le Net, la SNCF encourageait ses « amis lyonnais » à profiter de cette « opportunité incroyable » en envisageant une « petite séance shopping dans le Marais », le « quartier gay-friendly de la capitale »,  comme l’avait relevé alors fort opportunément Valeurs actuelles.

Malgré son maire gay-friendly, l’offre alsacienne n’est pas aussi alléchante, mais la manifestation de samedi sera le point d’orgue d’une campagne de sensibilisation de l’Alsatian Pride, la « fierté alsacienne » que mène depuis quelques mois un tout jeune parti régionaliste Unser Land (Notre pays) qui a remis au goût du jour les couleurs alsaciennes Rot un Wiss (rouge et blanc). De nombreux jeunes – et c’est encourageant – ont rejoint les rangs d’Unser Land et n’hésitent pas, à l’image des activistes de Greenpeace, à se lancer dans des démonstrations spectaculaires, drapeau Rot un Wiss en tête. Ces jeunes militants ne sont pas effarouchés par la notion d’autonomisme et n’hésitent pas à l’expliquer aux badauds qui les encouragent dans leurs actions d’éclat. « N’ayez pas peur, même soyez fiers de votre histoire. Nous devons à ceux qui nous ont précédés, qui se sont battus pour préserver notre droit local, notre culture, notre langue, d’être ce que nous sommes ».

Unser Land milite enfin pour que le drapeau alsacien retrouve droit de cité. « Un vrai drapeau, reconnu, comme celui des Corses, des Bretons ou des Basques. Qui a sa place sur le fronton de nos mairies, entre le drapeau national et le drapeau européen […] Mir welle bliewe, wàs mir sin ! Nous ne voulons pas disparaître dans un mariage forcé contre-nature. Nous voulons rester ce que nous sommes et nous le faisons savoir. »

Contre toute forme de dissolution ou « d’incorporation forcée » de l’Alsace dans des ensembles interrégionaux artificiels : ils seront nombreux à le faire savoir samedi à Strasbourg, où l’on pourra se rendre compte, comme disait la grand-mère de l’un de mes amis, que mine de rien « les Alsaciens sont tous français, dommage que les Français ne soient pas tous alsaciens, on ne serait pas dans la m… »

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jeudi, 09 octobre 2014

Le bilan africain de Nicolas Sarkozy

b lugan.jpgBernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
George Bush désintégra l'Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l'islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.
 
Si George Bush n'a plus d'avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :
 
1) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu'il déclara au colonel Kadhafi après qu'il l'eut pourtant reçu avec tous les honneurs. Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :
- Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d'exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
- Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d'Etat africains, exigeant au contraire d'une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
- Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l'aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?
 
2) Le plus irresponsable pour l'avenir de la France est d'avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.
 
3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d'Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.
 
4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l'Afrique n'est, selon lui, pas entrée dans l'histoire, c'est parce qu'elle ne s'est pas soumise au dogme démocratique...
 
5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l'abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l'armée française.
 
6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région...
 
7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d'intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l'uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 08 octobre 2014

Le nouveau numéro de "Réfléchir et Agir" est sorti

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lundi, 06 octobre 2014

Manif pour tous : on ne lâche rien

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Gabrielle Cluzel

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Ils sont revenus. Égaux à eux-mêmes, souriants, déterminés. Et surtout incroyablement nombreux. Deux ans que ça dure ! 500.000 selon les organisateurs, 70.000 selon la police, toujours aussi… facétieuse. Comme si rien ni personne ne pouvait réussir à les essouffler, les dissuader, les faire douter.

Ils ont résisté à tout, même aux manœuvres de diversion les plus sophistiquées : L’Express titrant, il y a trois semaines, « La manif pour tous commencerait-elle à digérer le mariage pour tous ? », ou Manuel Valls jurant ses grands dieux que jamais dans ce pays la GPA ne serait légalisée. Certains l’appellent en secret LCPT, Le Cauchemar Pour Tous. Cauchemar pour le gouvernement, bien sûr, mais aussi pour la droite, mal à l’aise, que LMPT regarde comme l’œil regarde Caïn : que votre oui soit un oui. Pas un « on-va-réécrire-la-loi-en-tout-cas-on-empêchera-la-GPA-enfin-disons-qu’on fera-ce-qu’on-pourra ».

On dit que ce gouvernement n’a rien fait pour les familles. C’est bien le calomnier, car il les a soudées. Comme personne n’était parvenu à le faire avant lui.

À cette manif, il y avait, coude-à-coude, tous ceux que l’on pensait impossibles à inviter encore ensemble, ceux qui s’écharpent à la fin des repas arrosés, et ceux qui se regardent en chiens de faïence depuis les dernières élections : des sympathisants de l’UMP voisinaient avec des militants du FN, des curés en soutane avec des prêtres barbus à grande croix en bois battant la poitrine, des cathos pratiquants avec des cathos intermittents, et même des athées militants avec quelques musulmans.

Oui, ils étaient tous là, réconciliés, comme on se réconcilie – au moins un temps – autour de la vieille mère qui est à l’agonie. La vieille mère France qui a perdu la boule.

On vient là contre la GPA, on vient là contre la loi Taubira. On vient là parce qu’on ne lâchera pas. Comme on ne lâche pas un noyé passé par-dessus bord que l’on retient par un doigt. Si l’on desserre la prise une seconde, tout est foutu. Mais si on s’y met tous… Rien n’est peut-être perdu.

LMPT est ce doigt. Ce doigt par lequel notre civilisation s’accroche encore au navire avant de sombrer. Tout le reste a basculé. On entendait dire, ce dimanche soir autour de la gare Montparnasse, que LMPT était décidément typée « bourgeoise », ou qu’une présence un peu trop prégnante de certains élus (dont l’allocution, enregistrée, était diffusée sur grand écran) sentait la tentative de « récup’ » politicienne.

LMPT n’est pas parfaite ? Peut-être. Mais on ne refuse pas de saisir un index agrippé au bastingage sous prétexte que la manucure n’est pas nickel. Ce qui compte, c’est tenir. Surtout ne rien lâcher. Moins que jamais.

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jeudi, 02 octobre 2014

Le n°3 de Conflits, la revue géopolitique de Pascal Gauchon, est paru...

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La France vue d'Allemagne...

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La relaxe pour l'ignoble Plantu

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Caroline Parmentier

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Si vous caricaturez Christiane Taubira en singe, c’est neuf mois de prison fermes, cinq ans d’inéligibilité et 50 000 euros d’amende. Si vous représentez le pape en train de sodomiser un enfant, c’est la relaxe.

Le dessin, publié le 22 mars 2010 sur le site de Plantu et repris le 3 avril suivant par Le Monde magazine, avait aussitôt fait l’objet d’une plainte de l’Agrif pour « provocation à la haine ou à la violence » envers les catholiques. Intitulé « Pédophilie : le pape prend position », il mettait en scène Benoît XVI sodomisant un enfant qui déclarait : « Quitte à se faire enculer, autant aller voter dimanche ! », en référence aux élections régionales.

Ce dessin « n’avait ni pour objet ni pour but de stigmatiser la communauté des catholiques ou même l’ensemble du clergé », a estimé la chambre de la presse. C’est l’évidence même ! Et ce même s’il a « légitimement pu choquer certaines personnes et singulièrement des fidèles en raison de l’atteinte portée à la dignité de la figure du pape » (ce dont la chambre se fout totalement).

Dans leur jugement les magistrats, en bons militants politiques, font carrément leur l’argumentation de Plantu. Selon la justice, le propos du dessin était « de dénoncer, certes avec une violence qui, selon l’auteur, répond à celle qu’a constituée le silence institutionnel à l’égard des victimes, la réaction inappropriée de l’Eglise face à ces tragédies, qualifiée de “mur du silence” par le ministère fédéral allemand de la Justice ».

L’Agrif condamné

Sur le fond du dossier, le tribunal a entièrement donné raison à Plantu. « Que l’on aime ou que l’on n’aime pas », ce dessin « ne peut pas tomber sous le coup de la loi », avait plaidé son avocat Christian Charrière-Bournazel (que nous avons plusieurs fois rencontré contre nous à la XVIIe) : « Nous sommes dans la caricature, qui est par nature même excessive ».

Le tribunal a donc condamné l’Agrif à verser à Plantu 2 000 euros pour les frais de justice, mais a rejeté la demande de la défense du dessinateur, qui demandait la condamnation de l’association pour « procédure abusive ».

La femme procureur avait quant à elle estimé que ce ne sont pas les catholiques qui sont visés. Précisant : « Loin de là » !

Voilà la nouvelle justice socialiste rendue par une proportion qui se sent de plus en plus libérée de militants politiques enragés (de ceux qui avaient épinglé le père d’Anne-Lorraine Schmitt, assassinée par un récidiviste remis en liberté, sur leur « Mur des cons »). D’un côté elle protège ses tabous et ses vaches sacrées (Taubira, les Femens etc.) et de l’autre elle vomit son anti-catholicisme haineux.

L’AGRIF fait appel de ce jugement :

« L’ignominie de Plantu s’inscrit dans une pratique continuelle de dérision et de crachat contre les chrétiens. De jure et de facto, le tribunal encourage cela. On sait d’expérience que pareille provocation à la haine contre d’autres communautés serait impitoyablement poursuivie par le Parquet et réprimée par la justice. »

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Un entretien avec Georges Feltin-Tracol

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mardi, 30 septembre 2014

Quand La Voix du Nord veut se tapper l'incruste...

10580920_1573875856172891_7162860861324935921_o.jpgDepuis deux ans, Synthèse nationale organise une journée régionale au printemps à Nieppe près de Lille. La deuxième s'est tenue en avril dernier en présence de notre ami Gabriele Adinolfi cliquez ici. Ces journées sont publique et la presse locale y est invitée. Elle ne vient jamais...

Depuis deux ans, à l'initiative de plusieurs associations amies de Synthèse nationale, une journée amicale privée est organisée fin septembre au même endroit. Il s'agit d'une fête familiale dans la plus pure tradition flamande destinée aux militants de la cause nationaliste et identitaire de la région. La seconde du genre s'est déroulée dans une ambiance amicale samedi dernier. Cette réunion étant privée, la presse n'y est donc pas invitée.

Allez donc savoir pourquoi, il suffit que cette réunion soit privée pour que La Voix du Nord insiste lourdement  pour y assister. Des fois que la petite bête s'y serait sournoisement glissée...

Voici donc l'article que le quotidien nordiste n'a pas pu s'empêcher de consacrer à la journée familiale de samedi dernier (cliquez ici) :

Nieppe, fête familiale de Synthèse nationale

à la ferme de l’Épinette

Ce samedi, la ferme de l’Épinette a été louée par Synthèse nationale, revue d’extrême droite, pour une «grande journée familiale et militante». La deuxième, la première s’étant tenue en septembre de l’an passé. «Une fête privée, une journée de détente. On ne fait pas de politique» sourit Luc Pécharman à l’initiative de cette journée, où l’on ne pouvait assister que sur réservation moyennant 15 euros par repas. «C’est réservé aux militants», résume-t-il.

Pourquoi Synthèse nationale se réunit-elle toujours dans la région à l’Épinette ? Parce c’est fiable : pas de crainte de voir le loueur se désister au dernier moment dans la mesure où Gaston Lemaire, le propriétaire, est militant du Front National, troisième sur la liste Bleu Marine de Didier Lejeune à la dernière élection municipale où cette liste a obtenu un siège. Quand on rapproche son mouvement du Front national, Luc Pécharman qui a quitté le FN en 2007 et se trouve délégué régional de la Nouvelle droite populaire, s’indigne « On ne se reconnaît pas dans le Front de Marine de Pen ». Sa revue a lancé une nouvelle revue, Cahiers d’histoire du nationalisme. Léon Degrelle, Belge nazi, antisémite, xénophobe et négationniste, a fait l’objet du premier numéro. Jacques Doriot, à base d’archives du père de Didier Lejeune, est sorti le 11 septembre.

Quant à Gaston Lemaire, le propriétaire de la ferme, il avance qu’il loue à qui paie. C’est vrai qu’il y a des mariages, des fêtes étudiantes ou techno… Mais c’est vrai aussi que l’endroit est devenu le lieu de rassemblement de l’extrême droite de la région Flandre-Artois-Hainaut.

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samedi, 27 septembre 2014

Eolien : une gigantesque escroquerie - La transition écologique aux frais du contribuable

transition-energetique_zoom__TRANSITION_ENER_3_EOLIEN.jpgJean-Louis Butré*

Métamag cliquez ici

L’éolien est une « gigantesque escroquerie » économique de centaines de milliards d’euros pris sur les factures des consommateurs d’électricité des ménages français. Il est en passe de détruire la France.

Un bilan économique désastreux : une industrie outrageusement subventionnée depuis 10 ans

En 2013 les 5 000 éoliennes terrestres implantées sur la France ont produit 2,9% de la production d'électricité nationale. Cette performance peu glorieuse est la conséquence du taux de charge moyen annuel de 24% confirmant que les éoliennes ne sont pas compétitives économiquement. 

Pour assurer artificiellement la rentabilité de ces usines d’aérogénérateurs, le mécanisme consiste en un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’Etat supérieur  de 2 fois au prix du marché de l’électricité. Ce tarif vient a été jugé comme une aide illégale par la Cour de Justice de l’Union Européenne, mais malgré cela il a été reconduit par Mme Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie. Une requête en conseil d’état pour le faire annuler définitivement a été déposée conjointement par la Fédération Environnement Durable qui regroupe plus de 1 000 associations par Vent de Colère Fédération nationale et par Contribuables Associés. 

L’argent nécessaire pour soutenir l’éolien provient d’une taxe facturée aux consommateurs, la Contribution au Service public de l’électricité (CSPE). Cette taxe est actuellement de 12% et va augmenter rapidement. Elle peut-être considérée comme une surfacturation illégale. Si cela est cas, plusieurs milliards d’euros devraient déjà être remboursés aux usagés avec effet rétroactif. Des consommateurs s’estimant trompés par EDF et ont déjà déposé des plaintes devant les tribunaux civils pour demander le remboursement de cette taxe.

La poursuite du programme de la « Transition Énergétique » sous l’emprise du lobby des industriels du Vent est centré sur l’éolien et il consiste à continuer à implanter sur la France plus de 25.000 machines sur terre et 1 200 le long des côtes. Cette stratégie conduit  inexorablement au doublement du prix de l’électricité des ménages français comme cela a été le cas de l’Allemagne qui nous sert de modèle. Elle est donc porteuse d’injustices sociales et il est légitime de la dénoncer lorsque 8 millions de ménages sont déjà en situation énergétique précaire et n'ont plus accès à l'énergie électrique sans des aides.

Il faut ajouter que l’éolien implique aussi :

- la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4 000 kms de lignes Haute tension 

- la mise place de compteurs « espions » « linksys qui seront facturé plusieurs centaine d’euros aux consommateurs

- La construction et la remise en fonctionnement de centrales à gaz et à charbon pour pallier à son intermittence, Les éoliennes sont des tueuses du climat comme le démontre l’Allemagne qui est « en avance » sur la France 

Trop d’argent dans l’éolien entraîne une corruption galopante

Des alertes internationales se multiplient concernant les origines douteuses de certains fonds investis dans l'éolien. Blanchiment d'argent et paradis fiscaux sont des pratiques qui existent. Le cas emblématique de l'Italie est particulièrement inquiétant. La Maffia et l’argent du crime sont directement impliqués dans les scandales du financement des parcs éoliens. Mais des alertes ont eu lieu dans d’autres pays comme l’Espagne et l’Allemagne.

Il serait regrettable avant toute décision de poursuivre un quelconque soutien à l’éolien avant que le gouvernement français ne fasse une l’analyse complète des réseaux financiers constitués de milliers  de promoteurs qui écument tous les pays  pour mettre des parcs éoliens et qui ont tissé une toile de sociétés « écrans ». 

Cette corruption internationale se double d’une corruption locale d’élus mise en lumières par le dernier rapport du Service Central de Prévention de la Corruption dans son rapport d'activité 2013 au premier Ministre. Un documentaire d’Armel Joubert des Ouches (NDLR cliquez ici), journaliste indépendant, ancien correspondant et responsable régional de TF1, vient mettre en pleine lumière les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens. Robert Werner qui a été Grand reporter et rédacteur en chef à TF1 lui a apporté son concours. Ce film analyse la corruption qui règne dans le système éolien et met en évidence, à l’aide de témoignages, les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens pour arriver à leurs fins.

Il est fondamental de bien comprendre que l’industrie du Vent ne prospère que grâce à de l’argent public provenant des citoyens. Elle s’abrite sous le parapluie européen et sous un faux prétexte d’écologie mais en réalité elle n’a que l’unique but que de s’enrichir. Des sociétés prospectent tous les maires ruraux et les propriétaires terriens, pour implanter un maximum d’éoliennes. Ils promettent des redevances élevées et ils achètent virtuellement les communes en pratiquant un racket rampant du territoire à travers des sociétés pratiquement sans capital. En France les acteurs locaux de la défense du patrimoine, des sites et des paysages ainsi que les associations de la Fédération Environnement Durable, mettent de plus en plus souvent en cause des prises illégales d’intérêt de nombreux élus locaux, bénéficiaires de futurs rentes éoliennes et néanmoins acteurs des délibérations communales figurant dans les dossiers De nombreuses plaintes pour prises illégales d’intérêts d’élus sont en cours d’examen par la justice.

Tous ces mécanismes de corruption laissent planer des doutes sur l’ensemble des décideurs publics les plus proches des citoyens mais aussi sur tous les élus français et la classe politique en général.

Le Parlement s’il vote ce programme de Tansition Energétique asservi aux industriels du Vent fermerait les yeux sur les fraudes et la spéculation. Il cautionnerait un système opaque et immoral.

* Président de la Fédération environnement durable

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jeudi, 25 septembre 2014

Dans Présent d'aujourd'hui : un entretien avec Alain Renault sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à François Duprat

8195-20140925.jpgDans la livraison d'aujourd'hui du quotidien Présent, vous pourrez lire un entretien avec Alain Renault, maître d'oeuvre du n°2 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à François Duprat et au nationalisme-révolutionnaire (cliquez ici).

Présent est en vente dans les kiosques ou sur abonnement cliquez là

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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lundi, 22 septembre 2014

La France, royale et éternelle

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Robin de la Roche

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Comme 2.453.000 Français, j’ai regardé ce samedi soir l’émission de France 2 consacrée au patrimoine extraordinaire que recèle la France, notre pays. Je ne m’attarderai pas sur les approximations historiques qui sont le lot forcé de ce type d’exercice télévisuel. Ne gâchons pas notre plaisir. Cette émission présentait un classement fondé sur des votes enregistrés sur le site Web de France 2, et c’est là que ça devient intéressant…

Les trois sites ayant recueilli le plus de suffrages sont :

3) la place Stanislas à Nancy ;
2) la cathédrale de Strasbourg ;
1) le monastère royal de Brou.

Mais que fait la police ? Où est la mosquée de Vénissieux dans ce trio de tête du classement des monuments préférés des Français ? Et le Centre Pompidou et ses tuyères colorées ? Et la très-maçonnique et cathophobe tour Eiffel ? Ou alors… ou alors, se pourrait-il que nos concitoyens soient plus attachés à leurs racines que ne le souhaiteraient nos désespérants politiciens universalistes ? Est-il possible que les Français soient amoureux d’une France qui ne commence pas le 14 juillet 1789 ? Nous aurait-on menti ?

On le sait – mais on ne le dit pas assez -, les Français adorent la France – la vraie – et ne manquent pas une occasion de visiter l’un ou l’autre de ses trésors. Et même si, parfois, on entend tel parent raconter un petit peu n’importe quoi à ses enfants sur le lieu visité (que n’ai-je entendu comme âneries à Versailles !), au moins ceux-là ont le mérite d’emmener ceux-ci voir autre chose que « Di$neyland » !

La France, construite par nos rois en treize siècles et défigurée par la République en deux, est un écrin unique au monde. Se sentir Français – ce qui sera toujours bien plus puissant que n’importe quelle pièce d’identité – est à la fois un privilège démesuré et une charge qu’il faut honorer : il nous faut transmettre à notre descendance ce que nous avons reçu et l’amour d’icelui.

Dans l’émission de samedi, l’émotion était palpable lorsqu’une conservatrice de Reims exhiba la Sainte Ampoule. Si le contenant est récent – l’ampoule, brisée à la Révolution, fut refaite pour le sacre de Charles X –, le contenu remonte à la nuit des temps : lorsque l’ampoule fut détruite, on sauva quelques parcelles de l’huile sainte séchée, celle-là même qui servit au baptême de Clovis des mains de saint Remi.

La France, le pays réel, c’est celui qui a, au fond de son âme, mémoire de ces instants-là, de cette union entre le trône et l’autel, qui fait qu’en France on ne couronne point le roi, mais on le sacre.

La France réelle, c’est celle qu’aucun manuel pédagogique de quelque Najat ou Peillon ne pourra jamais faire oublier aux petits Français, car nous y veillons ! Le soir, dans le secret de leur maison, au plus fort de la propagande « ripoublicaine », il y aura toujours un père et une mère, bons Français, pour s’asseoir à côté de l’enfant qui va s’endormir et lui dire, d’un air mystérieux… « Et maintenant, il faut que je te raconte quelque chose… C’était il y a bien bien longtemps…»

Aucune Najat ni aucun Peillon ne seront jamais assez forts pour mettre à bas le plus grand rêve, celui qui fait briller les yeux des enfants autour du monde : la France, éternelle et royale.

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vendredi, 19 septembre 2014

Ecosse : Le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

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Le nationalisme écossais revu et corrigé par le SNP socialiste d’Alex Salmond

Source Breiz Atao cliquez ici

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

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Sortie en kiosque aujourd'hui d'un numéro exceptionnel de "Présent" consacré aux manifs du 5 octobre

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Les manifestations du 5 octobre (Paris et Bordeaux) se préparent dès aujourd’hui avec le nouveau hors-série de Présent qui est vendu en kiosque : GPA, PMA, gender… C’est non !

Au sommaire ? Des entretiens avec Marion Maréchal-Le Pen, Ludovine de La Rochère, Béatrice Bourges… mais aussi Albéric Dumont (coordinateur national LMPT), Philippe Brillaut (le courageux maire du Chesnay, représentant des élus à la Manif pour tous). Et des entretiens avec les porte-parole de mouvements comme le collectif Stop Gender et les Antigones.

Tout ce que vous devez savoir sur les manifs du 5 octobre est dans Présent hors série. En vente chez votre marchand de journaux, huit pages, 2,50 €

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jeudi, 18 septembre 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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dimanche, 14 septembre 2014

Femen : que les juges complaisants prennent garde

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François Teutsch

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Les faits sont simples : le 12 février 2013, à l’occasion de la renonciation du pape Benoît XVI à sa charge, neuf Femen ont pénétré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et, juchées seins nus sur le socle de trois cloches, exposées provisoirement dans la nef à l’occasion du jubilé des 850 ans de l’édifice, ont crié « Pope No More » tout en tapant à l’aide de bâtons sur les cloches, qu’elles ont légèrement dégradées. Citées à comparaître devant le tribunal correctionnel pour dégradation volontaire, elles ont été relaxées le 10 septembre dernier au motif que les éléments soumis au tribunal ne permettaient pas de leur imputer avec certitude les dégradations. En revanche, les vigiles ont été condamnés à des peines d’amende avec sursis… Le parquet a interjeté appel de ce jugement.

Voilà pour les faits. Reste le scandale de poursuites inadaptées, du fait du ministère public. Reprocher aux Femen des dégradations matérielles était le plus sûr moyen de les faire relaxer : la décision du tribunal est logique ; la cour d’appel ne la réformera sans doute pas.

La vraie question n’est pas celle des cloches ! Elle est celle de l’intrusion dans un édifice religieux de neuf hystériques dont le but affiché est de provoquer, de choquer, de ridiculiser. Il suffit de voir les photographies de l’événement pour constater le regard effaré des touristes, manifestement choqués de cette mise en scène dans un lieu que chacun – croyant ou non – s’accorde à reconnaître comme sacré. Dans une société libérale – et prétendument libérée –, faut-il que la religion catholique dérange à ce point pour être la cible unique d’excitées du téton qui seraient bien incapables, d’ailleurs, de dire en quoi la parole apostolique les empêche de vivre comme elles l’entendent ?

Les chrétiens étant, dans notre Occident décadent, la seule minorité qu’il est permis de ne pas respecter, le parquet n’a pas pensé à user des dispositions qui lui permettaient de poursuivre efficacement ces militantes. La justice, une fois encore, a montré qu’elle appliquait la vieille règle du deux poids deux mesures. Quand elle est forte avec les faibles et faible avec les forts, elle ne craint ni le courroux des chrétiens, ni l’opprobre de la presse, ni les pressions du pouvoir. Mais le jeu qui consiste à juger en fonction de la capacité de nuisance de la victime risque de se retourner contre elle ! Lorsqu’elle aura à juger les incendiaires musulmans d’une synagogue, lui faudra-t-il s’indigner de l’acte antisémite ou refuser de stigmatiser une communauté habituée à la coupable indulgence des juges ?

L’autre vraie question est celle des attaques systématiquement portées contre les chrétiens et les symboles de leur foi. Bien sûr, à côté de ce qui se passe en Irak, cette danse pectorale n’a qu’une gravité relative. En apparence seulement : à force d’accepter ces manifestations d’hostilité, on prépare les esprits à une forme d’indifférence qui, le jour où surviendront de vraies persécutions, se révélera dans toute son ampleur. Ne sous-estimons pas la portée de ces actions : ne serait-ce pas leur seul objet ?

Que nos juges complaisants prennent garde. À force de mépriser les chrétiens, ils sapent les fondements – chrétiens – du droit pénal dont l’application leur incombe. Et ils soufflent sur des braises qui ne demandent qu’à s’enflammer.

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vendredi, 12 septembre 2014

"Si Esteban avait été une Femen..." Dans Présent d'aujourd'hui : un entretien avec Serge Ayoub

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mercredi, 10 septembre 2014

La fronde des libraires contre le livre de Trierweiler

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Source Le Figaro.com cliquez ici

Xavier de Marchis, gérant de la librairie Contretemps à Paris, fait partie de ceux qui refusent de vendre l'ouvrage Merci pour ce moment. Il s'en explique au Figaro.

Libraire à contre courant, Xavier de Marchis avoue n'avoir pas lu le fameux livre de Valérie Trierweiler. «Je ne l'ai pas reçu et j'ai refusé de l'avoir», tranche-t-il d'emblée.

Gérant de la librairie Contretemps à Paris dans le 7e arrondissement, il trouve le marketing autour de Merci pour ce moment «un peu limite» : ce jeu autour d'un livre lancé sous XX, imprimé en Allemagne au tirage foudroyant de 200 000 exemplaires lui semble malsain. Pire, il est choqué par la façon dont les gens viennent lui demander le livre. Selon lui, toute cette hystérie «a créé un climat d'énervement et d'excitation qui a empêché sa librairie de tourner pendant deux jours». Samedi matin, 48 heures après le lancement du livre événement, il décide donc avec ses collègues de mettre un panonceau à l'entrée de la librairie. Avec ces quelques mots ironiques :

«Nous sommes libraires. Nous avons 11 000 livres. Nous n'avons pas vocation à être la poubelle de Trierweiler et Hollande. «Merci pour ce moment» de compréhension.» Le jour même, les passants viennent lui exprimer leur sympathie. Et depuis, il reçoit de nombreux messages de soutien. Invité de France Info ce lundi matin, Xavier de Marchis avoue même que les journalistes rencontrés ont compris et partagé sa démarche.

S'il réagit par souci d'éthique, le jeune libraire reconnaît pourtant avoir vendu le livre de Marcela Iacub, Belle et Bête (Stock), où la journaliste dévoilait sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn, tout comme celui de Cécilia Attias, Une Envie de vérité (Flammarion), mais de façon minime. «Il n'y avait pas d'exclusivité. Avec Trierweiler, j'ai subi un arrêt complet de mes ventes. Les gens ne demandaient que ça.»

«Libraires, faites gaffe!»

Pour le libraire de la rue Cler, la publication du livre de Valérie Trierweiler participe à la remise en cause ambiante de sa profession. Le cœur du travail de libraire est de choisir des livres et de les donner à lire. «Sinon, je mets une casquette, j'installe un guichet, et je vends les livres qui marchent. Comme au McDo, quoi». Pour Xavier de Marchis, c'est là «l'image de la librairie en Enfer». Celle d'un étalage où un seul livre supplante tous les autres.

Le gérant de Contretemps tient même à lancer un message aux autres libraires. «Notre métier, ce n'est pas ça. Je dis aux libraires, faites gaffe ! Ce n'est pas sain pour vous. Un jour on ne se retrouvera plus qu'à vivre avec les dix sorties médiatiques de l'année.» À l'occasion de cette rentrée littéraire qu'il juge «ignorée» par la sortie de Merci pour ce moment, l'intéressé rappelle qu'il a de quoi satisfaire ses clients. Aux «intrigues de palais déplorables de Valérie Trierweiler», il conseille plutôt la lecture de deux beaux romans: L'Île du Point Némo de Jean-Marie Blas de Roblès et Le Complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood (Editions Zulma).

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mardi, 09 septembre 2014

Dans Rivarol de cette semaine, un article sur le n°2 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à François Duprat et au nationalisme-révolutionnaire

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Le numéro 2 des Cahiers d’Histoire du Nationalisme est consacré à François Duprat et au nationalisme-révolutionnaire…

Samedi 18 mars 1978, dans la fraicheur matinale, sur une petite route près de Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime), une terrible explosion secoue la quiétude de ce paisible bout de campagne normande. Un attentat à la voiture piégée vient de mettre fin à la vie de François Duprat et blesser très grièvement son épouse qui était à ses côtés. Trente six ans plus tard ce crime n’a toujours pas été élucidé.

Cet attentat n’était pas l’œuvre d’amateurs ou d’apprentis terroristes à la petite semaine. Il s’agissait d’un vrai travail de professionnels. Ceux qui en sont à l’origine devaient sans nul doute avoir de bonnes raisons pour agir ainsi… Certes, ce samedi 18 mars 1978 correspondait à la veille d’élections législatives qui risquaient de voir le pouvoir giscardien de l’époque renversé par une coalition socialo-communiste, mais est-ce suffisant pour établir une relation de causes à effets entre ces deux événements ? Rien ne le prouve. Mais alors, qui était donc François Duprat pour que des moyens aussi sophistiqués soient employés pour l’éliminer ?

Professeur d’Histoire, écrivain, auteur d’une quinzaine d’ouvrages qui font encore souvent aujourd’hui références, directeur de plusieurs publications nationalistes, collaborateur régulier à divers journaux dont Rivarol ou Défense de l’Occident, la revue de Maurice Bardèche, membre du Bureau politique d’un Front national qui était alors encore marginal, François Duprat était avant tout le théoricien français du nationalisme-révolutionnaire. Et c’est à cet aspect de Duprat que s’intéresse la seconde livraison des Cahiers d’Histoire du Nationalisme, la nouvelle revue lancée sous l’égide de Synthèse nationale au mois de mai dernier par Roland Hélie. 

Réalisé sous la direction d’Alain Renault, qui fut Secrétaire général du FN à la fin des années 70 et sans doute l’un des plus proches collaborateurs et amis de François Duprat, ce second Cahier, fort bien illustré et comprenant plusieurs textes inédits, privilégie avant tout ce qui peut être utile au militant d’aujourd’hui. Il se divise en trois parties.

La première est consacrée au nationalisme-révolutionnaire. François Duprat se rattachait au courant « néo-fasciste ». Mais il savait que ce terme, employable dans les discussions doctrinales internes, n’était pas très facile à utiliser pour la propagande externe. Il est en effet parfaitement inutile de perdre son temps à vouloir aller à contre courant en cherchant à imposer un terme qui fait peur. L’essentiel n’est pas « d’avoir raison » mais qu’on « nous donne raison ». Voilà pourquoi Duprat s’employa à substituer au terme « néofascisme » celui de « nationalisme-révolutionnaire ». Et pour être parfaitement cohérent, il adapta le nationalisme-révolutionnaire aux réalités politiques et géopolitiques de la seconde moitié du XXe siècle.

Nous en arrivons donc à la deuxième partie. Celle-ci aborde l’épineux problème du sionisme. Dès la Guerre des Six jours, en juin 1967, François Duprat, n’hésite pas aller à l’encontre d’une grande partie de sa famille politique. Alors que toute la Droite nationale, de Tixier-Vignancour à François Brigneau, prend fait et cause pour Israël, Duprat condamne ouvertement ce qu’il appelle « l’agression sioniste ». Cette prise de position, audacieuse à l’époque, est partagée par Pierre Sidos et Maurice Badèche. Bien sûr aujourd’hui les choses ont bien évoluées. Il est intéressant de lire, ou relire, les textes publiés alors par Duprat tant ceux-ci demeurent d’actualités en cette nouvelle période de troubles au Proche-Orient. Dans ce domaine aussi Duprat était un précurseur.

Enfin la troisième partie, le plus longue, est consacrée au Parti révolutionnaire. Outil indispensable de la victoire, François Duprat concevait le parti révolutionnaire comme le noyau dur du mouvement de masse. Un peu comme l’était Ordre nouveau au moment de la création du Front national au début des années 70.

Les textes de cette troisième partie dévoilent aussi la stratégie de Duprat : développer un thème de campagne fort (ce sera la lutte contre l’immigration) et choisir une zone géographique sur laquelle, tant que le parti reste faible, les efforts d’implantation seront concentrés (ce sera la Normandie, sa région d’adoption). Certes, à l’époque où ces textes ont été écrits, la perspective d’un mouvement national ralliant les masses populaires semblait bien téméraire. Mais en politique il ne faut jamais se décourager et la suite des événements va très vite lui donner raison. Quelques années plus tard, ce sera « le coup de tonnerre de Dreux » et le début de la percée fulgurante du FN.

Hélas, tout cela Duprat ne le verra pas. Sa fin tragique et prématurée l’empêchera d’assister à la réalisation de ce qu’il avait élaboré. Mais ce qui fut la genèse du Front national ne doit pas tomber dans l’oublie ou, pire encore, l’indifférence. Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme, fidèle à leur vocation, nous font revivre cette période controversée. Ils rendent ainsi hommage au théoricien et au stratège que fut François Duprat.

Guirec Sèvres

François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire, Cahiers d’Histoire du nationalisme n°2, 206 pages 20,00 € (+ 3,00 € de port) à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris (chèque à l’ordre de Synthèse nationale). Le premier numéro, consacré à Léon Degrelle, est toujours disponible aux mêmes conditions.

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vendredi, 05 septembre 2014

Hollande : La vengeance d’une blonde... Chérie : j’ai encore rétréci le président

9-8-2014-livre-Trierweiler-MAXPPP-1280.jpgJean Ansar
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Valérie Trierweiler, «Merci pour ce moment», voilà un livre qui se vendra bien. Il confirme la vraie nature de notre démocratie : des exhibitionnistes et des voyeurs. Le monde de l’édition en est une caricature avec la multiplication d’ouvrages inintéressants où des gens remplis de leur importance se dénudent et racontent dans le détail les petites et grosses saletés qui ont marqué leur vie.  Le drame c’est qu il y a un public pour ces histoires privées dont les victimes autoproclamées se servent pour asseoir une notoriété médiatique et se faire entretenir au fil de salons du livre pollués de plus en plus par ses déballages moralement pornographiques.

Le livre de Valérie procède de ces publications nombrilistes et plus bas bien sûr. Ainsi va le progrès. Hier on se scrutait le nombril, aujourd’hui on se scrute le trou du c… «Merci pour ce moment», publié par les éditions des Arènes, a été imprimé à 200 000 exemplaires en Allemagne dans le plus grand secret. Sur la couverture, le bandeau laisse entrevoir que la langue de bois est prohibée : «Tout ce que j'ai écrit est vrai. À l'Élysée, je me sentais parfois en reportage et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.» Ce que le président de la République et les amoureux de la politique redoutaient - pour des raisons différentes - est arrivé. Valérie Trierweiler raconte ses neuf ans aux côtés de François Hollande.

On ne fera pas de critique de ce livre

On se contentera de dire que l'homme privé parait aussi petit sinon plus que l’homme public- c’est dire. Un faux gentil, un macho mal assumé et simplement goujat, un égoïste ayant atteint son niveau d’incompétence et qui en est malade et aigri.

Ce récit narré à la première personne raconte un pitoyable François Hollande, à la fois l’homme politique et l’homme privé. L’histoire d’amour d’un président de la République en exercice racontée de l’intérieur : l'exercice semble inédit dans l'histoire de la République. La sortie de l'ouvrage n’arrange pas les affaires de l’Elysée, alors que l'exécutif cherche un nouveau souffle, et que François Hollande est au plus bas dans les sondages. De son côté, Valérie Trierweiler serait parti quelques jours en vacances, afin d'échapper à la pression médiatique qui ne manquera pas d’entourer cette bombe littéraire.

Jeter la pierre puis cacher la main, c’est bien connu depuis Voltaire, quand les livres avaient du talent car les confessions modernes sont bien éloignées de celles de Rousseau, grand précurseur s’ il en est des déballages littéraires.

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jeudi, 04 septembre 2014

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Un article remarquable sur le Cahier d'Histoire du nationalisme n°2 consacré à François Duprat

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À Puteaux, cartables roses pour les filles et bleus pour les garçons !

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François Teutsch

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Heureusement que la presse veille à l’orthodoxie républicano-socialiste et dénonce les scandales comme celui qui vient d’éclater dans les Hauts-de-Seine. En cause, la décision de la mairie de Puteaux d’offrir un cartable aux écoliers de la commune. Rien à redire sur le sujet lorsque l’objet en question est noir. Mais cette année, les objets du délit sont roses pour les filles et bleus pour les garçons. Et, en prime, on offre à ces derniers un livre pour apprendre à monter un robot, tandis que leurs sœurs reçoivent un guide pour créer leurs propres bijoux.

Il faut dire que la théorie du genre, qui n’existe pas sauf dans l’esprit de quelques paranoïaques homophobes et malintentionnés, s’oppose formellement à la perpétuation de tels stéréotypes. D’ailleurs, le très sérieux Point titre « Des fournitures scolaires très “genrées” », tandis qu’un opposant politique confie généreusement à Libé : « Ce n’est pas un message politique contre la théorie du genre. C’est juste du stéréotype bête et idiot. » Mais, on vous le dit, ladite théorie n’existe pas.

Stéréotypes : le mot est lâché. Il est devenu, comme le racisme il y a trente ans, l’hydre contre lequel il faut lutter sans relâche. Pour sauver l’humanité, luttons contre les stéréotypes. Celui selon lequel les filles préfèrent les poupées et les garçons les soldats. Celui selon lequel les femmes ont moins d’accidents que les hommes : désormais, il est discriminatoire d’appliquer des tarifs d’assurance moins élevés pour nos compagnes ! Celui selon lequel les déménageurs qui montent les pianos au huitième sans ascenseur sont plutôt des hommes costauds. Celui selon lequel un catho est forcément homophobe, doublé d’un imbécile s’il est de droite… Pardon ? Ce n’est pas un stéréotype ? Ah, je suis confus, je ne recommencerai pas.

C’est bien, le stéréotype : ça fait moderne, un peu savant, et personne n’a rien contre le fait qu’on voie les choses telles qu’elles sont plutôt qu’au travers d’un cliché, non ? Mais ça dépend desquels. Parce que, comme pour le racisme, il y a le bon et le mauvais stéréotype. On pourrait en faire un jeu pour s’entraîner de façon ludique. À chaque expression, répondez « bon » ou « mauvais ». Exemples : socialiste généreux ; femme coquette ; curé pédophile ; romanichel trafiquant ; homme qui fait bouillir la marmite ; musulman intégriste ; etc.

À Puteaux, le maire ne semble pas avoir compris l’importance d’un tel combat. Pourtant, nous disait France Intox le 2 septembre, l’édile ne semble pas particulièrement proche de la Manif pour tous. Tiens, en voilà encore un. Un bon, évidemment.

On en viendrait à regretter Jacques Chirac : sous sa présidence, personne ne se serait étonné de la création d’une Haute Autorité de lutte contre les stéréotypes, dont la présidence aurait été confiée à une personnalité socialiste bien en vue. C’est désormais inutile. Non seulement les chiens de garde veillent, mais encore l’égalité hommes-femmes a fait de grands progrès. Ainsi, trois jeunes filles ont torturé une des leurs parce qu’elle regardait un peu trop leurs petits amis. De vrais comportements de garçons. Des Mesrine en puissance.

Najat peut se réjouir : mission accomplie !

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samedi, 30 août 2014

Libye : est-il encore possible d'empêcher la création d'un "Etat islamique d'Afrique du Nord" ?

bernard-lugan-233x300.jpgBernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

Au point de vue militaire la situation libyenne a considérablement évolué depuis mon précédent communiqué en date du 17 août dernier :

- A l'Est, en Cyrénaïque, l'offensive du général Haftar a été bloquée par les milices islamistes; le 22 juillet, à Benghazi, le quartier général de ses forces spéciales a même été pris d'assaut.
 
- A l'Ouest, en Tripolitaine, les milices de Misrata (Frères musulmans) et les salafistes de Tripoli surarmés par le Qatar et par la Turquie, paraissent prendre peu à peu le dessus sur les milices berbères de Zenten dans la région de l'aéroport principal de Tripoli. Le second aéroport de la capitale, celui de Maïtigua, est déjà contrôlé par les islamistes d'Abdelhakim Belhaj.
 
La stratégie des salafistes, des Frères musulmans et du Qatar est désormais claire: faire de la Libye une base de déstabilisation régionale. De fait, l'Egypte et l'Algérie sont directement menacées cependant que la Tunisie n'arrive pas à liquider les maquis des monts Chaambi. Quant au Maroc, il va être dans les prochains mois la cible d'un nouveau mouvement fondamentaliste baptisé Unicité et jihad au Maghreb al-Aqsa. Au Sud, le Mali, le Niger et le Tchad vont automatiquement subir la contagion de la situation libyenne.
 
Le processus de déstabilisation de la Libye a été très largement pensé et supporté par le Qatar qui, dans un premier temps, a utilisé Al-Jazira pour diaboliser le régime Kadhafi. Le bras armé de cet insatiable et arrogant petit émirat fut Nicolas Sarkozy qui, subverti par BHL, imposa l'intervention internationale en reprenant à son compte les mensonges d'Al-Jazira au sujet d'une menace inventée sur les populations de Benghazi.
 
La situation étant aujourd'hui ce qu'elle est, est-il encore possible d'empêcher la création d'un "Etat islamique d'Afrique du Nord " avec toutes les conséquences régionales qu'aurait un tel événement ?
 
Les Européens n'ont comme d'habitude qu'une seule solution à proposer: encore et toujours la démocratie. Le 4 août, jour de sa première réunion à Tobrouk, ils ont ainsi reconnu la légitimité du nouveau parlement pourtant élu par à peine 10% des électeurs, et ils ont appelé ses membres à une "gouvernance démocratique"... Il est difficile d'être davantage déconnecté des réalités, d'être plus prisonnier des nuées, de l'idéologie...
 
La solution réaliste comporte deux volets, l'un est militaire, l'autre politique :
 
1) Comme je l'annonçais dans mon communiqué daté du 15 juillet 2014, une triple intervention de l'Egypte, de l'Algérie (en dépit des déclarations contraires du Premier ministre Sellal) et de la France est dans les cartons.
 
2) Si une telle intervention n'a pas encore débuté c'est parce qu'elle doit impérativement se faire en appui à une résistance libyenne. Or, et je viens de le dire, le général Haftar a perdu sa crédibilité. Il devient donc urgent et nécessaire de reconstruire le système d'alliances tribales qui existait du temps du colonel Kadhafi. Sans lui, il n'y aura pas d'intervention étrangère permettant d'abord de contenir, puis ensuite de réduire les salafistes d'Ansar al Charia et leurs alliés en Cyrénaïque, les résurgences duGICL (Groupe islamique combattant en Libye) en Tripolitaine et les Frères musulmans de Misrata.

Or, que cela plaise ou non, Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, est le mieux placé pour constituer un tel rassemblement (voir à ce sujet mon communiqué du 17 août). A défaut, toutes les forces islamistes risquent d'être engerbées et coagulées dans un futur "Etat islamique d'Afrique du Nord" à l'imitation de l'EIL d'Irak.

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vendredi, 29 août 2014

Un gouvernement affairo-féministe. Retour sur le gouvernement de la conjonction des pires

Najat-Vallaud-Belkacem-et-Christiane-Taubira_visuel_galerie2_ab.jpgRaoul Fougax

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Le Valls 2 confirme toutes nos analyses sur l’état du Ps et de la gauche. Elle renonce au socialisme et se soumet à l’ordre financier international. Un ministre  de l’économie aux gènes de banquier rotchildien en est presque une démonstration par l’absurde. Certes le socialisme type Montebourg est un échec, mais il avait une dimension nationale. Le Ps se voulait un temps international, il n’est plus comme la finance, que cosmopolite. Au niveau économique on a donc le pire, la soumission, que dire la reddition sans condition à la finance internationale qu’Hollande voulait mettre au pas.

Incapable d’agir sur l’économie cette gauche de gouvernement tente de  calmer son électorat par une fuite sociétale. On fait de la surenchère gauchiste. On fait du féminisme idéologique pour détruire les fondations des traditions qui ont fait notre civilisation, notre pays et encore pour certains ce que nous sommes. Taubira est maintenue comme symbole d’une obsession anti colonialiste pour qui le diable est le «  male blanc ». C’est, dans un domaine élargi à l’éducation nationale, la vision  de Najat Valaud Belkacem. La guerre contre différences naturelles et culturelles au profit  d’un genre unique mais défavorables aux garçons va être relancé.  Histoire, orthographe, notation, tout est à craindre de ce ministre de la diversité  dans l’uniformité.

Ce gouvernement les Français n’ y croient pas

Près des deux tiers des Français se déclarent mécontents de la composition du gouvernement et la moitié d’entre eux (51%) sont insatisfaits de la reconduction de Manuel Valls à Matignon, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud-Radio diffusé mercredi. A l’opposé, 37% affirment qu’ils sont satisfaits de la composition du nouveau gouvernement, et 49% par la reconduction du Premier ministre.

Les Français sont partagés sur le passage de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education nationale (41% satisfaits, 43% mécontents), ainsi que sur la nomination d’Emmanuel Macron (28% satisfaits, 30% mécontents, 42% ne le connaissant pas suffisamment). Enfin la majorité des Français souhaite la dissolution de l’Assemblée nationale: 55%, contre 20% qui ne la souhaitent pas et 16% qui ne se prononcent pas. »

Le «  putsch rikiki » du président et de son premier ministre risque fort de  rater son objectif. La finance et les patrons semblent contents, les talibanes sans doute aussi. Mais Macron est attendu au tournant et la nomination de Najat Vallaud Belkacem ressemble à une fuite en avant d’une gauche qui, s’étant  reniée  économiquement, tente de changer la société autrement. Mais cet autrement, les Français en veulent encore moins que d’une austérité honteuse qui cache son nom et qui rampe devant la finance.

Coincé entre la gauche sociale et la contestation diverse de la dérive sociétale, pour Manuel Valls et François Hollande, il ne reste plus qu'une marche avant la chute finale et la logique dissolution-sanction d’un échec indiscutable.

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mercredi, 27 août 2014

Le n°43 du Magazine des Amis de Jean Mabire

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Les Amis de Jean Mabire cliquez ici

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Serge Ayoub soutient la révolte des Québecquois

1310940757810_ORIGINAL-270x179.jpgSource Solidarisme.fr cliquez ici

Au Québec, les employés municipaux luttent pour la sauvegarde de leur régimes de retraites. Le gouvernement Couillard tente depuis plusieurs mois de faire passer la « loi 3″ supprimant unilatéralement l’indexation des retraites sur le coût de la vie. Une mesure que les syndicats et le troisième âge, les aînés, considèrent comme un facteur d’appauvrissement. Le conflit a débouché sur le saccage de l’Hôtel de Ville de Montréal par les pompiers le 18 août dernier, sous le regard des policiers qui ne sont pas intervenus. C’est dans ce contexte que Serge Ayoub a décidé de soutenir, au nom des principes solidaristes, la révolte québécoise.

Monsieur Coderre, maire de Montréal, ne devine pas, après les événements du vingt août, jusqu’à quel point il a raison lorsqu’il martèle que « c’est un accroc majeur à la démocratie ». Le refus obstiné de négocier avec les syndicats sur un sujet aussi important pour tous les citoyens que les retraites est en soit une grave atteinte à la démocratie. C’est une véritable insulte pour les travailleurs et leurs représentants qui tourne à la provocation et à l’incitation aux troubles. Décider unilatéralement de l’avenir et du passé de dizaines de milliers de travailleurs municipaux en crachant ou plus exactement en modifiant rétroactivement les ententes conventionnelles, c’est encore une atteinte à la démocratie. En effet tout régime démocratique digne de ce nom se refuse à appliquer des lois rétroactives, c’est même à cela que l’on distingue un État de droit d’une zone de non droit. Faire payer aux sans grades, aux obscurs, au peuple, les erreurs, les malversations et les errements de certains dirigeants de ces grandes villes et cela durant des décennies, c’est plus qu’une atteinte à la démocratie, c’est du vol et c’est purement dégueulasse.

Tout au contraire, lorsque le premier ministre Couillard et le ministre Moreau déclarent en substance, après ce saccage perpétré dans les locaux de la mairie de Montréal, qu’ils resteront inflexibles face à la populace, que la rue ne dictera pas sa loi et « qu’il ne pouvait rester silencieux » devant la menace qui pesait  » sur un enjeu fondamental de la vie en société, dans une société qui est basée sur la regelé de droit », ils se trompent tous deux lourdement. Quelles règles de quel droit accepte de faire payer rétroactivement par les victimes les fautes des responsables ? Où se cache la justice dans un tel projet ? Et surtout messieurs les ministres et autres élus municipaux vous oubliez ce principe fondamental de la démocratie qui fait de tout élu un représentant du peuple, un porte parole de celui ci et non un potentat qui s’arroge tous les droits, néglige tous ses devoirs et ne daigne rendre aucun compte durant son mandat. La vraie démocratie c’est tout autre chose, elle se réalise grâce à des hommes investis de parler pour le peuple et non à sa place ! Alors, lorsque le peuple s’exprime, et il le fait souvent dans la rue, un démocrate, un vrai, se doit de l’écouter toujours.

Pour toutes ces atteintes aux droits les plus élémentaires la cause des employés de mairie est légitime et mérite tout le soutient nécessaire. Messieurs « qui ne rendaient jamais de compte » il va falloir, pour une fois, tenir vos engagements et payer ce que vous devez !

Mais pour que ces sourds à leurs devoirs entendent raison il faut une adhésion massive, franche et populaire qui supporte cette légitime revendication des travailleurs municipaux. Il faut que les syndicats dépassent leurs mauvaises habitudes corporatistes et créent ensemble un élan de solidarité qui emporte avec lui tous les travailleurs québecquois. Pour cela, il faut aller encore plus loin dans les revendications et y adjoindre une réforme profonde des régimes des retraites au Québec. Il faut proposer pour tous les travailleurs québecquois un régime qui unifie et simplifie les retraites. Un régime qui soit moins injuste et moins dangereux que ce modèle nord américain ou canadien actuel qui est, comme le prouve cette crise, intrinsèquement mauvais. Il faut un régime de caisse indépendant, sous l’œil de l’Etat, qui soit contrôlé par les travailleurs eux mêmes pour éviter les détournements et les vols purs et simples. Une sorte de banque coopérative où chaque travailleur aurait une voix au conseil d’administration et où il voterait pour élire ses responsables. Un régime plus égalitaire, qui correspond mieux à l’esprit, à l’identité profonde du Français du nouveau monde. Ce régime existe et en plus il a l’avantage de résister à la crise économique qui frappe le monde, c’est ce que l’on nomme le régime des retraites suédois (1) imaginé par un Français et adopté par la Suède avec succès. C’est un sytème de comptes individuels de cotisations proposé par les économistes français Thomas Piketti et Antoine Bozio. C’est un procédé très simple où le montant des pensions versées est défini au départ à la retraite en fonction de critères tels que le montant des cotisations versées par l’individu, l’espérance de vie estimée de sa génération dans le type d’emploi et l’âge du départ à la retraite. Hormis sa simplicité d’exécution et de compréhension cette idée a de nombreux avantages. Elle est beaucoup plus égalitaire car à cotisation égale, retraites égales ! Elle permet aussi de choisir soi même le moment de son départ à la retraite.

Retournons le malheur et profitons ensemble de cette crise initiée par la loi n°3 pour montrer du doigt les faiblesses d’un système économique et social manifestement injuste et proposons de sortir de cette mauvaise passe par un élan novateur, positif et solidaire. La solution ne pourra sortir que de notre cœur et de notre raison. Elle ne peut jaillir que du fond de notre identité française profonde à la fois généreuse, égalitaire et sociale. Car aujourd’hui et encore plus demain la réponse ne pourra venir que du peuple, des travailleurs québecquois et sûrement plus d’un régime fédéral économiquement et politiquement à bout de souffle. Ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !

Note

(1) Sans vouloir rentrer dans les détails, le régime des retraites suédois est à un système dit par répartition, mais qui par construction reste à l’équilibre. Chaque travailleur se constitue un compte individuel « virtuel » dans le sens où les montants cotisés servent à financer les retraites actuelles. Ce capital  » virtuel » est revalorisé chaque année et se convertit à la fin en rente viagère au moment de la liquidation de la pension, c’est à dire au moment du départ à la retraite.

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mardi, 26 août 2014

Un grand entretien avec Jean-Marie Le Pen publié sur le site Métamag

jean-marie-le-pen.jpgSource Métamag cliquez ici

Métamag : L’évènement international concerne, outre les avancées de l’Etat islamique, l’Ukraine. Pour la majorité des médias et des hommes politiques européens, la Russie devrait respecter une « intégrité » territoriale du pays. N’est-ce pas faire fi de la géopolitique et de l’histoire de ce pays ?

Ne devrions-nous pas regarder, avant toute prise de décision, l’intérêt de notre pays, comme le font d’ailleurs les autres états européens et les Etats-Unis tout au long de leur histoire ? (vente de Mistral à la Russie par exemple).

Jean-Marie Le Pen : Bien sûr, nous avons un contrat de fourniture de bateaux, qui aurait été payé par avance, par conséquent, je ne vois pas comment nous pouvons nous soustraire à cette obligation. Je ne vois d’ailleurs pas de raison politique de le faire. Après tout entre l’Ukraine et la Russie, c’est une affaire de famille et, moins nous y mettrons le doigt et mieux cela vaudra alors que l’on sait très bien que les Etats-Unis ont largement poussé les gens de Maïdan à prendre une position hostile à la Russie de Poutine et l’on sait très bien aussi qu’il y a en Ukraine un bataillon de « volontaires » comme ceux d’ailleurs qu’emploie l’armée américaine en Afghanistan, en Irak et ailleurs qui sont des mercenaires venus des 4 coins du monde et qui sont payés pour combattre à la place des américains. L’avantage pour les américains est que leurs pertes ne figurent pas dans les chiffres de l’armée américaine.

RÉGIONALES : « NOUS PRENDRONS LA DIRECTION DE LA RÉGION »

En région PACA, les dernières élections européennes et municipales, notamment avec l’élection de David Rachline à Fréjus, laissent augurer de bons scores à la liste que vous mènerez aux Régionales et une possibilité d’avoir un élu aux sénatoriales du Var le 28 septembre. Concernant les Régionales, si le Rassemblement Bleu Marine arrive en tête en région PACA, allez-vous réclamer la Présidence de la région ? Pour vous ? Pour un membre du RBM ? 

JMLP : Je pense qu’il y a une chance sérieuse de prendre la direction de la région en vertu du mode de scrutin qui, jusqu’à présent, nous a écarté mais qui peut se révéler maintenant comme un boomerang en notre faveur. Je crois que c’est possible aussi dans la région Nord-Pas de Calais et par conséquent, ceci serait un élément fondamental du changement dans notre pays et nous allons donc essayer de gagner. 

Allez-vous négocier et éventuellement participer à un gouvernement de la Région sans exiger la présidence ? Si OUI avec quel parti ?

JMLP : Nous allons gagner probablement seuls, en tout cas en attirant sur notre liste des gens qui ne seront pas là, es –qualité des partis de la décadence comme l’UMPS mais qui pourront être des personnalités individuelles qui nous apporteraient leur soutien. Il faut aussi souligner l’espoir d’être élus avec les nôtres. Moi je crois que c’est possible et c’est en tout cas ce qui doit tenté d’être fait car que je pense qu’entre la France et le désastre il n’y a plus que le Front National. Par conséquent celui-ci doit acquérir le plus vite possible la force, l’expérience et la volonté de diriger le pays rapidement.

Certaines informations laissent penser que Nicolas Sarkozy, par calcul électoral, ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP pour être certainement candidat (primaire ou non) à la prochaine présidentielle de 2017. Que penser, Christian Estrosi souhaitant devenir président de l’UMP, d’un duel entre lui et vous-même sur la Région ?

JMLP : Cela ne me gêne pas beaucoup. Pas plus que je ne crains la candidature de Monsieur Sarkozy aux élections présidentielles, je ne craindrais la candidature de son séide Monsieur Estrosi à la candidature aux régionales. Je ne crois pas que ce soit son projet, ni sa volonté. Il a d’ailleurs été apporté par la vague et il se retirera avec elle.

Avez-vous eu, sur cette région PACA, qui est, en quelque sorte votre fief, des contacts avec des responsables politiques locaux en prévision de ces futures élections ? Sans les citer, des responsables de quelles formations ?

JMLP : NON ! Pour l’instant Non. Mon objectif immédiat sont les élections sénatoriales et nous avons des espoirs pas seulement dans le Var mais aussi dans les Alpes-Maritimes et dans les Bouches du Rhône. Ce sont trois départements où il est possible qu’un certain nombre de grands électeurs non-inscrits ou de centre-droit qui n’appartiennent pas à l’UMP votent pour nos candidats.

IMMIGRATION : « IL FAUT ARRIVER A UNE IMMIGRATION ZÉRO »

En 2050, plus de 40% des naissances mondiales auront lieu en Afrique, d’après un récent rapport de l’UNICEF. Cela semble être le problème crucial des 50 prochaines années. Comment, de façon réaliste, empêcher l’immigration qui en découlera avec ces problèmes (Ebola notamment) pour l’Europe ? Quel développement pour l’Afrique ?

JMLP : Il faut arriver à une immigration zéro ! Et même au retour d’un certain nombre d’immigrés qui sont chez nous et qui n’y ont pas leur place, qui n’ont pas de travail et qui constituent une charge considérable pour la France. On évalue à 120 milliards d’Euros le coût global annuel de cette immigration. Ceci est une culpabilité terrible  pour les gens de droite et de gauche, qui nous ont gouverné depuis plus de trente ans. Ceci doit s’arrêter. 

Comment l’Europe peut-elle contribuer à ce développement indispensable ?

JMLP : Pour cela il faut que nous sortions des disciplines européennes car ce sont elles qui nous ont fait supprimer nos frontières. Il faut retrouver la souveraineté de notre pays et le mettre en face de ses responsabilités. C’est du peuple français que va dépendre sa survie. Il faut qu’il le sache car personne d’autre ne viendra à son secours que lui-même.

ACTUALITÉ : « LA POLITIQUE AMÉRICAINE A RUINÉ LES NATIONALISMES ARABES »

A TOULON, à l’occasion du 70ème anniversaire du débarquement en Provence, ce vendredi 15 août, François Hollande a déclaré : «  le terrorisme islamiste, c’est l’ennemi que nous devons terrasser ». Alors pour vous, l’ennemi, c’est le terrorisme ou la finance? 

JMLP : Ce sont les deux, mon général ! En l’occurrence je suis ravi d’entendre ces prises de position lucides de Monsieur Hollande qui s’est jusqu’à présent trompé complètement. Je rappelle qu’il n’y a pas très longtemps, il voulait que l’on intervienne en Syrie contre le gouvernement de Monsieur Bachar El-Assad et que nous venions au secours des terroristes qui sont les adversaires du Président Assad. Je constate que la politique américaine que nous suivons servilement avec les différents gouvernements de droite ou de gauche a consisté à ruiner les nationalismes arabes et laïques pour les remplacer par le chaos et l’anarchie qui font le lit de l’islamisme conquérant, porté par la vague démographique terrifiante qui est en train de se mettre en place.

Autre phrase du Président : « Les jeunes français issus de l’immigration sont les héritiers de notre histoire » Que vous inspire cette phrase au regard des manifestations communautaristes de cette immigration ? Une communauté, c’est quoi? Comme Renan qui écrit : «une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses, qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ».

JMLP : Encore faut-il que ce message soit porté d’abord par les gouvernants et que l’appareil social de l’Etat et son appareil d’éducation soient mis au service de cette cause. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent. Il est évident que le redressement est impossible avec les gens qui nous gouvernent  car il va à l’inverse des politiques menées depuis plus de 30 ou 40 ans. Il n’y a qu’un parti, le Front National, qui porte ces valeurs depuis la même période et qui soit susceptible de recevoir la confiance des Français. Il ne faudra pas qu’il se trompe car nous avons quelques années devant nous, pas beaucoup plus.

SYSTEME ELECTORAL : «  UN SCRUTIN MAJORITAIRE EST PRÉFÉRABLE»

Tous les commentateurs politiques et spécialistes de droit constitutionnel affirment que notre système électoral demande à être modifié par l’introduction d’une composante proportionnelle. François Hollande, après avoir envisagé une cohabitation, semble s’acheminer vers l’introduction d’une proportionnelle intégrale, par conviction autant que par opportunisme. François Mitterrand l’avait fait en 1986 permettant l’élection de 86 députés du Front National. Certes la gauche fut battue mais de peu. Une simulation montre que le FN aurait, en 2012, récolté 85 sièges. François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat, dans la Croix du 24 janvier 2014 proposait d’appliquer le scrutin proportionnel aux prochaines élections législatives. Quelles conséquences voyez-vous pour la vie politique française ? Pour le RBM ? 

JMLP : On peut, à ce stade, hésiter parce que la proportionnelle intégrale aurait pour résultat, c’est vrai, de sauver le Parti Socialiste du désastre comme il le sauva sous la Présidence Mitterrand. Cela aurait comme avantage de passer le manche à la Droite et de la laisser aux prises avec une situation inextricable dont elle est largement responsable aussi. Je me demande si ces « échappatoires » ne sont pas nuisibles à la cause de la France parce que si les choses doivent changer, pourquoi ne le seraient-elles pas avec un scrutin majoritaire. A ce moment là, il y aurait une majorité absolue en faveur du Front National et de la réforme générale de nos institutions alors qu’avec la proportionnelle, il y aurait une division qui nous obligerait à des accords avec des gens en partie responsables de la situation actuelle.

EUROPE : « ELLE NE PEUT SURVIVRE QU’EN S’APPUYANT SUR SES NATIONS »

L’un des reproches fait au RBM, notamment par des courants d’idées qui vous soutiennent concerne votre position sur l’Europe. Jean de Brem, dans « Le testament d’un Européen » écrivait : «  Je sens peser sur mes épaules misérables, le poids démesuré du plus glorieux des héritages. A moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Taxez-moi de romantisme, qu’importe ! Pour moi, le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de champagne.». N’y-a-t-il pas pour vous une culture européenne à défendre ? Au-delà des critiques légitimes et fondées adressées à cette Europe technocratique et sans âme, ne peut-on, dans ce monde qui deviendra multipolaire faire en sorte que l’Europe, notre Europe, devienne une Europe puissance rivalisant avec les futurs blocs en voie de constitution ? Ne peut-elle pas se concevoir avec des régions puissantes ?

JMLP : NON ! Je crois au contraire que l’institution de régions puissantes aboutirait au démantèlement de la Nation française. Je suis convaincu que l’Europe ne peut survivre qu’en s’appuyant sur ses nations constitutives avec leurs particularités parce que l’Espagne n’est pas le Portugal, l’Angleterre pas l’Allemagne si non plus l’Italie. Par conséquent il faut respecter l’Histoire, il faut respecter les peuples. Il faut qu’ils soient responsables vis-à-vis d’eux-mêmes. On n’a pas attendu le Parlement européen pour apprécier les sonates de Brahms, les symphonies de Beethoven ou les tableaux de Van Eyck. Tout cela fait partie bien sûr, d’un patrimoine commun auquel la France a apporté sa pierre dans un certain nombre de domaines en particulier la peinture, la littérature, la sculpture, la musique. Même si nous n’avons pas tous apporté le même poids car il y a par exemple l’Allemagne qui a apporté beaucoup plus que nous-mêmes dans le domaine de la musique, ou les Hollandais dans le domaine de la peinture. Cet ensemble a fait la culture et la civilisation européenne. Mais celle-ci ne peut survivre qu’en respectant la vitalité profonde et l’attachement charnel aux terres nationales. La Nation reste au XXIème siècle, la formule la plus efficace dans la défense des libertés, de la sécurité, de l’identité, de la prospérité, de la culture et de la langue des peuples. Ce n’est pas incompatible avec l’idée de Jean de Brem d’une civilisation commune et je me sens très à l’aise avec la culture européenne en étant un patriote et un nationaliste français.

Peut-on encore sauver ce que nous sommes ?

JMLP : Il nous reste peu de temps. Je dis souvent dans mes discours que toutes les courbes de notre activité vont dans le mur. Par conséquent, sur le papier, tout est foutu. Mais nous ne devons pas oublier que nous appartenons à un peuple qui, tout au long de son histoire, a connu des périodes de sursaut imprévues, improbables et pourtant qui se sont réalisées quelquefois même de façon providentielle. Par conséquent ceci doit nous interdire de baisser les bras et de poser le sac. Nous allons continuer à nous battre avec l’espoir de réussir et de sauver notre pays.

Le Rassemblement Bleu Marine est-il en train d’abandonner l’essentiel pour le mirage de la dédiabolisation ?

JMLP : Le RBM n’est qu’une formation électorale. La formation politique fondamentale, c’est la Front National. C’est le Front National qui doit porter la responsabilité et c’est lui qui a d’ailleurs 70 000 adhérents alors que le RBM doit avoir moins de 1000 adhérents. J’ai fait aussi un Rassemblement National en 1986. Ce sont des formules destinées à élargir notre audience au moment des élections mais dans la bataille politique « normale », c’est le Front National qui est la formation des Français. Marine Le Pen est la présidente du Front national et il va y avoir un congrès du Front National.

Interview effectuée le samedi 16 août 2014.

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