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vendredi, 18 janvier 2013

Obnubilé par l'UMP, le FN a raté le coche

aaaa.pngL'Action française

Site de l'AF cliquez ici

Par ses atermoiements et palinodies sur sa participation à la Manif pour tous du 13 janvier contre le mariage et l'adoption homo, le Front national s'est à coup sûr tiré une balle dans le pied. Que ce soit sur les plans médiatique ou politique, la ligne du parti a été incompréhensible non seulement pour la majorité des militants mais également pour les Français, proches ou non des idées nationales. Comment, en effet, expliquer qu'un parti qui a, jusqu'à présent, toujours affiché la défense des valeurs fondatrices de la société -et la famille est la première d'entre elles - loupe à ce point le coche en faisant un combat secondaire de ce qui, selon les propres termes du ministre de la Justice, porteur du texte, constitue« une réforme de civilisation» ?

On connaît le principal argument avancé par Marine Le Pen : le pouvoir socialiste ferait de l'« enfumage » avec ce projet de loi sociétale pour détourner l'attention des Français de son incapacité pas même à résoudre, mais plus simplement à juguler l'aggravation des problèmes économiques et sociaux. Pour ne pas être entièrement fausse, l'analyse est un peu courte. Premièrement, si tel avait été l'unique dessein de Hollande avec ce texte, il aurait été préférable pour lui de s'abstenir car, s'il y a eu « piège » ou « manoeuvre » de sa part, pour reprendre les accusations de MLP et de Florian Philippot, ils se sont retournés contre lui ! Alors qu'il pensait pouvoir faire adopter son projet comme une lettre à la poste, il est clair que la montée continue de la mobilisation contre le texte, de la manifestation du 17 novembre 2012 à celle, historique, du 13 janvier dernier, a provoqué au sein du gouvernement une panique dont les diverses provocations psychorigides de Duflot, Peillon et Belkacem à l'encontre de l'Église catholique et de l'enseignement privé ont révélé l'ampleur... et dont un Front national plus lucide et moins pusillanime aurait pu, voire dû, faire son miel. [...] Deuxièmement, se figer sur l'accusation d'« enfumage », c'est oublier que même si tous les indicateurs étaient au beau fixe, le PS ferait quand même passer ce texte, car il répond à sa philosophie individualiste, constructiviste et communautariste. Cette philosophie est-elle devenue celle du Front ? D'autres se sont essayés à chercher l'origine de ce ratage, évidemment multifactoriel. Quoi qu'il en soit, au lieu de prouver, comme le voulait étrangement Philippot, qu'il est devenu un« parti adulte » - il serait temps, à quarante ans ! -, le FN a surtout révélé son incapacité à agir en mouvement responsable, ce qui implique à la fois de se positionner en fonction de ses valeurs propres - du moins de celles qu'on continue d'afficher - et de savoir rejoindre un grand mouvement populaire issu du pays réel, qui défend ces mêmes valeurs tout en dépassant les clivages politiques. Obnubilé par l'UMP dont le président avait appelé à manifester, cherchant puérilement à s'en démarquer à tout prix - le Parti de gauche a-t-il craint d'être récupéré par le Parti socialiste, en appelant à manifester pour la dénaturation du mariage ? -, paniqué à l'idée de rejoindre une mobilisation non partisane dont il ne « maîtriserait » pas les slogans, le FN a montré, en appelant, comme l'a bien précisé MLP le lendemain du Politburo du 7 janvier, non pas les Français à manifester mais ceux qui le voulaient à rejoindre une délégation du Front dans Paris - la différence est de taille -, qu'il ne s'était toujours pas départi de cette culture contestataire, voire groupusculaire,mélange de purisme et de quant-à-soi, où tout contact avec autrui est vécu comme un risque de contamination ou de perte de substance.Culture qui se traduit également par des prises de position monomaniaques successives : après l'immigration, puis l'islamisation et la laïcité, aujourd'hui, la mondialisation et la désindustrialisation.Comme si les problèmes d'un pays relevaient d'un seul domaine, et qu'il fût impossible de se battre en même temps pour l'industrie française et pour la famille française ! [...]

D'ailleurs, quelle faute d'analyse de ne pas voir dans la dénaturation du mariage et de la parenté une conséquence de l'idéologie mondialiste et consumériste, faisant son miel du communautarisme sur fond de marchandisation de la personne humaine, avec PMA (procréation médicalement assistée) et GPA (gestation pour autrui) à la clef ! [...]

Source Le Salon beige cliquez là

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jeudi, 17 janvier 2013

Les bénéfices de Goldman Sachs ont plus que doublé en 2012

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Le Journal du Siècle cliquez ici

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs cliquez là a annoncé mercredi 16 janvier un bénéfice plus que doublé en 2012 et triplé pour le quatrième trimestre.

Ces résultats, meilleurs que prévu, montrent un chiffre d’affaires en forte hausse, dopé par des activités en propre.

Le bénéfice net part du groupe annuel est ressorti à 7,3 milliards de dollars, soit 14,63 dollars par action et mieux que ne le prévoyaient les analystes de Wall Street (12,20 dollars).

Pour le quatrième trimestre, ce chiffre a triplé à 2,8 milliards de dollars, soit 5,6 dollars par action alors que les analystes n’attendaient en moyenne que 3,78 dollars.

Le chiffre d’affaires a bondi de 19% sur l’année à 34,2 milliards de dollars alors que les analystes tablaient sur 32,6 milliards seulement, grâce à une bonne performance des activités de banque d’investissement (fusions et acquisitions, émissions de titres, etc) et d’opérations de marché en propre et d’autres opérations en compte propre, ces dernières ayant été multipliées par quatre.

En revanche les commissions et tarifs sur opérations de marché ainsi que les revenus provenant des activités de crédit ont reculé de respectivement 16% et 25%.

Les revenus du quatrième trimestre ont été très bons (+53%) à 9,2 milliards de dollars, très au-dessus des attentes de Wall Street (7,9 milliards) grâce à de bonnes performances dans presque toutes les divisions du groupe sauf les commissions et celles de crédit.

« Bien que les conditions économiques soient restées difficiles pendant presque toute l’année, la solidité de notre modèle d’activité et l’accent mis sur une gestion rigoureuse ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires », s’est félicité le PDG Lloyd Blankfein.

Sources : Boursorama Le Monde  Le Journal du Siècle

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mercredi, 16 janvier 2013

Delanoë se paie notre tête avec son gazon !

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Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Bertrand Delanoë est très contrarié : les manifestants de dimanche dernier lui ont terriblement abîmé ses pelouses du Champ de Mars.

Bon. On ne savait pas Delanoë si épris du Champ de Mars et si tatillon avec son gazon, l’association des Amis du Champ de Mars ayant même déclaré dans une lettre ouverte datée de 2011, « qu’elle avait l’impression que l’Exécutif de la Ville se désintéressait totalement de la détérioration constante du site qui était pourtant l’image de Paris pour le monde entier », mais pourquoi pas.

Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il ne restait pas de détritus (de nombreux jeunes bénévoles ont œuvré jusqu’à tard dans la soirée), mais les pelouses ont été piétinées.
En guise de dédommagement, le maire de Paris réclame 100 000 euros.

Pourtant, le Champ de Mars a déjà accueilli des foules considérables, en particulier pour des concerts, celui de Polnareff en 2007, de Johnny Hallyday en 2009, et surtout « Le concert des potes » de SOS Racisme en 2011 (subventionné par la mairie de Paris), mais c’est la première fois que l’on entend Delanoë demander publiquement réparation pour son gazon.

Cela laisse un peu perplexe.

D’abord, il faudrait d’urgence que le maire de Paris se mette d’accord avec le Préfet de Police : soit les manifestants étaient spécialement nombreux, ce qui expliquerait que la pelouse soit spécialement dégradée, soit ils ne l’étaient pas et l’on ne voit pas pourquoi il y aurait des dégâts particuliers.

Car enfin, si on suit le raisonnement, le million de potes rassemblé en 2011 aurait moins piétiné la pelouse du Champ de Mars que les 350 000 manifestants de dimanche comptabilisés par la préfecture ?

Première hypothèse : les « potes » étaient tous venus en chaussons pour préserver la pelouse quand nos marcheurs du 13 janvier avaient bien sûr mis leurs talons aiguille. Pas très commode pour traverser Paris, mais enfin…

Deuxième hypothèse : Les « potes », adeptes de Dukan et Weight Watchers, étaient extrêmement minces et pour ainsi dire en lévitation, quand les marcheurs de dimanche étaient tous obèses et dotés de la souplesse de déplacement d’un troupeau d’éléphants. Tout s’explique donc très bien, c’est extrêmement clair : eu égard à leur volume encombrant, à 350 000, ils remplissaient déjà le Champ de Mars, quand les potes, en rentrant le ventre, ont pu s’y caser à un million.

Troisième hypothèse : La mairie de Paris et la Préfecture de Police se paient légèrement notre tête, et tout cela frise la persécution.

La prochaine fois, leur faire penser néanmoins à accorder leurs violons : Un bon bobard, n’est-ce pas, est un bobard crédible…

22:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 14 janvier 2013

Il faut se méfier de la France bien élevée...

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Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Tout le monde s’accorde à le dire, et même, du bout des lèvres, certains membres du gouvernement : la manif de ce 13 janvier est un immense, un inespéré succès.

Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.

La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.

Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»

Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.

Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».

Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.

Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».

Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable.

Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu.

11:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 janvier 2013

Le droit aux armes...

imagesCANE7E4A.jpgGeorges Feltin-Tracol

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La fusillade de Newton dans le Connecticut aux États-Unis, le 14 décembre 2012, a montré, une nouvelle fois, que les distributeurs patentés de panurgisme hexagonal versent facilement dans l’indignation et l’émotion. Excellents perroquets de leurs confrères yankees, ces médiats-là n’ont pas cessé de critiquer la liberté étatsunienne de porter des armes. Cette garantie due au deuxième amendement de la Constitution mettrait la société en péril. Or nos étincelants folliculaires n’ont pas remarqué qu’une telle interdiction n’empêche pas des meurtres à moins que la ville de Marseille, plus connue maintenant pour son festival sanglant de tir permanent à l’AK47 que pour sa Canebière et sa Bonne Mère, ne soit devenue une city des States

Les médiats veulent faire croire que la possession de fusils d’assaut, voire de canons ou de blindés, ferait de leurs détenteurs de très probables psychopathes – tueurs de masse. Une fois encore, le système médiatique témoigne de son ignorance. Un voisin de la France, la Suisse, permet à ses citoyens de garder chez l’armement nécessaire aux différentes périodes de service national actif. À notre connaissance, la Confédération n’a pas la réputation d’être l’endroit préféré des cinglés de la gâchette… Si l’on suivait le raisonnement médiatique ambiant, le moindre accident mortel de la route exigerait le retrait de tous les véhicules potentiellement meurtriers. Et puis une fourchette peut aussi tuer… Faut-il l’interdire ? « Les armes ne “ créent ” pas de crimes. Les pays dans lesquels circulent le plus d’armes à feu ne présentent pas de taux de criminalité particulièrement élevés, écrit Paul Lycurgues dans un sympathique opuscule intitulé Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense et publié par un éditeur proche de Robert Ménard, ce journaliste tombé au champ d’honneur de la liberté d’expression. Plus ennuyeux pour nous autres Français : le contrôle strict des armes à feu ne réduit pas la criminalité, pas plus qu’il n’empêche les criminels et psychopathes violents de se procurer les armes nécessaires à leurs forfaits (p. 20). » Iconoclaste et provocateur, le propos sonne juste.

Les médiats n’expliquent jamais que les fréquentes tueries qui ensanglantent les États-Unis seraient survenues quand bien même la détention de n’importe quelle arme aurait été proscrite. Le problème de ce pays n’est pas le nombre d’armes en circulation, mais leur usage qui témoigne de la profonde névrose de la société. Modèle planétaire de la modernité tardive, les États-Unis pressurent ses habitants au nom d’une quête à la rentabilité effrénée au point que certains voient leur psychisme flanché. La pratique dès le plus jeune âge de jeux vidéos ultra-violents, la sortie de milliers de films parsemés de scènes sanglantes et la consommation de plus en plus répandue de drogues et de produits pharmaceutiques éclairent le passage à l’acte. Entre aussi en ligne de compte la cohabitation toujours plus difficile d’une société en voie de métissage avancé fondée sur le génocide amérindien et les vagues successives d’immigration de peuplement. Enfin, le mode de vie totalitaire doux avec sa technolâtrie, son vide existentiel, son individualisme outrancier et sa compétition féroce de tous contre tous cher au libéralisme perturbe le cerveau de millions d’individus fragiles. Ce qui est arrivé, le 3 janvier 2013, à Daillon en Suisse dans le canton du Valais confirme le diagnostic : le tueur, un assisté social, alcoolique et fumeur de marijuana âgé de 33 ans, était suivi pour des troubles psychiatriques. En tant que société ouverte, la Suisse pâtit, elle aussi, de tels phénomènes qui seraient quasi-inexistants dans une société vraiment fermée.

À rebours du prêt-à-penser médiatique fallacieux, Paul Lycurgues soutient le droit des citoyens français à être armés. « Le peuple français […] doit exercer son droit, et assumer son devoir de peuple libre, à reconquérir les armes qui lui ont été dérobées, et à restaurer en France un ordre naturel fondé sur le respect que se doivent des citoyens libres et armés (p. 9). » Ce que Lycurgues oublie d’ajouter est que cette philia entre citoyens responsables n’est possible que dans un cadre communautaire ethniquement homogène comme le constatait déjà Aristote. L’hétérogénéité ethno-culturelle désordonnée n’engendre que de fortes tensions comme le prouvent les États-Unis (et le Brésil !).

Aux belles âmes hexagonales qui crachent qu’un pareil projet ne correspond pas aux « valeurs républicaines », Paul Lycurgues leur rétorque qu’« en France, les armes furent consubstantielles à la conquête des libertés (p. 10) ». En 1885, la loi Farcy autorisait la libre détention d’une arme, voire de plusieurs, sinon comment Manufrance, premier vendeur de cycles et… d’armes, aurait-il connu une audience nationale, européenne et même internationale ? Rappelons que son catalogue annuel offrait une vaste gamme d’armes de point et de fusils de chasse. On a oublié qu’« au début du XXe siècle, […] tout Français avait le droit de porter des armes apparentes, s’il n’en avait pas été privé par jugement (p. 14) ». C’est par un décret-loi liberticide du 23 octobre 1935 signé par Pierre Laval qui commence le désarmement de la population. Cinq ans plus tard, l’État français et l’occupant allemand généralisent la procédure : posséder une simple arme vaut désormais à son propriétaire la peine capitale ! Depuis cette période, quelque soit le régime en place, de nouvelles lois restreignent cette liberté indispensable. Sous prétexte d’idéologie sécuritaire, les autorités hexagonales aux ordres de l’hyper-classe mondialiste et des banksters, cherchent à ôter leurs administrés toute envie de résistance. « Infantilisation, dévirilisation, passivité et conformisme : voilà les véritables raisons de la servitude volontaire dans laquelle vivent nos compatriotes (p. 29). » Et gare à l’honnête homme en état de légitime défense ! « Notre système judiciaire applique désormais une véritable présomption de culpabilité à ceux d’entre nous qui osent encore se défendre (p. 24). » La triste affaire en 2010 de « Papy » Galinier incarcéré tel un assassin par des juges qui préfèrent respecter le droit des voyous est encore dans les mémoires.

Paul Lycurgues est pessimiste parce que « les Français se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume – c’est-à-dire entre une criminalité brutale et omniprésente et un État d’autant plus répressif qu’il est en situation de quasi-faillite -, [il] apparaît de plus en plus clairement ce risque terrible : n’avoir plus le choix entre le chaos criminel et l’état policier (pp. 8 – 9) ». Les lecteurs attentifs d’Éric Werner objecteront avec raison que ce choix est en fait impossible puisque la société ultra-moderne fracassée est dorénavant et sciemment chaotique et policière.

Cette situation étrange se vérifie par une incroyable inflation législative. Depuis 2002, le Parlement français a voté une quarantaine de lois sécuritaires pour des résultats quasi-nuls, mais qui renforcent le carcan étatique envers nos concitoyens. La République hexagonale ne privilégie pas la sûreté de ses membres, mais leur surveillance, si bien que les spécialistes évoquent sans fard « l’échec, incontestable […], de toutes les politiques publiques de sécurité menées depuis trente ans (p. 5) ». Loin d’être plus sûr, l’Hexagone tricolore l’est moins, en particulier pour les petites gens. En effet, outre les pertes financières considérables, « nos concitoyens en payent aussi le coût caché, celui de l’érosion de leurs libertés fondamentales face à l’appareil judiciaire et policier, ainsi que la systématisation d’une véritable culture de répression (pp. 6 – 7) ». Ainsi, est-il plus facile à une petite frappe des banlieues de l’immigration de vendre son shit ou de racketter des gamins qu’à un militant identitaire d’occuper le toit d’une mosquée en construction ou de réagir à l’agression de pétasses féministes à moitié dénudées…

Aux détracteurs qui citent constamment le contre-exemple d’outre-Atlantique pour maintenir le désarmement généralisé de la population, Paul Lycurgues commente la riche étude du professeur John Jr. Lott. Celui-ci a démontré que la criminalité est plus basse dans les États fédérés qui autorisent le port d’arme que dans les États plus restrictifs. Cette étude serait aussi intéressante à corréler avec l’application de la peine de mort qui démotive la racaille. Lycurgues estime par conséquent que « la sécurité de tous, en France, doit redevenir l’affaire de chacun (p. 30) ». Que veut-il dire ? L’auteur soutient l’autodéfense et la légitime défense. Pour lui, « chaque innocent qui prend les armes fait reculer le crime partout; ce n’est pas tant une balle que craint fondamentalement le criminel, mais plutôt la possibilité d’une balle. Le devoir de fuite imposé par la jurisprudence, quoique légal par définition, n’est donc pas seulement injuste : il est aussi immoral (p. 27) ». C’est sur cet immoralisme que s’appuie le Moloch étatique, broyeur des personnes et des peuples et nullement des malfrats.

Si les Français – et les Européens – ne veulent ni l’anarchie sociale, ni le désordre sécuritaire anxiogène, ils doivent renoncer à la religion délétère des droits de l’homme et accepter de se réarmer, ce qui suppose de leur part de ne plus tout attendre de l’État tutélaire. Le réarmement du peuple implique de manière inévitable la réduction inévitable des effectifs de policiers, de militaires et de magistrats. Ces professions sont pour l’heure gangrenées par l’humanitarisme dévot.

Il faut donc aller plus loin que le modèle helvétique du citoyen-soldat prêt à défendre sa commune, son canton et sa patrie. « Le XXIe siècle sera celui de la fin d’un monde : le consumérisme, le mondialisme économique, la dilapidation des ressources et la gabegie énergétique ne sont plus tenables. […] La perspective de troubles sociaux, politiques et économiques majeurs est devenue crédible, certains diraient même inévitable. Dans un tel contexte, un peuple désarmé sera plus vulnérable face au chaos, à la prédation et à la violence qu’un peuple en armes (pp. 30 – 31). » Déjà, en Corse, dans la Camargue gardoise ou dans certains coins reculés du Velay et de l’Aubrac, les populations locales conservent leurs armes et répliquent avec virilité aux intrus allochtones.

L’existence de milices populaires d’autodéfense locale, communale et régionale, ouvertes aux femmes, redonnerait à la France son sens originel de « Terre des Francs », c’est-à-dire de « pays des hommes libres » parce que nos lointains ancêtres avaient le droit et le devoir de porter l’épée !

Paul Lycurgues, Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense, Éditions Mordicus, coll. « Coups de colère », Paris, 2012, 32 p., 4,95 €.

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jeudi, 10 janvier 2013

Fin de la récréation

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

À l’issue de cette longue trêve hivernale, de ces fêtes de Noël et de la Théophanie comme des messages traditionnels de Nouvel An, jamais l'impopularité du pouvoir ne s'est révélée aussi profonde. Car François Hollande et Jean-Marc Ayrault atteignent en ce mois de janvier un nouvel étiage négatif, un record, avec respectivement 63 % (+5) et 59 % (+8) des sondés désapprouvant leur action. (1)

Depuis plusieurs jours, il semble ainsi que la situation se clarifie. Et l'on observe en effet que le temps de la récréation vient à son terme pour le gouvernement central parisien.

Divers indices nous le suggèrent par ailleurs.

Dès le 31 décembre les vœux insignifiants formulés par le chef de l'État pour la nouvelle année prouvaient que le doute l'habite sérieusement.

Le débat Cahuzac contre Mélenchon du 7 janvier a souligné combien les ambiguïtés se dissipent. Celle d'une alliance purement électorale, artificiellement victorieuse le 6 mai 2012, se trouve, huit mois plus tard complètement levée. L'appareil des nostalgiques du communisme, dont l'habillage appelé front de gauche ne trompe plus personne, ne mise plus que sur l'échec des sociaux-démocrates et sur l'exacerbation de la lutte des classes. Le candidat battu des élections présidentielles et du scrutin d’Hénin-Beaumont l'a explicitement reconnu facilitant, sans le vouloir, la tâche de son interlocuteur et ministre du Budget.

Les passes d'armes autour de la manifestation du 13 janvier organisée contre l'extension du domaine du mariage viennent à point nommé pour nous éclairer. Les dernières polémiques ne cherchent plus qu'à préparer une esquive du pouvoir en cas de succès de masse de ce rassemblement. On tend désormais en effet à minimiser le dossier de ce projet de loi. On le qualifie savamment de "sociétal". Et cette appellation même rappelle la marginalité des forces sur lesquelles une certaine gauche dorée entend désormais fonder son assise.

Certes, la proposition figurait, de façon subreptice, dans la plate-forme du président mal élu. Elle doit donc précisément être mise en échec. Il s'agit dès lors de contraindre la prétendue majorité à se reconnaître pour telle : une minorité victorieuse par la division de ses adversaires. Et ceux-ci peuvent et doivent précisément retrouver leur unité dans le rejet de telles mesures.

Certains font encore la fine bouche. Leur argument central repose sur le fait qu'un arbre ne doit pas cacher la forêt. Et pour éviter la dissimulation de l'ensemble par le détail, les sophistes prétendent ne pas vouloir que cette question symbolique tende à esquiver les graves problèmes matériels que se pose la société française, etc.

C'est oublier toute l'histoire des protestations de masse. Les foules ne se rassemblent jamais contre un système global mais contre l'une ou l'autre de ses conséquences.

Certaines sirènes de la division critiquent, avec plus ou moins de talent le caractère unificateur lui-même, contre le pouvoir socialiste et fiscaliste, de l'appel à manifester pour le retrait de ce texte ponctuel. Les mêmes aimaient à dire "tout sauf" le précédent président. Et ces gens n'ont pas peu contribué à la victoire au bonneteau de la gauche en mai au deuxième tour, puis aux législatives en juin 2012.

En 2013 ces manœuvres délétères recommencent, pour le plus grand profit, doit-on le répéter de cet étatisme qui tue la France jusqu'à empoisonner la notion même de famille, en attendant sans doute l'institution légale de la polygamie. (2)

Quand donc cette imposture trop visible prendra-t-elle fin ?

Quand donc ce jeu pervers cessera-t-il d'être appelé "populisme" ?

Quand donc les officines bien repérables qui depuis quelque 30 ou 40 ans trahissent la droite et mettent en péril les libertés recevront-elles leur vrai nom de machines à perdre ?

Sur un point à vrai dire, on peut faire confiance au p. de la r.

Il saura trahir les siens, si la manifestation du 13 janvier tourne au succès que l'on doit souhaiter. Gondolier de la Seine, il ne manquera pas de se livrer à son exercice préféré, la godille. Il y excelle à la suite de son maître et initiateur, le funeste Mitterrand. Il s'emploiera encore à inventer quelque vieille recette d'astuce destructrice et ruineuse.

Ce ne sont pas en effet seulement la Bible et les mythes de l'Antiquité qui condamnent le mariage "pour tous" – "pour tous" sauf pour le chef de l'État, un cas unique dans les annales. Ne doutons pas dès lors que le principal intéressé saura invoquer le code civil de 1804, utiliser le dictionnaire Littré de 1877, et réveiller les promoteurs du PACS de 1999 pour convenir que le mot mariage, l'adoption ou la procréation procèdent nécessairement d'un père et d'une mère.

On arrivera bien en haut lieu à trouver les mots pour le dire en langage républicain et en charabia technocratique.

N'est-ce pas pour cela, pour rémunérer les princes qui nous gouvernent, que nous payons des impôts ? Tout le monde en France en paye trop (3). C'est pour cela que trop de gens préfèrent hélas un exil incivique ne soulageant ainsi que leur portefeuille.

Au contraire le rassemblement de centaines de milliers de Français de toutes confessions, de toutes conditions et de toutes sensibilités ne peut être considéré que sous un angle civique et solidaire.

Notes

(1) cf. le "tableau de bord" mensuel – établi par l'Ifop et publié par Paris-Match du 8 octobre 2013

(2) celle-ci est déjà subventionnée dans les faits par les caisses sociales quoiqu'elle soit réservée à ceux qui la pratiquent dans le cadre de législations étrangères.

(3) C'est par ce constat que commence mon petit livre "pour une Libération fiscale".

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mercredi, 09 janvier 2013

L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...

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Jean-Yves Le Gallou

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L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.

Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique.

Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.

Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la French american foundation.

Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !

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Revue de presse : Manif contre le mariage gay : où sera l’extrême droite?

le monde.jpgDroite(s) extrême(s) cliquez là

Peu de surprises. Que ce soit par conviction – au nom de la défense de la famille traditionnelle et des valeurs d'ordre – et/ou par opportunité, les diverses formations de l'extrême droite défileront quasiment toutes dimanche 13 janvier, à Paris, contre le projet de loi sur le mariage gay. Le FN, dont la présidente, initialement hostile à une participation, a du s'incliner, enverra finalement une délégation.

La délégation FN a choisi de prendre part à la "Manif pour tous" animée par Frigide Barjot, en se rassemblant porte Maillot, l'un des trois points de départ prévus par ces organisateurs (avec Denfert-Rochereau et la place d'Italie). Le FNJ qui, un court instant, avait donné rendez vous à ses troupes place d'Italie s'est, ou a été, rapatrié porte Maillot avec ses aînés. Sans doute faut il y voir aussi une volonté d'éviter des fraternisations trop visibles entre certains jeunes frontistes et des éléments plus durs qui se sont donnés rendez-vous place Pinel dans le 13e arrondissement.

L'Action française (maurrassiens) a, semble-t-il, opté cette fois pour la Manif pour tous.

Le Bloc identitaire, lui, appelle ses militants et sympathisants à rejoindre "les manifestations" du 13 janvier. Il dénonce "la véritable révolution sociétale – anthropologique même – que la gauche, toujours avide de briser encore davantage le cadre traditionnel, veut mener". En gros, le BI laisse ses militants libres, soit de défiler avec Frigide Barjot, soit de gagner la manifestation des intégristes de Civitas, comme certains d'entre eux l'avaient fait le 18 novembre tout comme d'ailleurs quelques personnalités du FN.

Novopress, l'agence de presse des Identitaires, a par ailleurs reproduit un éditorial de Jean-Yves Le Gallou (fondation Polémia), dans lequel l'ancien membre du club de l'Horloge, proche de la direction du BI, accuse Frigide Barjot de multiplier les concessions à "l'idéologie médiatique". "Pour la très médiatique organisatrice de la 'Manif pour tous', il faudrait lutter contre 'l’homophobie' : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste", écrit-il.

C'est dans le cortège Civitas, comme ce fut le cas au mois de novembre, que se porteront les militants les plus radicaux. C'est le seul critère, puisque comptent y participer des groupuscules qui, a priori, ne partagent pas toujours les options de Civitas, organisation catholique intégriste appartenant à la mouvance contre-révolutionnaire. Trop extrémiste pour la Manif pour tous, Civitas, très liée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (lefebvristes), n'y était pas la bienvenue. L'affaire est d'ailleurs réciproque puisque ce mouvement et ses soutiens (parmi lesquels les associations anti-avortement SOS tout-petits et Laissez-les-vivre) reprochent eux aussi à Frigide Barjot d'avoir déclaré vouloir "lutter contre l'homophobie". Et jugent qu'"elle ne représente qu'elle-même".

Civitas a fixé son rendez vous place Pinel, à quelques centaines de mètres de la place d'Italie. Et compte, avec son propre cortège, aller sur les pas de la Manif pour tous. D'ores et déjà, plusieurs petites formations créées par des dissidents du FN – tels le Parti de la France de Carl Lang (désormais proche des traditionalistes de Bernard Antony) ou le MNR (ex-formation de Bruno Mégret) – s'y sont ralliées.

La NDP également. Appartenant à la mouvance identitaire plutôt néo-païenne, cette dernière explique, sous la plume de l'un de ses dirigeants, Roland Hélie, que "les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l'affaire de chacun"... ce qui n'est pas franchement la ligne Civitas. Pour autant la NDP combat "la légalisation du mariage gay" car elle y voit "la volonté de l'hyper-classe mondialiste de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale". Et d'ajouter: "une fois les repères supprimés, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute finance apatride de manipuler notre peuple".(NDLR SN - Référence)

Le Renouveau français, groupuscule nationaliste, intégriste, antisémite et pétainiste, sera bien entendu place Pinel. Littéralement obsédé par "le lobby homosexualiste", le RF explique à qui veut l'entendre, que "derrière, se cache le lobby pédophile qui pourra agir, si la loi passe, avec beaucoup plus de facilité".

Dans la même veine, l’Œuvre française et ses divers satellites – Jeunesses nationalistes d'Alexandre Gabriac, GUD Lyon– sera elle aussi de la partie. Son président, Yvan Benedetti, sera dès samedi à Paris pour une rencontre militante.

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dimanche, 06 janvier 2013

Jouets : Super U, l’enseigne super politiquement correcte...

Catalogue-Super-U-bb-black-300x200.jpgGabrielle Cluzel

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Pourquoi certains parents, cette année, ont-ils décidé de boycotter l’enseigne pour leurs achats de Noël ? En raison de leurs spots radiophoniques stridents « Super Uuuuuuuu, les nouveaux commerçaaaaaants ! », qui font d’un embouteillage pénible un embouteillage parfaitement insupportable ?

Non. En raison de leur zèle à rendre leur catalogue de jouets « gender compatible », à plaire à la maîtresse d’école Najat Belkacem comme une bande d’insupportables fayots : « Regardez M’dame, comme il est joli, on a inversé tous les « clichés sexistes » ! ». On y voit donc une petite fille manipulant des grues de chantier téléguidées, (les fillettes de 6 ans rêvent toutes de grues de chantier téléguidées, mais n’en reçoivent jamais à Noël, car leurs parents, cette bande de réacs tortionnaires, persistent à leur offrir des déguisements de princesses), et un petit garçon câline un poupon, (un poupon black avec une casquette d’ailleurs, allez hop, on fait d’une pierre deux coup, chez super U, on est drôlement malin, en matière de politiquement correct, on n’hésite pas à jouer les synergies).

Et les magasins eux-mêmes, dit-on, à l’instar du catalogue, s’appliquent à damer le pion des présupposés machistes : Exit, donc, les rayons filles et les rayons garçons. Un vrai bonheur. Si tout devient à l’avenant là-bas, on va en perdre un temps à faire ses courses chez Super U : « Les soutiens-gorge, s’il vous plaît ? », « Là-bas, sur votre gauche, entre les cravates et les costumes trois pièces ». Z’êtes bien aimable, Madame, c’est parfaitement logique j’aurais dû y penser toute seule.

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samedi, 05 janvier 2013

Enfin on sait où vont nos sous quand on crache au bassinet !

EN PLEINE CRISE, POUR NOEL,  ALORS QUE TOUS LES FRANCAIS SE SERRENT LA CEINTURE,  ILS SE PRENNENT 20 MILLIONS D'EUROS DE PRIMES !


AYRAULT
Budget primes : 5 850 000 €
nombre de membres de son équipe : 456
Soit 12 829 € en moyenne par personne

● VALLS
Budget primes : 1 547 532 €
nombre de membres de son équipe : 252
Soit 6 141 € en moyenne par personne

● TAUBIRA
Budget primes : 983 000 €
nombre de membres de son équipe : 169
Soit 5 817 € en moyenne par personne

● TOURAINE
Budget primes : 878 408 €
nombre de membres de son équipe : 64
Soit 13 725 € en moyenne par personne

● MONTEBOURG
Budget primes: 679 058 €
nombre de membres de son équipe: 57
Soit 11 913 € en moyenne par personne

● BELKACEM
Budget primes: 552 001 €
nombre de membres de son équipe: 47
Soit 11 745 € en moyenne par personne

● MOSCOVICI
Budget primes : 730 304 €
nombre de membres de son équipe : 67
Soit 10 900 € en moyenne par personne

● FABIUS
Budget primes : 1 091 082 €
nombre de membres de son équipe : 150
Soit 7 274 € en moyenne par personne

● DUFLOT
Budget primes : 580 950 €
nombre de membres de son équipe : 57
Soit 10 192 € en moyenne par personne

● PEILLON
Budget primes : 616 000 €
nombre de membres de son équipe : 61
Soit 10 098 € en moyenne par personne

● Lebranchu,
Budget primes : 543 636 €
nombre de membres de son équipe : 55
Soit 9 884 € en moyenne par personne

● Fioraso,
Budget primes : 564 000 €
nombre de membres de son équipe : 58
Soit 9 724 € en moyenne par personne

● Lurel
Budget primes : 552 347 €
nombre de membres de son équipe : 63
Soit 8 767 € en moyenne par personne

● Aurélie Filippetti,
Budget primes : 642 710 €
nombre de membres de son équipe : 91
Soit 7 063 € en moyenne par personne

● Sapin
Budget primes : 500 291 €
nombre de membres de son équipe : 75
Soit 6 671 € en moyenne par personne

● Fourneyron
Budget primes : 541 770 €
nombre de membres de son équipe : 53
Soit 10 222 € en moyenne par personne

● BATHO
Budget primes : 900 720 €
nombre de membres de son équipe : 173
Soit 5 206 € en moyenne par personne

● LE FOLL
Budget primes : 370 457 €
nombre de membres de son équipe : 75
Soit 4 939 € en moyenne par personne

● PINEL
Budget primes : 466 268 €
nombre de membres de son équipe : 39
Soit 11 956 € en moyenne par personne

● Bricq
Budget primes : 454 052 €
nombre de membres de son équipe : 38
Soit 11 949 € en moyenne par personne

● Le Drian
Budget primes : 967 238 €
nombre de membres de son équipe : 158
Soit 6 122 € en moyenne par personne

Source JDN  cliquez ici

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2013 : gare au délit de bonne gueule !

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Eric Miné

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Dès le 1er janvier, dans le poste et au vingt heures de France 2, nous étions fixés. De notre sémillant David Pujadas, le message était limpidement viril : point de quartier, cette année, pour la délinquance !

Après le vivifiant rappel du courage politique consistant à oser publier le chiffre des voitures brûlées en cette Saint-Sylvestre, l’annonce corrélative du score officiel ainsi sacralisé et celle, plus modeste, du nombre des interpellations subséquentes, reportage était lancé sur la prévention des incivilités et délits sur ce qui tient lieu de « plus belle avenue du monde » dans toute rédaction qui se respecte et, concomitamment en période de cotillons, de référence obligée pour les méfaits en tout genre.

Et là, que pertinemment bien choisi, bel et instructif exemple nous fut donné !

Un brave couple français très ordinaire rapportant comment un zélé pandore s’était emparé de leur bouteille de champagne imprudemment pétillante pour la précipiter dans la poubelle la plus proche. Motif du martial assaut : consommation d’alcool prohibée sur la voie publique. Eh oui, oyez bonnes gens, la loi est la loi, et, nonobstant la mine contrite de nos modestes fêtards douchés par cette ferme tolérance zéro, elle s’applique à tous. Circulez, y a rien à voir, la France hollandaise est impitoyable pour les fauteurs de troubles !

Gageons donc que dans toutes les « cités », plus une canette de bière ne moussait alors dans l’espace collectif, plus une boutanche de vodka n’y était sifflée impudemment par sa candide jeunesse – d’autant qu’il fallait bien en garder pour la tradition festive des cocktails Molotov –, qu’en un mot, la vertueuse maréchaussée de monsieur Hollande-président aura assuré un paisible réveillon à tout un chacun ayant écouté d’une oreille attentive les vœux apaisants du susdit.

Mais au JT, ce n’était pas le sujet du soir.

Car il ne faudrait quand même pas confondre la société – pour laquelle le maintien de l’ordre coule de source – avec ses « victimes ». Pour celles-ci, repentance, assistance et privilèges sont les trois mamelles de notre république. Pour ces brimés de naissance qu’une démarche par trop exotique condamnerait à perpète au délit de sale gueule, d’infractions que nenni, seulement de vibrants appels au secours. Il n’est que d’écouter la litanie des spécialistes qui s’égrènent sur le même JT pour s’en persuader.

Alors, les réglementations et contraintes de tout acabit dont notre bonne gueule est tous les jours davantage accablée ne les concernent ni peu ni prou. Qui peut croire sans rire que, dans ces fameuses cités où s’échangent ouvertement shit et kalachnikovs dans les halls d’immeubles, l’interdiction de fumer, pour ne prendre que celle-ci, est respectée ?

Et qu’adviendra-t-il en cette année de bonnes résolutions policières où, à Paris, l’abandon de détritus sur la voie publique sera durement sanctionné ? Pour sûr, au marché de Château-rouge, entre les capots des voitures servant d’étals aux fringues colorées et les cartons recyclés en tapis de bonneteau, on doit trembler. Et si l’on s’en tient à la station de métro afférente, croit-on un seul instant qu’on y arrêtera soudainement la cohorte quotidienne des fraudeurs qui s’y engouffrent impunément ? Le gyrophare qui égaye quelques degrés plus haut le coin du boulevard Barbès rappelle pourtant que l’endroit est classé « zone de sécurité prioritaire ».

Mais qu’en sera-t-il de la petite mémé qui oubliera de ramasser la crotte de son caniche sur le trottoir du 7e arrondissement, ou du naïf touriste qui, ses achats en bandoulière, aura omis de conserver sur lui son ticket et qu’un contrôleur tout aussi zélé que notre pandore des Champs aura repéré comme client solvable à la station Louvre ?

Si, en ces temps de vaches maigres hollandaises, le délit de sale gueule ne fait plus recette, celui de bonne gueule offre assurément de plus riches perspectives.

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vendredi, 04 janvier 2013

Mais que fout Marine Le Pen ?

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Gabrielle Cluzel

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« Mais que fout donc Marine Le Pen ? » Telle est la question lancinante que se posent un nombre croissant de ses électeurs, déroutés par ses atermoiements quant à sa participation à la manif contre le mariage pour tous, qu’ils soient issus de la vieille droite traditionnelle, pour lesquels on ne badine pas avec la famille, des déçus de l’UMP qui ne pensaient pas encore une fois se trouver forcés de suivre le panache blanc de Copé, ou des transfuges de la gauche qui n’ont pas changé de camp pour gober mollement les délires du nouveau gouvernement.

Les plus déçus sont ceux qui croyaient le plus en elle, ceux qui répétaient à qui voulait l’entendre qu’avec son discours incisif et son ironie dévastatrice, elle était capable de réduire un Manuel Valls à l’état de danseur de Flamenco pour thé dansant. Ceux qui s’étaient imaginé voir en elle un rempart du bon sens contre le non sens, de la loi naturelle contre les constructions idéologiques, des idées simples que l’on dit simplistes parce que leur évidence dérange. Que la mère patrie, comme toutes les mères, ait le devoir de prendre soin d’abord de ses enfants, de les loger, de les nourrir, de les protéger avant d’ouvrir sa maison à tous vents et d’accueillir en masse les enfants des autres (à la reconnaissance toute relative) est l’une d’entre elles. Qu’un enfant ne puisse naître que de l’union d’un père et d’une mère en est une autre. Pas moins essentielle. Et de celle-là, Marine Le Pen se battrait les cuisses ?

Il se dit dans la presse qu’elle est « embarrassée ». Ses électeurs en restent pantois. Depuis quand leur grande blonde serait-elle du genre à se tortiller sur un pied en se rongeant les ongles ? L’objet de la manif n’est pourtant pas l’une de ces causes perdues dans lesquelles elle leur a expliqué ne plus vouloir laisser son parti se fourvoyer, au motif que ces vieilles lunes encombrantes empêcheraient d’aller de l’avant, de se concentrer sur le combat d’aujourd’hui. Quelle cause, s’interrogent-ils, serait plus actuelle que celle du 13 janvier ? Mieux que le combat d’aujourd’hui, celui de demain, de l’avenir des Français à naître.

Elle risquerait de jouer le supplétif de Copé ? Ils se marrent. Ils savent bien que si ces deux-là se retrouvaient à battre le pavé de concert, le plus embarrassé des deux ne serait pas la présidente du FN. De s’enfermer dans un « catholand » réputé peu porteur ? Mais comment croire que son électorat le plus démuni, de Moselle ou du Pas-de-Calais, qui ne croit ni à Dieu ni à diable, voit vraiment d’un bon œil l’idée de rembourser des PMA pour des drôles de stérilités dont on pourrait à coup sûr venir à bout avec une méthode ancestrale de procréation à domicile, bien plus bio, efficace et économique, quand lui-même n’a pas de quoi s’offrir un dentiste ?

On leur chuchote enfin qu’il faudrait chercher une explication ailleurs. Dans le fait que dans les sphères politiques, et notamment au Front national, il est une minorité plus ou moins visible, influente et surreprésentée — car elle n’aurait pas (encore) à la maison une famille qui l’attendrait et s’accommoderait donc du mode de vie de saltimbanque qu’exige un engagement politique — que cette mobilisation contre le mariage gay défriserait.

Mais ils ne veulent pas faire l’insulte à cette minorité-là de penser qu’elle ne verrait pas plus loin que le bout de sa braguette. Qu’elle serait capable de mettre en balance le bien de son pays avec son orientation sexuelle.

Alors ces électeurs du FN disent entre haut et bas qu’ils ne veulent pas y croire. Que leur candidate, emboîtant le pas de sa nièce et de son rival d’hier à la tête du parti, finira par descendre dans la rue le 13 janvier. Car ils pressentent bien que, sinon, cette indécision politiquement peu lisible pourrait bien être pour elle un faux pas difficile à rattraper.

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mardi, 01 janvier 2013

"Un peuple qui n'honore pas ses morts n'a plus d'avenir"

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Source Rivarol (n°3074)

Bruno Gollnisch (député européen) évoque magnifiquement, sur son blog, "ce culte de tous les temps et de toutes les civilisations. Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs disait Beaudelaire, dans l'un de ses très beaux poèmes, consacré à la tombe abandonnée d'une "servante au grand coeur" qui avait veillé sur son enfance. Car la France d'aujourd'hui maltraite ses morts. Au nom de la rentabilité, depuis quelques années, on n'a plus le droit de reserver, comme on pouvait le faire autrefois- à grand prix ! - une concession perpetuelle. Les défunts eux-mêmes sont soumis à la précarité. Tout au plus peut-on les héberger 30 ans au maximum. Passé cette date, il faut renouveller ce que j'appellerai, en quelque sorte, le loyer de la concession... si les héritiers y pensent, s'ils le peuvent et s'ils sont toujours là ! Dans un village des Ardennes où j'ai quelques origines familiales, on m'a parlé de la tombe du fils unique de l'ancien forgeron. Il avait forgé lui-même la grille qui entourait l'emplacement où reposait son fils unique, tué à 20 ans à la guerre de 1914-18. C'était, dit-on, une très belle grille, avec un beau crucifix. Le forgeron est mort aussi et sa famille s'est éteinte après lui. Récemment, on a "repris" la tombe ; la grille et la croix sont parties à la décharge". Et Bruno Gollnisch de poursuivre par cette très belle réflexion, digne de Barrès : Ainsi, rien n'échappe, dans notre société moderne, pas même les morts, à la loi de l'apparente rationalité marchande et la précarité qu'elle engendre. Non pas la précarité inhérente au temps qui passe dans un monde où rien n'est éternel, non pas l'impermanence des choses telle que la conçoit la sensibilité extrême-orientale, mais la rotation forcée, voulue, fruit du matérialisme et de l'impiété de notre génération. "Quelle importance ?" diront beaucoup. "Pourquoi se soucier des restes inertes de ceux qui nous ont précédés, et qui n'éprouvent plus rien ?" Ceux qui pensent ainsi ont tort. Un pays n'est pas seulement la propriété de ceux qui y vivent ; mais aussi de ceux qui y ont vécu. Effacez leur souvenir, et vous déclarez la terre ouverte à tous. Vita mortuorum in mémoria est posita vivorum ; la vie des morts est de survivre dans l'esprit des vivants disait Cicéron et, plus près de nous, Chateaubriand : les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts : les morts, au contraire, instruisent les vivants. Disons-le tout net : un peuple qui n'honore pas ses morts n'a plus d'avenir. D'autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient.

Barrès avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des soixante millions de personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle.

En honorant nos morts, en respectant la dernière et intangible demeure, à laquelle ils ont droit, nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles : Dona eis, Domine, requiem sempiternam.”

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vendredi, 28 décembre 2012

Revue de presse : Hollande salue l’Aïd-el-Fitr et oublie… Noël !

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Marie Delarue

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Dans la chaleur estivale du mois d’août, notre Président normal prit la peine d’abandonner un instant sa Valérie en bikini sur la plage de Brégançon pour aller poster sur le site de l’Élysée un message à l’attention des musulmans de France.

Saluant la fin du mois de Ramadan, il leur disait :

"A l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France.

Je souhaite que cette fête du pardon, du partage et du souci de l’autre, contribue à la concorde, dont notre Nation a tant besoin.

Je tiens à réaffirmer mon attachement à l’égalité républicaine, qui protège tous ses citoyens et résidents, sans discrimination. La laïcité, qui assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse, demeurera indéfectiblement la règle de notre République."

Sans doute distrait par une nuit de réveillon laïc et républicain chez sa nouvelle belle-mère, à Angers, François Hollande n’a pas songé à adresser ses vœux de Joyeux Noël aux chrétiens de France.

Derrière l’attitude volontairement grossière et ouvertement discriminatoire, pour le coup, on rappellera à François Hollande qu’il n’a pas seulement un physique à porter la bure pour vendre du fromage ou de la bière à la télé, mais bien des titres qui, attachés à sa fonction de président de la République, marquent les liens historiquement indéfectibles qui unissent la France et l’Église.

En effet, et l’on ne sache pas qu’il y ait renoncé, François Hollande est aujourd’hui :

– premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran, à Rome

– chanoine de l’abbaye de Beauchêne, à Cerizay (Deux-Sèvres)

– proto-chanoine de la cathédrale d’Embrun (Hautes-Alpes)

– proto-chanoine de la basilique Notre-Dame de Cléry (Loiret).

– et enfin chanoine honoraire de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, de Saint-Hilaire de Poitiers, Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice d’Angers, Saint-Jean de Lyon, Saint-Étienne de Châlons et Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

A ce jour, il n’est ni mufti honoraire de la Grande mosquée de Paris, ni rabbin de cérémonie à la Grande synagogue. Peut-être le regrette-t-il mais c’est ainsi, même s’il se fend d’un message officiel pour saluer la fin du Ramadan ou s’il coiffe la kippa une fois par an pour se rendre avec tout son gouvernement au déjeuner du CRIF.

La France a une histoire dont tout président de la République est l’héritier, même socialiste et bouffeur de curés. François Hollande s’honorerait en ne l’oubliant pas.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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dimanche, 23 décembre 2012

Revue de presse : Synthèse nationale part en campagne contre SOS racisme…

P1030007.JPGUn entretien avec Roland Hélie, directeur de la revue nationale et identitaire Synthèse nationale, publié dans l'hebdomadaire Rivarol de cette semaine (cliquez là).

Vous venez de lancer une campagne militante pour la dissolution de SOS racisme. Pourquoi ?

Comme nous l’avons annoncé lors de la 6e journée de Synthèse nationale qui s’est déroulée à Paris le 11 novembre dernier, notre revue, au-delà de sa vocation purement éditoriale, entend désormais prendre des initiatives militantes afin de dénoncer les impostures qui gangrènent notre pays. Or, au premier rang de ces impostures, nous trouvons toutes les officines prétendument antiracistes. Depuis des années ces officines, grassement entretenues à coup de subventions publiques, polluent, à coup de diktats idéologiques pour les plus dociles et de procédures judiciaires pour les plus récalcitrants, le débat politique sur l’immigration. Elles servent les intérêts du mondialisme et portent une lourde part de responsabilité dans le processus de dilution de notre identité et, quelque part, elles favorisent aussi l’islamisation rampante de la France. Voilà pourquoi nous avons décidé de lancer cette campagne nationale pour la dissolution de la plus voyante d’entre elles, à savoir SOS racisme.

Mais SOS racisme n’est pas la seule officine de ce type. Pourquoi avoir concentré vos tirs sur elle ?

Certes elle n’est pas, loin s’en faut, la seule. Toutes ces organisations mériteraient effectivement que l’on s’intéresse plus à leurs agissements. Néanmoins SOS racisme est sans doute, par son histoire et ses combines douteuses, la plus emblématique.

Rappelez-vous dans quelles conditions elle fut créée. Au milieu des années 80, Mitterrand alors Président et en chute libre dans les sondages eut l’idée de favoriser le lancement de ce mouvement afin de rameuter dans le giron de la gauche une partie de la jeunesse qui semblait lui échapper. En jouant sur la crédulité et les bons sentiments SOS racisme, dont l’organisation avait été confiée à un groupe de militants trotskistes issus de la Ligue communiste révolutionnaire et rassemblé autour de Julien Dray (qui légitimait ainsi son admission au PS), s’imposa très vite comme une véritable machine de guerre contre « la droite » en général et contre le Front national en particulier. En dénonçant régulièrement, comme c’était le cas lors de gigantesques concerts sur la place de La Concorde, toutes velléités d’entente entre « la droite » et le FN, SOS racisme offrait à Mitterrand et aux siens la tranquillité de rester à l’Elysée pour longtemps. Il faut dire que la pusillanimité indécrottable de « la droite » servis largement aussi les intérêts de Julien Dray et de sa clique.

Depuis, à vrai dire, rien a changé… Les acteurs ne sont bien sûr plus tout à fait les mêmes mais SOS racisme joue toujours le même rôle néfaste. Voilà pourquoi nous avons décidé de le dénoncer.

Vous dites que SOS racisme sert les intérêts du mondialisme. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

sos racisme 2.jpgNous pensons que le monde n’est plus dirigé aujourd’hui par les gouvernements des Etats mais par les Conseils d’administration des banques apatrides. Ceux-ci ont réussi à se substituer aux pouvoirs politiques locaux afin d’imposer leur volonté de transformer la planète en un vaste marché mondialisé dans lequel l’Homme ne serait plus, à terme, qu’un vulgaire consommateur juste bon à enrichir les comptes des multinationales. Dans cette conception du monde, il n’y a bien évidement plus de place pour les nations, les civilisations, les races et tout ce qui fait les différences. Il en va de même d’ailleurs pour ce qui est des sexes si l’on s’en tient à la promotion faite de la fumeuse théorie dite « du gender ». Théorie qui fut, rappelons-le au passage, introduite dans les programmes scolaires par un ministre du gouvernement Fillon… Mais revenons à SOS racisme. Pour arriver à ses fins, l’hyper classe mondialiste a besoin de « forces de frappes » destinées à combattre toutes les formes de résistances qui pourraient se développer au sein des peuples et des nations. Voilà le rôle imputé à SOS racisme. Lancée il y a 30 ans avec la mission de servir de soupape à la gauche socialiste, elle s’est transformée en petite domestique servile du capitalisme international.

Ce n’est pas un hasard si, depuis quelques semaines, SOS racisme commence à agiter les idiots utiles de service (Emmanuelle Béart, BHL, le chanteur Renaud, Yannick Noah et les habituels pétitionnaires de la « bien-pensance » institutionnalisée…) pour faire accélérer l’instauration du droit de vote aux étrangers promis par François Hollande dans son programme présidentiel. Notre campagne tombe donc à pic pour contrer cette nouvelle attaque contre ce qui reste de spécificité à notre peuple.

Comment se déroule votre campagne ?

Capture 2.JPGCelle-ci a débuté par la diffusion d’un tract (cliquez ici) sur les réseaux sociaux que nous commençons à bien maitriser. Nous avons ainsi rassemblé en quelques jours des centaines de réponses venant de toute la France et parfois même d’au-delà. Nous venons de publier une plaquette (cliquez là) reprenant les arguments que nous développons et qui est envoyée à nos fichiers et aux personnes qui signent notre pétition. Nous avons aussi le soutien précieux de la Nouvelle Droite Populaire dont les militants s’activent localement pour relayer notre campagne.

Disposant hélas de peu de moyens financiers, nous demandons aux signataires de reproduire eux-mêmes notre tract et de le diffuser autour d’eux. C’est déjà le cas dans plusieurs dizaines de communes. Plus ce tract sera diffusé, plus nombreux seront nos compatriotes informés de cette véritable escroquerie publique qu’est SOS racisme. Nous demandons aussi à nos contacts de porter nos textes à la connaissance des élus de leurs villes respectives afin que ceux-ci réfléchissent à deux fois lorsqu’ils seront sollicités pour verser des subventions à SOS racisme. Il faut savoir que les subventions publiques représentent 98% du budget de cette association. Sans notre argent ces mouvements n’existeraient plus.

Pensez-vous que votre campagne changera les choses ?

En demandant la dissolution, nous avons volontairement placé la barre haute. Alors, même si nous n’obtenons pas gain de cause, car nous savons que nous n’avons rien à attendre du pouvoir actuel, nous aurons au moins réussi à informer nombre de nos compatriotes sur les agissements de cette officine parasitaire antinationale. Nous aurons aussi semé le doute chez de nombreux élus qui, jusqu’à présent souvent par conformisme intellectuel, accordaient les subventions à SOS racisme. En cela, ce sera déjà une victoire.

Trop souvent, la force de nos ennemis réside dans nos faiblesses. Il est temps que la peur change de camp.

Comment vous aider ?

Contactez-nous, nous vous adresserons notre plaquette ainsi que le tract à diffuser. Aidez-nous à amplifier notre campagne (vous pouvez nous adresser un don par chèque à l’ordre de Synthèse nationale) à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (cliquez ici).

Propos recueillis par Jérôme Bourbon

 

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samedi, 22 décembre 2012

Que François Hollande demande pardon pour le génocide vendéen...

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Interrogé par l’hebdomadaire Minute de ce mercredi sur la sortie de son nouveau livre, Le Roman de Charette, Philippe de Villiers explique attendre « que le chef de l’État – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République » pour le génocide vendéen. En effet, rappelle-t-il, les trois conditions : « un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse », sont réunies pour qualifier de génocide les massacres de grande échelle organisés en Vendée. Philippe de Villiers cite l’exemple d’Alain Decaux qui, « en tant qu’historien républicain », a déclaré « aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993″ : « Au nom de tous les historiens républicains, je demande pardon pour ce qui a été écrit sur la Vendée. »

Une déclaration reprise par Le Lab d’Europe 1 qui, après qualifié Minute d’« hebdomadaire d’extrême-droite », tente de désorienter les internautes en affirmant que la thèse du génocide vendéen « a été rejetée par une grande partie du monde universitaire » sans préciser que des historiens de renom comme Reynald Secher, Stéphane Courtois (co-auteur du Livre noir du communisme) ou encore François Furet la défendent. Autant de noms prestigieux cités dans l’entretien par Philippe de Villiers lui-même, que se garde bien de publier Le Lab. Il ne faudrait quand même pas éveiller la curiosité des internautes sur un des épisodes les plus sombres de l’histoire de la République…

Source Nouvelle de France cliquez ici

via Terre et peuple Poitiers cliquez là

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Quand la Patrie est trahie par la république...

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Jean Raspail

J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.

D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT

La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.

Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.

LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS

Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.

Cela ne leur sera pas facile.

Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.

Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

Cela ne plaira pas.

Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.

Et ensuite ?

Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.

Ce processus est déjà amorcé.

LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.

Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné.

Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.

Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.

Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.

LES RENÉGATS DE LA FRANCE

Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.

Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.

Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)

Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »

Le Figaro du 17 juin 2004

Source Le blog de Jean Raspail cliquez ici

via France Presse infos cliquez là

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lundi, 17 décembre 2012

Manifestation du 18 novembre, la démocratie à la française...

imagesCAALCYUM.jpgSource la Voix de la Russie cliquez ici

Malgré que cet événement soit déjà vieux d’un mois, nous sommes allés à la rencontre d’un témoin qui se trouvait dans la manifestation du 18 novembre contre le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par les couples homos. La parole en France n’a pas été donnée à ceux qui ont vécu l’agression organisée des membres importées du FEMEN.

Nous avons tenu à rectifier ce manque et donner la parole à Aurélien qui est aujourd’hui menacé pour avoir participé à cette manifestation et défendu la vraie démocratie, celle où les opinions peuvent s’exprimer sans être menacées d’attaques et d’agressions physiques. Son témoignage unique raconte une autre histoire et une instrumentalisation nette de l’événement. Elle devrait alarmer les Français sur l’état dangereux des libertés dans ce pays grand donneur de leçons et sur les connivences évidentes entre le pouvoir et une très large part des médias. Rendons hommage à ce Français courageux, le fait qu’il s’exprime le met personnellement en danger. Chapeau bas.

Laurent Brayard, La Voix de la Russie : Bonjour à vous Aurélien, avant de commencer sur le sujet qui nous intéresse pourriez-vous nous dire qui êtes-vous ?

Aurélien : Bonjour, je suis Aurélien, j'ai 22 ans, et j'habite en région parisienne depuis peu. Je suis catholique non pratiquant, et patriote.

La Voix de la Russie :Vous vous trouviez donc dans la manifestation de protestation contre le mariage homosexuel qui a été attaquée par les sexistes du FEMEN le 18 novembre dernier, elles étaient accompagnées en autre de Caroline Fourest, les médias ont beaucoup commenté, du temps a passé, que s'est-il réellement passé ?

Aurélien : La manifestation allait commencer, j'étais en fin de cortège avec ma femme et un couple d'amis. Quelques petits groupes de militants étaient dispersés autours de nous, ils avaient des autocollants sur leurs vêtements. Nous avons entendu des cris, et des slogans en anglais (« IN GAY WE TRUST » « FUCK CHURCH » etc.) nous nous sommes retournés, moi et ma compagne, et nous avons aperçu derrière la foule opaque, des femmes épaules dénudées, avec des coiffes de bonnes-sœurs. Il faisait froid ce jour-là, et j'ai immédiatement compris qu'il s'agissait des FEMENS.

Je les ai regardé s'approcher, elles se frayaient un chemin parmi la foule (dont de nombreuses familles avec enfants et poussettes car à cet endroit la manifestation était moins serrées) puis elles ont commencé à asperger les manifestants en direction de leurs visages, et tout autour d'elles, afin de faire disperser la foule (au début nous avons tous crus à des lacrymogènes vu la forme et la couleur des extincteurs repeint). Je me suis précipité sur l'une d'elle, que j'ai désarmé de son extincteur (la photo à fait le tour d'internet le soir même) et nous leur avons couru derrière jusqu'à les faire sortir de la manifestation afin que la police les interpelle.

La Voix de la Russie : des policiers se trouvaient-ils sur place ? Sont-ils intervenus ?

Aurélien : Comme lors de toute manifestation en France, les forces de l'ordre étaient bien présentes, CRS, policiers en uniformes, ils formaient un cordon de sécurité et bloquaient des rues, mais là où nous nous sommes fait attaquer, la police n'a pas bougé, et est restée à une vingtaine de mètres de l'évènement. Les journalistes eux étaient déjà présents, et uniquement à cet endroit de la manifestation (alors qu'il n'y avait aucune banderole, ni aucun cortège déployé), et ont réussi à photographier les FEMENS en pleine agitation. Comme la police n'intervenait pas, nous avons agi par instinct.

La Voix de la Russie : Est-ce que les sexistes du FEMEN parlaient le français ?

Aurélien : La plupart des slogans étaient en anglais, et une bonne partie des FEMENS n'étaient pas de nationalité française. La seule Française qui a donné des interviews par la suite est Eloïse Bouton, qui fait la Une des blogs sur Internet ces temps-ci, suite au fait qu’elle pourrait être une Escort girl. Ensuite nous avons assisté aux multiples entretiens d’Inna Shevchenko, qui ne parle pas un seul mot de Français, aidée d'une interprète à chacune de ses déclarations.

La Voix de la Russie : Vous-avez indiqué risquer des poursuites judiciaires, pourquoi êtes-vous visés plutôt que les agresseurs ? Avez-vous connaissance de plaintes contre elles par ailleurs ?

Aurélien : Après l'intervention des FEMENS et de Mme Fourest, qui n'a duré que quelques minutes, nous avons continué la manifestation dans le plus grand calme et durant 3 heures (sous l'œil de nombreux policiers). Une fois la manifestation terminée, je suis rentré chez moi, et j'ai découvert ma photo à la Une de nombreux médias sur Internet, et sur format papier le lendemain, avec une version totalement hallucinante des évènements de ce 18 novembre.

Le mercredi 28 novembre à 6 heures précise, j'ai été réveillé par les forces de l'ordre (le SIT plus précisément) qui m'ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J'ai ensuite fait 48 heures de garde à vue et 15 heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l'obligation de pointer tous les 15 jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J'ai un travail, je n'avais pas de casier judiciaire, j'ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu 4 autres interpellés ce même jour…

La justice nous reproche de multiples coups et blessures (violences en réunions) avec ITT de moins de 8 jours. Les FEMENS se sont visiblement mise d'accord sur leur déclaration avant de porter plaintes, mais de nombreuses incohérences refont surfaces dans ces dernières. Madame Fourest quant à elle, a eu 2 jours d'ITT, mais jugeant ces 2 jours comme étant insuffisant, a réussi à avoir 5 jours lors d'une seconde expertise, ce qui ne l'a pas empêché de courir sur les plateaux des télévisions et radios le soir même et la semaine qui a suivi la manifestation.

La police a expliqué notre « arrestation musclée » comme étant liée à des ordres venant « d'en haut » car cette affaire était devenue trop médiatique. Concernant les poursuites envers les FEMENS, plusieurs plaintes ont été déposées, notamment par CIVITAS et d'autres manifestants, mais pour l'instant aucune suite n'est donnée, et je doute fort qu’elles puissent donner un résultat concret. Pendant ce temps nous risquons 45 000 € d'amende et 3 ans de prison, sans compter les dommages et intérêts.

La Voix de la Russie : Terrifiant constat en effet… Qu'est-ce qui motivait votre présence ce jour-là dans cette manif contre le mariage homo et l'adoption d'enfants par les couples homos ?

Aurélien : Depuis plusieurs années, la France chute, nous sommes en plein milieu d'une crise économique, les classes populaires se font de plus en plus écraser et presser par le gouvernement, et toutes nos valeurs sont mises à terre. Nous étions présents en tant que catholiques, mais surtout pour défendre nos valeurs et notre vision de la vie. Ce sont le peu de choses qu'il nous reste à l'heure actuelle. Pour le mariage, les homosexuels ont déjà le PACS, et rien dans la loi Française ne leur interdit le mariage. Si une telle polémique est présente, c'est à cause de l'adoption, car si le mariage homosexuel est banalisé, alors l'accès à l'adoption le sera aussi, et les enfants ne sont pas à considérer comme des jouets ou des animaux de compagnies.

Laurent Brayard, La Voix de la Russie : Aurélien, La Voix de la Russie vous remercie cordialement, pour avoir eu le courage de parler, et pour avoir eu le courage de témoigner, nous souhaitons que tout s’arrangera pour vous et que la France saura traverser les écueils autrement qu’en écorchant ses enfants. Bon courage et bonne chance à vous.

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samedi, 15 décembre 2012

Le début de la fin

crs.jpgDominique Venner

Source cliquez ici

Le début de la fin est le titre d’un petit livre d’Éric Werner, dont je vais parler pour ceux qui ne le connaissent pas encore. On va vite comprendre de quelle fin il est question, bien qu’Éric Werner se garde de donner des assurances à ce sujet. Confidence : j’aimerais bien, pour ma part, que ce soit en effet le début de la fin de ce que nous détestons, mais je ne suis pas certain que ce soit encore pour demain. Mais venons-en au fait.

Longtemps professeur de philosophie politique à l’université de Genève, Éric Werner s’est fait connaître du grand public par un essai retentissant, L’Avant-guerre civile, publié en 1998. Il faisait entendre une voix d’une lucidité inhabituelle. Il développait la thèse d’une stratégie délibérée par laquelle la nouvelle classe dirigeante européenne, structurée autour du triptyque : libéralisme, américanisation, mondialisme, a établi son pouvoir en favorisant la dislocation des anciens cadres sociaux et en suscitant des antagonismes internes à la limite de la guerre civile. Antagonismes d’âge de sexe, de statut social, de culture, de religion, d’ethnie… Parmi ces antagonismes, l’immigration de masse extra-européenne jouait un rôle décisif.

Éric Werner posait la question : pourquoi cette immigration de masse a-t-elle été voulue et encouragée par les gouvernements et classes dirigeantes européennes alors que ses conséquences nuisibles sont évidentes ? Réponse : s’ils favorisent cette immigration c’est qu’elle leur profite. En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement.

« En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant ». Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense.

C’est un peu cette thématique, avec un zest de sophistication et d’ironie mordante en plus qu’Éric Werner développe dans son nouvel essai sous la forme très originale de brefs dialogues entre plusieurs personnages (ou plusieurs « types ») qui s’entrecroisent, l’Avocate, l’Ethnologue, l’Auteur bien sûr, l’Étudiante, le Colonel (d’un cynisme réjouissant), etc. Si vous souhaitez rire (jaune parfois) devant la réalité vraie de notre « meilleur des mondes », courez acheter Le début de la fin & autres causeries crépusculaires. Le plaisir de la démonstration est garanti.

Note

Éric Werner, Le début de la fin, Xenia, 110 p. 13 €.

Illustration : L’insécurité organisée.

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jeudi, 13 décembre 2012

Le Mans : un clandestin agresseur de trois jeunes filles est défendu par l'officine parasitaire SOS-racisme !

Version SOS-racisme (cliquez ici) : l’expulsion de la honte : Wissem, lycéen, scolarisé au lycée Sud du Mans

« Ça fait mal mec, il était dans ma classe depuis l’année dernière ». « Faites tout pour ramener Wissem, ramenez-le, je vous en supplie ! C’est un gars tellement adorable. » Paroles d’amis de Wissem ayant alerté SOS-Racisme.

C’est avec effroi et stupéfaction que l’association SOS-Racisme a été alertée par des camarades de classe de Wissem de l’arrestation et de l’expulsion de ce dernier vers la Tunisie dans la journée du mercredi 12 décembre.

Wissem REKIK, lycéen tunisien, scolarisé au lycée Sud du Mans, poursuivait une scolarité exemplaire en 2ème année de bac professionnel « plastiques et composites » et donnait toute satisfaction à ses professeurs et à sa famille vivant au Mans, notamment sa tante.

Maintenant, la version du Maine libre (cliquez là) : Le Mans. Menacé d’expulsion, Wissem avait été condamné pour violences

Nous relations dans nos éditions de jeudi et vendredi la mobilisation organisée pour soutenir Wissem Rakik (cliquez ici), jeune Tunisien de 19 ans, menacé d’expulsion. Arrivé sur le territoire français le 11 juillet 2011, il bénéficiait alors d’un visa court séjour de trente jours, et se trouve actuellement sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.

Jeudi, une opération de soutien s’est mise en place : des enseignants et des élèves du Lycée Sud, où il est scolarisé en première plasturgie, se sont rassemblés devant l’établissement, puis des professeurs accompagnés de Bernard Lebrun, le porte-parole de Réseau éducation sans frontière, ont rencontré la secrétaire générale de la préfecture afin d’obtenir que le jeune homme obtienne un titre de séjour pour terminer ses études en France.

Une mobilisation décidée un jour avant que Wissem Rekik ne se rende à une convocation au commissariat, puis se déplace à Paris au consulat de Tunisie, où l’on devait attester de sa nationalité tunisienne.

Si le jeune homme a déclaré avoir perdu son passeport, les autorités françaises ont pu fournir une photocopie de celui-ci. Dans l’attente de la réponse du consulat, la procédure se poursuit, avant qu’une décision ne soit prise.

Seulement, pour lui, un point pourrait ne pas plaider en sa faveur : le jeune homme a été récemment condamné par le tribunal correctionnel du Mans à trois mois de prison avec sursis, pour violence en réunion. Le 12 février dernier, dans la rue Gambetta, au Mans, il a violemment agressé trois jeunes filles avec d’autres jeunes gens.

En attendant d’être fixé sur son sort, il est revenu au Mans, assigné à résidence.

Source 3e voie cliquez ici

sos racisme 2.jpgNDLR : En fait, une fois de plus SOS-racisme nous montre son vrai visage : celui d'une officine qui n'hésite pas à se mettre au service de la racaille. Une seule solution pour en finir avec cette escroquerie : la dissolution de SOS racisme ! Soutenez notre campagne cliquez là.

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Malgré la crise, la rémunération des patrons du CAC 40 progesse encore...

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Malgré la crise, la rémunération des grands patrons du CAC 40, qui s'était déjà envolée en 2010, a continué à progresser légèrement en 2011, se maintenant à un niveau élevé par rapport aux autres pays européens, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest.

Cette rémunération --qui regroupe notamment le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ versés au dirigeant-- a atteint en moyenne 4,2 millions d'euros l'année dernière contre 4 millions en 2010.

"L'indice CAC 40 a pourtant sur la même période perdu 17% de sa valeur", relève Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest, spécialisée dans la gouvernance des entreprises.

La France se situe à la sixième place en Europe derrière le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne, la Suisse et l'Italie.

La rémunération moyenne d'un patron du CAC 40 reste toutefois loin de son niveau d'avant crise: la moyenne observée était de 5,7 millions en 2006.

Quatorze dirigeants français ont dépassé en 2011 un plafond établi par Proxinvest de 240 Smic annuel soit actuellement 4,6 millions d'euros.

Maurice Levy (Publicis) a été l'année dernière le mieux payé (19,6 millions d'euros) grâce notamment au versement anticipé de plusieurs bonus, suivi par Carlos Ghosn (Renault, 13,3 millions d'euros), Bernard Charlès (Dassault Systèmes, 10,9 millions), le patron de LVMH Bernard Arnault (10,8 millions d'euros) et Jean-Paul Agon (L'Oréal, 7,7 millions).

Ces rémunérations ne prennent notamment pas en compte les régimes de retraite supplémentaire dont bénéficient certains grands patrons.

Renault a tenu à apporter une précision sur la rémunération de M. Ghosn.

"La rémunération de M. Ghosn, au titre de PDG de Renault, est de 2,8 millions d'euros. Mais le reste vient de Nissan qui, Renault tient à le rappeler, n'appartient pas au CAC 40", indique le constructeur.

Selon Proxinvest, M. Ghosn a touché --en tant que PDG de Nissan-- 8,93 millions d'euros.

De manière générale, "la politique de rémunération des grandes sociétés françaises manque de transparence et est beaucoup trop court-termiste. Il faut absolument étudier la performance d'un dirigeant sur au moins trois années pleines", note le cabinet.

Dans le détail, pour la première fois en 2011 le salaire fixe moyen des dirigeants du CAC 40 a franchi le million d'euros.

Les bonus annuels ont pour leur part baissé de 8,6%, mais ils se maintiennent à un niveau élevé (124% du salaire fixe en moyenne).

Tous les grands patrons français ne sont pas logés à la même enseigne.

En moyenne un dirigeant du SBF 80 (peloton des 80 entreprises qui suit les 40 plus grandes capitalisations boursières) est deux fois moins rémunéré qu'un dirigeant du CAC 40 avec 2,06 millions d'euros (contre 2,1 en 2010).

Source cliquez ici via Terre et peuple Poitiers cliquez là

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En Syrie, les terroristes à la solde de l'impérialisme font décapiter leurs prisonniers par des enfants...

ATTENTION : SCENE SANGLANTE 

Source Le Journal du Siècle cliquez là

Une vidéo diffusée hier sur Youtube montre un groupe de rebelles syriens qui oblige un enfant à décapiter un officier capturé dans la ville de Homs.

Dans cette vidéo, on y voit plusieurs rebelles syriens encourager un enfant à couper la tête d’un soldat avec une machette, tandis que l’officier de l’armée est ligoté, gisant au sol, la tête contre un parpaing.

On peut également voir le cadavre d’un autre corps sans tête, sans savoir si celui-ci fût également tué par cet enfant.

Ce n’est pas la première fois que les rebelles syriens sont impliqués ou accusés de crimes. Dernièrement, l’organisation Human Rights Watch signalait dans son dernier rapport que des adolescents syriens sont envoyés au combat par l’Armée syrienne libre. Des recrutements qui, s’ils étaient avérés, constituent un crime de guerre. Il y a quelques mois, à Alep, des postiers étaient jetés depuis le toit d’une poste. Enfin, il y a plusieurs semaines, la BBC censura un reportage où les rebelles de l’ASL utilisent des prisonniers pour commettre des attentats suicides à leur insu.

Ce n’est pas la première fois que les rebelles syriens sont impliqués ou accusés de crimes. Dernièrement, l’organisation Human Rights Watch signalait dans son dernier rapport que des adolescents syriens sont envoyés au combat par l'Armée syrienne libre (cliquez ici). Des recrutements qui, s’ils étaient avérés, constituent un crime de guerre.

Il y a quelques mois, à Alep, des postiers étaient jetés depuis le toit d'une poste (cliquez là).

Enfin, il y a plusieurs semaines, la BBC censura un reportage où les rebelles de l'ASL utilisent des prisonniers pour commettre des attentas suicides à leur insu (cliquez ici).

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samedi, 08 décembre 2012

Vive Benoît XVI !

24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.jpegNicolas Gauthier

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Cannabis : les USA nous enfument

L’État de Washington, dont la capitale est Olympia – à ne pas confondre avec Wahington DC, capitale des USA – est donc le premier État américain à avoir légalisé le cannabis à « usage récréatif ». Mais, apprend-on, « L’initiative 502 maintient l’interdiction de vendre, de cultiver ou encore de partager ses propres réserves personnelles. » Fort bien. Mais s’il est interdit de vendre, de cultiver ou de partager, où pourra-t-on acheter ? Délicieuse hypocrisie américaine, nation à la fois championne du puritanisme et premier géant de l’industrie pornographique mondiale.

Plus sérieusement, de récentes études nous alertent sur les ravages de ces drogues dites « douces ». Bref, à défaut de susciter des overdoses, le shit rend nigaud, surtout lorsque inhalé dès l’adolescence, et serait source de nombre de troubles psychiatriques. Tout cela est d’autant plus vrai que le chichon n’échappant pas à la furie compétitive ambiante, se doit d’être toujours plus performant. Déjà que la marijuana à l’ancienne faisait des dégâts, l’actuel shit boosté aux OGM et autres divers additifs (verre pilé, matières fécales destinés à en alourdir le poids, etc) n’est vraiment pas à conseiller, aux petits comme aux grands. Ce n’est peut-être pas l’avis de Cécile Duflot. Mais quand on l’entend parler, on se dit qu’elle ferait peut-être bien, elle aussi, d’arrêter…

Vatican : Benoît XVI nous fait du bien

Le libre-échange mondialisé de mauvais produits (lire plus haut) conduisant à une concurrence sauvage (on s’entretue autant chez les dealers qu’on licencie dans les multinationales), tout cela conduit à ce « capitalisme financier débridé », que vient de dénoncer le Pape Benoît (XVI pas Rayski, même si, à sa façon, de lignée polonaise). Attention, quand le Vatican s’en mêle, ce n’est pas du Besancenot : l’homme, devenu « bien mineur », ne serait plus qu’une pièce « faisant partie d’un engrenage productif ». Ainsi, dans cette intervention du 4 décembre dernier, le souverain Pontife appelle-t-il à « détrôner les idoles modernes, telles l’individualisme, le consumérisme et la technocratie ». Et, dans le droit fil de la doctrine sociale de l’Église, rappelle que « pour le christianisme, le travail est un bien indispensable à l’homme, pour sa constitution personnelle et sociale, la formation d’une famille, l’apport au bien commun et à la paix. C’est pourquoi l’accès à l’emploi est pour tous prioritaire, y compris en temps de récession. » Ça, c’est plutôt bien envoyé. Du coup, ce même homme, devenu simple « variable d’ajustement » d’une compétitivité planétaire, donnée pour horizon indépassable de la post modernité, a de plus en plus tendance à se réfugier dans ces fumées propres à lui faire oublier sa triste réalité. Stupéfiant ? Non, logique, malheureusement.

« Affaire » Cahuzac : le corbeau a des doutes…

L’information et le besoin de faire la une des gazettes serait-elle une autre drogue ; dure, celle-là ? À lire l’entretien accordé au Parisien par Rémy Garnier, l’ancien fonctionnaire du fisc par lequel le scandale est arrivé, on est en droit de se le demander. Car voilà qu’il n’est plus trop sûr de rien, le bougre : « Quant au compte suisse, d’ailleurs, je conserve une part de doute. Je n’exclus pas à 100 % l’hypothèse de l’innocence de Jérôme Cahuzac. Si ce compte existe, le ministre aurait alors beaucoup à perdre. Je ressens un peu de compassion car cela m’attriste de voir un personnage aussi brillant malmené comme il l’est actuellement. » Bon, mais dans le doute, on est censé s’abstenir, non ?

Des croix légèrement gammées

Doute toujours, un célèbre quotidien gratuit du matin nous livre cette nouvelle épatante : « Des tags ont été inscrits dans la nuit de samedi à dimanche sur la vitrine d’une pizzeria casher à Sarcelles ! » Plus gravissime encore, la police a constaté la présence « de cinq tags dont un qui ressemble légèrement à une croix gammée… » Chers confrères, une croix est gammée ou ne l’est pas. Tout comme Adolf Hitler, point besoin du bénéfice du doute pour le lui accorder, était plutôt « franchement » que « légèrement » nazi.

Démocratie à l’égyptienne

Quand les Égyptiens manifestaient pour la démocratie, les médias étaient contents. Maintenant qu’ils ont la démocratie, ils continuent de manifester, et les médias sont moins contents. Et s’inquiètent que les méchants islamistes puissent faire des misères aux gentils militants des droits de l’homme. Eh oui, c’est ainsi, en pays musulman, il y a beaucoup de musulmans, musulmans si musulmans qu’ils mettent des islamistes au pouvoir. Si, si. Maintenant, on va bien voir ce dont sont capables ces islamistes musulmans. Ils ne pourront guère faire pire que leurs prédécesseurs, junte militaire qui, forte des milliards américains, aura tout de même réussi ce tour de force de n’avoir jamais gagné une seule guerre de son existence. Laissons donc le temps au temps, comme disait Mitterrand, car Nasser à rien de s’impatienter, comme disait le Raïs.

Retrouvez chaque jour de la semaine le bloc-notes de Boulevard Voltaire cliquez là. Il est signé Dominique Jamet les lundi et jeudi, Benoît Rayski les mardi et vendredi et Nicolas Gauthier les mercredi et samedi…

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jeudi, 06 décembre 2012

Tintin au Congo définitivement blanchi...

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Source Le Soir (Bruxelles) cliquez ici

La Cour d’appel de Bruxelles a rendu son verdict dans l’affaire Tintin au Congo. Les plaintes déposées par le citoyen congolais Bienvenu Mbutu Mondondo et le Conseil Représentatif des Associations Noires de France ont été jugées « non fondées ».

Les plaignants sont condamnés à payer 110 euros à Moulinsart et à Casterman au titre d’indemnités de procédure. La justice belge a répété dans sa décision que Tintin au Congo ne pouvait être considéré comme une œuvre « raciste » ou « méchante », puisque dans cette histoire Tintin « cultive l’amitié avec le petit Coco, contribue à la paix entre deux tribus rivales, n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour autrui et lutte contre le mal, représenté non pas par un Noir mais par un Blanc ». Il n’y avait donc aucune raison légale d’interdire cet album ni d’imposer à l’éditeur l’insertion d’une mise en garde aux lecteurs.

La Cour a ajouté que « Tintin au Congo est avant tout un témoignage de l’histoire commune de la Belgique et du Congo à une époque donnée » et que « rien ne permet d’affirmer comme le soutenaient les plaignants que les enfants du XXIe siècle, confrontés à cette bande dessinée, ne seraient pas capables de relativiser les stéréotypes du passé et de remettre l’œuvre dans son contexte historique ».

Selon la justice belge, « il ne ressort pas des dessins et des dialogues de l’album qu’Hergé avait la volonté de concevoir une bande dessinée destinée à véhiculer des idées à caractère raciste, vexantes, humiliantes ou dégradantes à l’égard des Congolais ni d’inciter ses lecteurs à la discrimination ou à la haine envers eux ». La Cour ajoute encore que « rien ne laisse penser qu’Hergé considérait que les Africains constituaient une race et qu’il entendait la comparer à une autre qui lui serait supérieure ». Clairement, « Hergé s’est borné à réaliser une œuvre de fiction dans le seul but de divertir », où il « pratique un humour candide et gentil. »

Par conséquent, la demande d’interdiction de Tintin au Congo a été définitivement rejetée car elle ne reposait pas « sur des motifs pertinents et suffisants ». La Cour n’a pas non plus accédé à l’exigence d’insérer un avertissement dans l’album parce que cela aurait constitué « une ingérence dans l’exercice de la liberté d’expression » et qu’une telle décision se serait heurtée « au droit moral sur l’intégrité de l’œuvre ». Ni Casterman ni Moulinsart ne sont, en effet, propriétaires des droits moraux sur l’œuvre d’Hergé. Ils sont détenus par Fanny Rodwell, légataire universelle du créateur de Tintin. Or elle n’était pas partie à la cause.

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LA REPUBLIQUE GOUVERNE MAL MAIS SE DEFEND BIEN

041212_203531_PEEL_PmgQ9P.jpgEditorial de Militant

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Au fil des républiques et de la démocratie ploutocratique, la France n'a cessé, sur la longue durée, de connaître un lent mais réel déclassement. Celui-ci s'est accéléré tout particulièrement depuis une trentaine d'années et la présidence Hollande, héritière des décombres accumulés, précipite le mouvement.

Qu'on en juge : la désindustrialisation de la France se poursuit et ce ne sont pas les gesticulations d'un Montebourg, privé par ailleurs de tout moyen réel d'action, qui l'arrêtera. La mainmise des intérêts financiers sur la France ne se relâche pas. Ainsi, au Secrétariat général de l'Elysée, Emmanuel Macron, associé-gérant de la Banque Rothschild conseillera Hollande, succédant ainsi à François Pérol, associé-gérant de la Banque Rothschild qui conseillait Sarkozy.

Dans le même temps, l'Etat, irréformable et impotent, continue de s'endetter avec un déficit dépassant les 90 % du PIB. Mais, pour sauver des banques en difficultés, Hollande décide un accroissement de la pression fiscale qui pèsera principalement sur les classes moyennes, comme toujours. Ce faisant, l'économie s'anémiera un peu plus, celui qui ne peut acheter ruinant celui qui ne peut vendre ; la spirale infernale - déficits accrus, impôts toujours plus lourds, paupérisation des Français – accélérera sa course.

Les fondements de la société vont être encore plus ébranlés avec une atteinte majeure à cette cellule de base que constitue la famille avec la dénaturation de l'institution du mariage que constitue le mariage des homosexuels, autrement dit la légalisation des unions sodomites.

L'immigration invasive va continuer à déferler et sera légitimée avec l'instauration du vote des étrangers aux élections locales : Sarkozy en avait rêvé un moment ; Hollande s'apprête à le légaliser.

Toutefois, cette politique de trahison d'un régime, installé en France mais qui n'est pas de France, montre sa cohérence et sa véritable nature en menant une répression toujours plus féroce contre les Français qui s'opposent à la destruction de leur nation. Diabolisés en permanence, ils sont interdits d'exprimer leur volonté de rester Français et maîtres chez eux : par trois fois, en juin à Lyon et en septembre à Paris, le pouvoir a interdit des rassemblements publics et pacifiques de jeunes Français qui voulaient proclamer leur attachement à la France et exprimer leur révolte la plus légitime face au racisme anti-blancs dont sont victimes chaque jour les Français de souche. Pour ce faire, les traitant comme de vulgaires délinquants, il n'a pas hésité à mobiliser des moyens de répression colossaux qui se sont traduits par des arrestations musclées, des gardes à vue, des inculpations.

Tout se passe comme si ce régime illégitime, aux bases sapées par une situation économique et sociale de plus en plus délétère, craignait cette minorité de Français non reniés, consciente et inaccessible au découragement, que sont les nationalistes.

En effet, ce régime, issu du déni de la réalité, sait que les nationalistes, parce que leur doctrine et les principes qui la constituent sont fondés sur l'expérience de l'histoire et l'observation du réel, détiennent la réponse au mal qui ronge la France et plus largement nombre de peuples d'Europe. Cela lui est insupportable.

Le combat va se poursuivre sans faiblir. Porteurs de la vérité nationale, les nationalistes vont continuer de s'organiser, d'aller vers leurs compatriotes : ils les gagneront à leur doctrine qui énonce que la France ne peut être forte et saine que si elle est ethniquement et culturellement homogène et fidèle à sa tradition millénaire, que si l'Etat, à la fois national et social, est pleinement souverain au sommet d'une société organique, subordonnant les énergies de la nation à l'intérêt supérieur de celle-ci.

Nous vaincrons car l'erreur emprisonne et corrompt tandis que la vérité fortifie et rend libre ceux qui y puisent le fondement de leur action et de leur vie.

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mercredi, 05 décembre 2012

L’Arche de Zoé : l’ingérence humanitaire poussée à son terme…

519962ab9ec903449d511db3e7293356.jpegBernard Lugan

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L’affaire dite de l’Arche de Zoé est l’occasion de mettre en garde ceux qui désirent adopter des petits africains. En dépit des boniments des trafiquants d’êtres humains, et sauf cas exceptionnel, ils doivent en effet savoir qu’en Afrique, il n’existe pas d’orphelins au sens européen du terme.

L’organisation sociale africaine étant communautaire et fondée sur le clan ou la famille élargie, l’enfant y est donc presque autant le rejeton du groupe que celui du couple. Ceci fait qu’un enfant qui perd son père et sa mère est tout naturellement pris en charge par une tante, par un oncle, par un grand-père, par des cousins, par un grand frère déjà marié ou par tout autre membre du lignage ; et si le lignage a disparu, ce qui n’est quasiment jamais le cas, par tout autre membre du clan. Même s’ils n’ont plus leur père ou leur mère, ces enfants ont donc toujours une famille.

Quant à ceux qui avaient été kidnappés par l’Arche de Zoé, ils avaient presque tous leurs parents…

Cette écœurante affaire doit également servir à rappeler que, dans les régions africaines aux fortes structures claniques et tribales, l’individu n’existe pas en tant que tel car il n’est qu’un élément d’un groupe, un simple chaînon entre les ancêtres et les générations à venir. Il est donc indissolublement lié à son lignage par un réseau complexe de solidarités et de dépendances dont il ne peut s’extraire.

Voilà pourquoi, au Tchad et au Soudan, pays d’origine des petites victimes de l’Arche de Zoé, l’adoption est interdite car elle est considérée à la fois comme une trahison lignagère et comme un crime social ; d’autant plus quand les enfants sont destinés à entrer dans des familles européennes vues comme chrétiennes…

Avec l’affaire de l’Arche de Zoé, comme nous sommes très clairement en présence à la fois d’un kidnapping massif d‘enfants et d’une tentative de violation délibérée de la loi française sur l’adoption, la question qui se pose et à laquelle le procès en cours permettra de répondre, est donc de savoir si ceux qui ont déboursé 2 500 euros pour « accueillir » ces prétendus « orphelins du Darfour » savaient que ces derniers avaient une famille.

Quant aux organisateurs dont nous ne connaissons pas les véritables motivations puisqu’ils se sont soustraits à la justice, ils pourront toujours avancer pour leur défense qu’ils n’ont fait que pousser à son terme l’ « ingérence humanitaire »

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lundi, 03 décembre 2012

Uniformes et drapeaux tricolores dans nos écoles !

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Emmanuelle Duverger

Ecrivain et essayiste

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On a tort de mettre tous les politiciens dans le même sac. Il y a quand même quelques exceptions.

La preuve : j’ai reçu d’une amie une coupure de presse relatant une initiative du maire de Marignane, une petite ville à un jet de pierre de Marseille. Je ne connais pas cet élu. Je ne sais pas de quel bord, à quel parti appartient Eric Le Dissès. Et pour tout dire, je m’en moque. Mais, figurez-vous qu’il a fait installer des drapeaux bleu-blanc-rouge dans toutes les écoles de sa commune. Et je trouve ça formidable.

Manifestement, cela ne date pas d’hier – c’était avant le fameux débat, vous vous souvenez, sur « l’identité nationale » — mais je n’en ai rien su. Je ne dois pas être la seule, nos journalistes ne s’empressant guère pour se faire l’écho de ce genre d’initiative…

Quant à moi, j’irais même plus loin. Le drapeau de la mère patrie au sommet d’un mât dans la cour de récréation, c’est bien, très bien. Histoire de rappeler à nos chères petites têtes blondes – ou pas blondes du tout — que nous appartenons à une histoire, à des valeurs, à des traditions. Mais, jusqu’au-boutiste, même si je fréquente davantage les boutiques de la rive gauche que les manif’ entre Bastille et République (mais, je vous rassure, j’étais dans la rue contre le « mariage gay » et j’y redescendrai le 13 janvier prochain – « Save the date », comme disent mes copines), bref, cohérente à ma manière, je propose qu’on impose l’uniforme. Oui, l’uniforme plutôt que ces sweat-shirts « Abercrombie » qui me sortent par les narines.

Je vais écrire de ce pas à ce maire de Marignane qui m’est si sympathique. Il pourrait donner l’exemple. J’imagine d’ici la tête de Najat Vallaud-Belkacem. Parce que, j’oubliais de préciser : pantalon pour les garçons et jupe pour les filles…

Encore un mot : Gérard Plée, le maire sans étiquette de Lhéraule, une toute petite commune proche de Beauvais, dans l’Oise, vient de signer un arrêté imposant aux usagers « de se conformer à l’observation des normes sociales en matière de politesse et de courtoisie » sous peine de devoir « quitter les lieux ou de s’y représenter ». Bravo ! Hourra !

Et oui, vive les merci, bonjour, bonsoir et même les s’il vous plaît !

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