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lundi, 19 mars 2012

Chaises musicales… IDENTITAIRES : PHILIPPE MILLAU "BLOCBOULÉ" DE LA DIRECTION DU BI

Info publiée par notre confrère

et ami Le nouveau NH  cliquez ici

 

Le président du Bloc identitaire (BI), Fabrice Robert, a annoncé que Philippe Milliau ne faisait plus parti du bureau exécutif du Bloc identitaire et qu’il était "déchargé de toutes ses responsabilités nationale, régionale et sectorielle". Il s’agit selon le communiqué publié par Fabrice Robert de mettre " fin à une situation qui portait atteinte à l’unité, à l’originalité et à la diversité du mouvement identitaire."

 

Le feu couvait depuis un certain temps au sein de la direction du BI. Hostile à tout rapprochement avec le Front national de Marine Le Pen, Philippe Milliau semble donc avoir bel et bien perdu la partie.

 

Fabrice Robert a également indiqué qu’"une nouvelle direction opérationnelle sera mise en place dans les jours à venir."

 

Philippe Milliau était le co-organisteur des Assises "la France en danger" qui se sont déroulées le dix mars dernier à Paris auxquelles le patron du Bloc identitaire niçois, Philippe Vardon, favorable à un rapprochement avec le FN, n’avait pas été convié.

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vendredi, 16 mars 2012

Revue de presse : Carl Lang : ses différences avec le FN...

Source Vincent Renaud

L'Est républicain cliquez icicarl-lang-photo-a-marchi.jpg

Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, ne disposait pas des parrainages nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ?

Eléments de réponse avec les étudiants de Sciences Po.

Le samedi 3 mars à Paris, Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, annonçait qu’il ne disposait que de 380 signatures d’élus sur les 500 nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ? Quelle est donc cette « droite nationale » qui ne se reconnait plus dans le Front National ?

SEPARATION FONDATRICE D’AVEC LE FN

La campagne de Carl Lang – dont les grands médias ont peu parlé, mais qui a été largement relayée par l’hebdomadaire Rivarol- s’est caractérisée par une virulence à l’encontre du nouveau Front National et de Marine Le Pen. Ce qui lui est reproché ? C’est la dédiabolisation, la rupture avec le FN canal historique. Le discours sur la laïcité, la république irréprochable, les références aux droits de l’homme, à 1789, n’ont pas plu à tous. Certains avaient déjà quitté le FN avant l’arrivée de Marine Le Pen (comme Carl Lang). D’autres, qui avaient soutenu Bruno Gollnisch durant la campagne interne pour la présidence du parti, l’ont quitté depuis, ou ont été exclus, rejoignant par la suite d’autres mouvements.

De ce rejet du nouveau FN est née l’idée d’une nouvelle candidature, pour porter les « vraies » idées de la droite nationale : celle de Carl Lang, avec l’étiquette de l’ « Union de la Droite Nationale » (UDN). Cette Union regroupe le Parti de la France (PdF) de Carl Lang, mais aussi le Mouvement National et Républicain (MNR, scission mégretiste), ou encore la Nouvelle Droite Populaire (NDP), et cette Union est soutenue par d’autres plus petits partis ou mouvements.

LIGNE PLUS RADICALE

Ce regroupement est assez hétéroclite et le discours en est donc un peu flou. On pourrait s’attendre à un discours uniquement centré sur la France, mais l’Europe (certes pas celle de Bruxelles) joue un rôle important dans le programme. Sur beaucoup de points, la ligne est beaucoup plus radicale que celle du FN. La laïcité est qualifiée de « cheval de Troie de l’islamisation » et doit être remplacée par un lien privilégié avec l’Eglise Catholique. La baisse progressive de l’immigration (jusque 10 000 entrées par an) du programme de Marine Le Pen est remplacée dans le programme de Carl Lang par l’inversion des flux migratoires (c'est-à-dire le retour au pays des populations étrangères). L’enjeu principal de la campagne de l’Union de la Droite Nationale est un enjeu de civilisation, et elle entend défendre l’identité française et européenne. L’Europe de Carl Lang est celle fondée sur ses racines chrétiennes, et non celle des « technocrates de Bruxelles ».

Si l’Europe libérale est rejetée, le programme de l’UDN est plutôt libéral, prônant par exemple la baisse des prélèvements obligatoires, ou en voulant favoriser l’entrepreneur individuel, mais ce discours libéral est tempéré par des mesures protectionnistes. Le programme économique n’a rien à voir avec l’ « étatisme », et le « collectivisme » de Marine Le Pen. De même, Marine Le Pen parle de sortie de l’euro, concertée si possible, mais si cela ne l’est pas, la France seule. Carl Lang, lui, parle d’une sortie de l’euro concertée, sinon rien.

ANTI ISLAMISME ET ANTISIONISME

Les lignes deviennent assez floues en matière de rapports avec l’anti-islamisme et l’antisionisme. Généralement, la « Nouvelle droite » européenne (le FPÖ en Autriche, le PVV aux Pays-Bas, etc.) se caractérise plutôt par une lutte contre l’islamisation, et elle a mis l’antisionisme au placard. Le Front National lui aussi a placé sa critique surtout sur le terrain des atteintes faites à la laïcité par l’islamisme. Ddans le même temps, le FN reste soutenu par des penseurs antisionistes, comme Alain Soral qui, lui, ne critique jamais l’islam. Il y a un équilibre difficile au sein du nouveau FN sur ces questions. Un des symboles de ce renouveau : les positions de Marine Le Pen à l’encontre d’Israël. La présidente du FN a rencontré l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis et son compagnon Louis Alliot s’est rendu en Israël. Dans le même temps, la mouvance d’Alain Soral qui soutient de loin Marine Le Pen, préfère aller en Iran. Carl Lang, lui, affirme se placer résolument dans la défense uniquement de la France et de son identité. Il a ainsi pu déclarer : « Nous n’avons d’acte d’allégeance à faire à personne. (…) Je n’ai pas fait le voyage de Téhéran, mais je ne ferai pas le voyage de Tel-Aviv. »

La candidature avortée de Carl Lang révèle donc une grande complexité au sein de cette famille politique, plus que jamais divisée. Il reste à savoir quel avenir a la « droite nationale », entre critique du FN et tentative de fédération de tous les mouvements nationalistes.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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mardi, 13 mars 2012

Un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre "Salazar le regretté..." dans Présent d'aujourd'hui...

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Dans le quotidien Présent d'aujourd'hui (cliquez ici), en vente dans les kiosques, vous trouverez un grand entretien avec notre ami Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre, édité par nos soins, Salazar le regretté... A lire.

Pour commander ce livre : cliquez là

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vendredi, 09 mars 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €, ou en cliquant ici.

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mercredi, 07 mars 2012

Un enseignant traumatise ses élèves pour les sensibiliser à l’esclavage Delicious Digg Facebook Google StumbleUpon Un enseignant traumatise ses élèves pour les sensibiliser à l’esclavage...

843mqr5f.jpgLu sur Le Parisien : Quand il est rentré à la maison, son fils de 10 ans paraissait « si mal » et Martine*, sa mère, n’a pas compris pourquoi. « Maman, on a lu une histoire à l’école, et j’ai pleuré », lui a-t-il expliqué en lui résumant des passages d’un livre étudié le jour même à l’école Marcel-Cachin de Morsang-sur-Orge (Essonne).

Un ouvrage traitant de l’esclavage et racontant, entre autres, le viol d’une fillette avec un coupe-papier, dans des termes susceptibles de heurter de jeunes écoliers. Sous le choc, une dizaine de familles ont créé le Collectif de parents indignés (CPI). Hier matin, ils ont distribué des tracts appelant à la « protection des enfants » et une pétition est en ligne depuis le 1er mars. Elle avait recueilli hier soir 311 signatures.

Au cœur de la polémique : « Betty-Coton », un roman publié chez Actes Sud Junior, prix Aficion’ados de Mont-de-Marsan 2007, et destiné, comme le confirme son auteur (lire ci-dessous), à un « public averti, pas avant 13-14 ans ». Ce qui scandalise les parents, c’est qu’il a été intégralement lu fin janvier à une classe de CM 1-CM 2, à des enfants âgés de 9 à 11 ans, par leur enseignant.

« Quand j’ai réussi à me procurer les extraits du livre, j’ai été profondément choquée que mon enfant ait dû entendre cela. Les mots étaient bien trop crus et violents pour son âge », explique cette maman dont le fils, affirme-elle, semble « perturbé » depuis cette lecture. « Un enseignant peut aborder tous les sujets, mais il doit adapter son propos au public qu’il a en face de lui. Avoir lu de tels passages, avec des détails sexuels aussi barbares, sans que les parents ne soient au courant ou les enfants préparés, est totalement contre-productif », affirme le président du collectif de parents, Sébastien Narme.

Alertée par les parents, l’inspection académique, qui n’a pas répondu hier à nos sollicitations, a décidé de la mise en place d’une cellule d’écoute animée par une psychologue afin que les enfants parlent de ce qu’ils avaient ressenti à l’écoute de l’ouvrage. L’enseignant mis en cause, Pascal Noury, par ailleurs maire (DVG) de Morangis, a évoqué hier « un devoir de réserve » lié à son statut de fonctionnaire.

« Il n’a pas lu ce roman pour choquer mais pour son aspect pédagogique et humain, glissait un autre membre du corps enseignant. Et il a accompagné sa lecture d’un travail sur le respect de l’autre et de la dignité humaine. Réduire ce travail à la lecture de cette scène, certes violente, est totalement disproportionné. » Et pourtant les parents comptent bien continuer leur action et demandent que « l’Education nationale prenne ses responsabilités face à ce fait grave ». Ils réclament en outre la mise en place d’une autre cellule psychologique, cette fois individuelle. S’ils ne sont pas entendus, assurent-ils, leur action pourrait s’étendre au domaine pénal.

Source Contre Info.com via PdF cliquez ici

NDLR : au sujet de l'esclavage : lire l'excellent livre d'Arnaud Raffard de Brienne, La désinformation autour de l'esclavage (aux éditions Fol'fer). pour remettre les choses à leurs places... A offrir aux enseignants naïfs. (cliquez ici)

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samedi, 03 mars 2012

DEFENSE DE L’OCCIDENT : HISTOIRE D’UNE REVUE NATIONALISTE…

SN 26 Déf de l'Ocdcident.jpgPar Francis Bergeron

Article publié dans Synthèse nationale

n°26 (janvier février 2012)

Nous commémorons cette année le soixantième anniversaire de la revue Défense de l’Occident, et le trentième anniversaire de sa disparition. C’est en 1952, en effet, qu’est paru le premier numéro de cette revue, qui fut animée pendant trente années par l’écrivain et critique Maurice Bardèche. Et c’est il y a trente ans, - très exactement en décembre 1982 -, que le même Maurice Bardèche, âgé alors de 75 ans, annonça la fin de sa revue.

Défense de l’Occident ne fut donc  qu’une comète à longue queue dans le ciel du nationalisme d’après-guerre. Néanmoins cette revue exerça une grosse influence sur plusieurs générations de lecteurs. Elle fut aussi un terrain où d’exercice de leur talent pour de nombreux jeunes journalistes. Et si l’on regarde l’offre rédactionnelle d’aujourd’hui, Synthèse nationale est sans doute la revue qui se situe au plus près de l’esprit D.O. (comme on disait), même si Bardèche, en mettant un point final à son aventure journalistique, avait estimé qu’il ne laissait pas vraiment de disciples ni de successeurs après lui.

A l’origine de D.O., nous trouvons le Mouvement Social Européen. Dans le contexte d’une Europe en train de se construire, et de l’annonce d’élections européennes (qui ne verront en fait le jour qu’à la fin des années 70), Maurice Bardèche participe à la construction d’une coordination européenne des partis et mouvements nationalistes et européens, sous le nom de Mouvement Populaire Européen, puis sous celui de Mouvement Social Européen. Bardèche, seul grand intellectuel « fasciste » vivant et en liberté, y représentait la France. Et à ce titre, il eut la responsabilité de créer cet organe de liaison nommé Défense de l’Occident. Inutile de rappeler à nos lecteurs que Bardèche était le beau-frère de Robert Brasillach, le poète assassiné par le pouvoir gaullo-communiste de l’époque, et qu’il ne rentra en politique qu’après la mort de Brasillach, comme pour essayer de le venger, ou tout au moins de sauvegarder sa mémoire et de justifier les engagements qui lui avaient valu la mort.

La naissance de D.O., en 1952, « fut sans éclat et passa à peu près complètement inaperçue » devait raconter quelques années plus tard, Jacques Poilot, l’un des co-fondateurs de la revue. « Un tirage très faible, conséquence de notre pauvreté, ne nous permettait d’envisager aucune diffusion commerciale ». Bulletin de 32 pages, D.O. se voulait l’organe du Mouvement Social Européen et développait les thèmes exposés lors des congrès successifs de Rome et de Malmö. Des congrès qui avaient été présentés par la grosse presse d’après-guerre comme la première résurgence de la « peste brune » vaincue sept ans auparavant.

A partir de 1953, le succès aidant, le tirage de Défense de l’Occident fut augmenté, sa pagination passa de trente-deux à quarante-huit, et une diffusion plus large fut tentée par le circuit des librairies et des kiosques.

Mais les moyens de la revue restaient limités, et sa salle de rédaction n’était autre que l’appartement familial des Bardèche-Brasillach, rue Rataud, dans le Ve arrondissement.

Les enfants Bardèche, quoique très jeunes, étaient mis à contribution : « On vit Jacques confectionner des bandes et Pierre-Philippe coller des timbres ; tous les espoirs nous étaient permis puisque la jeune génération était avec nous ! » (Jacques Poilot, D.O., décembre 1955).

Défense de l’Occident, après quelques années de publication en tant qu’organe du MSE, était devenue une revue politique et culturelle. Sa couverture, bleue à l’origine, avait pris une couleur orange soutenue, qui la faisait repérer facilement dans les rayons des marchands de journaux.

La revue comptait des collaborateurs plutôt bien informés des affaires algériennes, ces affaires qui devaient commencer le 1er novembre 1954, six mois après Dien Bien Phu, pour se terminer en 1963 avec l’attentat du Petit-Clamart, la mort du colonel Jean Bastien-Thiry et la fin de la courageuse aventure de l’OAS.

La position de Défense de l’Occident était assez particulière dans l’éventail des publications de la droite nationale. Comme Benoist-Méchin et quelques rares  autres, Bardèche avait établi un fructueux dialogue avec les nationalistes arabes. Alors que l’extrême droite française vouait au gémonies l’Egyptien Nasser, et apportait un soutien indéfectible au petit Etat d’Israël, perçu comme le David de la Bible face au Goliath du panarabisme, Bardèche, tout en participant à la défense de l’Algérie française, faisait bouger les lignes de la vision  géopolitique de son camp. Peut-être ce philo-arabisme était-il facilité par la complaisance des régimes arabes pour les « survivants de l’aventure hitlérienne ».

Lorsque De Gaulle revient aux affaires, dans le contexte de la crise algérienne, Défense de l’Occident – avec Lectures françaises, la revue d’Henry Coston -  est pratiquement le seul organe de presse un peu consistant à mettre en garde les droitistes. Et, dans la classe politique, seul ou presque, Isorni, à droite, manifeste son opposition. « De Gaulle ne sera pas le sauveur de l’Algérie française, mais son fossoyeur », prophétise, pour sa part, Bardèche.

« Tous nos amis revinrent très vite de leur illusion. Mais peu d’entre eux eurent le courage d’en tirer la leçon politique : quand on est faible, il faut être absolu, c’est le seul moyen de n’être pas ridicule. »

La première série de Défense de l’Occident comporte 64 numéros, et paraîtra de décembre 1952 à décembre 1959.

C’est donc d’abord une mince revue, organe d’une coordiation de divers partis et mouvements comme le MSI italien et la première mouture du NPD allemand. Les collaborations sont européennes, et Bardèche est le seul Français à s’exprimer dans ses colonnes.

Mais, dès la fin de 1953, une petite équipe de rédacteurs français se constitue, qui assurera la rédaction de la revue, après la rupture avec le MSE : on trouve en particulier maître Louis Guitard, Pierre Fontaine et  Pierre Hofstetter.

images.jpgLe n° 21 de la revue, en février 1955, est entièrement consacré à Robert Brasillach, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition. L’année suivante, le succès électoral du poujadisme est analysé avec un autre numéro spécial sur ce phénomène politique. C’est à cette époque que Bernard George rejoint la revue. En janvier 1957, est publié un numéro spécial sur l’épuration, avec la participation de Jacques Isorni, Xavier Vallat, Bernard George et Maurice Bardèche, bien entendu.

L’écrivain Albert Paraz  envoie régulièrement des articles à la revue, et y évoque son ami Céline. Le numéro d’octobre 1957 publie d’ailleurs une lettre de Céline. En février 1958, la revue rend hommage à Drieu La Rochelle. Les collaborations de ce numéro sont prestigieuses : Marcel Jouhandeau, Robert Poulet, François Mauriac, Kléber Haedens, Emmanuel Berl, Willy de Spens, etc. Sous l’influence de Bernard George et de Paul Sérant, la revue a pris une orientation littéraire assez nette.

Mais Bardèche suspend un mois la parution de Défense de l’Occident, et annonce, en janvier 1960, le lancement d’une nouvelle série (n° 1 en janvier 1960, et n° 194 en novembre 1982).

Ce n° 1 aligne une équipe prestigieuse. La « une » porte les noms de Maurice Bardèche, bien entendu, Paul Sérant, Michel Braspart (pseudonyme de l’éditeur Roland Laudenbach), Bernard Vorge (pseudonyme de Bernard George), Henry Coston, Michel Mourre (futur auteur du fameux dictionnaire historique « Mourre »), Willy-Paul Romain, Lucien Rebatet. Nous sommes sans doute à l’apogée de la revue, en tout cas pour ce qui concerne la qualité littéraire.

Dans son éditorial, Bardèche explique qu’il veut faire de Défense de l’Occident une véritable revue culturelle, la sortir d’une approche trop étroitement politique, et l’ouvrir à des tendances « différentes des nôtres».

C’est à cette époque que la rue Rataud voit défiler Hergé (qui dédicace à tours de bras ses albums aux enfants Bardèche), Alice Cocéa, Paul Morand, Lucien Rebatet, Bernard de Fallois, Hélène Carrère d’Encausse, Jacques Isorni, Jean-LouisTixier-Vignancour, Marcel Aymé, très souvent, Pierre Gripari, Pierre Béarn, André Barret (le producteur des deux films Tintin et le mystère de la toison d’or et Tintin et les oranges bleues).

Le retour de De Gaulle aux affaires et le drame algérien vont rapidement repolitiser Défense de l’Occident. Quelques jeunes talents de la « génération OAS » ont rejoint la tribune de Bardèche : Fabrice Laroche, alias Alain de Benoist, Dominique Venner, Michel Mourlet, Eric Ollivier,  François d’Orcival, Pol Vandromme,  Jean Mabire, notamment. Ces journalistes ont entre vingt et trente ans, ils constituent une relève de qualité, mais qui sera éphémère, car leurs signatures, apparues au début des années 60, rejoindront progressivement d’autres organes de presse (Valeurs actuelles et Le Spectacle du monde, les revues de la Nouvelle Droite, Le Figaro magazine…).

Après mai 1968, François Duprat (pseudonymes : François Solchaga et François Massa) envahit à lui tout seul les colonnes du journal. La revue se transforme un peu en revue d’histoire du fascisme (Duprat finira d’ailleurs par créer une revue du même format et de même typographie que Défense de l’Occident, portant ce titre de Revue d’histoire du fascisme).

Enfin une troisième génération de rédacteurs fait une furtive apparition : la génération Ordre nouveau : François-Bernard Huygue, Alain Robert, Pascal Gauchon, Yves Van Ghele,  Alain Renault, Eric Vatré, Christian de Bongain, Georges Gondinet.  Quelques très bons numéros spéciaux sont publiés : La Croisade antibolchevique (trois numéros de 1974),  La Droite vue d’en face (1975).

Mais la revue perd peu à peu son unité. Cela se sent très nettement à la fin des années 70. Elle n’est plus qu’une juxtaposition d’articles de qualité variable. Bardèche y poursuit son monologue géopolitique, tandis que les autres rédacteurs délivrent quelques articles historiques ou culturels.

L’aventure se termine donc discrètement en décembre 1982. Bardèche explique simplement qu’il ne se sent plus l’énergie physique pour poursuivre cette œuvre, qui était en fait un combat solitaire. « Cette disparition n’est ni un évènement ni un symbole », explique-t-il. « J’ai entrepris cette revue par devoir, j’en ai poursuivi la publication par honnêteté, je la cesse sans amertume. Je ne crois pas que les idées que j’ai exprimées aient cessé d’être vraies ou d’être utiles. Je les crois aussi nécessaires qu’autrefois : mais elles sont utiles, elles n’ont d’avenir aujourd’hui que si ce sont des hommes jeunes qui les professent et les répandent. C’est à cette condition seulement que la moisson lèvera. »

Il me semble que dans la France du XXIe siècle cette moisson a levé, et qu’elle est grosse d’espérances.

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Francis Bergeron est l’auteur d’un Maurice Bardèche, Editions Pardès, février 2012, 124 pages, 100 illustrations et photos, 12 €.

 

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Synthèse nationale : cliquez ici

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vendredi, 02 mars 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux : 3,50 €

ou sur commande à : cliquez ici

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jeudi, 01 mars 2012

Revue de presse : Pierre Vial veut donner un successeur au GRECE

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Pierre Vial lors de la Journée de Synthèse nationale,

le 11 novembre dernier à Paris.

 

Source Préférence nationale

Julien Licourt Cliquez ici

 

L’ancien secrétaire général du Groupement de recherche et d’étude pour la civilisation européenne (GRECE) estime que l’extrême droite a besoin de son propre think thank.

 

Une structure comme le GRECE, destinée à créer et renouveler les idées pour la droite et l’extrême droite, manque à Pierre Vial. Il en fut secrétaire général pendant six ans (1978-1984) avant de le quitter, en désaccord avec Alain de Benoist sur la question de l’immigration.

Le GRECE, créé en 1968 et fer de lance de la Nouvelle droite, promu, entre autres, le concept d’ethno-différencialisme, d’anti-occidentalisme, d’une économie organique opposée au libéralisme, le néo-paganisme, dénonça l’égalitarisme, l’héritage judéo-chrétien pour mettre en avant celui des indo-européens. Si le GRECE existe encore officiellement et que sa revue de « vulgarisation », Éléments, est toujours éditée, il ressemble pour certains à une coquille vide, faute de congrès annuel.

Pierre Vial fait régulièrement référence aux travaux grécistes dans ses interventions publiques. Ainsi, lors de l’annonce de la plateforme électorale entre PdF, MNR et NDP, en juillet dernier, où il réaffirmait que la conquête culturelle était un préalable indispensable à la conquête politique. Même teneur lors de la journée de Synthèse nationale en novembre, où il rappelait l’importance de lire le communiste Antonio Gramsci, théoricien de cette dernière idée. Début février, dans une conférence consacrée à « l’évolution de la droite nationale», il expliquait avoir gardé « un excellent souvenir » du GRECE, qui a réalisé « un travail fondateur». Et de lancer l’idée d’une nouvelle structure, le « Cerf », pour « Centre d’étude, de recherche et de formation». Outre l’analogie des termes avec ceux du Groupement de recherche et d’étude pour la civilisation européenne, l’acronyme fait référence au néo-paganisme (Terre et peuple, association politico-culturelle menée par M. Vial, se fait la promotrice d’une conception folkiste de la société), le cerf étant l’animal symbole du dieu celtique Cernunnos, dieu de la fécondité.

Pierre Vial : Nous essayons de remettre en place une structure qui corresponde à ce besoin de laboratoire intellectuel et idéologique. Je crois que, dans les combats politiques que nous menons, [...] il faut un soubassement, en particulier pour nos jeunes militants, qui nous permette de leur apprendre les raisons du combat. [Lorsque l'on est] porté par une certaine conception du monde, une vision des choses, un certain sens à donner à la vie, même les difficultés passagères, les échecs, il y en a eu, il y en aura encore, cela fait partie de la vie, mais cela permet de se dire [qu'à] la base il y a du solide et que quoiqu’il arrive, ce solide, il restera.

La place à l’extrême droite pour les colloques ou clubs de réflexion n’est pourtant pas vacante. Du Club de l’horloge, à la fondation Polémia, en passant par les différentes assises organisées par les Identitaires (immigration, nationalité). Sans oublier le plus médiatique d’entre-eux, le Club Idées nation, émanation du FN qui se propose d’étayer le programme du parti, et dont chaque réunion publique est conclue par l’intervention de Marine Le Pen. Pierre Vial nous précise ce qu’il compte mettre en place : Il s’agit de répartir le travail, selon les compétences et les centres d’intérêt des personnes qui souhaitent participer (santé, défense, sécurité, culture, famille, Europe, etc). L’objectif proposé est de constituer un centre de documentation permettant d’élaborer des propositions destinées à être regroupées dans un document, du type plateforme politique. En somme, un programme de gouvernement, à soumettre ensuite à des responsables politiques pour qu’ils se prononcent sur ces propositions, pour ou contre, mais avec des arguments et justifications.

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mercredi, 29 février 2012

LES PROGRESSISTES...

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Par Anne Kling

La France LICRAtisée cliquez ici

 

J’ai eu la curiosité d’aller hier sur le site des « progressistes », à savoir le « pôle de renaissance communiste en France », ou encore « initiative communiste » (1), et j’y ai découvert une info qui m’a étonnée.

 

Sur le site, les « progressistes » s’étouffaient d’indignation à propos d’une initiative du Parlement européen visant à instaurer une journée de commémoration des crimes communistes. C’est vrai, ça. Des crimes ? Quels crimes ? Et ils proposaient une pétition pour combattre une idée aussi révoltante qu’incongrue.

 

Bon, ce n’est pas un scoop que je vous révèle là, toute cette affaire remonte à 2008. Le curieux, c’est que je n’en avais jamais entendu parler. J’ai pourtant entendu parler de bien d’autres journées de commémoration, de celles qu’il est impossible de rater car elles sont annoncées à coup de shofar matin, midi et soir. Mais de celle-là, jamais.

 

Comme vous êtes peut-être dans le même cas que moi, cela méritait d’aller y voir de plus près.

 

En effet, le 23 septembre 2008, le Parlement européen, dans un élan de courage tout à fait inédit, adoptait une Déclaration proclamant le 23 août, journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, « afin de conserver la mémoire des victimes des exterminations et déportations de masse, tout en enracinant plus solidement la démocratie et en renforçant la paix et la stabilité sur notre continent ».

 

Victimes du stalinisme et du nazisme, naturellement. Oui, parce qu’évidemment, le Parlement européen n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche. Pour contrebalancer une audace aussi flagrante, il fallait obligatoirement y associer les infâmes de service.

 

Et puis aussi, évoquer uniquement les victimes du stalinisme permettait d’évacuer discrètement sous le tapis tous les crimes qui avaient précédé l’arrivée au pouvoir du petit père des peuples. Crimes qui n’étaient pas le fait de Staline, mais de certains révolutionnaires que nous connaissons bien.

 

Parapluie supplémentaire : pour se garder de toute polémique, les eurodéputés avaient pris grand soin de rappeler le caractère unique de l'Holocauste. Car il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.

 

Mais enfin, ne chipotons pas, un certain début d’idée y était quand même.

 

Pourquoi le 23 août ? Parce que c’était la date anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop, conclu le 23 août 1939 entre l'Union soviétique et l'Allemagne.

 

Manque de bol, le 23 août est également la date retenue par l’UNESCO pour commémorer le souvenir de la traite négrière et de son abolition. Fatal télescopage de repentances et commémorations.

 

J’ignore si c’est en raison de ce carambolage de date, ou pour toute autre mystérieuse raison, toujours est-il que je n’ai jamais entendu parler en France de cérémonies de commémoration dédiées aux victimes du communisme. Disparue, passée à la trappe, la décision européenne.

 

Les communistes français de tout poil et obédience ont hurlé comme un seul homme à la falsification de l’histoire et à la chasse aux sorcières. Ils avaient raison de gueuler, plus c’est gros mieux ça passe. Et dans ce domaine, ils en connaissent un rayon. Même Mélenchon, eurodéputé grassement rétribué comme ses petits copains, y était allé de son couplet scandalisé.

 

Le texte de la pétition est un petit bijou dans son genre, mêlant réécriture de l’histoire, amalgames, outrances et omissions en tous genres. Petits extraits choisis :

 

« L’hypocrisie de l’association [communistes/nazis] est une insulte aux communistes qui ont toujours été les résistants les plus déterminés au fascisme, avant, pendant et après l’occupation.

 

L’anticommunisme fut le cheval de Troie de l’hitlérisme, les falsificateurs, par des campagnes médiatiques déchaînées et répétées voudraient reporter les crimes d’extermination massive commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient. Nous sommes en présence d’une scandaleuse falsification historique.

 

Les auteurs du texte voté, le 23 septembre 2008, par le parlement européen, se moquent bien de l’histoire, ils veulent seulement amplifier leur campagne anticommuniste en utilisant le prétexte du Pacte de non-agression germano-soviétique, du 23 août 1939. Ils pratiquent ainsi un odieux amalgame entre le 3ème Reich et l’URSS.

 

Les eurodéputés français qui ont signé et voté le texte immonde du parlement européen et ceux qui pourraient le soumettre au parlement français rejoignent la légion anticommuniste de Daladier, Raynaud, Sérol qui porta le félon Pétain au pouvoir lors du coup d’Etat, du 10 juillet 1940, à Vichy.

 

À la vérité ces eurodéputés voudraient que le parlement français obtempère à leur scandaleuse démarche, mais rien ne l’y oblige en l’état.

 

Députés et Sénateurs du Parlement français, nous vous interpellons solennellement. Vous êtes élus pour représenter la souveraineté du peuple. Si elle venait en débat, rejetez cette proposition infâme d’ « une journée du 23 août », insultante pour la France.

 

Travailleurs, démocrates, républicains et patriotes, signez et faites signer notre appel au parlement. Constituez partout des coordinations locale et/ou départementale de la flamme de la Résistance pour défendre la mémoire de nos héros et des martyrs. »

 

J’ai assez l’impression que ces grands démocrates ont su se faire entendre à haut niveau. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, l’influence et l’idéologie communistes restent hélas massives en France.

 

Idéologie et influence financées de surcroît par le contribuable : vous serez étonnés d’apprendre que le parti communiste est le 3e parti le plus riche du pays après le PS et l’UMP. Son dernier financement public s’est monté à la bagatelle de 32 004 975 €.

 

Oui, plus de 32 millions versés par le contribuable pour entretenir cette idéologie perverse (2).

 

Aujourd’hui. En France. Avant de nous occuper de porter la guerre à l’étranger, nous ferions bien mieux de nettoyer nos propres écuries d’Augias.

 

(1) Initiative communiste cliquez ici

(2) Sans oublier tous les petits copains qui touchent cliquez là

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dimanche, 26 février 2012

Sortir de la crise est possible … question de volonté

RobertoLavagna1.jpgEntretien avec l’ancien ministre argentin des Finances, Roberto Lavagna

L’ancien ministre de l’Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l’Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu’il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d’être dévalué de 70 %, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s’élève à plus de 72 milliards d’euros, l’inflation annuelle flirte avec les 125%, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne décide immédiatement de se passer de «l’aide» du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers.

 Quelles sont les similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?

Sur le plan économique, tout est semblable. L’Argentine avait établi une parité fixe entre le peso et le dollar, la Grèce est ficelée à l’euro, perdant ainsi le contrôle de sa monnaie. Un taux de change fixe, associant des pays à forte productivité et d’autres dont la compétitivité est beaucoup plus faible, ne peut qu’engendrer une crise. La Grèce est déjà dans sa quatrième année de récession, l’Argentine l’était aussi. Le déficit fiscal, le déficit des comptes courants, la chute vertigineuse du PIB, l’endettement, l’explosion du chômage… toutes les grandes données macroéconomiques sont similaires. En revanche, la situation sociale de la Grèce est bien meilleure qu’elle ne l’était en Argentine. Sur le plan institutionnel, l’Argentine était un pays isolé alors que la Grèce fait partie de l’ensemble économique le plus puissant du monde.

Comment avez-vous tiré l’Argentine du chaos ?

Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j’ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise. Le mois suivant, j’étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du FMI et leur expliquer que nos rapports allaient s’en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d’euros. Les deux avaient été des échecs retentissants et certaines voix s’élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires. Je n’ai pas voulu suivre cette voie et j’ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j’ai demandée était un «roll over» [report, ndlr] partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite.

Cette position était tout simplement impensable pour le FMI, car nous affichions notre volonté de fixer nous-même notre propre politique économique. J’ai dû leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu’ils finissent par comprendre. A partir de là, nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l’imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la nation. Mais comme nous étions sortis du jeu, le Fonds n’avait plus de moyen de pression sur l’Argentine !

Vous avez donc œuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ?

Les sorties de crise se font en dehors des chemins tracés par le FMI. Cette institution propose toujours le même type de contrat d’ajustement fiscal qui consiste à diminuer l’argent qu’on donne aux gens - les salaires, les pensions, les aides publiques, mais également les grands travaux publics qui génèrent de l’emploi - pour consacrer l’argent économisé à payer les créanciers. C’est absurde. Après quatre ans de crise, on ne peut pas continuer à prélever l’argent aux mêmes. Or, c’est exactement ce qu’on veut imposer à la Grèce ! Tout diminuer pour donner aux banques. Le FMI s’est transformé en une institution chargée de protéger les seuls intérêts financiers. Quand on est dans une situation désespérée, comme l’était l’Argentine en 2001, il faut savoir changer la donne.

Selon vous, les plans d’austérité et de rigueur ne sont pas nécessaires, mais c’est pourtant ce qu’on impose à la Grèce…

A tort, car l’argent prêté risque de ne jamais être remboursé et le déficit fiscal grec est plus élevé aujourd’hui qu’avant la première injection d’argent frais. Ce sont les mêmes éternelles erreurs. C’est le secteur financier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On préfère sauver les banques plutôt que les gens qui ont des crédits immobiliers à rembourser. La première chose qu’on a faite, nous, c’est de rallonger les échéances pour les propriétaires endettés. Les fonctionnaires du FMI nous ont alors dit que nous violions les règles essentielles du capitalisme ! Ils oubliaient simplement que des gens ruinés ne consomment plus, ce qui obère une relance par la croissance. Au lieu de payer les banques, la Grèce devrait investir dans l’éducation, les sciences et la technologie, financer des infrastructures et récupérer ainsi une certaine productivité, ne serait-ce que dans les secteurs des services ou du tourisme.

Vous devez avoir beaucoup d’ennemis chez les banquiers…

Ils me détestent ! Ce qui ne les a pas empêchés, en 2005, de frapper à notre porte pour nous prêter de l’argent quarante-huit heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette ! J’ai refusé ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrions pas sur le marché financier avant 2014, car nous n’en avions plus besoin. La dette sera alors de seulement 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht ! Je pense qu’un pays comme l’Argentine ne doit pas être tout le temps présent sur le marché financier. C’est un risque beaucoup trop grand d’augmenter à nouveau la dette. Le problème, c’est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu’il est positif pour l’image d’un pays d’emprunter à l’international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverais très bien qu’on en mange ! Eux, ils vendent de l’argent.

Gérard Thomas à Buenos Aires pour Libération 2/02/2012

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vendredi, 24 février 2012

Cette semaine dans Rivarol : les Bouquins de Synthèse nationale sont à l'honneur...

SN 26 Salazar.jpgArticle publié dans Rivarol de cette semaine (cliquez là) sur le livre Salazar le regretté… de Jean-Claude Rolinat publié dans la collection Les Bouquins de Synthèse nationale :

 

Salazar le regretté… c’est ainsi que s’intitule le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat consacré à Antonio de Oliveira Salazar (1889 – 1970). Ce titre peut sembler, à première vue, surprenant car force est d’admettre que le chef de l’Etat nouveau portugais (il gouverna le pays de 1926 à 1968) n’a pas souvent bonne presse chez nous en France.

 

Rolinat aurait pu intituler son livre Salazar le méconnu… car, mis à part une biographie que lui avait consacrée Jacques Ploncard d’Assac (Salazar, DMM, 1983) il y a une trentaine d’années, les Français ne connaissent pas grand-chose de cet homme qui a transformé, en 42 ans de règne, son pays en une nation moderne. Mais Salazar le regretté… c’est plus provocateur et cela incite plus à la curiosité… car Salazar mérite en effet d’être mieux connu. Grace à cette biographie du Doutor, c’est ainsi qu’on l’appelait de son vivant, les lecteurs découvriront sans doute un autre Salazar qui ne correspond pas, loin s’en faut, aux clichés véhiculés par les tenants de la pensée unique.

 

Et au-delà de la vie de cet homme, considéré de son vivant par ses partisans comme un « père pour la nation lusitanienne », c’est aussi toute l’histoire du Portugal, à travers le tumultueux XXe siècle, que nous raconte Jean-Claude Rolinat. Salazar offrit à son pays non seulement un redressement économique spectaculaire mais aussi 40 ans de paix en évitant soigneusement de rentrer dans le terrible conflit qui déchira l’Europe entre 1939 et 1945.

 

Certes le « régime de Salazar » était loin d’être parfait et son obsession à vouloir garder à tout prix un empire que certains trouvaient, au nom d’un certain « sens de l’histoire »,  anachronique et que d’autres convoitaient âprement, lui coûta fort cher. Cependant, l’une des caractéristiques essentielles qui s’applique à ce régime fut sans doute la probité... l’auteur ira même jusqu’à parler de « dictature de la probité » pour qualifier l’Etat nouveau salazariste.  Professeur d’Economie à la prestigieuse Université de Coimbra, le Président du Conseil portugais ne chercha jamais à s’enrichir, ni même à profiter de sa place pour assouvir une quelconque mégalomanie souvent propre à ceux qui dirigent, « démocratiquement » ou non, un pays. « On fait de la politique avec son cœur, on dirige avec sa tête… » se plaisait-il à dire. Salazar était avant tout un homme de bon sens qui dirigeait simplement. Nous sommes loin des dépenses fastueuses et des politiques irresponsables qui caractérisent aujourd’hui les démocraties mondialistes en faillite comme la démocratie portugaise tant vantée, il a peu de temps encore, par toute l’intelligentsia progressiste de la Terre…

 

C’est peut-être pour ces raisons que, plus de 40 ans après sa mort survenue en 1970, dans une étude réalisée par la BBC pour la RTP (entendez Radio-Télévision portugaise), 41% des Portugais (sur un échantillon de plus de 10 000 personnes) affirment qu’Antonio de Oliveira Salazar fut la plus grande personnalité de toute l’histoire du pays… et cela devant le navigateur Vasco de Gama ! Décidément, la « Révolution des oeillets » de sinistre mémoire est bien loin.

 

Les choses méritaient donc d’être remises en place Voilà pourquoi Jean-Claude Rolinat a finalement bien eu raison d’intituler son livre Salazar, le regretté…

 

Salazar le regretté… Jean-Claude Rolinat, préfacé par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et postfacé par Duarte Branquinho, directeur de O Diablo, l’hebdomadaire nationaliste portugais (le Rivarol lusitanien) Editions Les Bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18,00 €

 

Pour commander ce livre : cliquez ici

22:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 23 février 2012

LA FRANCE QUI BOUGE...

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Par Jean-Yves Métayer-Robbes

Source France Libres Infos cliquez ici

 

La campagne des présidentielles change de ton depuis l’entrée officielle de Nicolas SARKOZY. Hervé MORIN et Christine BOUTIN ont rejoint le président de la république, avec des circonscriptions réservées pour les législatives, un scénario bien connu qui n’étonne plus personne. Marine LE PEN n’a pas obtenu gain de cause avec le Conseil Constitutionnel et doit compter sur ses troupes pour trouver ses 500 signatures. Nicolas DUPONT-AIGNAN dit les avoir et veut faire entendre la voie du Gaullisme social dans cette campagne, alors que Carl LANG progresse dans sa recherche des signatures, ce qui pose sans doute aussi un problème pour Marine LE PEN qui ne peut plus compter sur d’anciens maires, qui signaient hier pour son père, mais qui soutiennent Carl LANG aujourd’hui.

 

Le clivage gauche-droite existe toujours mais le paysage politique français connait néanmoins plusieurs évolutions. La presse de gauche parle de la droitisation de la vie politique française, avec un Nicolas SARKOZY plus à droite qu’en 2007. Face à François HOLLANDE qui se démarque d’une gauche trop à gauche et de ce fait du Parti Communiste et du Front de Gauche de Jean-Luc MELENCHON, il est inévitable que Nicolas SARKOZY se rapproche de certains thèmes propres à la droite et même à la droite de la droite.Par exemple celui des civilisations, jadis réservés à la droite nationale. Même si Claude GUEANT est resté très mesuré sur ce sujet, n’en déplaise à la caste de la pensée unique, le fait de parler des valeurs des civilisations donne une certaine orientation. En revanche, Marine LE PEN laisse le terrain de la droite nationale à Carl LANG qui semble vouloir occuper cet espace pleinement. Marine LE PEN préfère se dire proche du peuple, ni droite-ni gauche. Nicolas DUPONT-AIGNAN revendique l’héritage gaulliste. Est-il de droite ou de gauche aujourd’hui ? Les deux mon capitaine. Pour qui voteront les gaullistes de gauche ? et les gaullistes de droite ? NDA aura-t-il la capacité de les rassembler ? Tout dépend si Dominique DE VILLEPIN obtient ses signatures. La droite française devrait connaitre encore une évolution dans les mois à venir. Nous suivrons par exemple la candidature de Jacques PEYRAT à Nice qui devrait réussir à rassembler autour de lui plusieurs courants. Il y a ceux qui font bouger les lignes et ceux qui suivent derrière eux. Jacques PEYRAT compte bien les faire bouger. Nous verrons aussi ce que va faire Christian VANNESTE pour les prochaines législatives. Reste françois BAYROU que nous n’arrivons plus à situer à droite, bien qu’il ne soit pas “encore” passé à gauche. Il est du Centre François BAYROU me direz-vous, ah oui, du centre, mais pas du même centre que Monsieur MORIN. Le MODEM peut-il rassembler au centre comme Giscard l’avait fait ? C’est le pari de François BAYROU.

 

Nous aurions donc une Gauche avec les communistes menée par Jean-Luc MELENCHON, la gauche socialiste de François HOLLANDE puis le centre de François BAYROU. Ensuite commencerait la droite avec le Nouveau Centre d’hervé MORIN, les Radicaux de Jean-Louis BORLOO, l’UMP, Debout la République de Nicolas DUPONT-AIGNAN puis le Front National de Marine LE PEN et enfin Le Parti de la France de Carl LANG regroupé dans l’Union de la Droite Nationale avec le MNR et la NDP.

 

Où se trouve aujourd’hui l’électorat de Nicolas SARKOZY de 2007 ? est-il toujours derrière l’UMP ? est-il aussi chez Marine LE PEN et Nicolas DUPONT-AIGNAN ?

 

Marine LE PEN a-t-elle gardé tout l’électorat de Jean-Marie LE PEN ? Carl LANG réussira-t-il à refonder un grand courant de la droite nationale ?

 

François BAYROU sera-t-il ouvert à travailler avec le PS ou l’UMP en cas de victoire de l’un des deux grands partis ?

 

Voila une série de questions que les Français se posent et qui devraient trouver des réponses dans les semaines et mois à venir.

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Suisse, net et sans bavure...

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mardi, 21 février 2012

Cette Hongrie qui fait tomber les masques démocratiques...

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Par Olrik

La Droite strasbourgeoise

Cliquez ici

 

Depuis quelques mois, l’Union européenne révèle enfin son vrai visage. Il ne s’agit pas de la face lugubre et inexpressive d’alias Von Rompuy, parfait spécimen technocratique à sang froid et accessoirement président du Conseil européen. Non ! Ici nous évoquerons plutôt la façon avec laquelle le cas hongrois a été traité. Viktor Orban, ministre-président de Hongrie, a entrepris l’idée folle de réformer une constitution obsolète, décrétée en 1949 dans le fracas des bruits de bottes et le cliquetis menaçant des blindés soviétiques. 20 ans après la chute du communisme, l’initiative pouvait somme toute paraître opportune. Eh bien, il semblerait que non !

Les révisions apportées sont pourtant mineures et, pour beaucoup, symboliques. La « République de Hongrie », vestige suranné de la ronflante « République populaire de Hongrie », redevient simplement « Hongrie » avec en épigraphe : « Dieu bénisse les Hongrois ». En aparté, il est fait mention que l’embryon est un être humain dès le début de la grossesse et que le mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme. C’en est trop ! Toute la gauche journalistique trésaille et, Cohn Bendit en tête, bat le rappel pour déclencher un pilonnage médiatique intensif, reléguant en comparaison les bombardements de Dresde au rang du joyeux feu de Bengale !

 

On nous annonce alors que le parlement hongrois a commis la folie de voter des impôts exceptionnels, dits « de crise », visant les multinationales à capitaux étrangers des secteurs de l’agroalimentaire, des télécommunications et de la grande distribution. Les compagnies Véolia ou Suez pourraient en pâtir, Alain Juppé sursaute et invoque pêle-mêle la démocratie, les Droits de l’homme, la liberté et moult autres grands principes ! Puis on nous apprend qu’une loi qui fixe la retraite des juges à 62 ans a été adoptée ! Là, ce sont les Commissaires de Bruxelles qui s’énervent. Ils hurlent que cette disposition est discriminatoire et contraire au principe d’indépendance des juges, pas moins ! Enfin, on nous dit que d’autres dispositions légales créent en Hongrie une instance qui ressemble à notre CSA français et regroupent les télés et radios publiques sous une même structure, à l’instar de ce qui existe déjà en France. Cette fois, c’est Hyllary Clinton en personne qui monte au créneau. La liberté de la presse est gravement menacée, nous dit-elle en fronçant les sourcils et en insistant lourdement, mâchoire serrée, sur le « gravement » ! En bonne chienne de garde, elle veille attentivement à ce que les médias œuvrent au formatage consumériste des populations, et à rien d’autres.

 

Mais tout ceci n’aurait pas eu lieu si Orban n’avait franchi la ligne jaune, celle qui délimite la loi d’airain de la finance planétaire. Car le cœur du problème est ailleurs et toute cette agitation n’est qu’une préparation à l’offensive finale, celle qui vise la seule réforme qui dérange. En limitant l’indépendance de la Banque centrale hongroise par des dispositions qui revenaient grosso-modo à augmenter le nombre de ses conseillers, Orban commet la faute impardonnable, l’erreur suprême. En punition, il essuiera un feu nucléaire nourri ! La guerre totale est décrétée ! L’attaque sera groupée, croisée, massive et concentrée. De face, le FMI menace de ne plus verser un prêt vital pour le pays. Sur les flancs, l’agence Fitch dégrade d’un nouveau cran la note souveraine de la Hongrie en catégorie spéculative. Sur les arrières, l’ancien maoïste et président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, par une missive adressée au président démocratiquement élu de la Hongrie « recommande instamment de retirer les deux projets de loi fondamentale qui pourraient être en contradiction avec le traité de l’Union ». Vous noterez le « instamment », fortement impératif, immédiatement suivi du conditionnel « pourraient être ». Ce mélange de fermeté dans l’injonction et d’incertitude quant aux motifs laisse songeur…

 

De leur côté, les marchés s’affolent et attaquent le florint, les banquiers s’emballent et augmentent le taux des obligations hongroises, les journalistes s’étranglent de furie et saoulent l’Occident de bobards ! Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques, enfonce le clou en rappelant que les fonds de cohésion pourraient être gelés. Même les stars godiches de la chanson pop et les acteurs de seconde zone des sitcoms pour ados analphabètes seront mis à contribution au nom de l’effort de guerre ; avec en fond sonore et monocorde toujours ces éternelles autorités morales qui déroulent, inlassablement, leur lancinant catéchisme des Droits de l’homme… La Hongrie sera assommée à coup de marteau pilon, lynchée rageusement, piétinée par des troupeaux de zébus jusqu’à ce qu’elle cède !

 

Dans cette affaire, on a vu se liguer ensemble dans une cordiale ingérence des instances supranationales, des institutions internationales, des grandes puissances ainsi que les incontournables marchés. Lois, décrets, ordonnances ont été épluchés sans vergogne… et surtout sans se poser la question de savoir sur quelle légitimité était fondée cette ingérence ? Tous ces traités qu’on nous jette à la figure, ont-ils été dûment ratifiés par référendum ? Faut-il rappeler dans quelle circonstance le traité de Lisbonne, dont l’article 123 est invoqué contre la Hongrie, fut voté ? Au nom de quel mandat Hillary Clinton commande-t-elle à Orban ? Qu’importe ! Après cela, les lyncheurs en chef viendront nous expliquer doctement qu’ils ont évité à la Hongrie une dictature et que la démocratie a, une nouvelle fois, été sauvée in-extremis.

 

Il nous sera pourtant permis d’en douter… Les réformes entreprises par Victor Orban, légitime élu d’une démocratie parlementaire, ne sont en rien en contradiction avec les principes démocratiques ! En cherchant à reprendre le contrôle de sa monnaie, Viktor Orban accomplit au contraire l’acte démocratique absolu, celui qui consiste à restaurer la souveraineté monétaire en calant sur les intérêts du peuple, et non plus sur celui des banquiers et financiers, les orientations stratégiques de la Banque centrale hongroise. La Hongrie vient d’annoncer qu’elle répondra favorablement aux injonctions de Bruxelles. La Hongrie s’apprête donc à reculer et avec elle, la démocratie en Europe !

 

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Revue de presse : Carl Lang cherche des signatures sur les terres du FN

sans-titre.pngSource Le Figaro.fr cliquez ici

 

L'arrivée de l'ancien cadre du Front National dans la course à la présidentielle serait en partie à l'origine des problèmes de signatures de Marine Le Pen.

 

Carl Lang, ancien secrétaire général du Front National, parti en 2009 fondé le Parti de la France, est certain d'avoir ses 500 signatures le vendredi 16 mars afin d'être candidat à la présidentielle. Au nom du PdF, il démarche des centaines d'élus. Le PdF, formé principalement d'anciens piliers du Front National qui ont quitté le navire après que Marine Le Pen en soit devenue vice-présidente, chasse les signatures sur les mêmes terres que le FN. Carl Lang sait y faire: c'est lui qui était responsable de la centralisation des signatures en 2007 pour Jean-Marie Le Pen. À ses côtés se trouve un vieux routier de la collecte des parrainages. Fernand Le Rachinel, imprimeur, est un ancien soutien de Jean-Marie Le Pen. Il se targue d'avoir déjà fait «cinq campagnes électorales»?

 

La présence de ses spécialistes permet au PdF d'avoir déjà «300 promesses»,affirme la porte-parole Martine Lehideux. Cette ancienne figure historique du FN ne cache pas néanmoins les «grandes difficultés» que représente le démarchage d'élus pour Carl Lang. «Mais nous sommes en pleine action», explique-t-elle. Elle confirme rencontrer les mêmes élus que le FN : «On voit les maires qu'on estime devoir contacter, nous avons bien sûr des listes. En 2002, et aussi en 2007, je me suis occupée de récupérer les signatures pour le FN.» Autre point commun avec Marine Le Pen : elle aussi est favorable à l'anonymat, «qui changerait tout», dit-elle.

 

Dupont-Aignan chasse aussi sur les terres du FN

 

Au FN, on reste mesuré sur le poids de Carl Lang dans les difficultés de Marine Le Pen : «C'est logique qu'il cherche sur les mêmes terres», explique Michel Guiniot, responsable des parrainages de la candidate, «mais j'ai eu peu d'écho ou de retour sur le terrain». La concurrence pour Marine Le Pen ne vient pas que de sa droite. Selon Michel Guiniot, «Nicolas Dupont-Aignan aussi va voir les maires qui ont déjà signé pour le Front National». Il reste confiant dans la capacité à recueillir les formulaires, même si cela ne va pas assez vite à son goût: «Cela avance à un train de sénateur. On ne fait que ça toute la journée».

 

Les déclarations de François Bayrou, qui proposait d'aider le FN à obtenir ses parrainages, est un coup de pouce, reconnaît-il : «Tout contribue à ce qu'un certain nombre de maires s'occupent de la situation», confie Michel Guiniot. Ce mardi, le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la question prioritaire de constitutionnalité déposée par Marine Le Pen et qui réclame l'anonymat des parrainages.

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vendredi, 23 décembre 2011

Revue de presse : Quand l'ONU rend hommage à Kim Jong il...

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Source Le Point.fr Cliquez ici

 

C'est à peine croyable. Une minute de silence a été observée à l'Assemblée générale de l'ONU, jeudi, à la mémoire de... l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, décédé samedi dernier à l'âge de 69 ans. Malgré les réticences de certains diplomates occidentaux, Nassir Abdulaziz Al Nasser, président de l'Assemblée générale, a accepté la demande de la mission nord-coréenne d'observer cette minute de silence jeudi, à 21 heures, conformément "au protocole".

 

"Il est de mon triste devoir de rendre hommage à la mémoire de feu Kim Jong-il, secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée, président de la Commission de défense de la République démocratique populaire de Corée et commandant suprême de l'armée du peuple coréen, décédé le samedi 17 décembre", a dit Al Nasser. "Nous pensons que ce n'est pas approprié", avait indiqué avant le début de la réunion un diplomate.

 

Kim Jong-un encadré

 

Les États-Unis, le Japon et plusieurs pays européens ont d'ailleurs décidé de boycotter cette minute de silence. D'autant que le programme nucléaire nord-coréen a été à la source de vives tensions ces dernières années avec la communauté internationale. La Corée du Nord a suspendu les négociations à Six avec la Corée du Sud, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, il y a plus de deux ans pour protester contre une nouvelle série de sanctions adoptées par les Nations unies à son encontre. Parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de Kim-Il sung son père et fondateur du régime, Kim Jong-il a succombé à une crise cardiaque samedi alors qu'il voyageait en train, selon la presse nord-coréenne.

 

C'est son fils, Kim Jong-un qui a pris sa succession. Mais il ne sera pas seul à régner sur la Corée du Nord. Il partagera le pouvoir avec un de ses oncles et l'armée. Depuis la mort de Kim Jong-il, la situation dans le pays semble stable. Un coup d'État militaire "est très improbable", a indiqué, mercredi, une source proche de Pékin et de Pyongyang, qui a requis l'anonymat. "L'armée a prêté allégeance à Kim Jong-un." Selon cette même source, le tir de missile de courte portée nord-coréen réalisé au large de sa côte orientale lundi était une mise en garde adressée à Washington. "Avec ce tir de missile, la Corée du Nord veut montrer qu'elle a les moyens de se protéger", indique cette source.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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N°3027, 16 pages, 3,50 €

Chez votre marchand de journaux

02:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 décembre 2011

L'Afrique réelle de décembre :

Numero 24 copy.jpgSOMMAIRE :

Actualité :
- L'année 2011 en Afrique
- Egypte : la grande misère des Coptes

Dossier :
Les tragiques conséquences de la départementalisation de Mayotte

Repentance :
Le procès de Tintin au Congo

Opinion :
L'immigration choisie cette détestable forme moderne de la Traite des Africains
 
L'EDITORIAL DE BERNARD LUGAN :

Derrière la victoire des islamistes en Tunisie, en Libye et en Egypte, se cache une réalité ignorée de la plupart des observateurs qui en sont encore à opposer islam « radical » et islam « modéré », ne voyant pas que depuis le XXe siècle, deux grands courants parcourent le monde arabo-musulman sunnite[1] :
 
1) Synthèse du socialisme et du panarabisme, le « nassero-baassisme » a un temps prôné l’union du monde arabe avant de se fragmenter en plusieurs nationalismes sous l’influence de leaders charismatiques comme Gamal Abd-el Nasser en Egypte, Saddam Hussein en Irak ou même d’une certaine manière Hafez el-Hassad en Syrie. Alors que la realpolitik commandait aux Occidentaux de s’appuyer sur ces Etats, ils les ont au contraire combattus et l’échec du « nassero-baassisme » dont ils sont largement responsables, a créé un vide désormais comblé par l’islamisme politique.
 
2) L’islamisme politique a la même aspiration supranationale que le « nasserobaassisme », mais pour lui, c’est la religion islamique et non la langue arabe qui doit être l’élément fédérateur.
 
Durant des années, les Occidentaux se sont comportés à la manière des alouettes devant un miroir : attirés par la nébuleuse Al-Qaïda, ils sont partis à sa recherche en Irak et en Afghanistan, laissant ainsi le terrain libre à cet islamisme politique que BHL qualifie de « modéré ». Or, ce courant a pour objectif, non pas de faire sauter des bombes en Europe, mais de prendre appui sur la population immigrée musulmane pour y imposer son contre-pouvoir. En France, cela est déjà clairement le cas dans plusieurs émirats de la périphérie de villes comme Paris, Marseille ou Lyon, où les populations vivent de fait selon la loi islamique et où il ne reste plus à l’islamisme politique qu’à faire élire des municipalités - ce qui ne saurait tarder - afin de légitimer démocratiquement sa conquête territoriale.
 
Le moteur de cette gigantesque subversion qui se déroule sous nos yeux et que la bienpensance interdit de voir est l’Organisation des Frères musulmans, mouvement né en 1928 en Egypte et qui a reçu deux grandes idées de ses deux principaux fondateurs, Hassan Al-Banna et Sayyed Qutb.
 
1) Pour Hassan Al-Banna le panarabisme était une vision politique ethnoréductrice car tous les musulmans ne sont pas des Arabes. En revanche, l’arabe est bien la langue liturgique commune à tous les musulmans. Cette vision non raciale fait de l’organisation un modèle universel pour tous les croyants.
 
2) Pour Sayyed Qutb exécuté par Nasser en 1965, le monde était divisé en deux, d’une part le dar el-Islam et d’autre part le monde de l’ignorance (de Dieu) ou jahaliyya.
 
Le but des Frères musulmans est l’instauration d’un Etat islamique mondial, mais le réalisme commandant de procéder par étapes, la priorité est de renverser les régimes arabes nationalistes ou bien alliés de la jahaliyya ; si possible d’ailleurs avec l'aide de cette dernière, comme cela vient d’être réalisé en Tunisie, en Egypte, en Libye et demain en Syrie. Plus tard, une fois l’unification du dar el-Islam réalisée, la guerre sera menée contre la jahaliyya afin d’établir l’Etat islamique universel. Mais avant de passer à cette étape finale, il est nécessaire de la désarmer mentalement et de la rassurer en lui tenant les discours lénifiants qu’elle attend et dont sa lâcheté, autant que son masochisme, se satisferont avec à la fois soulagement et gourmandise.
 
Les cocus d’Occident qui rêvaient de démocratie en se pâmant devant le « printemps arabe » ont donc offert le pouvoir à leurs pires ennemis. Il est minuit moins cinq, docteur Schweitzer…
 
[1] Pour ce qui concerne les chiites, la clé de compréhension est différent

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Le Chêne, journal du MNR, n°68 est sorti...

img_4eecc0343d1f4.jpgAu sommaire de ce numéro:

- Editorial d'Hubert Savon : Préparer l'avenir.
- Actualité, communiqués de presse.
- Lancement de l'Union de la Droite Nationale.
- La vie du mouvement.
- 5ème journée de Synthèse nationale.
- Université d'été 2011.
- La dette et la crise.
- Tract : Économies budgétaires : si on parlait de l'immigration ?

Pour consulter le nouveau numéro du Chêne, cliquez ici

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vendredi, 16 décembre 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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lundi, 12 décembre 2011

Depuis le temps qu'ils en rêvent, cela devait finir par arriver : Louis Aliot, secrétaire général du FN, en voyage en Israël...

Source JSSNEWS.COM Cliquez ici

Certains l’appellent Louis Aliot. D’autres préfèrent dire Monsieur Marine Le Pen ou «Loulou la Purge » en raison de sa tendance à écarter ou limoger tous ceux qui ne sont pas de son avis.

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Louis Aliot est arrivé ce soir (dimanche) à l'aéroport international Ben Gourion à Tel Aviv.

Dans les faits, cela ne change rien, puisque le directeur de campagne de la Présidente du Front National est aussi son compagnon dans le privé. Ceci expliquant peut-être cela, on aimerait quand même bien savoir ce qu’il vient faire aujourd’hui en Israël, lors d’une visite qui n’a pas du tout été médiatisée, entourée du plus grand secret.

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La suite des aventures levantines de Loulou la Purge sur JSSNEXS.com cliquez là

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vendredi, 09 décembre 2011

Des réfugiés politiques qui retournent dans leur pays pour les vacances...

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Le journal suisse alémanique Blick a découvert que l’année dernière 2.500 requérants au droit d’asile vivant en Suisse ont passé leurs vacances… dans leur pays d’origine, où ils se disent menacés (essentiellement en Turquie, Irak et dans les Balkans). Ce qui a été confirmé par Michael Glauser, responsable de l’Office fédérale des migrations (cliquez là) : « les personnes concernées se rendent dans des pays dans lesquels elles ne pouvaient soi-disant plus vivre ».

Source Le blog de Thomas Joly cliquez ici

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mercredi, 07 décembre 2011

Quand la direction de la RATP et la justice passaient l’éponge sur les frasques du CE

942262-1118364.jpgA la lecture de ces 240 pages, le diagnostic paraît sans appel. Ulcérés par l’édifiante gestion des œuvres sociales de la RATP (CRE) entre 2004 et 2010 – plus de 59 millions d’euros de budget annuel –, les magistrats de la Cour des Comptes flinguent pêle-mêle l’envolée des frais de personnels du CRE, ses agapes annuelles dispendieuses dans le château de la CGT à Fontenay-lès-Briis ainsi que le piètre service rendu aux salariés qui ne bénéficient plus majoritairement d’une restauration ou de séjours de vacances adaptés à leurs besoins. Pour la première fois également, les sages de la rue Cambon annoncent avoir transmis, à la justice, les éléments présumés délictueux qu’ils ont pu relever.


Cette charge « héroïque » suffira-t-elle à briser l’omerta qui règne sur les arrangements sulfureux entre centrales syndicales et directions d’entreprises ? Voire. Côté CGT RATP, première organisation du transporteur public, on nie en effet benoîtement toute malversation. Et on laisse entendre que depuis l’élection de nouveaux représentants l’an passé, les pratiques de double facturation présumées, d’enveloppes en liquide, n’ont plus cours. Que les procédures d’achats de fournitures et de denrées (5,9 millions annuels) sont devenues parfaitement transparentes.

 

Source Mariane cliquez là via Guerre sociale cliquez ici

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Union budgétaire : oui, mais pour quoi faire ?

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L'Insolent cliquez ici

Semaine décisive pour les institutions européennes. Après les deux discours, assez peu divergents et d'ailleurs concertés, du président français et de la chancelière allemande, les 1er et 2 décembre, puis leur entretien de ce 5 décembre, se tiendra un Conseil européen réunissant les 27 chefs d'États et de gouvernement jeudi 8 et vendredi 9 pouvant se prolonger en fin de semaine : jamais l'intensité de la coopération franco-allemande et u débat intergouvernemental ne s'était manifestée avec autant d'intensité.

Certes un Cohn-Bendit peut bien s'époumoner en réclamant l'intervention du Parlement européen. Qu'on le veuille ou non, si même l'on désire renforcer le caractère communautaire du mécanisme, rehaussant ou révisant les rôles respectifs de la Commission, du Parlement, de la Banque centrale ou même de la Cour de Justice, cela ne pourra résulter que d'un accord nouveau entre États juridiquement souverains. Le Traité de Lisbonne impose qu'intervienne ensuite un vote des euro-députés. Négociation complexe aimera-t-on à souligner comme s'il en existait de vraiment simples.

Dans cette crise on entend proférer certaines imprécations assez absurdes contre l'hégémonie des uns, contre l'égoïsme des autres, etc. Elles ne servent à rien, sinon à marginaliser ceux qui les formulent.

Sur un certain nombre de points on peut, et j'ajoute que dans l'immédiat on devra encore sans doute s'accorder avec les principes d'union budgétaire formulés par Angela Merkel le 2 décembre devant le Bundestag.

Sur la question décisive des euro-obligations, on pourrait même aller plus loin qu'elle dans la logique sous-jacente à son propos du 2 décembre.

Son opposition à ce projet avait été largement théorisée et réaffirmée le 22 novembre par la chancelière elle-même lors de son intervention dans le cadre de la réunion du patronat allemand à Berlin.

Non seulement en effet ce projet se révèle inapproprié mais on doit rappeler ici son origine : il vient de l'ancien directeur du FMI, le sulfureux DSK, alors au-dessus de toute controverse. Souhaitant renforcer le rôle du FMI, il s'est servi, dès 2009 de son excellent camarade Georges Papandréou, président de l'Internationale socialiste et vainqueur des élections grecques cette année-là, pour chercher à le propulser à l'échelon communautaire européen. La crise actuelle est née en très grande partie de cette affaire. On a spéculé pendant deux ans en misant sur la défaillance du maillon jugé alors le plus faible et le plus petit.

Ce n'est pas l'excès mais l'insuffisance des structures européennes qui a permis l'extension de ce problème.

Mais l'Europe ne s'en sortira certainement pas demain, quels que soient les remèdes adoptés en urgence, par plus de facilités pour le financement de gaspillages futurs. Par conséquent les réticences attribuées à la "très méchante" Mme Merkel et à son "très redoutable" ministre des Finances Wolfgang Schäuble ne me semblent refléter que le simple bon sens.

Mais au-delà de ce débat technique, on doit avant tout souligner les raisons profondes de cette union qui ne saurait se restreindre au seul domaine budgétaire.

Il deviendra en effet de plus en plus nécessaire d'expliquer aux peuples pourquoi on souhaite unir les Européens, et sur la base de quelle communauté de destins : se refuser à cette dimension du débat serait donner aux imprécateurs néo-jacobins et néo-marxistes un espace inespéré de développements illégitimes pour leurs argumentaires démagogiques et leurs improbables convergences d'un jour.

Non d'abord l'Europe ne doit pas être présentée comme une succursale de la mondialisation, mais comme une réponse aux défis du mondialisme.

Non l'Europe n'est pas ouverte à tous les vents mauvais des trafics, des mafias et des crimes : elle constitue la seule manière de s'y opposer efficacement.

Non l'Europe ne représente pas la destruction des identités culturelles : elle en trace la seule voie de sauvegarde possible.

Voila qui suppose de nouveaux tris dans les institutions fourre-tout alignées en vrac à l'époque Delors dans le traité négocié à Maastricht en 1991 et que l'on n'a toujours pas mises en ordre.

Rappelons par exemple qu'en 1991 il avait été convenu de créer une identité de défense européenne, mais que, 20 ans plus tard, alors que les dangers ont réapparu clairement à l'horizon mondial, l'Europe se complaît dans la réduction constante de ses moyens militaires.

Au-delà de la monnaie, indépendamment des banques et des indices boursiers, il existe donc de sérieuses raisons de se mobiliser pour défendre et renouveler l'idée d'Europe, dans l'intérêt même du peuple de France et de sa liberté.

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mardi, 06 décembre 2011

LE ZERO POINTE DE LA Ve REPUBLIQUE...

imagesCAHA3GD9.jpgEditorial de Militant

Source cliquez ici

Dans les années 1960, le fondateur de la Ve République disait que la politique de la France ne se faisait pas "à la corbeille" (de la bourse). Aujourd'hui, elle se fait dans les agences de notation financières. L'une d'entre-elles - Moody's ? Standards and Poors ? Fitch ? - menace-t-elle de dégrader la "note" de la France ? Aussitôt, tel un mauvais élève réprimandé, comme tremblant devant la sanction, le gouvernement français "fayotte" auprès du "maître noteur" en révisant sa copie en fonction des directives énoncées, sans rougir. C'est ce qui ne cesse de se passer depuis quelques mois et singulièrement début novembre 2011 : le budget 2012 n'est pas encore voté qu'il est déjà caduc et modifié par des mesures "de rigueur" qui, comme d'habitude concerneront la grande masse des Français et tout d'abord les plus mal lotis.

L'intérêt de la France, dans cette affaire est toutefois secondaire ; ce qui compte, ce sont les méprisables manœuvres politiciennes en cours en vue de l'élection présidentielle de 2012 : le sieur Sarközy espère conserver quelques chances de rempiler à l'Elysée si la France conserve son "triple A" au moins jusqu'au prochain printemps.

Toutefois, s'en prendre aux agences de notation est se tromper d'ennemi. Certes, elles ne sont pas exemptes de sérieuses critiques dans la mesure où elles sont partie intégrante du système mondialiste et sont en quelque sorte le porte-parole des sacro-saints et mystérieux "marchés", en fait quelques dizaines de financiers et de spéculateurs puissants. Pourtant, elles ne font que constater la réalité d'une France toujours plus malade. Car l'ennemi premier de la France, c'est cette classe politique française parasite, constituée de médiocres et méprisables personnages, souvent incapables, soucieux de préserver leurs prébendes dans une France que leur criminelle politique transforme un peu plus chaque jour en un champ de ruines spirituelles, culturelles, industrielles et humaines.

Certes, l'ensemble de l'Europe, comme le monde occidental, est sous la botte d'une finance apatride centrée sur Wall Street et la City. A partir des années 1970, depuis qu'ils ont progressivement abdiqué leur souveraineté financière, les Etats occidentaux et singulièrement européens tissent la corde de l'endettement qui les étrangle de plus en plus : en France, sur 1600 milliards d'euros de dette publique, plus de 1200 milliards correspondent aux intérêts de la dette bancaire cumulée depuis 1970 ! L'endettement public de la France approche les 90 pour cent du PIB et même la "vertueuse" Allemagne est endettée à 83 pour cent de son PIB.

Mais cette dernière, tout aussi percluse que les Etats voisins de vieillissement, de perversion morale et spirituelle, de repentance malsaine, a eu le bon sens de ne pas dilapider son savoir-faire industriel et même de l'accroître ; en outre, elle a su depuis les années 2000 adapter son économie aux contraintes internationales. Bref, ses dirigeants ont agi avec un sérieux que leurs homologues français n'ont pas eu. Aujourd'hui, nous voyons le P.S. et l'U.M.P., arborant sans la moindre honte leur bonnet d'âne, préparer leurs programmes politiques pour 2012 en copiant sur le "bon élève" allemand afin d'en reprendre les recettes. Mais comment des cancres peuvent recopier intelligemment ceux qu'ils considèrent comme les premiers de classe ?

Cessons de parpeléger : les recettes du redressement de la France, comme de l'Europe sont connues. Les nationalistes les exposent depuis longtemps et les actualisent au fil des ans. Elles passent par la mise à bas de la dictature financière installée patiemment depuis Londres et New York dès les années 1910-1920 par des groupes bancaires dont le fondé de pouvoir était alors Paul Warburg. Elles passent par la délivrance de nos pays de la démocratie issue des "lumières", paravent d'oligarchies aussi nuisibles à la charpente de notre civilisation que le sont les termites dans une demeure. Mais elles passent en France par la mise hors d'état de nuire d'un personnel politique qui se reproduit et prolifère pour notre malheur depuis des décennies.

Devons-nous le répéter à satiété, les tentatives de ravaudage actuelles laissent intacts les vices d'un système mondialiste mortifère et irréformable. Des crises majeures sont à venir. Le destin de notre civilisation et de nos peuples sera celui qu'une minorité enracinée, consciente et inaccessible au découragement, celle des nationalistes, exploitant les aléas de l'histoire, saura forcer car elle aura, pour ce faire, forgé les outils correspondants. Dans cette perspective, MILITANT continuera de servir le combat nationaliste comme il l'a fait sans faillir depuis 45 ans.

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vendredi, 02 décembre 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Avec un grand entretien avec Anne Kling

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02:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 01 décembre 2011

Libye : point de situation le 25 novembre 2011

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
En Libye la guerre des clans se déroule désormais au grand jour en Tripolitaine où cinq grandes forces sont présentes à Syrte, à Misrata, à Bani Walid, dans le jebel Nefusa et à Zenten ainsi qu'à Tripoli :

- Les tribus de la région de Syrte ont cessé le combat écrasées sous les bombes de l’Otan mais elles ont conservé leurs fidélités. Maintenant que l’aviation occidentale a regagné ses bases, certaines sont prêtes à reprendre la lutte contre le CNT.

- Les milices de Misrata, celles qui capturèrent et lynchèrent le colonel Kadhafi, refusent toute autre autorité que celle de leurs chefs. Toutes les composantes de Tripolitaine les haïssent, y compris les islamistes de Tripoli.
 
- Au sud de Misrata, autour de Bani Walid la fraction tripolitaine de la tribu des Warfalla, soit environ 500 000 membres, est toujours fidèle à l’ancien  régime.
 
- Dans la région de Tripoli, les combats entre les deux milices berbères du djebel Nefusa et de Zenten d’une part et les islamistes du Tripoli Military Council  (TMC) d’autre part, ont connu une accélération ces derniers jours.
 
Un évènement de très grande importance s’est produit le 25 novembre avec l’arrestation à l’aéroport de Tripoli d’Abelhakim Belhaj, chef du TMC alors que, sous une fausse identité, il tentait de s’envoler pour la Turquie. L’arrestation par la  brigade de Zenten de ce fondamentaliste ancien combattant d’Afghanistan soutenu par le Qatar, marque un tournant dans l’évolution de la situation libyenne. Pourquoi ce départ rocambolesque ?  Se sentait-il menacé et prenait-il la fuite ; se rendait-il en mission secrète en Turquie ? Cette arrestation marque t-elle le début du rejet de l’oppressante omniprésence des forces et des agents du Qatar, nombre de Libyens se demandant si leur pays n’est pas devenu une colonie de cet émirat richissime mais sous-peuplé dont l’armée est composée de mercenaires ?
 
Abelhakim Belhaj a été libéré sur appel  du président du CNT, Mustapha Abdel Jalil.
 
Le fond du problème que les observateurs n’ont une fois de plus pas vu, et que certains vont une fois de plus reprendre, naturellement sans me citer, et cela dès qu’ils auront lu mon communiqué, est que les Berbères ont décidé de jouer leur carte. Grands perdants -comme je l’avais annoncé-, de la nouvelle situation politique, ils se retrouvent en effet, comme avant la chute du régime Kadhafi, face à un nationalisme arabo-musulman qui nie leur existence. Aucun ministre du nouveau gouvernement n’est Berbère alors que leurs deux brigades constituèrent les seuls éléments militairement opérationnels de la rébellion. Face à cette situation, le 25 novembre, la Conférence Libyenne des Amazighs (Berbères)  a suspendu ses relations avec le CNT. 
 
Militairement, les Berbères semblent avoir pris le contrôle d’une partie de la ville de Tripoli, dont l’aéroport. Autre atout, ils détiennent Seif al-Islam Kadhafi qu’ils ont traité avec considération et même respect. Une telle attitude n’est pas innocente car elle contraste avec les traitements ignominieux que les miliciens de Misrata firent subir à son père et que nombre de Libyens ont juré de venger.
 
Si l’actuel gouvernement ne donne pas satisfaction aux Berbères qui constituent environ 10% des 6 millions de Libyens, une alliance tournée à la fois contre le CNT et contre Misrata et qui engloberait leurs milices, la fraction tripolitaine des Warfalla ainsi que les tribus de la région de Syrte, pourrait être constituée. Ce serait sans coup férir qu’elle s’emparerait de la Tripolitaine, seule Misrata étant capable de résister un moment. Sans compter qu’au Sud, les Touaregs et les Toubou sont eux aussi restés fidèles à leurs alliances passées.
 
Quant à la Cyrénaïque qui est aujourd’hui sous le contrôle direct des islamistes, elle a de fait échappé aux autorités de Tripoli.

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dimanche, 27 novembre 2011

Législatives à Paris : l’antisémitisme pointe son mufle hideux...

imagesCAV9J5L0.jpgPar Robert Spieler

Article publié dans Rivarol de cette semaine

Le Comité représentatif des institutions juives de France (Crif) n’est pas content des résultats des négociations entre le Parti socialiste et Europe-Ecologie, en vue de la répartition des candidats parisiens entre les deux mouvements. Mais de quoi le Crif se mêle-t-il ? On va vous expliquer, car la situation est grave. Richard Prasquier, président du Crif, s’est fendu d’un éditorial furibard, publié sur le site de l’organisation. Son titre ? Les “évincés”. Quatre élus socialistes sont amenés à céder leur siège, de plus ou moins bon gré, au profit de leurs alliés écologistes. Selon Prasquier, «l’effet d’affichage des noms des évincés est désastreux». On commence à comprendre…

Les évincés sont Serge Blisko, Tony Dreyfus, Danielle Hoffman-Rispal et Daniel Goldberg. Autant de personnalités “garantes”, selon Prasquier, «dans leur histoire assumée personnelle et familiale d’une mémoire des persécutions.» Alors là, on a tout à fait compris… Prasquier se garde cependant de formuler directement des accusations d’antisémitisme. Mais pour ceux qui savent lire entre les lignes… Il déclare: «Il est tentant de parler d’antisémitisme, certains l’ont déjà fait et je me garderai de les suivre. Je pense que nous n’en sommes pas là.» Nous n’en sommes peut-être pas là, mais dans l’esprit du président du Crif, nous nous en rapprochons dangereusement. Interrogé par Libération, Serge Blisko, député de la 10e circonscription de Paris, pointe «un effet d’optique troublant», ce qui signifie, en langage décodé, qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et juge l’éditorial de Prasquier «mesuré et maîtrisé». Il se dit solidaire du président du Crif quand celui-ci regrette «la possible disparition d’une certaine histoire parisienne». Rien de moins… Se définissant comme «un des derniers descendants de prolos juifs de Paris», il affirme que «cet héritage culturel» lui donne «une sensibilité particulière sur des questions comme la mémoire ou le droit d’asile.» Eh bien, il va nous manquer, celui-là…

Dans la suite de son éditorial, Prasquier tire à la mitrailleuse lourde sur les futurs candidats parisiens d’Europe Ecologie-Les Verts. Il n’hésite pas à dénoncer Yves Contassot comme étant un homme «réputé être parmi les plus virulents des antisionistes du parti écologique» (pas bon, pas bon du tout ce type d’accusation. L’antisionisme est, comme chacun le sait, le faux nez de l’antisémitisme) et affirme que les Verts auraient “malheureusement” fait des «sirènes de la détestation d’Israël, un de leurs étendards.» Et puis, Prasquier devient menaçant à l’encontre du PS. Il laisse planer la perspective de représailles électorales. Et même très menaçant, écrivant : «Les choix effectués par le PS seront perçus par la communauté comme allant dans le même sens (l’antisionisme, donc l’antisémitisme supposé des Verts)». Contacté par l’AFP, Richard Prasquier fait une petite marche arrière, déclarant ne pas retenir «l’antisémitisme comme élément d’explication à ces évictions», pour repartir de plus belle de l’avant, en glissant sournoisement que «le terme d’antisémitisme a été prononcé» dans la communauté… (comme çà, en passant). Yves Contassot, quant à lui, regrette «la vision communautariste du Crif», ajoutant que «si c’est par communauté qu’on doit élire les gens, ce n’est pas une bonne nouvelle pour la République.» Décidément, il aggrave son cas…

Pour tenter d’éteindre le début d’incendie provoqué par ses propos, le président du Crif a fini cependant par préciser qu’«à aucun moment», il n’a «accusé le PS et le parti écologiste d’être antisémites». Nous voici rassurés…

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