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samedi, 28 juin 2014

MERCI

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Robin de la Roche

Boulevard Voltaire cliquez ici

Merci aux grandioses supporters de l'équipe de football d'Algérie. Vous faites un travail irremplaçable chaque soir de match.

Un grand merci à Michèle Sabban. Ton appart’, Michèle ! Merci !

Merci à Karim Benzema pour ses lèvres serrées pendant la Marseillaise, devant toute la France qui regarde. On n’en demandait pas tant. Merci, mon Karimou d’amour.

Merci à Yannick Noah pour son dernier album, et surtout pour la chanson « Ma colère ! ». Jamais on n’aurait osé l’écrire nous-mêmes ! Trop bien, mon Yaya !

Un énorme merci à Aymeric Caron. Vraiment. Un bonheur. Donner honte aux derniers hommes de gauche d’être du même camp que toi, il n’y avait que toi pour y parvenir !

Un prix spécial du Jury à l’Union Européenne. Cette législation qui permet à n’importe quel mineur de quitter la France sans autorisation parentale pour rejoindre le djihad (à vos souhaits) en Syrie, c’est juste ex-tra-or-di-nai-re ! Du pain béni ! Surtout quand en prime on peut choper une interview de l’un de ces « jeunes » partis lutter. Ceux-là, même avec un casting de folie, on n’aurait jamais pu en trouver de meilleurs !!! Les interviews, l’accent du sud, tout… juste parfaits ! Ils sont par-faits !

Merci à la Belgique (surtout sa partie francophone), qui par sa couardise institutionnalisée et son internationalisme socialisant viral devient le poumon du futur terrorisme mahométan en Europe. Les gars, vous assurez grave ! Merci, merci, merci !

Un gros poutou à BHL pour TOUS ses éditoriaux. A chaque fois, c’est juste incroyable de précision : ça tombe tellement juste ! On ne saurait faire mieux. Mon Bernard, un grand merci !!! Avec une mention spéciale pour tes interventions en Ukraine. As-tu seulement vu avec qui tu t’es retrouvé à table ?

Merci.
Merci à TF1 de changer les prénoms quand ils ne sonnent pas assez auvergnats. Merci la rédac !
Merci d’avoir salopé la traduction de l’interview de Poutine et d’y avoir fait des coupes aussi énormes ! Merci, merci, merci !
Merci à France Télévisions de ne pas parler des églises profanées, des tabernacles éventrés, des tombes renversées lorsqu’elles ne sont ni juives ni musulmanes. Merci, merci merci ! (De toutes façons, dans ce cas-là, c’est l’oeuvre d’une « personne dérangée »).

Merci à Pierre Bergé pour ses tweets appelant à l’assassinat des défenseurs de la Famille ! Quel talent, ma louloute !
Merci à Rokhaya Diallo pour toute son oeuvre, merci à Caro Foufourest pour toutes ses apparitions télévisuelles. Toi et Conchita Wurst, ma Caro.

Merci à Manu-le-chimique pour ses arrestations d’étudiants armés de chapelets. Merci à Christiane Taubira. Vraiment. Ma Cricri, chacune de tes prestations télévisées nous fait gagner des électeurs par paquets de 1.000 ! Tu es inimitable (d’ailleurs il est officiellement interdit de t’imiter !).

Merci aux grandioses supporters de l’équipe de football d’Algérie. Vous faites un travail irremplaçable chaque soir de match.

Merci à tous.
Vous êtes formidables.

Des centaines de millions d’euros dépensés en affiches, spots publicitaires, réunions publiques, etc. n’auraient jamais pu égaler votre efficacité à tous.

Votre insondable bêtise, vos mensonges – auxquels vous finissez par croire – , votre pleutrerie en étendard, vos omissions, vos silences et vos montages, vos regards en coin et vos clins d’oeil, vos éditos, vos chansons et vociférations, votre corruption, votre nihilisme et votre mépris, sont autant d’ogives nucléaires… tournées vers vous et votre monde qui meurt, qui est mort, qui sent déjà.

Une seule prière : continuez. Surtout, continuez.
Jamais le peuple ne se serait réveillé sans vous.
Il ouvre lentement les yeux; il est encore un peu engourdi.
Quand le réveil sera accompli, ça va faire très mal.
Donc, surtout, continuez à « vous battre contre tous les fascismes ».
Merci.
Du fond du coeur.
Pour la France.

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vendredi, 27 juin 2014

JUIN 2014 : BILDEGERG A COPENHAGUE Un avenir radieux pour la finance mondialiste et la mort de l’Europe

bilderberg-2014-mpi.jpgAuran Derien

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Le très secret groupe Bilderberg s'est réuni du jeudi 29 au dimanche 3 juin 2014  à Copenhague, où il a attiré une partie du gratin de la politique, des grandes entreprises et universités mondiales. En ce qui concerne les Français, on en compte sept dont le président de la conférence, Henri de Castries (Président d’Axa), Fleur Pelerin, l’actuelle Secrétaire d’Etat chargée du Commerce Extérieur, du Développement et du tourisme, François Baroin, député issu de l'UMP et ex-Ministre de l’Economie, Christine Lagarde, patronne du FMI, Nathalie Nougareyde, ex-directrice du Monde récemment débarquée, spécialisée dans les sujets internationaux, Nicolas Baverez, éditorialiste pour l'hebdomadaire Le Point et qui fait actuellement partie du comité d'organisation de la conférence et Emmanuel Macron qui est un haut fonctionnaire français, Banquier d'affaires chez Rotschild depuis 2008  qui a occupé de mai 2012 à juin 2014 les fonctions de secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande.

Le diktat est-il déjà ratifié par l’Europe?

Depuis le mois d’avril, le gouvernement a la possibilité de faire adopter, par simple ordonnance, toutes les réformes législatives qu’il désire. Il faut comprendre qu’il va modifier le droit des contrats, par simple ordonnance, en fonction des ordres reçus par les « génialstein » de Washington. Il est alors compréhensible que les membres du Bilderberg aient voulu courtiser une fleur du mal en charge du commerce, pour qu’elle sache arrondir les angles avec les négociateurs de Washington.

La mort de l’Europe

Il est probable que les membres de Copenhague ne soient pas toujours conscients de ce qu’ils font. Il existe des lois comportementales qui s’appliquent à tout groupe, donc à celui-là. Lorsqu’ils se voient, dans les salons de l’hôtel Marriott, ils découvrent qu’ils sont différents et même inégaux sous quelques rapports, autres que celui du cynisme. Ils forment des coteries, adoptent des idées niaises pour marquer ces différences. Dans le fond, ils s’efforcent d’améliorer leurs positions au sein du groupe, ou d’affaiblir celle d’un tiers. Lorsqu’a disparu tout vernis de civilisation, toute haute culture, toute éducation philosophique à la vie bonne et belle, alors les lois comportementales primitives prennent une importance décisive. La globalisation occidentale, c’est la destruction de tous les produits de la civilisation. Il leur faut donc alimenter et développer l’appareil mondialiste qui profite a une part non négligeable des ennemis de l’Europe et de l’Occident. Dans le monde des Bilderberg, ça pue l’arrivisme. Les singeries des hommes de médias que l’on invite y sont fondamentales pour cacher cette tragédie.

Il est nécessaire aussi d’inviter les représentants de l’OTAN, laissant leurs idées s’infiltrer partout. La mise en place simultanée d’un système d'arbitrage conclut le panorama de l’Occident à venir : une chicanerie sans limites pour fasciner les hommes d’Etat, avec la pratique des purges permanentes, des amendes usuraires fixées selon le bon plaisir d’un soviet suprême de la finance. Fin de partie. 

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jeudi, 26 juin 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €

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mercredi, 25 juin 2014

Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

credit-paris-0.jpgSource Contre-info.com

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On connaît tous les mésaventures de Frigide Barjot qui a bénéficié des années durant d’un logement social à prix défiant toute concurrence pour elle et son mari dans les plus beaux quartiers de Paris. Quand elle était l’égérie de La Manif Pour Tous, la justice l’avait condamnée à être expulsée, mais, celle-ci étant rentrée dans le rang, il semble que la décision de justice n’ait pas été exécutée et qu’elle continue donc à résider dans son duplex de 173 m², avec terrasse et vue sur la tour Eiffel. Rien de nouveau dans la ripoublique, cette dernière sait récompenser ses agents.

Et Frigide Barjot n’est pas un cas isolé. Les élus parisiens (PS, EELV, Front de Gauche ou UMP) -qui ne cessent de parler d’égalité- profitent eux aussi sans vergogne du logement social en dépit de leurs revenus confortables. Ainsi un article du Point nous apprend que « Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale EELV, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l’un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l’élue a bonne conscience. »

Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement vit, quant à lui, depuis 2000 dans un appartement de 113 m², géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s’agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu’il était salarié du conseil régional d’Ile-de-France.

Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l’innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d’un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu’elle n’exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 m² serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché.

Plus amusante est la réaction de Raphaëlle Primet (Front de gauche), qui occupe un appartement HLM « de base » dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s’en défend : « Ma situation est très particulière. (…) Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer » se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n’est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d’attente. Pour elle, partir reviendrait à trahir ses électeurs nous apprend Le Point.

Les élus de gauche ne sont pas les seuls à être présents à la gamelle, ceux de l’UMP ne sont pas en reste. Avec des arguments tout aussi déroutants. Ainsi, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d’un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d’un bien dans le privé. Mais pour l’heure, elle n’a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. « Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois » réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler « la précarité d’un élu pour qui une réélection n’est jamais assurée. » Elle nous arracherait presque une larme si on ne se rappelait pas que sa précarité politique s’élève à 4 186 euros bruts par mois.

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mardi, 24 juin 2014

Au nom de la Liberté : le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen

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UMP, Bygmalion et fausses factures : nouvelle fournée de révélations

8130-20140624.jpgJean Cochet

Présent cliquez ici

Dans l’affaire des fausses factures Bygmalion UMP, un nouveau personnage se retrouve sur la sellette : Fabienne Liadzé, directrice des affaires financières (DAF) du parti de messieurs Juppé, Raffarin, Fillon et Chatel. Elle aurait été la « cheville ouvrière », voire le maître d’œuvre d’une double comptabilité, permettant de répartir la part des coûts de chaque meeting sur le compte de campagne officielle et la « part occulte à ventiler au final ». Jacques Chirac, dans une image truculente,  fustigeait jadis ceux qui se plaisaient à mettre de la « m… dans le ventilateur ». La ventilation des comptes à double ou triple fonds de la directrice des affaires financières de l’UMP semble entrer tout à fait dans ce cas de figure. En évitant toute plaisanterie scatologique il faut bien tout de même constater que le ventilateur de Mme Fabienne Liadzé brassait un air pour le moins vicié, qui empeste aujourd’hui la colique venteuse.

Mais à la demande de qui la DAF de l’UMP s’est-elle ainsi transformée en maquilleuse de chiffres ? Le JDD s’interroge : « S’agit-il d’une fraude massive pilotée par le QG de campagne, ou d’une opération orchestrée à l’UMP mais à l’insu du QG ? ». L’un et l’autre s’apprêtent à se refiler le bébé qui pue. Mais l’un et l’autre étaient au service du même président candidat. 

Un ex-président candidat devenu candidat président, avec pour  tout programme l’annonce d’un grand chambardement :  « Il faut  tout changer », clame-t-il aujourd’hui. Selon Le Figaro Magazine  Nicolas Sarkozy explique à ses visiteurs de la rue Miromesnil : « Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire  de la politique, l’organisation et les idées ». Faire en somme  l’exact contraire de ce qu’avait fait le président Sarkozy ? Cinglant désaveu de son quinquennat. En tout cas une fois de plus Nicolas Sarkozy essaie de piller verbalement le FN.  L’ex de l’Elysée veut en quelque sorte  revenir avec un plan et un slogan de contrefaçon bleu Marine : A bas  l’UMPS !

A l’UMP la fraude comptable. A Sarko la fraude verbale… 

Sarko contre M. Cannibale

Ce dernier se voit toujours en homme providentiel. « Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste (1). On se demande jusqu’où M. Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est  en train de se dévorer ». Pour l’ex-chef d’Etat, le plus féroce des cannibales sévissant à l’UMP c’est  bien sûr François Fillon, qu’il décrit comme un  « un bloc de haine et de bile ». Les fillonnistes ont une vision tout aussi sarcastique de l’imam de la rue Miromesnil :  « Que Nicolas Sarkozy veuille nous tuer, ça ne nous a pas totalement échappé ». L’UMP ou l’anthropophagie en  politique…

Fillon se targue d’avoir eu, le 10 juin dernier, la peau de Copé, en mettant sa démission dans la balance. Ou lui, ou moi… Mais comme ce sont des fillonnistes qui, dans le contexte de l’implacable guerre des deux chefs, semblent  avoir refilé des documents compromettants à la presse, au risque d’incendier tout le parti (ce qui en train de se produire) , Fillon peut aussi se vanter  d’avoir eu la peau de l’UMP. Qu’importe, puisque Copé est grillé…

L’UMP brûle mais Sarko lui, même léché par les flammes, est toujours là. Prêt, selon le mot de Bruno Jeudy, à effectuer son retour par le « soupirail » du parti en feu. Prêt même à imposer son retour par effraction s’il le faut à ceux qui n’en veulent pas. Et ces derniers, dans une UMP en train de se « désarkoïser », sont de plus en plus nombreux. Xavier Bertrand, l’un des opposants les plus en pointe à ce retour, répète au JDD ce qu’il dit depuis quinze jours : « L’affaire Bygmalion jette un doute terrible sur la campagne présidentielle de 2012 et sur l’UMP. Dans l’intérêt du mouvement, par respect pour nos électeurs, tous ceux qui sont concernés et qui auront à répondre aux enquêteurs doivent se tenir à l’écart. La vie de notre parti, déjà très déstabilisée, ne peut pas être polluée par le tourbillon judiciaire à venir ». Le pollueur Sarkozy et son passé toxique se trouve donc prié de s’éloigner le plus loin possible de la nouvelle direction où il n’a plus sa place. Qu’il reste donc au Cap Nègre avec Carla.

Sarkozy ? Vous avez dit Sarkozy ?Les amis d’Alain Juppé se réjouissent de leur côté : « On ne sait plus qui est sarkozyste au bureau politique. Il y en a tellement qui l’ont été mais ne le sont plus ». Mais qui pourraient sans doute le redevenir dans l’hypothèse  où l’ex-président serait porté par le souffle des militants et des sympathisants. Las ! Ce n’est actuellement pas le cas . Les partisans de Nicolas Sarkozy semblent au contraire s’essouffler. Peut-être ont-ils trop couru pour le sarkothon ?

Christian Jacob

Dans la nouvelle fournée de révélations ont trouve aussi sur la sellette,  à côté de Mme Liadzé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, grand copain de Copé, qui a renfloué les caisses de son parti en faisant un emprunt de trois millions d’euros. Une somme puisée en douce  dans la dotation de l’Assemblée nationale. Christian Jacob jouant les  banquiers clandestins avec l’argent des contribuables ? Décidément l’UMP, très mal en point, s’en va de la caisse… Comme l’on disait jadis des malades de la tuberculose sur le point de passer l’arme à gauche.

(1)  Nicolas Sarkozy n’imagine pas une seconde que face à Marine Le Pen un autre que lui puisse qualifier l’UMP en seconde place, devant un PS pourtant cacochyme. C’est dire l’estime qu’il porte aux caciques  de son parti…

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dimanche, 22 juin 2014

LES POMPIERS PYROMANES

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Alain Cagnat

Terre et peuple cliquez ici

Voici l’Occident pris de panique. L’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL) est peut-être sur le point de s’emparer de Bagdad et de créer un califat terrifiant à cheval sur la Syrie et l’Irak.

Comment en est-on arrivé là ? Les Américains, suivis par leurs caniches européens, ont prétendu imposer la démocratie et les droits de l’homme en terre d’islam, avec deux objectifs complémentaires mais inavoués, mettre la main sur les gigantesques réserves de pétrole des bédouins et détruire toute puissance arabe hostile à Israël. Le chemin était tout tracé : abattre les dictateurs en place et les remplacer par de bons démocrates acquis aux intérêts économiques de l’oncle Sam. Ce schéma simpliste, élucubré par de brillants intellectuels qui n’avaient jamais mis les pieds au Moyen-Orient ou au Maghreb, oubliait deux paramètres essentiels : le facteur ethnique et le facteur religieux.

Rappelons quelques faits et désignons les coupables. Le 11/9 offre à Bush et ses néocons l’occasion d’envahir l’Afghanistan. Treize ans plus tard, l’armée américaine, vaincue par une bande de va-nu-pieds illettrés en babouches, s’apprête à quitter l’Afghanistan, non sans avoir perdu plus de 2 300 hommes. Dès lors, l’armée afghane « formée » par des instructeurs américains, se débandera et les talibans reprendront le contrôle du pays qui leur tend les bras.

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samedi, 21 juin 2014

Quand "La Voix du Nord" s'intéresse à la résistance nationale et identitaire à Lille, cela donne :

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Source La Voix du Nord cliquez ici

Le courrier est parti vendredi. Génération Identitaire propose officiellement à Transpole et au préfet du Nord sa coopération pour la sécurisation des transports. Le mouvement compte ouvrir une « Maison de l’identité » à Lille. Lille où la boutique Tribann, ouverte depuis trois ans, est régulièrement montrée du doigt par les militants « antifa » (pour « antifascistes »).

Aurélien Verhassel n’a rien contre le Front National. « Nous le suivons de près depuis des années, explique le chef de file de Génération Identitaire Flandre-Artois-Hainaut. Nos relations sont cordiales, comme avec les autres patriotes. » Lors de la récente campagne des élections municipales, Verhassel était régulièrement aux côtés des candidats FN de Lille. Reste la stratégie. Génération Identitaire peut être considérée comme une école de cadres. Ses principes sont clairs et tranchants : lutte contre l’uniformisation de la société et pour le localisme, ou contre « l’islamisation de la société ». Face à une « immigration incontrôlée » –« Regardez Lampedusa ! », pointe Verhassel – Génération Identitaire prône « la remigration ». « Nous appelons ces nouveaux arrivants à retourner chez eux, appuie le chef de file de Génération Identitaire. On leur vend des illusions, une image fausse de l’Occident figuré en eldorado. » L’immigration doit être « exceptionnelle, pas la norme ». Les militants ainsi formés n’ont pas forcément vocation, explique leur responsable, à donner dans l’entrisme dans les partis politiques. « Nous voulons créer des cadres qui pourront agir dans tous les champs de la société, reprend Verhassel, 29 ans. Qu’il s’agisse du culturel ou du social. Nous parlions de racisme antiblanc depuis dix ans. Jean-François Copé l’a repris. Une victoire politique pour nous. »

Rayonner à Lille

À Lille, les identitaires comptent bien exister. Après leurs « tournées citoyennes Génération anti-racaille » dans le métro (deux depuis mars), ils viennent d’adresser un courrier au préfet du Nord et à Transpole, leur proposant une « coopération pour la sécurisation des transports ». « Comment refuser ?, sourit ce jeune homme pétri de culture politique. On attend la réponse. » Une prochaine étape sera l’ouverture d’une Maison de l’identité à Lille. « Le projet est quasi abouti, confirme Aurélien Verhassel. Ce ne sera pas un bar en fond de cour. Le lieu sera ouvert à tous. » Les Identitaires Flandre-Artois-Hainaut revendiquent 300 membres et 1 500 sympathisants.

Le magasin Tribann Rijsel existe, lui, depuis trois ans. À la limite de Vauban et Wazemmes, il a été, le 5 juin, l’un des lieux surveillés par la police (comme le siège du FN) lors de la manifestation commémorant la mort de Clément Méric, militant « antifa » mort après une bagarre à Paris l’an dernier. Les antifas lillois accusent régulièrement Tribann de diffuser des « produits nazis ». « Je réfute en bloc, réagit Luc Pecharman, le patron de Tribann. Tout ce que je vends est sur le site internet et celui-ci est hébergé en France. » Pecharman, 42 ans, vend des vêtements basés sur « des thèmes celtiques et nordiques, les racines européennes et la mythologie nordique ». Il propose également des livres. L’un s’intitule Le Trotskysme dégénéré. Un autre est consacré au Belge Léon Degrelle, non pas pour ses liens avec le nazisme, mais « pour son épopée de combat sur le front de l’Est », appuie Pecharman.

Anti-Le Pen

Le patron de Tribann est lui-même engagé en politique. Le terme d’extrême droite ? « Si cela permet de nous situer sur l’échiquier politique... », souffle Pecharman. Ancien élu FN à Lomme, le militant n’a pas repris sa carte en 2007. Ce proche de Carl Lang co-anime la Nouvelle Droite populaire et une revue, Synthèse Nationale. Il se dit « déçu » des positions prises par Marine Le Pen. Dénonçant « une trahison des idéaux » par un FN édulcoré. « Le Front aurait dû être en tête des manifestations contre le Mariage pour tous, accuse Luc Pecharman. Il ne s’est même pas impliqué ! L’immigration doit également rester le point absolu. Tout découle de là. »

« Un lieu pour drainer les militants »

Chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques, Jean-Yves Camus est spécialiste des nationalismes en Europe.

Comment comparer les Identitaires et Tribann ?

« Ils n’ont aucun lien l’un avec l’autre. Leurs choix d’alliance sont différents. En termes d’expression, la Nouvelle droite populaire, représentée à Lille par Luc Pecharman, est encore plus radicale que le Bloc identitaire. Enfin, à propos du magasin Tribann, le lieu est quasi unique en France. Il n’en existe pas ailleurs, même à Paris. Ce commerce a pignon sur rue et son activité se situe dans le cadre des lois en vigueur. »

Les différences entre Identitaires et FN sont-elles notables ?

« Les divergences sont fondamentales. Les Identitaires sont favorables aux identités régionales et à une Europe des identités régionales. Au Front National, c’est l’inverse. Le FN admet également dans son programme l’assimilation des étrangers non européens. Le Bloc identitaire est sur la ligne de la non-assimilité et défend la remigration des non-Européens. Les Identitaires n’ont pas réussi à trouver un quelconque accord électoral avec le FN. Ce qui n’a pas empêché certains militants identitaires de trouver leur place sur les listes Rassemblement Bleu Marine aux élections municipales. »

Une Maison de l’identité est en projet à Lille.

« Depuis longtemps, les Identitaires disposent de locaux dans certaines villes de province. Le premier a été ouvert à Nice. On y trouve un bar, des activités récréatives, une bibliothèque, une salle de conférences… Le but est de créer un lieu communautaire où se rassemblent les militants et d’en drainer de nouveaux. À Lille, après la disparition de la Maison Flamande il y a deux ans, il y a un créneau à occuper sur la défense de l’identité régionale. »

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vendredi, 20 juin 2014

NON AU TRAITE TRANSATLANTIQUE

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Michel Dantan

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« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique ». Les propos que Georges Marc Benhamou dans son ouvrage « Le dernier Mitterrand » paru en 2005 attribuait à l’ancien locataire de l’Elysée n’ont jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui au moment où les USA cherchent à affaiblir l’Europe par un traité destiné à terme à la priver des atouts de sa puissance.

L’accord de partenariat transatlantique dont il est question en ce moment n’a pas d’autre objectif pour les américains que de faire profiter leur économie des avantages que leur offrirait l’ouverture sans entraves d’un vaste marché soumis aux normes de leurs propres multinationales. Inspirée par la philosophie ultra libérale qui prédomine au sein des grandes multinationales européennes et américaines et que partagent les membres de la commission de Bruxelles acquis à l’idéologie mondialiste, la mise en place de ce traité sonnerait le glas de toute réelle tentative de rapprochement politique de l’Europe avec la Russie.

La crise ukrainienne, les pressions exercées sur la Bulgarie et la Serbie pour que soient suspendus les travaux de construction du gazoduc South Stream, les tentatives américaines pour faire échouer la vente des navires de guerre français de type Mistral aux russes, sont autant de symptômes révélateurs de l’état de vassalisation vers lequel l’Europe ne cesse de glisser face aux USA.

Un frein peut-il être mis à cette spirale de la décadence dont le traité transatlantique ne ferait qu’accélérer le cours, les élections européennes du 25 mai qui ont vu les mouvements patriotiques s’insurger contre les politiques anti nationales et antieuropéennes conduites par les partis politiques traditionnels a fourni un début de réponse. Il devrait à l’avenir appartenir aux patriotes la tâche de ne pas faire dévier de sa trajectoire le tournant historique qui a été pris à cette occasion.

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jeudi, 19 juin 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mardi, 17 juin 2014

La France sommée d’idolâtrer Benzema

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Pierre Cassen

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Depuis des années, les journalistes sportifs ont décidé que Ribéry et Benzema étaient des atouts indispensables à l’équipe de France. Il y a dix jours, on apprenait le forfait du premier. La majorité de nos compatriotes s’en réjouissait, mais les journalistes expliquaient que c’était un coup terrible pour les Bleus. Pourtant, les chiffres ne disaient pas cela. Ribéry, en 81 sélections, avait marqué 16 buts, soit un but tous les cinq matches, score fort médiocre pour un attaquant. Quand il joue, l’équipe nationale gagne 50 % de matches, quand il ne joue pas, elle en gagne 61 %. Quant à Benzema, il est resté 1.222 minutes en équipe de France (13 matches), sans marquer un seul but, entre 2012 et 2013, ce qui constitue un record d’inefficacité pour un avant-centre international. En 2012, associés à la pointe de l’attaque française en Coupe d’Europe, ces deux joueurs n’avaient pas marqué un but en quatre rencontres. L’indulgence médiatique dont ils ont bénéficié, outre leurs frasques extra-sportives (affaire Zahia), est pour le moins surprenante.

Au lendemain de l’annonce du forfait de Ribéry, il y a dix jours, pour son dernier match de préparation, la France battait largement la modeste Jamaïque par huit buts à zéro. On avait remarqué, ce jour-là, que Karim Benzema fut le seul joueur à ne pas chanter « La Marseillaise ». Toute l’équipe fut excellente, mais les médias choisirent de le mettre principalement en valeur dans nombre d’articles élogieux.

Pourtant, lors des matches de préparation, un autre joueur avait crevé l’écran, et il joue lui aussi avant-centre : Olivier Giroud. C’est un roc, doté d’un jeu de tête exceptionnel, et il fait les beaux jours d’Arsenal. Il avait multiplié les buts et enchaîné des gestes techniques remarquables. Mais « on » préférait parler de Karim Benzema, par ailleurs grand joueur… surtout quand il joue pour le Real Madrid. Hier, à l’occasion du match d’ouverture contre le Honduras, le sélectionneur a tranché : Karim avant-centre, Olivier sur la touche. Et comme Karim a marqué deux buts (dont un penalty) et a été à l’origine du troisième, la France est sommée par les médias de tomber dans la Benzemania.

Le journal L’Équipe a osé une page particulièrement audacieuse : « Karhymne à la joie », rien de moins ! Je m’interroge : si Giroud avait marqué deux buts, ce journal aurait-il titré à la gloire d’Olivier ?

Quand Domenech était sélectionneur et alignait une équipe de France que le philosophe Finkielkraut avait qualifiée de « Black, Black, Black », Éric Zemmour disait qu’avec de tels choix, il faisait de la politique au service de la propagande multiculturelle.

Le journaliste du Nouvel Observateur Hervé Algalarrondo a publié un ouvrage : « La gauche et la préférence immigrée ». Et comme, selon les statistiques, 75 % des journalistes sont de gauche, la Benzemania de L’Équipe s’explique d’autant mieux.

Le football a toujours été un outil de propagande. Pour nous vanter l’immigration chance pour la France et les vertus de la société multiculturelle, mieux vaut mettre en avant Benzema, qui marque deux buts, que les supporters algériens qui, régulièrement, après chaque match de leur équipe, vandalisent tout sur leur passage, quand ils ne remplacent pas le drapeau français par celui de l’Algérie au Capitole de Toulouse. Ce mardi, à 18 heures, c’est Algérie-Belgique ; le match finit à 20 heures…

Alors, Karim pour faire oublier les supporters algériens ? Avec Internet, pas sûr que cela marche encore…

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lundi, 16 juin 2014

Les jihadistes progressent en Irak...

index.jpgYann (Terre et peuple)

Jeudi 12 juin, des islamistes membres du groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris le contrôle de la ville de Tikrit, chef-lieu de la province de Salaheddine, en Irak. Mossoul, la deuxième ville du pays, est déjà tombée entre leurs mains. Ils projettent d'attaquer ensuite Samarra. La route Vers la capitale Bagdad s'ouvre inéxorablement. Lors de cette progression vers le sud du pays, les islamistes ont libéré plus de 300 prisonniers. Ce qui ne peut que renforcer leurs troupes et leur emprise sur cette région.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), cette insurrection a poussé plus de 500 000 personnes à l'exode dans la région de Mossoul. Les Irakiens peuvent remercier les Etats-Unis d'avoir apporté la Démocratie et les Droits de l'Homme. Il est vrai que depuis leur immonde déclaration de guerre en 2003, l'Irak est devenu un pays pacifié où il fait si bon vivre...

Les attentats pratiquement quotidiens et le développement des groupes islamistes ne sont que les conséquences de l'invasion américaine. Si le pays a sombré dans un tel chaos, il ne faut pas chercher bien loin les responsables : merci qui ? Merci les Yankees !

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dimanche, 15 juin 2014

Un Piège : le traité transatlantique...

index.jpgGénéral Jean Quélennec

Le Réveil de l'Anjou (bulletin du MNR)

Beaucoup de Français ignorent cette machine de guerre économique que préparent les E.U. contre l’Europe avec la complicité de la Commission européenne : le Traité transatlantique… Et pour cause. D’un commun accord entre la commission et le gouvernement américain, les négociations doivent être tenues secrètes et les gouvernements européens ont donné délégation à la Commission européenne pour négocier à leur place : un scandaleux abandon de souveraineté préfigurant l’Europe fédérale, but poursuivi avec opiniâtreté par les eurocrates. De quoi s’agit-il ? De la constitution d’une sorte de marché commun ou de zone de libre-échange entre les E.U. et l’Europe comme ceux déjà établis avec des pays d’Amérique latine et du Sud-Est asiatique. La suppression des droits de douane et la révision des normes seraient les axes principaux de ce traité. Les droits de douane sont déjà bien bas. Leur suppression ne pénaliserait pas exagérément les pays européens. Il en irait autrement avec l’harmonisation des normes qui constituent une arme efficace pour la défense des produits européens en protégeant ceux-ci de l’envahissement de produits américains obtenus à bas coût parce qu’ils s’affranchissent de contraintes, - sanitaires notamment, - auxquelles sont assujettis les produits européens : interdiction d’O.G.M., des boeufs aux hormones, de conditionnement de volailles (lavage à la javel), etc. D’autre part, la notion d’appellation contrôlée n’existant pas aux E.U., les Européens devrait l’abandonner ou tout au moins la transformer pour permettre une meilleure introduction des produits américains sur le marché européen.

OBAMA a récemment dit à ses compatriotes que le Traité transatlantique profiterait à hauteur de 80 millions de dollars par an aux E.U. A hauteur de combien profitera-t-il à l’Europe ? Enfin le projet prévoit que des multinationales pourraient attaquer des Etats devant une juridiction internationale ad-hoc si elles se jugeaient lésées par l’un d’eux. Par exemple telle compagnie produisant du jus de fruit pourrait attaquer l’Etat qui prendrait des mesures sanitaires interdisant sur son sol tel de ses produits. Cette disposition donne la mesure de l’énorme puissance de certaines multinationales qui dictent leurs exigences aux autorités politiques nationales et internationales. Si Angela MERKEL a mis la pédale douce sur ce dangereux projet, HOLLANDE y a déjà donné son plein acquiescement, en bon vassal d’OBAMA qu’il est. On raconte que lors d’une réunion de chefs d’Etat (le G 9 ?), lorsque la parole fut donnée à HOLLANDE, POUTINE dit qu’il n’était pas nécessaire de l’entendre ; qu’il suffisait d’écouter OBAMA. Le Traité transatlantique s’inscrit dans la stratégie impérialiste américaine qui passe par l’arrêt de toute velléité d’une Europe-puissance capable de jouer un jeu indépendant entre les E.U. et la Russie. Un axe Paris-Berlin-Moscou est un cauchemar pour Washington. Il lui faut une Europe vassalisée et qui ne soit pas un concurrent économique de poids. Les dernières élections européennes signifient un premier sursaut du Vieux continent pour s’affranchir de la tutelle etats-unienne. Puisse-t-il aller jusqu’au bout de sa logique et façonner une Europe des nations capable de peser sur la marche du monde en toute indépendance !

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LA BNP PARIBAS OU LA PREUVE PAR NEUF

d0cce2e5.pngAlain Cagnat

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La BNP Paribas est menacée par les Etats-Unis d’une amende phénoménale estimée entre 10 et 16 milliards de $. A titre de comparaison, la banque la plus exposée dans le scandale des subprimes, l’Américaine JPMorgan, n’a écopé que de 13 milliards de $. Il faut donc croire que le crime commis par la BNP est épouvantable.

Que lui est-il reproché exactement ? D’avoir fait, entre 2002 et 2009, des transactions légales de marchandises autorisées avec Cuba, le Soudan, la Libye, l’Iran et la Birmanie, des pays sous embargo américain. Mais pas sous embargo français. Et la BNP n’a pas œuvré depuis le territoire américain, mais par l’intermédiaire d’une filiale installée en Suisse. Alors qu’a-t-elle fait de si méchant ? Tout simplement d’avoir utilisé le billet vert dans ses transactions, sous la forme d’une simple écriture dans le système new-yorkais de compensation interbancaire. C’est que la très vertueuse Amérique ne transige pas avec l’honneur quand il s’agit du billet vert qui est, comme chacun sait, la plus grande création de Iahveh.

Alors, l’oncle Sam a lâché les loups, en l’occurrence le procureur fédéral de l’Etat de New York, mais surtout le procureur général des Etats-Unis, Eric Holder, et la patronne de la division criminelle du département de la Justice, Leslie Cadwell. Ce qui n’empêche pas l’hypocrite Obama de dire que dans son pays, le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire sont parfaitement cloisonnés.

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jeudi, 12 juin 2014

Le nouveau numéro de Réfléchir et agir :

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6,50 €, chez votre marchand de journaux

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 11 juin 2014

Le Pen: dérapage ou débat de fond ? La ligne du parti en cause, entre Canal-Historique et Canal-Respectacle

LePen.1.jpgRaoul Fougax

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Le tollé provoqué au Fn par la « fournée »  de Le Pen père, incluant la condamnation de sa fille et sa riposte, est sans doute la dernière étape de la mue du Fn. La mise à mort du « père »  est un classique dynastique.

Pour certains, il est temps que Jean-Marie Le Pen se taise et prenne sa retraite- c’est le très fantasque Collard qui l’affirme- sous entendu, il a fait son temps, il ne sait plus ce qu’il dit, il est gâteux. Ce jugement est le plus facile et permet au « Fn canal respectable » de se laver les mains de la crucifiction médiatique de son ancien messie.

Il y a cependant une autre explication, comme le disait un militant de la droite plus radicale : «  Au Fn les collabos font de la résistance ». Derrière cette boutade il y a une réalité, c’est une ligne de rupture entre le Front de Jean-Marie et le mouvement bleu marine. Pour les marinistes, il faut s’adapter à l’époque mais ils admettent aussi certaines valeurs et une lecture de l’histoire. Pour les frontistes purs et durs, il faut lutter contre l’idéologie dominante et ses vérités auto-proclamées. Seul un langage libre  peut changer au fond les choses.

En gros, d’un côté on veut prendre le pouvoir ou y participer, de l'autre il ne sert à rien de se normaliser en se reniant. Il y a deux logiques et deux sensibilités. Il y a certes un fossé de génération mais également un fossé idéologique. Si le Front de Marine ne peut plus supporter les paroles du Front de Jean-Marie, cela prouve à quel point, en 30 ans, le politiquement correct a su s'imposer même chez ceux qui affirment le combattre. La preuve par la condamnation de Marine.

Pour la première fois de manière aussi forte, la présidente du Front national a pris la parole pour critiquer clairement la déclaration de son père. Elle confiait dimanche, en exclusivité au Figaro: « Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante. Il n'en demeure pas moins que, avec la très longue expérience qui est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l'interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front national subit les conséquences. Si cette polémique peut avoir une retombée positive, c'est celle de me permettre de rappeler que le Front national condamne de la manière la plus ferme toute forme d'antisémitisme, de quelque nature que ce soit ».

Répliquant au désaveu de sa fille Marine concernant une vidéo publiée vendredi sur le site du Front national, dans laquelle il suggérait de faire une « fournée » d'artistes anti-fn, Jean-Marie Le Pen a déclaré aux micros de RMC que « la faute politique » était de « s'aligner sur la pensée unique ». « Je considère que la faute politique, c'est ceux qui se sont alignés sur la pensée unique. Ils voudraient ressembler aux autres partis politiques. Si c'est le vœu d'un certain nombre de dirigeants du Fn, ils ont réussi. C'est eux qui ont fait une faute politique, pas moi », a affirmé Jean-Marie Le Pen.

Une polémique interne à aborder avec l’esprit critique pour ne pas être dupe des indignations et instrumentalisations qui vont augmenter vis-à-vis d’un Fn en ascension dans la traque permanente des médias aux propos non conformes. Certes cette traque n’a pas servi à grand chose face aux échecs du système dans tous les domaines. Mais les théoriciens de la diabolisation  et du cordon sanitaire n’ont pas renoncé. Jean-Marie Le Pen le sait et son dernier dérapage est une sorte de botte de Nevers ou coup de Jarnac à certains qui veulent lui transformer son « Fn ».

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lundi, 09 juin 2014

Afrique du Sud 1994-2014 : LE NAUFFRAGE

mali-bernard-lugan-chez-menard-sur-sud-radio-video1.jpgBernard Lugan

Vingt ans après que Fréderik De Klerk ait hissé Nelson Mandela au pouvoir, la question raciale se pose avec d’autant plus de force qu’il s’agit d’un tabou empoisonnant et conditionnant tout à la fois la vie politique et les rapports sociaux. Contrairement à ce que croyaient les gogos, la pluie démocratique n’a donc pas effacé les rayures du zèbre sud-africain. Quant à l’arc-en-ciel multi-racial, il s’est dissipé sous les orages.

Les élections du mois de mai 2014 furent d’abord raciales. Les Noirs ont en effet massivement voté pour des partis noirs, cependant que les Blancs, les Métis et les Indiens, ont non moins massivement donné leurs suffrages à l’Alliance démocratique. Or, la fracture raciale qui est au cœur de toutes les problématiques sud-africaines va encore s’accentuer au fur et à mesure de la déliquescence de ce qui fut un pays prospère. Sans une croissance pérenne de 5 à 7% par an, l’Afrique du Sud ne pourra en effet pas freiner un chômage qui touche désormais au moins 40% de la population active. En 2013, cette croissance ne fut que de 1,6%[3,6% en 2008, -1,5% en 2009, 2,8% en 2010, 3,8% en 2011, 2,5% en 2012] et au premier trimestre 2014, le PIB a perdu 0,6%, notamment en raison des mouvements sociaux qui paralysent les mines.

Chaque jour qui passe voit donc s’aggraver une situation à ce point catastrophique qu’il est légitime de s’interroger sur les arrière-pensées de ceux qui, en 2011, poussèrent à l’admission de l’Afrique du Sud parmi les « BRICS », ces pays à forte croissance qui ont un poids substantiel dans l’économie mondiale. Cette interrogation est d’autant plus légitime que, pour la période 2008-2012, l’Afrique du Sud dont l’économie est malade, dont le secteur moteur, les mines, est en partie obsolète, a été classée par la Commission économique de l’Afrique ( ONU ) et l’Union africaine, parmi les 5 pays « les moins performants » du continent, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland... Comment espérer voir la situation du pays s’améliorer quand les mineurs réclament plus qu’un doublement du salaire de base, soit 12.500 rands ( 880 euros ) alors que les coûts sud-africains rendent déjà les productions nationales non concurrentielles ? Les sociétés minières ont d’ailleurs quasiment cessé d’investir dans le pays, préférant le faire ailleurs en Afrique et de par le vaste monde. Résultat : comme le secteur minier est le premier employeur privé, le chômage va donc encore augmenter. Face à cette situation, l’Etat-parti ANC n’a que deux options : Chercher à redresser l’économie en empruntant une voie libérale et il provoquera alors une révolution sociale ou appliquer le remède « magique » consistant à accuser le bouc-émissaire blanc et tenter de faire croire que la situation est un héritage de l’apartheid, puis en nationalisant les mines et la terre. C’est naturellement cette seconde voie qu’il va emprunter. Dans un premier temps les mesures seront essentiellement symboliques afin de satisfaire les revendications noires sans casser l’outil économique. Mais, comme elles seront insuffisantes, il lui faudra ensuite davantage ponctionner les Blancs. Or, comme les seuls secteurs qui tournent encore sont précisément ceux que ces derniers contrôlent ( agriculture d’exportation et secteurs de haute technologie ), la « poule aux œufs d’or » sera tuée. Comme au Zimbabwe.

* Cet article de Bernard Lugan est publiée dans sa revue L'Afrique réelle, revue internet par abonnement.

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samedi, 07 juin 2014

VALERIE TRIERWEILER AU SECOURS D’HILLARY CLINTON

images.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH cliquez ici

« Il vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes. Mais Madame Clinton n’a jamais été élégante dans ses déclarations… Quand les gens dépassent les limites, ce n’est pas par ce qu’ils sont trop forts, mais parce qu’ils sont trop faibles ». Interrogé hier par Europe 1 et TF1 sur les relations entre son pays et les USA, Vladimir Poutine n’a pas loupé l’occasion qui lui était offerte pour dire ce qu’il pensait d’Hillary Clinton qui au mois de mars dernier le comparait à Adolphe Hitler au sujet de l’Ukraine.

C’est on s’en souvient au cours d’une collecte de fonds à Long Beach en Californie que la secrétaire d’état américaine avait confié à l’un des donateurs présent le mépris que lui inspiraient le Président russe et sa politique en Ukraine : « Si vous avez l’impression d’avoir vu ce qui se passe en Ukraine, c’est parce que c’est ce qu’a fait Hitler dans les années trente », avait-elle dit, en ajoutant que l’on pouvait « comparer la délivrance de passeports russes aux ukrainiens qui ont des liens avec la Russie, aux mesures prises par l’Allemagne nazie avant qu’Hitler n’envahisse le pays voisin ». Des propos insultants sur lesquels le Président russe avait choisi de garder le silence, mais qu’il lui a semblé opportun de rompre à la veille des cérémonies du 70e anniversaire du débarquement le 6 juin 1944 et alors que les principaux chefs d’états américains et européens se retrouvent sur le sol français, pour laisser entendre à ses interlocuteurs que la crise ukrainienne devait être abordée avec sérieux et sang froid, l’arrogance ne menant à rien.

Indigné par les pics du Président russe contre Hillary Clinton, Valérie Trierweiler à qui personne n’avait rien demandé, encore moins l’Elysée où le Président russe doit se rendre ce soir pour dîner avec son homologue français, s’est aussitôt empressé de cracher son venin sur le Président Poutine en se déclarant sur Twitter « heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine ». Des propos certes dérisoires, mais qui n’en traduisent pas moins l’état de décomposition et d’avachissement intellectuel avancé dans lequel une partie de la classe politico médiatique hexagonale se trouve face à l’arrogance américaine dont Hillary Clinton représente l’archétype le plus achevé.

Rappelons peut-être aussi, histoire de rafraîchir certaines mémoires, qu’en s’exprimant dans la langue de Balzac et non celle de Goethe comme vient de le faire Valérie Trierweilerpour insulter Vladimir Poutine, c’est grâce au peuple russe qu’elle pouvait le faire. Tout autant sinon plus que grâce peuple américain.

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vendredi, 06 juin 2014

LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE LES «RENOUVELABLES»… depuis longtemps

ecolo.jpgMichel Gay

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La cour des comptes épingle les énergies renouvelables, hors hydraulique...depuis trois ans. Mais qui s'en soucie au Parlement et parmi les membres du Gouvernement ? Parmi les citoyens, qui a lu les rapports de la Cour des comptes de février 2011, janvier 2012 et de juillet 2013 sur les énergies renouvelables, le nucléaire et la transition énergétique ? Qui a lu le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective ( CGSP ) de janvier 2014 intitulé « La crise du système électrique européen » ?

L'énergie est pourtant le fondement de toutes les civilisations modernes. Une meilleure connaissance des réalités et des enjeux énergétiques permettrait à chacun d'une part d’intervenir dans le débat public sur l’énergie pour ne plus se laisser abuser par des lobbies divers, fussent-ils « verts»  et, d'autre part, de disposer d'arguments pour se faire entendre. Mais une question complexe est occultée et donc rarement traitée : les coûts et tarifs de l’électricité dont la production doit répondre en permanence au besoin variable. Aborder ce sujet implique de dire la vérité et donc de s’exposer à la vindicte de l’écologie politiquement correcte.

Le rapport de février 2011 analysait déjà le surcoût de l'électricité « renouvelable ». Il indiquait que « le caractère incontrôlé » du photovoltaïque avait entraîné un « effet d'aubaine » et des surcoûts. Il qualifiait la CSPE « d'imposition innommée » car frappant tous les consommateurs. Cet « impôt » aurait dû faire l'objet « d'un contrôle du Parlement, conformément au principe constitutionnel du consentement à l'impôt ». On peut donc légitimement se demander comment un lobby écologiste a pu créer un impôt par décret, sans vote et sans contrôle du Parlement.

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jeudi, 05 juin 2014

Les Femen : une belle bande d’idiotes utiles ?

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Gabrielle Cluzel

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Il y a quelques jours, les Femen ont encore frappé. Et de quelle façon… On commence à dire entre haut et bas, même parmi ceux qui les trouvaient au début follement sexy, excitantes, transgressives, décapantes, que l’heure est venue de siffler la fin des festivités, de rhabiller les petites et de les renvoyer fissa au vestiaire. Avant que ces jolies quiches ne fassent des dégâts irréparables et n’obtiennent tout le contraire du résultat escompté.

C’était sur leur page Facebook : elles entendaient poursuivre de leur vindicte Marine Le Pen. Celle-ci avait en effet appelé, lors d’un meeting, à « faire des enfants français »… Bon. La vérité est que quel que soit, par ailleurs, le jugement que l’on puisse porter sur leur auteur, on cherche désespérément dans ces propos un objet de scandale.

C’est quand même la moindre des cohérences pour qui prétend œuvrer contre le Grand Remplacement, celui-ci étant autant le fait d’une population allochtone qui cherche à pénétrer que d’une population autochtone qui se laisse mourir à petit feu. Quand il n’y a plus personne pour reprendre une maison de famille, quand le dernier héritier est resté vieux garçon et n’a pas eu de descendance, il n’y a pas d’autre issue que de brader la bâtisse à des étrangers. Et quiconque prétendrait garder par-devers soi son trésor qu’est sa civilisation, sa culture et la terre de ses ancêtres sans vouloir d’enfant ressemblerait à ces vieillards solitaires dont on voit la tête blanche s’agiter derrière le rideau de certaines maisons bourgeoises, et qui n’entrebâillent la porte avec méfiance qu’à l’auxiliaire de vie venu faire leur toilette.

Sans ce corollaire nataliste, toute politique visant à contrer une immigration galopante donnerait raison à ceux qui parlent d’égoïsme et de repli sur soi. « Seigneur ! préservez-moi, disait Victor Hugo, [...] de jamais voir l’été sans fleurs vermeilles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants. » La maison France, par exemple. Les Femen voudraient-elles aussi faire la peau à Victor Hugo ?

Car la déclaration les a mises en pétard, et elles ont décidé à leur tour de lancer un appel, dans ce style « grande classe » qui leur appartient. Un appel à « toutes les Françaises à baiser, sucer, se faire lécher, branler, doigter, pomper, niquer autant d’étrangers qu’elles le peuvent (…) ». Une attaque injurieuse, non pas contre Marine Le Pen mais contre toutes les Françaises, promues poupées gonflables multifonctions, en même temps qu’une incitation à peine voilée au viol pour tous les zinzins, les frappadingues, les détraqués : une poupée gonflable, n’est-ce pas, comme tous les objets utilitaires, est là pour servir. Et puisque aucune association féministe ne proteste, c’est donc que la proposition est anodine. Normale. À peine un tantinet osée. On aurait tort de se gêner ; les Françaises, regardez, ne demandent que ça.

Mais certains, jusque dans leur propre camp, commencent à en avoir leur claque. Devinent que cette coprolalie, ces éructations, ces corps nus qui se cabrent et se tordent comme dans un remake de L’Exorciste deviennent dangereux. Potentiellement dévastateurs. Car, embarquées dans une spirale infernale, les majorettes topless doivent inventer toujours plus trash, plus gore. Et dans ce jeu malsain où elles campent les possédées, forcément, c’est l’objet de leur exécration qui joue le rôle du saint martyr… En ces temps troublés, tricoter une auréole sur la tête de Marine Le Pen est casse-gueule. Et si les Femen étaient, en fait, une belle bande d’idiotes utiles ?

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mercredi, 04 juin 2014

Entre Bourvil et BHL, portrait-robot du djihadiste 2.0

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Nicolas Gauthier

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Alors comme ça, à l’étonnement médiatique général, il y aurait encore en France des esprits exaltés prêts à mettre leur peau au bout de leurs idées… Sans blague ! Et même que ça ferait des morts… Sandec !

Eh bien oui, c’est ainsi. Tout le monde ne rêve pas de finir trader à Wall Street ou de gagner au loto. Après, chacun selon ses rêves ou ses idéaux. Dans les années 60 du siècle dernier, les gosses de bourgeois appelaient révolution et lutte armée de leurs vœux. Pour des Serge July, des André Glucksmann, des Benny Lévy et autres révolutionnaires de Foire du Trône, la démocratie était tenue pour un « vice bourgeois », tandis que la révolution se trouvait au bout du canon.

Quel pastis ! Pour aller court, c’est toute l’histoire de Dominique Raimbourg, relatée par Libération de ce lundi dernier. Un député socialiste de Loire-Atlantique, magistrat vétilleux, ambiance Robespierre, qui se replonge dans ses souvenirs de djihadisme trotskiste, lorsque membre de l’AMR, Alliance marxiste révolutionnaire : « Ils avaient tous des pseudos de héros révolutionnaires. Je trouvais ça ridicule, alors j’ai choisi Zorbec le Gras. De toute façon, on ne s’en souvenait jamais. Au téléphone, ça donnait : Ici, le commandant Machin. Qui ? Ah, c’est toi Gérard ? » Au fait, le Dominique Raimbourg en question n’est autre que le fils d’André Raimbourg, plus connu sous le pseudonyme de Bourvil.

Cette génération aura donc joué à la révolution. Jusqu’au jour où tout bascule. Jeux olympiques de Munich, en 1972. Là, on ne rigole plus : prise d’otages d’athlètes israéliens par l’OLP, police allemande au premier rang et hommes du Mossad en embuscade. Il y a du sang sur le tarmac. Fin de récréation.

De ce jour, nos gauchistes d’opérette demandent l’asile politique au Café de Flore et feront ensuite carrière, qui dans la pub, qui au Monde, à Libération ou au Figaro. Les seuls qui iront jusqu’au bout ? Les desperados d’Action directe, qui persistent à penser que les lendemains du Grand Soir ne comptent pas que pour des prunes. Et aujourd’hui ? Les mêmes en version 2.0 ; mais issus du quart-monde immigré. Ils ne lisent ni Marx et encore moins Bakounine. N’ont du Coran qu’une connaissance issue du téléphone arabe. Se mélangent un brin les pinceaux entre Oumma et McDo, djihad et jeux vidéo. Et, surtout, ont pris pour argent comptant ce qu’ils voyaient à la télévision ou sur Internet : soit l’affreux Bachar el-Assad, que la France de François Hollande a manqué d’aller bombarder.

Ce sont des enfants perdus. Mais qui, au moins, à rebours d’un BHL faisant le beau au Festival de Cannes avec des « démocrates » libyens d’opérette, auront été jusqu’au bout de cette logique absurde. Absurde, quoique finalement logique. Mais guère plus que notre monde finissant, soit dit en passant.

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Des fellouzes et des Viet-Minh dans le défilé du 14 juillet !

8117-20140604.jpgAlain Sanders

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Dans le cadre de ce défilé militaire du 14 juillet, ce gouvernement de rencontre, désormais réduit aux caquets, a décidé – dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre – d’inviter quelque soixante pays ayant participé au conflit. Pourquoi pas ?

Sauf qu’il y a deux pays invités qui, en aucune façon, ne sauraient être à l’honneur sur les Champs-Elysées : l’Algérie fellouze et la République socialiste (à savoir : communiste) du Vietnam.

Cette incongruité – et le mot est faible – a « ému » de nombreuses associations d’anciens combattants et de rapatriés, qui soulignent à juste titre qu’une telle invitation est une insulte à la France et à nos soldats tombés en Indochine et en Afrique du Nord.

Un exemple. Le Groupement pour l’indemnisation des biens spoliés ou perdus outre-mer (GNPI) dont le président, Michel Lévy, a écrit au triste et inutile Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Pour lui dire notamment :

« S’agissant de la République algérienne, sans préjudice de la grossière erreur chronologique qui consisterait à conférer aux anciens départements français bordant la rive sud de la Méditerranée un statut d’Etat à l’époque – en 1914 – où leur appartenance à la République française était reconnue par la communauté internationale, des arguments forts existent contre l’invitation de cet Etat. »

Et de les énumérer. Nous résumons : mise en place en Algérie de « valeurs » islamo-marxistes à l’opposé des normes du droit international ; actes de guerre contre les Kabyles depuis des années ; actes barbares de l’ALN et du FLN qui, à partir de 1954, ont massacré les anciens combattants franco-musulmans ; assassinats de masse de populations civiles de toutes origines et de toutes confessions ; destruction des monuments aux morts pour la France (parce qu’on y trouvait des noms musulmans, juifs, chrétiens) ; profanations des cimetières chrétiens et juifs ; l’Algérie est un Etat de non-droit pour les non-musulmans ; etc.

Quant au Vietnam communiste : « Pour des raisons moralement similaires, il serait inconcevable d’inviter au défilé du 14 juillet l’armée de la République socialiste du Vietnam dont le héros suprême demeure, après sa mort naturelle, le sinistre Giap des Vietminh des années cinquante qui avaient commis, avant et après Dien Bien Phu, les pires horreurs de guerre (comparables à celles des nazis) : inhumaines marches forcées de prisonniers blessés ou malades jusqu’aux camps de rééducation (en réalité d’extermination) où les trois quarts des survivants de Dien Bien Phu sont morts des sévices subis. »

Kader Arif a fait répondre grosso modo par son chaouch de service, un certain Manuel Bougeard : circulez, y’a rien à voir, on a des accords de partenariat avec l’Algérie et on a renforcé nos relations diplomatiques avec les Viets…

On en est là. Pour l’heure, tout est programmé pour que le drapeau vert fellouze et le drapeau rouge vietminh soient déployés dans le défilé militaire du 14 juillet. Et quoi de plus pour les commémorations de 1944 ? Le déploiement dans les cérémonies de l’étendard de la division Das Reich ?

Dans le cadre de mon « Libre Journal » sur Radio Courtoisie, le 8 juin prochain (à 8 h 30, rediffusion à 21 h 30), mon invité sera Bernard Coll, président de Jeune Pied-Noir, avec lequel nous ferons le point sur les ripostes qui se mettent en place.

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mardi, 03 juin 2014

Rodéos mortels en banlieue : qui sont ces jeunes qui roulent en Ferrari ?

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Marie Delarue

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Soit Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis (93), ville de banlieue sur un nœud ferroviaire, entre Romainville, Bobigny et Bondy. Le vendredi après-midi, les gens ordinaires sont au boulot. Je parle ici de ceux qui se lèvent tôt, ou même qui se lèvent tout court. Et puis il y a des gens pas ordinaires qui, ce jour-là, font la fête, et même qui se marient. Je lis d’ailleurs que ça devient très branché, dans les banlieues, de se marier le vendredi.

Bref, vendredi dernier, à Noisy-le-Sec, un père de famille ordinaire était à son boulot. Stationné avec sa camionnette de chantier, il y chargeait des gravats quand une Porsche, qui faisait la course avec un coupé Mercedes dans une rue à la vitesse limitée à 30 km/h, lui est grimpée dessus. Grimpée, c’est bien le mot juste puisque le malheureux a servi de tremplin au bolide pour atterrir dans le tas de gravats. On ne fait pas le poids contre une Porsche lancée à toute allure. Le malheureux n’a pas eu le temps de voir la mort venir.

L’assassin et son ami chauffard, des gens sans doute pas ordinaires, étaient de noce. On ne sait pas le nom des mariés, pas non plus le nom des chauffards – et pourquoi ne le sait-on pas d’ailleurs ? –, mais on a une idée du contenu de leur boîte crânienne : de la bouillie pour kéké, du bling-bling de bas étage, de la frime en veux-tu en voilà, des diams en verroterie, de la Rolex de bazar. Bref, c’était assurément deux c… de la pire espèce.

Comme la mode est aux mariages le vendredi, elle est aussi aux cortèges de frimeurs : des dizaines de voitures dont des bolides dont on fait ronfler les moteurs jusqu’à la limite de la rupture avant de se lâcher pour un rodéo dans la ville.

Excédé par cette surenchère de connerie criminelle, le maire Laurent Rivoire a bien tenté d’y mettre fin : « On a fait ce qu’on pouvait il y a deux ans en faisant signer une charte de bonne conduite à tous les mariés quand ils déposent leur dossier en mairie. Les époux l’avaient signée. Dans la charte, il est demandé de respecter les horaires et le Code de la route dans la ville », a-t-il dit au Parisien. Et après ? Pas de sanctions pour les contrevenants ?

Monsieur le Maire, franchement : pensez-vous vraiment qu’une « charte » soit susceptible de freiner ces abrutis pathologiques, des gens qui n’ont aucun respect d’autrui et ne connaissent sans doute même pas le sens du mot ? Et puis, surtout, dites-nous donc qui ils sont, ces jeunes capables de dépenser en un week-end ce que ne vous rapporte pas votre mandat en une année, simplement pour frimer dans une grosse cylindrée. Il y avait, paraît-il, ce jour-là dans la noce des Ferrari, Lamborghini, Porsche, etc. Renseignement pris, le prix moyen d’une location de ces bolides est autour de 3.000 euros pour le week-end, assorti d’une caution de 10.000 à 15.000 euros.

Qui s’offre cela ? Pas vous, pas moi. Pas non plus l’ouvrier qui chargeait sa camionnette et laisse trois orphelins. Qui alors ? Des jeunes des cités qui vivent du RSA ?

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dimanche, 01 juin 2014

L’arroseur arrosé : quand des « renois » attaquent les anti-FN…

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Gabriel Robin

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Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre.

Les  « marches contre le FN » organisées jeudi 29 mai 2014 n’ont eu qu’un très faible succès, réunissant difficilement quelques milliers de protestataires à travers la France. Nous étions donc bien loin des longues files de 2002. Le gros des troupes était constitué d’adolescents boutonneux, les fameux « babtous fragiles », ainsi que les caricaturent les jeunes durs de la diversité banlieusarde. Ce « monôme de zombies » (pour paraphraser le titre d’un admirable éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro des années 80) était cornaqué par quelques professeurs « engagés » à l’unisson d’organisations « antifascistes ». Le cortège était pourtant censé être « apolitique ». Curieux, pour une manifestation qui appelait à protester contre un parti qui a réuni 25 % des voix au cours d’un scrutin démocratique… Mais passons.

Le plus amusant restait pourtant à venir. Nous avions déjà eu droit au bide « Leonarda » et aux lycéens portant des jupes sur ordre de l’académie de Nantes, ces « marches contre le FN » pouvaient donc paraître fort classiques. Mais l’époque est riche en rebondissements délicieux : pas un jour sans une nouvelle rigolade, pas un jour sans que la gauche autoproclamée progressiste ne se fracasse la tête contre le mur du réel.

Le « buzz » Internet du vendredi suivant la manifestation consista en la réaction d’une jeune marcheuse, que je prénommerai ici Bécassine. Notre sainte laïque, opposée aux propagateurs d’idées nauséabondes qui souhaitent réguler l’immigration et assurer la sécurité des Français, s’insurgea pourtant contre les casseurs qu’elle désigna dans son message comme étant « rebeus » et « renois ». Voici ce que Bécassine disait sur la page Facebook « Face à l’extrême droite : tous unis pour la solidarité » : « Je tiens à remercier la BAC qui est restée bien sagement le cul dans ses camions pendant que des jeunes se faisaient casser la gueule par des enfoirés de casseurs (pour la plupart renois ou rebeus, il faudrait m’expliquer là ?? Inutile de leur demander s’ils ont lu le programme du FN). »

Ah ben, on aurait menti à Bécassine ? Les slogans n’auraient-ils pas été entendus par les « renois » et les « rebeus », les fameux « Tous ensemble, tous ensemble, hey, hey » et autres « Nous sommes tous des enfants de bactéries, première, deuxième, troisième génération » ?

Il semblerait que la jeunesse de France ne joue pas la même partition. Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre. Ils sont, pour eux, des « babtous fragiles » portant des jupes et bons à être délestés de leurs habits de marque et des boulettes de shit qu’ils trimballent dans leurs porte-monnaie. Rien de plus que des idiots utiles et des victimes. Victimes d’associations gauchisantes qui les manipulent et de ces « damnés de la terre » qui les frappent et les ridiculisent. Peut-être y réfléchiront-ils à deux fois avant de manifester à nouveau contre les beaufs qui votent Front national.

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samedi, 31 mai 2014

J'ACCUSE L'OLIGARCHIE...

Michel Geoffroy

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« J’accuse l’oligarchie occidentale de comploter tous les jours contre la paix, contre l’identité et contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »

J’accuse l’oligarchie de provoquer des crises pour mettre en tutelle les peuples, d’encourager tout ce qui favorise l’implosion des sociétés, de programmer la destruction des cultures et des savoirs, de détruire la démocratie, de conduire à la guerre. Un texte fort de Michel Geoffroy. Les oligarques de l’hyperclasse mondiale, voilà l’ennemi !

Polémia

1)  J’accuse l’oligarchie occidentale de provoquer les crises pour mieux mettre en tutelle les peuples afin d’ouvrir la voie à un gouvernement mondial.

L’oligarchie n’échoue pas à trouver des solutions aux différentes « crises », qu’il s’agisse du chômage, de l’immigration, de la natalité ou de l’insécurité. Ces « échecs » constituent en réalité pour elle autant de succès car le choc et le chaos font partie intégrante de sa stratégie.

J’accuse l’oligarchie d’avoir systématisé la pratique du choc théorisée par les néo-libéraux de l’École de Chicago dans les années 1970, comme moyen d’imposer des réformes économiques et sociales contre la volonté des peuples.

J’accuse l’oligarchie d’encourager la succession des « crises » afin de diminuer la résistance du corps social, de propager l’angoisse et de provoquer un état d’hébétude chez ceux qui y sont soumis afin d’inhiber leurs capacités de réaction et d’opposition politiques.

• – L’insécurité conduit ainsi les citoyens au repli sur soi, ce qui contribue à leur démobilisation politique et à affaiblir la légitimité des États. Elle permet aussi une privatisation rapide des fonctions souveraines de l’État pour le plus grand profit du « marché ».

•– Le terrorisme permet de renforcer le contrôle de la population et notamment d’Internet et des nouvelles technologies de communication.

•– L’immigration profite au patronat mais elle sert aussi à démoraliser les Européens, en leur donnant le sentiment de ne plus se sentir chez eux.

•– Le chômage propage l’inquiétude devant l’avenir et la docilité des salariés vis-à-vis des employeurs.

•– La crise des dettes souveraines permet de mettre en tutelle la politique économique des États et de promouvoir toujours plus de solutions libérales pour « rétablir les comptes publics ». Ces politiques libérales en retour déconstruisent les protections sociales, renforçant l’isolement et la dépendance des individus.

•– L’écologisme et la thématique du réchauffement climatique offrent enfin de nouveaux prétextes à propager l’anxiété et légitimer l’augmentation des réglementations, des contrôles et à la réduction des libertés concrètes.

J’accuse l’oligarchie au pouvoir en Occident, non pas de se montrer incapable de résoudre les « crises » mais, au contraire, de les provoquer, de les orchestrer et de les entretenir. Car chaque crise offre de nouveaux prétextes pour avancer dans la voie de la « gouvernance » mondiale qu’elle appelle de ses vœux.

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mercredi, 28 mai 2014

Rivarol de cette semaine :

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FLN et Việt Cộng sur les Champs-Élysées le 14 juillet : merci François !

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Henri Saint-Amand

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Dans de récents courriers aux associations d’anciens combattants, le secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants (SEDAC), Kader Arif, confirme que François Hollande a invité l’armée nationale populaire algérienne (ANPA) ainsi que l’armée de la république socialiste du Vietnam à défiler sur les Champs-Élysées à l’occasion du 14 Juillet, pour commémorer la participation de ces pays (et une soixantaine d’autres) au premier conflit mondial.

Si l’on peut voir dans cette démarche de nombreux symboles tout à fait louables (volonté d’apaisement, souhait de réconciliation, paix entre les peuples…), n’oublions pas qu’en 1914-1918, les soldats « algériens » étaient français au même titre que les Sénégalais, les Soudanais, les Tonkinois, les Malgaches, etc. Que le drapeau tricolore leur a servi de linceul.

Car l’inconvénient est que, dans tous ses courriers, le SEDAC semble limiter la qualité de soldats « algériens » aux seuls autochtones musulmans, niant au passage la francité des combattants de 14-18 (et de 39-45) et niant aussi leurs origines multiculturelles : kabyles, juifs, chrétiens, etc. Pourquoi donc faire une différence et tenter de réécrire l’histoire ?

Pis. L’ANPA, qui n’est autre que la reformulation de l’armée de libération nationale du FLN, a renié la francité de ces morts pour la France en allant jusqu’à effacer leurs noms des monuments aux morts après l’indépendance de 1962 ! Pour eux, ces soldats ayant combattu sous l’uniforme français étaient des traîtres !

Ajoutons à cela que jamais le FLN et son armée de libération n’ont respecté les lois et règles de la guerre, multipliant les actes de cruauté et de barbarie.

Et comme par un malheureux hasard du calendrier, alors que la France vient de se souvenir de Điện Biên Phủ, le 1er novembre 2014 coïncidera avec le 60e anniversaire de la Toussaint sanglante.

Vous voyez les États-Unis inviter Al-Qaïda à défiler dans les rues de New York ou Washington en 2061 ? Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas demander à l’Amicale des anciens de la division « Das Reich » de venir se joindre au cortège ?

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vendredi, 23 mai 2014

L'EUROPE DES EUROPÉENS... Non au mirage mercantile, oui à la démocratie des peuples

europe_Feux_St_Jean.jpgMichel Lhomme

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Le vote de dimanche est essentiel. Il est essentiel qu'à cette Europe des Européens, nous consacrions tous nos efforts de réflexion pour en assurer l'avènement par la libre décision. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, n'est pas l'Europe des Européens. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, c'est une nouvelle organisation de l'Europe, une Europe para-étatique, exclusivement dans le domaine de l'économie, dans celui de la satisfaction des besoins matériels de l'homme. C'est une Europe matérialiste enrichissant les Eurocrates, appauvrissant le peuple. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ce que les Eurocrates ont entrepris et poursuivi avec tant d'énergie et de persévérance, c'est la reconstruction de l'Europe matérielle. Il fallait sans doute le faire car l'Europe fut détruite sous une pluie de bombes ou par l'invasion à l'Est de l'armée rouge. Mais la reconstruction purement matérialiste et économique de l'Europe présentait dès le départ un danger non pas seulement théorique mais un danger de caractère éminemment pratique, un danger de nature politique : le danger économiste.

Devons-nous blâmer aujourd'hui les victimes de cette confusion européenne ? Ecoutons les anciens mots : charbon et acier, liberté de circulation des marchandises, mouvement des capitaux, dérégulation financière, suspension des droits de douane, contingents et quotas, privatisation, monnaie unique... Il n'était  question que de politique commerciale, de politique agricole, de politique des transports, de politique sociale, de politique de conjoncture. Il n'était en réalité jamais question de politique tout court. En fait, dans le scrutin de dimanche, c'est essentiellement de cela qu'il s'agit : de l'Europe politique.

Il ne s'agit plus du bien-être matériel des peuples, il ne s'agit plus de l'expansion d'une économie moribonde, du progrès social, des possibilités industrielles et commerciales. Pour certains, bien sûr, il s'agit encore d'y croire et de vanter les bienfaits du futur traité transatlantique qui, dans le dos des peuples, sans aucune concertation sera signé et précipitera la misère du peuple européen désormais inféodé aux diktats des grandes multinationales sans aucune norme sanitaire ou droit social. Mais pour nous, avant cela, il s'agit de défendre et de sauver dès à présent une civilisation, des règles morales, une conception de la vie et de la mort et même une certaine vision de l'amour, une position poétique.

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L’Europe : les peuples avant les pontes !

timthumb.jpgJacques Bompard

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Quand Tacite conte les épopées romaines, il ne peut faire l’économie de l’analyse des peuples qui font face aux légions. Quand Jules César évoque sa guerre des Gaules, il plonge son lecteur dans les identités des tribus qu’il rencontre. Et plus tard, Napoléon Bonaparte n’aura de cesse d’affronter les manières de faire et d’être du continent européen lorsqu’il voulut y établir son empire. L’Europe est ainsi constituée de peuple qui ne manquent jamais, grâce aux circonstances ou aux cristallisations séculaires, de rappeler leurs riches singularités.

Le suicide européen de 1914 a bien révélé que des guerres fratricides pouvaient en résulter, tout autant que les merveilles de la chrétienté ont dévoilé la force sise en leur union. On devrait toujours se souvenir que le mot Europe ne va pas de soi, qu’il est un édifice d’amitié politique, de prudence mais surtout de volonté. La civilisation européenne est un défi adressé aux peuples et aux citoyens, défi qui ne peut être relevé que par une bonne appréhension de ses exigences. Le bâtiment de la Commission européenne incarne, à lui seul, l’erreur complète des technocrates prétendant formater une Europe sur des utopies quand elle devrait être une réalité charnelle et un héritage.

Un homme politique n’a finalement qu’un seul devoir : se mettre au service de la Cité et œuvrer à en soigner les maux. C’est ce qu’a oublié la nomenklatura européenne trop pressée de voir ses désirs mondialistes se réaliser. À mesure que la paperasserie des directives et le bavardage des recommandations avançaient, les peuples se sont éloignés de l’idée européenne. À mesure que le champ économique sortait de la souveraineté populaire pour devenir le nourrisson des argentiers et des fonctionnaires, les peuples ont rejeté la disparition de leurs outils économiques. À mesure que l’Union européenne a renversé la civilisation de nos pères, nous avons vu le grand déracinement présider aux lendemains des Nations.

Charles Maurras indique dans Qu’est-ce que la civilisation ? les fondements suivants : « Capitalisation et tradition, voilà deux termes inséparables de l’idée de civilisation. » C’est la voie que nous devrions retrouver afin de refonder le projet européen. D’abord, capitaliser les énergies européennes en retrouvant l’essentiel de leur volonté : une Europe du travail, une Europe du patrimoine, une Europe des études supérieures et du croisement des intérêts internationaux. Enfin, accorder toute sa place à la tradition pour que les décisions politiques correspondent au sel de la civilisation européenne.

Les clercs européens entraînent notre continent sur une tout autre voie : traité transatlantique, déclarations du Conseil de l’Europe en faveur de la théorie du genre, déchaînement des phénomènes migratoires. Le déracinement, encore, guette notre destinée alors que beaucoup n’imaginaient pas un instant qu’on pût l’accroître encore. À ce déracinement, les peuples répondent par un désenchantement et jusqu’au reniement de leur identité européenne. Après une première rémission, l’Europe s’échappe donc à nouveau vers le suicide à force de nier son existence concrète ainsi que les principes spirituels et politiques qui sont les seuls garants de notre avenir. Le désintérêt des Français pour les élections à venir le prouve encore. Il ne cessera que quand nous redeviendrons dignes de notre européanité.

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