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vendredi, 27 décembre 2013

Communisme municipal, communautarisme et terrorisme

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

En 2008 l'actuel maire communiste de Bagnolet Marc Everbecq avait été élu au second tour avec 53 % des suffrages exprimés et 50 % d'abstention. Dans cette ville de 32 000 habitants, à l'époque, sa liste avait recueilli 4 160 voix. Présentée par le PCF elle se vit attribuer 30 sièges contre 6 à la liste des socialistes conduite par Tony di Martino et 3 à l'UMP.

Depuis 5 ans cette équipe dirige donc la ville, avec sa langue de bois et ses magouilles d'urbanisme collectiviste gris, que dénoncent vainement ses adversaires et quelques architectes courageux. Ceux-ci ont pu mettre en évidence une réduction des espaces verts pour satisfaire les intérêts des promoteurs (1).

Ses budgets bâclés sont votés dans un climat autoritaire de désinformation que met en cause une opposition malheureusement impuissante (2).

C'est dans ce contexte que le communisme municipal a pris une décision à première vue stupéfiante. Le 11 décembre en effet le conseil municipal votait la qualité de citoyen d’honneur de Georges Ibrahim Abdallah.

Après 30 ans de détention il est fortement question d’expulser de France ce personnage. Né en 1951, ce militant communiste est considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise. Il avait été condamné par la justice française en 1986 à la réclusion à la perpétuité pour des actes indiscutablement terroristes.

Rappelons brièvement ses exploits et ceux de son équipe. Il a été jugé responsable d'attentats meurtriers sur notre sol contre des diplomates américains et israéliens. Ceci enchante à l'évidence les partisans de la guerre à outrance au Proche-Orient. Or deux artificiers français l'ont payé de leur vie en août 1982, etc. (3)

Jusqu’ici deux modestes bourgades avaient impunément précédé Bagnolet dans ce qu'on peut tenir pour une provocation. Ainsi, le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, Pas-de-Calais 5 800 habitants, l’avait nommé, déjà, "citoyen d’honneur". Un mois plus tard, dans le même département, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, 6 700 habitants dans la banlieue de Lens et les membres du conseil municipal le nommaient à leur tour "citoyen d’honneur" de leur commune.

Marc Everbecq, en Seine-Saint-Denis, vient donc de faire franchir à cette campagne un cran supplémentaire. Il l'a fait délibérément dans le but de recueillir pour son parti les votes communautaires, à défaut des suffrages populaires.

Cette décision a été soutenue, en effet, de bout en bout par une structure parfaitement révélatrice des forces communautaristes sur lesquelles s'appuient désormais les tenants du communisme municipal : le "Groupe des associations de Bagnolet".

Une visite de la page facebook de ce collectif permet de mieux comprendre comment tout cela fonctionne dans les municipalités de gauche où sévissent encore les communistes, aux marges de la démocratie (4).

"Les associations" sont, comme il se doit subventionnées. Cela se revendique désormais, et cela se pratique, comme une sorte de droit. Elles font la claque en séances publiques lors des conseils municipaux, comme dans les assemblées révolutionnaires, etc.

Les sympathisants du terroriste le présentent comme un héros et comme un ardent défenseur de la "cause palestinienne".

Si ces gens réfléchissaient sincèrement, nous leur poserions une "simple question". Citons celle que l'excellent blogue de l'Institut d'Histoire sociale pose à ce sujet à tous ces activistes et soutiens du marxiste-léniniste Georges Ibrahim Abdallah : pensent-ils sérieusement que leurs méthodes terroristes ont vraiment fait progresser ladite "cause palestinienne" ? (5)

Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit pour leurs inspirateurs et commanditaires de rassembler coûte que coûte tout ce qui peut sauver l'implantation du stalinisme en France.

Notes

  1. cf. sur Bagnolet-webtv
  2. cf. l'intervention de Tony di Martino qui décrypte le budget 2013 de Bagnolet lors de la séance du conseil municipal le 15 avril 2013
  3. cf. Hervé Roubaix sur Dreuz.fr
  4. sur Facebook.
  5. cf. Blog-Actu du site de l'Institut d'Histoire sociale le 26 décembre.

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Bonne nouvelle : le film "La Marche" a fait un flop total !

index.jpgAprès la polémique suite à une chanson de la BO, le film La Marche, symbole de l’antiracisme, fait désormais aussi un flop total dans les cinémas français. Cela a commencé le jour de sa sortie le 27 novembre où il n’a attiré que 552 spectateurs parisiens dans 21 salles malgré une promotion omniprésente. Les derniers résultats du box office français montrent que le film est un désastre . A sa 3ème semaine, il est désormais 33ème dans 183 salles de cinéma pour un total de 170.000 entrées. Soit le film est vraiment de mauvaise qualité, soit l’antiracisme ne fait vraiment plus recette en France. On penche vraisemblablement pour la deuxième hypothèse.

Source Media presse infos cliquez ici

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Revue de presse. On aura tout vu : Nolwenn Leroy épinglée pour lepénisme

Philippe Cohen Marianne cliquez ici

Dans un article délirant, le journaliste du Nouvel Observateur Fabrice Pliskin a expliqué pourquoi le dernier album de la chanteuse était maurrassien et pire encore. Mais s'agit-il seulement d'un dérapage ?

La chanteuse Nolwenn Leroy est furieuse et le fait savoir. Elle est furieuse contre un article, d'une violence inouïe, de Fabrice Pliskin  du Nouvel Observateur, qui a trouvé dans son dernier album une nouvelle preuve de la « lepénisation des esprits » :
 
« Son disque subjugue. N'est-il pas très comme il faut et propre à incarner "l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires", comme dirait dans son style maurrassien le député UMP Christian Jacob? Olivier Nusse, directeur général de Mercury, compare avantageusement le succès de "Bretonne" à celui des "Ch'tis".

Avec son prénom de sainte décapitée, Nolwenn affiche un pedigree de la vieille roche. Née à Saint-Renan, son père, Jean-Luc Le Magueresse, est un ancien footballeur professionnel de Brest et de Guingamp. D'aucuns blâmeront son adolescence auvergnate, mais personne n'est parfait. » 

Plus loin, le journaliste, décidément en verve, évoque la chanteuse « droite dans ses sabots, ivre de cadastre, d'ancrage et de toponymie » pour conclure en la qualifiant de « premier robot de fabrication 100% bretonne ». Pour mesurer la fureur d'écrire du journaliste, il suffit de remplacer, dans son texte, Breton par Kabyle ou Arabe : on obtient alors un article flirtant avec la xénophobie qu'il croit percevoir chez la chanteuse. En réalité, Fabrice Pliskin abrite confortablement sa francophobie derrière les remparts de la presqu'île bretonne.

Cet article furieux a fini par provoquer un droit de réponse légitime de la chanteuse : « Je suis extrêmement choquée par ce procès d'intention que je trouve indigne. Comme j'estime douteux et déplacé l'emploi, pour me décrire, des termes preuve générique de sa bretonnante traçabilité", "droite dans ses sabots ivre de cadastre, d'aencrage et de toponymie", "affirmant un pedigree de vieille roche" ou "premier robot de fabrication 100% bretonne".J'ai choisi de réaliser cet album sans aucune arrière-pensée, car mon attachement à la Bretagne et à sa culture est sincère.  »

L'article coup de poing de Fabrice Pliskin n'est pas un dérapage. Régulièrement depuis quelques semaines, l'Obs se plait à épingler des légions d'horreur sur la poitrine d'intellectuels ou de journalistes supposés diffuser à bas bruit la petite musique lepéniste. Dans le numéro de cette semaine, Luc Ferry Denis Tillinac et Philippe Bilger sont, après d'autres, désignés à la vindicte publique. Tous fachos, tous lepénisés si ce n'est dans leurs discours au moins dans leurs sous-entendus et dans leurs cœurs puisqu'il est désormais établi que l'Obs traque le lepénisme dans le cœur des intellectuels. Mais l'opposition au lepénisme progresse-t-il vraiment à coup de droits de réponse et de réponses aux droits de réponse que génère à chaque fois la réponse des personnes attaquées ?

L'ultra-vigilance d'Ariane Chemin l'amène à épingler Claude Guéant pour sa phrase sur «les Français qui n'ont plus le sentiment d'être chez eux ». Oui mais le directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, développe un point de vue légèrement différent : « La déclaration fait scandale à gauche, mais elle est plus difficile à contrer qu'on pourrait le croire. L'indignation, selon le mot à la mode, ne suffit pas. On ne peut pas se contenter de déclarer: Guéant dit la même chose que le Front national, il est donc disqualifié, comme si cette simple énonciation valait démonstration. Certains Français, en effet, ne se sentent plus chez eux dans certains quartiers. Il faut bien leur dire quelque chose qui dépasse la simple protestation contre des propos à connotation xénophobe. La gauche n'a pas encore trouvé la bonne réponse.  » On respire. Le pluralisme règne encore au sein du Nouvel observateur. Mais la cohérence ?

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jeudi, 26 décembre 2013

JEUDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL

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Prochain numéro de Rivarol : le 7 janvier 2014

10:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 21 décembre 2013

Le « rapport sur l’Intégration » : texte raciste

Guillaume Faye

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Remis au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé le scandale  est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de ”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova. L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française. Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de communautarisme où les Français de souche seraient objectivement infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».

 Inutile d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant une véritable préférence étrangère.

Il est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord, il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement, notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances.

 Admirons la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment, les auteurs (vieux gauchistes) du rapport  considèrent que de dire à/de quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ». Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale, soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)

Le second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ». (3)  Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.

Cette gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”.

Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.

Mais hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration” ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible. Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une tragédie annoncée.

Notes

(1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.

(2) La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le réalisme aristotélicien)  souffre moins de bêtise que de pathologie, d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui n’existe nulle part, un rêve. 

(3) Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en connaissez ?

10:20 Publié dans Débat sur l'identité, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 19 décembre 2013

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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07:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 12 décembre 2013

Vous avez dit « ultralibéralisme » ? Petite leçon d’économie

faye.jpgGuillaume Faye

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Le 9 décembre, sur le site du Figaro, interrogé par Yves Thréard, Florian Philippot, vice-président du Front National, critiquait à juste titre le « communautarisme » (il aurait pu parler de la cause, l’immigration déferlante et incontrôlée et non pas seulement de sa conséquence, son effet inévitable), la soumission des États européens à la technostructure de l’UE, mais il s’en prenait aussi l’ « ultralibéralisme » supposé régnant dans la France actuelle.

Ce genre de propos a peut-être une visée électoraliste mais il relève d’une analyse économique déficiente et se trouve malheureusement partagé par bon nombre de politiciens et de publicistes, de la droite à la gauche. Ces derniers sont en pleine confusion, celle des idées à l’envers. Essayons de remettre les idées à l’endroit.    

1) L’économie française n’est pas dans une situation d’ ”ultralibéralisme” mais tout au contraire d’étatisme socialiste et fiscaliste, cause majeure du chômage et de l’étouffement de l’activité. Quand plus de 50% de la richesse produite par le secteur privé est ponctionnée et redistribuée de manière improductive et injuste, quand l’État pachydermique réglemente à outrance et castre toute liberté d’initiative, quand les professions libérales, les PME, les TPE, les classes moyennes sont découragées, paralysées par les impôts, les taxes, les interdictions, les procédures administratives, quand le droit du travail le plus rigide et éléphantesque du monde décourage les embauches, etc. peut-on sérieusement parler d’ ”ultralibéralisme” sans se couvrir de ridicule ?  

2) Le drame, c’est que l’économie française, objectivement ”socialiste” au pire sens du terme, affronte un contexte économique européen et mondial libéralisé et concurrentiel. On court avec une balle dans le pied et un sac en dos rempli de pierres. Résultat : délocalisations, faillites d’entreprises assommées par les ponctions, fuite massive des cerveaux (jeunes diplômés, créateurs découragés par le racket socialo-fiscal), fuite des investisseurs (ISF), perte des marchés à l’export, etc. 

3) Les institutions technocratiques européennes suivent une politique économiquement absurde : d’un côté, elles réglementent à outrance à l’intérieur de l’espace économique européen, de l’autre, elles suivent une politique libre-échangiste sans protection par rapport aux USA ou aux pays émergents qui, eux, ne se gênent pas pour se protéger. D’un côté, elles exhibent la doctrine de la« concurrence », de l’autre, elles pondent 250 réglementations par jour. Un peu comme un directeur d’écurie F1 qui limiterait la puissance de ses propres voitures pour ne pas battre l’adversaire.  

4) En France, et dans d’autres pays de l’UE, là où il ne faudrait pas être libéral, on l’est (immigration, ouverture des frontières, laxisme judiciaire, etc.) et là où il faudrait être libéral (liberté pour les forces vives économiques), on ne l’est pas. On marche sur les mains, mais, à force, on va forcément tomber.

5) La solution – en économie tout au moins – passe par l’application, à l’échelle de l’Europe (de la vraie Europe, pas celle de Bruxelles) des théories de Maurice Allais, Prix Nobel d’économie : le libéralisme intérieur et le protectionnisme contingenté extérieur, à l’échelle de certains pays du Continent, pas de tous. Selon le véritable esprit du Traité de Rome, d’ailleurs, trahi par les institutions actuelles.

6) Le concept d’ ”ultra libéralisme” relève de la pure propagande électorale. Il n’existe nulle part puisqu’il est impraticable. Il se réfère à la théorie libertarienne qui n’a jamais été appliquée nulle part et qui est une simple construction intellectuelle, comme le communisme, son opposé absolu. Ni l’ultralibéralisme ni le communisme n’ont jamais été autre chose que des concepts, c’est-à-dire des jouets pour intellectuels.

Les quatre grandes théories économiques actuelles et leurs applications réalisées sont : 1) le keynésisme (économie de la demande et de l’intervention de la commande de la puissance publique avec un État-Providence contrôlé) 2) Le socialisme (économie de la demande avec un État-Providence maternel mais injuste et impuissant) 3) Le schumpeterisme (économie de l’offre avec une protection minimale de l’État-Providence et un interventionnisme public dans l’innovation ). 4) Le libéralisme (économie de l’offre, dépourvue de toute présence sociale de l’État, sans fiscalité redistributive).

Seules marchent à long terme un mélange des solutions 3 et 4.  Les solutions  1 et 2 donnent des résultats contraires à leurs objectifs.

14:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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vendredi, 06 décembre 2013

Mandela : à quand la canonisation ?

1467243_10151748817591496_2133041769_n-300x259.jpgSource Nation cliquez ici

Depuis hier soir, la bien-pensance mondialisée a mis son rouleau compresseur en marche ! C’est à celui qui aura le terme le plus frénétiquement admiratif : Mandela par ci, Mandela par là ! La Grande Bretagne a mis ses drapeaux en berne…ce qu’elle ne faisait pas pour ses propres soldats morts en Irak, en Afghanistan ou assassinés par des islamistes en plein Londres.

Faisons donc un devoir de mémoire sur le parcours de Mandela.

S’il a été mis en prison, même si cela ressemblait plus à une résidence très surveillée qu’à une geôle infâme, c’est car il était un des chefs de l’ANC, African National Congres, qui pratiquait le terrorisme.

L’ANC était très proche du Parti Communiste sud-africain et était soutenu par cette grande démocratie qu’était l’Union Soviétique qui leur fournissaient nombre de spécialistes en guérilla et terrorisme, issus du KGB.

Les militants « démocrates » de l’ANC furent les initiateurs de cette « délicieuse » pratique dite du « pneu enflammé » qui consiste à placer sur une personne, un pneu arrosé d’essence et d’y mettre le feu…Ce qui provoque la mort dans d’atroces souffrances. Pratique encore active aujourd’hui mais contre les immigrés d’autres pays africains comme les Mozambicains en 2008 !

Car et c’est bien là, la pire responsabilité de Mandela, c’est que l’Afrique du Sud est tombée dans le chaos social et a encore accentué les haines raciales comme le démontre, les nombreuses agressions (souvent mortelles) que subissent les fermiers blancs. Sans compter le taux de criminalité qui un des plus élevés au monde !

Mais peu importe, grâce à lui, de nombreuses multinationales ont pu recommencer à faire de juteuses affaires. Après tout, pour la bien-pensance, c’est la seule chose qui compte. Et c’est bien ce qui explique que les forces mondialistes rendent un tel hommage à celui qui fut un de leur plus serviles employés…

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jeudi, 05 décembre 2013

JEUDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...

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mercredi, 04 décembre 2013

Cyclone B : la société brestoise IPC-SA accusée de « cynisme malveillant »

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Comment passer d’un fait divers insolite à une quasi affaire d’Etat ? La recette, la société brestoise IPC-SA, qui vend de nombreux produits d’hygiène à destination des professionnels est en train de l’apprendre à ses dépens. En cause ? Un produit détergent appelé « Cyclone B ». Cyclone étant le nom du produit, B indiquant sa contenance biologique.

Quand elle a lancé ce produit, l’entreprise bretonne n’imaginait pas la réaction de l’Etat d’Israël ou de sites comme le Jewish chronicle   qui y ont vu  là « le pire nom que l’on peut donner à un produit d’hygiène » trouvant une proximité avec le Zyklon B, ce gaz utilisé notamment par les nazis pendant la seconde guerre mondiale. « C’est, au mieux, une horrible ignorance et au pire un record du monde de cynisme malveillant. » affirme le rabbin Menachem Margolin, de l’association juive européenne.

Au sein de l’entreprise brestoise, on est tout simplement K.O : « on est abasourdi. Il fallait vraiment aller chercher loin. Qu’un simple détergent prenne des proportions politiques, c’est incompréhensible » nous confie un commercial.

Le produit incriminé a visiblement été retiré depuis du site Internet, IPC-SA ne souhaitant pas être prise dans une spirale qui pourrait  nuire fortement à son image.

A noter que la République africaine du Cap-Vert ne s’est pas encore officiellement indignée que la société IPC-SA ait donné son nom à des produits de traitement des odeurs et d’hygiène des mains. Au train où vont les choses, ça ne saurait tarder.

Source Breizh Info cliquez là

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Lundi soir à Paris : Taubira huée à son arrivée au Théâtre du Rond Point

Lundi soir avait lieu au théâtre du rond point des Champs Elysées une soirée organisée par Jean-Michel Ribes « contre la haine ». L’invitée d’honneur de cette soirée très select était le Ministre de la justice, Christiane Taubira. Participaient aussi Aurélie Filipetti, Caroline Fourest, François Morel, et un tout un aréopage de célébrités bien-pensantes.

Plusieurs dizaines de personnes choquées par les déclarations récentes de ces personnalités voulant assimiler les sympathisants LMPT à de dangereux extrémistes ou à des racistes s’étaient spontanément rassemblées pour faire part de leur mécontentement face à de tels amalgames. Les propos totalement excessifs de Jean-Michel Ribes sur BFM TV avant la soirée en sont l’illustration. Il n’a pas hésité à qualifier les membres de Civitas de « neo-nazis. » Tout ce qui est excessif est insignifiant…

A l’arrivée de Christiane Taubira à 19h40 un concert de sifflets, de huées et de « Taubira ta loi on en veut pas » se sont fait entendre. Ont alors surgi des dizaines de policiers en uniforme qui ont immédiatement encerclés et repoussés avec violence les auteurs de ces sifflets. Sont aussi apparus une quinzaine de policiers en civil qui se sont éparpillés autour du théâtre pour arrêter tout autre présumé opposant et en ont capturés trois qu’ils ont ensuite relâchés après un contrôle d’identité.

Sous les cameras de télévision, dont BFM TV, les personnes encerclées ont été privées de leur liberté sans aucune explication pendant une heure à 50 mètres environ du théâtre. Un policier a pris à chacune des personnes du groupe sa pièce d’identité et est parti avec.

Vers 20h40 les personnes du groupe, chacune escortée plus ou moins fermement par un policier, ont été conduites le long du tristement célèbre GAV bus pour subir une palpation et une fouille des sacs, poches, etc. A 20h45 le GAV bus dans lequel avait été placé 21 personnes a démarré vers une destination inconnue. Escorté par quatre fourgons de CRS, le GAV bus a traversé Paris en faisant résonner sa sirène à de nombreuses reprises.

A 20h57 le groupe a été débarqué trois par trois pour ses rendre dans le commissariat du 5eme arrondissement (rue de la Montagne Sainte Geneviève). Chacune des personnes à une nouvelle fois été palpé et requis de vider ses poches, les effets personnels ont confisqués puis l’ensemble des personnes a été placé en cellule sans distinction de sexe ni de genre… Malgré les demandes d’explication répétées aucune explication n’a été donnée.

L’une des personnes plus insistantes s’est vu répondre par un policier « participation à une manifestation non déclarée. » Après 22h30 la première personne a été libérée, puis les autres ont suivi un par un. A 22h54 le dernier était libéré sans qu’aucune explication n’ait été fournie. A la sortie de la cellule, un policier était chargé de restituer à chacun ses effets personnels (dont téléphone) et de noter la profession pour compléter les fiches qu’il remplissait. Aucun document n’a été remis aux personnes illégalement arrêtées et détenues.

Plusieurs personnes déposeront plainte dans les jours qui viennent pour privation illégale de leurs libertés et exécution d’ordres illégaux.

Source La Salon beige cliquez là

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La marche : Debouzze fait un flop !

thumb_small_Jamel_Debbouze_comme_on_ne_l_a_jamais_vu_portrait_w674.jpgCe devait être l’évènement cinématographique de la semaine, du mois, de l’année, la sortie du film tant attendu (par qui?)  » la marche », réalisé par Nabil Ben Yadir et le propagandiste vedette Djamel Debouzze. Profitant d’un battage médiatique promotionnel digne d’une méga production hollywoodienne, le chef d’œuvre n’a pas déplacé les foules et risque fort de se retrouver en promotion dans les bacs des stations services très vite.

Quand le landernau bobo-gaucho finira par comprendre que le peuple a un cerveau qui fonctionne aussi bien sinon mieux que ceux des chroniqueurs de Canal chiotte ou France Telebidon, il s’évitera des déconvenues financières en produisant des tels navets de propagande grossière.

Les ficelles sont tellement grosses que cela devient ridicule. Je vous résume le film, tout ce qui est non-européen ethniquement est gentil, drôle plein de sensibilité…etc. Tout ce qui est européen est raciste, haineux, pas drôle…etc. SAUF si cet européen ethno-masochiste est encarté au PS, PCF, bref toute les officines qui représentent la future France universaliste.

J’ai vu le film et me suis forcé à le regarder jusqu’au bout (je vous rassure j’avais une invitation), c’est un tract politique transposé en film, pitoyable.

Bien sur le film ne fera pas date malgré le soutient sans faille des « élites »et je crois que l’effet escompté par ses auteurs sera exactement l’inverse, radicaliser un peu plus une France qui en a marre qu’on la traite de conne ou de raciste a tout propos, en quelque sorte l’histoire de l’arroseur arrosé.

Source  24 h actu cliquez ici

via Parti de la France cliquez là

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mardi, 03 décembre 2013

Pauvre Mélenchon ! Il n’y a pas d’âge pour découvrir la vie…

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Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire

Bon. Pour la révolution fiscale, il semblerait qu’il faille attendre un peu. Au box-office des manifs, les écharpes rouges seraient aux bonnets de la même couleur ce qu’un film d’auteur tchèque est à Hunger Games. Les prolos, de nos jours, n’en font qu’à leur tête, et Jean-Luc Mélenchon va devoir se résigner à rester un grand leader charismatique incompris. Il a beau courir comme un fou, s’accrocher au dernier wagon, remonter toute la rame en engueulant au passage les voyageurs qui traînent dans les couloirs, impossible de rejoindre la locomotive. Il a définitivement raté le train de la contestation.

Pour lui rendre justice, faut dire que les gens sont spécialement vaches. Il y a ce journaliste de France 24, qui regardait malencontreusement par la fenêtre et a pris aussi sec une photo quand, dans une rue quasi déserte, quelques figurants amateurs se sont gentiment dévoués pour se serrer derrière Mélenchon en agitant des drapeaux, laissant imaginer une foule monstre pour l’interview de TF1. Et pourquoi pas, aussi, un décor de carton-pâte, avec un trou pour que Jean-Luc passe sa tête ? Souris, le petit oiseau va sortir ! La photo, on s’en doute, a fait sournoisement le tour des réseaux sociaux.

Et puis, il y a la police. La police qui ne le gratifie que de… 7.000 manifestants. Quand il en revendique lui-même sans vergogne 100.000, et que les journalistes rompus à ce genre d’exercice évaluent quand même les effectifs à 15 ou 20.000 personnes.

Mélenchon dénonce des chiffres « farfelus » de la préfecture de police, « dictés » par le ministère de l’Intérieur. Preuve qu’il n’y a pas d’âge pour découvrir la vie, et les petits trucs et astuces du gouvernement. C’est Frigide Barjot qui doit se tenir les côtes. Toi aussi, viens offrir des lunettes à la police.

Et « Vis ma vie » peut ne pas s’arrêter là. Dans la boîte à outils, il y a bien d’autres instruments de torture, largement éprouvés eux aussi. Dont Mélenchon risque de tâter s’il n’y prend pas garde. Ici et là, on commence à s’émouvoir d’une de ses récentes déclarations sur France 5, évoquant Hollande et son équipe de « rastaquouères »… terme péjoratif et xénophobe, s’il en est, désignant, selon le Larousse, un « étranger menant grand train et dont on ne connaît pas les moyens d’existence ».

Bien sûr, le même mot dans la bouche d’un homme de droite aurait fait l’effet d’une bombe atomique, et le coupable se promènerait déjà pieds nus dans les rues de Paris en se répandant des cendres sur la tête et en se frappant la poitrine pour clamer sa contrition.

Naturellement, un homme de gauche peut s’autoriser bien des privautés de langage. Mais à condition de ne pas trop balancer les copains. Mélenchon ferait bien de s’en souvenir…

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Depuis quelques semaines un journal très incisif est distribué dans les rues :

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Année zéro cliquez ici

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vendredi, 29 novembre 2013

Les bonnets rouges sauce Troadec ne font pas l'unanimité

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Richard Roudier, Président du Réseau Identités, nous a accordé un entretien pour parler de son livre le Glaive et la Charrue paru début novembre mais aussi pour donner son avis sur les bonnets rouges qui doivent se réunir à Carhaix sur le site des Vieilles Charrues le 30 novembre dans une ambiance festive et musicale.

Richard Roudier, militant du mouvement identitaire, rejoint aussi de nombreux bretons, mais aussi de Carhaix, qui émettent des réserves sur Christian Troadec. La phrase la plus courante à revenir dans la bouche de bretons est « Troadec est un opportuniste. Le mouvement des bonnets rouges ne va pas tenir ». Des Français se définissant politiquement au centre partagent la pensée de Richard Roudier. Une déception face à l'attitude de Christian Troadec a pris forme.

La Voix de la Russie : C'est vous qui avez acheté la marque bonnet rouge ?

Richard Roudier : On a été les premiers à acheter le nom bonnet rouge, aussi pour les noms de domaine internet. On a aussi fondé une revue mensuelle qui porte le nom Le bonnet rouge et qui marche bien. Elle est vendue en Bretagne, dans le Finistère. On a vu un véritable mouvement populaire s'implanter en Bretagne. On a pensé qu'il fallait éviter que ce terme soit pris par des sectaires et des mercantiles et on avait eu raison. On ne veut pas faire de la concurrence à Armor Lux. On n'a pas acheté la marque bonnet rouge en bonneterie. On aurait pu le faire. C'est une démarche politique pour nous.

LVdlR : Comment pensez-vous que Christian Troadec a été informé ?

R.R. : C'est Armor Lux qui a décidé de poser la marque et c'est ainsi que Troadec aurait été averti. Nous ne voulons pas faire de la concurrence à Armor Lux, ce qui prouve l'honnêteté de notre démarche.

LVdlR : Déçu par Christian Troadec ?

R.R. : Les choses ont avancé très rapidement. On sent que dès le début c'est un très grand navigateur. C'est un breton, c'est normal. A la suite de la grande manifestation, il a commencé à virer, à dénoncer l'extrême droite. Ce n'est pas digne d'un homme qui a été porté par tout un mouvement. Je ne comprends pas qu'on puisse exclure un nombre de gens. Christian Troadec a fait des avancées intéressantes puis il a commencé à vilipender les idées identitaires.

LVdlR : Pensez-vous que Christian Troadec ait des intérêts économiques ?

R.R. : Je ne peux pas vous le dire.

LVdlR : D'où vient votre doute sur les bonnets rouges récupérés par le maire de Carhaix ?

R.R. : La FNSEA se retrouve dans ce type de mouvement. C'est incroyable car c'est le premier syndicat de France et ce sont eux qui ont distribué les bonnets rouges. Surtout que c’est président de la FNSEA du Finistère qui a prononcé le mot « révolution ». Des tas d'événements nous laissent pantois. Par exemple, quand on a entendu parler du tireur fou, j'ai trouvé ça énorme avec sa fiche de recherche de type européen. Cela me rappelle l'affaire Merah qui ne devait qu'être un militant d'extrême droite.

LVdlR : Vous êtes allé à Quimper ?

R.R. : Je ne suis pas allé aux manifestations des bonnets rouges en Bretagne mais au viaduc de Millau, où j'étais avec les bonnets rouges il y a 20 jours. A Nice aussi, car je suis syndicaliste agricole et je suis allé soutenir les agriculteurs dans les Alpes-Maritimes.

LVdlR : Vous êtes agriculteur ?

R.R. : Je fais du cochon bio et des gîtes. Mais mon métier d'origine est celui de juriste. Cela fait 20 ans que je suis agriculteur. J'ai été à la communication, à la formation professionnelle.

LVdlR : Manipulation ?

R.R. : Je pense qu'il y a des cellules proches du pouvoir et qui sont chargées d'instrumentaliser. Lors de l'incendie d'une borne écotaxe, les gendarmes ont regardé passivement alors que des dizaines de personnes sont restées à côté des feux de joie. Quand je vois ce genre d'éléments, je suis un peu étonné. Ou alors les pouvoirs publics n'ont plus les moyens. Dans ce cas, je leur demande de faire autre chose, surtout que ça se passe en plein jour.

LVdlR : Votre avis sur les syndicats ?

R.R. : Les syndicats sont manipulés par le pouvoir. Ils sont payés par l’État à 90 %. Dès le lendemain de la grandiose manifestation, le front a éclaté et on a vu les syndicats dire qu'ils étaient intéressés par la défense des salariés et pas des petits patrons. Une partie du front syndical a quitté le bateau. Une autre force a été fondée à côté. On assiste à une manipulation par des forces qui sont derrière. Je connais très bien la question. On sait qu'il y a des forces qui manipulent à coups de billets. Je connais le droit privé et le droit du travail et le milieu des syndicats et les relations avec le patronat.

LVdlR : Le mouvement des bonnets rouges est tué dans l’œuf ?

R.R. : Je ne crois pas. Quand on plante une greffe, elle finit par germer mais il y a des forces occultes qui font tout pour arrêter le mouvement. Il y a une hargne, une colère où les gens ne croient plus à rien. Les gens n'ont plus confiance dans les médias et dans les organisations politiques. Le pouvoir allume des contre-feux.

LVdlR : Pourquoi votre livre le Glaive et la Charrue?

R.R. : C'est un titre que j'ai emprunté à un consul romain qui a concilié toute sa vie entre sa charrue et son militantisme en prenant le glaive pour se défendre. C'est un symbole. Dans la révolte d'un pays, les agriculteurs représentent la base. Dans mon livre, je retrace 50 ans d'activité militante. J'ai voulu faire part de mon vécu aux jeunes générations. J'ai accueilli les pieds noirs d'Algérie à Béziers en 1963. J'avais 16 ans. J'ai pris conscience des dangers pour notre pays avec l'immigration très tôt. Les fils de bourgeois, de notaires nous traitaient de fou et disaient qu'il n'y aurait jamais de voile en France, de cuisine halal. C'est la politique de l'autruche traditionnelle des petits bourgeois de ne pas vouloir voir. Dans mon livre, je donne des pistes. On doit passer à la re-migration. L'intérêt des multinationales, c'est le grand marché mondial. C'est ce qu'ils ont voulu faire avec Maastricht pour baisser les salaires. On doit forcer nos dirigeants à la re-migration. L'immigré est déraciné en France. On va avoir un large mouvement populiste en Europe et ça leur fait très peur.

La Voix de la Russie cliquez ici

Pour se procurer le livre de Richard Roudier cliquez là

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jeudi, 28 novembre 2013

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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samedi, 16 novembre 2013

Aïe !

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Hasard assurément malheureux pour le très politiquement correct quotidien Le Figaro que cette association d'images qui risque d'être dénoncée à l'Inquisition par un cafteur flairant là une nouvelle et perfide ignominie.   source

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lundi, 23 septembre 2013

Les révélations de Roland Dumas sur la guerre en Syrie

Arnaud Raffard de Brienne cliquez ici

Roland Dumas n’est pas n’importe qui et de quelque bord politique que l’on soit, on ne pourra que reconnaître sa liberté d’expression, tout au moins présente. Après une carrière bien remplie d’avocat, de journaliste, de ministre, de président du Conseil constitutionnel et j’en passe, l’homme dont l’ensemble de la carrière s’est située à gauche, avec les turbulences que l’on sait, a décidé de retrouver une pleine et entière liberté d’expression.

Sur la guerre en Syrie, dont l’ensemble des médias, soucieux de continuer à percevoir subventions et manne publicitaire, feint de croire qu’il s’agit d’une révolte populaire spontanée du peuple syrien – comme ils avaient feint de gober tout cru la spontanéité du Printemps arabe -, il a osé dire l’indicible et dénoncer la manipulation des services secrets anglo-saxons américains et britanniques  qui ont travaillé plusieurs années auparavant à ce soulèvement. Lui-même, Roland Dumas, avait été approché et mis au parfum deux ans avant les premières manifestations syriennes.

Interview époustouflante à voir et à faire suivre :

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vendredi, 13 septembre 2013

Antifas : une milice politique au service de Manuel Valls ?

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Pierre Cassen

Boulevard Voltaire cliquez ici

Paris est sans doute la ville au monde où l’on manifeste le plus. Nous nous souvenons, lors d’une demande à la préfecture de police de Paris, que l’officier présent nous avait affirmé qu’il y avait, chaque année, 7.000 demandes de manifestations, la plupart accordées.

Nous avons même aussi droit, régulièrement, à des manifestations de clandestins. Dans la majorité des pays, on les expulse sans appel. En France, on les laisse, bien qu’en situation irrégulière, revendiquer des droits, des aides et, bien évidemment, des papiers pour tous. José Bové, en 2007, envisageait même de présenter des candidats clandestins aux législatives !

Nous avons également vu, récemment, des manifestations de partisans de Morsi, ces sympathiques disciples d’Allah qui, en Égypte, brûlent les églises, égorgent les infidèles au cri de « Allah akbar » et justifient le viol des femmes non voilées. Manifestement, cela n’émeut pas les antifas. Autorisation du préfet Boucault.

Le 22 juin dernier, ce même préfet, nommé par Valls, a interdit une manifestation de Résistance républicaine, pour « risque de troubles à l’ordre public ». Sans plus. Pourtant, six mois auparavant, la même association avait manifesté sans le moindre incident, contre le fascisme islamique, avec 3.000 participants.

Le 29 juin, des antifas avaient manifesté et, eux, vandalisé quelques vitrines, suite à la mort de Clément Méric dans une bagarre dont ils étaient les instigateurs. Autorisation du préfet Boucault.

Rappelons que, pour ces sympathiques gauchistes, est fasciste quiconque aime la France et s’oppose à son islamisation, ainsi qu’à une immigration sans intégration en période de chômage de masse.

Ce samedi 14 septembre, le Collectif de défense des libertés publiques s’est vu interdire une manifestation parce que les antifas avaient annoncé une contre-manifestation. On aurait pensé que, dans un régime démocratique, la police aurait protégé cette manifestation, annoncée en premier, et demandé aux opposants de choisir une autre date, pour ne pas troubler l’ordre public. Erreur : croyant faire preuve d’équité, Boucault a annulé les deux !

Ce 14 septembre, c’est le site Riposte Laïque qui avait prévu, suite à cette interdiction, un rassemblement, à 14 heures, sur un thème différent de celui de la manifestation : la défense de la liberté d’expression, menacée par le harcèlement judiciaire de prétendus antiracistes, et le droit à la sécurité pour tous, mis en cause par la nouvelle loi Taubira. À notre connaissance, aucune contre-manifestation n’avait été déposée à la préfecture de police. Pourtant, ce rassemblement vient d’être interdit lui aussi, sous ce prétexte : « (…) en raison notamment des risques de contre-manifestation de la mouvance antifasciste qui, dans le contexte actuel de tensions, est susceptible de générer des troubles graves à l’ordre public ce jour-là. »

Le préfet Boucault avoue donc deux choses : d’abord les antifas n’avaient pas encore déposé de déclaration de manifestation, et ce sont eux qui provoquent les troubles à l’ordre public. Pourtant, eux ont le droit de manifester, et ce sont les patriotes qui sont interdits, pour la troisième fois en trois mois.

En effet, dans le même temps, à Marseille, des organisations et militants de gauche et d’extrême gauche – dont certains, sur les réseaux sociaux, appellent à venir cagoulés, à saboter les transports en commun, à s’en prendre aux hôtels accusés d’héberger des militants du Front national – se voient autorisés à manifester contre l’Université d’été du parti de Marine Le Pen.

Valls et ses préfets ont donc décidé d’utiliser des gauchistes dégénérés pour interdire aux patriotes de manifester, ou bien pour perturber leurs initiatives et provoquer des incidents.

Les antifas sont donc bien une milice politique au service de ce régime, grâce auquel ils bénéficient d’une impunité totale. On le savait déjà, mais à présent, cela crève les yeux.

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lundi, 26 août 2013

Le ministre de l'Intérieur appelle à combattre Alain Soral et Dieudonné

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Source Parti de la France Calvados

Aux universités d'été du PS, Manuel Valls s'est livré à une charge contre Alain Soral et Dieudonné, en les nommant et en appelant, au nom de la république, bien sûr, à les combattre. Le hic, c'est que Manuel Valls est le ministre de l'Intérieur, le chef de tous les flics de France. Quand on occupe ce poste, et qu'on dénonce publiquement deux individus en les nommant, c'est qu'on a franchi un pas de plus dans ce qui sépare l'Etat militant, qui est déjà une horreur, de l'Etat assassin, qui est la suite logique pour une clique politique d'adorateurs de la république et de sa Terreur.

Ce qui est comique, c'est que cet appel à "combattre" Alain Soral et Dieudonné a été lancé dans le cadre... d'une défense de Frédéric Haziza ! Un journaliste quelconque et médiocre, qui plus est servile. On se rappelle qu'il s'est servi de son poste à la télévision pour humilier Jacques Cheminade, être "fort" avec les "petits" et servile avec les "forts" étant le propre des individus abjects. On se rappelle également qu'il avait gratifié d'un doigt d'honneur des manifestants contre le mariage des sodomites.

Que le premier flic de France attaque nommément deux personnes pour soutenir ce type de personnage est la preuve, s'il en faut encore une, du niveau zéro de nos élites politiques qui, impuissantes à agir sur le réel, se focalisent et focalisent tous leurs moyens sur la seule lutte contre un soi-disant "antisémitisme" dont on nous dit chaque année qu'il augmente, mais dont on n'a encore jamais vu une seule (vraie) victime...

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lundi, 15 juillet 2013

Journalistes de Libé : la toile est leur épouvante...

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Eric Miné

Boulevard Voltaire

Du pouvoir retors qui englue notre pauvre pays dans un climat délétère, Libération est, à n’en pas douter, l’agent zélé. Ainsi apprend-on dans ses colonnes qu’à « Brétigny : les sauveteurs n’ont vu ni pillage, ni caillassage ». Diantre ! Peu chaut à ces increvables bobardiers que des témoins dignes de foi contredisent leur péremptoire assertion. Minimiser, déformer ou escamoter les nouvelles ne sont pour cette presse que l’expression correcte d’une information maîtrisée.

Mais nonobstant les prochains développements qui pourraient venir contrarier la jolie fable, cette posture cache mal la panique qui s’empare de ce petit monde inquisitorial, rompu pourtant à condamner férocement tout contrevenant à la pensée autorisée. Ainsi, dans un précédent libelle en date du 5 juillet dernier et intitulé « L’histoire d’un foyer de Laon échauffe les sites identitaires », le même Libération nous dévoilait ingénument la cause du brusque changement d’atmosphère qui met à mal sa crâne assurance.

L’histoire en question ? Évincés d’un foyer de jeunes travailleurs au profit d’infortunés demandeurs d’asile, une poignée de franchouillards en délicatesse avec les picaillons se retrouvaient derechef à la cloche. Pas de quoi fouetter un chat au regard du quotidien bobo qui soigne son humanisme très sélectif. Mais le gardien du dogme de s’émouvoir, courroucé, de l’hydre rebelle engendrée par une armada d’internautes scandalisés et hurlant à la préférence étrangère.

Et nous y voilà ! On apprend que l’obscure feuille de province qui a débusqué le lièvre s’est vue gratifier de 15.000 « J’aime » sur Facebook, que les téléphones de l’association gestionnaire du foyer ont dû être débranchés parce qu’assaillis d’insultes et que le préfet du coin s’embrouille dorénavant dans un salmigondis d’arguties plus foireuses les unes que les autres. Bref, que le raffut réticulaire a payé.

Pour nous tous qui, sur Boulevard Voltaire ou ailleurs sur la toile, nous échinons du clavier à dénoncer les petites et grandes turpitudes du système dans la dédaigneuse indifférence de cette « grande presse », voilà un rayon de soleil bien revigorant qui perce la touffeur ambiante. Car ces manifestations impromptues de citoyens en colère qui maillent maintenant quotidiennement notre territoire ne sont-elles pas le fruit de l’inlassable travail de ré-information des sites, blogs et réseaux sociaux alimentés par des petites mains patriotes et bien souvent bénévoles ?

Loi Taubira, maltraitance rituelle des animaux, destructions d’églises, délinquance importée ou autres malveillances qu’il subissait hier en silence, le peuple de France s’instruit dorénavant en ligne, gronde et crie son désaccord. Interloqué devant l’ampleur du soulèvement, Libération, qui pourtant se garde bien d’ordinaire de toucher mot du rejet que ces sujets suscitent, n’a plus que le brocard ou l’invective pour arguments.

Mais avec des ventes en chute libre – moins 40 % cette année –, ces beaux messieurs de Libé, grassement rémunérés pour leur fatuité servile, ont du mouron à se faire. Ce ne seront bientôt plus quelques réactions indignées que ces plumitifs autistes auront à redouter, mais le tsunami qui les emportera.

Et la catastrophe, ils le pressentent dans l’effroi, viendra de la fin de leur monopole. Tels les dinosaures qui n’avaient pas vu venir le changement de climat, le Web, avec la nouvelle liberté qu’il induit, sera leur tombeau. Et dire que ces gens-là ne juraient qu’en l’évolution. La toile est désormais leur épouvante…

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dimanche, 14 juillet 2013

NON, ESTEBAN N'EST PAS UN "PAUME"

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Serge Ayoub

Boulevard Voltaire cliquez ici

Après la mort de Clément Méric, la gauche a hurlé partout qu’Esteban et ses camarades Samuel, Alexandre et Stéphane n’étaient que d’ignobles brutes néo-nazies. Aujourd’hui, la droite condescendante et victimaire tente de se récupérer un martyr en le décrivant comme un paumé, un innocent « malgré lui ».

Alors, et en réponse à l’article de Didier Bourjon paru sur Boulevard Voltaire le 11 juillet, je tiens à affirmer que non, Esteban n’est pas un « paumé », et que non, je ne suis pas le point de fixation de groupuscules « sombrement perdus ».

Esteban, à 20 ans, travaillait dans la sécurité-incendie, avait des responsabilités, avait emménagé avec sa petite amie, quand bien des garçons de son âge oscillent entre le chichon, les jeux de rôles en ligne, les sorties en boîtes et une vie étudiante interminable, toujours sponsorisée par papa et maman. On a dit qu’il était skin, on a dit qu’il était sympathisant de Troisième voie : peut-être. Cela n’en fait pas un paumé, bien au contraire. Être skin, et surtout adhérer aux idées que j’ai défendues à Troisième voie, et que je défendrai ailleurs, c’est affirmer deux choses : la fierté d’être travailleur, et la fierté d’être Français.

Avoir des idées et les assumer, ça ne fait pas de vous un paumé, ça fait de vous un homme, un homme tel que notre nation était encore capable d’en produire il n’y a pas si longtemps. Un homme capable de se défendre quand on l’agresse, un homme capable de résister moralement à un système qu’il juge mauvais, un homme capable de dire non haut et fort quand d’autres baissent les yeux dans la honte ou la peur.

Esteban est infiniment moins paumé que ces crétins déracinés et déculturés qui encombrent les castings de télé-réalité.

Esteban est infiniment moins paumé que les traders qui spéculent sous coke sur des produits dérivés dont ils ignorent la structure financière.

Esteban est infiniment moins paumé qu’un homo qui veut avoir plein d’enfants.

Esteban est infiniment moins paumé qu’un ministre de l’Intérieur qui parle d’assassinat pour un cas de légitime défense, infiniment moins paumé qu’un Premier ministre qui demande une minute de silence pour un agresseur et se rassied dans le ridicule, infiniment moins paumé qu’un président qui confond Chinois et Japonais, et prononce un décret de dissolution contre des associations déjà dissoutes.

Esteban est infiniment moins paumé que les quelques punks à chiens qui s’inventent une guerre antifasciste en 2013.

Enfin, et surtout, Esteban est infiniment moins paumé que tous les petits éditorialistes de « droite » qui prétendent le défendre sans se donner la peine de le comprendre.

Tous ceux-là, je leur demande de se taire et, humblement, de relayer cette page de soutien : cliquez ici 

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Le nouveau numéro du magazine "Terre et peuple" est sorti...

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Terre et peuple cliquez ici

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mercredi, 03 juillet 2013

Nelson Mandela ou l’énorme imposture

imagesCATI57P0.jpgGuillaume Faye

J’ai tout compris cliquez ici

Dans la catégorie des icônes planétaires, coqueluche de la bien-pensance larmoyante, élevé au rang de Saint et de héros, on aura rarement vu mieux que Nelson Mandela. Encore plus délirant qu’avec Che Guevara, cet autre héros de pacotille qui était en réalité une fripouille. Mandela fascine les pucelles antiracistes, les politiciens et les intellectuels qui rabâchent comme des perroquets la vulgate idéologique du Système. Personne n’ose déboulonner l’idole.

« Mandela a payé dans sa chair ses idées » explique le pseudo-philosophe et essayiste cucul Frédéric Lenoir, auteur du pensum La guérison du monde (Fayard). Il le compare aussi à Socrate et à Gandhi. « Il s’est sacrifié comme Jésus », peut-on entendre répété en boucle. Tu parles… Le faux martyr Mandela a passé 27 ans en prison pour des faits de droit commun et de terrorisme et n’était nullement un prisonnier politique. Il dirigeait la branche militaire de l’ANC, l’UWS, spécialisée dans les sabotages et les attentats, au mépris des victimes innocentes.

La succession de Mandela donne lieu, au sein de sa famille (la descendance de ses trois épouses), à une lutte de clan sordide, uniquement pour l’argent. Car Mandela n’a pas oublié, comme tous les satrapes africains, de faire fortune en piquant dans la caisse. Sa seconde épouse, la sulfureuse Winnie, n’aurait pas déparé parmi les voyouses de la cour de Néron. En réalité, la légende Mandela est un montage médiatico-idéologique mondial remarquable, un acte de propagande magistral ; qui passe sous silence non seulement la véracité du personnage mais son action politique, catastrophique : la transformation d’une république autoritaire (la RSA), ethniquement scindée mais prospère et sûre, en un pays officiellement multiracial et démocratique mais miséreux, inégalitaire, anarchique, corrompu, où il ne fait pas bon vivre.

En effet, Mandela, une fois à la tête de l’État, a mis fin au régime de l’apartheid et à la domination blanche. Mais pour le plus grand malheur du pays, l’Afrique du Sud. Depuis que les Noirs sont au pouvoir, la RSA – c’était prévisible – a plongé dans une sorte de chaos de basse intensité : criminalité explosive, services publics et infrastructures à la dérive, coupures électriques incessantes, créations de ghettos blancs protégés. Sans compter l’incurie de l’État noir et la corruption endémique de l’ANC, African National Party (le parti unique de fait, despotique, clownesque et incompétent) : les milliards de rands alloués pour la réhabilitation des townships noirs d’Alexandra et de Soweto ont atterri dans la poche des mafieux. Résultat : la misère, la crasse, les égouts bouchés, la délinquance, 40% de chômage chez les jeunes, etc.

Les autorités et les médias du monde entier (à commencer par Obama en visite dans le pays fin juin) refusent obstinément cette affreuse réalité qui contredit leur idéologie, pourtant reconnue en silence par les Noirs eux-mêmes : ”c’était dix fois mieux du temps du pouvoir blanc, de l’apartheid imposé par les Afrikaners.” Eh oui ! Un journaliste noir sud-africain au chômage avoue, dépité : « Mandela est une icône mais les gens ont faim. Et la question récurrente, c’est comment survivre, jour après jour. [...] Mandela a voulu que, nous, les Africains du Sud, soyons tous égaux. Un noble combat, évidemment. » (JDD, 30/06/2013). Il a tout compris

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jeudi, 27 juin 2013

Demain vendredi, dans Rivarol, Roland Hélie décortique les mensonges de l'affaire Méric

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Les gauchistes ces héros qui attaquent dans le dos

MALLIA.pngJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Les grands moyens de désinformation ont mis trois semaines à comprendre. La mort de Méric s'est produite à l'issue d'une "bagarre qui a mal tourné", comme le dit la radio d'État.

Tout le monde le savait deux jours après le drame. Le virage décisif fut apporté par le juge d'instruction s'écartant, au bout de 48 heures, des réquisitions du parquet. La bande vidéo de la RATP circule depuis hier sur tous les sites internet. Elle accable l'agresseur qui n'est pas celui qu'on pense. Le héros attaque dans le dos.

Elle était, évidemment, disponible pour les enquêteurs dès le début. L'autopsie permettait rapidement aussi d'écarter l'hypothèse du coup de poing américain. "Le Monde", toujours aussi fielleux, sème le doute dans l'esprit de ses lecteurs : "rien ne prouve pas" l'utilisation de cette arme. Et pourquoi pas celle d'une kalashnikov ?

Tout le reste n'est que fariboles, légendes de journalistes, rumeurs, insignifiants remugles.

Il faut donc s'interroger enfin sur les bandes en train de s'organiser impunément: les prétendus "antifascistes" venus de la survivance de l'Allemagne de l'est d'abord ; les islamistes radicaux également. On va bientôt découvrir qu'ils bénéficient de la même latitude de développement, n'étant interpellés que beaucoup trop tard, c'est-à-dire seulement quand les réseaux terroristes se sont mis en place et ont commencé à frapper.

Tous ces gens disposent d'une extrême latitude d'entraînement, de recrutement, de prédication, encouragés par l'idéologie médiatique. Ils sont supposés appartenir au camp des "bons". Le camp des "mauvais" peut leur servir de cibles. Les grandes consciences applaudissent, même si les supposés héros frappent et attaquent dans le dos.

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mardi, 25 juin 2013

EXCLUSIF. "Clément Méric voulait vraiment en découdre"

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Le Point cliquez ici

Toutes les vérités ne sont pas forcément bonnes à dire. Et celle-ci déplaira sans doute à quelques bonnes consciences politiques qui ont parlé trop vite... Les vraies raisons de la bagarre qui a abouti jeudi 6 juin au soir à la mort de Clément Méric sont en train de s'éclaircir. Et elles sont fort différentes de la version complaisamment servie les jours suivant le drame. Dans ce dossier, les témoignages concordent. D'après le vigile qui a assisté à la montée en puissance de l'altercation, "Clément Méric voulait vraiment en découdre". "Il semblait vraiment haïr ces gens", affirme-t-il sur le procès-verbal de son audition.

Ce témoin-clé raconte qu'avant que les choses ne dégénèrent il est allé voir le groupe des "antifafs", alors clairement identifiés comme étant les auteurs des troubles, afin de leur demander de quitter les lieux. Les militants de Ras ont fait semblant d'obtempérer, mais se sont repliés au rez-de-chaussée à droite du magasin Fred Perry, dans lequel Alexandre, Samuel et Katia faisaient leurs courses. Se sentant menacés, ceux-ci ont téléphoné à Esteban, qui les a rejoints, suivi d'une cinquième personne arrivée au moment où débutait la bagarre.

Toujours selon des témoignages concordants, les skins quittent le magasin en sortant à gauche afin de ne pas croiser les militants d'extrême gauche. Malheureusement, la bouche de métro est située sur la droite. Et c'est près d'elle que les jeunes gens se croisent et que tout dégénère. Selon nos informations, un certain Samuel (un des skins mis en examen) reçoit le premier coup. Les mêmes témoignages affirment : "Les mecs d'extrême droite ont cherché à échapper à l'affrontement, n'ont fait que se défendre, puis ont répliqué."

Un mystérieux site avait publié leurs photos

Ce matin, RTL révèle que la police judiciaire parisienne a mis la main sur les premières images de la rixe. La vidéo, tournée par une caméra de surveillance de la RATP dans une rue située au niveau de la station Havre-Caumartin, serait accablante pour le militant d'extrême gauche. D'après la radio, on y verrait notamment Clément Méric se précipiter vers son meurtrier présumé, le skinhead Esteban Morillo, alors de dos, pour lui porter un coup. Ce dernier se serait alors retourné avant de frapper son agresseur en plein visage. Un coup donné qui a laissé au sol Clément Méric, inconscient. Avec un poing américain ? L'enquête ne l'a pas encore démontré.

Le Point.fr est en mesure de révéler que les enquêteurs disposent de captures d'écran de sites internet "anti-fachos", notamment Vigilance Végane Antifasciste, très proche de la mouvance de Clément Méric, sur lesquels apparaissent dès le 2 décembre 2012 les photos d'Esteban et sa compagne Katia, au-dessus desquels figure la mention "Besoin d'identification please". Méric et ses amis les avaient-ils reconnus ? Ce qui changerait considérablement la donne... À noter que ces photos étaient encore accessibles sur le site mardi 25 juin à 11 heures !

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samedi, 22 juin 2013

Occupation allemande : RIVAROL et Le Pen définitivement condamnés

P1020998.JPGJérôme Bourbon

Directeur de Rivarol

Ce 19JUIN, juste au moment où nous nous apprêtions à boucler ce numéro, nous apprenons la décision de la cour de cassation dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Le pourvoi que nous avions formé à la suite de notre condamnation en appel, le 16février 2012, a été rejeté. La sentence devient donc définitive et immédiatement exécutoire. Camille Galic, alors directrice de la publication de RIVAROL, est condamnée à 5000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité, votre serviteur à 2000 euros pour complicité de contestation et Jean-Marie Le Pen à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité pour avoir tenu les propos suivants en conclusion d’une grande interview de deux pages qui avait paru dans notre hebdomadaire le 7janvier 2005 il y a donc près de dix ans et où il était surtout question de l’actualité nationale et internationale : « En France, du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés […]. Il y a donc une insupportable chape de plomb qui pèse depuis des décennies sur tous ces sujets et qui, comme vous le dites, va en effet être réactivée cette année […]. Mais le plus insupportable à mes yeux, c’est l’injustice de la justice […]. Ce n’est pas seulement de l’Union européenne et du mondialisme que nous devons délivrer notre pays, c’est aussi des mensonges sur son histoire, mensonges protégés par des mesures d’exception. D’où notre volonté constante d’abroger toutes les lois liberticides, Pleven, Gayssot, Lellouche, Perben II. Car un pays et un peuple ne peuvent rester ou devenir libres s’ils n’ont pas le droit à la vérité dans tous les domaines. Et cela quoi qu’il en coûte. »

Nous devrons verser en tout près de 30 000 euros (200 000 francs !) car à ces amendes s’ajoutent d’exorbitants dommages et intérêts à verser au MRAP (5000 euros), à la Ligue des droits de l’homme (5000 euros également) et à la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP) à laquelle sont pareillement alloués 5000 euros. Et comme si cela ne suffisait pas nous devons insérer à nos frais une publication judiciaire dans Le Figaro à hauteur également de 5000 euros. C’est à une véritable mise à mort qu’ont voulu procéder les magistrats car ils savent parfaitement que RIVAROL est une modeste publication, certes très ancienne mais fort pauvre. Nous ne recevons en effet aucune aide de l’Etat, contrairement à notre confrère Présent qui bénéficie chaque année de subsides non négligeables en tant que quotidien à faibles ressources publicitaires. Nous ne vivons que de nos lecteurs.

En pleine affaire Méric, alors que les mouvements et organes de presse de droite nationale et radicale sont particulièrement dans le collimateur des pouvoirs publics et de Thémis, alors même que la police nous harcèle pour obtenir de nous le fichier des abonnés dans deux communes des Hauts-de-Seine à la suite de la découverte dans des boîtes aux lettres de Saint-Cloud et de Garches d’exemplaires de RIVAROL maculés de graffitis antisémites (sans doute l’œuvre de provocateurs !) — nous n’obtempérerons évidemment pas à cette demande illégitime—, la confirmation définitive de notre condamnation, même si elle ne constitue pas une énorme surprise, est incontestablement un coup dur. Nous ne nous faisions certes aucune illusion puisque déjà la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que nous avions déposée à deux reprises, en 2010 et de nouveau en 2012, sur l’inconstitutionnalité de la loi Gayssot avait été rejetée d’un revers de la main par les juges de casse, mais ce n’est pas parce que l’on s’attend à une injustice qu’elle est acceptable.

Face aux sommes colossales que nous allons devoir verser si nous voulons que RIVAROL continue à vivre, nous en appelons sans fausse honte à votre générosité. Prévoyant cette issue judiciaire nous avons déjà pris des mesures d’économie mais qui risquent hélas de ne pas suffire sans l’aide de nos fidèles lecteurs. Que ceux qui le peuvent fassent des dons, même modestes, même symboliques, s’ils ne sont pas en mesure de faire davantage, à l’Association des Amis de RIVAROL. Et surtout que tous ceux qui achètent RIVAROL au numéro et qui peuvent s’abonner le fassent massivement. C’est la meilleure réponse que l’on peut apporter à la persécution judiciaire qui nous est infligée. Tenant compte de l’avis de la majorité des rivaroliens, à partir de la rentrée, début septembre, nous paraîtrons définitivement le jeudi, et non plus comme actuellement le vendredi. C’est une occasion de renouer avec une vieille tradition puisque l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne a paru tous les jeudis de sa création en janvier 1951 jusqu’en août 1982. C’est surtout un encouragement donné à nos lecteurs au numéro pour qu’ils s’abonnent. En avançant d’un jour la parution hebdomadaire de RIVAROL, nous permettrons aux lecteurs de recevoir le journal avant la fin de la semaine, même en cas de retard dans la distribution du courrier par La Poste. Avec une parution le vendredi, certains lecteurs, en province, se plaignaient de ne recevoir souvent le journal que le samedi voire le lundi. Cela ne devrait plus être le cas avec une parution anticipée de vingt-quatre heures. C’est donc l’occasion, en fonction de vos moyens, de souscrire des abonnements de deux ans (194 euros), d’un an (104 euros), de six mois (64 euros) ou de trois mois (36 euros) dans les jours et les semaines qui viennent. Nous savons pouvoir compter sur votre munificence. RIVAROL qui est un miracle permanent depuis plus de 62 ans et plus de trois mille semaines ne peut pas disparaître.

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vendredi, 21 juin 2013

Les amis cagoulés de Clément Méric

a069d384dea5a245079c87294bb310e9_S.jpgLionel Humbert

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« C’est le premier meurtre de ce type en temps de paix depuis les années trente. » Dixit Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste et instigateur, depuis le début des années 1990, de la stratégie du « harcèlement démocratique » contre le Front national. Le rapport ? C’est que Clément Méric croyait certainement qu’il y a une menace fasciste en France. Ses potes « antifas » aussi. Et ceux-là sont prêts à tout. Comme Valls. Qui sait très bien que c’est faux.

La semaine dernière, à l’école communale de la rue Caumartin, un gamin a dit à un autre : « Viens te battre si t’es un homme. » Mais justement, lui n’était pas encore un homme. C’é­tait un gamin, à peine plus âgé que, à ses débuts, Alain Souchon, quand il avait dix ans : « Si tu m’crois pas hé / T’ar ta gueule à la récré. » Seulement l’autre, qui n’avait pas plus envie de se battre que ça, il l’a pris au mot. Et il lui a mis sur la gueule. Et le minot, qui n’avait pas dû voir Cent Mille Dollars au soleil, qui ne savait pas que « quand les types de 130 kg disent certaines choses, ceux de 60 kg les écoutent », il a pris un mé­chant coup et même plusieurs. Et il est mort.

Il n’y a eu ni assassinat, ni meurtre

La justice présentera les choses dans un autre style bien sûr, mais c’est à peu près comme cela que Clé­ment Méric est mort la semaine dernière rue Caumartin, en une ba­garre tragique qui aurait dû faire quel­ques lignes dans « Le Parisien » si, au soir du 5 juin, Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gau­che de Jean-Luc Mélenchon et conseiller de Paris, n’avait sonné l’a­lerte avec un communiqué : « L’horreur fasciste vient de tuer en plein Paris. » On remarquera que le mot de « fascisme » ayant déjà tellement servi qu’il ne fait plus peur, Alexis Corbière se doit de l’accompagner du mot « horreur » pour renforcer son propos.

On connaît la suite. Pendant près de vingt-quatre heures, on se serait cru dans l’après-Carpentras. Avec une mention toute particulière pour Manuel Valls qui, sur les pas d’A­lexis Corbière qui criait déjà « No pasaran » – en oubliant le très relatif succès que la formule avait eu en Es­pagne… –, déclarait, face caméra, sans rien savoir de ce qui s’était pas­sé : « Ce sont nos valeurs et le pacte républicain qui sont en cause. » Mazette. Il est temps, en effet, de graver la devise républicaine au fronton de toutes nos écoles communales… Et il parla d’« assassinat ».

Petit cours de droit. Un assassinat, c’est un « meurtre commis avec préméditation ». Un meurtre, c’est le fait de « donner volontairement la mort à autrui ». Dans le premier cas, on en­court la perpétuité ; dans le deuxiè­me, trente ans de placard. C’est simple à comprendre et c’est expliqué dans n’importe quel Code pé­nal en vente libre, y compris pour un ministre de l’Intérieur. Quand l’auteur des coups mortels a été ar­rêté, le parquet n’a même pas tenté de faire croire que ce fut un assassinat. Il a tenté le meurtre mais il n’a pas de quoi le prouver. Et, très logiquement, Esteban a été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Au matin de la déclaration du ministre engagé dans une guerre que ses parents avaient perdue, « L’Express » titrait, faisant référence à son ambition : « Valls prêt à tout ».

Un « d’une manière ou d’une autre » qui fait peur

Vraiment à tout. Y compris à justifier la violence quand elle est em­ployée pour de « bonnes raisons », des raisons… morales. Refusant le parallèle fait par certains, dont Jean-François Copé, le président de l’UMP, entre groupes radicaux de droite et de gauche, Manuel Valls a déclaré jeudi soir sur France 2 : « Ce sont des groupes d’extrême droite […] Il ne faut pas confondre ce discours avec ceux qui d’une manière ou d’une autre [souligné par nos soins, Ndlr] luttent contre le fascisme. »

Voilà des paroles que l’on aurait peut-être davantage attendues de la part d’Harlem Désir ou Jean-Christophe Cambadélis, qui n’ont certainement pas oublié que, dans les années 1980, les « redskins » ou « chasseurs de fafs » (dont les amis de Clément Méric se veulent héritiers) assuraient les basses œuvres pour leurs officines respectives, du service d’ordre au collage d’affi­ches…

De ces aînés, les militants ac­tuels ont surtout connu la reconver­sion musicale et commerciale à travers le groupe punk Brigada Flores Magon, qui n’hésitait pas à afficher sur ses pochettes de disques des couteaux à cran d’arrêt, des poings américains (qui ne seraient donc pas l’a­panage des « skins » de droite) ou des fusils à pompe ! Une imagerie tout ce qu’il y a de plus pacifique en somme, que l’on retrouve largement sur les affiches, t-shirts ou graffitis des désormais fameux « antifas » dont la France découvre peu à peu l’existence et le visage (si tant est qu’ils veuillent bien abaisser leurs foulards ou enlever leurs cagoules).

Quand le ministre de l’Intérieur lui-même semble légitimer l’emploi de méthodes musclées, à travers cet étonnant « d’une manière ou d’une autre », pour lutter contre les « fascistes », il y a de quoi s’inquiéter. Espérons que les « antifascis­tes » cagoulés ne se sentent pas dès lors renforcés dans leur impunité…

Et si on reparlait des Ultras du PSG ?

Car les « antifas » sont habitués à cette impunité, nourrie de compli­cités politiques ou médiatiques di­verses. Léo Kékéménis est la parfaite illustration de cet état d’esprit. Alors qu’il est l’une des pièces maitresses du groupe Action Antifasciste Paris-Banlieue, auquel Clément Méric appartenait, et a été au cœur de nombreux accrochages, Léo n’a pas hésité à faire la tournée des plateaux de télé pour dénoncer la violence et en appeler à la lutte ci­toyenne contre les vilains tout de noir vêtus.

Or, si l’on va sur internet visiter son blog de photos, on se rend comp­te à travers les clichés dans lesquels il a immortalisé ses camarades que ceux-ci n’ont rien d’enfants de chœur. Membre du groupe de rock Time Bombs, ancien membre des Tigris Mystic de la tribune Auteuil du Parc des Princes, Léo Kékéménis n’est pas un simple ami éploré mais bien un leader dans « l’action de rue » et « la chasse ».


Lors des émeutes du Trocadéro, de nombreux journalistes et respon­sables ont pointé du doigt les ultras, notamment issus de la tribune cosmopolite Auteuil (la rivale de la tribune patriote Boulogne).
Désigner des supporters excités était plus facile que de reconnaître qu’une nouvelle fois c’était la ra­caille qui venait piller et saccager… Mais mystérieusement, alors que le groupe que fréquentait Clément Méric est largement composé d’anciens d’Auteuil, personne n’a jugé cette fois-ci utile de le mentionner.

Pourtant, le mode de fonctionnement, l’esthétique (notamment ves­timentaire) ou le type d’atta­ques et d’affrontements de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue relèvent de cet univers footballistique. Le groupe (ou plutôt la bande, le phénomène est davantage de cet or­dre) est composé pour moitié au moins d’éléments du « PUC » pour Paris United Colors, regroupement informel et bigarré – comme son nom l’indique – d’anciens ultras des différentes formations du virage Auteuil. Des anciens supporters dont certains ont été mêlés de près à l’assassinat de Yann Lorence (supporter patriote du kop de Boulogne, tué – lynché au sol précisément – lors d’une bagarre avec les ultras d’Auteuil), ce qui manifestement n’a pas suffi à les vacciner de la violence.
Après la dissolution de certains groupes ultras d’Auteuil puis leur re­jet par les instances du PSG, certains activistes d’extrême gauche ont vu une occasion inespérée de ré­cupérer des jeunes plus durs en leur faisant miroiter de nouvelles confrontations avec les ennemis de Boulogne.

Jean-Marc Rouillan : « Organisez-vous, préparez-vous »

Car l’Action Antifasciste Paris-Banlieue prône « l’action directe » et ne s’en cache pas. Sauf quand il s’agit de montrer le doux visage de sages étudiants en lutte contre la bê­te immonde dans les colonnes com­plices de « Libération » ou sur les plateaux tout aussi complices de Canal +. Jean-Marc Rouillan n’a d’ailleurs pas mis longtemps a ré­agir. Dès le 5 juin, l’ancien chef de l’organisation terroriste Action di­recte, que les socialistes ont eu la bon­ne idée de mettre en liberté con­ditionnelle, a tweeté : « La guerre est déclarée. » Puis : « Organisez-vous, préparez-vous. » Puis encore : « Non, je n’appelle ni au sang ni à la vengeance. Curieuse conception de la résistance qu’a la bourgeoisie fasciste. » Sur son profil Twitter, sur fond commu­nard, il est écrit : « La lutte armée est nécessaire à un moment du processus révolutionnaire. »

Les manifestations se voulant des hommages au jeune Méric au­ront permis une petite démonstration du potentiel démocratique des « antifas » à travers notamment des agressions de journalistes ou d’élus du PS. Fais du bien à Bertrand… Mais c’est bien entendu à l’extrême droite (et on aura compris que pour eux le concept recouvre un spectre politique très large !) que les cagoulés réservent leurs meilleurs coups, excusez le jeu de mots, com­me lorsque Clément Méric était allé manifester contre La Manif pour tous…

S’agissant des fameuses ventes privées de marques britanniques pri­sées par les deux camps ad­verses (les « antifas » se situant dans un troublant mimétisme face à leurs en­nemis jurés), celles-ci ont donné lieu l’an dernier à des attaques quasi quotidiennes contre des militants patriotes ou présumés tels ve­nus faire leurs emplettes. Les agresseurs d’extrême gauche traînaient en bande dans le quartier, à la re­cherche de proies isolées. Notons que ce « harcèlement démocratique » n’a pas manqué de faire des victi­mes innocentes, notamment une jeu­ne fille victime d’une confusion qui s’est vue ouvrir le crâne à coups de raquette de tennis…

Mais les attaques ne se limitent pas aux séances de shopping : plusieurs bars du XVe arrondissement ou du quartier Saint-Michel réputés accueillir une clientèle droitière ont fait l’objet de descentes, ainsi que des événements culturels ou po­litiques comme la traditionnelle mar­che aux flambeaux en hommage à Sainte-Geneviève ou encore un rassemblement contre la mainmise du Qatar organisé par les identitai­res. Toujours à la dispersion, toujours en surnombre ; ils ont retenu les leçons de la « guérilla ».

Reçu par Jean-Jacques Bourdin, Mélenchon évoquait au milieu de hurlements une horrible agression ayant été perpétrée par des milices fascistes le 1er mai dernier. Or une vidéo de ce qui se révèle être une bagarre est disponible sur internet. Qu’y voit-on ? Deux groupes de nom­bre égal se faisant face et s’affrontant violemment à travers plusieurs assauts, dans le style prisé par les hooligans. Et ce n’est pas pour rien, car au sein de ces deux ban­des politiques (très à droite et très à gauche vous l’aurez compris), les anciens agités du Parc des Princes – version Auteuil ou Boulogne selon la couleur politique ou la couleur tout court – forment le gros des troupes et en tout cas les plus belliqueux.

« Tout antifascisme n’était que du théâtre »

S’il est vrai que le groupe « antifa » finit par battre en retraite (bien que plusieurs de ses militants soient armés, ce qui ne semble pas être le cas en face), on est tout de même loin de la lâche agression de doux pacifistes que Mélenchon a ten­té de nous vendre.

On comprend la logique : si l’on gagne il s’agit d’une victoire prolétaire et populaire, si l’on perd il s’a­git d’une ignoble agression.

On aurait pu espérer que le dra­me du 5 juin marque un frein, ou au moins une pause, dans ces violences récurrentes. On ne semble pas en prendre le chemin. En plus de l’attitude pour le moins virulente constatée lors des différents rassemblements dédiés au jeune hom­me décédé, plusieurs attaques – d’in­tensités variées – ont été me­nées.

A Nantes, la librairie catholique Dobrée a été saccagée. A Lille, trois jeunes militants de l’UNI (proches aussi de Génération identitaire) ont été reconnus et attaqués par un grou­pe d’une trentaine de gauchis­tes revenant d’un hommage à Clément Méric. A Tours, 200 « antifas » se sont rassemblés devant le commerce de Pierre-Louis Mériguet, responsable du mouvement patriote local Vox Populi, aux cris de « Mé­riguet on va te tuer ! »

L’« antifascisme » a été réactivé, en France, sous couvert de faire bar­rage au FN, pour permettre aux socialistes de conserver le pouvoir. Ce n’était que du « théâtre ». L’aveu en a été fait en septembre 2007 par Lionel Jospin sur France Culture, dans l’émission d’Alain Finkielkraut : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste. Donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste, aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste. »
La responsabilité de tous ceux qui se sont efforcés de faire avaler le con­traire, à des jeunes qui, souvent de bonne foi, y ont cru, est immense.

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