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lundi, 25 août 2014

Le nouveau numéro du Chêne (n°77), organe du MNR, est sorti

img_53ef95721b32d.jpgLa classe politique en pleine décomposition

Au sommaire de ce numéro :

Editorial : La classe politique en pleine décomposition.

Actualité, communiqués de presse

Des figurants au pouvoir (par Bruno Mégret).

Un Piège : le traité transatlantique.

Pour un capitalisme français et européen

Faut-il interdire la binationalité ?

Vie du mouvement.

Pour le consulter cliquez ici

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lundi, 18 août 2014

Libye : entre nuées démocratiques et réalités tribales

images.jpgBernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère "pour protéger les civils", nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite: "La transition en Libye est un échec, il faut la repenser".

Que s'est-il donc passé pour que la "bible des bien-pensants", ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l'intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?
 
Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l'établissement d'un Etat de droit à la place d'un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d'une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde, louèrent alors ces "avancées démocratiques", preuve de la "maturité politique" des "démocrates" libyens. La "guerre du droit" ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du "libérateur"...
 
Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l'idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd'hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s'expliquant d'abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.
 
Un retour au réel s'impose donc afin de tenter de sortir la Libye de l'impasse. Or, ce réel tient en quatre  points :
 
1) La Libye n'a jamais existé comme Etat de facture occidentale.

2) Le  colonel Kadhafi avait réussi à établir une réelle stabilité en se plaçant au centre, à la jonction, des deux grandes confédérations tribales de Cyrénaïque et de Tripolitaine.

3) Son assassinat a fait que, ayant perdu leur "point d'engrenage", ces deux confédérations se sont tournées sur elles-mêmes dans une logique d'affrontements tribaux régionaux ayant pour but la conquête du pouvoir dans chacune des deux grandes régions du pays éclatées en cités-milices aux intérêts tribalo-centrés.
 
4) La clé de la stabilité libyenne passe par la reconstitution du système d'alliances tribales mis en place par le colonel Kadhafi. Or, les responsables politiques libyens ne sont pas en mesure de mener cette politique car ils sont tous sont ethno-géographiquement liés par leurs origines.
 
Le seul qui, dans l'état actuel de la complexe situation libyenne pourrait jouer ce rôle de rassembleur-catalyseur est Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi. Actuellement détenu avec des égards par les miliciens berbères de Zenten qui constituent le fer de lance des forces anti-islamistes en Tripolitaine, il est soutenu par les Warfallah, la principale tribu de Tripolitaine, par les tribus de la région de Syrte, par sa propre tribu et il pourrait l'être également par les Barasa, la tribu royale de Cyrénaïque, sa mère étant Barasa. Autour de lui pourrait être refondée l'alchimie politico-tribale, le pacte social tribal de Libye.

Mais pour cela il importe que la CPI, perçue en Afrique comme un instrument du néocolonialisme "occidental",  lève le mandat d'arrêt de circonstance lancé contre lui.

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samedi, 16 août 2014

David van Hemelryck, le tenace qui clame et réclame : Hollande démission !

Source Délit d'images cliquez ici

L’été dernier, David van Hemelryck défrayait la chronique en survolant les plages de France à bord d’un ULM tractant une banderole « Hollande Démission ». Une opération originale et efficace qu’il réitère cet été.

 

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David van Hemelryck, vous êtes l’initiateur d’une des actions les plus originales menées contre François Hollande. Comment avez-vous eu cette idée ?

Je suis heureux que vous présentiez mon action ainsi : c’était mon objectif de départ, mener une action suffisamment originale et amusante pour qu’on en parle autrement qu’on parlait des grandes manifestations. Je voulais m’attirer la sympathie spontanée des Français qui me verraient, pour qu’ils en parlent autour d’eux.

Ça a été le point de départ de ma réflexion : je voulais faire quelque chose pendant l’été, période généralement creuse sur le plan militant, mais aussi période où les gens sont plus réceptifs. Il fait beau, vous êtes allongé sur la plage, vous ne pensez plus à vos ennuis du quotidien : un message a plus de chance de vous interpeller que si vous êtes dans le métro avec des écouteurs dans les oreilles et une réunion à préparer mentalement.

J’ai donc ensuite cherché la meilleure façon de faire passer un message sur la plage, et j’ai tout de suite pensé à ces avions publicitaires. J’avais déjà mon brevet de pilote, je n’ai eu qu’à me payer trois semaines de formation avec banderole et à acheter un ULM.

Voilà qui est dit pour la forme. Et pour le fond ? Quel est le message ?

L’idée est assez simple : le pouvoir repose avant tout sur un pilier central : celui de l’autorité. Cette autorité, l’homme d’Etat la tire de sa légitimité, et c’est elle qui lui permet de gouverner.

La stratégie que j’applique est très simple : elle consiste à faire prendre conscience aux Français que Hollande n’a plus de légitimité, puisqu’il ne représente même pas un Français sur cinq. Quand les Français auront pris conscience de cette absence de légitimité, Hollande perdra le peu d’autorité qui lui reste.

Nous pourrons ensuite passer à la seconde phase de notre plan et prôner la désobéissance civile, à l’exemple de Gandhi. Si les Français refusent d’obéir aux décisions iniques du gouvernement, Hollande sera contraint de quitter le pouvoir.

Mon objectif est de faire prendre conscience aux Français qu’ils sont quasiment tous mécontents de Hollande. En effet, ils le sont, mais n’osent pas ou n’ont pas l’occasion d’en parler, si bien que beaucoup se croient seuls, et supportent en silence. Si la majorité prend conscience de sa force, elle pourra forcer Hollande à démissionner. C’est cette prise de conscience que j’essaie, à ma petite échelle, d’accompagner ou de provoquer.

Que proposez-vous de faire si Hollande démissionne ?

Ce n’est pas mon problème : il y a des dispositions qui sont prévues en cas de démission, de destitution ou de décès d’un président en exercice. Si nous parvenons à faire partir Hollande, ces dispositions s’appliqueront, et le peuple votera à nouveau.

Je pense néanmoins qu’une telle démission forcée serait un signal fort envoyé aux futurs candidats, un signal qui ferait du bien à la politique en France. Qui sait, peut-être les prochains dirigeants de notre pays gouverneront-ils avec leur peuple et non pas contre lui ?

Avez-vous d’autres actions prévues ?

Oui. L’objectif de ce tour de France des plages est également d’inciter les Français à se rendre au défilé du 14 juillet pour marquer leur rejet du Président, et en même temps – mais c’est un autre sujet – pour manifester leur soutien à l’armée française, qui souffre beaucoup en ce moment. Je suggère par exemple que tous les Français présents le long des Champs-Élysées ce jour-là se retournent au moment du passage du président et lui tournent le dos, en silence. Symboliquement, ce serait encore plus fort que des huées, dont certains ministres arrivent à prétendre qu’elles sont dues à la déception des badauds de ne pouvoir serrer la main de Mou président !

Comment nos lecteurs peuvent-ils vous aider ?

En parlant de notre action d’abord, mais surtout en m’aidant à financer ce tour de France. Le matériel coûte très cher et je dois encore rembourser de nombreux emprunts. L’essence également coûte cher, je ne l’apprends à personne. Enfin, des militants parcourront les plages que mon ULM aura survolées pour échanger avec les vacanciers et distribuer des objets qui leur rappelleront l’adresse de notre site internet  afin qu’ils soient tenus au courant de la suite des événements.

N’hésitez pas à nous soutenir financièrement : ensemble, nous pourrons faire partir François Hollande !

Site Hollande démission cliquez ici

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Entretien avec Alain de Benoist : Les États-Unis ont désigné Poutine comme leur ennemi. C’est un fait capital.

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngEntretien réalisé par Nicolas Gauthier

pour Boulevard Voltaire cliquez ici

Une certaine intelligentsia de gauche a longtemps révéré l’URSS. Mais ce n’est pas forcément pour cela qu’elle aimait la Russie. La preuve par Soljenitsyne naguère ou Poutine aujourd’hui ?

À l’époque de la guerre froide, les États-Unis s’opposaient, certes, à l’Union soviétique au nom de l’anticommunisme (ce qui leur permettait d’exercer sur leurs alliés une forme inédite de racket à la protection) mais, avertis des réalités de la géopolitique, ils s’opposaient tout autant, voire plus encore, à la Russie « éternelle ». La preuve en est que l’écroulement du système soviétique n’a pas modifié leur attitude en profondeur. La Russie est toujours, pour eux, une puissance à « contenir » par tous les moyens, toute leur politique étrangère visant à l’encercler, à pousser l’OTAN jusqu’à ses frontières et à empêcher les Européens de s’allier aux Russes, comme il serait tout naturel qu’ils le fassent s’ils avaient conscience de la nécessité de penser en termes continentaux. La guerre froide a donc maintenant repris ses droits. Cela va peser sur toute la politique mondiale pour les vingt ans qui viennent.

En politique, on devient un ennemi dès lors que l’on est désigné comme tel. Les États-Unis ont aujourd’hui désigné Poutine comme leur ennemi. C’est un fait capital. Dans l’affaire ukrainienne, profitant du conditionnement médiatique qui joue en leur faveur, ils sont parvenus à ce résultat prodigieux de faire adopter par l’Union européenne une politique allant directement à l’encontre des intérêts européens. Je fais évidemment allusion ici aux lamentables et très contre-productives sanctions antirusses (mais évidemment pas anti-israéliennes !) que les Européens ont accepté de soutenir – gouvernement français en tête – alors que les inévitables représailles qui s’ensuivront vont leur coûter extrêmement cher. Lorsque ces sanctions ont été annoncées, le ministère russe des Affaires étrangères a simplement déclaré : « Nous avons honte pour l’Union européenne qui, après avoir longuement cherché sa propre voie, a adopté celle de Washington, rejetant ainsi les valeurs européennes fondamentales. » C’est très exactement cela, hélas ! L’Union européenne s’est alignée sur l’Amérique parce qu’elles partagent l’une et l’autre la même idéologie libérale. Le drame est que tout cela se déroule dans l’indifférence générale, alors qu’il s’agit d’un événement de première grandeur.

A contrario, la classe politique française n’en finit plus d’être fascinée par le « modèle américain ». Jean Lecanuet se présentait comme le JFK français, et même Jean-Marie Le Pen se voulait l’équivalent hexagonal de Ronald Reagan…

L’UMP ressemble aujourd’hui de plus en plus à l’ancien MRP, et le PS de plus en plus à l’ancienne SFIO. Ces deux partis de la IVe République, l’un de droite et l’autre de gauche, communiaient dans la même soumission aux Américains. Seule l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle a permis, à partir de 1958 (et surtout de 1966), d’imposer une politique d’indépendance nationale qui n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir. Nicolas Sarkozy, qui a fait revenir la France dans la structure intégrée de l’OTAN, était en adoration hystérique devant le modèle américain. François Hollande et Laurent Fabius renouent, pour leur part, avec l’atlantisme inconditionnel d’un Guy Mollet. D’où l’inertie que l’on constate de la part du Quai d’Orsay, tant à propos de l’Ukraine que de la Palestine, de l’Irak ou de la Syrie. Aujourd’hui, la France n’a tout simplement plus de politique étrangère autonome. Elle se contente de relayer les consignes d’Obama.

Les États-Unis ont, par ailleurs, toujours été très attentifs à placer sous influence la classe politique française. Le programme phare de la French-American Foundation, créée en 1976 et qui rassemble aujourd’hui plus de 400 dirigeants issus du monde de l’entreprise, de la haute administration et des médias, consiste à sélectionner chaque année un certain nombre de Français âgés de 30 à 40 ans jugés outre-Atlantique particulièrement « prometteurs ». Parmi ces « Young Leaders » dont on attend à Washington qu’ils s’emploient à « renforcer les liens entre la France et les États-Unis », on trouve aussi bien François Hollande (promotion 1996) qu’Alain Juppé (promotion 1981), mais aussi Jean-Marie Colombani, Laurent Joffrin, Guy Sorman, Jacques Toubon, Najat Vallaud-Belkacem, Christine Ockrent, Alain Minc, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, François Léotard, Marisol Touraine, Anne Lauvergeon, Jean-Noël Jeanneney, Bruno Le Roux, Valérie Pecresse, Fleur Pellerin, sans oublier Yves de Kerdrel (promotion 2005), qui vient de saborder le mensuel Le Spectacle du monde pour mieux mettre l’hebdomadaire Valeurs actuelles au service exclusif de Nicolas Sarkozy.

Paradoxe français, nous vantons notre exception nationale, mais n’en finissons pas non plus de nous référer à des modèles étrangers, qu’ils soient allemands, suisses ou anglo-saxons…

L’herbe du voisin paraît toujours plus verte, c’est bien connu. Les Français, qui sont très xénophobes, mais pas du tout racistes, aiment bien en effet se référer à des modèles venus d’ailleurs. Pourquoi ne le feraient-ils pas lorsque cela est justifié ? Ce qui est dommage, c’est que les modèles français, qui existent aussi, semblent désormais appartenir au passé. À moins, bien sûr, qu’on ne prenne en compte aussi les modèles négatifs ; auquel cas, la France actuelle serait incontestablement en tête de classement !

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jeudi, 07 août 2014

Sanctions antirusses : des « effets négatifs » pour l’économie mondiale, craint le FMI

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Patrick Gofman

Boulevard Voltaire cliquez ici

L’Union européenne suit les USA ; et ses sanctions sectorielles contre la Russie pourraient concerner l’accès aux marchés des capitaux, la Défense, des produits à double usage et l’exportation de technologies sensibles.

Tout de même pas nos porte-hélicoptères Mistral, en cours de livraison ? Non, rassurez-vous. Et Poutine ne va (probablement) pas nous couper le gaz et le pétrole en plein hiver.

Toutefois, dès cette année, l’économie russe pourrait perdre 23 milliards d’euros (soit 1,5 % du PIB), alors qu’en 2015, ses pertes pourraient tripler, jusqu’à 75 milliards d’euros (4,8 % du PIB). La revue The Economist, elle, estime que l’ensemble des pertes subies par les sociétés russes suite aux sanctions pourrait se chiffrer à 744 milliards d’euros.

Et pour l’Europe ? La Commission européenne hasarde (la riposte russe est encore à l’étude) 40 milliards d’euros pour cette année et 50 milliards d’euros de pertes en 2015, causées par des embargos commerciaux adoptés par la Russie en mesures de riposte.

« Les sanctions imposées par l’Occident à l’encontre de la Russie sont absurdes », estime Anthony Bamford, PDG du groupe britannique JCB, l’un des principaux fabricants internationaux de matériels de construction.

Sur Internet, nombreux sont les lecteurs norvégiens qui expriment leur mécontentement après que leur gouvernement a décidé de soutenir les sanctions de l’Union européenne. Selon eux, la Russie n’a rien fait dans la situation actuelle en Ukraine pour mériter d’être sanctionnée.

« Le business allemand ne se sent pas en sécurité suite aux sanctions économiques adoptées par l’UE à l’encontre de la Russie », a déclaré l’expert pour les pays de l’Europe de l’Est de la Chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK), Tobias Baumann.

« La situation en Ukraine et les sanctions américaines et européennes contre la Russie risquent d’avoir des effets négatifs pour l’économie des pays de l’UE et de la CEI, mais aussi pour l’économie mondiale », a déclaré, mardi 29 juillet, le Fonds monétaire international (FMI).

Les sanctions occidentales contre la Russie contribueront à rendre la Russie plus indépendante, a indiqué en substance lundi 4 août le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. « Les sanctions n’atteignent que rarement leurs objectifs, et elles n’atteindront pas leur but dans le cas de la Russie []. Je vous assure que nous surmonterons les difficultés qui surgiront dans certains secteurs de l’économie. Il est également probable que nous deviendrons plus indépendants et plus confiants dans nos forces, ce qui sera également bénéfique », a estimé le chef de la diplomatie russe au cours d’une conférence de presse.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, mardi 5 août, avoir ordonné au gouvernement d’élaborer des mesures de riposte aux sanctions européennes et américaines, introduites la semaine dernière contre la Russie que l’Occident accuse d’être impliquée dans le conflit dans l’est de l’Ukraine .

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également estimé, mardi, que la Russie devait commencer à réfléchir aux éventuelles mesures à apporter aux sanctions occidentales.

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La revue québécoise "LE HARFANG" consacre un article à notre Bouquin de Synthèse nationale sur Dominique Venner...

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Le Harfang, la remarquable revue de de la Fédération des Québécois de souche vient de consacrer un intéressant article à l'ouvrage collectif sur Dominique Venner que nous avons publié il y a un an. En voici le texe :

DOMINIQUE VENNER PRESENT !

Héroïque, geste fondateur, sacrifice humain, acte d’insoumission… Les qualificatifs sont nombreux pour décrire les gestes de Dominique Venner le 21 mai 2013 à la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

Ce suicide, nous le comprenons bien, n’en était pas un comme on en retrouve dans les pages de faits divers. Le but de Dominique Venner n’était pas de s’enlever la vie, mais de redonner un souffle de vie à l’Europe. Plutôt qu’un acte de mort, c’était un acte de vie.

Un an après le geste de Dominique Venner, les esprits restent marqués par cet acte.

Qui donc en 2014 est prêt à sacrifier sa vie pour son peuple et ce, sans possibilité de victoire ou de gains personnels ? Car bien que son geste fut commis dans une optique de renaissance, il signifiait que lui ne pourrait jamais en être témoin. Un geste pareil, ultime sacrifice, est un exemple inégalé dans un monde individualiste et matérialiste comme le nôtre. Cette mort grandiose est à l’image de Dominique Venner et de sa vie d’engagement.

Grâce à la grande variété de contributeurs de renom qui ont accepté de rendre un hommage vibrant à Dominique Venner et grâce aux notices biographiques qui leur sont consacrés, nous découvrons dans cet ouvrage le mouvement nationaliste européen et ses grands théoriciens.

Ce livre est un véritable « Who's Who » du mouvement dissident européen, en plus d’être un éloge inspirant du grand homme que fut Dominique Venner.

Collectif (2013). Dominique Venner, Présent ! Les bouquins de Synthèse Nationale, 160 pages, 18 €

Pour acheter ce livre cliquez là

Lire Le Harfang cliquez ici

Site de la Fédération des Québécois de souche cliquez là

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vendredi, 01 août 2014

Festivals bretons : l'obsession médiatique du métissage !

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Source Breizh info cliquez ici

La Bretagne est probablement une des régions qui compte le plus de festivals durant tout l’été. Vieilles Charrues, Festival Interceltique, Festival de Cornouaille, sons et lumières… impossible de les compter tous, impossible d’être partout, tant la saison estivale bretonne est riche d’une culture qu’elle sait, sans doute mieux que quiconque, mettre en valeur. Une mise en valeur qui – pour se justifier ? – passe trop souvent par une référence quasi obsessionnelle  à l’idéologie du métissage.

S’il est en effet des thématiques qui plaisent aux organisateurs – mais visiblement nettement moins au public – ce sont celles de « l’ouverture », du « métissage », du « dialogue » avec les autres cultures, surtout lorsque celles-ci sont très éloignées de l’identité bretonne et celtique.

Même lorsque les musiciens ou animateurs sont de Bretagne, les organisateurs insistent sur le mélange (et non pas l’échange). Ainsi, la musique de Denez Prigent au festival de Cornouaille de Quimper devient « une musique métissée ouverte sur les frontières du monde. » Ce dernier à d’ailleurs réussi la prouesse technique de placer cinq fois le mot métissage en moins d’une minute lors d’une récente interview donnée à une radio locale. De même, la chanson de Clarisse Lavanant est décrite comme un « Répertoire celtique et métissé, intimiste ».

A Plouvorn (cliquez là), un spectacle « son et lumière » raconte l’histoire d’un chevalier Breton se rendant à la croisade et dont l’aventure est présentée ainsi : " Les périls du voyage mettront à l’épreuve leur vision du monde, mais la musique et les histoires partagées en chemin avec hommes et femmes porteurs d’autres traditions se révélera plus puissante que les préjugés et la haine. Ils feront fleurir sur leur chemin un imaginaire breton enrichi d’Orient…".

La Fête de la Bretagne (cliquez là - anciennement St Yves), qui était organisée du 15 au 18 mai partout dans la région, a vu la région appuyer financièrement 50 évènements organisés pour l’occasion, répondant notamment au critère " traduisant un lien avec la Bretagne, c’est à dire le métissage culturel ou intergénérationnel "  (sic).

A Dinan, lors de la fête médiévale des remparts, l’organisation invitait le groupe Dayazell (cliquez ici), présenté comme « un groupe qui vous fera voyager grâce à sa musique métissée, de l’Espagne arabo andalouse à la Perse, en passant par l’Italie, la Macédoine ou le Magrheb pour vous faire découvrir les horizons méconnus de la musique médiévale. ». Le public pouvait également assister à une conférence sur "les origines et l'évolution des instruments de musique..." (cliquez ici) « vous découvrirez le métissage de la musique médiévale qui induit rencontre entre Orient et Occident. »

A Saint Renan, les « Vendredis branchés » ont accueilli le groupe Liikofa qui a « présenté un excellent répertoire énergique et festif avec des sons métissés à mi-chemin entre l’Italie, la Bretagne et la Tunisie. »

A Lorient, durant le festival Interceltique se tiendra une exposition sur le Maloya (danse africaine) mais aussi plusieurs groupes qui « associent leurs cultures et leurs musiques pour une création métissée, entre sonorités, danses bretonnes et le maloya, danse réunionnaise classée au patrimoine de l’Unesco. »

La direction définit d’ailleurs le festival comme ayant « vocation à démontrer que les cultures traditionnelles ne sont pas figées mais avides de métissages et de créations. Pour cela son objectif est, notamment, de susciter cette démarche au travers de commandes, de rencontres, de métissages… »

A Crozon, le site de la région « tourisme en Bretagne » présente le festival du bout du monde ainsi : « Un melting pot, un melting pop, un melting potes. Chacun l’aura compris, le festival de Crozon est métissé. »

Les médias ne sont pas en reste 

Le festival « Les Escales » de Saint-Nazaire (un festival qui, pour rendre hommage à la Turquie, affiche des minarets en carton sur une partie de la ville) est présenté par Metronews comme  « privilégiant les métissages musicaux autour de têtes d’affiches pop, rock, electro, world. » avant de présenter le festival « Les Ren’arts » de Pornichet ou chaque jeudi « un groupe de musique métissée enflamme une place publique ».

« A Auray, Breizh Kabar met le métissage à l’honneur » titrait récemment le principal organe de presse régional en parlant du collectif Breizh-Kabar.

« Un concert médiéval et métissé » titrait le même journal en annonçant un concert de la fête des remparts de Dinan.

« Lors du Festival de Cornouaille 2013, dans les jardins de l’Evêché, le groupe breton Startijenn et le chanteur de raï El-Taqa ont prouvé combien le métissage génère du bonheur et de l’énergie positive. » martèle à nouveau le quotidien de François-Régis Hutin concernant le festival de Cornouaille.

En pays de Quimperlé, le festival de la parole poétique a choisi cette année comme thème… le métissage, ce qui donnera au journal l’occasion de titrer "Métissage au Festival de la parole poétique" (cliquez ici) et d’employer de nouveau deux fois le mots dans l’article d’une dizaine de lignes.

Et malheur à ceux qui ne se plieraient pas au règne du métissage : ainsi le site Longueur d’onde critique-t-il le Hellfest de Clisson selon ces termes : « Toujours ce sentiment étrange, essentiellement en raison du style musical et non du fait du festival : l’absence de représentation ethnique ou métisse dans la foule. » (sic)

Un autre quotidien régional titre  « Babel Dance, un métissage plus que réussi » à propos d’un festival de danse de St-Brieuc : " Babel Danse, comme son nom l’indique, c’est aussi un mélange des cultures. "  nous explique le journal.

Néanmoins, malgré tous ces efforts déployés, ce sont bien les défilés traditionnels Bretons – non-" métissés " ! - qui attirent le public en masse, à Lorient et à Quimper et on retrouve fréquemment plus de public dans les fêtes de village à écouter un récital de chants de marins plutôt qu’à découvrir tel ou tel groupe « à la rencontre entre Bretagne et Orient ».

Là encore, un profond décalage existe entre les envies et les rêves d’organisations et de médias véhiculant à longueur d’année la doxa mondialiste et la grande majorité de la population qui attend qu’on lui parle avant tout de ses racines. Tout simplement.

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Heureuse initiative de "Présent" : un numéro spécial consacré à Chard

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Un numéro hors série consacré à cette talentueuse dessinatrice de la presse nationale sera en vente à partir de samedi chez votre marchand de journaux...

 

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Louis de Funès dans Présent de samedi...

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jeudi, 31 juillet 2014

Le numéro d'été de Rivarol est en vente à partir d'aujourd'hui...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 28 juillet 2014

Vol AH 5017 : François Hollande n’en fait-il pas vraiment trop ?

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Charlotte d'Ornellas

Boulevard Voltaire cliquez ici

Le vol Ouagadougou-Alger, disparu des écrans radar après avoir réclamé l’autorisation de faire demi-tour, fait couler beaucoup d’encre… 118 personnes disparues parmi lesquelles il y aurait, selon certaines sources non confirmées, un chef du Hezbollah et 33 militaires parmi les 54 Français disparus, le tout au-dessus d’un pays ravagé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et dans lequel se battent nos soldats.

Les corps comme la cause du crash demeurent introuvables, de quoi alimenter toutes les hypothèses possibles, de la « théorie du complot » à la politique de la diversion.

Difficile de se muer subitement en expert de l’aviation, alors soyons crédules et prenons pour argent comptant ce que dit notre bon président François Hollande, devenu l’expert numéro un sur le dossier.

L’homme intervient peu depuis qu’il a été élu à la tête du pays, si ce n’est pour des victoires footballistiques ou l’expulsion sans fin d’une famille de Roms en situation irrégulière reconduite le plus naturellement du monde à la frontière. Autant dire que le Président semble mettre un point d’honneur à n’intervenir que lorsque le sujet n’a absolument aucun intérêt.

Mais là, François Hollande se surpasse et n’en finit plus d’ajouter du spectaculaire au dramatique, laissant penser à une récupération aussi peu discrète que morbide. Il faut avouer que pendant que la France entière est invitée à pleurer pendant trois jours, elle ne pense ni à l’augmentation du chômage, ni aux débordements minimisés mais inquiétants des manifestants « pro-palestiniens » … Qui oserait ?

Quelle mouche a bien pu piquer François Hollande, abonné absent sur tous les dossiers importants que compte la France : une succession d’interventions dramatico-lyriques, la promesse d’une stèle, du rapatriement des corps introuvables, d’un voyage des familles sur place et – cerise sur le gâteau – l’annonce de trois jours de deuil national.

François Hollande n’en finit plus d’afficher sa triste mine et dépense une énergie qu’on ne lui connaissait pas dans un dossier qui ne relève pas directement de sa compétence, ni de celle de la France. Etant donné le nombre de morts, il est normal que la France suive le dossier, elle peut le faire discrètement.

Air France a donné l’ordre aux avions de contourner le Mali en attendant d’en savoir plus et « toutes les hypothèses » sont prises en compte, mais la météo est largement pointée du doigt comme responsable de ce drame ; il ne s’agirait que d’un accident.

Trois jours de deuil national pour un accident ? Il faudrait peut-être alors penser à le faire pour ces Jérémy, François, Antoine, Christophe… assassinés froidement par des voyous immigrés sur notre propre sol.

Interventions à répétition pour un accident ? Il serait logique alors de penser à rendre hommage publiquement à nos soldats tombés sur des théâtres étrangers. Reste que s’il faut décréter trois jours de deuil pour chaque accident, nos drapeaux ne risquent malheureusement pas de flotter souvent.

Donc les Français ne risquent pas d’être dupes très longtemps.

S’il s’agit d’un accident, que François Hollande cesse ces agitations indécentes et mette son énergie au service de la France.

Si la météo n’y est pour rien et que ce crash mérite autant d’investissement, il faudrait peut-être expliquer aux Français pourquoi.

23:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pascal Gauchon nous présente la revue "Conflits"

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Pascal Gauchon répond à Breizh-Info cliquez ici :

Breizh-info avait présenté récemment la nouvelle et excellente revue géopolitique "Conflits". Dans l’interview qu’il nous a accordée, son directeur Pascal Gauchon nous parle de la revue, de ses objectifs, mais également du  sommaire du deuxième numéro dont le dossier principal est consacré aux nouveaux mercenaires. Rencontre avec le fondateur d’une revue non consensuelle qui devrait faire date.

Breizh-info.com : Pascal Gauchon, pouvez-vous vous présenter votre parcours professionnel ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : C’est un parcours d’enseignant assez classique ; école normale supérieure, agrégation d’histoire, une dizaine d’années dans des collèges de banlieue puis, comme l’Education nationale ne m’offrait aucune perspective de promotion, le privé. J’ai enseigné à partir de 1985 (j’enseigne toujours) comme professeur en classe préparatoire ECS à Ipésup, l’un des établissements les plus réputés pour cette formation, et en même temps j’ai dirigé pendant 25 ans une filiale d’Ipésup, Prépasup.

J’ai donc réussi ce que j’avais toujours voulu : concilier une activité intellectuelle et des responsabilités d’organisation et de direction. Je l’ai fait également en tant que directeur de collection aux PUF, je le fais toujours en lançant Conflits

Breizh-info.com : La revue Conflits sort son deuxième numéro consacrée notamment aux « nouveaux mercenaires ». Quel est la genèse de la revue ? A qui se destine-t-elle ? Qui compose l’équipe éditoriale ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : J’enseigne la géopolitique, je publie des ouvrages de géopolitique depuis un certain temps déjà. J’ai eu l’intuition qu’il existe aujourd’hui un besoin d’analyse géopolitique. Nous sommes de plus en plus insérés dans le monde, ce qui se passe ailleurs nous concerne de plus en plus ; par ailleurs nous voyageons plus, nous parlons plus de langues étrangères… Il faut donc des outils pour comprendre la planète. 

Cela est d’autant plus important que le regard porté par les grands medias est d’un triste conformisme, souvent par paresse intellectuelle, parfois par volonté de désinformation. Souvenez-vous du discours cent fois répété sur la « mondialisation heureuse », des hymnes à la victoire de la démocratie à la suite des printemps arabes, des anathèmes contre les pays qui ne veulent pas entrer dans le « nouvel ordre mondial » annoncé après 1991. On nous a décrit un monde de bisounours, ou pour reprendre une formule de Montherlant que je préfère, de « Rintintin et Nénette for ever ». 

Avec le titre de la revue, Conflits, nous entendons nous placer en rupture par rapport à ce discours de niaiserie. La revue s’adresse donc à tous ceux qui veulent avoir du grain à moudre pour leur réflexion, à ceux qui attendent une « géopolitique critique » selon le titre de l’éditorial du numéro 1. 

L’équipe éditoriale est nombreuse, elle comporte une douzaine de collaborateurs réguliers. S’ajoutent à eux des spécialistes auxquels nous faisons appel en fonction des sujets choisis. Les collaborateurs réguliers sont en général de jeunes professeurs, beaucoup enseignent en classe préparatoire, d’autres en lycée ou à l’Université ; il y a aussi des professionnels de l’intelligence économique, de la criminologie ou de la sécurité.

Breizh-info.com : Vous êtes une des rares revues géopolitique existante. De plus, vous devez être la seule à ne pas offrir un regard « occidentalo-centré » sur ce qui se passe dans le monde. Pourquoi ce choix éditorial ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il existe quelques revues de géopolitique, mais peu sont destinées au « grand public », comme il est convenu de dire. Et il est vrai que nous nous efforçons d’avoir un regard original. Je l’ai indiqué, c’est notre raison d’être. 

Breizh-info.com : Montée des islamistes dans les pays arabes et en Syrie, pression musulmane en Afrique, nombreux foyer de guerres dans le monde et d’instabilité. Quels sont les évènements qui vous ont particulièrement interpellés récemment ? Comment expliquer vous le changement total de politique étrangère de la France, dont l’influence dans le monde parait de plus en plus faible et surprend quand à l’aide apporté notamment aux islamistes ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il est vrai que les nombreux analystes qui avaient annoncé la fin de l’islamisme ont été démentis par les événements. Je me souviens d’un ouvrage, paru quelques semaines avant le 11 septembre, qui se montrait très affirmatif sur ce point ; il était rédigé par des spécialistes reconnus mais pas omniscients.

Tout cela doit inciter à la prudence. La montée de l’islamisme est la conséquence directe de l’échec des nationalismes arabes, un échec auquel nous avons contribué, même si ces régimes ont une part de responsabilité non négligeable dans leurs difficultés. Une autre politique est donc possible, et l’on voit que pour arrêter les progrès de l’islamisme Washington a fini par se résigner à la prise de pouvoir de al-Sissi en Egypte. Comme quoi ils savent mettre leurs principes démocratiques entre parenthèses quand il le faut.

La France n’a pas cette sagesse. Depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy elle est devenue plus royaliste que le roi, plus américaine que les Américains. Nous étions en pointe dans le projet d’intervention militaire en Syrie. Encore faut-il noter que N. Sarkozy avait fait preuve d’une certaine indépendance d’action parfois, ainsi lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie. Ce n’est plus le cas avec F. Hollande.

En fait, nous avons l’impression d’une rupture en 2007, mais c’est une lente évolution qui nous a fait nous aligner de plus en plus sur les Etats-Unis, de V. Giscard d’Estaing à Mitterrand. L’insertion croissante dans l’ensemble européen a joué son rôle, puisque la construction européenne est dès le départ un projet atlantiste. La génération 68 a contribué à ces changements, comme l’avait bien compris, il y a longtemps déjà, J.F. Revel qui signalait à quel point elle était américanisée. 

Breizh-info.com : Quels sont les pays qui selon vous seront les acteurs majeurs au 21ème siècle ? Va-t-on vivre un siècle de profonds bouleversements ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Prudence. Oui nous allons vivre de profonds bouleversements au 21ème siècle, comme au 20ème, au 19ème, au 18ème et à tous les autres siècles de l’histoire. Il est difficile de les prévoir, mais l’une des approches les plus efficaces est de partir de la démographie, l’avenir qui est déjà écrit selon Peter Drucker. Dans ce cas les lignes de force sont évidentes : déclin de l’Europe, renversement de situation pour beaucoup de pays émergents comme la Chine qui verront leur croissance et leur montée en puissance se ralentir, affirmation de l’Afrique noire qui représentera un tiers de la population mondiale en 2100 et dont les flux migratoires seront de plus en plus incontrôlables.

Maintenant il n’y a pas que la démographie. Une population qui augmente trop vite peut poser des problèmes insolubles, cela peut être le cas de l’Afrique. Il y a surtout la qualité des politiques. De ce point de vue la classe dirigeante chinoise est impressionnante. Pensez qu’en 2000 tous les experts annonçaient que la croissance chinoise serait étouffée à cause de la trop petite taille des ports chinois qui ne permettrait pas d’accueillir les importations de plus en plus importantes dont elle a besoin. En moins de dix ans le problème a été réglé au point que parmi les dix premiers ports mondiaux, sept sont chinois ! 

Par ailleurs les Etats-Unis disposent d’atouts exceptionnels qu’ils ne sont pas prêts à abandonner, comme la haute technologie et surtout le dollar. Je ne crois pas que le dollar va perdre rapidement son rôle dans l’économie mondiale, pas plus que la livre sterling ne l’a perdu rapidement au XXème siècle. Je sais que je suis en désaccord avec certains qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui confondent leur souhait – que les Etats-Unis cessent de nous dicter notre politique – et les faits – la puissance américaine reste et de loin la première mondiale. 

Vous le voyez, ma réponse est banale et prudente. Qui dominera le monde ? Sans doute les Etats-Unis, mais ils devront tenir compte de la Chine. L’inconnue est ailleurs me semble-t-il : les Etats-Unis continueront-ils à accepter de payer le prix de leur interventionnisme dans le monde ? Pourraient-ils être tentés par un nouvel isolationnisme ? Je ne le crois pas, car cela ne me semble pas être l’intérêt de leur classe dirigeante. Pour l’instant du moins. 

Enfin, n’oubliez pas la place de l’imprévu, c’est-à-dire le rôle des hommes. 

Breizh-info.com : Votre revue refuse le dogme « politiquement correct ». Le premier numéro a-t-il bien marché ? Etes-vous lu en haut lieu ? Quel rôle vous donnez vous pour les années à venir ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Oui, le premier numéro a connu un succès très supérieur à ce que nous attendions, en particulier en ce qui concerne les ventes dans les kiosques. Il est vrai que nous avons eu de la chance en consacrant notre dossier à l’Eurasie au moment de la crise ukrainienne. Je ne sais pas jusqu’où nous sommes lus en haut lieu, mais j’ai eu des échos très favorables de hauts fonctionnaires et de journalistes. 

Si les ventes continuent à se tenir correctement, nous développerons d’autres activités : édition de livres, site Internet que nous étofferons, enseignement, lancement de « clubs Conflits » pour organiser des conférences et entretenir le débat autour de nos idées. Mais tout cela ne pourra exister que quand nous serons stabilisés, donc pas avant un an. 

Et pourquoi faire tout cela ? D’abord pour rendre les gens plus intelligents, leur apprendre à se méfier de toutes les idées reçues, y compris les leurs. Ensuite pour fédérer tous les courants géopolitiques anticonformistes auxquels notre revue est ouverte. Enfin pour former et faire émerger une école de jeunes géopoliticiens qui, je l’espère, renouvelleront la discipline. 

Breizh-info.com : Comment procéder pour s’abonner, pour découvrir la revue ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Le plus simple est de passer par notre site Internet, revueconflits.com (cliquez ici). Le lecteur y découvrira certains articles (l’éditorial et la page « polémique »), les recensions de livres du numéro précédent. Il pourra s’abonner par Paypal. Il est possible aussi d’écrire à Conflits, 55 boulevard Péreire, 75017 PARIS. Ou encore d’acheter le numéro dans un point de vente – nous tirons à plus de 40 000 exemplaires et nous sommes donc largement diffusés. En particulier on trouve Conflits dans les principaux magasins Relay.

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dimanche, 27 juillet 2014

BHL veut faire la guerre à la Russie : s’engagera-t-il ?

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Nicolas Bonnal

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Bernard-Henri Lévy vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times. Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent. Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?

Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages. Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.

L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté. Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance. Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot. Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.

Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes. On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité. On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite. Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !

Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort. C’est le rallye mondain du Paris-Qatar. Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.

Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers. Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur. Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.

Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.

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samedi, 26 juillet 2014

Palestine : Dominique de Villepin sauverait-il l’honneur de la France ?

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Nicolas Gauthier

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En politique, il est toujours possible de faire illusion. Un temps. Mais pas forcément très longtemps. D’où l’absence durable – mais pas forcément équitable – de position de la France vis-à-vis de ce qui se passe en Palestine. C’est-à-dire rien. Les plus audacieux se contentent de renvoyer dos à dos les deux protagonistes en question ; ce que fait aussi le Front national, qu’on a autrefois connu plus audacieux en matière de politique étrangère.

Le PCF et les Verts s’insurgent. Logique : à gauche, ils sont encore les derniers à tenter de faire de la politique. À l’UMP, c’est morne plaine. Et au gouvernement, quand Laurent Fabius ne pique pas du nez dans les réunions internationales, c’est encéphalogramme plat. À l’exception, peut-être, de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, qui refuse la « communautarisation » du conflit. Mais, quand la Place Beauvau commence à emprunter le vocabulaire du Bloc identitaire, ça donne une assez bonne idée de l’étendue du marasme.

Après, sachant que l’on ne saurait être à l’abri d’une bonne surprise, reste Dominique de Villepin qui vient de tenter une sortie en répondant aux questions du Parisien, ce vendredi dernier. Avec la préretraite vient le temps des audaces : « D’un côté, Israël vit dans la peur et l’insécurité. De l’autre, les Palestiniens sont un peuple sans terre et sans espoir. Avec une disproportion dans la réaction israélienne que l’on observe par le décompte macabre des victimes : près de 700 tués, en grande majorité civils, côté palestinien ; une trentaine de soldats côté israélien. »

De l’homme ayant prononcé le fracassant discours qu’on sait, dans l’enceinte de l’ONU, en 2003, on aurait pu attendre mieux ; mais au service de la France, le service minimum, c’est toujours mieux que rien.

Pour le reste, l’ancien Premier ministre ne fait rien de moins que de rappeler la voix du bon sens : « Il faut reconnaître la responsabilité des Nations unies dans ce dossier et leur confier un mandat sur la Palestine pour obtenir un processus de paix et aboutir à la création d’un État palestinien. Pour cela, six impératifs. Il faut une administration provisoire sur ce territoire avec le déploiement de Casques bleus. Des zones humanitaires protégées pour que la Palestine retrouve une vie normale. Un dialogue politique interpalestinien qui débouche sur des élections. La relance du processus de paix par une conférence internationale qui doit signer la création de ce nouvel État avec toutes les garanties données à Israël, sur sa sécurité en particulier. L’adhésion de cet État à la Cour pénale internationale, ce qui permettra de sanctionner les crimes contre l’humanité. Et enfin un plan d’aide et de développement économique qui enclencherait un cercle vertueux. C’est la responsabilité des Nations unies. Et qui, mieux que la France, peut porter un tel projet ? »

En gros, les données sont posées. Et les propositions avancées par Dominique de Villepin ne sont pas insensées. D’ailleurs, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut, qui ne sont pourtant pas des pro-Palestiniens frénétiques, ne disent finalement pas autre chose. Alors, la France, porte-parole idéal de ce projet de bon sens ? Bonne question, mais notre Président, François Hollande, n’incarne peut-être pas la réponse attendue. Normal, il a mieux à faire : officialisera-t-il sa liaison avec Julie Gayet avant l’automne ? Autre bonne question, car si les feuilles mortes se ramassent à la pelle, il y a aussi des coups de pelle dans la gueule qui se perdent…

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Gaza : 15 morts dans une école de l’ONU

155623813.pngCaroline Parmentier

Présent cliquez ici

Un obus israélien a tué jeudi (24/7) quinze personnes dans une école de l‘ONU de la bande de Gaza, alors que le bilan de l‘opération militaire contre le Hamas a dépassé vendredi les 800 morts palestiniens en 17 jours de raid.

Dans cette école de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), située à Beït Hanoun, dans le Nord de l'enclave palestinienne, où étaient hébergées des personnes déplacées par les combats, il y avait des femmes, des enfants et des employés de l'Organisation.

L'armée israélienne a déclaré avoir riposté à des tirs de roquette par des combattants du Hamas, depuis la zone de Beït Hanoun. Quelque 110 000 civils de Gaza, où s'entassent 1,8 million d'habitants, se sont réfugiés dans les écoles de l'UNRWA. 116 écoles de Gaza, dont 75 de l'UNWRA, ont été endommagées par les tirs israéliens depuis le 8 juillet.

Le conflit menace en outre de s'étendre à la Cisjordanie occupée, où de violents affrontements entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont fait un mort jeudi soir.

Trêve élusive

Dans ce contexte, le cabinet de sécurité israélien devait se réunir vendredi pour discuter une proposition de cessez-le-feu transmise au Premier ministre Benjamin Netanyahu par le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lors d'une rencontre mercredi à Tel-Aviv.

« Si le Hamas accepte la proposition américaine, il n'est pas impossible qu'il y ait aussi une décision israélienne pour l'accepter », a indiqué la radio publique.

« L'espoir de cessez-le-feu qu'avait fait naître John Kerry mercredi est toujours vivant », a assuré de son côté jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas après avoir rencontré le roi Abdallah de Jordanie. Il a demandé que soit appuyée la proposition égyptienne de cessez-le-feu rejetée par le Hamas la semaine dernière.

Le lourd bilan des pertes civiles suscite de fortes critiques contre Israël. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a diligenté une enquête sur de possibles « crimes de guerre » commis par l'armée tout en dénonçant les attaques aveugles du Hamas en Israël. Ce qui a provoqué la colère du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dénoncé « une parodie de justice » et a de nouveau accusé le Hamas d'utiliser la population de Gaza comme « bouclier humain ».

Israël semble déterminé à mener à terme son opération visant à détruire l'arsenal militaire du Hamas et de son allié du Jihad islamique, notamment les roquettes et tunnels utilisés pour les attaques au cœur de l'Etat hébreu.

« Nous ne ferons aucun compromis sur cet objectif », a prévenu le ministre de l'Intérieur, Gédéon Saar. Youval Steinitz, chargé du Renseignement, a même évoqué « l'option de la prise de contrôle de la bande de Gaza », gouverné par le Hamas depuis 2007.

Avant d'étudier tout cessez-le-feu, le mouvement islamiste exige une levée du blocus imposé depuis 2006.

« Nous voulons un aéroport, un port, nous voulons nous ouvrir au monde. Nous ne voulons pas être contrôlés par une frontière qui fait de Gaza la plus grande prison du monde », a affirmé le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, dans un entretien jeudi à la BBC.

Les millions de Hollande

De son côté le président François Hollande, toujours dispendieux avec notre argent, a annoncé le déblocage par la France de 11 millions d'euros pour l'aide humanitaire à Gaza. Sur ces 11 millions d'euros, huit seront versés à l'Autorité palestinienne, installée en Cisjordanie, et trois aux Nations-Unies et à des organisations non gouvernementales (ONG).

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mercredi, 23 juillet 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol...

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vendredi, 18 juillet 2014

L’arnaque antiraciste

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Jany Leroy

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Comparer Christiane Taubira à un singe vaut 9 mois de prison ferme et 50.000€ d’amende auxquels il convient d’ajouter 30.000€ pour faire les pieds du Front national.

Ou comment passer de la justice à l’inquisition. Le bûcher des temps modernes se manifeste sous la forme de peines de prison ferme pour blasphème à la religion antiraciste.

Plus grave que des actes, la parole devient le crime absolu. Autant dire que l’heure est à la virtualité. Dans ces affaires, inutile de chercher des morts, des blessés, des violés, des battus, des souffrants d’une plaie quelconque, des lésés… Ces préjudices sont relégués au rang d’aimable plaisanterie. Seuls les mots comptent. Le principe de la liberté d’expression condamne clairement l’appel à des actes.

En clair, il est permis de dire sur la place publique que les norvégiens sont des abrutis mais en revanche, il est interdit d’appeler à tabasser des norvégiens. La nuance est importante. Sans elle, sans cette frontière nette et précise, la société sombre dans la subjectivité… Une subjectivité noire qui fait envoyer au peloton d’exécution n’importe quel pékin taxé de… ce qu’on veut. Haineux, fasciste, raciste, homophobe, anti ceci, anti cela. Partant du principe évident que ces notions sont à géométrie variable, la marge de manœuvre du pouvoir est confortable. Où commence la haine ? Réponse : Où on veut !

Toute personne, tout comique se moquant d’une personnalité publique ou d’un peuple ne délivre évidemment pas un message d’amour. Il peut donc être déclaré haineux. Vous critiquez mes prises de position ? Vous êtes donc animé par la haine… Le champ est vaste et la démarche commode.

Aucune loi n’interdit la bêtise. Avec sa comparaison idiote, cette Anne-Sophie Leclère n’a insulté que l’intelligence. Nul doute qu’en d’autres circonstances elle aurait comparé un blond à un épagneul ou un asiatique à un poisson lune. En réalité le problème est ailleurs. Black is beautiful. Là est la clé. Sur Canal Plus ou ailleurs Christine Lagarde peut bien être mise en parallèle avec un lévrier afghan… Il n’y a pas injure, pas de racisme anti blond, anti blanc… La religion l’autorise.

La perversion de cette traque maladive aux phobies diverses et variées réside en sa stérilité qui ne voit que des mots pourchassés, faute d’actes à se mettre sous la dent. La seule agression présentée homophobe durant les manifestations anti mariage pour tous s’est avérée relever d’une délinquance hélas ordinaire qui n’avait rien à voir avec une quelconque hostilité à l’égard d’homosexuels. Là encore les censeurs ont fait chou blanc et ont dû retourner à leur brassage d’air, à leur traque aux propos ou aux images. A ronger leur seul os. Un pauvre machin usé jusqu’à la moelle mais qu’ils continuent de grignoter tant bien que mal. Il n’en restera bientôt plus rien. Le peuple se réveille et constate l’embrouille. L’arnaque est totale.

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jeudi, 17 juillet 2014

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samedi, 12 juillet 2014

14 juillet : les milliers de soldats morts dans les camps vous remercient !

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Manuel Gomez

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L’armée du Viêt-Cong défilerait sur les Champs le 14 juillet ?

Il est vrai que le 5 octobre 2013 le Chef de la diplomatie française, Monsieur Fabius déclarait suite à la mort du général Giap : « J’ai appris avec émotion le décès du général GIAP. Ce fut un grand patriote vietnamien, aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle éminent et fondateur qu’il a joué dans l’indépendance de son pays. Alors que la France et le Vietnam sont devenus désormais des partenaires stratégiques, je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ».

Qui se souvient encore que le généralissime Giap, Commandant en chef au moment de ces évènements, avait déclaré : « Le but de la guerre c’est l’anéantissement de l’adversaire et pour ce faire il ne saurait y avoir une limite à la violence ».

Ces photos ne proviennent pas de Chelmno, Treblinka, Auschwitz ou Buchenwald mais des camps de prisonniers et d’extermination du Viêt-Cong, sous la haute autorité de Giap. Dans l’un de ces camps, le 113, le Commissaire politique Georges Boudarel français et communiste a torturé et fait torturer puis exécuter 278 soldats français sur les 300 qu’il détenait.

Il a ainsi obéi aux ordres de Jacques Duclos, secrétaire général du Parti communiste (dit français) sur lequel on a saisi, lors de son arrestation, le livre des procès-verbaux des séances secrètes du bureau politique du PC : « Le Parti Communiste doit concourir à la défaite de l’Armée française partout où elle se bat. Travailler pour la défaite de l’armée française au Viêt Nam, en Corée et en Tunisie. Travailler à la désagrégation du Corps expéditionnaire français en Indochine. Nécessité d’une action en masse contre la fabrication et la maintenance des armes et des munitions. Soutenir et aider tous ceux qui agissent effectivement contre le transport et la fabrication du matériel de guerre. (appel au sabotage) »

Malgré ces preuves accablantes la levée de l’immunité parlementaire, réclamée par la justice militaire, est rejetée par l’Assemblée nationale par 302 voix contre 291 le 6 novembre 1953. Sans l’intervention du général Salan, qui a exigé faute de survivant de recevoir les corps, des dizaines de prisonniers seraient restés pourrir dans ces camps de tortures et de lavage de cerveaux. Ils sont partis sous les chants ironiques de leurs tortionnaires : « Adieu… adieu… revenez… revenez… n’oubliez jamais ! Vous êtes autorisés à revenir quand vous le voudrez ».

Extrait d’une lettre prémonitoire écrite en 1952 par le Maréchal De Lattre de Tassigny au général Salan : « Nous avons en face de nous des adversaires qui ne se contentent pas de tuer nos soldats, ils font la guerre aux âmes. Le lavage de cerveau, l’endoctrinement des prisonniers, les manifestes qu’ils font signer aux officiers captifs, sont des choses terribles. C’est une guerre qu’il ne faut pas perdre, sinon le jeu maudit continuera en Tunisie, en Algérie, dans toute l’Afrique et peut-être même un jour en France… ».

Les milliers de soldats et officiers français morts sous les tortures dans les camps de prisonniers du général Giap vous remercient M. Fabius. Ils remercient ce gouvernement.

Non, Dominique Jamet, ce n’est pas la présence de trois anciens combattants qui offusque mais leur présence sous un drapeau pour lequel ils ne se sont pas battus, pour lequel ils ne sont pas morts. Des anciens combattants bardés de médailles françaises il y en a des centaines chez nous, en France (harkis, indochinois) pourquoi aller les chercher ailleurs ?

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jeudi, 10 juillet 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 09 juillet 2014

Assassinat d’Albi, de qui se moque le gouvernement ?

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Gérard Hardy Vice Président du RPF

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Abominable, absurde assassinat de l’institutrice du Tarn. Acte inqualifiable. Chacun en conviendra. Derrière les faits odieux, deux phénomènes se rappellent au bon sens commun et aux objectives observations, la banalisation de l’homicide et bien sûr, désolé d’y revenir, l’immigration de masse et la complicité médiatico-politique qui l’accompagne…

Jamais depuis des siècles, on a autant assassiné pour rien. Pas une semaine sans un meurtre gratuit. En France, on assassine pour une cigarette, parfois pour un regard. A Albi, la mère tueuse aurait dit à l’enseignante : « Tu as mal parlé à mon enfant ! » avant de la poignarder.

Absence de morale. Qu’a-t-on fait du sixième commandement ? Tu ne tueras point. La devise est trop chrétienne pour qu’on s’en rappelle dans une société décérébrée, déracinée et déculturée. De l’avortement banalisé à l’euthanasie pour tous en passant par le meurtre impuni, ou presque. La culture de mort règne à tous les étages.

Après le meurtre de l’enseignante, les réactions officielles furent terribles de médiocrité. Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale s’est perdu près d’un quart d’heure dans une déclaration d’une exceptionnelle nullité, se réfugiant derrière les mots, des mots vidés de leur sens à force d’en user et d’en abuser, école de la République, valeurs de la République, éducation de la République…

Que pouvait-on espérer de plus de la part de ceux-là mêmes qui d’une façon ou d’une autre se partagent depuis quatre décennies la responsabilité de la terrible situation du pays. L’embarras grandit lorsqu’il s’agit d’évoquer l’auteur de l’assassinat d’Albi. Une déséquilibrée nous dit-on, comme si tuer une institutrice pouvait être un acte intelligent ! L’expertise a conclu à l’existence de « troubles mentaux sévères sous forme d’idées délirantes de persécution ».

La tueuse au poignard est alors espagnole. La France s’émeut, l’information devient difficile à contenir. Pour finir, la mère meurtrière est marocaine et connue des services. Halte au feu, n’en dites pas plus, les français vont encore mal voter ! Qu’importe qu’elle se prénomme Rachida, rebaptisez-la Joséphine ! On connaît le procédé…

En dernier recours, le gouvernement va réagir, peut-être prendra-t-il des mesures pour vérifier qui entre chez nous pour scolariser ses enfants, ou alors mettra-t-il les « déséquilibrés » hors d’état de nuire ? Peut-être le gouvernement a-t-il entendu la souffrance et les vœux des français ?

Pensez-vous, la seule réponse dans un pays aux ordres des dogmes du siècle dernier, aura été de régulariser une famille de sans-papiers dont les cinq enfants étaient scolarisés dans l’école d’Albi, en hommage à la victime. Les bras m’en tombent…

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mardi, 08 juillet 2014

Traité Transatlantique : un entretien avec Alain de Benoist publié dans la revue "Rébellion"...

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Source Rébellion cliquez là

via Cercle Non conforme de Lille cliquez ici

Rébellion / Quelle sont les origines des négociations pour le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement ? Quelles sont les parties en présence ?

La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Dès le 22 novembre 1990, un an après la chute du Mur de Berlin, les Etats-Unis et l’Europe avaient adopté une première « Déclaration transatlantique » par laquelle ils s’engageaient à « promouvoir les principes de l’économie de marché, à rejeter le protectionnisme, à renforcer et ouvrir davantage les économies nationales à un système de commerce multilatéral ». S’ensuivirent différentes initiatives allant toute dans le sens d’un partenariat commercial euro-américain. En mai 1998, lors du sommet américano-européen de Londres, un premier Partenariat économique transatlantique fut signé.

Le projet fut réactivé en juin 2005, au sommet américano-européen de Washington, sous la forme d’une déclaration solennelle en faveur d’un « Nouveau partenariat économique transatlantique ». Le 30 avril 2007, un « Conseil économique transatlantique » était mis en place par George W. Bush, président des Etats-Unis, Angela Merkel, alors présidente du Conseil européen, et José Manuel Barroso président de la Commission européenne, sous la direction conjointe de Karel De Gucht, commissaire européen au Commerce, et de l’Américain Michael Froman. Cette nouvelle instance se fixait pour objectif de négocier le marché transatlantique dans tous ses aspects législatifs liés à la production, au commerce et aux investissements. Il fut convenu de se réunir tous les ans.

Le 2 février 2009, le Parlement européen adoptait une résolution sur l’« état des relations transatlantiques » invitant à la création effective d’un grand marché transatlantique calqué sur le modèle libéral et impliquant une liberté de circulation totale des hommes, des capitaux, des services et des marchandises. Le texte précisait que ce partenariat transatlantique se fondait « sur des valeurs centrales partagées, telles que la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de droit », et qu’il devait « demeurer la pierre angulaire de l’action extérieure de l’Union ». Le processus pouvait alors s’engager concrètement. Le 13 février 2013, Obama signait avec José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy une déclaration adoptant le principe d’un accord de partenariat transatlantique. François Hollande, représentant la France, aissait faire. Le 12 mars, la Commission européenne approuvait le projet de mandat concernant la conclusion d’un tel accord avec les Etats-Unis. Enfin, le 14 juin 2013, les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne donnaient officiellement donné mandat à la Commission européenne pour négocier avec le gouvernement américain la création d’un grand marché commun transatlantique, qui a reçu le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Trasantlantic Trade and Investment Partnership, TTIP), l’objectif affiché étant de « lier le niveau de libéralisation des deux parties au plus haut niveau de libéralisation obtenu suite aux accords de libre-échange déjà conclus, tout en cherchant à atteindre de nouveaux accès au marché en éliminant les obstacles qui demeurent ». Les négociations officielles se sont ouvertes à Washington le 8 juillet 2013. Elles se poursuivent toujours actuellement, les partenaires espérent parvenir à un accord d’ici 2015.

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samedi, 05 juillet 2014

Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine est paru

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vendredi, 04 juillet 2014

Le feuilleton de l'été dans Présent : une aventure au Liban phalangiste du milieu des années 70

Logo_present.pngEn feuilleton dans le quotidien “Présent” pendant tout l’été: le récit authentique et inédit de l’aventure de ces jeunes étudiants Français qui en 1976 se sont portés au secours des chrétiens du Liban dans Beyrouth assiégé par ceux que les bien-pensants occidentaux appelaient “les islamo-progressistes”.

Une formidable aventure à retrouver chaque jour dans "Présent".

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mercredi, 02 juillet 2014

Sarkozy en garde à vue ? Une avancée totalitaire

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Jean-Yves Le Gallou

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Je ne suis pas sarkozyste. Je n’ai pas voté Sarkozy. Et je ne souhaite pas le retour au pouvoir de l’ancien président. Pour autant je ne me réjouis pas de sa garde à vue. Par instinct, je me refuse toujours à hurler avec les loups. Par raison, je m’interroge sur ce qui peut rester de souveraineté nationale lorsque celui-ci qui a – bien ou mal, c’est une autre affaire – représenté la France est humilié à la face du monde pour une affaire de cornecul montée par une officine.

Allons plus loin : la réflexion politique, le droit des gens et les règles de la démocratie ont mis en place des « immunités ». Certes, ces immunités sont des privilèges mais des privilèges nécessaires. L’immunité diplomatique vise à assurer l’indépendance du représentant étranger vis-à-vis du pays qui l’accueille. L’immunité parlementaire vise à garantir un minimum d’indépendance du représentant du peuple par rapport au pouvoir exécutif et au pouvoir judiciaire. L’immunité des juges a pour but de garantir leur liberté d’appréciation et leur tranquillité. L’immunité présidentielle a – elle – pour fonction de garantir l’autorité du pouvoir exécutif. Sans raison d’État, il n’y a plus d’État. Sans immunité parlementaire, il n’y a plus de démocratie représentative. Quand les parquetiers et les juges vont en garde à vue, il n’y a plus d’indépendance de la justice.

Toutes ces règles, toutes ces immunités, fruits d’une tradition séculaire – voire millénaire – ont volé en éclat ! Pour le bénéfice de qui ? Du peuple ? Sûrement pas ! Plus certainement des puissances financières et des puissances étrangères qui ont intérêt à réduire les dépositaires de la souveraineté à l’état de pantin. Aujourd’hui celui qui écoute le monde (la NSA, d’autres services spéciaux) a le pouvoir sur le monde. Est-ce un progrès de la souveraineté ? De la démocratie ? Des libertés ? Évidemment non !

On me dira qu’il suffit de respecter la loi pour ne rien craindre. Mais c’est une foutaise que d’affirmer cela ! Car, appliqué avec méthode et systématisme, le volumineux code pénal français permettrait de placer en détention 10 millions de personnes et parmi elles, la totalité des ministres, des préfets, des chefs d’entreprise et des… candidats à l’élection présidentielle.

Bien sûr, on ne le fait pas. Mais la loi pénale, incapable d’empêcher la montée de la délinquance, permet la mise en place d’un régime d’arbitraire, tout simplement en choisissant les bonnes cibles.

Sarkozy, paraît-il, était écouté légalement, comme nous tous sommes susceptibles de l’être. Mais les écoutes de la STASI aussi étaient légales…

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Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien entre Robert Spieler et Jean-Marie Le Pen

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Le deuxième numéro de Conflits est paru :

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La revue géopolitique dirigée par Pascal Gauchon

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mardi, 01 juillet 2014

Benzema aurait-il pu jouer contre l’Algérie ?

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Pierre Cassen

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Les dieux en ont décidé ainsi ! Le match France-Algérie n’aura pas lieu, en quarts de finale de la Coupe du monde. On en connaît beaucoup qui sont soulagés : les propriétaires de voitures, les salariés qui se lèvent tôt, le ministre de l’Intérieur, les préfets, nos policiers et tous ceux qui auraient été en première ligne, ce vendredi, pour faire face à un déferlement revanchard qui aurait probablement submergé des pans entiers de notre pays.

Mais quid du sélectionneur, Didier Deschamps, et du joueur que la France entière est sommée d’idolâtrer, le franco-algérien Karim Benzema, seul Bleu à ne pas chanter La Marseillaise ?

L’entraîneur aurait-il pu aligner un joueur qui reconnaît que la France n’est qu’un choix sportif, et que l’Algérie est le pays de son cœur ? Benzema aurait-il pu jouer à 100 % de ses moyens contre une équipe qu’il préfère à celle de son pays de naissance ? Aurait-il pu considérer comme de vrais adversaires des joueurs dont il partage, en période de ramadan, les mêmes convictions religieuses ?

Petit retour sur notre passé. Le football français a connu trois grands joueurs, tous enfants d’immigrés, qui ont chacun marqué leur époque.

Le premier, Raymond Kopa, de son vrai nom Kopaszewski, né à Noeux-les-Mines, en 1931, est petit-fils de mineurs polonais venus s’installer en France en 1919. De tradition catholique, comme de nombreux autres internationaux de son époque (Maryan Wisniewski, Léon Glovacki), il ne mettra jamais en avant sa religion, ni en club, ni en équipe de France.

Le deuxième, Michel Platini, né en 1955 à Joeuf, est petit-fils d’un immigré italien venu s’installer en Lorraine après la Première Guerre mondiale. Pendant dix ans, il a porté à bouts de bras les Bleus, aidé par une génération exceptionnelle. Quand il jouait contre l’Italie, il mettait un point d’honneur à être encore meilleur que d’habitude. Nul n’a oublié les deux coups francs consécutifs marqués à Dino Zoff, alors meilleur gardien au monde, ni sa prestation, en 1986, en Coupe du monde, qui permit à la France d’éliminer la Squadra Azzura.

Le troisième, Zinedine Zidane, est né en 1972 à Marseille. Son père, algérien, est arrivé en France en 1953. Celui qu’on surnomme Zizou possède la double nationalité française et algérienne. Lorsqu’on l’interrogeait sur une éventuelle rencontre France-Algérie, il répondait qu’il souhaitait un match nul. On est fort loin de l’attitude de Michel Platini.

Avec Karim Benzema, né en 1987 à Lyon, une autre étape a été franchie. Ce joueur, lui aussi de double nationalité, doit tout à la France, et pourtant, il affirme préférer un autre pays, qui par ailleurs ne lui a rien apporté. Il a choisi l’équipe de France simplement pour les retombées financières, alors que dix-sept joueurs franco-algériens, comme lui nés en France, ont choisi d’être internationaux algériens parce qu’ils ne se pensaient pas assez bons pour être sélectionnés en équipe de France.

Cette évolution, à travers près de soixante ans de football, résume tout. Avec Raymond Kopa et Michel Platini, on était à fond dans l’amour de la France, l’assimilation et le creuset républicain. Avec Zinedine Zidane et la double nationalité, les ambiguïtés commencent. Avec Karim Benzema, on est dans la préférence algérienne, le halal, le ramadan, la barbe, et le fait, assumé, d’être le seul à refuser de chanter La Marseillaise. Comment, dans un tel contexte, aurait-il pu jouer contre l’Algérie ? Qu’il marque des buts, les Algériens l’auraient qualifié de traitre. Qu’il ne marque pas, et les Français auraient eu des doutes quant à sa loyauté.

Certains veulent interdire le débat sur la double nationalité, et pourtant, ces exemples footballistiques montrent qu’il est plus incontournable que jamais.

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lundi, 30 juin 2014

Entretien avec Frédéric Pichon (*) : l’Occident s’est complètement trompé en Syrie, on le dit enfin !

e0adf9bcbd01a1954b4fcc04d69d603b.jpegSource Boulevard Voltaire

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Dans un éditorial du Point daté du 26 juin dernier, Franz-Olivier Giesbert, révèle, s’appuyant sur des travaux d’expert, qu’en Syrie, seuls les rebelles djihadistes ont pu perpétrer l’attaque chimique de Ghoutta. Il accuse ouvertement le Monde, le gouvernement français et les services secrets américains d’avoir montré du doigt, sans preuves, le régime d’Assad, pour justifier les frappes à venir. Cet éditorial aurait dû l’effet d’une bombe, non ?

Si FOG, qui connaît tout le monde à Paris, écrit cela, c’est que désormais, ce thème commence à faire consensus : on peut en parler. Mais cela illustre comment fonctionne notre système médiatique. Les informations ne sortent que quand le système lui-même l’autorise. Et toujours en différé. A présent, cela n’intéresse plus personne. Il s’agit pourtant d’une véritable forfaiture. Fin août dernier, nous avons assisté à une campagne internationale qui, en France, s’est traduite par un vrai déchaînement de la part de certains journaux. En particulier Le Monde, dont la ligne fut incroyablement partisane, comme elle le fut récemment lors de la crise ukrainienne. Le problème c’est qu’en France, c’est ce journal qui donne le la.

A la fin du mois d’Août 2013, il était très difficile d’aller en sens contraire. J’ai été très sollicité à cette époque : j’ai remarqué que les médias étrangers étaient beaucoup plus disposés à accueillir un discours prudent. En France, je me souviens très bien que le fait même de ne pas acquiescer, d’attendre des preuves, de résister à l’emballement médiatique dont on voyait bien qu’il faisait les affaires du gouvernement était suspect. C’était pourtant la seule position tenable pour le chercheur que je suis et cela aurait du être le cas pour la presse.

Vous-même en aviez la confirmation depuis bien longtemps ?

Je vous avoue que sur le moment et jusqu’à maintenant, je n’ai évidemment aucune preuve. C’est plutôt un réflexe méthodologique qui m’a incité à la prudence. Et puis, ce n’était pas très sérieux : le gouvernement syrien demande officiellement à une délégation ONUSienne de venir inspecter pour constater une utilisation d’armes chimiques de la part des rebelles et moins de 48 h après leur arrivée, une autre attaque a lieu dans la banlieue de Damas. Cela pouvait à tout le moins provoquer quelques interrogations.

Mais j’ai senti venir la chose il y a moins d’un mois. Au hasard d’une interview dans Spiegel peu après sa démission de médiateur de l’Onu, Lakhdar Brahimi a indiqué qu’il n’y avait plus aucun doute que l’attaque chimique de Khan al Assal était le fait des rebelles. Or c’est cette attaque au printemps 2013 qui a motivé la demande d’inspection de la part de Damas, qui déjà accusait les rebelles. Mais là aussi, cela est passé pratiquement inaperçu.

En fait, personne n’y croyait dès le début. Mais les liens entre le politique et la presse en France sont tellement contre-nature qu’il fallait servir sur un plateau une intervention qui n’a pas eu lieu. Obama, lui, savait dès septembre à mon avis : cela explique le retournement spectaculaire de Washington et l’annulation de l’opération. Hollande ne pouvait pas l’ignorer non plus…

Pensez-vous que cet aveuglement occidental a contribué à renforcer durablement la capacité de nuisance des djihadistes ?

Oui typiquement, il faut tordre le coup à l’ idée suivante : ce serait l’absence de soutien occidental à la rebellion dite « modérée » qui à permis aux djihadistes de prospérer. C’est totalement faux. Pourquoi n’a -t-on pas aidé davantage l’opposition syrienne? Tout simplement parce que dès le début, les chancelleries savaient quels type de rebelles agissaient sur le terrain. Le Quai d’Orsay avait toutes les informations depuis le début.

Avec des rebelles que finançaient et armaient nos amis du Golfe, les gouvernements savaient pertinement qu’il serait impossible de « vendre  » aux opinions publiques une aide à des « révolutionnaires » qui dès le début étaient gangrénés par les djihadistes que la Turquie et d’autres pays voisins laissaient librement circuler vers la Syrie.

Et j’ai fait partie des experts qui ont mis en garde contre le caractère clairement islamiste de la rebellion en Syrie. Je n’ai eu droit qu’à l’épithète de « pro-Assad ». Alors après coup, on invente des justifications : les djihadistes sont en fait une création du régime d’Assad. Les terroristes sont en fait des membres des services de renseignement. Ou enfin, cette idée très à la mode qui prétend que c’est notre inaction qui explique leurs succès. Des fables grossières qui feraient rire si elles n’avaient provoqué la destruction d’un pays tout entier… et aussi les graves menaces pour notre propre pays, qui détient le record d’engagés djihadistes sur le terrain syrien.

(*) professeur d'Histoire et de géopolitique, chercheur et spécialiste de la Syrie

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VIVENT LE FOOT ET L’ALGERIE !

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Alain Cagnat

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Nos « amis », Algériens de France, ont joyeusement célébré leur qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde de Football. Leur enthousiasme s’est exprimé à Paris, Marseille, Roubaix, Creil, Clamart, Guyancourt, Elancourt, Mulhouse, Lille, Maubeuge, Lyon, Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Grenoble… Ces braves gens ne se sont pas contentés de manifester bruyamment, ils ont aussi fait des feux de joie avec des poubelles, des voitures et des motos, saccagé le mobilier urbain, pillé les magasins… On nous a dit que 74 d’entre eux avaient été interpellés. Mais tous étaient libérés dès le lendemain matin.

A Carcassonne, la fête fut aussi belle. 130 à 150 voitures faisaient des ronds dans le centre-ville avec drapeaux algériens, etc. Il ne faisait pas bon être un roumi dans les rues de la ville à ce moment-là. C’est ainsi qu’une douzaine de parachutistes du 3è RPIMa qui dînaient avec leurs compagnes au restaurant « L’art de vivre » (il porte bien son nom), ont été violemment pris à partie par une soixantaine de joyeux supporters. Sans doute un remake inversé de la bataille d’Alger. Résultat : un para renversé par une voiture et six autres plus ou moins gravement blessés (fractures du nez,…). La police est intervenue en masse pour dégager les paras (14 malheureux fonctionnaires). Et le conducteur qui avait délibérément foncé sur un para pour l’écraser a même été interpellé ; mais la Justice s’est montrée clémente puisqu’il a été libéré dès le matin.

Ce n’est pas la première fois que les Algériens nous refont la guerre d’Algérie dans les villes de garnisons parachutistes. Les médias nationaux n’en parlent jamais, bien sûr. Il ne faut pas stigmatiser cette communauté à laquelle nous sommes tant attachés.

« I have a dream », comme disait l’autre. C’est que la France élimine le Nigeria et l’Algérie en fasse autant avec l’Allemagne (on peut rêver). Cela donnerait un superbe quart de finale France-Algérie. Notez cette date, braves gens, ce sera le vendredi 4 juillet. Quel que soit le résultat, on peut compter sur des manifestations d’enthousiasme ou de dépit de nos amis algériens. Barricadez-vous !

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