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mercredi, 04 juin 2014

Entre Bourvil et BHL, portrait-robot du djihadiste 2.0

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Nicolas Gauthier

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Alors comme ça, à l’étonnement médiatique général, il y aurait encore en France des esprits exaltés prêts à mettre leur peau au bout de leurs idées… Sans blague ! Et même que ça ferait des morts… Sandec !

Eh bien oui, c’est ainsi. Tout le monde ne rêve pas de finir trader à Wall Street ou de gagner au loto. Après, chacun selon ses rêves ou ses idéaux. Dans les années 60 du siècle dernier, les gosses de bourgeois appelaient révolution et lutte armée de leurs vœux. Pour des Serge July, des André Glucksmann, des Benny Lévy et autres révolutionnaires de Foire du Trône, la démocratie était tenue pour un « vice bourgeois », tandis que la révolution se trouvait au bout du canon.

Quel pastis ! Pour aller court, c’est toute l’histoire de Dominique Raimbourg, relatée par Libération de ce lundi dernier. Un député socialiste de Loire-Atlantique, magistrat vétilleux, ambiance Robespierre, qui se replonge dans ses souvenirs de djihadisme trotskiste, lorsque membre de l’AMR, Alliance marxiste révolutionnaire : « Ils avaient tous des pseudos de héros révolutionnaires. Je trouvais ça ridicule, alors j’ai choisi Zorbec le Gras. De toute façon, on ne s’en souvenait jamais. Au téléphone, ça donnait : Ici, le commandant Machin. Qui ? Ah, c’est toi Gérard ? » Au fait, le Dominique Raimbourg en question n’est autre que le fils d’André Raimbourg, plus connu sous le pseudonyme de Bourvil.

Cette génération aura donc joué à la révolution. Jusqu’au jour où tout bascule. Jeux olympiques de Munich, en 1972. Là, on ne rigole plus : prise d’otages d’athlètes israéliens par l’OLP, police allemande au premier rang et hommes du Mossad en embuscade. Il y a du sang sur le tarmac. Fin de récréation.

De ce jour, nos gauchistes d’opérette demandent l’asile politique au Café de Flore et feront ensuite carrière, qui dans la pub, qui au Monde, à Libération ou au Figaro. Les seuls qui iront jusqu’au bout ? Les desperados d’Action directe, qui persistent à penser que les lendemains du Grand Soir ne comptent pas que pour des prunes. Et aujourd’hui ? Les mêmes en version 2.0 ; mais issus du quart-monde immigré. Ils ne lisent ni Marx et encore moins Bakounine. N’ont du Coran qu’une connaissance issue du téléphone arabe. Se mélangent un brin les pinceaux entre Oumma et McDo, djihad et jeux vidéo. Et, surtout, ont pris pour argent comptant ce qu’ils voyaient à la télévision ou sur Internet : soit l’affreux Bachar el-Assad, que la France de François Hollande a manqué d’aller bombarder.

Ce sont des enfants perdus. Mais qui, au moins, à rebours d’un BHL faisant le beau au Festival de Cannes avec des « démocrates » libyens d’opérette, auront été jusqu’au bout de cette logique absurde. Absurde, quoique finalement logique. Mais guère plus que notre monde finissant, soit dit en passant.

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Des fellouzes et des Viet-Minh dans le défilé du 14 juillet !

8117-20140604.jpgAlain Sanders

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Dans le cadre de ce défilé militaire du 14 juillet, ce gouvernement de rencontre, désormais réduit aux caquets, a décidé – dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre – d’inviter quelque soixante pays ayant participé au conflit. Pourquoi pas ?

Sauf qu’il y a deux pays invités qui, en aucune façon, ne sauraient être à l’honneur sur les Champs-Elysées : l’Algérie fellouze et la République socialiste (à savoir : communiste) du Vietnam.

Cette incongruité – et le mot est faible – a « ému » de nombreuses associations d’anciens combattants et de rapatriés, qui soulignent à juste titre qu’une telle invitation est une insulte à la France et à nos soldats tombés en Indochine et en Afrique du Nord.

Un exemple. Le Groupement pour l’indemnisation des biens spoliés ou perdus outre-mer (GNPI) dont le président, Michel Lévy, a écrit au triste et inutile Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Pour lui dire notamment :

« S’agissant de la République algérienne, sans préjudice de la grossière erreur chronologique qui consisterait à conférer aux anciens départements français bordant la rive sud de la Méditerranée un statut d’Etat à l’époque – en 1914 – où leur appartenance à la République française était reconnue par la communauté internationale, des arguments forts existent contre l’invitation de cet Etat. »

Et de les énumérer. Nous résumons : mise en place en Algérie de « valeurs » islamo-marxistes à l’opposé des normes du droit international ; actes de guerre contre les Kabyles depuis des années ; actes barbares de l’ALN et du FLN qui, à partir de 1954, ont massacré les anciens combattants franco-musulmans ; assassinats de masse de populations civiles de toutes origines et de toutes confessions ; destruction des monuments aux morts pour la France (parce qu’on y trouvait des noms musulmans, juifs, chrétiens) ; profanations des cimetières chrétiens et juifs ; l’Algérie est un Etat de non-droit pour les non-musulmans ; etc.

Quant au Vietnam communiste : « Pour des raisons moralement similaires, il serait inconcevable d’inviter au défilé du 14 juillet l’armée de la République socialiste du Vietnam dont le héros suprême demeure, après sa mort naturelle, le sinistre Giap des Vietminh des années cinquante qui avaient commis, avant et après Dien Bien Phu, les pires horreurs de guerre (comparables à celles des nazis) : inhumaines marches forcées de prisonniers blessés ou malades jusqu’aux camps de rééducation (en réalité d’extermination) où les trois quarts des survivants de Dien Bien Phu sont morts des sévices subis. »

Kader Arif a fait répondre grosso modo par son chaouch de service, un certain Manuel Bougeard : circulez, y’a rien à voir, on a des accords de partenariat avec l’Algérie et on a renforcé nos relations diplomatiques avec les Viets…

On en est là. Pour l’heure, tout est programmé pour que le drapeau vert fellouze et le drapeau rouge vietminh soient déployés dans le défilé militaire du 14 juillet. Et quoi de plus pour les commémorations de 1944 ? Le déploiement dans les cérémonies de l’étendard de la division Das Reich ?

Dans le cadre de mon « Libre Journal » sur Radio Courtoisie, le 8 juin prochain (à 8 h 30, rediffusion à 21 h 30), mon invité sera Bernard Coll, président de Jeune Pied-Noir, avec lequel nous ferons le point sur les ripostes qui se mettent en place.

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mardi, 03 juin 2014

Rodéos mortels en banlieue : qui sont ces jeunes qui roulent en Ferrari ?

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Marie Delarue

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Soit Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis (93), ville de banlieue sur un nœud ferroviaire, entre Romainville, Bobigny et Bondy. Le vendredi après-midi, les gens ordinaires sont au boulot. Je parle ici de ceux qui se lèvent tôt, ou même qui se lèvent tout court. Et puis il y a des gens pas ordinaires qui, ce jour-là, font la fête, et même qui se marient. Je lis d’ailleurs que ça devient très branché, dans les banlieues, de se marier le vendredi.

Bref, vendredi dernier, à Noisy-le-Sec, un père de famille ordinaire était à son boulot. Stationné avec sa camionnette de chantier, il y chargeait des gravats quand une Porsche, qui faisait la course avec un coupé Mercedes dans une rue à la vitesse limitée à 30 km/h, lui est grimpée dessus. Grimpée, c’est bien le mot juste puisque le malheureux a servi de tremplin au bolide pour atterrir dans le tas de gravats. On ne fait pas le poids contre une Porsche lancée à toute allure. Le malheureux n’a pas eu le temps de voir la mort venir.

L’assassin et son ami chauffard, des gens sans doute pas ordinaires, étaient de noce. On ne sait pas le nom des mariés, pas non plus le nom des chauffards – et pourquoi ne le sait-on pas d’ailleurs ? –, mais on a une idée du contenu de leur boîte crânienne : de la bouillie pour kéké, du bling-bling de bas étage, de la frime en veux-tu en voilà, des diams en verroterie, de la Rolex de bazar. Bref, c’était assurément deux c… de la pire espèce.

Comme la mode est aux mariages le vendredi, elle est aussi aux cortèges de frimeurs : des dizaines de voitures dont des bolides dont on fait ronfler les moteurs jusqu’à la limite de la rupture avant de se lâcher pour un rodéo dans la ville.

Excédé par cette surenchère de connerie criminelle, le maire Laurent Rivoire a bien tenté d’y mettre fin : « On a fait ce qu’on pouvait il y a deux ans en faisant signer une charte de bonne conduite à tous les mariés quand ils déposent leur dossier en mairie. Les époux l’avaient signée. Dans la charte, il est demandé de respecter les horaires et le Code de la route dans la ville », a-t-il dit au Parisien. Et après ? Pas de sanctions pour les contrevenants ?

Monsieur le Maire, franchement : pensez-vous vraiment qu’une « charte » soit susceptible de freiner ces abrutis pathologiques, des gens qui n’ont aucun respect d’autrui et ne connaissent sans doute même pas le sens du mot ? Et puis, surtout, dites-nous donc qui ils sont, ces jeunes capables de dépenser en un week-end ce que ne vous rapporte pas votre mandat en une année, simplement pour frimer dans une grosse cylindrée. Il y avait, paraît-il, ce jour-là dans la noce des Ferrari, Lamborghini, Porsche, etc. Renseignement pris, le prix moyen d’une location de ces bolides est autour de 3.000 euros pour le week-end, assorti d’une caution de 10.000 à 15.000 euros.

Qui s’offre cela ? Pas vous, pas moi. Pas non plus l’ouvrier qui chargeait sa camionnette et laisse trois orphelins. Qui alors ? Des jeunes des cités qui vivent du RSA ?

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dimanche, 01 juin 2014

L’arroseur arrosé : quand des « renois » attaquent les anti-FN…

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Gabriel Robin

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Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre.

Les  « marches contre le FN » organisées jeudi 29 mai 2014 n’ont eu qu’un très faible succès, réunissant difficilement quelques milliers de protestataires à travers la France. Nous étions donc bien loin des longues files de 2002. Le gros des troupes était constitué d’adolescents boutonneux, les fameux « babtous fragiles », ainsi que les caricaturent les jeunes durs de la diversité banlieusarde. Ce « monôme de zombies » (pour paraphraser le titre d’un admirable éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro des années 80) était cornaqué par quelques professeurs « engagés » à l’unisson d’organisations « antifascistes ». Le cortège était pourtant censé être « apolitique ». Curieux, pour une manifestation qui appelait à protester contre un parti qui a réuni 25 % des voix au cours d’un scrutin démocratique… Mais passons.

Le plus amusant restait pourtant à venir. Nous avions déjà eu droit au bide « Leonarda » et aux lycéens portant des jupes sur ordre de l’académie de Nantes, ces « marches contre le FN » pouvaient donc paraître fort classiques. Mais l’époque est riche en rebondissements délicieux : pas un jour sans une nouvelle rigolade, pas un jour sans que la gauche autoproclamée progressiste ne se fracasse la tête contre le mur du réel.

Le « buzz » Internet du vendredi suivant la manifestation consista en la réaction d’une jeune marcheuse, que je prénommerai ici Bécassine. Notre sainte laïque, opposée aux propagateurs d’idées nauséabondes qui souhaitent réguler l’immigration et assurer la sécurité des Français, s’insurgea pourtant contre les casseurs qu’elle désigna dans son message comme étant « rebeus » et « renois ». Voici ce que Bécassine disait sur la page Facebook « Face à l’extrême droite : tous unis pour la solidarité » : « Je tiens à remercier la BAC qui est restée bien sagement le cul dans ses camions pendant que des jeunes se faisaient casser la gueule par des enfoirés de casseurs (pour la plupart renois ou rebeus, il faudrait m’expliquer là ?? Inutile de leur demander s’ils ont lu le programme du FN). »

Ah ben, on aurait menti à Bécassine ? Les slogans n’auraient-ils pas été entendus par les « renois » et les « rebeus », les fameux « Tous ensemble, tous ensemble, hey, hey » et autres « Nous sommes tous des enfants de bactéries, première, deuxième, troisième génération » ?

Il semblerait que la jeunesse de France ne joue pas la même partition. Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre. Ils sont, pour eux, des « babtous fragiles » portant des jupes et bons à être délestés de leurs habits de marque et des boulettes de shit qu’ils trimballent dans leurs porte-monnaie. Rien de plus que des idiots utiles et des victimes. Victimes d’associations gauchisantes qui les manipulent et de ces « damnés de la terre » qui les frappent et les ridiculisent. Peut-être y réfléchiront-ils à deux fois avant de manifester à nouveau contre les beaufs qui votent Front national.

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samedi, 31 mai 2014

J'ACCUSE L'OLIGARCHIE...

Michel Geoffroy

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« J’accuse l’oligarchie occidentale de comploter tous les jours contre la paix, contre l’identité et contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »

J’accuse l’oligarchie de provoquer des crises pour mettre en tutelle les peuples, d’encourager tout ce qui favorise l’implosion des sociétés, de programmer la destruction des cultures et des savoirs, de détruire la démocratie, de conduire à la guerre. Un texte fort de Michel Geoffroy. Les oligarques de l’hyperclasse mondiale, voilà l’ennemi !

Polémia

1)  J’accuse l’oligarchie occidentale de provoquer les crises pour mieux mettre en tutelle les peuples afin d’ouvrir la voie à un gouvernement mondial.

L’oligarchie n’échoue pas à trouver des solutions aux différentes « crises », qu’il s’agisse du chômage, de l’immigration, de la natalité ou de l’insécurité. Ces « échecs » constituent en réalité pour elle autant de succès car le choc et le chaos font partie intégrante de sa stratégie.

J’accuse l’oligarchie d’avoir systématisé la pratique du choc théorisée par les néo-libéraux de l’École de Chicago dans les années 1970, comme moyen d’imposer des réformes économiques et sociales contre la volonté des peuples.

J’accuse l’oligarchie d’encourager la succession des « crises » afin de diminuer la résistance du corps social, de propager l’angoisse et de provoquer un état d’hébétude chez ceux qui y sont soumis afin d’inhiber leurs capacités de réaction et d’opposition politiques.

• – L’insécurité conduit ainsi les citoyens au repli sur soi, ce qui contribue à leur démobilisation politique et à affaiblir la légitimité des États. Elle permet aussi une privatisation rapide des fonctions souveraines de l’État pour le plus grand profit du « marché ».

•– Le terrorisme permet de renforcer le contrôle de la population et notamment d’Internet et des nouvelles technologies de communication.

•– L’immigration profite au patronat mais elle sert aussi à démoraliser les Européens, en leur donnant le sentiment de ne plus se sentir chez eux.

•– Le chômage propage l’inquiétude devant l’avenir et la docilité des salariés vis-à-vis des employeurs.

•– La crise des dettes souveraines permet de mettre en tutelle la politique économique des États et de promouvoir toujours plus de solutions libérales pour « rétablir les comptes publics ». Ces politiques libérales en retour déconstruisent les protections sociales, renforçant l’isolement et la dépendance des individus.

•– L’écologisme et la thématique du réchauffement climatique offrent enfin de nouveaux prétextes à propager l’anxiété et légitimer l’augmentation des réglementations, des contrôles et à la réduction des libertés concrètes.

J’accuse l’oligarchie au pouvoir en Occident, non pas de se montrer incapable de résoudre les « crises » mais, au contraire, de les provoquer, de les orchestrer et de les entretenir. Car chaque crise offre de nouveaux prétextes pour avancer dans la voie de la « gouvernance » mondiale qu’elle appelle de ses vœux.

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mercredi, 28 mai 2014

Rivarol de cette semaine :

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FLN et Việt Cộng sur les Champs-Élysées le 14 juillet : merci François !

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Henri Saint-Amand

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Dans de récents courriers aux associations d’anciens combattants, le secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants (SEDAC), Kader Arif, confirme que François Hollande a invité l’armée nationale populaire algérienne (ANPA) ainsi que l’armée de la république socialiste du Vietnam à défiler sur les Champs-Élysées à l’occasion du 14 Juillet, pour commémorer la participation de ces pays (et une soixantaine d’autres) au premier conflit mondial.

Si l’on peut voir dans cette démarche de nombreux symboles tout à fait louables (volonté d’apaisement, souhait de réconciliation, paix entre les peuples…), n’oublions pas qu’en 1914-1918, les soldats « algériens » étaient français au même titre que les Sénégalais, les Soudanais, les Tonkinois, les Malgaches, etc. Que le drapeau tricolore leur a servi de linceul.

Car l’inconvénient est que, dans tous ses courriers, le SEDAC semble limiter la qualité de soldats « algériens » aux seuls autochtones musulmans, niant au passage la francité des combattants de 14-18 (et de 39-45) et niant aussi leurs origines multiculturelles : kabyles, juifs, chrétiens, etc. Pourquoi donc faire une différence et tenter de réécrire l’histoire ?

Pis. L’ANPA, qui n’est autre que la reformulation de l’armée de libération nationale du FLN, a renié la francité de ces morts pour la France en allant jusqu’à effacer leurs noms des monuments aux morts après l’indépendance de 1962 ! Pour eux, ces soldats ayant combattu sous l’uniforme français étaient des traîtres !

Ajoutons à cela que jamais le FLN et son armée de libération n’ont respecté les lois et règles de la guerre, multipliant les actes de cruauté et de barbarie.

Et comme par un malheureux hasard du calendrier, alors que la France vient de se souvenir de Điện Biên Phủ, le 1er novembre 2014 coïncidera avec le 60e anniversaire de la Toussaint sanglante.

Vous voyez les États-Unis inviter Al-Qaïda à défiler dans les rues de New York ou Washington en 2061 ? Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas demander à l’Amicale des anciens de la division « Das Reich » de venir se joindre au cortège ?

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vendredi, 23 mai 2014

L'EUROPE DES EUROPÉENS... Non au mirage mercantile, oui à la démocratie des peuples

europe_Feux_St_Jean.jpgMichel Lhomme

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Le vote de dimanche est essentiel. Il est essentiel qu'à cette Europe des Européens, nous consacrions tous nos efforts de réflexion pour en assurer l'avènement par la libre décision. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, n'est pas l'Europe des Européens. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, c'est une nouvelle organisation de l'Europe, une Europe para-étatique, exclusivement dans le domaine de l'économie, dans celui de la satisfaction des besoins matériels de l'homme. C'est une Europe matérialiste enrichissant les Eurocrates, appauvrissant le peuple. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ce que les Eurocrates ont entrepris et poursuivi avec tant d'énergie et de persévérance, c'est la reconstruction de l'Europe matérielle. Il fallait sans doute le faire car l'Europe fut détruite sous une pluie de bombes ou par l'invasion à l'Est de l'armée rouge. Mais la reconstruction purement matérialiste et économique de l'Europe présentait dès le départ un danger non pas seulement théorique mais un danger de caractère éminemment pratique, un danger de nature politique : le danger économiste.

Devons-nous blâmer aujourd'hui les victimes de cette confusion européenne ? Ecoutons les anciens mots : charbon et acier, liberté de circulation des marchandises, mouvement des capitaux, dérégulation financière, suspension des droits de douane, contingents et quotas, privatisation, monnaie unique... Il n'était  question que de politique commerciale, de politique agricole, de politique des transports, de politique sociale, de politique de conjoncture. Il n'était en réalité jamais question de politique tout court. En fait, dans le scrutin de dimanche, c'est essentiellement de cela qu'il s'agit : de l'Europe politique.

Il ne s'agit plus du bien-être matériel des peuples, il ne s'agit plus de l'expansion d'une économie moribonde, du progrès social, des possibilités industrielles et commerciales. Pour certains, bien sûr, il s'agit encore d'y croire et de vanter les bienfaits du futur traité transatlantique qui, dans le dos des peuples, sans aucune concertation sera signé et précipitera la misère du peuple européen désormais inféodé aux diktats des grandes multinationales sans aucune norme sanitaire ou droit social. Mais pour nous, avant cela, il s'agit de défendre et de sauver dès à présent une civilisation, des règles morales, une conception de la vie et de la mort et même une certaine vision de l'amour, une position poétique.

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L’Europe : les peuples avant les pontes !

timthumb.jpgJacques Bompard

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Quand Tacite conte les épopées romaines, il ne peut faire l’économie de l’analyse des peuples qui font face aux légions. Quand Jules César évoque sa guerre des Gaules, il plonge son lecteur dans les identités des tribus qu’il rencontre. Et plus tard, Napoléon Bonaparte n’aura de cesse d’affronter les manières de faire et d’être du continent européen lorsqu’il voulut y établir son empire. L’Europe est ainsi constituée de peuple qui ne manquent jamais, grâce aux circonstances ou aux cristallisations séculaires, de rappeler leurs riches singularités.

Le suicide européen de 1914 a bien révélé que des guerres fratricides pouvaient en résulter, tout autant que les merveilles de la chrétienté ont dévoilé la force sise en leur union. On devrait toujours se souvenir que le mot Europe ne va pas de soi, qu’il est un édifice d’amitié politique, de prudence mais surtout de volonté. La civilisation européenne est un défi adressé aux peuples et aux citoyens, défi qui ne peut être relevé que par une bonne appréhension de ses exigences. Le bâtiment de la Commission européenne incarne, à lui seul, l’erreur complète des technocrates prétendant formater une Europe sur des utopies quand elle devrait être une réalité charnelle et un héritage.

Un homme politique n’a finalement qu’un seul devoir : se mettre au service de la Cité et œuvrer à en soigner les maux. C’est ce qu’a oublié la nomenklatura européenne trop pressée de voir ses désirs mondialistes se réaliser. À mesure que la paperasserie des directives et le bavardage des recommandations avançaient, les peuples se sont éloignés de l’idée européenne. À mesure que le champ économique sortait de la souveraineté populaire pour devenir le nourrisson des argentiers et des fonctionnaires, les peuples ont rejeté la disparition de leurs outils économiques. À mesure que l’Union européenne a renversé la civilisation de nos pères, nous avons vu le grand déracinement présider aux lendemains des Nations.

Charles Maurras indique dans Qu’est-ce que la civilisation ? les fondements suivants : « Capitalisation et tradition, voilà deux termes inséparables de l’idée de civilisation. » C’est la voie que nous devrions retrouver afin de refonder le projet européen. D’abord, capitaliser les énergies européennes en retrouvant l’essentiel de leur volonté : une Europe du travail, une Europe du patrimoine, une Europe des études supérieures et du croisement des intérêts internationaux. Enfin, accorder toute sa place à la tradition pour que les décisions politiques correspondent au sel de la civilisation européenne.

Les clercs européens entraînent notre continent sur une tout autre voie : traité transatlantique, déclarations du Conseil de l’Europe en faveur de la théorie du genre, déchaînement des phénomènes migratoires. Le déracinement, encore, guette notre destinée alors que beaucoup n’imaginaient pas un instant qu’on pût l’accroître encore. À ce déracinement, les peuples répondent par un désenchantement et jusqu’au reniement de leur identité européenne. Après une première rémission, l’Europe s’échappe donc à nouveau vers le suicide à force de nier son existence concrète ainsi que les principes spirituels et politiques qui sont les seuls garants de notre avenir. Le désintérêt des Français pour les élections à venir le prouve encore. Il ne cessera que quand nous redeviendrons dignes de notre européanité.

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jeudi, 22 mai 2014

Cristeros, une histoire pour tous

cristeros-e1400579493847.jpgSource RITV cliquez là

Le président du Mexique Calles, un athée franc-maçon, ayant lancé une persécution catholique sans précédent, une grande part du peuple catholique se souleva de 1926 à 1929. Ces Cristeros, comme on les a appelés, ont subi une guerre sanglante, la Christade, de la part d’un ennemi sans foi ni loi. Un film leur rend hommage. Une histoire pour tous, longtemps occultée, que l’on peut enfin voir en France.

Hors des cercles pieux catholiques les plus militants, la Christade reste peu connue en France, ou noyée dans la masse considérable des guerres civiles subies par la Nouvelle-Espagne de 1810 à 1920. Cette ignorance compte probablement parmi les causes de la non-distribution du film en France. Le film, sorti en 2012 aux Etats-Unis et au Mexique où il a fort bien marché, a fait un flop en Espagne (150.000 dollars de recette) et aucun grand distributeur n’a voulu s’occuper d’une œuvre qui menaçait de ne pas être rentable. Véritable raison ou prétexte ? Il sort en France 15 à 20 films par semaine, dont de très nombreux échecs commerciaux, sans que cela dissuade apparemment producteurs et distributeurs. Saluons toutefois la détermination de M. Hubert de Torcy, le directeur de Sajeprod, le courageux distributeur français. Il est enfin possible grâce à ses efforts de voir dans des salles françaises les Cristeros, deux ans après sa sortie. Parfois, surtout en province, il faut tout de même chercher les lieux de projection avec persévérance, tant ils demeurent restreints. Si M. de Torcy nie tout boycott organisé, au sens plein et entier du terme, il est difficile de contester une réticence pour le moins de beaucoup de directeurs de cinémas à programmer les Cristeros. Ainsi, les salles du groupe Mk2 ne le diffusent-ils pas, vraisemblablement pas un hasard, après le précédent du refus (revendiqué) de Mk2 de la Passion de Mel Gibson. Le film ne serait projeté que dans 61 salles dans toute la France, dont une seule à Marseille par exemple. Cela ne l’empêche pas de très bien démarrer, à guichets fermés dans de nombreux cas.

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Afrique du Sud : l'entretien avec Jean-Claude Rolinat publié mardi dernier dans le quotidien "Présent"

155623813.pngLes élections législatives qui se sont déroulées mercredi dernier en Afrique du sud sont passées quasiment inaperçues en raison de la « crise » en Ukraine. Nous y revenons cependant grâce à notre ami Jean-Claude Rolinat qui vient de publier République Sud-Africaine LA FAILLITE  DE MANDELA  aux éditions Les bouquins de Synthèse Nationale.- C-R.

Au vu des dernières élections législatives en Afrique du sud, l’ANC de Mandela est–il toujours autant porteur d’espoir ?

L' ANC représente toujours aux yeux d'une immense masse de noirs le parti « libérateur », celui des luttes anti-apartheid menées - inspirées devrait-on dire par Mandela car ce dernier était derrière les barreaux - par des clandestins formés à la sauce marxiste. L'URSS avait bien vu tout l'avantage qu'elle aurait pu tirer de ce pays si elle avait pu mettre la main sur les fabuleuse es richesses minières. Mais l'histoire a basculé et, comme elle en a le secret telle une bonne pièce de boulevard à rebondissements, les marxistes locaux sont devenus les agents dociles du capitalisme international dès lors que l'Union Soviétique était morte. Les héros de l'accession de la majorité noire au pouvoir s'en sont mis « plein les poches » à l'exemple de leur Président, un Zoulou polygame, Jacob Zuma, qui sera probablement réinvesti dans ses fonctions par l'Assemblée Nationale bien qu'il soit contesté. (Rappelez-vous les sifflets au grand stade de Soweto lors des cérémonies à la mémoire de « Madiba ».).Mais le scrutin du 7 mai a marqué une sorte de coup d'arrêt à la progression de l'African National Congress qui a perdu 3 points par rapport aux élections législatives de 2009. Il est contesté sur sa gauche et sur sa droite, sans compter les dissensions internes. Il tient toujours la route, tout de même , avec 62,15 %, un score qui ferait se pâmer le Président Hollande !

Pourriez-vous nous présenter Malema dont le parti, l’Economic Freedom Fighters arrive en troisième place aux dernières élections législatives?

Justement, l'un des challengers de l'ANC est le nouveau mouvement créé par Julius Malema, ex-leader de la Ligue des jeunes de l'ANC qui prône une radicalisation économique et... « ethnique » : nationalisations à tout va et expropriation SANS indemnisation des fermiers blancs, lesquels, menacés quotidiennement dans leur vie, assurent pourtant l'essentiel de la production agricole de la RSA. Malema, c'est l'homme du terrible, slogan « une balle, un boer », on est loin, ici, de la nation « Arc-en ciel » rêvée (ou vendue aux négociateurs blancs de 1994) par  Nelson Mandela. Le parti de Malema, l'EFF, l'Economic Freedom Fighters a enregistré un score honnête pour une première fois : 6,35 % ce qui le place en troisième position derrière l' Alliance Démocratique conduite par le premier Ministre de la province du Cap, Mme Helen Zille (une blanche), et devant l'Inkhata  Freedom Party (IFP) du chef Zoulou Mangosuthu Buthelezi en complète perte de vitesse suite à une scission dans  son organisation.

Quatre millions de noirs ont accédé à la classe moyenne, mais qu’en est-il de la population blanche aujourd’hui en Afrique du sud ?

Effectivement, au cour de ces vingt dernières années, on a pu observer l'émergence d'une classe moyenne noire d'environ quatre millions de personnes, soit plus ou moins 10 % de la population africaine , qui rivalise et souvent dépasse ses homologues des familles blanches. D'ailleurs ces dernières, exception faite du gratin cosmopolite, sont en voie de progressive paupérisation même si, dans l'ensemble, les blancs ont encore un niveau de vie supérieur à la masse des noirs, toutes ethnies confondues. (Ce qui n'évite pas les soupes populaires pour certains afrikaners totalement abandonnés.) Si  le vote est toujours caractérisé par une pulsion « raciale », - les noirs dans les grandes agglomérations sont totalement « détribalisés » et ne se raccrochent plus à un vote spécifiquement « zoulou », « Tswana » ou « Xhosa »- de plus en plus de métis et d'asiatiques apportent leurs suffrages à la DA, Democratic Alliance, parti réputé, initialement, comme étant celui des « blancs ». Les « boers » purs et durs, se retrouvent  au sein du Freedom Front qui n'a pas fait d'étincelles avec un tout petit 0,90% des suffrages, soit 165715 voix. (Tout de même 2,10 % dans la province de « l'Etat Libre », celle de l'ex-Orange free State de la guerre des Boers !) Les blancs, électoralement, se sont rassemblés autour de la DA et arrivent, avec leurs nouveaux électeurs noirs modérés et métis, à mettre en difficulté l'ANC dans la plus riche et la plus peuplée des provinces, le Gauteng; (ex-district minier du Witwatersrand : Johannesburg-Pretoria). Ce qui ne veut pas dire qu'ils reconquerront le pouvoir partout : pour l'instant, si l'exil cesse, malgré les menaces quotidiennes qui pèsent sur la vie et les biens des personnes, ils ont de grandes chances de conserver non seulement la Province du Cap, mais de gagner à leurs cause d'autres villes dans d'autres régions.Mais la ségrégation par le travail, cette affirmative action favorable aux noirs, est un frein pour les jeunes blancs qui veulent se lancer en économie. Sans oublier la mauvaise qualité de l'enseignement en dehors de l'éducation privée. Des  « biltongs » reviennent, ces blancs nostalgiques sans doute de cette viande de brousse séchée, en tout cas c'est ainsi qu'on les appelle, mais en vingt ans de black power un million, oui un million de « Sudafs », ont quitté leur patrie pour aller s'installer au Canada, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande et même en Australie. (20 000  rien qu'à Perth) Phénomène curieux à noter et qui prouve l'excellence des fermiers afrikaners, le  Mozambique, le Congo et la Géorgie ont offert des terres aux Boers pour qu'ils viennent les cultiver tandis que des ouvrier agricoles noirs ont demandé à leurs patrons de rester sur leur domaines transformés en coopératives pour les faire profiter de leur technicité. C'est un beau pays, un grand et très beau pays. Il y a de la place pour tout le monde. Espérons qu'un Malema ne devienne pas un nouveau Robert Mugabe qui, en trois décennies, a affamé son pays, le Zimbabwe voisin !

Propos recueillis par Catherine Robinson

République Sud-Africaine LA FAILLITE DE MANDELA de Jean-Claude Rolinat éditions « Les bouquins de Synthèse Nationale », 116 rue de Charenton 75012 Paris ou chez Difralivre Chiré en Montreuil (cliquez ici) ou dans toute bonne libraire nationaliste de Paris et province. 186 pages, 18 Euros. 

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NDLR : Sur l'Afrique du Sud et sur Mandela, le dernier livre de Jean-Claude Rolinat :

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol...

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mercredi, 21 mai 2014

LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE : UN DIKTAT. La nuit du 4 août des gagistes ?

traité_Grand-Marche-Transatlantique_Page_01.jpgAuran Derien

Métamag cliquez ici

Les membres de la Commission Européenne n’apprennent rien, ne savent rien, ne veulent rien comprendre. Pourtant, de même que la première guerre mondiale a été « terminée » par un diktat qui préparait la guerre suivante, les diktats transatlantiques, tant pour les biens que pour les services, préparent la guerre contre ce qui reste de civilisation en Europe. Car les méthodes ne changent pas. Les traités qu’ils imposent sont des diktats. Le conflit ainsi préparé suit les lignes de la servitude européenne. Trois causes de conflits sont prévisibles.

1 - Première cause : l’insupportable. En particulier : Les « Al capone » des multinationales de la chimie et de l’agriculture assassinent la population avec des produits qu’eux-mêmes ne consomment évidemment pas. Le monde de la finance ruine les peuples, sans créer aucune richesse. Du parasitisme généralisé. 
 
2 - Les services, en marge de l’OMC, sont vendus aux enchères. L’Union Européenne, les USA et 21 autres pays bavardent sur TISA (Trade In Services Agreement) (Participent à ce jour aux négociations de Trades In Services Agreement : Australie, Canada, Chili, Colombie, Corée, Costa Rica, Etats-Unis, Hong Kong, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Suisse, Taïwan, Turquie et UE). Si la science et la technique ont pu détruire des monopoles au cours du XIXe siècle, voire du XXe, le monopole privé sur les services permettra d’éliminer cette possibilité. Le pouvoir mondialiste ne pourra pas être contourné par l’innovation s’il contrôle, outre le système monétaire, tous les services sans lesquels aucune communauté organisée ne peut fonctionner. Il en résultera la nécessité d’entrer dans des conflits violents et sans fins pour lutter contre un quasi génocide programmé. 
 
3 - Le mépris pour la démocratie. Les marionnettes de divers pays européens ne demandent jamais plus l’avis des représentants légitimes d’associations représentatives, puisque les « Al Capone » aux commandes de la mondialisation les paient pour bâillonner les peuples dans le meilleur des cas, mais surtout les détruire par l’importation massive de populations du vaste monde. Un jour, de nouvelles élites se lèveront et l’épée Excalibur jaillira de l’eau profonde, claire et pure au fond de laquelle elle attend.
 
La nuit du 4 août ou la nuit des morts-vivants ?

Ceux qui ont décrit la nuit du 4 août, nous aident aujourd’hui à comprendre la veulerie des pseudos élites européennes. Etienne Dumont, dans ses souvenirs sur Mirabeau la raconte : « On eût dit que l’assemblée était comme un mourant qui fait son testament à la hâte, ou pour mieux dire, chacun donnait libéralement ce qui ne lui appartenait pas, et se faisait honneur de se montrer généreux aux dépens d’autrui…..Tel qui se sentait miné par une proposition qui venait d’être adoptée unanimement en faisait une autre par vengeance pour ne pas souffrir seul » ( Etienne Dumont : Souvenirs sur Mirabeau et les premières assemblées législatives. PUF, 1950, pp.99-101 ). De la même manière, les liquidateurs de  l’Europe donnent ce qui ne leur appartient pas et se montrent généreux au détriment du peuple et de son futur. Car il n’y a pas de futur dans le traité, sinon la promesse d’inhumanité jusqu’à ce que renaisse le cri de ralliement: mort aux tyrans.
 
Des siècles d’efforts, de civilisation, de grandeur, s’écroulent ainsi en une génération. Deux guerres ont été nécessaires pour éradiquer cette fleur de lotus, l’Europe, qui s’était lentement développée face à l’obscurantisme intellectuel, la sauvagerie des mœurs, la vulgarité artistique. Les responsables de la finance et du monde politique, aujourd’hui en fonction,  ne jouiront certainement pas de leurs ignominies. Les collabos ne sont-ils pas effacés quand ils ont cessé de servir ? 

Illustration en tête d'article : affiche du Parti de Gauche

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mardi, 20 mai 2014

Le nouveau numéro (n°76) du "Chêne", le journal du MNR est paru

img_537b68769f6bf.jpgAu sommaire de ce numéro :

- Editorial : La classe politique en pleine décomposition.
- Actualité, communiqués de presse.
- Bruno Mégret : après la scission du Front national, « j'aurais pu changer la donne politique ».
- Jean Madiran à la dentelle du rempart.
- Le vice et le crime, au secours des économies occidentales.
- L'écologie, un concept de droite ?
- Cérémonie des Bobards d'Or.
- Vie du mouvement.
- Tract.

Téléchargez ce numéro : cliquez ici

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Nouvelle « loi famille » : des apparences de vertu…

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Gabrielle Cluzel

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La famille, on le sait, c’est l’enfant battu du gouvernement. Le souffre-douleur, sur lequel on cesse de s’acharner quelques temps quand, après un gnon plus gros que les autres, la maîtresse a fait les gros yeux, mais auquel on revient dès que celle-ci a le dos tourné. Avec plus de prudence. Rien que des pinçons sous le pull qui ne se voient pas.

Arrive à l’Assemblée un nouveau texte : l’autorité parentale et « l’intérêt de l’enfant ». La précision dès l’intitulé, on le voit, cherche à convaincre… La garde alternée et le statut des beaux-parents, sujets épineux, s’appellent désormais « double-résidence de l’enfant » et « mandat d’éducation quotidienne ». Exit PMA et GPA, mais il n’est pas exclu qu’un jour ou l’autre elles-aussi reviennent, repeintes de frais, sous les noms pimpants – par exemple – « d’accompagnement à la conception » et de « délégation de grossesse ».

Et tout cela, comme d’habitude, a des apparences de vertu. Il faudrait un statut du beau-parent pour faciliter la vie quotidienne. Sur une radio, un beau-père vient témoigner : il a aidé sa femme à élever ses trois filles sans rencontrer le moindre problème. Le journaliste lui rive son clou d’un ton ferme : Oui, mais quid de l’urgence médicale ? L’auditeur s’arrête, interdit, c’est vrai qu’il n’y a jamais été confronté. Ce n’est pas tous les jours, n’est-ce pas, que l’on emmène sa belle-fille mourante à l’hôpital. Mais quelle sorte de médecin refuserait de soigner un enfant en danger au motif que l’accompagnateur n’aurait pas de « statut » ? C’est qu’il ne faudrait plus confier sa progéniture à personne, ni grands-parents, ni baby-sitter, ni nounou, ne jamais la déposer à aucun goûter d’anniversaire ni partir en voyage.

Ce n’est donc pas d’un statut pratique dont a besoin le beau-parent, mais d’un statut symbolique, un statut social, la reconnaissance de tout le mal qu’il se donne… un statut pour lui, en somme, et nullement pour l’enfant, qui se verra doté, à son corps défendant, d’un parent supplémentaire « low cost » venant interférer dans des décisions d’éducation déjà compliquées à prendre à deux. Et si d’aventure ce nouveau parent social se brouillait avec le parent biologique, gardera-t-il malgré tout son statut – avec le risque qu’au fil des unions, il faille réunir un vrai conseil d’administration pour décider du choix du lycée ? Ou sortira-t-il de la vie de l’enfant aussi arbitrairement qu’il y est rentré ?

La double-résidence, également, semble relever de la justice… la justice façon roi Salomon, coupons l’enfant en deux, ce sera d’une équité rigoureuse pour chacun des deux parents. Mais ce nomadisme perpétuel, avec le doudou, la brosse à dents, le pyjama toujours dans le cartable, quel adulte le supporterait ? Et le père et la mère sont-ils par nature si interchangeables qu’ils puissent se substituer l’un à l’autre sans dommage ?

Sans doute, et on peut le comprendre, nombre de pères souffrent de ne pas voir assez leur enfant, n’admettant pas que l’égalité des sexes s’arrête à la porte du juge aux affaires familiales.

Sans doute, et on peut le comprendre, les parents rêvent d’une famille recomposée « Ricoré », où l’on pourrait réparer une erreur de casting passée, et créer des liens de papier à défaut de liens de sang entre ceux que l’on aime.

Mais si Salomon, justement, en son temps, avait eu raison ? Si le signe d’un amour véritable n’était pas la justice, mais le sacrifice ? Le sacrifice de soi pour son enfant ?

Mais si tout cela, surtout, en confortant la confusion entre père et mère, en instituant la « parentalité pour tous » afin d’ouvrir à tous vents les frontières de la famille qui ne relèvera plus du droit du sang mais du droit du sol, visait encore une fois à « sniper » une institution aux valeurs par trop réactionnaires ?

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Dans Présent d'aujourd'hui : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur l'Afrique du Sud

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Le site de Présent cliquez ici

Présent est aussi dans les kiosques

Sur l'Afrique du Sud et sur Mandela, le dernier livre de Jean-Claude Rolinat :

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Une racaille embrasse de force une journaliste de la chaîne France 3

la-journaliste-de-france-3-assez-malmenee-pendant-son-direct_895586_510x255.jpgSource Contre-info cliquez ici

La chaîne de gauche France 3 était en direct avec une de ses journalistes pour la « nuit des musées ».

Celle-ci faisait un reportage dans un musée d’« art [sic] moderne et contemporain » où étaient invitées « toutes les richesses [sic] de la banlieue » (comprendre des immigrés).
Un tableau assez complet de la société rêvée par la gauche… quand une racaille a surgi et, non sans une certaine violence, a embrassé la journaliste.

A quand le viol en direct ?

Pendant ce temps, le fameux pervers et ancien ministre de la culture [sic] Jack Lang, présent sur le plateau, ricane et prétend que « c’est drôle ».

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lundi, 19 mai 2014

Le Barreau de Lyon crée une « équipe commando » pour lutter contre le racisme

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Source La Flamme cliquez ici

Un groupe de treize avocats spécialement formés prendra en main des dossiers liés aux questions de racisme, d’antisémitisme et autres discriminations.

« C’est une initiative totalement lyonnaise dont nous nous serions bien passés. » Me Philippe Genin, avocat au Barreau de Lyon et ancien Bâtonnier, a présenté ce lundi « l’équipe commando » qui vient d’être formée au sein de l’ordre professionnel des avocats.

« Si Lyon est historiquement une terre de résistance, nous observons depuis près de huit ans une montée en puissance de groupuscules violents et haineux d’extrême droite comme les Jeunesses nationalistes ou les identitaires, explique Me Genin. Nous constatons par ailleurs un afflux de dossiers concernant le racisme ‘ordinaire’ dans la rue, dans les entreprises ou en matière de discrimination au logement. Nous nous devions de réagir. »

Pour la première fois en France, un groupe de treize avocats lyonnais volontaires, bénévoles et spécialement formés sur les questions de racisme ou d’antisémitisme sera à l’écoute des associations (Licra, SOS Racisme, Ligue des droits de l’Homme…) et des particuliers afin de lutter plus efficacement et plus rapidement sur ces sujets.

« Il y a des progrès à faire dans la lutte contre les discriminations. A Lyon, moins de dix affaires relatives au racisme sont jugées chaque année, affirme Roger Benguigui, secrétaire général de la Licra. Car ce sont des cas difficiles à prouver, c’est souvent parole contre parole. »

Et Me Johanne Sfaoui, avocate au sein de la nouvelle équipe, d’enchaîner : « En nous rassemblant au sein de cette entité, nous aurons plus de poids et de réactivité. Ainsi, la mobilisation sera plus grande sur ces sujets », assure-t-elle.

Joint par metronews, Alexandre Gabriac, Chef des Jeunesses nationalistes et élu à la région Rhône-Alpes, s’inquiète pour sa part de la formation de ce « commando de la police de la pensée. » « Ce sont des personnes en mal de notoriété qui s’érigent en ligue de la vertu. Mais je me réjouis qu’un groupe d’avocats citoyens prenne en main la question du racisme anti-blanc et anti-catholique », ironise-t-il.

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Le nouveau numéro de Livr'arbitres consacré à Dominique Venner

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Livr'arbitres cliquez ici

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dimanche, 18 mai 2014

« Nous ne guérirons jamais de Dominique Venner, et c’est pour cela que nous resterons vivants »

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Ouverture du colloque Dominique Venner, samedi 17 mai 2014. Avec Philippe Conrad, Pierre-Guillaume de Roux, Javier Portella, Carlomanno Adinolfi, Bernard Lugan et Alain de Benoist. ©Photo-Revue-Éléments

La considérable affluence au colloque Dominique Venner (plus de 500 personnes à la Maison de la Chimie ce 17 mai), la qualité des interventions à la tribune laisse entrevoir un mouvement de sursum corda mais aussi de sursum ratio. « Élévation des cœurs» et «élévation de notre raison». Par un acte en apparence irrationnel, mais en fait logique, Dominique Venner a ouvert une voie : celle du sacré, celle, aussi, de la hauteur de vue. La hauteur de vue n’est pas l’indifférence, elle n’est pas le refus de s’engager, elle est la froideur dans la perception des enjeux, qui va volontiers avec la chaleur de la camaraderie. La mort sacrificielle de Dominique Venner, il y a un an, à Notre-Dame de Paris, a précisément ce sens précis : ouvrir un espace du sacré. Ce que croyait précieux Dominique Venner ce n’était ni la droite ni la gauche, c’était la France et l’Europe comme civilisation, c’était le sens même de ce que patrie veut dire, et de ce qu’honneur veut dire. Car l’honneur, en un sens, c’est toujours filiation et transmission.

Or, c’est tout cela, avec l’effacement du sens, avec le relativisme généralisé, avec le changement de peuple par l’immigration de masse, qui est mis à bas par la modernité ravageuse. Et par une politique criminelle, celle du mondialisme comme système à tuer les peuples. Changer notre peuple dans sa composition ethnique et culturelle pour tuer toute notion de peuple, dépolitiser tout pour ne laisser que la table rase du turbocapitalisme se déployant sur fond de grand marché universel, avec des hommes interchangeables, et d’ailleurs interchangés et inter-échangés, sans passé, sans héritage, sans histoire, et donc sans avenir. Avec un seul présent : celui de consommateur et de producteur. Avec des femmes louant leur ventre, et des hommes vendant leur sperme. Voilà le monde dont Venner ne voulait pas. Sain refus. Mais aussi portait-il une grande espérance, la lueur d’un autre monde possible, poétique, fort, tragique, noble, plein des exemples héroïques qui agrandissent nos petites vies pour leur donner un souffle, une ampleur, une dimension mythique. Nous ne guérirons jamais de Dominique Venner, et c’est pour cela que nous resterons vivants.

Pierre Le Vigan 

Pierre Le Vigan, écrivain, philosophe, vient de publier L’effacement du politique. La philosophie politique et la genèse de l’impuissance de l’EuropeLa barque d’or. Contact : labarquedor@hotmail.fr, 15 €.

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Intervention de Bernard Lugan sur "L'esprit corps franc". ©Photo-Revue-Éléments

Source Le blog d'Eléments cliquez ici

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samedi, 17 mai 2014

"RIVAROL" PARLE DU 1er NUMERO DES "CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME" CONSACRE A LEON DEGRELLE...

2324674723.jpgUn article de Robert Spieler paru dans Rivarol du 24 avril dernier cliquez ici :

Il y a quelques semaines paraissait dans les pages nécrologiques des quotidiens belges Le Soir et L’Avenir ce texte : « 31 mars 2014 : vingtième anniversaire de la disparition de l’écrivain et poète JEAN DOUTRELIGNE 1906-1994. Auteur de ‘Notre-Dame’ de la ‘Sagesse’, ‘Révolution des âmes’, ‘La Chanson ardennaise’, ‘La Grande Bagarre’… Sa famille, ses amis, ses disciples ne l’oublient pas. » Jean Doutreligne est le pseudonyme de… Léon Degrelle, qui écrivit de magnifiques poèmes. La parution de cette annonce à laquelle les services des deux journaux n’y virent que du feu suscita évidemment la joie chez certains et la fureur chez d’autres. C’est une des nombreuses anecdotes que l’on trouve dans le livre consacré à Léon Degrelle dans la nouvelle collection de Synthèse nationale, pilotée par Roland Hélie et intitulée « Cahiers d’histoire du nationalisme ». On y trouve des contributions de Camille Galic, Francis Bergeron, Pierre Vial, Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac, Henri de Fersan et d’autres qui nous pardonneront de ne pas les citer tous. On y trouve aussi un article de Saint-Loup et un important discours de Léon Degrelle, prononcé le 7 février 1943 à Berlin, intitulé : « Pour la révolution nationale-socialiste ». Christophe Georgy nous présente la biographie du « beau Léon ». Ses soldats le surnommaient aussi affectueusement « Modeste 1er de Bourgogne » car il n’avait, à juste titre, pas la réputation d’être d’une modestie excessive.

Naissance et jeunesse

C’est dans les Ardennes belges, dans la petite ville de Bouillon, située à trois kilomètres de la frontière française, au nord de Sedan, que nait Léon, Joseph, Marie, Ignace Degrelle, le 15 juin 1906, dans une famille d’origine française, très catholique. Son père, Edouard Degrelle, brasseur de métier, avait quitté la France en 1901 car il était opposé aux persécutions qu’imposait le ‘Petit Père Combes’ aux congrégations religieuses. Léon Degrelle fut très marqué, dans sa jeunesse par l’affreuse guerre qui ravagea l’Europe, n’épargnant pas la Belgique. En novembre 1918, il est choisi pour présenter un compliment aux officiers français qui entrent à Bouillon. Le jeune scout fera à cette occasion le tour de la ville, main dans la main avec un officier dont le nom est… Philippe Pétain à qui il vouera toute sa vie une profonde admiration. Dès l’âge de seize ans, il se passionne pour la littérature et notamment pour l’œuvre de Charles Péguy. Il écrit des poèmes et commence à collaborer à des journaux.

Degrelle journaliste

Il commence à s’intéresser à la politique et grâce à la lecture de Charles Maurras dans l’Action française, il se forge ses premières convictions personnelles. Il lit aussi Léon Daudet et Jacques Bainville. C’est au cours de ses études en faculté de lettres et de philosophie thomiste à l’Université catholique de Louvain qu’il est repéré par Mgr Picard qui voit déjà en lui un vrai meneur. Il lui propose, alors qu’il n’a que vingt ans, de prendre la direction d’un journal d’étudiants dont il portera, grâce à son talent d’éditorialiste, les ventes à 10 000 exemplaires, chiffre impressionnant pour ce type de publication. Mais la consécration viendra avec sa rencontre avec l’abbé Norbert Wallez, directeur du grand journal catholique Le Vingtième siècle, qui l’engage.

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vendredi, 16 mai 2014

Tous en jupe… à deux semaines du bac, rien de mieux à faire ?

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Olivier Vial

Boulevard Voltaire cliquez ici

Comme l’enfer se pave de bonnes intentions, notre école commet souvent les pires folies au nom de principes généreux. Ainsi, c’est dissimulés derrière le paravent du combat en faveur de l’égalité entre les sexes que les adeptes les plus radicaux de la théorie du genre ont réussi à forcer la porte de l’Éducation nationale.

Depuis, il leur suffit de brandir l’étendard de la lutte contre le sexisme et les stéréotypes pour faire accepter toutes leurs initiatives, y compris les plus farfelues, mais aussi faire taire toute critique.

Leur tactique est désormais bien rodée. Après avoir milité pour que l’on remplace, en maternelle, les classiques de la littérature enfantine jugés « trop genrés » par des livres comme « Papa porte une robe », « Ma mère est une femme à barbe » ou « Mehdi met du rouge à lèvre », après avoir obligé des élèves de CE2 à regarder le film très militant « Tomboy » (lauréat du prix du jury des Teddy Award récompensant les films traitant de sujets LGBT), après avoir défendu l’expérimentation des « ABCD de l’égalité » qui visent, en s’inspirant des travaux des théoriciennes féministes les plus radicales, à déconstruire « les stéréotypes de genre » auprès d’enfants âgés de 3 à 11 ans, voici venu le temps d’inviter les garçons à porter une jupe.

Pour ce faire, l’académie de Nantes appuie, finance et assure le suivi « pédagogique » d’une initiative prise par le conseil académique de la vie lycéenne (conseil présidé par le recteur), incitant dans une vingtaine d’établissements les élèves et les enseignants, quel que soit leur sexe, à porter une jupe vendredi 16 mai afin de lutter contre le sexisme.

Le plus inquiétant avec cette initiative, qui en elle-même est bien plus ridicule que dangereuse, c’est la prétendue unanimité qui l’accompagne ; le ministère, le rectorat, les organisations de parents d’élèves, les syndicats lycéens de gauche, tous vantent cette expérimentation.

Comment peut-on être à ce point aveuglé ? Comment peut-on penser qu’à quelques semaines des épreuves du bac, les lycéens n’ont pas mieux à faire ? Comment ne pas craindre que l’autorité des enseignants, déjà largement contestée, ne soit pas encore affaiblie par cette mascarade ? Enfin et surtout, comment ne pas voir que l’objectif même de l’égalité entre les sexes est totalement trahie par ce dispositif. En effet, cette journée de la jupe proposée par le rectorat de Nantes envoie un message bien différent de celui du film éponyme de Jean-Paul Lilienfeld avec Isabelle Adjani. Dans ce film, le propos était de permettre aux filles d’assumer leur féminité dans des environnements, des quartiers où porter une jupe entraîne automatiquement les moqueries et les brimades des garçons. C’était là un vrai message de respect, loin du carnaval proposé par le rectorat de Nantes, qui au final nie l’identité féminine et masculine et confond égalité et uniformité.

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jeudi, 15 mai 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 14 mai 2014

Dominique Venner : un fabuleux professeur d’énergie…

le gallou.jpegUn entretien avec Jean-Yves Le Gallou publié par Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou, vous allez assister, samedi 17 mai à 14 h 30, au colloque consacré à Dominique Venner, à la Maison de la chimie à Paris à l’invitation de l’Association pour l’histoire. Expliquez-nous pourquoi…

Il y a un an, j’ai eu l’honneur, avec Bernard Lugan, Philippe Conrad et Fabrice Lesade, de partager avec Dominique Venner son dernier déjeuner. Je n’oublie pas l’accolade – l’abrazo – qu’il nous a donnée lorsqu’il est parti vers son destin. Ce sont des moments qui marquent un homme pour le restant de sa vie.

Que retenez-vous de Dominique Venner ?

Un grand écrivain. Un historien méditatif. Un professeur d’énergie.

Un grand écrivain ?

Dominique Venner était un merveilleux conteur. Son Dictionnaire amoureux de la chasse, notamment, est admirable. Je le dis avec d’autant plus de force que je ne suis pas moi-même chasseur. Mais on y trouve une formidable leçon sur les relations de l’homme à la nature, à l’animal et aux traditions.

Un historien méditatif ?

Dominique Venner a apporté un regard lumineux sur 30.000 ans d’histoire européenne dans Histoire et tradition des Européens. Avec lui, nous savons d’où nous venons. Et pourquoi nous devons refuser le grand effacement et le Grand Remplacement. « Les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice. » Pour Dominique Venner, « l’historien méditatif […] [est] créateur de sens, éveilleur de rêves ».

Nous devons aussi à Dominique Venner Le Siècle de 1914, un livre, là aussi, d’une lumineuse clarté. En 1914, l’Europe est une société traditionnelle avec ses monarques et ses aristocrates, ses paysans et ses soldats, tous attachés à leur lignée et aux valeurs d’effort, de courage et d’honneur. Les combats de 1914 industrialisent la mort (80 % de tués par éclats d’obus) et la figure du héros cède la place à celle de la chair à canon. Les grands empires s’effondrent et le chaos s’installe au cœur de l’Europe.

Sur les ruines du monde ancien, quatre idéologies naissent et s’opposent. Le fascisme (que Dominique Venner distingue avec finesse du nazisme), le national–socialisme, le communisme et le wilsonisme, c’est-à-dire le mondialisme anglo-saxon, surgissent de ses décombres et s’affrontent. Les trois premières ont disparu. La quatrième est à bout de souffle. L’empire américain ne sera pas éternel et l’Europe sortira de sa « dormition ».

Reste le professeur d’énergie…

Ce sera le thème du colloque qui se tiendra samedi 17 mai à 14 h 30 sur le thème « Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle ». Cela correspond à la réédition de son très beau livre Le Cœur rebelle.

Voici quelques maximes extraites de l’œuvre de Dominique Venner, d’Un samouraï d’Occident, en particulier : « Exister, c’est combattre ce qui me nie », « Une action politique n’est pas concevable sans le préalable d’une mystique », « Être un insoumis : préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre », « Être un insoumis : être à soi-même sa propre norme par rapport à une norme supérieure », « Être un insoumis : veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse », « L’opposant radical doit puiser en lui-même ses justifications, affronter la réprobation générale, l’aversion du grand nombre et une répression sans éclat ». De belles leçons d’énergie, assurément !

Comment interpréter son geste sacrificiel ?

Dominique Venner s’en est expliqué lorsqu’il a déclaré (dans une vidéo aujourd’hui disponible), quelques semaines avant le 21 mai 2013 : « Il est parfois nécessaire que des hommes se sacrifient […], sacrifier sa vie, mettre sa vie en jeu, la sienne, pas celle des autres, sacrifier sa vie pour authentifier ses paroles, créer aussi peut-être un choc. » Ce propos du samouraï d’Occident éclaire aussi son geste : « Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »

Vous comprenez cela ?

Oui, lorsque j’étais étudiant, j’ai eu deux « professeurs d’énergie » : Nietzsche et Barrès. Mais avec toujours un peu de gêne pour Barrès. Voilà un homme qui a chanté les valeurs héroïques et qui, à l’aube de la guerre de 1914, s’est engagé à… publier un éditorial par jour. Ce qui lui valut le méchant surnom de « rossignol des cimetières ». Certes, Barrès avait dépassé 50 ans et rien ne l’obligeait à partir sur le front. Mais Émile Driant, député, avait 59 ans en 1914. Il s’est néanmoins engagé et est mort en héros à la tête de ses chasseurs, au bois des Caures, en retardant de manière décisive l’avance allemande sur Verdun.

Je crois que Dominique Venner avait le souci de l’exemplarité, le souci de montrer que ses écrits n’étaient pas des paroles en l’air. C’est aussi pour cela qu’il a choisi de mourir en combattant, à 78 ans.

Un geste qui a pu choquer les catholiques…

Bien sûr. Je le comprends parfaitement. Mais j’ai été frappé par l’empathie qu’ont montrée beaucoup de mes amis catholiques en la circonstance. La difficulté et la force du geste n’ont échappé à personne. Elles ont souligné l’adéquation entre l’homme et l’œuvre. Le cœur rebelle est mort en insoumis. On lit désormais Dominique Venner avec plus de conviction encore : on a la certitude absolue de la vérité de l’homme.

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mardi, 13 mai 2014

¡Viva Cristo Rey!

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Jean Sévillia

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Le 14 mai, l’événement-cinéma, ce n’est pas à Cannes qu’il se déroulera. Là où il faudra être, ce n’est pas dans le ballet des limousines qui mènent les stars de la Croisette au tapis rouge du Palais des festivals. C’est dans la quarantaine de salles qui, à travers (presque) toute la France, diffuseront Cristeros, un combat pour la liberté, le film de l’américain Dean Wright.

L’histoire est authentique, et méconnue. En 1926, le pouvoir mexicain, alors aux mains d’un parti à la fois nationaliste, agrarien, socialiste et anticlérical, met en œuvre, dans un pays dont l’immense majorité de la population est catholique, une législation s’attaquant à l’Église : nationalisation des lieux de culte et des biens ecclésiastiques, laïcisation forcée des écoles, interdiction du droit de vote et du droit d’être élu pour les membres du clergé, prohibition de l’habit ecclésiastique, expulsion des congrégations enseignantes, interdiction des organisations professionnelles catholiques, obligation pour les prêtres d’aller pointer dans les commissariats…

Espérant faire pression sur le gouvernement, l’épiscopat se résout à suspendre le culte, sur tout le territoire mexicain, jusqu’à l’abrogation des lois antireligieuses. Mais les paysans, privés de messe et de curé, ne l’entendent pas ainsi. Ils prennent les armes, quand ils en ont, ou s’emparent de celles de l’armée gouvernementale. L’insurrection finira par toucher la moitié du pays et s’organisera : 50.000 hommes composeront l’armée des Cristeros, sous le commandement du général Enrique Gorostieta Velarde (Andy Garcia dans le film) et de prêtres passant sans état d’âme de l’autel au fusil. L’affrontement durera trois ans dans sa phase aiguë, mais se poursuivra de façon sporadique au cours des années 1930, laissant un bilan final de 250.000 victimes dans les deux camps. Qui le sait en Europe ?

C’est une épopée de fer et de feu, avec ses héros, ses lâches, ses traîtres et ses martyrs. C’est aussi une guerre qui, comme tous les conflits, possède ses coulisses géopolitiques et diplomatiques, de Washington – où les États-Unis veillent à la sécurité de leurs concessions pétrolières au Mexique – à Rome – où le pape souffre pour ses fidèles Cristeros mais, à la poursuite des combats, préfère un compromis permettant de rouvrir les églises.

En France, la sortie annoncée de Cristeros fait le buzz depuis plusieurs mois dans les milieux catholiques. Ce sont donc les autres qu’il faut maintenant convaincre d’aller voir le film. Que tous ceux qui, aujourd’hui, n’aiment ni l’État quand il se fait persécuteur, ni le viol des consciences, ni les atteintes à la liberté sachent que ces paysans pauvres qui se battaient, derrière leurs drapeaux frappés de l’image de la Vierge de Guadalupe et au cri de ¡Viva Cristo Rey! (« Vive le Christ Roi ! »), étaient leurs frères en rébellion. Leur rendre hommage au moment où tant de fausses étoiles brilleront à Cannes mettra de la lumière dans la nuit.

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lundi, 12 mai 2014

« Agression homophobe » : encore raté !

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Charlotte d'Ornellas

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L’affaire avait fait grand bruit, elle est « résolue ». Les agresseurs de Wilfred et Olivier, homosexuels attaqués il y a un an à Paris, ont été condamnés mardi à 18 et 24 mois de prison ferme.

Stupeur : les dangereux catholiques intégristes et homophobes de la Manif pour tous qui, bien entendu, avaient fait le coup, s’appellent Abdelmalik et Taieb.

Encore raté.

Un an et demi de mobilisation, aucun incident majeur… Rageant, pour cette gauche morale qui guettait le faux pas à instrumentaliser pour rallier à la cause LGBT la ménagère outrée de cette violence derrière son écran de télévision.

Et pourtant, elle a essayé. Deux faits divers rendus spectaculaires auront été attribués au « climat instauré par l’extrême droite et la Manif pour tous » : l’agression dans les locaux de Libération, puis celle de ce couple homosexuel.

Résultat ? Abdelhakim Dekhar d’abord, puis Abdelmalik et Taieb. Aucune trace d’extrême droite catholique intégriste, à moins qu’elle n’ait vraiment changé… C’est incroyable, comme la réalité peut s’acharner contre la gauche.

Ils ont fait peser l’accusation de cette agression sur la LMPT pendant un an, mais personne n’aurait l’idée de s’excuser… On laisse planer le doute, au cas où. On a eu droit à la présence des deux homos à chaque happening LGBT, meeting d’Anne Hidalgo, soirée de Jean-Luc Romero pour dénoncer l’homophobie… Ils tiennent un bon fait divers, enfin, ils ne vont pas le lâcher ; y a encore PMA et GPA qui attendent…

Mais pas un mot sur les deux agresseurs. La même histoire que pour Libération : la République en danger avait soudainement retrouvé ses esprits quand elle avait appris que l’abominable nervi d’extrême droite s’appelait Abdelhakim, et que son cœur penchait plutôt à l’extrême gauche.

L’avocat de ces deux voyous déclarait à la sortie du tribunal : « Je crois que le clivage du mariage pour tous leur a complètement échappé, ils sont dans une mauvaise soirée, éméchés, dans une violence gratuite ; ces deux jeunes homos sont tombés au mauvais moment, je ne sais pas qui ils auraient agressé ce soir-là, mais je pense qu’il y aurait eu agression. »

La voilà, la vraie information ! On veut bien croire Wilfred de Bruijn quand il parle de « l’horreur qu’il a vécue » : c’est celle que subissent — soutien médiatique, politique et judiciaire en moins — des centaines de Français chaque jour. Il a été agressé, rien d’exceptionnel malheureusement.

Intéressant, d’ailleurs, de noter que, soudainement, « l’enfance difficile » du pauvre petit Malik, 19 ans, multirécidiviste, qui a grandi « entre un père algérien éboueur à Paris et des grands-parents qui le récupèrent à la mort de sa mère », semble nettement moins émouvoir toute la caste bien-pensante qui en aurait pleuré en d’autres temps.

Pas un mot, non plus, sur son compagnon d’agression, Taieb, 20 ans, condamné à sept reprises pour vol et violences… Subitement, vous remarquerez, la prison devient la solution.

Beaucoup de bruit sans l’essentiel : une agression ordinaire.

Mais même la réalité dans la figure – et c’est peu de le dire –, Wilfred continue à faire semblant de ne pas la voir et dénonce des opposants aux revendications LGBT légitimes et irréprochables.

S’il était honnête, il reconnaîtrait que, dans son malheur, il a quand même eu de la « chance »… Il y a quelques jours, une jeune fille était sauvagement violée par quatre garçons turcs et marocains, simplement parce qu’elle était française. Pour elle, comme pour les milliers de victimes quotidiennes de ces « bandes de jeunes », pas un mot…

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Le trotskisme dégénéré, de Patrick Gofman : feu sur le prophète et ses disciples !

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Lucette Jeanpierre

Riposte laïque cliquez ici

Voilà un livre qui devrait intéresser nos anciens trotskistes Pierre Cassen (LCR) et Alain Rubin (OCI), mais aussi tous ceux qui, tout au long de leur vie militante, côtoyèrent des militants issus de ces mouvances.

L’auteur, Patrick Gofman a milité à l’OCI, groupe le plus violent et sectaire de l’extrême gauche, des années 1967 à 1979, soit de 18 à 30 ans. Il tord le cou à une légende, qui veut que Staline aurait rompu avec les idéaux de la Révolution d’Octobre, auxquels Trotski serait resté fidèle.

En introduction, il annonce tout de suite la couleur, citant cette phrase de 1949 d’hérétiques du trotskisme, Lefort et Castoriadis : « C’est parce que l’organisation trotskiste a été incapable de se séparer radicalement et organiquement du stalinisme, parce qu’elle est restée, au mieux, qu’une opposition à celui-ci, ou, comme on l’a dit, un appendice du stalinisme, qu’elle n’a jamais pu se construire ».

En gros, et Gofman l’écrit tel quel, le trotskisme a toujours été à la remorque du stalinisme. Il va même plus loin, et affirme que si Trotski avait gagné, cela aurait été pire pour l’histoire de l’humanité. Il écorne sans concession le côté narcissique et égocentrique de celui qu’on appelait le Prophète de la IVe Internationale, à cause de ses analyses sur la Révolution permanente et ses débouchés en Allemagne, en Espagne, en France, etc. Et il conclut par cette petite histoire : le stalinisme, c’est le massacre de l’homme par l’homme, le trotskisme, c’est le contraire.

Pour la petite histoire, il est savoureux de connaître les circonstances dans lesquelles Patrick Gofman a été exclu de l’OCI, après douze années de bons et loyaux services. Se sentant des dispositions à l’écriture, le jeune lambertiste se lance dans l’écriture de son premier livre, « Les femmes préfèrent les cons », écrit à quatre mains avec Pierre Marcelle, vieille connaissance de Riposte Laïque, qui, embauché à Libération, déversait souvent sa bile contre notre site (cliquez ici).

Il se trouve que les deux malheureux, dans un réflexe sans doute individualiste petit-bourgeois, avaient oublié qu’un révolutionnaire de l’OCI doit être un soldat au service de la cause, et donc que, dans ce contexte, toute expression publique ne peut se faire qu’avec l’aval de la direction. La convocation à un procès politique, à deux heures du matin, instruit par le même Pierre Marcelle, qui avait demandé pardon, lui, à la direction du Parti, et devait donner des gages en enfonçant son ancien copain, est un grand moment de cet ouvrage, qui confirme que les lambertistes étaient capables des pires pratiques staliniennes.

Imaginez Fabien Engelmann, lui aussi ancien trotskiste, convoqué à 2 heures du matin par Marine Le Pen, Louis Aliot et Florian Philippot pour avoir publié « Du gauchisme au patriotisme » sans l’accord de ses chefs…

Dans un style plutôt brut de décoffrage, l’auteur épingle tour à tour les communistes, bien sûr, les leaders historiques du trotskisme, Pierre Boussel, Alain Krivine et Arlette Laguiller, dans des termes qu’on qualifiera de virils… Il éreinte leurs organisations moribondes.

On se régale particulièrement, sur la fin de l’ouvrage, quand il s’occupe des anciens camarades de sa génération, et insiste sur leur fascination pour le pouvoir, l’argent, la magouille et le luxe.

Dans un chapitre intitulé « Quelques asticots sur la charogne trotsko-lambertiste », il se farcit, dans un style savoureux, Mélenchon, sénateur à 35 ans, avec tous les avantages matériels qui vont avec, Cambadélis, nouveau secrétaire du Parti socialiste, dont il rappelle les nombreuses condamnations judiciaires, et d’anciens responsables de la Mnef, comme Rozenblatt ou Campinchi, qui, c’est le moins qu’on puisse dire, vivaient bien sur la Bête… Julien Dray, Harlem Desir et la mafia Sos Racisme ne sont pas épargnés.

A présent, Gofman se présente comme un « supporter du mouvement national dans sa totalité ». On peut ne pas partager l’ensemble de l’évolution de l’auteur, et quelques-unes se ses analyses. Mais on se régale, tout au long de cet ouvrage caustique, devant la liberté d’une plume polémiste à souhait, qui ne fait pas dans la dentelle…

Le Trotskisme dégénéré, de Patrick Gofman, Les Bouquins de Synthèse nationale, 134 pages, 18 euros

 

NDLR : avez-vous lu "Le trotskisme dégénéré", le livre de Patrick Gofman ?

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vendredi, 09 mai 2014

Rivarol de cette semaine :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Un numéro hors série de Présent consacré aux élections européennes :

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N° spécial le 10 mai – 8 pages couleurs

Europe : le vote des patries

Souverainetés, défense de la Vie, fiscalité, immigration…

Tribunes et interviews exclusives

Marine Le Pen, Christine Boutin, Camille Galic, Benoîte Taffin,

Oskar Freysinger, Paul-Marie Coûteaux, Bruno Gollnisch, Yves-Marie Laulan, Julien Rochedy, Jacques Trémolet de Villers, Christian Daisug.

Suivez Présent sur Twitter : @journalPresent

En kiosque du 10 au 13 mai et dans les librairies amies.

Site de Présent cliquez ici

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mercredi, 07 mai 2014

Tout le monde il est gentil, tout le monde il est raciste «Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu» : Le film qui fait rire jaune l’idéologie antiraciste

pz_couverture.jpgJean Ansar

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Il y a toujours eu des divorces profonds entre la critique et le public de cinéma. La critique qui représente toujours l’idéologie dominante se prend pour le guide intellectuel du public. Elle aime les films prétentieux, engagés et donneurs de leçon. Elle raffole des films afghans qui font 45 entrées. Le public, lui, aime le cinéma spectacle de divertissement ou intelligent ce qui est souvent le contraire d’ailleurs d’intellectuel.

C’est pourquoi la critique des pères la pudeur et des nouveaux dévots et bigotes de l’antiracisme idéologique a mal accueilli tout au début le film de Philippe de Chauveron avec un Christian Clavier désopilant, fin dans son jeu et dont c’est le grand retour. Mais la France, elle, se tord de rire sans complexes ni retenus. La critique s’incline, mais tente de détourner le sens du film, de le politiser et même de l’instrumentaliser.

En fait, ce film prouve que l’on peut rire à gorge déployé d’un racisme bon enfant à la française. C’est le premier point et c’est le plus important. Les Verneuil, petits bourgeois catholiques de province, ont 4 filles. Les 3 premières épousent coup sur coup un arabe, un juif et un chinois. La petite dernière, elle, une révélation d’une beauté à la française, s’éprend  enfin d’un catholique comme papa et maman, seulement il est noir. Cela fait beaucoup et c’est pour cela que l’on rit de bon cœur. D’autant plus que papa et maman ne se sentent pas racistes. Papa est gaulliste et ils font du racisme comme monsieur Jourdain fait de la prose. Pourtant ils sont sympathiques. Certains passages sont même émouvants. Cela ne peut pas passer pour une certaine gauche. Surtout que dans ce film, tout le monde il est gentil mais tout le monde il est raciste. Le Chinois par rapport à l’arabe et au juif et l’arabe par rapport au juif et au chinois et  le juif par rapport à l’arabe et au chinois et les 3 par rapport au noir.

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