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mardi, 28 janvier 2014

Pourquoi le Jour De Colère a été un succès politique

jdc_peguy-300x300.jpgJour de colère cliquez ici

Le Jour de Colère est un succès, et en premier lieu un succès politique, car il a posé publiquement la seule question qui intéresse aujourd’hui plus de 80% des français, qui désapprouvent l’action de François Hollande à la tête de l’Etat. Cette question a aujourd’hui sa réponse : la mise en œuvre de l’article 68 de la constitution donne pouvoir au parlement, réuni en Haute Cour de justice, d’engager la procédure de destitution du Président de la République.

Cette disposition constitutionnelle soulève à la fois des espoirs et des interrogations. Espoirs pour le peuple, interrogations pour la représentation nationale. En effet, le dernier baromètre CEVIPOF du 13 janvier 2014 a révélé que 87% des français ne font plus confiance à leurs élus. Or la constitution prévoit que c’est à eux, députés et sénateurs, qu’est confiée la responsabilité de mettre en œuvre la procédure de destitution.

La France vit donc aujourd’hui une crise politique extrêmement grave, où les citoyens désavouent massivement à la fois le chef de l’Etat et la classe politique. Le Jour de Colère adresse son ultimatum à cette minorité, protégée et complice, de droite comme de gauche : soit elle respecte le peuple souverain et met en jeu, de ce fait, ses privilèges et ses avantages, soit elle refuse de l’écouter et creuse alors plus profondément le fossé qui la sépare des électeurs. Les élus seront-ils responsables ou autistes ?

Pour les aider à faire ce choix, Béatrice Bourges se tient depuis hier soir à proximité de l’Assemblée Nationale afin de leur expliquer la responsabilité qui pèse sur eux au nom du peuple français. Elle a a été rejointe aujourd’hui dans son jeûne par une autre militante du Jour de Colère, qui a décidé faire entendre ce message à ses côtés. Le sens de ce jeûne est d’obtenir de la représentation parlementaire qu’elle réponde à l’appel. Il suffit pour cela que des élus fassent preuve de responsabilité et abordent avec résolution la saisine que le peuple leur demande. Le Jour de Colère va lancer une pétition en ce sens.

Dans bien des pays, l’intervention des citoyens pour contrôler le travail des élus est une réalité. En 2003, le Gouverneur de Californie a été chassé de son poste par un vote sanction des Californiens. Dix ans plus tard, le pouvoir socialiste semble préférer l’insurrection… en Ukraine. Le Ministre des Affaires Etrangères a apporté son soutien aux émeutiers de Kiev.

En fera-t-il autant pour les Français en colère ?

C’est précisément cette politique du « deux poids-deux mesures » que les Français ne supportent plus : la taxation des PME, mais la gabegie de l’Etat, le racket fiscal des ménages, mais l’entretien des maîtresses présidentielles sur les fonds publics, les rafles policières pour délit d’opinion, mais l’impunité des délinquants…

Pour éviter que la situation ne s’aggrave, François Hollande doit partir.

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lundi, 27 janvier 2014

Jour de colère dans Paris

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Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Dimanche, de la Bastille aux Invalides, c’était Jour de colère. Alors ils sont tous venus, la carpe et le lapin, de Sarcelles à Versailles, avec leur colère en bandoulière, sous une pluie assortie à leur humeur. 17.000 selon la police, 160.000 selon les organisateurs. Des organisateurs que personne ne connaît. Car aucun parti politique, aucun mouvement d’envergure, ni bonnets rouges ni LMPT, n’a appelé à manifester. Le succès n’en est que plus inattendu, déconcertant, inquiétant… À cette manif un peu foutraque, pas de « tenue correcte », ni de carton d’invitation exigé à l’entrée. On y vient dans son jus, comme on est, avec la pancarte qu’on s’est bricolée sur un coin de table. Suffit d’être en colère. C’est le principe.

Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. Derrière la banderole « lycéens et étudiants en colère », il y a les Hommen. Une trentaine de jeunes gens marchent symboliquement enchaînés par un homme casqué en scooter… Au-dessus de leur pantalon coloré, ils sont torse nu, certains grelottent, mais ils crient pour se tenir chaud. Dans la foule qui marche, les slogans sont souvent drôles, parfois graveleux, actualité oblige. Hasard de manif, des mères de familles cathos marchent derrière un « Pendant que la France part en c… Hollande promène les siennes ». Si vous croyez que ça dérange les petites dames… La respectabilité, le bon goût, l’impression que l’on va faire au 20 h sur les médias de bon aloi, on finit par s’en battre les roupettes, justement. Parce que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on aura toujours tout faux. Parce que même en mettant un tutu rose, en faisant les pointes devant la caméra, en ayant l’air jeune, sympa, sexy et ouvert d’esprit, on sera toujours un facho. Parce que quand la maison brûle, on ne fait pas taire le p’tit gars qui crie « au feu » avec vous, sous prétexte qu’il mettrait ses coudes sur la table ou aurait fait une quenelle au lycée.

Car des quenelliers, il y en avait quelques-uns. Et même des quenelliers « de la diversité ». Mais quel était donc le ciment de cette manif bigarrée ? Quel était donc l’improbable point commun entre Renaud Camus, Christine Boutin, des militants LMPT et des aficionados de Dieudonné venus de la banlieue ? La détestation de Hollande, bien sûr… Et surtout une immense soif de liberté d’expression. Quand un jour l’étau se sera desserré – s’il se desserre un jour –, n’ayez crainte, tout ce monde-là se remettra sur la gueule. Mais en attendant, ils partagent leur colère. Hollande, au moins, aura réussi ça. Le « vivre ensemble » pour des populations aux antipodes. La cohésion négative. Aux fenêtres des « beaux quartiers », comme dit Aragon, des électeurs d’Anne Hidalgo leur font parfois des « doigts ». Puis rentrent en fermant soigneusement les rideaux. Comme si cette colère qu’ils méprisent leur faisait vaguement peur.

À l’arrivée, place Vauban, les orateurs n’en sont pas. Mais dans leurs discours, ils déballent leurs tripes… Le chômage, l’exclusion, la famille persécutée, les impôts. La mère de famille succède à l’étudiant, le chômeur au petit patron. Hollande ne veut pas les entendre ? Eux ne veulent plus le voir. Il faut qu’il parte. Démocratiquement. Avec l’énergie un peu folle du désespoir. Car ils croient avoir trouvé la faille, le biais, l’issue de secours : l’article 68 de la Constitution qui permet aux deux Assemblées d’engager la procédure de destitution du président de la République pour « manquement grave ». Et pour convaincre les députés, Béatrice Bourges entame une grève de la faim au Mur pour la Paix, sur le Champ-de-Mars. Jusqu’au départ de Hollande. Portée par la colère de ces milliers de manifestants.

À 18 h, l’ordre de dispersion est lancé. À 18 h 10, les forces de l’ordre bloquent les avenues donnant sur la place et balancent les premiers gaz lacrymogènes. Pour apaiser la colère, sans doute ? Les grands médias, eux, n’ont rien vu, rien entendu. Quelle manif ? Quelle colère ? Préfèrent parler du dîner de gala à Bombay de madame Trierweiler que du jeûne de madame Bourges.

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dimanche, 26 janvier 2014

La vérité sur l'affaire Méric serait-elle en train de percer...

Couv SN 32.jpgComme nous l'avions soutenu depuis le début cliquez ici, la version officielle de l'"affaire Méric", du nom de ce gauchiste qui avait malencontreusement trouvé la mort en juin dernier alors qu'il participait à une agression contre des jeunes patriotes, ne tenait pas debout. Aujourd'hui, les experts chargés de trouver les raisons de la mort de ce malheureux semblent, c'est le moins que l'on puisse dire, perplexes.

La vérité, petit à petit, est en train d'apparaître... Mais Esteban et Samuel, eux, sont toujours en prison.

Synthèse nationale

Le quotidien Le Monde vient de publier l'article suivant :

Il n’a plus le crâne rasé, mais (…) les éléments de l'enquête en sa faveur n’ont convaincu les juges de mettre Samuel Dufour, l’un des deux sympathisants d’extrême droite soupçonnés d'avoir porté des coups mortels à Clément Méric, en liberté sous contrôle judiciaire.

Vendredi 24 janvier, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé du maintien en détention de cet apprenti  boulanger de 20 ans, huit mois après la mort de Clément Méric, étudiant à Sciences Po de 20 ans et militant antifasciste lors d’une rixe l’ayant opposé, le 5 juin 2013, avec des amis de la même mouvance, à plusieurs jeunes skinheads, à la sortie d’une vente privée de prêt-à-porter dans le 9e arrondissement de Paris.

La cour présidée par Marie-Anne Chapelle s’est fondée sur deux des réquisitions de l’avocat Jean-Louis Lecué qui craignait un « trouble à l’ordre public » et a réclamé, « pour les nécessités d’une instruction » qui n’en était encore « qu’à ses débuts », le maintien des « différentes parties à l’abri de toute pression ».

« NOTRE CLIENT N’A JAMAIS FRAPPÉ CLÉMENT MÉRIC »

« Nous comprenons mal cette décision, a déclaré Me Julien Fresnault, conseil de M. Dufour avec Me Antoine Vey. Il est maintenant établi que notre client n’a jamais frappé Clément Méric. M. Dufour n’a pas de casier judiciaire et était inconnu des services de  police et de justice avant le drame, et il a des garanties de représentation. »

En rémission d’une leucémie depuis dix-huit mois, Clément Méric, 1 mètre 80 pour 66 kilos, avait fortuitement croisé, le 5 juin 2013, avec ses amis antifascistes, des sympathisants des mouvements d’extrême droite Troisième voie et Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) – dont Samuel Dufour et Esteban Morillo, vigile intermittent de 20 ans.

Ces derniers ont toujours affirmé avoir été attaqués par les « antifas ». Depuis le drame, les compagnons de Clément Méric soutenaient qu’Esteban Morillo et Samuel Dufour étaient armés de poings américains. Ce qu’ils ont toujours farouchement réfuté.

DEUX AUTRES SKINHEADS MIS EN EXAMEN

Placés en détention provisoire peu après les faits, MM. Dufour et Morillo ont été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». M. Morillo a immédiatement reconnu avoir frappé M. Méric « deux fois » au visage « à mains nues » tandis que M. Dufour a toujours assuré ne l'avoir « jamais eu face à lui ». Dans cette affaire, deux autres skinheads de 23 et 25 ans sont également mis en examen pour « violences volontaires en réunion » et une femme de 32 ans pour complicité de ce chef. Ils sont libres sous contrôle judiciaire.

M. Dufour espérait bénéficier dès vendredi du même régime. Le 16 janvier, la juge d’instruction chargée du dossier avait en effet ordonné sa libération sous contrôle judiciaire. M. Dufour jurait depuis le début de l’enquête n'avoir jamais porté de coup à Clément Méric et – en dépit des affirmations répétées de deux amis de ce dernier – n'avoir pas été armé d’un poing américain.

Il avait en revanche été interpellé avec une bague en métal blanc à tête de cochon, une autre en métal à tête de mort portant des traces rougeâtres. Mais les expertises ont révélé qu’il ne s’agissait pas de sang et que l’ADN de Clément Méric n’y figurait pas.

PERPLEXITÉ DES EXPERTS

Par ailleurs, lors d’une audition le 4 novembre 2013,

Matthias Bouchenot, 24 ans, ami de Clément Méric interrogé sur la possibilité qu’aurait eu M. Dufour – avec lequel il a lui-même échangé des coups –, de frapperM. Méric, avait finalement répondu : « Non, je dois être honnête, il a été en face de moi durant tout l’affrontement. »

Les expertises médicales n’ont pas permis d'établir si une arme avait été utilisée contre Clément Méric. « Les lésions faciales ne permettent pas de préciser si la victime a été frappée à poings nus ou s’il a été utilisé des objets métalliques contondants de type bague ou poing américain, dit le rapport. Ce type d’arme laisserait cependant et probablement des traces superficielles beaucoup plus importantes. ??? »

Les points d’interrogations témoignent de la perplexité des experts… Selon le dossier résumé par la présidente Chapelle, les examens médicaux précisent en outre qu’une ponction lombaire subie par M. Méric peu avant les faits – et ayant occasionné des maux de tête – « ont pu favoriser le saignement intracrânien » provoqué par les coups et la chute fatals à la victime. Samuel Dufour, comme Estaban Morillo, demeure donc pour l’heure en prison.

Source Le Monde cliquez là, via Solidarisme cliquez ici

NDLR :

aaclemeric.jpgLe livre de Serge Ayoub, L'affaire Clément Méric, du fait divers au scandale politique, est en vente aux Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici

Pour l'acheter en ligne, cliquez là

 

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JOUR DE COLERE : PARI REUSSI

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Michel Dantan

Le nouveau NH Cliquez ici

Ceux qui les attendaient au tournant avec l’espoir que leur manifestation ferait un flop en seront pour leur frais. C’est en effet plusieurs dizaines de milliers de manifestant qui sont venus battre le pavé parisien ce dimanche pour clamer haut et fort leur colère contre le gouvernement et sa politique, mais surtout le système qui lui permet d’exister. Et ce en dépit des trombes d’eau qui durant tout le parcourt jusque tard en fin d’après midi se sont déversées sans discontinuer sur la capitale. Pari tenu pour les organisateurs donc, car il n’était pas écrit d’avance que des catholiques traditionalistes de Civitas, des soutiens à Dieudonné, des identitaires de toutes tendances, des militants du Printemps Français, des anti-mariages gays, des membres d’associations de commerçants et d’artisans, des militants de mouvements patriotiques divers marcheraient au coude à coude pour faire la démonstration que la rue n’étaient pas la chasse gardée des seuls profiteurs du Système. La contestation se trouve bien aujourd’hui du côté des patriotes, et a déjà commencé à prendre racine sur un socle de valeurs sur lesquelles les partis politiques feraient bien de méditer. Sur les plus de 40 000 marcheurs (160 000 d’après les organisateurs, 17 000 d’après la Préfecture) qui défilaient aujourd’hui sous une foret de drapeaux tricolores, une bonne moitié était constituée de jeunes issus de tous les milieux sociaux, conscients de leur force et bien décidés à ne plus se laisser confisquer la parole.

Reportage photos à consulter sur le site du nouveau NH cliquez là

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samedi, 25 janvier 2014

Cevipof : Le rapport qui accuse

valeurs4026_001_0.jpgSource Valeurs actuelles cliquez ici

Séisme. En partie censuré, le 5e baromètre de la confiance politique est une bombe. “Valeurs actuelles” se l’est procuré dans son intégralité. Ses 84 pages révèlent une société au bord de l’explosion. Jusqu’à réclamer, pour la moitié des Français, un “homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections” !

Commandé, pour cette dernière édition, par le Cese (Conseil économique, social et environnemental) et réalisé par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), le baromètre de la vie politique dresse chaque année, depuis 2009, l’audit le plus approfondi de l’état de l’opinion française. Sondés via plusieurs centaines de questions par l’institut OpinionWay, les Français s’y livrent sur eux-mêmes, leur pays, leurs valeurs et leurs représentants. Pour la première fois depuis sa création, près d’un tiers des pages n’ont pas été rendues publiques. À les lire, on comprend pourquoi. Ce rapport témoigne, en effet, d’un pessimisme généralisé et d’une défiance inégalée à l’encontre de nos institutions, de la classe politique et du chef de l’État — qui “inquiète” 67 % des Français. Entre quête d’autorité, droitisation tous azimuts, rejet de l’Europe et de la mondialisation, c’est à une France fracturée et ulcérée que fait face la gauche, moins de deux ans après son accession au pouvoir.

Inquiets 65 %

C’est la part des Français qui prédisent que “la situation économique du pays va se dégrader au cours des douze prochains mois”, et ils sont presque aussi nombreux (60 %, + 5 points en un an) à penser la même chose pour leur propre situation financière. Mais cette inquiétude va très au-delà des questions pécuniaires. Quand on leur demande quels sont les qualificatifs qui caractérisent le mieux leur état d’esprit, les Français ne sont que 10 % à répondre la “confiance”. Contre 12 % qui répondent la “peur”, 30 % la “méfiance”, 31 % la “lassitude” et 34 % la “morosité”.

Jamais depuis la création de ce baromètre les Français n’ont été aussi résignés et inquiets pour leur avenir. Idem concernant celui de leurs enfants. À la question : “Pensez-vous que les jeunes d’aujourd’hui auront plus, autant ou moins de chances de réussir que leurs parents dans la société française de demain ? ”, ils ne sont que 3 % à répondre “plus de chances”, contre 72 % “moins de chances”. La moitié d’entre eux (51 %) estime même qu’“aujourd’hui, pour assurer leur avenir professionnel, les jeunes ont intérêt à quitter la France”.

Défiants 75 %

La défiance des Français vis-à-vis de l’État n’a jamais été aussi forte : 75 % d’entre eux ne lui font “pas confiance”, dont 36 % “pas du tout”. À l’opposé, seuls… 2 % lui font “tout à fait confiance”. À travers l’État, ce sont toutes les institutions, ou presque, qui sont aujourd’hui discréditées aux yeux d’une écrasante majorité de Français : 68 % ne font pas confiance à l’institution présidentielle, 74 % se défient du gouvernement. Idem, entre autres, pour l’Assemblée nationale (63 %) et le Sénat (61 %). Pour les Français, le verdict est sans appel : “la démocratie ne fonctionne pas bien” (69 %, + 15 points en un an !), notamment parce qu’elle a “du mal à prendre des décisions” et provoque “trop de disputes” (67 %). La justice n’est pas épargnée : 65 % ne lui font pas confiance. Pour les médias, c’est encore pire : plus de trois Français sur quatre s’en méfient (76 %).

Blasés 88 %

Le rejet des partis politiques est quasi unanime : 88 % des Français ne leur font pas confiance, 83 % considèrent qu’il ne sert à rien de militer dans un parti politique. À la question : “Quand vous pensez à la politique, pouvez-vous me dire ce que vous éprouvez ? ”, le tiercé de tête des réponses des Français est “méfiance” (36 %), “dégoût” (31 %) et “ennui” (11 %)… Seuls 5 % y trouvent de l’“espoir” et 1 % du “respect” ! Hormis les maires, tous les élus sont perçus négativement. Principal reproche à leur être adressé : “ne pas se préoccuper [des] gens” — un jugement partagé par 87 % des Français, dont 49 % qui estiment qu’ils ne se “préoccupent pas du tout” d’eux. Politiques de gauche et de droite sont jetés dans le même sac : seuls 18 % des Français font confiance aux premiers et 21 % aux seconds pour diriger la France, tandis que 60 % n’ont confiance “ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner le pays”.

Autorité 50 %

Aussi incroyable que cela puisse paraître — d’où, sans doute, la censure de cette question par le Cevipof —, pas moins de 50 % des Français jugent “très bon” ou “assez bon” un système politique consistant à “avoir à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections” — en clair : une monarchie ou une dictature… Considérant, pour 40 % d’entre eux, que “les démocraties ne savent pas bien maintenir l’ordre”, le besoin d’autorité au sommet de l’État est tel que 12 % des Français vont jusqu’à souhaiter que “l’armée dirige le pays” !

Contestataires 61 %

Les Français grondent : ils sont 61 % à se dire “prêts à participer à une manifestation”, alors qu’ils n’étaient que la moitié en 2010. Seuls 12 % n’y sont “pas prêts du tout”. Lorsqu’on leur demande “ce qui permet aux citoyens d’exercer le plus d’influence sur les décisions prises en France”, “manifester dans la rue” (32 %), “boycotter des entreprises ou des produits” (29 %) et “faire grève” (23 %) recueillent ensemble largement plus de suffrages que “voter aux élections” (63 %) — laquelle proposition n’est citée en premier que par un Français sur deux (51 %) !

Crise de régime 87 %

Près de 9 Français sur 10 (87 %) — un résultat censuré par le Cevipof — jugent que ...Lire la suite...

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vendredi, 24 janvier 2014

Bon père de famille : du totalitarisme linguistique

1984-by-opallynn-d4lnuoh.jpgLes idéologues fous qui nous gouvernent ont trouvé une nouvelle forme de censure du langage, destinée à plier les cerveaux à leur vision orwellienne du monde : désormais c’est l’expression « bon père de famille » qu’ils veulent éradiquer…

La majorité écolo socialo qui fait mine de nous gouverner, a au moins le mérite de disposer d’une imagination sans limite quand il s’agit de faire diversion sur son incompétence face aux vrais problèmes. Ainsi, cette semaine, des élus EELV ont déposé un amendement à la loi immonde de Najat Belkacem sur l’égalité des chances, afin d’exiger la suppression de l’expression, « bon père de famille » du code civil.

Après la tentative de suppression du mot mademoiselle (misogyne), après celle du mot race (raciste), après celle du mot quenelle (antisémite), après celle du mot école maternelle (misogyne) et du mot épiphanie (catholique, soit ce qui se fait de pire au monde), c’est au tour du bon père de famille de subir les foudres de la gauche plurielle et de sa volonté d’interdire carrément des mots.

Alors, ne nous voilons pas la face, les écolos et les socialistes sont avant tout des politiciens : quand on est incapable de lutter contre le chômage, contre le problèmes de logement ou d’insécurité, on se tourne vers des propositions démagogues, qui donneront des gages de « bonne moralité de gôche » et qui diviseront un peu plus les Français, les empêchant de s’inquiéter des vrais problèmes. Mais souvent la faiblesse et la peur des dirigeants les conduisent à la violence. Une violence symbolique et liberticide pour le moment…

Une diversion, un coup de com' pour donner l’illusion qu’on est différent de la méchante droite, rien de plus. Malheureusement, avec ces manœuvres lâches et ineptes, ces fous sont en train de détruire toute forme de liberté d’expression. A refuser d’évoquer la différence, on en vient à la supprimer. Un monde indifférencié, où les humains auraient tous la même couleur, le même sexe, voilà ce que souhaitent secrètement ces adeptes de la théorie du genre et autre pourfendeurs de racistes, d’antisémites, d’homophobes, d’islamophobes, de misogynes…

On sait bien que la manipulation du langage pour « diriger » les esprits est un marqueur d’un régime totalitaire.

Source 24 h actu, via Thomas Joly cliquez ici

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jeudi, 23 janvier 2014

LA SYRIE UN NOUVEAU TERREAU POUR LE TERRORISME ANTI EUROPEEN

index.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH

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Déçu voir écœuré par la guerre fratricide que se livrent les factions rebelles en Syrie, un membre du groupe rebelle de l’Etat islamique en Irak et au Levant après avoir fait défection révèle au quotidien britannique The Telegraph comment les jihadistes étrangers sont entraîner pour préparer des attentats dans leurs pays d’origine. En fait les aveux du dénommé Murad, un Syrien d’une vingtaine d’années, présenté comme un ancien étudiant en droit à l’université d’Alep et qui aurait rejoint la faction d’Al Qaeda pour combattre le régime Assad, ne fait que confirmer ce que les services de renseignements européens craignaient depuis longtemps déjà. Les milliers d’étrangers présents en Syrie, dont 700 français feraient partie à en croire le chiffre avancé par le Président Hollande lui-même, constitueraient effectivement tout au moins pour ceux dont le lavage de cerveau s’avérait efficient, autant de terroristes en puissance prés à passer à l’action dés leur retour en Europe. Le rebelle Murad dit avoir été en contact avec de nombreux étrangers, américains, français et britanniques qui se disent fiers des attentats de Londres et ceux du 11 septembre, et que dans leurs conversations sont souvent évoquées les cibles qui pourraient faire l’objet de leur savoir faire. La haine des sociétés occidentales leur est inculquée et ajoute le transfuge l’entrainement militaire auquel ils sont soumis comprend aussi bien la fabrication de voitures piégées que la confection de vestes suicide lestées de bombes. Richard Walton, le chef du contre terrorisme de Scotland Yard reconnaît que de sérieux indices indiquent que les jihadistes de retour en Angleterre mettraient en danger la sécurité du pays. Pour sa première intervention en publique, le directeur du MI5, Andrew Parker, ne disait déjà pas autre chose en octobre dernier à propos des conséquences désastreuses que la guerre civile en Syrie pourrait entraîner pour l’Angleterre (1). Les populations des pays européens comme celles des Balkans, sans exclure non plus celles des anciennes républiques soviétiques du Caucase déjà exposées, sont donc menacées par les retombées d’une guerre civile que les apprentis sorciers de l’Europe de Bruxelles ont contribué à entretenir. C’est peut-être le même effet boumerang dont l’Afghanistan et la Bosnie ont déjà servis d’exemples qui s’annonce, mais dont les leçons n’ont pas été tirées. Les enquêtes et les procès concernant les attentats de Madrid, de Londres et du 11 septembre, pour ne parler que des plus meurtriers, ont démontré pourtant que bon nombre des terroristes impliqués directement ou indirectement dans l’exécution de leurs œuvres de destruction et de mort étaient d’anciens vétérans du djihad islamique en Afghanistan ou en Bosnie. Aujourd’hui, la Syrie a pris le relais d’une internationale jihadiste en mal de nouveaux théâtres d’opérations pour fabriquer les terroristes d’obédience islamique de demain. La relève existe aussi chez nous, prête à s’engager dans un conflit qui pourrait donc bien venir s’inviter à domicile. Si par malheur une telle conjecture devait avoir lieu, la France serait alors en droit de demander des comptes à la Turquie pour avoir servi de base arrière à des volontaires qui par centaines continuent à franchir chaque mois une frontière délibérément transformée en passoire pour aller rejoindre les rebelles en Syrie. Mais ceci est une autre histoire car pour l’heure la France, l’Allemagne comme l’Angleterre laissent faire, obsédées qu’elles sont par la nécessité selon elles de faire d’abord capituler le Président Assad, de même qu’elles sont prises en otage par leur propre politique étrangère dont l’axe principal euro atlantiste passe désormais par les pays du Golf persique. Au risque de laisser retomber le voile de l’obscurantisme islamique sur la Syrie laïque toute entière.

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De Carla Bruni à Julie Gayet : les starlettes présidentielles

carla-julie_2787397b.jpgGuillaume Faye

J'ai tout compris cliquez ici

Actrice de catérorie B, mignonne, sympa, et au talent moyen, (rien à voir avec les Adjani, Deneuve, Huppert…), la starlette Julie Gayet, qui n’est d’ailleurs plus toute jeune, a réussi un coup de com magistral pour booster sa carrière : s’afficher comme la maitresse de Flamby, surnom irrévérencieux attribué à M. François Hollande. Devenir la maîtresse d’un homme en vue, surtout s’il est président de la République, voilà qui permet de compenser, par la médiatisation, un talent improbable. 

Mais ce qui est intéressant, c’est le parallèle à faire avec M. Sarkozy, l’ennemi juré de M. Hollande. Comme si ce dernier suivait, par une sorte de fatalité tragi-comique, le parcours de son prédécesseur détesté et possible challenger à la prochaine élection présidentielle. Tel un vaudeville qui se répète. Carla Bruni, elle non plus, n’était pas au top niveau de la chansonnette ; mais, mannequin ayant atteint la limite d’âge, elle a réussi à se refaire une santé par l’effet marketing de son mariage avec le président de la République. Calcul réussi : ses prestations ”musicales” et ”artistiques”, qui seraient passées inaperçues si elle avait épousé mon libraire – ou qui n’auraient probablement pas eu lieu – ont recueilli un certain succès.  Le marketing est plus fort que le talent et ça ne date pas d’aujourd’hui.

Ces deux charmantes quadras, qui appartiennent à la gamme moyenne/basse du showbiz (comme une Renault Clio par rapport à une Aston Martin Vanquish) ont, avec une certaine intelligence, tenté de grimper dans la gamme supérieure en devenant la favorite du chef de l’État. Bien joué. On verra si ça marche, si Julie Gayet obtient des rôles phare et si Carla Bruni se hisse au niveau de Barbara.  Peu probable, mais sait-on jamais ?  La médiocrité est parfois compensée par la notoriété.

Celle qui a mal joué son coup, c’est la journaliste moyenne gamme Valérie Massonneau, épouse Trierweiler, qui s’est carbonisée en envoyant son tweet pour soutenir un opposant électoral de Ségolène Royal, par un réflexe de jalousie, gaffe impayable dont elle doit évidemment se mordre les doigts. Valérie, par rapport à Julie et à Carla n’a pas été une bonne courtisane, parce qu’elle a laissé apparaître, par naïveté, son ambition sans les fards nécessaires. Elle n’a sans doute jamais lu Saint Simon et sa chronique du Grand Siècle où le duc explique qu’une courtisane doit cultiver l’impassibilité.  

On pourrait comparer, en effet, ces dames aux Pompadour et Du Barry. Mais ça n’a rien à voir. Les maîtresses des rois avaient, comme leur royal amant, du panache.  En revanche, les histoires à rebondissement, et parfaitement similaires, des deux PR successifs Sarkozy et Hollande, avec leurs nanas ont un côté petit-bourgeois horriblement banal et vulgaire. Le pire, c’est M. Hollande, avec son casque et son scooter qui va en catimini voir sa chérie. Qui délaisse son épouse pour une première maîtresse et puis largue cette dernière pour une nouvelle courtisane plus jeune et ce, sans savoir gérer la confidentialité de sa vie privée. « Pauvre petit bonhomme ! » comme l’écrit méchamment un grand quotidien américain. L’incapacité totale des services de protection, incapables de repérer un paparazzi et a fortiori un tueur n’a pas tellement d’importance (1).

Ce qui est plus grave, c’est la dévalorisation symbolique du chef de l’État, commencée par M. Sarkozy et aggravée par M. Hollande, dégradant l’un comme l’autre la fonction souveraine. Ce bal des courtisanes, femmes,  demi-épouses,  maîtresses, étalé sur la place publique est non seulement la risée des médias internationaux mais un très mauvais signal envoyé aux Français.        

Bien sûr, il faut respecter l’intimité et la sincérité de chacun, amoureuses, sexuelles et conjugales. Mais quand on est élu chef de l’État français, on n’est plus un citoyen comme les autres. La notion de ”vie privée” n’est plus pertinente. Ou alors, il faut choisir un autre métier. Ni M. Sarkozy ni M. Hollande, dont la ressemblance est au fond assez étonnante, n’ont vraiment compris ce que signifiait être président de la République française. Les courtisanes, elles, l’ont bien compris.

Note

(1) On ne voit pas très bien qui pourrait vouloir attenter à M. Hollande. Sa vacuité politique est sa meilleure protection. Ce qui explique le relâchement des services de sécurité.

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Ce jeudi dans Rivarol, deux grands entretiens : Béatrice Bourges sur la manif de dimanche, Jour de de colère, et Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre, "La faillite de Mandela"....

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LES PEUPLES DEVIENNENT ESCLAVES DE LA FINANCE MONDIALISTE... Va-t-on voir se lever le vent de la fronde ?

69_téléchargement.jpgAuran Derien

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Une prise de conscience qu’il existe aujourd’hui une nouvelle tyrannie, installée en France mais aussi présente dans toute l’Europe, est-elle en train d’advenir ? Promu et protégé par un régime qui s’autoproclame le bien en soi, va-t-on voir se lever peu à peu le vent de la fronde ? Car la situation présente de la France ne convient à personne : ni à la nouvelle tyrannie, ni à la population des autochtones, ni aux nouveaux venus du vaste monde. Nous observons en effet des horreurs simultanées. 

La dégradation de la situation socio-économique. Le pillage par les actionnaires et autres fonds financiers a réduit la part des salaires dans la valeur ajoutée. Le monde salarié s’appauvrit sans qu’il existe de niveau plancher. Tiennent le haut du pavé les créateurs de la monnaie et la corporation politique qui jouit de grasses situations tant qu’elle se couche devant le pouvoir despotique de la finance mondialiste.

La dégradation du système de valeurs. L’obsession économique repose sur un obscurantisme: traiter les humains comme des marchandises. Il en résulte une violence d’un type nouveau que l’on pensait disparue depuis la fin des guerres de religion. Les criminels bolchéviks avaient relancé la folie religieuse sous forme séculière : la violence exercée par les fanatiques d’une idée primitive mais qui donnait le pouvoir à un gang. Cela est désormais présent en Europe. Nous sommes tous les victimes d’un pouvoir infâme, inhumain, qui traite les populations comme des animaux. L’inhumanité est en fête chaque fois que l’un ou l’autre des nouveaux tyrans ouvre sa gueule. 

Le génocide des peuples autochtones. Pour construire le paradis sur terre dans sa version biblique, il faut que les financiers, maîtres du CAC 40 soient propriétaires de toutes les richesses du monde et que les animaux de la ferme globale soient satisfaits d’être simplement en vie. Tout détruire est toujours le préalable à la construction de l’homme nouveau, le pur occidental cosmopolite.

Les multinationales. Les fonctionnaires de Bruxelles agressent en permanence et de manière systématique les populations. Ces groupes d’assaut contre les peuples d’Europe sèment le chaos et la mort. Les agriculteurs sont agressés par Monsanto, car ils ne peuvent pas planter ce que bon leur semble et par Bruxelles qui favorise les trafiquants de nourriture avariée produite n’importe où avec n’importe quoi. Les industriels ferment, car la concurrence par l’émulation a disparu. Les ploutocrates arasent tout, à travers le dumping des importations. Les services s’installent aux quatre coins du monde. Les enseignants ont été transformés en prédicateurs, les journalistes en délateurs, les magistrats en cannibales, les policiers en matons. L’inhumanité se réjouit, mais cela ne lui suffit pas : il y a toujours un comique à purger.

Nos heures les plus sombres ? La trahison des “élites” est la base de toute décadence. Les personnalités qui incarnent un peuple, une civilisation, une esthétique, les pierres de touche de toute société ont été remplacées peu à peu par des limaces gluantes, des têtes plates et creuses, des gens sans qualité, sans honneur, sans éthique. Le néant… Zinoviev nous en avait informés : le pouvoir occidental ne veut que des traîtres. 

Toute élite sera donc négligée, voire méprisée au profit du pantin, du parfait petit collabo. Leur première étape consiste à corrompre, et en général cela suffit. Aux voyous qui créent la monnaie selon leur bon plaisir, il ne coûte rien d’acheter les âmes. Cela fonctionne bien : les âmes se vendent. Dans les cas, plutôt rares, de refus, le pouvoir infâme fait silence ou assassine l’infidèle. N’est-ce pas intolérable ?

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mercredi, 22 janvier 2014

La défiance des Français à l'égard des politiques s'accentue

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Source BFM TV cliquez là

Un sondage Ipsos-Steria, publié mardi, fait apparaître une forte défiance de la société française envers ses élites. Mais aussi un fort sentiment de crainte quant au futur proche.

S’il en était besoin, des statistiques sont venus confirmer, ce mardi, une atmosphère palpable dans l’hexagone. Selon une enquête réalisée pour Le Monde, France Inter, la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof, la société française est marquée par un fort sentiment de défiance, et largement tentée par un repli sur elle-même.

En 2014, seuls 15% des sondés jugent en effet que le pays n’est pas en déclin, même si 65% ne le jugent pas "irréversible".  Sans surprise, le chômage est au cœur des préoccupations des Français (56%). Mais le sentiment de ras-le-bol fiscal cliquez là - qui ne semble pas être l’apanage d’un parti en particulier - gagne du terrain. Suivent le pouvoir d’achat et l’avenir des retraites.

78% des sondés croient aux "valeurs du passé"

Dans ce contexte, le repli sur soi prévaut. 66% des sondés pensent, en effet, qu’il y a "trop d’étrangers en France", et seulement 37% jugent l’Islam "compatible avec les valeurs de la société française." Au total, 78% vantent les mérites des "valeurs du passé".

Les institutions de la République, elles, sont largement malmenées. 72% des sondés n’ont pas confiance dans l’Assemblée nationale, 73% dans le Sénat. En général, ils sont 78% à ne pas croire en la classe politique. Enfin, les médias n’ont pas non plus la cote, puisque 77% des Français ne leur font pas confiance.

Enquête réalisée du 8 au 14 janvier par internet auprès d'un échantillon de 1.005 personnes.

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Théorie du genre et lavage de cerveau

index.jpgGuillaume Faye

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Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1), entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit  de « lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance ». Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.

M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : « c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre ». L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.

Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de « permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe ».  Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif  de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.

Le rapport jargonnant entend, contre les « stéréotypes de genre », procéder à un « contre-stéréotypage ». Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants. 

Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV  en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu.  On stigmatise le fait « d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion » et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ « école maternelle » mais d’ « école pré-élémentaire » car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement  prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ? 

On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la haine de la maternité, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité.  Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.

Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’instruction (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de propagande et de rabotage de la liberté de penser.  Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.

Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (gender theory, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.

 L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties.  

Notes

(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai Sexe et Dévoiement, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est anti-féminine. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.

(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.

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mardi, 21 janvier 2014

NKM et SDF : la clope de la honte

6809243-nkm-sa-clope-et-les-sdf.jpgOdile BONNIVARD
Porte-parole de l’association

Solidarité Des Français cliquez ici

Faussaire de la solidarité, escroc de l’image, tapineuse électoraliste et vous voulez nous gouverner ?…..

Madame, remerciez Sarko qui, en ne tenant pas sa promesse du “zéro SDF” de 2006, vous aura tout de même permis de faire une chouette photo bien communicante.

Vous qui avez récemment souhaité le retour d’arrêtés anti-mendicité à Paris, maintenant, vous posez comme un mannequin devant des SDF, en faisant mine d’apprécier leur compagnie. Vous êtes est à deux doigts de vous prostituer pour quémander un bulletin de vote. Pourquoi cette envie subite de s’intéresser aux SDF ?

Je n’ai pas de photo de vous en train de distribuer une soupe populaire, mais cela peut s’arranger.

Ainsi je vous invite avec toute l’équipe de Solidarité Des Français, à venir partager la Galette des Rois ce lundi 6 janvier à Montparnasse.

Il faudra surement rester plus que le temps d’une cigarette, surement toute une soirée dans la rue, il faudra aussi claquer la bise à des gens mal rasés, il faudra partager le même menu, écouter les histoires de mauvais goût, il faudra distribuer les chaussures, leur faire essayer aussi, souvent se mettre à quatre pattes sur le trottoir pour vérifier les tailles, il faudra endurer les bruits et les odeurs, il faudra entonner les refrains des chansons paillardes et partager au même gobelet le cubi de rouge un peu râpeux, apporté par les habitués.

Vous avez voulu épater le monde avec une cigarette : c’est raté, vous avez été ridicule.

Si vous êtes avec nous lundi soir à Montparnasse, alors, oui, vous nous épaterez pour de bon, c’est promis.

NDLR : Nathalhie Tucausestrop-Mauricette, selon nos informations, n'a pas répondu à l'invitation d'Odile Bonnivard.

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Ils voient des quenelles partout !

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Caroline Artus

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L’été 2013 a vu dans son ciel un petit avion survoler les plages de la côte atlantique, traînant dans son sillage une banderole sur laquelle les estivants pouvaient lire « Hollande démission ».

Renseignements pris, les Français ont fait la connaissance de David van Hemelryck, polytechnicien farceur, militant de la Manif pour tous, grand défenseur de la liberté d’expression, qui entendait avec son ULM manifester son mécontentement de la politique menée dans notre pays par son président socialiste.

Le 14 juillet 2013, de farceur, notre trublion devenait téméraire puisque au passage de François Hollande sur les Champs-Élysées, il cria « Hollande dictateur » : cela lui valut une arrestation immédiate au motif de « pas de motif ». Et, toujours sans motif, notre pilote d’aéronef écopa de 6 jours d’ITT causés par un retournement violent des doigts les uns après les autres, ayant pour conséquence un pouce cassé. Car il est entendu qu’entre les phalanges peuvent se nicher quelque arme blanche ou – pis encore – une kalachnikov miniaturisée redoutablement efficace.

Polytechnicien insoumis et jeune homme obstiné, rêvant d’instituer un référendum révocatoire, en d’autres termes un référendum pour la destitution du président de la République, David van Hemelryck réitérait quelques mois plus tard, cette fois au volant d’une petite voiture, « Hollande-démission.fr » inscrit en gros sur ses flancs. Il fut à nouveau interpellé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les policiers — en l’an III de présidence socialiste — n’étant jamais aussi véloces que pour arrêter un citoyen quand ils n’ont pas de motif. Et de ne pas les arrêter quand il y en a pléthore. Mais là est une autre histoire.

Décidément défenseur zélé de la démocratie, David le facétieux ne comptait pas s’arrêter en si mauvais chemin puisqu’il envisageait, ce dimanche, de participer avec son petit dirigeable à une manifestation parisienne. Bien mal lui en prit : il fut illico interpellé. « Hollande démission.fr » étant ostensiblement inscrit sur le zeppelin, on était tenté de croire que là était la source de tous ses déboires.

Pas du tout !

Les forces de l’ordre, très soucieuses de faire régner l’ordre public, ont vu dans ce dirigeable de 6 mètres de long et de 1 mètre de diamètre… une quenelle ! Et par les temps qui courent, les quenelles n’ont pas vraiment la cote… David van Hemelryck a donc été placé en garde à vue pour… incitation à la haine raciale ! C’est triste, c’est pathétique, c’est socialiste.

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lundi, 20 janvier 2014

Taddei trop libre pour notre médiacratie. Va-t-on bientôt interner les dissidents ?

19_1téléchargement.jpgJean Ansar

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Il ne suffit pas de proclamer que l’on est une démocratie de liberté pour que cela soit vrai. Encore faut-il le prouver. En France le régime socialiste ne cesse d’ailleurs de prouver le contraire. Si le président est social-démocrate pour l’économie, pour les médias il est plutôt sur une ligne social – soviétique.

En effet un régime peut- il se considérer comme démocratique s’il n’accepte pas la dissidence. Hors en France, on étouffe aujourd’hui les voix de la dissidence comme c’était le cas hier en URSS. Les atteintes à la liberté de contestation seraient-elles à géométries géographiques et historiques variables. Ceux qui pensent mal sont exclus aujourd’hui en France avant peut-être d’être enfermés et ceux qui, au nom de la liberté d’expression, leurs donnaient encore la parole se voient interdits ou écartés.

Voici un commentaire paru dans la presse algérienne: « Ainsi, après les gens du spectacle, c'est autour des journalistes d'être réduits au silence pour faire plaisir à un certain lobby connu des médias. Et le journaliste qui en fait les frais c'est Frédéric Taddeï, l'un des rares journalistes français qui osait encore inviter à la télévision des intellectuels controversés qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Il vient d'être informé que son émission « Ce soir où jamais », qui passe sur France 2, allait être remplacée par un talk-show. » Le régime algérien n’a certes aucune leçon à donner mais sa presse est  objectivement étonnamment libre.

La réalité est incontestable.

France 2 aurait décidé de remplacer Frédéric Taddeï, le vendredi soir, par Alessandra Sublet. Alors que le journaliste a réalisé son record d'audience, la semaine dernière avec près de 1,3 million de téléspectateurs pour Ce soir ou jamais, la chaîne a décidé de remplacer son émission de deuxième partie de soirée, par le talk-show que prépare depuis plusieurs semaines, Alessandra Sublet. C'est un coup dur pour le journaliste que la chaîne avait déjà transféré de France 3 à France 2, et qui devrait désormais se retrouver le vendredi à minuit, à moins que France 2 ne lui trouve une autre tranche horaire.

C'est le site spécialisé du PAF (Paysage audiovisuel français), de Jean-Marc Morandini, qui a révélé l'info. Taddeï avait été attaqué récemment par un autre journaliste, Patrick Cohen, bête noire de Dieudonné, qui lui avait reproché d'inviter des «cerveaux malades»… On se rapproche tout de même de la notion soviétique d’internement psychiatrique des dissidents non ? Ah camp des camps de rééducations ?

Taddeï a toujours répondu à ses détracteurs que son émission faisait partie d'un espace public payé par tous et où tout le monde avait droit à la parole du moment que les invités respectaient la loi française (quoi qu’on en pense par ailleurs) et ne s'adonnaient pas à la diffamation. Cette déontologie avait été saluée par le journal Le Monde… c’était avant l’affaire Dieudonné bien sûr qui a permis par l'hystérisation  de faire reculer comme jamais la liberté.

Ce soir ou jamais, avait donc récemment doublé son audience lors de ce débat consacré à l’affaire Dieudonné. A la dernière minute, Frédéric Taddeï avait fait le choix d’inviter le sulfureux  pour un livre qu’il va bientôt publier sur le sujet. Et pourtant son livre n’est pas favorable à la constellation Dieudonné. Contrairement à ses deux anciens compères, Nabe est un vrai solitaire. Il est aujourd'hui rejeté ET par le "système" ET par la "dissidence" du net. "Aujourd'hui après l'exploitation de la Shoah, il y a l'exploitation du 11 septembre" résume ainsi Nabe. Mais il y a la formule choc de cette interview : " Ce n'est pas Valls qui a le pouvoir, il a juste l'autorité. Le VRAI pouvoir (sous-entendu : sur les esprits), c'est Dieudonné ". 

Peu de temps après l’émission, Emilie Frèche a de nouveau attaqué l’animateur dans une interview à La Règle du jeu dans laquelle elle déclarait qu’elle avait eu “le sentiment que Frédéric Taddeï disait aux racistes qu’ils auraient toujours droit de cité dans cette émission”. De la même manière, le chroniqueur Bruno Roger-Petit s’insurgeait sur le site du Plus (Nouvel Observateur) du ”spectacle sidérant offert” par Frédéric Taddeï. Selon lui, l’animateur de France 2 a posé Marc-Edouard Nabe en “autorité morale suprême” et a permis de le “blanchir en une intervention”. Les chiens de garde de l’antiracisme érigé en système d’un  ordre moral autoritaire vont avoir sa peau.

Contacté par Le HuffPost, France 2 confirme “travailler avec Alessandra Sublet”, mais précise que “Frédéric Taddeï n’est pas déprogrammé et reste pour l’instant là où il est”. Même si la question de savoir si Ce soir (ou jamais!) est maintenue le vendredi soir à 22H30 reste en suspens. “Ils sont en plein travail, rien n’est rejeté, rien n’est affirmé. Mais Frédéric Taddeï sera bien sûr sur la chaîne”, a laconiquement répondu la direction de l’antenne.

Certains jubilent déjà mais les Français eux peuvent-ils se réjouir de cette chasse aux dissidents et à la volonté de rétrécir l’espace de liberté là où c’est possible. Il y avait déjà une police de la pensée il y a maintenant les inquisiteurs de la liberté d’expression. Notre médiacratie est totalitaire bien sur et aux mains de « gardiens des dogmes », la nouvelle preuve par Frédéric Taddeï.

Courage confrère.

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samedi, 18 janvier 2014

La Nouvelle Revue d'Histoire : la poudrière des Balkans...

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jeudi, 16 janvier 2014

JSS News continue de balancer des données personnelles sur le net dans l’indifférence totale

simon-bellem-300x164.jpgSource Médias presse infos

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C’est une mésaventure qui aurait bien pu mal se terminer dont a été victime le fondateur du site Numerama.com : Guillaume Champeau. Il a vu sa photo et son adresse mail diffusée avec sa profession sur le site de JSS News. Il aurait fait une quenelle dans l’ancien quartier juif de Vaison la Romaine devant la plaque « la juiverie »…sauf que ce n’est pas lui, peut-être un homonyme ? Heureusement, pour lui, ça n’a eu aucune incidence mais pour les autres ?

Cela fait depuis novembre que le fondateur du site JSS News : Jonathan-Simon Sellem  balance des données personnelles en révélant l’identité de personnes effectuant la quenelle. Mieux, il appelle à donner des informations, ce que j’appelle de la délation pure et simple. Bref, il mène sa petite vendetta personnelle. C’est devenu son travail à plein-temps. Adresse mail mais aussi scan du permis de conduire se sont retrouvés sur le net en libre consultation. Mieux, JSS News contacte les employeurs pour réclamer leur licenciement comme s’il pouvait se croire tout permis. Il ne s’agit pas de délation car, à leurs yeux, ils sont coupables donc ils sont dans leur droit. Jonathan-Simon Sellem assure qu’il ne cible que les prioritaires soit 1500 sur 8500 tout en assurant que tous les quenelliers seront identifiés. D’ailleurs, certains, qui ont été dénoncés, faisaient juste une quenelle devant un supermarché ou une banque. Comprenons qu’il agit seul et qu’il n’entend pas passer par la voie de la justice qu’il trouve trop lente. Bien sûr, il se dédouane de tout acte de violence que pourrait commettre la LDJ pour se venger. Il n’est pas responsable. Trop facile !

Le cas de ce journaliste, qui ne peut même pas porter plainte car le site est basé en Israël, montre toutes les dérives de cette « vendetta » personnelle sans aucun cadre légal. La police se serait d’abord assurée que ce soit la bonne personne avant d’agir. Cette traque, dont nous avions déjà parlé, est en place depuis novembre et continue. Si le député Meyer Habib, qui veut faire adopter une loi pour pénaliser la quenelle, n’est pas d’accord avec ses méthodes, on n’entend aucun politique sur ce sujet qui demanderait d’agir d’urgence. Les médias se font plutôt silencieux. Or de tels agissements sont graves car elles pourraient avoir de lourdes conséquences sur les gens. On est dans un état de droit et non de la loi de la jungle. Demain n’importe qui pourra-t-il donc se permettre de balancer des données personnelles de personne qu’il considèrera comme coupable ? Imaginez ce que cela donnerait. Il y a une justice et ce n’est pas pour rien. Cela pourrait même créer du trouble à l’ordre public mais chut…Valls est moins pressé d’agir. Il n’y a pas une justice JSS News et une justice française. Assistera-t-on à des scènes de lynchage ? Pourquoi aucun politique n’agit ? Attendent-ils qu’un drame se produise ? Ces méthodes sont révulsantes et sont loin de servir la communauté juive. Elles doivent cesser le plus vite possible.

JSS News a présenté ses excuses au journaliste mais assure que c’est sa première erreur soit une marge d’erreur de 0,50%…comme s’il fallait se donner bonne conscience alors que c’est totalement illégal. Cela n’empêchera pas le site de continuer qui assure que cela ne se reproduira pas mais qui  peut l’assurer ? Jonathan-Simon Sellem assure aussi avoir le soutien des époux Klarsfeld mais ceux-ci n’ont pas confirmé. On attend toujours une condamnation de ces actes graves et illégaux de la part de la classe politique !

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mercredi, 15 janvier 2014

LES SONDAGES DE TOUS LES REJETS. La défiance générale n’épargne plus personne

Sondage.jpgRaoul Fougax

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Il parait qu’il n’y a pas de Système . Pour les Français il y en a un et ils le rejettent totalement. Les journalistes et leurs amis politiciens ont beau s’agiter, le rejet monte. On fait tout pour qu’il ne débouche pas sur des transgressions de tabous. L’affaire Dieudonné en est une illustration.

Comment ne pas remarquer, alors que la presse avait salué la victoire de Valls et de sa stratégie d’homme fort de la république et de présidentiable  acceptable de la gauche et à la droite, qu’il perd 7 points. Ce n’est peut-être pas une quenelle, mais c’est une sacré gamelle. Les Français n’ont pas apprécié l’utilisation d’une censure d’exception pour défendre la dignité et les libertés. La défiance est générale avec une déprime qui frôle le rejet violent. Voila ce que confirme un sondage annuel  signé « sciences po ».

Les Français n'ont plus confiance ni dans la droite, ni dans la gauche. Ils trouvent qu'il y a « trop d'immigrés » et pensent qu'il est devenu plus dur de réussir. Il y a globalement un virage identitaire avec un penchant toujours plus marqué pour les thèses europhobes et anti-immigrés.Le « dégoût » pour la politique habiterait désormais 31 % des Français (23 % en décembre 2010). 36 % éprouvent de la « méfiance » et 1 % seulement « du respect ». 

Invitées à décrire leur état d'esprit, les 1 800 personnes interrogées parlent de « morosité » (34 %), de « lassitude » (31 %). D'ailleurs, 72 % estiment que les jeunes ont aujourd'hui moins de chances de réussir dans la société que leurs parents. Le désenchantement est criant à l'égard des responsables politiques. Pour 87 % des personnes interrogées, ils se préoccupent peu ou pas du tout de leur avis, une progression qui semble inexorable depuis quatre ans (on était à 81 % fin 2009). Seul le maire, dont la côte ne cesse de se redresser depuis 2010, inspire majoritairement confiance (61 %). L'institution présidentielle (31 %) et le gouvernement (25 %) continuent de voir la confiance en eux s'éroder. La côte de confiance des partis politiques (11 %), des médias (23 %) et des syndicats (28 %) étant au plus bas, rien de surprenant à ce que 69 % des sondés (15 points de plus qu'un an auparavant !) jugent que la démocratie française ne fonctionne pas bien. Ils ne sont plus que 35 % à penser que l'appartenance de la France à l'Union européenne est « une bonne chose ». Pour 32 %, c'est « une mauvaise chose » et pour 32 % encore, « une chose ni bonne ni mauvaise ».67 % pensent qu’il « y a trop d'immigrés en France », 18 points de plus qu'il y a quatre ans, tandis que 50 % (+ 18 points là aussi) affirment qu'il « faudrait rétablir la peine de mort ». Rien d'étonnant donc, à ce que le Front national représente l'opposition autant que l'UMP (36 % chacun).

La popularité de Marine Le Pen, cependant dans différentes enquêtes, connait une baisse. Les journalistes l’attribuent bien sûr à l’effet Dieudonné. Il faut peut-être chercher ailleurs. La volonté de dédiabolisation et d’intégration au Système en le dénonçant partiellement de l'intérieur connait sans doute ses limites. Le rejet n’épargne plus un parti qui ne veut plus être transgressif et qui finalement paye sa normalisation, un effet Dieudonné peut être mais pas celui que l’on croit.

Avec cinq points en moins par rapport à décembre chez TNS Sofres (25%) et Opinion Way (27%) et quatre points en moins chez Ipsos (29%), la baisse de la présidente du FN dans les sondages de janvier est importante, même si l'institut CSA lui accorde un score stable. Tous les instituts de sondage donnent en décembre ou janvier Marine Le Pen en baisse par rapport à septembre ou octobre : moins huit points chez TNS Sofres, Opinion Way et Ipsos, moins six points chez l'Ifop, moins quatre points pour CSA. Marine Le Pen a préféré sur Rtl évacuer le sujet: « Ce qui m'intéresse, c'est de regarder les sondages des municipales ».

Nous aussi.

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lundi, 13 janvier 2014

VACANCE DU POUVOIR A BANGUI. Une conséquence de la politique à court terme de la France

1_bangui_téléchargement.jpgMichel Lhomme

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Depuis dix mois à la tête de la République Centrafricaine, Michel Djotodia et son Premier ministre Nicolas Tiangaye ont démissionné ce vendredi 10 janvier 2014, à l'occasion du sommet de la CEEAC, l'organisation sous-régionale d'Afrique centrale, qui s'est tenu à Ndjamena au Tchad. En près de dix mois d'exercice du pouvoir, soutenu par Paris, Michel Djotodia n'aura pas réussi à convaincre. Sur le plan militaire, il avait échoué. Contrairement aux engagements oraux donnés à l'Ambassadeur de France à Bangui de mettre au pas ses propres combattants, les mercenaires fanatisés de la Seleka, qui l'ont amené au pouvoir, Djotodia n'est jamais parvenu à le faire. Le désarmement des combattants qu'il avait ordonné, est resté lettre morte. Le résultat, on le connait, ce furent les massacres sanguinaires, les charniers des ruelles de Bangui. 

Sur le plan politique aussi, l'échec est tout aussi patent. Michel Djotodia n'a pas su donner de cohérence à son action. Il n'a créé ni mouvance, ni formation. Autrement dit, ce petit chef de guerre plutôt médiocre ne se sera pas transformé en leader politique. De plus, alors qu'il avait pris le pouvoir au nom des communautés du nord, victimes selon lui de marginalisation, il n'a rien entrepris durant son court mandat pour améliorer leur sort.  Maintenant, les membres du Conseil national de la transition doivent se réunir à Bangui en session extraordinaire pour désigner le nouveau chef de l'exécutif. Ils doivent faire leur choix dans un délai de quinze jours. Entre temps, c'est le président du CNT (Conseil national de transition), Alexandre Ferdinand Nguendet qui assurera l'intérim à la direction de l'exécutif, comme le prévoit l'article 23 de la Charte de la Transition signée. Cet intérim présidentiel et gouvernemental donnera lieu forcément à de complexes tractations, car pour l'heure, aucune personnalité centrafricaine ne semble s'imposer. Et puis, on le sent bien, de toutes les façons, c'est Idriss Déby qui décidera du sort de la République Centrafricaine, la France hypocritement, se défendant d'ailleurs de vouloir s'immiscer dans ce choix !

En fait, on murmure dans les milieux bien informés que la visite au Tchad de Jean-Yves Le Drian au Président Idriss Déby juste avant qu'il ne passe le réveillon de la Saint-Sylvestre avec nos soldats, fut longue, plus de deux heures d'entretien et très ''mouvementée''. Idriss Déby, véritable homme fort de la région, a autorisé la France à utiliser Faya Largeau comme base aérienne pour ses mirages. C'était un impératif logistique pour l'armée française mais on craint qu'il ait été mal négocié. On apprenait en effet quelque temps après, que le Tchad enverrait huit cent de ses soldats incorporés dans la Misca au nord de la République Centrafricaine ! La France raisonnant sur le court terme est bien sûr satisfaite car pour elle, c'est un plus militairement et les soldats tchadiens seraient mieux acceptés au Nord du pays. Mais ce que ne voit pas la France ou plutôt ce qu'elle ne veut pas voir, c'est que cette présence militaire tchadienne au Nord de la RCA même s'il est sous le couvert d'une intervention internationale est une sorte d'invasion et surtout alimente le spectre d'une partition prochaine de la République centrafricaine. Parallèlement, la France a aussi accepté d'aider le régime tchadien à rapatrier ses 30 000 ressortissants présents en RCA.

La France compte-t-elle  tout céder à Idriss Déby ?

Le Tchad va-t-il maintenant donner entièrement le La au Sahel ? Certes, notre approvisionnement en uranium est en jeu mais ne faudrait-il pas mieux dans les affaires sahéliennes et puisqu'on a, de fait, éliminé Khadafi, s'attaquer maintenant à la source du problème et donc finir en quelque sorte le travail avec Idriss Déby ? Le problème du Sahel est le problème Idriss Déby. Que la France défende ses intérêts, c'est son droit et son devoir mais elle devrait éviter de se couper du peuple centrafricain en soutenant ostensiblement un chef d'état devenu beaucoup trop entreprenant à l'extérieur. 

La question de l'appui inconditionnel français au Tchad et à Idriss Déby, pyromane de la région mais aussi susceptible un jour d'être condamné au Tribunal de la Haye se posera. Cela fait partie des évidences historiques. Encore faudrait-il s'y préparer et pour cela penser ses engagements sur le long terme et non dans une politique délétère de l'urgence humanitaire ou d'une logistique militaire de bout de ficelles !

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dimanche, 12 janvier 2014

Phare éteint du marxisme criminel et gâteux, Mao a 120 ans

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Patrick Gofman

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Né le 26 décembre 1893 dans une cambrousse du Hunan (sud de la Chine), il est mort dans son lit à 83 ans. Et il n’est pas près d’être jugé. Pourtant, « Mao, avec Staline et Hitler, est l’un des plus grands meurtriers de masse du XXe siècle », lit-on (enfin, le 17 juin 2011) dans Libération, quotidien maoïste en France aujourd’hui possédé par Édouard de Rothschild.

Le dictateur préféré – jusqu’à nos jours – d’Alain Badiou (Normale Sup), acclamé par un troupeau d’un million de gardes rouges à Pékin, ne parlait que le patois « xiang ». La plupart des Chinois ne comprenaient pas ses discours. Mais il valait mieux les applaudir frénétiquement. « Vü êtes tusse des kongs. » « Ouais ! Vive Mao ! »

Le Phare éblouissant de la Pensée n’est devenu marxiste qu’en 1920. Il avait 27 ans. Comme tout le PC chinois, il collabore avec le Kuomintang nationaliste jusqu’en 1926. Alors commence la Longue Fuite, pardon, Marche. Les atrocités et les assassinats en masse, révèle L’Histoire (octobre 2007), avaient déjà cours dès les années 1920 et 1930 dans toutes les bases rurales des communistes. Mao n’est pas à la traîne dans le Jiangxi : 700 000 morts, soit 20 % de la population, de 1931 à 1934.

« La Longue Marche » proprement dite : 100 000 paysans rouges traqués par un million de nationalistes, 7 000 survivants. Et j’ai encore chez moi les “Écrits militaires” du boucher ! J’envisage de les mettre au cabinet.

1941-45 : tandis que le Kuomintang fait face à l’invasion japonaise, le PCC engage son « mouvement de rectification », inspiré des purges staliniennes. 80 000 communistes rectifiés. La guerre civile reprend au départ des Japonais, et cette fois les Rouges ont le dessus. 1949 : Tchang Kaï-chek à Formose (Taïwan), Mao au balcon. La République populaire de Chine est née, le massacre redouble.

1957 : « Que cent fleurs s’épanouissent ». Et hop, les intellos naïfs qui l’ouvrent sont écrasés.

Le « Grand Bond en avant » (1958-1962), ce fut dans la tombe pour 30 (ou 43 ?) millions de Chinois. On y vit (par exemple) un « haut-fourneau » par village ! Chauffé avec les meubles de la population ! Et la Chine pop. exportait des céréales sous le nez de millions de mourants et d’anthropophages ! Pensez-vous que Mao s’en faisait ? Il vous répond lui-même, dans son style caractéristique : « Quand il n’y a pas assez de nourriture, des gens meurent de faim [exact]. Il vaut mieux laisser mourir la moitié de la population, afin que l’autre moitié puisse manger suffisamment. »

Après cet épisode, le Grand partouzeur (amateur de très jeunes filles) était un peu déconsidéré chez les cadres du PCC. Sa réaction ? « Feu sur le quartier général ! » C’est la « Grande Révolution culturelle » (1966-1969). « Révo. cul. dans la Chine pop. », l’appellent les mauvais élèves de Badiou. Encore des millions de morts, avec la destruction massive du patrimoine culturel.

Le criminel Mao reste pourtant une icône dans la Chine d’aujourd’hui, où le Parti communiste gère un capitalisme débridé, variante de sa doctrine imprévue par la compagnie Marx & Engels. Le laogai est beaucoup plus peuplé que le goulag, et ce n’est qu’en 2014 que l’on envisage son abolition. À l’autre bout de l’échelle sociale prétendue collectiviste, une petite-fille du dictateur, Kong Dongmei, est classée 242e fortune du pays.

Alors, « Mao, avec Staline et Hitler, […] l’un des plus grands meurtriers de masse du XXe siècle » ? Seulement ? On lui attribue pourtant 65 à 70 % des 100 millions de morts du communisme. Badiou a raison : Mao est le plus grand ! Et BHL fut un temps son prophète.

NDLR :

couv2.jpgPatrick Gofman est l'auteur du livre Le trotskisme dégénéré édité aux Bouquins de Synthèse nationale.

En savoir plus cliquez ici, le commander en ligne cliquez là

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vendredi, 10 janvier 2014

« La Haine » du Nouvel Obs…

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Arnaud Guyot-Jeannin

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Dieudonné les rend fous ! Depuis quinze jours, les paroles liberticides du président de la République François Hollande, les mots vengeurs du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, les mantras policiers du ministre de la Culture Aurélie Filippetti et les expressions répressives d’une grande partie du système politico-médiatique ne permettent pas de bien comprendre l’humour engagé de Dieudonné et d’en débattre honnêtement.

Tous les jours, en regardant la télévision, en écoutant la radio et en lisant les journaux, la dictature du salut public post-moderne répète les mêmes antiennes hygiénistes, voire épuratrices : « comportement pathologique », « interdiction vitale », « éradication », etc. Guillaume Peltier, le Président de la Droite forte, au sein de l’UMP, a même exprimé son souhait que Dieudonné « aille en prison » (I>télé le mercredi 8 janvier 2014) en raison de ses factures impayées.

Hélas, la « sous-culture journalistique » – pour reprendre la formule de Jean-Edern Hallier – demeure prisonnière de ses malfaisances habituelles. En effet, le même jour que l’arrêt, Le Nouvel Observateur participait bêtement à la montée aux extrêmes. Sa une surréaliste est illustrée par les visages juxtaposés d’Alain Soral, Dieudonné et Éric Zemmour et porte le titre suivant : « La Haine ». Ces trois hommes publics, c’est bien connu, prêchent les mêmes idées, puisqu’elles sont haineuses. L’amalgame grossier ne fait pas peur à l’hebdomadaire ! Puis, à l’intérieur du numéro, figure le dossier central intitulé : « Voyage dans la France raciste », agrémenté d’une grande photo décrivant un pavillon et la porte fermée de son garage sur laquelle est dessinée une grande croix gammée rouge. L’ignorance crasse le dispute à un sectarisme navrant. Et à une mise en scène horrifique qui se veut représentative d’un climat post-nazi. Les SS sont de retour ! On finit par se demander qui appelle à la haine ? Les accusés ou les accusateurs ?

On en vient alors au premier article. Il est écrit par Doan Bui et Isabelle Monnin qui prouvent, sans s’en rendre compte, que le délire paranoïaque vient d’eux et non d’une fantasmatique galaxie raciste et antisémite : « [...] Ce sont bien eux, les néo-racistes, qui accaparent l’espace médiatique, formant une nébuleuse hétéroclite, unie dans une certitude, celle de lutter contre la bien-pensance. On y retrouve pêle-mêle des intellectuels obsédés par la perte d’identité française comme Alain Finkielkraut, des piliers du PAF comme Éric Zemmour, des politiciens pyromanes collectionnant les “dérapages” — Jean-François Copé et ses voleurs de pains au chocolat pendant le ramadan –, des humoristes comme Dieudonné, menacé d’interdiction, dont la “quenelle”, bras d’honneur au système (NDLR : ouf, à en croire la vulgate médiatique, on croyait qu’il s’agissait d’un “salut nazi inversé”), est reprise par une cohorte allant du Printemps français aux antisémites de tout bord, qui se nourrissent des saillies du polémiste Alain Soral. Prenez le tout, mettez le dans le chaudron d’Internet, ce grand forum où tout peut se dire, en un clic, le meilleur comme le pire, mélangez. Le brouet est amer, mais il faut le digérer : le racisme n’est plus “politiquement incorrect”, il est devenu la doxa des temps nouveaux. »

Jean-François Copé et Dieudonné seront heureux d’apprendre qu’ils appartiennent non seulement au même camp mal-pensant, mais qu’en outre ils sont évidemment racistes et antisémites, sans qu’aucune démonstration ne vienne étayer les assertions péjoratives de ces deux journalistes professionnels en raccourcis.

Doan Bui et Isabelle Monnin évoquent un mélange indigeste en mentionnant des personnes et des idées le plus souvent antagonistes. Ce sont donc les mélangistes, et non les mélangés, qui s’avèrent responsables du mélange. Et dire que Le Nouvel Observateur a longtemps été une référence dans l’histoire de la presse. Cela dit, l’affaire Dieudonné risque encore de susciter d’autres sottises et confusions intellectuelles. À quand un vrai débat ?

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LA HAINE CONTRE DIEUDONNE. De quoi est-elle le nom ?

13_2téléchargement.jpgPierre Le Vigan

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Pour Bertrand Delanoé, c’est un « criminel », pour le patron de L’Express, il faut « l’éradiquer ». C’est une sorte de virus, il relève de l’hygiène sociale. Il faut en tout cas interdire ses tournées, lui faire rendre gorge de ses dettes fiscales (on ne passe pas l’éponge comme pour L’Huma !). On est proche de l’appel au lynchage (il est vrai qu’il a le profil idéal). Il ne s’agit évidemment pas de Bertrand Cantat, mais de Dieudonné. 

Ses spectacles sont pourtant privés (il sera même privé de spectacles bientôt…), il ne vit pas de subventions publiques, les murs du métro ne sont pas inondés d’affiches vantant ses sketches. Ses vidéos ne sont accessibles qu’à ceux qui les cherchent. Bref, on peut apprécier ou pas l’humour de Dieudonné, y mettre des guillemets, voire trouver ses spectacles du plus mauvais goût (on peut même s’en contrefiche !) mais si le mauvais goût devient un critère, que penser de la diffusion de nombre de clips de rap ou de pseudo-comiques sur les chaines publiques. Et Philippe Val, et Nicolas Bedos c’est le bon goût pour tous ?

Le fond des choses c’est que l’humour a toujours quelque chose à voir avec la critique sociale. Par définition, l’humour ne peut pas faire l’unanimité. ‘’Dieudo’’ fait dans l’« hénaurme », le provoquant et le transgressif. Et alors ? Il n’a tué personne. Ce n’est pas Breivik, Youssouf Fofana, Mohammed Merah. 

De quoi la haine contre Dieudonné est-elle le nom ? De l’imposture de nos gouvernants. Car le monstrueux Fofana, de quoi était-il le fruit ? Du nihilisme de notre civilisation, du cynisme immigrationniste de nos dirigeants, de l’idéologie de l’argent-roi qu’ils ont tant contribué à répandre. Et l’atroce Merah, qui a tué des soldats français et des enfants français juifs ? Venait-il des « réseaux Dieudonné » ? Non. Il est le fruit de la politique de l’Occident. Il est le fruit du jeu américain en Afghanistan contre les Russes, puis des deux guerres contre l’Irak, puis de l’intervention française en Libye qui a fait sauter Kadhafi, barrière contre le terrorisme d’Al-Qaïda, il est le fruit de notre action belliciste visant à alimenter la guerre civile en Syrie, il est le fruit de notre destruction des frontières et des identités. Et les jeunes dépouillant morts et blessés à Brétigny sur Orge lors de l’accident ferroviaire ? Ils étaient inspirés par Dieudonné ? Non, là aussi, ils étaient le fruit de notre nihilisme, de l’inconscience de nos gouvernants, de leur court-termisme, de leur mépris de ce que, quand on bouscule l’équilibre toujours fragile des civilisations, on déclenche des catastrophes en chaîne. 

L’ « affaire » Dieudonné relève d’une stratégie de nos gouvernants : banaliser la vraie violence en créant un écran de fumée. Un de plus. 

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HAPPY HOUR AU BOULOT. Le management trendy, c’est la nouvelle tendance

bb_13076738-signe-happy-hour.jpgMichel Lhomme

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Les deux thèmes du concours commun de sciences-po 2012-2013 ont porté sur la culture et le travail. Du travail en France, il n’y en a plus. Aux Etats-Unis, il se fait rare mais il continue de consumer les jours. Depuis quelque temps, de nombreuses entreprises américaines organisent au bureau leur Happy Hour. Plus besoin ou plus question d’aller au café ou dans les bars du quartier. C’est le nouveau must du management trendy : éviter que les gens sortent et donc organiser des apéritifs, le vendredi soir, pour faire se rencontrer les employés des diverses branches de l’entreprise.

Le tonneau de bière est ainsi devenu la nouvelle machine à café américaine. C’est le cas dans la grande agence de publicité Arnold Worldwide de Boston. Les employés se rassemblent autour d’une machine à bière pression quand ils ont terminé leurs rendez-vous clients. Les employés sont heureux et conversent entre eux, les chefs se félicitent qu’ils restent encore tardivement dans l’immeuble. Toujours aux Etats-Unis, beaucoup d’entreprises offrent maintenant des menus « rapides » au déjeuner. Là encore, les secrétaires ne sortent plus et restent devant leur ordinateur en mangeant. Ces petits arrangements ne sont pas sans retour sur investissement. Les directeurs de ressources humaines ont constaté que, du coup, les employés ne rechignent plus à faire des heures supplémentaires non payées ! Ainsi, un peu partout aux Etats-Unis se développent des machines à glace, à bière pression et même à liqueurs fortes dans les sociétés commerciales.

Les managers affirment que cette solution offre de nombreux avantages. Elle aiderait à fomenter le talent dans les entreprises innovantes, à connecter les employés entre eux et surtout elle évite que les gens ne pensent qu’à partir et à quitter le bureau. La barrière entre le travail et la vie privée se réduit ainsi considérablement. Il n’y a en somme pour le capitalisme qu’une seule voie : l’associabilité, l’anomie sociale soit par la marginalisation et le chômage de masse soit par le travail envahissant, travail les jours fériés, le dimanche et maintenant même pour les sorties du soir.

Personne aux Etats-Unis n’a relevé que l’alcool  au travail peut aussi entraîner le départ au volant d’employés ivres ou même des sautes d’humeur violente dans les bureaux. Seul jusqu’alors, l’aspect convivial a été relevé. Pourtant, dans un pays aussi religieux que les Etats-Unis se pose aussi l’exclusion dans ces réunions improvisées d’alcoolémie des membres des sectes évangéliques qui interdisent toute consommation d’alcool.

Boire au travail n’est pas nouveau mais jusqu’alors cette activité n’était pas organisée par l’employeur. Au Japon, on trouve aussi très souvent toute une entreprise en réunion dans les bars à saké. Ce qui est nouveau c’est l’organisation ergonomique, sur le lieu de travail de la sortie boisson. Célébrer un Happy Hour au bureau, c’est transposer une activité de loisir dans l’espace professionnel. A New York, autre exemple dans le secteur des médias, Thrillist Media Group offre à ses employés de la bière pression après leur travail. Le fondateur de l’entreprise, Ben Lerer, dans un entretien à la télévision américaine affirme : « Mes employés sont des adultes. Je trouve bien qu’ils boivent une bière au boulot comme ça ils restent ici, ne quittent pas l’immeuble, ils travaillent plus et en même temps sont heureux ! ». Au journaliste qui lui demande ce qui se passerait si un employé avait un peu trop forcé sur la chope, Ben Lerer répond : «  Ah c’est simple, je lui demanderai simplement de rentrer à la maison ! »

Ce phénomène « boire au boulot » est apparu aux Etats-Unis depuis deux ans. Il a commencé à se propager aussi en Amérique latine, au Brésil et en Argentine. On l’a constaté de visu cet été dans une boîte innovante du Pérou. Sur la page en langue anglaise de l’entreprise de conservation des données Dropbox, on peut y lire qu’elle promeut des « vendredi whisky » à ses employés. Toutes ces pratiques visent à l’amélioration de la productivité ! C’est ce qu’on appelle les « nouvelles socialisations du travail ». Le Happy Hour en entreprise se passerait plutôt bien. Il y aurait moins de tensions entre collègues. De plus, les assurances de ces entreprises ont ajouté dans leurs clauses la prise en charge de tout incident qui se produirait lors de ces séances d’un nouveau genre. 

Le travailleur français, drogué aux antidépresseurs ou à la cafeïne au travail, après des heures de transport va-t-il se saouler au boulot ? Les Etats-Unis sont-ils vraiment un modèle pour l’Europe ?

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jeudi, 09 janvier 2014

Leonarda : le retour médiatique... Ils vont nous emmerder encore longtemps !

7_couv_images.jpgJean Ansar

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Coucou, revoilà Leonarda, celle qui veut changer les lois françaises. Elle fait un retour en force dans les médias car, pour le reste, ça s’annonce tout de même plus difficile. Le droit administratif est en passe de priver la France de ces chances inestimables… ou en tout cas coûteuses.

Le rapporteur public conclut au rejet des requêtes de la famille de Leonarda Dibrani pour obtenir un titre de séjour en France. « L'émotion que cette affaire a provoquée est inversement proportionnelle à la complexité juridique effective » du dossier, a souligné le rapporteur public, Jérôme Charret. Le tribunal n'a « à juger que la légalité du refus de titre de séjour, portant obligation de quitter le territoire français », a souligné le magistrat, chargé de proposer au tribunal une solution à l'affaire. Encore un raciste français sans cœur.

Maître Brigitte Bertin, l'avocate de Leonarda réclamait l'annulation de la décision de la préfecture du Doubs qui obligeait la famille Dibrani à quitter le territoire français, ce qui avait été mis en œuvre le 9 octobre, déclenchant une polémique et une tempête politique. Expulsés au Kosovo, ils demandent aujourd'hui à revenir en France et réclament, devant la justice, un nouveau titre de séjour.

L'adolescente elle-même avait tenté de mettre la pression. « Si le recours échoue, je veux dire solennellement à la France qu'elle n'aura plus qu'à envoyer des fleurs au Kosovo. C'est simple, on va tous se tuer », menaçait-elle sur le site du Figaro. « Si Dieu existe, tout se passera bien. L'année dernière a été la plus difficile dans nos vies. J'espère que celle qui commence sera meilleure », avait ajouté Gemilja Dibrani, la mère de l'adolescente. Selon elle, la famille traverse de graves difficultés financières. « Nous avons fêté le Nouvel An en pleurs. On n'a plus que trois paquets de riz et nous sommes obligés d'emprunter de la nourriture dans des épiceries. L'aide qu'on reçoit, c'est des haricots et la farine. Je ne peux pas nourrir les plus petits avec », a-t-elle déploré.

Heureux comme de vrais faux kosovars en France, les Dribani déchantent. Lors de la nouvelle audience, leur avocate, Me Brigitte Bertin, a fait valoir que six enfants du couple sont nés en Italie et un en France, et non pas au Kosovo, où ils ont été renvoyés. De retour dans ce pays, Resat Dibrani avait déclaré avoir menti sur l'origine de sa famille afin d'être accueilli en France. Me Bertin a aussi mis en avant le « droit essentiel » de scolarisation des enfants. « Sur le territoire français, sur le plan de leur scolarisation, ils avaient acquis une stabilité conforme à leur intérêt et qu'ils ne retrouveront pas au Kosovo », souligne-t-elle. Mais pour Me Yves Claisse, avocat du préfet du Doubs, « il n'y a pas eu de réelle scolarisation des enfants. Entre la rentrée du 3 septembre et l'expulsion du 9 octobre 2013, Leonarda a manqué vingt et une demi-journées de cours ».

Adieu donc aux Dibrani… mais pas encore dans les médias…Et si un malheur arrivait, alors là, les quenelles de Dieudonné ne seraient plus pour Hollande et Valls  qu’un point de détail.

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 06 janvier 2014

2014 : année de la quenelle ?

anelka_téléchargement.jpgJean Ansar

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Ainsi les nazis sont de retour. Ils ont bien changé. Si Dieudonné est le fils du ventre encore fécond de la bête immonde, la race aryenne n’est décidément plus ce qu’elle était. Franchement je n’avais pas envie de voir un spectacle de Dieudonné mais maintenant si je peux, j’irai, avant qu’il ne soit trop tard. Ce que j'ai vu sur internet, par curiosité et besoin d’information, est parfois drôle, parfois mauvais.

Le fameux geste de la quenelle est bien sur un bras d’honneur vulgaire qui signifie « nique le système ». En faire un salut nazi, même inversé est proprement débile. Cela étant, la quenelle antisystème peut être antisioniste et même antisémite selon le lieu où elle est exécutée. Mais cet anti-sémitisme est pratiqué très majoritairement par des « nazillons »  issus de l’immigration et rares sont, dans le public, ceux qui se référent à Hitler, même s’il peut malheureusement y en avoir quelques uns.

Mais on comprend que le systéme s’inquiète. Il est en effet clairement dénoncé par les pratiquants de la quenelle comme soumis excessivement à une influence. Il renoue pour des jeunes issus de l’immigration avec une vision  assez classique de l’anti-sémitisme. Cette vision est confortée par la montée au créneau des institutions juives qui soutiennent globalement la volonté de Manuel Valls de censurer Dieudonné. Quelques voix discordantes se font entendre. On peut cependant être sûr que le scénario  de l’interdiction va renforcer ceux qui dénoncent une république soumise à une sorte de « police juive de la pensée » selon l’expression d Annie Kriegel.

C’est gros, très gros. Des militants juifs vont à chaque spectacle manifester et provoquer des incidents. Les préfets pourront donc objectivement en déduire qu’il y a risque de trouble à l’ordre public. Le spectacle sera donc annulé, mais c’est l’agressé qui sera puni, pas l’agresseur. Les spectateurs de Dieudonné, eux, n’attaquent personne.

Ce n’est pas nouveau. On refait à Dieudonné le coup d’Ordre Nouveau. Sauf que Dieudonné est aussi noir qu’Obama et Mandela et qu’il parle lui aussi au nom des reprouvés et des exclus… il n’invoque pas, il aurait du mal, la race supérieure. Il dénonce un complot contre la liberté d’expression dans notre démocratie verrouillée.

S’il est interdit légalement, grâce à des menaces de violences , il aura démontré que le complot dans son cas a été quelque chose de réel. Certains s’en inquiètent et mettent en garde contre des actions plus dangereuses  qu’efficaces auprès de l’opinion.

La quenelle a encore semble-t- il de beaux jours devant elle.

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Il n’est pas noir : il est flou !

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Robin de la Roche

Boulevard Voltaire

Subir momentanément un jetlag (décalage horaire) présente quelques avantages amusants dont, par exemple, la découverte des programmes nocturnes de la télévision.

Ainsi, j’ai dégusté l’autre soir un délicieux reportage consacré à l’enquête de police sur le braquage d’une cliente du casino d’Enghien, fin 2012.

La femme fut prise à partie à l’intérieur du casino au moment de récupérer ses gains, puis elle fut suivie par quatre malfrats jusqu’à son domicile, où ils l’attaquèrent. Elle était enceinte de huit mois. Les faits sont passibles de 20 ans de réclusion.

L’équipe de reportage a donc suivi les différents progrès de l’enquête, y compris l’arrestation de quatre suspects. Et c’est ici que nous en arrivons au sujet qui nous occupe.

On sait que la législation française protège, en principe, l’anonymat des « suspects ». Pas encore condamnés, ils sont innocents. Mais on sait aussi que lorsque les suspects ont le malheur de « n’avoir pas d’origine » – expression des adolescents de banlieue lorsqu’ils veulent montrer du doigt la trop pâle blancheur de la peau de leurs voisins (entendez lorsqu’ils sont français de souche) –, leur nom est très rapidement donné en pâture à une presse trop heureuse de pouvoir faire mentir les statistiques ethniques des crimes et délits ; statistiques qui, d’ailleurs, n’existent pas…

Dans un reportage, la protection de l’anonymat des suspects est facile : floutez les yeux, et éventuellement brouillez la voix. Mais aujourd’hui, cela n’est plus suffisant pour masquer une réalité décidément peu arrangeante avec le dogme officiel.

Alors dans le reportage en question, c’est l’intégralité des visages qui fut donc floutée. Ce qui donne, lorsqu’on présente par exemple les fiches de trois des suspects, un magnifique écran entièrement flou ! N’y avait-il pas « vision » dans « télévision » ?

Seulement voilà… Le problème, c’est que vous pouvez flouter ce que vous voulez… à la télé, depuis les années 70, il reste la couleur. Ainsi, le « principal suspect », ou encore son père et son frère, vous avez beau les « photoshopper » tant que vous voulez, vous avez beau retoucher, « tweaker », modifier, mosaïquer, ils n’en deviendront pas vikings pour autant.

Idem pour un autre des suspects. On a beau masquer l’intégralité des visages, ça n’enlève pas le voile qui recouvre la tête d’une femme de la famille…

On a bien compris le message : le principal suspect – « un colosse », nous dit-on – n’est PAS noir : il est flou, c’est pas pareil. L’autre suspect n’est PAS issu d’une famille musulmane, dont tous les membres n’ont PAS l’accent maghrébin, puisqu’ils sont flous.

Il y a quelques décennies, que les suspects fussent noirs, verts, rouges, adorateurs du nombril ou fervents mahométans n’aurait eu aucune importance. Mais en voulant nous masquer cette récurrente réalité, les journalistes obtiennent exactement l’effet inverse de celui recherché : ils mettent l’emphase sur ce qu’ils veulent cacher.

Un détail à noter : les visages des policiers en civil, eux, ne furent jamais floutés. Sympa pour la suite de la carrière...

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samedi, 04 janvier 2014

Des officiers de police noirs organisent des viols collectifs sur des Blancs en Afrique du Sud

south-africa-police-dragging.jpgSource Contre info

Des histoires horribles nous proviennent d’Afrique du Sud où des hommes blancs ont subi des viols collectifs dans des cellules de commissariat.

Des hommes blancs sont arrêtés par la Police pour des délits mineurs tels qu’un excès de vitesse ou même simplement en tant que témoin d’un méfait. Ils sont ainsi placés en cellule avec de dangereux criminels noirs qui les violent collectivement, encouragés par les policiers. Les victimes blanches sont ensuite relâchées sans aucune poursuite. Plusieurs victimes blanches ont porté plainte contre la police, sans qu’aucune suite n’ait été donnée pour le moment.

Le texte suivant fût écrit par Gayton McKenzie, un membre d’un gang noir sud-africain, et fût publié dans une thèse de recherche à l’Université de Pretoria (attention, âmes sensibles s’abstenir). Il décrit un male blanc et frêle, détenu pour consommation de Marijuana :

« Wimpy, a un garçon blanc interpelé avec de la drogue, fût placé dans notre cellule. Je ne sais pas vraiment quel âge il a, peut-être 16 ans voire plus, mais il ne semble pas avoir plus de 14 ans, avec ses bras frêles et ses cheveux courts. Il essaie de se défendre lorsqu’on commence à le frapper mais sa résistance s’arrête brusquement lorsque quelqu’un éclate sa tête contre les barreaux en acier de la cellule.

Il est ensuite violé successivement par les vingt hommes noirs durant plus de huit heures, quasiment toute la nuit. Le garçon fait tout son possible, avec son pathétique champ d’action, pour essayer de les repousser, mais ses tentatives restent vaines. Il crie, il pleure, il supplie, il essaie de les convaincre, il prie.

C’est cependant au petit matin que je constate l’ampleur du massacre. Ce qui reste de Wimpie est allongé dans le couloir juste devant mon lit. Il est toujours nu, grelotant dans une flaque de son propre sang où ils l’ont massacré. Je dois littéralement enjamber son corps pour aller prendre mon petit déjeuner. »

Voici un autre cas rapporté dans un journal Sud-Africain :

En mars 2008 à Polokwane (Pietersburg), un jeune homme de la région s’appelant Nico Bouwer fût violé à plusieurs reprises lors de sa détention par la police juste quelques semaines avant son mariage. Il est depuis en grave dépression, ce qui l’a conduit à perdre son emploi. Il livre désormais des pizzas pour survivre financièrement et nourrir sa famille. Une collecte fût organisée par le journal « Rapport » pour payer ses soins. Sa vie est totalement gâchée depuis cette attaque.

Mr Bouwer revenait de chez un ami lorsqu’il a percuté un lampadaire suite à la crevaison d’un de ses pneus. Il fût transporté en ambulance à l’hôpital où il fût arrêté par la police malgré ses blessures. Il exigea, comme la loi l’indique, de pouvoir passer un coup de fil, ce que la police refusa. Enfermé avec 25 codétenus noirs, 8 d’entre eux l’attaquèrent et le violèrent à plusieurs reprises pendant que d’autres le tenaient et l’étouffaient avec un oreiller. Il ne fût autorisé à appeler son avocat que le lendemain, lorsqu’il fut finalement relâché sous caution.

A Vryheid, le tribunal reconnu que le propriétaire de ranch Etienne Van Wyk fût violé dans une cellule de police pendant que ses codétenus noirs chantaient. Van Wyk et Duvenhage furent placés en cellule après avoir été arrêtés pour « transport d’animaux sans autorisation ». Il s’est au final avéré que Van Wyk disposait d’une licence l’autorisant à transporter ces animaux et fût libéré le lendemain.

James Brown, 69 ans et atteint d’Alzheimer, fût arrêté pour n’avoir pas payé une barre chocolatée. Il fût sauvagement assassiné dans sa cellule par des Noirs.

Ces meurtres ne sont rien d’autre que des crimes de guerre. Dans plusieurs cas il fût rapporté que les violeurs chantent en commettant leur méfaits. La police noire et les détenus noirs agissent ensemble pour infliger ceci aux Blancs.

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dimanche, 29 décembre 2013

Entretien avec Arnaud Guyot-Jeannin. Cinéma : il faut mettre en place un protectionnisme français intelligent

Arnaud_Guyot-Jeannin.jpgRéalisé par Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire cliquez là

L’année cinématographique 2013 est close. Grâce à notre système d’avance sur recettes, le cinéma français est le dernier à résister à la déferlante américaine. Système souvent critiqué, mais sans lui, quid du cinéma français ?

Je suis favorable au système d’avance sur recettes qui permet au cinéma français de résister au rouleau compresseur américain. Bien entendu, il est loisible d’émettre des réserves sur ce système qui fait coïncider cooptation avec entre-soi politique et culturel. Souvent, les films sont non seulement sans talent, sans public, mais d’un conformisme navrant. Mais nous n’avons pas le choix. En effet, si le cinéma est un art, il est avant tout une industrie.

Le 28 mai 1946 a été signé l’accord Blum-Byrnes, un pacte d’intérêts entre la France et les USA exigeant que toutes les salles de cinéma françaises projettent des films états-uniens, excepté une semaine par mois. C’était un moyen pour Hollywood de diffuser l’American way of life et, ainsi, de présenter la société américaine comme un modèle pour le monde. 300 millions de dollars ont été injectés sur le marché français, auxquels s’ajoute un prêt bancaire de 650 millions de dollars (respectivement 3,5 et 7,6 milliards de dollars, valeurs 2013). Depuis lors, les investissements américains n’ont cessé d’augmenter et l’invasion concomitante des sous-produits américains n’a cessé de se renforcer. Les avances sur recettes ne suffisent donc pas. Il faut établir une politique des quotas, mettre en place un protectionnisme français intelligent. Il y va de la survie du cinéma français : le protectionnisme ou la mort ! D’ailleurs, les Américains l’ont bien compris, en appliquant eux-mêmes ce protectionnisme.

En Italie et avant l’arrivée au pouvoir de Silvio Berlusconi, un système semblable existait en Italie, permettant à divers cinéastes de travailler, du plus « prestigieux » jusqu’au plus « modeste »…

Oui, c’est d’ailleurs l’époque où Cinecittà représentait le premier cinéma national dans le monde. Il a commencé à décliner à partir de la fin des années 70. Hollywood et Billancourt ont longtemps été supplantés par Cinecittà, en termes de qualité cinématographique, de nombre de spectateurs et de rayonnement culturel. Mais l’avance sur recettes participait plus largement d’un protectionnisme économique hérité du fascisme. À cet égard, n’oublions pas que Mussolini est le créateur de Cinecittà. On peut reprocher beaucoup de choses au Duce, mais certainement pas d’avoir minimisé la culture italienne en général, et le cinéma italien en particulier. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une partie de la gauche – notamment les communistes – n’a fait que poursuivre cette politique.

Le cinéma italien plonge ses racines dans l’histoire. Il a été l’un des plus beaux au monde, le cinéma de l’ironie sur la condition humaine. Un genre prisé de façon paroxystique par les maîtres de la comédie (dramatique) italienne : Dino Risi, Mario Monicelli et Luigi Comencini.

Vous avez porté le deuil, en ces colonnes, de Georges Lautner et d’Édouard Molinaro. On attend la relève…

Personne ne peut remplacer Lautner et Molinaro. Ils sont uniques comme de nombreux autres metteurs en scène français décédés ! Bien sûr, parmi les vivants, celui qui s’en rapprocherait le plus serait certainement Francis Veber, qui a beaucoup travaillé avec eux en tant que scénariste, et qui a fini par passer à la mise en scène. Mais ses derniers films laissent assez perplexe. Et puis, nous vivons dans une autre époque, avec d’autres acteurs qui ne sont pas très enthousiasmants. Les Dany Boon, Gad Elmaleh, Patrick Timsit et consorts ne sont ni drôles, ni émouvants, ni représentatifs de notre génie national. Ils revendiquent d’ailleurs eux-mêmes leur cosmopolitisme et vivent la plupart du temps en dehors de France. Quant aux metteurs en scène, je n’en vois plus qui renvoient aux premiers critères, hormis peut-être Pascal Thomas, Lucas Belvaux, Philippe Harel, Christian Vincent et Philippe le Guay. Mais le seul vrai résistant qui réunit ces trois premiers critères est sans conteste Jean Becker. Un cinéaste artisanal réalisant le bel ouvrage. D’ailleurs, artisan signifiait artiste jusqu’à la fin du XVIIe siècle ! Le contraire de l’académisme que l’on reproche à Becker, avec de beaux films comme Les Enfants du marais, Effroyables jardins, La Tête en friche, etc. En revanche, ne s’agit-il pas là d’un cinéma de commémoration ?

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samedi, 28 décembre 2013

Béatrice Bourges : «Il est plus que temps de dire stop à l’oligarchie et à son projet totalitaire !»

beatrice bourges.jpgSource Nouvelles de France cliquez ici

Alors que les Français sont successivement appelés à marcher pour la vie (le 19 janvier prochain), pour exprimer leur colère (le 26 janvier) et pour la famille (le 2 février), Nouvelles de France a souhaité s’entretenir avec Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français et figure incontournable chez les insoumis.

Béatrice Bourges, que vous inspirent les marches régionales du week-end dernier ?

Tout dépend de leur efficacité. En un mot, la question à se poser, c’est : « Est ce qu’elles ont eu un impact sur le gouvernement ? Est ce que nous en avons obtenu quelque chose ? Est ce qu’elles ont créé un véritable rapport de force ? »

Appeler les gens à aller dans la rue, juste pour y scander quelques slogans sur une musique techno a un côté certes sympathique mais malheureusement, c’est inefficace. Je le regrette bien car je pense ne trahir personne en disant que nous souhaiterions tous rester dans cet état d’esprit bon enfant, comme nous l’avons fait l’année dernière. Cela ne nous a pas, malgré tout, empêché d’être traités de fascistes et de violents même si aucun vol n’a été commis, aucune voiture brûlée, aucune vitrine brisée.

Nous avons investi la rue sans cesser durant plus de six mois. Nous n’avons laissé aucun répit au gouvernement et nous n’avons obtenu que mépris et garde à vue (soldée pour l’une d’entre elle par un emprisonnement d’un jeune pour une durée de trois semaines). Les mesures contre lesquelles nous nous battions se sont même accélérées à une vitesse spectaculaire.

« Il faut passer à la vitesse supérieure et créer un véritable rapport de force qui inquiète beaucoup plus le gouvernement. »

À plusieurs millions et sur une longue durée, nous n’avons strictement rien obtenu.

En revanche, les Bonnets rouges (les vrais, pas ceux directement récupérés par la gauche) ont été écoutés alors qu’ils n’étaient que quelques milliers.

Leur secret ? Ils ont su faire peur au gouvernement, ce que manifestement, nous n’avons pas su faire.

Pour répondre donc à votre question, faire des manifestations juste pour montrer qu’on existe ne sert à rien, voire même risque de lasser, ou pire de choquer, car nous avons l’air de fêter quelque chose en dansant sur de la musique techno. Mais qu’y aurait-il donc à fêter, alors que François Hollande et sa bande d’oligarques mènent la France à sa perte à Vitesse grand V ?

Il faut passer à la vitesse supérieure et créer un véritable rapport de force qui inquiète beaucoup plus le gouvernement.

Que pensez-vous de l’initiative Jour de colère du 26 janvier prochain

Il s’agit d’une journée de « coagulation » afin que les gens puissent exprimer leur colère, quelle qu’elle soit.

J’y suis bien sûr très favorable, d’autant que je connais les personnes qui organisent la plate-forme logistique et qui sont, pour certaines, issues de la « France bien élevée » qui a décidé de reprendre son destin en main. Elles sont associées ou soutenues par les mouvements innombrables qui se sont créés sur tous les sujets de mécontentements. Tout cela est donc sérieux et digne de confiance.

« Il ne faut surtout pas confondre colère et violence. La colère est une émotion légitime et saine, dans certains cas. C’est lorsqu’elle est refoulée qu’elle est dangereuse car alors, elle peut se transformer en violence. »

Il ne faut surtout pas confondre colère et violence. La colère est une émotion légitime et saine, dans certains cas. C’est lorsqu’elle est refoulée qu’elle est dangereuse car alors, elle peut se transformer en violence.

Par exemple, un parent peut ressentir de la colère contre un enfant qui fait une bêtise mettant sa vie en danger. Ce n’est pas pour autant qu’il devient violent. Il lui exprime les raisons pour lesquelles il est en colère afin que son enfant comprenne son geste. Bien exprimée, la colère n’est pas violence mais moteur d’action. Jésus lui-même, modèle absolu de non-violence, n’était il pas en colère lorsqu’il a chassé les marchands du temple ?

Je serais même inquiète d’entendre quelqu’un me dire qu’il ne ressent jamais de colère ! Je me dirais qu’il manque sûrement un peu d’humanité !

Nous devons exprimer au gouvernement que nous sommes en colère. Notre démocratie a été remplacée à notre insu par un système oligarchique qui sous couvert d’élections pense qu’il n’a de compte à rendre à personne. Toutes les institutions ont été confisquées et nos libertés se réduisent comme peau de chagrin, en particulier la plus élémentaire d’entre elles, qui est de disposer librement du fruit de son labeur.

Une police de la pensée cherche à faire de nous des êtres invertébrés. Et bien, le 26 janvier, nous prouverons au gouvernement que les Français ne sont pas prêts à se laisser dépouiller de toutes leurs libertés. Il est grand temps de sortir de la matrice qui nous asservit !

Personnellement, je n’appelle pas à la violence mais à l’insurrection pacifique qui peut passer par l’objection de conscience et la désobéissance civile. De nombreux gouvernements sont tombés de cette façon.

« Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de ‘gentil garçon’ ou de ‘gentille fille’ bien obéissant(e) ? »

Mais chacun ne peut faire l’économie de se demander ce qu’il est prêt à sacrifier pour construire ce grand mouvement de résistance qui devient de plus en plus visible. Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de « gentil garçon » ou de « gentille fille » bien obéissant(e) ? Sommes-nous prêts à ne pas céder aux pressions ? Sommes-nous prêts à être vilipendés par les médias ? Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous devons nous positionner clairement : il est impossible de plaire en même temps au gouvernement, au Système en général et aux médias si l’on veut s’imposer et gagner. Chercher à être bien vus à tout prix ne pourra jamais entraîner la victoire…

Le 26 janvier marquera une étape supplémentaire dans la construction de cette nouvelle société que nous souhaitons : une société redevenue humaine, libre et juste, où soient respectés les plus fragiles d’entre nous, portée par un peuple fier de lui-même, de son histoire, de ses racines, de son identité.

Avec la Marche pour la Vie le 19/01 et Jour de Colère le 26/01, et le week-end dernier l’annonce d’une Manif pour Tous le 02/02, ne faut-il pas regretter cette dispersion ?

La Marche pour la Vie et Jour de Colère sont très complémentaires. La Marche pour la Vie a une antériorité de plusieurs années et son objet est très beau et spécifique : la Vie. Et nous pouvons mesurer combien la Vie est attaquée de toute part en ce moment. C’est important de montrer combien nous y sommes attachés ; Il faudra donc être très nombreux à cette marche.

Jour de Colère a un objet plus large et rassemblera des gens qui ne seront pas forcément d’accord sur tous les sujets mais qui viendront tenter de mettre un coup d’arrêt aux folies du gouvernement. Il faut donc que le nombre aussi soit conséquent. Cela dit, l’objectif n’est pas de « faire du chiffre », mais d’être déterminés. Il faut que le gouvernement comprenne qu’un an après le combat s’est étendu à toutes les sphères de la société. Et ce n’est pas forcément le nombre qui fait la différence. C’est plutôt la volonté des manifestants.

« L’objectif de l’oligarchie est de tuer ce que nous sommes pour faire renaître un homme créé par l’homme, nier sa dimension verticale, ce qui fait sa transcendance, ce qui l’ancre dans la réalité et dans la vérité, ce qui fait de lui un homme debout, et, également, nier sa relation horizontale, ce qui fait de lui un être social, un être de relation, un être tourné vers l’autre. »

Bien sûr, LMPT a toute sa place dans les deux manifestations. J’avoue ne pas très bien comprendre pourquoi les instances nationales ont décidé de faire une manifestation personnelle le 2 février, d’autant que, beaucoup de cadres régionaux LMPT avaient déjà soutenu la date du 26 janvier qui est connue depuis de nombreuses semaines. Il me semble qu’ils auraient intérêt à la décaler un peu plus tard, ce qui permettrait de maintenir la mobilisation sur plusieurs mois plutôt que sur trois semaines successives.

Même si, contrairement aux marxistes, nous ne croyons pas au sens de l’histoire, force est de constater que nous enchaînons défaites sur défaites depuis des décennies et que notre civilisation est en train d’être changée progressivement. Comment arrêter net ce mouvement et l’inverser ? Comme pour nous décourager par avance, certains oligarques comme Attali pensent que l’euthanasie, la GPA, le transhumanisme, en raison du souci de confort et de l’orgueil humain, sont inévitables, à terme…

Oui, nous avons à faire face à une idéologie sans concession dont l’objectif est la destruction de la société qu’ils appellent « réactionnaire » pour construire un monde nouveau dont l’Homme serait le Maître absolu.

Car, c’est de cela dont il s’agit : tuer ce que nous sommes pour faire renaître un homme créé par l’homme, nier sa dimension verticale, ce qui fait sa transcendance, ce qui l’ancre dans la réalité et dans la vérité, ce qui fait de lui un homme debout, et, également, nier sa relation horizontale, ce qui fait de lui un être social, un être de relation, un être tourné vers l’autre.

L’objectif est de créer un individu, réduit à une dimension exclusive de producteur consommateur, un individu mondialisé et déraciné, esclave du marché mondial, poussé à assouvir des désirs incessants qui l’empêchent de penser librement.

« L’oligarchie est en train de fabriquer une culture « hors sol » et « hors sexe », avec des individus qui ne peuvent plus s’identifier ni à une culture, ni à une histoire, ni à un territoire, ni à une origine biologique, ni à un sexe défini. »

C’est une idéologie dont l’objectif est de créer un nouvel ordre mondial : c’est ainsi qu’elle est défendue par des organismes internationaux qui ont tous des connexions : l’ONU, l’UNESCO, Bilderberg, les internationales franc-maçonnes. De grandes entreprises internationales également s’investissent et investissent de grosses sommes d’argent pour faire avancer ces causes. Jacques Attali, Pierre Bergé et bien d’autres tels que Bill Gates ou Goldman Sachs en sont des promoteurs acharnés depuis des années.

Le plus sûr moyen de créer cet homme nouveau, c’est de lui faire croire qu’il n’a pas de limite, que ses désirs ont valeur de droits, que même la nature est esclavagiste, qu’il faut donc s’en affranchir. C’est de créer un mythe, celui de l’homme parfait que l’on va fabriquer en laboratoire pour mieux le contrôler et éliminer ses défauts soit en le transformant, soit en l’éliminant par l’eugénisme. C’est l’idéologie que l’on appelle le trans-humanisme.

C’est pourquoi le malade, le handicapé, le vieillard n’ont pas leur place dans cette société-là, d’où logiquement le vote de la loi sur l’euthanasie.

Est ainsi fabriquée une culture « hors sol » et « hors sexe », avec des individus qui ne peuvent plus s’identifier ni à une culture, ni à une histoire, ni à un territoire, ni à une origine biologique, ni à un sexe défini.

Ce qui est grave, c’est qu’en plus ce totalitarisme utilise des mots et des concepts dont le sens est inversé : liberté, solidarité, égalité, amour…

Que des mots qui font rêver…

Il est donc plus que temps de dire stop à tout ça et de montrer à François Hollande et ses oligarques que nous ne sommes pas dupes et que nous sommes plus déterminés que jamais !

ONLR, qu’ils le sachent ! Et nous allons gagner, qu’ils le sachent aussi !

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