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vendredi, 01 août 2014

Louis de Funès dans Présent de samedi...

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jeudi, 31 juillet 2014

Le numéro d'été de Rivarol est en vente à partir d'aujourd'hui...

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lundi, 28 juillet 2014

Vol AH 5017 : François Hollande n’en fait-il pas vraiment trop ?

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Charlotte d'Ornellas

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Le vol Ouagadougou-Alger, disparu des écrans radar après avoir réclamé l’autorisation de faire demi-tour, fait couler beaucoup d’encre… 118 personnes disparues parmi lesquelles il y aurait, selon certaines sources non confirmées, un chef du Hezbollah et 33 militaires parmi les 54 Français disparus, le tout au-dessus d’un pays ravagé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et dans lequel se battent nos soldats.

Les corps comme la cause du crash demeurent introuvables, de quoi alimenter toutes les hypothèses possibles, de la « théorie du complot » à la politique de la diversion.

Difficile de se muer subitement en expert de l’aviation, alors soyons crédules et prenons pour argent comptant ce que dit notre bon président François Hollande, devenu l’expert numéro un sur le dossier.

L’homme intervient peu depuis qu’il a été élu à la tête du pays, si ce n’est pour des victoires footballistiques ou l’expulsion sans fin d’une famille de Roms en situation irrégulière reconduite le plus naturellement du monde à la frontière. Autant dire que le Président semble mettre un point d’honneur à n’intervenir que lorsque le sujet n’a absolument aucun intérêt.

Mais là, François Hollande se surpasse et n’en finit plus d’ajouter du spectaculaire au dramatique, laissant penser à une récupération aussi peu discrète que morbide. Il faut avouer que pendant que la France entière est invitée à pleurer pendant trois jours, elle ne pense ni à l’augmentation du chômage, ni aux débordements minimisés mais inquiétants des manifestants « pro-palestiniens » … Qui oserait ?

Quelle mouche a bien pu piquer François Hollande, abonné absent sur tous les dossiers importants que compte la France : une succession d’interventions dramatico-lyriques, la promesse d’une stèle, du rapatriement des corps introuvables, d’un voyage des familles sur place et – cerise sur le gâteau – l’annonce de trois jours de deuil national.

François Hollande n’en finit plus d’afficher sa triste mine et dépense une énergie qu’on ne lui connaissait pas dans un dossier qui ne relève pas directement de sa compétence, ni de celle de la France. Etant donné le nombre de morts, il est normal que la France suive le dossier, elle peut le faire discrètement.

Air France a donné l’ordre aux avions de contourner le Mali en attendant d’en savoir plus et « toutes les hypothèses » sont prises en compte, mais la météo est largement pointée du doigt comme responsable de ce drame ; il ne s’agirait que d’un accident.

Trois jours de deuil national pour un accident ? Il faudrait peut-être alors penser à le faire pour ces Jérémy, François, Antoine, Christophe… assassinés froidement par des voyous immigrés sur notre propre sol.

Interventions à répétition pour un accident ? Il serait logique alors de penser à rendre hommage publiquement à nos soldats tombés sur des théâtres étrangers. Reste que s’il faut décréter trois jours de deuil pour chaque accident, nos drapeaux ne risquent malheureusement pas de flotter souvent.

Donc les Français ne risquent pas d’être dupes très longtemps.

S’il s’agit d’un accident, que François Hollande cesse ces agitations indécentes et mette son énergie au service de la France.

Si la météo n’y est pour rien et que ce crash mérite autant d’investissement, il faudrait peut-être expliquer aux Français pourquoi.

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Pascal Gauchon nous présente la revue "Conflits"

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Pascal Gauchon répond à Breizh-Info cliquez ici :

Breizh-info avait présenté récemment la nouvelle et excellente revue géopolitique "Conflits". Dans l’interview qu’il nous a accordée, son directeur Pascal Gauchon nous parle de la revue, de ses objectifs, mais également du  sommaire du deuxième numéro dont le dossier principal est consacré aux nouveaux mercenaires. Rencontre avec le fondateur d’une revue non consensuelle qui devrait faire date.

Breizh-info.com : Pascal Gauchon, pouvez-vous vous présenter votre parcours professionnel ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : C’est un parcours d’enseignant assez classique ; école normale supérieure, agrégation d’histoire, une dizaine d’années dans des collèges de banlieue puis, comme l’Education nationale ne m’offrait aucune perspective de promotion, le privé. J’ai enseigné à partir de 1985 (j’enseigne toujours) comme professeur en classe préparatoire ECS à Ipésup, l’un des établissements les plus réputés pour cette formation, et en même temps j’ai dirigé pendant 25 ans une filiale d’Ipésup, Prépasup.

J’ai donc réussi ce que j’avais toujours voulu : concilier une activité intellectuelle et des responsabilités d’organisation et de direction. Je l’ai fait également en tant que directeur de collection aux PUF, je le fais toujours en lançant Conflits

Breizh-info.com : La revue Conflits sort son deuxième numéro consacrée notamment aux « nouveaux mercenaires ». Quel est la genèse de la revue ? A qui se destine-t-elle ? Qui compose l’équipe éditoriale ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : J’enseigne la géopolitique, je publie des ouvrages de géopolitique depuis un certain temps déjà. J’ai eu l’intuition qu’il existe aujourd’hui un besoin d’analyse géopolitique. Nous sommes de plus en plus insérés dans le monde, ce qui se passe ailleurs nous concerne de plus en plus ; par ailleurs nous voyageons plus, nous parlons plus de langues étrangères… Il faut donc des outils pour comprendre la planète. 

Cela est d’autant plus important que le regard porté par les grands medias est d’un triste conformisme, souvent par paresse intellectuelle, parfois par volonté de désinformation. Souvenez-vous du discours cent fois répété sur la « mondialisation heureuse », des hymnes à la victoire de la démocratie à la suite des printemps arabes, des anathèmes contre les pays qui ne veulent pas entrer dans le « nouvel ordre mondial » annoncé après 1991. On nous a décrit un monde de bisounours, ou pour reprendre une formule de Montherlant que je préfère, de « Rintintin et Nénette for ever ». 

Avec le titre de la revue, Conflits, nous entendons nous placer en rupture par rapport à ce discours de niaiserie. La revue s’adresse donc à tous ceux qui veulent avoir du grain à moudre pour leur réflexion, à ceux qui attendent une « géopolitique critique » selon le titre de l’éditorial du numéro 1. 

L’équipe éditoriale est nombreuse, elle comporte une douzaine de collaborateurs réguliers. S’ajoutent à eux des spécialistes auxquels nous faisons appel en fonction des sujets choisis. Les collaborateurs réguliers sont en général de jeunes professeurs, beaucoup enseignent en classe préparatoire, d’autres en lycée ou à l’Université ; il y a aussi des professionnels de l’intelligence économique, de la criminologie ou de la sécurité.

Breizh-info.com : Vous êtes une des rares revues géopolitique existante. De plus, vous devez être la seule à ne pas offrir un regard « occidentalo-centré » sur ce qui se passe dans le monde. Pourquoi ce choix éditorial ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il existe quelques revues de géopolitique, mais peu sont destinées au « grand public », comme il est convenu de dire. Et il est vrai que nous nous efforçons d’avoir un regard original. Je l’ai indiqué, c’est notre raison d’être. 

Breizh-info.com : Montée des islamistes dans les pays arabes et en Syrie, pression musulmane en Afrique, nombreux foyer de guerres dans le monde et d’instabilité. Quels sont les évènements qui vous ont particulièrement interpellés récemment ? Comment expliquer vous le changement total de politique étrangère de la France, dont l’influence dans le monde parait de plus en plus faible et surprend quand à l’aide apporté notamment aux islamistes ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il est vrai que les nombreux analystes qui avaient annoncé la fin de l’islamisme ont été démentis par les événements. Je me souviens d’un ouvrage, paru quelques semaines avant le 11 septembre, qui se montrait très affirmatif sur ce point ; il était rédigé par des spécialistes reconnus mais pas omniscients.

Tout cela doit inciter à la prudence. La montée de l’islamisme est la conséquence directe de l’échec des nationalismes arabes, un échec auquel nous avons contribué, même si ces régimes ont une part de responsabilité non négligeable dans leurs difficultés. Une autre politique est donc possible, et l’on voit que pour arrêter les progrès de l’islamisme Washington a fini par se résigner à la prise de pouvoir de al-Sissi en Egypte. Comme quoi ils savent mettre leurs principes démocratiques entre parenthèses quand il le faut.

La France n’a pas cette sagesse. Depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy elle est devenue plus royaliste que le roi, plus américaine que les Américains. Nous étions en pointe dans le projet d’intervention militaire en Syrie. Encore faut-il noter que N. Sarkozy avait fait preuve d’une certaine indépendance d’action parfois, ainsi lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie. Ce n’est plus le cas avec F. Hollande.

En fait, nous avons l’impression d’une rupture en 2007, mais c’est une lente évolution qui nous a fait nous aligner de plus en plus sur les Etats-Unis, de V. Giscard d’Estaing à Mitterrand. L’insertion croissante dans l’ensemble européen a joué son rôle, puisque la construction européenne est dès le départ un projet atlantiste. La génération 68 a contribué à ces changements, comme l’avait bien compris, il y a longtemps déjà, J.F. Revel qui signalait à quel point elle était américanisée. 

Breizh-info.com : Quels sont les pays qui selon vous seront les acteurs majeurs au 21ème siècle ? Va-t-on vivre un siècle de profonds bouleversements ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Prudence. Oui nous allons vivre de profonds bouleversements au 21ème siècle, comme au 20ème, au 19ème, au 18ème et à tous les autres siècles de l’histoire. Il est difficile de les prévoir, mais l’une des approches les plus efficaces est de partir de la démographie, l’avenir qui est déjà écrit selon Peter Drucker. Dans ce cas les lignes de force sont évidentes : déclin de l’Europe, renversement de situation pour beaucoup de pays émergents comme la Chine qui verront leur croissance et leur montée en puissance se ralentir, affirmation de l’Afrique noire qui représentera un tiers de la population mondiale en 2100 et dont les flux migratoires seront de plus en plus incontrôlables.

Maintenant il n’y a pas que la démographie. Une population qui augmente trop vite peut poser des problèmes insolubles, cela peut être le cas de l’Afrique. Il y a surtout la qualité des politiques. De ce point de vue la classe dirigeante chinoise est impressionnante. Pensez qu’en 2000 tous les experts annonçaient que la croissance chinoise serait étouffée à cause de la trop petite taille des ports chinois qui ne permettrait pas d’accueillir les importations de plus en plus importantes dont elle a besoin. En moins de dix ans le problème a été réglé au point que parmi les dix premiers ports mondiaux, sept sont chinois ! 

Par ailleurs les Etats-Unis disposent d’atouts exceptionnels qu’ils ne sont pas prêts à abandonner, comme la haute technologie et surtout le dollar. Je ne crois pas que le dollar va perdre rapidement son rôle dans l’économie mondiale, pas plus que la livre sterling ne l’a perdu rapidement au XXème siècle. Je sais que je suis en désaccord avec certains qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui confondent leur souhait – que les Etats-Unis cessent de nous dicter notre politique – et les faits – la puissance américaine reste et de loin la première mondiale. 

Vous le voyez, ma réponse est banale et prudente. Qui dominera le monde ? Sans doute les Etats-Unis, mais ils devront tenir compte de la Chine. L’inconnue est ailleurs me semble-t-il : les Etats-Unis continueront-ils à accepter de payer le prix de leur interventionnisme dans le monde ? Pourraient-ils être tentés par un nouvel isolationnisme ? Je ne le crois pas, car cela ne me semble pas être l’intérêt de leur classe dirigeante. Pour l’instant du moins. 

Enfin, n’oubliez pas la place de l’imprévu, c’est-à-dire le rôle des hommes. 

Breizh-info.com : Votre revue refuse le dogme « politiquement correct ». Le premier numéro a-t-il bien marché ? Etes-vous lu en haut lieu ? Quel rôle vous donnez vous pour les années à venir ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Oui, le premier numéro a connu un succès très supérieur à ce que nous attendions, en particulier en ce qui concerne les ventes dans les kiosques. Il est vrai que nous avons eu de la chance en consacrant notre dossier à l’Eurasie au moment de la crise ukrainienne. Je ne sais pas jusqu’où nous sommes lus en haut lieu, mais j’ai eu des échos très favorables de hauts fonctionnaires et de journalistes. 

Si les ventes continuent à se tenir correctement, nous développerons d’autres activités : édition de livres, site Internet que nous étofferons, enseignement, lancement de « clubs Conflits » pour organiser des conférences et entretenir le débat autour de nos idées. Mais tout cela ne pourra exister que quand nous serons stabilisés, donc pas avant un an. 

Et pourquoi faire tout cela ? D’abord pour rendre les gens plus intelligents, leur apprendre à se méfier de toutes les idées reçues, y compris les leurs. Ensuite pour fédérer tous les courants géopolitiques anticonformistes auxquels notre revue est ouverte. Enfin pour former et faire émerger une école de jeunes géopoliticiens qui, je l’espère, renouvelleront la discipline. 

Breizh-info.com : Comment procéder pour s’abonner, pour découvrir la revue ?

Pascal Gauchon (revue Conflits) : Le plus simple est de passer par notre site Internet, revueconflits.com (cliquez ici). Le lecteur y découvrira certains articles (l’éditorial et la page « polémique »), les recensions de livres du numéro précédent. Il pourra s’abonner par Paypal. Il est possible aussi d’écrire à Conflits, 55 boulevard Péreire, 75017 PARIS. Ou encore d’acheter le numéro dans un point de vente – nous tirons à plus de 40 000 exemplaires et nous sommes donc largement diffusés. En particulier on trouve Conflits dans les principaux magasins Relay.

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dimanche, 27 juillet 2014

BHL veut faire la guerre à la Russie : s’engagera-t-il ?

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Nicolas Bonnal

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Bernard-Henri Lévy vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times. Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent. Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?

Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages. Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.

L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté. Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance. Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot. Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.

Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes. On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité. On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite. Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !

Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort. C’est le rallye mondain du Paris-Qatar. Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.

Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers. Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur. Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.

Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.

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samedi, 26 juillet 2014

Palestine : Dominique de Villepin sauverait-il l’honneur de la France ?

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Nicolas Gauthier

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En politique, il est toujours possible de faire illusion. Un temps. Mais pas forcément très longtemps. D’où l’absence durable – mais pas forcément équitable – de position de la France vis-à-vis de ce qui se passe en Palestine. C’est-à-dire rien. Les plus audacieux se contentent de renvoyer dos à dos les deux protagonistes en question ; ce que fait aussi le Front national, qu’on a autrefois connu plus audacieux en matière de politique étrangère.

Le PCF et les Verts s’insurgent. Logique : à gauche, ils sont encore les derniers à tenter de faire de la politique. À l’UMP, c’est morne plaine. Et au gouvernement, quand Laurent Fabius ne pique pas du nez dans les réunions internationales, c’est encéphalogramme plat. À l’exception, peut-être, de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, qui refuse la « communautarisation » du conflit. Mais, quand la Place Beauvau commence à emprunter le vocabulaire du Bloc identitaire, ça donne une assez bonne idée de l’étendue du marasme.

Après, sachant que l’on ne saurait être à l’abri d’une bonne surprise, reste Dominique de Villepin qui vient de tenter une sortie en répondant aux questions du Parisien, ce vendredi dernier. Avec la préretraite vient le temps des audaces : « D’un côté, Israël vit dans la peur et l’insécurité. De l’autre, les Palestiniens sont un peuple sans terre et sans espoir. Avec une disproportion dans la réaction israélienne que l’on observe par le décompte macabre des victimes : près de 700 tués, en grande majorité civils, côté palestinien ; une trentaine de soldats côté israélien. »

De l’homme ayant prononcé le fracassant discours qu’on sait, dans l’enceinte de l’ONU, en 2003, on aurait pu attendre mieux ; mais au service de la France, le service minimum, c’est toujours mieux que rien.

Pour le reste, l’ancien Premier ministre ne fait rien de moins que de rappeler la voix du bon sens : « Il faut reconnaître la responsabilité des Nations unies dans ce dossier et leur confier un mandat sur la Palestine pour obtenir un processus de paix et aboutir à la création d’un État palestinien. Pour cela, six impératifs. Il faut une administration provisoire sur ce territoire avec le déploiement de Casques bleus. Des zones humanitaires protégées pour que la Palestine retrouve une vie normale. Un dialogue politique interpalestinien qui débouche sur des élections. La relance du processus de paix par une conférence internationale qui doit signer la création de ce nouvel État avec toutes les garanties données à Israël, sur sa sécurité en particulier. L’adhésion de cet État à la Cour pénale internationale, ce qui permettra de sanctionner les crimes contre l’humanité. Et enfin un plan d’aide et de développement économique qui enclencherait un cercle vertueux. C’est la responsabilité des Nations unies. Et qui, mieux que la France, peut porter un tel projet ? »

En gros, les données sont posées. Et les propositions avancées par Dominique de Villepin ne sont pas insensées. D’ailleurs, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut, qui ne sont pourtant pas des pro-Palestiniens frénétiques, ne disent finalement pas autre chose. Alors, la France, porte-parole idéal de ce projet de bon sens ? Bonne question, mais notre Président, François Hollande, n’incarne peut-être pas la réponse attendue. Normal, il a mieux à faire : officialisera-t-il sa liaison avec Julie Gayet avant l’automne ? Autre bonne question, car si les feuilles mortes se ramassent à la pelle, il y a aussi des coups de pelle dans la gueule qui se perdent…

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Gaza : 15 morts dans une école de l’ONU

155623813.pngCaroline Parmentier

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Un obus israélien a tué jeudi (24/7) quinze personnes dans une école de l‘ONU de la bande de Gaza, alors que le bilan de l‘opération militaire contre le Hamas a dépassé vendredi les 800 morts palestiniens en 17 jours de raid.

Dans cette école de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), située à Beït Hanoun, dans le Nord de l'enclave palestinienne, où étaient hébergées des personnes déplacées par les combats, il y avait des femmes, des enfants et des employés de l'Organisation.

L'armée israélienne a déclaré avoir riposté à des tirs de roquette par des combattants du Hamas, depuis la zone de Beït Hanoun. Quelque 110 000 civils de Gaza, où s'entassent 1,8 million d'habitants, se sont réfugiés dans les écoles de l'UNRWA. 116 écoles de Gaza, dont 75 de l'UNWRA, ont été endommagées par les tirs israéliens depuis le 8 juillet.

Le conflit menace en outre de s'étendre à la Cisjordanie occupée, où de violents affrontements entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont fait un mort jeudi soir.

Trêve élusive

Dans ce contexte, le cabinet de sécurité israélien devait se réunir vendredi pour discuter une proposition de cessez-le-feu transmise au Premier ministre Benjamin Netanyahu par le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lors d'une rencontre mercredi à Tel-Aviv.

« Si le Hamas accepte la proposition américaine, il n'est pas impossible qu'il y ait aussi une décision israélienne pour l'accepter », a indiqué la radio publique.

« L'espoir de cessez-le-feu qu'avait fait naître John Kerry mercredi est toujours vivant », a assuré de son côté jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas après avoir rencontré le roi Abdallah de Jordanie. Il a demandé que soit appuyée la proposition égyptienne de cessez-le-feu rejetée par le Hamas la semaine dernière.

Le lourd bilan des pertes civiles suscite de fortes critiques contre Israël. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a diligenté une enquête sur de possibles « crimes de guerre » commis par l'armée tout en dénonçant les attaques aveugles du Hamas en Israël. Ce qui a provoqué la colère du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dénoncé « une parodie de justice » et a de nouveau accusé le Hamas d'utiliser la population de Gaza comme « bouclier humain ».

Israël semble déterminé à mener à terme son opération visant à détruire l'arsenal militaire du Hamas et de son allié du Jihad islamique, notamment les roquettes et tunnels utilisés pour les attaques au cœur de l'Etat hébreu.

« Nous ne ferons aucun compromis sur cet objectif », a prévenu le ministre de l'Intérieur, Gédéon Saar. Youval Steinitz, chargé du Renseignement, a même évoqué « l'option de la prise de contrôle de la bande de Gaza », gouverné par le Hamas depuis 2007.

Avant d'étudier tout cessez-le-feu, le mouvement islamiste exige une levée du blocus imposé depuis 2006.

« Nous voulons un aéroport, un port, nous voulons nous ouvrir au monde. Nous ne voulons pas être contrôlés par une frontière qui fait de Gaza la plus grande prison du monde », a affirmé le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, dans un entretien jeudi à la BBC.

Les millions de Hollande

De son côté le président François Hollande, toujours dispendieux avec notre argent, a annoncé le déblocage par la France de 11 millions d'euros pour l'aide humanitaire à Gaza. Sur ces 11 millions d'euros, huit seront versés à l'Autorité palestinienne, installée en Cisjordanie, et trois aux Nations-Unies et à des organisations non gouvernementales (ONG).

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mercredi, 23 juillet 2014

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vendredi, 18 juillet 2014

L’arnaque antiraciste

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Jany Leroy

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Comparer Christiane Taubira à un singe vaut 9 mois de prison ferme et 50.000€ d’amende auxquels il convient d’ajouter 30.000€ pour faire les pieds du Front national.

Ou comment passer de la justice à l’inquisition. Le bûcher des temps modernes se manifeste sous la forme de peines de prison ferme pour blasphème à la religion antiraciste.

Plus grave que des actes, la parole devient le crime absolu. Autant dire que l’heure est à la virtualité. Dans ces affaires, inutile de chercher des morts, des blessés, des violés, des battus, des souffrants d’une plaie quelconque, des lésés… Ces préjudices sont relégués au rang d’aimable plaisanterie. Seuls les mots comptent. Le principe de la liberté d’expression condamne clairement l’appel à des actes.

En clair, il est permis de dire sur la place publique que les norvégiens sont des abrutis mais en revanche, il est interdit d’appeler à tabasser des norvégiens. La nuance est importante. Sans elle, sans cette frontière nette et précise, la société sombre dans la subjectivité… Une subjectivité noire qui fait envoyer au peloton d’exécution n’importe quel pékin taxé de… ce qu’on veut. Haineux, fasciste, raciste, homophobe, anti ceci, anti cela. Partant du principe évident que ces notions sont à géométrie variable, la marge de manœuvre du pouvoir est confortable. Où commence la haine ? Réponse : Où on veut !

Toute personne, tout comique se moquant d’une personnalité publique ou d’un peuple ne délivre évidemment pas un message d’amour. Il peut donc être déclaré haineux. Vous critiquez mes prises de position ? Vous êtes donc animé par la haine… Le champ est vaste et la démarche commode.

Aucune loi n’interdit la bêtise. Avec sa comparaison idiote, cette Anne-Sophie Leclère n’a insulté que l’intelligence. Nul doute qu’en d’autres circonstances elle aurait comparé un blond à un épagneul ou un asiatique à un poisson lune. En réalité le problème est ailleurs. Black is beautiful. Là est la clé. Sur Canal Plus ou ailleurs Christine Lagarde peut bien être mise en parallèle avec un lévrier afghan… Il n’y a pas injure, pas de racisme anti blond, anti blanc… La religion l’autorise.

La perversion de cette traque maladive aux phobies diverses et variées réside en sa stérilité qui ne voit que des mots pourchassés, faute d’actes à se mettre sous la dent. La seule agression présentée homophobe durant les manifestations anti mariage pour tous s’est avérée relever d’une délinquance hélas ordinaire qui n’avait rien à voir avec une quelconque hostilité à l’égard d’homosexuels. Là encore les censeurs ont fait chou blanc et ont dû retourner à leur brassage d’air, à leur traque aux propos ou aux images. A ronger leur seul os. Un pauvre machin usé jusqu’à la moelle mais qu’ils continuent de grignoter tant bien que mal. Il n’en restera bientôt plus rien. Le peuple se réveille et constate l’embrouille. L’arnaque est totale.

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jeudi, 17 juillet 2014

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samedi, 12 juillet 2014

14 juillet : les milliers de soldats morts dans les camps vous remercient !

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Manuel Gomez

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L’armée du Viêt-Cong défilerait sur les Champs le 14 juillet ?

Il est vrai que le 5 octobre 2013 le Chef de la diplomatie française, Monsieur Fabius déclarait suite à la mort du général Giap : « J’ai appris avec émotion le décès du général GIAP. Ce fut un grand patriote vietnamien, aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle éminent et fondateur qu’il a joué dans l’indépendance de son pays. Alors que la France et le Vietnam sont devenus désormais des partenaires stratégiques, je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ».

Qui se souvient encore que le généralissime Giap, Commandant en chef au moment de ces évènements, avait déclaré : « Le but de la guerre c’est l’anéantissement de l’adversaire et pour ce faire il ne saurait y avoir une limite à la violence ».

Ces photos ne proviennent pas de Chelmno, Treblinka, Auschwitz ou Buchenwald mais des camps de prisonniers et d’extermination du Viêt-Cong, sous la haute autorité de Giap. Dans l’un de ces camps, le 113, le Commissaire politique Georges Boudarel français et communiste a torturé et fait torturer puis exécuter 278 soldats français sur les 300 qu’il détenait.

Il a ainsi obéi aux ordres de Jacques Duclos, secrétaire général du Parti communiste (dit français) sur lequel on a saisi, lors de son arrestation, le livre des procès-verbaux des séances secrètes du bureau politique du PC : « Le Parti Communiste doit concourir à la défaite de l’Armée française partout où elle se bat. Travailler pour la défaite de l’armée française au Viêt Nam, en Corée et en Tunisie. Travailler à la désagrégation du Corps expéditionnaire français en Indochine. Nécessité d’une action en masse contre la fabrication et la maintenance des armes et des munitions. Soutenir et aider tous ceux qui agissent effectivement contre le transport et la fabrication du matériel de guerre. (appel au sabotage) »

Malgré ces preuves accablantes la levée de l’immunité parlementaire, réclamée par la justice militaire, est rejetée par l’Assemblée nationale par 302 voix contre 291 le 6 novembre 1953. Sans l’intervention du général Salan, qui a exigé faute de survivant de recevoir les corps, des dizaines de prisonniers seraient restés pourrir dans ces camps de tortures et de lavage de cerveaux. Ils sont partis sous les chants ironiques de leurs tortionnaires : « Adieu… adieu… revenez… revenez… n’oubliez jamais ! Vous êtes autorisés à revenir quand vous le voudrez ».

Extrait d’une lettre prémonitoire écrite en 1952 par le Maréchal De Lattre de Tassigny au général Salan : « Nous avons en face de nous des adversaires qui ne se contentent pas de tuer nos soldats, ils font la guerre aux âmes. Le lavage de cerveau, l’endoctrinement des prisonniers, les manifestes qu’ils font signer aux officiers captifs, sont des choses terribles. C’est une guerre qu’il ne faut pas perdre, sinon le jeu maudit continuera en Tunisie, en Algérie, dans toute l’Afrique et peut-être même un jour en France… ».

Les milliers de soldats et officiers français morts sous les tortures dans les camps de prisonniers du général Giap vous remercient M. Fabius. Ils remercient ce gouvernement.

Non, Dominique Jamet, ce n’est pas la présence de trois anciens combattants qui offusque mais leur présence sous un drapeau pour lequel ils ne se sont pas battus, pour lequel ils ne sont pas morts. Des anciens combattants bardés de médailles françaises il y en a des centaines chez nous, en France (harkis, indochinois) pourquoi aller les chercher ailleurs ?

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jeudi, 10 juillet 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 09 juillet 2014

Assassinat d’Albi, de qui se moque le gouvernement ?

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Gérard Hardy Vice Président du RPF

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Abominable, absurde assassinat de l’institutrice du Tarn. Acte inqualifiable. Chacun en conviendra. Derrière les faits odieux, deux phénomènes se rappellent au bon sens commun et aux objectives observations, la banalisation de l’homicide et bien sûr, désolé d’y revenir, l’immigration de masse et la complicité médiatico-politique qui l’accompagne…

Jamais depuis des siècles, on a autant assassiné pour rien. Pas une semaine sans un meurtre gratuit. En France, on assassine pour une cigarette, parfois pour un regard. A Albi, la mère tueuse aurait dit à l’enseignante : « Tu as mal parlé à mon enfant ! » avant de la poignarder.

Absence de morale. Qu’a-t-on fait du sixième commandement ? Tu ne tueras point. La devise est trop chrétienne pour qu’on s’en rappelle dans une société décérébrée, déracinée et déculturée. De l’avortement banalisé à l’euthanasie pour tous en passant par le meurtre impuni, ou presque. La culture de mort règne à tous les étages.

Après le meurtre de l’enseignante, les réactions officielles furent terribles de médiocrité. Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale s’est perdu près d’un quart d’heure dans une déclaration d’une exceptionnelle nullité, se réfugiant derrière les mots, des mots vidés de leur sens à force d’en user et d’en abuser, école de la République, valeurs de la République, éducation de la République…

Que pouvait-on espérer de plus de la part de ceux-là mêmes qui d’une façon ou d’une autre se partagent depuis quatre décennies la responsabilité de la terrible situation du pays. L’embarras grandit lorsqu’il s’agit d’évoquer l’auteur de l’assassinat d’Albi. Une déséquilibrée nous dit-on, comme si tuer une institutrice pouvait être un acte intelligent ! L’expertise a conclu à l’existence de « troubles mentaux sévères sous forme d’idées délirantes de persécution ».

La tueuse au poignard est alors espagnole. La France s’émeut, l’information devient difficile à contenir. Pour finir, la mère meurtrière est marocaine et connue des services. Halte au feu, n’en dites pas plus, les français vont encore mal voter ! Qu’importe qu’elle se prénomme Rachida, rebaptisez-la Joséphine ! On connaît le procédé…

En dernier recours, le gouvernement va réagir, peut-être prendra-t-il des mesures pour vérifier qui entre chez nous pour scolariser ses enfants, ou alors mettra-t-il les « déséquilibrés » hors d’état de nuire ? Peut-être le gouvernement a-t-il entendu la souffrance et les vœux des français ?

Pensez-vous, la seule réponse dans un pays aux ordres des dogmes du siècle dernier, aura été de régulariser une famille de sans-papiers dont les cinq enfants étaient scolarisés dans l’école d’Albi, en hommage à la victime. Les bras m’en tombent…

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mardi, 08 juillet 2014

Traité Transatlantique : un entretien avec Alain de Benoist publié dans la revue "Rébellion"...

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Source Rébellion cliquez là

via Cercle Non conforme de Lille cliquez ici

Rébellion / Quelle sont les origines des négociations pour le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement ? Quelles sont les parties en présence ?

La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Dès le 22 novembre 1990, un an après la chute du Mur de Berlin, les Etats-Unis et l’Europe avaient adopté une première « Déclaration transatlantique » par laquelle ils s’engageaient à « promouvoir les principes de l’économie de marché, à rejeter le protectionnisme, à renforcer et ouvrir davantage les économies nationales à un système de commerce multilatéral ». S’ensuivirent différentes initiatives allant toute dans le sens d’un partenariat commercial euro-américain. En mai 1998, lors du sommet américano-européen de Londres, un premier Partenariat économique transatlantique fut signé.

Le projet fut réactivé en juin 2005, au sommet américano-européen de Washington, sous la forme d’une déclaration solennelle en faveur d’un « Nouveau partenariat économique transatlantique ». Le 30 avril 2007, un « Conseil économique transatlantique » était mis en place par George W. Bush, président des Etats-Unis, Angela Merkel, alors présidente du Conseil européen, et José Manuel Barroso président de la Commission européenne, sous la direction conjointe de Karel De Gucht, commissaire européen au Commerce, et de l’Américain Michael Froman. Cette nouvelle instance se fixait pour objectif de négocier le marché transatlantique dans tous ses aspects législatifs liés à la production, au commerce et aux investissements. Il fut convenu de se réunir tous les ans.

Le 2 février 2009, le Parlement européen adoptait une résolution sur l’« état des relations transatlantiques » invitant à la création effective d’un grand marché transatlantique calqué sur le modèle libéral et impliquant une liberté de circulation totale des hommes, des capitaux, des services et des marchandises. Le texte précisait que ce partenariat transatlantique se fondait « sur des valeurs centrales partagées, telles que la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de droit », et qu’il devait « demeurer la pierre angulaire de l’action extérieure de l’Union ». Le processus pouvait alors s’engager concrètement. Le 13 février 2013, Obama signait avec José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy une déclaration adoptant le principe d’un accord de partenariat transatlantique. François Hollande, représentant la France, aissait faire. Le 12 mars, la Commission européenne approuvait le projet de mandat concernant la conclusion d’un tel accord avec les Etats-Unis. Enfin, le 14 juin 2013, les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne donnaient officiellement donné mandat à la Commission européenne pour négocier avec le gouvernement américain la création d’un grand marché commun transatlantique, qui a reçu le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Trasantlantic Trade and Investment Partnership, TTIP), l’objectif affiché étant de « lier le niveau de libéralisation des deux parties au plus haut niveau de libéralisation obtenu suite aux accords de libre-échange déjà conclus, tout en cherchant à atteindre de nouveaux accès au marché en éliminant les obstacles qui demeurent ». Les négociations officielles se sont ouvertes à Washington le 8 juillet 2013. Elles se poursuivent toujours actuellement, les partenaires espérent parvenir à un accord d’ici 2015.

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samedi, 05 juillet 2014

Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine est paru

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vendredi, 04 juillet 2014

Le feuilleton de l'été dans Présent : une aventure au Liban phalangiste du milieu des années 70

Logo_present.pngEn feuilleton dans le quotidien “Présent” pendant tout l’été: le récit authentique et inédit de l’aventure de ces jeunes étudiants Français qui en 1976 se sont portés au secours des chrétiens du Liban dans Beyrouth assiégé par ceux que les bien-pensants occidentaux appelaient “les islamo-progressistes”.

Une formidable aventure à retrouver chaque jour dans "Présent".

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mercredi, 02 juillet 2014

Sarkozy en garde à vue ? Une avancée totalitaire

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Jean-Yves Le Gallou

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Je ne suis pas sarkozyste. Je n’ai pas voté Sarkozy. Et je ne souhaite pas le retour au pouvoir de l’ancien président. Pour autant je ne me réjouis pas de sa garde à vue. Par instinct, je me refuse toujours à hurler avec les loups. Par raison, je m’interroge sur ce qui peut rester de souveraineté nationale lorsque celui-ci qui a – bien ou mal, c’est une autre affaire – représenté la France est humilié à la face du monde pour une affaire de cornecul montée par une officine.

Allons plus loin : la réflexion politique, le droit des gens et les règles de la démocratie ont mis en place des « immunités ». Certes, ces immunités sont des privilèges mais des privilèges nécessaires. L’immunité diplomatique vise à assurer l’indépendance du représentant étranger vis-à-vis du pays qui l’accueille. L’immunité parlementaire vise à garantir un minimum d’indépendance du représentant du peuple par rapport au pouvoir exécutif et au pouvoir judiciaire. L’immunité des juges a pour but de garantir leur liberté d’appréciation et leur tranquillité. L’immunité présidentielle a – elle – pour fonction de garantir l’autorité du pouvoir exécutif. Sans raison d’État, il n’y a plus d’État. Sans immunité parlementaire, il n’y a plus de démocratie représentative. Quand les parquetiers et les juges vont en garde à vue, il n’y a plus d’indépendance de la justice.

Toutes ces règles, toutes ces immunités, fruits d’une tradition séculaire – voire millénaire – ont volé en éclat ! Pour le bénéfice de qui ? Du peuple ? Sûrement pas ! Plus certainement des puissances financières et des puissances étrangères qui ont intérêt à réduire les dépositaires de la souveraineté à l’état de pantin. Aujourd’hui celui qui écoute le monde (la NSA, d’autres services spéciaux) a le pouvoir sur le monde. Est-ce un progrès de la souveraineté ? De la démocratie ? Des libertés ? Évidemment non !

On me dira qu’il suffit de respecter la loi pour ne rien craindre. Mais c’est une foutaise que d’affirmer cela ! Car, appliqué avec méthode et systématisme, le volumineux code pénal français permettrait de placer en détention 10 millions de personnes et parmi elles, la totalité des ministres, des préfets, des chefs d’entreprise et des… candidats à l’élection présidentielle.

Bien sûr, on ne le fait pas. Mais la loi pénale, incapable d’empêcher la montée de la délinquance, permet la mise en place d’un régime d’arbitraire, tout simplement en choisissant les bonnes cibles.

Sarkozy, paraît-il, était écouté légalement, comme nous tous sommes susceptibles de l’être. Mais les écoutes de la STASI aussi étaient légales…

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Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien entre Robert Spieler et Jean-Marie Le Pen

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Le deuxième numéro de Conflits est paru :

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La revue géopolitique dirigée par Pascal Gauchon

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mardi, 01 juillet 2014

Benzema aurait-il pu jouer contre l’Algérie ?

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Pierre Cassen

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Les dieux en ont décidé ainsi ! Le match France-Algérie n’aura pas lieu, en quarts de finale de la Coupe du monde. On en connaît beaucoup qui sont soulagés : les propriétaires de voitures, les salariés qui se lèvent tôt, le ministre de l’Intérieur, les préfets, nos policiers et tous ceux qui auraient été en première ligne, ce vendredi, pour faire face à un déferlement revanchard qui aurait probablement submergé des pans entiers de notre pays.

Mais quid du sélectionneur, Didier Deschamps, et du joueur que la France entière est sommée d’idolâtrer, le franco-algérien Karim Benzema, seul Bleu à ne pas chanter La Marseillaise ?

L’entraîneur aurait-il pu aligner un joueur qui reconnaît que la France n’est qu’un choix sportif, et que l’Algérie est le pays de son cœur ? Benzema aurait-il pu jouer à 100 % de ses moyens contre une équipe qu’il préfère à celle de son pays de naissance ? Aurait-il pu considérer comme de vrais adversaires des joueurs dont il partage, en période de ramadan, les mêmes convictions religieuses ?

Petit retour sur notre passé. Le football français a connu trois grands joueurs, tous enfants d’immigrés, qui ont chacun marqué leur époque.

Le premier, Raymond Kopa, de son vrai nom Kopaszewski, né à Noeux-les-Mines, en 1931, est petit-fils de mineurs polonais venus s’installer en France en 1919. De tradition catholique, comme de nombreux autres internationaux de son époque (Maryan Wisniewski, Léon Glovacki), il ne mettra jamais en avant sa religion, ni en club, ni en équipe de France.

Le deuxième, Michel Platini, né en 1955 à Joeuf, est petit-fils d’un immigré italien venu s’installer en Lorraine après la Première Guerre mondiale. Pendant dix ans, il a porté à bouts de bras les Bleus, aidé par une génération exceptionnelle. Quand il jouait contre l’Italie, il mettait un point d’honneur à être encore meilleur que d’habitude. Nul n’a oublié les deux coups francs consécutifs marqués à Dino Zoff, alors meilleur gardien au monde, ni sa prestation, en 1986, en Coupe du monde, qui permit à la France d’éliminer la Squadra Azzura.

Le troisième, Zinedine Zidane, est né en 1972 à Marseille. Son père, algérien, est arrivé en France en 1953. Celui qu’on surnomme Zizou possède la double nationalité française et algérienne. Lorsqu’on l’interrogeait sur une éventuelle rencontre France-Algérie, il répondait qu’il souhaitait un match nul. On est fort loin de l’attitude de Michel Platini.

Avec Karim Benzema, né en 1987 à Lyon, une autre étape a été franchie. Ce joueur, lui aussi de double nationalité, doit tout à la France, et pourtant, il affirme préférer un autre pays, qui par ailleurs ne lui a rien apporté. Il a choisi l’équipe de France simplement pour les retombées financières, alors que dix-sept joueurs franco-algériens, comme lui nés en France, ont choisi d’être internationaux algériens parce qu’ils ne se pensaient pas assez bons pour être sélectionnés en équipe de France.

Cette évolution, à travers près de soixante ans de football, résume tout. Avec Raymond Kopa et Michel Platini, on était à fond dans l’amour de la France, l’assimilation et le creuset républicain. Avec Zinedine Zidane et la double nationalité, les ambiguïtés commencent. Avec Karim Benzema, on est dans la préférence algérienne, le halal, le ramadan, la barbe, et le fait, assumé, d’être le seul à refuser de chanter La Marseillaise. Comment, dans un tel contexte, aurait-il pu jouer contre l’Algérie ? Qu’il marque des buts, les Algériens l’auraient qualifié de traitre. Qu’il ne marque pas, et les Français auraient eu des doutes quant à sa loyauté.

Certains veulent interdire le débat sur la double nationalité, et pourtant, ces exemples footballistiques montrent qu’il est plus incontournable que jamais.

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lundi, 30 juin 2014

Entretien avec Frédéric Pichon (*) : l’Occident s’est complètement trompé en Syrie, on le dit enfin !

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Dans un éditorial du Point daté du 26 juin dernier, Franz-Olivier Giesbert, révèle, s’appuyant sur des travaux d’expert, qu’en Syrie, seuls les rebelles djihadistes ont pu perpétrer l’attaque chimique de Ghoutta. Il accuse ouvertement le Monde, le gouvernement français et les services secrets américains d’avoir montré du doigt, sans preuves, le régime d’Assad, pour justifier les frappes à venir. Cet éditorial aurait dû l’effet d’une bombe, non ?

Si FOG, qui connaît tout le monde à Paris, écrit cela, c’est que désormais, ce thème commence à faire consensus : on peut en parler. Mais cela illustre comment fonctionne notre système médiatique. Les informations ne sortent que quand le système lui-même l’autorise. Et toujours en différé. A présent, cela n’intéresse plus personne. Il s’agit pourtant d’une véritable forfaiture. Fin août dernier, nous avons assisté à une campagne internationale qui, en France, s’est traduite par un vrai déchaînement de la part de certains journaux. En particulier Le Monde, dont la ligne fut incroyablement partisane, comme elle le fut récemment lors de la crise ukrainienne. Le problème c’est qu’en France, c’est ce journal qui donne le la.

A la fin du mois d’Août 2013, il était très difficile d’aller en sens contraire. J’ai été très sollicité à cette époque : j’ai remarqué que les médias étrangers étaient beaucoup plus disposés à accueillir un discours prudent. En France, je me souviens très bien que le fait même de ne pas acquiescer, d’attendre des preuves, de résister à l’emballement médiatique dont on voyait bien qu’il faisait les affaires du gouvernement était suspect. C’était pourtant la seule position tenable pour le chercheur que je suis et cela aurait du être le cas pour la presse.

Vous-même en aviez la confirmation depuis bien longtemps ?

Je vous avoue que sur le moment et jusqu’à maintenant, je n’ai évidemment aucune preuve. C’est plutôt un réflexe méthodologique qui m’a incité à la prudence. Et puis, ce n’était pas très sérieux : le gouvernement syrien demande officiellement à une délégation ONUSienne de venir inspecter pour constater une utilisation d’armes chimiques de la part des rebelles et moins de 48 h après leur arrivée, une autre attaque a lieu dans la banlieue de Damas. Cela pouvait à tout le moins provoquer quelques interrogations.

Mais j’ai senti venir la chose il y a moins d’un mois. Au hasard d’une interview dans Spiegel peu après sa démission de médiateur de l’Onu, Lakhdar Brahimi a indiqué qu’il n’y avait plus aucun doute que l’attaque chimique de Khan al Assal était le fait des rebelles. Or c’est cette attaque au printemps 2013 qui a motivé la demande d’inspection de la part de Damas, qui déjà accusait les rebelles. Mais là aussi, cela est passé pratiquement inaperçu.

En fait, personne n’y croyait dès le début. Mais les liens entre le politique et la presse en France sont tellement contre-nature qu’il fallait servir sur un plateau une intervention qui n’a pas eu lieu. Obama, lui, savait dès septembre à mon avis : cela explique le retournement spectaculaire de Washington et l’annulation de l’opération. Hollande ne pouvait pas l’ignorer non plus…

Pensez-vous que cet aveuglement occidental a contribué à renforcer durablement la capacité de nuisance des djihadistes ?

Oui typiquement, il faut tordre le coup à l’ idée suivante : ce serait l’absence de soutien occidental à la rebellion dite « modérée » qui à permis aux djihadistes de prospérer. C’est totalement faux. Pourquoi n’a -t-on pas aidé davantage l’opposition syrienne? Tout simplement parce que dès le début, les chancelleries savaient quels type de rebelles agissaient sur le terrain. Le Quai d’Orsay avait toutes les informations depuis le début.

Avec des rebelles que finançaient et armaient nos amis du Golfe, les gouvernements savaient pertinement qu’il serait impossible de « vendre  » aux opinions publiques une aide à des « révolutionnaires » qui dès le début étaient gangrénés par les djihadistes que la Turquie et d’autres pays voisins laissaient librement circuler vers la Syrie.

Et j’ai fait partie des experts qui ont mis en garde contre le caractère clairement islamiste de la rebellion en Syrie. Je n’ai eu droit qu’à l’épithète de « pro-Assad ». Alors après coup, on invente des justifications : les djihadistes sont en fait une création du régime d’Assad. Les terroristes sont en fait des membres des services de renseignement. Ou enfin, cette idée très à la mode qui prétend que c’est notre inaction qui explique leurs succès. Des fables grossières qui feraient rire si elles n’avaient provoqué la destruction d’un pays tout entier… et aussi les graves menaces pour notre propre pays, qui détient le record d’engagés djihadistes sur le terrain syrien.

(*) professeur d'Histoire et de géopolitique, chercheur et spécialiste de la Syrie

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VIVENT LE FOOT ET L’ALGERIE !

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Alain Cagnat

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Nos « amis », Algériens de France, ont joyeusement célébré leur qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde de Football. Leur enthousiasme s’est exprimé à Paris, Marseille, Roubaix, Creil, Clamart, Guyancourt, Elancourt, Mulhouse, Lille, Maubeuge, Lyon, Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Grenoble… Ces braves gens ne se sont pas contentés de manifester bruyamment, ils ont aussi fait des feux de joie avec des poubelles, des voitures et des motos, saccagé le mobilier urbain, pillé les magasins… On nous a dit que 74 d’entre eux avaient été interpellés. Mais tous étaient libérés dès le lendemain matin.

A Carcassonne, la fête fut aussi belle. 130 à 150 voitures faisaient des ronds dans le centre-ville avec drapeaux algériens, etc. Il ne faisait pas bon être un roumi dans les rues de la ville à ce moment-là. C’est ainsi qu’une douzaine de parachutistes du 3è RPIMa qui dînaient avec leurs compagnes au restaurant « L’art de vivre » (il porte bien son nom), ont été violemment pris à partie par une soixantaine de joyeux supporters. Sans doute un remake inversé de la bataille d’Alger. Résultat : un para renversé par une voiture et six autres plus ou moins gravement blessés (fractures du nez,…). La police est intervenue en masse pour dégager les paras (14 malheureux fonctionnaires). Et le conducteur qui avait délibérément foncé sur un para pour l’écraser a même été interpellé ; mais la Justice s’est montrée clémente puisqu’il a été libéré dès le matin.

Ce n’est pas la première fois que les Algériens nous refont la guerre d’Algérie dans les villes de garnisons parachutistes. Les médias nationaux n’en parlent jamais, bien sûr. Il ne faut pas stigmatiser cette communauté à laquelle nous sommes tant attachés.

« I have a dream », comme disait l’autre. C’est que la France élimine le Nigeria et l’Algérie en fasse autant avec l’Allemagne (on peut rêver). Cela donnerait un superbe quart de finale France-Algérie. Notez cette date, braves gens, ce sera le vendredi 4 juillet. Quel que soit le résultat, on peut compter sur des manifestations d’enthousiasme ou de dépit de nos amis algériens. Barricadez-vous !

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samedi, 28 juin 2014

MERCI

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Robin de la Roche

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Merci aux grandioses supporters de l'équipe de football d'Algérie. Vous faites un travail irremplaçable chaque soir de match.

Un grand merci à Michèle Sabban. Ton appart’, Michèle ! Merci !

Merci à Karim Benzema pour ses lèvres serrées pendant la Marseillaise, devant toute la France qui regarde. On n’en demandait pas tant. Merci, mon Karimou d’amour.

Merci à Yannick Noah pour son dernier album, et surtout pour la chanson « Ma colère ! ». Jamais on n’aurait osé l’écrire nous-mêmes ! Trop bien, mon Yaya !

Un énorme merci à Aymeric Caron. Vraiment. Un bonheur. Donner honte aux derniers hommes de gauche d’être du même camp que toi, il n’y avait que toi pour y parvenir !

Un prix spécial du Jury à l’Union Européenne. Cette législation qui permet à n’importe quel mineur de quitter la France sans autorisation parentale pour rejoindre le djihad (à vos souhaits) en Syrie, c’est juste ex-tra-or-di-nai-re ! Du pain béni ! Surtout quand en prime on peut choper une interview de l’un de ces « jeunes » partis lutter. Ceux-là, même avec un casting de folie, on n’aurait jamais pu en trouver de meilleurs !!! Les interviews, l’accent du sud, tout… juste parfaits ! Ils sont par-faits !

Merci à la Belgique (surtout sa partie francophone), qui par sa couardise institutionnalisée et son internationalisme socialisant viral devient le poumon du futur terrorisme mahométan en Europe. Les gars, vous assurez grave ! Merci, merci, merci !

Un gros poutou à BHL pour TOUS ses éditoriaux. A chaque fois, c’est juste incroyable de précision : ça tombe tellement juste ! On ne saurait faire mieux. Mon Bernard, un grand merci !!! Avec une mention spéciale pour tes interventions en Ukraine. As-tu seulement vu avec qui tu t’es retrouvé à table ?

Merci.
Merci à TF1 de changer les prénoms quand ils ne sonnent pas assez auvergnats. Merci la rédac !
Merci d’avoir salopé la traduction de l’interview de Poutine et d’y avoir fait des coupes aussi énormes ! Merci, merci, merci !
Merci à France Télévisions de ne pas parler des églises profanées, des tabernacles éventrés, des tombes renversées lorsqu’elles ne sont ni juives ni musulmanes. Merci, merci merci ! (De toutes façons, dans ce cas-là, c’est l’oeuvre d’une « personne dérangée »).

Merci à Pierre Bergé pour ses tweets appelant à l’assassinat des défenseurs de la Famille ! Quel talent, ma louloute !
Merci à Rokhaya Diallo pour toute son oeuvre, merci à Caro Foufourest pour toutes ses apparitions télévisuelles. Toi et Conchita Wurst, ma Caro.

Merci à Manu-le-chimique pour ses arrestations d’étudiants armés de chapelets. Merci à Christiane Taubira. Vraiment. Ma Cricri, chacune de tes prestations télévisées nous fait gagner des électeurs par paquets de 1.000 ! Tu es inimitable (d’ailleurs il est officiellement interdit de t’imiter !).

Merci aux grandioses supporters de l’équipe de football d’Algérie. Vous faites un travail irremplaçable chaque soir de match.

Merci à tous.
Vous êtes formidables.

Des centaines de millions d’euros dépensés en affiches, spots publicitaires, réunions publiques, etc. n’auraient jamais pu égaler votre efficacité à tous.

Votre insondable bêtise, vos mensonges – auxquels vous finissez par croire – , votre pleutrerie en étendard, vos omissions, vos silences et vos montages, vos regards en coin et vos clins d’oeil, vos éditos, vos chansons et vociférations, votre corruption, votre nihilisme et votre mépris, sont autant d’ogives nucléaires… tournées vers vous et votre monde qui meurt, qui est mort, qui sent déjà.

Une seule prière : continuez. Surtout, continuez.
Jamais le peuple ne se serait réveillé sans vous.
Il ouvre lentement les yeux; il est encore un peu engourdi.
Quand le réveil sera accompli, ça va faire très mal.
Donc, surtout, continuez à « vous battre contre tous les fascismes ».
Merci.
Du fond du coeur.
Pour la France.

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vendredi, 27 juin 2014

JUIN 2014 : BILDEGERG A COPENHAGUE Un avenir radieux pour la finance mondialiste et la mort de l’Europe

bilderberg-2014-mpi.jpgAuran Derien

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Le très secret groupe Bilderberg s'est réuni du jeudi 29 au dimanche 3 juin 2014  à Copenhague, où il a attiré une partie du gratin de la politique, des grandes entreprises et universités mondiales. En ce qui concerne les Français, on en compte sept dont le président de la conférence, Henri de Castries (Président d’Axa), Fleur Pelerin, l’actuelle Secrétaire d’Etat chargée du Commerce Extérieur, du Développement et du tourisme, François Baroin, député issu de l'UMP et ex-Ministre de l’Economie, Christine Lagarde, patronne du FMI, Nathalie Nougareyde, ex-directrice du Monde récemment débarquée, spécialisée dans les sujets internationaux, Nicolas Baverez, éditorialiste pour l'hebdomadaire Le Point et qui fait actuellement partie du comité d'organisation de la conférence et Emmanuel Macron qui est un haut fonctionnaire français, Banquier d'affaires chez Rotschild depuis 2008  qui a occupé de mai 2012 à juin 2014 les fonctions de secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande.

Le diktat est-il déjà ratifié par l’Europe?

Depuis le mois d’avril, le gouvernement a la possibilité de faire adopter, par simple ordonnance, toutes les réformes législatives qu’il désire. Il faut comprendre qu’il va modifier le droit des contrats, par simple ordonnance, en fonction des ordres reçus par les « génialstein » de Washington. Il est alors compréhensible que les membres du Bilderberg aient voulu courtiser une fleur du mal en charge du commerce, pour qu’elle sache arrondir les angles avec les négociateurs de Washington.

La mort de l’Europe

Il est probable que les membres de Copenhague ne soient pas toujours conscients de ce qu’ils font. Il existe des lois comportementales qui s’appliquent à tout groupe, donc à celui-là. Lorsqu’ils se voient, dans les salons de l’hôtel Marriott, ils découvrent qu’ils sont différents et même inégaux sous quelques rapports, autres que celui du cynisme. Ils forment des coteries, adoptent des idées niaises pour marquer ces différences. Dans le fond, ils s’efforcent d’améliorer leurs positions au sein du groupe, ou d’affaiblir celle d’un tiers. Lorsqu’a disparu tout vernis de civilisation, toute haute culture, toute éducation philosophique à la vie bonne et belle, alors les lois comportementales primitives prennent une importance décisive. La globalisation occidentale, c’est la destruction de tous les produits de la civilisation. Il leur faut donc alimenter et développer l’appareil mondialiste qui profite a une part non négligeable des ennemis de l’Europe et de l’Occident. Dans le monde des Bilderberg, ça pue l’arrivisme. Les singeries des hommes de médias que l’on invite y sont fondamentales pour cacher cette tragédie.

Il est nécessaire aussi d’inviter les représentants de l’OTAN, laissant leurs idées s’infiltrer partout. La mise en place simultanée d’un système d'arbitrage conclut le panorama de l’Occident à venir : une chicanerie sans limites pour fasciner les hommes d’Etat, avec la pratique des purges permanentes, des amendes usuraires fixées selon le bon plaisir d’un soviet suprême de la finance. Fin de partie. 

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jeudi, 26 juin 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €

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mercredi, 25 juin 2014

Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

credit-paris-0.jpgSource Contre-info.com

cliquez ici

On connaît tous les mésaventures de Frigide Barjot qui a bénéficié des années durant d’un logement social à prix défiant toute concurrence pour elle et son mari dans les plus beaux quartiers de Paris. Quand elle était l’égérie de La Manif Pour Tous, la justice l’avait condamnée à être expulsée, mais, celle-ci étant rentrée dans le rang, il semble que la décision de justice n’ait pas été exécutée et qu’elle continue donc à résider dans son duplex de 173 m², avec terrasse et vue sur la tour Eiffel. Rien de nouveau dans la ripoublique, cette dernière sait récompenser ses agents.

Et Frigide Barjot n’est pas un cas isolé. Les élus parisiens (PS, EELV, Front de Gauche ou UMP) -qui ne cessent de parler d’égalité- profitent eux aussi sans vergogne du logement social en dépit de leurs revenus confortables. Ainsi un article du Point nous apprend que « Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale EELV, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l’un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l’élue a bonne conscience. »

Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement vit, quant à lui, depuis 2000 dans un appartement de 113 m², géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s’agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu’il était salarié du conseil régional d’Ile-de-France.

Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l’innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d’un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu’elle n’exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 m² serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché.

Plus amusante est la réaction de Raphaëlle Primet (Front de gauche), qui occupe un appartement HLM « de base » dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s’en défend : « Ma situation est très particulière. (…) Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer » se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n’est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d’attente. Pour elle, partir reviendrait à trahir ses électeurs nous apprend Le Point.

Les élus de gauche ne sont pas les seuls à être présents à la gamelle, ceux de l’UMP ne sont pas en reste. Avec des arguments tout aussi déroutants. Ainsi, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d’un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d’un bien dans le privé. Mais pour l’heure, elle n’a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. « Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois » réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler « la précarité d’un élu pour qui une réélection n’est jamais assurée. » Elle nous arracherait presque une larme si on ne se rappelait pas que sa précarité politique s’élève à 4 186 euros bruts par mois.

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mardi, 24 juin 2014

Au nom de la Liberté : le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen

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UMP, Bygmalion et fausses factures : nouvelle fournée de révélations

8130-20140624.jpgJean Cochet

Présent cliquez ici

Dans l’affaire des fausses factures Bygmalion UMP, un nouveau personnage se retrouve sur la sellette : Fabienne Liadzé, directrice des affaires financières (DAF) du parti de messieurs Juppé, Raffarin, Fillon et Chatel. Elle aurait été la « cheville ouvrière », voire le maître d’œuvre d’une double comptabilité, permettant de répartir la part des coûts de chaque meeting sur le compte de campagne officielle et la « part occulte à ventiler au final ». Jacques Chirac, dans une image truculente,  fustigeait jadis ceux qui se plaisaient à mettre de la « m… dans le ventilateur ». La ventilation des comptes à double ou triple fonds de la directrice des affaires financières de l’UMP semble entrer tout à fait dans ce cas de figure. En évitant toute plaisanterie scatologique il faut bien tout de même constater que le ventilateur de Mme Fabienne Liadzé brassait un air pour le moins vicié, qui empeste aujourd’hui la colique venteuse.

Mais à la demande de qui la DAF de l’UMP s’est-elle ainsi transformée en maquilleuse de chiffres ? Le JDD s’interroge : « S’agit-il d’une fraude massive pilotée par le QG de campagne, ou d’une opération orchestrée à l’UMP mais à l’insu du QG ? ». L’un et l’autre s’apprêtent à se refiler le bébé qui pue. Mais l’un et l’autre étaient au service du même président candidat. 

Un ex-président candidat devenu candidat président, avec pour  tout programme l’annonce d’un grand chambardement :  « Il faut  tout changer », clame-t-il aujourd’hui. Selon Le Figaro Magazine  Nicolas Sarkozy explique à ses visiteurs de la rue Miromesnil : « Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire  de la politique, l’organisation et les idées ». Faire en somme  l’exact contraire de ce qu’avait fait le président Sarkozy ? Cinglant désaveu de son quinquennat. En tout cas une fois de plus Nicolas Sarkozy essaie de piller verbalement le FN.  L’ex de l’Elysée veut en quelque sorte  revenir avec un plan et un slogan de contrefaçon bleu Marine : A bas  l’UMPS !

A l’UMP la fraude comptable. A Sarko la fraude verbale… 

Sarko contre M. Cannibale

Ce dernier se voit toujours en homme providentiel. « Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste (1). On se demande jusqu’où M. Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est  en train de se dévorer ». Pour l’ex-chef d’Etat, le plus féroce des cannibales sévissant à l’UMP c’est  bien sûr François Fillon, qu’il décrit comme un  « un bloc de haine et de bile ». Les fillonnistes ont une vision tout aussi sarcastique de l’imam de la rue Miromesnil :  « Que Nicolas Sarkozy veuille nous tuer, ça ne nous a pas totalement échappé ». L’UMP ou l’anthropophagie en  politique…

Fillon se targue d’avoir eu, le 10 juin dernier, la peau de Copé, en mettant sa démission dans la balance. Ou lui, ou moi… Mais comme ce sont des fillonnistes qui, dans le contexte de l’implacable guerre des deux chefs, semblent  avoir refilé des documents compromettants à la presse, au risque d’incendier tout le parti (ce qui en train de se produire) , Fillon peut aussi se vanter  d’avoir eu la peau de l’UMP. Qu’importe, puisque Copé est grillé…

L’UMP brûle mais Sarko lui, même léché par les flammes, est toujours là. Prêt, selon le mot de Bruno Jeudy, à effectuer son retour par le « soupirail » du parti en feu. Prêt même à imposer son retour par effraction s’il le faut à ceux qui n’en veulent pas. Et ces derniers, dans une UMP en train de se « désarkoïser », sont de plus en plus nombreux. Xavier Bertrand, l’un des opposants les plus en pointe à ce retour, répète au JDD ce qu’il dit depuis quinze jours : « L’affaire Bygmalion jette un doute terrible sur la campagne présidentielle de 2012 et sur l’UMP. Dans l’intérêt du mouvement, par respect pour nos électeurs, tous ceux qui sont concernés et qui auront à répondre aux enquêteurs doivent se tenir à l’écart. La vie de notre parti, déjà très déstabilisée, ne peut pas être polluée par le tourbillon judiciaire à venir ». Le pollueur Sarkozy et son passé toxique se trouve donc prié de s’éloigner le plus loin possible de la nouvelle direction où il n’a plus sa place. Qu’il reste donc au Cap Nègre avec Carla.

Sarkozy ? Vous avez dit Sarkozy ?Les amis d’Alain Juppé se réjouissent de leur côté : « On ne sait plus qui est sarkozyste au bureau politique. Il y en a tellement qui l’ont été mais ne le sont plus ». Mais qui pourraient sans doute le redevenir dans l’hypothèse  où l’ex-président serait porté par le souffle des militants et des sympathisants. Las ! Ce n’est actuellement pas le cas . Les partisans de Nicolas Sarkozy semblent au contraire s’essouffler. Peut-être ont-ils trop couru pour le sarkothon ?

Christian Jacob

Dans la nouvelle fournée de révélations ont trouve aussi sur la sellette,  à côté de Mme Liadzé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, grand copain de Copé, qui a renfloué les caisses de son parti en faisant un emprunt de trois millions d’euros. Une somme puisée en douce  dans la dotation de l’Assemblée nationale. Christian Jacob jouant les  banquiers clandestins avec l’argent des contribuables ? Décidément l’UMP, très mal en point, s’en va de la caisse… Comme l’on disait jadis des malades de la tuberculose sur le point de passer l’arme à gauche.

(1)  Nicolas Sarkozy n’imagine pas une seconde que face à Marine Le Pen un autre que lui puisse qualifier l’UMP en seconde place, devant un PS pourtant cacochyme. C’est dire l’estime qu’il porte aux caciques  de son parti…

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dimanche, 22 juin 2014

LES POMPIERS PYROMANES

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Alain Cagnat

Terre et peuple cliquez ici

Voici l’Occident pris de panique. L’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL) est peut-être sur le point de s’emparer de Bagdad et de créer un califat terrifiant à cheval sur la Syrie et l’Irak.

Comment en est-on arrivé là ? Les Américains, suivis par leurs caniches européens, ont prétendu imposer la démocratie et les droits de l’homme en terre d’islam, avec deux objectifs complémentaires mais inavoués, mettre la main sur les gigantesques réserves de pétrole des bédouins et détruire toute puissance arabe hostile à Israël. Le chemin était tout tracé : abattre les dictateurs en place et les remplacer par de bons démocrates acquis aux intérêts économiques de l’oncle Sam. Ce schéma simpliste, élucubré par de brillants intellectuels qui n’avaient jamais mis les pieds au Moyen-Orient ou au Maghreb, oubliait deux paramètres essentiels : le facteur ethnique et le facteur religieux.

Rappelons quelques faits et désignons les coupables. Le 11/9 offre à Bush et ses néocons l’occasion d’envahir l’Afghanistan. Treize ans plus tard, l’armée américaine, vaincue par une bande de va-nu-pieds illettrés en babouches, s’apprête à quitter l’Afghanistan, non sans avoir perdu plus de 2 300 hommes. Dès lors, l’armée afghane « formée » par des instructeurs américains, se débandera et les talibans reprendront le contrôle du pays qui leur tend les bras.

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samedi, 21 juin 2014

Quand "La Voix du Nord" s'intéresse à la résistance nationale et identitaire à Lille, cela donne :

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Source La Voix du Nord cliquez ici

Le courrier est parti vendredi. Génération Identitaire propose officiellement à Transpole et au préfet du Nord sa coopération pour la sécurisation des transports. Le mouvement compte ouvrir une « Maison de l’identité » à Lille. Lille où la boutique Tribann, ouverte depuis trois ans, est régulièrement montrée du doigt par les militants « antifa » (pour « antifascistes »).

Aurélien Verhassel n’a rien contre le Front National. « Nous le suivons de près depuis des années, explique le chef de file de Génération Identitaire Flandre-Artois-Hainaut. Nos relations sont cordiales, comme avec les autres patriotes. » Lors de la récente campagne des élections municipales, Verhassel était régulièrement aux côtés des candidats FN de Lille. Reste la stratégie. Génération Identitaire peut être considérée comme une école de cadres. Ses principes sont clairs et tranchants : lutte contre l’uniformisation de la société et pour le localisme, ou contre « l’islamisation de la société ». Face à une « immigration incontrôlée » –« Regardez Lampedusa ! », pointe Verhassel – Génération Identitaire prône « la remigration ». « Nous appelons ces nouveaux arrivants à retourner chez eux, appuie le chef de file de Génération Identitaire. On leur vend des illusions, une image fausse de l’Occident figuré en eldorado. » L’immigration doit être « exceptionnelle, pas la norme ». Les militants ainsi formés n’ont pas forcément vocation, explique leur responsable, à donner dans l’entrisme dans les partis politiques. « Nous voulons créer des cadres qui pourront agir dans tous les champs de la société, reprend Verhassel, 29 ans. Qu’il s’agisse du culturel ou du social. Nous parlions de racisme antiblanc depuis dix ans. Jean-François Copé l’a repris. Une victoire politique pour nous. »

Rayonner à Lille

À Lille, les identitaires comptent bien exister. Après leurs « tournées citoyennes Génération anti-racaille » dans le métro (deux depuis mars), ils viennent d’adresser un courrier au préfet du Nord et à Transpole, leur proposant une « coopération pour la sécurisation des transports ». « Comment refuser ?, sourit ce jeune homme pétri de culture politique. On attend la réponse. » Une prochaine étape sera l’ouverture d’une Maison de l’identité à Lille. « Le projet est quasi abouti, confirme Aurélien Verhassel. Ce ne sera pas un bar en fond de cour. Le lieu sera ouvert à tous. » Les Identitaires Flandre-Artois-Hainaut revendiquent 300 membres et 1 500 sympathisants.

Le magasin Tribann Rijsel existe, lui, depuis trois ans. À la limite de Vauban et Wazemmes, il a été, le 5 juin, l’un des lieux surveillés par la police (comme le siège du FN) lors de la manifestation commémorant la mort de Clément Méric, militant « antifa » mort après une bagarre à Paris l’an dernier. Les antifas lillois accusent régulièrement Tribann de diffuser des « produits nazis ». « Je réfute en bloc, réagit Luc Pecharman, le patron de Tribann. Tout ce que je vends est sur le site internet et celui-ci est hébergé en France. » Pecharman, 42 ans, vend des vêtements basés sur « des thèmes celtiques et nordiques, les racines européennes et la mythologie nordique ». Il propose également des livres. L’un s’intitule Le Trotskysme dégénéré. Un autre est consacré au Belge Léon Degrelle, non pas pour ses liens avec le nazisme, mais « pour son épopée de combat sur le front de l’Est », appuie Pecharman.

Anti-Le Pen

Le patron de Tribann est lui-même engagé en politique. Le terme d’extrême droite ? « Si cela permet de nous situer sur l’échiquier politique... », souffle Pecharman. Ancien élu FN à Lomme, le militant n’a pas repris sa carte en 2007. Ce proche de Carl Lang co-anime la Nouvelle Droite populaire et une revue, Synthèse Nationale. Il se dit « déçu » des positions prises par Marine Le Pen. Dénonçant « une trahison des idéaux » par un FN édulcoré. « Le Front aurait dû être en tête des manifestations contre le Mariage pour tous, accuse Luc Pecharman. Il ne s’est même pas impliqué ! L’immigration doit également rester le point absolu. Tout découle de là. »

« Un lieu pour drainer les militants »

Chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques, Jean-Yves Camus est spécialiste des nationalismes en Europe.

Comment comparer les Identitaires et Tribann ?

« Ils n’ont aucun lien l’un avec l’autre. Leurs choix d’alliance sont différents. En termes d’expression, la Nouvelle droite populaire, représentée à Lille par Luc Pecharman, est encore plus radicale que le Bloc identitaire. Enfin, à propos du magasin Tribann, le lieu est quasi unique en France. Il n’en existe pas ailleurs, même à Paris. Ce commerce a pignon sur rue et son activité se situe dans le cadre des lois en vigueur. »

Les différences entre Identitaires et FN sont-elles notables ?

« Les divergences sont fondamentales. Les Identitaires sont favorables aux identités régionales et à une Europe des identités régionales. Au Front National, c’est l’inverse. Le FN admet également dans son programme l’assimilation des étrangers non européens. Le Bloc identitaire est sur la ligne de la non-assimilité et défend la remigration des non-Européens. Les Identitaires n’ont pas réussi à trouver un quelconque accord électoral avec le FN. Ce qui n’a pas empêché certains militants identitaires de trouver leur place sur les listes Rassemblement Bleu Marine aux élections municipales. »

Une Maison de l’identité est en projet à Lille.

« Depuis longtemps, les Identitaires disposent de locaux dans certaines villes de province. Le premier a été ouvert à Nice. On y trouve un bar, des activités récréatives, une bibliothèque, une salle de conférences… Le but est de créer un lieu communautaire où se rassemblent les militants et d’en drainer de nouveaux. À Lille, après la disparition de la Maison Flamande il y a deux ans, il y a un créneau à occuper sur la défense de l’identité régionale. »

15:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |