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jeudi, 20 novembre 2014

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mercredi, 19 novembre 2014

Parution du n°92 du bulletin du Cercle Franco-hispanique

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Cercle Franco Hispanique 4 bis, rue Caillaux 75013 Paris

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vendredi, 14 novembre 2014

État islamique : l’incohérence des Occidentaux

Bruno Mégret.jpgL'éditorial de Bruno Mégret

Le Chêne n°78 cliquez ici

Une fois de plus, les événements du Moyen-Orient révèlent l’impéritie de nos dirigeants qui, avec le trop fameux État islamique, semblent surpris de découvrir l'existence d'un nouveau mouvement islamiste agressif et conquérant. Une telle réalité n'a pourtant rien de surprenant : le courant djihadiste ne cesse de prendre de l'ampleur un peu partout dans le monde musulman. Et peu importe le nom et la nature des organisations qui l’incarnent, le pro- jet ne change pas de nature, même s’il devient de plus en plus ambitieux. Il s’agit de créer partout où c'est possible un État théocratique régi par la charia et d’organiser à terme l'union de ces États pour fonder un nouveau califat.

Quand la démocratie fait le lit des djihadistes

Le processus d’émergence est d’ailleurs toujours le même. Il commence par la contestation d’un régime autoritaire et prend la forme d’une «révolution» ou d’une insurrection lancée officiellement au nom de la liberté et de la démocratie. Aussitôt les gouvernements occidentaux approuvent, soutiennent et se réjouissent, ignorant les cris «Allah Akbar» qui retentissent dans les manifestations et chez les combattants. Puis, si la révolution l’emporte, chacun constate alors que la seule force politique organisée susceptible de prendre le pouvoir même démocratiquement est celle des islamistes qui, une fois enplace, commencent à restreindre les libertés et à imposer la loi du Coran. C’est ce scénario que l’on a déjà observéen Égypte ou en

Tunisie, mais aussi sous une forme un peu différente en Irak et en Libye, sans parler de l’Iran il y a maintenant plusieurs décennies.

Des dirigeants aveugles et incohérents

Or, les dirigeants du monde occidental ne semblent avoir tiré aucune leçon de la répétition de ces scénarios. En Syrie, par exemple, ils continuent à vouloir chasser Bachar el-Assad du pouvoir alors que ses opposants, chacun peut le constater, sont majoritairement des djihadistes et que l’éviction du dictateur syrien provoquera inévitablement l'arrivée à la tête du pays d'un régime théocratique islamique.

Certes, parce que le groupe «État islamique» s'en est pris à des Occidentaux, en assassinant de façon ignoble plusieurs otages européens et américains, il est devenu une cible prioritaire de la «communauté internationale». Les

États-Unis et la France notamment ont même entrepris de mener des actions militaires contre les djihadistes de ce groupe appelé pudiquement Daesh.

On devrait donc s’en réjouir car tout ce qui peut faire reculer le djihadisme et l’islamisme est bénéfique mais, malheureusement, l’action des pays occidentaux demeure complètement incohérente. Car ces mêmes gouvernements qui envoient des avions bombarder les combattants de l’Etat islamique continuent de militer pour la chute de Bachar el-Assad. Or, il s’agit là d’une absurdité politique totale. Une guerre civile est en effet engagée qui oppose, qu’on le veuille ou non, le régime autoritaire de Damas aux forces islamiques. La France, comme les autres pays occidentaux, devrait donc choisir son camp.

Refuser de le faire est aussi absurde que l’attitude de ces supporters assistant à une finale de football entre l'Allemagne et le Brésil qui encouragerait l’équipe d’Espagne déjà éliminée.

La négation du politique

Il s'agit là d'une grave méconnaissance de la nature même du politique. Car l'essence du politique est de gérer le réel et donc de tenir compte de ce qui est et non pas de ce que l'on souhaiterait qu'il soit. La politique c'est aussi de faire des choix et d'en assumer les conséquences. Dans le cas d’espèce, faire chuter le dictateur syrien c’est assurer l'arrivée au pouvoir des fanatiques islamistes. Les politiques oublient qu’ils ne sont pas des journalistes. Ils ne sont pas là pour commenter les événements et porter sur eux des jugements moraux. Ils ne peuvent donc pas condamner le régime autoritaire de Damas, provoquer sa chute qui entraînera l’arrivée au pouvoir des islamistes du groupe Daesh et ensuite condamner ces derniers comme si de rien n’était. La politique n'est pas le commentaire moralisateur c'est l'action responsable.

Faute de quoi on ne fait plus de politique et, en agissant comme ils le font, nos responsables gouvernementaux, Hollande et Valls, trahissent les obligations de leur charge.

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jeudi, 13 novembre 2014

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mercredi, 12 novembre 2014

Comment l’élite du FN trahit sa base électorale

 

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Nicolas Bonnal

Boulevard Voltaire cliquez ici

Marine Le Pen accuse Renaud Camus de théorie du complot ; le responsable du FNJ, Guillaume Dussausaye, avec sa tête de minet giscardien sorti d’un casting d’Hélène et les garçons, confesse qu’il n’y a pas de « grand remplacement » porte de Clignancourt. Il y a ceux qui croient voir beaucoup d’immigrés, dit-il, beaucoup d’Africains, d’islamistes ou de ce qu’on voudra ! C’est simplement un problème culturel, plus important que le problème racial – qu’il accuse d’autres (son électorat, en fait) de fomenter.

Le délicieux angelot fait un gracieux sourire aux journalistes qui le félicitent, ajoutant qu’il faut oublier les notions de couleur, de race, etc., et se rappeler que seule importe la gentille assimilation de ces nouveaux venus qui un beau jour aimeront leur pays. On croirait du Harlem Désir en 1987.

Le benêt, qui n’a pas la culture historique de ses aînés, oublie sans doute que 130 ans de présence française, à une époque où la France était plus bien plus chrétienne ou laïque qu’aujourd’hui, 130 ans de présence dis-je n’ont abouti à rien qu’à faire des Algériens de souche des ennemis de la France éternelle. Je sais, les harkis… Souvenez-nous comment on les a finis.

On croit rêver mais on ne rêve pas. Les problèmes sont ici niés pour complaire aux interviewers ; et nous, la chair à canon électorale, nous faisons en plus accuser de théorie du complot par les gens censés nous libérer de la mâchoire mondialiste qui liquide, brade et dépèce notre pays ! C’est Ivan Blot qui a raison : l’élite du FN est devenue aussi une élite hostile.

Je l’ai déjà dit, le programme du FN est celui de Jean-Pierre Chevènement et du Mouvement des Citoyens qui l’a noyauté sans se forcer. Le site du parti ne parle par ailleurs que de com’ et de réactions médiatiques ; sur le fond il n’y a plus rien. Il faut aller sur les blogs de Jean-Marie Le Pen ou de Bruno Gollnisch pour entendre une plus libre parole.

Cela m’a rappelé ce journaliste qui commentait le rachat de Time-Warner par AOL vers 1999 : la « victoire du cornet de glace sur la glace », ou du paquet-cadeau sur le cadeau proprement dit. Mais voilà que la nouvelle élite du FN veut même transformer le nom de son parti. On n’aura même pas le cornet !

Pour être sincère, je ne vois plus de raison sérieuse de voter Front national. On vote Front national aujourd’hui en France parce que ce parti n’a jamais été au pouvoir et qu’on en a marre des autres, c’est tout. Ces raisons sont triviales. En Angleterre, on vote pour Nigel le mufle, en Italie pour le bouffon Grillo, en Espagne pour le gaucho recentré de Podemos. Olé ! Ici on vote pour un FN bobo, qui n’a rien à voir avec celui de notre jeunesse. Les jeunes du FN qui ne sont plus d’accord créent leur mouvance. Les rebelles voteront un jour Eric Zemmour, et d’autres se rappelleront que la tentation électorale triomphe toujours de la base électorale.

Que le FN se fasse traiter de fasciste avec ça : ce sera bien mérité.

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lundi, 10 novembre 2014

FILLON FACE À UNE INFAMIE : MAIS DE QUI ? Une affaire très grave pour la presse et les politiques

fillon_sarko.jpgRaoul Fougax

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De deux choses l'une :ou c’est vrai ou c’est faux. Si c’est faux, voila encore deux journalistes qui devraient rendre leur carte de presse. Si c’est vrai Fillon est fini et il l’aura mérité.

Si c’est faux, on peut se demander pourquoi, sinon pour faire vend'honneur de François Fillon. On ne voit pas bien leur intérêt. Si c’est vrai, cela montre jusqu’où peut mener une haine privée camouflée en démarche politique. Cela rappelle les horreurs de l’affaire Villepin aujourd’hui cependant bien oubliée.

Il n’y a finalement qu’un gagnant dans ce déballage : François Hollande qui aurait refusé une proposition indécente  et réaffirmé qu’avec lui le politique n’interférait plus avec la justice. On a du mal à croire tout de même que ce but ait justifié un tel montage.

Dans leur livre «Sarko s'est tuer» (Stock), deux journalistes du quotidien vespéral, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, assurent que François Fillon a demandé à Jean-Pierre Jouyet de faire pression pour accélérer le cours judiciaire d'une affaire (celle des pénalités réglées par l'UMP) visant Nicolas Sarkozy, lors d'un déjeuner le 24 juin. «Tapez vite, tapez vite! Jean-Pierre, tu as bien conscience que si vous ne tapez pas vite, vous allez le laisser revenir. Alors agissez!», aurait lancé M. Fillon, accusant l'ex-président d'"abus de bien social", "de faute personnelle". L'ex-chef du gouvernement, qui entretient des relations notoirement exécrables avec l'ancien chef de l’État, est aujourd'hui entré dans une concurrence féroce avec lui pour la présidentielle de 2017.

L'ancien Premier ministre, comme le secrétaire général de l'Elysée, ont formellement démenti. Problème, les deux journalistes assurent détenir un enregistrement de l'interview au cours de laquelle Jouyet leur a raconté la scène. Ce dernier aurait il voulu se faire mousser ? C’est aussi une possibilité bien sûr pour cet ancien proche de Fillon passé de l’autre coté. Embarrassant pour un haut responsable de la présidence.

Antoine Gosset-Grainville, l'ancien directeur adjoint de cabinet de Fillon, troisième convive du déjeuner du 24 juin, dément à nouveau toute demande d'intervention auprès de Jouyet. Moins de deux heures plus tard, l'entourage de l'ex-Premier ministre fait savoir que François Fillon «va porter plainte contre les deux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, et contre Le Monde, pour diffamation».

L'ex-chef du gouvernement envoie l'un de ses principaux lieutenants au front, pour livrer sa version des faits. Chartier convoque la presse pour une déclaration solennelle, devant le siège de l'UMP. Preuve que le camp Fillon ne prend pas du tout cette affaire à la légère. «Depuis 72 heures, François Fillon se retrouve victime d'une polémique infâme», «d'allégations scandaleuses qui (le) déshonorent». «On lui reproche d'être allé s'adresser à l'actuelle majorité pour lui demander d'accélérer le calendrier judiciaire concernant Nicolas Sarkozy. Rien de moins», poursuit le député UMP du Val-d'Oise. «Cela signifie que ce déjeuner fut l'occasion d'un complot ourdi contre Nicolas Sarkozy», s'offusque-t-il encore. Persistant à tout démentir en bloc, il demande aux journalistes du Monde de «faire entendre les enregistrements», pour «que toute la lumière soit faite, que la vérité éclate».

Si la vérité éclate, il y aura de toute façon des morts journalistiques ou politiques.

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vendredi, 07 novembre 2014

Ce que nous dit du FN « l’affaire » Maxence Buttey

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Olga Le Roux Boulevard Voltaire cliquez ici

Plusieurs ont dit sur différents sites leur déception de voir rester au FN, avec des responsabilités, le jeune Maxence Buttey, néo-converti et ardent prosélyte, comme l’a montré son intervention à la télévision : faut-il continuer à voter pour ce parti, qui déjà dans ses hésitations, ses contorsions ou contradictions commençait à poser des questions à l’électeur le mieux disposé ?

Ainsi la divergence très nette et dangereuse entre Chauprade et Marine Le Pen ; ainsi le manque d’enthousiasme devant LMPT (malgré le bel engagement de Marion Maréchal-Le Pen), ainsi les propos souvent bien ambigus de Philippot trop soucieux de n’apparaître pas comme réac (quelle condescendance envers Zemmour !), mais de suivre le vent des mœurs et pensées nouvelles ; sans compter la distance prise avec les convictions les plus ancrées de Jean-Marie Le Pen : nécessaire et inévitable meurtre symbolique du père, qui entrave l’essor des enfants ou bien désir de parvenir, compréhensible certes, mais à quel prix ?

Les immenses qualités de débatteur de Marine Le Pen (bien fille de son père en ce domaine), son « innocence » quant aux propos les plus sulfureux lui ont permis de s’imposer même dans les médias aux ordres ; qu’elle espère parvenir au pouvoir, au contraire de Jean-Marie Le Pen auquel on a beaucoup reproché de se complaire dans l’opposition et même la diabolisation, rien que de très naturel.

Mais si cela se fait au prix de reniements, laissant de nouveau un vide à droite, sur le modèle des Italiens du MSI qui ont allègrement bradé leurs convictions pour un plat de lentilles, si le FN rejoint, dans la complaisance envers l’islam et les réformes « sociétales », l’UMPS qu’il a tant attaqué et dont il a même fait admettre la connivence profonde, si ce parti ne se distingue plus que par les options économiques (qui engagent aussi le fonctionnement de l’Europe), alors de nombreux Français se sentiront trahis. Ainsi on peut imaginer qu’après un vote FN au premier tour, des électeurs mal à l’aise reculent au second et s’abstiennent, pour ne pas voir un Maxence Buttey secrétaire d’État à la Diversité ou un Philippot ministre de la Famille…

Entendons-nous bien : il n’y a pas de raison de se gendarmer contre la présence de musulmans dans le parti et ses instances. Et pas seulement les harkis ou des incroyants. Mais eux savent pourquoi ils s’engagent, ils connaissent les difficultés de leur choix et les enjeux de l’adhésion en profondeur à la France – son histoire, le christianisme qui l’a fondée, ses défauts et ses qualités, ses contradictions et ses exigences.

Mais le néo-converti, lui, s’engage à l’envers, dans une période où on ne peut dire que l’adhésion à l’islam aille sans soulever des questions cruciales : terrorisme, massacres de chrétiens et fidèles d’autres religions, exigences démesurées, communautarisme provocant, victimisation agressive…

Loin d’être un Polyeucte, il se met dans les pas de tous les paumés qui découvrent, extatiques, la légende pourpre d’une religion où l’on se sent supérieur à tout et à tous, et où peut-être aussi on pense être du côté du futur vainqueur. La hâte que les médias ont mise à inviter cet illustre inconnu souligne le piège : est-il condamné que la meute se déchaîne. Est-il maintenu, réintégré dans ses responsabilités que militants et sympathisants, déconcertés, suspendent leur bulletin de vote et se déchirent. Bref, une mauvaise affaire pour le FN ; et tout bénéfice pour les autres.

De quoi Maxence Buttey est-il le nom ?

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jeudi, 06 novembre 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mardi, 04 novembre 2014

Entretien avec Renaud Camus Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !

0b0a57389a7e9f784d1e5cb8a814f086.jpegEntretien avec Renaud Camus

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Marine Le Pen, dans une interview au JDD parue ce dimanche, estime que « le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste ». Fait-elle, selon vous, une interprétation erronée de votre analyse ?

Totalement erronée, en l’occurrence ; et ce n’est pas « selon moi », parce que mon analyse, je la connais, et il n’y est nulle part question du moindre complot. J’ai beaucoup de respect pour Marine Le Pen, j’admire son courage, sa détermination, son patriotisme et son sens politique mais, sur ce point particulier, c’est son sens politique qui lui joue des tours. Elle aura voulu, j’imagine, par prudence, ne pas paraître assumer un syntagme, Grand Remplacement, dont elle a craint qu’il ne parût trop radical. Hélas, ce n’est pas l’expression Grand Remplacement qui est radicale, c’est la sinistre réalité de ce qu’elle désigne. Le Grand Remplacement n’est pas une théorie, ce n’est pas un concept, à peine une notion, moins encore un fantasme, comme dit la presse remplaciste, ou une « vision complotiste ». Plût au ciel que ce fût tout cela, et rien d’autre ! C’est ce que nos yeux constatent tous les jours et que les sociologues de cour s’acharnent à nier : le simple fait que dans nos rues, nos rames de métro, nos écoles, nos écoles maternelles et nos maternités surtout, sur des pans entiers du territoire, il y avait un peuple et que, à sa place, il y en a un ou plusieurs autres.

Accuser tel ou tel d’entretenir une « théorie du complot » ou une « vision complotiste », c’est un vieux procédé rhétorique de journalistes qui ne connaissent pas leur dossier pour déconsidérer des thèses qu’ils veulent étouffer. Je regrette de voir Marine Le Pen y avoir recours, comme si elle voulait se concilier les remplacistes : une tâche impossible. Je n’ai jamais parlé de complot. On me reproche au contraire, en général, d’être flou sur les causes du Grand Remplacement. Et là c’est moi qui suis prudent, car j’essaie d’unir, pas de diviser. En fait je crois à un faisceau convergent d’intérêts et d’interdits qui, tous, tendent à la fabrique de l’homme remplaçable, interchangeable à merci. Mais si je ne devais nommer qu’une seule cause elle me vaudrait un point Godwin, car je dirais : Hitler. À force d’opérer et de réopérer l’Europe du cancer hitlérien, on lui a enlevé la plupart des organes indispensables à sa survie.

Son directeur de cabinet, Philippe Martel, répondant à Aymeric Caron, a tweeté que « le grand remplacement n’est pas une théorie, c’est un phénomène démographique ». Cela ne peut pas être les deux choses en même temps ?

Je suis, comme d’habitude, entièrement d’accord avec mon vieil ami Philippe Martel, ou lui avec moi. Parler de « théorie » ne sert qu’à se rassurer. La conquête coloniale de l’Afrique au XIXe siècle, le Grand Dérangement des Acadiens au XVIIIe, l’Occupation de la France par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, ce ne sont pas des théories : ce sont des phénomènes historiques.

Pour contester vos propos, ou ceux qui déplorent les conséquences d’une immigration massive, on cite toujours les statistiques de l’INSEE. Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’OCDE, estime qu’en terme de « flux récents d’immigration », la France est parmi « les pays occidentaux où les niveaux sont les plus bas ». Qui a tort, qui a raison ?

J’ai eu souvent l’occasion de le dire : sociologie et statistiques sont au remplacisme ce que la biologie lyssenkiste était au stalinisme. Il faudra un jour se demander pourquoi l’expression sociologue de cour est devenue un pléonasme, pourquoi il n’y a pratiquement plus de sociologie qu’au service du pouvoir et non seulement du mensonge mais de la négation acharnée de la réalité, qu’il s’agisse de l’École ou de l’État : le niveau monte et il y de moins en moins d’immigrés. Au citoyen hébété, aveuglé par la glu statistico-sociologique, il faut hurler, comme Féofar-Khan à Michel Strogoff :

« Regarde de tous tes yeux ! regarde ! »

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dimanche, 02 novembre 2014

La banane, le singe et le ministre

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Franck Abed cliquez ici

A lecture de ce titre, les lecteurs pourraient penser, imaginer que nous nous retrouvons face à un remake d’un des plus grands films de l’histoire du cinéma (1). Qu’ils se détrompent, nous sommes malheureusement en Hollandie pour le pire et le pire…

Le directeur d’un hebdomadaire nationaliste et républicain (2) vient d’être condamné par le tribunal correctionnel à 10 000 euros d’amende. La raison est simple, la couverture de son édition du 13 novembre 2013 publiait une photo de Christiane Taubira, avec cette manchette: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Nous ne nous prononcerons pas sur la ressemblance ou non du Ministre avec un animal, laissons les Français seuls juges. Nous pensons que ce n’est pas le sujet car cela représente tellement peu de choses en comparaison de la crise profonde traversée par notre pays… De plus certains de nos amis nous comparent souvent à un ours, nous n’en devenons pas malades ou tristes. De notre côté, un de nos meilleurs amis ressemble à un cheval, il n’a jamais pris la mouche à chacune de notre comparaison moqueuse mais finalement si gentille… Il est dommage de voir la justice de notre pays perdre son temps avec cette affaire, quand nous savons le nombre de jugements pour des motifs bien plus graves en attente. Que la police de la pensée unique arrête en priorité les voleurs, les violeurs, les escrocs, les dealeurs au lieu de s’en prendre à un journaliste qui exerce ses libertés d’expression…

Concrètement, l’hypocrisie colle à ce jugement. Commençons par l’avocat du MRAP qui pendant l’audience a déclaré : « Le fait d’assimiler une personne humaine à un animal, c’est une injure faite à l’humanité tout entière ». Dieu merci ! Le bon sens reviendrait-il dans les tribunaux ? En effet, nous sommes contents de lire cette phrase dans la bouche d’un avocat gauchiste et moderniste. Il serait temps enfin que les programmes scolaires de l’éducation dite nationale arrêtent d’apprendre à nos chères têtes blondes que l’homme descend du singe, car en effet « c’est une injure faite à l’humanité tout entière, d’assimiler une personne humaine à un animal ». Il a poursuivi en expliquant : « Il y a des limites, on ne peut pas tout dire, tout écrire, tout dessiner ». Le bon vieux couplet révolutionnaire de Saint-Just repris et ressorti dès que leur liberté d’expression vacille : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Le problème reste toujours le même avec eux, la liberté d’expression c’est quand cela les arrange et elle demeure à géométrie variable. Ils sont constamment dans le deux poids deux mesures. Quand Monsieur Jean-Marie Le Pen est comparé à un bull dog, les censeurs ne prennent pas sa défense, pas plus quand il est assimilé à « un nazi » par Jacques Séguéla (3). De même, lorsqu’un journal anarcho-communiste dessine le Christ, l’Eglise, le Pape dans des postures infâmantes que nous n’expliquerons pas afin de ne point heurter la sensibilité des âmes, la police de la pensée unique explique qu’il s’agit là de liberté d’expression et autres malhonnêtetés du genre. Que dire d’un spectacle où à la fin de celui-ci les gens présents dans la salle jettent de la merde sur le visage de Notre Seigneur Jésus-Christ. Blasphème ? Non pas du tout, c’est de l’art selon eux. Nous ne le comprenons point, parce que nous serions rétrogrades et les défenseurs d’un ordre ancien…

Si nos adversaires pouvaient être sérieux deux secondes, le débat intellectuel en sortirait grandi. En son temps, les républicains avaient – et tous les étudiants de France connaissent cette caricature – déjà utilisé l’arme de la dérision avec les Poires. Ce dessin montrait l’inefficacité de la politique de Louis-Philippe et son impopularité grandissante… Fallait-il condamner l’auteur de cette planche ? Bien sur que non. Quand nous voyons tous les pamphlets anti-monarchistes publiés au XVIIIème dans toute la France, nous nous demandons quel fut le ratio d’auteurs condamnés par écrits publiés… Il serait intéressant de le comparer au ratio de notre époque et nous verrions quel régime défendait plus les libertés d’expression. Beaucoup, mais pas nous, seraient surpris du résultat…

Quoiqu’il en soit, en Hollandie ou en Sarzokie, les censeurs mènent la belle vie du haut de leur tour d’ivoire. Tout ce qui dépasse, tout comme à la révolution de 1789, se trouve vite coupé en deux, écharpé par les procès et autres condamnations qui ne visent que la mort économique. Plus besoin des prisons, les amendes sont devenues leurs armes de destruction massive pour faire taire les opposants. Que nous reste-t-il pour défendre nos positions ? L’humour et l’intelligence seront toujours les meilleures armes pour combattre la tyrannie, l’ignorance et la mauvaise foi. Maintenant, nous allons pouvoir manger une banane en regardant un documentaire animalier. Peut-être que nous y verrons….

Notes

(1) Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone
(2) Minute
(3) JMLP vient de porter plainte pour ce propos : « la fille de l’autre nazi »

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jeudi, 30 octobre 2014

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mercredi, 29 octobre 2014

On ne badine pas avec Zemmour

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Caroline Parmentier

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La zemmourisation des esprits est-elle en train de devenir un phénomène de société ? Son livre s’arrache à 15 000 exemplaires par jour. Et selon Le Parisien, 37 % des Français se disent « d’accord avec les thèses qu’il développe dans Le suicide français ». 37 % ? Zemmour président !

37 % c’est d’autant plus considérable que les questions sont posées de telle façon que l’on vous donne l’impression que vous êtes pour le régime de Vichy si vous y répondez favorablement. 37 % bien qu’ils soient tous comme des chiens après lui. La grande meute bobo. Les Ruquier, les Cohen, les Salamé, Caron, Elkrieff, Denisot, Anne-Elizabeth Lemoine, Bourdin, etc.

37 % malgré les inquisiteurs (qu’il domine à cent coudées intellectuellement) et les réquisitoires (qu’il balaie avec courage et talent). Malgré les mantras, les anathèmes, les formules de sorcellerie des manitous du PAF, toujours les mêmes depuis des décennies.

500 pages, trois ans de travail. Le livre d’Eric Zemmour est brillant, rageur, dépressionniste et impressionnant. Il entre dans le lard de l’idéologie dominante et des vaches sacrées du système et revient sur 40 ans de destruction et d’escroquerie intellectuelle. En faits historiques, sociétaux, en chansons, en films, en séries télés, en matches de foot. Il a remplacé en numéro un des ventes le règlement de comptes ravageur et destructeur de Valérie Trierweiler. Ce qui en dit long sur l’état de fureur des Français ! Les Français se sont reconnus dans ce que dit Zemmour.

Profitons-en bien, car combien de temps encore avant qu’il ne soit déclaré infréquentable ? Malgré ses contacts et malgré ses réseaux, malgré le système auquel il a longtemps appartenu. Banni des grands médias et des grandes maisons d’édition. Et pour cela ils n’ont eu de cesse les uns après les autres de lui faire dire pour qui il vote. Une obsession. Est-ce à ce moment-là qu’il aura définitivement franchi la ligne jaune ? De mémoire humaine en effet il n’a jamais existé de journaliste ou de chroniqueur invité à la télévision qui vote Le Pen.

« Je décide d’utiliser le système contre le système », déclare Zemmour au Figaro Magazine. Il y a quelques années à ce petit jeu-là le système aurait eu sa peau. Qui sait si en ces temps si troublés : saison des Zemmour, du Printemps français, de la Manif pour tous et du FN donné au premier tour à la présidentielle, la peur ne va pas finir par changer de camp ?

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mardi, 28 octobre 2014

Ukraine : la démocratie inutile La partition entérinée par les urnes

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Jean Bonnevey

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Si l’on en croit nos médias, une vague pro-occidentale a déferlé sur l'Ukraine.  Le problème c’est qu’elle n’a pas plus de sens que la vague pro-russe qui a submergé la Crimée. En fait le pouvoir de Kiev a organisé des élections pour se conforter, mais en se confortant il a également renforcé la partition de fait entre les deux Ukraine.

Faite voter en temps de guerre des régions acquises et non pas la totalité de la population, c’est une drôle de conception tout de même de l’unité du pays et de la démocratie représentative. Les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote, dont les chiffres ont été rendus publics à leur fermeture, donnaient environ 70 % des voix aux cinq mouvements pro-occidentaux, pour certains aux tonalités nationalistes. Ils devront se partager le pouvoir, aucun d'eux ne se détachant largement. Selon les résultats portant sur 10 % des circonscriptions, le Bloc Petro Porochenko du chef de l'État arrive comme prévu en tête avec 21,9 % des suffrages, suivi du Front populaire du Premier ministre Arseni Iatseniouk (21,6 %).

Le scrutin, au taux de participation limité à 53 %, est toutefois marqué par le maintien d'anciens alliés de l'ex-président pro-russe Viktor Ianoukovitch, à l'inverse du Parti communiste menacé, événement historique, de disparaître de l'Assemblée. Aucune majorité des partis démocratiques donc mais une victoire des pro-occidentaux dont certains à tendance fasciste comme personne ne le nie et le maintien d’une minorité favorable à une synergie avec la Russie, minorité massivement majoritaire dans les territoires qui n’ont pas voté.

La victoire du Bloc Petro Porochenko est moins large que prévue, tandis que les scores du Front populaire et de Samopomitch (13 % selon les sondages), parti composé de jeunes représentants de la société civile et de combattants revenus de l'Est, ont surpris. En revanche, avec près de 8 %, le Bloc d'opposition, regroupant plusieurs figures de l'ancien Parti des régions de Viktor Ianoukovitch, dépasse ce seuil. Suivent le Parti radical du populiste Oleg Liachko (6 %), les nationalistes et radicaux de Svoboda (6 %) et le parti Batkivchtchina de l'ancienne Première ministre Ioulia Timochenko (6 %). À Donetsk, principal fief des rebelles, les habitants ont ignoré les élections et attendent celles que les séparatistes prévoient d'organiser le 2 novembre.

Nos médias parleront-ils alors de vague pro-russe, sans doute pas et pourtant il s’agit de la même chose. C’est à dire de l'utilisation de la démocratie comme confirmation des choix divergents d’une population dans un pays qui n’est plus unitaire mais bien divisé de fait comme le prouvent les urnes.

Encore une fois il faut être pragmatique et, au-delà de l’idéologie, accepter de séparer pour éviter le pire ceux qui ne veulent pas ou ne veulent plus vivre ensemble.

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lundi, 27 octobre 2014

Le nouveau numéro d'Eléments

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Bande de filles et valorisation des « racailles ». A quand la tolérance zéro pour les « sauvageonnes »

bdf1.jpgJean Ansar

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Le rapprochement est inévitable. Alors que quelques critiques cultureux s’extasiaient devant un film célébrant une bande de filles issues visiblement de l'immigration, une autre bande passait à tabac pour la dépouiller une étudiante. Surtout bien sur, pas d’amalgame. Les médias  ont surtout dénoncé la passivité des gens présents…..plus que la violence de la petite bande. Comme si la victime était de la responsabilité des passants passifs plus que des agresseuses haineuses.

Le troisième film de Céline Sciamma a fait lui 25 146 entrées pour son premier jour d’exploitation, soit presque quatre fois plus que “Tomboy”, son précédent film. De plus, “Bande de filles” semble avoir réussi son pari en touchant un public jeune et issu des quartiers populaires s’extasient les Inrocks. Le résultat du box-office au premier jour d’exploitation témoigne du succès de  Bande de filles de Céline Sciamma. Sa bataille se jouait sur le terrain de la visibilité, visibilité d’actrices noires inconnues, visibilité de la banlieue dans le cinéma d’auteur. On peut dire, ce soir, qu’elle a remporté la première manche de cette bataille. Le film semble avoir touché un public très large, bien au-delà du public du cinéma d’auteur parisien.

Formidable non… et puis on passe dans la vraie vie

Une étudiante de 18 ans s’apprêtait à descendre dans une bouche de métro à Croix, près de Roubaix, quand elle s’est fait agresser par trois filles de son âge particulièrement violentes. Ses parents dénoncent la lâcheté de ceux qui ont vu leur fille se faire tabasser sans rien faire. Louise quitte le domicile de ses parents, à deux pas de la mairie de Croix, pour rejoindre l’université catholique de Lille où elle suit des études d’économie. Il est 7 h 15, le jour se lève. Au moment de descendre dans la station de métro Croix-Mairie, son chemin croise celui de trois filles de son âge. Là, tout dérape. « Elles m’ont dit : Maintenant tu donnes tout ce que tu as », se souvient Louise. L’étudiante, qui ne connaît pas ses agresseurs, refuse de s’exécuter et se défend. Mais le rapport de force est déséquilibré. Elle se fait arracher les cheveux, reçoit des coups de pied et de poings sur le corps et la tête, tombe. Sa lèvre inférieure finit par éclater.Louise parvient malgré tout à récupérer son sac avec ses cours et s’en sort avec un téléphone volé. Le préjudice physique et moral est plus grave : quatre points de suture à la lèvre, un poignet amoché, des douleurs sur tout le corps et la peur panique de reprendre le métro seule. Ah ces filles qui n’ont pas de bandes…. Personne ne fera de films sur elles, les victimes de plus en plus nombreuses des bandes de filles et de leur impunité au pays de la lâcheté ordinaire.

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mercredi, 22 octobre 2014

Demain jeudi, dans Rivarol : Robert Spieler revient de Syrie et du Liban

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Robert Spieler pour Rivarol et Pieter Kerstens pour Synthèse nationale étaient ces jours derniers, en compagnie de Filip Dewinter, le porte-parole du Vlaams belang, au Liban et en Syrie.

Un grand article dans Rivarol de demain et très bientôt sur le blog Synthèse nationale ainsi que dans le prochain numéro de la revue Synthèse nationale.

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D’Intouchables à Samba : éloges de l’immigration africaine

samba.jpgFranck Abed cliquez ici

Nous connaissons Omar Sy comique mais avouons-le d’entrée, il nous fait rarement rire. Omar Sy acteur, nous ne sommes pas plus convaincus mais nous nous posons la question suivante : s’il n’était pas ce qu’il est, serait-il réellement acteur ? Là n’est pas le sujet principal de notre article, mais il mérite sérieusement d’être étudié… Dans les deux films mentionnés, il est important de prendre connaissance des messages réellement véhiculés par cette propagande moderne. Nous ne nous attarderons pas sur les CV des réalisateurs et autres scénaristes, bien qu’ils suffiraient à nous faire comprendre les réels objets de leurs productions.

Etudions rapidement le contenu de ces films : un blanc et une blanche aidés par le gentil noir. Intouchables met en scène un blanc fortuné handicapé qui ne retrouve le goût de vivre qu’après – et c’est là la magie du cinéma – l’intervention dans sa vie de Driss (comme garde malade) alias Omar Sy qui apparaît presque comme le deus ex machina de nos magnifiques tragédies grecques. Cet homme riche, joué par François Cluzet, est fatigué, à bout de souffle mais la vigueur, la spontanéité d’Omar lui redonnent goût à la vie. Difficile de ne pas voir dans ce film un message clair : les élites et la bourgeoisie françaises ne peuvent trouver leur salut que dans l’immigration africaine, jeune et en bonne santé. On se croirait presque dans du Rousseau, le « bon sauvage » est corrompu par la société (vols et trafics en tous genres) et l’homme blanc civilisé ne l’est plus car il se trouve corrompu par son mode de vie mélangeant, fastes, argent et futilités. Dans Samba, nous avons une cadre, bénévole dans une association, jouée par Charlotte Gainsbourg, fatiguée elle aussi de sa vie, de son monde et de son époque, qui retrouve le goût de vivre suite à l’apparition dans sa vie d’un gentil sans papier africain – joué par vous savez qui –qui doit quitter le territoire. Comme si cela ne suffisait pas, les deux tombent amoureux mais nous sommes loin, très loin de la beauté et de l’intensité dramatique de Roméo et Juliette. Rousseau, l’homme qui donna des leçons sur l’éducation des enfants mais qui n’éleva jamais les siens préférant les confier à l’assistance publique, n’est jamais loin car dans ce film, le « bon immigré » malgré les vicissitudes de la société occidentale, n’a pas encore été perverti par celle-ci. Nonobstant l’interdiction du territoire, l’intolérance des Français et la méchanceté d’un système, Samba veut tout de même rester en France… comme quoi ce pays, notre pays a peut-être du bon. Nous nous interrogeons sur les mystérieuses raisons qui poussent les réalisateurs à adopter ce parti pris, celui d’une civilisation européenne décadente et corrompue, quand nous savons qu’elle attire encore toute la misère du monde, et notamment la pauvreté de l’Afrique noire… Samba cherche à culpabiliser les Français qui seraient intolérants et racistes. Loin de la réalité, ce film n’exploite pas les vraies raisons de l’immigration africaine, ne dénonce pas les réels auteurs de ce trafic humain, et n’étudie pas sérieusement le racisme réel ou supposé des autochtones. A plus fortes raisons, il eut été intéressant de montrer les conditions de vie réelles des nombreux immigrés africains, clandestins ou non, pour sensibiliser les Français sur le caractère franchement inhumain de l’immigration de masse imposée par les dominants. En plus de priver les africains de ressources humaines qui manquent cruellement au développement de leurs pays, cette immigration massive provoque, et pas seulement en France mais dans tous les pays d’Europe, des tensions communautaires, raciales, religieuses, sociales et politiques.

Le cinéma français se perd, indépendamment de quelques succès commerciaux, dans des productions grossières qui ne procèdent que par culpabilisation et vision étriquée voire mensongère de la société et de l’histoire. La réussite de ces films nous rappelle la noblesse d’avant 1789 qui applaudissait aux répliques de Beaumarchais dans le Mariage de Figaro, sans se rendre compte qu’elle sciait la branche de l’arbre sur laquelle elle était confortablement assise. Résultat, quelques années plus tard, leurs têtes se retrouvèrent dans des corbeilles. Que les lecteurs nous pardonnent cette analogie mais voir des Français applaudir et rire aux éclats face à des œuvres qui les singent, les moquent, les font passer pour ce qu’ils ne sont pas, nous inquiète pour l’intelligence et le bon sens de nos compatriotes. Espérons qu’ils ne regrettent pas leur aveuglement et sachent à terme voir les grosses ficelles des messages anti français délivrés par les médias. En guise de conclusion qu’il nous soit permis de citer Bossuet l’Aigle de Meaux, qui par une formule claire et efficace pointe du doigt la triste situation dans laquelle nous sommes : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

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mardi, 21 octobre 2014

17 octobre 1961 : arrêtons les mensonges !

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Manuel Gomez

Boulevard Voltaire cliquez ici

Chaque année, le 17 octobre, les grands médias français et algériens nous resservent le même mensonge d’État, la même désinformation, la même falsification à propos de cette manifestation d’Algériens du FLN dans les rues de Paris. Une manifestation interdite par le préfet de police, Maurice Papon, qui avait imposé un couvre-feu obligatoire.

À l’époque, j’appartenais à la rédaction du quotidien L’Aurore et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine. J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force de police auxiliaire des harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

Il n’y eut, cette nuit du 17 octobre, aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la Croix-Rouge, ni d’aucun service d’ambulance. 2.300 blessés en une seule nuit, cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2.300 blessés ? Disparus comme par magie !

Après mon enquête auprès de l’Institut médico-légal (la morgue), je constate que celui-ci n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA = Nord-Africain, dans la terminologie de l’époque). Il n’a reçu, entre le 18 et le 21 octobre, que 4 cadavres de « NA » :

- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- Le 21 octobre, Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

Mais ceux qui nous gouvernent aujourd’hui et qui disent tout haut que « les Algériens qui manifestaient pour leur indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression » sont sans doute persuadés que les médecins légistes et les fonctionnaires d’État ont été « payés » ou ont subi des pressions afin de « dissimuler » ces 200 à 300 cadavres… et que, depuis plus de cinquante, ans ils se taisent !

Ces mêmes archives inscrivant les entrées de corps « NA par jour » nous apprennent que, pour tout le mois d’octobre 1961, les 90 corps enregistrés par l’Institut médico-légal étaient, pour la plupart, des victimes du FLN. Et que pour l’intégralité de l’année 1961, 308 cadavres de « NA » sont passés par l’IML, en très grande majorité exécutés par le FLN dans sa guerre contre les messalistes. Sur ces 308 cadavres de « NA », 34 retrouvés dans la Seine ou la Marne notamment étaient des harkis, des partisans de la France, ou des membres du MNA (Mouvement national algérien), une des méthodes d’assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants. Ces chiffres cités dans les différents ouvrages que j’ai publiés ainsi que dans mes articles. Aucun n’a jamais été contesté. Une fois pour toutes, rétablissons la vérité sur ces événements.

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lundi, 20 octobre 2014

Dans Présent de jeudi dernier, un bel article sur la Casapound...

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Présent du jeudi 16 octobre 2014 cliquez ici

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samedi, 18 octobre 2014

Le nouveau numéro (n°61) de Terre et peuple magazine est paru :

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jeudi, 16 octobre 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 15 octobre 2014

La pièce de BHL, "Hôtel Europe", s'arrête prématurément, faute de spectateurs

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Source France TV infos cliquez là

La pièce, jouée depuis le 11 septembre, s’arrêtera le 16 novembre au lieu du 3 janvier, indique le théâtre de l'Atelier aux "Inrocks".

Les venues de François Hollande, Manuel Valls ou encore Nicolas Sarkozy n'ont pas convaincu le public. Hôtel Europe, la nouvelle pièce de théâtre de Bernard-Henri Lévy, va s'arrêter avant la date prévue, affirme le magazine Les Inrocks, mardi 14 octobre. Jouée au théâtre de l'Atelier depuis le 11 septembre, elle prendra fin le 16 novembre au lieu du 3 janvier, indique le théâtre parisien à l'hebdomadaire. "Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est très calme au niveau des réservations", commente le lieu, dont la capacité affiche 563 places.

Une pièce "sans relief", pour Culturebox

Culturebox avait décrit une pièce "sans relief", évoqué "deux heures à tourner en rond au milieu des obsessions de BHL", et souligné des approximations. De son côté, Le Monde (article payant) avait critiqué "one-man-Bosnie-show signé BHL", révélant "des considérations certes humanistes, mais d'une banalité confondante sur le destin de l'Europe".

Le comédien Jacques Weber avait confié au Figaro avoir perdu 30 kilos pour interpréter le rôle principal. Un régime draconien qui, finalement, n'a pas servi à grand chose.

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vendredi, 10 octobre 2014

Strasbourg en rouge et blanc pour l’« Alsatian Pride »

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José Meidinger

Boulevard Voltaire cliquez ici

Strasbourg sera ce samedi en rouge et blanc, les couleurs d’une Alsace qui entend descendre dans la rue pour affirmer sa volonté de ne pas être absorbée par la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La manifestation alsacienne aura-t-elle le même succès que celle de Nantes pour la réunification de la Bretagne ? Le président du conseil régional d’Alsace y croit en tout cas, n’hésitant pas à proposer un tarif – TER exceptionnel à 5 € – pour permettre à tous les Alsaciens qui le souhaitent de se joindre à ce mouvement de protestation.

L’opposition socialiste – l’Alsace est de droite depuis toujours – crie bien évidemment au loup et dénonce « l’utilisation indue de fonds publics pour financer une manifestation partisane ». C’est oublier un peu vite qu’une vente flash de 12.000 billets Lyon-Paris à 5 euros a eu lieu l’année dernière par la SNCF, cinq jours avant la manifestation pro-mariage pour tous. Et cette offre était bel et bien disponible 5 jours avant la manif des partisans du « mariage » homosexuel et valable uniquement, comme par hasard, jusqu’au 27 janvier 2013, date de la manifestation des partisans du projet de loi. Sur le Net, la SNCF encourageait ses « amis lyonnais » à profiter de cette « opportunité incroyable » en envisageant une « petite séance shopping dans le Marais », le « quartier gay-friendly de la capitale »,  comme l’avait relevé alors fort opportunément Valeurs actuelles.

Malgré son maire gay-friendly, l’offre alsacienne n’est pas aussi alléchante, mais la manifestation de samedi sera le point d’orgue d’une campagne de sensibilisation de l’Alsatian Pride, la « fierté alsacienne » que mène depuis quelques mois un tout jeune parti régionaliste Unser Land (Notre pays) qui a remis au goût du jour les couleurs alsaciennes Rot un Wiss (rouge et blanc). De nombreux jeunes – et c’est encourageant – ont rejoint les rangs d’Unser Land et n’hésitent pas, à l’image des activistes de Greenpeace, à se lancer dans des démonstrations spectaculaires, drapeau Rot un Wiss en tête. Ces jeunes militants ne sont pas effarouchés par la notion d’autonomisme et n’hésitent pas à l’expliquer aux badauds qui les encouragent dans leurs actions d’éclat. « N’ayez pas peur, même soyez fiers de votre histoire. Nous devons à ceux qui nous ont précédés, qui se sont battus pour préserver notre droit local, notre culture, notre langue, d’être ce que nous sommes ».

Unser Land milite enfin pour que le drapeau alsacien retrouve droit de cité. « Un vrai drapeau, reconnu, comme celui des Corses, des Bretons ou des Basques. Qui a sa place sur le fronton de nos mairies, entre le drapeau national et le drapeau européen […] Mir welle bliewe, wàs mir sin ! Nous ne voulons pas disparaître dans un mariage forcé contre-nature. Nous voulons rester ce que nous sommes et nous le faisons savoir. »

Contre toute forme de dissolution ou « d’incorporation forcée » de l’Alsace dans des ensembles interrégionaux artificiels : ils seront nombreux à le faire savoir samedi à Strasbourg, où l’on pourra se rendre compte, comme disait la grand-mère de l’un de mes amis, que mine de rien « les Alsaciens sont tous français, dommage que les Français ne soient pas tous alsaciens, on ne serait pas dans la m… »

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jeudi, 09 octobre 2014

Le bilan africain de Nicolas Sarkozy

b lugan.jpgBernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
George Bush désintégra l'Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l'islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.
 
Si George Bush n'a plus d'avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :
 
1) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu'il déclara au colonel Kadhafi après qu'il l'eut pourtant reçu avec tous les honneurs. Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :
- Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d'exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
- Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d'Etat africains, exigeant au contraire d'une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
- Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l'aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?
 
2) Le plus irresponsable pour l'avenir de la France est d'avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.
 
3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d'Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.
 
4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l'Afrique n'est, selon lui, pas entrée dans l'histoire, c'est parce qu'elle ne s'est pas soumise au dogme démocratique...
 
5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l'abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l'armée française.
 
6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région...
 
7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d'intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l'uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 08 octobre 2014

Le nouveau numéro de "Réfléchir et Agir" est sorti

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lundi, 06 octobre 2014

Manif pour tous : on ne lâche rien

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Gabrielle Cluzel

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Ils sont revenus. Égaux à eux-mêmes, souriants, déterminés. Et surtout incroyablement nombreux. Deux ans que ça dure ! 500.000 selon les organisateurs, 70.000 selon la police, toujours aussi… facétieuse. Comme si rien ni personne ne pouvait réussir à les essouffler, les dissuader, les faire douter.

Ils ont résisté à tout, même aux manœuvres de diversion les plus sophistiquées : L’Express titrant, il y a trois semaines, « La manif pour tous commencerait-elle à digérer le mariage pour tous ? », ou Manuel Valls jurant ses grands dieux que jamais dans ce pays la GPA ne serait légalisée. Certains l’appellent en secret LCPT, Le Cauchemar Pour Tous. Cauchemar pour le gouvernement, bien sûr, mais aussi pour la droite, mal à l’aise, que LMPT regarde comme l’œil regarde Caïn : que votre oui soit un oui. Pas un « on-va-réécrire-la-loi-en-tout-cas-on-empêchera-la-GPA-enfin-disons-qu’on fera-ce-qu’on-pourra ».

On dit que ce gouvernement n’a rien fait pour les familles. C’est bien le calomnier, car il les a soudées. Comme personne n’était parvenu à le faire avant lui.

À cette manif, il y avait, coude-à-coude, tous ceux que l’on pensait impossibles à inviter encore ensemble, ceux qui s’écharpent à la fin des repas arrosés, et ceux qui se regardent en chiens de faïence depuis les dernières élections : des sympathisants de l’UMP voisinaient avec des militants du FN, des curés en soutane avec des prêtres barbus à grande croix en bois battant la poitrine, des cathos pratiquants avec des cathos intermittents, et même des athées militants avec quelques musulmans.

Oui, ils étaient tous là, réconciliés, comme on se réconcilie – au moins un temps – autour de la vieille mère qui est à l’agonie. La vieille mère France qui a perdu la boule.

On vient là contre la GPA, on vient là contre la loi Taubira. On vient là parce qu’on ne lâchera pas. Comme on ne lâche pas un noyé passé par-dessus bord que l’on retient par un doigt. Si l’on desserre la prise une seconde, tout est foutu. Mais si on s’y met tous… Rien n’est peut-être perdu.

LMPT est ce doigt. Ce doigt par lequel notre civilisation s’accroche encore au navire avant de sombrer. Tout le reste a basculé. On entendait dire, ce dimanche soir autour de la gare Montparnasse, que LMPT était décidément typée « bourgeoise », ou qu’une présence un peu trop prégnante de certains élus (dont l’allocution, enregistrée, était diffusée sur grand écran) sentait la tentative de « récup’ » politicienne.

LMPT n’est pas parfaite ? Peut-être. Mais on ne refuse pas de saisir un index agrippé au bastingage sous prétexte que la manucure n’est pas nickel. Ce qui compte, c’est tenir. Surtout ne rien lâcher. Moins que jamais.

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jeudi, 02 octobre 2014

Le n°3 de Conflits, la revue géopolitique de Pascal Gauchon, est paru...

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La France vue d'Allemagne...

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La relaxe pour l'ignoble Plantu

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Caroline Parmentier

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Si vous caricaturez Christiane Taubira en singe, c’est neuf mois de prison fermes, cinq ans d’inéligibilité et 50 000 euros d’amende. Si vous représentez le pape en train de sodomiser un enfant, c’est la relaxe.

Le dessin, publié le 22 mars 2010 sur le site de Plantu et repris le 3 avril suivant par Le Monde magazine, avait aussitôt fait l’objet d’une plainte de l’Agrif pour « provocation à la haine ou à la violence » envers les catholiques. Intitulé « Pédophilie : le pape prend position », il mettait en scène Benoît XVI sodomisant un enfant qui déclarait : « Quitte à se faire enculer, autant aller voter dimanche ! », en référence aux élections régionales.

Ce dessin « n’avait ni pour objet ni pour but de stigmatiser la communauté des catholiques ou même l’ensemble du clergé », a estimé la chambre de la presse. C’est l’évidence même ! Et ce même s’il a « légitimement pu choquer certaines personnes et singulièrement des fidèles en raison de l’atteinte portée à la dignité de la figure du pape » (ce dont la chambre se fout totalement).

Dans leur jugement les magistrats, en bons militants politiques, font carrément leur l’argumentation de Plantu. Selon la justice, le propos du dessin était « de dénoncer, certes avec une violence qui, selon l’auteur, répond à celle qu’a constituée le silence institutionnel à l’égard des victimes, la réaction inappropriée de l’Eglise face à ces tragédies, qualifiée de “mur du silence” par le ministère fédéral allemand de la Justice ».

L’Agrif condamné

Sur le fond du dossier, le tribunal a entièrement donné raison à Plantu. « Que l’on aime ou que l’on n’aime pas », ce dessin « ne peut pas tomber sous le coup de la loi », avait plaidé son avocat Christian Charrière-Bournazel (que nous avons plusieurs fois rencontré contre nous à la XVIIe) : « Nous sommes dans la caricature, qui est par nature même excessive ».

Le tribunal a donc condamné l’Agrif à verser à Plantu 2 000 euros pour les frais de justice, mais a rejeté la demande de la défense du dessinateur, qui demandait la condamnation de l’association pour « procédure abusive ».

La femme procureur avait quant à elle estimé que ce ne sont pas les catholiques qui sont visés. Précisant : « Loin de là » !

Voilà la nouvelle justice socialiste rendue par une proportion qui se sent de plus en plus libérée de militants politiques enragés (de ceux qui avaient épinglé le père d’Anne-Lorraine Schmitt, assassinée par un récidiviste remis en liberté, sur leur « Mur des cons »). D’un côté elle protège ses tabous et ses vaches sacrées (Taubira, les Femens etc.) et de l’autre elle vomit son anti-catholicisme haineux.

L’AGRIF fait appel de ce jugement :

« L’ignominie de Plantu s’inscrit dans une pratique continuelle de dérision et de crachat contre les chrétiens. De jure et de facto, le tribunal encourage cela. On sait d’expérience que pareille provocation à la haine contre d’autres communautés serait impitoyablement poursuivie par le Parquet et réprimée par la justice. »

07:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |