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jeudi, 26 février 2015

Revue de presse : LA GRÈCE DE SYRIZA Si elle quittait l'Union Européenne ?

grece_quitte_l_UE.jpgIvan Blot

Métamag cliquez ici

Cette hypothèse ne semble plus exclue par les dirigeants allemands (Angéla Merkel, chancelière, Wolfgang Schäuble, ministre des finances) ni français (déclaration du président Hollande disant que la Grèce est maître de son destin).

Si cela se fait, ce sera pour des raisons économiques. La politique d'austérité imposée à la Grèce hyper endettée a produit une récession qui a accru encore le poids de la dette. Le produit intérieur brut de la Grèce est passé de 294,2 milliards de dollars en 2010 à 241,7 milliards de dollars en 2014 selon les chiffres de la Banque mondiale.

Face à ce désastre, les économistes sont divisés: faut-il que la Grèce quitte l'euro, moyennant quoi elle devra aussi quitter l'Union européenne? Selon, par exemple le professeur David Cayla de l'Université d'Angers, l'euro n'est pas adapté à un pays périphérique. Les voisins de la Grèce comme la Turquie n'ont pas l'euro. L'euro n'est pas adapté à l'économie grecque qui représente 2,3% du PIB de la zone euro, donc pas grand-chose. Si la Grèce quitte l'Europe, la répercussion sur le reste de l'Europe sera mécaniquement très faible. Sur le moment, cela coutera cher aux Grecs car la nouvelle monnaie grecque dévaluera tout de suite de 30%. Mais le tourisme et l'industrie grecque redeviendront compétitifs.

L'Argentine a connu des déboires avec les changes flottants (dévaluation de fait) en 1998 mais après quelques années difficiles a connu une croissance de 8% par an à partir de 2003. L'exemple argentin peut faire réfléchir les Grecs.

Pour l'Europe, une telle option n'aurait rien de dramatique mais il faudrait négocier cette sortie de l'euro au mieux (rééchelonnement de la dette grecque notamment). La Russie pourrait alors jouer une carte essentielle en offrant à la Grèce une aide financière ou de l'énergie (dont la Grèce manque cruellement) à bas prix.

Toutefois, les conséquences politiques d'une sortie de la Grèce inquiètent beaucoup la classe politique qui dirige l'Europe occidentale. Ce serait un précédent qui pourrait convaincre les nombreux électeurs britanniques qui veulent quitter l'Europe. Le premier ministre britannique a promis un référendum sur ce sujet explosif! La livre sterling est solide donc c'est plus facile de sortir de l'Europe pour le Royaume Uni (qui a toujours refusé l'euro) que pour la Grèce. Le paradoxe est que dans ce cas, cela donnerait raison a posteriori au Général de Gaulle qui ne voulait pas que le Royaume Uni soit dans l'Europe! Il trouvait que ce pays était « un porte-avions américain » et qu'il ne serait jamais solidaire des intérêts de l'Europe continentale. Si le peuple britannique l'admet lui-même, comment lui donner tort?

Autre conséquence imprévue: cela montrerait à l'Ukraine qu'adhérer à l'Europe serait pour elle économiquement suicidaire: ce serait une Grèce multipliée par quatre (l'Ukraine a 42 millions d'habitants et la Grèce a 10,8 millions d'habitants). Et l'Europe ne viendrait sûrement pas à son secours financièrement. La solution serait nécessairement de redevenir réalistes et de rapprocher les économies russes et ukrainiennes historiquement et géographiquement complémentaires.

La sortie de la Grèce de l'Union européenne pourrait par ailleurs l'inciter à se rapprocher de la Russie. Or, plusieurs pays d'Europe centrale et orientale souhaitent déjà la fin des sanctions anti-russes: la République tchèque et la Slovaquie, l'Autriche et la Hongrie, la Serbie notamment. Un bloc du sud-est européen favorable au rapprochement avec la Russie pourrait alors se constituer, ce qui serait un retour à une constante historique.

En Europe occidentale, beaucoup d'hommes politiques notamment français comme Nicolas Sarkozy (déclaration du 8 novembre 2011) ou François Fillon (déclaration du 22 mai 2014) souhaitent une Europe à deux vitesses, un noyau dur centré autour du couple franco-allemand où l'intégration serait renforcée et une Europe périphérique avec une coopération à la carte. On aurait ainsi deux pôles renforcés en Europe, un pôle occidental qui serait conforme à l'ancienne Europe de Charlemagne qui comprendrait le Benelux, la France, l'Allemagne et sans doute l'Italie et un pôle oriental comprenant la Russie, les Balkans voire une partie de l'Europe centrale (Prague et Budapest!)

Entre ces deux futurs pôles, on pourrait envisager une coopération renforcée dans le cadre de la grande Europe que le général de Gaulle appelait de ses vœux.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, une telle configuration renforcerait la paix et réduirait les tensions. Elle serait conforme à la nature de la géographie et éviterait de forcer toutes les nations à entrer dans un même carcan, ce qui suscite des réactions « populistes » de plus en plus fortes.

Il serait alors loisible à la Scandinavie, hostile à l'euro sauf la Finlande, voire même à l'UE comme la Norvège, de jouer son propre jeu, soit par un rapprochement avec le Royaume Uni, ce qui est déjà le cas, soit avec l'Europe « carolingienne » plus cohérente que l'Europe actuelle. Les Pays qui ont des tentations agressives anti-russes comme la Pologne ou certains pays baltes se retrouveraient isolés et donc amenés à avoir une vue plus réaliste des choses.

On le voit: la sortie de la Grèce de l'euro et de l'Union européenne n'aurait pas les accents dramatiques qu'on veut parfois lui donner. Le dogme d'un Europe s'étendant à l'infini (pourquoi pas étendue au Maroc ou à la Turquie comme certains rêveurs l'ont évoqué) serait brisé. On reviendrait au réalisme fondé sur l'histoire, la géographie, notamment culturelle et religieuse.

Il resterait comme témoin de l'ancienne organisation de l'Europe, l'OTAN, l'organisation militaire transatlantique. Mais justement, ce serait l'occasion de revoir son format et sa mission dans un esprit réaliste et apaisé, sujet pour l'instant parfaitement tabou.

Il faut réfléchir: la sortie de la Grèce de l'Union européenne est un sujet à aborder avec lucidité. Ce qui semble à court terme un danger pourrait se révéler un facteur de paix et de stabilité dans un continent qui en a désormais bien besoin !

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mardi, 24 février 2015

Quel acteur, ce Patrick Pelloux !

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Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici

Patrick Pelloux a déjà joué dans trois films : Incognito, Mauvaise fille et Saint Laurent. Certes, ce n’étaient pas de grands rôles, et il y interprétait un infirmier de SAMU, et deux fois un médecin, ce qui n’a pas dû lui demander de gros efforts. Pourtant, aucun doute, l’homme est promis à une belle carrière cinématographique, il a toutes les qualités pour cela.

Inconnu au bataillon jusqu’en 2003, il réussit un coup de communication parfait : il alerte, en pleine canicule, les Français sur les conséquences, pour les personnes âgées, de la déshydratation. On commence à parler d’une cinquantaine de morts en région parisienne, et cela se termine par le chiffre annoncé de 15.000 victimes dans tout le pays. Nul ne sait s’il aurait agi de même si le ministre avait été socialiste, mais la carrière de l’urgentiste démarre, tandis que celle du ministre de l’époque, Jean-François Mattei, s’abrège.

Repéré par Charlie Hebdo, il y tient rapidement une rubrique santé, écrit des livres, et intervient dans quelques émissions sur France 5, avant de devenir chroniqueur chez Morandini, sur Europe 1. Bref, il fait partie du décor du petit monde politico-médiatique, pour lequel il est le médecin urgentiste syndicaliste de gauche de service.

Mais son destin bascule lors des assassinats de Charlie. Il arrive parmi les premiers sur les lieux. Il appelle le président de la République sur son portable, et annonce partout que c’est lui qui l’a prévenu le premier. Le 11 janvier, sa longue accolade, avec un bandeau blanc sur sa chevelure brune, avec Hollande, fait partie des images cultes de la journée.

La mort de tous ses amis le bouleverse, légitimement. Il fait pratiquement tous les plateaux de télévision, pleurant sur chacun d’entre eux. Il est naturellement parmi les personnalités les plus mises en avant lors de la fameuse opération « Je suis Charlie ». Ce jour-là, comme aux obsèques de Charb, cet anticlérical rebelle se comportera fort correctement, ne citant pas la religion des assassins de ses amis.

Naturellement, au lendemain de Copenhague, il était, dès son retour, sur nombre de plateaux. Lors de l’émission de Patrick Cohen « C à vous », le 17 février, il paraissait d’une candeur surprenante, éberlué de constater que des centaines de musulmans se reconnaissaient dans l’assassin, dont ils font un héros. Effondré, levant les bras au ciel, il gémissait : « C’est catastrophique. C’est catastrophique. Alors, là, mes amis… » Puis il supplie les musulmans de dire que « leur religion ne demande pas de tuer les gens ». Faut-il lui envoyer un Coran, ou lui faire rencontrer Michel Onfray ?

Mais c’est sur la fin de l’émission qu’il montrera son exceptionnel talent médiatique, sachant surfer sur l’émotion. Interrogé sur la suite de son engagement, face aux menaces, il explique : « Charb, c’était ma femme. » Conclusion : en sa mémoire, et celle de tous les autres, il doit continuer le combat. Grande gravité, chacun retient ses larmes. Fin de l’émission.

Certains disent que pour être un grand acteur, il faut être exhibitionniste. Dans ce cas, Patrick Pelloux a un grand avenir dans le cinéma, et ne devrait pas en rester à seulement trois films.

Lire aussi : l'enfer est pavé de Pelloux cliquez ici

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Breizh Info : un entretien avec Laurent Obertone, auteur de « La France Big Brother »

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Notre excellent confrère Breizh-info cliquez ici a publié récemment un entretien avec Laurent Obertone, auteur du livre La France Big Brother cliquez ici. Laurent Obertone doit se rendre en mars à Rennes et à Nantes.

Breizh-info.com : Comment définiriez-vous Big Brother en quelques mots ? N’est-ce pas finalement la somme de toutes nos renonciations qui a permis son règne sans partage ?

Laurent Obertone : Big Brother existe de fait, à travers tous ces individus qui contrôlent l’expression et qui pensent la même chose. Pour autant suivent-ils tous des directives, émanant d’une entité concrète ? Ce n’est pas certain. Et il est évident que nous tous jouons un rôle important dans cette histoire.

En société, chacune de nos paroles est conditionnée par une peur très concrète et pourtant invisible. La première peur de l’homme est d’être exclu de son groupe. Il a donc tendance à adopter des jugements moralement conformes. La puissance médiatique symbolise ce pouvoir d’exclusion, les gens la subissent au quotidien, passent des heures à ingérer le martelage de slogans, aussi bien publicitaires que politiques. Ils finissent par les adopter, par facilité, par peur, par besoin d’exister.

Breizh-info.com : Big Brother peut-il s’affaisser ?

Laurent Obertone : Si il devient dispensable, oui. Si par exemple des auteurs et des médias dissidents peuvent exister sans lui, rivaliser avec lui, oui. Internet le permet, mais il reste un nain face à un géant.

Breizh-info.com : Les évènements de Charlie Hebdo et leurs suites (mobilisation, unité nationale, négation du réel …), postérieurs à l’écriture de votre livre, sont pourtant déjà écrits dans votre ouvrage. Comment définiriez-vous ce que la France a vécu (et vit encore) ? Cette offensive tous azimut de Big Brother n’est-elle pas finalement le signe de son déclin, tout du moins d’une menace vitale pour lui ?

Laurent Obertone : On peut l’interpréter comme ça : une sorte de réaction désespérée, face un réel qui n’est plus maîtrisé, et qui a l’incorrection de ne pas nous offrir du vivre ensemble radieux. Quand apparaissent les signes de l’Apocalypse, on observe des regains de ferveur. Tous les individus directement responsables de la situation (au niveau de la sécurité, Cazeneuve, Valls, Hollande) en sortent renforcés, et au-delà de ça, l’idéologie qui a construit une telle situation a retourné à son avantage un désastre. Ce qui montre que la communication, dans laquelle ils investissent tant, est plus importante que la réalité. Cette manipulation de masse a fonctionné. Il n’est pas certain que ça dure. Mais pour l’instant, beaucoup de gens veulent croire. Ils ont tant investi dans la société factice de Big Brother qu’ils n’imaginent pas s’en détourner.

Breizh-info.com : Que répondez-vous à ceux qui vous qualifient « d’écrivain d’extrême droite » ?

Laurent Obertone : À partir du moment où ils définissent la droite par Alain Juppé, ils auraient dû mal à faire autrement. Mais m’apposer cette étiquette, quand je n’ai aucun lien avec aucune formation politique, quand je ne propose aucune solution politique, c’est une sorte d’agression infamante de Big Brother, censée m’ostraciser, et censée faire hésiter mes lecteurs potentiels. Notez encore une fois l’iniquité de cette arme antiraciste : on peut en toute impunité dire de quelqu’un qu’il est d’extrême droite, alors que c’est l’attaque la plus infamante qui soit. Voilà pourquoi personne n’ose s’attaquer à Big Brother : il a pour lui la puissance d’expression, et ses armes morales sont très supérieures.

Breizh-info.com : Alors que les livres d’Obertone, de Zemmour, de Houellebecq ou de Soral caracolent en tête des ventes à chaque nouvelle sortie, signe d’un intérêt croissant du lecteur et donc du peuple, le système semble verrouillé. Comment l’expliquez-vous ?

Laurent Obertone : Il est verrouillé, mais malgré tout, des auteurs se vendent, ont leur public, font parler sur Internet. En face, Big Brother n’a que la calomnie et la loi du silence, ce qui ne suffit plus. Si les auteurs peuvent se passer de Big Brother pour exister et diffuser leur pensée au-delà de leur public, malgré la pression et la censure, c’est que Big Brother est doucement en train de perdre son combat. Combat à mort, ça va sans dire.

Breizh-info.com : Dans votre ouvrage, vous analysez toutes les strates de la société Big Brother (médias, politique, éducation, ..). Néanmoins, vous n’ouvrez pas de pistes pour le futur. N’est-ce pas un peu fataliste ? Sommes-nous condamnés ?

Laurent Obertone : Je montre à quel point la société confortable entraîne une forme de passivité, qui ne peut être renversée que par une minorité agissante, ou par une évolution brutale de la situation. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour Big Brother. Son capital de dégâts grandit, ses dégâts deviennent irréparables.

Breizh-info.com : Y-a-t-il selon vous aujourd’hui des personnalités politiques influentes qui s’opposent àBig Brother ?

Laurent Obertone : Sur certains points, peut-être, comme nous tous, mais jamais totalement. Ils jouent tous son jeu, celui de la communication. Tout politicien a peur des agressions morales de Big Brother, tout politicien élabore sa stratégie de conquête en fonction de lui, pour ne pas risquer d’être exclu par lui. Le politicien, pour avoir une chance de gagner, donc de séduire, doit incarner Big Brother, il ne peut pas se fâcher définitivement avec lui.

Breizh-info.com : La France Big Brother est votre troisième ouvrage, après la France Orange mécanique et Utoya. Cela vous demande à chaque fois deux années de travail ? (vous annoncez le prochain ouvrage en 2017)

Laurent Obertone : Ça dépend du projet. Un essai me demande un an d’écriture, mais il y a quelques années de prise de notes en amont. Utøya a été écrit un peu plus rapidement. Mes essais sur la France constitueront une trilogie. Mais il n’est pas impossible qu’une autre publication s’intercale entre ce troisième volet et La France Big Brother. Ça reste entre vos lecteurs et moi, bien entendu.

Breizh-info.com : Que contiendra en plus l’ouvrage à paraitre de la France Orange mécanique ?

Laurent Obertone : Une réponse à mes détracteurs, un retour sur les pressions subies, l’analyse de l’affaire Charlie Hebdo, l’actualisation des chiffres, un regard sur la politique menée depuis, l’ajout de nombreux faits divers significatifs…

Breizh-info.com : Vous allez tenir une série de conférences très prochainement, dans toute la France, pouvez-vous nous en parler ? Avez-vous déjà été menacé ?

Laurent Obertone : Oui, surtout lors de la période France Orange mécanique, mais jamais directement lors de mes déplacements. Aujourd’hui les pressions sont plus subtiles. Pressions sur les libraires, les médias, ceux qui pensent à m’inviter. Je ferai, comme pour présenter chaque livre, un tour de France, en mars-avril. J’invite les lecteurs intéressés à consulter mon agenda de déplacements sur le site de mon éditeur, ring.fr.

Breizh-info.com : Vous avez 30 ans aujourd’hui. Comment imaginez-vous la France, l’Europe, dans 50 ans ?

Laurent Obertone : Anticiper la contraction de l’utopie et de la réalité… Voilà qui pourrait faire l’objet d’un prochain livre.

Propos recueillis par Yann Vallerie.

Pour commander l’ouvrage, cliquez ici

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lundi, 23 février 2015

Ce qui est vraiment choquant

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André Pouchet - Les Nouvelles de France cliquez ici

On assiste actuellement dans les médias à une violente campagne de dénonciation de Roland Dumas, l’ancien ministre des affaires étrangères du Président Mitterrand. On traite allégrement celui-ci d’antisémite depuis que, devant le journaliste Jean-Jacques Bourdin de RTL qui le questionnait habilement à ce sujet, il n’a pas de craint de reconnaitre que M. Manuel Valls, notre actuel premier ministre, était sous « influence juive » en raison de son mariage avec une femme d’origine juive, la violoniste Anne Gravoin.

Alors fantasmes « nauséabonds », propos « inadmissibles », dérapages « immondes », venant d’un homme aujourd’hui « gâteux », totalement « sénile », qui laisse échapper de ses lèvres « d’ignobles relents », « dignes des années 30 », que jusque là, il dissimulait soigneusement au fond de son cœur, comme n’hésitent pas à le proclamer en chœur tous les vaillants défenseurs de la liberté d’expression à sens unique ? Cela va du président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, jusqu’au ministre de l’Education Nationale, Mme Najat Vallaud-Belkassem, en passant par la grande référence morale de notre temps, Daniel Cohn-Bendit (lequel, on s’en souvient, n’avait pourtant pas eu honte, naguère, de se faire, dans un livre et dans des déclarations à la télévision, le chantre de la pédophilie) !

Pas du tout ! M. Dumas, en effet, n’invente rien et ne fait que répéter ce que M. Valls lui-même a déclaré avec une grande véhémence, le 17 juin 2011 à Strasbourg, dans une émission de Radio Judaïca, comme en témoigne une vidéo que tout le monde peut aisément se procurer et visionner sur Internet : « Merde, quand même ! […] Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël, quand même ! » C’est bien cela qui est choquant ! Choquant de constater en effet que M. Valls ne se contente pas – ce qui serait parfaitement son droit – de confesser benoitement son affection personnelle pour Israël et son désir de voir s’approfondir « l’amitié franco-israélienne » mais qu’il n’hésite pas à proclamer son soutien indéfectible envers cet état, faisant ainsi une totale allégeance politique à une puissance qui, pour tout Français, est – quand même ! – une puissance étrangère !

Comme était choquant, le fait que M. Strauss-Kahn, qui jadis a pu prétendre accéder à la tête de notre république (c’était avant qu’il n’ait été disqualifié par la révélation de ses turpitudes sexuelles), soit allé jusqu’à déclarer en mars 1991, dans le n°35 de la revue « Passages »  (et c’était là, à mon avis, une turpitude infiniment plus grave que ses écarts en matière de mœurs) : « Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. […] En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël. » Choquant qu’en 2003 encore, il avouât dans « Tribune Juive » : « se lever chaque matin en se demandant comment il pourra être utile à Israël » !

Comme est choquant le fait que tous les ans, au dîner du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), « un rendez-vous incontournable » pour tout le « gratin » politique français, ministres, élus de toutes sortes, hauts fonctionnaires, lesquels, Président de la République en tête, de Sarkozy à Bayrou, de Hollande à Villepin, de Taubira à Juppé, de Fillon à Harlem Désir, viennent docilement faire leur cour aux dirigeants d’un organisme qui ne cachent pas que, outre les intérêts de leur « communauté », ils défendent aussi dans notre pays les intérêts diplomatiques et stratégiques d’un état étranger, des dirigeants communautaires qui n’hésitent pas à sermonner et à tancer en conséquence les autorités françaises chaque fois que la politique de celles-ci ne leur parait pas suffisamment conforme à leurs désidératas et à leurs exigences.

Ne serait-il pas souhaitable que la France, par rapport aux conflits du Proche-Orient comme par rapport à toute autre question internationale, conformément aux principes traditionnels de notre politique étrangère (des principes qu’en son temps avait su réaffirmer avec un éclat tout particulier le Général de Gaulle), puisse déterminer librement sa politique et défendre une position totalement indépendante, une position qui ne lui soit dictée par quiconque, par aucune autre puissance quelle qu’elle soit ?

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jeudi, 19 février 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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samedi, 14 février 2015

Pour en finir avec l'islamophilie dans la mouvance nationale

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Jean-Yves Dufour

Les patriotes qui voient l'Islam comme un rempart face au mondialisme et à la décadence occidentale sont des naïfs désespérés ou des collabos conscients.

1/ L'Islam ne connaît pas de nation, simplement l'Oumma, communauté des croyants (sous-entendu dans l'Islam). L'Islam a, dès le départ, une vocation expansionniste, impérialiste et mondialiste, révélée à l'origine à des bandes de pillards nomades.

2/ Regardez autour de vous : sous leurs faux airs de sages ancrés dans la spiritualité et débarrassés des plaisirs matériels et charnels, les musulmans sont les plus accrocs aux gadgets des nouvelles technologies, les plus obsédés par le corps et l'apparence (physique, vestimentaire, sexuelle), les plus susceptibles et donc les moins sûrs d'eux-mêmes et de leur foi.

3/ Leur foi-même les pousse à l'individualisme, à gagner le Ciel non pas en aidant les Autres mais pour eux-mêmes et contre les autres. Ils sont les premiers à épier et à dénoncer leur voisin qui ne pratique pas suffisamment et n'est pas assez pur.

4/ Leur religion cache d'ailleurs avant tout un système politique collectiviste et totalitaire, qui n'a rien à envier au mondialisme anglo-saxon, la violence et la cruauté en plus.

Retrouvez les ouvrages et l'actualité de Jean-Yves Dufour cliquez ici

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jeudi, 12 février 2015

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mercredi, 11 février 2015

Le vrai vainqueur de la partielle du Doubs, c'est Christophe Guilluy

1232521484.jpgAndré Bercoff

Le Figaro cliquez ici

Le vrai vainqueur des élections partielles dans le Doubs, ce n'est ni le PS qui se frotte encore les yeux d'être pour une fois le miraculé de Lourdes, ni le FN qui avance spectaculairement vers le lit conjugal de la République mais n'arrive pas encore à concrétiser ; et encore moins, évidemment, l'UMP qui ressemble de plus en plus à la célèbre métaphore de Lautréamont : la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table à dissection. Pour une fois, la victoire appartient aux analystes, à ceux qui ont eu - ils sont rares - la lucidité de mettre les vrais mots sur les vraies choses. Je pense notamment à Christophe Guilluy, l'auteur de «La France périphérique», lecture recommandée à tous ceux qui ont envie d'aller au-delà des apparences, à l'instar de quelques autres : Jean-Pierre Le Goff, Michèle Tribalat et tous ceux qui n'ont pas peur de braver l'omerta de la bien-pensance en rappelant que le Roi est nu, la politique aussi.

On l'a bien vu hier, en modèle réduit: les villes (Audincourt) ont voté largement PS, mais les bourgades, encore plus largement, FN. En France, les métropoles productives qui rassemblent bobos et immigrés votent pour les partis de gouvernement. La périphérie, les villes pavillonnaires, les villages, les campagnes, face au train de la mondialisation et autres Swissgate, qu'ils regardent passer médusés et qui représentent plus de la moitié de la population: paysans, ouvriers, employés, petits commerçants, artisans, retraités etc… se sentent de plus en plus laissés pour compte et ne savent plus dans quel pays ils habitent, devenus inconsciemment variables d'ajustement pour des gouvernants qui les ont, depuis longtemps, passés par pertes et profits. Du coup, ayant voté RPR puis UMP et ayant apprécié les résultats, apporté leurs suffrages au PS et constaté à quel point le changement, c'est maintenant, ils se retournent vers la seule offre politique non encore essayée. Les aberrations économiques du programme marinesque ne les effrayent pas, eu égard à la situation régnante. Quant au Front républicain, n'y croient plus que certains bateleurs dont le disque dur s'est arrêté aux années 50. Car de deux choses l'une : ou le FN est un parti fasciste et factieux et il faut l'interdire, ou il appartient en propre au paysage politique et il faut l'accepter comme tel, quitte à le combattre avec les armes de la raison et de l'esprit critique.

Pour le moment, nous sommes nombreux à ne pas avoir attendu les résultats du Doubs pour dresser le constat de décès d'une certaine manière de faire de la politique et la décadence absolue d'une Vème République mise à nu par ses célibataires mêmes. Entre les merveilleux tapis volants de la HSBC et le ras-le-bol des cocus de la quotidienneté, il faut choisir. D'urgence.

00:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 09 février 2015

Le nouveau numéro de "Réfléchir et Agir" est sorti

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vendredi, 06 février 2015

LES SOUMIS

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Caroline Parmentier

Présent cliquez ici

Ils sont minables. Plus que jamais. Ces « leader cheap » de l’UMP ainsi que les a surnommés Libération. Ils sont atterrants. Et ils vont le payer. Le mieux serait dès dimanche prochain dans le Doubs.

La façon dont ils traitent Sophie Montel en lui ressortant notamment cette vieille lune grotesque de l’inégalité entre les races achève de les disqualifier. C’est ça l’urgence de la France, de la crise, du chômage et des attentats de 2015 ? C’est ça que les Français attendent d’eux ? Les Français qui n’en peuvent plus. Pas ceux des concerts bobos de Carla Bruni ou des conférences d’Abou Dhabi.

Juppé et Sarko sont deux vieux gagas arc-boutés sur leurs sièges, leurs stratégies électorales et leurs vieux serments franc-macs. Il faut euthanasier politiquement cette UMP-là.

Le spectacle de Sarko-Juppé aux ordres de la gauche qui assène chaque jour les preuves de sa nuisance pour le pays, aux ordres du plus sectaire et du plus extrémiste de tous : Cambadélis qui dit le bien et le mal, distribue les fautes morales et les médailles du Front républicain, est une honte pour tous leurs électeurs.

Demain ils préféreront faire alliance avec l’Etat islamiste plutôt qu’avec le Front national.

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jeudi, 05 février 2015

Œil pour œil, dent pour dent : la riposte jordanienne face à l’ État islamique

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Œil pour œil, dent pour dent. L’État islamique a revendiqué lundi, dans une vidéo atroce montrant le jeune homme de 26 ans brûler vif dans une cage, l’assassinat du pilote jordanien qu’il avait capturé en décembre. Mercredi matin, à l’aube, Aman, qui avait promis une riposte « terrible », a pendu deux djihadistes irakiens qu’il tenait prisonniers et avait condamnés à mort, un responsable d’Al-Qaïda et une femme dont l’État islamique avait un moment cherché à négocier la libération contre le jeune pilote jordanien.

Les Inrocks parlent « d’escalade de l’horreur », Courrier international évoque un « acte de vengeance plus que de justice ».

L’Occident interdit regarde cela comme s’il n’était qu’un observateur extérieur. Comme si ces mœurs un peu sauvages, cette façon de faire expéditive ne le concernait pas vraiment.

Sauf qu’il n’est pas un observateur extérieur, et si le jeune pilote a subi ce sort abominable, c’est bien parce qu’il était un soldat de la coalition : le peuple jordanien, d’ailleurs, en fait assez grief à son roi.

L’État islamique passe à chaque fois un nouveau « clic » dans l’horreur, et l’Occident, lui, a déjà épuisé son champ sémantique : François Hollande, à propos de la sordide nouvelle invention de l’État islamique, parle « d’assassinat barbare », Cameron de meurtre « effroyable ». Obama évoque, lui, « la barbarie », « la cruauté », « l’inhumanité » de l’État islamique. Oui, c’est indéniable, l’État islamique est barbare, cruel, effroyable et inhumain… d’accord. Mais ils l’ont déjà dit la dernière fois. Rien de plus à déclarer ?

Oui, le réservoir de vocabulaire de l’Occident est à sec… comme sa capacité de riposte ? Car il ne parle pas la même langue que l’État islamique. Ni même que la Jordanie. La Jordanie qui peut encore « atteindre » de ses flèches l’État islamique car elle ne craint pas – pourrait-on dire – « culturellement » de lui répondre sur son terrain, avec ses codes, ceux de la cruauté sans sommation, de l’injustice expéditive, du déshonneur par une mort humiliante.

Non que l’Occident tende toujours l’autre joue. Non que toutes ses guerres, hélas, soient justes. Non que ses avions de chasse, ses hélicoptères de combat, ses lance-roquettes fassent tomber une pluie de roses sur les populations, mais elle ne fait pas de l’horreur son arme fatale. Ne met pas en scène la cruauté.

La France comme les États-Unis se contentent donc de rester sur la touche, de considérer avec un peu de réprobation condescendante (ces gens-là ne sont pas comme nous), mêlée de compréhension compatissante, l’affaire des représailles jordaniennes. Eux ne mangent pas de ce pain-là. Et la prisonnière « Lady Al-Qaïda », que l’État islamique voulait un temps, dit-on, échanger contre James Foley, n’a pas été solennellement pendue haut et court par les Américains après la décapitation du journaliste.

D’aucuns diront que cette réfutation de la loi du talion est tout à l’honneur de l’Occident. D’autres qu’il ne s’agit que de lâcheté déguisée en grandeur d’âme, la légitime défense autorisant l’usage de moyens « proportionnés », et la Jordanie ayant répondu « en proportion ». Quoi qu’il en soit, eu égard aux temps troublés qui se profilent, le confort moral « discount » dans lequel pouvaient s’envelopper à la rigueur nos gouvernants en période sereine, quand on parvenait à tenir les horreurs de la guerre à longueur de gaffe, ne va plus suffire à les couvrir.

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Un nouveau hors-série de Présent consacré au redécoupage de la France

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samedi, 31 janvier 2015

Les sans dents manifestent... HOLLANDE GUIDANT LE PEUPLE !

Pierre Pigace Le nouveau NH cliquez ici

Hollande en première ligne face au terrorisme ?

Quatre millions de Français ( pourquoi pas 5 ou même 6 millions, après tout, quand on aime, on ne compte plus à la Préfecture de Police.) défilant dans une même communion derrière ses dirigeants. C’est l’image orchestrée par le plan média de l’Élysées et relayée avec complaisance par tous les médias du pays : Hollande guidant le peuple !

UMP,PS tous unis pour cette duperie (on comprend un peu mieux pourquoi Mme Le Pen, n’était pas la bienvenue…).

Pendant que les Parisiens défilaient en psalmodiant « Je suis Charlie » les chefs de gouvernement se présentaient, eux, devant les caméras, mais dans une rue adjacente et sous haute protection policière, bien à l’abri des « sans dents » ou d’une hypothétique attaque des « pasdamalgame ».

De là à prendre la populace pour des « Charlots », il n’y a qu’un pas, vite franchi… entre République et Nation…

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vendredi, 30 janvier 2015

BLEU MARINE OU ROSE MARINE ? Le Front National : Un parti qui vise à être conformiste et normal

rbm_florian-philippot-photo-anthony-picore.jpgMichel Lhomme

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En interne, les mœurs de Florian Philippot étaient connues depuis longtemps puisque dénoncées ouvertement par des journaux ultra-catholiques comme Présent ou Rivarol (le premier outing de Philippot fut un entretien de Jérôme Bourbon sur le site intégriste e-deo en octobre 2010 soit il y a déjà plus de quatre ans !). De même depuis 2011, on sait que Steve Briois le maire frontiste d'Hénin Beaumont vit en couple avec un cadre dirigeant du cabinet de Marine Le Pen.

Interrogé au micro de RTL le mercredi 31 décembre, Jean-Marie Le Pen est revenu sur la présence d’homosexuels au FN, sur Sébastien Chenu, co-fondateur de GayLib, nommé au bureau du Parti en charge des dossiers culturels et le vice-président du parti, Florian Philippot,  avec un homme présenté comme son ami sur Closer. « Au Front national, il y a de tout. Il y a des gaullistes, il y a des homosexuels… », répond le président d’honneur. En gros, c'est une auberge espagnole et c'est bien ce que l'on avait compris mais la question n'est pas là. La question est : y a-t-il au Front National un entrisme bien particulier, un entrisme de la militance gay ?

Car à peine le fondateur de Gay-Lib, Sébastien Chenu, par ailleurs organisateur et maître d’œuvre de l’Europride 2013 à Marseille, était-il coopté par la présidente du FN à la tête d’un collectif culture que l’on apprenait qu’un ancien mannequin, Julien Odoul, ayant fait la une dénudé de magazines homosexuels masculins militants, l’un français, Têtu, l’autre allemand, Gab, qu'il rejoignait le cabinet de Marine Le Pen. Rappelons enfin qu'aux municipales de mars dernier, Marine le Pen avait propulsé comme tête de liste dans le IIIe arrondissement de Paris un certain Bruno Clavet, qui avait posé en slip de manière plus que suggestive deux ans plus tôt à New York pour une marque de sous-vêtements célèbre. Jusqu’à ces derniers jours, Julien Odoul proposait encore ses services sur un site Internet : « Je suis ouvert et prêt à étudier toute proposition sérieuse et rémunérée (photos, clips, vidéos, etc.) Habitant Paris, je peux me déplacer si les frais de transport sont pris en charge. Contactez-moi vite. » L’homme se disait disponible pour des photos « en lingerie, glamour ou érotique » ! Didier Lestrade le fondateur d'Act Up a écrit sur le site de gauche slate.fr que « dans certaines régions comme la Gironde, 50 % des militants actifs du FN sont gays. Vous tirez Philippot et c’est toute une volière de mecs qui déboule ! ».

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jeudi, 29 janvier 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 26 janvier 2015

Très bientôt, chez votre marchand de journaux...

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dimanche, 25 janvier 2015

Harlem Désir à l’ONU pour réclamer la censure mondiale de l’internet tandis que BHL veut y sacraliser Israël

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L’ex-patron de SOS Racisme reconverti en pâle politicien socialiste s’est trouvé un nouvel hochet en tant que secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes. Hier, il a pris la parole lors d’une session spéciale de l’assemblée générale de l’ONU consacrée… à l’antisémitisme. Harlem Désir est venu y plaider en faveur d’un « nouveau cadre juridique » permettant la censure mondiale d’internet.

Forcé de constater « qu’il y a aujourd’hui de nouvelles formes de propagande qui utilisent les réseaux sociaux », perturbant ainsi quelque peu la propagande universelle des promoteurs du nouvel ordre mondial, Harlem Désir a lancé cet appel à la censure: « Il faut répondre mais aussi limiter la diffusion de ces messages ». Quelques jours après avoir défilé au sein d’une « marche républicaine » réclamant la « liberté d’expression » pour un journal ordurier, scatophile et blasphématoire, l’envoyé du gouvernement français à l’ONU tient un discours inverse destiné à museler les dissidents : « Nous devons lancer un appel et aussi mettre en place un cadre juridique pour que les plateformes internet qui gèrent les réseaux sociaux aient une attitude responsable ».

Dans une démarche digne de Big Brother, Harlem Désir a souhaité la mise en place d’une conférence internationale afin de « lutter contre une sphère mondiale délocalisée ».

La France et l’Union européenne planchent en ce moment sur une réforme des législations contre le racisme et l’antisémitisme afin de faciliter la persécution des sites internet qui maintiennent des poches de résistance au milieu de la pensée unique. 

Michael Roth, ministre d’Etat allemand, a lui-aussi appelé à une initiative en ce sens « au niveau international », rappelant les propos de l'UEJF à propos de la " nécessité d'une gouvernance mondiale " (cliquez ici) pour réguler internet.

Dans la foulée,Harlem Désir, dont le nom est reprissur le site sioniste terredisral.com dans la liste "des juifs de François Hollande" (cliquez ici), a encore lancé :  « Sans les juifs d’Europe, l’Europe ne serait plus l’Europe ».

Autre intervenant inévitable dans un tel contexte, Bernard-Henri Lévy a pris la parole pour effrayer les participants à propos du retour des « spectres » de l’antisémitisme et du terrorisme et … « réhabiliter » Israël.

« Votre assemblée avait la sainte tâche de conjurer le réveil de ces spectres. Mais non, les spectres sont de retour, et c’est pour cela que nous sommes ici », a-t-il déclaré, confirmant qu’à ses yeux, le sacré c’est Israël.

BHL a brossé une description confuse du « nouvel antisémitisme », permettant d’y inclure en vue de les interdire toutes les critiques à l’égard d’Israël ou du judaïsme.

Dans un message vidéo, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a affirmé que les Nations unies avaient « pour devoir de lutter contre l’antisémitisme si elles voulaient rester fidèles à leur idéal et à leur principe fondateur ».

A l’issue de la session, qui n’a débouché sur aucune décision, une quarantaine de pays ont publié une déclaration commune qui invite les 193 pays membres de l’ONU à prendre des mesures législatives et éducatives dont la nomination de « responsables gouvernementaux » chargés de ce dossier.

L’avenir s’annonce sombre. Qui va définir ce qui est « antisémite » ? Utiliser le mot « juif » dans un écrit ou un propos autre que laudateur sera-t-il tout simplement interdit ? Voilà qui rappelle le De Flato de Cicéron à propos de « ces gens qu’il m’est interdit de nommer« .

Décidément, l’affaire Charlie Hebdo n’a pas fini d’entraîner des conséquences bien opportunes pour les promoteurs de la police de la pensée.

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Non, les profs n’ont pas vocation à enseigner le fait religieux à l’école publique !

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Véronique Bouzou - Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans le sillage des attaques terroristes perpétrées en France et de l’attitude de certains élèves refusant – entre autres provocations – de respecter la minute de silence, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que les élèves du primaire à la terminale bénéficieraient d’un « enseignement laïc des faits religieux » à la rentrée prochaine. Pas question, cependant, de faire porter aux seuls enseignants le poids d’une telle responsabilité. Ces derniers seront secondés par des « spécialistes » de la citoyenneté, de la laïcité et de la mémoire.

N’en déplaise à Najat Vallaud-Belkacem, ce n’est pas aux enseignants d’inculquer, même partiellement et de façon laïque, le fait religieux auprès de leurs élèves. La mission première de l’école est d’apprendre à lire, écrire et compter, pas à prier ! Le concept de laïcité, tant dévoyé ces temps-ci, repose sur le principe de séparation de l’État et de la religion. Une définition qui s’applique à l’école publique, qui n’est pas là pour débattre des religions.

Pas plus qu’elle n’est là pour organiser des discussions de comptoir autour d’une actualité bouillante que les politiques eux-mêmes se gardent bien de commenter sous peine de procès en « islamophobie ». Les quelques intellectuels et journalistes qui s’y sont risqués comme Houellebecq, Zemmour, Finkielkraut, Onfray ou Tesson ont subi les foudres des tenants du « politiquement correct » qui ne sont pas allés jusqu’à leur imputer la responsabilité des attentats, mais presque.

En marge de l’enseignement laïc des faits religieux ont été annoncées des actions spécifiques contre le racisme et l’antisémitisme. L’assassinat de citoyens français dans une supérette casher justifie amplement les mesures pour lutter contre l’antisémitisme et les nouvelles formes qu’il revêt. Mais que vient faire ici le sempiternel discours antiraciste ? Ce n’est pas au nom du « racisme » que les meurtriers ont agi mais au nom de l’interprétation radicale d’une religion. Faut-il voir derrière cette mesure l’action souterraine des associations antiracistes et autres officines affiliées au pouvoir socialiste ? Tout est bon pour renforcer leur mainmise sur l’école qui, peu à peu, leur échappe. En témoigne la désaffection croissante de la population enseignante pour l’idéologie gauchisante et ses vieilles lunes : égalitarisme, culture de l’excuse, communautarisme…

Si elle veut lutter efficacement contre la contagion du fanatisme religieux dans son enceinte, l’école républicaine et laïque n’a qu’un seul mot à prononcer : fermeté ! Fermeté à l’égard des élèves, parents voire enseignants qui entendent faire de l’école publique le terrain du prosélytisme religieux. On ne saurait que trop leur conseiller de se tourner vers les écoles confessionnelles où ils pourront s’exprimer et débattre à loisir. L’école publique peut enseigner l’histoire des grandes religions, mais pas la pratique religieuse qui relève définitivement de la sphère privée.

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samedi, 24 janvier 2015

Vous avez dit islamophobie ? Une mise au point

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Pierre Le Vigan - Boulevard Voltaire cliquez ici

Ne peut-on évoquer la situation actuelle sans utiliser le terme d’islamophobie à tort et à travers ? Nul ne doute qu’il y ait des gens qui critiquent l’islam, comme telle autre religion, ou comme telle croyance politique, pour des raisons caricaturales, mal informées, ou simplement très bêtes. Que le pouvoir ait tout intérêt à ce que monte une peur diffuse propice à l’union nationale (autour des responsables de la situation actuelle), c’est l’évidence. Que le pouvoir ne cesse de répéter « pas d’amalgame » tout en sachant très bien avec qui se fait l’amalgame, cela ne trompe pas non plus les esprits habitués à la communication gouvernementale.

Mais critiquer l’islam n’est pas principalement une question de phobie (peur de, angoisse de). En outre, la lutte contre l’« islamophobie » est menée par des militants de l’islam (ou des immigrationnistes aveuglés). Dans ces conditions, toute critique même courtoise et nuancée de l’islam devient de l’islamophobie. Pour échapper à l’islamophobie, il ne reste qu’une voie : l’islamophilie systématique. Sortons donc de l’usage de ce terme piégé.

Restent de réelles questions. On doit pouvoir se demander, sans être taxé par quiconque d’« islamophobe » :
1) si l’islam est ou n’est pas compatible avec la culture européenne, par exemple avec la place de la femme, surtout dans le cas où il est présent en masse au sein de nos peuples, jusqu’à changer nos peuples ;
2) si on peut critiquer les monothéismes, notamment pour leur intolérance, sans mettre en question le plus tardif et le plus « pur » – le plus absolu – des monothéismes, à savoir l’islam. Le judaïsme est en effet un monothéisme très proche du paganisme car national et le plus proche de ses racines païennes, et le christianisme est imprégné de la pensée pré-chrétienne. L’incarnation l’éloigne en outre du monothéisme pur.

Il serait dès lors étonnant qu’une critique légitime de la logique des monothéismes, que nous appellerons de manière un peu outrée « totalitaire » – en tout cas étouffante – épargne le cas de l’islam, et lui seul. Là aussi, sans haine et sans outrance, mais aussi sans esquive.

De surcroît, au lieu de dire que les islamophobes (sic) sont les idiots utiles du fondamentalisme islamiste – belle mais vaine figure de rhétorique, eût dit Socrate –, on pourrait dire que les terroristes islamistes sont les idiots utiles du nouvel ordre mondial et du choc des civilisations. Qu’il s’agisse d’un choc des sous-civilisations (islamisme antioccidental mais occidentalisé contre laïcisme primaire français, qui est tout ce qui nous reste de ce que fut l’esprit de la République) ne change en l’occurrence rien à l’affaire.

13:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le numéro 62 du magazine Terre et peuple est paru :

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Plus d'informations : cliquez ici

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jeudi, 22 janvier 2015

Arno Klarsfeld n’en revient pas. Et nous avec lui…

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Gabrielle Cluzel

Boulevard Voltaire cliquez ici

Arno Klarsfeld est interloqué. Si interloqué qu’il a posté sur Twitter sa lettre de convocation du tribunal de grande instance de Nanterre, assortie de cette phrase : « Je suis convoqué le 3 fév pr être mis en examen pr av dit : “la France n’est pas antisémite mais une partie des jeunes des banlieues l’est”. »

La citation, à dire vrai, n’est pas complète. Le 9 janvier 2014 sur i>Télé, Arno Klarsfeld avait déclaré : « Non, la France n’est pas antisémite, il y a le noyau dur de l’extrême droite qui l’est vigoureusement, une partie de l’ultra-gauche et les islamistes et une partie des jeunes de banlieue. » Il est mis en examen pour avoir « porté atteinte à l’honneur et à la considération des “jeunes de banlieue” ».

Oui, Arno Klarsfeld n’en revient pas. Et nous avec lui. D’abord parce qu’ayant porté la même appréciation sur plusieurs segments de la population, si atteinte à l’honneur et à la considération il y a eu, elle devrait donc toucher tous ces segments. Si je traite de sinistre abruti Pierre, Paul et Jacques, pourquoi la justice se saisirait-elle du seul cas de Jacques ? Passons sur les islamistes qui se tapent de la considération qu’on leur porte comme de leur première kalach’… mais l’extrême gauche, l’extrême droite qui, si on en prend la définition usuelle, représente quand même 25 % de l’électorat, eux n’auraient donc pas été atteints comme les « jeunes des banlieues » ? Ils n’auraient donc ni honneur ni considération à défendre ? Ou en tout cas leur honneur et leur considération, tout le monde s’en tamponne le coquillard ?

Ensuite parce qu’Arno Klarsfeld n’a pas non plus livré le scoop du siècle. N’a pas découvert la pierre de Rosette, l’eau tiède, le fil à couper le beurre. « Une partie des jeunes de banlieue est antisémite… » « Une partie », cela veut dire quoi, au juste ? Une immense, une petite, une infime ? Dites donc, le monsieur nous avait habitués à déclarations plus fougueuses, fracassantes, ébouriffantes. « Une partie des jeunes de banlieue est antisémite. » Oui, bon. Cela sent son lieu commun de dîner en ville entre retraités, au moment de la tisane, après « les islamistes-sont-vraiment-des-fous » et « il-faut-faire-attention-dans-les-transports-en-commun-avec-tout-ce-qui-se-passe ».

Que cherche-t-on donc à montrer en mettant Arno Klarsfeld en examen ? Que son assertion est fausse ? Dans ce cas, c’est donc que l’assertion contraire est vraie : « Aucun jeune de banlieue n’est antisémite… » On peut rigoler quand même deux minutes, ou l’on va, nous aussi, recevoir une convocation ?

Que ces choses-là ne doivent pas être dites ? Que, comme dit l’autre, chacun son boulot et les vaches seront bien gardées, et celui d’Arno Klarsfeld, c’est de traquer l’antisémitisme dans le bocal de formol, sur l’étagère poussiéreuse, avec son étiquette écrite à l’encre de chine : « vieille droite ».

La prochaine fois qu’Arno Klarsfeld passera sur i>Télé, il pourra compléter son énumération : « … une partie des jeunes de banlieue et tous ceux, les yeux fixés sur la ligne Maginot de l’antisémitisme façon grand-papa, qui font semblant de ne pas les voir, les laissant benoîtement s’installer, croître et prospérer ».

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50€, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 21 janvier 2015

En ce 21 janvier 2015, je suis Louis…

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Jean-André Bossy

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« Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »

Depuis le 21 janvier 1793, la France a souvent saigné. Qui, aujourd’hui, se préoccupe de la France et des Français ? « Les musulmans sont les premières victimes du fanatisme et du fondamentalisme », a déclaré monsieur Hollande, éphémère président de la République exsangue. Soit ! De la même façon, ce monsieur pourrait nous dire « Les communistes sont les premières victimes du goulag » ou encore « Les nazis sont les premières victimes de la Shoah », surpassant Bernanos qui affirmait qu’ " Hitler avait déshonoré l’antisémitisme ".

Monsieur Hollande et son gouvernement n’ont de cesse de nommer des victimes ; je préférerais que les coupables soient recherchés : de qui, de quoi sont victimes les millions de chômeurs, les sans-abri, les sans-dents, nous tous, les Français ?

Les gouvernements successifs, incapables d’assurer leurs devoirs régaliens, se réfugient tous dans la défense des « valeurs républicaines », monsieur Bartolone allant jusqu’à parler de la « religion suprême pour chacun d’entre nous : la religion de la République ».

Quels en sont les commandements ? La liberté ? Celle de blesser les croyants en se moquant du pape et de Mahomet, mais interdisant de caricaturer madame Taubira. L’égalité qui permet aux clandestins ayant violé nos frontières et nos lois de bénéficier de l’AME, lorsque le salarié imposable doit quérir l’autorisation de sa mutuelle pour certains soins ? La fraternité des Enfoirés, ces milliardaires qui demandent aux smicards de donner de l’argent aux SDF, à l’instar des journalistes et politiciens qui nous imposent le « vivre ensemble », alors qu’eux vivent entre eux, à côté, voire très au-dessus ? Qui sont les prophètes, les idoles de cette religion de la République ? Strauss-Kahn, Tiberi, Cahuzac, Cambadélis, Balkany, Fabius, Désir, Sarkozy, Thévenot, faites-moi rêver, que diable ! Quelle est la genèse de cette religion suprême ? L’Être suprême, cher à Rosbespierre, mais prélude de la Terreur…

Ernest Renan disait : « Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. » Louis XVI, quittant sa geôle pour rejoindre l’échafaud, ne s’inquiéta pas de son propre sort, mais demanda des nouvelles de La Pérouse, officier français, explorateur au service de la France. Comment PS, UMP, FN, EELV, etc., pourraient-ils se préparer pour 2017 tout en se souciant de La Pérouse ? Les Français sont les premières victimes de la République.

En ce 21 janvier 2015, Je suis Louis.

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mardi, 20 janvier 2015

Quand le terrorisme était une valeur républicaine

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Gérard-Michel Thermeau

Contrepoint cliquez ici

Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur » prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792. La plupart des victimes étaient de banals détenus de droit commun. Les éléments radicaux ne cessent de faire pression sur les organismes officiels, contraints ainsi d’adopter une politique visant à faire peur aux ennemis de la Révolution, ces comploteurs, ces traîtres, ces puissances étrangères qui veulent, dans l’esprit des révolutionnaires, « terroriser » les partisans de la Révolution. La Terreur réelle répond à une menace terroriste contre-révolutionnaire fantasmée.

Dans la situation de guerre où la France révolutionnaire est en guerre contre l’Europe coalisée, toute opposition est traduite comme une « trahison ». La Seconde Terreur, légale cette fois, se met en place. Comme le déclare Danton : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être ». L’argument est toujours repris par les historiens : la Terreur légale a permis d’encadrer la violence et donc éviter une violence plus grande encore. « Il est temps d’épouvanter tous les conspirateurs » déclare le club des Jacobins dans son adresse à la Convention le 5 septembre 1793. La Terreur était désormais « à l’ordre du jour », formule creuse qui permettait toutes les mesures d’exception.

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mardi, 13 janvier 2015

« CHARLIE HEBDO, LIBÉRAL-LIBERTAIRE, ETAIT DEVENU L’UN DES ORGANES DE L’IDÉOLOGIE DOMINANTE »

adb1.jpgUn entretien avec Alain de Benoist

Source Metamag cliquez ici

Au-delà de l’indignation légitime quant au massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, quelles leçons tirer de cet événement ? Faut-il y voir, comme certains médias, la preuve qu’une « guerre totale » est déclarée entre islam et chrétienté, Orient et Occident ?

La manière abominable dont ont été massacrés les collaborateurs de Charlie Hebdo soulève le cœur, bien entendu. Et ce qu’il y a de plus difficile quand l’émotion submerge tout, c’est de raison garder. C’est pourtant ce qui est le plus nécessaire. S’imposer la distance intérieure qui permet d’analyser l’événement et d’en tirer des leçons. En face de quoi nous trouvons-nous ? En face d’une forme nouvelle de terrorisme, inaugurée en France avec les affaires Khaled Kelkal et Mohammed Merah. Elle se distingue des vagues de terrorisme précédentes (type 11 septembre ou attentat de Madrid), qui étaient conçues et mises en œuvre à partir de l’étranger par de grands réseaux internationaux organisés.

Ici, nous avons affaire à des attentats conçus en France par des individus qui se sont radicalisés de façon plus ou moins autonome. Ils sont passés progressivement de la délinquance au djihadisme, mais ce sont le plus souvent des recalés du djihad. Ils sont d’un grand sang-froid, savent utiliser leurs armes, et sont parfaitement indifférents à la vie d’autrui. En même temps, ce sont des amateurs, des branquignols, comme ces frères Kouachi qui décident d’aller décimer une rédaction « pour venger le prophète », mais commencent par se tromper d’adresse, laissent des traces partout, ne prévoient aucune stratégie de repli et oublient leur carte d’identité dans la voiture qu’ils viennent d’abandonner. Des branquignols imprévisibles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.

Il faut aussi être attentif à la contagion mimétique. La même logique mimétique qui a suscité la communion émotionnelle des rassemblements spontanés en faveur de Charlie Hebdo ne va pas manquer d’inspirer les émules potentiels de Merah, des frères Kouachi ou d’Amedy Coulibaly. Imaginez l’hystérisation sociale que pourrait provoquer la répétition à brefs intervalles d’attentats tels que celui auquel nous venons d’assister. Dans un tel climat, toutes les manipulations deviennent possibles. On a déjà vu cela dans le passé. Cela s’appelle la « stratégie de la tension ».

Il faut évidemment faire la guerre à ceux qui nous la font, et la faire avec tous les moyens nécessaires. Mais parler de « guerre totale » ne veut pas dire grand-chose. Les djihadistes (ou les lanceurs de fatwas) sont aussi représentatifs de l’islam que le Ku Klux Klan est représentatif de la chrétienté. Au demeurant, ce ne sont pas les djihadistes, mais les Occidentaux qui ont les premiers agité le spectre du « clash des civilisations » après s’être employés à déstabiliser tout le Proche-Orient et à éliminer tous les chefs d’État arabo-musulmans qui, de Saddam Hussein à Kadhafi, avaient érigé des barrages contre l’islamisme radical. La nécessité de lutter contre les conséquences immédiates ne doit pas faire oublier la réflexion sur les causes premières.

Ce n’est pas la première fois qu’un journal est attaqué de façon violente. On se souvient notamment des attentats contre « Minute » ou « Le Choc du mois », certes sans victimes à déplorer. Pour autant, on avait enregistré moins d’empathie médiatique lors de ces violences qui auraient pu se révéler mortelles. Toujours la même histoire du deux poids deux mesures ?

Disons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.

Il nous est dit, de manière unanime, que Charlie Hebdo avait fait de la liberté d’expression son cheval de bataille. Mais quid des campagnes de délation ayant appelé à mettre Richard Millet à la porte du comité de lecture des Éditions Gallimard, à faire renvoyer Fabrice Le Quintrec de France Inter, ou Robert Ménard et Éric Zemmour d’i>Télé ? La liberté d’expression peut-elle avoir des limites ?

Assez d’hypocrisie. Le 26 avril 1999, les dirigeants de Charlie Hebdo avaient apporté au ministère de l’Intérieur des cartons contenant 173.700 signatures réclamant l’interdiction du Front national. En matière de défense de la liberté d’expression, on a fait mieux ! Voici quelques semaines encore, Manuel Valls déclarait que « le livre de Zemmour ne mérite pas qu’on le lise », tandis qu’un autre ministre demandait sans honte que « les plateaux TV et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos ». Et ne reparlons même pas de l’affaire Dieudonné. Cela dit, soyons justes : parmi ceux qui célèbrent la liberté d’expression quand il s’agit de Zemmour, il y en a malheureusement fort peu qui seraient prêts à la réclamer pour leurs adversaires. Or, « la liberté est toujours la liberté de celui qui pense autrement » (Rosa Luxemburg), ce qui veut dire qu’on n’a de mérite à la défendre que lorsqu’on est prêt à en faire aussi bénéficier ceux qu’on exècre. Mais c’est précisément ce que refuse l’idéologie dominante, y compris aux États-Unis, où le premier amendement permet à tout un chacun de dire ou d’écrire ce qu’il veut, mais où les opinions non conformistes sont encore plus marginalisées qu’elles ne le sont en France. De même que le droit au travail n’a jamais fourni un emploi, le droit de parler ne garantit pas la possibilité d’être entendu !

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ON A PLUS MARCHÉ DIMANCHE À RENNES, QU’À MARSEILLE OU À LILLE ! ALLEZ SAVOIR POURQUOI ?

561x360_heure-avant-debut-manifestation-esplanade-gaulle-deja-noire-monde.jpgPierre Picace

Le nouveau NH cliquez ici

Je ne voudrais pas plomber l’ambiance euphorique qui prévaut en ce lendemain de fête à Neuneu, ni même troubler la dégoulinante béatitude des observateurs politiques qui n’ont de cesse de nous marteler en boucle combien est historique (hystérique conviendrait mieux) la journée d’hier, qu’il y aura un avant et un après du style, la France Black, Blanc,Beur de 98.

Combien étaient-ils ? Nombreux, très nombreux à Paris ça ne fait aucun doute, mais combien exactement, nous le saurons jamais la Préfecture de police de Paris ne sachant pas compter au-delà du million, ce qui entre parenthèse arrange bien les médias et le gouvernement.

Succès donc… Oui, si l’on accepte le chiffre de 3,7 millions de participants pour cette marche « républicaine », c’est à dire moins de 6% des habitants de ce pays. Exprimée en pourcentage, l’unité nationale est beaucoup moins flamboyante.

Si à Paris, les pouvoirs publics ont mis les petits transports dans les grands pour assurer le succès de la « marche », en province les rassemblements ont été diversement suivis.

Il est intéressant de noter par exemple que dans la très comunautariste ville de Marseille, ils n’étaient que 60 000 à battre le pavé dimanche pour défendre la « liberté d’expression », le « vivre ensemble » et le « pasdamalgame ». C’est peu pour la seconde ville de France (850 636 habitants) en comparaison avec les 115 000 personnes qui selon le comptage des autorités ont défilé à Rennes (onzième commune la plus peuplée avec 209 860 habitants). De même Samedi, Lille et sa banlieue « multiculti » n’avaient mobilisé que 37 000 « Charlie » (Lille métropole, 1,2 million d’habitants, tout de même), quant au rassemblement du dimanche à peine 3 000 personnes y ont pris part, c’est dire…

Cependant pas de panique, les politologues de toutes obédiences trouveront à coup sûr une bonne explication à ces décalages.

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dimanche, 11 janvier 2015

Attentat contre Charlie Hebdo : le bal des hypocrites

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Charlotte d'Ornellas

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Voitures folles, attentats, prises d’otages, fusillades… Le réveil est douloureux. L’insécurité n’est pas nouvelle mais le message conquérant de l’ennemi devient plus clair. Et le bilan est déjà trop lourd pour la France.

La réponse ? Un défilé d’hypocrites en tous genres. D’abord chez nous.

Que les hommes politiques qui encouragent immigration massive et islamisation du pays depuis des décennies aient la décence de se taire plutôt que de se lancer dans une « union nationale » de laquelle ils excluent le seul parti politique à qui il faut au moins reconnaître la constante clairvoyance sur la menace qui devient aujourd’hui bien réelle.

Ils se sont précipités, non-musulmans qu’ils sont tous, pour expliquer que ces islamistes n’avaient rien à voir avec l’islam pendant que des centaines d’enfants musulmans refusaient, en France, d’observer une minute de silence et que des milliers d’autres « fêtaient » partout dans le monde cet attentat…

Des attentats islamistes en pagaille, un soutien inquiétant de la part d’une grande partie de nos « chances pour la France », et c’est encore l’angélisme criminel qui sert de réplique : une marche contre « la barbarie » non identifiée, contre le racisme et les amalgames des Français… Il fallait bien que ce soit de notre faute à un moment donné.

Mais nos « élites » ne sont pas les seules à verser dans une hypocrisie révulsante. Tous les pays arabes ont dénoncé les attentats, et l’Arabie saoudite s’est même fendue d’une présentation de ses condoléances…

À quand les condoléances de cette même Arabie saoudite aux centaines de milliers de familles syriennes endeuillées par les djihadistes « modérés » qu’elle soutient ? À quand les condoléances aux familles de ces personnes exécutées parce qu’elles avaient choisi de quitter l’islam pour embrasser le christianisme ? Quelle est la sincérité d’un pays qui fait mine de pleurnicher après le meurtre de caricaturistes quand il condamne à dix ans de prison et 1.000 coups de fouet un blogueur pour « insulte envers l’islam » ?

Qui peut penser que l’Arabie saoudite condamne ces attentats ignobles quand un rapport du Parlement américain sur le 11 septembre est tenu secret en raison des très probables révélations du soutien financier de l’Arabie saoudite aux terroristes qu’il contient ?
Qui peut saluer ces larmes de crocodiles d’un pays qui consacre des milliards de dollars à la promotion de l’islam sunnite le plus radical qui soit ? Même constat pour le Qatar.

Pareil pour la Turquie dont le Premier ministre sera à Paris dimanche aux côtés de notre gouvernement. Cette même Turquie qui refuse de fermer ses frontières et accepte d’être le passage privilégié de tous ces djihadistes qui se rendent en Syrie tuer des innocents.

Fabius est muet et il a bien raison. La France vient d’être touchée par des monstres qui ont des milliers de frères de lutte qui tuent partout dans le monde, à commencer par ces « rebelles modérés » que nous soutenons depuis quatre ans avec nos alliés du Golfe.

Si nous sommes aujourd’hui déterminés à rester debout, c’est parce que nous sommes Français.

Nul besoin, pour cela, de prétendre être « Charlie » ou de marcher derrière les responsables de la situation dans laquelle nous sommes.

Nul besoin, non plus, de croire aux fables de ces pays arabes qui prétendent condamner ce qu’ils continuent plus ou moins directement à encourager.

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Il y a trois ans, après la tuerie de Toulouse : propos de Dominique Venner

DV SP.jpgIl y a un peu moins de trois ans, au lendemain de « la tuerie de Toulouse », Dominique Venner répondait dans un entretien :

Question à Dominique Venner par Pauline Lecomte : Pour reprendre le thème de votre nouveau livre, L’Imprévu dans l’Histoire. Treize meurtres exemplaires (Editions Pierre-Guillaume de Roux), la tuerie de Toulouse entre-t-elle dans ce type d’imprévus ?

Dominique Venner : Oui, c’est un imprévu. Sans préjuger de toutes ses conséquences, c’est un événement qui laissera des traces. On pensait que le terrorisme islamiste était en voie d’extinction. Et l’on découvre qu’avec l’immigration, la France a couvé un nid de terrorisme pouvant frapper à tout instant et de façon imprévisible.

Question : Y aura-t-il un avant et un après Mohammed Merah ?

DV : Je viens de lire les propos de Claude Klein, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem (rapportés par Adrien Jaulmes dans Le Figaro du 26 mars 2012, page 2) : « L’affaire, dit M. Klein, met au jour des réalités sociologiques inéluctables : la France, qui abrite la troisième plus grande communauté juive du monde, après Israël et les Etats-Unis, avec quelques 600 000 Juifs, est aussi le pays qui compte la plus importante minorité arabe musulmane. Et c’est dans cette communauté que se développe le phénomène de l’islamisme radical. » Autrement dit, le drame de Toulouse révèle une réalité occultée par la bienséance officielle : la France est divisée en communautés ethniques différentes, parfois hostiles. Des réflexes communautaires antagonistes se révèlent face à un événement qui les touche particulièrement. Sans doute le savait-on. Mais voici que le drame de Toulouse en souligne la réalité.

Question : Plusieurs articles de presse ont été consacrés à votre livre L’Imprévu dans l’Histoire. Je vais en citer un, lu dans Valeurs Actuelles, sous la signature de Frédéric Valloire : « Dans son essai précédent, écrit ce chroniqueur, Le Choc de l’Histoire (Via Romana), Dominique Venner avait présenté sa philosophie de l’Histoire. En voici l’expérimentation : à travers treize meurtres politiques du XXe siècle surgit l’inattendu. Celui-ci bouscule tout sens de l’Histoire, emporte un ordre établi, ou au contraire le consolide, élimine un concurrent, avertit d’une intention, dévoile un adversaire, révèle une fragilité… » N’est-ce pas à tout cela que fait penser le drame de Toulouse ?

DV : C’est un événement sanglant dont nous ignorons la portée. Il me semble révélateur de réalités que l’on s’efforce de masquer, celles de l’énorme immigration extra-européenne et, comme je l’ai dit, de réflexes ethniques et communautaires perturbateurs. Nous ne sommes qu’au début d’un processus conflictuel qui rendra consciente les permanences identitaires.

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samedi, 10 janvier 2015

La vérité :

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngDisons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.


Alain de Benoist

17:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |