dimanche, 14 février 2016
Au moment où il semble reprendre les choses en mains, le Président Bachar al-Assad s'explique
Le Président syrien, Bachar al-Assad, a accordé un entretien à l'AFP. Cet entretien fort intéressant est repris aujourd'hui par l'agence syrienne SANA. A lire cliquez ici
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samedi, 13 février 2016
Un nouveau venu dans la presse non-conformiste : Raskar Kapac
Saluons la parution d'un nouveau bi-mestriel dans le paysage médiatique non-conformiste. Il s'agit de Raskar Kapac qui se définit lui-même comme étant "une gazette artistique et inflammable". Le premier numéro, huit pages, grand format, maquette agréable, est en grande partie consacré à l'oeuvre de Jean-René Huguenin.
On le trouve dans les "bonnes librairies", dans certains kiosques parisiens ou en le commandant (3 € l'exemplaire, 25 € l'abonnement) à Raskar Kapac 48, rue Condorcet 75009 Paris
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jeudi, 11 février 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mardi, 09 février 2016
CALAIS : LÂCHÉS PAR PIQUEMAL, QUATRE MANIFESTANTS CONDAMNÉS HIER
Forum SI cliquez là
Que s’est-il passé dans les geôles républicaines où nous avions laissé le général Piquemal (cf. notre article du 7 février cliquez ici) ? Hier, on apprenait que l’intéressé avait eu un malaise et que sa comparution devant les juges était reportée au 12 (et non au 13…) mai. Ce malaise était-il dû à l’un de ces traitements de type stalinien qui amènent un accusé à s’auto-flageller ? Toujours est-il que, malaise ou pas, le Général, libéré hier, a trouvé la force d’aller s’expliquer à RTL, où il s’est livré à une lamentable séance d’autocritique politiquement correcte (cf. cliquez ici).
Mais d’autres manifestants du 6 février n’ont pas eu de « malaise », quant à eux, qui ont été jugés hier à Boulogne-sur-Mer. Nous apprenons ainsi cliquez là que quatre condamnations ont été prononcées, dont deux à des peines de prison-ferme. Ces deux-là, lâchés par un général qui les avait encouragés à manifester, ne seront sûrement pas interviewés par RTL... Ils ont néanmoins bénéficié du soutien des nombreux légionnaires et parachutistes présents qui, venus pour appuyer le Général, ont finalement apporté leur appui à d’autres manifestants, semble-t-il bien plus honorables que lui.
Plutôt sympathique au départ, il semble que Piquemal soit dépourvu de toute formation politique, ce qui devrait suffire à expliquer la facilité avec laquelle il a été retourné. Il est certes toujours malsain de séjourner dans une prison républicaine, mais ce n’est pas une excuse suffisante pour retourner sa veste. Finalement, tout comme Boulanger, le brav’général Piquemal n’est qu’un officier républicain : n’est pas Salan qui veut !
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lundi, 08 février 2016
Affaire Piquemal : les chacals craignent pour leur peau
Marc Noé - Le Gaulois cliquez là
Par leurs actes répétés de trahison, ils ont désormais perdu toute légitimité et ne sont plus dignes d’être qualifiés de « gouvernement ». Tout au plus s’agit-il d’une bande organisée ayant fait main basse sur les rouages de l’État. Un gang anti-Français qui s’attache à la désintégration du Pays. Leur attitude est tout simplement criminelle, comme le souligne Philippe de Villiers.
À Calais, le gang anti-Français qui tente de ressembler à un « gouvernement » a, une nouvelle fois prouvé sa capacité de nuisance. Ainsi, un lamentable ramassis de traitres et d’incapables se permet-il de faire arrêter et juger le Général PIQUEMAL représentant reconnu, lui, de l’Élite de l’Armée Française.
Il faut vraiment relever d’une engeance minable pour s’autoriser pareille forfaiture !...
Tous ces bipèdes boursoufflés de suffisance qui se pavanent aujourd’hui prétentieusement sous les lambris de notre République n’ont décidément pas compris que ce n’est pas le titre qui honore l’homme mais que c’est l’homme qui se doit d’honorer le titre.
Ce faisant, ils ont eux-mêmes révélé aux yeux de tous ce qu’ils sont profondément : des individus sans relief et sans Honneur. Et s’il est normal d’avoir de la considération pour les fonctions, force est de constater que ceux qui les occupent si mal ne méritent pas la moindre once de respect.
Pas plus qu’eux-mêmes n’en ont témoigné au Général PIQUEMAL.
La prochaine fois, feront-ils tirer sur les manifestants comme certains l’ont déjà fait auparavant sur les Pieds-Noirs rue d’Isly, à Alger, le 26 Mars 1962 ?... Tout le monde n’a pas la mémoire courte.
Désormais, tout le monde en a conscience : pendant qu’ils saccagent, agressent et manifestent armés de barres de fer (Voir), les clandestins hors-la-loi ont des droits. Pendant qu’il manifeste pacifiquement en faveur de la France, un Général a des menottes. Telles sont les valeurs de la racaille au Pouvoir qui confond « état de droit » avec « tous les droits à l’État »..
Quoi qu’il en soit, par leurs actes répétés de trahison, en ne défendant pas leur propre population, ils ont désormais perdu toute légitimité et ne sont plus dignes d’être qualifiés de « gouvernement ». Tout au plus s’agit-il d’une bande organisée ayant fait main basse sur les rouages de l’État. Un gang anti-Français qui s’attache à la désintégration du Pays. Leur attitude est tout simplement « criminelle », comme le souligne Philippe de Villiers.
Le « Tartarin de l’Élysée », alias « Capitaine de pédalo » selon Mélenchon (74% d’opinions défavorables), pourra bien continuer de se croire « Chef de guerre », que pèsera-t-il objectivement face à la renommée d’un VRAI « Chef de guerre » auquel il n’arrive pas à la cheville, malgré tous les propos laudatifs des médias dégoulinant de servilité. Des médias pour lesquels fayotage et copinage sont les deux gamelles inséparables.
Le « Don Quichotte de Matignon », alias « l’électrocuté » selon Gilbert Collard (66% d’opinions défavorables), pourra bien se draper dans ce qu’il est bien le seul à considérer comme étant « SES propres Valeurs de la République », tout son verbiage n’est rien d’autre qu’un fatras de préjugés et de rancœurs personnels assaisonnés d’une sauce idéologique nauséabonde qui n’a rien à envier à la soupe servie par les régimes totalitaires. Lui se croit toujours au temps de la guerre civile d’Espagne.
Le « Sancho Pansa de la Place Beauvau », quant à lui, pourra bien continuer de s’évertuer à se faire passer pour quelqu’un de responsable, sachant prendre des décisions et donner des leçons à tout le monde, il n’en sera pas moins regardé comme étant un personnage insignifiant qui ne brille que par les pâles lueurs de sa fonction.
Ainsi va la France d’aujourd’hui : plus quelque-chose est bas, plus « on » nous le montre en exemple. Et plus les chevilles sont enflées, plus les têtes sont vides.
Et ce sont ces gens-là qui, confortablement juchés sur leur éphémère perchoir à serins –la seule hauteur qu’il faille leur reconnaitre-, se permettent d’insulter tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les traitant de « racistes », de « fascistes », de « nazis ». Le tout arbitrairement ficelé sous l’appellation fumeuse d’« extrême droite ». Chez eux, la malhonnêteté n’a pas de limite… si ce n’est celle de leur étroitesse d’esprit qui leur fait prendre leur propre lâcheté pour de la tolérance et leur faux humanisme pour de la grandeur d’âme.
En cela, ces « tristes sires » ne font que surfer sur la peur de choses supposées qu’ils ont eux-mêmes inventées pour mieux enfumer l’opinion publique et jouer aux « grands courageux ». On offre sa poitrine à des fusils qui n’existent pas. Ça fait toujours bien et ça donne bonne conscience…
Dans les faits, ces individus ne sont que des chacals qui se repaissent des malheurs de la France tout en la détruisant un peu plus chaque jour. Pendant la Révolution, sous la houlette de l’accusateur public Fouquier-Tinville, ils eussent été jugés puis condamnés pour trahison envers la Patrie et leurs biens saisis puis revendus comme « Biens Nationaux ».
C’est bien pour ça que « les chacals craignent pour leur peau ! »… car ils subodorent que « l’heure des comptes viendra bientôt ! »
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Etienne Desplanques, le valet du Système responsable de l'agression de samedi contre les patriotes à Calais
Vincent Vauclin cliquez ici
Voici Etienne Desplanques, dit "la sous-préfète", se réjouissant sur iTélé de la dispersion de la manifestation contre l'invasion migratoire qui se tenait à Calais samedi dernier.
Se réjouissant également de l'interpellation d'une vingtaine de manifestants, dont le général Piquemal, ancien commandant de la Légion Étrangère, ancien para, notamment officier de la Légion d'Honneur et commandeur de l'Ordre National du Mérite.
Etienne Desplanques, lui, c'est l'archétype du (dys)fonctionnaire républicain, du technocrate tatillon et pernicieux, tout droit sorti de l'ENA soit le degré zéro de la légitimité morale et de la street-crédibilité.
Son occupation du moment, et grassement rémunérée (environ 3 à 4 SMIC par mois), c'est de s'assurer que les immigrés clandestins ne soient pas trop dérangés par les Français excédés de voir leur pays s'abîmer dans le chaos du multiculturalisme.
Car pour lui cette manifestation était "intolérable".
Le fait que 6 000 à 8 000 immigrés clandestins se soient installés en toute illégalité dans le Calaisis et avec la complicité d'autorités traîtres à la France, ça lui pose beaucoup moins problème, manifestement.
On pourrait se dire que sa priorité, ce serait de procéder aux interpellations et aux expulsions manu militari de ces immigrés clandestins.
L'article L621-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers déclare en effet que "le fait de séjourner de manière irrégulière sur le territoire constitue un délit, passible d'un an de prison, de 3 750 € d'amende et de 3 ans d'interdiction du territoire". Si la Cour européenne de justice a néanmoins affirmé "que le seul séjour irrégulier ne peut pas entrer dans le champ d'une incrimination pénale punie d'emprisonnement", il n'en demeure pas moins que les autres dispositions législatives restent très claires et d'actualité, et devraient normalement permettre des reconduites aux frontières sans délai (du reste, les décisions de la "Cour européenne de justice", on devrait s'en balancer, normalement, dans un pays souverain, mais c'est autre débat).
Les manifestants par contre, eux, avaient leurs papiers. Ils étaient pour la plupart Français depuis 30 générations, au moins.
Mais voyez-vous c'était "intolérable", donc il fallait les disperser, les interpeller ces "extrémistes", y compris lorsqu'il s'agit d'un général 4 étoiles ayant donné sa vie à la France et à la Légion. C'est ce qu'on appelle l'État de droit à géométrie variable.
Etienne Desplanques nous rassure tout de même, dans sa grande mansuétude : "il n'a pas été besoin d'utiliser des moyens lacrymogènes" déclare-t-il.
350 vidéos prouvent le contraire, mais ce n'est pas grave.
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samedi, 06 février 2016
De retour, Bruno Mégret dresse la liste des «erreurs» de Marine Le Pen
Source Le Figaro cliquez ici
LE SCAN POLITIQUE - Au moment où le FN se réunit en séminaire pour déterminer sa stratégie pour 2017, l'ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen publie un roman relatant une victoire de la droite nationale. Mais il n'imagine pas Marine Le Pen en situation.
Alors que le FN s'apprête à ouvrir ce vendredi un séminaire de deux jours et demi pour tenter de trouver des solutions au «plafond de verre» et gagner l'Élysée en 2017, un ouvrage paru cette semaine pourrait attirer l'attention des cadres du parti. Il s'agit du Temps du Phoenix (éditions Cité Liberté), un roman d'anticipation politique qui raconte par le menu la victoire à la prochaine présidentielle d'un candidat issu de rangs de la droite nationaliste et sa gestion du pouvoir. De quoi inspirer les séminaristes, bien que l'auteur ne soit pas des plus appréciés dans la maison frontiste. Tantôt surnommé «Brutus» ou «le félon» et écarté du FN depuis janvier 1999, Bruno Mégret fut longtemps considéré comme le successeur de Jean-Marie Le Pen. Avant sa rupture avec le «Menhir», en raison notamment du «favoritisme familial» en vigueur au FN. S'il romance aujourd'hui la victoire d'un champion nationaliste, il n'envisage pas en l'état que Marine Le Pen puisse l'incarner.
La victoire rêvée du nationalisme
«Si je me suis mis en retrait de la politique, je ne me suis pas pour autant désintéressé du sort de notre nation», explique d'emblée au Scan le fondateur du MNR. Il se défend cependant de vouloir polémiquer avec la famille Le Pen. «J'ai surtout écrit ce livre parce que je suis frappé par l'impuissance des responsables politiques actuels. Le gouvernement est phagocyté par les contraintes institutionnelles et juridiques. Même si un président de rupture, issu des rangs de la droite nationale arrivait au pouvoir en 2017, rien ne serait possible de faire en l'état», juge-t-il.
Dans Le Temps du Phoenix, l'ancien responsable politique détaille les mesures et les méthodes qui selon lui ouvriraient la voie du succès à l'extrême droite. Mégret plaide d'abord pour la préférence nationale en matière de politiques sociales, et l'extinction des flux migratoires, légaux et clandestins: «Quand une inondation sévit, on ferme la voie d'eau avant de réparer les dégâts», glisse-t-il. Jusque-là, rien de très différent du programme frontiste. C'est sur l'Europe et l'économie que son dessein est «totalement différent». L'ancien député de l'Isère veut le maintien de l'Union européenne et de l'euro, mais plaide pour une évolution vers une «Europe confédérale», et la subordination du droit européen au droit national. Le roman défend par ailleurs un retrait du pouvoir de censure du conseil constitutionnel, «un tribunal idéologique», et le renforcement du pouvoir parlementaire.
Les erreurs du FN selon Mégret
«Ce sont là tout un tas d'idées que j'aurais proposées au séminaire si j'avais encore été au FN», assure-t-il. Une manière de dire que les orientations qui se profilent pour la prochaine campagne, avec le nouveau slogan «la France apaisée», ne lui conviennent pas. «Je ne crois pas vraiment que la France ait besoin d'apaisement ou de tranquillité. Il faut de la rupture là où c'est nécessaire». «Sur la sortie de l'euro, sur l'offre de mesures sociales aussi démagogiques que peu crédibles, sur le refus des réformes économiques et de l'abandon des combats de sociétaux, je pense que le Front national actuel commet un certain nombre d'erreurs stratégiques», juge-t-il, en désignant les orientations qui ont été impulsées sous la houlette de Florian Philippot.
Bruno Mégret poursuit sur sa lancée : «Beaucoup de gens ont été choqués de ne pas voir le Front national uni au premier rang des manifestations contre le mariage homosexuel (…) Il est regrettable que le FN actuel ne soit pas plus clair dans ses positionnements. En politique, il faut des discours limpides. On ne peut pas affirmer, par exemple, vouloir lutter contre l'immigration pour ensuite brouiller le message sous la pression des antiracistes». Comme au moment de son départ du FN, Bruno Mégret reste convaincu que l'avenir du courant national passe des alliances avec le reste de la droite. «C'est aussi une erreur politique que d'avoir refusé de hiérarchiser les opposants. On ne peut pas combattre sur un même plan la droite et la gauche, qui reste l'adversaire prioritaire», juge-t-il, pour dénoncer l'argumentaire «anti-UMPS».
Une chose est sûre, l'ancien numéro 2 du FN semble n'avoir rien perdu de son ressentiment envers la firme Le Pen, et ne démontre aucune compassion pour son ancien compagnon de route Jean-Marie Le Pen. «Il subit la situation qu'il a lui-même voulue et provoquée en nommant Marine Le Pen à la tête du FN», tranche-t-il. Il promet néanmoins d'envoyer son livre «à un certain nombre de cadres du parti que ça devrait intéresser».
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jeudi, 04 février 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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lundi, 01 février 2016
Saint-Brieuc : le préfet interdit la manifestation patriotique de samedi prochain
Saint-Brieuc (Breizh-info.com) – Le préfet des Côtes d’Armor, Pierre Lambert, a décidé d’interdire la manifestation de Pegida contre l’islamisation et l’immigration. Une manifestation prévue le 6 février prochain, de 10h à 12h devant la préfecture de Saint-Brieuc.
Si l’interdiction d’une manifestation est légalement possible surtout en période d’état d’urgence, ce sont les motivations de Pierre Lambert qui posent question : « L’Europe n’est pas menacée par une islamisation rampante. Je ne suis pas en phase avec ces thèses racistes, provocatrices et xénophobes. » explique le représentant du gouvernement. Impossible de savoir si la contre-manifestation de gauche et d’extrême gauche sera elle aussi interdite.
« Il faut attendre de voir quel est le motif d’interdiction. Mais un préfet n’a pas a exprimer ses opinions politiques comme il le fait là. C’est son droit de ne pas croire en la menace de l’islamisation de l’Europe. Mais on ne lui demande pas de juger du bien fondé de telle ou telle manifestation par rapport à ses idées politiques », nous indique un avocat quimpérois.
« Si le risque de trouble à l’ordre public est invoqué, il faudra alors que M. le Préfet explique pourquoi depuis deux semaines, il laisse – par exemple – les agriculteurs se rassembler sur la voie publique et créer de véritables troubles à l’ordre public cette fois-ci en brûlant du mobilier urbain et en mettant le feu partout. »
Dans un communiqué adressé à la presse, Résistance républicaine, association dont est membre Mickael Bussard, organisateur de la manifestation, s’indigne également : « Nous nous étonnons vivement que le préfet des Côtes d’Armor qui représente l’Etat justifie cette interdiction par des commentaires et des prises de positions personnelles. Est-il habituel, en France, que les préfets n’acceptent que les manifestations avec lesquelles ils sont en phase et en accord intellectuel ? ». Avant d’avertir : « Il s’agit là d’une instrumentalisation et d’une intrusion du politique dans la liberté de manifester reconnue par la constitution que nous ne pouvons accepter. Nous nous réservons d’ailleurs également le droit d’engager une procédure pour injures publiques.»
Plusieurs participants font état, sur les réseaux sociaux, de leur volonté de se présenter à la manifestation, malgré l’interdiction : « il n y a aucune raison de se plier à une décision arbitraire comme celle-ci. Qu’ils viennent nous faire arrêter, eux qui sont incapables d’appliquer les mêmes méthodes à d’autres manifestations. M. Lambert laisse des clandestins se promener en toute liberté dans les rues de Saint-Brieuc et il veut nous empêcher de sortir dans la rue pour défendre nos idées ? Nous allons arrêter de jouer les moutons. » écrit Denis R.
À l’origine de la demande d’interdiction, la Ligue des Droits, de l’Homme se félicite dans un communiqué de l’interdiction de la manifestation.
Le préfet Lambert a-t-il commis une faute en interdisant la manifestation ? Oui, selon l’avocat de Quimper : « Un Préfet se doit de garder une neutralité politique absolue et d’appliquer la politique du gouvernement en place sans exprimer ses propres opinions ; l’inverse de ses déclarations publiques donc – il a même qualifié la manifestation de raciste. Les personnes s’estimant lésées peuvent ainsi tenter de se retourner juridiquement contre lui. Je conseille aux organisateurs de déposer un référé liberté».
Lors de ses voeux aux Costarmoricains, le préfet des Côtes d’Armor a récemment annoncé l’installation d’un : « comité départemental de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, qui doit être le corollaire de nos actions de prévention et de lutte contre la radicalisation. »
NDLR : RAPPEL
Rungis, Montpelier, Bordeaux.... Plus d'infos cliquez là
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dimanche, 31 janvier 2016
Il était une fois le solidarisme
Un entretien avec Francis Bergeron publié dans Rivarol :
A la fin des années 1960, les militants solidaristes affirmaient la nécessité d'une révolution. A la recherche d'une troisième voie entre le capitalisme et le communisme bureaucratique, ils rejetaient la logique des Blocs de la Guerre Froide. Durant dix ans, ils allaient être à la pointe de la réflexion et de l'action révolutionnaire. Francis Bergeron fut l'un d'entre eux.
Rivarol : Le solidarisme est un courant politique très particulier. Comment le définissez-vous ?
Francis Bergeron : C’est un mot en « isme », qui entend marquer la préoccupation sociale au sein du courant national, et l’idée d’une convergence possible entre deux courants trop souvent opposés dans le passé.
Le mot « socialisme » était employé avant la guerre de 14 par beaucoup de patriotes. Chez Maurice Barrès, par exemple. Mais à présent c’est un mot connoté à gauche. Il est notamment revendiqué par le courant communiste. Or le « socialisme réalisé », ce fut le Goulag, les famines, les millions de morts, la plus grande catastrophe de l’histoire de l’humanité. Quant à l’accoler avec l’adjectif « national », ce ne serait peut-être pas une bonne idée…
A la fin des années soixante, nous n’étions « ni de droite ni de gauche mais en avant ! », et ne voulions « ni trusts ni soviets », « ni capitalisme, ni marxisme » ; mais nous souhaitions aussi pouvoir nous définir par un mot résumant cette troisième voie que nous prétendions construire.
Le mot « nationalisme », utilisé par les maurrassiens et l’extrême droite traditionnelle ne mettait l’accent que sur le côté patriotique.
Nous avions trouvé ce mot « solidarisme » chez les Russes anticommunistes du NTS (Le Narodny Troudovoy Soyouz ou Union Populaire du Travail), et les Flamands du DSB (Joris van Severen). Au début de la IIIe République, en France, Léon Bourgeois avait également essayé de populariser ce mot, en tant que troisième voie (mais positionnée au centre).
D’autre part le mot « nationalisme » renvoyait à l’idée de la France seule, alors que notre courant était très européiste (face au bloc communiste) et favorable au concept d’Eurafrique, l’idée que l’Europe et l’Afrique avaient un destin commun. Thème que l’on trouvait chez Pierre Sergent et dans la littérature OAS
Vous avez participé à plusieurs organisations de cette mouvance dans votre jeunesse. Que gardez vous de cet engagement radical ?
J’en garde d’abord ce que gardent tous ceux qui sont passés par des mouvements extrémistes, dans leur jeunesse, de droite ou de gauche, d’ailleurs : le goût de l’action, l’absence de la peur physique, une certaine indifférence au « qu’en dira-t-on », une hiérarchie des valeurs quelque peu différente de celle du commun des mortels, et aussi une capacité à parler en public et à écrire.
La politique, le scoutisme et le service militaire (quand il existait), sont d’excellentes écoles de formation au management et leadership comme on dit aujourd’hui. Les extrémistes de droite et de gauche des années soixante dix n’étaient pas bien nombreux, en fait. Quarante ans plus tard, ils sont partout, jusqu’à la présidence du vénérable Sénat !
Bernanos dit quelque part que celui qui n’a pas été extrémiste avant trente ans est un salaud ou un saint. Je n’étais ni un salaud ni un saint…
Je me rends bien compte de la part d’utopie et d’immaturité de nos idées de l’époque. Vouloir construire un corpus doctrinal de A à Z ! Mais je garde la nostalgie d’une époque où je voyais le monde en noir et blanc, les « bons » et les « méchants ». Comme dans Tintin. La découverte que le monde est trop rarement noir ou blanc, mais surtout gris, est finalement assez pénible !
Pouvez-vous retracer les principales étapes de ce courant à partir de la fin des années 1960 ?
Le Mouvement Jeune Révolution (devenu Mouvement Solidariste Français par la suite) a été constitué par des anciens de l’OAS Métro Jeunes ou OMJ. Leur grand homme – notre grand homme - était Pierre Sergent. Quand Sergent est revenu d’exil, il semble ne pas avoir été très séduit par ce groupuscule. Et du coup le mouvement s’est cherché d’autres causes faisant un peu appel aux mêmes ressorts que l’OAS : esprit de résistance, action secrète ou au moins discrète etc. Et nous avons rencontré les Russes du NTS et toute l’action (parfois clandestine) tournée vers l’Europe de l’Est.
Parmi les plus activistes, le Groupe Action Jeunesse ( GAJ) se fit remarquer en son temps par son style musclé. A quoi tenait le succès de ce groupe de « jeunes turbulents » ?
Le GAJ a été au départ une scission du GUD. Ce dernier mouvement était accusé par certains de ses militants d’être trop proche du pouvoir giscardien (pour faire simple). Les scissionnistes ont rejoint le Mouvement Solidariste.
Mais c’était surtout l’esprit de la bande, les valeurs viriles de la bagarre qui motivaient tout ce petit monde. A l’époque, aux deux extrêmes, nous étions beaucoup plus violents qu’aujourd’hui. Les batailles rangées à coups de manches de pioche étaient fréquentes. Le pouvoir laissait faire. Peut-être les moyens de la police n’étaient-ils pas aussi sophistiqués qu’aujourd’hui.
Entre GAJ et GUD, ce fut une surenchère d’activisme ; puis GAJ et GUD s’affrontèrent, comme deux bandes de quartier se disputant un trafic de drogue. Ce qui était parfaitement ridicule.
Les solidaristes prirent fait et cause pour les dissidents d'Europe de l'Est durant la Guerre Froide. Quelles furent les formes de cette action de solidarité ?
Cette partie est la plus intéressante de l’histoire du solidarisme. Le mouvement solidariste a constitué un véritable vivier pour les organisations de résistance à l’Est. Chaque semaine des hommes et des femmes partaient en URSS, emportant des livres, des lettres, des revues, dissimulés dans leurs bagages ou à même le corps. Il n’y avait pas de scanners, à l’époque !
Et ils repartaient à l’Ouest, en rapportant d’autres courriers, des photos, ou encore des samizdats, ouvrages autoédités, que des maisons d’édition russes implantées en Occident pouvaient alors éditer et diffuser (Possev ou Ymca, notamment). C’est dans ce cadre que j’ai croisé la route de quelques dissidents qui eurent leur heure de gloire, comme Maximov et Guinzburg, ou encore Vadim Delaunay.
Le job était risqué et les jeunes militants du mouvement solidariste avaient peut-être moins froid aux yeux que la moyenne. C’est pour cela que les solidaristes russes venaient y chercher des volontaires.
Vous avez été expulsé d'URSS après une opération spectaculaire sur la Place Rouge. Comment avez vous vécu cette aventure ?
Ces allers-retours entre Paris et Moscou ou Paris et Léningrad (le plus souvent) pouvaient mal se terminer : une filature, une fouille, une arrestation. Et il y avait parfois des opérations spectaculaires et symboliques, des manifestations publiques de jeunes Occidentaux, en soutien à des prisonniers du Goulag. Ces jeunes Occidentaux risquaient tout de même moins que les gens du pays. Au maximum : six mois de prison, peut-être. C’est dans ce cadre que j’ai été arrêté, sur la Place Rouge, avec mon ami Jacques Arnould (qui dirige aujourd’hui les fameux Chœurs Montjoie Saint-Denis). C’était il y a 35 ans, déjà…Nous avons été très rapidement relâchés. Les relations entre la France et l’URSS, à cette période-là n’étaient pas mauvaises…
Les solidaristes français étaient en contact avec les solidaristes russes du NTS. Pouvez-vous rappeler l'histoire et l'originalité de ce groupe très particulier ?
Le NTS – ou Narodny Troudovoy Soyouz – (Union Populaire du Travail) était un mouvement de résistance clandestin, dans la mouvance du grand ministre réformateur du Tsar, Piotr Stolypine. Stolypine était un visionnaire et un homme de convictions. Il aurait pu sauver la Russie de la catastrophe bolchevique. Mais il a été assassiné en septembre 1911 par un agent bolchevique nommé Bogrov.
Le NTS a été créé par des exilés russes, en particulier Arcady Stolypine, le fils de Piotr.
L’intérêt du NTS, c’est qu’il ne s’agissait pas uniquement d’un mouvement politique de l’émigration russe. Il y avait, en URSS même, des résistants clandestins du NTS. Tous ceux qui ont été pris, ont été liquidés par les communistes.
Rue Blomet à Paris, au siège français du NTS, on pouvait voir les photos de tous ces martyrs. Le NTS a été très actif pendant plus de cinquante ans. Et ses principaux militants sont partis s’installer en Russie après la chute du mur de Berlin.
Alain Escoffier, le 10 février 1977, fit le choix de s'immoler par le feu pour attirer l'attention de l'opinion française sur la situation en URSS. Quel était le sens profond de cet acte et comment ce sacrifie fut- il perçu par les militants solidaristes ?
Alain Escoffier fait partie de ces solidaristes très marqués par ces actions en direction de l’Est. L’une de nos idoles était Jan Palach, ce jeune Tchèque qui s’était immolé par le feu, place Venceslas, en janvier 1969, face aux chars soviétiques. Il est bien certain que tout ceci a influencé notre camarade.
J’ai porté son cercueil à l’église. Je ne crois pas du tout que son sacrifice ait été inutile.
En France sa mort avait eu un certain retentissement. Mais plus encore dans les pays de l’Est, où les opposants cherchaient constamment des raisons d’espérer. Les informations parvenaient de l’autre côté du rideau de fer ; et l’idée que de jeunes Occidentaux luttaient pour leur liberté était un puissant réconfort pour les résistants anticommunistes.
Vous avez participé, avec d'autres militants solidaristes ou nationalistes français et européens, aux combats de la guerre du Liban au coté des milices chrétiennes. Pourquoi cet engagement, qui a conduit Stéphane Zanettaci, ancien responsable du SO du GAJ, à tomber les armes à la main ?
Stéphane Zanettacci est mort lors du siège de Tall El Zaatar, le camp palestinien « nettoyé » par les chrétiens. C’est à cause de moi qu’il est parti là-bas. Quand je suis revenu de mon premier séjour (avec Jacques Arnould et quelques autres, nous étions les tout premiers Français engagés dans ce combat), je l’ai raconté à Stéphane… qui m’a dit que la cause des chrétiens du Liban n’était pas notre cause ! Quelques mois plus tard, j’apprenais sa mort au combat, dans ces mêmes troupes libanaises !
A l’époque, dans la presse « progressiste » française, les chrétiens du Liban étaient présentés comme des sortes de colonialistes ou de « sud-africains », faisant suer le burnous aux pauvres musulmans exploités. Evidemment, aujourd’hui, plus personne ne ferait ce genre d’analyse. La réalité de la montée de l’islamisme – dont les chrétiens libanais furent les premières victimes – n’est plus contestée.
Comment expliquer la disparition du solidarisme au début des années 1980 ? Quel bilan tirez-vous de cette fantastique expérience ? Pensez-vous que l'esprit solidariste est encore vivant ?
Il faut bien comprendre que l’âge moyen, dans ces groupuscules, tournait autour de 20 ans. J’y ai milité de 1969 à 1977, soit de 16 à 24 ans, et je crois être une sorte d’ « échantillon représentatif ». La fin des études, le service militaire, le mariage constituaient des ruptures du mode de vie qui éloignaient de fait, et souvent définitivement, les anciens camarades. Car il n’y avait pas de « branche adulte » du solidarisme français.
Beaucoup d’anciens solidaristes sont partis explorer les horizons lointains, avec la Guilde européenne du raid, et les missions en l’Afghanistan, auprès du commandant Massoud. Quelques-uns ont poursuivi des engagements politiques, une minorité, au fond.
Et Jean-Pierre Stirbois – qui était l’un des rares adultes : il était né en 1945 – a ramené quelques rescapés du solidarisme dans le giron d’un Front national naissant.
Propos recueillis pour Rivarol par Monika Berchvok
Sous le signe du Trident
C'est en 1970 que le MJR prend comme insigne le trident, déjà adopté par le NTS russe. Il signifie l'union dans un même combat des forces vives de la nation : Les ouvriers, les paysans et les intellectuels. Le trident est un symbole de lutte populaire : luttes paysannes et de libérations nationale. Pour le MJR, le MSF et le GAJ il s'agit également de se distinguer des nationalistes qui ont chois la croix celtique.
Le dernier livre de Francis Bergeron « Georges Remi dit Hergé » est disponible aux éditions Pardès ( 44 rue Wilson – 77880 Grez-sur-Loing) , coll. Qui suis-je ?, 128 pp., illustré, 12 euros.
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jeudi, 28 janvier 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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jeudi, 21 janvier 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mardi, 19 janvier 2016
Sortie du nouveau numéro d'Eléments (n°158)
Au sommaire du N°158 d'Eléments
• L'entretien : Jacques Sapir interpelle Jean-Luc Mélenchon
• Pierre Manent : « La France au défi de l’islam »
• Jean Clair, de l'Académie française : « L'art contemporain, une extraordinaire invention financière »
• Édouard Limonov : retrouvailles avec le vieux pirate
• Le retour de la puissance russe
• François Hollande s’en va-t-en guerre
• État d’urgence : la revanche de Carl Schmitt
• Magazines féminins : pourquoi prennent-ils les femmes pour des connes ?
• Philosophie : une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
• La théologie de la provocation de Gérard Conio,
• Littérature de l’imaginaire : Serge Brussolo, etc.
Dossier : l'avenir n'est écrit nulle part
• Démondialisation : la fin de « la fin de l’histoire »
• Les grandes migrations ne détruisent que les cités mortes
• Démographie : la bombe P n’est pas désamorcée
• Le sombre avenir californien de l’Europe
6;90 €, chez votre marchand de journaux
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Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine
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mercredi, 13 janvier 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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lundi, 11 janvier 2016
Républicains : les feuilles mortes se ramassent à l’appel
Dominique Jamet Boulevard Voltaire cliquez ici
Toutes ces fidélités qui frissonnent comme des feuilles quand souffle le vent d’hiver… C’est tremblant. C’est troublant. Tombera ? Tombera pas ? Et de quel côté ? Comme dans un drame shakespearien, chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de désertions, de rébellions, de petites et de grandes, de basses et de hautes trahisons au souverain reclus dans son donjon de la rue de Vaugirard.
Les premiers à lever puis à brandir l’étendard de la révolte auront été, bien entendu, ceux qui avaient si longtemps siégé en son Conseil sans jamais se mettre en travers de ses volontés, de ses foucades, de ses errements : celui-ci pendant cinq ans son principal ministre, celui-là préposé aux Affaires étrangères, cet autre à l’Agriculture, cette autre à l’Écologie et à l’Environnement. L’un après l’autre, ils ont quitté la cour, emmenant avec eux leurs propres vassaux, leur clientèle et leur trésor de guerre avant de se poser ouvertement en rivaux et en prétendants avoués au trône en déshérence.
Puis ce fut au tour des grands feudataires de toiser avec insolence celui qui les avait faits ducs et qu’ils avaient fait roi. Déjà, pendant la dernière campagne, ils l’avaient poliment prié, avec la dernière inélégance, de ne surtout pas venir les assurer de son soutien. Élus, et pour deux d’entre eux avec les voix de la gauche, non seulement ils lui reprochent une stratégie erronée, mais ils ont officiellement pris leurs distances.
C’est Christian Estrosi, naguère le fidèle des fidèles, qui confirme hier qu’il ne sera pas candidat à la primaire, mais qu’il n’y restera pas inactif et qu’il se prononcera le moment venu. C’est l’ambitieux, insolent et brillant Christophe Béchu, sénateur-maire d’Angers et désormais homme fort des Pays de Loire, qui rallie Alain Juppé. C’est le jeune, l’ambitieux, insolent et brillant Gérald Darmanin, il y a un an encore porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la direction de l’UMP, qui se consacre désormais, comme son chef de file Xavier Bertrand, à sa belle région, et qui ne se dit pas en conflit mais en désaccord avec l’actuel président des Républicains.
Il y a ceux que Sarkozy a éloignés et ceux, bien plus nombreux, qui se sont éloignés de lui. Il y a ceux qui, lui devant tout, ne lui rendent rien et ceux, beaucoup plus rares, qui ne lui devant rien, se donnent tout. Il y a ceux qui le lundi répondent présent à l’appel des dirigeants « Républicains » mais que l’on retrouve le mardi à l’inauguration de la permanence d’Alain Juppé et le mercredi à l’inauguration de la permanence de François Fillon. Il y a ceux – c’est actuellement le gros de la troupe – qui attendent de voir de quel côté le vent tournera pour savoir de quel côté ils pencheront.
À qui la faute ? S’il avait mieux réussi son retour, ils seraient tous, comme il y a neuf ans, derrière lui. S’ils étaient tous derrière lui, comme il y a neuf ans, n’aurait-il pas mieux réussi son retour ? S’il était plus crédible, il ferait encore l’unanimité, s’il faisait encore l’unanimité, il serait plus crédible. Est-il devenu si mauvais ? Sont-ils exceptionnellement ingrats ? Ce qui marchait hier ne marche plus, les tours du magicien ratent les uns après les autres. Le vide se fait peu à peu autour de lui et il entend les derniers compagnons, les derniers hommes liges murmurer dans son dos. L’hiver est bientôt là.
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La nouvelle livraison de la NRH
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jeudi, 07 janvier 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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lundi, 28 décembre 2015
Par la Bavière, la crise migratoire devient explosive
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Ce dimanche 27 décembre les déclarations du ministre de l'intérieur bavarois, Joachim Hoffmann auraient dû faire sensation. Elles se trouvaient très logiquement en vedette sur la page d'accueil du quotidien conservateur allemand favori die Welt. Son entretien avait été, en effet, réalisé par l'édition dominicale du journal qui s'appelle Welt am Sonntag. L'article a été publié sur le site du quotidien à 01 h 53 du matin. (1)
On y apprenait que la Bavière qui s'intitule fièrement, aujourd'hui encore, et de par sa constitution de 1946, "l'État libre de Bavière" entend désormais assurer elle-même le contrôle de ses frontières. C'est d'ailleurs par celles-ci que passe, depuis l'été, le principal flux des réfugiés et migrants divers attirés par la nouvelle politique immigrationniste de la chancelière fédérale. Selon le ministre de l'Intérieur bavarois, les contrôles réalisés à la frontière germano-autrichienne sont inadéquats et représentent "un risque immense pour la sécurité" en Bavière.
Or, cette fronde met en péril une des données fondamentales de tout édifice fédéral : les fédérés y sont supposés avoir délégué la défense des frontières, comme la politique extérieure, à la fédération. La loi fondamentale allemande de 1949 n'y échappe pas. On trouve ainsi en présence d'une remise en cause explosive. Si elle faisait tâche d'huile, on pourrait, par exemple, imaginer un pouvoir régional mettant en question la gestion par l'État central parisien de la situation de Calais : impensable, dira-t-on, dans un pays de vieille centralisation. Et pourtant les habitants ne supportent plus la situation. Idem en Corse.
On aurait donc pu s'attendre dans la journée du 27 à voir apparaître certains commentaires sur les grands sites d'information de l'Hexagone. Ne serait-ce que pour stigmatiser la xénophobie bavaroise, peut-être même l'islamophobie ou même pour ironiser sur les difficultés de nos cousins germains, ils allaient en parler.
Et bien pas du tout. À l'heure où ces lignes sont écrites, peu de temps avant les journaux télévisés du soir, ni "Le Monde", ni "Libé", ni "Le Figaro" n'ont encore donné leur avis. Pas même "L'Huma". Le journal communiste donne pourtant la parole en vedette à Erri de Luca. Aux dires de ce personnage : "Notre classe dirigeante sera issue de Lampedusa". Magnifique, enthousiasmant, n'est-ce pas ? Vous n'aurez même pas le choix entre les immigrants de Calais, ceux de Lesbos ou ceux de Lampedusa… ce n'est même pas à prendre ou à laisser : c'est comme ça et pas autrement. (2)
Plusieurs raisons peuvent expliquer le retard à l'allumage.
La plus vraisemblable me semble, hélas, au-delà de la négligence et de l'incompétence, l'absence d'un éclairage AFP, source essentielle d'information hexagonale, recyclant en général les mots d'ordre venus des services de l'Élysée.
Mais comment le pouvoir central parisien peut-il réagir face à une pareille nouvelle ? Déjà lorsqu’il a été question de renforcer Frontex l'opinion hexagonale a été singulièrement désinformée : quelques centaines de fonctionnaires supplémentaires relevant d'une autorité communautaire étaient présentés comme suffisants pour combler le désarroi des États périphériques livrés à eux-mêmes face à une politique imposée par Mme Merkel.
Or, on ne veut pas que les Français puissent douter du soutien de l'opinion populaire allemande aux ukases du gouvernement de Berlin. Le 14 décembre un congrès de la CDU à Karlsruhe a permis de manifester l'adhésion, au moins formelle, de son parti à la politique de la chancelière dont le programme en 11 points pour les 25 prochaines années a été très applaudi, malgré son caractère dérisoire à bien des égards et en l'absence des chrétiens-sociaux bavarois. Très rapidement on a pu découvrir que cette adhésion ne valait pas blanc-seing. "Manifestement", note le correspondant du Monde, Mme Merkel "malgré un discours relativement enthousiaste, n'a pas achevé son travail de conviction ni auprès de ses partisans ni de ses concitoyens." (3)
Le 26 décembre "Die Welt" avait fait état d'un sondage réalisé pour un organisme de Hambourg soulignant que 16 % seulement des Allemands considèrent que leurs responsables politiques ou économiques ont raison de leur présenter les migrants comme autant de "chances" pour l'Allemagne. Ce pourcentage tombe à 12 % dans les Länder de l'est. (4) Sur cette question, la défiance des peuples européens se confirme et s'amplifie. Il me paraît plus que surprenant, en démocratie, que nos dirigeants n'en tiennent aucun compte. La crise migratoire pourrait bien être en passe de devenir révolutionnaire.
Apostilles
(1) cf. Bayern will Grenzen wieder selbst kontrollieren.
(2) "L'Huma" précise avec gourmandise que cet "écrivain, poète et traducteur italien a été jugé et acquitté de l'accusation d'incitation au sabotage de la ligne ferroviaire à très grande vitesse LyonTurin. Militant de Lotta Continua dans les années 1970, ancien ouvrier, le Napolitain Erri De Luca, devenu montagnard dans le val de Suse, chante les louanges des migrants, force régénératrice de son pays."
(3) cf. la chronique de Frédéric Lemaître du 14 décembre.
(4) cf. article "Deutsche glauben nicht an Chancen durch Flüchtlinge"
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dimanche, 27 décembre 2015
Corse : premier conflit ouvert entre autochtones et envahisseurs
Marcus Graven Riposte laïque cliquez ici
En 2015, le soir de Noël, à Ajaccio, dans le quartier des Jardins de l’Empereur, une flopée de racailles a tendu un guet-apens à des pompiers. Caillassage, batte de baseball, clubs de golf, bouteilles d’acide, la panoplie des parfaits petits lâches des quartiers «sensibles» si chers à Taubira, Valls, Cazeneuve et C°.
Mais nous sommes en Corse.
Le lendemain, six cents habitants protestent contre l’agression des soldats du feu, et la moitié de ces protestataires aux cris de «Arabi fora» (les Arabes dehors) et «On est chez nous» décident d’aller demander des comptes à la jeunesse islamisée qui depuis des mois sème la pagaille dans la ville.
Ces citoyens ont ainsi mis en pratique une des valeurs de la République (que les Corses veulent par ailleurs peut-être quitter parce qu’elle ne ressemble plus à rien), le droit et le devoir de se défendre quand l’Etat est incapable d’assurer «la sûreté» de ses habitants.
Les Corses ont de cette manière démontré par leur action que c’est aux populations locales de mener leurs propres opérations de police quand le gouvernement est incapable de les protéger.
C’est une grande première qui dépasse de loin la rubrique des faits divers. C’est aussi le premier conflit ouvert entre autochtones d’une région et envahisseurs d’outre-Méditerranée.
Il est vrai qu’après les massacres des terrasses parisiennes et du Bataclan, on s’attendait à une autre réaction que des bougies, des mots cuculs et des appels à fraterniser encore davantage avec la religion des assassins. Mais les bobos ont préféré croire que le courage, c’est retourner boire un verre en terrasse plutôt que combattre l’islamisme. Le boboïsme est autre nom de la lâcheté.
Sur l’Ile de Beauté, un kebab et une salle de prière ont fait les frais de la juste colère des Ajacciens. Il s’agirait d’une salle non déclarée où se radicalisent les caillasseurs, ces petits djihadistes qui ont la trouille de passer en Syrie voir comment ça se passe quand on a en face de soi les troupes de Damas et l’aviation russe.
Encore un de ces lieux « cultuels » que Cazeneuve est incapable de fermer, une de ces succursales de l’islamisme comme jadis les permanences du parti communiste étaient les relais de l’internationale moscoutère qui déstabilisait la France.
Un petit bémol : comment expliquer que seulement quelques pages d’un coran aient brûlé. Il faut que les Corses se ressaisissent sur ce coup là. Les artificiers des nuits bleues perdraient-ils la main?
Valls y est allé de son «inacceptable» habituel. Dommage que le Père Noël ne lui ait pas apporté un dictionnaire de synonymes, il aurait pu varier son vocabulaire : inadmissible, intolérable, révoltant, inconcevable… Remettre un coup de nauséabond.
Le président du Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Corse du sud, Charles Voglimacci, a été plus direct: «Je dis aux individus de ce soir, les pseudo courageux, que nous ne sommes pas dans certains quartiers du continent où règnent la terreur et le chaos. Ici, c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. Si cela les indispose, ils sont libres de partir», a-t-il commenté.
Il y a là comme un relent de «guerre civile». Je croyais qu’elle n’aurait lieu que si le FN présidait une région (ou un territoire). A ce que je sache, ce n’est pas Marine Le Pen qui est à la tête de la Corse. Valls va-t-il oser nous dire que les nationalistes corses sont pires que le Front national ?
Mais tandis qu’en Corse les habitants rétablissent l’ordre, à Lens, des chrétiens ont parfaitement intégré ce qu’est la dhimmitude. N’ayant pas la volonté d’assurer eux-mêmes la sécurité de la messe de minuit, ils ont laissé à des musulmans affiliés à l’UOIF le soin de les protéger.
Ces chrétiens (crétins ?) sont prêts à payer la jizya (l’impôt de capitation demandé aux dhimmis). Les lois de l’islam s’appliquent-elles déjà à Lens? Si c’est le cas, les chrétiens lensois sont désormais soumis à l’islam. Et s’ils refusent une prochaine «protection», il n’y a pas de doute que les «gentils» musulmans auront alors obligation de les combattre.
Jadis, les églises étaient des lieux de protection. Aujourd’hui, avec une cinquième colonne de 10 à 12 millions de descendants du prophète tueur, ce sont les églises qui doivent être protégées.
On continue de marcher sur la tête.
A propos de tête, le symbole de la Corse est celle d’un Maure.
Au départ, cette tête marquait la victoire des guerriers corses sur les Sarrasins. C’était celle d’un musulman trimballée au bout d’une pique. Le bandeau était alors sur les yeux du décapité.
Le symbole vient-il d’être réactivé ?
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mercredi, 23 décembre 2015
Dans Rivarol de jeudi, un grand entretien avec Jean-Marie Le Pen
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samedi, 19 décembre 2015
Médias Presse Info revient sur la biographie que Jean-Claude Rolinat a consacrée à Salazar
Source cliquez ici
Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970), à la tête du Portugal de 1926 à 1968, est un modèle de chef politique intègre et soucieux du bien commun.
Profondément catholique, Salazar a conduit le pays avec cette conscience de la primauté du spirituel. Ce qui ne l’empêcha pas d’assainir les finances de l’Etat portugais en instituant un système corporatif qui fit ses preuves. Mais Salazar a protégé tant qu’il a pu son pays et son peuple de cette mentalité matérialiste qui a envenimé l’Europe de l’Ouest.
« Et si, grâce à un travail encore plus intense, à un dévouement encore plus profond, à un sacrifice encore plus généreux, il est possible de rendre le Portugal plus digne, plus riche et plus aimé, et plus facile et plus heureuse la vie de tous les Portugais, si malgré cela nous n’avons ni converti ni désarmé un seul des ennemis de cette œuvre de salut national, au moins aurons-nous pris sur eux la plus belle vengeance, à la manière chrétienne. « , écrivit Salazar.
Son exceptionnelle probité et son humilité naturelle le distinguent radicalement des politiciens que nous connaissons. Ainsi, illustration parmi d’autres de cette probité, Salazar président du Conseil portugais réglait-il à l’Etat le loyer de sa résidence d’été ! Nous sommes loin de la mentalité régnant à l’Elysée…
Salazar le regretté, Jean-Claude Rolinat, éditions Synthèse Nationale, 2012, 164 pages, 18 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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mercredi, 16 décembre 2015
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
3,50 €, chez votre marchand de journaux
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Dans la recomposition de la droite française, la stratégie d’alliances pourrait devenir inévitable
Minute cliquez ici
« Pour en finir avec le « plafond de verre » actuel, c’est-à-dire pour que l’électorat de droite lui apporte les suffrages qui lui font défaut, il faut au Front national intégrer la dimension civilisationnelle du combat politique, qui est, que cela plaise ou non à Philippot, un des déterminants du vote droitier, et réviser son approche économique, qui lui vaut, dans son état actuel, la défiance des « forces vives de la nation », sans parler de l’électorat le plus âgé qui a particulièrement fait défaut à Marion Maréchal en Paca.
La question de l’accession au pouvoir sans alliés est aussi posée. Si le Front national y parvenait, ce serait une première dans l’histoire de la Ve République, dont les institutions sont faites pour favoriser les alliances. Philippot y a apporté un début de réponse au lendemain du scrutin, en déclarant qu’il y a « des patriotes en dehors du Front national » et qu’il voudrait « travailler » avec Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. Si on se demande ce qui empêche effectivement Dupont-Aignan de se rapprocher de Marine Le Pen – hormis un ego surdimentionné –, la démarche est insuffisante. D’abord parce que le Front national de Marine Le Pen, plus encore que celui de Jean-Marie Le Pen, s’est solidifié sur la certitude de pouvoir parvenir au pouvoir seul et ne tolère d’« allié » que dans la soumission, au travers d’un Rassemblement Bleu Marine qui n’est que l’autre nom du Front national. Ensuite parce qu’il ne suffit pas de tendre la main à un parti qui est effectivement sur la même ligne politique. La recherche d’alliés, à supposer qu’elle soit sincère, suppose l’acceptation de désaccords, et même de divergences profondes sur certains points, qui doivent pouvoir s’exprimer. La gauche a toujours fonctionné ainsi et cela lui a plutôt réussi, que ce soit dans la conquête puis dans l’exercice du pouvoir par François Mitterrand ou sous les différentes formes ultérieures de « gauche plurielle ».Pour Marine Le Pen, cela implique de rompre avec une mentalité « bushiste » qui peut s’exprimer ainsi : qui n’est pas à 100 % avec moi est contre moi.
Il existe, dans le paysage politique française, des formations entre Les Républicains et le Front national. Elles sont certes petites mais guère plus que les radicaux de gauche. Elles ont le mérite, aussi, de couvrir des pans du combat politique auquel la direction du Front national reste hermétique. La bonne nouvelle est que, dans la recomposition probable de la droite française, cette stratégie d’alliances pourrait devenir inévitable. À moins d’être persuadé qu’il faut laisser filer vers d’autres horizons tout le champ conservateur et libéral. »
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lundi, 14 décembre 2015
Elections régionales : la réaction de Riposte laïque
Crétin, tu as encore voté pour eux ! Riposte laïque cliquez ici
Même si leurs communicants, sans lesquels ils ne font rien, leur ont dit qu’il ne fallait pas exulter ce soir sur les plateaux de télévision, ils pavoisent. Marine et Marion ont été battues et c’est surtout cela qui comptait pour eux. Encore pire, ils vont se partager les treize régions, le FN est battu partout. Ils racontent que grâce à eux, la République a été sauvée et que le fascisme n’est pas passé. Et s’ils peuvent ainsi mentir aussi grossièrement aux Français, avec succès, c’est de ta faute, crétin qui as voté pour eux, ou t’es abstenu !
Ils interdisent tout débat démocratique en nazifiant la discussion. Si nous étions encore dans un pays normal, il serait possible d’aborder l’opportunité de l’Union européenne, en tirant le bilan de la politique menée par Juncker et les siens, des résultats de l’euro, et de ses conséquences dans les pays où il s’impose. Nous pourrions également disserter sereinement sur l’opportunité d’une immigration, dans des pays où le chômage de masse progresse chaque mois et où elle se cumule avec la montée du communautarisme. Le débat ne serait pas tabou quant à la réalité de l’islamisation de pays et la compatibilité de ce dogme avec nos principes laïques, républicains et féministes. Mais ils ont décidé d’interdire ce débat entre mondialistes et souverainistes, et de le réduire à la seule question d’un prétendu barrage républicain, destiné à empêcher le Front national, qui représente un électeur sur trois, d’avoir des élus. Si cette stratégie a encore fonctionné ce soir, c’est de ta faute, imbécile !
Depuis une semaine, nous subissons un véritable bombardement médiatique. Les plateaux de télévision sont envahis par des ministres haineux, Manuel Valls en tête, qui, oubliant qu’ils sont les représentants de la France dans son ensemble, se comportent en vulgaires porte-parole du Parti socialiste, et racontent aux Français que la République est en danger et qu’il faut faire barrage à une prétendue extrême droite. Les socialauds ont même été jusqu’à retirer leurs candidats, dans le Nord et la région Paca, pour faire battre Marine et Marion, et ont excommunié Jean-Pierre Masseret, qui, dans l’Est, a décidé de se maintenir, face à Florian Philippot. Toute honte bue, ils ont refait l’énorme manipulation du 21 avril 2002, de la mort de Clément Méric et de « Je suis Charlie ». Et cette fois, cela a encore marché. C’est de ta faute, connard d’électeur UMPS !
Depuis trente ans, notre pays est submergé par l’invasion migratoire. Depuis trente ans, les musulmans les plus radicaux islamisent notre France, rongent notre laïcité, pour le plus grand bonheur de prétendus modérés qui sont ravis que les extrémistes fassent progresser leur dogme. Nos compatriotes sont victimes d’une guerre quotidienne de conquête, qui a le visage du voile islamique, des djellabas, des kamis, des mosquées, du halal, du ramadan, des revendications communautaristes. Cela n’est que la méthode « soft ». Depuis les années 1986, notre France, et nos compatriotes, subissent des attentats, mais surtout une guerre quotidienne, qui passe par des insultes, des intimidations, des agressions, des viols, des meurtres, avec une accélération spectaculaire, depuis la création de l’Etat islamique. Notre pays vient de connaître, en trois ans, avec les assassinats de Merah, de Charlie Hebdo, la décapitation d’Hervé Cornara, puis le Bataclan, pas moins de 155 assassinats. Et systématiquement, une horde d’islamo-collabos, se comportant en complices de l’agresseur, intime l’ordre à nos compatriotes de ne pas stigmatiser la religion des assassins, alors que dès qu’un Clément Méric est victime d’une bagarre et meurt accidentellement, tous nomment, sans vergogne, l’extrême droite. Nos dirigeants, qu’ils soient à l’UMP ou au PS, sont financés par le Qatar et l’Arabie saoudite, et tu as encore voté pour eux, au nom d’un prétendu barrage républicain, contre les seuls capables, pour reprendre la formule du blogueur algérien Aldo Stérone, de remonter le pantalon des Français. Sur internet, tu as tous les moyens de voir la réalité et tu ne t’en sers pas. Ces traitres vont diriger nos régions, et c’est de ta faute, couillon !
Ils t’ont lobotomisé, ils t’ont émasculé, ils t’ont manipulé, ils t’ont dépossédé de ton pays, de son histoire, de sa culture, de sa civilisation. Ils t’ont imposé la repentance, la honte de toi, la culture de l’excuse. Ils ont nié l’apport de la France à l’humanité. Ils t’ont interdit d’aimer ton pays. Ils ont livré tes enfants et petits-enfants à des barbares qui prennent plaisir à les humilier, à les racketter, à leur faire raser les murs pour mieux les transformer en dhimmis. Ils t’ont contraint à baisser les yeux pour survivre, dans des zones où tu n’entends plus parler ta langue, et où tu as l’impression d’avoir changé de continent. Ils t’ont forcé à t’équiper de digicodes, d’alarmes et de fermer systématiquement ta maison. Ta femme n’ose plus prendre les transports en commun le soir, et quand elle ne peut pas faire autrement, elle a peur, et toi aussi. Ils ont nié ton mal-être quotidien, ils ont dit que, sous l’influence de l’extrême droite, tu vivais un sentiment d’insécurité, alors que, dans les faits, tout allait bien ! Ils s’en foutent que ta cave soit régulièrement visitée, que tu doives demander pardon en baissant les yeux pour monter tes étages à pied et enjamber des dealers qui tiennent les murs, que ta voiture crame de temps en temps, que tu ne puisses pas dormir à cause des rodéos, eux, ils vivent dans les beaux quartiers, et le vivre ensemble qu’ils prônent, c’est pour les pauvres cons comme toi. Pauvre con, car tu votes encore pour eux, ou tu t’abstiens, ce qui revient à les laisser en place.
Et comme si cela ne suffisait pas, avec les attentats de Charlie Hebdo, comme si les islamistes ne faisaient pas suffisamment de dégâts dans notre pays, ils t’ont infligé un renfort de leur cinquième colonne, en t’imposant ceux qui ont d’abord été appelés des migrants, avant de les nommer « réfugiés », et qui n’étaient que des clandestins, majoritairement hommes seuls entre vingt et quarante ans, presque tous musulmans. Et comme les périphéries urbaines étaient surchargées et que Calais comptait dix mille clandos construisant une ville dans la ville, imposant une terreur quotidienne à la population locale, ils ont décidé que la France rurale allait profiter des joies du « vivre ensemble », qu’ils imposent à de plus en plus de Français, mais dont ils se préservent. Et, localement, il y a des élus collabos et des associations gavées de ces subventions payées avec tes impôts qui les accueillent, quand elles laissaient crever nos SDF et nos mal-logés. Et toi, tu les as laissés en place, en votant pour eux, ou en t’abstenant. C’est de ta faute, ahuri !
Pendant une semaine, ils sont tous montés au créneau, pour te forcer à faire barrage à la seule alternative qui menace leurs privilèges, les patriotes, et le FN. On les a tous vus, ministres glapissant leur haine et leurs frousses, journaleux d’Etat défendant le bifteck, patrons exigeant leurs clandestins pour les payer moins chers, syndicats mythifiant un nouveau prolétariat de chômeurs assistés, associations parasitaires défendant leurs subventions, parents d’élèves endoctrinés, enseignants masochistes, magistrats pourris, curés et évêques crachant sur le calvaire des chrétiens d’Orient, francs-maçons dégénérés, rabbins crétins, féministes fantasmant sur le voile islamique, tous les traitres à la France se sont mobilisés pour défendre leurs privilèges et cracher sur le FN, qu’ils qualifient d’extrême droite, alors que les vrais fascistes, ce sont eux. Et tu as gobé tout cela, espèce de blaireau !
Ils s’en foutent de toi, ils t’ont sacrifié, tu n’existes plus pour eux, sauf pour payer et nourrir la caste politicienne, ses complices, et tous les nouveaux venus qui ne cotiseront jamais, mais vivront de ton travail, si tu arrives à le conserver. Ils ont décidé d’accélérer ton remplacement, tu ne fais plus partie de l’Histoire telle qu’ils la conçoivent. Les Gaulois, pour eux, c’est terminé, place aux citoyens du Monde. La France, c’est fini, place à un monde sans frontières, au mondialisme et au multiculturalisme. Même les blancs, ta couleur de peau, ils n’en veulent plus, ils exigent l’Homme nouveau, forcément métissé. Ton histoire, mélange de Grèce, de Rome, de Celtes, de Germains, de catholicisme, de nos Rois, de la Révolution, ils n’en veulent plus, ils te convainquent dans les manuels scolaires que l’islam, ce dogme criminel et assassin, fait partie de ton histoire. Ils arrivent même à t’expliquer que ce sont les étrangers musulmans qui ont construit la France et que, sans eux, l’Allemagne aurait triomphé. Et, toi, devenu un consommateur décérébré, tout ce que tu as compris de ces derniers jours, c’est que grâce à ce traitre de Hollande et son Cop 21, la planète était sauvée, et que la France du football avait eu un bon tirage, et que peut-être elle serait championne d’Europe dans quelques mois. Et tu pries pour que la racaille Benzema puisse rejouer avec les Bleus. Tu t’en fous que dans quelques jours, peut-être quelques semaines, peut-être quelques mois, mais pas davantage, des familles pleurent de nouveaux décapités, de nouvelles victimes d’attentats-suicides ou de bombes dans les transports en commun. Tu t’en fous tant que cela ne te touche pas. Et même si cela te touchait, tu serais assez con pour aller saluer Hollande et Valls, sans comprendre que ce sont les obligés de ceux qui assassinent les tiens. Et tu as été assez con pour t’abstenir, ou pour voter pour eux, ou pour Sarkozy. Casse-toi, pauvre con, tu me dégoûtes !
Ecoute au moins ce que raconte Philippe de Villiers, écoute au moins ce que disent Marine Le Pen, sa prometteuse nièce Marion, Eric Zemmour, Robert Ménard, et tous ceux qui essaient de transmettre aux générations futures leur amour de la France et d’ouvrir les yeux de nos compatriotes. On ne te demande pas d’être d’accord avec tout, mais d’essayer de comprendre ce qui se passe, et quelles sont les priorités. Ecoute ce que disent les apostats de l’islam, qui essaient de t’alerter sur la réalité de ce dogme conquérant et barbare, qui rêve d’imposer ses lois à ton pays qui est le nôtre. Ecoute ce que dit Cyril, une des victimes des attentats du Bataclan, qui lui, est toujours à l’hôpital, et rêve de se venger de ceux qui ont pourri sa vie, en les tuant. C’est quand même autre chose que les bisounours et leurs bougies qui roulent des pelles au musulman de service quand il leur fait le coup de sa religion d’amour et de paix…
Montre-nous au moins une fois dans ta vie qu’il reste en toi du sang de Gaulois, et que tu es autre chose qu’un minable soumis qui se laisse enfler et envahir par l’ennemi, en disant merci et en continuant de voter pour nos fossoyeurs.
Sinon, crève, on fera sans toi.
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vendredi, 11 décembre 2015
Démocratie parallèle et schizophrénie des politiciens en place…
Hervé Hocquet Boulevard Voltaire cliquez ici
Christian Estrosi invente un nouveau concept : la démocratie parallèle… Jusqu’ici vous pensiez, braves gens, que les élections permettaient de nous représenter. Eh bien non ! En PACA, les électeurs vont élire une assemblée régionale selon le mode classique… sauf qu’un des trois grands courants ne sera pas représenté, pour en faire gagner un deuxième au détriment du troisième pourtant ultra majoritaire !
Et si ça marche, un « shadow cabinet » appelé « conseil territorial » sera mis en place pour permettre à ceux qui n’auront pas d’élus, et qui auront ainsi permis aux autres de gagner, d’être finalement entendus, écoutés… et associés ? Bref, il y aura l’assemblée régionale légale du PACA, et puis l’assemblée parallèle résultat des magouilles politiciennes, mais où l’électeur – base théorique de la démocratie quand même… quoique, depuis le referendum de 2005, on peut se poser la question… – n’aura rien eu à dire !
À part ça, qui s’autoproclame « partis républicains », expression reprise constamment par la presse subventionnée ?
À longueur d’antenne on entend « le FN ne pourra pas appliquer son programme, la région a trop peu de pouvoirs, ses thèmes favoris ne sont pas du ressort des décisions régionales » ! Mais on entend aussi : « Il ne faut surtout pas que le FN gagne ne serait-ce qu’une région, ça serait la catastrophe, l’apocalypse, la Bérézina… » Alors, de deux choses l’une : ou la région est importante, ou elle ne l’est pas… Mais quand on est schizophrène, comme les élus LR-PS en place, on peut dire tout et son contraire, à longueur d’antenne complaisante devant des journalistes bien peu critiques…
Mais tout ceci n’a en réalité qu’un seul but : corriger les erreurs du bon peuple qui vote mal depuis au moins dix ans, et surtout, surtout, continuer à se partager le gâteau, en évitant qu’un troisième larron vienne réduire notre part ! Quand le peuple vote bien, c’est de la démocratie, quand le peuple vote mal, c’est du populisme… Alors on passe derrière ses décisions et on les corrige, car nous, politiciens LR-PS, savons quand même mieux que lui ce qu’il devrait voter !
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jeudi, 10 décembre 2015
Régionales. La liste sur laquelle Taubira était candidate a fait…7%
Source Valeurs actuelles cliquez ici
Echec. Même les guyanais n’en veulent plus. L'information a été passée sous silence par la presse. Candidate sur la liste divers gauche Walwari/Guyane Ecologie, la ministre de la Justice était en 11è position. Son frère était également candidat, mais contre elle.
« Savoir que Christiane est là, c'est déjà énorme. Cela va rassurer les gens qui étaient un peu déçus de ne pas la voir tête de liste dans la campagne »
La présence de Christiane Taubira n'est pas que symbolique. Si elle y est, c'est qu'elle porte ce parti, c'est son bébé », expliquait Line Létard la tête de liste le 11 novembre. Elle ajoutait, « Nous sommes très fiers de [sa] présence sur notre liste. Elle est dans la logique d'une transmission entre les générations, elle est là pour nous accompagner. » En outre, Line Létard s’était auto persuadée : « Savoir que Christiane est là, c'est déjà énorme. Cela va rassurer les gens qui étaient un peu déçus de ne pas la voir tête de liste dans la campagne ». Quel soutien !
Christiane Taubira portait les couleurs du parti qu'elle a créé
Effectivement, Christiane Taubira figurait "en position non éligible" sur la liste candidate à l’élection à la collectivité unique de Guyane (CTG) qui devait entériner la fusion de la région avec le département. Sous les couleurs de Walwari, le parti qu’elle a créé avec Roland Delannon dans les années 90.
La famille Taubira fait moins de...8%
Ce n’est pas tout ! Dans cette élection, sa liste était opposée à celle de son frère, Jean-Marie Taubira ! Les résultats électoraux de la famille Taubira ne sont vraiment pas bons. Si la liste de Christiane Taubira a réalisé un score de 7,1 %, celle conduite par son frère a rassemblé 0,97% des suffrages. En nombre de voix, la liste de la garde des Sceaux a récolté 2 565 voix et celle de Jean-Marie Taubira 349, pour un total de 37 585 votants.
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 09 décembre 2015
Sur Breizh-Info : un grand entretien avec Emmanuel Albach, auteur de "Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes"
Emmanuel Albach à Beyrouth en 1976 - NDLR
Breizh-info.com (cliquez ici) – Les éditions Synthèse nationale viennent de publier un livre témoignage passionnant intitulé Beyrouth 1976 – des Français aux cotés des Phalangistes.
Emmanuel Albach est le président de l’Amicale des Anciens Volontaires Français du Liban. Il a combattu au Liban de janvier à juillet 1976 et a fait ensuite une carrière de journaliste. C’est à son retour de Beyrouth, il y a quarante ans, qu’il a rédigé ce livre. Alors que les chrétiens d’Orient sont victimes d’une nouvelle tentative d’élimination, il lui semble temps de le publier.
Ce livre est la mémoire de cette poignée de jeunes Français partis au secours des chrétiens du Liban, aux pires heures de la menace, au risque de leur propre existence. Ni mercenaires ni soldats d’une armée régulière, ces volontaires français, essentiellement des étudiants, ont rejoint les Phalanges chrétiennes du Liban, alors dirigées par Béchir Gemayel, pour d’éprouvants combats de rue d’une guerre de positions à Beyrouth contre les diverses milices musulmanes.
L’auteur, que nous avons interrogé ci-dessous, est aujourd’hui journaliste et consultant pour différentes entreprises et, à ce titre, se déplace régulièrement dans le monde arabe et en Extrême Orient.
Breizh-info.com : Qu’est ce qui pousse un jeune français à partir se battre dans les années 70 aux côtés des phalanges chrétiennes contre les milices islamistes ?
Emmanuel Albach : La révolte et la honte. La révolte de voir la France abandonner soudain à son sort la communauté chréteinne du Liban que, depuis des siècles, la Nation avait pris sous sa protection, sans discontinuité. Le refus de vivre dans la honte de cette complicité de non-assistance à ami en danger. La conviction que l’Histoire est dans les mains de chacun. Il ne faut pas attendre toujours que l’Etat agisse. Parfois, souvent dans les dernières décennies, il a été lâche et parjure. Nous ne voulions simplement pas que les historiens puissent écrire un jour qu’aucun Français n’était venu combattre aux côtés des phalangistes. Même si nous ne devions être que deux…
Breizh-info.com : Si vous deviez, en quelques lignes, raconter votre expérience, vos sentiments sur cette époque, quels seraient-t-ils ?
Emmanuel Albach : J’avais très peur car j’avais le vif sentiment (voir ci-dessous) de ne pas savoir bien faire ce que j’avais à faire, en partie parce que je ne connaissais pas les lieux qui devenaient du coup effrayants dans l’obscurité (nous combattions surtout de nuit). Même si je me retrouvais soudain incroyablement calme au moment où cela commençait à chauffer. En fait, le tumulte de la bataille, le fracas des explosions, les balles que je tirais, tout cela me convenait fort bien. Et puis, très vite, je n’ai plus eu peur de mourir. Ma vie valait-elle plus que celle de mes camarades libanais déjà morts au combat ? Je me suis en quelque sorte, remis entre les mains de Dieu. Je suis venu au Liban sans motivation religieuse, mais l’exemple de la foi de mes camarades libanais m’a subjugué. Etre chrétien comme eux, oui cela me plaisait. Je me suis trouvé une âme de croisé.
Un grand regret quand même : ne pas avoir eu d’expérience militaire (la formation de nos régiments d’élite est excellente) avant mon départ pour le Liban, afin d’apporter aux phalangistes une aide plus utile. Je n’avais pas appris les bons réflexes, je n’étais pas formé pour l’offensive. Les autres, en face, étaient très nombreux, mais très mauvais. Avec un peu plus de métier, on aurait pu les éclater !
Breizh-info.com : Aujourd’hui, quelle est la situation au Liban ? Avez-vous combattu « pour rien » au regard de la progression islamiste sur tout ce territoire.
Emmanuel Albach : Nous n’avons pas combattu pour rien. Les chrétiens du Liban ont gagné. Ils n’ont pas été chassés, or tel était le dessein de leur ennemi. J’ai par ailleurs compris récemment que nous avions été très utiles. En 1976, comme le monde entier laissait tomber les chrétiens du Liban, les phalangistes et les autres (ne pas oublier le Parti National Libéral ; les gardiens du Cèdre – qui se proclamaient non pas Arabes mais Phéniciens – ; le Tanzim – qui a fourni bien des cadres aux milices chrétiennes et étaient généralement des gens d’un très bon niveau), le recrutement auprès des jeunes chrétiens était difficile, tant le sentiment d’abandon et le découragement étaient général. Notre présence permettait à Bachir Gemayel de dire à tous : « Regardez ! Des jeunes Français sont là pour se battre, pour défendre vos quartiers, vos familles, et vous hésitez à prendre les armes ? »
Quant à la situation actuelle elle est simple : les chrétiens du Liban sentent monter la menace. Réussiront-ils à éviter au Liban ce qui est arrivé à la Syrie ? Peut-être… Mais ils sont, comme ils l’ont toujours été, prêts à se battre et bien armés, en tout cas, individuellement. Et il se trouve encore des gars de grande valeur pour emmener au combat leurs contemporains. Le réservoir en volontaires cette fois, est considérable. des millions de chrétiens libanais vivent à l’étranger. Et des dizaines de milliers sont prêts à se battre. Les Chrétiens du Liban ne sont pas des Syriens ou des Egyptiens. Ils n’ont pas des âmes de dimmi. Ils ont l’habitude de se battre, ils le font bien et leurs adversaires ont toutes les raisons de les craindre, ils ne font pas plus de quartier qu’eux-mêmes.
L’histoire de la cohabitation des chrétiens et des musulmans, au Liban, c’est mille ans de bataille pour la survie ! Il n’y a d’ailleurs pas d’exemple de cohabitation pacifique et libre entre les deux religions (sauf dans le pseudo « âge d’or » de l’Espagne mauresque, mais c’est une fiction historique, un roman écrit pour rendre service à qui l’on sait). Ceux qui proclament que la France, elle, va établir durablement, grâce à sa « laïcité », ce qui n’a jamais été réussi nulle part, sont des gens qui n’ont rien appris de l’histoire et mènent la France à la guerre intérieure. Très forts ! Ils auront recréé les guerres de religion en France et sont en train de faire renaître l’esprit de croisade. De la part de gens qui jurent en être les pires annemis, ce serait vraiement risible si tout cela n’était pas si grave. Ils sont si bêtes, que voulez-vous !
Breizh-info.com : Comprenez-vous ces « français » de papier ou convertis, qui partent rejoindre les colonnes infernales de l’Etat Islamique ? N’y a-t-il pas là un problème lié à un vide spirituel qui traverse la civilisation européenne ? Qu’avons nous aujourd’hui à proposer à notre jeunesse en terme d’aventures et de luttes ?
Emmanuel Albach : Je comprends parfaitement leur démarche. Ceux qui les enseignent leur disent la vérité quant à leurs devoirs de… musulmans. C’est d’ailleurs du dernier ridicule de voir nos hommes politiques proclamer que « l’islam, ce n’est pas çà ! »
De la part de gens qui n’ont jamais étudié le Coran, c’est du plus haut comique. On peut reprocher tout ce que l’on veut aux djihadistes, mais pas leur dire qu’ils ne connaissent pas le Coran. Ils le connaissent par coeur ! Ils ne connaissent même que cela ! François Hollande explique à Abou Bakr El Baghdadi ce qu’il faut comprendre du Coran… Ils sont aussi prétentieux que bêtes, en fait.
Par ailleurs, le rattachement à un Etat-nation est un concept étranger à l’islam qui ne connaît que la Oumma, même si sont nés des administrations diverses des découpages territoriaux (en mettant à l’écart quelques Etats comme le Maroc) qui ont donné naissance aux Etats « modernes » dont les frontières se révèlent pour le moins indécises. Selon le Coran, le musulman peut vivre provisoirement sous la tutelle d’un pouvoir « impie » mais avec le devoir imprescriptible de se dresser contre lui aussitôt qu’il peut l’emporter et imposer sa foi, ou qu’il doit défendre ses frères dans l’islam (d’ici et d’ailleurs), et le frapper, – ce pouvoir auquel il taisait par nécessité sa détestation – sans état d’âme.
A notre jeunesse, si l’on rendait déjà l’histoire de leur nation et la fierté de leurs ancêtres – il faut sortir du complexe de 1940, la France a connu des moments durs, des invasions, c’est une parmi bien d’autres – on ferait beaucoup pour donner un sens à leur vie. Ils sont les maillons d’une superbe chaîne où sans cesse les héros donnent la main aux bâtisseurs. Il faut les donner en exemple, les remonter sur leur pièdestal et remettre à leur place – ce qui ne veut pas dire qu’il faut en nier le rôle – tous les petits des business divers, ou du show-business. Que les jeunes s’inspirent de vrais maîtres ! Et la foi, elle est inscrite dans notre histoire aussi. L’Europe est chrétienne. 95% des inventions qui font aujourd’hui la civilisation moderne en sont issues. Sa foi a été son ciment, sa force. Quand elle la renie, elle programme son autodestruction. On peut dire cela, en reconnaître l’évidente vérité, sans être pour autant un bigot. Cela s’appelle le génie du christianisme. C’est une réalité historique indiscutable.
L’Europe a pour fonction de rayonner. C’est bête à dire, mais nous avons toujours une mission civilisatrice. Elle est dans nos gènes et le monde en a besoin. Ce sont autant de luttes qui nous attendent. Mais pas pour servir des despotes irresponsables. Pour leur imposer le respect de leurs propres peuples.
Breizh-info.com : Comment voyez-vous l’avenir du monde arabe ? Et celui de l’Europe ?
Emmanuel Albach : Plus l’Islam inspire le Moyen-Orient, plus vite celui-ci va au chaos et plus il produit d’émigration. Le problème de fond, je dirais de base, est que l’Islam génère immanquablemnt l’échec économique. Certes, les Iraniens ayant gardé certaines vertus des Perses sont capables de vrais succès, même s’ils en ont aussi les défauts (voir Hérodote). Et pourtant les Arabes n’ont pas que des défauts – même les gens du Golfe seraient attachants s’ils ne nous méprisaient pas autant.
Le Coran enseigne que tous les biens du monde appartiennent aux musulmans, même s’ils n’en ont pas encore la jouissance car d’autres... (chrétiens, etc…) les contrôlent encore « momentannément ». Pourquoi travailler quand on est potentiellement si riches ? Pourquoi se gêner pour réclamer puisqu’on ne demande en fait que la restitution de son bien ? Pourquoi plaindre les Européens victimes du terrorisme puisque ces obscènes accapareurs ne font que recevoir la punition qu’ils méritent ? En outre, le Coran contient toutes les verités universelles, passées, présentes et à venir. Si l’on est pieux, pourquoi étudier autre chose ? Comment ne pas rejeter par principe l’étude des autres cultures, civilisations, religions ? La prétention, la conviction d’avoir raison de manière indiscutable – au sens propre du terme – habite les plupart des musulmans. Ils nous disent « eslem ! » Convertis-toi ! Car cela leur semble un évidence. Nous sommes pour eux des retardataires qui n’ont rien compris. Moins ils ont de connaissances, plus ils sont sûrs de tout savoir.
Le repliement sur soi, dont on accuse les Européens qui veulent se défendre, n’est pas leur fait ! Il est chez leurs adversaires musulmans qui ne veulent rien connaître, ni entendre ! Rajouter là-dessus le « cadeau du ciel » que constitue le pétrole et qui leur donne les moyens d’une guerre contre nous qu’ils ont l’impression de gagner en mitraillant des gens au Bataclan. Depuis les défaites de l’Empire ottoman, ce sont leurs premières victoires ! Ils y prennent goût.
Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes, publié par Les Bouquins de Synthèse nationale, 250 pages, un cahier photos, 22 € (+ 3€ de port, chèque à l'ordre de Synthèse nationale).
En vente à : Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) ou sur le site synthese-editions.com
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Dédiabolisation, piège à con !
Source Le Figaro :
Les représentants de la communauté juive à Marseille appellent les électeurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur «à se rendre massivement aux urnes dimanche» et à voter pour la liste Les Républicains de Christian Estrosi au second tour des élections régionales. Ils saluent également dans un communiqué «l'attitude républicaine» des candidats de gauche. Appelant à faire barrage au Front national, le chef de file socialiste Christophe Castaner a retiré sa liste PS-PRG arrivée troisième derrière le FN et Les Républicains (LR). «Nous, Français de confession juive, à travers nos institutions, Crif, Consistoire, Fonds social, appelons tous les Français à se rendre massivement aux urnes dimanche 13 décembre afin que les valeurs qui sont le socle de nos actions au quotidien prévalent sur la haine et l'obscurantisme», écrivent le Crif Marseille Provence, le consistoire israélite et le Fonds social juif unifié en appelant à voter Estrosi.
La présidente du Crif Paca Michèle Teboul s'est dite «sonnée» après le premier tour. «On s'y attendait (à l'arrivée du FN en tête, ndlr), mais pas de manière aussi écrasante». Elle a dit reconnaître l'«immense sacrifice» que représente «l'absence de tout représentant de gauche au Conseil régional pendant six ans». Elle a également fait part de son inquiétude sur l'avenir du tissu associatif local en cas d'élection du Front national. «Si (Marion Maréchal-Le Pen) refuse l'aide aux communautés comme elle l'a dit, autant dire que notre travail au quotidien sera réduit à zéro», estime Michèle Teboul.
«Tout ce travail de lien social, c'est fini!», s'exclame-t-elle. «Fermer, c'est ce qui va arriver à toutes les associations, les unes après les autres!». «Il va falloir que j'aille chercher des dons, des sponsors, pour chacune des activités du tissu associatif», ajoute-t-elle. «Là où on va avoir une grosse difficulté, c'est que, au dîner du Crif, une fois par an, toutes les autorités territoriales sont représentées. Est-ce que vous croyez que je vais inviter Mme Maréchal-Le Pen, si elle est élue? Jamais de la vie!», affirme-t-elle.
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