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mardi, 23 août 2016

Pour en finir avec les vieilles lunes

3225138047.jpgGuillaume Le Carbonel

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Alors que la France est traversée par une vague d'attentats sans précédent depuis 1995 - série inaugurée par le Groupe Islamique Armée Algérien le 25 juillet 1995 à la gare Saint-Michel par la pose d'une bombe artisanale dans le RER B entraînant la mort de 8 personnes et faisant plus de 117 blessés – il est peut être temps de revoir nos orientations et prises de positions face au réel qui nous domine aujourd'hui.

Il est bien évident que rien ne va s'arrêter. Bien au contraire, il est à prévoir que les attentats vont désormais s'enchaîner avec une intensité décuplée. Certes, nous ne sommes pas dupes. Comme le rappelle Francis Cousin, il y a l'histoire des apparences, à la surface des choses, et l'histoire radicale dialectique des grandes profondeurs. Mais que ces attentats soient organisés, téléguidés de l'extérieur ou qu'il s'agisse d'un terrorisme étatique importe finalement peu. Ils existent et frappent.

1- Nous sommes bel et bien au cœur d'un choc de civilisation.

L'analyse de la situation en France (ce qui Lénine appelle « le moment actuel ») est sans ambiguïté. Nous pouvons retourner le problème dans tous les sens, trouver ici ou là des dérivés, il n'empêche !

Nous sommes en guerre. Mais contrairement à ce que pensent certains, cette guerre n'est pas neuve et ne date pas des récents attentats commis en France et en Allemagne.

Nous sommes en guerre depuis la fin des trente glorieuses, depuis le regroupement familial, depuis l'acceptation d'une immigration massive extra-européenne sur notre territoire.

Nous vivons en état d'urgence permanent depuis au minimum une trentaine d'années. D'impolitesses en incivilités, d'indifférences en racisme ordinaire, le « vivre ensemble » imposé à nos concitoyens n'est plus qu'un immense champs de ruine dont les prémices nous apparaissent désormais lointains.

Le choc migratoire intense qui déferle sur l'Europe depuis quelques mois n'est que l'aboutissement logique de dizaines d'années de saupoudrage constant.

Nous savons que le mouvement des « réfugiés » est un mouvement organisé par le capital qui a besoin de main d’œuvre nouvelle pour casser le coût du travail. Nous savons qu'il existe des filières immigrationnistes. Nous savons qu'au travers du « grand remplacement » c'est à une substitution de main d’œuvre que nous assistons. Nous savons, comme le dit encore Francis Cousin, que « les hommes ne sont pas des oies sauvages et qu'il n'existe pas de cycles de migration naturelles ».

Nous savons que l'ennemi mortel qui se cache derrière le paravent de l'immigration se nomme Grand Capital et sa cohorte d'idiots utiles.

Qu'importe ! Le réel s'impose à nous. On peut l'appeler comme on veux : choc du futur, comme Alvin Toffler, choc des religions, comme l'abbé Guillaume de Tanouarn ou encore choc des civilisations, comme Samuel Huntington, la réalité c'est que l'Europe doit aujourd'hui faire face à une tentative de balkanisation et d'hétérogénéisation sans précédent.

Cependant, tout n'est pas aussi simple. N'en déplaise aux complotistes de tout poil et aux géopoliticiens de salon, les vagues migratoires qui se déversent à nos frontières se moquent bien de ces concepts d'occidentaux repus, elles n'en ont même sans doute jamais entendu parler. Elles se meuvent avec « leurs tripes », avec leur inconscient de peuples en mouvement. Loin d'intellectualiser leur action, c'est un instinct primaire de conquête de territoire qui les anime. Instinct animal décuplé par la masse.

Attentats et vagues migratoires sont constitutifs d'un même appel : celui d'une haine de l'Occident, d'un passé fantasmé d'une colonisation douloureuse, des mouvements de peuple sur la longue Histoire. C'est la continuation de l'expansion des Omeyyades (661-750) et celle de l'Empire Ottoman (1389 prise de Kosovo) mais par d'autres moyens. Éternel balancier. Que le spectacle de la marchandise l'ait mis en branle n' a guère d'importance. Il arrive que les monstres échappent à leur créateur.

Une chose est sure : nous n'assistons pas à la fin de l'Histoire, comme le crient certains bien-pensants, mais à son retour effectif après des décennies de consensus mou et d'opulence capitaliste. « Sous le choc de la vague migratoire, l’Europe se disloque, se désintègre, se déconstruit. (…) les historiens dateront certainement de cette affaire, de ces années 2015-2016, le début de la décomposition de l'Europe » pouvait-on lire dans Le Monde dans son numéro du 26 février dernier.

« Prétendre qu’il n’y a pas un choc des civilisations entre l’occident localisé et moribond et l’Islam déterritorialisé en pleine santé est une sottise qui empêche de penser ce qui est advenu, ce qui est, et ce qui va advenir », écrit pour sa part Michel Onfray, avant de poursuivre : « Refuser la réalité du choc des civilisations ne peut se faire que si l’on ignore ce qu’est une civilisation, si l’on méprise l’Islam en lui refusant d’en être une, si l’on déteste la nôtre par haine de soi »1.
L'Histoire est faite de mouvements de peuples et de conquêtes territoriales. L'Europe l'a un peu oublié depuis qu'elle est entrée dans la domination absolue de la marchandise et a quitté ce que Dominique Venner nommait l'horizon de la guerre. Celui-ci se rappelle aujourd'hui à notre bon souvenir et frappe de nouveau à notre porte.

Nul besoin de tomber dans les délires psychotiques de groupuscules appelant à la croisade. Seul l'impératif de faire face au réel nous conduit à penser que nous entrons dans une phase de confrontation ethno-culturelle de grande intensité.

2 – Y-a-t-il une solution politique et non violente au choc de civilisation ?

Pour les plus vieux d'entre nous qui avons résisté aux molles années 90, rien ne laissait présager une accélération aussi brutale de l'Histoire. Ces vagues migratoires d'intensité inégalée constituent en l'espèce une « divine surprise » propre à forcer la décision. Les attentats récents s'y agglomèrent comme autant de parasites sur un corps malade, tout à la fois charges émotionnelles et électrochoc psychologique. Le chaos semble proche et l'heure des choix se profile.

Un parallèle saisissant pourrait être fait avec la situation de l'Algérie Française en 1961 et la création de l'OAS. Mais comparaison n'est pas raison, dit-on.

Pourtant, qui pourrait encore croire à une issue non-violente ? La situation semble inextricable.

Boris Le Lay a récemment évoqué l'existence possible de « maquis mobiles musulmans » actifs sur le territoire national.

Même s'il convient d'être prudent sur le caractère réel de telles informations, la chose paraît suffisamment sérieuse pour être suivie de près.

Depuis Saint-Etienne-du-Rouvray chacun sait aujourd'hui que des attentats peuvent surgir sur n'importe quelle partie du territoire. Chacun sait également que des années de saupoudrage migratoire ont propulsé des communautés allogènes même dans les coins les plus reculés de France.

La remigration ? Beau concept en vérité, techniquement réalisable. Mais qui peut raisonnablement penser que la chose se fera sans tensions et sans heurts ?

Un retour du sentiment patriotique arasant les sentiments communautaires ? Ce serait se résigner à une lecture instantanée de l'actualité et d'une d'absence totale de recul sur les faits. N'en déplaise à certains, le véritable « vivre ensemble » n'est pas le patriotisme. Ce dernier est désormais un fourre-tout bien commode qui cache en réalité la fracture ethnique et justifie l'assimilation.

Le patriotisme d'avant 1945 avait encore du sens : celui d'une vision autour d'un drapeau et d'une Nation par un peuple sans changement ethno-culturels profonds, communiant dans d'identiques modèles de comportements, de pensées et de sensibilités. De nos jours tout est différent. Nous sommes désormais placés au cœur d'une opposition tendue entre deux mondes et deux civilisations.

L'unité nationale que certains veulent nous vendre est un leurre. Qui est aux commandes de cet enfumage ? L'oligarchie et le gouvernement qui ont tout intérêt à ce que les fractures ne s'élargissent pas pour maintenir, un tant soit peu, leur monde vivant.

« C'est pourquoi, il ne faut plus jamais parler des «populations musulmanes» pour désigner nos compatriotes de confession musulmane mais d'un peuple, le nôtre dont ils doivent désormais faire partie intégrante » écrit Guillaume Bigot, essayiste et membre fondateur du Comité Orwell (sic!)2.
En vérité, le clivage à venir ne se fera pas sur la base des patriotes contre l'anti-France, pour reprendre le fantasme récurent des vieilles barbes de l'extrême-droite française, mais entre la tribu et la mixité, le clan et l'indifférencié, le socialiste et le libéral, l'enraciné et le mondialiste, l'humain et l'homo œconomicus, le défenseur de la nature et le prédateur productiviste, la communauté et la société.

Devant cet horizon de la guerre qui refait surface, il est donc à craindre un affrontement sans égal entre communautés autochtones et allogènes. Nous allons connaître ce retour de la barbarie, du clan et de la tribu. Nos banlieues sont des poudrières, nos métropoles des coupes-gorges et des territoires entiers sont en voie de « dhimmisation ». Parallèlement, les années qui viennent seront des années d'intenses radicalités explosives (Francis Cousin). Les luttes de classes vont se réveiller.

Nous vivons des temps incertains mais riches de sens à venir. A l'instar de Régis Debray, ne nous condamnons pas à un « pastiche des destins hors série qui nous ont précédé, raflant les premiers choix et nous laissant les doublures ».

Le 20 juillet dernier à Saint-Astier, François Hollande a appelé les Français à rejoindre les différentes réserves des forces de sécurité. Chiche !

Intégrons la réserve opérationnelle. Mais intégrons là dans un but bien précis : celui d'apprendre en restant au contact de la réalité du terrain

Il y a un ordre des tâches historiquement fondé. Le travail insurrectionnel est aujourd'hui le travail politique numéro un.

1- Chronique mensuelle de Michel Onfray, Mars 2015 N°118 in mo.michelonfray.fr

2 - In Le Figaro 26/07/2016

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samedi, 20 août 2016

Jean Raspail en Bretagne : c'est maintenant que commence la Camp des Saints...

Un entretien avec Breizh info cliquez ici :

20/08/2016 – 07H00 Fréhel (Breizh-info.com) – Jean Raspail, l’auteur notamment du Camp des Saints, terrible best-seller prophétique, est un amoureux de la Bretagne. Il passe régulièrement ses vacances à Fréhel (22) – un coin qu’il apprécie particulièrement – où il nous a fait l’honneur de nous accorder une interview.

L’occasion pour nous de l’interroger sur sa relation avec Fréhel et ce secteur si particulier de la Bretagne. Mais aussi sur son rapport à la Bretagne. Et bien entendu, sur son oeuvre, et notamment Le Camp des Saints. Enfin, nous en avons profité pour questionner Jean Raspail sur l’actualité, et notamment sur l’islamisation, mais aussi sur la vague migratoire sans précédent qu’il avait prédit.

Jean Raspail s’est totalement prêté à l’exercice, et ses réponses pimentées ne manqueront pas de surprendre nos lecteurs. De son attachement à l’identité bretonne, au clan breton, et à son enracinement, à sa volonté de faire abolir les lois Pleven-Gayssot-Taubira, en passant par son constat sans fioriture sur la montée de l’islamisme ou l’invasion migratoire, on ne s’ennuie pas un instant durant les 35 minutes d’entretien qu’il nous a accordé.

Il y a plus de quarante ans, en 1973, Jean Raspail faisait scandale en publiant « Le Camp des Saints », roman dans lequel il imaginait le déferlement de populations du tiers-monde, poussées par la faim et la misère sur les côtes françaises. Un million de boat people prenaient pied sur notre territoire, en avant-garde d’une inéluctable invasion. Le gouvernement atermoyait, puis cédait. Mais une poignée de patriotes résistait jusqu’au bout, les armes à la main…

Aujourd’hui, force est de constater que l’Histoire valide la thèse de son roman. Un roman dont il a refait la préface, en 2011, que Polémia analysait ainsi : « L’Europe, la France vivent sous le joug d’une idéologie unique : Big Other. Une admiration sans bornes de l’autre, doublée de la haine de soi, de sa culture, de sa civilisation. Une idéologie unique qui nous assujettit grâce aux méthodes de Big Brother : la société de surveillance que nous connaissons où la police de la pensée est omniprésente. Une idéologie unique qui s’impose d’autant plus facilement aux individus qu’ils sont affaiblis par la tutelle de Big Mother : le principe de précaution qui doit s’appliquer du berceau à la tombe. Sauf dans un domaine, semble-t-il, celui des… politiques migratoires ».

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vendredi, 19 août 2016

En attendant la sortie du livre "POURQUOI NOUS SOMMES CONTRE LES EOLIENNES" prévue le 2 octobre*, le nouveau numéro du "Crapouillot" traite le sujet

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Le Crapouillot, magazine non conformiste,

est en vente dans les kiosques au prix de 7.50 €

* POURQUOI NOUS SOMMES CONTRE LES EOLIENNES (Alban d'Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, 200 pages, 20 €) sortira à l'occasion de la Xe Journée de Synthèse nationale le dimanche 2 octobre prochain.

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lundi, 15 août 2016

Sisco : agressés par des adultes musulmans, les jeunes Corses répliquent…

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Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

une attaque raciste et kouffarophobe qui a eu lieu sur une plage de Sisco au Cap Corse, après que des individus arabo-musulmans s’en soient lâchement pris à des adolescents.

La presse unanime relate l’agression en distinguant bien les agresseurs « des jeunes d’origine maghrébine », « de la communauté musulmane », alors que ceux-ci, aux dires de témoins, auraient en réalité été âgés de plus de 40 ans, tandis que les agressés, non armés, sont « des jeunes Corses » âgés, eux, de 15 à 18 ans.

Le tableau est posé.

Selon le témoignage d’une maman de l’un des agressés, les victimes se trouvaient sur une crique, « armés de leur serviette de plage », lorsque des individus en bandes armés, eux, de « haches, couteaux et harpons » et de matraques sont venus les poignarder, frappant notamment sur la tête le plus petit d’entre eux. Même en bande, le courage n’est pas la qualité première de ceux qui ont pour ordre divin de frapper les kouffars.

Le tort des Corses ? Avoir pris, de loin, des photos du paysage sur lesquels apparaissaient des personnes vêtues de tenues exotiques (les femmes étaient en « burka ») datant d’une lointaine époque et donc aussi incongrues que celles de Jacquouille-la-Fripouille en plein 21e siècle. Ce n’est d’ailleurs certainement pas un hasard si les agresseurs sortis de leur propre Moyen-Age s’en sont également pris aux voitures garées là, puisque les femmes en burka ont crevé les pneus, tout comme Jacquouille en panique devant un moyen de transport moderne frappait « la chariotte du diable » du facteur.

L’affrontement aurait fait une demi-douzaine de blessés, dont une femme enceinte ainsi qu’une autre personne dans un état très grave du côté des Maghrébins.

La maman, décrivant une « scène de guerre » dans laquelle sont intervenus une centaine de policiers et de gendarmes, poursuit son témoignage : « le copain de ma fille, sous ses yeux, a esquiver un coup de couteau dans le ventre ». Trois des pères des jeunes Corses sont arrivés en premier sur les lieux pour tenter de régler la situation, tandis que l’un d’eux aurait esquivé un coup de couteau, avant qu’un autre ne se prenne un coup de harpon.

« Mon frère a été tabassé, il est choqué pour toujours », a déclaré la sœur de l’un des agressés.

Un témoin a déclaré que les agresseurs, âgés de 40 à 50 ans et, semble-il, d’origine marocaine, ont crié « Allah akhbar ! On est chez nous ! », avant de continuer : « on va niquer vos femmes, on va les mettre pleines ! On va s’en prendre à vos enfants ! ». Bref, rien que du classique. Une femme aurait également été lapidée par des Maghrébins, selon un autre témoin de la scène.

Pour comble de crétinerie, des membres des musulmans agresseurs ont mis le feu à leurs propres véhicules…

Après cette attaque par des adorateurs de Mahomet, on ne peut que féliciter la ténacité du maire de Cannes ainsi que celle de Lionnel Luca à Villeneuve-Loubet de n’avoir pas cédé aux revendications communautaires d’islamistes désireux d’appliquer la charia sur notre sol, la justice ayant donné raison à ceux-ci en raison du trouble à l’ordre public que le port du burkini ne pouvait que générer. Nous n’avons, en effet, pas vocation en France à tolérer des revendications d’un autre âge ostensiblement idéologiques, sexistes et porteuses de sous-entendus accusatoires laissant entendre que tous les hommes en France seraient des violeurs potentiels de musulmanes.

Lionnel Luca avait rédigé un arrêté stipulant que « l’accès à la baignade à toute personne ne disposant pas d’une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et du principe de laïcité, et respectant les règles d’hygiène et de sécurité adaptées au domaine public maritime » serait interdit. La charia n’a en effet pas lieu d’être en France.

C’est dans ce contexte qu’en fin de matinée, ce dimanche, suite à cette agression kouffarophobe, des manifestants ont été reçus à la préfecture de Bastia. Parmi eux, certains ont crié « aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous ! ».

Nous ne pouvons qu’encourager et féliciter nos amis corses pour leur courage et leur refus de ne pas se laisser marcher sur les pieds par la racaille islamiste.

De même, on peut s’interroger sur l’incapacité de Bernard Cazeneuve de faire régner l’ordre « républicain » sur notre territoire, rôle qui lui est pourtant dévolu et pour lequel il est grassement payé. On ne peut que constater que le résultat de sa politique laxiste joue davantage en faveur des racailles qu’en faveur du peuple qu’il est supposé protéger.

Il va falloir que cet improbable régime socialiste annonce clairement la couleur : soit il installe l’islam incompatible avec notre civilisation sur notre sol afin de nous faire disparaître, soit il nous défend de cette « idéologie d’agression » hostile à toute élévation intellectuelle, à toute beauté, et surtout à toute tolérance. En tout cas, il ne peut y avoir cohabitation. Quand on se rend à la plage avec des haches dans le but de frapper des non musulmans, ainsi que l’ordonne le coran, c’est qu’on a la volonté de nuire, qu’on est en guerre.

Si on est en guerre, alors il faut bouter l’ennemi hostile hors de nos frontières françaises afin de protéger les nôtres, point barre.

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jeudi, 04 août 2016

Le nouveau numéro du "Bulletin célinien"

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mardi, 02 août 2016

Revue de presse, un entretien avec Jean-Louis- Harouel : Pour combattre l'islamisme,en finir avec la religion des droits de l'homme

JeanLouisHarouel.jpgPar Alexandre Devecchio

FIGAROVOX

1er aout 2016 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Faut-il adapter l'Etat de droit pour vaincre la menace terroriste ? Dans un entretien fleuve, l'historien du droit et auteur de Les droits de l'homme contre le peuple, Jean-Louis Harouel (*) répond aux questions du FigaroVox.

Après l'attentat de Nice qui a fait plus de 80 morts et l'assassinat sauvage d'un prêtre en pleine messe de Saint-Etienne-du-Rouvray par des islamistes, le débat politique porte désormais sur la question de l'Etat de droit. C'est justement le thème de votre livre: Les droits de l'homme contre le peuple …

De fait, alors que les droits de l'homme sont la seule identité que nos gouvernants veuillent bien aujourd'hui revendiquer pour la France, ils sont devenus depuis quelques décennies une véritable religion séculière obsédée de non-discrimination et destructrice des nations, qui handicape mortellement notre pays dans sa confrontation avec l'islam de masse installé sur son sol. Longtemps niée par les responsables politiques au pouvoir, cette situation catastrophique est enfin reconnue sous l'effet brutal des récents massacres commis au nom de l'islam.

Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy affirme : « Si les démocratie ne défendent pas les citoyens, les citoyens se défendront de la démocratie ». L'Etat de droit est supposé protéger les Français. Aujourd'hui paradoxalement les met-il en danger ?

N'en déplaise à Nicolas Sarkozy, ce qui est en cause ici, ce n'est pas la démocratie, mais au contraire un déficit de démocratie, dont il est d'ailleurs lui-même largement responsable. La démocratie libérale consiste dans la souveraineté du peuple combinée avec les libertés publiques garantissant les citoyens contre d'éventuels excès d'autorité des gouvernants. Or, aujourd'hui, ce n'est plus le peuple qui est souverain, ce sont les dogmes de la religion des droits de l'homme, mortifère pour les peuples européens.

La fonction de la démocratie est d'assurer à un peuple la maîtrise de son destin, de son territoire, de son identité, de son contenu humain, de ses grands choix de société. Or, sur tous ces points, si l'ont met à part la Grande-Bretagne, il y a belle lurette que les peuples d'Europe occidentale ne sont plus en démocratie, à la notable exception du peuple helvétique.

De manière fallacieuse, ce que l'on baptise maintenant démocratie, c'est le règne de la religion séculière des droits de l'homme dont les diktats souvent délirants sont imposés aux peuples européens — via leurs élus et leurs gouvernants sans consistance — par la bureaucratie de Bruxelles et par les divers juges nationaux et supranationaux auto-investis d'une fonction prophétique leur permettant de «découvrir» sans cesse de nouveaux «droits fondamentaux» aux effets pro-catégoriels, destructeurs de ce qui reste de cohésion, de sécurité des personnes et des biens, et de valeurs de durée dans les sociétés européennes.

C'est parce qu'on a traité les peuples européens en mineurs sous tutelle incapables de savoir ce qui est bon pour eux que l'on a laissé se développer une présence islamiste aussi massive, que notre arsenal juridique est aussi inadapté à la réalité et que les autorités françaises sont aujourd'hui si désemparées face au déchaînement de la violence djihadiste. En conséquence, le retour à la protection des citoyens passe par le retour à une démocratie véritable.

Dans votre livre, vous sous-entendez que les islamistes se servent des droits de l'homme pour mieux accroître leur influence en Europe et singulièrement en France. Comment ?

Longtemps, les droits de l'homme se sont confondus dans la pratique avec les libertés publiques des citoyens au sein des États-nations démocratiques. Avec le passage à la religion séculière des droits de l'homme, il y a eu à partir du milieu du siècle dernier un véritable changement de nature qui se marque dans la langue anglaise par l'antithèse rights of man/human rights, dont le second terme a correspondu en France à ce qu'on appelle les «droits fondamentaux», notion introduite dans les années 1970 et dont les grands bénéficiaires sont les étrangers. L'islam en a profité à plein pour installer en France, au nom des droits de l'homme et sous leur protection, la civilisation musulmane, ses mosquées et ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, voire ses règles juridiques en violation du droit français: mariage religieux sans mariage civil, polygamie, répudiation unilatérale d'une épouse par le mari, etc.

À travers une foule de revendications identitaires téléguidées par eux, les milieux islamistes et notamment l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) ont instrumentalisé les droits de l'homme pour appesantir leur contrôle sur les populations originaires du nord de l'Afrique et les contraindre au respect de l'ordre islamique, faisant en particulier tout leur possible pour empêcher les jeunes nés en France — auxquels nous avions commis l'erreur d'attribuer massivement la nationalité française — de devenir sociologiquement des Français.

Dans un communiqué transmis au journal Corse Matin, le mouvement clandestin nationaliste, FLNC, menace les islamistes radicaux d' « une réponse déterminée» et estime que l'État français aurait «si un drame devait se produire chez nous (...), une part importante de responsabilité ». Que cela vous inspire-t-il ?

Une certaine inquiétude, car des représailles privées n'arrangeraient sans doute rien, bien au contraire. En même temps, cette mise en garde montre que la force du sentiment identitaire donne à un groupe une combativité indispensable pour gagner une guerre. Or, de manière tragique pour la France, tout a été fait depuis un demi-siècle pour y détruire le sentiment identitaire, pour y interdire tout amour du pays, toute fierté d'être français. Les jeune générations n'ont entendu parler que de culpabilité de la France, de repentance, d'amour de l'autre jusqu'au mépris de soi. Notre Éducation nationale est non seulement médiocre et déculturée: elle impose sur le mode de la propagande une éducation anti-nationale.

Tous les jeunes Français devraient savoir que l'élément fondateur de l'identité européenne a été historiquement son ancrage dans la chrétienté et son refus obstiné de basculer dans le monde islamique. L'Europe n'a pu exister et avoir le destin brillant qui fut le sien durant des siècles que grâce à son rejet farouche de l'islam. C'est ainsi qu'elle a pu s'arracher aux conceptions théocratiques — dont relève l'islam — et construire non sans peine cette disjonction du politique et du religieux qu'on appelle en France laïcité, dont l'origine se trouve dans la célèbre parole christique : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

L'ancien président de la République propose d'adapter l'Etat de droit. Le risque n'est-il pas d'aller trop loin ? Comment placer le curseur entre préservation des droits individuels et nécessité de nous défendre collectivement ?

Le problème est que nous ne sommes plus dans le cas d'un État-Nation culturellement homogène, qui est l'organisation politique d'un peuple. Il y a eu pour une part importante changement de peuple. Si bien que la «communauté nationale» dont on nous rebat les oreilles n'est plus qu'une fiction. La vérité est que trop souvent, sur le territoire de la France, nous sommes deux peuples, deux civilisations face à face. Et il est légitime que le peuple autochtone préserve sa survie en restant maître de son pays.

Certains proposent la mise en place d'un «Guantanamo à la française». On ne peut pas dire que cela a été une réussite pour les Etats-Unis, même d'un strict point de vue sécuritaire…

Une chose est sûre: un groupe humain ne peut pas se battre efficacement contre un ennemi implacable en tolérant dans son sein la présence d'éléments par lesquels il est en droit de craindre d'être combattu de l'intérieur. Pendant la Seconde guerre mondiale, à la suite de Pearl Harbour, les États-Unis avaient enfermés dans des camps leurs ressortissants d'origine japonaise. La chose est aujourd'hui très critiquée au nom des droits de l'homme, mais dans le contexte de l'époque, elle a paru indispensable et légitime.

Il y a en outre d'autres pistes telles que l'incrimination de comportements hostiles, les condamnations pour intelligence avec l'ennemi, trahison, l'interdiction de séjour sur le territoire national, la déchéance de nationalité (pas seulement pour des bi-nationaux), le retour à la mort civile, l'expulsion. Il faut pour cela passer outre aux interdits de la Cour européenne des droits de l'homme qui refuse qu'on puisse faire un apatride. À quoi on peut au demeurant rétorquer que les islamistes méprisent les nations particulières et ne se réclament que de la nation musulmane mondiale: l'oumma.

Le succès de l'islamisme, notamment auprès de jeunes qui sont nés en France, révèle une profonde crise de civilisation. Si à court terme la réponse sécuritaire peut-être une solution, sera-t-elle suffisante à long terme ? Que faire ?

Il y a effectivement deux problèmes distincts: d'une part l'horreur spectaculaire des massacres perpétrés par des djihadistes ; et d'autre part le processus silencieux et occulté de la conquête islamiste dont je fais état dans Les droits de l'homme contre le peuple. Il ne fait pas de doute que dans le projet islamiste, l'Europe occidentale est redevenue une terre à prendre, une proie pour l'islam. Les islamistes pensent que le moment est venu pour les musulmans de reprendre une conquête de l'Europe occidentale rejetée il y a un millénaire par la vigoureuse résistance des Européens. Professeur d'histoire du Maghreb contemporain, Pierre Vermeren observe que de nombreuses mosquées créés en France ont reçu un nom évocateur de l'idée de la conquête par l'islam.

Face à ce processus de conquête, le premier devoir des États européens est d'y mettre enfin un coup d'arrêt. L'Europe se doit de bloquer immédiatement l'immigration et la venue de réfugiés. Le devoir des dirigeants européens est de faire savoir que l'Europe ne peut pas accueillir un seul musulman de plus, vu la dangerosité pour elle de la présence islamiste, qu'il s'agisse des attentats ou de la mécanique conquérante. Les pays européens doivent dire clairement que les réfugié musulmans ont vocation à être accueillis par des pays musulmans, que c'est à l'Arabie saoudite et autres richissimes monarchies pétrolières de les accueillir, ou à défaut de financer leur accueil par d'autres États musulmans.

Quant aux musulmans déjà présents sur le sol européen, il faut bien qu'ils aient conscience que, malgré la liberté des cultes pratiquée en Europe, l'islam politique n'y est pas légitime. Elle n'est pas légitime car elle est un système politique et juridique qui viole la disjonction du politique et du religieux qui fonde la civilisation européenne. Et elle n'est pas légitime à cause de son refus de la liberté de pensée, de l'infériorité qu'elle inflige aux femmes et aux non-musulmans, de la caution qu'elle apporte à l'esclavage, des appels à la violence qui figurent dans ses textes saints.

Toutes ces vérités, les dirigeants européens ne sont certes pas prêts à les dire car la religion séculière des droits de l'homme leur défend de le faire. Et pourtant, ils y seront peut-être un jour acculés par la violence djihadiste.

Tôt ou tard, interviendra sans doute un massacre encore plus terrible commis par des islamistes. Ce sera le massacre de trop. Et alors, les dirigeants français seront bien obligés la démolition des mosquées salafistes, la dissolution des organisations de cette mouvance, l'expulsion des prédicateurs étrangers, la construction de forteresses militaires pour contrôler les quartiers dominés par l'islamisme.

Étrangement, la monstruosité même du terrorisme dont l'islamisme flagelle aujourd'hui la France lui permettra peut-être d'inverser le processus de la conquête islamique.

(*) Agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Harouel est professeur émérite d'Histoire du droit à l'Université Paris Panthéon-Assas. Il vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple (éd. Desclée de Brouwer, 2016).

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dimanche, 31 juillet 2016

Alep : grande victoire pour les forces loyalistes

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Martial Roudier Lengadoc info cliquez ici

La situation en Syrie vient de franchir un nouveau cap. Les cartes des alliances et des soutiens se redistribuent et changent de main. Tout ceci majoritairement à la défaveur des factions jihadistes. Les forces de l’Etat Islamique subissent de très importants revers dans deux de leurs bastions, Manbij en Syrie et Falloujah en Irak. Les groupes islamistes affiliés à Al-Qaïda sous la bannière du Front Al Nosra perdent de leurs soutiens. Les turcs commencent même à revoir leur position d’hostilité envers la Russie et à se défier de leurs soutiens islamistes.

Revers des forces loyalistes à Raqqah et à Kinsabba

Nous avions annoncé une importante offensive sur la capitale islamiste en Syrie de la part des forces loyalistes du gouvernement de Bachar El-Assad. Ces dernières avaient déclenché cette opération pour bénéficier de l’effet de surprise de cette attaque éclair ainsi que de la pression exercée par le nord par les troupes kurdes soutenues par les occidentaux. Malheureusement, après avoir pénétré profondément dans le dispositif ennemi, les troupes loyalistes se sont faites sévèrement étriller et ont du se replier au delà de leurs positions de départ. L’ennemi ayant utilisé quantité de candidats au suicide à bord de VBIED. Il semblerait également que des problèmes de coordination du à l’étirement des troupes soient à l’origine de ce fiasco. Le front semble stabilisé depuis mais nul doute qu’il se réchauffera prochainement.

Au nord ouest du pays, les forces loyalistes ont subi des pertes de territoire dans les montagnes de Latakia, proche de l’incident du pilote russe abattu par des chasseurs turcs. Perte de terrain importante dans cette région montagneuse mais qui est désormais contenue.

Quelques petites victoires, chèrement obtenues, sont à signaler dans des poches de résistance situées autour de la capitale de la Syrie, Damas. Ces enclaves tendent à être réduites petit à petit malgré des efforts de retranchements importants.

La ville d’Alep encerclée

Cela faisait des semaines que Alep, la capitale économique du Nord, était le centre de toutes les attentions et de tous les efforts. La situation militaire sur place était d’une quasi parfaite égalité puisque les territoires étaient symétriquement imbriqués l’un dans l’autre. Chacun des deux camps avaient la même ambition de couper l’arrière des positions à l’endroit le moins étiré, créant ainsi une enclave qui serait réduite petit à petit. Les forces « rebelles » alliées aux factions islamistes du Front Al-Nosra avaient gagné du terrain au sud ouest d’Alep autour de la position stratégique d’Al-Eis, menaçant durement les arrières des forces pro-régime. La victoire revient donc aux forces du président Bachar El-Assad qui viennent de faire la jonction de leurs forces sur la route dite « Castillo » fermant ainsi le seul axe de ravitaillement des rebelles désormais encerclés de toutes parts.

Il sera intéressant d’observer l’attitude adoptée par les loyalistes envers l’enclave kurde du quartier Sheikh Maqsoud. Un principe de neutralité, voire de franche collaboration, est en vigueur dans cette partie de la Syrie. Ce qui n’est pas le cas dans les enclaves loyalistes de Qamishli et d’Al Hasakah où des affrontements ont régulièrement lieu avec les kurdes.
Cet enclavement est un coup très dur porté à l’ensemble de la rébellion et par conséquent une bouffée d’oxygène pour le camp loyaliste.

Menaces sanglantes sur l’Europe

Les revers subis par Daech sur son propre sol amènent malheureusement l’ouverture d’un nouveau front qui est le front européen. Les attentats islamistes connaissent une accélération depuis quelques semaines où chaque jour laisse craindre de nouvelles atrocités sur notre sol.

Après la Belgique et la France, c’est au tour de l’Allemagne de subir ces attentats sanglants.

Fusillade à Munich, attaque à la hache dans un train le 18 juillet, attaque à la machette à Reutlingen, attentat suicide devant un festival à Ansbach. Le premier ministre français nous avait annoncé fin janvier que nous étions en guerre et s’adressant à de jeunes étudiants que « Votre génération doit s’habituer à vivre avec ce danger, et ce pendant un certain nombre d’années« . C’est chose faite désormais après la tuerie de Nice, et l’égorgement d’un prêtre à St Etienne du Rouvray. De quoi raviver les tensions inter-communautaires en France à l’exemple du FLNC qui déclarait aux salafistes « Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme. » et de craindre des lendemains qui déchantent…

Info de dernière minute : le chef du groupe Front Al Nosra vient d’annoncer publiquement se séparer de l’organisation terroriste islamiste Al-Qaida afin de ne plus être la cible des bombardements coordonnés russes et américains. Ils se font appeler désormais Front Fateh al-Cham.

NDLR : pour comprendre la Syrie

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mercredi, 27 juillet 2016

Le communiqué imbécile de SOS-racisme

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Source l'Observatoire de la christianophobie cliquez ici

Chacun y va de son communiqué, comme il fallait s’y attendre, tant l’abominable égorgement du Père Hamel a profondément ému les Français – enfin, pas tous… – et d’innombrables étrangers. Tous les communiqués, évidemment, ne se valent pas. Certains, même, ne valent rien du tout comme celui ridicule de l’association subventionnée SOS Racisme qui eût mieux fait, en l’occasion, de s’abstenir de tout commentaire. D’abord, parce que cet odieux attentat n’a rien de raciste. Il est religieux : des musulmans s’en sont pris de manière abominable à des catholiques non pas en « haine de la vie » mais en haine du christianisme. Notons que le caractère antichrétien de l’attentat est parfaitement gommé dans ce communiqué. Ensuite, parce que vouloir faire passer Daech pour une organisation « d’extrême droite » montre que SOS Racisme ne comprend rien à la chose. Quand on ne comprend rien, le mieux est de se taire afin de ne pas passer pour un imbécile. Enfin parce que ces « attaques d’une sauvagerie inédites [sic !] », n’ont, en matière de sauvagerie rien d’inédit, ne serait-ce qu’en France pays où la Terreur, comme mode de gouvernement, a été imaginée avec tout son cortège d’horreurs et ses métastases dans de nombreux pays. Oui, vraiment, ce communiqué est imbécile, au sens propre et au sens figuré.

Le communiqué de SOS-racisme :

L’attaque terroriste qui a frappé l’Eglise de Saint-Etienne du Rouvray est un nouvel acte d’une infinie lâcheté perpétré par des personnes animées d’une haine de la vie. Nous exprimons nos condoléances aux habitants et à la ville de St Etienne du Rouvray, frappée par cet acte barbare et odieux. En se revendiquant de Daech, les deux assassins montrent une fois de plus le caractère sanguinaire de cette secte d’extrême-droite aux orientations racistes, antisémites, sexistes et homophobes. Animés par une idéologie de mort, ils essaient une nouvelle fois de fracturer la société et de nous éprouver. Face à ces attaques d’une sauvagerie inédites, restons fermes et unis. Si le but des terroristes est d’instiller la peur et de nous amener à réduire par nous-mêmes nos libertés, nul ne doit être dupe de l’objectif fondamental des terroristes et de leurs commanditaires.

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Mgr Lebrun demande aux chrétiens de prier et de se laisser égorger

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Charles Demassieux Riposte laïque cliquez ici

Ce mardi 26 juillet 2016 a eu lieu une attaque très « courageuse » contre une place forte : une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, petite commune des environs de Rouen. Un prêtre y a été égorgé et, à l’heure où j’écris, un fidèle est entre la vie et la mort. Egorgé ? Tiens, ça me rappelle quelque chose, pas vous ?

Avant d’entamer les hostilités, je tiens à expédier certains détails : je suis chrétien, je prie régulièrement dans les églises, notamment celles de la région de Rouen, où j’aime traîner mes guêtres. J’ai ainsi allumé des cierges à la collégiale d’Ecouis, l’église Saint-Martin de Lisors et la cathédrale Notre-Dame de Rouen, entre autres. J’ai longtemps prôné le vivre-ensemble ; j’en suis heureusement revenu, ce qui fait de moi un dissident catholique au regard des appels naïfs de l’Eglise à l’amour aveugle qui, comme chacun sait, peut s’avérer mortel !

Ceci étant dit, lorsque Georges Fenech déclare, à propos de ce nouveau massacre « déséquilibré », que « c’est inacceptable, indigne », je crois à sa sincérité – la droite, bien que dévoyée, est toujours enracinée dans le christianisme. Toutefois, lorsque Valls affirme le cœur sur la main et le petit doigt sur la couture du pantalon que « nous ferons bloc », ou que le ministère de l’Intérieur sort le violon pour énoncer une lapalissade – « La communauté chrétienne est tragiquement endeuillée. » –, là, je ne suis pas d’accord du tout ! Depuis combien de temps les chrétiens alertent-ils les autorités sur les dégradations de leurs sanctuaires et cimetières sans que l’Etat socialiste ne leur fasse l’aumône d’une attention légitime ? Serait-ce là l’expression d’une rancœur mal digérée qui remonterait aux prêtres réfractaires, aux Chouans et aux Vendéens ? Sait-on jamais avec cette engeance anticléricale mais chaleureusement islamophile !

Un prêtre a donc été égorgé. Les coupables sont morts. Tous ? Je crains que non quand je vois avec quelle hargne l’Eglise est calomniée au moindre de ses soubresauts, pourtant très anodins au regard de la situation qu’elle subit. Elle est régulièrement accusée de tous les maux, quitte à parfois friser l’incohérence : un curé pédophile c’est mal, mais Polanski a sans doute fait acte de création en droguant et violant autrefois une gamine de 13 ans ! Nous sommes d’accord, la pédophilie est une injure faite à l’enfance, mais toute la pédophilie, y compris celle théorisée par certains ténors de la gauche ! Oui, l’Eglise reçoit tous les crachats, et ces crachats en décomplexent plus d’un, à commencer par les nuisibles d’Allah ! Alors, vos larmes, gens de gauche, vous vous les mettez dans le fondement et qu’elles y restent jusqu’à la fin des temps ! Car vos invectives et votre mépris des chrétiens ont, quelque part, armé ces disciples de l’idéologue du désert. Mes frères d’Orient se rappelleront, eux aussi, de votre volonté de les laisser crever tandis que votre meute hurlait autrefois en faveur des Bosniaques !

Au tour des prélats, maintenant – tout le monde aura son compte ! Messeigneurs, Saint-Père, pourquoi persévérer dans l’erreur d’un œcuménisme sans frontière ? Dialoguer avec les juifs, les protestants, etc., entendu, mais pas avec l’islam. L’islam c’est le serpent biblique, nous venons d’en avoir la énième démonstration.

Pour monseigneur Lebrun, archevêque de Rouen, « l’Eglise catholique ne peut prendre d’autres armes que la prière ». Donc, nous serions condamnés à mourir lapidés, par exemple, comme Etienne – premier martyr chrétien – sans coup férir ? Je refuse et j’ai la faiblesse de croire que nombre de croyants partagent mon avis. Prions, certes, mais combattons cet agglomérat des pires pulsions humaines au point qu’il y est exigé de voiler femmes et fillettes pour ne pas céder à la tentation de les violer.

Les armes de paix et de dialogue prônées par monseigneur Lalanne, évêque de Pontoise, sont impuissantes à protéger les fidèles chrétiens – et de toutes les autres religions – de l’ogre islamique. Avec de tels raisonnements, le vieux rêve de Mélenchon aurait été exaucé et Charles Martel déposait les armes avant de combattre.

Ce meurtre est aussi rituel – l’égorgement est une tradition bien musulmane ! – que symbolique. Après avoir frappé notre liberté d’expression – attentats de Charlie Hebdo – ; notre mode de vie – attentats de novembre 2015 – ; notre symbole d’unité nationale (malgré tout !) – le 14 juillet –, voilà que les mercenaires du Coran s’en prennent à l’Eglise. Je n’évoque même pas les crimes antisémites puisque tuer des juifs est chez eux un réflexe pavlovien qui ne nécessite aucune explication !

L’Eglise est devenue faible par excès de compassion. C’est beau la compassion, sauf avec l’islam. Dans ce cas, ça devient du suicide.

Le résistant André Frossard a dit un jour que : « Le christianisme est la langue maternelle des Européens. » A nous de ne pas renier notre mère en la protégeant de toutes les manières possibles contre ses assassins.

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lundi, 25 juillet 2016

Alain de Benoist sur les responsables européens : « Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.»

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La rédaction de Breizh-Info a interrogé Alain de Benoist, intellectuel majeur de la Nouvelle Droite, sur l’actualité et sur les évènements qui s’enchaînent, en France, en Europe et dans le monde. Nous reprenons ici cette entretien publié le 21 juillet 2016 par Breizh-Info.

Breizh-info.com : Nice, Turquie, Brexit : est-on en train d’assister à une accélération de l’histoire ?

Alain de Benoist : Il y a déjà eu des attentats en France (et il y en aura d’autres), comme il y a déjà eu des coups d’État en Turquie (et ce n’est sans doute pas le dernier). Le Brexit est plus important, surtout s’il s’avère qu’il aura marqué le début de la déconstruction européenne. Mais cela suffit-il à parler à d’« accélération de l’histoire », expression dont une définition précise est encore à donner ? Plus intéressante me paraît être l’accélération sociale, à laquelle Hartmut Rosa a consacré un excellent livre : « L’accroissement de la vitesse, écrit-il, constitue le véritable moteur de l’histoire moderne ».

Mais cette accélération-là n’a pas grand-chose à voir avec les événements qui font la une des médias. C’est une accélération silencieuse, d’autant plus efficace qu’elle ne fait pas de bruit. Si l’on recherche le décisif, plus que vers Ankara, c’est vers la Silicon Valley qu’il faut se tourner.

Les responsables européens sont-ils à la hauteur des événements ?

Alain de Benoist : Vous connaissez très bien la réponse. Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.

Que vous inspire la tentative de coup d’État en Turquie ?

Alain de Benoist : Ses auteurs s’y sont véritablement pris comme des manches, ce qui confirme une fois de plus que les militaires putschistes sont rarement intelligents. Erdogan, comme de Gaulle en avril 1961, a au contraire réagi avec une rapidité et un sens du moment historique qui méritent l’admiration. C’est une belle illustration du propos de Carl Schmitt : « Est souverain celui qui décide dans le cas d’exception ».

Le président turc est évidemment le grand vainqueur de ce coup d’État avorté : ses adversaires lui ont offert sur un plateau d’argent les circonstances qui vont lui permettre de museler son opposition. Reste à savoir si l’événement ne va pas également dégrader les relations de la Turquie avec les Etats-Unis, ceux-ci n’ayant condamné le coup d’État qu’avec un retard assez suspect. Il faudrait alors s’attendre à une confirmation du rapprochement entre Ankara et Moscou. Mais rien n’est sûr. La Turquie étant une spécialiste du triple ou quadruple jeu, il est difficile d’en dire plus pour le moment.

Du Front national au Parti communiste français, il semblerait que la solution du « tout sécuritaire » soit prisée pour combattre l’islamisme. Partagez-vous cet avis ? Le mal n’est-il pas plus profond, et à traiter à la racine ?

Alain de Benoist : La quasi-totalité de la classe politique estime que la réponse au terrorisme doit être avant tout « sécuritaire ». Cela revient à vouloir agir sur les conséquences plutôt que sur les causes, c’est-à-dire à chercher à régler en aval ce qui doit se régler en amont. Les mesures dites de sécurité ne servent en outre pas à grand-chose. La présence des militaires dans les rues rassure, mais ne protège pas. Le renseignement reste inefficace aussi longtemps qu’il n’est pas orienté vers le décèlement précoce. Quant aux mesures d’exception, que réclament les hystériques, elles ne font que restreindre les libertés sans améliorer la situation.

Comprendre le djihadisme, afin de mieux lutter contre lui, implique un changement radical des mentalités. Nos contemporains estiment pour la plupart que rien n’est pire que la mort, idée dont ils ignorent qu’elle est assez récente (mais à laquelle l’idéologie libérale apporte sa caution : l’Homo œconomicus étant posé comme fondé à toujours rechercher son meilleur intérêt, il n’est objectivement rien au nom de quoi on puisse lui demander de sacrifier sa vie).

Ils se sont par ailleurs habitués à penser que la religion trahit sa vocation quand elle encourage le fanatisme. Cela leur interdit de comprendre la dimension existentielle d’un activisme islamiste dont les protagonistes, non seulement ne craignent pas la mort, mais la recherchent volontairement avec passion. Cela leur interdit aussi de comprendre ce fait brutal qu’à l’heure actuelle, le djihadisme est apparemment la seule cause pour laquelle des milliers de jeunes sont prêts à aller mourir loin de chez eux. L’explication psychologique par la « folie » et la « radicalisation » des « déséquilibrés » arrange tout le monde. Grande différence culturelle, que les Américains ont déjà éprouvée en Afghanistan : quand un Occidental est tué, sa famille le pleure ; quand un djihadiste est tué, sa famille prend les armes. Les armes ou les larmes : il faut choisir.

La France peut-elle basculer dans la guerre civile ?

Alain de Benoist : Vous m’avez déjà posé la question cliquez ici, et ma réponse est la même : pour l’instant, c’est non. Des colères ne suffisent pas à déclencher une guerre civile, et il en va de même des actes de violence, même répétés, ou des éventuelles dérives individuelles ou groupusculaires de sociopathes du type Breivik.

Il ne peut y avoir une guerre civile que lorsque des masses ont le désir, la volonté et les moyens de se battre. Je ne vois rien de tel actuellement. Les réactions qui font suite aux attentats le démontrent amplement : ce que les Français veulent aujourd’hui, ce n’est pas la guerre, mais la paix – et même la paix à tout prix.

Propos recueillis par Yann Vallerie

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mardi, 19 juillet 2016

Dans le nouveau numéro de Terre et peuple magazine : un entretien entre Pierre Vial et Roland Hélie

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Pierre Vial : Roland, nous nous connaissons depuis longtemps et nous travaillons ensemble d’une façon qui me paraît exemplaire car basée sur la confiance et une communauté de pensée. Tu diriges, entre autres activités, la revue Synthèse nationale, dont le titre est tout un programme puisqu’elle accueille divers rédacteurs qui, au-delà de leur profil spécifique, ont en commun leur attachement viscéral à ce que Saint-Loup appelait « les patries charnelles ». Peux-tu nous en dire plus ?

La revue Synthèse nationale a été créée en 2006. Cela fait donc dix ans que nous nous battons pour que les différents courants nationalistes et identitaires marchent dans le même sens. Au début, ce n'était pas évident. Surtout lorsque l'on se souvient des divisions "historiques" qui existaient entre les uns et les autres. Et pourtant, lors de nos nombreux colloques et réunions, nous avons invité la plupart des organisations a se retrouver sur les mêmes tribunes et, petit à petit, les querelles du passé se sont estompées. Il en a été de même dans les colonnes de la revue. Nous ne demandons pas aux nationalistes et aux identitaires de s'unir, ni même de se rassembler, nous les invitons seulement à coordonner leurs actions. Ce qui serait déjà pas mal.

Vu la situation dramatique dans laquelle la France et l'Europe sont plongées, pour notre camp l'heure ne doit plus être celle de la discorde mais bel et bien celle de l'offensive. "Pour une offensive nationaliste et identitaire" sera d'ailleurs le thème de notre Xe journée annuelle qui doit se tenir à Rungis, près de Paris, le dimanche 2 octobre prochain.

Je profite de l'occasion que tu me donnes, Mon Cher Pierre, pour remercier l'association Terre et peuple, qui dès le début a compris le sens de notre démarche, pour l'aide efficace qu'elle nous a toujours apportée.

PV : Quand je parle de Front des Patriotes, je souhaite inciter tous ceux pour qui la patrie, la « terre des pères », est la meilleure des causes, à regrouper, autant que faire se peut, leurs efforts, leurs énergies, leurs espérances. Qu’en penses-tu ?

C'est exactement le sens de notre démarche. Jamais nos idées ont été aussi "dans le vent". Depuis des décennies les nationalistes répètent inlassablement que la politique menée par les partis du Système devait mener immanquablement à la catastrophe. Pendant longtemps, nous n'avons pas été entendus. Et aujourd'hui, alors que la situation dégénère à grande vitesse, nos compatriotes se rendent compte de la véracité de nos dires. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

Cela étant dit, la poussée de nos idées est beaucoup plus due à la radicalisation d'une partie de plus en plus importante des Français qu'à une quelconque dédiabolisation. Ce n'est donc pas le moment de flancher. Plus que jamais un Front des patriotes tel que tu le préconises est nécessaire. Un Front ne signifie pas une fusion mais une unité d'action.

PV : Quelles sont, selon toi, dans le monde où nous sommes, les principales urgences ?

Le choix est simple. D'un côté nous avons le mondialisme qui consiste à vouloir détruire toutes les identités, nationales, civilisationnelles et même sexuelles (comme on l'a vu avec la théorie du genre) afin de transformer le monde en un vaste marché aux dimensions planétaires dans lequel l'homme ne serait plus qu'un consommateur servile juste bon à enrichir les multinationales apatrides. De l'autre, nous avons les peuples qui veulent garder leurs libertés et leurs identités.

Bien sûr, l'immigration et l'islamisation qui en découle peuvent apparaitre comme le principal danger qui menace notre civilisation. Mais il ne faut pas oublier que celles-ci ne sont que la résultante du brassage de populations orchestré par les mondialistes. Il ne suffit pas de s'attaquer au effet, il faut détruire les causes. Or, si l'on veut arrêter le grand remplacement auquel nous assistons, il faut abattre le Système qui le suscite. Le combat contre le mondialisme est, à mon avis, la priorité absolue.

PV : Comment vois-tu l’avenir ?

Si nous continuons le combat, c'est que nous sommes animés par l'optimisme. Nous devons en permanence éloigner de nous le désespoir qui est, en substance, le pire de nos ennemis...

Je ne prendrai qu'un seul exemple : cette année, 2016, marque le soixantième anniversaire de l'insurrection patriotique de Budapest en 1956 contre le régime communiste qui accablait alors la Hongrie. Cette insurrection héroïque fut impitoyablement écrasée par les soviétiques en quelques semaines. Croyez-vous que les nationalistes hongrois, alors que leur mouvement était en pleine débâcle et que leur pays subissait une répression épouvantable, s'imaginaient un seul instant que, soixante ans plus tard, la Hongrie serait à l'avant garde du combat pour la résurgence européenne ? Certainement pas. Et pourtant, c'est ce qui arrive aujourd'hui.

Dominique Venner nous a enseigné que l'inattendu était une constante en politique et Charles Maurras que le désespoir était la pire des sottises. Voilà une belle synthèse...

PV : Merci Roland. Il est clair que nous allons continuer le combat côte à côte.  

TP_68_juin_2016.jpgLe n°68 de Terre et peuple magazine

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Solstice d'été,

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vendredi, 15 juillet 2016

Réaction de Riposte laïque suite à l'attentat de Nice : nous en avons marre que les socialauds envoient les Français à l’abattoir

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Paul Le Poulpe Riposte laïque cliquez ici

Du sang partout. Des cris. Des larmes. Des dizaines de cadavres et des centaines de blessés jonchant la rue. A Nice, un soir de 14 juillet, un énorme camion fonçait délibérément dans la foule, écrasant tous ceux qui, en famille, étaient venus, sur la promenade des Anglais, voir le feu d’artifice du 14 juillet. On parle également de blessés par balles, et d’armes retrouvés dans le camion.

Nous étions habitués à ces images quand une voiture piégée explosait à Badgad, Kaboul ou ailleurs. Après Charlie Hebdo, Hervé Cornara, le Bataclan, Bruxelles, les deux policiers de Magnanville, c’est Nice qui est touchée, son tour, par l’islam et ses soldats.

Naturellement, nous allons encore avoir droit aux numéros d’enfumage habituels. Le CFCM et la Grande Mosquée nous ont dit qu’ils condamnaient l’attentat, histoire de nous faire le coup du classique « l’islam ce n’est pas cela », « Pas d’amalgame » « Pas en notre nom ». Oseront-ils, cette fois encore, avoir l’indécence de se dire les premières victimes, sans que cela n’émeuve aucun politique ou aucun journaleux ?

On va apprendre que le chauffeur était connu des services de police, et probablement classé S. Mais Cazeneuve va nous expliquer que le fait qu’il ait été en liberté était le prix à payer d’un Etat de droit, et sans doute va-t-il encore nous parler de la « République », lui qui, avec les siens, la trahit quotidiennement.

Les autorités vont encore nous faire le coup des bougies, des bouquets de fleur, et encourager les familles de victimes à organiser une marche blanche, en leur faisant dire qu’ils n’ont pas de haine pour l’assassin.

Lors de la cérémonie d’hommage aux deux policiers, organisée par le Siel au Trocadéro, notre fondateur, Pierre Cassen, avait tenu un discours très fort, disant, au sujet de Hollande-Valls-Cazeneuve, que nous en avions marre d’eux et de leurs discours d’impuissants, à chaque nouvel attentat islamique.

Pas une virgule n’est à retirer de cette intervention. Le nouveau massacre de Nice nous confirme ce que Valls, cyniquement, avait osé dire aux Français au lendemain du Bataclan : nous en avons pour vingt ans d’attentats, mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

Depuis une année et demie, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, que se passe-t-il ? Les soldats d’Allah, qu’ils se réclament de l’Etat islamique ou pas, multiplient les menaces et passent à l’acte de plus en plus fréquemment. Nos ministres, incapables de désigner le nom de notre agresseur, l’islam, nous disent qu’on est en guerre contre le terrorisme, ou parfois contre Daech.

Tous les jours, il suffit de lire l’excellent site Fdesouche, nos policiers arrêtent des musulmans surexcités, qui leur disent qu’ils vont les tuer, comme leur frère a tué leurs collègues de Magnanville, et faire un maximum de victimes parmi les Français infidèles.

Intervention de Pierre Cassen début juin à Paris cliquez ici

Et quelle est l’attitude de ce régime ?

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, les assassins sont protégés. Ceux qui menacent nos vies se promènent librement. Ceux qui, comme Salah Abdeslam, ont tué des dizaines de Français, le 13 novembre, peuvent voir leur avocat déposer plainte contre un député qui a raconté les conditions ahurissantes de confort du détenu. Ceux qui annoncent qu’ils vont nous tuer, quand ils sont arrêtés, sont remis en liberté quelques semaines plus tard.

Voilà ce qui s’est passé, ces dernières heures, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Au soir de la finale de l’euro, incidents dans de nombreuses villes de France, avec des « Français » brandissant des drapeaux algériens. A Calais, des clandestins lancent des cocktails molotov sur la rocade portuaire. A Compiègne, un mort, suite à une fusillade à la kalachnikov. A Oyonnax, annulation des festivités du 14 juillet, suite aux incidents du dimanche précédent. A Arras, arrestation d’un homme qui se vante d’être un terroriste. Des centaines de voitures incendiées en Seine Saint-Denis, dans le Val de Marne et dans l’Oise. Des policiers blessés dans le Val d’Oise et à Sens, etc. Les racailles islamisées savent qu’elles bénéficient d’une impunité presque totale, et les policiers ne peuvent pas bouger une oreille sans se retrouver devant les juges.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, le voile islamique, le qami et la djellaba, uniformes de guerre des djihadistes, sont tolérés.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on accueille sur notre territoire des centaines de musulmans qui sont allés apprendre à faire la guerre en Syrie (avec les armes que ce régime a livré aux islamistes) et qui reviennent, décidés à mettre en application, chez nous, ce qu’ils ont appris là-bas.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on impose aux Français la présence de « migrants », majoritairement musulmans, hommes seuls, parmi lesquels, comme au Bataclan, se sont infiltrés des terroristes, comme Merkel elle-même – sans manifester le moindre remord – l’a admis.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, plus de frontières. On est dans la conception d’Attali, notre pays est devenu un hôtel où les étrangers entrent et sortent comme ils le veulent.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, les mosquées, casernes de l’ennemi, sont toujours ouvertes, et servent à distiller aux musulmans ce que doit faire un loyal fidèle : la guerre aux mécréants, par tous les moyens, la force quand on peut l’utiliser, la ruse quand on n’a pas le rapport de forces.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on commémore, en soumis que sont nos dirigeants, en grande pompe le quatrième pilier de l’islam, et on impose à des maires qui tiennent à l’esprit de la loi de 1905 de prêter des locaux municipaux aux disciples de la religion d’amour.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on fait témoigner le patron du renseignement intérieur, Patrick Calvar. Ce dernier affirme que de prochains attentats sont inévitables (RL le dit depuis 2011) et on lui fait dire que des forces du renseignement vont s’occuper de « l’ultra-droite » qui rêve de la guerre civile, plutôt que des islamistes.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on interdit des manifestations patriotiques, mais on autorise des clandestins, souvent musulmans, soutenus par des gauchistes, à manifester dans les rues de Paris contre le « racisme institutionnel français ».

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on va multiplier des abattoirs mobiles, dans quelques semaines, pour que les disciples du prophète puissent égorger, en toute impunité, violant les règles sanitaires de notre pays, des centaines de milliers de moutons, avec le même geste que celui des assassins de Hervé Gourdel ou Hervé Cornara, tous deux décapités.

Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on utilise des juges et des policiers pour perquisitionner chez Pierre Cassen et lui voler ordinateur et téléphone portable, on instruit des plaintes contre Christine Tasin, on traîne devant les tribunaux des patriotes coupables de dénoncer la réalité de l’islam et de l’ensauvagement de la France.

Nos dirigeants, qui utilisent les services de l’Etat, de manière démesurée, pour se protéger (voir l’escorte donc bénéficie en permanence Hollande, Valls ou Cazeneuve) s’en foutent de la sécurité des Français.

Hollande ne pense qu’à une chose : sa prochaine réélection. Il vide les caisses, arrose tout le monde, et rêve de conserver le vote des 93 % de musulmans qui lui ont permis de gagner en 2012.

Valls passe sa vie à insulter les patriotes et à nous raconter que l’islam est compatible avec la République.

Quand à Cazeneuve, quand il ne fait pas des selfies avec des musulmans radicaux, quand il ne va pas lécher les babouches dans les mosquées, quand il ne serre pas la main à des clandestins, il a du temps pour déposer quatre plaintes contre Riposte Laïque.

Nous sommes dirigés par des incapables socialauds, alliés avec le Qatar et l’Arabie saoudite, qui financent la classe politique française, et ceux qui tuent les nôtres.

Nous sommes dirigés par des collabos, qui n’ont même pas l’excuse d’une défaite militaire, comme en 1940, pour pactiser avec l’ennemi.

Ces gens là sont incapables de protéger les Français. Ce sont des traîtres. Il est temps de le virer au plus vite, et de préférence avant 2017, et d’exiger d’un gouvernement qu’il prenne des décisions à la hauteur des enjeux.

En temps de guerre, il ne doit plus y avoir de visibilité de l’ennemi, donc de l’islam, en France.
En temps de guerre, on se débarrasse, par tous les moyens, de la cinquième colonne musulmane qui opère en France, parmi lesquels se trouvent, forcément, les prochains assassins qui opéreront, dans quelques jours, dans quelques semaines, dans une autre ville française, laissant des cadavres et des blessés à jamais mutilés, comme le fait l’islam partout où il sévit.

En temps de guerre, il nous faut des chefs de guerre à la tête du pays, pas des islamo-collabos, des traîtres et des lèche-babouches.

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mardi, 12 juillet 2016

FRANÇAISE, BLANCHE, CATHOLIQUE… LA MORT D’EMILIE LORIDAN EST SANS INTÉRÊT!

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Jean-Pierre Fabre-Bernadac Boulevard Voltaire cliquez ici

Début mai, Émilie Loridan avait sollicité un entretien avec le quotidien La Voix du Nord, à Armentières, pour tenter d’alerter l’opinion sur ses problèmes financiers. Mère de deux enfants de 8 et 6 ans, elle ne percevait plus d’allocations de la CAF depuis qu’elle touchait une allocation enfant handicapé par la Belgique pour sa fille trisomique. Émilie était « une maman battante mais fatiguée ». Le journal l’avait rappelée un mois plus tard pour avoir de ses nouvelles, et savoir où en était son dossier. « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL », avait-elle répondu, accablée. Sans RSA, sans APL, Émilie n’avait plus que l’allocation enfant handicapé belge pour vivre (398 euros), elle avait expliqué au journal posément, sans s’énerver, « être à bout », ne plus savoir « comment s’en sortir ».

Son appel au secours n’avait pas pu débloquer sa situation. Selon La Voix du Nord, la CAF avait fourni quelques explications techniques : le papa (dont Émilie est séparée) étant belge et en activité, la petite fille trisomique devait percevoir l’allocation belge, qui était prioritaire, ce qui avait effectivement pour conséquence de la priver des droits aux allocations françaises. Logique implacable : vous tablez sur l’humain, on vous répond règlement.

Pourtant, les fonctionnaires de la CAF savaient parfaitement combien son quotidien était difficile. Comment concilier la reprise d’une activité professionnelle et s’occuper en même temps de ses deux jeunes enfants, dont cette petite fille handicapée, scolarisée en Belgique. Quelles perspectives d’avenir pour Émilie, dont les dettes s’accumulaient chaque mois davantage ? Aucune.

Dimanche 4 juillet 2016, Émilie a mis fin à ses jours. Ses funérailles ont eu lieu samedi dernier en l’église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur d’Armentières. Son oncle, sa sœur, ses amis, de simples connaissances et de nombreux Armentiérois étaient présents. Les larmes ont coulé, des paroles dures furent prononcées contre les administrations. Le seul qui n’a pas jugé utile de venir, c’est le directeur de la CAF.

Ce fait divers douloureux est à rapprocher de l’information que vient de publier la Caisse nationale d’allocations familiales sur son bilan en matière de lutte contre la fraude. RTL vient, en effet, de révéler qu’en 2015, 39.934 fraudes ont été qualifiées par les CAF, soit une augmentation de plus de 21,6 % en un an. Le montant de la fraude s’élevant à 247,8 millions d’euros en 2015 (contre 209,6 millions en 2014), soit une augmentation de 18,2 %.

Dommage qu’Émilie n’ait pas jugé utile de tricher comme un sur cinq des allocataires contrôlés. Elle serait encore vivante aujourd’hui. Dommage, aussi, qu’elle n’ait pas eu cinq enfants comme Djamila. Cette dernière, âgée de 33 ans, perçoit en allocations familiales, APL et RSA cumulés une moyenne de plus de 2.000 euros par mois. L’allocation de rentrée scolaire versée en septembre faisant grimper cette somme jusqu’à 3.123 euros.

Je pense à ces deux petites filles qui ne reverront jamais plus leur maman, parce que la jeune femme n’intéressait pas les grands médias, parce qu’elle était polie et ne hurlait pas derrière les guichets de la CAF. Émilie faisait partie de cette France « périphérique » des oubliés, Émilie appartenait aux « maudits » du système.

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lundi, 11 juillet 2016

Chorégies d'Orange : Jacques Bompard répond à ses détracteurs...

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Jacques Bombard, député maire d'Orange cliquez ici

J’ai longtemps été un adversaire politique de Thierry Mariani et celui-ci a affirmé aux médias que dans l’affaire des chorégies, je fus le seul à me comporter dignement et pour le bien commun. J’accepte toujours les compliments et je l’en remercie. A l’inverse je suis habitué depuis maintenant 21 ans à la haine idéologique de mes adversaires et à leur dextérité dans le n’importe quoi larmoyant. Une étape a encore été franchie en cette fin de semaine.

Audrey Azoulay, qui ne vient jamais en Province et connaît mieux les bans de l’ENA et les dorures des factions politiques que la France du réel, a affirmé publiquement avoir commis trois attentats contre l’éthique.

Tout d’abord elle affirme avoir exercé un chantage aux subventions, bien aidée en cela par Christian Estrosi, pour assurer les arrières de ses amis politiques. Une telle arrogance quand l’on entretient un rapport aussi malsain à l’exercice démocratique laisse pantois. Il faut dire que Madame Azoulay, catastrophique dans l’ensemble de ses prestations publiques, n’a jamais eu de légitimité populaire. Elle doit son ministère à ses amitiés et à la délicatesse du président de la République. Représentante caricaturale de l’énarchie, elle s’effrayerait au contact du moindre Vauclusien de souche, craignant de rencontrer un autrui qui n’aurait ni fait HEC, ni passé sa jeunesse dans les réunions dorées des futures élites oligarchiques.

Ensuite, Madame Azoulay incapable de comprendre jusqu’au règlement d’une association appelle coup de force une simple application du règlement. Une disjonction cognitive qui doit lui venir des cabinets hollandais : peut-être un conseiller parviendra-t-il à rappeler à la ministre de la culture qu’un règlement régit la vie d’une association ? Je n’avais d’ailleurs pas vu dans le règlement que les Orangeois dussent subir les visites cumulées de Najat Vallaud-Belkacem, Philippe Martinez et autres incapables notoires. Que Madame Azoulay surveille donc son vocabulaire, ce qui est bien le moins à son poste, et s’abstienne de parler de prise de contrôle par la ville au sujet d’un festival qu’elle a voulu assassiner par convenance idéologique.

Enfin, il y a un problème de conception politique. Encore une fois, l’Etat s’introduit là ou il ne devrait pas le faire. La ville d’Orange est en effet la première contributrice financière des chorégies ainsi que le cœur de ce spectacle : exclure ceux que les Orangeois désignent pour diriger leur municipalité relève du plus pur excès de zèle idéologique. Me revient cette pensée de Frédéric Mistral en 1866 : « Il fallait, paraît-il, que cela fut pour que la vieille Gaule devint la France moderne, seulement les méridionaux eussent préféré que cela se fit plus cordialement et désiré que la fusion n’allât pas au delà de l’état fédératif. » Assez de ces arrogants incapables de faire autre chose que de couler les évènements culturels français pour complaire à une fausse élite intellectuelle qui rappelle Les Femmes savantes et Jourdain plutôt que les vraies gloires de la Nation.

 

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Qui fout le bordel et attaque nos policiers après les matchs de l’euro ? Qui ?

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Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici

A qui fera-t-on croire qu’il ne s’agirait que de hooligans étrangers et de batailles entre supporters des différentes équipes ?

Il suffit de regarder les villes où se sont déroulés les « incidents ». Toutes des villes très islamisées… Hasard ? A Amiens, un jeune de 21 ans monte sur le toit d’une voiture de police. Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage, des jeunes capables de faire ça ? A Lille, à Beauvais, même topo, on saute sur les voitures en stationnement, on balance les canettes de bière, on fait des rodeos en ville, à Grigny on balance des projectiles sur les forces de l’ordre, on brûle une voiture, on brûle des caves, à Cluzes on empêche l’interpellation d’un ivrogne, à Longwy une trentaine de personnes s’opposent aux forces de l’ordre pour empêcher l’arrestation de l’un des leurs, à Reims une cinquantaine de personnes s’en prennent aux forces de l’ordre…

Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens qui ne se connaissent pas mais qui sont capables de faire immédiatement obstacle, en groupe, aux forces de l’ordre quand l’un de ceux qu’ils considèrent comme un des leurs est menacé (merci le facies) ?

Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens dont le principal amusement est d’attaquer nos policiers ?

Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens qui utilisent le moindre prétexte pour faire la fête à leur façon, casser, agresser, détruire, brûler… ?

Nous sommes sûrs d’une chose, c’est que les responsables ne sont pas des Identitaires ni des adhérents ou sympathisants du FN, on n’entendrait parler que de cela à la radio, à la télé… Or, silence radio partout sur les faits et sur leurs responsables. La réponse à ma question est donc lumineuse.

Et il est lumineux qu’il s’agit, ici comme en toutes occasions d’instaurer un climat de peur parmi la population française, histoire d’instaurer la charia. Quant aux attaques contre les policiers, comment mieux montrer que l’ordre républicain n’existe plus et que seule « la meilleure des communautés » détient le pouvoir d’instaurer le désordre et l’ordre. A sa façon.

Nous attendons, naturellement, une mise au point sans langue de bois de Cazeneuve. Nous pouvons attendre les calendes grecques.

 

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dimanche, 10 juillet 2016

16 juillet : sortie du prochain numéro d'Eléments

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vendredi, 08 juillet 2016

Le Brexit un symptôme, pas un remède !

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Bruno Mégret Polémia cliquez ici

Le Brexit est sans conteste un événement politique important mais, au-delà des polémiques qu’il suscite, il convient de s’interroger sur sa portée réelle. A l’évidence, il s’agit d’abord d’une nouvelle et puissante manifestation populaire de rejet de la classe dirigeante et de l’idéologie qu’elle véhicule, la revendication identitaire face au danger migratoire ayant sans doute été le facteur le plus déterminant du vote pour la sortie de l’Europe. Malgré une campagne massive organisée par tous les tenants du politiquement correct, les Britanniques ont exprimé clairement leur refus d’une Europe mondialisée qui bafoue les identités, les Etats et les peuples.

A ce titre, leur vote s’inscrit dans le vaste courant qui se développe un peu partout en Europe, comme encore récemment lors de l’élection présidentielle en Autriche.

Une catastrophe (?)

A cet égard, on ne peut qu’être choqué par la propagande du Système présentant cette sortie de l’Union comme une catastrophe pour la Grande-Bretagne. A entendre les thuriféraires de l’Europe bruxelloise, celle-ci va connaître des troubles économiques, monétaires et commerciaux majeurs. Gageons qu’il n’en sera rien. Certes, la période d’incertitude ouverte par ce vote continuera pendant quelque temps à perturber les milieux économiques et financiers mais elle n’aura que peu de conséquences d’envergure. On voit déjà que l’impact sur la livre sterling est des plus modérés. Certes, la devise britannique a perdu près de 10% de sa valeur depuis le jour du référendum, mais il s’agit là d’une évolution qui se stabilise et qui se révèle, somme toute, bien modeste au regard de la baisse, au demeurant bénéfique, de l’euro qui a perdu quant à lui 20% de sa valeur au cours des douze derniers mois.

La vérité est que, si ce Brexit ne conduit pas aux catastrophes annoncées par les tenants du maintien du Royaume-Uni dans l’Union, il risque de ne pas apporter non plus les avantages promis par les partisans de sa sortie et de ne pas changer grand-chose dans la vie quotidienne des Britanniques. Sur le plan commercial, n’oublions pas que le Système bruxellois est dominé par le libre-échange. Il n’y a plus de frontières commerciales entre les pays d’Europe mais il n’y en a pas davantage entre l’Europe et le reste du monde. Sous une forme ou sous une autre, les droits de douane ne seront donc pas rétablis entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne et le commerce entre ces deux ensembles continuera comme avant. Sur la question de l’immigration, le Royaume-Uni ne faisait pas partie de l’Espace Schengen et, la classe dirigeante étant toujours très ouverte à l’immigration du Commonwealth, celle-ci se poursuivra comme auparavant et d’autres grandes villes britanniques finiront elles aussi par se doter, comme Londres, d’un maire musulman.

Et si la France suivait la Grande Bretagne ?

Cette observation doit conduire à s’interroger sur ce qui se produirait si la France sortait à son tour de l’Union européenne. La réponse serait la même : cela ne résoudrait rien. Les entreprises françaises seraient toujours soumises aux mêmes charges qui pénalisent leur compétitivité. En matière d’immigration, les gouvernements du Système acquis au politiquement correct ne feraient rien de plus qu’aujourd’hui pour arrêter la déferlante migratoire. Quant à la bureaucratie, faisons confiance à l’administration française pour concocter des règles aussi complexes et pénalisantes que celles imposées par Bruxelles.

Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise

En réalité, ce ne sont pas les structures institutionnelles, qu’elles soient nationales ou supranationales, qui déterminent la politique, mais leurs dirigeants et l’idéologie qui les anime. Placez des responsables acquis aux idées de la droite nationale à la tête et dans les rouages des institutions bruxelloises et l’Europe changera radicalement : de bureaucratique et mondialisée elle deviendrait protectrice de nos identités et de nos intérêts. A l’inverse, maintenez des dirigeants comme Hollande à la tête d’une France même sortie de l’Union et rien ne s’améliorera. Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise, pas un remède.

S’il faut donc refuser l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui, il est vain de chercher la solution dans une sortie mécanique de l’Union. Il faut, au contraire, imaginer une autre Union, une Union qui rende aux Etats toutes les prérogatives qu’ils peuvent parfaitement gérer à leur niveau. Une Union qui soit dirigée par les nations et elles seules. Une Union qui se prémunisse de la concurrence sauvage par une régulation des échanges commerciaux à ses frontières. Une Union qui assure son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis en rejetant le TAFTA et en créant une Alliance militaire européenne se substituant à l’Otan. Une Union dont la monnaie servirait les économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Une Union qui mettrait un terme à l’invasion migratoire et qui aiderait les Etats à organiser la réémigration. Bref, une Union qui se préoccuperait de l’identité, de l’indépendance et de la puissance collective de l’Europe.

L’Europe se doit être une cohérence entre les nations composantes, défenseurs en commun de leur civilisation européenne

Dans le monde multipolaire qui est dorénavant le nôtre, marqué par le choc des civilisations et la montée des puissances anti-occidentales comme le monde chinois ou le monde musulman, il est essentiel que l’Europe impose à nouveau la puissance de sa commune civilisation. Et ce ne sont pas des nations isolées, divisées, envahies et culpabilisées qui peuvent nous rendre notre place dans ce monde-là.

La sortie de la Grande-Bretagne, laquelle a toujours voulu une Europe de l’atlantisme et du libre-échange, pourrait faciliter l’émergence d’une Europe de l’identité, de l’indépendance et de la puissance. Le choc politique du Brexit pourrait par ailleurs créer l’occasion de refonder l’Europe sur de tout autres principes que ceux qui ont prévalu jusqu’à présent. Les tenants de la classe politique reconnaissent aujourd’hui que l’Europe bruxelloise est discréditée et qu’il faudrait la rénover. Pourtant, ils ne semblent pas voir les fondements sur lesquels elle devrait être reconstruite et se contentent de proposer des modifications abstraites, voire absconses.

Une nouvelle Europe

Expliquons-leur, alors, que, si l’Europe s’affirmait demain comme le rempart contre l’invasion migratoire, si elle abandonnait son emprise bureaucratique sur les Etats, si elle assurait par sa monnaie et sa politique commerciale la réindustrialisation du continent et si elle rendait aux Européens leur fierté par une indépendance et une puissance retrouvées face aux Etats-Unis, les institutions européennes deviendraient enfin populaires.

Encore faudrait-il qu’au lieu de se réjouir passivement du Brexit, ceux qui s’opposent au Système en place fassent comprendre aux Français que l’Europe peut être tout autre chose que ce que les Européistes en ont fait et qu’elle pourrait constituer un puissant instrument pour combattre le politiquement correct et assurer la renaissance de notre nation.

 

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mercredi, 06 juillet 2016

Médias Presse info présente Le Grand rembarquement

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Notre excellent confrère Médias Presse info cliquez ici de ce matin présente le roman-choc d'Emmanuel Albach en ces termes :

Emmanuel Albach est le président de l’Amicale des Anciens Volontaires Français du Liban. Il a combattu au Liban de janvier à juillet 1976 et a ensuite fait une carrière de journaliste.

L’été est propice à se plonger dans un bon roman pour se détendre un peu. Quoi de mieux, dans ce cas, que de choisir un roman qui nous parle de l’actualité – le grand remplacement – et nous fait miroiter une issue heureuse, le grand rembarquement !

Lorsqu’on évoque les romans qui traitent du déferlement migratoire, tout le monde a naturellement en tête Le Camp des Saints, roman prophétique de Jean Raspail. Mais si les deux tiers de ce roman se sont réalisés depuis sous nos yeux, chacun espère qu’un événement inattendu et salvateur nous préservera de la fin tragique imaginée par Raspail. C’est là que le roman d’Emmanuel Albach intervient pour offrir une lueur d’espoir.

Après la victoire du candidat du MPU (toute ressemblance avec des faits et des personnages réels n’est pas fortuite) à l’élection présidentielle de 2017, la France s’enfonce dans le chaos sous le poids d’une immigration toujours plus massive. Des bandes armées font régner la loi de la jungle. Des milices djihadistes défient ouvertement l’autorité.

Enfin, le 12 avril 2019, toutes les composantes de l’Etat reçoivent la consigne de participer à la mise en œuvre du Projet S.C.S.E. Mais que veut dire ce mystérieux acronyme ? Va-t-on finir par procéder à l’expulsion de plusieurs millions d’immigrés, telle une version inversée de l’exode de 1962 ? Par quel effort d’imagination cela deviendrait-il possible ?

Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, éditions Dualpha, 332 pages, 26 euros

Pour le commander cliquez là

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lundi, 04 juillet 2016

Pierre Cassen a apprécié "Le Grand rembarquement", le roman-choc d'Emmanuel Albach...

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Samedi dernier, Pierre Cassen, Président de Riposte laïque, m'a téléphoné pour me faire part de son enthousiasme après avoir lu Le Grand rembarquement, le nouveau roman d'Emmanuel Albach. Ce matin, dans son éditorial de Riposte laïque, il conseille à ses lecteurs de lire ce livre. Qu'il en soit ici remercié et rappelons que ce soir, lundi 4 juillet, nous nous retrouverons aux côtés des patriotes de RL au Trocadéro pour protester contre la célébration du Ramadan à la Mairie de Paris.

Roland Hélie

Voici l'édito de RL (cliquez ici) :

Nous sommes à quelques heures du rassemblement du Trocadero, où Riposte Laïque appelle tous les Parisiens à venir protester contre la scandaleuse commémoration du ramadan, à la Mairie de Paris, commise par l’ineffable maire de Paris, Anne Hidalgo. Parisiens, nous comptons sur vous pour défendre notre laïcité, contre la soumission et la trahison du maire de Paris…

Nous vous rappelons qu’interviendront, entre autres, Karim Ouchikh, Carl Lang, René Marchand, Pierre Cassen, Jean-Yves Le Gallou et Serge Federbusch, et que le maire de Béziers, Robert Ménard, a envoyé un message de soutien qui sera lu à la tribune.

Mais dans cet édito, je voulais vous parler d’un livre qu’il vous faut absolument acheter, pour vos vacances. Et je ne fais pas la promotion d’un ouvrage de Riposte Laïque, même si je suis certain que les éditions RL auraient adoré publier cet ouvrage.

Je voulais vous recommander le livre « Le Grand Rembarquement », d’Emmanuel Albach, paru aux éditions Dualpha.

L’auteur, sans vouloir dévoiler l’intrigue, répondait à quelques questions dans la revue « Synthèse nationale » (cliquez ici).

Pour éclairer le lecteur, disons que dans ce roman, il y a un peu de "La Faute du Bobo Jocelyn" , de Christine Tasin et Pierre Cassen, de "2023, Le Mur" , de l’avocat Olivier Arnaubec, de "Opération Pédalo" de Paul Le Poulpe, de "Le Camp des Saints" , du grand Jean Raspail, de "Soumission" de Michel Houellebecq, et de "La guerre civile qui vient" , d’Ivan Rioufol.

Et bien évidemment, un détournement de la formule de Renaud Camus "Le Grand Remplacement".

Disons que cet ouvrage contredit totalement la thèse de tous les intervenants du dernier Bistro-Libertés, qui contestaient tous une possible guerre civile en France (que nous nous refusons à appeler ainsi, préférant le terme « Guerre de reconquête »).

Bistro libertés cliquez ici 

Ce livre est un roman policier qui se déroule dans les arcanes du pouvoir, de 2017 à 2019, avec en toile de fond une milice islamique qui, avec la complaisance du gouvernement, assure l’ordre républicain dans les zones islamisées, à la place de l’Etat. Avec les conséquences qu’on peut aisément deviner.

Quand on plonge dans cette fiction, on ne peut plus relever la tête du livre, tant on pris par ce roman captivant, que les anglo-saxons appellent un thriller, de 332 pages, malgré un corps d’écriture assez petit. Il y a donc de la lecture, les amis, et du suspens !

J’avais commis un jour un édito, qui avait été, de manière cocasse, attribué à un journaliste du Monde, intitulé : « Sans l’islam, la France serait un pays formidable » cliquez ici

Pensez à cet édito, en lisant les dernières lignes du livre d’Emmanuel Albach "Le Grand Rembarquement".

De nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien déterminés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature « bruxellisée ».

Dans les bus et les métros, on croise des enfants revenant du foot, de la danse, des cours du soir, dans leurs plus beaux vêtements, arborant leurs marques fétiches et portant des ballons tout neufs, exhibant des smartphones, sans crainte de se les faire « tirer » par des « jeunes » en maraude. Les vieilles dames de Marseille peuvent porter chaînes et colliers d’or sans plus risquer de se les faire arracher. « Ils sont partis, répète-t-on, et bien partis ». Les femmes prennent les transports en commun, vont en tout quartier, en jupe courte et dos nus, portent bagues et bijoux, porte-monnaie en mains, non dissimulés, sacs coûteux à l’épaule. « Exactement comme à Ginza », note un journaliste japonais, et « Comme à Pékin », renchérit un de ses confrères chinois. Le premier écrit dans le Nikkei Shimbun : « Paris est devenu aussi sûr que Tokyo. Les Français sont redevenus élégants et les Parisiennes plus coquettes et sexy que jamais ».

Dans la semaine qui suit, c’est la ruée des touristes asiatiques, et américains aussi, sur tous les sites de voyage. Les hôtels de la France toute entière se retrouvent soudain « bookés » pour un an. La catastrophe économique annoncée par les experts commence plutôt bien. Du coup, il faut embaucher sur le champ des dizaines de milliers d’employés. Pole Emploi n’ayant plus les moyens de verser la moindre allocation depuis le premier jour de la crise shabeb, tous les anciens ayant-droits se jettent sur ces jobs providentiels. Et en un clin d’oeil, la question du chômage est résolue. Pour aider les professionnels du bâtiment qui entreprennent d’achever de détruire ce qui le méritait depuis longtemps et de réparer les ravages des colonnes infernales, on fait venir, comme jadis, d’habiles ouvriers, Espagnols, Portugais ou Italiens. Mais bientôt, on commence à penser à ceux de la rive opposée de la Méditerranée, aux anciens voisins partis là-bas. On n’a pas vécu ensemble si proches sans qu’il en reste des traces. Et puis démarrent là-bas tous ces grands chantiers destinés à reloger et occuper ces populations à la fois de retour chez elles et en quelque sorte déracinées, un peu comme les Pieds-Noirs en 1962 en métropole.

Et si l’Histoire était vraiment un éternel recommencement ?

Ajoutons, pour conclure cet édito, que l’auteur connaît parfaitement l’islam, et la stratégie de conquête, par le mensonge, la ruse ou la force, que ses livres sacrés imposent. Et qu’il a parfaitement compris ce à quoi rêvent des millions de musulmans installés en France, et les méthodes qu’ils utiliseront…

Sachons savourer cette fiction, que certains trouveront pleine d’optimisme, et rêvons de vivre, un jour, certaines des scènes savoureuses contenues dans le livre d’Emmanuel Albach, et notamment la solution corse…

Le Grand rembarquement cliquez là

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samedi, 02 juillet 2016

Vendredi 8 juillet : parution du n°20 de Livr'arbitres

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Autriche : le vote est invalidé, l’élection présidentielle doit être répétée

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L’élection présidentielle en Autriche doit être répétée. C’est ce qu’a déclaré la Cour constitutionnelle le vendredi 1er juillet. Les Autrichiens devront retourner aux urnes une fois de plus en automne.

Après la victoire de justesse de l’écologiste d’extrême-gauche Alexander Van der Bellen au second tour des élections présidentielles de mai, de nombreuses irrégularités sont apparues. Le FPÖ, parti national-libéral, dont le candidat,Norbert Hofer, avait échoué de justesse au second tour, avait déposé un recours devant la Cour Constitutionnelle.

Le vendredi 1er juillet, la Cour Constitutionnelle a statué que l’élection était invalide du fait de nombreuses irrégularités. La Cour a entendu près de 90 témoins durant deux semaines et a estimé qu’aucune fraude n’avait eu lieu. Cependant, en de nombreux endroits, des dizaines de milliers de bulletins postaux ont été dépouillés de manière irrégulière – certains ont été comptés après le temps imparti, et d’autres par des personnes non autorisées.

L’avocat de Van der Bellen a déclaré que ces irrégularités n’avait pas d’influence sur le résultat final. L’écologiste d’extrême-gauche avait emporté le scrutin avec seulement 31.026 voix.

Van der Bellen aurait dû être intronisé président fédéral le 8 juillet. Les nouvelles élections auront lieu à l’automne et d’ici là, la présidence sera assurée par les trois présidents du Conseil national (parlement), dont l’un est Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.

Après le Brexit la semaine dernière, c’est une nouvelle gifle pour les responsables de l’Union européenne – qui avaient milité pour Van der Bellen comme pour le Remain.

Source Breizh info cliquez ici

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mercredi, 29 juin 2016

Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?

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Pierre Cassen Riposte laïque 

Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?

La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.

Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !

Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !

Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.

C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !

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Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir

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lundi, 27 juin 2016

Un nouveau numéro de la revue L"Héritage (Renouveau français)

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mardi, 14 juin 2016

Notre confrère "Médias Presse info" évoque la collection "Pourquoi ?" de Synthèse nationale...

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Lu sur Médias Presse info cliquez ici

Les éditions Synthèse Nationale inaugurent une nouvelle collection intitulée Pourquoi ? avec un ouvrage géopolitique consacré à la Syrie.

Cet ouvrage collectif a pour objectif de fournir des arguments pour rétablir la vérité face au rouleau compresseur de la pensée dominante.

Depuis quelques années, les tenants du monde globalisé ont décidé de s’en prendre à la Syrie, nation souveraine qui a l’impudence de s’opposer à leurs diktats. Les auteurs de cet ouvrage rappellent que derrière l’Etat Islamique se cache l’hydre mondialiste et que le seul rempart face à cela, c’est le soutien au gouvernement baasiste de Bachar el-Assad.

L’ouvrage commence par d’indispensables rappels historiques afin de comprendre les origines de l’actuel conflit en Syrie. Suit le récit de trois voyages en Syrie de 2015 à 2016, pour une autre perception que celle montrée à la télévision française. Elisa Bureau a également apporté sa contribution avec dix-huit pages consacrées aux Eglises de Syrie pour mesurer la présence chrétienne dans ce pays. Viennent enfin des considérations géopolitiques sur le conflit en cours. De quoi pousser à la réflexion.

La Syrie baasiste plutôt que l’Etat islamique, éditions Synthèse Nationale, collection Pourquoi ?, 148 pages, 20 euros

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Le commander en ligne cliquez là

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vendredi, 03 juin 2016

Sortie du n°3 de la gazette littéraire non-conformiste "Raskar Kapac"

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Un communiqué de Raskar Kapac (le journal) :

Après quelques péripéties d'impression, Raskar Kapac est enfin disponible dans la plupart des librairies et kiosques parisiens ! Il s'envole vers les boites aux lettres de nos chers abonnés dès ce jour ! Merci à Guillaumet, Mermoz et Saint-Ex ! En espérant que les conditions météo ne soient pas trop mauvaises... Un grand merci également à Christopher M. Gérard, Alfred Eibel et Michel Marmin pour leur participation à ce troisième Raskar !

Où trouver Raskar Kapac cliquez ici

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jeudi, 02 juin 2016

Un entretien entre Pascal Gauchon (revue Conflits) et le Cercle Henri Lagrange

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lundi, 30 mai 2016

Béziers : un samedi réussi, mais pour quoi faire ?

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Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

Aussitôt sortie du train, les nuées de personnalités et de journalistes envahissaient les trottoirs biterrois. L’événement du jour, hormis le lancement du parti « Oz ta droite ! » de Robert Ménard, dont le nom en a laissé dubitatifs plus d’un, était le retard du train, tout le gratin réac et mal pensant s’en trouvant affecté, ce qui n’empêchait nullement sous un soleil radieux une bonne humeur palpable et une jovialité sincère de se retrouver entre gens de bonne compagnie. Jean-Paul Gourévitch me tendit sa main presque machinalement alors qu’on ne se connaît pas, tandis que j’armais mon portable pour immortaliser la scène.

Intriguée, une femme me demanda ce qui se passait tandis que je cherchais mon chemin. Il me fallait arriver au Palais des Congrès sans tarder. Aussitôt traversée la rue, je me suis retrouvée nez à nez avec une mosquée, des voilées, des kamis. Boutiques de caftans, kebabs et autres boucheries halal me laissèrent bouche bée : même mon coin de Seine-St-Denis ne m’offre pas autant d’exotisme au m2.

Passés le traumatisme de me trouver en plein Maghreb avec ses effluves de makrouts, j’arrivai à bon port. Robert Ménard, Ivan Rioufol, Charles Beigbeder, Bruno Mégret, Béatrice Bourges, Guy Millière, Xavier Lemoine, Marion Maréchal-Le Pen et Oskar Freysinger étaient là, entre autres. C’était comme le festival de Cannes mais en moins toc et avec plus de neurones.

Robert Ménard est arrivé sur scène accompagné de Denis Tillinac pour l’ouverture de ce week-end particulier. Si le personnage Tillinac était sympathique, ses proximités politiques ont fait quelque peu tiquer dans les rangs : comment faire pleinement confiance à un proche de Chirac, de Sarkozy, de ces gens qui ont vendu la France, l’ont immigrée, rêvent de la métisser ?

La journée du samedi était consacrée à différents thèmes au choix : économie, médias, famille, sécurité et justice, armée. N’ayant pas le don d’ubiquité, j’ai assisté à la session sécurité et justice, où intervenaient Xavier Raufer, Thibault de Montbrial, Guillaume Jeanson de l’Institut pour la Justice, ainsi que Cédric Michel du Syndicat de Défense des policiers municipaux. La Justice en a pris pour son grade, le Syndicat de la Magistrature principalement, tandis que Thibault de Montbrial a encouragé les Français à prendre des cours de tirs, le domicile de chacun devant avoir le droit d’être sanctuarisé et sa peau protégée.

L’Uclat (Unité de Coordination de la Lutte Antiterroriste) révèle qu’il y a entre 5 et 15 000 personnes radicalisées en France. Selon Alain Juppé, il s’agirait de ne pas dramatiser la situation, or, toujours selon l’Uclat, dans ce domaine Bordeaux est au degré de radicalisation le plus élevé de France.

L’ambiance, bienveillante durant les interventions des orateurs, est devenue plus tendue lors des questions du public : trop de Daesh et pas assez de « chez nous », trop de rappels historiques et pas assez de « maintenant » et de « demain », trop de « ton Valeurs Actuelles », trop de mentions à l’islam qui n’aurait quand même pas toujours à voir avec l’insécurité selon quelques personnes du public ou qui a au contraire tout à voir pour d’autres.

Le public était en attente de solutions concrètes, tangibles, immédiates. Il n’a eu que des constats connus et des désirs de faire sans grand espoir d’application. Il s’en est parfois agacé.

Un hommage a été rendu à notre ami policier Sébastien Jallamion qui a été chaleureusement applaudi. Sébastien a été d’ailleurs très sollicité par ceux qui le reconnaissaient et saluaient son courage.

Les sessions se tenaient à différents endroits du quartier. Je me suis donc rendue au théâtre l’après-midi pour suivre le thème de l’Europe, tandis que d’autres se précipitaient à celui de l’immigration qui, paraît-il, a été des plus agités.

Derrière le théâtre passait un défilé d'« antifascistes » armés de drapeaux ornés de la faucille et du marteau (100 millions de morts, plus que le nazisme donc), de drapeaux LGBT et de jolies pancartes anti Ménard, criant au fascisme de ceux qui se rendaient à l’invitation du maire.

François Billot de Lochner, Hervé Juvin, l’ancien ministre François Guillaume et Guy Millière évoquèrent tour à tour la coquille vide qu’est l’UE, sa nocivité, la nécessité de sortir de l’Otan, de rejeter le Tafta, Schengen, le poids écrasant de la toute puissante Amérique.

Oskar Freysinger représentait sa Suisse, pays d’Europe encore préservé du « grand machin » européen, bien que subissant tout de même ses nuisances avec les assauts d’individus venus de France, parfois de Marseille, pour tromper leur désoeuvrement en volant ou en braquant des commerces.

Il a expliqué la méthode suisse : le système mis en place doit être immuable et les hommes doivent s’y appliquer en mettant de côté leurs penchants naturels, leur désir de pouvoir personnel. La Suisse a mis en place à l’origine un mode de fonctionnement social à partir d’observations de la nature qu’ils ont transposées. Les individus restent libres mais aucun ne peut se rendre maître du système. Oskar a expliqué qu’avec un tel mode de fonctionnement, on pourrait remplacer les politiques suisses par des ânes, le système fonctionnerait quand même. « Vous prenez n’importe quel autre pays, vous mettez un âne… c’est arrivé dans certains pays (rires dans la salle)… ça a fait beaucoup de foin. Vous êtes dans la merde ! ». Il a vanté les bienfaits de la démocratie directe qui rend le peuple souverain. « Nous, nous sommes tous Louis XIV »… Tout le monde est participatif, tout le monde dirige le pays, le peuple est une opposition institutionnalisé avec les pleins pouvoirs, alors qu’en France nous subissons « une alternance des corruptions ».

Fustigeant l’UE, il a affirmé que sa construction était « le complexe allemand de la 2e guerre mondiale ».

« Créer l’homme nouveau c’est la pire agression qu’on puisse avoir envers les êtres humains », c’est ce qu’ont voulu faire le communisme et le nazisme. Une notion qui revient pourtant sans complexe au goût du jour…

En conclusion, Oskar a évoqué l’Europe des Nations, la vraie Europe, celle qui ne pourra se faire qu’avec la Russie, un souhait vivement applaudi dans le public. « Les Anglo-saxons n’ont qu’à bien se tenir, parce que eux prétendent être les policiers du monde mais les fouteurs de merde c’est eux », une vision que ne partageait pas Guy Millière qui, à plusieurs reprises, a défendu les Etats-Unis.

Le plaisir de chacun de se retrouver ou de faire de nouvelles connaissances était palpable et l’accessibilité cordiale des intervenants ont été pour beaucoup dans la réussite de cette rencontre. Pour autant des frustrations sont demeurées : comment rassembler des droites qui ont tout à gagner à jouer dans la même cour mais qui ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la forme alors que le fond est bien là, qui restent trop policées alors qu’on en attend enfin de la fronde, qui anticipent la future couleur des murs alors que ce sont toutes les fondations qui s’effondrent ?

Comment encore passer de l’étape, certes enrichissante de connaissances, à l’action concrète, aux solutions tangibles, à l’abandon du « y’a qu’à, faut qu’on » dont on a senti, à plusieurs reprises durant les sessions qu’il ne pouvait plus suffire. La coupe est pleine et l’arbre à palabres perd ses feuilles. Au-delà de s’enrichir d’érudition, chacun se posait la seule question acceptable : « bon alors, on y va quand ? ».

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mercredi, 25 mai 2016

Autriche : Roland Hélie répond aux questions d'EuroLibertés

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Suite à l'élection présidentielle autrichienne le site EuroLibertés à posé quelques questions à Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, sur la situation dans ce pays et ailleurs. cliquez ici

Quelles répercussions pour l’Autriche ?

Sans doute que du bon. De toutes façons le résultat de Norbert Hofer est plus que remarquable, jamais le FPÖ n’est arrivé à ce niveau. Le Président élu continuera à aligner l’Autriche dans la logique mondialiste et, à terme, comme toutes les nations et toutes les civilisations, elle risque de disparaître. Le vote FPÖ était donc un vote salvateur. Il faut considérer que cette élection est une nouvelle étape vers la victoire finale.

Quelles répercussions pour l’Union européenne ?

Il faudra bien, un jour ou l’autre, que toutes les nations européennes prennent leurs responsabilités. L’UE, telle qu’elle est conçue actuellement, est un épouvantail qui détruit l’idée d’Europe. Les nations européennes sont toutes confrontées aux mêmes dangers, mais Bruxelles n’apporte aucune solution. L’Europe, à mon avis, doit être une complémentarité civilisationelle faite de nations souveraines œuvrant pour le bien commun.

Quelles répercussions sur l’élection présidentielle française de l’année prochaine ?

La Droite nationale française n’a jamais eu autant le vent en poupe et, paradoxalement, elle est électoralement représentée par un leurre. À force de chercher à se normaliser, le FN mariniste finit par perdre son identité. C’est dommage car cette stratégie hasardeuse pourrait se retourner contre lui. Les scores appréciables qu’il a enregistrés ces dernières années sont beaucoup plus à mettre sur le compte de la radicalisation d’une partie croissante de nos compatriotes que sur celui d’une prétendue dédiabolisation du FN.

Face à cela, il est très difficile d’imposer une alternative crédible en raison des moyens colossaux que cela nécessiterait et de la mauvaise foi de la « grande presse » qui préfère s’attarder sur les quelques caricatures qui ridiculisent notre famille d’idées.

Quoiqu’il en soit, ce qui se passe en Autriche et dans de nombreux autres pays d’Europe correspond à une prise de conscience identitaire des peuples de notre continent et nous ne pouvons que nous en féliciter.

Quelles autres répercussions envisagez-vous ?

Cette prise de conscience est une véritable révolution qui balaiera les utopies post-soixante-huitardes. Et la révolution, c’est comme le vent, rien ne peut l’arrêter…

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Le Crapouillot tonne à nouveau

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C'est toujours une bonne nouvelle lorsqu'une revue parait, ou reparait, dans notre famille d'idées. Ainsi, la bonne nouvelle du moment, c'est la reparution du Crapouillot. Mais laissons à Francis Bergeron le soin de nous parler de cette revue culte .

Roland Hélie

RENAISSANCE D’UN JOURNAL DE GUERRE :

LE CRAPOUILLOT

Francis Bergeron - Présent cliquez ici

Un crapouillot, c’était le nom que l’on donnait à un petit obusier de tranchée. Il ne payait pas de mine mais il était redoutablement efficace. Les poilus appréciaient sa robustesse et sa capacité à faire taire les armes du camp d’en face, avec ses torpilles qui montaient haut dans le ciel pour retomber dans la tranchée ennemie, à quelques dizaines de mètres à peine.

Née dans les tranchées, il y a un peu plus de cent ans, à l’initiative du génial anarchiste de la plume Jean Galtier-Boissière, la revue Le Crapouillot a donc d’abord été une feuille de soldats, un journal satirique, drôle et impertinent, qui faisait oublier les dures conditions du moment. Puis, la paix venue, elle s’est reconvertie en une copieuse revue politique, littéraire et artistique.

Le Crapouillot a fait les beaux jours de trois républiques, ce qui n’est pas rien. De sensibilité pacifiste et socialisante mais anticommuniste, la revue rassemblait, sous la IIIe République, des talents très divers, qui allaient de Béraud à Mac Orlan. Sous la IVe, avec Galtier-Boissière, son « vénéré directeur » (comme il se faisait appeler) toujours aux commandes, Le Crapouillot a recyclé nombre de grandes plumes, victimes de l’épuration, à commencer par Lucien Rebatet, Maurice Bardèche et Pierre Dominique. « Avec le recul, écrit François Nourissier, la carrière et l’action de Galtier-Boissière apparaissent comme un rare chef-d’œuvre d’anarchie narquoise, de provocation et finalement de liberté. »

Le Crapouillot change de main à la mort de Galtier. Lié un temps à Minute à la grande époque de l’hebdomadaire, il professe un antigaullisme et un anticommunisme de bon aloi et rallie à lui de nouveaux talents comme Geneviève Dormann, Jean Bourdier, Roland Gaucher, Roland Laudenbach, Camille Galic, Alphonse Boudard, Antoine Blondin, François Brigneau, Dominique Venner… en bref tout ce qui comptait dans le petit monde du politiquement incorrect de l’époque, même si une certaine complaisance mercantile le pousse à privilégier parfois des thèmes un peu scabreux (pour l’époque).

Et puis, un jour de 1996, sans crier gare, la revue a disparu des kiosques. Depuis lors, un tel titre manquait dans le paysage médiatique car aucun autre journal, aucune autre revue, n’a eu l’ambition ni n’a réussi à prendre le relais. Le Crapouillot restait une référence, un mythe. Le titre était d’ailleurs l’une des revues les plus collectionnées. On sait aujourd’hui à quel point ses dossiers ont influencé le dessinateur Hergé, par exemple, qui y a puisé une partie de son inspiration, pour Tintin en Amérique ou L’Oreille cassée.

Mais voici que Le Crapouillot nous revient, après quelque vingt longues années de silence. Une nouvelle équipe s’est mise en place. Dans son mot de bienvenue le directeur de la rédaction, Bertrand Sorlot, annonce la couleur. Se référant aux trois âges du Crapouillot et au génial Galtier-Boissière, il nous dit que Le Crapouillot du printemps 2016 entend revendiquer « cet esprit d’indépendance, d’insolence et de vérité ». C’est tout ce qu’on lui souhaite !

Ce premier numéro est consacré au terrorisme islamique. Il ne mâche pas ses mots : « La bien-pensance européenne et sa démagogie ouvrent un boulevard aux fanatiques de tous bords. Les élus politiques, clientélistes, fricotent avec les groupes d’influence ouvertement pro-Frères musulmans, que ce soit le Hamas, ou l’UOIF en France. Sans parler des rapports étroits avec des pays qui pratiquent l’obscurantisme religieux le plus abject et qui sont la source des financements du radicalisme salafiste en France et en Belgique. »

Occuper le terrain, en vitrine des marchands de journaux, pour rappeler ce genre de vérité, ce n’est jamais inutile. Et nous ne serons jamais trop nombreux à le faire. Alors bon vent pour le retour de ce (toujours jeune) confrère !

En vente dans les kiosques, et par abonnement : RIGEL Editions, 4 bis rue de Cronstadt 75 015 Paris. Abonnement de lancement : 27 euros pour quatre numéros.

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