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mardi, 04 juillet 2017

Demain mercredi, dans MINUTE, un grand entretien avec Alban d'Arguin sur le scandale des éoliennes

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lundi, 19 juin 2017

Second tour des législatives : abstentionnisme et dégagisme !

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Boulevard Voltaire

cliquez ici

S’il n’y pas eu le raz de marée macronien annoncé par les projections des résultats du premier tour de ces élections législatives, le pari de La République en marche, parti créé il y a moins d’un an, a néanmoins été emporté haut la main, avec près de 350 députés, au lieu des 450 envisagés. Ce, bien sûr, avec le soutien quasi-unanime de la sphère médiatique, même si cela ne saurait tout expliquer, il n’empêche que le « dégagisme » a fonctionné à plein.

Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen espéraient faire figure de premiers bénéficiaires de cette vague de fond : ce sont les nouveaux venus d’Emmanuel Macron qui ont raflé la mise, même si le premier, surtout, et la seconde, dans une moindre mesure, parviennent à sauver les meubles. Il y aura donc un groupe parlementaire France insoumise à l’Assemblée nationale, tandis que le Front national devrait pouvoir envoyer un peu moins de dix députés dans l’hémicycle.

Le Parti socialiste, lui, échappe au naufrage annoncé, et retrouve son étiage parlementaire de la débâcle des élections législatives de 1993, soit une cinquantaine d’élus.

Les Républicains, quant à eux, avec plus d’une centaine de députés, sauvent l’honneur. Pour ces deux formations qui avaient naguère l’exclusivité du brevet de « partis de gouvernement », le plus rude demeure pourtant à venir. PS et LR sont-ils ainsi les mieux qualifiés pour incarner l’opposition au Parlement ? Entre ceux qui s’opposeront pour de vrai et ceux qui s’opposeront pour de faux, ceux qui refuseront de se rallier et ceux qui sont déjà des ralliés de l’intérieur, il est à craindre que la grande pagaille soit elle aussi en marche.

« Dégagisme », tel qu’écrit plus haut ; force est de convenir que les « dégagistes » les plus militants demeurent les abstentionnistes, premier parti de France avec ses 57%, score jamais atteint par les boudeurs et autres déçus de la politique, chiffre qui devrait faire réfléchir tout un chacun.

« Dégagisme » qui touche encore nombre de personnalités, non pas forcément en fonction de leur âge, mais surtout, comment dire… de cette surface médiatique passée qui en fit longtemps les enfants chéris du système ; voyez la liste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaut-Belkacem, Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Marisol Touraine, Emmanuelle Cosse et peut-être même Manuel Valls, dont la victoire paraît être à la fois contestée et contestable. Ce n’est certes pas bien de dire du mal de son prochain, mais il est aussi des jours où cela peut faire du bien.

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jeudi, 15 juin 2017

JEAN-MARIE LE PEN COMPTE BIEN VENIR METTRE DE L'AMBIANCE AU BUREAU POLITIQUE DU FN DU 20 JUIN

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Source Le Parisien cliquez ici

Le cofondateur du FN, qui conteste toujours son exclusion, a bien l'intention de s'inviter dans les débats après les résultats décevants du parti aux élections législatives. Il compte participer au bureau politique du 20 juin.

Le Menhir a en effet la ferme intention de participer au prochain bureau politique du mouvement, le 20 juin. Et il est, légalement, en capacité de le faire ! Certes, le TGI de Nanterre a validé, dans son jugement du 17 novembre dernier, son exclusion en tant que membre du FN, mais il a aussi estimé que cela n'avait « pas d'effet » sur son statut de président d'honneur du parti. « En conséquence », précisent les juges, « il devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances dirigeantes. » Et si le FN ne se plie pas à cette injonction, il encourt une astreinte de 2.000 € par infraction constatée.

Une menace que les cadres frontistes prennent très au sérieux. Depuis novembre, aucun bureau politique ne s'est tenu au siège, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les réunions ont eu lieu au QG de campagne de Marine Le Pen, rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris VIIIe), dans le cadre du « comité stratégique de campagne », une instance créée sur mesure pour la candidate. « C'était une façon de contourner la décision de justice pour ne pas avoir à convoquer Jean-Marie Le Pen », dénonce son avocat, Me Frédéric Joachim, qui affirme avoir la preuve que, par deux fois, des commissions nationales d'investitures ont eu lieu sans que son client en ait été informé : « C'est 2 000 € par infraction. Mais c'est la portée symbolique qui est importante », dit-il.

Oui, mais voilà, aujourd'hui le temps des campagnes est terminé et le FN est obligé de retourner à Nanterre. Le patriarche saute donc sur l'occasion. « Il ne veut pas laisser l'oeuvre de sa vie faire naufrage », assure un de ses proches. Et pas question de passer inaperçu : « Il va arriver avec tout le cortège, grosses berlines, escorte et tout ça », fait déjà savoir son entourage. Avant de poursuivre : « A 10 heures, il débarque devant la grille. On va voir ce que feront les DPS (NDLR : le service de sécurité du FN). Oseront-ils lui barrer la route ? » Le cofondateur du FN a aussi prévu de venir avec un huissier. « Le cas échéant, si mon client est refoulé, l'huissier peut faire appel aux forces de l'ordre », décrypte son avocat.

De quoi agacer au plus haut point Marine Le Pen, qui n'avait pas besoin de ce nouveau caillou dans sa chaussure, tant le bureau politique s'annonce déjà tendu. Après les déceptions électorales, le FN s'apprête à régler ses comptes en interne. Depuis des semaines, les couteaux s'aiguisent.

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mercredi, 07 juin 2017

À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, CARL LANG EXPLIQUE LA CAMPAGNE DES PATRIOTES

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Carl Lang, Président du Parti de la France, a répondu aux questions de Pierre Cassen pour Riposte laïque cliquez ici

Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, qui sera présent dans 56 circonscriptions aux élections législatives. Quel est votre objectif, en présentant ces candidats ?

Carl Lang : Nous ne sommes présents que dans 56 circonscriptions du fait du coût des campagnes électorales. Ce sont nos candidats, nos militants et le Parti de la France qui financent les bulletins de vote et les circulaires. Nous ne bénéficions pas du financement public des partis politiques et toute notre action est le fruit du militantisme. Je suis fier des candidates et candidats du PdF, de leur courage, de la force de leurs convictions et de leur engagement au service de notre France.

Notre objectif est de faire entendre la voix de la Droite nationale, de la droite des valeurs, de la droite des libertés économiques, de la droite sociale. Nous menons campagne contre la colonisation et l’islamisation de la France et pour la défense de notre identité, de nos traditions, de nos libertés et de notre sécurité.

Nous avons par ailleurs contribué à la mise en place d’une alliance électorale dans le cadre de ces élections législatives avec les comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen et avec Civitas.

La résistance nationale doit se faire entendre.

Riposte Laïque : Et vous-même, vous vous présentez ?

Carl Lang : Je suis candidat dans la 5eme circonscription de l’Eure, qui comprend Vernon, ma ville natale.

Riposte Laïque : Vous avez mis en avant, dans vos tracts, le refus de l’islamisation de la France, et cela a été accepté. Vous n’avez pas craint, dans le climat actuel, des excès de zèle de quelque commission, estimant que cela pouvait constituer une incitation à la haine ?

Carl Lang : Sur les bulletins de vote de nos candidats figure en plus des noms des candidats et du logo du Parti de la France, le slogan suivant : Pas d’islamisation chez nous : Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés.

Il s’est trouvé un magistrat président de la commission de propagande du Calvados pour, de manière totalement arbitraire et contraire au code électoral et à la jurisprudence, décider de rejeter nos bulletins de vote au motif totalement fallacieux de risque de trouble à l’ordre public. On croit rêver…

Selon le même principe totalitaire, on pourrait aussi censurer le contenu des circulaires électorales et pourquoi pas refuser tout simplement les candidatures de l’opposition nationale comme étant en elles-mêmes un risque de trouble à l’ordre public. Il n’y a malheureusement pas de recours possible avant l’élection face aux décisions arbitraires et militantes de ce genre de commissaire politique. Nos candidats vont donc devoir livrer leurs bulletins de vote dans chacune des mairies de la circonscription et nos bulletins ne seront pas dans les enveloppes envoyées à chaque électeur.

Partout ailleurs et conformément au code électoral et aux compétences des commissions de propagande, nos documents ont été validés. Nous serons donc en mesure de proposer aux Français un vote de refus de l’islamisation de leur pays. Mener cette bataille de défense de nos valeurs de civilisation est déjà en soi une victoire.

Riposte Laïque : Vous étiez à Calais, il y a quelques jours, aux côtés de la candidate de Civitas Marie-Jeanne Vincent. Que vous inspire la campagne qui est menée contre elle ?

Carl Lang : Les habituels donneurs de leçon de démocratie, de droits de l’homme, de tolérance et de respect des différences font tomber les masques et montrent leur vrai visage, celui de la haine de la France française. Ils affichent leur esprit sectaire, violent et totalitaire. J’espère que les électeurs de Calais récompenseront par leur vote le remarquable courage de Madame Vincent qui est par ailleurs enseignante dans le public.

Le camp de la haine est chez ceux d’en face : pas chez les nôtres.

Riposte Laïque : Depuis des années, vous critiquez très vivement le Front national, et sa présidente. Quel est votre regard sur sa campagne, son résultat au premier tour, le débat entre les deux tours, le score du 2e tour, et la situation interne de ce parti ? Considérez-vous que ces événements valident vos reproches passés ?

Carl Lang : J’ai pu exposer, dans vos colonnes et avant le premier tour mon analyse de la campagne présidentielle. Je n’y retire rien. Par sa stratégie, sa ligne politique, son caractère et ses insuffisances, madame Le Pen a ruiné ses chances de victoire alors qu’elle disposait d’une situation politique qui ne se représentera peut-être jamais et d’un contexte historique extraordinairement favorable. Je pense que madame Le Pen n’est pas digne du Front National dont a hérité, qu’elle n’est pas digne de son père et qu’elle n’est pas digne de ceux qui ont voté pour elle.

Riposte Laïque : Mais pourtant, elle a réalisé un score jamais atteint…

Carl Lang : Et le bilan de tout cela est la confusion dans les idées et la ligne politique, le discrédit personnel, les dettes et les querelles internes. Dans l’attente des rendez-vous judiciaires…

Riposte Laïque : La victoire de Macron inquiète de nombreux patriotes, certains voyant même dans cette élection la mort annoncée de la France. Vous partagez ce pessimisme ?

Carl Lang : Je crois toujours au sursaut vital du peuple français et je me refuse à sombrer dans le pessimisme, le fatalisme et le renoncement. Je crois aux vertus de l’engagement et à la valeur de l’action. Nous menons une action de résistance difficile, avec des moyens dérisoires, mais nous savons que les minorités agissantes peuvent peser sur l’histoire. Ne soyons pas les spectateurs de l’abaissement de la France et de la fin de la nation française.

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mardi, 06 juin 2017

Qatar à Paris : un point sur les possessions

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Source Paris Vox cliquez ici

L’Arabie Saoudite, l’Égypte et d’autres pays ont annoncé hier la fin de leurs relations avec le Qatar. Le motif invoqué par ces états du Golfe est que le Qatar soutiendrait le terrorisme.

Nous n’allons pas commenter cette décision qui pourrait être lourde de conséquences dans les semaines à venir. Mais il peut être intéressant de connaître les possessions de l’Etat arabe à Paris.

Sur le site internet de Qadran, le cercle économique franco-qatari on peut lire qu’en :  “2015, les échanges économiques entre la France et le Qatar atteignaient 2,8 milliards d’euros, en progression de plus de 34 % par rapport à 2014. La France est le deuxième partenaire commercial du Qatar en 2015.”

La surface la plus visible du Qatar est le sport où il possède le PSG, pas seulement l’équipe de football masculine et féminine, mais également l’équipe de Handball. Le club de football vient également de faire l’acquisition de terrains à Poissy pour mettre en place son futur centre d’entraînement et de formation.

Le Qatar est également propriétaire de la célèbre course de cheval “le Prix de l’Arc de Triomphe”.

La chaîne de sport Bein est également dans l’escarcelle Qatari, bien que celle-ci soit régulièrement déficitaire, elle est toujours soutenue par Doha.

Le pays qui a fait richesse de ses ressources gazières diversifie ses revenus depuis plus d’une dizaine d’années.

Ainsi plusieurs hôtels de luxe sont propriétés de l’émirat, on pourra citer à Paris, le Royal Monceau, le Péninsula, le Buddha Bar Hôtel.

Le grand magasin Printemps est sous pavillon Qatari depuis 2013, de grands travaux ont été réalisés et sont toujours en cours dans les magasins du Boulevard Haussmann depuis ce rachat.

On ne compte plus le nombre de bâtiments détenus par le Qatar sur les Champs-Elysées ou dans d’autres quartiers chics de Paris. On pourra toutefois citer les hôtels particuliers Lambert et Évreux qui sont respectivement place Vendôme et sur l’île Saint Louis à quelques pas de l’église Notre Dame et qui sont les propriétés personnelles de l’Émir et de son frère.

De nombreuses parts ont été prises dans différents groupes de nombreux secteurs professionnels, citons :

Groupe Lagardère

Total

Accor

Suez

Le Tanneur

Airbus

Thalès

A la lecture de ces investissements on peut constater que le Qatar mène une politique offensive en France.  Les prises de participations dans des entreprises stratégiques sont couvertes par une stratégie plus diplomatique d’investissements dans le domaine du sport. Dans les médias, le Qatar est régulièrement présent. D’une part grâce à  certaines prises de participations (le groupe Lagardere détient Europe 1, le JDD,  Paris Match, Gulli, etc). D’autre part il faut noter une présence plus sournoise en tant qu’annonceur (publicités omniprésente de Bein dans les médias sportifs par exemple.).

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mardi, 30 mai 2017

Lettre de Jean-Yves Le Gallou aux candidats du Front national

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Madame, Monsieur,

Vous vous êtes porté(e) candidat(e) « pour défendre la France » « avec Marine ».

Le Front national a longtemps porté avec courage ses fondamentaux : l’arrêt de l’immigration, la mise en œuvre de la préférence nationale, le primat du droit de la  filiation dans le Code de la nationalité, une politique familiale généreuse et encourageant la vie, et, plus globalement, la défense de l’identité civilisationnelle de la France.

L’immigration de masse se presse aux frontières maritimes de l’Europe. L’islamisation (halal, voile islamique, mosquées, ramadan) progresse à grands pas dans nos villes et nos villages. Jamais la question du Grand Remplacement démographique et civilisationnel ne s’est posée avec autant d’acuité.

Curieusement, c’est le moment que semble avoir choisi la direction du FN pour placer ces questions identitaires (gênantes ? malséantes médiatiquement ?) au second plan.

Lors de son étrange débat avec Emmanuel Macron,  Marine Le Pen s’est emberlificotée  dans les questions économiques et monétaires sans même utiliser la « question blanche » pour parler d’immigration. Etrange, vraiment étrange.

Il faut dire que son vice-président, Florian Philippot (NDLR : photo ci dessus), a utilisé la dernière semaine de campagne présidentielle pour insister sur l’économie. Il a même promis que si Marine était élue « les Français  paieraient leur baguette de pain en francs d’ici huit mois ». Waouh! Et les Françaises (?) leur burka ?

Et pour le cas où l’on n’aurait pas bien compris, Philippot a ensuite fait un chantage à la démission dans l’hypothèse où la sortie de l’euro ne serait pas l’alpha et l’oméga du programme frontiste.

C’est son droit de le penser.

Comme c’est le droit de ses très proches collaborateurs – souvent investis dans les meilleures circonscriptions législatives – de le penser.

C’est aussi le droit des électeurs de le savoir. Et de savoir s’ils partagent ou non les mêmes priorités que les candidats qui se présentent à leurs suffrages.

En politique on ne peut pas tout faire en même temps. Il faut choisir. Hiérarchiser. Prioriser.

Ma question est donc la suivante : Quelle est pour vous – en tant que candidat du FN aujourd’hui, député éventuellement demain, et cadre du FN participant à ses instances démocratiques – la priorité n° 1 : l’arrêt de toute immigration nouvelle ou la sortie de l’euro ?

A question simple et binaire, réponse simple et binaire. Les électeurs attachés à l’identité française y ont droit.

Répondez sans faux semblant !

Gardez-vous de vous abstenir de répondre car cela serait courir le risque d’encourager vos électeurs à s’abstenir à leur tour ou… à aller voir ailleurs.

Pardon d’avoir mis les points sur les « i » – ou, plutôt, sur le « i » de l’identité, mais, à l’échelle de l’histoire, c’est la seule question qui vaille. Ce n’est pas le cours du sesterce qui a fait tomber l’empire romain, ce sont les grandes invasions!

Jean-Yves Le Gallou
29/05/2017

PS : Chacun peut relayer vers le candidat FN de sa circonscription, via courriel, Twitter ou Facebook, la question suivante : «  Pour vous, la priorité des priorités c’est l’arrêt de toute immigration nouvelle ou la sortie de l’euro ? »

Source Polémia cliquez ici

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vendredi, 26 mai 2017

Calais : je ne pensais pas qu’une candidature catholique susciterait autant de haine

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Marie-Jeanne Vincent dimanche dernier à Nieppe, près de Lille, lors de la Journée régionale de Synthèse nationale

Source Riposte laïque cliquez ici

Martin Moisan, dans un article récent cliquez ici, a évoqué cette enseignante de Calais, candidate aux législatives pour Civitas, que trois élèves de son lycée veulent faire exclure, rien de moins !

Naturellement, c’était pour Pierre Cassen l’occasion d’entrer en contact avec elle, et de lui demander des informations supplémentaires. Les voilà…

Riposte Laïque : Avant d’évoquer votre candidature aux prochaines législatives, pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce que vous faites dans la vie ?  

Marie-Jeanne Vincent : J’ai toujours travaillé dans la vraie vie, je suis diplômée en littérature médiévale, j’ai été comédienne une dizaine d’années  puis j’ai passé les concours de l’Education Nationale et je suis  devenue professeur de lettres-histoire en lycée professionnel et ensuite professeur de lettres modernes et de théâtre en lycée général. J’occupe ce poste actuellement.

Riposte Laïque : Vous avez donc décidé de vous présenter aux élections législatives, dans la région de Calais. C’est votre première candidature ?

Marie-Jeanne Vincent : oui

Riposte Laïque : Vous avez par ailleurs choisi d’être soutenue par Civitas, devenu un parti politique. Pourquoi ce choix ?

Marie-Jeanne Vincent : Civitas correspond à mes valeurs catholiques et traditionnelles, valeurs qui m’ont été transmises par ma tante adoptive, elle-même résistante. J’étais une enfant abandonnée et elle m’a adoptée et élevée malgré son âge et m’a transmis la foi et l’amour de notre pays .

Riposte Laïque : Apparemment, si nous en croyons la presse locale, votre engagement a suscité quelques réactions, dans le lycée où vous enseignez. Cela vous a-t-il ébranlé ?

Marie-Jeanne Vincent : Sincèrement, rien ne peut m’ébranler. Je suis portée par la foi et par des convictions sans faille.

Riposte Laïque : Soupçonnez-vous une manipulation politique, et croyez-vous en la sincérité des trois étudiants qui paraissent vouloir vous faire chasser de votre lieu de travail ?

Marie-Jeanne Vincent : Je n’ai pas à m’exprimer sur les opinions politiques d’élèves du lycée où je travaille, même si ceux-ci ne sont pas mes élèves et que je ne les ai jamais eus en classe. L’école est un sanctuaire et doit le rester. On n’y parle ni politique ni religion afin de ne pas influencer les enfants et je me suis toujours tenue à cette règle.

Ces jeunes ont leurs opinions et je les respecte. Loin de moi l’idée de vouloir les empêcher de s’exprimer.

Cependant, en cas de diffamation caractérisée, je me réserve le droit de porter plainte et mon avocat est en train d’examiner le dossier.

Je déplore d’ailleurs les menaces dont la jeune fille a fait l’objet et je trouve cela d’autant plus lamentable que j’ai moi-même fait l’objet de menaces. Personne ne doit être menacé pour ses opinions.

Riposte Laïque : Aviez-vous déjà rencontré un problème, dans l’Education nationale, à cause de vos engagements ?

Marie-Jeanne Vincent : Non, dans la mesure où je ne les ai jamais exprimés et où je ne les exprimerai jamais sur mon lieu de travail, la politique devant rester dans la sphère privée. J’enseigne la littérature et le théâtre et c’est tout. Le rectorat a d’ailleurs reconnu que mon dossier était exemplaire.

Riposte Laïque : Quelles réactions envisagez-vous ?

Marie-Jeanne Vincent : Les actions judiciaires sont en cours. Je ne pensais pas qu’une candidature catholique susciterait autant de haine. Assimiler les chrétiens à des antisémites est une aberration car c’est oublier leur rôle pendant la seconde guerre mondiale et le nombre de ceux qui ont sauvé ou aidé les persécutés et cela souvent au péril de leur vie. J’ai d’ailleurs travaillé sur ce sujet en 2008 avec mes élèves de lycée professionnel pour présenter un dossier au Concours National de la Résistance et de la Déportation sur le thème « L’aide aux personnes pourchassées et persécutées pendant la seconde guerre mondiale », dossier pour lequel ma classe a reçu une distinction au niveau départemental.

De plus, cette accusation me blesse profondément car ma tante – qui m’a élevée – a été une de ces résistantes de l’ombre et le grand-père de mon mari a été blessé de guerre, capturé par les SS et interné 5 ans dans les camps nazis en Poméranie.

Riposte Laïque : Parlez-nous de la campagne que vous allez faire, durant les deux semaines qui restent…

Marie-Jeanne Vincent : Vu les menaces de l’ultra-gauche et le fait qu’un journal local me harcèle et me diffame pratiquement tous les jours, vous comprendrez bien que cela ne sera pas facile. Je ne peux pas exercer le droit de tout citoyen, à savoir coller des affiches ou distribuer des tracts pour ma campagne. La situation à Calais vire au déni de démocratie absolu.

Riposte Laïque : Vous êtes inquiète pour votre sécurité, vu le climat de haine que vous constatez ?

Marie-Jeanne Vincent : Ma sécurité personnelle importe peu. Seul compte le combat. Ces petits ennuis  ne sont rien à côté des souffrances du Christ. Cependant je n’envisage pas le martyre, vous vous en doutez bien !

Le combat continue !

No Pasaran…

Propos recueillis par Pierre Cassen

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vendredi, 19 mai 2017

RUPTURE MARINE LE PEN, DUPONT-AIGNAN, PHILIPPOT, L'ECHEC DE LA DÉDIABOLISATION

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Pauline Mille Réinformation.TV cliquez ici

Florian Philippot lance son mouvement Les Patriotes à l’intérieur du FN. Dupont-Aignan rompt l’accord législatif qu’il avait passé avec Marine Le Pen avant l’échec de celle-ci. C’est la fin d’une tentative de dédiabolisation et le début d’un processus de désintégration.
 
Philippot philippotise avec des philippotistes. Autour de lui président des Patriotes il a nommé trois vice-présidents, son bras droit Sophie Montel, l’acteur de porno soft Franck de Lapersonne et Maxime Thiébaut, ancien délégué national du parti de Dupont-Aignan, rallié. Pour faire bon poids, le secrétaire général sera un proche de Philippot, Eric Richermoz, et l’homme qui a déclaré l’association à l’INPI est son ancien directeur de cabinet Joffrey Bollée.

Philippot embrasse Marine Le Pen pour mieux l’étouffer

Les patriotes, c’est donc du cousu main brodé au petit point, du Philippot cent pour cent pur porc : Mégret aurait fait ça en 98, il était foudroyé dans les dix minutes. On peut y adhérer sans être membre du FN. N’y voyez malgré cela nulle tentative de faire concurrence au FN, il n’y a « aucune raison » à cela, au contraire, « c’est juste une association dans le FN et pour la victoire de Marine Le Pen ». Plus précisément, explique Philippot, pour « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle ». Autrement dit, préparer la « transformation profonde » du FN, assortie d’un changement de nom, sur la ligne politique définie par Philippot et Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle.

Afin de masquer son échec, Marine Le Pen divise pour régner

La manœuvre de Philippot est fine comme du gros sel : ou bien le FN s’aligne sur lui, et il le noyaute pour le transformer en parti conforme aux normes et usages du système, ou les choses se gâtent et il se prépare à la scission qui sera le premier pas vers une grande confédération des patriotes, à laquelle pourraient participer Dupont-Aignan et quelques autres.
 
Le départ de Marion Le Pen, l’appétit montré par le député Gilbert Collard, sonnent comme des avis de gros temps. Et en permettant au secrétaire général Nicolas Bay (mégrétiste repenti), de renvoyer Philippot dans ses buts, Marine Le Pen reprend l’éternelle recette, qu’utilisait son père sans modération : diviser pour régner. Philippot ayant annoncé qu’il quitterait le FN si celui-ci ne conservait pas à son programme l’abandon de l’euro, Bay lui a répondu : « Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage ».

L’échec de Marine Le Pen permet la rupture à Dupont-Aignan

C’est avec Nicolas Dupont-Aignan que Marine Le Pen, forte de l’accord qu’elle avait conclu avec lui, envisageait au soir du second tour de nouer le grand « rassemblement des patriotes » afin de lancer la « transformation profonde » du FN. Mais sa défaite cuisante a été une divine surprise pour Nicolas Dupont-Aignan et lui a rendu sa liberté. Il était entré dans son alliance non pas pour devenir premier ministre, une victoire était exclue, mais pour faire de l’entrisme et normaliser peu à peu le FN, en concurrence et en synergie avec Philippot. Si Marine Le Pen avait dépassé les quarante pour cent, elle aurait été hégémonique. Avec à peine plus d’un tiers des voix, elle offre à Dupont-Aignan un boulevard sur sa droite, d’autant plus que le juppéiste Edouard Philippe, par cela même qu’il acceptait le poste de premier ministre avant les législatives, a acté la fin de la cinquième république en donnant corps à la grande coalition qui est l’expression officielle de l’UMPS. C’est du miel pur pour Dupont-Aignan qui peut en toute honnêteté refuser de « laisser le monopole de l’opposition au Front national ».

Dupont-Aignan flingue la dédiabolisation de Marine Le Pen

Julien Delamorte, délégué national au handicap chez Debout la France a justifié dans un entretien au Point la rupture de l’accord aux législatives : « Nicolas Dupont-Aignan devait apporter son soutien à 50 candidats du FN qu’il ne connaissait pas. Or, nous le savons, au Front national, il existe des candidats au profil douteux. Les soutenir aurait détruit l’image de notre mouvement politique ».
 
Le mot « douteux » est à la fois très vague et très clair. Dupont-Aignan, qui a passé un accord de gouvernement avec Marine Le Pen, ne peut pas de but en blanc traiter ses candidats de fascistes, néo ou anciens nazis. Alors il dit « douteux », et tout le monde a compris. Et cela signe l’échec de la dédiabolisation, mieux, cela entérine définitivement l’impossibilité de toute dédiabolisation, puisque même ceux qui ont transgressé, et qui ont été désignés comme fascistes eux-mêmes pendant deux semaines, font machine arrière et reprennent, en plus soft, la sempiternelle antienne. Marine Le Pen pourrait faire le pèlerinage à Bruxelles nue et la corde autour du cou, en se prosternant six cent soixante six fois devant la pyramide du Louvres, ça n’aurait pas plus d’effet que du Mir vaisselle sur la tache de Lady Macbeth, elle restera toujours la petite fille d’Hitler.

Pour tenter la dédiabolisation il faut comprendre la diabolisation

Et toutes les exclusions de candidats « douteux », et tous les entretiens avec Karine Lemarchand n’y feront rien. La stratégie dite de dédiabolisation choisie par Marine Le Pen et Florian Philippot est un échec et ne saurait être qu’un échec parce qu’elle n’analyse pas correctement ce qu’est la diabolisation. Répétons-le encore : Jean-Marie Le Pen et le FN ont subi dès 1985 -1986 l’interdit et le cordon sanitaire, alors que la déclaration sur le détail est de 1987. Le FN n’a pas été diabolisé pour le révisionnisme supposé de son chef, celui-ci n’a été que le prétexte de la diabolisation ; la raison de la diabolisation était et reste que le FN défend la nation comme cadre de l’exercice des libertés politiques. Et tant qu’il le fera il sera diabolisé par le système mondialiste. La dédiabolisation tentée par Marine Le Pen est donc une foutaise, on a pu le constater entre les deux tours. Seul l’habillage de la haine anti Le Pen a changé. A l’hystérie chaude du front républicain à l’ancienne de 2002 s’est substitué l’animadversion froide du consensus des modérés mondialistes.

Le plébiscite de Macron, c’est l’échec de la France

Le signal le plus inquiétant est envoyé par les catholiques pratiquants (i.e., qui vont à la messe au moins une fois par mois) qui auraient voté Macron au deuxième tour de la présidentielle dans une proportion de 70 %. Quand on se souvient de ce que fut la mobilisation de la Manif pour tous, et quand on lit le programme de Macron, on en demeure interdit. Est-ce à dire que, sous la catégorie « catholique pratiquant » (si peu), il faille lire « bourgeois effrayé par la sortie de l’Euro » ? Ou que les chrétiens de France sont frappés de schizophrénie ? On serait tenté de le penser lorsqu’on voit le sort de Sens Commun tour à tour rallié à Sarkozy et Fillon, aujourd’hui fan du franc-maçon François Baroin. Son président Christophe Billan a expliqué à La Vie qu’il se rencontre avec le député maire de Troyes sur la nécessité « d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse ». C’est le vieux laïcisme des Lumières que Jacques Chirac exprimait à sa manière « Il n’y a rien au-dessus de la loi civile ». Que les représentants d’un catholicisme qui se veut militant se rallient à l’idéologie maçonne en dit long sur le pourrissement de la France par le mondialisme. Et l’échec de Marine Le Pen et de Florian Philippot à transformer la présidentielle en referendum pour ou contre la France a pour pendant le plein succès du plébiscite de Macron contre l’extrémisme.

Une vraie politique de rupture avec le système

C’est la nation, et non Le Pen, ou le révisionnisme, qui a été diabolisée, au profit du mondialisme : donc, pour vaincre le mondialisme, c’est la nation qui a besoin d’une dédiabolisation. La véritable stratégie de dédiabolisation, une fois cela compris, aurait pris le contrepied de celle qu’ont suivie Marine Le Pen et Philippot. Il ne s’agit pas de se soumettre à l’examen et aux critères des mondialistes et d’essayer de se faire aussi politiquement correct que le bœuf Juppé (« Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? Dites-moi ; n’y suis-je point encore ? »). Il s’agit au contraire de s’affirmer pleinement. Ce n’est pas mal d’aimer son pays, sans rien en renier. Ce n’est pas mal de croire en la loi naturelle, au contraire. Ce n’est pas mal d’être ce qu’on est, etc. La vraie dédiabolisation, c’est d’emporter l’adhésion du peuple autour de l’identité nationale de façon à modifier le rapport des forces, rapport qui bloque et opprime aujourd’hui la nation. Il ne s’agit pas de rallier Dupont-Aignan à sa bannière pendant trois jours ou de susciter pendant une demie heure des interrogations chez Jean-Frédéric Poisson. Il faut libérer le peuple de son esclavage en proclamant toutes les vérités que l’on porte.

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vendredi, 12 mai 2017

Éric Zemmour : Le fiasco intégral de Marine Le Pen

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Eric Zemmour Le Figaro magazine cliquez ici

CHRONIQUE - Au cours de cette campagne présidentielle, Marine Le Pen a changé en plomb tout l'or qu'elle touchait.

Tout le monde connaît la légende du roi Midas : le roi qui transformait le plomb en or.

Au cours de cette campagne présidentielle, Marine Le Pen a réussi l'exploit de réécrire la légende à l'envers : elle a changé en plomb tout l'or qu'elle touchait.

Au début de la campagne électorale, les sondages lui promettaient un score avoisinant les 30 % ; elle a fini à 21 %. Sa place au second tour était assurée ; il n'a pas manqué grand-chose pour que François Fillon et même Jean-Luc Mélenchon lui passent devant. Elle devait sortir première ; elle a fini deuxième derrière Macron. Au début de l'entre-deux-tours, on lui promettait 40 % des voix, voire davantage. Une dynamique pouvait la conduire, non à la victoire, mais à 45 % des suffrages. Une défaite honorable. Et qui préserve l'avenir. Mais avant, il y eut le débat télévisé : Marine Le Pen a fini à 33 % !

On peut se ­demander aujourd'hui si ce n'est pas la candidate qui plombe son camp et les idées qu'elle est censée défendre.

Depuis des années, son entourage explique que le Front national, le parti, son image, son nom même, l'héritage sulfureux de son père, ses « obsessions » historiques et démographiques, tout cela obère la progression de la candidate. On peut se demander aujourd'hui si ce n'est pas la candidate qui plombe son camp et les idées qu'elle est censée défendre. C'est au contraire parce que les intuitions de son père sur l'immigration se sont avérées pertinentes que la fille engrangeait un électorat qu'elle ne mérite pas.

A l'époque, on le sommait de se taire au nom de la morale. Ce n'est plus nécessaire : à part quelques discours bien troussés, Marine Le Pen s'autocensure d'elle-même ; jamais, dans un débat télévisé, elle n'a développé son programme en matière d'immigration. Jamais, ou presque, elle n'a évoqué la suppression du regroupement familial, du droit du sol, de la double nationalité, l'interdiction des tenues religieuses et islamiques dans la rue, etc. Et quand elle en parlait, c'était en coup de vent. Comme si elle avait honte de son père. C'était pourtant ce que son électorat attendait. C'était pour cela qu'il l'avait rejointe. Et c'était pour cela que d'autres auraient pu venir. D'autres qui avaient voté Fillon hier, ou Sarkozy avant-hier.

Mais Marine Le Pen voulait parler d'économie, d'Europe et d'euro. L'identité était pour elle un gros mot ; la souveraineté était son graal. Elle s'était mis dans la tête - ou plutôt Florian Philippot lui avait mis dans la tête - qu'il fallait réussir le rassemblement du camp du non aux référendums de 1992 et de 2005. L'idée est belle, et aussi ancienne que la campagne contre Maastricht il y a vingt-cinq ans. L'idée n'a jamais réussi, même lorsqu'un homme de gauche, républicain impeccable, Jean-Pierre Chevènement, la mettait en œuvre. Parce que le sectarisme de la gauche est tel que même Philippe de Villiers fut ostracisé par les amis du « Che ».

Jacques Sapir gère le cerveau de Florian Philippot, qui gère le cerveau de Marine Le Pen. Trio infernal. Trio de l'échec.

La leçon n'a pas servi. Un économiste brillant, Jacques Sapir, homme de gauche et pourfendeur talentueux de l'euro, a convaincu ses nouveaux amis, Marine et Florian, que tout était possible. Que le rapprochement des deux rives, comme disait Chevènement, pourrait s'opérer autour d'un ennemi commun: l'euro. Mais cette alliance avait un prix : il fallait mettre un bémol sur l'immigration. Renoncer à juguler l'islam et sa prétention à régenter des parties de plus en plus importantes du territoire français. Ce que Sapir appelait « un discours républicain », alors que c'est en vérité l'exact opposé. Toute la campagne de Marine Le Pen est inscrite dans ce funeste compromis : Jacques Sapir gère le cerveau de Florian Philippot, qui gère le cerveau de Marine Le Pen. Trio infernal. Trio de l'échec.

Quand on est incompétent en économie, on parle d'autre chose

Pour deux raisons majeures. L'électorat de gauche ne fut pas au rendez-vous : les mélenchonistes se sont abstenus ou ont voté Macron ; dédaignés, voire méprisés par la candidate, les électeurs de Fillon ont fait pareil: seuls 20 % d'entre eux ont mis dans l'urne un bulletin Marine Le Pen. C'est ce qui s'appelle perdre sur les deux tableaux.

Et puis, il y eut le débat télévisé. Les médias lui reprochèrent son agressivité ; ce fut sans doute son seul atout. Marine Le Pen s'est avérée insuffisante et incompétente. Incapable d'argumenter et de défendre des positions économiques, qui avaient fluctué dans les derniers jours, et dont elle ne semblait pas comprendre les ressorts. Quand on est incompétent en économie (Mitterrand l'était), on parle d'autre chose : d'histoire, de littérature, de la France, de son destin, de son peuple, de sa grandeur. Mais Marine Le Pen ne le fit pas. Pourtant, elle avait une chance inouïe : l'économisme est passé de mode. La science des technocrates, qui impressionnait et intimidait au temps de Giscard et de ses graphiques, est délégitimée par les échecs.

En revanche, les attentats, les vagues migratoires, le retour de la lutte des classes, la dissidence des élites occidentales ont remis au premier plan les questions historiques du destin des peuples et des nations : les questions identitaires.

C'est la leçon qu'il fallait tirer du Brexit et de Trump, et pas le départ de l'Union européenne ! Marine Le Pen a eu tout faux de bout en bout. Faux sur la stratégie, faux sur la tactique.

Un fiasco intégral.

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jeudi, 11 mai 2017

Présidentielle 2017 : l’échec d’une stratégie

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Bruno Mégret
Ancien polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste…
 
Quelle que soit l’importance en nombre de voix des résultats obtenus par la candidate du Front national, il est impossible de les qualifier de succès. Au premier tour, le score de 21,3% est à peine supérieur au score cumulé des deux candidats de la droite nationale en 2002.
 
Quant au pourcentage de 33,9% obtenu au deuxième tour, il est en net retrait par rapport à ce que des reports de voix raisonnables pouvaient laisser espérer.
 
Or, la configuration politique dans laquelle le FN abordait cette élection était exceptionnellement favorable. Après l’échec du quinquennat de Hollande, le Parti socialiste à bout de souffle s’était choisi un candidat inexistant. Le parti des Républicains, très divisé par la primaire, s’était doté quant à lui d’un candidat gravement affaibli par les affaires. Et surtout, l’écrasante majorité des Français rejetait la classe politique dans sa globalité, exaspérée qu’elle était par la situation catastrophique de notre pays.
 
Dans ce contexte, il est clair que le FN n’a rien vu de la fenêtre historique qui s’ouvrait devant lui. Les résultats médiocres obtenus par sa candidate sont en effet la conséquence directe de la stratégie qu’elle a adoptée. Au lieu de mettre en avant la lutte contre l’immigration et l’insécurité, elle a centré son discours sur la sortie de l’euro et de l’Europe, avec comme conséquence d’inquiéter et donc de faire fuir une partie de son électorat potentiel. Au lieu de préconiser un programme économique fondé sur la baisse de la fiscalité, des charges et des réglementations, elle a mis en avant un programme social digne de la gauche des années 1970, se coupant ainsi de l’électorat des PME, des artisans et des professions libérales pourtant proche d’elle. Au lieu de chercher à élargir son assise électorale par la droite où se trouvait sa principale réserve de voix, elle a couru après les voix de Mélenchon dans une démarche vaine qui ne pouvait qu’éloigner d’elle l’électorat des Républicains. Au lieu de lancer des thématiques nouvelles et d’incarner une vision d’avenir, elle a donné le sentiment d’une absence de réflexion, de compétence et de perspective. Au lieu de s’élever à la dimension d’un homme d’Etat, elle a privilégié dans les débats le constat et l’attaque, affichant de l’arrogance et de la grossièreté quand il aurait fallu montrer de la hauteur de vue, de la fermeté et de la retenue.
 
Mais, comme la critique est souvent jugée facile, je voudrais, pour mieux étayer mon propos, expliciter quelques idées pour montrer ce qu’il aurait fallu faire en lieu et place de ce qui a été fait.
 
En premier lieu, la politique exigeant des formules claires, il fallait conserver un positionnement de droite, quitte à expliquer que l’antagonisme droite/gauche avait changé de nature et qu’il portait maintenant principalement sur la question identitaire. Philosophiquement, la droite a d’ailleurs toujours été du côté des valeurs, des racines et donc de , quand la gauche est foncièrement universaliste et cosmopolite. Ce positionnement à droite aurait facilité l’arrivée de nouveaux électeurs en provenance des Républicains où se trouvait le principal réservoir de voix.
 
Il était par ailleurs essentiel que la candidate soit porteuse d’une vision. Une vision qui tienne compte des réalités du monde d’aujourd’hui et qui ouvre des perspectives d’avenir. Or le monde devient multipolaire, marqué par le choc des civilisations. Aussi fallait-il, face à la Chine, à l’Inde, au monde musulman ou aux Etats-Unis prôner l’émergence d’un pôle de puissance européen capable de préserver notre identité, nos intérêts et notre indépendance collective. Il fallait aussi avancer la nécessité d’un changement dans l’organisation du monde visant à substituer au système actuel, fondé sur la libre circulation quasi intégrale des biens et des personnes, un nouveau système reposant sur la régulation des échanges aussi bien économiques que migratoires. L’affirmation d’une telle vision aurait inscrit la candidature du FN dans une perspective historique et géopolitique qui aurait contribué à la crédibiliser tout en ringardisant ses adversaires.
 
La candidate aurait dû, par ailleurs, s’affirmer plus clairement comme opposée au Système et pour cela s’en prendre systématiquement à la pensée unique et à ceux qui la véhiculent et qui l’imposent. Il fallait dans cet esprit mettre en cause les médias comme vecteur militant de la pensée unique et dénoncer le pouvoir envahissant des juges en contestant explicitement le rôle du Conseil constitutionnel et de la Cour européenne des droits de l’homme. Quitte à proposer certaines solutions concrètes comme l’instauration d’un droit de recours des décisions du Conseil constitutionnel devant le Parlement ou devant le peuple. Ce faisant, la candidate aurait évité une certaine normalisation qui l’a fait apparaître comme faisant, elle aussi, partie de la classe politique.
 
Il aurait par ailleurs été souhaitable de présenter un programme structuré autour d’un nombre d’axes limité, hiérarchisés et électoralement porteurs. La priorité devait être donnée à la question de l’immigration, de l’islamisation et de l’insécurité avec des objectifs ambitieux et des mesures choc soutenus par un panel de réformes crédibles. Ensuite devaient venir la politique familiale et celle de l’enseignement avec la défense des valeurs. En économie, c’est la baisse des impôts et des charges ainsi que le recul de la bureaucratie qui devaient être mis en avant. Sur le plan social, c’est la préférence nationale et le protectionnisme aux frontières de l’Europe avec l’impératif de la réindustrialisation de la France et du continent qui devaient prévaloir. Une telle hiérarchisation des thèmes aurait permis à la candidate de toucher les Français sur les questions qui les affectent le plus et dont ses adversaires parlaient le moins.
 
S’agissant de la question piège de l’Europe, il aurait fallu proposer non pas la sortie de l’Union mais sa refondation par l’intérieur et expliquer que la France, alliée à d’autres Etats membres, pourrait œuvrer efficacement à l’avènement d’une Europe débarrassée de la Commission et dirigée par les Etats : une Europe à la carte, capable de s’ériger en pôle de puissance, d’instaurer un protectionnisme économique à ses frontières, de stopper les flux migratoires et de créer une alliance militaire en substitution à l’Otan. Quant à l’euro, c’est son mode de gestion dont il fallait demander la transformation afin qu’il soit mis au service des économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Un tel discours, montrant qu’il est possible de concevoir une Europe qui ne soit ni mondialiste ni atlantiste, aurait placé la candidate en position de force sur le sujet, tout en désarmant et en gênant ses adversaires.
 
Enfin, sur un plan tactique, il fallait, dès le premier tour, désigner Macron comme l’adversaire principal en le qualifiant de parfait représentant de la gauche et cela pour limiter son potentiel de séduction vers la droite.
 
Un tel dispositif de campagne n’aurait peut-être pas suffi à assurer la victoire, mais il aurait permis un rassemblement très large, tout en ouvrant des perspectives prometteuses de recomposition et de progression. Car, si les Républicains sont défaits, c’est en récupérant leurs électeurs et éventuellement certains de leurs cadres et de leurs élus de base qu’aurait pu se constituer autour du FN une nouvelle et grande force politique capable de devenir majoritaire dans le pays.
 
En raison de la stratégie choisie par les dirigeants du FN, les électeurs de la droite nationale n’ont pas seulement été frustrés d’un grand succès électoral, ils ont été dépossédés d’une partie de leurs idées et privés des perspectives de voir demain leur convictions triompher.
 
Source Polémia cliquez ici

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mardi, 09 mai 2017

Pour Zemmour, le problème vient de Marine Le Pen

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Source Valeurs actuelles cliquez ici

Présidentielle. Dans un exercice de questions-réponses avec les internautes de RTL, Éric Zemmour a vivement critiqué la campagne tenue par Marine Le Pen.

Éric Zemmour a donné son analyse des résultats de l'élection présidentielle, lundi 8 mai sur RTL. Marine Le Pen était dans le viseur. "Elle était donnée à 30% au premier tour, elle finit à 21%. Elle était donnée à plus de 40 % au second tour, elle finit à 35%. Ça, c'est l'effet campagne de Marine Le Pen. À chaque fois, ses idées sont bien plus hautes qu'elle. Il y a un vrai problème Marine Le Pen aujourd'hui", explique le polémiste."Marine Le Pen est de gauche"

Pour Éric Zemmour, le principal problème provient de sa stratégie de campagne. En d'autres termes, de la ligne Philippot, plus sociale qu'identitaire, plus économique que culturel. Une stratégie mortifère aux yeux du polémiste. "Même si dans ses discours, elle tient compte davantage de l'identité et de l'immigration, de l'islam qui sont les vrais sujets qui peuvent rassembler au-delà de son électorat, elle retombe dans sa stratégie inspirée de Florian Philippot, de gauche. Elle privilégie le social sur l'identitaire" a-t-il déclaré.

Mais Éric Zemmour ébauche également le scénario qui risque de secouer le FN dans les prochains mois : le remplacement de Marine Le Pen. Lors du débat face à Emmanuel Macron, elle a montré une incompétence crasse et une incapacité à prendre de la hauteur (...) Elle est tombée dans tous les pièges que lui tendait Emmanuel Macron, sans être capable de répliquer sur le plan économique et de parler de la France. Elle n'a pas la culture qu'avait son père ou la génération précédente.", a expliqué Éric Zemmour.

Enfin, après avoir rappelé que la présidente du FN était "de gauche, et que tous ses réflexes [étaient] de gauche", Éric Zemmour a évoqué l'union des droites qui permettrait selon lui d'asseoir des idées "majoritaires dans le pays" (sur l’immigration, l’islam…), mais cela dit-il, "ni Marine Le Pen, ni la droite classique ne veut de cette union".

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lundi, 08 mai 2017

Hier soir, j’ai vu l’inquiétante et décérébrée Génération Macron

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Charles Demassieux Riposte laïque cliquez ici

La France a donc élu tout à la fois son président, son roi, son empereur, son pharaon, puisqu’il a choisi le Louvre pour exulter, cadré avec la pyramide dans le dos pendant qu’il s’imprégnait d’une aura prophétique ou… pathétique.

Enfin, la France : plutôt la « Génération Macron », selon la une du quotidien suisseLe Temps. C’est-à-dire des garnements auxquels leurs parents ont enseigné qu’ils n’avaient que des droits, qu’ils étaient les plus beaux et qu’ils pouvaient jouir sans entraves et sans frontières. Des garnements qui sourient toujours parce qu’ils se foutent de tout, à part de leur petit monde sans hauteur.

Une France connectée et ubérisée a plébiscité son candidat. Pour un peu, on se croirait dans le film L’Âge de cristal, où, dans une société futuriste et jeuniste, l’on est forcé de mourir avant de vieillir. Parce que les vieux ce n’est pas dynamique et encore moins nomade. Jacques Attali, conseiller occulte du yuppie victorieux, n’a-t-il pas jadis déclaré : « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures » ?

Le directeur de la campagne numérique du nouveau président, Mounir Mahjoubi, l’a dit : « Soyez prêts à voir de nouveaux visages. Nous allons changer la vie politique » (source : Libération). Oui, du passé faisons table-rase, même si, sans passé, une nation court à sa perte. Peu importe, me direz-vous, puisque la France va devenir un gigantesque open space – faudra s’habituer aux anglicismes car la génération fun est au pouvoir ! –, dont profiteront AUSSI certains, qui entendent quant à eux défendre et imposer leur passé figé et né dans un désert aride. Vous voyez de qui je parle !

Un bémol toutefois, Emmanuel Macron a été élu avec 66% des voix, mais avec 25% d’abstention et près de 12% de votes blancs et nuls, sans oublier les 34% de Marine. Non, le président 2.0 ne fait pas encore l’unanimité. Le culte indiscutable du nouvel Être suprême n’est pas encore pour maintenant.

Un autre bémol, ces casseroles exhumées par WikiLeaks et qui, sauf pour les groupies du gourou-président, risquent d’écorner son image bien lisse de gendre idéal.

Ce président aura tout de même bénéficié d’une chasse aux sorcières sans précédent : celle de Fillon, ce néo-Daladier ayant traîtreusement signé ses propres accords de Munich en filant un chèque en blanc au candidat d’En Marche !, et celle de Marine Le Pen, qui risque de payer cher le fait d’avoir perdu. Un président qui aura reçu les hommages de la quasi-totalité des médias, serviles comme jamais, hargneux, voire enragés, lorsqu’il se trouvait en difficulté. Au moins, les masques sont tombés de ce côté-là.

Quel avenir pour la France ? Poser la question c’est déjà y répondre, hélas. Il reste les Législatives, mais une fois de plus, je crains ce front républicain. Il reste, surtout, le réveil des forces vives de la Nation, sans lesquelles Macron ne sera rien : l’Armée, les forces de l’Ordre, le peuple humilié par l’immigration féroce, l’islam meurtrier et l’élite méprisante.

Qu’il est loin le temps où le duc d’Aumale, présidant alors le conseil de guerre jugeant le maréchal Bazaine pour sa capitulation face aux Prussiens, répondait à l’intéressé qui tentait de se justifier : « Il restait la France, Monsieur ! »

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vendredi, 05 mai 2017

Débat Marine / Macron : deux avis intéressants qui donnent une idée sur l'état des troupes publiés sur le site Boulevard Voltaire

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Marine Le Pen petite joueuse

Jany Leroy, scénariste

L’erreur fatale de Marine Le Pen est de ne pas avoir su poser le véritable enjeu. Plutôt que se laisser enfermer dans des considérations techniques, elle devait se montrer porteuse d’un souffle. D’un élan. D’une dignité. Elle n’a en rien répondu à cette attente.

Un jeu de ping-pong politique, proposition contre proposition – « C’est moi qui ai la meilleure et pas toi, nananère » -, n’était pas adapté à la situation. La question centrale devait être : « Nous sommes sur le Titanic, vous proposez de colmater les brèches, moi je propose de le quitter avant qu’il ne soit trop tard. Point à la ligne. Tout le reste n’est que littérature et baratin de camelot. Pour quitter ce navire, je propose une chaloupe qui, certes, n’est peut-être pas parfaite, mais présente le mérite d’éviter le naufrage intégral. »

L’autre angle d’attaque pouvait être : « Je ne vous reproche pas d’avoir fait partie de ce gouvernement mais d’être porteur d’un projet qui revient à continuer sur la ligne de ce que nous connaissons depuis trente ans. Avec vous, le changement, c’est pas maintenant, ni plus tard.

C’est jamais. Vous êtes le clone de Sarkozy, Hollande et de toute cette oligarchie politique qui emmène la France dans le mur en remettant les clés du pouvoir à des technocrates de Bruxelles qui n’ont même pas été élus. Vous êtes le porte-parole du capitaine de ce bateau qui coule et vous voulez faire croire au Français que la croisière peut continuer… Vous n’êtes pas sérieux mais je vous reconnais la qualité de bien réussir à faire illusion. »

« Monsieur Mitterrand, vous n’avez pas le monopole du cœur. » Boum. Giscard avait gagné. C’est ce langage clair et net que l’électeur veut entendre. Ou façon Hollande : « Moi président je… »  Marine Le Pen n’a pas compris que le seul moyen de remporter la partie était de laminer l’adversaire par une approche en « altitude » illustrée par des images fortes.

Elle se devait d’aborder ce face-à-face avec sérénité. Il était impératif d’éviter l’enlisement dans des modalités de ceci et cela, charges patronales, taxe d’habitation supprimée mais compensée par tel machin et autres imbroglios auxquels les Français ne comprennent pas grand-chose. Elle devait parler au cœur. Or, elle s’est laissée entraîner dans l’arrière-cuisine.

Faire calmement le bilan du chômage, de l’insécurité et de l’immigration sur ces dix dernières années, chiffres à l’appui, puis démontrer que le projet Macron ne proposait en rien d’enrayer cette déconfiture constituait un argument simple en mesure de bousculer l’électeur. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Ses interventions étaient au niveau d’une discussion de bistrot. En adoptant une attitude totalement à côté de la plaque, Marine Le Pen a commis une erreur grave qui amène à se demander si elle a la stature de représenter l’espoir que des millions de Français ont placé en elle.

 

On n’abandonne pas son capitaine avant un assaut final

Me Frédéric Pichon, avocat

Alors que les médias se déchainent dans une incroyable unanimité pour faire l’éloge de Macron – Le Figaro (journal des exilés fiscaux) en tête – suite au débat qui l’a opposé à Marine Le Pen hier soir, certaines voix y compris dans le camp des patriotes  se laissent aller au découragement et à un défaitisme, ce qui démontre une inconstance et une immaturité à l’image de notre époque consumériste. Époque où l’on subit, l’on consomme sans se donner ni se prendre en main.

Je n’évoquerai même pas ici une partie de la prétendue droite, qui a déjà fait une croix sur ce second tour, pour chercher de misérables investitures qu’ils n’auront peut-être pas, dans l’espérance d’un gouvernement de cohabitation.

Ni ceux qui se réfugient dans un confortable ni-ni qu’ils ont l’incroyable indécence de faire passer pour un acte de courage lorsqu’il n’est que l’apanage de leur propre veulerie.

Tous ces barons me font penser à cette noblesse que l’on voit dans Braveheart abandonner au dernier moment William Wallace et ses gueux face aux troupes de la perfide Albion.

Marine Le Pen s’est peut être trompée de stratégie en tentant de faire sortir le candidat du néant de ses retranchements afin qu’il découvre le vide abyssal de sa pensée. Elle n’y est pas parvenue. Dont acte.

Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu, comme le fit François Fillon au bout de deux minutes au soir du premier tour, après avoir auparavant fustigé les manœuvres du cabinet noir et s’être livré à un incroyable chantage au vote utile ?

On n’abandonne pas son poste avant la bataille finale même si les chances de victoire sont infimes. Et ce n’est pas simplement un ressort purement romantique qui m’inspire à livrer cette bataille et encore moins un aveuglement fanatique ayant critiqué en interne lorsque j’ai été élu membre du comité central en 2014, l’abandon des fondamentaux identitaires et civilisationnels au profit d’une logorrhée  anxiogène sur l’euro.

Simplement la conscience d’un enjeu crucial pour l’avenir de notre pays, de nos enfants – je viens d’être père au moment où j’écris ces lignes – face au raz de marée nihiliste, libéral libertaire et remplaciste que nous préparent Monsieur Macron et ses commanditaires.

Marine Le Pen n’est ni Saint Louis ni Jeanne d’Arc certes, mais c’est une fille de France qui combat courageusement comme une lionne dans une arène face à des fauves affamés de haine et de sang.

Il est vraisemblable qu’au soir du second tour, le visage d’Emmanuel Macron apparaisse comme celui du grand vainqueur et que nous verrons des drapeaux algériens flotter sur les champs Elysées sous les youyous des femmes voilées.

Mais je ne voudrais pas si un jour notre pays est amené à disparaître que mon petit garçon ait le souvenir d’un père qui soit devenu un esclave sans avoir combattu.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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mercredi, 03 mai 2017

Guillaume Bernard : « Le front républicain a du plomb dans l’aile et l’élection est loin d’être jouée ! »

BERNARD GUILLAUME.jpgGuillaume Bernard

Politologue et maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures)

Boulevard Voltaire cliquez ici

L’élection présidentielle est-elle déjà jouée, comme s’efforcent de le faire croire nos élites politiques et médiatiques ? Quelles conséquences auront les choix des ténors des partis éliminés au premier tour sur les législatives ? Décryptage de Guillaume Bernard.

Nous sommes à quelques jours du second tour de cette élection présidentielle. Est-ce-que pour vous l’élection est jouée et, Emmanuel Macron, le vainqueur évident de cette élection ?

Il faut quand même noter que le front républicain a du plomb dans l’aile. Il est plus que fissuré.

Le deuxième aspect est la question du résultat. Je crois très sincèrement que tant qu’une élection n’est pas faite, tant que les résultats ne sont pas proclamés, on n’est absolument sûr de rien. Par conséquent, non, l’élection n’est pas faite !

On peut raisonnablement penser qu’il y aura d’une part à droite un assez grand nombre d’électeurs qui se reporteront sur Marine Le Pen. Ils le feront ne serait-ce que pour signifier aux caciques de LR que leur empressement à se reporter sur Emmanuel Macronétait d’une certaine manière indécent ou, en tout cas, incohérent par rapport à la campagne qui a été menée. Et puis aussi, on peut penser qu’une partie très restreinte, beaucoup plus restreinte que ne le pense sans doute la direction du Front national, d’électeurs de gauche pourra se reporter par anti-libéralisme sur le Front national.

L’un des enjeux, c’est quand même la question de l’abstention. Plus l’abstention est haute, plus la barre pour être élu est basse. Et donc, lorsque l’on voit qu’un grand nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont a priori destinés, ou en tout cas on fait le choix de s’abstenir, on peut penser que, encore une fois, avec cet élément supplémentaire, l’élection n’est absolument pas jouée. Et puis, bien sûr, s’il y a une très grande abstention, cela délégitimera celui qui sera élu quel qu’il soit.

Est-ce-que le score plus ou moins élevé d’Emmanuel Macron, s’il venait à gagner, aurait une influence sur les législatives, et donc demain sur la manière de gouverner ?

Il est certain que s’il faisait un score trop bas, c’est-à-dire moins de 60 % puisque c’est ce qui est a priori donné par les sondages (60 % pour Emmanuel Macron – 40 % pour Marine Le Pen), cela montrerait que l’opinion publique ne suit plus les consignes de vote.
 
Il y a véritablement une distorsion entre la France d’en bas si j’ose dire, et en particulier la droite d’en bas, et la France d’en haut et donc la droite d’en haut. Donc oui, la légitimité du vainqueur dépendra évidemment de l’importance du score qu’il obtiendra. C’est vrai que la suite des évènements, les législatives, c’est un épisode politique important parce qu’on peut se demander si une majorité va véritablement se dégager. Certes, Emmanuel Macronest sur un positionnement politique intéressant parce ce qu’il fait la grande coalition droite-gauche. On peut donc penser qu’il pourrait obtenir, ne serait-ce que thème par thème, une majorité de circonstance.
 
Mais il n’y a pas de certitude du point de vue des résultats des législatives parce qu’il devrait y avoir un assez grand nombre de triangulaires, ce qui pourrait peut être permettre au Front national d’obtenir un assez grand nombre d’élus.

Comment analysez-vous politiquement la volonté affichée par certains cadres des Républicains de vouloir soutenir aujourd’hui Emmanuel Macron pour demain lui imposer une cohabitation à travers les législatives ?

Si Les Républicains veulent imposer une cohabitation au Président de la République qui sera élu le 7 mai, j’avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi ils ont choisi l’un des deux candidats. Si l’objectif des Républicains est d’imposer une cohabitation, ils auraient bien pu effectivement annoncer qu’ils voulaient le faire et imposer cette cohabitation aussi bien à Emmanuel Macron qu’à Marine Le Pen.

Je crois que leur empressement à voter pour Emmanuel Macron et à appeler à voter pour lui manifeste tout simplement le fait qu’ils ont une grande proximité idéologique avec lui. Il y a donc une distorsion entre un électorat LR qui a une porosité, qui a une proximité avec le FN, et puis de l’autre côté les ténors de LR qui, eux, en revanche, penchent vers le libéralisme d’Emmanuel Macron. Ça, c’est une vraie distorsion, c’est une vraie différence qui aura sans doute des conséquences, on vient d’en parler, sur les législatives. En effet, que pourront effectivement utiliser comme arguments les candidats LR lors des législatives quand ils seront opposés aux candidats d’Emmanuel Macron alors qu’ils auraient appelé à voter pour le Président de la République Macron quelques semaines auparavant ? Il y a là une sorte d’incohérence du parti Les Républicains à choisir un candidat plutôt qu’un autre lorsqu’ils veulent imposer une cohabitation.

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samedi, 29 avril 2017

Alain de Benoist : « Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision »

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Source Breizh-info.com cliquez ici

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier, Breizh-info.com a recueilli les réactions d’Alain de Benoist.

Breizh-info.com : Quels enseignements tirez-vous du premier tour de l’élection présidentielle ? En quoi diffère-t-elle de toutes celles qui l’ont précédée ?

Alain de Benoist : Le fait capital de cette élection, celui qui lui confère un véritable caractère historique, ce n’est ni le phénomène Macron ni la présence de Marine Le Pen au second tour. C’est la déroute totale des deux ancien grands partis de gouvernement, le PS et Les Républicains. Je l’avais laissé prévoir ici même en février dernier, à un moment où personne ne semblait s’en aviser : pour la première fois depuis que le chef de l’État est élu au suffrage universel, aucun des deux partis qui depuis près d’un demi-siècle ont gouverné la France en alternance ne sera présent au second tour.

Dans le passé, ces deux partis n’avaient jamais représenté à eux deux moins de 45 % des suffrages (57 % en 2007, 55,8 % en 2012). Aujourd’hui, ils en représentent ensemble à peine un quart (Fillon 19 %, Hamon 6 %), moins que Sarkozy en 2007 ou Hollande en 2012. Tous deux se retrouvent à l’état de champs de ruines et au bord de l’implosion. Leur décomposition marque la fin de la Ve République telle que nous l’avons connue. Ce sont eux les grands perdants du scrutin.

Ce coup de tonnerre sans précédent ne doit pourtant pas surprendre, car il est parfaitement conforme au schéma populiste. Dans tous les pays où le populisme marque des points, ce sont les partis représentant l’ancienne classe dirigeante qui en pâtissent le plus. On a vu cela en Grèce, en Espagne, en Autriche et ailleurs. Maintenant, c’est l’heure de la France. Et ce n’est sans doute qu’un début, puisque nous allons sans doute nous diriger maintenant vers une période d’instabilité, de crise institutionnelle et de grande confusion.

Breizh-info.com : Est-ce la fin du système traditionnel droite-gauche que l’on a connu depuis des décennies ?

Alain de Benoist : Les anciens partis de gouvernement étaient aussi ceux qui portaient le traditionnel clivage droite-gauche. Le curseur se déplaçait alors sur un plan horizontal, ce qui a lassé des électeurs qui de surcroît ne voient plus très bien ce qui distingue la droite de la gauche. Macron et Marine Le Pen ont en commun de surfer sur cette lassitude vis-à-vis du « Système ». Je répète ici ce que j’ai déjà écrit plusieurs fois : à l’ancien axe horizontal correspondant au clivage droite-gauche se substitue désormais un axe vertical opposant ceux d’en haut à ceux d’en bas. Le peuple contre les élites, les gens contre les puissants.

On peut bien sûr vouloir conserver à tout prix le couple droite-gauche, mais alors il faut constater que les couches populaires sont de plus en plus à droite, tandis que la bourgeoisie est de plus en plus à gauche, ce qui constitue déjà une révolution.

Breizh-info.com : Les résultats semblent également confirmer la fracture entre les métropoles et la « France périphérique », mais aussi entre la France qui compte le moins d’immigrés, qui vote Macron, et celle qui en compte le plus, qui vote Le Pen. Qu’en pensez-vous ?

Alain de Benoist : Je pense en effet que le clivage Macron-Le Pen recouvre dans une très large mesure l’opposition entre la « France périphérique », celle des couches populaires humiliées, laissées pour compte, qui s’estiment à juste titre victimes d’une exclusion à la fois politique, sociale et culturelle, et celle des métropoles urbanisées où vivent les cadres supérieurs et les bobos, les classes possédantes et la bourgeoisie intellectuelle intégrée, qui profitent de la mondialisation et aspirent à toujours plus d’« ouverture ». D’un côté la France qui gagne bien sa vie, de l’autre celle qui souffre et qui s’inquiète.

Mais cette opposition spatiale, particulièrement bien explorée par Christophe Guilluy, a aussi (et surtout) le sens d’une opposition de classe. Je partage à ce sujet l’opinion, non seulement de Guilluy, mais aussi de Mathieu Slama, selon qui « la lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d’un duel de second tour qui oppose le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen ».

« Derrière cette lutte des classes, ajoute Slama, se cache un affrontement entre deux visions du monde : la vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l’État ni en la nation, et la vision que l’on nomme aujourd’hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l’État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation ».

L’erreur symétrique de la droite et de la gauche classiques a toujours été de croire que la politique pouvait s’extraire des enjeux de classe – la droite par allergie au socialisme et au marxisme, la gauche parce qu’elle croit que la classe ouvrière a disparu et que le peuple ne l’intéresse plus.

Breizh-info.com : Que représente Macron ?

Alain de Benoist : La morphopsychologie nous dit déjà qu’Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision. Disons que c’est un algorithme, une image de synthèse, un milliardaire issu des télécoms, un joueur de flûte programmé pour mener par le bout du nez « selzésseux » qui ne voient pas plus loin que le bout de ce nez. C’est le candidat de la Caste, le candidat des dominants et des puissants. C’est un libéral-libertaire qui conçoit la France comme une « start up » et ne rêve que d’abolition des frontières et des limites, des histoires et des filiations. C’est l’homme de la mondialisation, l’homme des flux migratoires, l’homme de la précarité universelle. Le chef de file des « progressistes » par opposition à ceux qui ne croient plus au progrès parce qu’ils ont constaté que celui-ci n’améliore plus, mais au contraire assombrit leur ordinaire quotidien.

Dans le passé, les milieux d’affaires soutenaient le candidat qu’ils estimaient le plus apte à défendre leurs intérêts (Alain Juppé en début de campagne). Cette fois-ci, ils ont jugé plus simple d’en présenter un eux-mêmes. Aude Lancelin n’a pas tort, à cet égard, de parler de « putsch du CAC 40 ».

Breizh-info.com : L’échec de Jean-Luc Mélenchon ?

Alain de Benoist : Échec tout relatif ! Orateur hors pair, tribun véritablement habité, Jean-Luc Mélenchon est celui qui, dans la forme et dans le fond, a fait la meilleure campagne électorale. En l’espace de quelques semaines, il a plus remonté dans les sondages qu’aucun autre candidat, écrabouillant au passage le Schtroumpf du PS, parvenant pratiquement au niveau de Fillon et doublant son score par rapport à 2012.

Plus important encore, cette élection présidentielle lui a donné la possibilité d’incarner un populisme de gauche qui, avant lui, n’existait qu’à l’état d’ébauche. Vous aurez peut-être remarqué qu’il a commencé à monter dans les sondages à partir du moment où il n’a plus parlé de la « gauche » dans ses discours, mais seulement du « peuple ». C’est un détail révélateur. Ajoutons à cela que, contrairement à Hamon ou Duflot, il a eu le courage de ne pas appeler à voter en faveur de Macron. Personnellement, je regrette beaucoup qu’il ne soit pas au second tour.

Breizh-info.com : Marine Le Pen a-t-elle encore des chances de l’emporter ? Quels doivent être les principaux axes de sa campagne ? Où se trouve son réservoir de voix ?

Alain de Benoist : Ses chances au second tour sont a priori assez faibles, puisque tous les sondages la donnent pour battue. Ses principaux concurrents ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, à commencer par François Fillon (ce qui ne manque pas de sel), mais il reste à savoir si leurs consignes seront suivies. Les reports de voix ne sont jamais automatiques. Outre les abstentionnistes, Marine Le Pen peut espérer recueillir au moins un tiers des voix de Fillon, plus de la moitié de celles de Dupont-Aignan, voire 10 ou 15 % des voix de Mélenchon, mais je doute que cela lui permette de remporter la victoire. Le score du second tour devrait s’établir à 60/40, ou à 55/45 dans le meilleur des cas.

Cela dit, avec 21,4 % des voix (contre 17,9 % en 2012), Marine Le Pen marque sérieusement des points, non seulement parce qu’elle accède au second tour, mais aussi parce qu’elle rassemble près de huit millions de suffrages (le double de son père en 2002), contre seulement six millions aux dernières élections régionales. Le plus important est qu’elle surclasse le PS et Les Républicains, ce qui pose le FN en principale force d’opposition face à la future coalition « progressiste » de Macron.

Disons néanmoins que sa campagne fut assez inégale. Pas assez de lyrisme, pas assez d’émotion : elle sait se faire applaudir, mais elle ne sait pas faire vibrer. Dans son clip de campagne, le peuple était d’ailleurs absent.

Sa seule chance de gagner est de faire comprendre à la majorité des Français que le second tour ne sera pas un vote pour ou contre le Front national, mais un référendum pour ou contre la mondialisation. Il faudrait aussi qu’elle soit capable de convaincre en priorité les électeurs de gauche qu’il serait insensé de leur part d’apporter leur suffrage à l’homme de la casse sociale et de la loi El Khomri, de la dictature des actionnaires et de la toute-puissance des marchés financiers, au porte-parole du Capital pour qui la politique n’est qu’un instrument à mettre au service des intérêts privés.

Breizh-info.com : Êtes-vous surpris de la faible mobilisation dans la rue contre Marine Le Pen, contrairement à ce que l’on avait vu en 2002 ?

Alain de Benoist : Je n’en suis pas surpris du tout. L’élection de 2002 n’a aucun rapport avec celle que nous venons de vivre. Il n’y a que les diplodocus et les « antifas » pour ne pas comprendre que nous avons changé d’époque.

Breizh-info.com : Une remarque finale ?

Alain de Benoist : Si un scénariste avait écrit par avance l’histoire de cette campagne électorale telle qu’elle s’est effectivement déroulée, aucun réalisateur n’aurait jugé son scénario crédible. Elle a en effet déjoué tous les pronostics. François Hollande a rêvé pendant des années de solliciter un second mandat, mais il a finalement dû y renoncer. On le donnait pour un fin manœuvrier, mais il a perdu le contrôle de son propre parti. La droite considérait que cette élection était « imperdable », et pourtant elle l’a perdue. Les primaires étaient censées renforcer le pouvoir des partis et consacrer les mieux placés pour l’emporter (Sarkozy ou Juppé, Valls ou Montebourg), elle les a définitivement affaiblis et n’a sélectionné que des « outsiders » qui n’ont pas brillé.

Quant au phénomène Macron, personne ne l’imaginait possible il y a encore un an. Cela montre qu’en politique, rien n’est jamais joué par avance. L’histoire est toujours ouverte.

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jeudi, 20 avril 2017

Le Monde et les dérives de l’inutile Macron

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Thierry Michaud-Nérard Riposte laïque cliquez ici

Le Monde en pleine décomposition est laudateur à propos de l’immigrationniste Macron. Le Monde, c’est la liquéfaction du journalisme tombé dans la servitude de l’islamogauchisme ennemi de la vraie France.

Comment Le Monde de gauche a-t-il pu tomber si bas ? Le Monde, c’est donc la police de la pensée de gauche en action chaque jour chez vous. Refusant de comprendre et de critiquer le déni de la réalité de l’immigrationniste Macron, Le Monde a choisi de sortir du champ de la pensée pour succomber à la servitude ennemie de la vraie France. Le Monde de gauche, c’est Le Monde soumis au « politikement korrekt » .

Le Monde de gauche est soumis au conformisme et à la docilité si significatifs de l’esprit du temps.

Le Monde, comme les dérives de l’inutile Macron, le bavard qui dit tout et son contraire, est soumis à l’islamogauchisme libertaire et au mythe de l’islamisation heureuse. «  Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Quand Macron regarde Marseille, il s’écrie en plagiant le Hollande de 2012… « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. C’est depuis Marseille que je voulais lancer la dernière phase de notre campagne. Parce que rien n’est gagné et que nous avons le pouvoir de changer notre pays… Regardez-les bien, messieurs et mesdames du Front national, c’est ça, être fier d’être Français… » Macron, c’est aussi l’esprit nauséabond du Monde réduit à l’état de magnétophone…

Mathieu Bock-Côté sur Le Figaro : « Macron à Marseille… En égrenant l’origine des citoyens venus à son meeting, Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste » comme la nouvelle religion politique de l’islamisation heureuse de la gauche à l’agonie. « À Marseille, Macron confond la vocifération avec l’éloquence. Il a terminé son discours en égrenant l’origine des citoyens présents dans la salle. Maliens, Sénégalais, Ivoiriens, Marocains, Tunisiens et bien d’autres : tous étaient convoqués, dans une étonnante célébration d’une république renvoyant chacun à ses origines, ce qui est radicalement contradictoire avec le principe républicain qui invitait chacun à se fondre dans la nation. » La France, et non plus la nation selon Macron, se définit comme un rassemblement de communautés venues de l’immigration cohabitant grâce à la magie du mythe socialiste du « vivre-ensemble ». On se demande, dans cette mosaïque des migrants, quelle est la place des Français qui ont fait souche, « les Français d’origine française », terme qui fait scandale à gauche.

« De quelle histoire sont-ils les héritiers et quelle origine peuvent-ils revendiquer ?

« Macron à Marseille… reprend le dogme de l’orthodoxie multiculturaliste mondialiste : « Nous sommes tous des immigrants ». La trame fondamentale du récit national du pays serait d’abord le récit « des vagues d’immigration l’ayant constitué. Faut-il arracher la France à son histoire pour la rendre inclusive ? Ne risque-t-on pas ainsi de radicaliser le sentiment de dépossession des Français qui craignent de devenir des étrangers chez eux et qui ne voient pas pourquoi ils devraient s’en réjouir ? L’angoisse identitaire n’est pas un fantasme régressif, à moins qu’on ne considère que le besoin d’enracinement et de continuité historique relève des pathologies politiques à combattre au nom de l’émancipation » de la gauche anti-islamophobe libertaire.

L’histoire de France mondialisée, donc celle d’une perpétuelle migration et de la fixation de certaines populations sur certains territoires, serait arbitraire et provisoire. « Un peuple n’aurait pas le droit de vouloir se sentir chez lui : ce sentiment relèverait de l’extrême-droite. Marseille serait une ville modèle parce qu’elle serait une ville-monde, dont l’histoire serait étrangère, ou du moins distincte, de celle de la nation française. »

Le bavardage du candidat Macron qui veut « plaire à tout le monde », et « dire à chacun ce qu’il veut entendre », « converge à bien des égards avec celle qui traverse l’Histoire mondiale de la France pilotée par Patrick Boucheron. La grande ville mondialisée serait le meilleur cadre pour chanter la diversité heureuse » que le candidat Macron croit pouvoir célébrer dans la France de l’islamisation heureuse mondialisée.

Voilà pourquoi, pour Macron à Marseille, « il s’agit d’expliquer aux Français qu’ils ont tort de s’inquiéter de la dissolution de leur patrie et de leur civilisation » au même titre que l’identité heureuse d’Ali Juppé.

« C’est, depuis le début de la campagne présidentielle, (la grande mystification de) Macron qui veut se faire passer pour un candidat post-idéologique, réconciliant les contraires et faisant éclater les vieux clivages qui étoufferaient la vie politique française. Il se veut de gauche et de droite, sans être ni à gauche ni à droite.

« Il devient l’objet de récurrentes moqueries, comme si le macronisme n’était qu’un hollandisme (de contrebande), relooké à l’art de la synthèse bancale, au point de rassembler » la plupart des reliquats séniles du hollandisme à l’agonie, tous les habiles politiciens social-profiteurs des privilèges de « la politique française des dernières décennies, communistes, ultralibéraux ou chiraquiens ».

Le divertissement du show vulgaire de la campagne pestilentielle et de l’invective à la télé poubelle de l’anti-France a été critiqué par Alain Finkielkraut qui a réagi à « Angot la médiocre » dans « L’Émission politique » de Pujadas-France 2 où on a vu « le divertissement (politique) lui-même déchoir et s’avilir jusqu’à (la bassesse la plus vile). « Angot la médiocre » ne souhaitait pas interpeller Fillon : « elle lisait, le visage convulsé par la haine, un texte d’invectives »… La liquéfaction du journalisme de divertissement fait que Le Monde est tombé dans la servitude du macronisme avec son refus obstiné de sortir du déni de l’immigrationnisme. L’érudition de surface du candidat Macron est mise en évidence par la régression identitaire poubellisée par Le Monde !

La négation de l’origine chrétienne de la France, de la France de culture grecque et latine, permet au candidat Macron de sortir du champ de la pensée pour se soumettre à l’esprit du temps et au mythe du social-mondialisme nauséabond de Soros, le spéculateur sénile réduit à l’état de complotiste international…

L’opinion publiée par Le Monde de gauche, c’est l’opinion de gauche poubellisée par Le Monde, mais surtout pas l’opinion publique. Le Monde de gauche refuse de désigner la servitude de l’immigrationnisme à marche forcée, l’ennemie de la vraie France et fait comme si la réalité de l’impôt confiscatoire n’existait pas.

L’hallucination de la fausse réalité et du mythe du vivre ensemble de l’immigrationnisme de gauche, poubellisée par Le Monde, met en œuvre et diffuse la propagande du « pauvarisme politique » (Finkielkraut), à savoir la pauvreté socialiste pour tous. Le Monde de gauche met en scène la servitude de l’immigrationnisme à marche forcée qui légitime et désigne l’ennemi comme la régression identitaire poubellisée par Le Monde.

Avec Macron et Le Monde de gauche, la disparition du sens des mots précède la disparition des faits réels. Le nouveau récit de la France socialiste islamo-mondialisée fait de la Gaule et des Gaulois des thèmes ultra-minoritaires. L’Éducation Nationale Socialiste doit réviser l’histoire pour inventer la nouvelle histoire de la « France du vivre ensemble » sur la base de la démographie cosmopolite décrite par Macron à Marseille.

Finkielkraut a montré la mystification de l’histoire de la colonie grecque de Massilia, la cité fondatrice ouverte depuis toujours au monde virtuel de la mondialisation heureuse, de l’immigration, du commerce et de l’échange, 600 ans avant notre ère. Cette colonie grecque de Massilia deviendra Marseille. Le mouvement de déculturation de la vraie France par les migrations prône un nomadisme et une errance physique et morale ou encore intellectuelle, selon la fable socialo-populiste du brassage perpétuel contre le roman national.

Le vivre ensemble des communautés trans-identitaires est un leurre quand il faut quitter les lieux. Le diversitaire « politikement korrekt » soumis à l’islamogauchisme doit dissimuler la violence du présent contre les Français de souche « transformés en minoritaires » à Marseille. La réalité du Grand Remplacement est devenue « innommable » dans la conception du pouvoir politico-médiatique selon Macron et Le Monde de gauche.

Le Monde crée et entretient un climat idéologique détestable pendant la campagne présidentielle. Le faux de l’idéologie mondialiste de l’islamisation heureuse et les dérives du vivre ensemble de l’inutile Macron doivent mettre fin au roman national. Quand Le Monde et les médias soumis sont aux mains des milliardaires, les profiteurs-prédateurs-abuseurs néfastes pour la désinformation de l’opinion publique, les médias ont rendu « le candidat Macron omniprésent et incontournable » avec le soutien tout pourri du « double jeu du PS ».

Le hollandisme à l’agonie et le PS corrompu de Cambadélis avec la « légalisation promise du cannabis pour tous » agissent pour la « mise en scène du sexe à l’école » pour les très jeunes élèves et contre l’avis des familles. Avec la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT et l’idéologie des « ABCD de l’égalité » contre la laïcité à l’école, on s’attend maintenant à de nouvelles formes de terrorisme intellectuel…

La « gauche intellectuelle de la haine » et les orphelins profiteurs misérables du hollandisme à l’agonie sont au service des escrocs anti-racistes et des activistes dénonciateurs de l’islamophobie contre les nations civilisées. Macron n’est sûrement pas un « homme substantiel » et la gauche sénile des soutiens à Macron est absurde pour combattre l’islamophobie par des militants anti-racistes pour le « mythe du vivre ensemble de la gauche soumise à l’islam ». «  L’effacement de la réalité par le mensonge et l’oubli progresse quand le faux s’installe dans le Monde ». La bêtise de l’intelligence de Macron, ou l’intelligence de la bêtise de Macron du vivre ensemble, font que « le débat n’a plus de sens quand on n’habite plus le même Monde » … (Finkielkraut).

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ÇA SE PASSE COMME ÇA À SYNTHÈSE NATIONALE : ON SE RETROUVE, ON SE RÉCONCILIE ET ON PART À LA BATAILLE...

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Quand Street press.com (cliquez ici) souligne le rôle central de Synthèse nationale, ça donne :

LES BANNIS DU FN FONT LISTES COMMUNES POUR LES LÉGISLATIVES

Le gratin de l’extrême droite radicale fait front commun pour les législatives de juin. Les Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen, les cathos tradi de Civitas, les natios du Parti de la France (PDF), la Ligue du Sud de Bompard, le Siel, ancien mouvement satellite du FN et même quelques royalistes de l’Action française se présenteront sous une bannière commune. Ils promettent entre 200 et 300 candidats et espèrent décrocher un financement public.

LES FONDATEURS

La rumeur progresse depuis de nombreux mois. L’idée du cartel viendrait tout droit du domaine de Montretout. Après son exclusion du Front en 2015, Jean-Marie Le Pen a ressenti le besoin de « regrouper les forces qui lui sont fidèles. C’est-à-dire beaucoup de monde », insiste Lorrain de Saint-Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne.

Mais c’est le 2 octobre dernier, à Rungis, que l’affaire prend forme. Le boss du PDF, Carl Lang, Alain Escada de Civitas et Jean-Marie Le Pen partagent la tribune pour les 10 ans de la revue identitaire Synthèse nationale de Roland Hélie :

« C’était la première entrevue entre les responsables de ces organisations. Ensuite, ça a abouti à une entente électorale en vue des élections législatives. »

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L’accord est officiellement signé en début d’année et ce sont ces trois structures qui apporteront le gros des troupes. Selon Carl Lang, le Parti de la France devrait mettre 80 candidats au pot commun :

« 40 hommes pour 40 femmes. Mais ce sera même peut-être un petit peu plus. Et moi, je serai candidat en Normandie, très probablement. »

Civitas et les Comités Jeannes ne communiquent pas encore de chiffres précis, mais Alain Escada promet au moins 200 candidats.

LES RALLIÉS

Les 3 fondateurs font chauffer les téléphones. Contacté par Carl Lang, Jacques Bompard, patron de la Ligue du Sud, a rapidement accepté de les rejoindre. Si le député-maire d’Orange est certain d’y aller, sa femme, « pas très chaude », devrait passer son tour. Ce ralliement est un atout majeur pour le cartel. L’homme d’extrême droite pèse au niveau local. Joint par Streetpress, M. Bompard confirme l’accord trouvé avec le boss au crâne chauve du Parti de la France.

Karim Ouchikh, président du Siel a aussi eu droit à son coup de téléphone. Depuis novembre 2016, le Siel a coupé les ponts avec le Front national dont il était un parti satellitaire. Exit les rassemblements bleu-marine, le parti est désormais « libre de ses prises de décisions ». Il devrait rejoindre le cartel qui porte l’autre face de la marque Le Pen, celle du père. « Des contacts sont effectivement en cours », confirme K. Ouchikh. Avant de détailler :

« Pour être tout à fait sincère, nous sommes confiants [et devrions] parvenir à un accord signé avec cette droite d’unité nationale dans les tout prochains jours. Un cartel purement électoral et non un accord de partenariat politique. »

Ouchikh promet d’« aligner au moins 70 candidats ». Des individualités viendront gonfler les rangs de l’alliance de l’ultra-droite. Des royalistes de l’Action française (AF) ont été approchés, confirme Élie Hatem. Le militant de l’AF a reçu un coup de fil de Jean-Marie Le Pen himself. Le Menhir verrait d’un bon œil sa candidature sous la bannière des Comités Jeanne :

« Il se peut que je sois candidat. Mais cela n’engage que moi, pas l’Action française qui n’est pas un parti politique. »

GABRIAC DANS LES STARTING-BLOCKS 

Les candidats seront tous affublés des trois étiquettes principales : Civitas, Comités Jeanne et Parti de la France. Mais chacun sera libre de mettre en avant l’une ou l’autre des bannières. Alexandre Gabriac, candidat Civitas dans la 2e circonscription de l’Isère et fervent admirateur du père Le Pen, espère bien pouvoir profiter son aura :

« Il y aura mon nom. Ainsi que Civitas. Puis l’idée, c’était de mettre “Avec le soutien de Jean-Marie Le Pen”, en bandeau simple. Mais il faut voir si cela colle avec les lois électorales. »

Le fondateur des Jeunesses nationalistes, dissoutes après le décès de Clément Méric, entrera en campagne après les présidentielles. Exclu du FN en 2011, pour une histoire de bras tendu, il apprécie l’idée du cartel :

« On a toujours été pour l’union des nationaux. Et là, c’est une très belle réalisation. Avec le soutien de Jean-Marie Le Pen qui est, au niveau public, un soutien inestimable. Surtout qu’on va sûrement se trouver face à des candidats estampillés bleu-marine. »

La liste complète des candidats devrait être présentée à la presse, lors d’un raout organisé le 13 mai prochain. Mais quelques noms ont déjà filtré. Marie D’Herbais, ex-FN longtemps proche de Marine Le Pen, se présentera sous les couleurs de Civitas dans la 2e circo de la Sarthe. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, sera candidat dans l’Oise.

JEAN-MARIE PAS CANDIDAT MAIS EN CAMPAGNE

Du côté des Comités Jeanne, aucune tête d’affiche à se mettre sous la dent si ce n’est Lorrain de Saint-Affrique qui nous a confirmé sa candidature en région parisienne. Sauf contre-ordre, Jean-Marie Le Pen ne devrait, lui, pas être au rendez-vous électoral. Impossible d’en causer en direct avec le prez’ : « il ne parle pas à la presse avant le premier tour », nous explique son secrétaire. Mais selon de Saint-Affrique, il devrait battre campagne et multiplier les réunions de soutien aux candidats du cartel.

À la droite du Front national, nombreuses sont les organisations qui voient l’aventure d’un bon œil. Joints par StreetPress, le MNR fondé par Bruno Mégret, Henri de Lesquen, figure provoc’ du P.N.L et la Ligue du Midi de Richard Roudier se félicitent de l’initiative. Seuls Les Identitaires restent à bonne distance. Fabrice Robert explique ainsi avoir « cessé toute confrontation électorale avec le FN ».

LE BANNI DE CHEZ LES BANNIS

Et puis, il y a en un que les exclus du FN ne veulent même pas sur leurs listes. Yvan Benedetti,  exclu du Front en 2011 pour s’être publiquement déclaré « antisioniste, antisémite et anti-juif », sent un peu trop le souffre. Pourtant l’ancien président de l’Œuvre française, dissoute par Manuel Valls en 2013, a tenté de rejoindre le navire par un coup de téléphone à Thomas Joly du Parti de la France, resté sans réponse. Le Pen, lui, a décroché son portable, mais selon Benedetti, il a fait la sourde oreille :

« Je lui ai dit que nous [Le Parti nationaliste français] présenterions peut-être quelques candidats et que nous étions disponibles pour une alliance électorale. Il m’a répondu qu’il verrait ça avec de Saint-Affrique. Mais ils font leur petite soupe à trois et n’ont pas répondu à mes différents appels ».
MONEY, MONEY, MONEY,
Chafouin Benedetti lâche le fond de sa pensée :
« Ils veulent faire comme les grands mouvements en présentant des candidats partout. Ça n’a pas de sens si ce n’est pour essayer de récupérer un financement public. Ça n’a pas d’avenir. »

Du côté du cartel, le premier à cracher le morceau, c’est Karim Ouchikh, le président du Siel :

« C’est une démarche purement mécanique qui permet de créer des synergies afin d’obtenir l’accès au financement public. » 

Pour obtenir un financement public, une structure politique doit recueillir au moins 1% des suffrages dans cinquante circonscriptions. Seul, aucun des partis de l’alliance ne peut ambitionner un tel résultat. Ensemble, tout devient possible, assure Lorrain de Saint-Affrique :

« Si on présente plus de 200 candidats, il y a de fortes chances [d’obtenir un tel score]. Ensuite, il y a une clé de répartition entre nous, de manière à ce que les efforts de chacun soient récompensés par le financement public. »

RIFIFI ENTRE MEILLEURS ENNEMIS

Jusqu’où tiendra l’attelage ? Yvan Benedetti en remet une couche :

« C’est un accord pour essayer de jouer aux grands. Pas de la politique. Le PDF est résolument contre Marine Le Pen. Jean-Marie finance sa fille et a appelé à voter pour elle. Et puis Civitas, on ne sait pas ce qu’ils veulent… »

Aucune fusion post-élection n’est envisagée et les querelles d’antan pourraient remonter à la surface. Carl Lang ne s’est rabiboché avec Jean-Marie Le Pen que depuis 2015. Le prez’ l’avait mis à la porte en 2008. Et Le Pen ne parle toujours pas à Jacques Bompard, qui a quitté le FN avec pertes et fracas en 2005, comme l’explique Lorrain de Saint-Affrique :

« Il est de notoriété publique que les rapports entre Jacques Bompard et Jean-Marie Le Pen n’ont jamais été améliorés depuis qu’ils ont rompu. Donc, il est difficile de se parler. Il n’y a pas eu de tentative d’ailleurs. »

Le lieutenant de Le Pen semble d’ailleurs ignorer l’accord passé entre Carl Lang et le maire d’Orange. Mais Bompard, candidat aux législatives envers et contre tout, ne s’en formalise pas :

« Moi, je passe un accord avec tous ceux qui le veulent. Si Jeanne ne veut pas de moi, ce n’est pas mon problème. »

Reste à savoir comment réagira ce cartel face aux candidats estampillés bleu-marine. Civitas prône une bonne entente avec certains amis du FN. Le PDF, lui, ne veut pas en entendre parler.

NDLR SN : il convient bien entendu de prendre tout cela avec le recul qui s'impose...

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mercredi, 12 avril 2017

Parution du nouveau numéro (n°71) de Terre et peuple magazine

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mardi, 11 avril 2017

Marine Le Pen ne donnera jamais assez de gages au Système

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Source Médias Presse info cliquez ici

Tout ça pour ça ? La polémique autour des propos de Marine Le Pen concernant la rafle du Vel d’Hiv ne manque pas de sel. Après avoir évincé son père Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, dans le cadre d’une entreprise de dédiabolisation qui montre ses limites, après avoir permis à des Collard, Philippot, Chenu et autres parachutés d’insulter Jean-Marie Le Pen et de le traiter en paria infréquentable, après avoir tenté de donner des gages aux médias, aux lobbies communautaires et à Israël, voilà Marine Le Pen qualifiée de révisionniste pour avoir fait sienne une version gaulliste de l’Histoire et souillé au passage la mémoire du Maréchal Pétain.

Rappelons une fois de plus la déclaration de Marine Le Pen : « Comme Charles De Gaulle, François Mitterrand, ou encore de nos jours Henri Guaino, je considère que la France et la République étaient à Londres pendant l’Occupation et que le régime de Vichy n’était pas la France. C’est une position qui a toujours été défendue par le chef de l’État, avant que Jacques Chirac et surtout François Hollande, à tort, ne reviennent dessus », déclare–t-elle tout en qualifiant le régime de Vichy de« régime collaborateur et illégal ».

Ce faisant, elle n’aura satisfait personne. Ni les professionnels de la repentance, ni les Français attachés à sauvegarder la mémoire du Maréchal Pétain.

Marine Le Pen aura simplement démontré une fois de plus que malgré sa volonté d’obtenir l’aval du Système, elle n’en fera jamais assez.

D’autres, comme Gianfranco Fini en Italie, ont essayé avant elle cette stratégie qui finit toujours par le reniement pour un apparent succès dans une participation cornaquée au pouvoir, suivi de l’effondrement.

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vendredi, 07 avril 2017

Le journal québécois "Le Harfang" consacre un article au hors série sur les 10 ans de Synthèse nationale

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Lire le Harfang (p.26) cliquez ici

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"Médias presse info" publie un article au Cahier d'Histoire du nationalisme consacré au MSI

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Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef du journal Secolo d’Italia, fut responsable du Bureau de presse du Mouvement Social Italien, directeur de l’agence quotidienne du parti, cofondateur de l’Institut d’études corporatives. Très proche de Giorgio Almirante, président du MSI, il s’est retiré de la vie politique après la disparition de celui-ci en mai 1988. Il est alors devenu journaliste à la Radio-Télévision italienne, puis directeur de la RAI International et enfin président de la RAI Corporation, filiale de la RAI en Amérique.

Ce livre est le récit chronologique de l’histoire de l’un des plus célèbres partis nationalistes de l’Europe de l’après-guerre. Sur un pays en ruine, des Italiens fiers de ce qu’ils sont ont fait du Mouvement Social Italien une force politique reconnue pour sa doctrine mais aussi pour ses millions d’électeurs. Pourtant, les difficultés n’ont pas manqué : violences de l’extrême gauche, persécution politique, partialité de la magistrature, terrorisme communiste, manipulations organisées par le Système, pièges posés par les services secrets (pas seulement italiens), censure médiatique, sans oublier les multiples scissions. Malgré tout cela, durant un demi-siècle, le MSI s’est imposé comme une force politique de poids.

Le MSI n’aura finalement été vaincu que par la trahison de celui auquel le flambeau de Giorgio Almirante fut transmis, Gianfranco Fini qui a terminé en turiféraire italien du mondialisme.

Le MSI, Massimo Magliaro, cahiers d’histoire du nationalisme, éditions Synthèse Nationale, 250 pages, 20 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

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jeudi, 06 avril 2017

Mormant (77) : rencontre de quatre résistants aux parcours fort différents

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Martin Moisan Résistance républicaine cliquez ici

Il se tiendra, ce samedi 8 avril, en Seine-et-Marne, au domaine de Malassise, à Mormant, une grande soirée débat sur laquelle il convient de s’attarder.

A l’initiative des Comités Jeanne, interviendront et débattront quatre militants aux parcours fort différents : Roger Holeindre, Christine Tasin, Roland Hélie et Pierre Cassen.

Roger Holeindre a aujourd’hui 88 ans. Il a été de tous les combats, résistant à 15 ans, l’Indochine, l’Algérie, l’OAS. Il est une figure représentative de la droite patriotique, que la presse a plaisir à qualifier d’extrême droite. Fondateur du Front national dès les années 1972, il a suivi partout Jean-Marie Le Pen, puis a quitté le FN, ne se retrouvant pas dans les orientations de Marine, et ne supportant pas le nombre élevé de militants homosexuels dans l’entourage de la nouvelle présidente. Il est comme cela, Roger, une grande gueule, qui dit toujours les choses, même quand elles décoiffent. Il est toujours président du Cercle National des Combattants, et président d’Honneur du Parti de la France de Carl Lang.

Christine Tasin, que certains qualifient aussi de « grande gueule » a un tout autre parcours. Issue de la gauche, professeur agrégée de lettre classiques, elle est le symbole de l’ascenseur républicain et de la méritocratie que permettait l’école publique aux enfants d’origine modeste, dans les années 1975. Militante de la Licra, puis candidate du Parti socialiste à diverses élections, elle ne supportera pas les reniements de ce parti avec les principes de la République, selon elle une et indivisible. Elle ouvrit un blog militant très apprécié, adhéra au Mouvement des Citoyens (MDC) de Chevènement, mais en claqua la porte en 2007, ne supportant pas le ralliement du « Che » à Ségolène Royal. Elle fit alors un court passage chez Nicolas Dupont-Aignan, mais quitta également ce mouvement pour prendre la présidence de Résistance républicaine, en 2010. Militante féministe, laïque et républicaine, elle ne cache pas son admiration pour Florian Philippot, et soutient sans réserve la candidature de Marine Le Pen, dans laquelle elle voit la dernière chance de la France.

Roland Hélie a un parcours classique de militant classé à l’extrême droite. Il fut un des fondateurs (NDLR : un responsable à partir de 1981) du PFN (Parti des Forces Nouvelles), fit quelques allers et retours au Front national, et lança des clubs de réflexion et de formation, au service de la cause nationale. En 2006, il lança Synthèse nationale, qui se voulait un cercle cherchant à mettre du lien dans une famille nationaliste où les divisions faisaient rage. Homme affable, toujours souriant, il a réussi, dix ans plus tard, lors de l’anniversaire de Synthèse nationale, à faire venir l’essentiel de sa famille politique, de Civitas à Terre et Peuple en passant par des admirateurs du Maréchal Pétain, avec en clou de journée une intervention de Jean-Marie Le Pen, qui avait précédé un débat animé opposant Pierre Cassen à Alain Escada (Civitas) et Pierre Vial (Terre et Peuple). Roland est toujours disponible pour mettre en place tout ce qui peut rassembler son camp d’origine, les nationalistes, et plus largement les patriotes de toutes sensibilités.

Pierre Cassen a un autre passé. Militant syndical de la CGT, il fut un membre actif du célèbre syndicat du Livre. Il eut des engagements de jeunesse au PCF et à la LCR… tout le contraire de Roger Holeindre et Roland Hélie. Engagé depuis 15 ans dans le combat contre l’islamisation de la France, il s’est éloigné, depuis plus de dix ans, d’une gauche qui, selon lui, a trahi la Nation et ses idéaux, la République et la laïcité, se mettant au service de l’islam et de son invasion. Animateur du site de gauche Respublica de 2003 à 2007, fer de lance de la bataille contre le voile à l’école publique, il fonde Riposte Laïque en 2007, voulant construire une mouvance de militants issus de la gauche (sans en faire un préalable) luttant contre l’islam de conquête. Partisan, dans l’esprit de la Résistance, de l’Union la plus large de tous ceux qui refusent le cancer islamique, il ne refuse jamais de débattre et d’intervenir dans des cercles dont il ne partage pas forcément l’intégralité de la philosophie.

Ce sont donc ces quatre personnes qui vont, ce samedi, se rencontrer et débattre, sans doute sans concession, sur la réalité de la situation politique française, à 15 jours du premier tour de la présidentielle. Nul doute qu’ils sauront, dans un esprit très « Astérix » échanger très librement, parfois de manière passionnée, et mettre en avant ce qui les rassemble, plutôt que ce qui les oppose.

Comment ne pas penser, quand on voit cette réunion prometteuse se mettre en place, à ces magnifiques paroles de Pierre Brosselette, prononcées en 1943 : « Sous la croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était hier Croix de feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estienne d’Orves et Gabriel Péri ne se demandent point si l’un était royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quel dieu ont invoqué ses pères. Des houles de l’Arctique à celles du désert, des ossuaires de France aux cimetières des sables, la seule foi qu’ils confessent, c’est leur foi dans la France écartelée mais unanime. »

Pour s’inscrire (il reste des places), écrire à :
comitejeanne77@gmail.com - Téléphone : 06.44.74.65.74

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lundi, 03 avril 2017

Alban d'Arguin, auteur de "Eoliennes un scandale d'Etat", répond à Riposte laïque

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Riposte laïque cliquez ici

Quel Français n’a-t-il pas constaté, ces dernières années, une prolifération des éoliennes, présentées par les écologistes et leurs soutiens comme la solution pour sortir du nucléaire. Est-ce une si bonne chose ? Quand on écoute les réponses aux questions que nous avons posées à Alban d’Arguin, auteur d’un « brûlot » sur cette question, on en doute…

Riposte Laïque : Avant que nous n’évoquions votre livre de 180 pages « Eoliennes un scandale d’Etat », paru aux Editions Synthèse nationale, pourriez-vous rapidement vous présenter à nos lecteurs ?

Alban d’Arguin : Je suis originaire de l’ouest de la France et, après une carrière bien remplie, j’ai décidé de « revenir plein d’usage et raison vivre entre mes parents le reste de mon âge » comme eut dit du Bellay. Avec mon épouse nous nous sommes installés en Vendée récemment pour restaurer une vieille demeure nous permettant d’accueillir une tribu familiale fournie et fourmillante aussi de petits enfants !

Riposte Laïque : Quel a été le détonateur qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Alban d’Arguin : C’est justement la découverte d’un projet éolien dans notre nouveau village qui m’a convaincu d’agir et d’instruire le dossier de l’énergie du vent en France. Et, de là, effaré de mes découvertes cachées aux Français, j’ai décidé de prendre la plume pour partager le résultat de mes recherches.

6.000 éoliennes en France, 15.000 à l’horizon 2020 !

Riposte Laïque : Quelle est la situation actuelle ? Combien y a-t-il d’éoliennes en France, et combien y en aura-t-il dans les années à venir ?

Alban d’Arguin : Il y a plus de  6000 éoliennes aujourd’hui en France, mais aussi un programme d’implantation considérable qui doit nous conduire à plus de 15 000 à horizon 2020. Si nous n’y prenons garde, la France des années 2020 sera bientôt hérissée d’éoliennes autant que de minarets, les deux étant, de mon point de vue, une illustration de la décadence dans laquelle nous baignons.

La facture des éoliennes, payée par les Français, s’élève à 11 milliards d’euros en 2016, plus la TVA…

Riposte Laïque : Et cela nous coûte vraiment cher, et occasionne de graves dégâts ?

Alban d’Arguin : Les dommages causés par l’éolien sont, selon moi, de trois natures : une atteinte au Beau, au Bien et au Vrai.

Elles défigurent les paysages de la belle France, voyez à titre d’exemple celles qui surplombent la ville de Coutances et sa cathédrale, si chère à Barbey d’Aurevilly ou celles qui dénaturent l’île de Beauté sur le Cap Corse.

Quant au  mal qu’elles provoquent, et c’est le premier scandale d’Etat que je dénonce, c’est la souffrance physique à travers le syndrome éolien qui se propage pour tous les riverains. L’Académie de médecine a prescrit en 2006 qu’aucune éolienne ne soit implantée à moins de 1500 mètres d’une habitation. La France a refusé d’écouter et a choisi un périmètre de sauvegarde de seulement 500 mètres là où l’Allemagne est à 1500 mètres, le Royaume Uni entre 1800 et 2200 mètres selon les contrées, l’Espagne à 1500 mètres, les Etats Unis entre 1500 et 3000 mètres selon les Etats. Ceci engendre des pathologies redoutables et inadmissibles au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution française. Mais les lobbies veillent !

Enfin, sur le plan du Vrai, là encore les méfaits sont considérables : économiquement, l’éolien est un eldorado financier dont le « business model » comme dirait les technocrates devrait être enseigné dans les écoles internationales de commerce : EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par les consortiums éoliens (tous étrangers…) à un prix conventionnel 3 à 4 fois plus cher que celui auquel elle produirait elle-même cette électricité, et ceci avec une garantie de durée de 15 ans ! Le vent ne soufflant pas en permanence, une éolienne ne produit que 20 à 25% du temps  ce qui désorganise le bouquet énergétique français (unique au monde) et accroît le besoin de recours alternatif à des énergies supplétives thermiques comme les centrales au charbon, au gaz ou au fuel, renchérissant les coûts. Tout cela n’est pas grave puisque les Français ne savent pas encore qu’ils sont les payeurs de ce scandale… La facture de l’éolien est une taxe appelée CSPE qui figure au verso de nos factures EDF et représente désormais plus de 25% du coût de notre consommation. Elle est estimée à 11 milliards d’euros pour 2016… Et cette taxe est elle-même soumise à la TVA ! Alors, non seulement l’éolien nous coûte très cher, mais il rapporte des sommes considérables aux investisseurs étrangers du fait du prix garanti ce qui permet d’alimenter une bulle financière, mais aussi un véritable système mafieux de corruption qui touche de nombreux élus et personnels de l’Etat comme l’a dénoncé avec vigueur le Service Central de Prévention de la Corruption dans un rapport au garde des sceaux et au président de la « Ripoublique française» dès 2014…

L’Union européenne, par dogmatisme anti-nucléaire, exige de la France davantage de pollution ! 

Riposte Laïque : Venons-en aux causes. Pourquoi notre beau pays s’est-il couvert, en quelques années, de ces magnifiques moulins à vent qui polluent nos paysages ?

Alban d’Arguin : Au nom d’un dogme, celui du réchauffement climatique anthropique, dont les mondialistes agitent avec une terreur millénariste et quasi mystique les conséquences qui justifient un plan de bataille supra national contraignant… Ainsi, la Commission Européenne, organisme démocratique comme on le sait tous (non élue !) a émis une directive dite des trois vingt, qui impose aux états de l’union d’avoir au moins 20% d’énergie d’origine renouvelable en 2020. Pourquoi ? Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, autrement dit de CO². Or, la France est le pays d’Europe le plus propre sur ce plan, puisque notre production d’énergie n’émet pratiquement pas de CO² : 80% de nucléaire et 14% d’hydraulique et le solde environ 6% d’électricité d’origine thermique, en variable d’ajustement pour les pointes de consommation. L’obligation tyrannique de l’Europe est donc en train de nous obliger à devenir un « Etat pollueur » puisque pour compenser la faible activité du vent nous devrons nous équiper de nouvelles centrales thermiques réactives comme l’ont fait les Allemands qui, sous l’influence des « Grunen », les verts, ont abandonné l’énergie nucléaire pour se jeter à corps perdu dans les éoliennes et ont dû accompagner ce déploiement de plus de 20 nouvelles centrales au charbon qui polluent toute l’Europe, car le nuage de CO² et de particules fines traverse les frontières.

L’écologie politique et les ONG sont d’excellents fromages…

Riposte Laïque : Vous évoquez, parmi les grands propagandistes de la cause éolienne, les gauchistes reconvertis en écologistes. Quel serait leur intérêt ?

Alban d’Arguin : L’écologie politique, qui n’a rien à voir avec la vraie écologie, est composée d’hommes et de femmes qui viennent souvent du  trostkysme et des mouvements marxistes du 20e siècle. Leur désillusion à la chute du communisme les a amenés pour certains à recycler leur désir d’universalisme vers le mondialisme apatride et déraciné au nom de l’écologie. On constate que moins ils recueillent d’intention de vote dans notre système démocratique plus ils pèsent de leurs positions dogmatiques par le jeu des alliances et du chantage. L’écologie est un excellent fromage et regardez avec attention les « ONG » qui nourrissent très bien un certain nombre d’entre eux !

D’abord arrêter les éoliennes, puis les démonter et faire payer les investisseurs étrangers

Riposte Laïque : Avons-nous atteint une situation irréversible, vu le nombre, ou bien ce qui a été fait peut-il être défait, et pourra-t-on un jour se débarrasser de ces champs d’éoliennes ?

Alban d’Arguin : Le désespoir en politique est une sottise. Nous devons d’abord mettre fin au scandale de santé publique en engageant les actions judiciaires et politiques appropriées. En obtenant la limite minimum de 1500 mètres. Mettre fin au scandale financier, en arrêtant de subventionner les investisseurs étrangers ; alors vous verrez, ils partiront tous aussi vite qu’ils sont venus et les programmes seront gelés. Alors, notre problématique finale se résumera à faire démonter les mâts et les aérogénérateurs des éoliennes, aux frais des constructeurs et des propriétaires fonciers qui ont participé à cette gabegie. Quant aux tonnes de béton et d’acier (1100 tonnes par pylône !) ils resteront en terre, hélas.

Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit…

Riposte Laïque : Nous sommes en pleine campagne présidentielle. Y a-t-il des candidats qui partagent votre point de vue, et vous donnent de l’espoir ?

Alban d’Arguin : Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit… Voyez l’acier et le charbon disparus, voyez l’industrie navale en pré-disparition, voyez l’agriculture moribonde, la pêche à l’agonie. La voilà maintenant qui se mêle d’énergie, on peut donc tout craindre. Je vais donc répondre à votre question par l’élimination des candidats pro européens, que ce soit Fillon (celui du  Grenelle de l’environnement) ou  Macron, le joker de la finance apatride lancé en politique par Hollande comme on lancerait un nouveau produit de lessive dans la grande distribution ; il n’y a rien à attendre d’eux compte tenu de leur asservissement à la finance et à l’Europe. Mais ensuite, il faut aussi éliminer les candidats qui sont piégés par leurs accords officiels ou tacites avec les écologistes… Qui nous vaudraient des dizaines de milliers d’éoliennes en plus dans les années futures. Mon espoir irait vers les candidats qui portent la sortie de l’Europe, qui ne concèdent rien au dogmatisme sur le réchauffement climatique et rendraient un Etat fort à la France pour lui permettre de conserver son indépendance énergétique et dont nous aurons aussi besoin d’ailleurs pour en finir avec le délire « immigrationniste » et islamiste qui nous ronge.

Riposte Laïque : Je présume que vous n’avez pas trop d’invitations sur les grands médias. Et ailleurs ?

Alban d’Arguin : Pour les médias « mainstream » comme ils disent, certes non ! Pour les médias alternatifs et encore dotés d’une réelle objectivité, cela vient de plus en plus ! Le bouche à oreille est aussi en train de faire le reste, pour le plus grand plaisir de mon éditeur « Synthèse éditions » et son directeur fondateur Roland Hélie qui a su me convaincre d’écrire ce livre !

Riposte Laïque : Etes-vous également disponible pour des conférences, et sollicité en ce sens ?

Alban d’Arguin : Oui, et la liste s’allonge tant il y a de besoins de lutter contre les projets d’implantation éoliens partout !

Ainsi dès dimanche prochain 9 avril je serai chez mes amis de Poitiers à l’Hôtel de France, avenue de Paris à 15 heures pour une conférence débat et dédicace organisée par le « Cercle des chats bottés » de notre ami Jacques Soulis.

Riposte Laïque : Et ce livre, Alban, on se le procure comment ?

Alban d’Arguin : D’abord chez l’éditeur Synthèse éditions, 9 rue Parrot – CS 72809  75012 Paris (correspondance uniquement) ou sur internet à www.synthese-editions.com

Ensuite dans toutes les « bonnes librairies » et ensuite chez votre libraire habituel (il est diffusé dans toute la France) ou Amazon par défaut !

Propos recueillis par Pierre Cassen

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samedi, 01 avril 2017

D’une république à l’autre

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Alexis Arette EuroLibertés cliquez ici

La latitude ne permet pas à notre république d’être bananière, mais c’est à-peu-près celle des Pieds Nickelés et du Clan des Siciliens réunis avec Bibi Fricotin en prime.

Monsieur Mélenchon estime avec raison qu’il faut en changer. Et s’il avait les moyens de récupérer les 85 milliards quim chaque année, sont volés au fisc par les repus du système, selon ce qu’il dit, nul doute qu’il aurait les moyens d’imposer à la république un peu plus de vertu.

Monsieur Mélenchon est quelque chose comme Marat sorti de sa baignoire et ce n’est que parti remise s’il n’a pas dénoncé à la colère du peuple notre Président Normal qui vient d’effacer la dette d’un million de picaillons que le socialiste Noah devait au fisc, avant de le doter d’un poste correspondant à son inutilité.

On croyait que le citoyen Noah était un champion de la raquette. Mais il est aussi un spécialiste du racket…

On comprend donc que Monsieur Mélenchon recommande une VIe République, alors que lui-même a si peu souffert de la Ve qu’il estime pudique de ne pas révéler son compte en banque. Mais c’est déjà bien qu’il veuille faire connaître celui des autres.

Monsieur Hamon lui, se conterait de continuer le gauchisme de notre Ve République pour assurer ses fins de mois. Il n’est pas non plus un damné de la terre, et l’on dit que sa femme, employé dans les Beaux arts, toucherait à peu près 20 fois le montant du Smig, ce qui permettrait à son mari de mettre beaucoup de beurre dans très peu d’épinards !

Il est possible qu’elle ait eu de cette façon assez de poids pour le faire renoncer à un projet qu’il caressa dans le sens du poil.

Le 3 février 2017, il aurait annoncé sur son blog : « L’Islam n’est que paix et Progrès. Je souhaite être le premier président de France à m’y convertir pour combattre le fascisme ! »

Certes l’intention était louable, mais monsieur Jean-Marie Remédier, qui avait archivé ce texte, a révélé qu’il avait été rapidement supprimé. Il est possible que la circoncision ait effrayé le postulant, mais il est également possible que Madame Hamon n’ait pas voulu partager avec trois autres légitimes, des effusions déjà modestes. Allez donc savoir !

Toujours est-il que l’évènement est là ! Certes Monsieur Mélenchon veut combattre le fascisme tout autant que Monsieur Hamon, mais le numéro de l’hebdomadaire Marianne les sépare.

Cela fait que l’on assiste, non pas à la fin de la Gauche, mais à celles des espérances de gauche. Il est certain qu’un Mélench-amonisme eut équilibré le score du Front national, avec ce qu’une union efficace, peut drainer d’opportunistes, et qu’au second tour, le ralliement des Républicains, toujours prêts à secourir la Gauche en détresse, eut permis à l’alliance soviétisante de l’emporter.

Ainsi, après un socialisme qu’Edgar Faure voulait « réduire aux acquêts », que Mitterrand avait « réduit au caquet », et que Hollande a « réduit au racket », aurions-nous eu avec le Président Hamon, un socialisme « réduit au foutriquet ».

Malheureusement ce divertissement va nous être refusé. Monsieur Mélenchon est un très bon acteur dramatique, mais non pas un pître !

Toujours est-il que c’est Monsieur Macron, flanqué de la béquille centriste, qui tient la rampe. Certes, la béquille est plutôt en bois de flûte qu’en gourdin. Mais on lui fera jouer la néo-Marseillaise autrefois populaire : « Amour sacré de mes bretelles qui retiennent mon pantalon » tant que ce sera utile. Ensuite, on se paiera des violons plus à même de faire valser Marianne !

Monsieur Macron a beaucoup d’atouts. Il vient de renouveler à Alger, le pacte de ceux qui portèrent les valises du FLN, avec les rasoirs prévus pour les égorgements hallal, et ceux-ci ont des héritiers ; il bénéficiera du soutien d’un certain patronat genre Gattaz, qui préfèrera sous-payer des allogènes que des Français revendicatifs. Il a déjà récupéré tous les élus socialistes qui sentaient leur siège compromis, et tous les jeunes loups qui ont appris les mathématiques sans se soucier de l’histoire.

Ajoutons-y quelques vieilles peaux féminines, qui fantasment sur le jeunisme masculin, et constatons que ça fait du monde.

Quant à Macron lui-même, c’est aussi tout un monde : il a dans son regard la chaleur d’un banquise, et quand il sourit à Bayrou, il révèle la dentition de l’ogre face au Petit Poucet.

Il y a dans ses enthousiasmes programmés l’émotion d’un Robocop, et il y ajoute pour passer d’un sujet à l’autre l’agilité de l’ouistiti qui change de cocotier.

Il faut encore remarquer, comme un petit à coté gaulliste, cette voix qui se voulant convaincante, dérape dans les hauteurs sur des stridences propres à effarer l’adversaire, et pour clore le tout, le magistral aplomb du général radiophonique, qui lui permet, après avoir assuré les Algériens qu’ils étaient victimes du capitalisme, de répéter aux Pieds noirs : « Je vous ai compris ! »

Ça fait beaucoup de facettes pour un seul homme.

Figurez-vous que, bien avant Monsieur Mélenchon, au temps ou j’espérais encore en une République convertible, j’avais incité Jean-Marie Le Pen à se prononcer pour une VIe République. Ce qu’il devait faire une année après.

J’ai depuis constaté qu’en masse, déçu par un socialisme honteusement corrompu, tout un peuple qui se croyait à gauche, est venu adhérer au Front national et le changer. Marine Le Pen a du composer avec. C’est une personnalité qui a du se forger elle-même. Étant ce qu’elle est, nul ne peut contester qu’elle n’ait une tête bien faite.

Par ailleurs, ni les homosexuels patriotes, ni les Franc-maçons opportunistes ne sont une nouveauté dans le mouvement qui reste national, et j’en y ai rencontré de moins talentueux qu’aujourd’hui. C’est dire que le Front national d’aujourd’hui – malgré le misérable gaullisme des uns, où l’équivoque maçonnique de certains autres – offre deux perspectives intéressantes : celle de voter contre la racaille antinationale au pouvoir depuis la Libération, et que la justice commence modestement, truand après truand, à sanctionner, et celle de sortir d’une Europe entièrement soumise à la banque internationale. C’est un préalable à la révolution nationale qui s’impose.

Cependant la situation est bien trop dégradée pour que la seule élection nationale puisse en venir à bout. C’est pour cela que de nombreux amis souhaitent la victoire de Monsieur Macron pour qu’il assume la responsabilité d’un bébé passablement brenneux. En sus, il est vraisemblable que dans ce cas de figure, les élections législatives donneront une majorité à ce que l’on nomme l’extrême droite et l’extrême gauche, ce qui détruira la possibilité au laïcisme fricard de régenter le pays. Monsieur Macron aura été l’accélérateur providentiel de la guerre civile.

Un détail pourrait s’ajouter à cette prospective. Le fantoche Bouteflika en est à peu près à l’extrémité, et dans une Algérie totalement ruinée par l’incapacité de ses dirigeants, les diverses factions se regardent en chiens de faïence, tandis que les Salafistes ont reconstitué leurs réseaux.

Des journalistes algériens extrêmement courageux n’ont pas hésité à dénoncer tout ce qui voue le pays à une nouvelle guerre civile, et tous les pronostics sans exception font état de 10 millions de jeunes qui fuiront les combats pour cet asile de prédilection qu’est la France.

Et qu’en sus, dans les jours qui nous restent avant les élections, il prenne fantaisie à un Coranique paisible et progressiste de péter quand même les plombs et de se faire sauter dans un rassemblement de ces braves crétins à qui l’on fait brailler « même pas peur », voilà qui peut modifier les intentions de vote : et il n’est pas alors possible de faire le moindre pronostic !

La grande stigmatisée Marthe Robin, qui vécut 50 ans avec l’hostie comme seule nourriture, devant l’horreur des mini-conflits afférents à la grande crise qui se poursuit, disait avant de mourir : « Et vous n’avez encore rien vu ! »

Mais je suis persuadé qu’avec Monsieur Macron – si du moins avant, il ne s’explose pas d’arrogance, telle la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf – nous allons voir ce que nous allons voir…

 

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jeudi, 30 mars 2017

Le préfet qui a violemment réprimé la Manif pour tous va être jugé pour fraude fiscale

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Source Contre-info cliquez ici

Il n’a pas payé ses impôts, ni même déclaré ses revenus, pendant des années. L’ancien préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, et ex-directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur, sera jugé prochainement pour fraude fiscale, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire, confirmant des informations de Mediapart et Europe 1.

Jean Daubigny est cité à comparaître, avec son épouse, le 28 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on précisé de même source. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré ses revenus entre 2011 et 2014, pour un montant d’impôts impayés de 190.000 euros. Selon Mediapart, son comportement remonterait à plus loin encore, mais les faits sont désormais prescrits. En garde à vue, Daubigny s’est dit « dépassé ». Le couple avait été placé en garde à vue en novembre dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en août par le parquet de Paris. Il s’était notamment dit « dépassé » par la gestion de ses impôts, affirmant qu’il n’était alors pas en capacité de s’en occuper, relate Mediapart. Quant à son épouse, elle ne s’occupe pas de ces affaires-là, avait-elle justifié en garde à vue selon Le Monde. Jean Daubigny, ancien élève de l’ENA, a été préfet de La Réunion, puis des régions Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Pays de la Loire. Il avait été nommé en mai 2012 directeur de cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avant de devenir préfet de Paris et de l’Ile-de-France en décembre 2012 jusqu’à sa retraite en avril 2015.

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REVUE DE PRESSE Guyane. « La population compare ce mouvement aux Bonnets rouges »

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Cayenne (Breizh-Info.com) – La grève générale a été déclenchée en Guyane depuis lundi 27 mars 2017. Cela fait suite à de nombreuses semaines de mouvements de protestation divers, aux revendications principalement économiques, sociales, sécuritaires, mais aussi éducatives et sanitaires. Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, a annoncé lundi l’envoi d’une délégation interministérielle avec un préalable : que des garanties soient données pour obtenir le « respect de l’ordre républicain ».

Pas de quoi convaincre les acteurs de la contestation – qui n’entendent pas se laisser intimider par le Gouvernement et qui veulent que leurs revendications soient entendues, et appliquées. Une grande marche a eu lieu, ce mardi 28 mars 2017, dans les deux plus grandes villes de Guyane.

Une coordination des collectifs a rendu publique, lundi, une synthèse des revendications encore provisoire :

- Création d’une cité judiciaire ; mise en place d’un préfet de police ; éradication des squats.

- Construction de cinq lycées, dix collèges et cinq cents classes de primaire – pour faire face à la croissance démographique.

- Recrutement de quatre cents intervenants en langues maternelles, des assistants des enseignants du primaire qui permettent de commencer la scolarisation des enfants dans leur langue maternelle, puis de passer au français

- En matière de santé, ils demandent la transformation du centre médico-chirurgical privé de Kourou en hôpital public, et un soutien exceptionnel pour l’hôpital de Cayenne.

- Les collectifs proposent aussi une zone franche sociale et fiscale sur dix ans, la construction d’une route pour désenclaver l’intérieur et un réseau téléphonique sur tout le territoire.

- D’autres revendications concernent l’énergie, l’accès au foncier et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.

Pour faire le point sur la situation, pas toujours très bien comprise ou analysée par la presse métropolitaine, nous avons contacté Mathilde Romagnan, journaliste pour Radio Péyi, première radio privée généralisation d’information de Guyane, en pointe dans la couverture de la contestation populaire.

Breizh-info.com : Que se passe-t-il en Guyane concrètement ?

Mathilde Romagnan : Depuis jeudi 23 mars, il y a un blocage de plusieurs points stratégiques dans plusieurs villes de Guyane ( 4 ronds points bloqués sur Cayenne et son agglomération avec des barrages filtrants qui laissent passer les véhicules prioritaires). Sur les autres communes, ce sont les ronds points d’entrée de ville qui sont bloqués.

Breizh-info.com : Il y a donc une paralysie générale ?

Mathilde Romagnan : Oui, mais cela a commencé le jeudi d’avant, au moment de la venue de Ségolène Royal. Au début, ce n’était que les syndicats socio-professionnels (Medef, transporteurs…) qui avaient décidé de bloquer des endroits stratégiques durant sa visite pour l’interpeller. Le mouvement a pris de l’ampleur.

Lundi dernier (le 21) on est allé plus loin avec le blocage du port maritime, puis le blocage des routes dans la foulée (fermeture des écoles ordonnée par le recteur). La grève générale est appliquée depuis lundi, et ce mardi 28 mars, une grande marche est organisée à Cayenne (et une autre à Saint-Laurent du Maroni, à la frontière avec le Surinam. C’est un événement ici , il y a du monde, c’est rare de voir une mobilisation de cette ampleur (plusieurs milliers de personnes) en Guyane. Pour ici, c’est énorme.

Breizh-info.com : Quelles sont les revendications principales ?

Mathilde Romagnan : C’est une agglomération de plusieurs revendications ; ce sont plusieurs collectifs sur des domaines précis qui se sont associés pour généraliser le blocage. Cela avait commencé avec des revendications économiques , et aussi des revendications sur l’insécurité émanant du collectif des 500 frères contre la délinquance. Certains blocages ont commencé pour interpeller Ségolène Royal.

Mais il y a également l’éducation et la santé en matière de revendication.

Pour l’économie, les entreprises demandent un plan Marshall pour la Guyane (taxes spécifiques pour les entreprises, aides pour les créations d’entreprise car il y a 22% de chômage). Des mesures qui permettraient aux entreprises de se développer, de créer de l’emploi, sur un territoire où c’est difficile. Les entreprises réclament aussi la relance de la commande publique (marché du bâtiment), d’attribuer plus de marchés aux entreprises guyannaises d’abord.

Pour l’insécurité, les demandes sont : plus de moyens pour les forces de l’ordre mais aussi une meilleure gestion de l’immigration.

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Breizh-info.com : Par rapport à l’immigration du Surinam et du Brésil ?

Mathilde Romagnan : Les médias nationaux ne retiennent que cette immigration en provenance des pays voisins. Mais 75% des demandes d’asile ainsi que la principale immigration proviennent d’Haïti et de République dominicaine. Les Brésiliens et les Surinamais, ce sont les premières vagues migratoires qui datent d’une vingtaine d’années. La problématique depuis ces deux dernières années, c’est l’afflux de ces demandeurs d’asile.

En septembre 2016, le bureau de la Préfecture chargé de recueillir les demandes d’asile a dû fermer car il y avait trop de demandes. Ces immigrés viennent par le Surinam pour la plupart.

Par ailleurs, dans le seul centre pénitentiaire de Guyane, ce dernier est composé à plus de 50% de détenus de nationalité étrangère. Une des revendications principales du collectif des 500 frères est qu’ils purgent leur peine dans leur pays. Ce sont des criminels liés au trafic de drogue, à l’orpaillage illégal …

Breizh-info.com : Pouvez vous nous en dire plus sur ce mouvement des 500 frères ? Est-il suivi, reconnu ?

Mathilde Romagnan : Il n’est pas perçu de la même manière qu’en Europe…

Breizh-info.com : Oui. Si il avait été le même type de mouvement en Bretagne, la presse l’aurait sans doute qualifié de milice d’extrême droite…

Mathilde Romagnan : Ici, en Guyane, la population compare ce mouvement aux Bonnets rouges. Ils mènent des actions chocs, pour qu’on parle d’eux. Ils sont perçus positivement par les Guyanais car ce sont des gens qui agissent. L’un des portes-parole est un ancien policier.

L’idée de départ, c’était de dire qu’ils étaient les frères des victimes dans les quartiers. Et pour faire prendre conscience que l’insécurité et la violence peuvent toucher tout le monde, y compris votre famille.

Breizh-info.com : Quelle relation ont-t-ils avec les autres mouvements de contestation ? Sont-ils craints ?

Mathilde Romagnan : Non, ils ne sont pas craints. Ils se baladent cagoulés, mais ici, la plupart des gens savent qui ils sont. Ici ils sont considérés comme des personnes qui essaient de faire bouger les choses. Ils sont des interlocuteurs comme les autres.

Au sein des collectifs, entre eux, je ne sais pas comment ils fonctionnent , il y en a une trentaine, plus une trentaine de syndicats.

Au départ, ils avaient été assimilés à une milice, mais ils insistent beaucoup pour dire qu’ils sont pacifistes. Ils sont dans la démonstration de force, pas dans la violence.

Breizh-info.com : Y a t-il un aspect autonomiste, régionaliste dans cette contestation ?

Mathilde Romagnan : Non. Pas officiellement en tout cas. On voit assez peu les autonomistes sur ce mouvement. Ce n’est pas la revendication première. Cela a presque été plus abordé par les médias nationaux que par la population locale.

Breizh-info.com : Quel regard portez vous sur le traitement médiatique qui est fait en métropole ?

Mathilde Romagnan : Il est très métropolitain (rires). Ils ont commencé à s’affoler lorsqu’on a parlé de grève générale. Sauf que le mouvement durait déja depuis 9 jours. Et le blocage avait commencé jeudi, et c’est là que tout a vraiment commencé.

Breizh-info.com : Quelles sont les conséquences économiques immédiates ? Des pénuries ?

Mathilde Romagnan : Le port est bloqué, donc il n y a pas de bateau qui arrivent. Les magasins, lorsqu’ils sont ouverts, sont bondés. Ce n’est pas la panique, mais il faut faire ses courses tôt. Je pense que les gérants de magasin rationnent pour ne pas tout perdre d’un coup. Il est toutefois difficile d’avoir un bilan global car pas d’interlocuteur unique pour les supermarchés.

Breizh-info.com : Et pour l’essence ?

Mathilde Romagnan : Il y a une raffinerie sur place. Dimanche, les collectifs ont accepté d’ouvrir les barrages pour laisser passer les camions de ravitaillement des stations. Mais du coup, elles ouvrent à certaines heures, et ne veulent pas être prises d’assaut.

Breizh-info.com : Quelles sont les réponses gouvernementales face à ces revendications ? Comment pourrait-t-il céder, notamment sur la revendication de vider les prisons des délinquants étrangers, sachant qu’il serait dans ce cas obligé de le faire partout en France – ce qui est la revendication, notamment du Front national ?

Mathilde Romagnan : Cette question n’a pas été soulevée pour ce qui est de vider les prisons. Ils étaient plutôt partis sur des accords bilatéraux avec les pays voisins. Pour l’instant, samedi, il y a eu une délégation interministérielle – pas composée de ministre comme son nom ne l’indique pas – composée de hauts fonctionnaires (ancien Préfet de Guyane).

Pour l’instant, les seules mesures qui ont été prises concernent la sécurité et la santé.

Sur la Santé, l’un des gros points noirs, est le problème du CMCK (Centre médico-chirurgical de Kourou), géré par la Croix Rouge, mais qu’elle envisage de céder à un groupe privé. Cela a fait hurler ici car il est possible que les services ferment et que des emplois soient supprimés. Le problème de Kourou, c’est que vous êtes à 1h de Cayenne et 2H de Saint-Laurent où il y a des centres hospitaliers. Pour la population locale, cela leur parait inconcevable de ne plus avoir de centre pour pouvoir être soigné sur place.

L’hôpital de Cayenne est par ailleurs en déficit monstre, en cessation de paiement. La ministre de la Santé, venue l’année dernière, avait déjà renfloué une partie des caisses, mais pas assez. Un rapport ministériel sur l’état de l’hôpital concluait qu’en gros il fallait en reconstruire un autre tellement il était insalubre, pas sécurisé , endetté…

Dans les mesures annoncées, il y a notamment un renflouement de plusieurs dizaines de millions d’euros de l’hôpital de Cayenne (bien plus que l’annonce faite l’année dernière). C’est la seule mesure concrète annoncée jusqu’à présent.

Pour les mesures par rapport à la sécurité, ce sont des choses qui ont déjà été annoncées avant, donc qui ne sont pas nouvelles. Construction d’un nouveau commissariat à Cayenne, trouver un terrain pour construire une deuxième prison, mise en place d’un scanner corporel à l’aéroport pour détecter les mules qui avalent des ovules de drogue…

Pas des mesures chocs, et rien de nouveau pour la sécurité.

Les membres de la mission doivent travailler sur les dossiers encore, mais n’ont pas évoqué les mesures à prendre sur l’éducation et l’économie.

Breizh-info.com : Donc cette grève s’annonce encore longue ?

Mathilde Romagnan : Tout à fait. D’autant plus que les collectifs ont annoncé qu’ils ne voulaient parler qu’avec des ministres, pas avec la délégation.

Breizh-info.com : En terme d’insécurité, est-ce que le portrait qui est fait de la Guyane en Métropole est réel ?

Mathilde Romagnan : C’est le département où il y a le plus d’homicide en France 23 pour 10 0000 (42 homicides l’an passé). La Guadeloupe, deuxième département dans cette catégorie, en a 14 pour 10 0000 habitants . La Guyane est championne des atteintes aux personnes (vol à l’arrachée, à main armée, cambriolages …). Quand vous vous faites braquer, vous ne regardez plus les choses de la même manière ensuite…

Propos recueillis par téléphone par Yann Vallerie

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mercredi, 29 mars 2017

Sortie du nouveau numéro d'Eléments

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Au sommaire du N°165 d'Eléments

Entretien exclusif avec l'auteur de La France périphérique
Christophe Guilluy : « La diabolisation du FN est un révélateur de classe sociale »

Dossier : Le parti des médias en accusation
• La chute de l’empire médiatique
• Entretien avec Ingrid Riocreux : le journalisme décodé
• Toute la vérité sur la « post-vérité »
• Le nouvel Index : du Decodex à Desintox
• Travail, famille, paillettes
• Rencontre avec Robert Ménard
• Entretien avec Claude Chollet
• Nos chers, très chers médias

Et aussi...
• Les catholiques face à la question identitaire, par Alain de Benoist
• Présence de Dominique de Roux : les souvenirs de Jacqueline de Roux
• Les Mémoires de Michel Marmin
• La tentation populiste
• Antigone, la tragédie des tragédies
• David Bowie, le caméléon de la pop
• Houellebecq, le Père Ubu à l’hypermarché
• Walter Benjamin, révolutionnaire conservateur, etc.

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lundi, 27 mars 2017

Vie et mort d'un parti...

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Camille Galic, Fondation Polémia cliquez ici

Pendant près de trois décennies, le Mouvement social italien (MSI) fut le phare des partis qu’on ne disait pas encore populistes. Même s’il était exclu de l’« arc constitutionnel » à la suite du « compromis historique » conclu entre le PCI et la démocratie chrétienne, son ancrage dans la population et ses nombreux élus –communaux, nationaux (29 députés et 9 sénateurs dès 1953) – faisaient rêver ses homologues européens.

Il disposait de son propre quotidien, l’influent Il Secolo d’Italia, d’une presse très diversifiée, de l’hebdo grand public Il Borghese aux revues théoriques, de son mouvement de jeunesse (Avanguardia Nazionale), de relais à l’Université comme dans la haute aristocratie (tel le marquis Pignatelli, prince de Cerchiara) et d’un puissant syndicat, la CISNAL.

C’est ce glorieux passé que fait revivre, en suivant l’ordre chronologique, le journaliste Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef d’Il Secolo, dans un livre tout récemment paru, depuis la naissance du précurseur Fronte dell’Italiano en septembre 1946, suivie en novembre par la fondation du Mouvement italien d’Unité sociale par Giorgio Almirante et quelques amis, rescapés de la République sociale italienne.

Vite rejointe par des éléments aussi différents que le Parti national italien, l’Union syndicale des cheminots italiens, les Groupes nationalistes lombards, l’Organisation pour le travail aux chômeurs associés, etc., cette structure fut la matrice du MSI, créé le 26 décembre 1946.

Rançon de sa popularité, le nouveau parti connaît rapidement ses « années de plomb ». En mars 1947 à Milan, le directeur du Meridiano d’Italia est assassiné par des terroristes communistes, qui dévasteront les bureaux du journal quelques mois plus tard. A Milan encore, à Bari, à Florence, à Rome et autres lieux, les sièges du MSI sont pris d’assaut, ses meetings attaqués. En 1953, alors que le dictateur communiste yougoslave Josip Broz, dit Tito, exige la restitution de Trieste et que les nationalistes italiens refusent ce Diktat, ils sont chargés à plusieurs reprises par la police militaire britannique qui, assurant l’ordre pour le compte de l’ONU, tire à balles réelles, faisant en tout six morts et plus de 120 blessés.

Malgré ces bains de sang, les militants résistent et leurs chefs, Giorgio Almirante, Augusto De Marsanich et Pino Romualdi en tête, persévèrent dans le quadrillage du territoire et l’opposition résolue au « système ». Tant d’efforts et de sacrifices seront couronnés de succès : en 1993, quarante ans après l’hécatombe de Trieste –enfin revenue en novembre 1954 à l’Italie, son arrière-pays ou Istrie étant dévolu à la Yougoslavie –, le MSI comptera 8451 sections réparties dans toute la péninsule et 202.000 adhérents à jour de cotisation.

Ce seront ses derniers jours de gloire. En 1988 s’est éteint Giorgio Almirante, « l’archi-Italien » que certains se souviennent d’avoir aperçu aux BBR frontistes, et son dauphin Gianfranco Fini lui a succédé.

Mais, battu de très peu en 1993 à la mairie de Rome, Fini se persuade que cet échec relatif est dû à son attachement au Duce. Dès lors, il n’a de cesse de rejoindre l’Establishment. Il en découlera le sabordage du parti qui deviendra, le 22 janvier 1994, l’Alliance nationale, afin d’intégrer plus aisément la coalition menée par Silvio Berlusconi qui fait de l’ancien protégé d’Almirante son ministre des Affaires étrangères, vice-président du Conseil.

Parvenu en 2008 au fauteuil de président de la Chambre des députés, Fini devra l’abandonner cinq ans plus tard, ayant été sèchement battu aux législatives en dépit – ou à cause – de ses positions en rupture totale avec le programme du MSI. Celui qui proclamait vingt ans plus tôt son admiration pour le Ventunnio fasciste et qualifiait Mussolini de « plus grand homme d’Etat du XXe siècle […] vaincu par les armes mais non pas par l’histoire », s’est en effet converti au libéralisme, à l’atlantisme, à l’européisme, à l’assouplissement des règles d’accueil des immigrés et même à la dépénalisation du haschich !

Entre-temps, comme la nature a horreur du vide, la Ligue du Nord puis le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo auront prospéré sur les ruines du MSI – qui, maintenu par des fidèles, n’est toutefois plus qu’un groupuscule. « Alors que partout en Europe les peuples se réveillent et que des mouvements nationaux se développent, paradoxalement, l’Italie est l’un des rares pays où la droite nationale est privée d’une véritable représentativité… A force de déraciner l’arbre, celui-ci ne donne plus de fruits », conclut tristement Massimo Magliaro qui estime que « ce qui s’est passé en Italie doit être lu, étudié et compris par tous les militants nationalistes d’Europe ». Difficile de lui donner tort.

Massimo Magliaro, Le MSI, Cahiers d’histoire du nationalisme, Editions Synthèse Nationale, n°11, 25/02/2017.

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vendredi, 24 mars 2017

Non ars, sed fex !

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Aristide Leucate

Un robuste menu que celui proposé par le mensuel de « la joie de vivre », La Décroissance, en ce mois de mars quasi finissant. La « une » titre sobrement « L’art libéral », accompagné d’un peintre à tête de mort ayant dessiné le symbole € de la monnaie unique européenne. L’art libéral serait-il donc synonyme d’art létal ? Et, en même temps, d’art vénal ? Tout est dit, ou presque dans cette couverture accrocheuse qui donne envie d’aller voir ce qui s’y trouve à l’intérieur.

L’on n’est pas déçu puisque y est présenté, sous forme d’entretien avec leurs deux auteurs, Alain Troyas et Valérie Arrault, leur dernier essai, intitulé Du narcissisme de l’art contemporain (L’Échappée, 2017). « Dans une perspective freudo-marxiste, les deux auteurs expliquent comment le capitalisme postmoderne a érigé le vide, le banal, l’absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide en valeurs artistiques de notre société. »

Troyas et Arrault, respectivement maître de conférences en philosophie à l’université de Montpellier et professeur d’art plastique dans cette même université – dans une ville où sévit déjà un certain Jean-Claude Michéa –, n’y vont pas par quatre chemins quand ils affirment que « le goût actuel pour la merde surgit au moment historique d’une civilisation qui semble en voie de décomposition ». Et de poursuivre, en expliquant de manière plutôt convaincante, qu’« avant l’ère du libéralisme libertaire, il n’y eut aucun désastre écologique de l’ampleur actuelle, et, par conséquent, aucune raison d’élever le déchet au rang d’œuvre d’art ».

Jadis, sous des régimes à tendance totalitaire, l’on parlait « d’art dégénéré ». À bien regarder l’art contemporain actuel, l’on serait volontiers tenté d’user d’un champ lexical analogue, n’aurait été la charge polémique d’un syntagme idéologiquement connoté. Et pourtant, telle serait la définition de ce pseudo-art sublimant le laid, l’ignoble, l’étron et l’obscène qui évolue au-deçà de tout genre d’appartenance si ce n’est au néant sidéral du matérialisme le plus nihiliste. Car, c’est précisément de cela qu’il s’agit : à quoi peut donc bien se rattacher une expression présentée comme artistique, là où elle témoigne, avec constance, de son intention délibérée de rompre avec un passé glorieux et souvent lointain qui, avec le temps, avait fini par la dompter en lui fournissant un corpus canonique de règles et principes techniques et esthétiques ?

Dans son pamphlet, L’Imposture de l’Art contemporain, une utopie financière (Éditions Eyrolles, 2016), Aude de Kerros a bien montré ce schisme par lequel « l’artiste » autoproclamé s’émancipe de toute forme préexistante, moins pour en créer de nouvelles que pour renverser l’ordre et les représentations du monde ancien au nom d’une absolutisation de la liberté artistique. Le « néo-artiste », cet imposteur des temps modernes, « se fonde, souligne Aude de Kerros, sur la célèbre formule de Marcel Duchamp : ‘‘Est de l’art ce que l’artiste déclare tel’’ ».

Alain Troyas et Valérie Arrault vont encore plus loin dans leur radio-encéphalographie de l’art contemporain. D’abord, ils notent que « les valeurs psychologiques archaïques, c’est-à-dire, l’irrationnel, la permissivité, le laisser-faire, la jouissance-reine, la haine des limites sont partout et simultanément diffusées. Le but est de réduire tout individu à l’état infantile, âge connu de tous où rien n’est interdit. […] Dans l’art contemporain, précisent nos deux essayistes, l’effet de cet infantilisme se voit clairement par la prolifération des gribouillis, des absurdités, de l’exhibitionnisme, du sadisme, etc. – autrement dit tout ce qui est regardé avec condescendance chez l’enfant ».

On le voit, le diagnostic est à la fois féroce, jubilatoire, et sans appel. La régression infantile décrite par les deux chercheurs rejoint d’une certaine façon, le narcissisme pathologique que Christopher Lasch imputait à l’impossibilité d’advenir psycho-socialement à l’âge adulte. D’ailleurs, Troyas et Arrault ne s’y trompent guère lorsqu’ils convoquent la psychiatrie dans leur dissection de l’art contemporain. Ainsi, avouent-ils, « la mélancolie, les comportements maniaques, obsessionnels, l’hystérie, la schizophrénie, le sadomasochisme, la coprophilie, l’exhibitionnisme, la paranoïa, la confusion mentale sont autant de catégories psychiatriques qui nous ont aidé à dresser le tableau clinique de l’art contemporain ».

En d’autres termes, les épigones de Jeff Koons et ses ballons gonflables kitch dans les galeries du château de Versailles, d’Anish Kapoor et son « vagin de la reine » dans les jardins d’icelui ou de Paul McCarthy et son « plug anal » Place Vendôme, sont bons pour la camisole de force et l’internement d’office.

Il ressort de cet entretien, d’une part, que nos deux essayistes ne seront nullement les prochains invités de Laurent Ruquier (et il y a fort à parier que peu leur chaut), d’autre part et plus sérieusement, que leur critique radicale de l’art contemporain s’inscrit dans une perspective écologique, non moins radicale, Jacques Ellul en tête. On comprend alors que l’art contemporain illustre le dégout foncier de l’homme pour lui-même, une dilection suprême pour l’autodestruction.

D’évidence, l’art contemporain apparaît comme une des multiples métastases du capitalisme marchand. Il participe de sa logique froide et implacable d’accumulation infinie et d’arraisonnement du monde. En cela, il est d’une essence totalitaire analogue, la preuve étant que l’on peine désormais à dissocier l’urinoir de Duchamp précité de n’importe quels gogues de stations autoroutières.

Addenda :

« ‘‘L’art contemporain reste un investissement particulièrement performant sur le long terme’’, estime le rapport d’Artprice. Le secteur a assuré un rendement annuel de 4,9 % depuis 2000 dans un marché mondial où le nombre d’œuvres vendues a quadruplé. Un rendement qui grimpe à 9 % si le prix d’achat est supérieur à 20 000 dollars (17 800 euros). L’art contemporain qui représente 12 % des recettes mondiales des ventes aux enchères d’art (contre 9 % pour l’exercice précédent) reste ‘‘la locomotive du marché de l’art’’, conclut Thierry Erhmann [PDG d’Artprice] » (La Croix, 2 octobre 2016).

Chronique sur Radio Libertés du 23 mars 2017

Source EuroLibertés cliquez ici

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Ils ont osé demander 6 mois de prison avec sursis et 21.000 euros contre Pierre Cassen

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Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici

Ce fut un procès, une fois de plus, surréaliste, celui qui s’est déroulé hier au Palais de Justice de Paris.

Suite à un signalement de la Stasi française (traduisez la Dilcra) deux articles de Maxime Lépante publiés sur Riposte laïque en juillet dernier, après la boucherie de Nice et une attaque à la mâchette en Allemagne, étaient dans l’oeil de Moscou. Maxime Lépante n’ayant pu être identifié, c’était le directeur de publication qui devait répondre de ces textes.

Or le site RL étant géré par une association suisse, Riposte laïque suisse, et son directeur de publication au moment des faits étant américain, il avait paru aux policiers et juges chargés de l’enquête préalable qu’il était plus simple et plus sûr de convoquer Pierre Cassen, fondateur du site accusé d’être le « vrai » directeur de publication, pour en faire une victime expiatoire, tant tous les Tubiana, Jakubowicz-Goldman et Sopo de France et de Navarre réclamaient du sang, le sang d’un islamophobe, pour se laver du traumatisme généré par Maxime Lépante.

Chez ces gens-là, ni Nice, ni l’attaque au couteau en Allemagne ne suscite de traumatisme ni d’envie de se venger.

Chez ces gens-là, on souffre d’une maladie orpheline, on ne ressent de compassion que pour l’islam et les musulmans.

Ce fut un procès haut en couleurs, un combat homérique, une bataille qui dura près de 5 heures… Entrés au tribunal à 13 heures, nous en sortîmes à 21. Ouf !

Les bons ? Notre avocat, maître Pichon qui, à son habitude, démontra avec brio les vices de procédure, les abus de procédure, le vide et le ridicule des arguments des Ligues de Vertu ; Pierre, qui, serein, avec fermeté et courtoisie, répondit à toutes les questions, expliquant, démontrant l’absurdité de l’accusation.

Les méchants ? Le Procureur, une caricature ambulante qui a passé son temps à se ronger les ongles (doit pas être bien heureuse de ce qu’elle fait, cette femme) et les représentants des associations anti-racistes, au nombre de… 6 (à tout seigneur tout honneur, cher Pierre, les charognards veulent faire la peau aux lanceurs d’alerte sur l’islam et ils ne pouvaient pas manquer l’occasion !). Précisons que ces dernières s’étaient signalées au dernier moment.

Au centre, les juges, avec le Président, qui a mené avec patience, courtoisie et intelligence le questionnement et les débats. On ne sait pas de quel bord est Fabienne Siredey-Garnier, on ne sait pas si, au final, elle votera pour ou contre la relaxe de Pierre, mais il faut saluer son professionnalisme et son (au moins apparente) objectivité. Elle avait dû travailler des heures à préparer ce procès et cela se voyait (contrairement à l’ignoble avocate de la Licra qui a avoué arriver pour remplacer une collègue et ne pas connaître le dit dossier…). Au centre encore, une salle remplie par les nôtres, venus soutenir Pierre et voir de leurs yeux l’effarant fonctionnement de la justice française, à l’heure même où un attentat musulman se déroulait à Londres… Les nôtres frémissaient, j’entendais des exclamations chuchotées en écoutant les basses attaques des méchants, j’en ai vu les larmes aux yeux plusieurs fois quand Pierre parlait et notamment lors de sa fabuleuse prise de parole finale.

Après une querelle de juristes sur ce qui, selon Frédéric Pichon, rendait ce procès nul et non avenu, la sortie des juges pour délibérer et leur retour, avec l’annonce que les problèmes juridiques seraient examinés avec le reste, la bataille pouvait commencer.

Pierre raconta la saga de RL, sa fondation, son évolution, le travail considérable que l’association qui ne cessait de grandir, demandait, son développement avec la partie édition et sa lassitude de porter sur ses seules épaules la gestion du site, les éditions, leur gestion administrative… et son soulagement devant, en 2012, la proposition d’amis suisses, de prendre le relais.

Ce furent ensuite des arguties, l’étude des pièces comptables et administratives produites (le dossier était si dense que Frédéric Pichon, débordé, avait même oublié d’apporter le compte-rendu de la création de RL Suisse )… Certes c’est bien RL Suisse qui paie chaque mois pour la maintenance du site, pièces à l’appui, mais Pierre, comme une vingtaine de contributeurs, a accès libre au site pour y proposer des articles ou y travailler sur les titres ou illustrations, mais quand c’est le fondateur de RL c’est que, forcément, il est le big boss. Impossible a priori de faire comprendre aux avocats, au procureur et même à la Présidente du Tribunal que lorsque l’on a une adresse courriel orange, on a droit à 5 autres adresses gratuites et que Pierre, ayant ouvert la première adresse du site, l’avait laissée à ses successeurs, pour ne pas dérouter les lecteurs et n’avait jamais rien payé pour elle… Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…

Les charognards étaient 4 présents, et l’un d’entre eux ne représentait pas moins de 4 associations à lui tout seul (Mrap, SOS racisme, J’accuse, UEJF) ! Facile pour les crapauds de se faire aussi gros qu’un boeuf… Il y a avait en sus une représentante de la LICRA et un de la LDH, un bébé Tubiana avec 100 kilos de moins.

L’un des 4 avocats présents écrasé (de honte ?) dans les travées des avocats n’a pas pris la parole… Etait-elle représentée par son collègue du Mrap ? L’histoire ne le dit pas.

L’auguste représentant de J’accuse, Maître Lilti, qui remplaçait l’avocat du Mrap Lagarde a commencé avec un beau lapsus… voulu à mon sens. Au lieu de parler de Riposte laïque il a parlé de Egalité et Réconciliation (le site d’Alain Soral) établissant ainsi de façon particulièrement pernicieuse un parallèle entre Pierre et Soral. Les spectateurs étaient scandalisés, mais trop bien élevés pour lui ficher le poing dans la gueule qu’il méritait. Le reste de son intervention fut du même tabac, un vide sidéral montrant, en sus, qu’il n’avait pas vraiment travaillé le dossier (n’est pas Fabienne Siredey-Garnier qui veut), mélangeant tout et toutes les pièces du dossier. Bref une bouillie incompréhensible et inaudible… sauf quand il a craché sa valda. Selon lui, Pierre lutterait pour une France blanche et d’origine chrétienne et n’assumerait pas cette conviction. Peu importe si dans les textes incriminés il n’était nullement question de couleur de peau ni de christianisme, peu importe si, par ailleurs vouloir une France blanche et d’origine chrétienne n’est pas un délit mais une opinion à débattre, pour lui c’est le repoussoir absolu. Il était venu faire sa propagande, qui rejoint celle de Marwann Muhammad, aspirer à une France très colorée et musulmane, avec des propos de fou furieux, accusant Pierre de vouloir déplacer une population et donc faire un crime contre l’humanité. Les yeux hors de la tête, il a même parlé de la « folie violente » du fondateur de Riposte laïque… Homérique, vous dis-je, avec toute la démesure que les Dieux grecs prêtent à ceux qu’ils veulent déconsidérer. Mais finalement, il ne demanda que 1 euro de dommages et intérêts pour chaque association, et qu’on retire les deux articles sacrilèges.

Son successeur à la barre était la représentante de la Licra, elle mérite un traitement à part, traitement que je lui réserve dans un prochain article. Mais elle fit monter la barre, demandant de passer à la caisse pour trois raisons différentes, ce qui se chiffrait quand même à 5.000 euros, si j’ai bien entendu et compris, les différents avocats des parties civiles ne prenant pas la peine de parler au micro…

Ensuite Bébé Tubiana, qui paraissait en vouloir beaucoup à Pierre, qui avait refusé de répondre à quatre de ses questions, qu’il avait jugées hors sujet. Fort au fait de l’islam apparemment, puisqu’il parla de la « takkiya » de Pierre, il était lui aussi inspiré apparemment par Ubris, la démesure, aidée par Eris, la déesse de la discorde. Ce ne furent qu’épithètes hyperboliques, qualificatifs qui, en d’autres lieux, auraient pu l’amener à une plainte pour diffamation de Pierre ou injures. Mouvance haineuse, lâcheté, pensée haineuse et détestable, crime contre l’humanité (il est allé un peu plus loin que son compère du Mrap, parlant carrément de déportation… dont rêverait Pierre), parallèle avec Dreyfus et l’antisémitisme de l’époque, perversion de la laïcité... tout y est passé. Et hop 14.000 euros demandés, pour fermer définitivement la bouche au supposé responsable de RL ! Il assuma, en demandant de telles sommes, que c’était nécessaire pour nous faire taire. Les juges se laisseront-ils convaincre par de simples anathèmes montrant que c’est Pierre et son combat anti-islam qui dérange Bébé Tubiana, et non les deux textes présentés ?

Le Procureur prit la suite avec enthousiasme, elle aussi apparemment n’avait pas beaucoup travaillé son dossier auquel elle n’avait pas compris grand-chose, mélangeant tout. Mais cela ne semblait pas la déranger… Elle avait une intime conviction, Pierre Cassen ne pouvait être que le dirigeant de RL puisque c’est son bébé. Ça c’est de l’argumentation, ma cocotte. Elle dit quand même le fond de sa pensée, il faut empêcher les Pierre Cassen de France et de Navarre de dire du mal de l’islam parce que, (on le voit bien dans tous les faits divers quotidiens), à cause d’eux chacun aurait envie de massacrer et d’égorger son voisin de palier musulman. Fallait être gonflé pour porter ce genre d’accusation le jour de l’attentat de Londres mais passons. Et, pour justifier ce qu’elle allait demander, elle expliqua qu’il fallait nous donner un dernier avertissement ! Et quel avertissement : 6 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende requis… Ben voyons, où il y a de la gêne il n’ y a pas de plaisir.

Le discours de Frédéric Pichon fut excellentissime. Il dénonça avec virulence la connivence du parquet des associations qui, écoutez bien, se sont présentées, toutes, au dernier moment, le matin même de l’audience, pour se porter partie civile, sans connaître le dossier, quand pas une association musulmane ne s’est portée partie civile… (Ah la jouissance de la curée que l’on flaire…). Il démontra que Pierre assume toujours ses actes et rappela que Pierre et moi étions considérés comme des ennemis à abattre pour les terroristes. Il dénonça le scandale des poursuites judiciaires que nous subissons. En pleine période d’attentats islamiques, ce sont des Français pacifiques comme nous qui se retrouvent au tribunal ! On veut nous faire taire car nous sommes les plus en vue de ceux qui dénoncent les méfaits de l’islam. Il se fit un plaisir ensuite de montrer au tribunal ses incohérences qui a condamné Alain Jean-Mairet comme responsable du site RL et voudrait à présent condamner Pierre pour la même responsabilité. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Qui est condamné ? Qui est responsable ? Et il termina en reprenant les éléments factuels prouvant l’innocence de Pierre dans le dossier.

Pierre, enfin, comme c’est la coutume, eut licence de prendre librement la parole, et ce fut un feu d’artifice.

Contre Procureur et charognards incapables de comprendre la marche du temps et l’évolution des personnes et des sites, considérant que lorsque l’on est président un jour, on est président toujours.

Aux procureur et aux charognards qui, il y a 5 ans l’avaient condamné ainsi que Pascal Hilout et qui avaient prononcé les mêmes mots, les mêmes accusations… il a rappelé que, depuis, il y a eu Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice, Hervé Cornara, le prêtre décapité, les policiers de Magnanville… Il a rappelé les récentes enquêtes de l’Institut Montaigne et du CNRS montrant le très inquiétant pourcentage de musulmans qui mettent la charia avant les lois de la République.

Il les a clairement, avec des mots forts, accusés de vouloir faire taire les lanceurs d’alerte et leur a donné une claque magistrale en évoquant deux affaires emblématiques. Vous parlez d’antisémitisme ? On ne vous a pas entendus quand, en 2015, à Vaulx-en-Velin, un adjoint socialiste avait reproché à l’un de ses collègues de travailler avec « un enculé de juif ». Terrorisme et liberté d’expression ? Quand, il y a quelques années, un imam intégriste avait tenu des propos antisémites, la LDH s’était opposée à son expulsion au nom de la liberté d’expression…

Il a rappelé que deux des associations présentes étaient subventionnées par Soros et a ciblé leur lâcheté à tous, leur proposant un débat public et dénonçant les lois liberticides qui sclérosent toute une société. Il a également rendu hommage au discours sur la liberté d’expression de Malika Sorel.

Enfin, il a terminé par un magnifique couplet sur son indignation. Comment un procureur peut-il requérir de la prison contre un Pierre Cassen qui n’a jamais usé de violence, qui n’a jamais agressé qui que ce soit ? Quelle disproportion, INFAMANTE et inacceptable… Ainsi, après Zemmour, Ménard, Rioufol, Bensoussan il était traîné au tribunal, sali.

Une dernière pique à l’égard du Parquet indigne d’avoir fait appel après la relaxe de Bensoussan et, dans un élan grandiose, avec toute l’indignation et la révolte dont Pierre est capable, il leur a parlé de l’Aveu, et a ajouté cette condamnation sans équivoque au camp des anti-France : beaucoup d’entre vous auraient fait ce sale boulot avec délectation.

Un silence de plomb a accueilli ses dernières paroles, charognards et procureur, scotchés à leur siège sous l’outrage ; pendant que l’on entendait un silencieux chant d’allégresse monter des ventres de nos partisans, éblouis, émus et pressés de pouvoir témoigner à Pierre leur reconnaissance de leur avoir fait vivre ce grand moment.

Réponse du tribunal le 3 mai…

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