lundi, 11 juillet 2016
Chorégies d'Orange : Jacques Bompard répond à ses détracteurs...
Jacques Bombard, député maire d'Orange cliquez ici
J’ai longtemps été un adversaire politique de Thierry Mariani et celui-ci a affirmé aux médias que dans l’affaire des chorégies, je fus le seul à me comporter dignement et pour le bien commun. J’accepte toujours les compliments et je l’en remercie. A l’inverse je suis habitué depuis maintenant 21 ans à la haine idéologique de mes adversaires et à leur dextérité dans le n’importe quoi larmoyant. Une étape a encore été franchie en cette fin de semaine.
Audrey Azoulay, qui ne vient jamais en Province et connaît mieux les bans de l’ENA et les dorures des factions politiques que la France du réel, a affirmé publiquement avoir commis trois attentats contre l’éthique.
Tout d’abord elle affirme avoir exercé un chantage aux subventions, bien aidée en cela par Christian Estrosi, pour assurer les arrières de ses amis politiques. Une telle arrogance quand l’on entretient un rapport aussi malsain à l’exercice démocratique laisse pantois. Il faut dire que Madame Azoulay, catastrophique dans l’ensemble de ses prestations publiques, n’a jamais eu de légitimité populaire. Elle doit son ministère à ses amitiés et à la délicatesse du président de la République. Représentante caricaturale de l’énarchie, elle s’effrayerait au contact du moindre Vauclusien de souche, craignant de rencontrer un autrui qui n’aurait ni fait HEC, ni passé sa jeunesse dans les réunions dorées des futures élites oligarchiques.
Ensuite, Madame Azoulay incapable de comprendre jusqu’au règlement d’une association appelle coup de force une simple application du règlement. Une disjonction cognitive qui doit lui venir des cabinets hollandais : peut-être un conseiller parviendra-t-il à rappeler à la ministre de la culture qu’un règlement régit la vie d’une association ? Je n’avais d’ailleurs pas vu dans le règlement que les Orangeois dussent subir les visites cumulées de Najat Vallaud-Belkacem, Philippe Martinez et autres incapables notoires. Que Madame Azoulay surveille donc son vocabulaire, ce qui est bien le moins à son poste, et s’abstienne de parler de prise de contrôle par la ville au sujet d’un festival qu’elle a voulu assassiner par convenance idéologique.
Enfin, il y a un problème de conception politique. Encore une fois, l’Etat s’introduit là ou il ne devrait pas le faire. La ville d’Orange est en effet la première contributrice financière des chorégies ainsi que le cœur de ce spectacle : exclure ceux que les Orangeois désignent pour diriger leur municipalité relève du plus pur excès de zèle idéologique. Me revient cette pensée de Frédéric Mistral en 1866 : « Il fallait, paraît-il, que cela fut pour que la vieille Gaule devint la France moderne, seulement les méridionaux eussent préféré que cela se fit plus cordialement et désiré que la fusion n’allât pas au delà de l’état fédératif. » Assez de ces arrogants incapables de faire autre chose que de couler les évènements culturels français pour complaire à une fausse élite intellectuelle qui rappelle Les Femmes savantes et Jourdain plutôt que les vraies gloires de la Nation.
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Qui fout le bordel et attaque nos policiers après les matchs de l’euro ? Qui ?
Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici
A qui fera-t-on croire qu’il ne s’agirait que de hooligans étrangers et de batailles entre supporters des différentes équipes ?
Il suffit de regarder les villes où se sont déroulés les « incidents ». Toutes des villes très islamisées… Hasard ? A Amiens, un jeune de 21 ans monte sur le toit d’une voiture de police. Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage, des jeunes capables de faire ça ? A Lille, à Beauvais, même topo, on saute sur les voitures en stationnement, on balance les canettes de bière, on fait des rodeos en ville, à Grigny on balance des projectiles sur les forces de l’ordre, on brûle une voiture, on brûle des caves, à Cluzes on empêche l’interpellation d’un ivrogne, à Longwy une trentaine de personnes s’opposent aux forces de l’ordre pour empêcher l’arrestation de l’un des leurs, à Reims une cinquantaine de personnes s’en prennent aux forces de l’ordre…
Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens qui ne se connaissent pas mais qui sont capables de faire immédiatement obstacle, en groupe, aux forces de l’ordre quand l’un de ceux qu’ils considèrent comme un des leurs est menacé (merci le facies) ?
Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens dont le principal amusement est d’attaquer nos policiers ?
Vous en connaissez beaucoup dans votre entourage des gens qui utilisent le moindre prétexte pour faire la fête à leur façon, casser, agresser, détruire, brûler… ?
Nous sommes sûrs d’une chose, c’est que les responsables ne sont pas des Identitaires ni des adhérents ou sympathisants du FN, on n’entendrait parler que de cela à la radio, à la télé… Or, silence radio partout sur les faits et sur leurs responsables. La réponse à ma question est donc lumineuse.
Et il est lumineux qu’il s’agit, ici comme en toutes occasions d’instaurer un climat de peur parmi la population française, histoire d’instaurer la charia. Quant aux attaques contre les policiers, comment mieux montrer que l’ordre républicain n’existe plus et que seule « la meilleure des communautés » détient le pouvoir d’instaurer le désordre et l’ordre. A sa façon.
Nous attendons, naturellement, une mise au point sans langue de bois de Cazeneuve. Nous pouvons attendre les calendes grecques.
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dimanche, 10 juillet 2016
16 juillet : sortie du prochain numéro d'Eléments
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vendredi, 08 juillet 2016
Le Brexit un symptôme, pas un remède !
Bruno Mégret Polémia cliquez ici
Le Brexit est sans conteste un événement politique important mais, au-delà des polémiques qu’il suscite, il convient de s’interroger sur sa portée réelle. A l’évidence, il s’agit d’abord d’une nouvelle et puissante manifestation populaire de rejet de la classe dirigeante et de l’idéologie qu’elle véhicule, la revendication identitaire face au danger migratoire ayant sans doute été le facteur le plus déterminant du vote pour la sortie de l’Europe. Malgré une campagne massive organisée par tous les tenants du politiquement correct, les Britanniques ont exprimé clairement leur refus d’une Europe mondialisée qui bafoue les identités, les Etats et les peuples.
A ce titre, leur vote s’inscrit dans le vaste courant qui se développe un peu partout en Europe, comme encore récemment lors de l’élection présidentielle en Autriche.
Une catastrophe (?)
A cet égard, on ne peut qu’être choqué par la propagande du Système présentant cette sortie de l’Union comme une catastrophe pour la Grande-Bretagne. A entendre les thuriféraires de l’Europe bruxelloise, celle-ci va connaître des troubles économiques, monétaires et commerciaux majeurs. Gageons qu’il n’en sera rien. Certes, la période d’incertitude ouverte par ce vote continuera pendant quelque temps à perturber les milieux économiques et financiers mais elle n’aura que peu de conséquences d’envergure. On voit déjà que l’impact sur la livre sterling est des plus modérés. Certes, la devise britannique a perdu près de 10% de sa valeur depuis le jour du référendum, mais il s’agit là d’une évolution qui se stabilise et qui se révèle, somme toute, bien modeste au regard de la baisse, au demeurant bénéfique, de l’euro qui a perdu quant à lui 20% de sa valeur au cours des douze derniers mois.
La vérité est que, si ce Brexit ne conduit pas aux catastrophes annoncées par les tenants du maintien du Royaume-Uni dans l’Union, il risque de ne pas apporter non plus les avantages promis par les partisans de sa sortie et de ne pas changer grand-chose dans la vie quotidienne des Britanniques. Sur le plan commercial, n’oublions pas que le Système bruxellois est dominé par le libre-échange. Il n’y a plus de frontières commerciales entre les pays d’Europe mais il n’y en a pas davantage entre l’Europe et le reste du monde. Sous une forme ou sous une autre, les droits de douane ne seront donc pas rétablis entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne et le commerce entre ces deux ensembles continuera comme avant. Sur la question de l’immigration, le Royaume-Uni ne faisait pas partie de l’Espace Schengen et, la classe dirigeante étant toujours très ouverte à l’immigration du Commonwealth, celle-ci se poursuivra comme auparavant et d’autres grandes villes britanniques finiront elles aussi par se doter, comme Londres, d’un maire musulman.
Et si la France suivait la Grande Bretagne ?
Cette observation doit conduire à s’interroger sur ce qui se produirait si la France sortait à son tour de l’Union européenne. La réponse serait la même : cela ne résoudrait rien. Les entreprises françaises seraient toujours soumises aux mêmes charges qui pénalisent leur compétitivité. En matière d’immigration, les gouvernements du Système acquis au politiquement correct ne feraient rien de plus qu’aujourd’hui pour arrêter la déferlante migratoire. Quant à la bureaucratie, faisons confiance à l’administration française pour concocter des règles aussi complexes et pénalisantes que celles imposées par Bruxelles.
Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise
En réalité, ce ne sont pas les structures institutionnelles, qu’elles soient nationales ou supranationales, qui déterminent la politique, mais leurs dirigeants et l’idéologie qui les anime. Placez des responsables acquis aux idées de la droite nationale à la tête et dans les rouages des institutions bruxelloises et l’Europe changera radicalement : de bureaucratique et mondialisée elle deviendrait protectrice de nos identités et de nos intérêts. A l’inverse, maintenez des dirigeants comme Hollande à la tête d’une France même sortie de l’Union et rien ne s’améliorera. Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise, pas un remède.
S’il faut donc refuser l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui, il est vain de chercher la solution dans une sortie mécanique de l’Union. Il faut, au contraire, imaginer une autre Union, une Union qui rende aux Etats toutes les prérogatives qu’ils peuvent parfaitement gérer à leur niveau. Une Union qui soit dirigée par les nations et elles seules. Une Union qui se prémunisse de la concurrence sauvage par une régulation des échanges commerciaux à ses frontières. Une Union qui assure son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis en rejetant le TAFTA et en créant une Alliance militaire européenne se substituant à l’Otan. Une Union dont la monnaie servirait les économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Une Union qui mettrait un terme à l’invasion migratoire et qui aiderait les Etats à organiser la réémigration. Bref, une Union qui se préoccuperait de l’identité, de l’indépendance et de la puissance collective de l’Europe.
L’Europe se doit être une cohérence entre les nations composantes, défenseurs en commun de leur civilisation européenne
Dans le monde multipolaire qui est dorénavant le nôtre, marqué par le choc des civilisations et la montée des puissances anti-occidentales comme le monde chinois ou le monde musulman, il est essentiel que l’Europe impose à nouveau la puissance de sa commune civilisation. Et ce ne sont pas des nations isolées, divisées, envahies et culpabilisées qui peuvent nous rendre notre place dans ce monde-là.
La sortie de la Grande-Bretagne, laquelle a toujours voulu une Europe de l’atlantisme et du libre-échange, pourrait faciliter l’émergence d’une Europe de l’identité, de l’indépendance et de la puissance. Le choc politique du Brexit pourrait par ailleurs créer l’occasion de refonder l’Europe sur de tout autres principes que ceux qui ont prévalu jusqu’à présent. Les tenants de la classe politique reconnaissent aujourd’hui que l’Europe bruxelloise est discréditée et qu’il faudrait la rénover. Pourtant, ils ne semblent pas voir les fondements sur lesquels elle devrait être reconstruite et se contentent de proposer des modifications abstraites, voire absconses.
Une nouvelle Europe
Expliquons-leur, alors, que, si l’Europe s’affirmait demain comme le rempart contre l’invasion migratoire, si elle abandonnait son emprise bureaucratique sur les Etats, si elle assurait par sa monnaie et sa politique commerciale la réindustrialisation du continent et si elle rendait aux Européens leur fierté par une indépendance et une puissance retrouvées face aux Etats-Unis, les institutions européennes deviendraient enfin populaires.
Encore faudrait-il qu’au lieu de se réjouir passivement du Brexit, ceux qui s’opposent au Système en place fassent comprendre aux Français que l’Europe peut être tout autre chose que ce que les Européistes en ont fait et qu’elle pourrait constituer un puissant instrument pour combattre le politiquement correct et assurer la renaissance de notre nation.
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mercredi, 06 juillet 2016
Médias Presse info présente Le Grand rembarquement
Notre excellent confrère Médias Presse info cliquez ici de ce matin présente le roman-choc d'Emmanuel Albach en ces termes :
Emmanuel Albach est le président de l’Amicale des Anciens Volontaires Français du Liban. Il a combattu au Liban de janvier à juillet 1976 et a ensuite fait une carrière de journaliste.
L’été est propice à se plonger dans un bon roman pour se détendre un peu. Quoi de mieux, dans ce cas, que de choisir un roman qui nous parle de l’actualité – le grand remplacement – et nous fait miroiter une issue heureuse, le grand rembarquement !
Lorsqu’on évoque les romans qui traitent du déferlement migratoire, tout le monde a naturellement en tête Le Camp des Saints, roman prophétique de Jean Raspail. Mais si les deux tiers de ce roman se sont réalisés depuis sous nos yeux, chacun espère qu’un événement inattendu et salvateur nous préservera de la fin tragique imaginée par Raspail. C’est là que le roman d’Emmanuel Albach intervient pour offrir une lueur d’espoir.
Après la victoire du candidat du MPU (toute ressemblance avec des faits et des personnages réels n’est pas fortuite) à l’élection présidentielle de 2017, la France s’enfonce dans le chaos sous le poids d’une immigration toujours plus massive. Des bandes armées font régner la loi de la jungle. Des milices djihadistes défient ouvertement l’autorité.
Enfin, le 12 avril 2019, toutes les composantes de l’Etat reçoivent la consigne de participer à la mise en œuvre du Projet S.C.S.E. Mais que veut dire ce mystérieux acronyme ? Va-t-on finir par procéder à l’expulsion de plusieurs millions d’immigrés, telle une version inversée de l’exode de 1962 ? Par quel effort d’imagination cela deviendrait-il possible ?
Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, éditions Dualpha, 332 pages, 26 euros
Pour le commander cliquez là
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lundi, 04 juillet 2016
Pierre Cassen a apprécié "Le Grand rembarquement", le roman-choc d'Emmanuel Albach...
Samedi dernier, Pierre Cassen, Président de Riposte laïque, m'a téléphoné pour me faire part de son enthousiasme après avoir lu Le Grand rembarquement, le nouveau roman d'Emmanuel Albach. Ce matin, dans son éditorial de Riposte laïque, il conseille à ses lecteurs de lire ce livre. Qu'il en soit ici remercié et rappelons que ce soir, lundi 4 juillet, nous nous retrouverons aux côtés des patriotes de RL au Trocadéro pour protester contre la célébration du Ramadan à la Mairie de Paris.
Roland Hélie
Voici l'édito de RL (cliquez ici) :
Nous sommes à quelques heures du rassemblement du Trocadero, où Riposte Laïque appelle tous les Parisiens à venir protester contre la scandaleuse commémoration du ramadan, à la Mairie de Paris, commise par l’ineffable maire de Paris, Anne Hidalgo. Parisiens, nous comptons sur vous pour défendre notre laïcité, contre la soumission et la trahison du maire de Paris…
Nous vous rappelons qu’interviendront, entre autres, Karim Ouchikh, Carl Lang, René Marchand, Pierre Cassen, Jean-Yves Le Gallou et Serge Federbusch, et que le maire de Béziers, Robert Ménard, a envoyé un message de soutien qui sera lu à la tribune.
Mais dans cet édito, je voulais vous parler d’un livre qu’il vous faut absolument acheter, pour vos vacances. Et je ne fais pas la promotion d’un ouvrage de Riposte Laïque, même si je suis certain que les éditions RL auraient adoré publier cet ouvrage.
Je voulais vous recommander le livre « Le Grand Rembarquement », d’Emmanuel Albach, paru aux éditions Dualpha.
L’auteur, sans vouloir dévoiler l’intrigue, répondait à quelques questions dans la revue « Synthèse nationale » (cliquez ici).
Pour éclairer le lecteur, disons que dans ce roman, il y a un peu de "La Faute du Bobo Jocelyn" , de Christine Tasin et Pierre Cassen, de "2023, Le Mur" , de l’avocat Olivier Arnaubec, de "Opération Pédalo" de Paul Le Poulpe, de "Le Camp des Saints" , du grand Jean Raspail, de "Soumission" de Michel Houellebecq, et de "La guerre civile qui vient" , d’Ivan Rioufol.
Et bien évidemment, un détournement de la formule de Renaud Camus "Le Grand Remplacement".
Disons que cet ouvrage contredit totalement la thèse de tous les intervenants du dernier Bistro-Libertés, qui contestaient tous une possible guerre civile en France (que nous nous refusons à appeler ainsi, préférant le terme « Guerre de reconquête »).
Bistro libertés cliquez ici
Ce livre est un roman policier qui se déroule dans les arcanes du pouvoir, de 2017 à 2019, avec en toile de fond une milice islamique qui, avec la complaisance du gouvernement, assure l’ordre républicain dans les zones islamisées, à la place de l’Etat. Avec les conséquences qu’on peut aisément deviner.
Quand on plonge dans cette fiction, on ne peut plus relever la tête du livre, tant on pris par ce roman captivant, que les anglo-saxons appellent un thriller, de 332 pages, malgré un corps d’écriture assez petit. Il y a donc de la lecture, les amis, et du suspens !
J’avais commis un jour un édito, qui avait été, de manière cocasse, attribué à un journaliste du Monde, intitulé : « Sans l’islam, la France serait un pays formidable » cliquez ici
Pensez à cet édito, en lisant les dernières lignes du livre d’Emmanuel Albach "Le Grand Rembarquement".
De nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien déterminés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature « bruxellisée ».
Dans les bus et les métros, on croise des enfants revenant du foot, de la danse, des cours du soir, dans leurs plus beaux vêtements, arborant leurs marques fétiches et portant des ballons tout neufs, exhibant des smartphones, sans crainte de se les faire « tirer » par des « jeunes » en maraude. Les vieilles dames de Marseille peuvent porter chaînes et colliers d’or sans plus risquer de se les faire arracher. « Ils sont partis, répète-t-on, et bien partis ». Les femmes prennent les transports en commun, vont en tout quartier, en jupe courte et dos nus, portent bagues et bijoux, porte-monnaie en mains, non dissimulés, sacs coûteux à l’épaule. « Exactement comme à Ginza », note un journaliste japonais, et « Comme à Pékin », renchérit un de ses confrères chinois. Le premier écrit dans le Nikkei Shimbun : « Paris est devenu aussi sûr que Tokyo. Les Français sont redevenus élégants et les Parisiennes plus coquettes et sexy que jamais ».
Dans la semaine qui suit, c’est la ruée des touristes asiatiques, et américains aussi, sur tous les sites de voyage. Les hôtels de la France toute entière se retrouvent soudain « bookés » pour un an. La catastrophe économique annoncée par les experts commence plutôt bien. Du coup, il faut embaucher sur le champ des dizaines de milliers d’employés. Pole Emploi n’ayant plus les moyens de verser la moindre allocation depuis le premier jour de la crise shabeb, tous les anciens ayant-droits se jettent sur ces jobs providentiels. Et en un clin d’oeil, la question du chômage est résolue. Pour aider les professionnels du bâtiment qui entreprennent d’achever de détruire ce qui le méritait depuis longtemps et de réparer les ravages des colonnes infernales, on fait venir, comme jadis, d’habiles ouvriers, Espagnols, Portugais ou Italiens. Mais bientôt, on commence à penser à ceux de la rive opposée de la Méditerranée, aux anciens voisins partis là-bas. On n’a pas vécu ensemble si proches sans qu’il en reste des traces. Et puis démarrent là-bas tous ces grands chantiers destinés à reloger et occuper ces populations à la fois de retour chez elles et en quelque sorte déracinées, un peu comme les Pieds-Noirs en 1962 en métropole.
Et si l’Histoire était vraiment un éternel recommencement ?
Ajoutons, pour conclure cet édito, que l’auteur connaît parfaitement l’islam, et la stratégie de conquête, par le mensonge, la ruse ou la force, que ses livres sacrés imposent. Et qu’il a parfaitement compris ce à quoi rêvent des millions de musulmans installés en France, et les méthodes qu’ils utiliseront…
Sachons savourer cette fiction, que certains trouveront pleine d’optimisme, et rêvons de vivre, un jour, certaines des scènes savoureuses contenues dans le livre d’Emmanuel Albach, et notamment la solution corse…
Le Grand rembarquement cliquez là
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samedi, 02 juillet 2016
Vendredi 8 juillet : parution du n°20 de Livr'arbitres
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Autriche : le vote est invalidé, l’élection présidentielle doit être répétée
L’élection présidentielle en Autriche doit être répétée. C’est ce qu’a déclaré la Cour constitutionnelle le vendredi 1er juillet. Les Autrichiens devront retourner aux urnes une fois de plus en automne.
Après la victoire de justesse de l’écologiste d’extrême-gauche Alexander Van der Bellen au second tour des élections présidentielles de mai, de nombreuses irrégularités sont apparues. Le FPÖ, parti national-libéral, dont le candidat,Norbert Hofer, avait échoué de justesse au second tour, avait déposé un recours devant la Cour Constitutionnelle.
Le vendredi 1er juillet, la Cour Constitutionnelle a statué que l’élection était invalide du fait de nombreuses irrégularités. La Cour a entendu près de 90 témoins durant deux semaines et a estimé qu’aucune fraude n’avait eu lieu. Cependant, en de nombreux endroits, des dizaines de milliers de bulletins postaux ont été dépouillés de manière irrégulière – certains ont été comptés après le temps imparti, et d’autres par des personnes non autorisées.
L’avocat de Van der Bellen a déclaré que ces irrégularités n’avait pas d’influence sur le résultat final. L’écologiste d’extrême-gauche avait emporté le scrutin avec seulement 31.026 voix.
Van der Bellen aurait dû être intronisé président fédéral le 8 juillet. Les nouvelles élections auront lieu à l’automne et d’ici là, la présidence sera assurée par les trois présidents du Conseil national (parlement), dont l’un est Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.
Après le Brexit la semaine dernière, c’est une nouvelle gifle pour les responsables de l’Union européenne – qui avaient milité pour Van der Bellen comme pour le Remain.
Source Breizh info cliquez ici
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mercredi, 29 juin 2016
Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?
Pierre Cassen Riposte laïque
Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?
La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.
Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !
Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !
Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.
C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !
Source cliquez ici
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Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir
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lundi, 27 juin 2016
Un nouveau numéro de la revue L"Héritage (Renouveau français)
En savoir plus cliquez ici
06:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 14 juin 2016
Notre confrère "Médias Presse info" évoque la collection "Pourquoi ?" de Synthèse nationale...
Lu sur Médias Presse info cliquez ici
Les éditions Synthèse Nationale inaugurent une nouvelle collection intitulée Pourquoi ? avec un ouvrage géopolitique consacré à la Syrie.
Cet ouvrage collectif a pour objectif de fournir des arguments pour rétablir la vérité face au rouleau compresseur de la pensée dominante.
Depuis quelques années, les tenants du monde globalisé ont décidé de s’en prendre à la Syrie, nation souveraine qui a l’impudence de s’opposer à leurs diktats. Les auteurs de cet ouvrage rappellent que derrière l’Etat Islamique se cache l’hydre mondialiste et que le seul rempart face à cela, c’est le soutien au gouvernement baasiste de Bachar el-Assad.
L’ouvrage commence par d’indispensables rappels historiques afin de comprendre les origines de l’actuel conflit en Syrie. Suit le récit de trois voyages en Syrie de 2015 à 2016, pour une autre perception que celle montrée à la télévision française. Elisa Bureau a également apporté sa contribution avec dix-huit pages consacrées aux Eglises de Syrie pour mesurer la présence chrétienne dans ce pays. Viennent enfin des considérations géopolitiques sur le conflit en cours. De quoi pousser à la réflexion.
La Syrie baasiste plutôt que l’Etat islamique, éditions Synthèse Nationale, collection Pourquoi ?, 148 pages, 20 euros
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09:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 03 juin 2016
Sortie du n°3 de la gazette littéraire non-conformiste "Raskar Kapac"
Un communiqué de Raskar Kapac (le journal) :
Après quelques péripéties d'impression, Raskar Kapac est enfin disponible dans la plupart des librairies et kiosques parisiens ! Il s'envole vers les boites aux lettres de nos chers abonnés dès ce jour ! Merci à Guillaumet, Mermoz et Saint-Ex ! En espérant que les conditions météo ne soient pas trop mauvaises... Un grand merci également à Christopher M. Gérard, Alfred Eibel et Michel Marmin pour leur participation à ce troisième Raskar !
Où trouver Raskar Kapac cliquez ici
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jeudi, 02 juin 2016
Un entretien entre Pascal Gauchon (revue Conflits) et le Cercle Henri Lagrange
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lundi, 30 mai 2016
Béziers : un samedi réussi, mais pour quoi faire ?
Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici
Aussitôt sortie du train, les nuées de personnalités et de journalistes envahissaient les trottoirs biterrois. L’événement du jour, hormis le lancement du parti « Oz ta droite ! » de Robert Ménard, dont le nom en a laissé dubitatifs plus d’un, était le retard du train, tout le gratin réac et mal pensant s’en trouvant affecté, ce qui n’empêchait nullement sous un soleil radieux une bonne humeur palpable et une jovialité sincère de se retrouver entre gens de bonne compagnie. Jean-Paul Gourévitch me tendit sa main presque machinalement alors qu’on ne se connaît pas, tandis que j’armais mon portable pour immortaliser la scène.
Intriguée, une femme me demanda ce qui se passait tandis que je cherchais mon chemin. Il me fallait arriver au Palais des Congrès sans tarder. Aussitôt traversée la rue, je me suis retrouvée nez à nez avec une mosquée, des voilées, des kamis. Boutiques de caftans, kebabs et autres boucheries halal me laissèrent bouche bée : même mon coin de Seine-St-Denis ne m’offre pas autant d’exotisme au m2.
Passés le traumatisme de me trouver en plein Maghreb avec ses effluves de makrouts, j’arrivai à bon port. Robert Ménard, Ivan Rioufol, Charles Beigbeder, Bruno Mégret, Béatrice Bourges, Guy Millière, Xavier Lemoine, Marion Maréchal-Le Pen et Oskar Freysinger étaient là, entre autres. C’était comme le festival de Cannes mais en moins toc et avec plus de neurones.
Robert Ménard est arrivé sur scène accompagné de Denis Tillinac pour l’ouverture de ce week-end particulier. Si le personnage Tillinac était sympathique, ses proximités politiques ont fait quelque peu tiquer dans les rangs : comment faire pleinement confiance à un proche de Chirac, de Sarkozy, de ces gens qui ont vendu la France, l’ont immigrée, rêvent de la métisser ?
La journée du samedi était consacrée à différents thèmes au choix : économie, médias, famille, sécurité et justice, armée. N’ayant pas le don d’ubiquité, j’ai assisté à la session sécurité et justice, où intervenaient Xavier Raufer, Thibault de Montbrial, Guillaume Jeanson de l’Institut pour la Justice, ainsi que Cédric Michel du Syndicat de Défense des policiers municipaux. La Justice en a pris pour son grade, le Syndicat de la Magistrature principalement, tandis que Thibault de Montbrial a encouragé les Français à prendre des cours de tirs, le domicile de chacun devant avoir le droit d’être sanctuarisé et sa peau protégée.
L’Uclat (Unité de Coordination de la Lutte Antiterroriste) révèle qu’il y a entre 5 et 15 000 personnes radicalisées en France. Selon Alain Juppé, il s’agirait de ne pas dramatiser la situation, or, toujours selon l’Uclat, dans ce domaine Bordeaux est au degré de radicalisation le plus élevé de France.
L’ambiance, bienveillante durant les interventions des orateurs, est devenue plus tendue lors des questions du public : trop de Daesh et pas assez de « chez nous », trop de rappels historiques et pas assez de « maintenant » et de « demain », trop de « ton Valeurs Actuelles », trop de mentions à l’islam qui n’aurait quand même pas toujours à voir avec l’insécurité selon quelques personnes du public ou qui a au contraire tout à voir pour d’autres.
Le public était en attente de solutions concrètes, tangibles, immédiates. Il n’a eu que des constats connus et des désirs de faire sans grand espoir d’application. Il s’en est parfois agacé.
Un hommage a été rendu à notre ami policier Sébastien Jallamion qui a été chaleureusement applaudi. Sébastien a été d’ailleurs très sollicité par ceux qui le reconnaissaient et saluaient son courage.
Les sessions se tenaient à différents endroits du quartier. Je me suis donc rendue au théâtre l’après-midi pour suivre le thème de l’Europe, tandis que d’autres se précipitaient à celui de l’immigration qui, paraît-il, a été des plus agités.
Derrière le théâtre passait un défilé d'« antifascistes » armés de drapeaux ornés de la faucille et du marteau (100 millions de morts, plus que le nazisme donc), de drapeaux LGBT et de jolies pancartes anti Ménard, criant au fascisme de ceux qui se rendaient à l’invitation du maire.
François Billot de Lochner, Hervé Juvin, l’ancien ministre François Guillaume et Guy Millière évoquèrent tour à tour la coquille vide qu’est l’UE, sa nocivité, la nécessité de sortir de l’Otan, de rejeter le Tafta, Schengen, le poids écrasant de la toute puissante Amérique.
Oskar Freysinger représentait sa Suisse, pays d’Europe encore préservé du « grand machin » européen, bien que subissant tout de même ses nuisances avec les assauts d’individus venus de France, parfois de Marseille, pour tromper leur désoeuvrement en volant ou en braquant des commerces.
Il a expliqué la méthode suisse : le système mis en place doit être immuable et les hommes doivent s’y appliquer en mettant de côté leurs penchants naturels, leur désir de pouvoir personnel. La Suisse a mis en place à l’origine un mode de fonctionnement social à partir d’observations de la nature qu’ils ont transposées. Les individus restent libres mais aucun ne peut se rendre maître du système. Oskar a expliqué qu’avec un tel mode de fonctionnement, on pourrait remplacer les politiques suisses par des ânes, le système fonctionnerait quand même. « Vous prenez n’importe quel autre pays, vous mettez un âne… c’est arrivé dans certains pays (rires dans la salle)… ça a fait beaucoup de foin. Vous êtes dans la merde ! ». Il a vanté les bienfaits de la démocratie directe qui rend le peuple souverain. « Nous, nous sommes tous Louis XIV »… Tout le monde est participatif, tout le monde dirige le pays, le peuple est une opposition institutionnalisé avec les pleins pouvoirs, alors qu’en France nous subissons « une alternance des corruptions ».
Fustigeant l’UE, il a affirmé que sa construction était « le complexe allemand de la 2e guerre mondiale ».
« Créer l’homme nouveau c’est la pire agression qu’on puisse avoir envers les êtres humains », c’est ce qu’ont voulu faire le communisme et le nazisme. Une notion qui revient pourtant sans complexe au goût du jour…
En conclusion, Oskar a évoqué l’Europe des Nations, la vraie Europe, celle qui ne pourra se faire qu’avec la Russie, un souhait vivement applaudi dans le public. « Les Anglo-saxons n’ont qu’à bien se tenir, parce que eux prétendent être les policiers du monde mais les fouteurs de merde c’est eux », une vision que ne partageait pas Guy Millière qui, à plusieurs reprises, a défendu les Etats-Unis.
Le plaisir de chacun de se retrouver ou de faire de nouvelles connaissances était palpable et l’accessibilité cordiale des intervenants ont été pour beaucoup dans la réussite de cette rencontre. Pour autant des frustrations sont demeurées : comment rassembler des droites qui ont tout à gagner à jouer dans la même cour mais qui ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la forme alors que le fond est bien là, qui restent trop policées alors qu’on en attend enfin de la fronde, qui anticipent la future couleur des murs alors que ce sont toutes les fondations qui s’effondrent ?
Comment encore passer de l’étape, certes enrichissante de connaissances, à l’action concrète, aux solutions tangibles, à l’abandon du « y’a qu’à, faut qu’on » dont on a senti, à plusieurs reprises durant les sessions qu’il ne pouvait plus suffire. La coupe est pleine et l’arbre à palabres perd ses feuilles. Au-delà de s’enrichir d’érudition, chacun se posait la seule question acceptable : « bon alors, on y va quand ? ».
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mercredi, 25 mai 2016
Autriche : Roland Hélie répond aux questions d'EuroLibertés
Suite à l'élection présidentielle autrichienne le site EuroLibertés à posé quelques questions à Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, sur la situation dans ce pays et ailleurs. cliquez ici
Quelles répercussions pour l’Autriche ?
Sans doute que du bon. De toutes façons le résultat de Norbert Hofer est plus que remarquable, jamais le FPÖ n’est arrivé à ce niveau. Le Président élu continuera à aligner l’Autriche dans la logique mondialiste et, à terme, comme toutes les nations et toutes les civilisations, elle risque de disparaître. Le vote FPÖ était donc un vote salvateur. Il faut considérer que cette élection est une nouvelle étape vers la victoire finale.
Quelles répercussions pour l’Union européenne ?
Il faudra bien, un jour ou l’autre, que toutes les nations européennes prennent leurs responsabilités. L’UE, telle qu’elle est conçue actuellement, est un épouvantail qui détruit l’idée d’Europe. Les nations européennes sont toutes confrontées aux mêmes dangers, mais Bruxelles n’apporte aucune solution. L’Europe, à mon avis, doit être une complémentarité civilisationelle faite de nations souveraines œuvrant pour le bien commun.
Quelles répercussions sur l’élection présidentielle française de l’année prochaine ?
La Droite nationale française n’a jamais eu autant le vent en poupe et, paradoxalement, elle est électoralement représentée par un leurre. À force de chercher à se normaliser, le FN mariniste finit par perdre son identité. C’est dommage car cette stratégie hasardeuse pourrait se retourner contre lui. Les scores appréciables qu’il a enregistrés ces dernières années sont beaucoup plus à mettre sur le compte de la radicalisation d’une partie croissante de nos compatriotes que sur celui d’une prétendue dédiabolisation du FN.
Face à cela, il est très difficile d’imposer une alternative crédible en raison des moyens colossaux que cela nécessiterait et de la mauvaise foi de la « grande presse » qui préfère s’attarder sur les quelques caricatures qui ridiculisent notre famille d’idées.
Quoiqu’il en soit, ce qui se passe en Autriche et dans de nombreux autres pays d’Europe correspond à une prise de conscience identitaire des peuples de notre continent et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Quelles autres répercussions envisagez-vous ?
Cette prise de conscience est une véritable révolution qui balaiera les utopies post-soixante-huitardes. Et la révolution, c’est comme le vent, rien ne peut l’arrêter…
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Le Crapouillot tonne à nouveau
C'est toujours une bonne nouvelle lorsqu'une revue parait, ou reparait, dans notre famille d'idées. Ainsi, la bonne nouvelle du moment, c'est la reparution du Crapouillot. Mais laissons à Francis Bergeron le soin de nous parler de cette revue culte .
Roland Hélie
RENAISSANCE D’UN JOURNAL DE GUERRE :
LE CRAPOUILLOT
Francis Bergeron - Présent cliquez ici
Un crapouillot, c’était le nom que l’on donnait à un petit obusier de tranchée. Il ne payait pas de mine mais il était redoutablement efficace. Les poilus appréciaient sa robustesse et sa capacité à faire taire les armes du camp d’en face, avec ses torpilles qui montaient haut dans le ciel pour retomber dans la tranchée ennemie, à quelques dizaines de mètres à peine.
Née dans les tranchées, il y a un peu plus de cent ans, à l’initiative du génial anarchiste de la plume Jean Galtier-Boissière, la revue Le Crapouillot a donc d’abord été une feuille de soldats, un journal satirique, drôle et impertinent, qui faisait oublier les dures conditions du moment. Puis, la paix venue, elle s’est reconvertie en une copieuse revue politique, littéraire et artistique.
Le Crapouillot a fait les beaux jours de trois républiques, ce qui n’est pas rien. De sensibilité pacifiste et socialisante mais anticommuniste, la revue rassemblait, sous la IIIe République, des talents très divers, qui allaient de Béraud à Mac Orlan. Sous la IVe, avec Galtier-Boissière, son « vénéré directeur » (comme il se faisait appeler) toujours aux commandes, Le Crapouillot a recyclé nombre de grandes plumes, victimes de l’épuration, à commencer par Lucien Rebatet, Maurice Bardèche et Pierre Dominique. « Avec le recul, écrit François Nourissier, la carrière et l’action de Galtier-Boissière apparaissent comme un rare chef-d’œuvre d’anarchie narquoise, de provocation et finalement de liberté. »
Le Crapouillot change de main à la mort de Galtier. Lié un temps à Minute à la grande époque de l’hebdomadaire, il professe un antigaullisme et un anticommunisme de bon aloi et rallie à lui de nouveaux talents comme Geneviève Dormann, Jean Bourdier, Roland Gaucher, Roland Laudenbach, Camille Galic, Alphonse Boudard, Antoine Blondin, François Brigneau, Dominique Venner… en bref tout ce qui comptait dans le petit monde du politiquement incorrect de l’époque, même si une certaine complaisance mercantile le pousse à privilégier parfois des thèmes un peu scabreux (pour l’époque).
Et puis, un jour de 1996, sans crier gare, la revue a disparu des kiosques. Depuis lors, un tel titre manquait dans le paysage médiatique car aucun autre journal, aucune autre revue, n’a eu l’ambition ni n’a réussi à prendre le relais. Le Crapouillot restait une référence, un mythe. Le titre était d’ailleurs l’une des revues les plus collectionnées. On sait aujourd’hui à quel point ses dossiers ont influencé le dessinateur Hergé, par exemple, qui y a puisé une partie de son inspiration, pour Tintin en Amérique ou L’Oreille cassée.
Mais voici que Le Crapouillot nous revient, après quelque vingt longues années de silence. Une nouvelle équipe s’est mise en place. Dans son mot de bienvenue le directeur de la rédaction, Bertrand Sorlot, annonce la couleur. Se référant aux trois âges du Crapouillot et au génial Galtier-Boissière, il nous dit que Le Crapouillot du printemps 2016 entend revendiquer « cet esprit d’indépendance, d’insolence et de vérité ». C’est tout ce qu’on lui souhaite !
Ce premier numéro est consacré au terrorisme islamique. Il ne mâche pas ses mots : « La bien-pensance européenne et sa démagogie ouvrent un boulevard aux fanatiques de tous bords. Les élus politiques, clientélistes, fricotent avec les groupes d’influence ouvertement pro-Frères musulmans, que ce soit le Hamas, ou l’UOIF en France. Sans parler des rapports étroits avec des pays qui pratiquent l’obscurantisme religieux le plus abject et qui sont la source des financements du radicalisme salafiste en France et en Belgique. »
Occuper le terrain, en vitrine des marchands de journaux, pour rappeler ce genre de vérité, ce n’est jamais inutile. Et nous ne serons jamais trop nombreux à le faire. Alors bon vent pour le retour de ce (toujours jeune) confrère !
En vente dans les kiosques, et par abonnement : RIGEL Editions, 4 bis rue de Cronstadt 75 015 Paris. Abonnement de lancement : 27 euros pour quatre numéros.
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vendredi, 20 mai 2016
Patriote, tu te trompes : le flic n’est pas de ton côté
Nicolas Kirkitadze Boulevard Voltaire cliquez ici
Sous le slogan « Touche pas à mon flic », toute la droite paraît soutenir les policiers descendus dans la rue. Rien d’étonnant, puisqu’un patriote souhaite l’ordre et la justice dans son pays. Surtout en France, où l’armée et la police sont associées à l’héroïsme et au dévouement, surtout depuis les attentats de 2015. Il est ainsi très difficile, en France, d’être patriote sans aimer les forces de « l’ordre ».
Pourtant, quand la même police nous chargeait lors de la Manif pour tous, à grands renforts de gaz lacrymogène et de matraques, les mêmes patriotes protestaient, traitant nos forces de l’ordre de « collabos ». Tout comme le jour où le général Piquemal était violemment arrêté par les CRS.
Ce rapport complexe à la police n’est pas exclusif aux patriotes. Si 71 % des Français se disent opposés à la loi Travail, et que les trois quarts trouvent « antidémocratique » le recours au 49-3, sept sondés sur dix « comprennent le ras-le-bol des policiers » et presque autant pensent que le gouvernement « n’est pas assez ferme face aux débordements des manifestants ».
Traduction : on veut du changement, mais sans flammes et sans barricades ; une révolution de gentlemen, sans se salir les pattes. Cette notion de « révolution polie » est encore plus présente chez les patriotes. L’amour de la France et l’amour de l’uniforme rivalisent dans leur esprit. Mais de ce combat fratricide il ne sort aucun vainqueur. Si bien que le pauvre patriote court les rues, défilant tour à tour avec la police, puis contre elle quand celle-ci se retourne contre lui.
Il serait cocasse que ces droitards exaltant la police se fassent rosser par elle, lorsqu’ils s’opposeront au gouvernement. Mais à quoi bon ? Le lendemain, ils défileraient pour crier leur amour aux hommes en bleu. Comme l’adolescent qui fugue mais, harassé par la faim et sentant le fumet du plat qu’on est en train de mitonner, revient dans le giron de ses géniteurs.
Le « rebelle bien élevé » fantasme sur une police patriote. Il rêve de voir gudards et flics entonner d’une voix « La Marseillaise ». « Ils servent la France, ils seront forcément de notre côté », se dit-il. Et fort de cette conviction, il défile dans la rue avec les policiers qui réclament « plus d’amour » de la part des citoyens. Mais quand la matraque du CRS s’abat sur ses fesses, il tombe de haut.
Eh oui, mon p’tit bourgeois, la police n’est pas de ton côté. Elle n’est du côté de personne, sinon de celui qui est au pouvoir. Le flic a une famille à nourrir, il s’en balance, de tes opinions politiques. Alors, défile tant que tu veux, crie ton amour de la police. Cela ne les empêchera pas de latter ta petite gueule si tu l’ouvres un peu trop fort.
Si les violences gratuites des casseurs contre la police et le mobilier urbain sont condamnables, la schizophrénie des patriotes dits « bien élevés » l’est à plus forte raison. Êtes-vous Antigone ou Créon ? Choisissez avant qu’ils ne décident pour vous.
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jeudi, 19 mai 2016
Pierre Cassen : une « Forteresse Europe » contre le danger islamiste
Pierre Cassen lors de la 9e Journée de
Synthèse nationale le 11 octobre 2015
Pierre Cassen est fondateur de Riposte Laïque, et fut co-organisateur, entre autres, de l’Apéro saucisson-pinard et des Assises internationales sur l’islamisation de nos pays. Il a animé de nombreuses manifestations et des rassemblements. Depuis plus de dix ans, il consacre l’essentiel de son combat à la lutte contre l’islamisation de notre pays et de l’Europe, et anime de nombreuses conférences, souvent tournées vers l’action. À ce titre, il revient de Prague, et répond aux questionsde Philippe Randa, durecteur d’EuroLibertés.
Vous venez de participer dans les locaux du Parlement tchèque à « une initiative européenne de lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays »… Qui l’a organisée ? Quels étaient les participants ?
Cette initiative a une histoire. Nous avons rencontré Tatjana Festerling, porte-parole de Pegida Allemagne qui revenait d’un entretien à TVLibertés, grâce à l’entregent de Jean-Yves Le Gallou. Le contact entre elle, Christine Tassin et moi a été excellent, et Tatjana nous a demandés si nous serions d’accord pour venir à Prague, le 13 mai, afin de participer à une réunion de résistants européens. C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas, et nous nous sommes donc rendus disponibles.
L’initiative avait lieu au cœur du Parlement tchèque. Les rôles avaient été répartis entre le parti tchèque Usvit (Aube pour la Démocratie directe), qui compte huit députés, et Pegida Allemagne, qui est la tête de pont de la Résistance européenne, surtout à Dresde, d’où est issue Tatjana. La volonté était de créer une structure européenne, « Forteresse Europe », avec tous ceux qui avaient envie de se lancer dans cette aventure. Au total, pour le moment, quatorze pays, majoritairement de l’Est, mais aussi, outre les Allemands, les Anglais, les Espagnols, les Italiens, les Autrichiens et nous, les Français. Notre pays était représenté par Christine Tassin et moi, au nom de Résistance républicaine – Riposte Laïque, et par Karim Ouchikh, président du SIEL (Souveraineté, identité et libertés). Après que chacun a pu prendre la parole, les organisateurs ont proposé à chaque représentant national de signer une pétition s’opposant à la logique des quotas de migrants imposés par l’Union européenne. L’objectif annoncé est de recueillir 1 million de signatures pour contraindre l’UE à ouvrir un débat parlementaire sur cette question. Nous avons respecté cette première initiative, privilégiant le cadre unitaire. Pour nous, l’essentiel était qu’un outil européen se mette en place, et donc que des actions communes, au niveau Vieux Continent, puissent se développer au plus vite. Avec la force militante de Pegida Allemagne aux commandes, et le savoir-faire de chaque pays représenté, il y a un potentiel prometteur, et nous sommes heureux d’avoir été conviés à cet événement.
Les pays d’Europe de l’Est sont-ils confrontés de la même manière que ceux de l’Ouest aux invasions migratoires et comment appréhendent-ils le danger djihadiste ? Craignent-ils des attentats similaires à ceux qui viennent de frapper la France et la Belgique récemment ?
Il y avait deux mondes, effectivement, ce vendredi, dans le Parlement européen. Les pays de l’ouest de l’Europe, déjà fortement islamisés, et les pays de l’Est, qui ne sont pas du tout confrontés à cette situation, mais ne veulent surtout pas y être. D’où la pétition pour refuser les quotas. Les pays de l’Est, à ce jour, ne vivent absolument pas dans la crainte d’un attentat. Certains pensent que seul l’Est pourra sauver la culture européenne, et que l’ouest est mal parti, même s’ils sont solidaires de nos combats. Par contre chose inquiétante, nous avons entendu le témoignage d’un militant de l’Usvit, qui a raconté au public l’offensive d’une jeune collégienne musulmane voilée dans une école, à Prague, et les nombreux soutiens dont elle bénéficie, scissionnant la société tchèque. C’est Creil, 27 ans après…
Quelles sont vos impressions sur la République Tchèque après votre séjour ?
Nous ne sommes restés que trois jours, et ne pouvons prétendre avoir tout vu de la réalité tchèque, n’étant demeurés qu’à Prague. On voit que la capitale est toujours une ville européenne. Les élèves que nous avons croisés dans les rues sont tous blancs, et par ailleurs paraissent fort bien élevés, et respectueux des enseignants. Naturellement, le centre-ville, autour du Pont Charles, est superbe. Gros point noir, les tags. J’avoue ne pas comprendre que dans une ville aussi touristique, ils soient aussi omniprésents, y compris sur la façade du musée Kafka (voir photo). Peut-être un Jack Lang tchèque ? Vous ne vous sentez jamais menacé, sur le qui-vive, ce qui est loin d’être le cas dans nombre de capitales d’Europe de l’Ouest, Paris en premier. On peut manifester librement à Prague. Nous avons vu un groupuscule nationaliste, un samedi, jour des 700 ans de la naissance du Roi Charles IV, tenir une réunion en plein centre-ville, à cinquante personnes. Pas de policiers, pas de gauchistes, pas de racailles. Il n’y a pas de chômage de masse, et il paraît y avoir du travail pour tout le monde. Nous avons vu de nombreuses usines en activité avec des hautes cheminées envoyant leur fumée dans le ciel, preuve qu’il y a toujours des ouvriers dans ce pays… et pas trop d’écolos ! Le salaire moyen tourne entre 800 et 1000 euros. La situation française passionne beaucoup les Tchèques, admirateurs de notre pays, et désespérés qu’il soit devenu un des maillons faibles de l’Europe. Ils cherchent à comprendre ce qui nous arrive, et paraissent décidés à ne pas se laisser envahir, ni islamisés.
Source EuroLibertés cliquez ici
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mercredi, 18 mai 2016
Le thorium, la fin dr l'escroquerie "verte" ?
Claude Brasseur Boulevard Voltaire cliquez ici
Les pays qui ont le plus investi dans l’éolien, énergie « verte », constatent depuis peu que cette énergie intermittente, qu’à ce jour on ne stocke pas, non seulement les ruine mais crée aussi une pollution jamais connue auparavant : l’énergie fossile consommée quand il n’y a pas de vent nourrit des centrales nécessairement souples… de mauvais rendement.
Le Danemark et l’Allemagne par exemple, constatent que polluer, se ruiner pour pouvoir se dire « vert » aux yeux du GIEC, de Greenpeace et des COP, est pour le moins absurde et la réaction contre l’éolien s’y précise. Le lobby éolien mondial, lui, voudrait continuer à engranger les milliards de subsides, Certificats Verts et autres. Avec une petite partie de ses milliards, il attaque vigoureusement les énergies vertes du futur, ne s’embarrasse pas d’objectivité ou de vérité.
Ses attaques contre le thorium en sont une illustration. Ainsi dans divers textes en ligne, on explique que le thorium serait rare, devra être acheté contrairement au vent qui est gratuit. On « oublie » de préciser que ce vent gratuit ne donne son énergie que quand il le veut bien et uniquement grâce à une infrastructure ultra coûteuse. Ils « ignorent » qu’il y a du thorium peu coûteux partout sur la planète et pour toujours. La France en a même « sous hangar » pour des milliers d’années… et des réserves minières en Bretagne !
Dans ce même texte, on prétend que les centrales au thorium ne seront opérationnelles que dans 50 ans, qu’il faut « préserver la planète pendant ce temps d’attente ». On « oublie » de dire que des centrales au thorium sont déjà opérationnelles en Inde et le seront en Chine en 2020. On cite AREVA qui n’arrive pas à terminer ses centrales… lesquelles n’ont rien à voir avec la 4e génération et avec le thorium !
On parle de « problèmes de milieu » alors que les centrales au thorium sont sans le moindre danger : elles consomment les déchets des centrales actuelles, tout le processus est sous contrôle et les sécurités prévues sont passives. Il y a moins de danger de pollution avec une centrale au thorium qu’avec n’importe quelle usine chimique.
En ce qui concerne la menace de prolifération d’armes – argument massue des opposants — le risque est théorique. La gestion par un État non terroriste d’une centrale nucléaire aux sels fondus de thorium évite tout risque de prolifération d’armes nucléaires car il ne s’accumule pas d’uranium 233 fissible et celui qui est dans le réacteur est inutilisable à cause des épouvantables rayons gamma des sels fondus.
Bref, maintenant que l’éolien bat de l’aile, il faut absolument dénigrer les solutions réelles au problème de l’énergie. Le thorium n’est pas la seule solution mais il est écologique, sans danger et peu coûteux. Ni le GIEC ni Greenpeace ni Westinghouse ni le lobby mondial éolien ne pourront empêcher plus longtemps l’apparition rapide des centrales à sels fondus de 4e génération. Ce seront les premiers réacteurs nucléaires civils et, en Belgique, le Centre de Mol permet de tester – grâce à MYRRHA – le fonctionnement d’un réacteur au thorium qui n’a même pas besoin d’un peu d’uranium 235 ou de plutonium 239 pour démarrer. La sécurité verte plutôt que la « paix verte » !
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lundi, 09 mai 2016
SECTARISME ET MILITANTISME
Pierre-Marie Bonneau Jeune nation cliquez ici
« Sois radical, aie des principes, sois absolu, sois ce que les bourgeois appellent un extrémiste ; donne-toi sans compter ni calculer, n’accepte pas ce que l’on appelle la “ réalité de la vie ” et fais en sorte que tu ne sois pas accepté par cette “ vie ”, n’abandonne jamais le principe du combat. »
Julius Evola
Cette courte citation de Julius Evola (Rome 19 mai 1898 – 11 juin 1974) poète, peintre, penseur, philosophe et « métaphysicien » italien, mais surtout contre-révolutionnaire marqué par l’ésotérisme, souvent reprise mais plus rarement comprise, a nourri à l’encontre des défenseurs de la pensée politique fasciste l’accusation de vouloir étendre à tous les domaines de la vie celui de la politique. Il s’agit là d’une erreur fondamentale qu’il faut expliquer.
Tout d’abord, il convient de poser la question de la définition du militantisme politique : est-ce un loisir ? Selon le dictionnaire, un loisir est « un temps libre dont on dispose en dehors des occupations imposées, obligatoires, et qu’on peut utiliser à son gré. » D’évidence, le militantisme politique n’est pas un loisir, puisqu’il peut s’imposer à chacun et surtout exiger de chacun tous les sacrifices. Alors est-ce une passion ? Toujours selon le dictionnaire, une passion est « un mouvement affectif très vif qui s’empare de quelqu’un en lui faisant prendre parti violemment pour ou contre quelque chose, quelqu’un », et même, dans la philosophie scolastique et classique, « ce qui est subi par quelqu’un ou quelque chose, ce à quoi il est lié ou par quoi il est asservi, par opposition à l’action. »
Or le militantisme, et tout particulièrement le militantisme nationaliste, est action, parce que voulu de manière réfléchie. Le militantisme est la conséquence raisonnée du constat de l’état de déliquescence de la société française et procède de l’acceptation, voulue par celui qui s’y consacre, des sacrifices nécessaires au rétablissement d’une société pérenne et conforme à la tradition française. Il constitue pour chacun un impérieux devoir, c’est à dire, toujours selon le dictionnaire, une « obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale. »
Il consiste avant tout, pour nous, nationalistes, à mettre tout en œuvre afin que la France redevienne un territoire, non pas un terrain de camping, un drapeau, non pas un pavillon de complaisance, un visage, non pas un masque de carnaval. Pour cela, il exige de tous discipline, dévouement, courage et persévérance. Il se développe dans un cadre nécessaire à son efficacité, sans quoi il dégénère en un activisme aussi vain que désordonné. il obéit en quelque sorte au principe de triple unité du théâtre classique français, transposé à l’action politique : l’unité de doctrine, l’unité de direction et l’unité d’action.
Il est le fruit d’une réflexion et relève de la raison, de cette faculté propre à l’homme, par laquelle seul celui-ci peut connaître, juger et se conduire selon des principes, par opposition à l’instinct. Le domaine de l’action militante, de l’action politique est donc nécessairement borné par celui de la politique elle-même, c’est à dire, dans ses trois acceptions classiques, de ce qui est relatif à l’organisation du pouvoir dans l’État, à son exercice, soit les institutions politiques, de ce qui est relatif à une conception particulière du gouvernement, des affaires publiques, soit les opinions politiques, les partis politiques, et enfin de ce qui est relatif à ceux qui détiennent ou qui veulent détenir le pouvoir dans l’État, l’exercer, soit les carrière politiques, les milieux politiques. Cela ne fait que reprendre la vieille locution issue de la traduction d’une partie d’un passage du Nouveau Testament (Marc, XII, 13-17; Matthieu, XXII,21; Luc, XX, 25) : « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu » (En grec : Τὰ Καίσαρος ἀπόδοτε Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ).
Ainsi, nécessairement, le domaine particulier de la foi n’entre jamais dans celui de la politique. Certains, à tort, voyaient le fascisme construire une doctrine globale pour un État totalitaire, dans lequel temporel et spirituel eussent été confondus. C’est cependant là une fausse interprétation que Mussolini lui-même, (Doctrine du fascisme) démentait : « L’État fasciste n’a rien de commun avec les états absolutistes d’avant ou d’après 89. L’individu dans l’État fasciste n’est pas annulé, mais bien plutôt multiplié… L’État fasciste organise la nation, mais il laisse cependant aux individus une marge suffisante, il a limité les libertés inutiles ou nuisibles, mais il a conservé les libertés essentielles.»
C’est également ce que précise le Point VIII du manifeste nationaliste du PNF : « La loi doit garantir les libertés cultuelles pour autant que les activités religieuses ne portent pas atteinte à l’ordre public. »
C’est enfin ce qui distingue une organisation politique, pour exigeante qu’elle puisse être, par souci d’efficacité et de réalisation du but poursuivi, d’une secte : les croyances de chacun appartiennent au domaine privé et tant qu’elles n’empiètent pas sur le domaine politique, public, elles n’ont pas à être contrôlées, censurées.
C’est ce souci permanent, maurrassien, de distinction attentive et vigilante du domaine politique et du domaine religieux qui permet de considérer que la tradition française ne peut et ne pourra jamais accepter des religions d’importation ou d’influence massives récentes, qui, avant d’être un message de foi, sont des affirmations identitaires ou des projets politiques, parce que justement, foi et politique appartiennent à des domaines distincts.
Qu’on le déplore ou non, c’est un constat : actuellement, après plus de deux siècles de politique anti-chrétienne et singulièrement anti-catholique, la tradition chrétienne est sécularisée au même titre que le corpus juridique et intellectuel gréco-romain, le vieux fond ethnique celte ou gaulois et l’influence franque et germanique.
Nous pouvons considérer nécessaire pour la France sa rechristianisation et la dénonciation de la maçonnerie et autres sectes d’Anti-France, nous pouvons la soutenir, l’encourager. Cependant, cela ne relève pas du combat politique mais est du ressort de l’Église et de son clergé non renié.
Ainsi, sauf à trahir involontairement la tradition politique française elle-même par un excès de zèle inquisiteur, sauf à dénaturer le message religieux en lui donnant une place qui n’est pas, dans la France éternelle, la sienne, l’organisation politique n’a à contrôler, dans un État nationaliste, chez le militant et chez tous, que la conformité, dans la vie privée, aux principes de normalité. Si les extravagances, les scandales, les perversions doivent évidemment être combattus, le mode de vie, la foi, doivent rester du domaine de la conscience.
Seule doit être prise en compte, dans l’Amitié qui unit les militants, la sincérité de l’engagement politique : « venus de tous les horizons, la Patrie est notre raison. »
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mardi, 03 mai 2016
En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam
Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.
Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.
Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.
On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.
Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?
Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.
Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.
Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.
Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !
Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.
Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.
Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
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Deux livres en Français pour mieux connaître Donald Trump et son programme
Source Breizh infos cliquez ici
La presse française subventionnée déteste Donald Trump, trublion républicain qui affole la bien-pensance américaine. Mais les journalistes qui lynchent le milliardaire américain ont-ils seulement lu son programme politique ? Connaissent-t-ils Donald Trump ou se contentent-t-ils de réécrire ce qu’en disent leurs confrères d’outre-Atlantique ?
Il n’y aura bientôt plus la possibilité de raconter « n’importe quoi » en français dans le texte sur Donald Trump puisque deux livres à son sujet vont sortir. Le premier, « L’Amérique paralysée », est la traduction du livre programme de Donal Trump, sorti à la fin 2015 aux USA. Il sortira le 2 juin prochain aux Éditions du Rocher. Car pour comprendre Donald Trump, rien ne vaut sans doute la lecture de Trump lui même et de son programme lorsqu’il aborde tour à tour les thèmes de la politique extérieure et intérieure ainsi que sa vision de l’homme américain.
Un second ouvrage, plus partisan celui-ci, est déjà disponible aux éditions Dualpha. Il s’agit de « Donald Trump, le candidat du chaos », écrit par Nicolas Bonnal. Il est présenté comme suit : « La campagne des primaires pour l’élection présidentielle américaine affole tous les médias. Le républicain Donald Trump, tout comme le démocrate Bernie Sanders reflètent la rage patriote et la souffrance sociale du peuple américain trahi par ses élites. Populiste argenté, provocateur patenté, Donald Trump est certainement le plus révolté des deux, soumettant l’édifice planétaire du puritanisme verbal à rude épreuve. Cette parole sauvage débouchera-t-elle sur une présidence hérétique tant redoutée ? L’important n’est pas là. Elle permet de retrouver le génie rebelle du populisme américain, qui défend des thèmes aussi controversés qu’en France avec le refus d’une immigration incontrôlée – déjà critiquée vers 1900 –, des guerres inutiles ou du messianisme humanitaire, du libre-échange et de la désindustrialisation qui en découle. Le combat héroïco-comique et chaotique de Donald Trump contre le lobby technocratique américain finit ainsi par revêtir une dimension mythologique. Il manifeste aussi, alors que l’Europe sombre dans un nihilisme obtus, le grand réveil américain.
Ce livre décrit la lutte de Donald Trump et la revanche du peuple américain contre sa propre matrice.»
Essayiste et chroniqueur politique entre autres sur le site EuroLibertés, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma et notamment récemment du « paganisme au cinéma » que nous avions recensé ici. Il évoque son livre ci-dessous avec son éditeur.
Entretien avec Nicolas Bonnal, auteur de Donald Trump, le candidat du chaos (éditions Dualpha, propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
Pourquoi un livre sur Donald Trump ? Pour profiter de son succès ?
Pour deux raisons essentielles, en fait… D’une part, cette campagne présidentielle américaine est la plus intéressante de ces dernières décennies. C’est ce que dit le célèbre animateur de radio et de télévision américain Larry King qui a aussi déclaré que Donald Trump est un « moghol », un grand du monde médiatique et charismatique. Bernie Sanders est d’extrême-gauche et Hillary Clinton, candidate officielle de « l’empire humanitaire », est très impopulaire. Cet « empire » est en crise, comme le reste du monde. Le programme chaotique et contradictoire de Trump reflète ce malaise et cette folie américaine.
Ensuite, parce que je voulais depuis longtemps écrire un livre sur les USA, qui traite de sujets politiquement incorrects.
C’est-à-dire ?
Du refus de l’immigration par exemple. L’Amérique de souche s’est fait imposer la conception du Melting Pot et la notion de refuge pour masses opprimées. Au début du XXe siècle, un grand mouvement antimigratoire se dessine, qui aboutit aux lois Harding et qui refuse en Amérique les immigrés balkaniques, italiens, slaves ou autres. Les Américains de souche, soit les descendants des coloniaux, n’ont jamais été tous contents de se voir peu à peu remplacés sur leur sol, surtout après la suicidaire et humanitaire Guerre de Sécession. Il y a donc depuis un malaise perpétuel et Donald Trump le reflète presque involontairement – mais messianiquement –, d’où la haine qu’il inspire.
Le sujet Trump évoque pour vous les sites libertariens et la théorie de la conspiration…
Les sites américains comme zerohedge.com, economiccollapse ou prisonplanet, sont riches et bien informés. Il y a une forte tradition anti-système dans ce pays, alors que, chez nous, tout reste bloqué à droite par le culte républicain de l’État-nation ou du Moyen Âge chrétien ! Trump surfe sur le mécontentement social et politique, intellectuel même. « On » ne veut pas de politiquement correct, et on argumente beaucoup mieux qu’en France où l’on ne comprend pas que l’État-nation en France est une entité hostile depuis longtemps, mais caricaturalement, surtout depuis 1793 et surtout 1870. La république dévore la France comme Saturne ses enfants…
On s’éloigne de Donald Trump…
Pas du tout. Par son rayonnement mondial et la haine imbécile suscitée, Donald Trump incarne le dernier sanglot de l’homme blanc, peu à l’aise dans un monde qui n’est plus le sien. Cela m’a poussé à écrire ce livre pour expliquer les raisons de la colère américaine, où le téléspectateur chauve a remplacé le paysan blond de Steinbeck. Les chiffres de la santé, de la sécurité, du chômage sont cachés dans ce pays encore donné en exemple.
Vous ne le prenez pas toujours au sérieux !
Attendez, on est en Amérique, c’est un nabab entouré de belles slaves et un présentateur télé, et c’est son émission dénommée L’Apprenti qui en a fait une star, avec son train de vie à la Ronaldo ! Trump est un riche mondialisé, cosmopolite qui joue au populiste casanier. D’où ses contradictions (plus ou moins de guerres ?), son manque de sérieux (la guerre à l’Iran, mais pas à l’Irak ?), le vague de ses cibles (la Chine ? le Mexique ?), la provocation stérile (construire un mur avec le Mexique ?). Mais tout cela fait partie de cette atmosphère de chaos que nous évoquons dans notre titre.
Vous évoquez la notion d’État profond…
Trump en parle peu et il a tort. Car il incarne le recours contre l’État pour ses électeurs révoltés par leur pauvreté soudaine, la répression idéologique et physique, la barbarie médiatique et humanitaire. Aussitôt, Apple, Lady Gaga, le pape François et la Fed se sont levés comme un seul homme (ou comme un seul androïde) contre The Donald soudain revêtu de la personnalité de Daniel Boone ou John Wayne (d’ailleurs les enfants Wayne le soutiennent, tout comme Clint Eastwood). Trump a toujours eu un côté franc-tireur et grande gueule. Par exemple il a dit récemment qu’il n’avait pas besoin des gens de Wall Street ; qu’il les connaissait, mais qu’il n’en avait pas besoin. Dans un pays contrôlé par l’argent, cette confession est appréciable. C’est pourquoi il ne faut pas jeter l’eau du bain avec le bébé !
Et ses provocations ?
Elles font partie de la panoplie du populiste et elles n’étaient même pas nécessaires pour faire parler de lui. Mais quand il ne provoque pas, il est très bon. Il dit que les négociateurs iraniens sont les meilleurs du monde, parce qu’ils sont perses : quel bel hommage ! Il dit aussi que les négociateurs chinois ridiculisent les négociateurs américains lors des traités de commerce : il est évident qu’il a raison. Et on se retrouve dans une société avec soixante multimilliardaires et cent millions de crève-la-faim. 47 % des Américains n’ont pas 400 dollars de cash devant eux !
On pense là au chercheur en sciences politiques américain Francis Fukuyama…
J’aime beaucoup Fukuyama qui mérite d’être lu et relu ! Il a insisté sur la mégalothymie ; cette puissante ambition guerrière et politique à notre époque de tyrannie humanitaire est ce qu’on reproche à Donald Trump. Il dégage une aura de grand blond macho, de mâle alpha sorti du meilleur des mondes, et cela rend fou le système. On verra ce qu’en pense l’électeur même s’il a été suffisamment abruti comme ça.
Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa. Pour le commander, cliquez ici.
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jeudi, 21 avril 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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jeudi, 14 avril 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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dimanche, 10 avril 2016
Soros : après les Femen et les No Borders, l’affaire Panama Papers…
Charles Demassieux Riposte laïque cliquez ici
Qui est George Soros, dont on entend souvent parler en ce moment dans l’affaire des Panama papers, scandale financier que beaucoup d’élus font mine de découvrir, avec une hypocrisie qui force le respect ?
D’après le site georgesoros.com, il « a été un partisan international de premier plan des idéaux et des causes démocratiques depuis plus de 30 ans. Son organisation philanthropique (Open Society Foundations – OSF) soutient la démocratie et les droits humains dans plus de 100 pays. » Jusqu’ici, tout va bien, parce qu’un philanthrope est une « personne qui est portée à aimer tous les hommes » (Le Robert). Tous les hommes ? Pas exactement, parce que tous les hommes ne se valent pas, selon ce milliardaire sulfureux.
De son vrai nom György Schwartz, George Soros est né en 1930 à Budapest, dans une famille hongroise juive intellectuelle ; son père était médecin, avocat et écrivain. La situation politique dans son pays, devenue hostile aux juifs et proche du régime nazi, le contraint à changer de nom. Il parvient toutefois à éviter la déportation, tout en négociant des devises sur le marché parallèle hongrois. Plus tard, il admettra s’être approprié des biens de juifs déportés, se justifiant ainsi : « Si je ne l’avais pas fait, d’autres l’auraient fait. Parce que, si je n’avais pas fait ça, je n’aurais jamais eu d’argent. » L’argent, ou le baromètre moral de Soros !
En 1947, Soros part s’installer en Grande-Bretagne pour fuir le régime communiste et y poursuivre des études. En 1956, il s’installe aux États-Unis avec l’irrépressible envie de devenir riche. Il exaucera son vœu au-delà de toutes ses espérances, puisqu’il est à ce jour l’une des plus grandes fortunes mondiales.
Il crée alors un fond d’investissement, le Soros Fund Management. En 1973, il fonde, avec Jim Rogers, Fond Quantum, dont les gains vont dépasser les 30% pendant une dizaine d’années. C’est en 1992 que le monde fait sa connaissance, tandis que l’Europe traverse une crise monétaire. Cette crise sera d’ailleurs l’un des arguments majeurs pour la monnaie unique.
Soros, par ses spéculations sur la livre, contraint l’Angleterre à sortir du système monétaire européen, profitant des faiblesses du marché pour s’enrichir, en bon financier qui se respecte ! On le surnommera même « l’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre ». Dit plus crûment, ça donne : « Etant donné la situation économique de l’Angleterre et le niveau des réserves de change, une attaque spéculative d’ampleur pourrait obliger l’Angleterre à sortir du Système Monétaire Européen (SME) et à dévaluer sa monnaie. En vendant à découvert la livre sterling, ce serait alors le jackpot. » En ce sens, Soros incarne à merveille la finance internationale qui se fout allègrement des conséquences humaines de telles pratiques !
Mais Soros se veut aussi philanthrope : il crée plusieurs fondations, regroupées autour de l’OSF, « dont le but est de défendre les droits humains et promouvoir la gouvernance démocratique », et étend son influence au terrain politique. Mégalomane, il se définit comme un « chef d’État apatride ». Sa générosité ne connaît pas de limites, avec pour but de changer le monde, ce qui fait joli sur le papier : pas dans la réalité.
Ainsi, il chapeaute des associations et des projets qui, tous, convergent vers un seul but : détruire l’identité des Nations occidentales. En 2009, il finance une étude en France sur les contrôles au faciès ; en 2012, il offre 35 000 euros au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Cette association défend le port du voile, prône un « islam identitaire agressif », tel que rapporté dans un article du Figaro. Et ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car cette association « profite de ce combat légitime pour faire avancer des causes plus suspectes », selon le Huffington Post, site d’information pourtant très « propre » sur lui idéologiquement !
Dans la crise des migrants – décidément, cet homme ne s’épanouit que dans les crises ! –, Soros joue son rôle en finançant les « No Border », groupuscule d’ultra-gauche qui refuse les frontières et soutient le flux migratoire sauvage en Europe. Flux migratoire qui charrie aussi des terroristes, nous le savons à présent.
Auparavant, il y aura la crise ukrainienne. Sur CNN, Soros déclare avoir pris une part importante dans les événements de Kiev, en soutenant les pro-Européens, car, pour lui, la Russie a « une autre vision du monde où la violence remplace l’État de droit ». Comprenez : la conscience identitaire est haïssable. D’où son rejet pour toutes les Nations qui la revendiquent, dont Israël, via une organisation comme Human Rights Watch, abondamment arrosée par ses dollars, ou l’Arab Regional Office.
Mais l’ingratitude étant ce qu’elle est, BDS (Boycott Apartheid Israël) a récemment mis en demeure ce mécène de l’islam : « Nous appelons toutes les organisations palestiniennes, arabes et internationales, qui ont reçu des fonds des fondations Soros, à faire pression sur M. Soros pour qu’il nettoie son portefeuille d’investissements dans des violations des droits de l’homme, et à s’abstenir de demander des fonds de ces fondations s’il ne parvient pas à le faire. » Voici donc l’arroseur arrosé !
Soros déverse aussi son fric sur les Femen et LGBT, évidemment, puisque ça participe de la déconstruction des identités et qu’il faut normaliser l’indétermination sexuelle dans le meilleur des mondes du milliardaire !
Cependant, la preuve de l’échec du modèle Soros, c’est le soulèvement de ces identités un peu partout en Occident. Ce prédicateur économique et politique devrait se souvenir qu’« On ne gouverne jamais une nation contre ses habitudes. » (Louis XVI)
Quant à l’affaire des comptes offshore du Panama, Soros est-il derrière ou pas ? Disons que la présomption d’innocence, étant donné son pedigree, est difficile à admettre !
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samedi, 09 avril 2016
Donald Trump enfume-t-il son monde ?
Michel Lhomme, politologue , Métamag cliquez ici
La campagne des primaires américaines a suscité une incompréhension horrifiée de la part de tous les américanistes et les politologues spécialistes du sujet.
Passe encore que le vieux Bernie Sanders, qui se déclare socialiste, puisse tailler des croupières à Hillary Clinton mais qu’une personnalité aussi atypique que Donald Trump mène la course devant un Ted Cruz ultra religieux, voilà qui bouscule tous les cadres établis et au sens premier du mot, l’establishment.
Comment ne pas voir pourtant que ces deux outsiders sont les deux faces d’une même médaille, celle de la remise en cause profonde du système ? La seule question qui reste pourtant sans réponse est la suivante : s’agit-il d’une vraie crise d’adaptation d’un système vieillissant ou le signe d’une révolte plus profonde ? Ou tout simplement ne sommes-nous pas dans le spectaculaire dans un complet enfumage de l’État profond ?
Ainsi, le mois dernier, furent lancées des campagnes de diabolisation de Donald Trump par ses adversaires républicains mais surtout par les membres de la communauté juive américaine avec même l’appel au boycott de son discours devant l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). Or cela n’a pas du tout fonctionné : le 21 mars à Washington, seulement 300 personnes sur 18 000 participants ont quitté la salle du grand raout pro-israélien. En revanche, le candidat aux primaires républicaines a donné entière satisfaction et même plus au public israélien pour ne pas dire ultra-sioniste présent dans la salle.
Oublié donc le « Donald » qui refusait de prendre position sur la question palestinienne tant qu’il ne serait pas à la Maison-Blanche et qui ne voulait pas dire si les États-Unis devaient reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Trump affirma tout de go au Congrès, qu’élu Président, il ne sera plus question qu’Israël paye l’aide militaire que lui octroie Washington. Il a même commencé par dire qu’il était d’ailleurs un « soutien de longue date et un ami réel d’Israël», rappelant qu’il avait été « grand maréchal » à la parade de la journée d’Israël à New York en 2004. De fait, avec lui à la présidence des États-Unis, a-t-il assuré, Israël ne sera plus traité « comme un citoyen de seconde zone ».
Puis, s’en est suivi un flot ininterrompu de déclarations comme à son accoutumée qui auraient pu sortir tout droit de la bouche de Benyamin Netanyahou.
Par exemple, sera-t-il neutre sur la question palestinienne ? Trump affirme qu’on avait mal compris ses précédentes interventions : « Les Palestiniens doivent venir à la table de négociation en sachant que le lien unissant les États-Unis et Israël est absolument incassable… Ils doivent venir en étant prêts à accepter qu’Israël est un Etat juif et qu’il demeurera un Etat juif pour toujours ».
Neutre sur la question de Jérusalem ? Lui président, il transférera l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem, « la capitale éternelle du peuple juif ».
Puis le candidat aux Primaires républicaines a tiré à boulets rouges sur l’Iran en l’accusant d’être « le plus grand sponsor du terrorisme mondial », d’être en Syrie pour établir un nouveau front dans le Golan contre Israël, de fournir des armes sophistiquées au Hezbollah libanais, et de soutenir le Hamas et le Djihad islamique en leur donnant 7 000 $ pour chaque attaque terroriste et 30 000 $ aux propriétaires des maisons détruites par les Israéliens (ce qui n’est pas faux mais c’est la guerre !).
En un peu plus de vingt minutes, ce fut à l’AIPAC un tonnerre d’applaudissements ! Trump termina alors son discours sur le mode people, en déclarant que sa fille Ivanka (mariée à un juif israélien orthodoxe) était « sur le point d’avoir un magnifique bébé juif ».
D’où vient donc Donald Trump ? Et s’il n’était en fait que le candidat forcément cynique et incontrôlable de l’« État profond » et d’ailleurs, peut-être la première manifestation politique visible de celui-ci ? Pourtant, d’ores et déjà, l’état profond américain (the deep state) se prépare à surmonter victorieusement toutes les difficultés que pourraient faire naître un Trump ou son électorat. Rappelons que l’« état profond » désigne couramment la conjonction des intérêts militaires, industriels, financiers et diplomatiques qui ont permis à l’Amérique depuis la deuxième guerre mondiale de s’imposer comme l’hyper-puissance et le gendarme du monde.
Nonobstant, certains analystes aux États-Unis ont parlé ces derniers temps d’une bataille médiatiquement préfabriquée entre les deux principaux candidats à la Maison Blanche, Hillary Clinton, la chef de file des néo-conservateurs et Donald Trump. En août 2015 déjà, le magazine politique Cicero avait écrit que les familles Trump et Clinton étaient très amies d’où la question embarrassante : Trump pourrait-il n’être qu’un sous-marin des Clinton qui devait ridiculiser les Républicains aux yeux du public, afin que la démocrate Hillary ait toutes ses chances de l’emporter ? En fait selon Wikipédia, Trump a été membre du parti démocrate jusqu’en 2009 et a fait don de 100 000 dollars à la fondation de Clinton il y a quelques années. On dit qu’il a entretenu de bonnes relations avec Hillary Clinton et a déclaré publiquement Bill Clinton le meilleur président américain de tous les temps.
Au surplus, les filles de Trump et de Clinton sont de grandes amies. Des collaborateurs ont découvert qu’en mai 2015, juste avant que Trump ne décide d’entrer dans la campagne présidentielle, il a eu une longue conversation avec Bill Clinton. Ce dernier a téléphoné à Trump et l’a conseillé sur la façon dont il pourrait faire bonne impression auprès des membres du parti républicain. Les Clinton étaient aussi invités d’honneur au mariage de Trump avec sa troisième femme, Mélania. De plus, par sa famille, Trump est étroitement lié avec des membres très riches du parti démocrate. Son père venait déjà en aide à de grands pontes démocrates de l’immobilier. Son beau-fils Jared Kushner, qui vient d’acheter l’ancien bâtiment du New York Times pour le prix d’un demi-milliard de dollars, est membre du parti démocrate.
Trump est-il vraiment un candidat indépendant ? Pour qui travaille-t-il au juste ? En fait, Trump amuse énormément son public : c’est sa fonction d’outsider, d’amuseur de galerie, de bouffon du roi caché. Cynique comme l’est maintenant devenu avec elle-même l’oligarchie, il assène ainsi des vérités premières que l’on tente de faire passer pour de la déraison.
Ceci étant dit si l’isolationnisme trumpien gagnait, cela nous donnerait après tout un bon répit, un peu de respiration. Les politiques et les intellectuels américains néo-conservateurs sont trop dangereux du fait de leur culture historique nulle et de leur irréalisme. On célèbre parfois leur culte du concret ou on se gargarise de leur pragmatisme mais il y a tout un monde entre le MIT, l’Université Hopkins et ces professeurs américains qui fondent leur pédagogie sur les dossiers de réussites et les Russes qui la font eux reposer sur l’analyse du jeu d’échecs, ce jeu que l’Arabie Saoudite veut justement faire interdire sous les tentes climatisées du désert.
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jeudi, 07 avril 2016
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
3,50 €, chez votre marchand de journaux
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mercredi, 06 avril 2016
Entretien avec Philippe Randa, directeur d’EuroLibertés, le site de la réinformation européenne
Paru sur Breizh-info cliquez ici
Philippe Milliau, directeur de TV Libertés avait annoncé à l’occasion du deuxième anniversaire de la chaîne, la naissance prochaine d’Eurolibertés : c’est chose faite désormais, en attendant Radio Libertés, qui commencera à émettre sous peu.
Il s’agit du premier site de « réinformation européenne » , qui est dirigé par Philippe Randa, ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Chroniqueur politique régulier (Présent, Synthèse nationale, Metamag, VoxNr, etc.) et éditeur (il a fondé les éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre), il est également l’auteur de plus d’une centaine de livres.
L’équipe d’Eurolibertés est toutefois large, puisque l’on retrouve déjà de nombreuses plumes comme celle de Nicolas Bonnal, Lionel Baland, Thierry Bouzard, Gérard Dussouy Pieter Kerstens et beaucoup d’autres …
Nous avons interrogé Philippe Randa, pour découvrir ce nouveau média qui devrait secouer la réinfosphère !
Qu’est-ce qu’EuroLibertés ?
C’est un nouveau média quotidien de presse écrite. Il est bien évidemment proche – et même « contre, tout contre », selon la fameuse expression de Sacha Guitry – de ce qui est devenu en deux ans seulement le « Groupe Libertés », présidé par Philippe Milliau, avec une télévision, de nombreux sites régionaux et bientôt une Radio. Au-delà de ses lecteurs, EuroLibertés travaille bien évidemment avec tous les autres médias du Groupe en leur communiquant ses informations et en répercutant de mêmes les leurs lorsqu’elles sont en rapport avec l’Europe. Mais EuroLibertés est autonome avec des collaborateurs et des correspondants qui lui sont attachés, même si beaucoup participeront sans doute ou participent déjà à d’autres activités du « Groupe Libertés »… Olivier Pichon et Patrick Parment animent leurs propres émissions sur TVLibertés ; Nicolas Gauthier et moi-même participons à l’émission « Bistrot Liberté » de Martial Bild depuis sa naissance. On dit souvent d’internet que c’est une « toile » ; le « Groupe Libertés », c’est cela aussi. Ainsi, nous ambitionnons de toucher un public extrêmement vaste, quasiment illimité, puisque nos offres de réinformation sont multiples.
Quel est le but du site ?
Il se veut le premier site de la réinformation européenne. Il est né d’un constat : quelle que soit l’opinion que l’on porte sur l’Europe, que l’on soit partisan enthousiaste de sa construction ou eurosceptique, voire europhobe, l’information sur les problématiques de notre continent, que beaucoup s’imaginent importante, est en réalité assez mince… et la plupart du temps, biaisée. Soit par les Mondialistes qui veulent persuader les peuples européens que la construction mijotée à Bruxelles leur assurera prospérité et sécurité, alors que leurs buts, après avoir fait disparaître toutes les identités régionales et nationales, est de diluer l’Union européenne dans leur grand dessein d'un Monde unipolaire…. sous contrôle des U.S.A. Soit par les Souverainistes qui appréhendent l’Union européenne sous ses seules faiblesses – et elles sont aussi nombreuses que dangereuses, souvent ubuesques et insupportables – et n’envisagent qu’un retour aux frontières anciennes des Nations comme seule issue… Enfin, il y a ceux qui pensent que la construction européenne est incontournable, mais qu’elle est, à l’évidence, mal menée et pensent qu’on ne renie pas une patrie au prétexte que celle-ci est actuellement dirigée par des incapables, des corrompus ou des agents étrangers… Les uns pouvant être les trois à la fois, d’ailleurs ! Ceux enfin qui rêvent d'un Etat voire d'un Empire européen dans un monde multipolaire.
Que va t-il apporter dans l'information européenne ?
Outre certaines informations interdites de diffusion dans les médias institutionnels et que nos nombreux correspondants à travers le continent nous apporteront, nous appréhenderons toute information sous un angle différent des observateurs institutionnels qui ont perdu la confiance d’une grande majorité de citoyens. Ce n’est pas une accusation gratuite : ces mêmes médias institutionnels, aujourd’hui, se plaignent du manque d’intérêt qu’on leur porte… tout en ne songeant pas un instant, d’ailleurs, à remettre en question leur langue de bois… Des exemples ? Il y en a tellement que je me contenterais d’indiquer la montée incessante, partout en Europe, des partis dits « populistes » (faute d’autre terminologie plus adéquate)… ou même d’ailleurs aux États-Unis où les succès électoraux dans les primaires de Donald Trump chez les Républicains et de Bernie Sanders pour les Démocrates ont totalement démenti les pronostics des auto-proclamés « spécialistes »…
Qui sont vos correspondants ?
Ce sont des universitaires, des membres de la société civile et bien sûr des journalistes professionnels ; tous ont une grande habitude des médias pour apporter, dans leurs pays respectifs, des contributions régulières, sur internet ou dans la presse papier. Je ne vais pas les citer tous, d’autant que j’ai tenu à attendre que leurs propres médias soient en ligne pour contacter certains d’entre eux. Les premiers correspondants d’EuroLibertés sont indiqués sur notre site (« Pourquoi EuroLibertés ? Nos collaborateurs »)… J’invite vos lecteurs à s’y rendre pour les découvrir.
Pensez-vous vraiment que les Français s'intéressent à l'Europe aujourd'hui ?
La réponse est évidente, même si elle fait quelque peu cliché : de toutes façons, l’Europe, elle, s’intéresse à eux ; nous sommes donc tous concernés, qu’on le veuille ou non, par les problématiques de notre continent. Ne pas l’admettre, vouloir s’isoler dans une « tour d’ivoire » méprisante, c’est faire le jeu des Mondialistes qui, eux, ne demandent que cela : que les principaux intéressés ne s’occupent surtout pas de ce qui se passe autour d’eux ; ces Mondialistes – Monde de la Finance, lobbies communautaires ou militaires, militants associatifs, tous ceux qui rêvent d’un monde sans frontières, de peuples réduits à d’« idiots consommateurs utiles » – se chargeant de tout avec leur leitmotiv : « Il est minuit, braves citoyens du Monde, dormez en paix… Vous êtes le numéro… ». Nous nous adressons à tous ceux qui ne veulent pas se réveiller un jour et vivre cette scène :
« Où suis-je ? »
« Au village mondial ! »
« Qu’est-ce que voulez ? »
« Que vous consommiez ! Que vous consommiez, que vous consommiez, que vous consommiez… »
« Qui êtes-vous ? »
« Nous sommes tous des numéros… vous aussi ! »
Ce que nous voulons ? Que ceux qui ne veulent pas être des numéros, mais des hommes libres, ne s’endorment pas… EuroLibertés entend non seulement sonner le tocsin autant qu’il le faudra, mais également fournir les antidotes à toute pensée unique, forcément mortifère. Vaste programme, s’il en est !
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lundi, 04 avril 2016
Le moment est venu que vous sachiez... Retour sur l'époque chiraquienne : un ancien élu "évoque"
Marc Noé Ancien Maire et ancien Conseiller général (RPR) de la Seine et Marne
Il y a quelques jours, j’écoutais l’interview télévisé du Député centriste des Pyrénées Atlantiques, Jean Lassalle. Un député honnête, sincère et pas carriériste au contraire de beaucoup d’autres. Dans la perspective de la présidentielle de 2017, il annonçait qu’en aucun cas il n’apporterait son soutien à Alain Juppé.
Il expliquait en substance que les seuls faits d’armes notables de celui-ci avaient été « d’éviter la prison à Chirac », en lui servant de fusible dans l’affaire des emplois fictifs à la Mairie de Paris, et d’avoir provoqué la cohabitation avec Jospin, après la dissolution ratée d’avril 97. Que du bon sens allié à une saine mémoire.
Or, si le propos n’est vraisemblablement pas faux concernant Chirac et la prison –ou au moins un procès-, il appelle néanmoins quelques précisions encore inconnues du « grand public » quant à la dissolution dont, à l’époque, personne n’a compris les raisons invoquées. À part quelques-uns. Et pour cause…
CHIRAC VISE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX
Nous sommes alors en 1996. Chirac a été élu Président l’année précédente et dispose, à l’Assemblée, d’une écrasante majorité issue des Législatives de 1993 : la fameuse « vague bleue ». Juppé est Premier Ministre, succédant au Balladur de la seconde cohabitation d’avec Mitterrand. Apparemment donc, tout va bien.
Apparemment seulement, car une décision de Chirac vient ternir la belle unité de façade des députés majoritaires. Le Président vient en effet de décider d’attribuer la Légion d’Honneur à des anciens combattants des « Brigades internationales » de la guerre d’Espagne : « les Rouges », « les républicains ». Mais pour quels services éminents rendus à la France ?… est-on en droit de s’interroger. Aucun, naturellement. Alors pourquoi cette médaille ?… Et bien tout simplement parce-que, dans sa première année de mandat présidentiel, Chirac s’est mis en tête de viser le Prix Nobel de la Paix ! À ce moment, peu de gens connaissent le projet, hormis quelques parlementaires et quelques « Compagnons du premier cercle ». L’attribution de ces décorations aurait dû lui permettre, selon lui, de marquer quelques points en ce sens tout en corrigeant son image de « hussard facho ». À cet égard, qu’on se rappelle notamment « l’affaire des bruits et des odeurs » de 1991 que « Jacquot » tentait de faire oublier.
Ici, qui ne connait pas cette motivation de « Prix Nobel » ne peut en comprendre les conséquences.
UN COLLECTIF DE DÉPUTÉS DROITISTES QUI GENENT
Chez les députés, comme chez les sénateurs de la majorité, c’est alors la levée de boucliers et un collectif de 80 parlementaires se crée en vue de déférer la décision présidentielle devant le Conseil d’État. L’affaire n’aura pour ainsi dire pas d’écho médiatique. L’omerta est bien organisée.
Ce collectif se compose alors de députés RPR-UDF-PR et Non-Inscrits. Jugés trop à droite par l’Élysée, ces parlementaires commencent d’ailleurs à gêner. Ils agacent même. Mais comment s’en débarrasser ?…
C’est alors que « l’idée géniale » germe rapidement dans la cervelle de Villepin, alors Secrétaire Général de l’Élysée : la dissolution. Il arrive facilement à en convaincre « le grand Jacques » qui ne demande que ça, lui faisant valoir qu’une dissolution reconduirait une majorité de même tendance mais débarrassée des « turlupins droitistes ». « Gros avantage », avance-t-il, lui qui ne s’est jamais présenté au suffrage universel. D’autant que la plupart de ces élus l’ont été en 93, dans des circonscriptions difficiles reprises à la gauche et que leurs chances de réélection s’avèrent désormais très faibles. D’après les stratèges élyséens, la dissolution devenait donc un « ticket gagnant-gagnant »…
LA DISSOLUTION
Une fois leurs violons accordés, « Le Patron » et Villepin s’attaquent alors à Juppé qui, après une bien molle résistance, finit par se ranger à l’avis présidentiel. D’autant plus volontiers que la disparition de cette frange droitiste n’est pas pour lui déplaire. Et voilà le trio de l’exécutif en ordre de bataille. Ne reste plus que l’habillage (comprenez « l’enfumage ») à mettre en place. Annonçant la dissolution dans une intervention télévisée de l’Élysée, Chirac parla de « la nécessité pour la France d’avoir une majorité ressourcée qui ait la force et la durée nécessaire pour relever les défis d’aujourd’hui ». Côté enfumage, un véritable morceau d’anthologie ! (Voir la vidéo cliquez ici - en fin d’article)
Parallèlement à cette décision, en janvier 97, une étude préalable d’opinion est demandée à Jean-Louis Debré en charge du portefeuille de l’Intérieur. Le résultat de l’enquête donne effectivement une victoire possible à des législatives anticipées. Mais avec une majorité très courte et à condition de demeurer très évasif sur le « volet Europe ». Car, déjà en 97, les Français ont commencé de déchanter sur l’Union européenne.
Dans les fédérations RPR, les élus « consultés » ne sont pas chauds du tout à l’idée de cette dissolution… mais, pour beaucoup, et malgré le grand écart sur Maastricht, Chirac et Juppé inspirent encore confiance. Personne ne parle de Villepin, resté dans l’ombre de cette décision. Alors, bon gré mal gré, tels des moutons, tout le monde court à l’abattoir.
Certains y voient d’ailleurs une aubaine. En Seine-et-Marne, c’est notamment le cas de Copé, alors Maire de Meaux. Lui se verrait bien député à la place de Pierre Quillet (un collègue et ami), élu de la circonscription depuis 1993 et qui, précisément, fait partie du fameux « Collectif rebelle ». Copé parviendra à ses fins grâce à un marché de dupes : il sera imposé à Pierre Quillet (RPR) de laisser les Législatives à Copé, Maire de Meaux depuis 95, contre la promesse d’être en position éligible aux Régionales 98. Avec un engagement sur l’Honneur écrit et signé de Chirac, Juppé et Debré dont Pierre a toujours la lettre. Résultat des courses : Copé est devenu député, mais Pierre n’a jamais été proposé pour les Régionales. Quel sens de l’Honneur !… Ne trouvez-vous pas ?…
UNE DÉFAITE CUISANTE
Quoi qu’il en soit, on connait la suite de cette pantalonnade législative qui devait se muer en retentissante déculottée. De plus, prenant à contrepied les recommandations de l’enquête d’opinion qui enjoignait de ne pas s’appesantir sur le « volet européen », mais n’écoutant que ce qu’il croyait être son « grand sens politique », Juppé part en campagne sur le thème central de… Schengen. Et patatras !… à cause de ce « savant » calcul politicard, la majorité devient minoritaire et Jospin entre triomphalement à Matignon. Maigre consolation : Chirac se voit enfin débarrassé de ces « droitistes gênants ». Ce qui, pour lui, avait en fait été l’objectif premier.
En clair : en voulant se débarrasser de la droite « droitiste », le trio Chirac-Juppé-Villepin a fait revenir la gauche !… Grosse colère chez les militants. Imaginez. Alors aujourd’hui, comment faire confiance au sieur Juppé à la lumière de ces évènements ?…
Ainsi, cette aspiration de Chirac au Nobel de la Paix, inconnue du public, aura provoqué une des plus grosses bourdes politiques de ces dernières décennies tout en coûtant fort cher à la France : la gauche de nouveau au Pouvoir et… les 35 heures !
Le vote des « Lois mémorielles », en 2005, n’a pas non plus d’autre explication. De même que la non-abolition de la Loi Gayssot, initialement prévue du temps de l’opposition et votée sous Mitterrand, en 1990, en complément de la Loi Pleven de 1972 (loi tendant à « réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe »)… De même que la non-intervention en Irak ainsi que l’intervention « onusienne » dans les Balkans en faveur des musulmans du Kosovo…
Alors, même si Chirac peut être qualifié de « vrai chaleureux sympathique », cela ne suffit tout de même pas à en faire un « homme d’idées » fiable et stable dans ses prises de position. Un grand nombre d’autres « politiques » ont d’ailleurs le même avis sur le sujet. Et posez donc la question à Marie-France Garaud…
LE MANQUE DE PAROLE : UNE HABITUDE RÉCURRENTE
Pour illustrer le sujet, je terminerai sur une anecdote personnelle parmi bien d’autres. Un soir de novembre 94, donc quelques mois avant la présidentielle de l’année suivante, je reçus un coup de fil en ma Mairie. Inquiets du nombre croissant de défections en faveur de Balladur, c’étaient Jacques Chirac et Guy Drut qui venaient au renseignement. Guy, alors député-Maire de Coulommiers et président du Comité de soutien à Chirac est un copain de jeunesse depuis que nous avons été ensemble en Équipe de France. Ils voulaient savoir si j’avais, moi aussi, rejoint Balladur comme l’écrasante majorité de mes collègues. Ou si j’étais resté « loyaliste ». Il est vrai que, à ce moment-là de la campagne, les supporters de Chirac étaient fort peu nombreux. Servant d’excuse à toutes les défilades, la phrase qui revenait souvent était alors : « Je préfère gagner avec Balladur que perdre avec Chirac. » Une autre façon de dire : « Je ne fais pas Camerone ! » ou « La Garde se rend et ne meurt pas ! »… Quel manque de panache assurément !
J’assurai alors Chirac de mon soutien sincère et lui demandait s’il avait bien l’intention, en cas de victoire, de procéder à un référendum sur le projet de traité d’Amsterdam et sur l’euro dont on commençait à parler et qu’il avait déjà lui-même évoqué lors d’une intervention télévisée. De manière très claire, « le Patron » me répondit par l’affirmative.
Chirac gagna la présidentielle.
Le traité d’Amsterdam (1997) puis l’euro (2000) furent adoptés par voie parlementaire sans référendum. Au diable les promesses !…
Peu de temps après, et malgré une invitation à l’Élysée à laquelle je ne me rendis pas, je quittai donc le RPR pour rejoindre le RPF avec Pasqua-Villiers. Comme beaucoup d’autres souverainistes qui n’avaient jamais accepté Maastricht. Mais certains autres « ex-souverainistes » (carrière obligeant ?), demeurèrent en place : Séguin, Debré, Fillon, Estrosi, Guaino, Balkany, Mancel et tant d’autres…
Pour ma part, il m’était impossible en restant de cautionner de tels revirements au plus haut niveau.
Désormais, Pasqua est mort mais Philippe de Villiers, bien plus jeune, est demeuré fidèle à la France et à ses convictions.
C’est d’ailleurs en pensant à lui et après la lecture de son livre « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » que, le paraphrasant, j’ai écrit cet article « Le moment est venu que vous sachiez ». Et il y aurait encore tellement à raconter qui apporterait un éclairage nouveau et surprenant sur ce que nous vivons aujourd’hui…
D’ailleurs, peut-être que, dans un prochain article, ce seront les oreilles de Sarkozy qui siffleront. Avec le temps, les langues se délient. Celle de Villiers avant la mienne et, certainement, d’autres encore à venir.
Mais, comme le faisait dire Michel Audiard à un de ses personnages du « Pacha » (film avec Jean Gabin) : « J’balance pas… j’évoque !… »
Source Le Gaulois cliquez ici
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