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jeudi, 09 avril 2015

Un entretien avec Bruno Mégret publié dans Le Point

Bruno Mégret.jpgSource Le Point.fr

Lors du premier contact téléphonique, Bruno Mégret hésite. Pourquoi commenterait-il la vie politique puisqu'il s'en est retiré depuis déjà sept ans ? Il demande 24 heures pour apporter une réponse définitive, mais ne peut s'empêcher de commencer à analyser la progression du FN avant de raccrocher. Rendez-vous est finalement donné dans un café du 7e arrondissement où le retraité a ses habitudes. Il arrive avec une minute de retard, habillé de son traditionnel costume-cravate. L'ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen est détendu. Il rit souvent et prend son temps pour répondre à nos questions...

Comment analysez-vous la progression électorale du Front national depuis que Marine Le Pen a pris les commandes ?

Marine Le Pen a mis en œuvre une partie de la stratégie qui était la mienne. Elle a mené une action efficace de dédiabolisation comme celle que je souhaitais conduire et qui m'avait amené à entrer en conflit avec son père, conflit qui a provoqué la scission entre les partisans de Jean-Marie Le Pen et les miens en 1999. À l’époque, je voulais déjà en finir avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser.

Elle a aussi, comme je l’avais fait, engagé une stratégie d'enracinement territorial pour disposer partout en France d'élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours. Enfin, elle affiche l’objectif clair d’arriver au pouvoir. La politique en effet n'est pas faite pour témoigner. Elle n’a de sens que dans l’exercice du pouvoir pour servir un idéal au bénéfice de nos compatriotes et de notre nation.

De ce point de vue, les résultats de Marine Le Pen sont au rendez-vous.

Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle réussi à mettre cette stratégie en place alors que vous avez échoué ?

Elle a pu le faire parce qu’elle est la fille de son père. Le Pen a toléré de sa part ce qu'il refusait obstinément lorsque cela venait de moi.

Elle s’appuie aujourd’hui sur les anciens cadres du MNR comme Nicolas Bay, ou Steeve Briois. Vous ne considérez pas ça comme une trahison de leur part ?

Maintenant que je suis en retrait de la politique, je ne vais pas reprocher à d'autres de continuer là où ils pensent pouvoir être utiles.

Que manque-t-il au FN pour arriver au pouvoir ?

Ce qui crée la dynamique électorale du Front aujourd'hui, c'est la dédiabolisation assortie paradoxalement d’une très forte image anti-système héritée de son passé, mais c’est aussi et surtout l'aggravation du sort des Français et le rejet de la classe politique. De ces quatre facteurs, seule la dédiabolisation résulte d’une action volontariste du parti. Pour arriver au pouvoir, tout reste donc à faire. Le défi principal que le FN doit relever est celui de la crédibilité. Car les électeurs qui votent FN le font par exaspération et par colère et non par adhésion à son programme. Celui-ci, notamment sur la question économique, manque en effet de réalisme. Il est absurde de vouloir se mettre à la remorque de la gauche sur les retraites, sur les 35 heures et sur toute une série de dispositions dont on mesure aujourd'hui combien elles sont pénalisantes pour l'économie française.

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mercredi, 08 avril 2015

Pour information :

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DEUX FOIS PLUS DE MOSQUEES ?

Guy Rouvrais Présent cliquez ici

Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !

Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »

Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.

D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »

Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.

Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !

Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »

Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.

D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »

Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.

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mardi, 07 avril 2015

Dans Rivarol de jeudi : un grand entretien explosif de Robert Spieler et Jérôme Bourbon avec Jean-Marie Le Pen

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En avant-première sur Synthèse nationale. Quelques phrases-chocs parmi d’autres de Jean-Marie Le Pen dans cette interview :

1)  A propos de la nouvelle affaire du détail et des réactions de la direction du FN :

 « On n’est jamais trahi que par les siens »

 « Je ne suis pas homme à changer d’avis ni à ramper »

 « J’ai cessé de marcher à quatre pattes depuis l’âge de 18 mois. Je ne suis pas l’homo a plat ventrus. »

 « Si l’on ne veut pas prendre de coups, mieux vaut rester ou rentrer chez soi, c’est plus sage. »

2) A propos du maintien définitif de sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales en PACA :

 « Je suis candidat tête de liste pour mettre à la porte les socialo-communistes »

 « Je rappelle que j’ai fait aux dernières élections européennes, il y a moins d’un an, plus de 33 %  des voix dans la région PACA. Je suis donc légitime pour conduire la liste du Front national dans cette région où, de surcroît, je suis conseiller régional et président du groupe FN depuis 1992 »

3) A propos de sa volonté d’être président de la région PACA et de succéder à Michel Vauzelle :

 « Je suis candidat à la présidence de la région PACA par la logique des choses. »

4) A propos de la vision des dirigeants actuels du FN de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale :

 « Les nouvelles générations qui n’ont pas connu la guerre sont plus perméables que les anciennes au discours médiatiquement dominant et à une vision manichéenne de l’histoire, comme le faisait déjà remarquer François Mitterrand à Georges-Marc Benamou : “Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parler” ».

5) Sur Pétain et le pétainisme :

 « Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître »

 « L’on a été très sévère avec (Pétain) à la Libération »

 « Je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal. Ils ont selon moi leur place au Front national comme l’ont les défenseurs de l’Algérie française, mais aussi les gaullistes, les anciens communistes et tous les patriotes qui ont la France au cœur. »

6) Sur l’influence selon lui détestable du chevènementisme au FN, allusion claire à Florian Philippot, numéro 2 du FN :

 « Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel (NDLR : l’homosexualité). Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. »

7) Sur le grand nombre et l’influence des homosexuels au sein du FN :

 « Il y a en effet un assez grand nombre d’homosexuels au Front national. »

 « Ils ont tendance à se regrouper, même s’ils se détestent les uns les autres. Ils forment une communauté. »

8) Sur « l’immigré » Manuel Valls :

 « Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux »

 « Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans »

 « Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? »

9) Sur la République et la démocratie :

 « Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! »

 «  Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte »

10) Sur les “dérapages” de candidats du FN :

 « Je n’ai pas retiré mon estime à Madame Leclère scandaleusement condamnée à neuf mois de prison ferme »

11) Sur la défense et la survie de la race blanche :

 « Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc »

12) Sur la retraite à 60 ans proposée aujourd’hui par le FN :

 « J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! »

 « En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. »

 « Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dis : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. »

Jeudi, 3,50 €, chez votre marchand de journaux.

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samedi, 04 avril 2015

Le n°5 de l'Aristoloche

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L'Aristoloche n°5 cliquez ici

 

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Le gentil Stéphane Hessel et le méchant Jean-Marie Le Pen…

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Bernard Bayle Riposte laïque cliquez ici

Décidément, l’ineffable Bourdin se fait un plaisir de faire dire ce qu’il a envie d’entendre à ses invités. Il y a quelques semaines, il faisait dire à Roland Dumas que Valls était sous influence juive, avec des manœuvres journalistiques grossières qui lui valurent même des reproches du CSA. Cette fois, il fait le coup de la repentance à Jean-Marie Le Pen (87 ans) ! Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait s’il regrettait sa phrase sur le « détail », bien évidemment, celui-ci a répondu non, ce que savait d’avance Bourdin. Qui peut imaginer qu’un homme comme Le Pen puisse dire le contraire ? Le lèche-babouche de RMC peut être fier de lui, l’effet qu’il recherchait, comme pour Roland Dumas, est atteint. Le fondateur du FN, comme l’ancien ministre de Mitterrand, subit un lynchage médiatique dont ils se foutent tous les deux, vu leur âge, comme ils se moquent royalement des plaintes qui tombent sur eux. On peut, comme sa fille Marine, principale cible de la campagne politico-médiatique qui vient de se mettre en route, et nombre de nos compatriotes, ne pas partager la formulation du fondateur du FN. Mais imaginons que cela soit lui, et non Stéphane Hessel, qui ait prononcé la phrase ci-dessous, où il était dit que l’Etat d’Israël, c’était pire que l’Allemagne nazie…

Or, jamais l’auteur de « Indignez-vous » n’a subi la moindre campagne de presse suite à ses propos. Le moins qu’on puisse dire est que le Crif et toute la clique antiraciste fut des plus discrets… De quoi s’interroger sur le déchaînement médiatique qui suit les propos du père de Marine Le Pen, de la part de ces associations juives qui trahissent leur communauté, en préférant cibler le FN que les islamistes.

« Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci: l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’oeuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistant le travail si difficile. » (Cité par Jacques Tarnero, « Stéphane Hessel, l’indigné », Huffingtonpost, 11/07/2012).

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Le Cercle Non Conforme de Lille consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme sur Jacques Doriot et le PPF (n°3)

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Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici

Jacques Doriot et le Parti Populaire français est le second volet de l’étude que l’ancien membre du PPF, Bernard-Henri Lejeune, consacra à son ancien parti et à son célèbre dirigeant, Jacques Doriot. Le premier tome, consacré au PPF de 1936 à 1940 avait déjà été recensé par nos soins (ici) et il était logique d’en faire de même pour cette suite et fin. Une fois encore, cet historisme se présente sous la forme d’un copieux ensemble de documents et de témoignages nous éclairant sur ce que fut ce grand parti français de la débâcle de 1940 à sa fin tragique en 1945.

Indissociable de ce « parti de type fasciste », la figure de Doriot, du « Grand Jacques » comme on l’appelait affectueusement, est présentée par Roland Hélie qui retrace les grandes étapes de la vie de ce personnage haut en couleurs qui mit toute son énergie dans le combat politique au service du redressement de la France. Passé du communisme au socialisme national, ce qui ne fut finalement pas si rare dans l’avant-guerre, Doriot l’ancien métallo était « une prodigieuse force brute, excessive en tout […] un miracle de la puissance physique au service de la parole » nous rapporte Eric Labat. Un autre combattant bien connu du front de l’est, René Binet, confirme qu’ « il faisait grande impression sur les foules ». Solidement implanté à Saint-Denis dont il fut député-maire, il fonda en 1936 le Parti Populaire français (PPF) qui devint rapidement un parti de masses. Combattant en 1940, il se range après la défaite derrière le Maréchal et fait du PPF le plus important organisme politique des années suivantes. Le prestige de Doriot n’y est pas pour rien : déjà fort connu en France, il s’engage sur le front de l’est, y gagne la croix de fer et n’hésite pas à multiplier les meetings politiques dès qu’il revient en permission sur le territoire national. Exilé à Sigmaringen en juin 1944, Jacques Doriot garde son optimisme et croit toujours en la victoire de l’Allemagne. Le combat politique pour le « gouvernement national et révolutionnaire » qu’il appelle de ses vœux continue à mobiliser toutes ses forces mais le « Grand Jacques » trouve malheureusement la mort sous les balles d’un avion allié le 22 février 1945 près de la ville allemande de Mengen.

Le PPF se désignait comme un parti « national, social, populaire » et se posait en défenseur des classes laborieuses et de la paysannerie. Farouchement anti-communiste, il s’inspirait certes du modèle mussolinien (en particulier sur sa charte du travail) mais restait avant tout un organisme original et indépendant. Appelant de ses vœux un homme nouveau qui aurait « le goût du risque, la confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs », le PPF souhaitait avant tout œuvrer pour la nation dans son ensemble et « refaire la France » pour reprendre Abel Bonnard. Pour faire « sortir du tombeau » notre pays, il convenait de rassembler les Français quelles que soient leurs différences (classes sociales, métropolitains ou coloniaux etc.). Le PPF s’intéressait à toutes les composantes de la vie de la nation et les documents présentés dans le présent ouvrage le montrent bien. De la religion au monde du travail en passant par la jeunesse, la presse ou le racisme, le parti entendait ne rien laisser au hasard dans son objectif de rebâtir la France dans une perspective révolutionnaire. Prenons pour illustrer ce propos l’exemple du programme d’urgence du PPF. Celui-ci faisait suite à la débâcle de 1940 et développait en 8 points ses propositions en cette période troublée :

  1. Le PPF exige la liquidation du communisme sous toutes ses formes, théoriques et pratiques, politiques et terroristes.
  2. Le PPF exige le châtiment des responsables de la guerre 1939-1940, de la livraison de l’Afrique du Nord et de la Corse aux Anglo-Américains.
  3. Le PPF exige l’examen par un Tribunal populaire de toutes des hommes publics, quels qu’ils soient, et la révision de tous les grands marchés et transactions commerciales passés depuis 1939.
  4. Le PPF exige l’abolition de la dictature des trusts et de l’exploitation capitaliste. Comme première mesure, le PPF exige la défense et le développement des Comités Sociaux d’entreprises et un appui matériel et moral aux syndicats qui œuvrent dans l’esprit de la Charte du Travail.
  5. Le PPF exige l’anéantissement de la puissance juive et la restauration d’une race française forte.
  6. Le  PPF exige l’exclusion des francs-maçons de la vie publique.
  7. Le PPF exige le châtiment exemplaire des trafiquants du marché noir et l’organisation d’un ravitaillement cohérent.
  8. Le PPF souhaite une coopération entre les grandes puissances continentales pour l’établissement du nouvel ordre européen.

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L’organisation du PPF, nationale et locale, fait l’objet de plusieurs documents dans l’ouvrage qui nous la font connaître dans les détails. Fortement structuré, hiérarchisé et discipliné, le PPF était construit autour de Jacques Doriot, ce Chef incontesté inspirateur d’une profonde mystique militante présente à tous les échelons du parti. Le sens du sacrifice y était honoré plus que tout autre. Dans le serment du parti, on trouvait ainsi le passage suivant : « Je jure de servir jusqu’au sacrifice suprême la cause de la révolution nationale et populaire d’où sortira une France nouvelle, libre et indépendante. » L’action et l’effort étaient également des marqueurs incontournables de la vie militante. L’esprit qui prévalait au PPF transparait bien dans cet extrait du discours que prononça Victor Barthélémy, numéro 2 du parti : « Prenez ce pays à bras-le-corps ; sortez-le de la défaite et de la honte. Ouvrez-lui toutes grandes les portes d’un avenir digne de son passé. Et faites fleurir sur les tombes de nos martyrs et de nos héros les lauriers féconds de la Révolution victorieuse. » L’engagement au PPF était pluriel, tant au niveau de l’origine sociale de ses membres que de leur parcours politique antérieur. Toutes les classes sociales y étaient représentées mais les ouvriers constituaient la majeure partie des effectifs (environ 35% en 1936 et 50% en 1942). Si de nombreux militants venaient originellement de la gauche (anciens communistes ou socialistes) ou de la droite au sens large (Action Française…), le parti du « Grand Jacques » avait toutefois réussi à attirer un grand nombre de personnes qui ne s’étaient jamais investies auparavant dans une structure politique. Le PPF, d’après les calculs de Bernard-Henri Lejeune, aurait compté sur un vivier de 30.000 militants sans prendre en compte les dizaines voire les centaines de milliers de sympathisants ! Il était donc un parti de masses et les meetings de Doriot dans les plus grandes villes de France en 1942 le prouvent bien. Tous les chiffres de ce tour de France des régions montrent le succès des réunions où le « Grand Jacques » prenait la parole devant des foules conquises. 4000 personnes à Lille, 5000 à Rouen, 7000 à Bordeaux !

La machine PPF, en plus de son efficacité organisationnelle, pouvait compter sur le soutien de  nombreux intellectuels (Abel Bonnard, Alexis Carrel…). De prestigieux collaborateurs participaient (parfois épisodiquement) à  ses différents organes de presse : Le cri du peuple, L’émancipation nationale, Les cahiers de l’émancipation nationale etc. Les noms suivants suffiront à vous en donner une idée : Benoist-Méchin, Alphonse de Chateaubriant, Cousteau, Drieu, Fontenoy, Fabre-Luce, Bertrand de Jouvenel, Montandon, Saint-Paulien, Suarez, Rebatet ou encore Jean Hérold-Paquis, chroniqueur de Radio Paris (dont est repris ici un superbe éditorial datant de 1943).

Dans Jacques Doriot et le Parti Populaire français, on retrouve plusieurs textes provenant directement de la plume de Bernard-Henri Lejeune ou de cette presse PPF que l’on vient d’évoquer. Ces articles ont été bien choisis car les thèmes sont diversifiés (La Commune, La médecine, Le PPF et la question anglaise, La question raciale...) et permettent de mieux connaître et comprendre les positions des doriotistes. Au sujet de la religion par exemple, Alain Janvier préconisait le régime concordataire comme « solution logique ». Estimant que « l’éducation antichrétienne, appelée laïque, a été l’origine de tous nos maux », ce membre du Bureau Politique du PPF se faisait le défenseur d’un nécessaire accord entre l’Eglise et l’Etat : « Nous devons favoriser les forces spirituelles et morales qui, plus que toutes les autres, ont contribué à la grandeur de la France. […] L’Eglise, gardienne de ces puissantes traditions, et l’Etat, sauvegarde du bien public, doivent donc s’accorder et, sur le plan spirituel, coordonner leurs efforts. » La question bretonne, chère au PPF, est également à l’honneur avec un article passionnant datant de 1943 où l’auteur fustige le jacobinisme français qui, depuis 1789, a cherché à tuer l’âme bretonne. Au contraire, il faut que la Bretagne reste elle-même, qu’elle conserve à tout prix sa personnalité et ses traditions ! Contre l’assimilation et l’unification, il convient de mettre en œuvre un « statut breton » qui apportera à la Bretagne « la place qu’elle doit avoir dans le cadre de l’Etat français » car « on doit l’admettre comme elle est » et non chercher à la faire changer. Ce sera la condition élémentaire « pour de jeunes bretons fiers de leur sol, de leur race et de leurs ancêtres et décidés à faire de la Bretagne l’élément dynamique et pur d’une France nouvelle, populaire et nationale. » Cette position de bon sens était logique lorsque l’on sait que, dès 1936, le PPF s’était positionné pour la reconstitution des anciennes provinces françaises !

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Vous l’aurez compris, ce troisième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme est un achat fortement recommandé car il permet de combler une vieille lacune : la méconnaissance de ce grand parti que fut le PPF. Il trouvera ainsi sa place à côté du Doriot de Jean-Claude Valla. La richesse de sa documentation en fait également un outil précieux à la compréhension des idées politiques de cette période de notre histoire.  

Rüdiger / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

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jeudi, 02 avril 2015

Le nouveau numéro ce Conflits, la revue géopolitique de Pascal Gauchon

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 01 avril 2015

FN : la mariée est belle mais… moins qu’espéré !

fn.jpgJean-Yves Le Gallou

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Le FN a rassemblé au premier tour 25 % des suffrages au lieu de 16 % (19 % où il était présent) en 2011. En 2015, il a gagné 31 cantons alors que, de 1974 à 2012, il n’en avait emporté que 17 (de plus petite taille). Partout où le FN dirige des mairies, il emporte le canton ou, à tout le moins, la majorité dans la ville qu’il détient. À Béziers et Hénin-Beaumont, le FN réalise même le grand chelem (tous les cantons).

Par rapport au passé, le verre paraît plein. Même si, contrairement aux espoirs du premier tour, aucun département n’est tombé dans l’escarcelle du FN : caramba, encore raté ! Reconnaissons que la propagande anti-FN de Valls a été efficace pour aider la gauche… et l’UMP à sauver leurs sièges face au FN. L’énergumène de Matignon peut donc être satisfait : Gracias, Manuel !

Mais pour les régionales de décembre prochain, le FN peut espérer faire un nouveau bond en avant avec un mode de scrutin plus favorable. Les 30 % promis  (à tort ) pour les départementales par les sondages sont clairement atteignables et même dépassables pour les régionales.

Pour la présidentielle de 2017, la victoire est nettement moins probable. En l’absence de bouleversements majeurs, Marine Le Pen peut difficilement l’emporter sauf à trois conditions : se retrouver face à la gauche, franchir la barre des 42 % au premier tour et disposer d’un programme économique qui n’effarouche pas trop.

1. Sur les 28 cantons gagnés au deuxième tour, trois l’ont été en triangulaire, 22 en duel avec la gauche, 3 en duel avec la droite. Encore convient-il de noter que, dans ces deux cas, le candidat FN avait atteint près de 46 % au premier tour (Béziers 2) et près de 45 % (Villers-Cotterêts), villes de surcroît détenues par des nationaux, et plus de 47 % à Saint-Dizier.

2. Face à la gauche, il est possible de gagner à partir de 35 % des suffrages, et plus de la moitié des vainqueurs FN au second tour ont obtenu moins de 42 % au premier. Il est donc beaucoup plus aisé de gagner face à la gauche que face à la droite.

3. Reste que les reports de voix vers le FN en provenance de l’UMP n’ont pas été bons. Le « ni-ni » semble avoir été écouté. Il est vrai que le FN, qui joue sur du velours sur l’identité et la sécurité, a tendance à délaisser ces thèmes porteurs au profit d’un discours économique dont certains aspects sont de véritables repoussoirs pour l’électorat de droite.

Le succès du FN aux départementales ne doit pas être minimisé. Même s’il doit conduire à s’interroger sur la ligne stratégique : comment parler aux électeurs de droite ? Pour les séduire avant 2017, condition pour gagner, ou, à défaut, s’apprêter à les récupérer en cas d’alternance UMP en 2017. À cet égard, les études d’opinion sont claires : il y a une grande proximité entre les électeurs de l’UMP et ceux du FN, sur les valeurs, sur l’immigration, sur la sécurité et sur la fiscalité. Quant au reste, personne ne croit que, demain, on rasera gratis…

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mardi, 31 mars 2015

Deux ans ferme pour avoir tiré sur des jeunes se trouvant « par inadvertance » chez lui

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Jean-Pierre Fabre-Bernadac

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Il a plus de 80 ans, vit seul dans une maison isolée au bord de la rivière près de Béziers. Parkinsonien, il est sujet aux tremblements et a déjà été cambriolé plusieurs fois.

Dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, trois jeunes se retrouvent « par inadvertance » dans sa propriété. Il entend du bruit, prend peur et tire en direction du groupe, atteignant dans le dos, le cou, la face et les jambes un des adolescents. « Je venais de passer une nuit entière sans dormir », explique non sans mal le vieillard. « L’eau montait dans ma propriété alors que la rivière était en crue. J’ai pensé que ces jeunes, qui étaient chez moi, étaient en train de me voler. »

Il vient de passer au tribunal pour violences aggravées.

À la barre, il a du mal à se tenir debout, souffre le martyre, s’explique avec peu de mots : ancien travailleur social, il n’a pas l’habitude de ce genre d’endroit. « Alors j’ai pris le fusil, je l’ai chargé avec des cartouches en plastique et j’ai tiré, en l’air, puis à l’horizontale. Je ne suis pas raciste, je ne les ai pas visés. » Mais, daltonien, il a confondu plastique et petit plomb.

Deux des victimes – la troisième ne s’est pas présentée – témoignent ensuite. Celui qui a été touché précise : « Je ne vis plus depuis les faits. J’ai des plombs dans tout le corps. Je fais aussi des cauchemars. » L’autre, qui s’en est sorti indemne, très énervé, ne tenant pas en place, annonce : « Il vous a raconté n’importe quoi. Il a voulu nous tuer. Nous, on est des gens honnêtes. »

Les deux avocats de la partie civile vont plaider pour récupérer de l’argent afin de dédommager l’un de la frayeur qu’il a éprouvée (oui, vous avez bien lu) et pour l’autre, le plus touché, de son préjudice physique.

Angélique Depetris, le procureur, droit dans ses bottes étatiques, requiert un an de détention. « Il est à lui tout seul un magnifique spot publicitaire pour la lutte contre la prolifération des armes à feu. C’est aussi un véritable fléau que d’imaginer qu’on a une arme chez soi pour se défendre. Il a été un danger pour notre société. » Vous avez donc bien compris, bonnes gens, il est interdit de se défendre chez soi, dixit le procureur !

L’avocat du prévenu a bien tenté d’expliquer que les trois « jeunes » étaient venus pour le voler, qu’ils n’avaient rien à faire chez lui, que son discernement était amoindri par la nuit blanche et la crue de la rivière : peine perdue. La présidente du tribunal est restée insensible aux faits et à l’âge du prévenu. Elle a condamné le vieillard à deux ans ferme. Oui, vous avez bien lu : deux ans ferme.

« Une peine sévère », avoue la présidente, « car le tribunal est inquiet de ce qui peut encore arriver… rien ne justifie de tirer sur quelqu’un avec une arme à feu. »

Cerise sur le gâteau : il devra verser 6.500 € de provision de préjudices à la victime la plus touchée. Le Midi Libre, qui a publié via Internet un article sur cette affaire, n’a pas jugé bon de laisser s’exprimer les internautes. En bas de page, on trouve simplement : « Les commentaires sont fermés pour cet article »… Il a raison,le Midi Libre, parce que, vu la rage qui m’envahit quand je lis cette histoire, mes commentaires n’auraient sûrement pas été politiquement corrects…

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dimanche, 29 mars 2015

Valls n’aime ni la France, ni les Français !

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Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici

Manuel Valls, né à Barcelone, naturalisé français en 1982, à l’âge de 20 ans, a continué, ce dimanche, malgré une fessée mémorable qu’il a essayé de maquiller, à éructer contre un parti à qui il refuse de donner l’imprimatur de « républicain ». Quand la présidente du FN, excédée, lui fait remarquer qu’il est un Français un peu jeune pour donner des leçons de patriotisme à une « Française de souche » comme elle, il glapit qu’il se sent autant français que la famille Le Pen, et se lance dans de grandes diatribes sur le droit du sol, et sur son amour du pays qui l’a accueilli.

Pourtant, au-delà des mots, qu’a apporté Manuel Valls à la France depuis 1982 ? A-t-il, comme ces millions d’Italiens, Portugais, Espagnols, Algériens, Polonais, travaillé de ses mains dans les mines, dans les champs, dans les usines, et rendu, par son travail, à notre pays ce qu’il lui offrait ? Celui qu’on surnomme Adolfo Ramirez a, certes, obtenu une licence d’histoire, été administrateur de la MNEF, conseiller régional à l’âge de 24 ans, conseiller de Lionel Jospin (bravo pour 2002) et passé sa vie à grenouiller dans les couloirs du PS ou des ministères, avant de devenir Premier ministre, mais on a du mal à percevoir ce qu’il a apporté de positif à notre pays et à ses habitants.

Depuis qu’il milite, il a soutenu une immigration massive sans intégration, l’islamisation accélérée de notre pays, la mise sous tutelle de la France par l’Union européenne.

En outre, en insultant ceux qui, comme Zemmour ou les militants patriotes, ne veulent pas voir notre pays submergé par une immigration extra-européenne, en taisant les agressions contre les Églises, mais en hurlant à l’islamophobie à la moindre prétendue souillure d’une mosquée, il donne l’impression d’incarner ce livre du journaliste du Nouvel Observateur, Hervé Algalarrondo : La gauche et la préférence immigrée.

Par sa politique migratoire acharnée, il donne raison à Renaud Camus, qui voit la France actuelle subir un Grand Remplacement et un changement de peuple qui le hantent.

Par ses propos complaisants sur l’islam, il valide le terme « crétin » utilisé à son encontre par Michel Onfray, mais confirme surtout sa duplicité avec un dogme totalitaire qui menace notre civilisation.

Il se comporte en serviteur zélé d’une mondialisation qui doit en finir avec les États-nations et les peuples, donc la France et les Français, et transformer notre pays et le Vieux Continent en un grand marché libre peuplé de consommateurs métissés.

Bref, il a beau nous dire qu’il aime la France, toute son action est contraire aux intérêts de notre pays et de ses habitants.

Le professeur de philosophie Maurice Vidal écrivait en 2009 : « L’Histoire qui me porte est aussi l’Histoire que je porte dans un sentiment permanent d’auto-défense. Mon identité est un silence intérieur capable de colères. L’actuel débat sur l’identité nationale corrobore cette évidence. La France gronde en moi comme en chaque Français qui aspire à rester français, car l’actuelle identité de la France est en train de changer l’identité des Français ! Les Français en ont assez, en effet, de vivre au quotidien l’altération de leur être. Etre français, c’est donc être hostile à ceux qui sont hostiles aux lois françaises, à commencer par celles qui sont perçues comme lois du pays d’accueil. Je suis français parce que je dénonce la “nouvelle France” ! »

C’est un réquisitoire contre l’action quotidienne du Premier ministre, et celle, passée, de Sarkozy. On imagine sans effort Valls, les yeux hors de la tête, la main gauche tremblante, insulter l’auteur de ce texte, tandis qu’on voit très bien Marine Le Pen l’applaudir à tout rompre.

C’est toute la différence entre Français de papier et Français de cœur.

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vendredi, 27 mars 2015

Alain de Benoist : « Le FN aurait tout intérêt à abandonner ses positions jacobines »

Alain_de_Benoist.jpg27/03/2015 – 09h00 France (Breizh-info.com) ‑ En cette période d’entre-deux tours électoraux, nous avons voulu faire un tour d’horizon de l’actualité avec l’écrivain, essayiste, politologue et philosophe Alain de Benoist, principal théoricien de la Nouvelle Droite dans les années 70, dont l’immense bibliographie n’a d’égal que la méconnaissance que Manuel Valls, Premier ministre, y porte, comme en témoigne son récent accrochage avec Michel Onfray.

Breizh-info.com : Que vous inspirent les résultats du premier tour des élections départementales en France ?

Alain de Benoist : Il n’y a pas beaucoup de choses à dire. Le PS limite la casse, mais reste le grand perdant du scrutin (il est éliminé dans plus de 500 cantons et a d’ores et déjà perdu plusieurs de ses bastions historiques). L’UMP et ses alliés obtiennent de bons résultats, qui vont se confirmer au second tour. Le FN n’atteint pas les 30 % dont le créditaient les sondages, mais n’en réalise pas moins, avec plus de 25 % des suffrages, un score sans précédent, supérieur de 11 points aux cantonales de 2011. Il confirme son implantation locale, arrive en tête dans 43 départements (sur 102) et se qualifie pour le second tour dans plus de la moitié des cantons. Qu’il soit désormais le premier parti de France, ou seulement le second, n’a qu’un intérêt secondaire.

Le fait important est que ce scrutin confirme la disparition du bipartisme au profit du tripartisme. C’est un fait essentiel, notamment dans la perspective de l’élection présidentielle. Jusqu’à présent, les deux grands partis de la classe dirigeante étaient assurés de se retrouver et de s’affronter au second tour. Ce n’est plus le cas. Si Marine Le Pen accède au second tour, l’un des deux autres n’y sera pas. Il leur faut donc modifier complètement leur tactique.

J’ajouterai que le tripartisme actuel pourrait bien à terme céder la place à un autre. L’UMP englobe aujourd’hui deux partis différents : un parti centriste libéral et un parti souverainiste. Même situation au PS, où l’on retrouve également un parti centriste libéral, associé à un parti social-démocrate. Il ne me paraît impossible que les deux partis centristes libéraux finissent à terme par fusionner, tandis les souverainistes de l’UMP rejoindraient le FN, les sociaux-démocrates du PS s’agrégeant de leur côté à un nouveau bloc « de gauche ». On y gagnerait en logique et en clarté.

Breizh-info.com :  La stratégie de dédiabolisation entamée par le FN était-t-elle finalement utile ? En Bretagne, le parti cherche à s’implanter durablement avec pourtant un discours très centralisateur, très jacobin . N’est-ce pas voué à l’échec dans une terre aussi résistante au centralisme ?

Alain de Benoist : L’époque de la diabolisation du FN est terminée. Personne n’y croit plus. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parti de Marine Le Pen commence à s’enraciner dans des régions qui lui étaient auparavant plutôt inhospitalières.
Cela vaut aussi pour la Bretagne, comme en témoigne l’exemple des Côtes-d’Armor. Je ne doute pas de l’hostilité des Bretons au centralisme, mais je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui cette préoccupation l’emporte chez eux sur celles qui sont liées à l’immigration et au chômage.

Cela dit, je suis de ceux qui trouvent détestables les positions jacobines, « nationales-républicaines » et « anti-communautaristes » du Front national.

Le FN aurait à mon avis tout intérêt à les abandonner, mais il ne faut pas se faire d’illusions : le régionalisme n’est pas dans son logiciel.

Breizh-info.com :  Comment voyez-vous l’évolution de la France dans les années à venir ? 

Alain de Benoist : Je ne fais pas profession de lire l’avenir. La France est aujourd’hui un pays fatigué, démoralisé, comme vidé de son énergie. Les gens ne font confiance à personne et doutent de tout. Crise morale, dissolution des repères, disparition des liens qui libèrent, extinction des grandes passions collectives – on vit dans la misère spirituelle et matérielle, affective et sociale, mais sous l’horizon de la fatalité.

Eclatent parfois des colères, mais qui ne durent pas et ne n’assortissent d’aucun véritable projet politique ou idéologique. J’ai eu l’occasion d’écrire récemment qu’il n’y a de perspective révolutionnaire que lorsqu’une reconstruction idéologique radicale rencontre un mouvement social réel. Il me semble qu’on en est encore loin. Tout ce que l’on peut constater, c’est la désagrégation progressive de tous les cadres institutionnels que nous a légués la modernité.

Comme nous vivons à l’heure actuelle dans une ère de transition, l’histoire reste plus que jamais ouverte. Mon sentiment est que les choses ne bougeront vraiment en France que sous l’effet d’événement graves qui se dérouleront à une échelle bien supérieure à celle du cadre national. Et que ces événements seront d’une nature très différente que ce dont on parle aujourd’hui le plus.

Breizh-info.com :   L’acharnement de Manuel Valls contre une partie du peuple Français est-il le syndrôme d’une disparition programmée du PS ? Ou bien du basculement vers un totalitarisme de moins en moins caché ?

Alain de Benoist : N’exagérons rien. A moins qu’il ne soit atteint de façon précoce d’une maladie neurologique, Manuel Valls s’agite dans le vide. En multipliant les coups de menton mussoliniens sur fond de gestuelle empruntée à Louis de Funès, il se rend tout simplement ridicule. Sa seule préoccupation, c’est d’être candidat à la présidentielle de 2017, de faire en sorte que le PS accède au second tour et, quoi qu’il en dise, que le FN y soit aussi.

Breizh-info.com : Le mot « république » est omniprésent, dans tous les partis politiques. Qu’est-ce-que la République Française et ses fondements ? La démocratie ne doit-t-elle pas triompher de la République ?

Alain de Benoist :  Si le mot « république » est omniprésent, c’est qu’il ne veut plus rien dire. La classe dirigeante nous rebat les oreilles à propos des « valeurs républicaines », mais il n’y a pas de valeurs républicaines, il n’y a que des principes républicains. Encore faudrait-il préciser de quelle République on se réclame. De la Ière, celle de la loi des suspects, de la Terreur et du génocide vendéen ? De la IIIe, celle de la colonisation des « races inférieures » patronnée par Jules Ferry et les tenants de l’idéologie du progrès ? De la IVe, restée célèbre par son instabilité ?

Je trouve pour ma part révélateur que la classe dirigeante préfère évoquer des « valeurs républicaines » plutôt que les valeurs démocratiques. Les premières renvoient principalement à l’Etat, tandis que les secondes privilégient le peuple (souveraineté étatique et souveraineté populaire ne sont pas la même chose).

Or, le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser. Le peuple rejette spontanément les mots d’ordre de la Nouvelle Classe. La Nouvelle Classe se méfie du peuple, qui pense mal et ne vote jamais comme on lui dit de le faire. D’où les critiques contre le « populisme », manière élégante d’avouer qu’on méprise le peuple et qu’on aspire par-dessus tout à gouverner sans lui.

Source : Breizh info

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jeudi, 26 mars 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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dimanche, 22 mars 2015

30 millions d’euros : Pelloux veut sa part du magot Charlie

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Caroline Corbières Riposte laïque cliquez ici

« Solidarité bien ordonnée commence par soi-même », telle pourrait être la nouvelle devise de l’Esprit Charlie et de 11 de ses salariés qui réclament à la direction un statut  » d’actionnaires salariés à parts égales.  »

Il faut dire qu’en novembre 2014, quand le journal se trouvait en état de mort clinique, les ventes atteignaient péniblement 30.000 exemplaires ; depuis les attentats de janvier, Charlie s’est vendu à 7 millions d’exemplaires permettant d’engranger 30 millions d’euros.

Laurent Léger (journaliste à Charlie), l’urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz,  avec 8 autres salariés ont donc créé un  » collectif  » pour ouvrir   » des négociations sur une répartition égalitaire du capital « , ce doit être logique, ou normal, normalement logique et même logiquement normal pour des soixante-huitards qui vomissent le capitalisme…

Motif invoqué par le collectif : être associés aux choix du journal afin de devenir acteurs de l’entreprise. Un geste citoyen , en somme…

Au fond, avant, l’esprit Charlie, ce n’était pas ça. Pour preuve, les propos de P.Pelloux pour justifier la création du collectif  : «  à partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complètement liés à elle.  » Avant donc, ils étaient liés à Charlie… mais pas trop. A entendre les révélations du bon docteur et celles du digne Luz à l’enterrement de leur  » femme » et de leur « amant » Charb, c’est surprenant.

" Qu’est-ce qu’on s’est enc… toutes ces années…… " : y pas à dire, être Charlie, c’est la classe !

Information : Charlie Hebdo, c’était donc Stéphane Charbonnier – ses héritiers à présent – actionnaire à 40%, c’est Riss – toujours à l’hôpital – détenteur de 40 %, et 20% appartiennent à Eric Portheault, cogérant.

Revendiquer des parts dans l’actionnariat existant quand la succession des personnes décédées est loin d’être réglée, c’est ça, l’esprit Charlie ? En outre, la confiance règne dans la famille pour engager pas moins de deux avocats afin de mener à bien la négociation ; le moins que l’on puisse dire, c’est que Pelloux, Luz et les 9 autres intéressés font montre d’une belle détermination.

 » Riss est encore à l’hôpital, les parts de Charb sont gelées par la succession de Charb. Tout cet argent fait plus de mal que de bien. Cela fait penser à ces enterrements où on se bat déjà en revenant du cimetière pour les bijoux de la grand-mère « , déplore la direction. Et les bijoux de Charb étaient, semble-t-il, très appréciés…

Mais  Charlie Pelloux se veut rassurant : (…) Il n’y a rien contre la direction actuelle, aucun conflit avec qui que ce soit, mais par rapport à ce qui s’est passé, les salariés veulent être davantage acteurs de l’entreprise.  » Autrement dit on continuera de s’aimer très fort…du moment qu’on prend notre part du magot !

Et quel magot ! La direction n’est pas venue à eux ? Pelloux, Luz and co sont allés à elle.  30 millions d’euros, en mémoire de leurs liens très serrés avec Stéphane Charbonnier, il n’en fallait pas moins ou pas plus !

Mais mauvaises langues  que nous sommes ! Patrick Pelloux nous l’assure :  » Il ne s’agit pas de se partager le gâteau. L’argent ne nous intéresse pas.  »

Si c’est lui qui le dit…

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samedi, 21 mars 2015

POUTINE : COMME ILS AIMERAIENT QU’IL SOIT MALADE Vol sur un nid de charognards

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Jean Bonnevey Metamag cliquez ici

On ne sait pas pourquoi Poutine s’est absenté une grosse semaine. Ce qui est sûr, c’est que notre belle presse humaniste aurait souhaité qu’il soit très malade, sinon mort. Et les commentateurs de souligner que ce silence était le signe des régimes totalitaires, comme si on nous avait tout dit, dans notre admirable démocratie, sur les absences médicales de Pompidou et Mitterrand.

La haine de Poutine au nom d’un dogme démocratique porté par les médias empêche toute retenue et mise en perspective. Il en  est de même pour Assad d’ailleurs où la France, bien seule, s’accroche pour, au nom de principes, prendre le risque de faire fracasser la région sur les réalités. Et puis faut-il, même quand on n’aime pas poutine, se réjouir de son éventuel effacement ? Il faut le dire aux benêts médiatiques qui avaient vu la démocratie s'instaurer en Egypte,  si Poutine s'en va, d’une manière ou d’une autre, il ne sera pas remplacé par un  gentil démocrate mais par un plus nationaliste que lui.

Tous les yeux étaient tournés vers Moscou, ce lundi 16 mars, pour découvrir si Vladimir Poutine, après une absence inhabituelle de dix jours, ferait bel et bien son retour sur le devant de la scène publique à l'occasion d'une visite du président kirghiz Almazbek Atambaïev. Comme l'avait assuré un porte-parole en début de matinée, la rencontre entre les deux chefs d'État a été maintenue. Interrogé sur le sujet, le président a alors ironisé que "l'on s'ennuierait s'il n'y avait pas de ragots", sans pour autant donner d'explications sur ses activités pendant ces dix jours. Cette absence a provoqué une hystérie de rumeurs dans les médias russes et européens. Démenti immédiat du Kremlin : Poutine est « tout à fait en bonne santé ». Mais, pas de quoi décourager les curieux. Vendredi 13 mars, deux médias suisses, le tabloïd Blick et la Radio Télévision Suisse italienne, ont affirmé que la maîtresse de Vladimir Poutine, l'ex-gymnaste médaillée olympique et députée Alina Kabaieva, se trouverait à la clinique Sant'Anna, à Sorengo, pour y mettre au monde leur bébé. Dimanche 15 mars, alors que l'absence de Poutine se prolonge, plusieurs médias citent des sources différentes rapportant que Poutine est vivant mais qu'il a été renversé. "Il y a des signes de coup d'État", estime un ancien ambassadeur israélien en Russie auprès du journal Haaretz alors que le directeur du Comité Islamique de la Russie juge que le président a été "neutralisé" et remplacé à la tête du pays.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, bombardé la semaine dernière de questions sur toutes les rumeurs circulant à propos de Vladimir Poutine, a ironisé. « Bon alors, vous avez tous vu un président paralysé, enlevé par des généraux, et qui est arrivé en avion de Suisse où il a lui-même accouché ? », a-t-il déclaré. « Nous ne voulons plus parler de ce sujet, tout va bien ».

A la veille des commémorations pour le premier anniversaire du retour de la Crimée dans le giron de la Russie, le président russe fait des confidences bien plus intéressantes sur le déroulé du conflit qui s’est déroulé dans l’ex-péninsule ukrainienne.  Tout d’abord, il confie qu’il était prêt, il y a un an, à mettre en état d’alerte les forces nucléaires face à une éventuelle intervention militaire occidentale. «  Nous étions prêts à le faire  », à mettre en état d’alerte le dispositif nucléaire face «  à la tournure la plus défavorable qu’auraient pu prendre les événements  », a déclaré Vladimir Poutine dans ce documentaire tourné il y a près de huit mois. L’armée russe avait également positionné en Crimée des batteries de missiles de défense côtière «  Bastion  », des armes susceptibles de dissuader un navire de guerre américain qui était alors en mer Noire de s’immiscer, a raconté Vladimir Poutine. «  On ignorait alors  » si l’Occident allait intervenir militairement, poursuit-t-il. «  C’est pourquoi j’ai été obligé de donner les instructions qu’il fallait à nos forces armées (...), de donner des ordres sur l’attitude de la Russie et de nos forces armées en toutes circonstances  », a également dit Vladimir Poutine. «  J’ai parlé avec mes collègues et je leur ai dit que c’était notre territoire historique, que des Russes habitaient là-bas, qu’ils étaient en danger et que nous ne pouvions pas les abandonner  », a poursuivi le président. «  C’était une position franche et ouverte. Et c’est pourquoi, je ne pense pas que quelqu’un ait eu envie de déclencher un conflit mondial  », a-t-il ajouté. Voilà qui devrait donner à réfléchir.

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Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017

députés-fn-an-300x200.jpgMarie-Madeleine Courtial

La Nouvelle Gazette française cliquez ici

Hier sans surprise, l’Assemblée Nationale a voté la loi sur la fin de vie par 436 pour, 34 contre et 83 absentions. On savait déjà qu’il y a avait un large consensus entre gauche et droite malgré des voix discordantes, notamment à droite. Il ne faut pas tenir compte de l’abstention de la majorité des députés écologistes (ndlr : 17 absentions et un vote pour. Le groupe écologiste était donc au complet) qui estime sans aucun doute que la loi ne va pas assez loin, quand on connait leur position sur ce sujet. En revanche, on note une fois de plus l’absence des deux députés du FN comme lors de la première fois, une absence qui pourrait agacer un certain électorat catholique.

Malgré ses affirmations, le FN ne fait plus du sociétal une priorité car il considère qu’il y perdrait beaucoup trop de points et que cela pourrait mettre fin à ses rêves de présidentielles. On sait que sur le mariage homosexuel, la position du parti est beaucoup plus ambigüe qu’il ne veut bien le montrer. Marine Le Pen n’a pas voulu engager plus en avant son parti dans cette bataille et le bureau politique a été houleux pour savoir s’il fallait manifester ou pas. Au final, les élus frontistes ont manifesté mais la présidente n’est pas venue. Nous avons déjà écrit que la position du parti sur l’abrogation de la loi Taubira était très proche de celle de l’UMP, la différence se faisant sur la formulation. Le ralliement de Sébastien Chenu était un autre geste symbolique. Ces nouvelles orientations politiques ont déjà agacé certains tandis que les autres préfèrent fermer les yeux dans une indulgence qu’on aurait envie de qualifier d’hypocrite.

Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité. Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple. Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère. Toutefois, sur le terrain des débats sociétaux, le FN est loin d’avoir gagné d’avance surtout avec la nouvelle génération au sein de l’UMP comme Sens Commun. C’est d’autant plus vrai que Marine Le Pen semble vouloir s’appuyer sur un électorat ouvrier et qu’elle adopte un discours plus proche de Jean-Luc Mélenchon : anti-capitalisme, anti-UE et euro. Son soutien à Syriza, dont un certain membre du gouvernement menace aujourd’hui de déverser des milliers d’immigrants sur l’Europe et la France, a été plutôt mal perçu. Elle s’en est sortie par une « pirouette » via un communiqué de presse, qui ne peut convaincre que ceux qui ne veulent pas voir la réalité, alors que d’autres observateurs reconnaissent que le nouveau gouvernement grec a obtenu des concessions lors des négociations. En attendant, lors d’un meeting à Belfort la semaine dernière, Nicolas Sarkoy n’a pas manqué de rappeler le soutien du FN à un parti pro-immigration.

Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine. Il n’en reste pas moins que Nicolas Sarkozy s’est toujours senti proche des questions relatives à la religion, notamment le christianisme, avec une part de sincérité mais aussi d’électoralisme. L’UMP est loin d’être battue même s’il a de plus en plus tendance à faire jeu égal avec le FN. L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !

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jeudi, 19 mars 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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L’ « extrême droite » est-elle un ramassis de crétins ?

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En vérité, c'est toute la société libérale et utilitariste actuelle qui s'est appauvrie culturellement.

Claude Bourrinet Boulevard Voltaire cliquez ici

Le raid qu’a subi, dernièrement, le musée de l’Immigration, dont la façade a été recouverte, par un groupe de résistants, d’affiches appelant à la « remigration », a suscité, le mercredi 17 mars, sur le site du Figaro, le commentaire, probablement profond, d’un « spécialiste » de l’« extrême droite ». On trouve toujours de cette engeance universitaire pour meubler le vide intellectuel et culturel de notre vie politique. Et il faut bien offrir aux citoyens les idées reçues sans lesquelles ils pourraient se trouver détournés du bien.

Or, Nicolas Lebourg, « chercheur à l’université de Perpignan Via Domitia et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la fondation Jean-Jaurès » – autrement dit, un homme puissant dans le façonnement de l’opinion -, n’y va pas par quatre chemins. Il voit dans ce sacrilège, cet attentat blasphématoire, qui s’est attaqué à l’un des temples de l’ordre mondial, l’aboutissement du divorce entre l’extrême droite et la culture.

Quel est le rapport entre le problème social, politique, civilisationnel, de l’immigration de masse et la culture ? Que celui qui le connaît lève le doigt. On peut chercher longtemps, sauf si l’on considère que les immigrés, comme les enfants, sont des artistes, qui s’ignorent parfois, et que les contester, c’est nier agressivement les talents qui gisent au fond de leurs entrailles.

Toujours est-il que cette tête chercheuse est allée fouiner jusqu’entre les deux guerres (période fort à la mode, en ce moment) pour constater, in fine, que la frange de la population qui gravite autour des mouvements nationaux ne sont plus, contrairement aux grands ancêtres, comme Maurras et Bardèche – intellectuels raffinés -, que des béotiens, des abrutis sans diplômes ni bagage culturel. Il se peut. Soyons modestes !

Il est fort possible aussi que l’on déniche, parmi le personnel politique actuel, des ignares parfaits, des patauds qui ne savent ni manier notre langue, ni tourner les pages d’un livre intéressant. Ou qui n’ont pas lu depuis des lustres. Ou qui, carrément, se foutent de toute culture, hormis quand il s’agit de se faire mousser (et là, il existe des conseillers idoines pour tendre le bon papier).

Il est probable, de même, que l’obtention de diplôme et le succès scolaire (dont on sait quelle valeur lui accorder, maintenant) n’octroient nullement l’intelligence, ni la sagesse, ni le goût, ni même la culture authentique, qui est l’art de discerner et de mettre en perspective, du haut de ce promontoire de la pensée dont parle Montaigne.

En vérité, on pourrait rétorquer que c’est toute la société libérale et utilitariste actuelle qui s’est appauvrie culturellement. Et que l’on trouverait la même proportion de sots dans tous les camps. À vrai dire, la tentation est grande, parfois, de découvrir, chez certains « ploucs », ou « beaufs », beaucoup plus de compréhension de la vie réelle que chez certains rats de bibliothèque, surtout quand ils sont gavés de fromage.

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mercredi, 18 mars 2015

La lutte contre le terrorisme, brise-glace de nos libertés

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Jean-Yves Le Gallou Boulevard Voltaire cliquez ici

Le projet de loi contre le terrorisme ne réduira pas la menace de l’islam radical et ne ralentira pas l’islamisation de la France mais il restreindra singulièrement nos libertés.

En bons robespierristes qu’ils sont, Valls, Cazeneuve et Le Drian, la fine équipe du Grand Orient de France qui nous gouverne, veulent faire adopter une véritable « loi des suspects ».

Le projet présenté est clairement liberticide : les opérateurs Internet seront contraints de transmettre les données de connexion des « suspects » et même d’aider à détecter, par un traitement informatique, une « succession de connexions suspectes ».

Et la liste des « suspects » sera établie sur simple décision administrative par les services de renseignement. Eux-mêmes étroitement dépendants du pouvoir politique auquel ils rendent compte quotidiennement. De même, le gouvernement veut disposer des clés permettant de décrypter le secret des conversations protégées. Il s’agit d’une tentative d’avancée majeure vers une société de surveillance : “Big Brother is watching you!”

Bien sûr, on nous explique qu’il s’agit de lutter contre le « terrorisme »… Mais c’est aussi ce qu’on nous affirmait il y a vingt ans lorsque fut créée la garde à vue de 96 heures, aujourd’hui étendue à une infinité de cas sous couvert de « lutte contre la criminalité en bande organisée », c’est-à-dire à peu près n’importe quoi…

La prétendue lutte contre le terrorisme est un prétexte pour mettre le pied dans la porte qui protège nos libertés. De nos libertés de transactions et de nos libertés d’expression. Une fois la loi votée contre le « terrorisme », il sera facile de l’étendre aux « crimes contre la pensée » : le « révisionnisme », le « racisme », « l’homophobie » et, de manière plus générale, tout ce qui déplaira et sera qualifié de « discours de haine ».

Le philosophe et essayiste suisse Éric Werner avait diagnostiqué cette évolution : l’immigration de masse est génératrice de violences par rejet de la société d’accueil ; ce qui débouche sur une demande sécuritaire qui permet de réduire progressivement les libertés. C’est la stratégie du chaos au service de la société de surveillance. Il est clair que les sociétés multiculturelles étant multiconflictuelles, le prétexte est tout trouvé pour développer des législations liberticides. L’immigration de masse ne porte pas seulement atteinte à notre identité, elle débouche aussi sur une réduction de nos libertés ; libertés qui sont elles-mêmes la partie la plus précieuse de notre identité.

Ne tombons pas dans le piège de l’oligarchie mondialiste et des enfants de la terreur révolutionnaire qui se servent des menaces qu’ils font prospérer pour mieux nous assujettir. Défendons nos libertés et notre identité !

12:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 17 mars 2015

Presse sous-terraine : un nouveau numéro (n°4) de l'Aristoloche

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L'Aristoloche 4 cliquez ici

10:03 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier), Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 14 mars 2015

EUROPE : LA LEÇON ISLANDAISE Ils ne veulent pas de cette Europe là

img_2-11778_drapeau_0_carte_islande.pngJean Bonnevey

Métamag cliquez ici

Alors que, pour cause de petite stratégie politicienne pour éviter le naufrage des départementales, les partis systémiques se rattachent à l’Europe, certains européens, eux, ne perdent pas le nord.

L’Islande a annoncé jeudi avoir retiré sa candidature à l’Union européenne, deux ans après l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement eurosceptique de centre-droit qui promettait de mettre un terme au processus lancé en 2009. Comme quoi, on peut tenir ses promesses électorales et se passer de l'UE.

Cette décision est l’application simple du programme de la coalition de centre droit arrivée au pouvoir en 2013, qui promettait de mettre fin au processus d’adhésion. « Les intérêts de l’Islande sont mieux servis en dehors de l’Union européenne », a justifié le ministère des Affaires étrangères.

Il avait fallu des circonstances très particulières pour que Reykjavik dépose sa candidature en 2009, le premier gouvernement de gauche de l’histoire du pays, une grave crise financière qui avait ébranlé la confiance des citoyens dans leurs institutions nationales et la chute de la valeur de la couronne, qui avait suscité l’envie d’adopter l’euro…envie vite passée depuis. Plus de six ans après, l'effondrement d'un secteur financier hypertrophié qui avait plongé l'île dans la récession, la principale préoccupation d'une majorité d'Islandais n'est pas l'UE, mais les emprunts contractés durant les années de "boom" économique qu'ils ont du mal à rembourser.

Les sociaux-démocrates islandais n’ont jamais réussi à expliquer à l’opinion comment ils allaient combler le fossé entre Bruxelles et Reykjavik sur les quotas de pêche. Ce sujet épineux n’aura même pas été abordé lors des négociations entre juin 2011 et janvier 2013.

L’Europe déteste les spécificités qui font les nations.

L’adhésion aurait soviétisée la principale ressource du pays. "Le gouvernement n'a pas l'intention d'organiser un reférendum", a précisé le ministère des Affaires étrangères. Et mieux, "si le processus doit être repris à l'avenir, le gouvernement actuel considère important de ne pas progresser sans en référer préalablement à la Nation".

Même si une majorité des électeurs aurait souhaité un reférendum, il semble difficile d'imaginer ce qui pourrait les amener à voter "oui" un jour, alors que le pays bénéficie déjà de nombreux avantages grâce à ses liens avec l'UE, sans souffrir des inconvénients. L'Islande est ainsi membre de l'Association européenne de libre échange (AELE) et applique la convention de Schengen qui permet la libre circulation des personnes. Cela permet au pays d'exporter ses produits de la mer vers le continent sans barrière tarifaire, alors même qu'il est engagé dans une "guerre du maquereau" avec l'UE. Depuis que l'Islande a relevé son quota de pêche en 2010, au motif que le réchauffement climatique aurait fait migrer l'espèce vers le nord, le conflit n'a pas pu être résolu malgré une multitude de réunions. Laisser Bruxelles décider du quota de pêche islandais paraît impensable sur l'île.

L'espace Schengen stimule une autre industrie importante pour le pays, le tourisme, crucial pour les entrées de devises. On peut donc être eurosceptique, européen  et hors de l'Union l’assumer et s’en bien porter. Gageons que Manuel Valls parlera peu de l'Islande avant le premier tour de la municipale.

13:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CRETINISME

484191219.jpegRichard Millet

Au sujet de Michel Onfray faisant le jeu du Front national parce qu’il préférerait un juste point de vue d’Alain de Benoist aux fausses analyses d’insignifiants sophistes de la gauche caviar (désignation oubliée au profit des Bobos, comme si l’on voulait, en temps de crise économique, faire oublier qu’on est immensément riche), la déclaration de M. Valls me rappelle celle d’un autre premier ministre, également socialiste, J.-M. Ayrault, à mon propos, pendant l’affaire qui porte mon nom : le crétinisme semble devenu la marque du socialisme français, pour peu qu’il ne l’ait pas toujours été, trouvant néanmoins sa perfection dans la fonction de premier ministre.

On ne saurait trop recommander à M. Valls d’abandonner ses coups de menton rhétoriques, qui sont l’apanage des hommes petits, pour lire un livre d’Alain de Benoist, par exemple le récent Traité transatlantique et autres menaces (paru chez Pierre-Guillaume de Roux) : il comprendrait ce qui menace réellement la France. L’hystérie anti Front national ne sert qu’à détourner l’attention des problèmes auxquels nul homme politique n’ose s’attaquer, en particulier du naufrage continu de l’enseignement public, origine de la plupart de nos maux. Elle recoupe aussi le point de vue de la presse de gauche charlifiée, anti-amalgamiste et pro-musulmane, dont les directeurs s’efforcent de trouver chez certains intellectuels l’origine, voire la fabrication des djihadistes, donc les vrais auteurs des attentats parisiens.

Il se trouve que j’ai dîné, la semaine dernière, avec Alain de Benoist, par la grâce d’une jeune amie. J’ai été frappé de l’attention que ce penseur, dont me sépare mon catholicisme et sans doute d’autres choses, porte à autrui : une attention très rare et précieuse pour moi qui ai dû supporter pendant des décennies la chiennerie d’un milieu, le littéraire, où abondent les narcissistes rebelles et persécuteurs. Nous avons surtout parlé de ce qui empêche la France d’être un pays libre, et non du Front national.

Pour en revenir à M. Valls, il faut sans doute voir l’origine de sa bévue dans son goût pour Le Clézio. On ne peut en effet aimer Le Clézio sans en être abêti ni se mettre à parler à tort et à travers. Doit-on penser, comme on le disait pour Harry Potter, qu’il vaut mieux lire ça que rien du tout, au contraire du chef de l’Etat, qui ne lit pas ? Non : ne pas lire Le Clézio est un réel avantage pour la pensée ; ce qui n’implique bien sûr pas qu’on pense : Hollande en est la preuve. C’est que l’œuvre du Clézio participe du crétinisme justement évoqué par Onfray dans sa réponse à M. Valls. Ce lamentin transatlantique, ce grand doudou ultramarin, cette belle tête molle nobélisée n’a pas, lui non plus, perdu l’occasion de se taire, Valls et Le Clézio dansant ensemble le tango de l’identité multiple : le bon immigré parfaitement assimilé (ce qui est vrai pour le Catalan) et le pseudo-Mauricien qui menace de rendre son passeport français si le Front national arrive au pouvoir, voilà qui prêterait à sourire si El Clézio, comme tous ceux qui parlent de s’exiler, ne révélait son mépris de la France jadis profonde et aujourd’hui périphérique et muette, dégradée par le pouvoir socialiste (dans lequel j’inclus la droite).

Nous aimerions, nous aussi, jouir d’un autre passeport et nous exiler dans notre pays d’origine, ou ailleurs. Nous n’avons pas la chance de ces gens dont on pourrait dire qu’ils ruinent la noblesse même d’exil si les voir partir ne dût pas être une chance pour la France, sans doute la dernière. Que Clézio méprise la France des petits Blancs et des pauvres, là n’est pas la question ; ce qu’il a écrit dans La Pravda du  16. I. 2015 est révélateur d’une bêtise non seulement insondable mais surtout blasphématoire, voire criminelle : « Trois assassins, nés et grandis en France, ont horrifié le monde par la barbarie de leur crime. Mais ils ne sont pas des barbares », explique le koala de la pensée mondialiste. Nés et grandis en France : on notera la hardiesse de l’anacoluthe pour désigner des criminels non-barbares qui n’ont eu que de mauvaises fréquentations. J’ignore quelle a été la réaction des proches des victimes de ces pauvres gamins de banlieue que l’horrible pouvoir républicain a rendus criminels.

On ne saurait donc assez recommander à M. Valls de changer de lecture et, outre Alain de Benoist, de lire Michel Onfray ; un homme qui a écrit La Religion du poignard, éloge de Charlotte Corday (Galilée) ne saurait  être tout à fait mauvais.

Source : site de Richard Millet cliquez ici

via Le Journal du Chaos

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jeudi, 12 mars 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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Un grand article consacré à notre dernier numéro des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au Maréchal Mannerheim, sauveur de la Finlande cliquez ici

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mercredi, 11 mars 2015

«JE ME SENS PLUS Â GAUCHE QUE MANUEL VALLS ! » Un entretien avec Alain de Benoist publié dans Le Point

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Source Le Point cliquez ici

La polémique fait rage entre Onfray et Valls. En jeu, l'intellectuel étiqueté (très) à droite Alain de Benoist. Nous lui avons demandé ce qu'il en pensait. Lauréline Dupont pour Le Point.

Le Point : Ce week-end, Manuel Valls a déclaré : «Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'Alain de Benoist - qui était le philosophe de la Nouvelle Droite dans les années 70 et 80, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'horloge, le Grece - [...] vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères." Manifestement, le Premier ministre préfère BHL à vous. Comment réagissez-vous à ses déclarations ? 

Alain de Benoist : Avec une certaine surprise, car c'est un propos inattendu. La question que je me pose est la suivante : pourquoi le Premier ministre, qui est en pleine campagne électorale, croit nécessaire, dans sa campagne électorale, de s'en prendre à Michel Onfray ? C'est un peu surréaliste. J'ai l'impression que Michel Onfray, dont Manuel Valls essaye de faire croire qu'il se "droitise" - ce qui à mon avis est tout à fait faux -, est le symbole d'une gauche restée fidèle à ses engagements de gauche. Onfray est un peu la statue du commandeur, il ne cache pas le mépris qu'il a pour la gauche sociale, libérale, réformiste incarnée par Manuel Valls. Il a été plus proche dans le passé du Front de gauche, donc, en s'en prenant à lui, Manuel Valls essaie de se débarrasser de quelqu'un qui le gêne parce qu'il lui donne mauvaise conscience. 

Deuxièmement, Manuel Valls lui reproche de préférer Alain de Benoist à BHL, je note que Michel Onfray n'a jamais dit cela. Il a dit qu'il préférait une idée juste émise par Alain de Benoist plutôt qu'une idée fausse émise par BHL, ce qui ne me paraît pas être une déclaration stupéfiante et révolutionnaire, mais, apparemment, cela pose des problèmes à Manuel Valls.

Troisièmement, voir Manuel Valls me faire cette publicité un peu involontaire est étonnant, car je ne doute pas qu'il ne connaît pas une ligne de ce que j'ai pu écrire dans ma vie. Il recopie les fiches qu'on lui a transmises. Je n'ai jamais fait partie du Club de l'horloge, il m'attribue la paternité de la matrice idéologique du FN, ce qui a dû bien faire rire les gens du Front. Bref, il parle de ce qu'il ne connaît pas. J'ai l'impression qu'il a complètement pété les plombs. C'est un homme ambitieux et nerveux qui fait des coups de menton un peu mussoliniens, mais cette espèce de mauvaise humeur perpétuelle cache plutôt un certain désarroi, une incertitude de soi. Il fait partie d'une classe dirigeante qui constate que tout est en crise, que tout s'effondre et qui a le sentiment que le sol se dérobe sous elle. Ses déclarations apocalyptiques selon lesquelles Marine Le Pen peut arriver au pouvoir en 2017 - ce que je ne crois pas - sont faites pour terroriser l'opinion, on est dans une espèce de climat de "terrorisation", si je peux employer ce terme. 

N'est-ce pas un peu schizophrénique de la part de Valls d'expliquer d'une part que la France va se fracasser contre le FN et d'autre part de stigmatiser ceux qui, à gauche, seraient coupables d'accointances avec une droite qu'il juge trop à droite ? Pointer du doigt Onfray revient à affirmer que la gauche est incapable d'évoluer, de se remettre en question, quelle que soit la menace. 

Je vais vous faire une confidence, je me sens beaucoup plus à gauche que Manuel Valls ! Apparemment, le Premier ministre s'adresse à des gens qui croient que le clivage gauche-droite garde une certaine validité, alors qu'il m'apparaît complètement obsolète, je crois qu'il a été remplacé par un clivage entre les partisans et les adversaires de la globalisation, ceux qui en profitent, ceux qui en souffrent. 

Dans le dernier numéro d'Éléments, vous appelez Michel Onfray à vous rejoindre... 

Pas à nous rejoindre ! Onfray a un souci aigu de son indépendance, je m'en voudrais d'y porter atteinte. Je pense que tous les gens qui se sentent un peu mal dans cette société dominée par les rapports de classes et la logique de l'argent ont tout intérêt à se rencontrer et à bavarder un peu. 

Entre lui et vous, lequel des deux a évolué ? 

Tout le monde évolue et surtout la situation évolue. Je ne dis pas ce que je disais il y a 25 ans, et c'est la même chose pour Michel Onfray. 

À vos yeux, le clivage droite-gauche est obsolète, vous participeriez aujourd'hui à une aventure qui s'appellerait la Nouvelle Droite ? 

La Nouvelle Droite n'a jamais été une autodésignation, ce sont les médias qui, en 1979, ont dit : "Ah, extraordinaire, il y a une nouvelle droite", à l'époque je n'étais pas ravi de cette expression, à la fois parce qu'elle avait un caractère très politique, alors que je ne suis pas un acteur de la vie politique, et aussi parce qu'elle nous enfermait dans une dénomination très réductrice. Au cours de ma vie, j'ai adressé des critiques incessantes à beaucoup de gens de droite, donc je n'ai jamais beaucoup aimé cette étiquette. Mais quand une étiquette a été lancée comme ça, on est obligé de l'assumer. Repartir dans une nouvelle aventure, oui, mais je ne le ferais certainement pas sous cette étiquette-là aujourd'hui.

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Valls ou comment tenter de torpiller ses adversaires en 10 leçons (assez grossières…)

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Stupeur et tremblement au gouvernement. Il suffit de voir les sondages, ça sent le sapin même quand le ministre des Finances n’est pas dans les parages. Tachycardie et mains moites à tous les étages. Manuel Valls, lui, est carrément en nage. Il faut peut-être desserrer sa cravate, l’allonger, appeler Anne Gravoin, qu’elle vienne lui tapoter la main ? C’est la crise d’anxiété caractérisée. Celle qu’on n’arrive plus à dissimuler.

On en parle à tout le monde : Manuel Valls « angoisse » face à la montée du FN. J’ai un doute : n’est-ce pas au gouvernement d’écouter les angoisses des Français… et non l’inverse ? On a connu bien d’autres pachas de navire en perdition, mais aucun n’est allé toquer aux portes des cabines pour confier ses sourdes inquiétudes, même pas celui du Costa Concordia.

On se raccroche à des réflexes infantiles qui rassurent : disserter sur Alain de Benoîst comme matrice idéologique du FN sent le topo entre étudiants acnéiques dans le local de l’UNEF en 1980. Pour se mettre à son niveau, le philosophe Michel Onfray, sur Twitter, vient de lui répondre par une blague Carambar traînant dans les cours de récré depuis à peu près la même époque : « On ne peut pas être Manuel et intellectuel. » Tout cela tire vraiment ce pays vers le haut.

On se passe un gant de toilette sur le visage et on retrouve la tête froide pour régler quelques dossiers courants. Comme saper l’UMP. Par le système – supervisé par le ministère de l’Intérieur – des « nuances » politiques, aussi scabreuses que celles du cinéma, désignant les candidats aux départementales. Laurent Wauquiez tempête, et on le comprend : si, dans un canton, il y a une alliance de l’UMP avec un autre parti de droite, le binôme sera plutôt étiqueté « divers droites ». Si au contraire, le PS s’unit à un autre parti de gauche, le tandem sera homologué « PS ». Bref, sur 2.054 cantons, on trouve 428 binômes UMP contre 997 PS, 1.173 estampillés « union de la droite » contre 587 « union de la gauche ». Pas mal. Le soir des élections, ce sera du meilleur effet visuel sur les camemberts à la télé.

Sauf qu’évidemment, on a oublié l’essentiel. Par le cordon sanitaire que l’on a soi-même tendu autour du FN, on lui a interdit, bêtement, toute alliance… Ne restent que des monômes, insubmersibles dans le marécage du « divers droites ».

Alors les nerfs lâchent. On tape rageusement, poings serrés, sans réfléchir : Manuel Valls, bon sang, n’a pas assez lu Marie Higgins Clark. La moindre des choses, quand on projette d’assassiner quelqu’un, est d’éviter de le menacer en public juste avant. Il se vante de vouloir « stigmatiser Marine Le Pen » et, d’un coup, Martin Schulz, à quelques jours des départementales, découvre 20 assistants parlementaires FN « fortement suspectés de ne jamais travailler sur le front européen » (Le Monde). Et le président du Parlement européen d’« avertir de son initiative » Christiane Taubira, et de lui « révéler des faits qui pourraient inciter le parquet national financier à se saisir du dossier », car « Les pratiques décrites pourraient être assimilées à du financement illicite de parti politique. »  

Je ne connais pas ces 20 assistants et n’ai donc pas la moindre idée de la façon dont ils meublent leur journée au bureau, s’ils s’occupent de l’Europe, du FN, ou de leurs courses sur auchan.fr quand leur frigo est vide. Mais je connais un gouvernement fortement suspecté de ne jamais travailler sur le front français, préférant se concentrer sur sa propre cuisine électorale. Et cela pourrait être assimilé aussi à du financement illicite de parti politique…

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vendredi, 06 mars 2015

Lannion. « La place du chien », une pièce inspirée par le racisme anti-blanc ?

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Source Breizh infos cliquez ici

Le 26 février dernier s’est tenue à Lannion, au « Carré Magique », la représentation d’une pièce de théâtre intitulée « La place du chien », imaginée par la troupe rennaise  " Lumière d’août ".  Une pièce subventionnée où le racisme anti-blanc est à l’honneur.

Synopsis de ce «sitcom» : « Silvain, musicien congolais, et Karine, jeune précaire française, tombent amoureux. Silvain vient s’installer chez Karine, qui habite avec son labrador Sherkan dans un minuscule appartement… Karine a un rapport assez fusionnel avec son chien, tandis que Silvain est persuadé qu’un esprit malin habite l’animal…

Apprendre à se connaître, s’aimer, trouver les moyens d’aménager le quotidien, vivre et surmonter des conflits rendus insolites par la présence de l’animal : c’est sur ce scénario banal que se construit le début de la pièce.Elle bascule progressivement vers des horizons plus étranges, politiques et métaphoriques. Le lit du couple devient un enjeu de pouvoir, Silvain tente de marabouter Sherkan, qui se met à lui écrire des messages sur le miroir de la salle de bain, ou à lui diffuser des chansons coloniales… Karine quitte son travail et découvre qu’elle peut tirer profit de la semence de son labrador, avant d’aller plus loin. Elle finit par perdre Silvain, qui atterrit derrière les grilles d’un Centre de Rétention Administrative.

Dans les relations des trois personnages, les rapports d’amour, de force, d’oppression ou de cruauté se déplacent et se renversent sans cesse. Animal et humains se côtoient, se confrontent et éprouvent leurs rôles.

Quelle place occupe-t-on ? Comment se traite-t-on ? Comment valorise-t-on son pedigree ?»

Outre une énième apologie du métissage, désormais précieux sésame pour garnir les comptes en banque associatifs de juteuses subventions, le concept de la pièce va plus loin : la femme blanche, serait opprimée et ne pourrait se libérer du « mâle blanc » qu’en se vendant sexuellement ou en s’ouvrant à d’autres cultures: elle reporterait sa frustration quasi intrinsèque sur son animal domestique ou bien sur l’homme noir, qui serait quant à lui porteur d’avenir, d’ouverture, et serait une victime permanente d’un système qui amène l’homme blanc à mieux traiter son animal domestique que l’Africain qui arrive sur notre continent sans y avoir été invité.

Le tout agrémenté de chants coloniaux des années 30 et du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, histoire de bien confirmer au public, quasi-exclusivement Européen de souche, qu’il est bourré de préjugés et de réflexes racistes et sexistes.

« J’ai écrit cette pièce suite à des discussions avec des amis africains sur le rapport étrange que les Blancs entretiennent avec leur chien. » affirme le plus sérieusement du monde Marine Bachelot, qui l’a mise en scène.

Paroxysme de la haine de soi et de la culpabilisation des Européens, cette pièce de théâtre est co-produite et subventionnée par la Maison du Théâtre (Brest), le Théâtre du Pays de Morlaix,  Scène de Territoire pour le théâtre, le Centre Culturel de Cesson-Sévigné mais aussi par l’Aide à l’écriture et à la production de Beaumarchais – SACD, le Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la production, le Théâtre National de Bretagne (Rennes)…

Ce sont donc des dizaines de milliers d’euros (des centaines si l’on inclut les subventions reversées au « Carré magique » de Lannion, hôte qui bénéficie de 450 000 euros par an de subventions de la part de Lannion communauté) qui ont servi – en plein coeur de la Bretagne – à commettre ce nouvel « attentat culturel » contre l’homme blanc et sa civilisation.

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jeudi, 05 mars 2015

ISLAMISME - FN : UNE COMPARAISON SCANDALEUSE Ça c’est du dérapage mais pas pour les médias !

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Raoul Fougax - Métamag cliquez ici

Le premier ministre joue gros pour les départementales. S’étant auto proclamé général en chef, la défaite lui sera attribuée. Cela étant la fébrilité "Sarkosyste" qui commence à l’atteindre ne peut tout justifier. Mettre sur le même pied des terroristes égorgeurs et les militants d’un parti légal et sollicité par de nombreux français est, sinon une forfaiture, en tout cas une infamie. Ainsi la république française serait menacée par l'islamo-fascisme selon la formule ridicule du Premier ministre et une sorte de populo fascisme car c’est cela qu’il a dans sa tête d'anti franquiste passéiste et anachronique. On a envie de lui dire Manu prend tes gouttes, car tu es sur une mauvaise pente.

Plus intéressante encore la réaction des médias. Les journaleux militants qui font campagne au quotidien contre le Front national et le Zemmouro-fascisme des esprits n’ont pas été choqués. Ils n’y ont vu semble t-il aucun dérapage. Ils ont été plutôt scandalisés par une critique assez soft de madame Taubira  décidément inattaquable car femme et noire.

L’Islamocentrisme de la société française en état avancé de soumission est indiscutable quand on relit les propos du Premier ministre. «C'est un fait, beaucoup de Français musulmans, et de musulmans de France, se sentent aujourd'hui montrés du doigt. Ils sont victimes d'amalgames avec ceux qui abîment le message de l'islam, l'utilisent pour en faire une doctrine de haine, de rejet, de repli», a-t-il dit.

L'extrémisme islamiste et l'extrême droite "se nourrissent l'un et l'autre", représentant un "danger majeur", a jugé M. Valls, qui a fait du Fn le principal adversaire de ses meetings de campagne pour les élections départementales. «La seule réponse, la seule, à ces deux dangers qui se nourrissent l'un de l'autre (...), c'est la République. La seule réponse, c'est la laïcité, c'est l'éducation, c'est l'université, c'est le savoir, c'est l'intelligence, c'est la capacité de vivre ensemble», a-t-il plaidé.

Dans la vaste salle de prières de la grande mosquée de la capitale alsacienne, qu'il avait inaugurée en 2012 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, puis à l'université en pointe dans les diplômes consacrés à la laïcité et l'islamologie, le Premier ministre a détaillé l'esprit de la grande concertation qu'a lancé son gouvernement la semaine dernière autour de l'islam en France. Se servir de l'islam pour contrer le libre vote des Français aux prochaines départementales, c’est tout de même une sacré faute et une injure à l’ égard  de ceux pour qui le vivre ensemble passe d’abord par l'acceptation,  par celui qui est reçu, des règles de vie de celui qui le reçoit et à qui on n'a jamais demandé son avis.

Cette volonté d’imposer l’islam au cœur de la laïcité et de rejeter de la république les Français du canal historique est une erreur politique majeure. C’est vrai, ce n’est pas un dérapage, c’est beaucoup plus qu’un dérapage, hélas !

09:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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lundi, 02 mars 2015

Connaissez-vous L'Aristoloche ?

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C'est un journal-tract satirique, incisif et instructif,

rédigé par Pierre de Laubier.

Lisez le n°3 cliquez ici

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samedi, 28 février 2015

De la chatte de Lagerfeld à la mise à sac de Mossoul : les ravages de l’idolâtrie

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Marie Delarue Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans la France du chômage, de la crise, des attentats des fous d’Allah et de l’impossible réforme, l’événement qui agite le Tout-Paris est la reprise du Divan d’Henry Chapier par Marc-Olivier Fogiel. Ou quand un people travesti en journaliste confesse ceux qui en sont ou voudraient bien en être, y compris un Mélenchon entre deux manifs contre le libéralisme. Sur quoi ne grimperait-on pas pour montrer son derrière…

Donc, mardi soir dernier, ledit Fogiel confessait l’ineffable Karl Lagerfeld. Un homme plein de talent et d’argent, pétri de culture et de suffisance, dont on ne sait jamais – mais lui non plus, peut-être – où il situe la frontière entre sincérité et morgue provocatrice.

L’homme au catogan, aux éternelles lunettes noires et aux mitaines destinées à dissimuler ses taches de vieillesse, va sur ses 82 printemps. Bien cachés. Et depuis qu’il a franchi ses octante ans, le couturier/photographe/éditeur/libraire est amoureux. Fou éperdu de sa chatte Choupette, chose que nul aujourd’hui ne saurait ignorer.

Le prince de Hambourg Karl Otto Lagerfeld l’a donc redit à Fogiel, Choupette emplit sa vie comme personne jusqu’ici : « Si elle va chez le docteur pendant deux heures, je trouve que l’atelier est mort.[…] Quand je suis en voyage, toutes les heures on m’envoie une image. […] Je veux savoir qu’elle est contente, qu’elle n’est pas malade. Le vétérinaire a dit qu’il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi hystérique que moi avec ce chat… ». Alors, logiquement, Karl Lagerfeld en a fait son héritière.

« Choupette est une fille riche », dit le chattolâtre. Un bon parti en somme. Il l’a richement dotée, place sur un compte à son nom les fonds qu’elle retire de ses (incessantes) séances de pose, de la ligne de vêtements et d’accessoires qu’il lui a consacrée, des royalties issues de la vente de son livre Choupette, la vie enchantée d’un chat fashion, publié l’an dernier chez Flammarion. Choupette a deux nounous, un iPad pour faire mumuse avec des souris numériques qui défilent sur l’écran. Présente sur Twitter, Instagram et Facebook, elle aurait plus de 90.000 followers. « Elle a sa propre petite fortune, c’est une héritière : s’il m’arrive quelque chose, la personne qui s’en occupera ne sera pas dans la misère », conclut l’homme à la perruque poudrée.

« Vous ne trouvez pas ça un peu too much ? », lui demande quand même Fogiel. « Ça n’encombre personne, ça ne gêne personne… », répond Lagerfeld.

Peut-être que oui, mais peut-être que non. On peut y réfléchir. Que Lagerfeld découvre l’amour transgenre à bientôt 82 ans et idolâtre sa chatte siamoise est en effet une affaire qui ne concerne que lui, ou plutôt ne devrait concerner que lui. La vérité, c’est que lorsqu’il en fait la publicité mondiale et un objet de culte sur la Toile, cela devient une obscénité. Obscénité sociale, économique et culturelle.

Fait du hasard, Lagerfeld partage aujourd’hui l’actualité avec Daech dont les troupes barbares, utilisant comme lui la publicité des réseaux sociaux, nous offrent le spectacle de la mise à sac du musée de Mossoul, en Irak. En vidéo diffusée sur toute la planète : le « massacre des idoles ». Qu’ils disent. Des antiquités millénaires réduites en poussière à coups de massue et de marteau-piqueur, soit la perte incommensurable pour l’humanité d’un pan de son art et de son histoire la plus ancienne.

Considérant les choses sous cet angle, je ne suis pas sûre que l’idolâtrie de Karl Lagerfeld pour sa Choupette soit sans conséquence. Je suis même persuadée du contraire, certaine que le perruqué et sa siamoise offrent aux djihadistes une raison de plus de vomir notre Occident dégénéré.

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