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samedi, 26 août 2017

Dans "Présent" de cette fin de semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "La Hongrie sentinelle de l'Europe" (Les Bouquins de Synthèse nationale)

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jeudi, 24 août 2017

Dans le quotidien PRÉSENT d'aujourd'hui : un entretien avec Thierry Bouzard, auteur du livre "Notre identité en chansons" (Les Bouquins de Synthèse nationale)

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Lire cet entretien en P. 4 cliquez ici

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Vous pouvez aussi le trouver dans les bonnes librairies ou en le commandant par correspondance à : Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (27€ + 4€ de port, chèque à l'ordre Synthèse nationale).

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mercredi, 16 août 2017

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT JALLAMION

AMortleflic1-769x1024-279x372.jpgArnaud Beauregard

Ligue duMidi cliquez ici

« A mort le flic ! » (Publié aux éditions Riposte laïque cliquez ici) est le titre d’un opuscule loin d’être pompeux. Bien au contraire, l’auteur, Sébastien JALLAMION déroule au fil des pages le processus du rouleau compresseur de l’administration déclenché pour obtenir la mise à mort professionnelle d’un « malfaisant » s’adonnant au militantisme de la cause nationale.

Mais, il est patent de constater que cette institution policière est devenue au fil du temps, feutrée et insipide, dans laquelle il fleure bon d’être « politiquement correct ».

En définitive, l’administration ne demande plus aux policiers d’être des « flics » mais simplement d’être de bons fonctionnaires disciplinés, et pour paraphraser le Général DE GAULLE une sorte d’agrégat de « veaux » obéissants seulement aux diktats imposés par la bien-pensance !

Malgré la récurrence annuelle de quatre millions de crimes et délits enregistrés par les services de Police et un taux d’élucidation des enquêtes judiciaires peu glorieux avoisinant les 10%, la haute hiérarchie policière décréta qu’une simple publication anonyme sur des réseaux sociaux méritait un traitement administratif et judiciaire implacable.

Le Directeur Départemental de la Sécurité Publique jugeait la publication de Sébastien JALLAMION méphitique, à la rhétorique fantasmagorique et hallucinogène, incompatible avec le “vivre ensemble” sous l’ère de l’islam modéré.  Alors, tel un haruspice, qui lit dans les viscères d’un mort, ce haut fonctionnaire interprétait la volonté divine de l’élite de la bien-pensance islamo-collaboratrice en quémandant à ses pairs de l’administration et à l’institution judiciaire une peine irréfragable contre ce dissident de la cause nationale.

Dans l’incurie de la sempiternelle culture de l’excuse pour les racailles, le glaive de la justice s’abattit sur l’innocent.  Jeté au pilori, assassiné professionnellement et socialement, condamné par la justice, il ne restait plus que l’exil amer en Suisse à Sébastien JALLAMION pour éviter l’embastillement au milieu de ceux qu’il avait traqué autrefois.

Dans ce maelstrom de l’insécurité physique et culturelle, ce soit disant « délit d’opinion » semble bien dérisoire comparé aux zones de non-droit pullulant sur le territoire national, à ces « jeux de massacre » récurrents dans les rues de Paris ou de Nice, ou à l’échec de la lutte contre le trafic des stupéfiants pour lequel une grande partie de l’élite dominante suggère de légaliser le cannabis afin de conserver l’illusion de la paix sociale dans les quartiers sensibles.

Sébastien JALLAMION a écopé d’une « triple peine » : administrative par la révocation, judiciaire par la condamnation pénale, et professionnelle par la suspension définitive de sa qualification d’Officier de Police Judiciaire… Peine irréfragable pour avoir tout simplement publié une photographie sommaire dans laquelle le « facebookeur» prenait pour cible le calife djihadiste et terroriste irakien Abou Bakr Al-BAGHADI.

Bien que le législateur ait supprimé la double peine pour les étrangers délinquants, les apôtres “droits de l’hommiste”  ne semblent pas être effarouchés à l’idée qu’en France, un homme peut être sanctionné pour le même fait à trois reprises. Bien évidemment, l’administration a cette faculté habituelle de contourner le délit de harcèlement moral en jetant en premier lieu l’opprobre sur le fonctionnaire, en dénonçant la commission d’un crime honteux de lèse-majesté d’islamophobie et d’amalgame

Lorsque le début des ennuis se profile à l’horizon, Sébastien JALLAMION a la crédulité d’avoir confiance en reconnaissant tout benoîtement les faits en pensant que le bon droit prévaudrait. Appréciation de jugement motivée par le fait qu’il avait pris l’assurance d’être une personne lambda, par l’anonymat sur les réseaux sociaux, afin de ne pas mettre en avant la qualité de sa fonction et ne causer ainsi aucun manquement déontologique.

Mais, c’était oublier le système ORWELLIEN de cette hiérarchie policière qui ne tient pas compte que « L’honnêteté n’est pas un habit des dimanches, mais un vêtement de tous les jours »… Le rouleau compresseur de l’administration est bien rodé : le tout commence par une simple audition administrative, puis une enquête judiciaire et pour finir conduire le « prévenu » devant le tribunal correctionnel.

Ainsi, par ce mode de fonctionnement, l’administration a eu les coudées franches pour asséner le coup fatal en traduisant le pauvre Sébastien devant un conseil de discipline qui n’avait plus qu’à entériner la suspension ou la révocation due à l’obtention d’une condamnation pénale. Et pour achever l’insubordonné, une convocation devant le procureur général pour lui supprimer sa qualification d’Officier de Police Judiciaire au cas où le séditieux militant réussirait contre vents et marées à rependre ses fonctions.

Ainsi meurtri, humilié, il sera aisé pour l‘administration de le « placardiser » dans un emploi peu exaltant où le pauvre policier finirait par sombrer dans la dépression d’autant plus que la fonction publique l’avait suspecté d’avoir des problèmes psychologiques. Quoi qu’il advienne du fatum administratif, le sort du Brigadier-Chef de LYON était scellé à jamais, sans autre forme de procès, le verdict était sans appel.

Sébastien JALLAMION ne pourra plus ou ne devra plus exercer son métier qu’il a choyé pendant deux décennies… telle en est la volonté de ces nouveaux inquisiteurs. Et oui, tout ça pour ça ! Qu’il serait plaisant de constater pour le peuple des exclus des territoires abandonnés que cette hiérarchie policière ait la même empathie à l’égard des millions de victimes de crimes et délits, comme toutes ces femmes battues ou violées, ces enfants rackettés à la sortie des écoles, ces ouvriers abandonnés dans les quartiers sensibles où  quelques « jeunes désoeuvrés de cités » incendient leurs voitures en toute impunité.

La bêtise de bons nombres de militants et de cadres de la droite nationale et populaire consiste à cultiver la persévérante fausseté d’une police muselée qui finira par se révolter et libérer les zones de non droit des hordes ethnico-délinquantes. Et par conséquent, dans cet aveuglement de l’esprit il ne fait l’ombre d’un doute que le fossoyage de Sébastien JALLAMION ait généré un engouement de solidarité au sein des forces de l’ordre.

Pourtant, toute vérité n’est pas bonne à dire et dans son exil helvétique, Sébastien JALLAMION est un homme bien seul, meurtri par une sentence redoutable et abandonné par une corporation qui ne s’est guère mobilisée par un élan de générosité et de courage.

Gardons en mémoire que l’injustice faite à un seul d’entre nous est une menace faite à tous !

Cette condamnation pour islamophobie est destinée à donner à l’injustice l’accent de la vérité, à rendre l’assassinat social respectable. Alors, ne donnons pas aux bien-pensants le sentiment que la solidarité entre militants de la cause nationale est semblable à un courant d’air, nous nous devons de sauver « le soldat JALLAMION ».

L’action solidaire est à portée de nos bourses, en se procurant son livre afin que notre camarade puisse réunir la somme de cette ignominieuse condamnation pécuniaire qui lui permettra de retrouver sa liberté d’aller et venir dans la patrie, dite, des droits de l’homme…

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vendredi, 11 août 2017

Christian Millau : le dernier galop d’un hussard

Christian-Millau.jpgPhilippe Pichon

EuroLibertés cliquez ici

Brillant, aventureux, taquin, assez solide à la riposte, excellent à l’escarmouche, Christian Millau appartenait à quelque chose comme l’école de Roger Nimier. Rien n’était beau comme cet écrivain parmi les uniformes littéraires. C’était la ligne elle-même. C’était la race de ces gamins de vingt ou trente ans qui, en 1950, étaient vraiment les enfants de la République des Lettres.

À tout juste quatre-vingt-huit ans, Christian Millau était un « jeune homme ». Il n’était pas né de la dernière pluie, et même mieux, il était né un Jour de l’An, ce qui lui évitait d’être un ravi de la crèche. Millau était venu au monde littéraire entre les hussards de droite à la Roger Nimier et les chevau-légers progressistes à la Claude Roy. Il semblait avoir tout abordé avec une fantaisie égale – surtout le pain quotidien d’une interminable après-guerre.

Mais la vie et l’œuvre de cet écrivain tardivement reconnu, capable de romans de mal du siècle, portaient pour blessures profondes des épreuves privées et l’impossible paix. À son succès Au galop des hussards (Grand prix de l’Académie française de la biographie 1999, prix Joseph Kessel 1999) succédaient bien d’autres dont un Dictionnaire amoureux de la gastronomie, neuvième opus d’une œuvre déjà bien fournie. Désormais, le besoin de tendresse et de fraternité animait le romancier en quête de sens et de poésie dans un monde qui lui paraissait en manquer singulièrement.

Le journaliste buissonnier écrivain gastronome

Après avoir raconté avec malice, dans son Guide des restaurants fantômes (Plon, 2007), les ridicules de la société française, il récidivait avec un copieux volume comportant des entrées d’une grande drôlerie : un pavé « bleu hussard » bien servi de huit cents pages d’un journaliste buissonnier écrivain gastronome.

Par sa plume et par le passé, Millau a rempli plusieurs milliers de restaurants aussi vite et aussi sûrement que Josyane Savigneau a vidé Le Monde des livres de toute saveur littéraire. « La gastronomie n’est pas un dogme, mais, comme l’amour, un plaisir, dont il est normal de discuter », écrivait-il.

Bref, un élément de la culture. Millau, qui avait le gosier littéraire en pente douce, ne démystifiait pas la cuisine, il désacralisait les restaurants. Si François Villon, notre grand poète, n’avait été (de peu) son aîné, Millau l’eût invité dans une des « tavernes de vin » qui fleurissaient à Paris, au temps de l’amour courtois et eût apporté de friands morceaux. Certes, c’était le petit bout de la fourchette, mais il plantait juste.

Une seule oreille de cochon lui manque et tout est dépeuplé

Car, depuis ses débuts à Opéra, l’hebdomadaire culturel dont un certain Roger Nimier vient de prendre la direction en 1951, Millau trouve sa voie dans la chronique caustique et amusée de la littérature et de l’actualité : des périodiques célèbres ou confidentiels des années cinquante à Service littéraire aujourd’hui, la feuille de chou d’écrivains faite par des écrivains (et cuisinée par notre ami François Cérésa).

Christian Millau appartient, par les meilleurs de ses livres, à la tradition des écrivains « charnels », voués à une observation dépourvue de prédication. Il compose de brefs chapitres où, avec humour et gravité, il rêve sur un moment où le destin prend figure. Dans Paris m’a dit (de Fallois, 2000), la crise de l’homme mûr éclate au seuil de la mort et l’introspection se colore de tragique en même temps que d’épicurisme. Et quand Millau abandonne de sa légèreté toute française, c’est pour gagner en tendresse et en majesté. En effet, il appartient à cette version d’écrivains dont l’idéologie (pardon Christian !) ne rive pas l’art aux contingences de l’époque.

Malgré ses vingt ans en 1950, on trouverait difficilement en Christian Millau les aspects attendus, et en quelque sorte négatifs, de ce qu’il est convenu d’appeler « la génération de la défaite ». Nulle trace, semble-t-il, de cette prostration qui fut le lot de la plus grande partie de la jeunesse au temps des effondrements. Son romantisme et sa désinvolture aigüe ne sont pourtant pas sans rapport avec ce qui caractérise tout un secteur du roman français d’après-guerre.

Des années Solex aux années Mac Do’

Né à Paris d’un père français et d’une mère originaire de Moscou (Bons baisers du Goulag, Plon, 2004), le jeune Millau, tout en poursuivant ses études à Sciences-Po et à la Faculté de droit, entre en 1949 au Monde de Beuve-Méry, au service politique, dirigé par Jacques Fauvet. Après la disparition d’Opéra en 1952, il reste aux côtés de Nimier et de Jacques Laurent lors d’un parcours de journalisme littéraire qui le conduit simultanément à noircir avec talent les colonnes de Carrefour, Arts, duBulletin de Paris, du Nouveau Fémina, de La Parisienne, de Candide pour devenir, après la mort tragique de Nimier en septembre 1962, rédacteur en chef adjoint au quotidien Paris-Presse où il couvre, notamment, les événements d’Algérie, les grands procès de l’OAS et, à Dallas, les suites de l’assassinat de Kennedy, avec le procès de Jack Ruby.

Il collabore à Paris-Match, Elle, L’Express, aux magazines américains Holiday et Esquire, avant de devenir l’assistant-réalisateur d’Orson Wells à Hong-Kong pour un documentaire que Pierre Lazareff fait projeter à « 5 Colonnes à la une ». Millau est un touche-à-tout.

De retour en France, il lance avec son partenaire, Henri Gault, les guides et le magazine Gault-Millau, sorte de Lagarde-et-Michard de la gastronomie et du bien vivre, entreprise (presque) philanthropique dont il quitte la présidence pour prendre sa retraite en 1995. Il a même le privilège rare d’être, entre-temps, le 42e Français à décrocher la « couv’» du Time depuis la création, au début des années 1920, du célébrissime hebdomadaire américain.

En 1995, commence une troisième vie : celle d’écrivain à temps plein. Dès son premier livre, Les Fous du palais (Robert Laffont, 1994) pour lequel il obtient le prix Rabelais, sa fidélité aux « hussards » le met à part. Le reste est connu, de Commissaire Corcoran (Plon, 2005) à Dieu est-il gascon ? (Le Rocher, 2006)

Un simple regard et la journée vide s’embrase

Une lumière d’or vient mourir sur la table d’un lieu où Millau n’est que de passage. Il y a là des gens, des gens en bout de zinc. Tout leur corps en témoigne. C’est un endroit où ils viennent parler, s’entendre, s’écouter depuis des lustres. C’est un petit bistrot de nulle part, ni de campagne ni de banlieue, un café de bord de route où il aime tant aller se perdre au gré des errances, des promenades et des hasards. En bruit de fond, une radio. Des ouvriers qui entrent et sortent.

De médiocres reproductions sur les murs, la sciure qui traîne sur le plancher, quelques verres vides sur une table et l’arrière-salle que l’on devine derrière l’étoffe d’un rideau, avec des bruits de pas, des mains de servantes que l’on aperçoit de temps à autre, le cartable de l’enfant posé au sol et le chat qui dort près du radiateur où trônait autrefois un vieux poêle. C’est un jour insensé dans une vie insensée, un temps où il ne se passe rien, où rien ne survient jamais et c’est pourtant la plus haute vie qui soit, la vie en bordure, en lisière du monde, la vie que remet en lumière le moindre rayon de soleil, le moindre regard qui se pose sur elle.

En effet, il suffit d’un regard, d’un simple regard et la journée s’embrase, les choses sont revivifiées. Ainsi ce marronnier dans la cour déserte d’une modeste auberge de province où Millau a fait halte. Une table, un vin frais, les pages blanches d’un tout petit carnet de rondes gustatives et il demeure des heures à contempler cet arbre, la bicyclette que l’on pose contre son tronc puis les mains qui l’emportent plus loin, de l’autre côté invisible de la rue. Il entend, sans le vouloir, les musiques d’une conversation, le choc des casseroles de cuivre dans une cuisine proche et seul le vent se dépose sur les pages, seul le vent, l’air frais, feuillettent les pages qu’un soleil adoucit mais il n’écrit pas, surtout pas.

L’écriture, ce sera pour plus tard ou ce sera pour jamais mais il est tout à cet arbre qui lui survivra sans doute et, en un tel moment, l’écriture est sans importance, d’aucun secours, car un livre s’écrit, justement, sous les phrases qui bruissent et lui échappent. On peut le dire ainsi : chez Christian Millau, le plaisir écrit un livre à sa place.

Saint-Tropez : Une campagne au soleil (De Fallois, 2002)

Bien sûr, je ne vous dirais pas comment j’ai rencontré Millau dans les couloirs du commissariat de police de Saint-Tropez où j’officiais, et où sévissait un chef de service aux allures de garenne déjà faisandé. Ce n’est pas rien de rencontrer l’un des derniers hussards. Nous devînmes amis, enfin, je crois, à en croire l’affection réciproque qui s’accumulait autour de verres de blanc pris sous la tonnelle de sa villa, La Vigne Saint-Anne. Je l’écoutais me raconter les hontes de la vie humaine qui sont aussi les génies de la littérature française, parmi lesquels un certain Louis-Ferdinand Destouches dit Céline se taillait la part délicieuse du lion maudit.

Christian écrivait ainsi chaque jour, dans le lit de cette errance, dans ce passage qui est mouvement et l’entraînait dans les endroits les plus délaissés où le battement même de la vie devient souvent imperceptible, à l’image de la mort glissant sous sa peau, lui interdisant de faire autre chose que d’aimer car la vie est trop brève pour entamer un autre chant que le chant de la célébration, de la vénération pour la beauté du monde établie n’importe où, en des lieux innombrables et, peut-être, innommables. Millau accueillait et il servait. Puis, aussitôt, il oubliait qu’il fut serviteur, mais il n’oubliait jamais d’accueillir. Vous m’entendez : jamais.

Adieu Christian, ou plutôt, à ce soir.

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jeudi, 10 août 2017

Charivari autour de Neymar pour faire oublier le gouffre financier des JO d’Hidalgo

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Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

Cette journée bruisse, que dis-je, s’époumone sur le fait d’actualité du moment : un très coûteux transfert dans le monde du football réputé pour sa pureté, sa transparence, son honnêteté, son absence de matchs truqués, son sens de la mesure. Pensez donc, Neymar, footballeur qui gagnait déjà à l’âge de 16 ans 6.800 euros mensuels, est pressenti pour devenir un migrant pour la bagatelle de 222 millions d’euros.

222 millions, c’est indéniablement une somme énorme, disproportionnée, obscène, d’autant plus que le Qatar qui possède le PSG investit sur l’étoile montante du foot pour engranger de juteux bénéfices qui fortifieront encore cette terre de djihadisme, de maltraitance des femmes, d’absence de liberté, etc. Tout cela est archi connu, régulièrement dénoncé à juste titre, rien de nouveau sous le soleil. Cet abject pays où la civilisation n’est pas encore arrivée ne débarque pas chez nous, cela fait un bout de temps qu’il achète notre pays par petits morceaux, nos terres, nos bâtiments, nos fleurons français, notamment le PSG, objet actuellement de toutes les attentions. On ne remerciera jamais assez Nicolas Sarkozy pour avoir aidé à tout cela. Quand on peut rendre service aux amis argentés…

En comparaison de ce gros chèque qatari pour se payer un fervent catholique qui se signe et proclame que  » la vie n’a de sens que lorsque notre idéal le plus élevé est de servir le Christ ! », l’achat de Zidane en son temps n’avait coûté, lui, « que » 75.000.000 d’euros. Eh oui, l’inflation, mesdames, messieurs…

Faut-il rappeler par ailleurs que si le PSG rapporte gros au Qatar, c’est avant tout parce qu’un public friand de ce sport le permet. Chaque place payée, chaque t-shirt acheté, chaque match regardé avec son lot de publicités, tant dans le stade même que durant la mi-temps, participe activement à l’enrichissement du Qatar qui nous achète et finance ceux qui nous égorgent, même si ce n’est pas l’unique source de revenus de ce pays hostile. Un fleuve ne sort pas de nulle part quand il se jette dans la mer, il a une source… Regarder un match du PSG-Qatar en mangeant sa pizza, c’est aussi une façon de cautionner malgré soi le djihadisme et son lot d’horreurs, que cette évidence plaise ou non.

Alors, la somme est choquante, certes. Mais on pourrait tout aussi bien gloser sur les cachets exorbitants de certains acteurs ou encore fustiger les salaires tout aussi injustifiés des gros cadres du CAC 40 et de leurs parachutes dorés, de leur stock options, et autres petits avantages divers. Mme Pénicaud s’est récemment illustrée pour avoir gagné plein de pépettes sur le dos de 900 licenciés de chez Danone, un scandale autrement plus révoltant en termes de conséquences sociales et financières sur les malheureux sacrifiés.

Au-delà du montant vertigineux de ce transfert, du point de vue de quelqu’un « qui n’est rien » et qui ne peut revendiquer qu’un salaire ordinaire, il faut tout de même comprendre que ce changement de club tarifé ne coûtera pas un seul centime aux contribuables. Cet argent ne sort pas de votre poche, pas de panique !

Ce qui sortira de votre poche, en revanche, ce sont les milliards que vont coûter ces monstrueux JO parisiens de 2024, lesquels ne rapporteront de bénéfices qu’aux entreprises dûment agréées par le CIO et en aucun cas à l’économie de notre pays. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop se poser de questions sur les marchés négociés ni sur les contreparties. Le sans-dents n’a pas à savoir ces choses-là, ce n’est pas de son niveau intellectuel. Qu’on resserve plutôt à ce gueux une louche d’Hanouna pour lui rectifier les neurones ! Les 222 millions pour Neymar passent, à côté des JO, pour un pourboire mesquin.

L’affaire Neymar couve depuis plusieurs jours, après que son ami Gérard Piqué a vendu une mèche mouillée, mais il ne vous aura pas échappé qu’elle éclate en bouquet bien garni pile poil le lendemain de la confirmation de Paris pour l’organisation de ces prochains JO d’un coût de 6,6 milliards d’euros. Et encore, cette somme prévisionnelle risque non seulement d’être sous évaluée mais, de surcroît, les équipements construits pour l’occasion continueront dans les décennies suivantes de générer des coûts d’entretien très lourds pour les collectivités. A moins qu’à l’instar d’autres villes olympiques, les prohibitives infrastructures ne soient, aussitôt les 15 jours de festivités terminés, abandonnées à la décrépitude, aux petites bêtes et aux orties, comme en attestent les images de France Info.

Ces jeux à visée distractive générant ces temps-ci des étranglements indignés et quelques dérangements aux entournures, hop-là, les gros sabots financiers du transfert de Neymar arrivent à point nommé pour détourner le regard et la grogne du quidam sur ce montant, pour le coup ridiculement dérisoire – et je le répète : privé – au regard de l’abyssale dépense, cette fois bien publique, des Jeux Olympiques vendus avec force publicité par Anne Hidalgo. L’argent public ne sortant pas de la poche de l’amère de Paris, elle peut le dépenser comme elle veut. Comme dirait l’autre « ça ne nous coûte rien, c’est l’Etat qui paie« .

Et je ne vous parle même pas de la construction du métro d’Abidjan dont le coût astronomique de 1,4 milliard sera, lui aussi, intégralement prélevé dans les poches des Français, avec la satisfaction générale du pigeon ravi de se faire plumer par les Droits de l’Homme et la République enchantée.

Sur Boulevard Voltaire, le journaliste Floris de Bonneville expliquait cette opulente générosité par ces mots : « la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles« .

Toujours est-il que l’histoire ne dit pas qui portera les mallettes, ni en-dessous de quelles tables elles s’échangeront.

L’affaire Neymar n’est somme toute qu’un appât à gogos qui n’a d’autre visée que de vous faire râler sur un non évènement, aussi indécent soit-il, plutôt que sur deux autres faits autrement plus scandaleusement pharaoniques en termes de dépenses publiques.

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lundi, 07 août 2017

Le n°92 de l'Afrique réelle est sorti

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L'éditorial de Bernard Lugan
 
Face au chaos libyen qu’ils ont provoqué, s’obstinant à nier le réel et encalminés dans le néocolonialisme démocratique, les « Occidentaux » ont prétendu reconstruire la Libye autour d’un fantomatique gouvernement d’ « Union nationale ». Présidé par M. Fayez Sarraj, ce GUN est en réalité l’otage des milices islamistes de Tripolitaine et des Frères musulmans de Misrata. 
 
Face à cette politique « hors sol », la Russie a déroulé un plan reposant sur les rapports de force militaires. Sa conclusion fut le voyage que le général Haftar - l’homme avec lequel la « diplomatie » européenne refusait de parler directement -, effectua à Moscou les 27 et 28 novembre 2016. 
 
Du jour au lendemain, les nains politiques de l’UE réalisèrent alors que le « rebelle obstacle à la démocratisation de la Libye » était en réalité le maître de la Cyrénaïque, qu’il disposait de la seule force militaire du pays, qu’il contrôlait 85% de ses réserves de pétrole, 70% de celles de gaz, 5 de ses 6 terminaux pétroliers, 4 de ses 5 raffineries, et qu’il avait l’appui de la confédération tribale de Cyrénaïque ainsi que celui des tribus kadhafistes de Tripolitaine[1].
 
Le 25 juillet 2017, le président Macron a organisé une rencontre entre Fayez Sarraj et le général Haftar, ce dernier voyant ainsi sa stature internationale confortée. Les deux hommes ont conclu un accord non signé et non ratifié. 
 
Que peut-il en résulter alors que le général Haftar est le maître de la Cyrénaïque quand Fayez Sarraj ne contrôle même pas Tripoli et vit sous la menace permanente des milices ? 
Les deux hommes se sont engagés à organiser des élections. Certes, mais la Libye a déjà connu plusieurs scrutins qui n’ont à aucun moment permis d’avancer sur le chemin de la paix. De plus, comme le Conseil des tribus n’a pas été partie prenante à cet accord, si Seif al-Islam Kadhafi n’y est pas associé d’une manière ou d’une autre, il demeurera lettre morte.
 
*
La situation s’aggrave au Mali où, en dépit de l’accord de paix, les groupes armés signataires s’entretuent. Le climat sécuritaire du pays est plus mauvais aujourd’hui qu’il y a quatre ans, quand le président IBK a été élu. A l’insécurité dans le nord, s’ajoute en effet le centre du pays où, pudiquement, les observateurs parlent de « violences communautaires » pour ne pas dire  guerre ethno-tribale, l’islamisme n’étant ici que la surinfection d’une plaie ethnique.
 
*
Les Casques bleus de la mission de paix au Congo (Monusco) ont mis la main sur un missile sol-air récupéré sur une milice du Kivu armée par Kigali. Il porte les mêmes numéros de série et a été fabriqué à la même date (avril 1987), que les deux missiles qui ont abattu l’avion présidentiel rwandais le 6 avril 1994. Ces éléments sont contenus dans un rapport officiel de la Monusco dont le rédacteur demande qu’il soit transmis au P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) ou au P3 (les trois membres occidentaux du conseil de sécurité), à défaut, aux autorités judiciaires françaises en charge de l’enquête concernant l’attentat du 6 avril 1994. 
 
Ce rapport a maintenant plus de 10 mois. Si l’ONU ne l’a pas encore transmis au juge Herbaut, cela démontrerait une fois de plus que certaines puissances ne veulent toujours pas, 22 ans après l’attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda, que la vérité soit faite sur son (ses) commanditaire(s).
 
[1] Pour tout ce qui concerne les tribus de Libye et leurs alliances, voir de Bernard Lugan Histoire de la Libye des origines à nos jours
 
L'Afrique réelle cliquez ici

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vendredi, 04 août 2017

À LA BAULE : DES MUSULMANS MENACENT DES JEUNES FEMMES ADEPTES DU MONOKINI SUR LA PLAGE... ILS SE FONT REMBARRER

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Source Breizh info cliquez ici

Bronzer les seins à l’air sur la plage de La Baule, en 2017, peut s’avérer risqué.  C’est la mésaventure qui est arrivée le mois dernier à deux femmes, agressées par des puritain(e)s venus d’ailleurs.

La première quinzaine de juillet a été chaude à La Baule, notamment sur la plage. Ainsi, un peu avant le quatorze juillet, deux femmes, des « Gauloises » qui bronzaient seins nus sur la plage – une pratique courante dans nos pays encore libres – se sont faites agresser par d’autres femmes, d’origine maghrébine.

Ces dernières, qui ne portaient pourtant par ailleurs aucun signe distinctif pouvant laisser penser à une appartenance à un islam rigoriste, vinrent ainsi les voir pour leur intimer de couvrir leur poitrine, prétextant que «cela ne se faisait pas ». Manque de chance, elles tombèrent pour le coup sur des femmes de caractère, qui les ont purement et simplement envoyées paître.

Insupportable pour ces ayatollahs du puritanisme, qui revinrent quelques instants plus tard avec leur compagnon respectif. Cette fois-ci, les menaces deviennent plus pressantes… mais c’était sans compter sur la solidarité communautaire qui s’est alors déclenchée autour des deux femmes agressées.

Plusieurs personnes assistant à la scène intimèrent alors aux agresseurs de partir, tandis que d’autres appelèrent les forces de l’ordre. Arrivées sur les lieux, celles-ci embarquèrent illico ces représentant(e)s de la police de la poitrine. « On est chez nous ! » rappellera à ces femmes et à leur compagnon un badaud sur la plage.

A Sisco (cliquez là) comme à La Baule, les revendications communautaires extra-européennes ne semblent pas être les bienvenues…

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mardi, 01 août 2017

La bombe et le coup de poing

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Georges Michel Boulevard Voltaire cliquez ici

Elle est à la une de tous les journaux : Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine, après avoir été agressée dimanche matin sur le marché de Bagneux alors qu’elle distribuait des tracts en soutien de la politique d’Emmanuel Macron. Un homme, visiblement hostile à cette politique, a assené un violent coup de poing à la tempe de la jeune femme, qui a été « sonnée, un peu choquée », pour reprendre ses propres mots. À l’heure où ces lignes sont écrites, l’individu doit être jugé en comparution immédiate.

Rattrapé par des militants et des commerçants, l’agresseur a été « interpellé quasiment immédiatement », relate Le Figaro, confirmant « une source proche de l’enquête à l’AFP ». On notera que le prédicat de « présumé », qui affuble quasi systématiquement, par exemple, les terroristes islamistes pris en flagrance avec la ceinture d’explosifs autour du torse, n’a pas été accordé par les médias à cet agresseur…

L’ensemble de la classe politique a condamné, à raison, ce geste. La jeune députée ne semble d’ailleurs pas en avoir rajouté dans ses déclarations à la presse et n’a pas joué sa mijaurée : « Est-ce un coup de folie ou avait-il ça en tête ? Je ne sais pas du tout. » On saluera même sa lucidité sur l’état psychologique de notre pays lorsqu’elle déclare au micro de BFM TV : « Cet acte révèle un sentiment d’exaspération chez les citoyens et les citoyennes. » Sentiment d’exaspération qui n’excuse pas le geste, évidemment. « Ça doit nous interpeller sur les violences auxquelles, aujourd’hui, doivent faire face les élus de la République », a-t-elle aussi déclaré. Sans minimiser cette agression, on pourrait avancer qu’elle s’inscrit peut-être tout simplement dans cette violence quotidienne que, bien souvent, l’on drape pudiquement et, en même temps, impudiquement dans ce fameux « sentiment d’insécurité ». Ça doit peut-être aussi interpeller quelque part sur les violences auxquelles, aujourd’hui, doivent faire face des millions de citoyens de la République…

Quelques heures avant, à Marseille, une bombe explosait devant le local de l’Action française. « Peu de dégâts, quelques murs noircis, pas de blessés », rapporte Le Parisien, qui ajoute : « L’organisation et ses militants ont été impliqués dans diverses bagarres et escarmouches ces dernières semaines dans la cité phocéenne. » Si vous voyez ce que je veux dire… La Provence, elle, avance prudemment sur le sentier des supputations : « Pour rappel, depuis des mois la tension monte entre ces souverainistes et les militants d’ultra gauche du quartier, sans qu’on puisse dire si cet acte s’inscrit dans ce conflit latent. » Les responsables de l’Action française qui, par définition, n’ont pas la chance d’être républicains et encore moins d’être élus, n’ont pas eu droit à leur petite interview télévisée, et encore moins au moindre tweet de soutien de la classe politique, pourtant prompte à dénoncer la violence.

On se souvient des permanences du Parti socialiste qui avaient subi, en 2016, des actes de vandalisme à répétition à travers tout le territoire, au moment du débat sur la loi Travail. Libération s’était même fendu d’un papier sur ce sujet dans lequel il était convenu de s’apitoyer sur l’indifférence des citoyens à l’égard des militants socialistes. « Là, c’est notre frigo qui a pris les balles, mais ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous en train de s’y servir », dénonçait l’un d’eux. Un autre, responsable local : « Une cinquantaine de militants sont venus coller des autocollants, mais ils n’étaient pas agressifs. C’est la ligne rouge. Déjà avec les effigies de personnes du gouvernement auxquelles ils ont mis le feu, j’étais choqué, autant comme citoyen que comme politique. C’était symbolique mais violent. »

Et une bombe, c’est symbolique ou c’est violent ?

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samedi, 29 juillet 2017

Le nouveau numéro (n°167) de la revue Eléments

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Les mœurs sont la source du lien social. Il y a des mœurs collectives parce que l’homme est fondamentalement fait pour vivre en société, et que ces mœurs consolident le rapport social et permettent de définir le bien commun. Il ne peut y avoir de vie commune que là où il existe des valeurs et des pratiques partagées, valeurs et pratiques qui sont autant de normes constitutives de l’identité collective.

Le peuple ne peut pas être souverain s’il ne forme pas une entité où les gens se connaissent et se reconnaissent, ont confiance les uns dans les autres et tiennent leurs engagements réciproques.

C’est la raison pour laquelle il est illusoire de parler de « vivre ensemble » là où l’on a par avance détruit les conditions de la dépendance mutuelle et du commun. Et c’est aussi pourquoi l’immigration massive à laquelle on assiste dans les pays occidentaux suscite de telles difficultés. Que les membres d’une même société soient d’origine variée n’est pas en soi un problème. Le problème commence dès que les valeurs et les pratiques partagées se heurtent à d’autres valeurs et à d’autres pratiques, qui tentent de s’acclimater sous la forme d’une contre-société étrangère à la culture d’accueil. Le problème de l’immigration n’est en définitive ni un problème de race ni un problème d’origine. C’est un problème de mœurs qui, lorsqu’elles se révèlent inconciliables, créent de ce fait des situations potentiellement polémogènes, car intrinsèquement destructrices du commun.

Au sommaire du N°167 d'Eléments

• FigaroVox, Causeur, Le Postillon... Le renouveau de la presse d’opinion.
Entretien avec Alexandre Devecchio, Sébastien Le Fol et Daoud Boughezala

Dossier :

La réponse polythéiste face aux fondamentalismes
• Le débat Michel Onfray - Alain de Benoist
• Ces écrivains catholiques convertis au paganisme
• Pour un réenchantement païen du monde
• Claude Seignolle, le réenchanteur

Et aussi...

• De quoi le terrorisme est-il le nom ?
• L’Europe est-elle condamnée à subir le terrorisme ?
• À l’école du lynchage médiatique
• Quel sens donner à la guerre ?
• Les migrations pour les nuls
• Face au second choc migratoire, par Jean-Paul Gourévitch
• La bombe démographique africaine, par Bernard Lugan
• La décroissance : entretien avec Serge Latouche
• Chávez, une révolution inachevée
• Le centenaire de Léon Bloy
• Éric Rohmer, un héritier du Grand Siècle

6,90 €, chez votre marchand de journaux

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jeudi, 27 juillet 2017

Le site Médias presse infos consacre un bel article aux deux volumes du livre de David Irving, Budapest, insurrection

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Médias Presse infos cliquez ici

David Irving est un écrivain britannique à succès, autour de nombreux livres d’histoire notamment consacrés à la seconde guerre mondiale dont les traductions françaises ont été publiées chez différents grands éditeurs comme Albin Michel ou Robert Laffont, avant d’être banni pour avoir trop mis en doute l’histoire officielle.

Lorsqu’il sortit pour la première fois en Angleterre, ce livre fut complimenté par la presse britannique (du Times au Guardian) et salué comme le meilleur ouvrage en langue anglaise sur l’insurrection de 1956.

Ce qui arriva en Hongrie en octobre 1956 n’était pas une révolution mais une insurrection. C’était un soulèvement. Quand il commença, il était spontané et sans chef : c’était un véritable mouvement de masses unies par une haine commune du communisme. Paradoxalement, beaucoup de rebelles détenaient une carte du Parti et la plupart étaient ouvriers ou paysans.

Cette insurrection a été écrasée par un homme, Janos Kadar. Il engagea le pays dans une période de répression sauvage qui dura plusieurs années avec une cruauté pourtant superflue car les Hongrois avaient finalement admis leur impuissance et l’impossibilité d’échapper à l’emprise de l’union soviétique qui avait envoyé ses chars.

Ce livre raconte cette insurrection et veut comprendre l’état d’esprit de ceux qui y ont participé. Pour cela, David Irving a eu accès à des milliers de pages d’interrogatoires conduits scientifiquement de réfugiés hongrois ayant participé à l’insurrection. Il en résulte que les facteurs économiques n’apparaissaient pas parmi les racines premières de la révolte. Comme ce fut le cas des différentes insurrections populaires qu’a connues la Hongrie au cours des siècles précédents, les ingrédients décisifs étaient émotionnels et politiques.

Après avoir étudié l’origine de l’insurrection hongroise de 1956 et son déroulement, David Irving s’applique aussi à décrire la réaction des pouvoirs occidentaux et des Nations Unies. Pourquoi les nations occidentales se limitèrent à de pieuses expressions de sympathie quand le soulèvement débuta ? Quel fut le rôle de Radio Free Europe et autres émetteurs similaires financés par la CIA ? Pourquoi le représentant des Etats-Unis auprès des Nations Unies retarda-t-il délibérément toute action de l’ONU ? David Irving apporte quelques réponses après avoir consulté une documentation déclassifiée des dossiers secrets du Département d’Etat américain.

Enfin, David Irving conclut en estimant que le rôle des intellectuels hongrois fut très décevant malgré leur auto-congratulation.

Insurrection – Budapest 1956, le cauchemar d’une nation, volume 1, David Irving, éditions Synthèse Nationale, 320 pages, 22 euros

Insurrection – Budapest 1956, le cauchemar d’une nation, volume 2, David Irving, éditions Synthèse Nationale, 352 pages, 22 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur ici et ici 

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Dans Présent d'aujourd'hui, un grand entretien avec Charles-Henri d'Elloy, auteur du livre "Les enfants de Maastricht". A ne pas manquer....

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Marie de Lisle a interrogé Charles-Heni d'Elloy sur son nouveau livre. Un entretien qu'il faut lire absolument. Présent est en vente chez votre marchand de journaux ou en ligne en cliquant ici

Pour commander le livre "Les Enfants de Maastricht" :

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Dans "les bonnes librairies"

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mercredi, 26 juillet 2017

Un entretien avec Arnaud Menu, directeur de Radio Libertés, dans Présent

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Interview d’Arnaud Menu, animateur de Radio Libertés.

Radio Libertés a soufflé sa première bougie en juin. Pourquoi le groupe TV Libertés a-t-il éprouvé le besoin de lancer une radio et comment se porte-t-elle un an après?
Plus exactement le 21 juin… Le groupe Libertés a décidé de lancer une radio pour la simple et bonne raison que nous voulons aller là où les gens sont, vivent, s’informent, se divertissent, échangent. Or la radio reste un média très utilisé par les Français, surtout le matin. Il était donc impératif pour le groupe Libertés de se doter d’une radio. Une radio généraliste dans laquelle beaucoup de gens peuvent se reconnaître. Radio Libertés se porte bien, notre audience est croissante, nous avons réussi quelques bons coups lors de Matinales spéciales. Nous sommes les seuls à avoir eu des partisans de Trump par exemple au matin de sa victoire. Nous avons également organisé des Spéciales Présidentielles et Législatives où notre analyse détonnait. Bien entendu, nous avons encore du travail à effectuer pour une amélioration pérenne.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres radios ?
Le ton, la ligne, l’état d’esprit. Complémentaire de TV Libertés, Radio Libertés défend et promeut la culture française et la civilisation européenne. Nous donnons la parole à ceux que l’on n’entend pas sur les autres radios, tout en étant au cœur de la cité. Autant que faire se peut, nous donnons la parole à ceux qui politiquement, culturellement, économiquement agissent pour la France, ses racines y compris chrétiennes, sans oublier l’Europe. Nous refusons tout ce qui avilit l’esprit, l’âme, la promotion de la vulgarité, du bas, du laid. On pourrait dire in fine que Radio Libertés c’est la radio du Beau.

Les émissions de TV Libertés et celles de Radio Libertés ne se marchent-elles pas sur les pieds ? Avec parfois des émissions similaires sur les deux antennes.
Non, car dès le début Radio libertés a eu pour mission de redonner une seconde vie aux émissions de TV Libertés. Celles qui correspondent à un format radio ou qui nécessitent peu de travail de montage. De plus, certaines émissions comme « Têtes à Clash » sont faites pour TV Libertés et Radio Libertés. C’est un format fait pour les deux types de diffusion. Bien entendu, nous allons développer les programmes propres à Radio Libertés, mais tout en maintenant la reprise de programmes de TV libertés. Nous sommes un seul et même groupe…

Vous avez hérité de beaucoup de transfuges de Radio Courtoisie. C’est du déjà vu ou plutôt du déjà entendu. Est-ce que vous n’avez pas le sentiment de refaire parfois une Radio Courtoisie qui se voudrait plus « fun » ?
Je ne dirai pas du « déjà entendu »… Ces personnes ont été virées par l’ancienne direction de Radio Courtoisie, je le rappelle. Radio Libertés leur a permis de continuer à développer leurs thèmes, de recevoir les invités qu’ils souhaitaient tout en ne reproduisant pas le format des émissions de Radio Courtoisie. Disons que c’est le même ton mais avec un format différent. Il faut surtout préciser que d’autres émissions sont animées par des personnes qui ne sont pas issues de Radio Courtoisie. Radio libertés développe sa propre grille, son propre ton sans vouloir singer ce qui existe déjà. Nous ne refaisons donc pas une Radio Courtoisie, même en plus « fun ».

Comment écoute-t-on Radio Libertés ?
Uniquement sur Internet en vous rendant sur la page Radio Libertés du site de TV Libertés ou en téléchargeant l’application TV Libertés pour smartphone Apple ou Android. Nous émettons 24h/24 et 7j/7.

Vous avez beaucoup évolué en douze mois. Quelles sont aujourd’hui vos émissions phares ?
Bien entendu la Matinale, que j’anime avec Floriane Jeannin et Thibaud Bastide, que nous diffusons en direct du lundi au vendredi de 7 heures à 9 heures (et de 8 heures à 9 heures, pour la Matinale d’été, depuis le 10 juillet jusqu’au 28 juillet), une Matinale qui reprend les codes des Matinales des autres radios (chroniques, journaux, entretiens, reportages, etc.) mais en assurant un vrai travail de réinformation. Toutes les autres émissions que nous avons créées : Culture en libertés (le mardi à 18 heures) avec Anne Brassié, Le Journal de la réplique (le mercredi à 18 heures) animé par Bernard Antony et son équipe, Synthèse cliquez là (le jeudi à 18 heures) avec Roland Hélie et Philippe Randa, Fréquence Camisole (un vendredi sur deux à 18 heures) ou En attendant le Monde nouveau (un lundi sur deux) sont nos émissions phares. Vous pouvez les écouter, les télécharger, les partager en vous vous rendant sur le compte Soundcloud de Radio Libertés.

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L'émission Synthèse du 22 juin : Philippe Randa, Jean-Marie Le Pen, Roland Hélie et Pierre de Laubier (NDLR)

Quelle est votre programmation musicale ?
Principalement de la variété française, mais nous diffusons également du rock, de la musique classique, de l’opéra, de la musique médiévale, folklorique, celtique, de la country, du bal musette, ou des styles un peu plus pointus comme la new wave. Nous ouvrons également nos antennes aux styles que l’on n’entend pas ailleurs comme le Rock identitaire français. Oui sur Radio Libertés, vous pouvez écouter In Memoriam, FTP, Hotel Stella, Vae Victis ou Ile-de-France.

Vous avez un point commun (entre autres) avec les journalistes de «Présent », vous vous levez avant 5 h du matin pour animer votre matinale. Comment tenez-vous le coup ?
C’est peu dire que c’est sportif comme rythme de vie. En fait, chacun des animateurs de la Matinale ne la présente que trois fois par semaine. Ce qui limite en partie l’effort nécessaire. D’autant qu’aux deux heures de présentation j’ajoute pour ma part tout le travail de préparation de la Matinale du lendemain (en fait des cinq matinales), sans oublier tout ce que je dois faire pour la radio. Je me couche tôt en fait et ne sors pas la veille d’une Matinale. C’est la seule solution pour tenir. Et à force on s’habitue.

Parlez-nous de vos projets pour la rentrée.
Nous avons le projet de mettre en place une émission de libre antenne pour nos auditeurs. En effet, à l’instar de TV Libertés, le slogan de Radio Libertés c’est « Nous c’est vous ». Il est donc souhaitable de permettre ceux qui nous écoutent de pouvoir s’exprimer tout en évitant la vulgarité, la diffamation et les propos contraires à la loi. C’est le grand chantier de la rentrée.

Propos recueillis par Caroline Parmentier.

Présent cliquez ici n°8905 du 20 juillet 2017

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Les vérités romaines d’Édouard Philippe

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Franck Buleux EuroLibertés cliquez ici

S’interroger sur le président Emmanuel Macron est naturel, n’est-il pas celui qui trace le destin national pendant, au moins, une mandature quinquennale ?

Trois mois après son investiture, j’ai souhaité rappeler ce que pensait alors le député-maire du Havre, loin d’être Premier ministre, du candidat En marche ! Emmanuel Macron. En effet, il est intéressant, pour tester la cohésion (à terme) du couple représentant l’exécutif français, de rappeler l’estime portée par Édouard Philippe à l’homme, certes seulement candidat, qui le nommera Premier ministre dès la victoire de mai 2017.

Pour ce – politiquement – proche d’Alain Juppé, à la barbe bien taillée, qui pratique la boxe (sport interdit par la Fédération sportive lorsque l’on porte un système pileux développé, mais passons sur ce sujet épineux…), le candidat issu du gouvernement de Manuel Valls n’a ni le charisme de Kennedy, ni les principes moraux de Pierre Mendès-France.

Non, pour l’ancien élu normand aujourd’hui au sommet de l’exécutif bicaméral, Macron ressemble à Macron ou, plus précisément, à Naevius Sutorius Macro, dit Macron. Ce Macron (né en 21 avant J.-C. et mort en 38) était préfet – haut fonctionnaire – devenu, à la suite d’une révolution de palais, le conseiller de l’empereur Tibère. Certains historiens indiquent que ce dévoué Macron finit par étouffer Tibère.

Le successeur de Tibère, Caligula, qui avait une relation intime avec l’épouse de Macron, finit par pousser le couple au suicide. Ce qui fut fait.

Dans un article écrit pour le quotidien Libération le 19 janvier 2017, soit avant la révélation de l’affaire qui plomba la candidature du « candidat de la droite et du centre », Édouard Philippe rappelle malicieusement cette antique histoire tout en indiquant (pour se dédouaner ?) qu’il ne « souhaite cela ni à son homonyme ni à Brigitte ». Oui, Édouard Philippe appelle l’épouse du futur Président par son seul prénom, sans doute pour réduire la portée de ce personnage à son prénom. On n’oserait pas écrire machisme…

Sans souhaiter la bunkerisation du couple Macron et le suicide comme expression finale d’une volonté politique fondée sur la trahison, Édouard Philippe, doux maire de la ville normande la plus peuplée, n’hésite pas à évoquer cette méthode de fin de vie.

Rappelons que le livre Suicide, mode d’emploi écrit par Claude Guillon et Yves le Bonniec, paru en 1982 aux éditions Alain Moreau, fut interdit à la vente en France pour « incitation au suicide ». Mais Édouard Philippe, dont le jeunisme est un atout déclaré, n’était même pas encore, à cette époque, militant chez les jeunes (sic) rocardiens.

Macron, le nôtre, est, pour son futur collaborateur, l’expression du populisme patricien. Et Dieu sait que le terme « populisme » est chargé d’une énergie on ne peut plus négative. Heureusement que le sectateur Philippe ajoute que le candidat Macron plaît « à ceux qui n’aiment ni Fillon, ni Le Pen ». C’est probablement le cas de ce juppéiste, partisan du « ni, ni » (ni Fillon, ni Le Pen), mais le 19 janvier dernier, il n’en a pas encore conscience. L’homme de Sablé est encore favori. Ce choix se concrétisera après l’affaire dite Pénélope. Comme quoi l’esprit ne vient pas toujours si rapidement aux « bien nés ».

Pour l’héritier d’Antoine Rufenacht, ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 1995 et « tombeur » des communistes au Havre la même année, Emmanuel Macron « n’assume rien mais promet tout »… Laissons-lui la paternité de ce message et abstenons-nous de le commenter.

Pour le sage du Havre, le candidat Macron est le « promoteur des autocars », à la fois « juvénile » et « cynique ». Quel portrait !

Heureusement que notre futur Premier ministre étale sa culture de l’Antiquité romaine pour nous rappeler que la traduction latine « En marche ! » est ambulans.

Depuis, Édouard Philippe, pourfendeur du « banquier technocrate » (je le cite toujours…) est monté dedans. À grandes enjambées…

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lundi, 24 juillet 2017

Pierre de Villiers : l’honneur d’un général ?

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Yann Vallerie

Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, vient de donner sa démission à Emmanuel Macron, ce mercredi.

La raison ? Les coupes budgétaires drastiques prévues dans le budget des armées.

Et la droite d’exulter, et d’ériger en nouvelle icône ce général, frère de Philippe de Villiers.

Et la droite de vanter le mérite, le courage, l’honneur de celui qui a osé, pour la première fois dans la Ve République, dire non à un Président.

Que d’hypocrisie, tout de même !

Car le général Pierre de Villiers est dans l’armée depuis 1973 et il a passé sa carrière à obéir, y compris aux ordres et aux politiques les plus effroyables.

Il n’a pas démissionné lorsque la France lui a ordonné d’entrer au Kosovo avec la KFOR (Kosovo Force/Force pour le Kosovo) et que l’on bombardait le peuple serbe, provoquant la création d’un état mafieux et islamiste au cœur de l’Europe.

Il n’a pas démissionné de l’armée lorsque la France a contribué à détrôner et à assassiner Mouammar Kadhafi, provoquant la plus grande crise migratoire jamais connue à ce jour et un destin incertain pour notre civilisation.

Il n’a pas démissionné, enfin, lorsque la France a décidé, à la botte des Américains, d’envoyer des jeunes mourir en Afghanistan, en Irak, en Afrique, pour combattre un islamisme que notre pays est, par ailleurs, incapable de combattre sur son propre sol.

Qu’on arrête de se moquer du monde. Pierre de Villiers achève sa carrière débutée en 1973 par un coup médiatique lui assurant l’éternelle reconnaissance d’un peuple de droite décidément toujours aussi amnésique quant aux errances acceptées depuis trop d’années par le commandement de la grande muette.

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Le n°23 de Livr'arbitres est consacré à Léon Bloy

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vendredi, 21 juillet 2017

Notre confrère et ami Médias Presse info parle du livre dAlban d'Arguin, "Eoliennes un scandale d'Etat"

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Alban d’Arguin a fait une carrière de management et de direction générale à l’international dans un grand groupe financier. Il est retiré aujourd’hui dans l’Ouest de la France où il travaille à la restauration d’un domaine entouré de vergers anciens. Il collabore épisodiquement à plusieurs revues sous forme de chroniques.

Passionné par l’ornithologie et les questions environnementales, il a participé récemment à la création d’une association opposée à l’implantation d’un parc industriel dans sa région. Confronté à l’aberration de ce projet « d’énergie du vent », il a décidé d’instruire objectivement et exhaustivement la question de l’éolien en France et des puissants lobbies qui en font la promotion.

Ce livre a pour objet de fournir au lecteur une vision aussi complète que possible de ce problème de l’éolien dans notre pays et démasque les alibis qui étayent la thèse du bienfait du développement de l’éolien, soi-disant indispensable à la France : la lutte contre le « réchauffement » climatique, l’extinction « imminente » des énergies fossiles et la « nécessaire » sortie du nucléaire.

Alban d’Arguin passe au crible le développement de l’éolien pour en comprendre les origines, les raisons, les objectifs avoués et inavoués, et les conséquences nuisibles de sa réalisation complète si elle n’est pas stoppée. Il fournit ainsi un outil de combat pour ceux qui désirent ardemment mettre fin à ce scandale d’Etat qui mêle atteinte à la santé et corruption organisée.

Eoliennes un scandale d'Etat, Alban d’Arguin, éditions Synthèse Nationale, 178 pages, 20 euros

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mardi, 11 juillet 2017

Le nouveau numéro (n°72) de Terre et peuple magazine est paru

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dimanche, 09 juillet 2017

Après sa nouvelle condamnation à de la prison ferme, Boris Le Lay réagit

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Source Breizh info cliquez ici

Il cumule aujourd’hui pas loin de 6 années de prison ferme, uniquement pour des écrits jugés haineux ou diffamatoires sur Internet sur son site, breizatao.com : Boris le Lay, exilé politique, a écopé d’une nouvelle peine de prison de 32 mois ferme ce jeudi par le tribunal correctionnel de Quimper.

Jugé en son absence, il a été reconnu coupable de nombreux délits comme « provocation à la discrimination, à la haine raciale et à la violence », « injures publiques et raciales » ou « menaces de mort ».

Les médias qui relatent son parcours ou ses jugements n’ayant jamais pris la peine de le contacter et recueillir ses impressions, c’est ce que nous avons fait dans un entretien qu’il nous a accordé.

Rencontre avec Boris Le Lay qui, s’il était en France, irait plus longtemps en prison que certains violeurs ou trafiquants de drogue, exclusivement pour avoir publié des écrits (de différentes natures) jugés incorrects ou haineux, sur Internet.

Breizh-info.com : Quelle est votre réaction après cette nouvelle condamnation ? Si vous rentrez en France, ce sont 6 années de prison ferme qui vous attendent au total.

Boris Le Lay : Au plan politique, je suis satisfait. Ce type de procès de Moscou est toujours infiniment plus dommageable pour ses initiateurs que pour ceux qu’il cible.

C’est également une décision logique de la part du système socialiste – à ne pas confondre avec le Parti Socialiste stricto sensu – et de son front politico-idéologique. Ce système et l’Etat qui le sert font face à des contradictions insurmontables, à l’instar de ce qu’ont traversé, il y a vingt cinq ans, les démocraties populaires du Bloc de l’Est communiste. Ce dont il est question, c’est de la crise du socialisme occidental et de son effondrement.

En France, le régime est à l’agonie. Faute d’autorité, il doit compenser la chute spectaculaire de la confiance publique par une répression toujours accrue afin de maintenir le peuple sous contrôle. Toute fuite en avant répressive traduit un affaiblissement systémique. C’est très positif.

Breizh-info.com :  Justement, comptez vous vous rendre à la justice française ? Et si non, pour quelles raisons ?

Boris Le Lay : Il n’y a pas de « justice française ». Ce que vous qualifiez ainsi n’est que l’excroissance administrative d’un gouvernement qui la charge de réprimer l’opposition politique. Ce que cette administration peut proclamer n’offre aucun intérêt en soi puisque l’autorité dont elle se prévaut ne suscite plus que le mépris dans le cœur des masses.

Ce qui importe se situe ailleurs. Le devoir de tout rebelle face à un système aussi inique et nihiliste est de résister. Je réitère ici ma conviction profonde : ce système entend détruire le caractère européen et chrétien du peuple breton mais aussi des populations françaises et de l’Europe entière. N’est-ce pas le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui veut imposer l’immigration afro-islamique aux Polonais, Hongrois ou Slovaques sous peine de sanctions économiques ? Cette politique d’éradication par l’arme biologique qu’est l’immigration allogène, nous la subissons déjà de plein fouet et c’est ce qu’a magnifiquement rappelé le président Donald Trump dans son discours de Varsovie à l’adresse des Européens. Puisque je suis Breton, je dois donc agir pour que l’étendard de l’islam ne flotte pas sur la Bretagne et que notre culture ne soit pas anéantie.

Vous parlez de « se rendre », donc de reddition, c’est-à-dire de capitulation. Tant que la volonté de mener la guerre existe, la guerre se poursuit. Ce serait parfaitement irrationnel pour moi que d’aider le régime dans sa basse besogne. Au contraire, nous devons agir partout, tout le temps pour conjurer la menace dont j’ai parlé. D’ici à 2050, la France sera majoritairement islamique. Les camps sont définis.

Breizh-info.com : Connaissez vous d’autres cas en France de peines aussi lourdes pour des écrits ? 

Boris Le Lay : Tous les systèmes socialistes, communistes et islamiques : Cuba, le Vietnam, la Chine populaire, la Turquie, l’Iran et bien sûr, les états socialistes ouest-européens. Le Vietnam prononce des peines de prison contre les blogueurs dont le discours déplaît à l’Etat ou au parti. La Turquie embastille des dizaines de milliers d’opposants. Notez d’ailleurs que si Erdogan et les Frères Musulmans ont accédé au pouvoir en 1999, il a fallu près de quinze ans pour que la répression donne à fond. C’est un processus qui nécessite du temps, processus dans lequel est entré le régime hexagonal.

Les actions de la France, matrice historique du virus révolutionnaire, divergent par leur degré, non par leur nature. Les conditions objectives obligeront le régime à amplifier la répression. C’est une mécanique qui le dépasse.

Breizh-info.com :  Vous considérez vous comme un exilé politique ?

Boris Le Lay : C’est un constat factuel : je suis condamné pour des motifs exclusivement politiques et vit à l’étranger pour cette raison. Je ne suis pas le seul. Récemment, l’ancien policier Sébastien Jallamion a gagné la Suisse pour échapper à un sort identique pour avoir exprimé ses idées sur l’islamisme. Plutôt que d’être jeté dans une geôle républicaine, il a préféré s’exiler. Et je devrais encore évoquer le cas de ces centaines de milliers de Bretons ou de Français qui fuient leur pays face au chaos économique rampant, à l’islamisme, à la tiers-mondisation. Cette jeunesse autochtone sacrifiée par la génération criminelle de l’après-guerre : celle du Baby-Boom qui laissera un champ de ruines immense derrière elle.

Vous n’en entendrez pas parler dans les colonnes de la presse d’Etat car ces opposants-là et ces exilés dérangent le gouvernement français et les laquais stipendiés qui lui servent de journalistes.

Breizh-info.com : Comment expliquez vous cet acharnement judiciaire à votre égard ? Ne faite vous pas trop de provocation ?

Boris Le Lay :  Quiconque agit avec un peu trop d’efficacité et d’audace contre lui doit être détruit. Comme tous les systèmes identiques avant lui, il commet l’erreur de présumer de ses forces. Il en devient arrogant. Il prend des risques de plus en plus inconsidérés en présumant de l’avenir. Ne parvenant plus à anéantir ses opposants, il perd de vue son objectif premier, qui est leur neutralisation, pour un objectif secondaire, la défense de son prestige. Il tend à adopter des réactions de plus en plus passionnelles et spectaculaires mais, en réalité, inefficaces.

Par mon action et la réaction qu’elle engendre, je démontre que ce système n’est qu’une coquille vide gouverné par une bourgeoisie fossilisée faite d’idiots et de traîtres. Car à travers moi et d’autres, le système condamne symboliquement des millions de gens à une peine par procuration de la même ampleur. Ces gens en tirent les conclusions nécessaires, même s’ils n’en font pas état en place publique.

L’actuel « consensus » est le même que celui qui prévalait dans les états communistes d’Europe de l’Est. En public, chacun tient le discours qui est attendu de lui : la régime républicain est célébré, les slogans creux du parti, à l’instar du « vivre ensemble », repris mollement. En privé, entouré de gens de confiance, tout le monde se moque du discours lénifiant d’un régime qui tente de maintenir sa légitimité par l’usage permanent du mensonge. Plus l’écart entre la réalité vécue au quotidien et les proclamations officielles se creuse, plus les responsables politiques sont moqués par les masses. C’est l’écroulement de la confiance publique qui, partout, s’insinue inexorablement. Un tel système s’écroule généralement du jour au lendemain, car tous ses fondements sont pourris depuis bien longtemps.

Quand ce système se sera effondré dans l’opprobre et la honte, vous serez surpris du nombre de gens qui n’auront pas de mots assez durs à son endroit. Ceux-là même qui, aujourd’hui, font mine de le soutenir.

Quant à la notion de provocation, je trouve qu’elle sied parfaitement aux tenants de ce système : a-t-on jamais vu une provocation aussi colossale que celle consistant à implanter, dans un pays ravagé par le chômage, le djihadisme et la criminalité ethnique, des millions de migrants clandestins jusque dans les plus petits villages ? N’est-ce pas une formidable provocation de la part de l’intelligentsia socialo-marxiste au pouvoir que de traquer les crèches dans les mairies puis de célébrer, du même mouvement et jusqu’à la présidence française, la fête islamique du « ramadan » ?

Et puisque nous en sommes aux provocations, celle-ci : alors que je suis condamné avec une férocité toujours plus grande par des magistrats quimpérois ou brestois, comment se fait-il que le prédicateur salafiste de Brest puisse continuer d’opérer depuis sa mosquée le plus tranquillement du monde, avec l’appui du ministère de l’Intérieur français ?

Nous sommes, nous autochtones de Bretagne, de France ou d’Europe, provoqués en permanence par des gouvernants, tenants de l’alliance avec l’islam. Je dis donc : combien de temps allons-nous accepter d’être provoqués de la sorte ?

Propos recueillis par Yann Vallerie

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vendredi, 07 juillet 2017

Dans MINUTE de cette semaine : un grand entretien avec Alban d'Arguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat

2829_page_01.jpgAuteur du récent Eoliennes, un scandale d’Etat (éd. Synthèse), Alban d’Arguin est vent debout contre la prolifération des éoliennes sur tout le territoire français. C’est, pour lui, une impérieuse nécessité de stopper ces implantations, qui nuisent gravement à la santé publique et procèdent, de plus, d’un système contraire aux intérêts économiques de la France.

« Minute » : Vous parlez de « scandale d’Etat », qui devrait valoir aux ministres responsables de l’implantation d’éoliennes d’être traduits devant la Cour de justice de la République. Vous n’exagérez pas un peu ?

Alban d’Arguin : Absolument pas. Et plutôt que d’un scandale d’Etat, j’aurais dû dire trois scandales d’Etat. Parce qu’en fait, outre le scandale principal, celui qui attente à la santé publique, il y en a deux autres, un économique et un énergétique. Mais je maintiens que le premier scandale devrait entraîner les ministres décisionnaires devant la Cour de justice.

Mais pourquoi ?

Parce que depuis la réforme constitutionnelle de 2005, avec l’intégration de la Charte de l’environnement dans le bloc de constitutionnalité, le principe de précaution (article 5 de cette charte) s’impose à tous. Au nom de celui-ci, on peut protéger les Français contre les risques, même « incertains en l’état des connaissances scientifiques », découlant de décisions publiques. Or avec les éoliennes, ce n’est pas le cas. J’en ap­pelle d’ailleurs aux plus éminents des constitutionnalistes pour voir comment pourrait s’engager une procédure.

Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, la France est le seul pays – du moins parmi les grands pays – où le périmètre de sauvegarde entre les éoliennes et les habitations n’est que de 500 mètres. Or c’est non seulement dommageable pour la population concernée mais contraire à une préconisation parfaitement claire de l’Académie de médecine. Dans celle-ci, qui date de 2006 – juste après donc que le principe de précaution ait été doté d’une valeur constitutionnelle –, elle réclame que, pour des raisons de santé publique, nulle éolienne ne soit construite à moins de 1 500 mètres de toute habitation.

Cette distance de 1,5 kilomètre est d’ailleurs la norme partout ailleurs ! En Allemagne, le périmètre défini par l’Etat fédéral est de 1 500 mètres et plusieurs länder réfléchissent d’ailleurs à la façon dont ils pourraient encore l’augmenter. En Espagne, pareil. En Italie, il ne peut être érigé d’éolienne à moins de 2 000 mètres d’une habitation. Le Royaume-Uni a opté pour 1 800 mètres environ et, dans certains comtés, la distance minimale a été portée à 2 200 voi­re 2 400 mètres ! Quant aux Etats-Unis, c’est 1 500 mètres au minimum mais ce­la peut aller jusqu’à 3 000 mètres selon les Etats !

Pourquoi la France ne s’est-elle pas alignée sur des normes ?

Pour la raison que nous avons cette particularité historique et géographique d’avoir un habitat extrêmement dispersé. Si nous passions à 1 500 mètres, il nous deviendrait impossible d’atteindre l’objectif qui n’est même pas le nôtre mais qui est celui qui nous a été assigné par la Commission européenne dans le cadre du développement des énergies renouvelables pour réduire l’émission de gaz à effet de serre.

Le paradoxe de ce diktat est que, com­me le vent ne souffle pas tout le temps, il faut compenser cette intermittence par des énergies de substitution qui peuvent être actionnées tout de suite. Et il n’y a pour cela que le thermi­que, et notamment le gaz, qui est le plus réactif de toutes les énergies existantes.

Dans un rapport adopté il y a deux mois, l’Académie de médecine écrit que « l’éolien ne semble pas induire directement des pathologies organiques » et même que les « facteurs psychologiques jouent un rôle probable dans [le] ressenti » des nuisances.

Je suis allé sur le terrain en maints endroits de France défigurés par les éoliennes. J’ai pris le temps de rencontrer les habitants et de les écouter. L’A­cadémie de médecine l’a-t-elle fait ? J’ai vu les gens et constaté leurs souffran­ces, leurs maux de tête, leurs nausées et leurs vertiges, leurs troubles du sommeil et j’en passe.

Allez dire aux habitants de Puceul, en Loire-Atlantique, que, s’ils dévelop­pent des pathologies, c’est psychosomatique ou dû au fait qu’ils sont peut-être « émotifs, anxieux, fragiles » voire « hypochondriaques », ainsi que l’Acadé­mie de médecine ose l’écrire, et vous verrez comment ils vont le prendre !

L’Académie de médecine est d’ail­leurs tellement peu sûre de ce qu’elle avance qu’elle réclame, dans le même rapport, « une étude épidémiologique prospective sur les nuisances sanitaires », ce qui est l’aveu qu’aucune sérieuse n’a encore été effectuée en France !

A l’étranger, en revanche, pour qui lit l’anglais ou l’allemand, les études scientifiques sont abondantes. Particulièrement aux Etats-Unis, en Angleterre et en Allemagne. Et elles font toutes état de ce qu’on appelle « le syndrome éo­lien », selon une expression forgée par la chercheuse américaine Nina Pierpont. Elle a fait une étude au cas par cas sur un échantillon de personnes souffrant de diverses pathologies sur plusieurs sites éoliens aux Etats-Unis distants parfois de plusieurs milliers de kilomètres. Elle a découvert que sur tous ces sites, il y avait des concentrations des mêmes pathologies. Elle a ainsi pu déterminer douze symptômes du syndrome éolien.

En Angleterre, le rapport Hanning, publié tous les ans, rapporte tous les troubles qui ont été constatés. En Allemagne, l’équivalent de l’Académie de médecine a publié des études qui vont dans le même sens – d’où, comme je vous le disais, la volonté de certains länder de mettre encore plus à distance de la population les champs d’éoliennes.

En fait, c’est comme le nuage de Tchernobyl : partout autour de nous, les éoliennes entraînent des nuisances sur la santé, mais dès lors qu’elles sont implantées à l’intérieur de nos frontières, ces mêmes éoliennes deviennent inoffensives ! On ne célèbrera jamais assez les bienfaits du Rhin ou de la Manche sur la santé des Français…

Voilà qui rappelle aussi l’affaire du sang contaminé : on sait mais on fait comme si on ne savait pas…

Le scandale des éoliennes est pire que l’affaire du sang contaminé, car, à l’époque, les politiques avaient certes fait preuve à tout le moins de légèreté mais ils n’avaient pas mesuré les risques qu’ils faisaient courir à la population.

Là, c’est très différent : ils disposent de tous les éléments mais ils refusent de les prendre en compte, parce qu’ils sont arc-boutés sur leurs a priori idéologiques et tenus par des intérêts économiques. Ils savent qu’il suffirait de placer le curseur à 1 500 mètres pour mettre à l’abri la population, conformément au principe de précaution, mais, délibérément, ils ne le font pas parce que cela empêcherait d’atteindre le nombre d’éoliennes fixé par le Grenelle de l’environnement et par la loi de transition énergétique et exigé par l’Union européenne.

Vous écrivez que le caractère intermittent du vent n’assure pas la rentabilité des éoliennes. Pourtant, le secteur de l’éolien est une affaire qui marche et qui prospère.

Ce business est en effet rentable pour ceux qui produisent l’électricité éolienne mais pourquoi ? Parce que, et c’est là qu’est le scandale économique, les producteurs d’énergie éolienne profitent d’une bulle financière, ainsi que l’a reconnu le magnat de l’éolien, Pâris Mouratoglou.

Il y a quelques années, Mouratoglou, qui a bâti un empire dans ce do­maine – il a revendu à EDF, pour plus de 800 millions d’euros, la société EDF Energies Nouvelles qu’il avait constitué avec elle –, a annoncé qu’il se retirait du marché des énergies renouvelables en France justement parce que ce n’était qu’une bulle financière et que ça ne l’intéressait plus.

Or c’est bien cette bulle qui attire les consortiums étrangers. Les fabricants d’éoliennes et ceux qui les installent le font parce qu’ils ont la garantie d’EDF, qui est leur seul client, de racheter – pendant quinze ans au moins ! – l’électricité qu’ils produisent entre trois et quatre fois le prix auquel EDF l’aurait produite elle-même ! Ils ne prennent donc aucun risque !

Ce modèle économique devrait être enseigné dans toutes les écoles de commerce du monde (et peut-être l’est-il) ! Imaginez : j’ai un client unique, il est obligé de m’acheter toute ma production, il n’a pas le droit d’aller voir d’éventuels concurrents qui la vendraient moins cher, et, mieux encore, il m’achète ma production même quand il n’en a pas besoin !

Moyennant quoi si le secteur de l’éolien se porte très bien, merci, ce n’est pas le cas d’EDF qui, il y a quatre ans, a dû lancer un « profit warning » (un « avertissement sur ses résultats ») et annoncer qu’elle était contrainte de provisionner quatre milliards de plus que prévu pour ses réseaux de transport d’électricité. Car l’électricité produite par les éoliennes doit être intégrée dans les réseaux existants et c’est un véritable casse-tête, tant cela crée des surtensions ou des sous-tensions, selon les périodes. Au fur et à mesure que l’éolien s’accroît, RTE, pour la haute tension, et Enedis (ex-ERDF), pour la basse tension – celle qui alimente toutes nos maisons –, qui sont toutes deux des filiales d’EDF, sont obligées de revoir toutes leurs cartes des réseaux de transport d’électricité.

Une large partie de la population est pourtant favorable aux éoliennes…

Bien sûr, puisqu’on nous répète sans cesse que c’est une « énergie propre », qu’elle est renouvelable à l’infini, qu’elle atteint l’« idéal » du « risque zéro », etc. Et puis elle rapporte, à quelques-uns…

Il faut savoir qu’une éolienne rapporte entre 7 000 et 8 000 euros au propriétaire sur le terrain duquel elle est implantée. Un propriétaire foncier peut gagner 80 000 euros s’il accepte d’avoir une dizaine d’éoliennes chez lui ! Qui refuserait un tel revenu ? Certainement pas les agriculteurs, qui sont dans la situation économique catastrophique que l’on sait. Certainement pas non plus, mais là dans un autre esprit, les propriétaires fonciers qui habitent en ville, loin de leur bien foncier, loin donc des futures éoliennes dont ils se moquent bien des effets sur la santé des habitants, dont ils ne sont pas, et qui trouvent ainsi un moyen de maximiser leurs profits… J’ai rencontré ce dernier cas dans de nombreux dossiers.

A cet égard, une autre activité s’est développée, celle de sociétés commerciales qui sillonnent le territoire pour éplucher les cadastres et démarcher les propriétaires – je sais de quoi je parle, je l’ai vécu moi-même ! Des commerciaux prospectent donc les propriétaires en leur proposant de conclure une convention privée, qui devra rester totalement secrète. Dans les clauses du contrat figure noir sur blanc l’interdiction d’en parler à qui que ce soit tant que les autorisations administratives ne sont pas données sous peine de voir le contrat de location des terres pour cinq ou dix éoliennes rompu.

Quand vous risquez de perdre plusieurs dizai­nes de milliers d’euros par an si vous parlez, vous respectez la loi du silence !

Ajoutez à cela la corruption et vous commencerez à comprendre l’omerta qui règne sur le sujet. Le nombre de cas de prises illégales d’intérêts qui ont été constatés sur des élus municipaux est phénoménal.

A ce point ?

A ce point. Et à tel point que, mi-2014, le SCPC, le Service central de prévention de la corruption, ayant soulevé ce problème dans un rapport qui a fait grand bruit, Frédéric Lanoë, en sa qualité de président (à l’époque) de la Fédération Energie Eolienne, qui n’est autre que le lobby des professionnels de l’éolien, a pris sa plus belle plume pour écrire à tous les députés.

Dans cette lettre du 8 décembre 2014, divulguée par « Le Figaro », il faisait part de sa « vive inquiétude » face à « la multiplication des attaques devant les juridictions pénales des élus » sur « le motif de prise illégale d’intérêts » et demandait aux députés – aux législateurs donc – de « remédier » à cette « judiciarisation » en changeant la loi ! « L’imprécision qui entoure actuellement la définition de la prise illégale d’intérêts est une faille qu’utilisent les détracteurs de l’éolien au détriment des maires », avait-il osé écrire !

Je note, mais ceci n’a sans doute rien à voir avec cela, que le SCPC a été supprimé fin 2016 dans l’indifférence générale, dans le cadre de la loi « relative à la transparence » dite « loi Sapin 2 », et remplacé par une Agence française anticorruption dotée de deux fois moins de pouvoirs que n’en avait le Service central de prévention de la corruption…

Vous croyez possible de stopper l’implantation d’éoliennes ?

Le sujet des éoliennes n’est pas énergétique, il n’est pas économique, il est politique. Selon la formule célèbre, si cé­lèbre qu’on ne sait plus qui en est l’auteur, « là où il y a une volonté, il y a un chemin ».

Pour résoudre définitivement ce pro­blème, il y a des mesures extrêmement simples à prendre. La principale, c’est de supprimer la surprime de l’Etat sur le rachat de l’électricité produite par les éoliennes. Aussitôt, les consortiums étrangers, ces vautours qui sont derrière la prolifération de l’éolien, se retireront pour aller chercher ailleurs une bulle financière de même nature et délaisseront la France. Cela aura pour autre effet bénéfique de redonner de l’air, si j’ose dire, à EDF sur le plan financier, tant notre fleuron industriel est plombé par cette électricité d’origine éolienne qu’on lui impose de racheter alors qu’elle n’en a aucun besoin.   

Propos recueillis par Marc Bertric

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mercredi, 05 juillet 2017

Quelques remarques sur le Front national après la présidentielle de 2017

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Dans le cadre de la réflexion qui s'impose après le double échec du néo FN à la Présidentielle et aux législatives, nous reproduisons ici le texte proposé par l'universitaire non conformiste lyonnais François-Philippe Galvane publié sur le site Polémia cliquez ici

François-Philippe Galvane est doctorant en droit constitutionnel comparé. Il a été pendant quatre ans chargé de travaux dirigés en droit constitutionnel. Il a été plusieurs fois candidat sur des listes du Front national aux élections municipales

♦ Après l’élection présidentielle de 2017 et un résultat qui a déçu beaucoup de militants du Front national, il serait temps d’engager une autocritique, « une critique positive », comme condition d’un renouvellement politique et doctrinal.

Cela passe par un changement dans les pratiques de la direction du parti et par une implication institutionnelle des militants plus importante.

1Il y a un problème au Front national, qui est l’absence d’une culture du débat et cela remonte à loin. Le Front national a été créé en 1972 par des militants courageux qui faisaient face physiquement à la violence d’extrême gauche post-soixante-huitarde dans les universités (Gud) et dans la rue (Ordre nouveau). Ceux-ci, sur les conseils de François Brigneau, ont invité, avec d’autres personnalités, Jean-Marie Le Pen (JMLP) à les rejoindre lors de la fondation du FN en 1972 et il en est ainsi devenu un des co-fondateurs.

Certains de ces militants avaient certes des références idéologiques datées et extrémistes, mais pas plus, ou tout autant, que leurs adversaires gauchistes. Le stalinisme, le trotskisme, le maoïsme, ce n’est pas rien… Les militants des deux camps ont d’ailleurs évolué, pour les uns au Parti socialiste, pour les autres au Front national actuel, voire ailleurs… Clemenceau disait qu’un jeune qui n’est pas socialiste à 20 ans est un imbécile, mais que celui qui est encore socialiste à 50 ans l’est aussi. On remplace socialiste par néo-fasciste et on a le même constat sur les engagements radicaux générationnels qui se doivent de mûrir et d’évoluer sous peine de se fossiliser. Mais ces militants avaient une originalité par rapport à leurs anciens : leur mode de fonctionnement était collectif, soit les décisions étaient prises après débat par une direction collégiale et sans chef suprême !

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mardi, 04 juillet 2017

Demain mercredi, dans MINUTE, un grand entretien avec Alban d'Arguin sur le scandale des éoliennes

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Minute est en vente dans les kiosques

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lundi, 19 juin 2017

Second tour des législatives : abstentionnisme et dégagisme !

24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.pngNicolas Gauthier

Boulevard Voltaire

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S’il n’y pas eu le raz de marée macronien annoncé par les projections des résultats du premier tour de ces élections législatives, le pari de La République en marche, parti créé il y a moins d’un an, a néanmoins été emporté haut la main, avec près de 350 députés, au lieu des 450 envisagés. Ce, bien sûr, avec le soutien quasi-unanime de la sphère médiatique, même si cela ne saurait tout expliquer, il n’empêche que le « dégagisme » a fonctionné à plein.

Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen espéraient faire figure de premiers bénéficiaires de cette vague de fond : ce sont les nouveaux venus d’Emmanuel Macron qui ont raflé la mise, même si le premier, surtout, et la seconde, dans une moindre mesure, parviennent à sauver les meubles. Il y aura donc un groupe parlementaire France insoumise à l’Assemblée nationale, tandis que le Front national devrait pouvoir envoyer un peu moins de dix députés dans l’hémicycle.

Le Parti socialiste, lui, échappe au naufrage annoncé, et retrouve son étiage parlementaire de la débâcle des élections législatives de 1993, soit une cinquantaine d’élus.

Les Républicains, quant à eux, avec plus d’une centaine de députés, sauvent l’honneur. Pour ces deux formations qui avaient naguère l’exclusivité du brevet de « partis de gouvernement », le plus rude demeure pourtant à venir. PS et LR sont-ils ainsi les mieux qualifiés pour incarner l’opposition au Parlement ? Entre ceux qui s’opposeront pour de vrai et ceux qui s’opposeront pour de faux, ceux qui refuseront de se rallier et ceux qui sont déjà des ralliés de l’intérieur, il est à craindre que la grande pagaille soit elle aussi en marche.

« Dégagisme », tel qu’écrit plus haut ; force est de convenir que les « dégagistes » les plus militants demeurent les abstentionnistes, premier parti de France avec ses 57%, score jamais atteint par les boudeurs et autres déçus de la politique, chiffre qui devrait faire réfléchir tout un chacun.

« Dégagisme » qui touche encore nombre de personnalités, non pas forcément en fonction de leur âge, mais surtout, comment dire… de cette surface médiatique passée qui en fit longtemps les enfants chéris du système ; voyez la liste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaut-Belkacem, Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Marisol Touraine, Emmanuelle Cosse et peut-être même Manuel Valls, dont la victoire paraît être à la fois contestée et contestable. Ce n’est certes pas bien de dire du mal de son prochain, mais il est aussi des jours où cela peut faire du bien.

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jeudi, 15 juin 2017

JEAN-MARIE LE PEN COMPTE BIEN VENIR METTRE DE L'AMBIANCE AU BUREAU POLITIQUE DU FN DU 20 JUIN

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Source Le Parisien cliquez ici

Le cofondateur du FN, qui conteste toujours son exclusion, a bien l'intention de s'inviter dans les débats après les résultats décevants du parti aux élections législatives. Il compte participer au bureau politique du 20 juin.

Le Menhir a en effet la ferme intention de participer au prochain bureau politique du mouvement, le 20 juin. Et il est, légalement, en capacité de le faire ! Certes, le TGI de Nanterre a validé, dans son jugement du 17 novembre dernier, son exclusion en tant que membre du FN, mais il a aussi estimé que cela n'avait « pas d'effet » sur son statut de président d'honneur du parti. « En conséquence », précisent les juges, « il devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances dirigeantes. » Et si le FN ne se plie pas à cette injonction, il encourt une astreinte de 2.000 € par infraction constatée.

Une menace que les cadres frontistes prennent très au sérieux. Depuis novembre, aucun bureau politique ne s'est tenu au siège, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les réunions ont eu lieu au QG de campagne de Marine Le Pen, rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris VIIIe), dans le cadre du « comité stratégique de campagne », une instance créée sur mesure pour la candidate. « C'était une façon de contourner la décision de justice pour ne pas avoir à convoquer Jean-Marie Le Pen », dénonce son avocat, Me Frédéric Joachim, qui affirme avoir la preuve que, par deux fois, des commissions nationales d'investitures ont eu lieu sans que son client en ait été informé : « C'est 2 000 € par infraction. Mais c'est la portée symbolique qui est importante », dit-il.

Oui, mais voilà, aujourd'hui le temps des campagnes est terminé et le FN est obligé de retourner à Nanterre. Le patriarche saute donc sur l'occasion. « Il ne veut pas laisser l'oeuvre de sa vie faire naufrage », assure un de ses proches. Et pas question de passer inaperçu : « Il va arriver avec tout le cortège, grosses berlines, escorte et tout ça », fait déjà savoir son entourage. Avant de poursuivre : « A 10 heures, il débarque devant la grille. On va voir ce que feront les DPS (NDLR : le service de sécurité du FN). Oseront-ils lui barrer la route ? » Le cofondateur du FN a aussi prévu de venir avec un huissier. « Le cas échéant, si mon client est refoulé, l'huissier peut faire appel aux forces de l'ordre », décrypte son avocat.

De quoi agacer au plus haut point Marine Le Pen, qui n'avait pas besoin de ce nouveau caillou dans sa chaussure, tant le bureau politique s'annonce déjà tendu. Après les déceptions électorales, le FN s'apprête à régler ses comptes en interne. Depuis des semaines, les couteaux s'aiguisent.

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mercredi, 07 juin 2017

À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, CARL LANG EXPLIQUE LA CAMPAGNE DES PATRIOTES

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Carl Lang, Président du Parti de la France, a répondu aux questions de Pierre Cassen pour Riposte laïque cliquez ici

Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, qui sera présent dans 56 circonscriptions aux élections législatives. Quel est votre objectif, en présentant ces candidats ?

Carl Lang : Nous ne sommes présents que dans 56 circonscriptions du fait du coût des campagnes électorales. Ce sont nos candidats, nos militants et le Parti de la France qui financent les bulletins de vote et les circulaires. Nous ne bénéficions pas du financement public des partis politiques et toute notre action est le fruit du militantisme. Je suis fier des candidates et candidats du PdF, de leur courage, de la force de leurs convictions et de leur engagement au service de notre France.

Notre objectif est de faire entendre la voix de la Droite nationale, de la droite des valeurs, de la droite des libertés économiques, de la droite sociale. Nous menons campagne contre la colonisation et l’islamisation de la France et pour la défense de notre identité, de nos traditions, de nos libertés et de notre sécurité.

Nous avons par ailleurs contribué à la mise en place d’une alliance électorale dans le cadre de ces élections législatives avec les comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen et avec Civitas.

La résistance nationale doit se faire entendre.

Riposte Laïque : Et vous-même, vous vous présentez ?

Carl Lang : Je suis candidat dans la 5eme circonscription de l’Eure, qui comprend Vernon, ma ville natale.

Riposte Laïque : Vous avez mis en avant, dans vos tracts, le refus de l’islamisation de la France, et cela a été accepté. Vous n’avez pas craint, dans le climat actuel, des excès de zèle de quelque commission, estimant que cela pouvait constituer une incitation à la haine ?

Carl Lang : Sur les bulletins de vote de nos candidats figure en plus des noms des candidats et du logo du Parti de la France, le slogan suivant : Pas d’islamisation chez nous : Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés.

Il s’est trouvé un magistrat président de la commission de propagande du Calvados pour, de manière totalement arbitraire et contraire au code électoral et à la jurisprudence, décider de rejeter nos bulletins de vote au motif totalement fallacieux de risque de trouble à l’ordre public. On croit rêver…

Selon le même principe totalitaire, on pourrait aussi censurer le contenu des circulaires électorales et pourquoi pas refuser tout simplement les candidatures de l’opposition nationale comme étant en elles-mêmes un risque de trouble à l’ordre public. Il n’y a malheureusement pas de recours possible avant l’élection face aux décisions arbitraires et militantes de ce genre de commissaire politique. Nos candidats vont donc devoir livrer leurs bulletins de vote dans chacune des mairies de la circonscription et nos bulletins ne seront pas dans les enveloppes envoyées à chaque électeur.

Partout ailleurs et conformément au code électoral et aux compétences des commissions de propagande, nos documents ont été validés. Nous serons donc en mesure de proposer aux Français un vote de refus de l’islamisation de leur pays. Mener cette bataille de défense de nos valeurs de civilisation est déjà en soi une victoire.

Riposte Laïque : Vous étiez à Calais, il y a quelques jours, aux côtés de la candidate de Civitas Marie-Jeanne Vincent. Que vous inspire la campagne qui est menée contre elle ?

Carl Lang : Les habituels donneurs de leçon de démocratie, de droits de l’homme, de tolérance et de respect des différences font tomber les masques et montrent leur vrai visage, celui de la haine de la France française. Ils affichent leur esprit sectaire, violent et totalitaire. J’espère que les électeurs de Calais récompenseront par leur vote le remarquable courage de Madame Vincent qui est par ailleurs enseignante dans le public.

Le camp de la haine est chez ceux d’en face : pas chez les nôtres.

Riposte Laïque : Depuis des années, vous critiquez très vivement le Front national, et sa présidente. Quel est votre regard sur sa campagne, son résultat au premier tour, le débat entre les deux tours, le score du 2e tour, et la situation interne de ce parti ? Considérez-vous que ces événements valident vos reproches passés ?

Carl Lang : J’ai pu exposer, dans vos colonnes et avant le premier tour mon analyse de la campagne présidentielle. Je n’y retire rien. Par sa stratégie, sa ligne politique, son caractère et ses insuffisances, madame Le Pen a ruiné ses chances de victoire alors qu’elle disposait d’une situation politique qui ne se représentera peut-être jamais et d’un contexte historique extraordinairement favorable. Je pense que madame Le Pen n’est pas digne du Front National dont a hérité, qu’elle n’est pas digne de son père et qu’elle n’est pas digne de ceux qui ont voté pour elle.

Riposte Laïque : Mais pourtant, elle a réalisé un score jamais atteint…

Carl Lang : Et le bilan de tout cela est la confusion dans les idées et la ligne politique, le discrédit personnel, les dettes et les querelles internes. Dans l’attente des rendez-vous judiciaires…

Riposte Laïque : La victoire de Macron inquiète de nombreux patriotes, certains voyant même dans cette élection la mort annoncée de la France. Vous partagez ce pessimisme ?

Carl Lang : Je crois toujours au sursaut vital du peuple français et je me refuse à sombrer dans le pessimisme, le fatalisme et le renoncement. Je crois aux vertus de l’engagement et à la valeur de l’action. Nous menons une action de résistance difficile, avec des moyens dérisoires, mais nous savons que les minorités agissantes peuvent peser sur l’histoire. Ne soyons pas les spectateurs de l’abaissement de la France et de la fin de la nation française.

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mardi, 06 juin 2017

Qatar à Paris : un point sur les possessions

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Source Paris Vox cliquez ici

L’Arabie Saoudite, l’Égypte et d’autres pays ont annoncé hier la fin de leurs relations avec le Qatar. Le motif invoqué par ces états du Golfe est que le Qatar soutiendrait le terrorisme.

Nous n’allons pas commenter cette décision qui pourrait être lourde de conséquences dans les semaines à venir. Mais il peut être intéressant de connaître les possessions de l’Etat arabe à Paris.

Sur le site internet de Qadran, le cercle économique franco-qatari on peut lire qu’en :  “2015, les échanges économiques entre la France et le Qatar atteignaient 2,8 milliards d’euros, en progression de plus de 34 % par rapport à 2014. La France est le deuxième partenaire commercial du Qatar en 2015.”

La surface la plus visible du Qatar est le sport où il possède le PSG, pas seulement l’équipe de football masculine et féminine, mais également l’équipe de Handball. Le club de football vient également de faire l’acquisition de terrains à Poissy pour mettre en place son futur centre d’entraînement et de formation.

Le Qatar est également propriétaire de la célèbre course de cheval “le Prix de l’Arc de Triomphe”.

La chaîne de sport Bein est également dans l’escarcelle Qatari, bien que celle-ci soit régulièrement déficitaire, elle est toujours soutenue par Doha.

Le pays qui a fait richesse de ses ressources gazières diversifie ses revenus depuis plus d’une dizaine d’années.

Ainsi plusieurs hôtels de luxe sont propriétés de l’émirat, on pourra citer à Paris, le Royal Monceau, le Péninsula, le Buddha Bar Hôtel.

Le grand magasin Printemps est sous pavillon Qatari depuis 2013, de grands travaux ont été réalisés et sont toujours en cours dans les magasins du Boulevard Haussmann depuis ce rachat.

On ne compte plus le nombre de bâtiments détenus par le Qatar sur les Champs-Elysées ou dans d’autres quartiers chics de Paris. On pourra toutefois citer les hôtels particuliers Lambert et Évreux qui sont respectivement place Vendôme et sur l’île Saint Louis à quelques pas de l’église Notre Dame et qui sont les propriétés personnelles de l’Émir et de son frère.

De nombreuses parts ont été prises dans différents groupes de nombreux secteurs professionnels, citons :

Groupe Lagardère

Total

Accor

Suez

Le Tanneur

Airbus

Thalès

A la lecture de ces investissements on peut constater que le Qatar mène une politique offensive en France.  Les prises de participations dans des entreprises stratégiques sont couvertes par une stratégie plus diplomatique d’investissements dans le domaine du sport. Dans les médias, le Qatar est régulièrement présent. D’une part grâce à  certaines prises de participations (le groupe Lagardere détient Europe 1, le JDD,  Paris Match, Gulli, etc). D’autre part il faut noter une présence plus sournoise en tant qu’annonceur (publicités omniprésente de Bein dans les médias sportifs par exemple.).

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mardi, 30 mai 2017

Lettre de Jean-Yves Le Gallou aux candidats du Front national

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Madame, Monsieur,

Vous vous êtes porté(e) candidat(e) « pour défendre la France » « avec Marine ».

Le Front national a longtemps porté avec courage ses fondamentaux : l’arrêt de l’immigration, la mise en œuvre de la préférence nationale, le primat du droit de la  filiation dans le Code de la nationalité, une politique familiale généreuse et encourageant la vie, et, plus globalement, la défense de l’identité civilisationnelle de la France.

L’immigration de masse se presse aux frontières maritimes de l’Europe. L’islamisation (halal, voile islamique, mosquées, ramadan) progresse à grands pas dans nos villes et nos villages. Jamais la question du Grand Remplacement démographique et civilisationnel ne s’est posée avec autant d’acuité.

Curieusement, c’est le moment que semble avoir choisi la direction du FN pour placer ces questions identitaires (gênantes ? malséantes médiatiquement ?) au second plan.

Lors de son étrange débat avec Emmanuel Macron,  Marine Le Pen s’est emberlificotée  dans les questions économiques et monétaires sans même utiliser la « question blanche » pour parler d’immigration. Etrange, vraiment étrange.

Il faut dire que son vice-président, Florian Philippot (NDLR : photo ci dessus), a utilisé la dernière semaine de campagne présidentielle pour insister sur l’économie. Il a même promis que si Marine était élue « les Français  paieraient leur baguette de pain en francs d’ici huit mois ». Waouh! Et les Françaises (?) leur burka ?

Et pour le cas où l’on n’aurait pas bien compris, Philippot a ensuite fait un chantage à la démission dans l’hypothèse où la sortie de l’euro ne serait pas l’alpha et l’oméga du programme frontiste.

C’est son droit de le penser.

Comme c’est le droit de ses très proches collaborateurs – souvent investis dans les meilleures circonscriptions législatives – de le penser.

C’est aussi le droit des électeurs de le savoir. Et de savoir s’ils partagent ou non les mêmes priorités que les candidats qui se présentent à leurs suffrages.

En politique on ne peut pas tout faire en même temps. Il faut choisir. Hiérarchiser. Prioriser.

Ma question est donc la suivante : Quelle est pour vous – en tant que candidat du FN aujourd’hui, député éventuellement demain, et cadre du FN participant à ses instances démocratiques – la priorité n° 1 : l’arrêt de toute immigration nouvelle ou la sortie de l’euro ?

A question simple et binaire, réponse simple et binaire. Les électeurs attachés à l’identité française y ont droit.

Répondez sans faux semblant !

Gardez-vous de vous abstenir de répondre car cela serait courir le risque d’encourager vos électeurs à s’abstenir à leur tour ou… à aller voir ailleurs.

Pardon d’avoir mis les points sur les « i » – ou, plutôt, sur le « i » de l’identité, mais, à l’échelle de l’histoire, c’est la seule question qui vaille. Ce n’est pas le cours du sesterce qui a fait tomber l’empire romain, ce sont les grandes invasions!

Jean-Yves Le Gallou
29/05/2017

PS : Chacun peut relayer vers le candidat FN de sa circonscription, via courriel, Twitter ou Facebook, la question suivante : «  Pour vous, la priorité des priorités c’est l’arrêt de toute immigration nouvelle ou la sortie de l’euro ? »

Source Polémia cliquez ici

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vendredi, 26 mai 2017

Calais : je ne pensais pas qu’une candidature catholique susciterait autant de haine

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Marie-Jeanne Vincent dimanche dernier à Nieppe, près de Lille, lors de la Journée régionale de Synthèse nationale

Source Riposte laïque cliquez ici

Martin Moisan, dans un article récent cliquez ici, a évoqué cette enseignante de Calais, candidate aux législatives pour Civitas, que trois élèves de son lycée veulent faire exclure, rien de moins !

Naturellement, c’était pour Pierre Cassen l’occasion d’entrer en contact avec elle, et de lui demander des informations supplémentaires. Les voilà…

Riposte Laïque : Avant d’évoquer votre candidature aux prochaines législatives, pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce que vous faites dans la vie ?  

Marie-Jeanne Vincent : J’ai toujours travaillé dans la vraie vie, je suis diplômée en littérature médiévale, j’ai été comédienne une dizaine d’années  puis j’ai passé les concours de l’Education Nationale et je suis  devenue professeur de lettres-histoire en lycée professionnel et ensuite professeur de lettres modernes et de théâtre en lycée général. J’occupe ce poste actuellement.

Riposte Laïque : Vous avez donc décidé de vous présenter aux élections législatives, dans la région de Calais. C’est votre première candidature ?

Marie-Jeanne Vincent : oui

Riposte Laïque : Vous avez par ailleurs choisi d’être soutenue par Civitas, devenu un parti politique. Pourquoi ce choix ?

Marie-Jeanne Vincent : Civitas correspond à mes valeurs catholiques et traditionnelles, valeurs qui m’ont été transmises par ma tante adoptive, elle-même résistante. J’étais une enfant abandonnée et elle m’a adoptée et élevée malgré son âge et m’a transmis la foi et l’amour de notre pays .

Riposte Laïque : Apparemment, si nous en croyons la presse locale, votre engagement a suscité quelques réactions, dans le lycée où vous enseignez. Cela vous a-t-il ébranlé ?

Marie-Jeanne Vincent : Sincèrement, rien ne peut m’ébranler. Je suis portée par la foi et par des convictions sans faille.

Riposte Laïque : Soupçonnez-vous une manipulation politique, et croyez-vous en la sincérité des trois étudiants qui paraissent vouloir vous faire chasser de votre lieu de travail ?

Marie-Jeanne Vincent : Je n’ai pas à m’exprimer sur les opinions politiques d’élèves du lycée où je travaille, même si ceux-ci ne sont pas mes élèves et que je ne les ai jamais eus en classe. L’école est un sanctuaire et doit le rester. On n’y parle ni politique ni religion afin de ne pas influencer les enfants et je me suis toujours tenue à cette règle.

Ces jeunes ont leurs opinions et je les respecte. Loin de moi l’idée de vouloir les empêcher de s’exprimer.

Cependant, en cas de diffamation caractérisée, je me réserve le droit de porter plainte et mon avocat est en train d’examiner le dossier.

Je déplore d’ailleurs les menaces dont la jeune fille a fait l’objet et je trouve cela d’autant plus lamentable que j’ai moi-même fait l’objet de menaces. Personne ne doit être menacé pour ses opinions.

Riposte Laïque : Aviez-vous déjà rencontré un problème, dans l’Education nationale, à cause de vos engagements ?

Marie-Jeanne Vincent : Non, dans la mesure où je ne les ai jamais exprimés et où je ne les exprimerai jamais sur mon lieu de travail, la politique devant rester dans la sphère privée. J’enseigne la littérature et le théâtre et c’est tout. Le rectorat a d’ailleurs reconnu que mon dossier était exemplaire.

Riposte Laïque : Quelles réactions envisagez-vous ?

Marie-Jeanne Vincent : Les actions judiciaires sont en cours. Je ne pensais pas qu’une candidature catholique susciterait autant de haine. Assimiler les chrétiens à des antisémites est une aberration car c’est oublier leur rôle pendant la seconde guerre mondiale et le nombre de ceux qui ont sauvé ou aidé les persécutés et cela souvent au péril de leur vie. J’ai d’ailleurs travaillé sur ce sujet en 2008 avec mes élèves de lycée professionnel pour présenter un dossier au Concours National de la Résistance et de la Déportation sur le thème « L’aide aux personnes pourchassées et persécutées pendant la seconde guerre mondiale », dossier pour lequel ma classe a reçu une distinction au niveau départemental.

De plus, cette accusation me blesse profondément car ma tante – qui m’a élevée – a été une de ces résistantes de l’ombre et le grand-père de mon mari a été blessé de guerre, capturé par les SS et interné 5 ans dans les camps nazis en Poméranie.

Riposte Laïque : Parlez-nous de la campagne que vous allez faire, durant les deux semaines qui restent…

Marie-Jeanne Vincent : Vu les menaces de l’ultra-gauche et le fait qu’un journal local me harcèle et me diffame pratiquement tous les jours, vous comprendrez bien que cela ne sera pas facile. Je ne peux pas exercer le droit de tout citoyen, à savoir coller des affiches ou distribuer des tracts pour ma campagne. La situation à Calais vire au déni de démocratie absolu.

Riposte Laïque : Vous êtes inquiète pour votre sécurité, vu le climat de haine que vous constatez ?

Marie-Jeanne Vincent : Ma sécurité personnelle importe peu. Seul compte le combat. Ces petits ennuis  ne sont rien à côté des souffrances du Christ. Cependant je n’envisage pas le martyre, vous vous en doutez bien !

Le combat continue !

No Pasaran…

Propos recueillis par Pierre Cassen

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vendredi, 19 mai 2017

RUPTURE MARINE LE PEN, DUPONT-AIGNAN, PHILIPPOT, L'ECHEC DE LA DÉDIABOLISATION

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Pauline Mille Réinformation.TV cliquez ici

Florian Philippot lance son mouvement Les Patriotes à l’intérieur du FN. Dupont-Aignan rompt l’accord législatif qu’il avait passé avec Marine Le Pen avant l’échec de celle-ci. C’est la fin d’une tentative de dédiabolisation et le début d’un processus de désintégration.
 
Philippot philippotise avec des philippotistes. Autour de lui président des Patriotes il a nommé trois vice-présidents, son bras droit Sophie Montel, l’acteur de porno soft Franck de Lapersonne et Maxime Thiébaut, ancien délégué national du parti de Dupont-Aignan, rallié. Pour faire bon poids, le secrétaire général sera un proche de Philippot, Eric Richermoz, et l’homme qui a déclaré l’association à l’INPI est son ancien directeur de cabinet Joffrey Bollée.

Philippot embrasse Marine Le Pen pour mieux l’étouffer

Les patriotes, c’est donc du cousu main brodé au petit point, du Philippot cent pour cent pur porc : Mégret aurait fait ça en 98, il était foudroyé dans les dix minutes. On peut y adhérer sans être membre du FN. N’y voyez malgré cela nulle tentative de faire concurrence au FN, il n’y a « aucune raison » à cela, au contraire, « c’est juste une association dans le FN et pour la victoire de Marine Le Pen ». Plus précisément, explique Philippot, pour « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle ». Autrement dit, préparer la « transformation profonde » du FN, assortie d’un changement de nom, sur la ligne politique définie par Philippot et Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle.

Afin de masquer son échec, Marine Le Pen divise pour régner

La manœuvre de Philippot est fine comme du gros sel : ou bien le FN s’aligne sur lui, et il le noyaute pour le transformer en parti conforme aux normes et usages du système, ou les choses se gâtent et il se prépare à la scission qui sera le premier pas vers une grande confédération des patriotes, à laquelle pourraient participer Dupont-Aignan et quelques autres.
 
Le départ de Marion Le Pen, l’appétit montré par le député Gilbert Collard, sonnent comme des avis de gros temps. Et en permettant au secrétaire général Nicolas Bay (mégrétiste repenti), de renvoyer Philippot dans ses buts, Marine Le Pen reprend l’éternelle recette, qu’utilisait son père sans modération : diviser pour régner. Philippot ayant annoncé qu’il quitterait le FN si celui-ci ne conservait pas à son programme l’abandon de l’euro, Bay lui a répondu : « Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage ».

L’échec de Marine Le Pen permet la rupture à Dupont-Aignan

C’est avec Nicolas Dupont-Aignan que Marine Le Pen, forte de l’accord qu’elle avait conclu avec lui, envisageait au soir du second tour de nouer le grand « rassemblement des patriotes » afin de lancer la « transformation profonde » du FN. Mais sa défaite cuisante a été une divine surprise pour Nicolas Dupont-Aignan et lui a rendu sa liberté. Il était entré dans son alliance non pas pour devenir premier ministre, une victoire était exclue, mais pour faire de l’entrisme et normaliser peu à peu le FN, en concurrence et en synergie avec Philippot. Si Marine Le Pen avait dépassé les quarante pour cent, elle aurait été hégémonique. Avec à peine plus d’un tiers des voix, elle offre à Dupont-Aignan un boulevard sur sa droite, d’autant plus que le juppéiste Edouard Philippe, par cela même qu’il acceptait le poste de premier ministre avant les législatives, a acté la fin de la cinquième république en donnant corps à la grande coalition qui est l’expression officielle de l’UMPS. C’est du miel pur pour Dupont-Aignan qui peut en toute honnêteté refuser de « laisser le monopole de l’opposition au Front national ».

Dupont-Aignan flingue la dédiabolisation de Marine Le Pen

Julien Delamorte, délégué national au handicap chez Debout la France a justifié dans un entretien au Point la rupture de l’accord aux législatives : « Nicolas Dupont-Aignan devait apporter son soutien à 50 candidats du FN qu’il ne connaissait pas. Or, nous le savons, au Front national, il existe des candidats au profil douteux. Les soutenir aurait détruit l’image de notre mouvement politique ».
 
Le mot « douteux » est à la fois très vague et très clair. Dupont-Aignan, qui a passé un accord de gouvernement avec Marine Le Pen, ne peut pas de but en blanc traiter ses candidats de fascistes, néo ou anciens nazis. Alors il dit « douteux », et tout le monde a compris. Et cela signe l’échec de la dédiabolisation, mieux, cela entérine définitivement l’impossibilité de toute dédiabolisation, puisque même ceux qui ont transgressé, et qui ont été désignés comme fascistes eux-mêmes pendant deux semaines, font machine arrière et reprennent, en plus soft, la sempiternelle antienne. Marine Le Pen pourrait faire le pèlerinage à Bruxelles nue et la corde autour du cou, en se prosternant six cent soixante six fois devant la pyramide du Louvres, ça n’aurait pas plus d’effet que du Mir vaisselle sur la tache de Lady Macbeth, elle restera toujours la petite fille d’Hitler.

Pour tenter la dédiabolisation il faut comprendre la diabolisation

Et toutes les exclusions de candidats « douteux », et tous les entretiens avec Karine Lemarchand n’y feront rien. La stratégie dite de dédiabolisation choisie par Marine Le Pen et Florian Philippot est un échec et ne saurait être qu’un échec parce qu’elle n’analyse pas correctement ce qu’est la diabolisation. Répétons-le encore : Jean-Marie Le Pen et le FN ont subi dès 1985 -1986 l’interdit et le cordon sanitaire, alors que la déclaration sur le détail est de 1987. Le FN n’a pas été diabolisé pour le révisionnisme supposé de son chef, celui-ci n’a été que le prétexte de la diabolisation ; la raison de la diabolisation était et reste que le FN défend la nation comme cadre de l’exercice des libertés politiques. Et tant qu’il le fera il sera diabolisé par le système mondialiste. La dédiabolisation tentée par Marine Le Pen est donc une foutaise, on a pu le constater entre les deux tours. Seul l’habillage de la haine anti Le Pen a changé. A l’hystérie chaude du front républicain à l’ancienne de 2002 s’est substitué l’animadversion froide du consensus des modérés mondialistes.

Le plébiscite de Macron, c’est l’échec de la France

Le signal le plus inquiétant est envoyé par les catholiques pratiquants (i.e., qui vont à la messe au moins une fois par mois) qui auraient voté Macron au deuxième tour de la présidentielle dans une proportion de 70 %. Quand on se souvient de ce que fut la mobilisation de la Manif pour tous, et quand on lit le programme de Macron, on en demeure interdit. Est-ce à dire que, sous la catégorie « catholique pratiquant » (si peu), il faille lire « bourgeois effrayé par la sortie de l’Euro » ? Ou que les chrétiens de France sont frappés de schizophrénie ? On serait tenté de le penser lorsqu’on voit le sort de Sens Commun tour à tour rallié à Sarkozy et Fillon, aujourd’hui fan du franc-maçon François Baroin. Son président Christophe Billan a expliqué à La Vie qu’il se rencontre avec le député maire de Troyes sur la nécessité « d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse ». C’est le vieux laïcisme des Lumières que Jacques Chirac exprimait à sa manière « Il n’y a rien au-dessus de la loi civile ». Que les représentants d’un catholicisme qui se veut militant se rallient à l’idéologie maçonne en dit long sur le pourrissement de la France par le mondialisme. Et l’échec de Marine Le Pen et de Florian Philippot à transformer la présidentielle en referendum pour ou contre la France a pour pendant le plein succès du plébiscite de Macron contre l’extrémisme.

Une vraie politique de rupture avec le système

C’est la nation, et non Le Pen, ou le révisionnisme, qui a été diabolisée, au profit du mondialisme : donc, pour vaincre le mondialisme, c’est la nation qui a besoin d’une dédiabolisation. La véritable stratégie de dédiabolisation, une fois cela compris, aurait pris le contrepied de celle qu’ont suivie Marine Le Pen et Philippot. Il ne s’agit pas de se soumettre à l’examen et aux critères des mondialistes et d’essayer de se faire aussi politiquement correct que le bœuf Juppé (« Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? Dites-moi ; n’y suis-je point encore ? »). Il s’agit au contraire de s’affirmer pleinement. Ce n’est pas mal d’aimer son pays, sans rien en renier. Ce n’est pas mal de croire en la loi naturelle, au contraire. Ce n’est pas mal d’être ce qu’on est, etc. La vraie dédiabolisation, c’est d’emporter l’adhésion du peuple autour de l’identité nationale de façon à modifier le rapport des forces, rapport qui bloque et opprime aujourd’hui la nation. Il ne s’agit pas de rallier Dupont-Aignan à sa bannière pendant trois jours ou de susciter pendant une demie heure des interrogations chez Jean-Frédéric Poisson. Il faut libérer le peuple de son esclavage en proclamant toutes les vérités que l’on porte.

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vendredi, 12 mai 2017

Éric Zemmour : Le fiasco intégral de Marine Le Pen

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Eric Zemmour Le Figaro magazine cliquez ici

CHRONIQUE - Au cours de cette campagne présidentielle, Marine Le Pen a changé en plomb tout l'or qu'elle touchait.

Tout le monde connaît la légende du roi Midas : le roi qui transformait le plomb en or.

Au cours de cette campagne présidentielle, Marine Le Pen a réussi l'exploit de réécrire la légende à l'envers : elle a changé en plomb tout l'or qu'elle touchait.

Au début de la campagne électorale, les sondages lui promettaient un score avoisinant les 30 % ; elle a fini à 21 %. Sa place au second tour était assurée ; il n'a pas manqué grand-chose pour que François Fillon et même Jean-Luc Mélenchon lui passent devant. Elle devait sortir première ; elle a fini deuxième derrière Macron. Au début de l'entre-deux-tours, on lui promettait 40 % des voix, voire davantage. Une dynamique pouvait la conduire, non à la victoire, mais à 45 % des suffrages. Une défaite honorable. Et qui préserve l'avenir. Mais avant, il y eut le débat télévisé : Marine Le Pen a fini à 33 % !

On peut se ­demander aujourd'hui si ce n'est pas la candidate qui plombe son camp et les idées qu'elle est censée défendre.

Depuis des années, son entourage explique que le Front national, le parti, son image, son nom même, l'héritage sulfureux de son père, ses « obsessions » historiques et démographiques, tout cela obère la progression de la candidate. On peut se demander aujourd'hui si ce n'est pas la candidate qui plombe son camp et les idées qu'elle est censée défendre. C'est au contraire parce que les intuitions de son père sur l'immigration se sont avérées pertinentes que la fille engrangeait un électorat qu'elle ne mérite pas.

A l'époque, on le sommait de se taire au nom de la morale. Ce n'est plus nécessaire : à part quelques discours bien troussés, Marine Le Pen s'autocensure d'elle-même ; jamais, dans un débat télévisé, elle n'a développé son programme en matière d'immigration. Jamais, ou presque, elle n'a évoqué la suppression du regroupement familial, du droit du sol, de la double nationalité, l'interdiction des tenues religieuses et islamiques dans la rue, etc. Et quand elle en parlait, c'était en coup de vent. Comme si elle avait honte de son père. C'était pourtant ce que son électorat attendait. C'était pour cela qu'il l'avait rejointe. Et c'était pour cela que d'autres auraient pu venir. D'autres qui avaient voté Fillon hier, ou Sarkozy avant-hier.

Mais Marine Le Pen voulait parler d'économie, d'Europe et d'euro. L'identité était pour elle un gros mot ; la souveraineté était son graal. Elle s'était mis dans la tête - ou plutôt Florian Philippot lui avait mis dans la tête - qu'il fallait réussir le rassemblement du camp du non aux référendums de 1992 et de 2005. L'idée est belle, et aussi ancienne que la campagne contre Maastricht il y a vingt-cinq ans. L'idée n'a jamais réussi, même lorsqu'un homme de gauche, républicain impeccable, Jean-Pierre Chevènement, la mettait en œuvre. Parce que le sectarisme de la gauche est tel que même Philippe de Villiers fut ostracisé par les amis du « Che ».

Jacques Sapir gère le cerveau de Florian Philippot, qui gère le cerveau de Marine Le Pen. Trio infernal. Trio de l'échec.

La leçon n'a pas servi. Un économiste brillant, Jacques Sapir, homme de gauche et pourfendeur talentueux de l'euro, a convaincu ses nouveaux amis, Marine et Florian, que tout était possible. Que le rapprochement des deux rives, comme disait Chevènement, pourrait s'opérer autour d'un ennemi commun: l'euro. Mais cette alliance avait un prix : il fallait mettre un bémol sur l'immigration. Renoncer à juguler l'islam et sa prétention à régenter des parties de plus en plus importantes du territoire français. Ce que Sapir appelait « un discours républicain », alors que c'est en vérité l'exact opposé. Toute la campagne de Marine Le Pen est inscrite dans ce funeste compromis : Jacques Sapir gère le cerveau de Florian Philippot, qui gère le cerveau de Marine Le Pen. Trio infernal. Trio de l'échec.

Quand on est incompétent en économie, on parle d'autre chose

Pour deux raisons majeures. L'électorat de gauche ne fut pas au rendez-vous : les mélenchonistes se sont abstenus ou ont voté Macron ; dédaignés, voire méprisés par la candidate, les électeurs de Fillon ont fait pareil: seuls 20 % d'entre eux ont mis dans l'urne un bulletin Marine Le Pen. C'est ce qui s'appelle perdre sur les deux tableaux.

Et puis, il y eut le débat télévisé. Les médias lui reprochèrent son agressivité ; ce fut sans doute son seul atout. Marine Le Pen s'est avérée insuffisante et incompétente. Incapable d'argumenter et de défendre des positions économiques, qui avaient fluctué dans les derniers jours, et dont elle ne semblait pas comprendre les ressorts. Quand on est incompétent en économie (Mitterrand l'était), on parle d'autre chose : d'histoire, de littérature, de la France, de son destin, de son peuple, de sa grandeur. Mais Marine Le Pen ne le fit pas. Pourtant, elle avait une chance inouïe : l'économisme est passé de mode. La science des technocrates, qui impressionnait et intimidait au temps de Giscard et de ses graphiques, est délégitimée par les échecs.

En revanche, les attentats, les vagues migratoires, le retour de la lutte des classes, la dissidence des élites occidentales ont remis au premier plan les questions historiques du destin des peuples et des nations : les questions identitaires.

C'est la leçon qu'il fallait tirer du Brexit et de Trump, et pas le départ de l'Union européenne ! Marine Le Pen a eu tout faux de bout en bout. Faux sur la stratégie, faux sur la tactique.

Un fiasco intégral.

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jeudi, 11 mai 2017

Présidentielle 2017 : l’échec d’une stratégie

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Bruno Mégret
Ancien polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste…
 
Quelle que soit l’importance en nombre de voix des résultats obtenus par la candidate du Front national, il est impossible de les qualifier de succès. Au premier tour, le score de 21,3% est à peine supérieur au score cumulé des deux candidats de la droite nationale en 2002.
 
Quant au pourcentage de 33,9% obtenu au deuxième tour, il est en net retrait par rapport à ce que des reports de voix raisonnables pouvaient laisser espérer.
 
Or, la configuration politique dans laquelle le FN abordait cette élection était exceptionnellement favorable. Après l’échec du quinquennat de Hollande, le Parti socialiste à bout de souffle s’était choisi un candidat inexistant. Le parti des Républicains, très divisé par la primaire, s’était doté quant à lui d’un candidat gravement affaibli par les affaires. Et surtout, l’écrasante majorité des Français rejetait la classe politique dans sa globalité, exaspérée qu’elle était par la situation catastrophique de notre pays.
 
Dans ce contexte, il est clair que le FN n’a rien vu de la fenêtre historique qui s’ouvrait devant lui. Les résultats médiocres obtenus par sa candidate sont en effet la conséquence directe de la stratégie qu’elle a adoptée. Au lieu de mettre en avant la lutte contre l’immigration et l’insécurité, elle a centré son discours sur la sortie de l’euro et de l’Europe, avec comme conséquence d’inquiéter et donc de faire fuir une partie de son électorat potentiel. Au lieu de préconiser un programme économique fondé sur la baisse de la fiscalité, des charges et des réglementations, elle a mis en avant un programme social digne de la gauche des années 1970, se coupant ainsi de l’électorat des PME, des artisans et des professions libérales pourtant proche d’elle. Au lieu de chercher à élargir son assise électorale par la droite où se trouvait sa principale réserve de voix, elle a couru après les voix de Mélenchon dans une démarche vaine qui ne pouvait qu’éloigner d’elle l’électorat des Républicains. Au lieu de lancer des thématiques nouvelles et d’incarner une vision d’avenir, elle a donné le sentiment d’une absence de réflexion, de compétence et de perspective. Au lieu de s’élever à la dimension d’un homme d’Etat, elle a privilégié dans les débats le constat et l’attaque, affichant de l’arrogance et de la grossièreté quand il aurait fallu montrer de la hauteur de vue, de la fermeté et de la retenue.
 
Mais, comme la critique est souvent jugée facile, je voudrais, pour mieux étayer mon propos, expliciter quelques idées pour montrer ce qu’il aurait fallu faire en lieu et place de ce qui a été fait.
 
En premier lieu, la politique exigeant des formules claires, il fallait conserver un positionnement de droite, quitte à expliquer que l’antagonisme droite/gauche avait changé de nature et qu’il portait maintenant principalement sur la question identitaire. Philosophiquement, la droite a d’ailleurs toujours été du côté des valeurs, des racines et donc de , quand la gauche est foncièrement universaliste et cosmopolite. Ce positionnement à droite aurait facilité l’arrivée de nouveaux électeurs en provenance des Républicains où se trouvait le principal réservoir de voix.
 
Il était par ailleurs essentiel que la candidate soit porteuse d’une vision. Une vision qui tienne compte des réalités du monde d’aujourd’hui et qui ouvre des perspectives d’avenir. Or le monde devient multipolaire, marqué par le choc des civilisations. Aussi fallait-il, face à la Chine, à l’Inde, au monde musulman ou aux Etats-Unis prôner l’émergence d’un pôle de puissance européen capable de préserver notre identité, nos intérêts et notre indépendance collective. Il fallait aussi avancer la nécessité d’un changement dans l’organisation du monde visant à substituer au système actuel, fondé sur la libre circulation quasi intégrale des biens et des personnes, un nouveau système reposant sur la régulation des échanges aussi bien économiques que migratoires. L’affirmation d’une telle vision aurait inscrit la candidature du FN dans une perspective historique et géopolitique qui aurait contribué à la crédibiliser tout en ringardisant ses adversaires.
 
La candidate aurait dû, par ailleurs, s’affirmer plus clairement comme opposée au Système et pour cela s’en prendre systématiquement à la pensée unique et à ceux qui la véhiculent et qui l’imposent. Il fallait dans cet esprit mettre en cause les médias comme vecteur militant de la pensée unique et dénoncer le pouvoir envahissant des juges en contestant explicitement le rôle du Conseil constitutionnel et de la Cour européenne des droits de l’homme. Quitte à proposer certaines solutions concrètes comme l’instauration d’un droit de recours des décisions du Conseil constitutionnel devant le Parlement ou devant le peuple. Ce faisant, la candidate aurait évité une certaine normalisation qui l’a fait apparaître comme faisant, elle aussi, partie de la classe politique.
 
Il aurait par ailleurs été souhaitable de présenter un programme structuré autour d’un nombre d’axes limité, hiérarchisés et électoralement porteurs. La priorité devait être donnée à la question de l’immigration, de l’islamisation et de l’insécurité avec des objectifs ambitieux et des mesures choc soutenus par un panel de réformes crédibles. Ensuite devaient venir la politique familiale et celle de l’enseignement avec la défense des valeurs. En économie, c’est la baisse des impôts et des charges ainsi que le recul de la bureaucratie qui devaient être mis en avant. Sur le plan social, c’est la préférence nationale et le protectionnisme aux frontières de l’Europe avec l’impératif de la réindustrialisation de la France et du continent qui devaient prévaloir. Une telle hiérarchisation des thèmes aurait permis à la candidate de toucher les Français sur les questions qui les affectent le plus et dont ses adversaires parlaient le moins.
 
S’agissant de la question piège de l’Europe, il aurait fallu proposer non pas la sortie de l’Union mais sa refondation par l’intérieur et expliquer que la France, alliée à d’autres Etats membres, pourrait œuvrer efficacement à l’avènement d’une Europe débarrassée de la Commission et dirigée par les Etats : une Europe à la carte, capable de s’ériger en pôle de puissance, d’instaurer un protectionnisme économique à ses frontières, de stopper les flux migratoires et de créer une alliance militaire en substitution à l’Otan. Quant à l’euro, c’est son mode de gestion dont il fallait demander la transformation afin qu’il soit mis au service des économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Un tel discours, montrant qu’il est possible de concevoir une Europe qui ne soit ni mondialiste ni atlantiste, aurait placé la candidate en position de force sur le sujet, tout en désarmant et en gênant ses adversaires.
 
Enfin, sur un plan tactique, il fallait, dès le premier tour, désigner Macron comme l’adversaire principal en le qualifiant de parfait représentant de la gauche et cela pour limiter son potentiel de séduction vers la droite.
 
Un tel dispositif de campagne n’aurait peut-être pas suffi à assurer la victoire, mais il aurait permis un rassemblement très large, tout en ouvrant des perspectives prometteuses de recomposition et de progression. Car, si les Républicains sont défaits, c’est en récupérant leurs électeurs et éventuellement certains de leurs cadres et de leurs élus de base qu’aurait pu se constituer autour du FN une nouvelle et grande force politique capable de devenir majoritaire dans le pays.
 
En raison de la stratégie choisie par les dirigeants du FN, les électeurs de la droite nationale n’ont pas seulement été frustrés d’un grand succès électoral, ils ont été dépossédés d’une partie de leurs idées et privés des perspectives de voir demain leur convictions triompher.
 
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