vendredi, 22 mai 2015
Les enseignants : nouveaux dindons de la farce socialiste
Véronique Bouzou Boulevard Voltaire cliquez ici
Le décret de la réforme du collège publié en catimini durant la nuit, quelques heures à peine après la grève des professeurs, traduit une fois de plus le mépris du gouvernement socialiste à l’égard des enseignants.
Rien d’étonnant, néanmoins, de la part d’un exécutif responsable d’un accouchement au forceps des rythmes scolaires à l’école primaire ! Rien d’étonnant quand on connaît la mauvaise foi des apôtres socialistes de cette réforme du collège – que je qualifierai pour ma part de projet nuisible – qui considèrent qu’eux seuls sont du côté du progrès, qu’eux seuls œuvrent pour la « réussite de tous les élèves ».
Au mieux, les caciques du PS jugent comme des abrutis ceux qui s’opposent à la vertu de cette « réussite pour tous » (en réalité un échec pour le plus grand nombre et un égalitarisme néfaste à l’élitisme républicain). Au pire, ils les discréditent en les qualifiant de vilains réactionnaires préoccupés par le seul devenir des élites. Rien ne les arrête, ces « progressistes » autoproclamés – des apprentis sorciers, devrais-je dire – pour faire montre de pédagogie et expliquer aux enseignants et aux parents d’élèves le bien-fondé d’un projet qu’ils sont bien les seuls à défendre contre un bon nombre de philosophes, d’historiens et même d’enseignants !
Alors, quoi ? Certains professeurs dépités sont plus ou moins conscients qu’ils ne seront pas entendus. Inutile, donc, d’offrir une journée de grève à l’État. D’autres, sceptiques, restent encore dans le flou et se disent qu’ils pourront, le moment venu, adapter la réforme et rester libres de leur pédagogie. D’autres, encore, se refusent à croire que ce qui vient de la gauche peut être néfaste. N’ont-ils pas toujours cru – à défaut de voter – à cette gauche qu’ils idéalisent ?
Mais le PS croit-il encore aux enseignants ? Ne préfère-t-il pas aux classes moyennes laborieuses les « minorités visibles » qui constituent son nouvel électorat ? La réforme du collège se fera donc « quoi qu’il arrive » (dixit Valls), et tant pis si les profs sont mécontents…
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jeudi, 21 mai 2015
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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dimanche, 17 mai 2015
Un maire UMP veut interdire l’islam : il est interné dans la journée !
Francis Gruzelle Riposte laïque cliquez ici
Dans l’URSS de Staline, les opposants les plus dangereux étaient internés dans des hôpitaux psychiatriques, puis déportés dans des camps de concentration en Sibérie. Robert Chardon, le maire de Venelles, dans les Bouches-du-Rhône, une commune d’environ 8.000 habitants proche d’Aix-en-Provence, a été hospitalisé d’office dans la journée du vendredi 15 mai, selon l’AFP qui cite une source proche du dossier, après s’être prononcé sur Twitter pour « interdire le culte musulman en France ». Selon l’AFP, « cette demande d’hospitalisation a été formulée par un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos »…
On peut être d’accord, ou pas d’accord, avec les propos du maire Robert Chardon, élu à la mairie de Venelles sur une liste ayant recueilli plusieurs milliers de voix, puis élu au poste de maire par une majorité de conseillers municipaux. Mais, on ne peut cautionner, comme le font une majorité de médias, d’élus, de hauts fonctionnaires, l’internement psychiatrique d’un élu de la République qui émet une idée. Car, on commence par interner Robert Chardon pour ses propos, mais on ne sait pas où ce nouveau processus s’arrêtera ! Il suffit de regarder l’histoire des 80 dernières années…
Dans la foulée de ce qui ressemble à une « chasse à l’homme » pour un délit d’opinion, l’UMP, formation politique de Robert Chardon, a lancé vendredi 15 mai une « procédure d’exclusion » visant le maire de Venelles, qui s’est prononcé, rappelons le sur Twitter pour « interdire le culte musulman en France ». Des propos « condamnés » par deux dirigeants de l’UMP, dont Nicolas Sarkozy. « J’ai demandé qu’une procédure d’exclusion soit engagée pour des propos absurdes qui ne correspondent en aucune manière aux valeurs et au projet de l’UMP », a officiellement déclaré la vice-présidente du parti Nathalie Kosciusko-Morizet à l’AFP.
Selon la rédaction du quotidien Les Echos, cette « procédure d’exclusion » de Robert Chardon avait été annoncée « auparavant sur Twitter, par Christian Estrosi. « Les propos du maire de Venelles sont intolérables et incohérents, il a été immédiatement suspendu », avait ajouté le maire de Nice, par ailleurs président de la Commission nationale d’investiture de l’UMP et chef de file du parti pour les élections régionales en Paca. »…
La rédaction de l’hebdomadaire l’Express confirme l’hospitalisation d’office du maire UMP de Venelles en ces termes : « Hospitalisé en raison de « l’incohérence » de ses propos… Outre la condamnation morale et politique, Robert Chardon a par ailleurs été hospitalisé d’office dans la journée de vendredi, a-t-on appris de source proche du dossier. Cette demande d’hospitalisation a été formulée par « un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos », a-t-on précisé de même source cliquez ici.
Un conseil à chaque Français qui nous lit : attention à vos tweets, à vos messages internet, à vos comptes Facebook, à vos discussions de bistrot ou de trottoir. Au moindre dérapage verbal, vous pourriez être hospitalisé d’office, en application de la jurisprudence Robert Chardon. Une suggestion : regardez le film Minority Report, réalisé par Steven Spielberg, car il arrive que la réalité rattrape la fiction.
NDLR - SN :
En savoir plus cliquez ici
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vendredi, 15 mai 2015
Ce vendredi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 13 mai 2015
« Affaire Ménard » : le spectacle est terminé !
Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici
Bon, ben, vous pouvez remballer, les gars. Démontez l’estrade, débranchez les spots. La représentation est terminée. Un très joli concert, les claquettes indignées de Manuel Valls, la grosse caisse de François Hollande, le piano pathétique de Christiane Taubira, le violon appliqué de Najat Vallaud-Belkacem, le chœur des médias parfaitement à l’unisson et, chaque jour, un nouveau quidam qui venait se joindre à l’orchestre, comme dans le boléro de Ravel… non, c’était chouette. Mais le tribunal administratif de Montpellier vient d’un coup de doucher leur joie : il a statué sur l’affaire Ménard. Et alors ? Et alors, rien. La requête de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a été rejetée. Il n’y a pas plus de « fiches » à la mairie de Béziers que de poux sur la tête d’un chauve.
Le juge des référés a constaté qu’il n’existait pas de « fichiers spécifiques, dématérialisés ou non, fondés sur l’appartenance religieuse, réelle ou supposée, des élèves inscrits » dans les écoles de la ville, et confirmation a été donnée que l’accès aux listes des élèves par le maire est légal.
La vérité est que Robert Ménard s’est contenté, en maire responsable, de faire au début de l’année un rapide calcul empirique, au vu des prénoms, le même calcul empirique que font les directeurs d’école responsables au mois de juin quand ils constituent leurs classes, les professeurs responsables au mois de septembre quand ils accueillent leurs élèves, parce qu’évidemment, les apprentissages ne se font pas de la même façon et au même rythme dans une classe où tous les enfants parlent la langue de Molière depuis qu’ils sont au berceau, et dans une classe où les trois quarts des élèves ont une autre langue maternelle. Que refuser de le prendre en compte serait une faute professionnelle grave, un aveuglement coupable dont les premières victimes seraient d’ailleurs ceux que l’on aurait fait mine de ne pas voir, condamnés à l’échec scolaire.
Oui, la représentation est terminée, mais ce n’est qu’un au revoir, hein ? Les intermittents du scandale ressortiront leur matériel à la première occase. Avec la même impudence et surtout la même imprudence.
D’abord parce que le parterre des amateurs devient aussi élitiste que celui de la salle Pleyel, que dans la France de M. Tout-le-Monde, cela ressemble bien à un bide et que cela finit par se voir : selon deux sondages, 54 % des Français sont « choqués par les méthodes de Robert Ménard », donc 46 % ne le sont pas, ce qui, eu égard au martèlement médiatique, est assez inattendu, et 55 % des Français sont « favorables aux statistiques ethniques ». Passons sur le fait que 9 % des Français sont à la fois en accord et en désaccord avec Robert Ménard… que ceux que la pression du politiquement correct n’a jamais rendus schizophrènes leur jettent la première pierre.
Ensuite parce que cette montée en mayonnaise est un acte pyromane. Selon la CRI, « l’affaire aurait provoqué un émoi considérable dans le pays et chez les personnes de confession musulmane ». Un émoi qui ne repose sur rien puisque, comme le précise le juge des référés, « aucun “fichier d’élèves musulmans” [n’existe] au sein de la ville de Béziers, de sorte qu’aucune liberté fondamentale n’a été méconnue », sur rien, donc, sinon les cris d’orfraie et le mot « fichage », sorti du chapeau et agité comme un chiffon rouge. Mais si émoi il y a, il est double. Émoi ouvert des musulmans, dont on attise les rancœurs, émoi rentré des « petites gens », comme dit Manuel Valls, ulcérés que l’on ne puisse pas « dire les choses ». Pour un vivre ensemble apaisé, c’est nickel.
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jeudi, 07 mai 2015
MARINE LE PEN EST-ELLE « PHILIPPOTÉE » ?
Pierre Picace Le nouveau NH cliquez ici
Jean-Marie Le Pen se demandait, si sa fille n’était pas « Philippotée », comme ces personnes crédules qui se font « maraboutées » par des escrocs ? S’il y en a un aujourd’hui qui peut se frotter les mains, c’est bien lui : Florian Philipot !
L’ambitieux vice-président voit la route se dégager devant lui, comme par enchantement. Tout ceux, qui pouvaient lui faire de l’ombre et avoir un tant soit peu l’oreille de Marine Le Pen sont sur la touche. En but à des ennuis judiciaires les « gudards » sont hors jeu pour un bon moment, Aymeric Chauprade a été ravalé au rang de simple député européen, Paul-Marie Couteaux dégagé de la présidence du Siel. Le cercle des conseillers de Marine Le Pen se réduit comme peau de chagrin, bientôt s’il n’en reste qu’un, ce sera lui.
Après la suspension, puis peut-être l’exclusion de Le Pen père, il reste encore deux obstacles à franchir : Marion Maréchal Le Pen qui a la cote auprès des militants et la marque du parti indissociable du nom Le Pen.
Des obstacles auxquels Philippot compte s’attaquer au plus vite puisque comme le révèle le Canard Enchaîné de cette semaine, le vice-président du FN a fait déposer, auprès de l’INPI, ce qui pourrait devenir le prochain nom du Front national : « Les Patriotes », comme les missiles américains.
La méthode : Profiter du cas JMLP et de sa présidence d’honneur pour dans le même temps proposer de rénover, nettoyer les statuts du parti afin de le « dynamiser » ou plutôt de le dynamiter.
Comment ? La tactique du voleur chinois, l’air de rien en « loucedé »…
A lire le communiqué publié par le bureau éxécutif du FN, « une consultation des adhérents via une Assemblée générale extraordinaire sera organisée dans un délai de trois mois par correspondance afin de modifier les statuts… »
Une Assemblée générale par correspondance ! Il fallait y penser, pas de débat, pas de contradicteurs, juste des cases à cocher pour se prononcer sur le sort de Jean-Marie Le Pen et l’avenir du parti. On assassine en silence chez Philippot !
NDLR - SN : lire aussi cette intéressante analyse : cliquez là
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Une meute hystérique aux basques de Ménard
Guy Rouvrais Présent cliquez ici
Nous sommes « en 1939 », a proclamé Christiane Taubira. Bigre ! La guerre est-elle déclarée ? Angela Merkel veut-elle nous reprendre l’Alsace et la Lorraine ? Rassurez-vous, il n’en est rien. RAS sur la ligne bleue des Vosges. La « menace » est loin de là, à Béziers et l’homme qui, cette fois, illustre le retour « des-jours-les-plus-sombres-de-notre-histoire », c’est son maire, Robert Ménard, du Rassemblement bleu Marine.
Le corps du « délit » ? L’affirmation par l’édile biterrois, lundi soir sur France 2, que les écoles de sa ville avaient 64 % d’élèves musulmans, ce qu’il a établi à partir des prénoms. C’est tout ? C’est tout ! Ni fichier nominatif, ni liste informatique, une simple statistique. Cela a suffi pour que l’établissement s’enflamme, décrète la levée en masse, que l’on évoque les juifs, les camps et la déportation, la « bête immonde » s’étant réveillée à la mairie de Béziers avec ses inséparables complices, « les vieux démons », dixit Taubira. On a beau être habitué à ces grossesses nerveuses de la classe politico-médiatique, on reste abasourdi par sa capacité à hystériser en quelques heures un fait purement anecdotique !
Jusqu’au président de la République, en tournée commerciale en Arabie saoudite, qui a affirmé que « le fichage des élèves est contraire à toutes les valeurs de la République », tandis que le même jour ses hôtes faisaient décapiter à Jeddah deux Yéménites, un Tchadien, un Erythréen et un Soudanais pour meurtre et vol lors d’un cambriolage. Mais l’important pour Hollande, c’était Ménard qui ne veut ni tuer, ni déporter personne, seulement établir un état des lieux dans les écoles de sa cité.
Contraire aux « valeurs de la République », dit Hollande ? Ce n’était pas l’opinion de Valls lorsqu’il était maire d’Evry. Il avait annoncé, en 2009, son intention de déposer une proposition de loi légalisant les statistiques ethniques, avec cet argument : « Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu’au contraire, c’est l’absence de mesures concrètes qui est à craindre. » Il était alors approuvé par Patrick Lozès, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) en ces termes : « On a besoin de savoir quelle est la réalité pour que les choses puissent changer. » Ce que fait Ménard pour les écoles, nombre d’organismes HLM le font, en cachette, pour éviter ces « ghettos » communautaires que le Premier ministre déplore.
Quant à Libération, vent debout contre Ménard, qui avait voulu savoir, en mai 2012, si les cabinets ministériels socialistes sacrifiaient à la diversité, comment s’y étaient-ils pris ? Il le dit : « La diversité est, elle, par définition difficile à mesurer. Nous avons opté pour la méthode utilisée par l’Observatoire des discriminations, consistant à répertorier les prénoms non francophones. » On apprend, à cette occasion, qu’un Observatoire qui lutte contre la discrimination use de la méthode qui est reprochée à Ménard parce que « discriminatoire ». Ce n’est donc pas ce type de statistiques qui est en cause, mais ceux qui en sont à l’origine. Selon que vous êtes de la gauche éclairée ou de la droite nationale, « les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », si l’on peut se permettre cette distinction sans qu’elle soit assimilée à une discrimination. De toute façon, il est trop tard pour poursuivre La Fontaine qui l’écrivait dans Les animaux malades de la peste qui n’était pas encore brune…
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
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mercredi, 06 mai 2015
Pardon pour Sétif, pardon pour Charles Martel
Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici
Décidément, les socialistes sont des gens curieux. Ils ont choisi, pour leur prochain congrès, qui se déroulera du 5 au 7 juin, la ville de Poitiers. Certes, elle est tenue par le PS depuis 1977, mais tout de même !
La symbolique islamophobe Poitiers, c’est tout le contraire de la politique socialiste. Alors que Charles Martel a repoussé les guerriers mahométans, en 732, et a sauvé notre territoire du sort qu’a connu l’Espagne durant sept longs siècles, le PS favorise l’implantation de millions de musulmans sur notre sol. Il ne peut ignorer, surtout après les attentats contre Charlie Hebdo, que les plus déterminés (de plus en plus nombreux), comme le leur demandent leurs textes sacrés, rêvent de venger Poitiers, et de soumettre notre pays à l’islam. Même Michel Onfray a prédit une France et une Europe sous domination des disciples d’Allah dans cinquante ans, si rien ne change.
Mais finalement, comme Mélenchon (mais aussi Hitler), la direction du Parti socialiste n’aurait-elle pas souhaité la victoire des musulmans, il y a treize siècles, plutôt que celle des chrétiens ? Rappelons les propos du président du Parti de Gauche, le 7 mai 2011 au micro de France Culture : « Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la mainmise de l’Église sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… »
Faut-il rappeler, dans cet esprit, que, violant les principes laïques au seul profit de l’islam, le président de la République et nombre de ses ministres souhaitent, tous les ans, un bon ramadan aux musulmans, et que le maire de Paris le commémore dans l’hôtel de ville ? À chaque morceau de saucisson égaré devant une mosquée, on a droit à des excuses officielles de nos ministres, qui se taisent à chaque profanation d’église ! On a l’impression que les socialistes, après avoir fait repentance pour les méfaits du colonialisme, puis pour Sétif, vont bientôt demander pardon aux musulmans pour la victoire de Charles Martel, qui a privé la France, treize siècles durant, des « bienfaits » de la civilisation arabo-musulmane…
Mais cette soumission passe déjà par nos manuels scolaires. Ainsi, dans l’école de Najat Vallaud-Belkacem, on enseignera Sétif version FLN, et on ne parlera plus de Poitiers. Nos enfants sauront que de méchants soldats français colonialistes ont massacré de paisibles Algériens, le 8 mai 1945, par dizaines de milliers. Ils n’apprendront jamais que cela fut pour mettre fin à des assassinats barbares de Français et à une tentative de coup d’État nationaliste, comme le démontrent d’autres historiens tels que Roger Vétillard.
À l’opposé, nos enfants n’apprendront plus Poitiers et ignoreront ce qu’ils doivent à Charles Martel. Ils ne sauront pas davantage que, dès le début du VIIIe siècle, les guerriers musulmans multiplièrent tueries, dévastations et destructions à Carcassonne, Nîmes, Arles, Aix, Avignon, Valence, Vienne, Lyon, Besançon, Dijon, Autun, Luxeuil, Toulouse, Bordeaux…
C’est contre ce gigantesque lavage de cerveau que le 7 juin, pour se réapproprier notre Histoire, comme le fit Robert Ménard à Béziers, le 14 mars dernier, une association locale poitevine, « Le Cercle des Chats Bottés », organisera les Premières rencontres Charles Martel, à Poitiers, le même jour que le congrès socialiste.
Pendant une journée, des conférenciers raconteront une histoire que les porteurs de valises de l’islam veulent occulter, et permettront, grâce à Internet, que les parents qui le souhaitent puissent la transmettre à leurs enfants.
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mardi, 05 mai 2015
Jean-Marie Le Pen : "J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom"
Le Point.fr cliquez ici
"J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom", a lancé le père de Marine Le Pen sur Europe 1 après l'annonce de sa suspension du parti et de la future suppression de son statut de président d'honneur. Cette décision a été prise lundi en début de soirée par le bureau exécutif du Front national pour sanctionner les déclarations de Jean-Marie Le Pen à Rivarol et sur BFM TV, condamnées par sa fille Marine, présidente du parti. Le fondateur du FN avait refusé, plutôt dans la journée, de se présenter devant cette instance.
"Je pense que c'est une félonie et je dois dire que j'ai honte que la présidente du Front national porte mon nom, a-t-il poursuivi. Et je souhaiterais d'ailleurs qu'elle le perde le plus rapidement possible. Elle peut le faire soit en se mariant avec son concubin, soit peut-être avec M. Philippot ou avec quelqu'un d'autre. Moi je ne souhaite pas que la présidente du Front national s'appelle Le Pen", a lâché l'ancien président du FN. "Qu'elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot, ou Marine Philippot, puisqu'elle traite son père et le président du Front national de façon absolument scandaleuse."
"Si on trouve mon cadavre"
Interrogé sur le fait de savoir s'il répudiait sa fille, Jean-Marie Le Pen a répondu : "Tout à fait, je ne me reconnais pas de lien avec quelqu'un qui me trahit de manière aussi scandaleuse." Enfin, "c'est la mort qui coupe les ponts", a répondu le père de Marine, interrogé sur le caractère définitif de cette répudiation.
De plus, Jean-Marie Le Pen a promis tous les recours juridiques possibles et assené que les membres du bureau exécutif "doivent s'attendre à tous les moyens", puis a assuré que les adhérents du parti "allaient être indignés par la félonie, en tout cas ceux qui ont le sens de l'honneur". A-t-il le soutien de la base ? "Ça a été vu l'autre jour lorsque je me suis présenté sur la tribune place de l'Opéra, j'ai rassemblé un accueil sans équivoque", a assuré Jean-Marie Le Pen, qui s'était invité sur la tribune juste avant que sa fille ne s'exprime lors du traditionnel défilé frontiste du 1er mai en l'honneur de Jeanne d'Arc, et qui avait été applaudi. "Je n'ai pas volé ce soutien, je ne l'ai pas reçu en héritage non plus", a-t-il aussi taclé, dans une critique à peine voilée envers sa fille.
Jean-Marie Le Pen, que sa fille avait appelé à se retirer de la politique, a promis qu'il irait "au bout de ses mandats". "Et si on trouve mon cadavre, sachez que je ne me serai pas suicidé", a-t-il lancé en riant.
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Manuels scolaires pro-islam : retour à l’expéditeur ?
Véronique Bouzou Boulevard Voltaire cliquez ici
La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire bondir : le projet de révision du programme d’histoire pour la classe de cinquième prévoit qu’à la rentée 2016, l’enseignement de l’islam restera obligatoire tandis que la chrétienté au Moyen Âge ou le siècle des Lumières deviendront… facultatifs ! Ce qui n’a pas manqué de provoquer – à juste titre – une levée de boucliers de la part de nombreux historiens, intellectuels, enseignants et politiques, à gauche comme à droite.
La décision de rendre obligatoire l’enseignement de l’islam dans l’école publique ne date pas d’hier : depuis 2010 déjà, les parents d’élèves de cinquième peuvent constater que dans certains manuels d’histoire de leur progéniture, c’est sur les débuts de l’islam à travers ses « fondements » et sa « civilisation brillante » que s’ouvrait l’année scolaire, faisant fi de la chronologie. Et si le chapitre sur « L’Église en Occident », relégué en quatrième position, fait naturellement mention de l’Inquisition, la religion musulmane n’est abordée que sous l’angle positif d’une religion de paix, tolérante à l’égard des infidèles. Sans aucune approche historique critique, comment dès lors s’étonner que certains élèves soient tentés d’aller faire le djihad ?
Alors que faire contre cette tentative éhontée de travestir l’Histoire ? Prendre la plume comme le font certains intellectuels ? À quoi bon : tout le monde sait que deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. Soutenir les enseignants dans la grève programmée le 19 mai dans toute la France contre ces nouveaux programmes ? Pourquoi pas… Mais quand on sait le peu de cas fait par le gouvernement envers ceux qui ont défilé contre les nouveaux rythmes scolaires, on peut s’interroger sur l’efficacité de battre le bitume. Ne vaudrait-il pas mieux que les parents d’élèves de cinquième, écœurés par ces tentatives éhontées de manipulation des esprits, tapent là où ça fait mal – à savoir au portefeuille – et décident de renvoyer les manuels d’histoire en question aux différents éditeurs concernés ? Ce serait, sans doute, un bon moyen de leur signifier que non, ils ne sont pas d’accord, et que oui, ils ont décidé d’entrer en résistance !
Concluons sur cette anecdote rapportée publiquement par Éric Zemmour qui, après une émission télé où il avait débattu avec « un historien sociologue antiraciste », indique que ce dernier avait clos la discussion par cette conclusion triomphante : « De toute façon, tu peux dire ce que tu veux, on tient les programmes scolaires. » Les programmes scolaires, peut-être, mais pas les élèves à qui ils sont destinés. N’est-il pas grand temps de sonner la fin de la récréation et de poser clairement la question de l’indépendance de l’Éducation nationale face à la montée des revendications des communautarismes ?
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dimanche, 03 mai 2015
Après Ninive, Poissy
Floris de Bonneville Boulevard Voltaire cliquez ici
Rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !
Jeudi soir, 30 avril, Alain Marschall et sa comparse Ruth Elkrief passaient une bonne dizaine de minutes à parler d’un incident mineur concernant la longueur de la jupe d’une lycéenne provocatrice. Mais rien, et rien sur les chaînes nationales sur un acte terriblement révélateur : la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé !
Briser en cent morceaux ce symbole de la France chrétienne, de l’histoire de la France, est sûrement l’œuvre d’un déséquilibré. C’est en tout cas la version policière qui a suggéré que, peut-être, la statue est tombée toute seule, en déséquilibre qu’elle était, elle aussi… Mais alors, elle aurait attendu un jour anniversaire pour choir ? On peut penser que le ou les criminels auront exécuté leur basse œuvre 801 ans, jour pour jour, après la naissance de ce grand roi dans cette même ville de Poissy.
Et nous revient ces terribles vidéos de l’État islamique où les barbus enrobés détruisent avec haine et fanatisme les statues du musée de Ninive comme s’ils voulaient effacer des mémoires de l’humanité toute une civilisation d’où l’islam était évidemment absent puisque Mahomet allait naître 2.000 ans plus tard…
À Poissy-sur-Seine, c’est vraisemblablement la même idéologie ravageuse qui a voulu effacer de notre histoire l’image de ce roi saint, en se vengeant du même coup de l’audace qu’avait eue ce chef croisé en tentant de délivrer Jérusalem de la présence musulmane dans les lieux les plus saints de la chrétienté.
Et pourtant la police locale, qui ne doit pas trop lire les journaux, a déclaré au Courrier des Yveline , l’un des rares médias à avoir évoqué ce sacrilège, que « cet acte isolé n’est pas dirigé contre l’église ». Sous-entendu, si l’église avait été le but de cet acte, il aurait pu y avoir tentative d’incendie de l’édifice religieux, comme ce fut le cas le 17 avril à Saint-Martin-le-Beau dans le Loir-et-Cher, dont l’église a été presque entièrement détruite. Un fait plus que divers passé inaperçu, là encore, de la grande presse. Les journaux locaux ont, d’ailleurs, pris prétexte de l’incendie de 4 voitures garées au pied de l’église pour ne pas évoquer la possibilité d’un attentat. Là encore, ce ne fut qu’un incendie accidentel dont seul le clocher du XIIe siècle fut épargné. Ce ne pouvait être un acte volontaire, ou alors, peut-être au pire, l’acte volontaire d’un déséquilibré dont la religion ne peut pas être évidemment la cause.
Il ne serait, évidemment, pas politiquement correct de trouver l’empreinte d’un islamisme radical, voire la main d’un calife devant ces destructions religieuses et historiques qui semblent, au fil des jours, devenir de plus en plus nombreuses, et ce dans le silence complice de nos médias et d’un gouvernement qui ne veut surtout pas mettre de l’huile sur le feu… Il ne faut surtout pas faire monter la mayonnaise contre une communauté déjà meurtrie qui laisse pourtant agir ses membres radicaux sans les mettre au ban.
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samedi, 02 mai 2015
LA FRANCE DOIT CHANGER DE POLITIQUE Les temps de Lawrence d'Arabie ou de Sykes-Picot sont révolus !
Michel Lhomme Métamag cliquez ici
La persistance de conflits anciens au Proche-Orient nourrit des tensions et des haines tenaces qui se combinent avec des conflits transnationaux nouveaux. Il existe des interactions complexes et multiples entre le lancinant conflit israélo-palestinien, les conséquences dévastatrices de l’intervention américaine en Irak de 2003, la question du nucléaire avec l’Iran, la guerre civile en Syrie, les rivalités multiséculaires entre le monde sunnite et chiite, (la guerre civile actuelle au Yémen et l’antagonisme entre l’Iran et l’Arabie Saoudite), la question des Kurdes et le développement de « l’Etat Islamique », mouvement terroriste nihiliste, souvent instrumentalisé par les puissances de la région et l'Occident.
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jeudi, 30 avril 2015
Jeudi, c'est le jour de Rivarol
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mercredi, 29 avril 2015
Destruction sociale et destruction culturelle
Jean-Gilles Malliarakis L’Insolent cliquez ici
Certains se demandent parfois si la déconstruction culturelle, entraînant la trahison des élites, n'engendre pas des conséquences plus graves encore que l'arasement social, étranglant les classes moyennes et se traduisant par la perte du sens du travail et de l'entreprise.
Des deux processus de subversion et de décadence lequel doit-on combattre par priorité ?
L'actualité nous fournit sa réponse par la simultanéité de deux mouvements.
D'une part, ce 27 avril, les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants manifestaient leur légitime révolte contre les abus, contre les dysfonctionnements et, en bonne logique, contre le monopole du lamentable RSI. Ce "régime social des indépendants" a été créé sans véritable débat par le fourre-tout de la loi Fillon de 2003. Il fut mis en place, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf les assujettis incorporés de force, sous la présidence Sarkozy. Droite et gauche peuvent donc s'enorgueillir de concourir à la même nuisance.
Et, d'autre part, depuis la révélation de son projet d'abaissement des programmes scolaires par la citoyenne Vallaud-Belkacem, on peut aussi observer et nous devons soutenir de toutes nos forces, la protestation grandissante contre les atteintes tendant à effacer la culture classique et les langues européennes de l'école publique en France.
Dans un cas comme dans l'autre nous ne subissons peut-être pas la même opération, mais elle vient de la même famille d'opérateurs, poursuivant un même but, par le pouvoir des bureaux dont les ministres et sous-ministres ne sont que les communicants.
Ils ont alors bonne mine ceux qui voudraient seulement accélérer le rythme de ce qu'on désigne de manière trop vague et trop indistincte comme des "réformes", trouvant trop lent, trop lourd et trop incertain le pas destructeur de Monsieur Normal et de ses comparses.
Hypocritement le 24 avril, la citoyenne Vallaud-Belkacem, ce personnage incompétent, inculte et non-élu, qui fut promue, on ne sait pourquoi, ministre de l'Éducation, a osé produire un communiqué faisant semblant de concéder que "les débats sont légitimes"… mais que le 12 juin tout sera bouclé, après "consultation", consultation de pure forme cela va sans dire, "des" enseignants… (lesquels ?)
Dans un cas comme dans l'autre, on doit par conséquent cesser de demander des améliorations au monopole, qu'il s'agisse du monopole scolaire ou du monopole social : on doit combattre le monopole.
Le même jour, où s'étaient dressés des gens écrasés par la lourdeur des charges on apprenait les nouveaux chiffres du chômage, la belle réussite de Hollande depuis 3 ans.
Il faut vraiment se situer dans le sillage de l'étatisme et du conformisme le plus absolu pour faire encore semblant de s'interroger sur les causes, alors qu'elles ne datent pas d'hier, même si leur comptabilité officielle vient de franchir la barre symbolique et historique des 3,5 millions de chômeurs.
On peut se demander en fait combien de politiciens français ont daigné observer un bulletin de paie français qu'il s'agisse de celui d'un ouvrier professionnel, d'une caissière de supermarché, d'un cadre moyen ou supérieur. Inutile par conséquent de les inviter à comparer un tel document avec son homologue en Allemagne ou au Royaume Uni. Dans le gouvernement actuel, essentiellement composé de fonctionnaires, personne ne semble capable de comprendre à quel point le modèle social français "que le monde nous envie" tue l'emploi en France, à quel point le poids des charges sociales monopolistes ont fait sombrer l'économie privée française
Songeons aussi que le conseil d'orientations des retraites est composé de gens qui, sans être eux-mêmes assujettis au régime général, bénéficient de la garantie accordée aux privilégiés de la haute fonction publique.
On va fêter bientôt le 20e anniversaire du plan Juppé de 1995 : depuis cette date, l'État, ou plutôt l'étatisme de la haute administration a mis la main sur les régimes sociaux et en a évacué l'ombre de démocratie syndicale qu'ils étaient supposés intégrer.
Dans un cas comme dans l'autre il est temps d'en finir avec ces mini-dictatures de l'incompétence, de l'arrogance et de la jactance.
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vendredi, 24 avril 2015
Un entretien avec Anne Kling publié dans Présent
Anne Kling a écrit une demi-douzaine de livres dont plusieurs sont consacrés à "l’antiracisme" institutionnalisé et à l’influence de certaines organisations comme la LICRA et le CRIF dans la vie politique de notre pays. Il y a quelques semaines est sorti son nouveau livre : Shoah, la saga des réparations. Un sujet peu connu jusque là. Voici le texte de l’entretien qu’elle a eu avec le quotidien Présent sur ce livre.
SN
Entretien publié dans Présent cliquez ici du 21 avril 2015
- Quelle a été votre motivation pour écrire ce livre ?
Ce livre constitue la suite logique de ceux qui l’ont précédé. Au départ, en 2000, j’ai été amenée à m’intéresser aux agissements de la LICRA lorsque j’ai été, par ses bons soins, renvoyée en correctionnelle pour avoir tenu dans un tract des propos aussi évidents que ceux-ci : "Non seulement les violences urbaines progressent, mais elles changent de nature, devenant de plus en plus le fait de mineurs, ce qui est nouveau et inquiétant. Osons le dire: ces jeunes violents, dans une forte proportion, sont des Français issus de l'immigration maghrébine et africaine, culturellement mal assimilés et socialement mal intégrés. C'est une réalité, pas un fantasme". A l’époque, il était strictement interdit d’énoncer de telles vérités et la LICRA jouait avec zèle son rôle de chien de garde. Aujourd’hui, on a davantage le droit de le dire, pour certaines raisons liées à l’antisémitisme qui monterait, nous dit-on, dans les quartiers dits sensibles.
Toujours est-il qu’après m’être penchée sur les origines communistes de la LICRA, j’ai poursuivi avec les révolutionnaires juifs bolcheviques. De fil en aiguille, j’ai élargi mes recherches au CRIF, puis aux menteurs de la shoah. Ceux-ci m’ont conduite presque naturellement à me pencher sur l’historique des sommes astronomiques déboursées par les contribuables européens depuis 70 ans au titre de l’inextinguible repentance.
- La page de couverture représente le fameux tonneau des Danaïdes. Cela veut-il signifier que nous sommes condamnés à une repentance et des réparations ad vitam aeternam ?
Ad vitam aeternam je ne sais pas, car qui peut prévoir l’avenir ? Mais en tout cas, pour le moment, le filon continue à être très largement exploité. Voyez les dernières exigences concernant la SNCF. Et cela fait 70 ans que ça dure. Dans mon livre, j’explique le contexte des premières restitutions et compensations intervenues dès la fin de la guerre. En 1952, les accords « historiques » avec l’Allemagne d’Adenauer ont semblé mettre un terme à la question. Et durant les premières décennies d’après-guerre, on ne parlait quasiment plus de ce qui sera appelé plus tard la shoah. Mais tout a changé en 1967, lorsque la guerre des Six Jours a démontré à la diaspora l’urgence de soutenir Israël. La shoah s’est révélée à ce moment-là un très puissant levier à la fois politique et financier. A partir des années 1980/90, sous la houlette du nouveau président du Congrès juif mondial, Edgar Bronfman, les réclamations auprès des pays européens ont atteint des niveaux inédits. Et sans cesse dépassés.
- Comment définiriez-vous cette "religion de la Shoah" ?
Disons d’emblée que cette « religion » n’a pas grand-chose à voir avec le spirituel, mais tout avec le matériel. Elle s’est développée après 1967, soit plus de vingt ans après la fin de la guerre. L’Etat hébreu, présenté comme entouré d’ennemis, a alors été dépeint comme peuplé essentiellement de rescapés des camps. Qui était à l’origine des malheurs de ces derniers ? Les pays européens, naturellement. Ceux-ci devaient donc soutenir Israël à fond pour tenter de se faire pardonner leurs errements passés. Au fil des ans, les médias aidant largement, les souffrances juives, sans cesse ressassées, sont passées de spécifiques à uniques. Puis à indicibles. Quoique indicibles, elles continuent pourtant à faire parler chaque jour que Dieu fait. Il est clair qu’Israël et la diaspora ont bel et bien réussi à installer la shoah au cœur du discours public du monde occidental. Cette « reconnaissance » s’est naturellement accompagnée des exigences financières que nous ne connaissons que trop.
- Quel est l'intérêt pour les Etats-Unis d'un tel suivisme des organisations juives voulant imposer la shoah ?
Que les organisations juives américaines aient un intérêt évident à imposer obsessionnellement la shoah est facile à comprendre. Quoique n’ayant nullement souffert de la guerre, elles ont pris en main ce business car elles en ont mesuré toutes les opportunités. Elles n’ont en effet pas été longues à découvrir que cette évocation obsessionnelle leur procurait les trois biens sociaux primaires définis par la sociologie américaine, les fameux trois P : Power, Property, Prestige. Trois P faciles à traduire : Pouvoir, Pognon, Prestige.
S’agissant du suivisme observé par les Etats-Unis, on peut trouver quelques éléments de réponse dans le système électoral américain, passablement compliqué, pour ne pas dire pervers. Car fortement lié à l’argent. Or, sans entrer dans les détails, le vote juif apparaît, à tort ou à raison, de nature à faire basculer le scrutin dans certains Etats clés. Et donc au niveau national. De plus, et peut-être surtout, la communauté juive remplit très largement les caisses des deux grands partis. Il en résulte que le soutien à Israël est central aux Etats-Unis et ne se voit jamais remis en question par aucun candidat. Le gagnant, quel qu’il soit, aura soin ensuite de renvoyer l’ascenseur aux organisations si généreuses en favorisant autant qu’il le pourra leurs objectifs. Et ce, d’autant plus volontiers que l’addition sera payée par les Européens.
De toute façon, les dirigeants américains ont compris eux aussi tout l’intérêt qu’il y avait pour eux à entretenir la culpabilité obsessionnelle et l’auto-flagellation permanente des pays européens. C’est un excellent moyen de maintenir le vieux continent en état de vassalité. Une vassalité à laquelle souscrivent les « élites » européennes, trop heureuses de courber l’échine devant les diktats venus d’outre-Atlantique. Nous en avons des exemples innombrables. Il y a donc clairement convergence d’intérêts entre ces partners que sont organisations juives et dirigeants yankees.
- Comment faire pour que les peuples européens en finissent avec cette "prison" construite par ces organisations juives et les Etats-Unis ?
La saga des réparations juives est fortement révélatrice de la faiblesse des démocraties européennes face au rouleau compresseur américain. Et de la veulerie très généralisée du personnel politique européen, incapable de dire simplement une bonne fois : ça suffit. Nous avons assez payé pour des faits commis il y a deux générations. Tournons définitivement la page et occupons-nous en priorité des injustices présentes. Il y a largement de quoi faire et de quoi employer efficacement l’argent public. Voilà le discours que de plus en plus de citoyens excédés aimeraient entendre.
Mais quel responsable politique aura le cran de tenir un tel discours ? Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun héros de ce type n’apparaît à l’horizon. Ce serait à la droite dite nationale de le faire, en France, mais elle s’est désormais embarquée dans de tels efforts effrénés de normalisation qu’il ne faut malheureusement plus rien en attendre. Car n’ayons garde d’oublier que la dédiabolisation tant vantée n’est en fait rien d’autre qu’une soumission au dogme dominant. La récompense en étant le large accès aux médias que l’on peut constater.
Propos recueillis par Louis Pasquerel
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jeudi, 23 avril 2015
L’Italie submergée
Xavier Eman Présent cliquez ici
Les drames liés à la pression migratoire chaque jour croissante ne cessent d’endeuiller les côtes italiennes. Les cadavres que charrie la Méditerranée sont le terrible et tragique révélateur d’une situation de plus en plus intenable : l’explosion ces derniers mois de l’arrivée, dans des conditions toujours plus précaires, d’immigrés clandestins en provenance d’Afrique. Plus de 11 000 pour la seule première quinzaine d’avril ! Une situation dont les Italiens rendent en partie responsables – non sans une certaine légitimité – la France et plus particulièrement l’ex-président Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères-bis Bernard-Henri Lévy qui, en déstabilisant la Libye et en faisant assassiner le président Kadhafi, ont fait sauter le dernier verrou contrôlant des flux migratoires de plus en plus massifs.
C’est désormais le plus grand désarroi qui règne dans une Italie déjà lourdement frappée par la crise économique et en cours de paupérisation. Le peuple italien, écartelé entre son émotion face aux drames du canal de Sicile et son exaspération devant le chaos suscité par l’afflux de clandestins, se sent abandonnée par l’Union européenne et par ses voisins. Dans les grandes villes, les couches populaires ont de plus en plus de difficultés à accepter de voir des établissements publics récemment fermés pour causes de restrictions budgétaires (maisons de retraite, centres sociaux, crèches…) rouvrir subitement pour accueillir des immigrés clandestins, et les incidents ne sont pas rares entre les communautés.
Des gouvernants sans réponses
Face à cette situation de plus en plus explosive, le gouvernement de Mateo Renzi semble totalement dépassé, se bornant à des discours larmoyants et des « appels à la solidarité » qui recoupent largement les déclarations des autorités de l’Eglise catholique. Celles-ci ne parviennent en effet pas à dépasser les imprécations sur « l’accueil » et la « charité », dans l’acception la plus étroite et la plus aveugle de ces deux termes, se refusant à considérer les drames innombrables que risque de provoquer dans l’avenir proche une « charité » inconséquente et déconnectée des réalités politiques et sociales.
Pour sa part, Matteo Salvini, le chef de file de la Ligue du Nord, parti identitaire et anti-immigration, a déclaré : « Qu’est-ce qui a changé en 18 mois à Lampedusa ? Faudra-t-il encore 700 morts pour se décider à bloquer les départs des bateaux de migrants ? Si les institutions de l’Union européenne ont un tant soit peu de bon sens, elles doivent organiser un blocus maritime et déterminer qui est un véritable réfugié et qui est un immigré clandestin. C’est l’hypocrisie de Renzi (ndlr : le président de centre gauche du Conseil italien) et d’Alfano (ndlr : le ministre de l’Intérieur de centre droit) qui provoque ces morts ! »
Une colère partagée par Simone Di Stefano, le vice-président du mouvement de la droite radicale Casapound Italia qui, de son côté, a affirmé : « L’Europe nous a abandonné. Il est temps de se rendre en Libye et d’occuper militairement la côte d’où partent les barges de clandestins, c’est la seule solution ! Sans cela, rien n’arrêtera une invasion qui a déjà franchi depuis longtemps le seuil de tolérance. Le peuple italien n’en peut plus, il faut agir. »
Une déclaration vigoureuse qui tranche avec l’impéritie du pouvoir italien et ses impuissantes jérémiades, le président de la région Toscane appelant même les Italiens, à « ouvrir leurs maisons aux réfugiés ».
Quant aux « responsables » de l’Union européenne, ils ont annoncé qu’ils allaient « se réunir très rapidement », sans doute jeudi, pour trouver les réponses qui s’imposent, mais, comme le dit avec justesse l’écrivain et militant de la droite radicale Gabriele Adinolfi, « comment ose-t-on ainsi nous avouer que l’on n’a pas encore réfléchi sérieusement à une question qui se pose depuis des années et met en cause, non seulement la sécurité des migrants, mais aussi l’identité des Européens » ? Une nouvelle démonstration, encore plus tragique que les autres car souillée de sang, de l’incapacité des institutions bruxelloises à gérer efficacement les dossiers les plus sensibles pour l’avenir des peuples européens qu’elles prétendent représenter.
10:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
10:39 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 21 avril 2015
Le nouveau numéro d'Eléments sort cette semaine
10:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 20 avril 2015
ITALIE : CLANDESTINS DES MERS ET DEBARQUEMENTS D’ISLAMISTES La compassion obligatoire contre le principe de précaution
Jean Bonnevey Metamag Cliquez ici
Pour les médias, les vagues de clandestins qui déferlent des mers sont tout simplement des migrants. Il s’agit de banaliser ce qui se passe en les comparant finalement à ces migrants européens venus peupler, notamment d’Italie, les Usa. Le négationnisme médiatique de la réalité nous met en danger. On veut désarmer toute défense par un dégoulinement permanent de compassion. Mais qui peut évaluer le nombre d’islamistes infiltrés parmi les réfugiés et qui, demain, viendront frapper les Italiens qui les ont accueillis ? ils sont là, infiltrés et non identifiables.
Certains voyages sont payés, sinon tous. Comment expliquer qu’un Érythréen sans rien, se sauve de la misère par la Libye en payant 2.000 euros à un passeur ? De quoi vivre un an dans son pays ?
Et plus significatif encore : comment de pauvres gens menacés par la mort, la noyade et exsangues dans des embarcations indignes ont-ils tout de même la force la nuit de jeter par-dessus bord les…. Chrétiens ?
Selon les témoignages de neuf rescapés de religion chrétienne, cités par les médias italiens, 105 migrants dont une majorité de Sénégalais et d'Ivoiriens musulmans ont quitté les côtes libyennes le 14 avril entassés dans un canot pneumatique. Durant la traversée, une rixe se serait produite entre musulmans et chrétiens.
Des Nigérians, des Ghanéens et des Maliens auraient été plusieurs fois menacés d'être jetés à la mer en raison « de leur religion chrétienne ». « L'origine de leur conflit est liée à la religion », a précisé la police. Puis, en pleine nuit, quinze musulmans seraient passés à l'acte en jetant douze chrétiens au milieu des vagues, dans les eaux internationales. Les autres migrants chrétiens n'auraient pu échapper à la noyade qu'en formant une véritable chaîne humaine.
L'embarcation, qui était en difficulté dans le canal de Sicile qui sépare Reggio de Messine, a été secourue par la marine militaire italienne et dès que les passagers sont arrivés à Palerme, les chrétiens survivants ont été entendus par le parquet de Palerme. Les quinze meurtriers présumés ont été arrêtés et incarcérés sous l'inculpation d' « homicide aggravé par la haine religieuse ». La misère ne les a pas rapproché et la haine religieuse de certains musulmans ne connait ni solidarité ni compassion.
Le traitement de ces masses incontrôlées permet forcément à des terroristes en puissance de venir en Italie, depuis de véritables barges de débarquements. Ces migrants restent des clandestins et certains d’entre eux sont de futurs terroristes islamistes maintenant en Italie.Où est le fameux principe de précaution face au terrorisme, submergé par une compassion idéologique qui empêche de traiter le problème avec une intraitable rigueur et compatible avec le devoir d’humanité.
Sauver les gens, c'est un devoir. Les accueillir, les laisser s’installer, c’est plus qu’une faute, une erreur qui nous met tous en danger.
Quand un rescapé infiltré frappera en Sicile ou en Calabre ou ailleurs, les médias se lamenteront devant les victimes de ceux qu’ils ont présentés comme de pauvres braves gens. Certains le sont, même s’ils n’ont légalement rien à faire en Europe et aucun droit à y rester… Mais ce qui nous menace ce sont les autres… car les autres aussi sont là.
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vendredi, 17 avril 2015
VOTE OBLIGATOIRE : LA FABRIQUE DES ÉLECTEURS
Métamag cliquez ici
Il parait qu’il est interdit de critiquer la démocratie. Et bien tant pis, la proposition du vote obligatoire porté par le parti socialiste renforce ceux qui pensent que sa principale caractéristique est l’hypocrisie.
En effet dans le meilleur des mondes démocratiques possibles, les électeurs se rueraient en masse aux urnes pour manifester leur attachement à un personnel politique aussi vertueux que compétent.
Or il n’en est rien. Le rejet est massif entre votes anti-système et abstention. Ce ne sont certes pas des votes contre la démocratie rêvée mais contre sa traduction politique réelle. La seule qui importe, la démocratie contrairement à la monarchie ou au totalitarisme est une utopie jamais réellement concrétisée.
Quand le devoir devient une obligation accompagnée de sanctions, c’est tout de même peu démocratique dans l’esprit. Alors il faut poser une simple question : à qui profiterait le plus le vote obligatoire ? Personne ne le sait. En revanche les socialistes sont persuadés qu’ils en seraient les bénéficiaires. CQFD.
Cela part du constat très simple que c’est leur électorat qui boude le plus les urnes. Donc le ramener de force parait une bonne idée. Le déçu dans l’urne devra quand même choisir le parti le plus proche de lui.
Il y a en plus une autre arrière pensée sans doute déterminante. Les socialistes n’ont d’espoir électoral que dans les Français issus de l’immigration récente arabo-africaine. Or, les «jeunes» qui se sentent exclus ou s'excluent eux même votent de moins en moins.
Allez, tout le monde aux urnes pour contrer mais qui…. Le FN bien sur ! Le vote obligatoire pour sauver une démocratie que personne ne menace, surtout pas le FN révisé. Tout cela pue.
De plus si longtemps l’abstention a grossi le score relatif du FN, ce n’est sans doute plus vraiment le cas. Et traîner aux urnes par les pieds des gens qui, par choix politique, ne votent plus et se sentent en sécession par rapport à la république actuelle n’est pas sans risque. Quand aux abstentionnistes viscéraux, certains pêcheurs trouveront que les obliger à voter est une contrainte peu démocratique et ils pourraient choisir eux aussi un vote sanction contre le totalitarisme votatif.
Le vote est, parait-il, un droit démocratique, mais il est utilisé également dans les régimes autoritaires et totalitaires. Il serait donc également un devoir. Un devoir qui deviendrait obligatoire pour obliger les ingrats à voter pour leurs bienfaiteurs naturels – la gauche socialiste bien sûr. Ce calcul politicien de Claude Barcelone risque d’être aussi pertinent que la fameuse dissolution Chirac-Juppé.
Si les politiciens étaient éclairés, cela se saurait et les citoyens seraient également des électeurs sans qu’on se sente obligé de les rafler le jour du vote.
01:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 16 avril 2015
A peine annoncée, la tenue de la première Rencontre Charles Martel à Poitiers intéresse la presse locale
Conférenciers identitaires
On y annonce notamment Pierre Vial, un intellectuel identitaire, qui fut un proche de Bruno Mégret et qui signe aujourd'hui des éditoriaux sur Terre et Peuple, un site internet dédié à la « résistance identitaire européenne ». Il intervient aussi régulièrement dans le journal Rivarol, qui a publié la semaine dernière l'interview de Jean-Marie Le Pen qui provoque la zizanie actuelle au Front National.
Sur le programme, figure également Carl Lang, président du Parti de la France, un groupuscule politique qu'il a fondé en 2009 après son départ du Front national. Ou encore Paul-Marie Couteaux, régional de l'étape puisqu'il habite dans le Mirebalais. Cet intellectuel souverainiste est notamment le fondateur du SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), l'un des partis politiques associés au Rassemblement Bleu Marine.
Bref, rien que du beau linge, que les promoteurs de ces journées ont invité pour évoquer Charles Martel « son histoire, son héritage et le symbole qu'il représente aujourd'hui, faisant le lien entre passé, présent et futur de notre Nation », peut-on lire sur le programme.
Banquet gaulois
Outre les conférences, des animations et un « banquet gaulois » sont proposés aux amateurs du genre, contre une participation de 25€. Prudemment, les organisateurs expliquent que les modalités d'inscription se feront par échanges d'e-mail. Ils restent également très discrets sur le lieu où se déroulera la manifestation, « l'adresse exacte de l'événement sera communiquée aux participants trois jours à l'avance ».
Sur les sites qui relaient cette information, plusieurs internautes se régalent à l'avance de participer à un événement qui se déroule en même temps que le congrès du Parti socialiste. Cette perspective, en revanche, ne va probablement pas faire rire les socialistes locaux.
Rappel Synthèse nationale :
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
15:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 14 avril 2015
« Les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire… »
Bernard Lugan
publié sur
Boulevard Voltaire cliquez ici
Vous venez de signer Osons dire la vérité sur l'Afrique cliquez là consacré à l’Afrique noire. Le moins qu’on puisse dire est que le constat que vous en dressez n’est pas des plus brillants. À croire que, pire que la colonisation, il y a désormais la post-colonisation, avec les pillages de richesses, la corruption qui monte, conjointement avec la pauvreté…
En 1962, René Dumont publia L’Afrique noire est mal partie, livre dont le titre était aussi fort que faux car, à l’époque, le monde en perdition n’était pas l’Afrique mais l’Asie, alors ravagée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l’Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner… Mais c’était au « temps des colonies », époque devenue « honteuse » et dont il n’est plus permis de parler que d’une manière négative.
Soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant : du nord au sud et de l’est à l’ouest, le continent africain est meurtri. De la Méditerranée aux prolongements sahariens, la dislocation libyenne entretient un foyer majeur de déstabilisation. Dans le cône austral, ce qui fut la puissante Afrique du Sud sombre lentement dans un chaos social duquel émergent encore quelques secteurs ultra-performants, cependant que la criminalité réduit peu à peu à néant la fiction du « vivre ensemble ». De l’Atlantique à l’océan Indien, toute la bande sahélienne est enflammée par un mouvement à la fois fondamentaliste et mafieux dont les ancrages se situent au Mali, dans le nord du Nigeria et en Somalie ; plus au sud, la Centrafrique a explosé, cependant que l’immense République démocratique du Congo n’en finit pas de mourir.
Humainement, le désastre est total avec des dizaines de milliers de boat people qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « Terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu comme l’a montré la tragédie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, l’insécurité est généralisée et, contrairement à ce qu’affirment médias et « spécialistes », la pauvreté atteint des niveaux sidérants.
Économiquement, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, l’Afrique n’existe pas, même si certains pays-comptoirs connaissent une réelle prospérité.
Dans l’un de vos récents ouvrages, vous souligniez cette erreur commise par l’Occident consistant à croire que les Africains n’étaient que des Européens pauvres à la peau noire… Vouloir emprunter et imposer une culture étrangère au peuple ne serait-il pas l’une des errances majeures des dirigeants post-coloniaux ?
Selon moi, quatre grandes raisons expliquent ces échecs :
• La priorité donnée à l’économie : dans tous les modèles proposés ou imposés à l’Afrique subsaharienne, l’économique a en effet toujours été mis en avant. Or, les vrais problèmes du continent sont d’abord politiques, institutionnels et sociologiques. Ils découlent largement de la non-prise en compte de la réalité humaine qui est à base ethnique. Certes, l’ethnie n’explique pas tout, mais rien ne s’explique sans l’ethnie.
• Le refus d’admettre la différence : les Africains n’étant pas des Européens pauvres à la peau noire, c’est parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou de l’Asie, que les modèles transposés n’y ont pas réussi. Et si la greffe européenne n’a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais, « l’arbre qui pousse sur le bord du marigot ne deviendra pas crocodile… » Et cet échec s’explique parce que tous nos modèles sont à la fois universalistes et individualistes, alors que le corps social africain est communautaire et enraciné.
• Le diktat démocratique imposé à l’Afrique durant la décennie 1990. Il fut postulé que, si le développement avait échoué, c’était par déficit de démocratie. Voilà pourquoi l’Afrique a subi, et subit encore, un véritable « diktat démocratique » avec pour résultat que le pouvoir revient automatiquement aux ethnies les plus nombreuses grâce à l’ethno-mathématique électorale.
• La démographie suicidaire : plus rapide que les créations d’infrastructures, elle va provoquer des cataclysmes dont il est difficile d’imaginer l’ampleur.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Osons dire la vérité sur l'Afrique, Éditions du Rocher, 223 pages, cahier de cartes couleur. 21 euros.
Les lecteurs souhaitant une dédicace peuvent commander directement le livre à l’Afrique Réelle (BP 45- 42360 Panissières) en ajoutant 6 euros de frais de port (colissimo exclusivement). Ne pas oublier de communiquer votre adresse électronique).
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Jean-Marie Le Pen face à la meute
Jacques Martinez Boulevard Voltaire cliquez ici
Les Français sont divisés en deux communautés : celle des « bien-pensants » assiégés par celle de leurs opposants. Mme Marine Le Pen vient de passer des assiégeants aux assiégés, laissant son père du « mauvais » côté du mur…
La présidente du Front national était dans le camp des « mal-pensants » jusqu’au lendemain du poisson d’avril, le 2 avril, jour où Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC, voulant faire un coup – ce qui n’est un détail pour aucun organe de presse -, est revenu sur des déclarations en 1987 sur RTL (dont Jean-Jacques Bourdin était l’un des journalistes à l’époque), déclarations de celui qui était alors président du FN. Et selon la signification attribuée au mot réitéré – « partie d’un tout » ou « insignifiance », comme l’a si bien analysé Marc Tortarolo (« Et si on apprenait à parler français avant de se pincer le nez ? », Boulevard Voltaire du 8 avril 2015) -, c’est de nouveau la ruée ou plutôt l’hallali pour « enfin tuer la bête immonde » !
La fille ne voulant pas être une victime collatérale de la chasse à courre lancée contre son père s’est faufilée dans la meute, fermement tirée par la main par son plus proche conseiller. Cela en adoptant les arguments de cette meute pour s’y fondre au mieux. Meute emmenée de main de maître par les bien-pensants, tout naturellement de gauche – même ceux qui, opposés aux grandes chasses, ne vénèrent pas saint Hubert – et aux traces desquels colle tout ce qui est centre et quasiment toute la droite.
Le vieux sanglier a-t-il voulu cette sortie ? L’a-t-il préparée ? A-t-il prévu la souille où il s’allongera en attendant la meute ? Ou a-t-il plutôt anticipé un repli vers une bauge au plus profond de la forêt ? Là où plus aucun de ses poursuivants, même pas l’un de ses marcassins, ne pourra le rejoindre ? Sinon, peut-être, un marcassin de la troisième génération qui semble mieux le comprendre et qui, dans quelques années, supplantera le marcassin de la deuxième génération, celui qui vient d’intégrer la meute bien-pensante ?
Le vieux sanglier voit sa compagnie – dénomination d’une famille de sangliers – se disloquer… Est-il encore en âge d’en former une autre ? C’est possible, d’autant qu’à sa hure sont encore accrochées des défenses très acérées, longuement aiguisées au fil de décennies d’un combat politique souvent tumultueux. Et comme ne cessent de le répéter les commentateurs, « son pouvoir de nuisance est intact » car, tout le monde le sait, à droite n’existe qu’un « pouvoir de nuisance », jamais, au grand jamais, de « pouvoir de bienfaisance »… La « bienfaisance » est réservée à ceux de la meute.
Pourtant, si l’ensemble de l’électorat s’est, au fil des années, « droitisé » au détriment surtout de l’extrême gauche mais aussi du PS et de ses alliés dont les écolos, « droitisé » bien évidemment au bénéfice de l’UMP/UDI, n’est-ce pas parce que le FN a tiré et a attiré ces électeurs vers la droite ? Et le vieux sanglier n’y est-il pas pour une part, même petite ? Grâce, entre autres, à son « pouvoir de nuisance » ?
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dimanche, 12 avril 2015
Dans Valeurs actuelles de cette semaine, un entretien Bruno de Cessole / Jean Raspail
Valeurs actuelles cliquez ici
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samedi, 11 avril 2015
Un numéro hors-série de Présent consacré à l'islam :
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jeudi, 09 avril 2015
Un entretien avec Bruno Mégret publié dans Le Point
Lors du premier contact téléphonique, Bruno Mégret hésite. Pourquoi commenterait-il la vie politique puisqu'il s'en est retiré depuis déjà sept ans ? Il demande 24 heures pour apporter une réponse définitive, mais ne peut s'empêcher de commencer à analyser la progression du FN avant de raccrocher. Rendez-vous est finalement donné dans un café du 7e arrondissement où le retraité a ses habitudes. Il arrive avec une minute de retard, habillé de son traditionnel costume-cravate. L'ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen est détendu. Il rit souvent et prend son temps pour répondre à nos questions...
Comment analysez-vous la progression électorale du Front national depuis que Marine Le Pen a pris les commandes ?
Marine Le Pen a mis en œuvre une partie de la stratégie qui était la mienne. Elle a mené une action efficace de dédiabolisation comme celle que je souhaitais conduire et qui m'avait amené à entrer en conflit avec son père, conflit qui a provoqué la scission entre les partisans de Jean-Marie Le Pen et les miens en 1999. À l’époque, je voulais déjà en finir avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser.
Elle a aussi, comme je l’avais fait, engagé une stratégie d'enracinement territorial pour disposer partout en France d'élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours. Enfin, elle affiche l’objectif clair d’arriver au pouvoir. La politique en effet n'est pas faite pour témoigner. Elle n’a de sens que dans l’exercice du pouvoir pour servir un idéal au bénéfice de nos compatriotes et de notre nation.
De ce point de vue, les résultats de Marine Le Pen sont au rendez-vous.
Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle réussi à mettre cette stratégie en place alors que vous avez échoué ?
Elle a pu le faire parce qu’elle est la fille de son père. Le Pen a toléré de sa part ce qu'il refusait obstinément lorsque cela venait de moi.
Elle s’appuie aujourd’hui sur les anciens cadres du MNR comme Nicolas Bay, ou Steeve Briois. Vous ne considérez pas ça comme une trahison de leur part ?
Maintenant que je suis en retrait de la politique, je ne vais pas reprocher à d'autres de continuer là où ils pensent pouvoir être utiles.
Que manque-t-il au FN pour arriver au pouvoir ?
Ce qui crée la dynamique électorale du Front aujourd'hui, c'est la dédiabolisation assortie paradoxalement d’une très forte image anti-système héritée de son passé, mais c’est aussi et surtout l'aggravation du sort des Français et le rejet de la classe politique. De ces quatre facteurs, seule la dédiabolisation résulte d’une action volontariste du parti. Pour arriver au pouvoir, tout reste donc à faire. Le défi principal que le FN doit relever est celui de la crédibilité. Car les électeurs qui votent FN le font par exaspération et par colère et non par adhésion à son programme. Celui-ci, notamment sur la question économique, manque en effet de réalisme. Il est absurde de vouloir se mettre à la remorque de la gauche sur les retraites, sur les 35 heures et sur toute une série de dispositions dont on mesure aujourd'hui combien elles sont pénalisantes pour l'économie française.
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mercredi, 08 avril 2015
Pour information :
DEUX FOIS PLUS DE MOSQUEES ?
Guy Rouvrais Présent cliquez ici
Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !
Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »
Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.
D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »
Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.
Samedi, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, à la tribune du Congrès de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), a déclaré que, pour les « sept millions de musulmans » de France, les 2 200 mosquées actuelles « ne suffisent pas, il en faut le double d’ici à deux ans ». Ainsi notre pays chrétien risque de voir fleurir un peu partout sur son territoire mosquées et minarets, ce que Charles Martel avait empêché !
Jusqu’ici, le nombre de fidèles de l’islam dans l’Hexagone était officiellement évalué à cinq millions. On a donc soupçonné le recteur d’en gonfler les effectifs pour justifier sa requête. Ce n’est pas sûr ! Il est peut-être mieux informé que les services officiels sur la réalité du développement de l’islam, notamment du flux des conversions. Dans un récent ouvrage, Les Converties (éd. du Seuil), l’imam d’Aubervilliers, à propos du nombre de ces conversions, dit ceci : « Les autorités ont les moyens de savoir les vrais chiffres, mais elles ont peur de le savoir ! »
Qui va donc régler la facture de ces mosquées ? Dalil Boubakeur ne le précise pas, mais d’autres disent que l’on fera appel à la générosité des fidèles. Que n’ont-ils brisé leur tirelire plus tôt, au lieu d’émarger depuis des décennies au budget du Qatar ou de l’Arabie saoudite ! L’obstacle à l’édification de ces lieux de culte, si l’on en croit le recteur, est autant administratif que financier, les maires étant réticents à délivrer des permis de construire. La pression des musulmans est donc sur eux. S’il y en a sept millions, c’est près de 10 % de la population française, une bonne partie sont aussi électeurs. Ce qui n’a échappé ni aux imams, ni aux maires. Le 27 janvier 2015, sur I-Télé, le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, a avoué que « certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix ». Le gouvernement a fermé les yeux sur ces pratiques, et il continuera.
D’abord, parce que le chef du gouvernement est favorable au financement des mosquées par la puissance publique. Dans son livre Les Habits neufs de la gauche, Manuel Valls affirmait en 2006 : « Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905, pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées. » Aujourd’hui, il ne peut plus le formuler aussi crûment, il le laisse seulement entendre. Ainsi, à Strasbourg le 3 mars dernier, le Premier ministre déclarait : « Nous souhaitons que des solutions existent en France, lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. »
Ensuite, parce que l’électorat musulman est un enjeu qui peut-être décisif en 2017. Rappelons qu’une étude d’OpinionWay, publiée par Le Figaro, révéla que, le 6 mai 2012, 93 % des musulmans pratiquants avaient voté Hollande. Depuis, le lien entre lui et l’islam s’est distendu, à cause du « mariage pour tous ». D’où la nécessité de redoubler d’ardeur pour le reconquérir, de là le curieux communiqué du parti socialiste, daté du 26 février dernier, qui appelle au « développement de l’enseignement privé confessionnel musulman ». Au même moment Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes, déclarait que l’objectif des socialistes est de « mieux organiser la place de l’islam dans la République ». Doubler le nombre de mosquées d’ici à 2017 ? Dalil Boubakeur peut être confiant, Hollande a besoin des voix de ses coreligionnaires.
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mardi, 07 avril 2015
Dans Rivarol de jeudi : un grand entretien explosif de Robert Spieler et Jérôme Bourbon avec Jean-Marie Le Pen
En avant-première sur Synthèse nationale. Quelques phrases-chocs parmi d’autres de Jean-Marie Le Pen dans cette interview :
1) A propos de la nouvelle affaire du détail et des réactions de la direction du FN :
« On n’est jamais trahi que par les siens »
« Je ne suis pas homme à changer d’avis ni à ramper »
« J’ai cessé de marcher à quatre pattes depuis l’âge de 18 mois. Je ne suis pas l’homo a plat ventrus. »
« Si l’on ne veut pas prendre de coups, mieux vaut rester ou rentrer chez soi, c’est plus sage. »
2) A propos du maintien définitif de sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales en PACA :
« Je suis candidat tête de liste pour mettre à la porte les socialo-communistes »
« Je rappelle que j’ai fait aux dernières élections européennes, il y a moins d’un an, plus de 33 % des voix dans la région PACA. Je suis donc légitime pour conduire la liste du Front national dans cette région où, de surcroît, je suis conseiller régional et président du groupe FN depuis 1992 »
3) A propos de sa volonté d’être président de la région PACA et de succéder à Michel Vauzelle :
« Je suis candidat à la présidence de la région PACA par la logique des choses. »
4) A propos de la vision des dirigeants actuels du FN de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale :
« Les nouvelles générations qui n’ont pas connu la guerre sont plus perméables que les anciennes au discours médiatiquement dominant et à une vision manichéenne de l’histoire, comme le faisait déjà remarquer François Mitterrand à Georges-Marc Benamou : “Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parler” ».
5) Sur Pétain et le pétainisme :
« Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître »
« L’on a été très sévère avec (Pétain) à la Libération »
« Je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal. Ils ont selon moi leur place au Front national comme l’ont les défenseurs de l’Algérie française, mais aussi les gaullistes, les anciens communistes et tous les patriotes qui ont la France au cœur. »
6) Sur l’influence selon lui détestable du chevènementisme au FN, allusion claire à Florian Philippot, numéro 2 du FN :
« Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel (NDLR : l’homosexualité). Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. »
7) Sur le grand nombre et l’influence des homosexuels au sein du FN :
« Il y a en effet un assez grand nombre d’homosexuels au Front national. »
« Ils ont tendance à se regrouper, même s’ils se détestent les uns les autres. Ils forment une communauté. »
8) Sur « l’immigré » Manuel Valls :
« Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux »
« Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans »
« Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? »
9) Sur la République et la démocratie :
« Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! »
« Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte »
10) Sur les “dérapages” de candidats du FN :
« Je n’ai pas retiré mon estime à Madame Leclère scandaleusement condamnée à neuf mois de prison ferme »
11) Sur la défense et la survie de la race blanche :
« Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc »
12) Sur la retraite à 60 ans proposée aujourd’hui par le FN :
« J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! »
« En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. »
« Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dis : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. »
Jeudi, 3,50 €, chez votre marchand de journaux.
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