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dimanche, 06 novembre 2016

Cheyenne Carron : "la question identitaire me semble cruciale"

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Le film « La Chute des Hommes » réalisé par Cheyenne Carron sort au cinéma le 23 novembre. À travers trois destins croisés, il aborde le thème de l’enfer islamiste, mais aussi de la rédemption. Entretien avec une cinéaste hors normes, au regard libre et très personnel.

Née de parents kabyles et placée à l'âge de 3 mois dans une famille d'accueil française, Cheyenne Carron a été baptisée à l'âge de 38 ans. Autant dire qu'elle porte un regard très personnel et très riche sur les questions d'identité personnelle qui nourrissent souvent ses films. La cinéaste engagée a réalisé dix films, dont « L'Apôtre » en 2014, qui a remporté le prix de la fondation Capax Dei. Elle a autoproduit son dernier long métrage, « La Chute des Hommes ».

Pourquoi ce titre de « La Chute des Hommes » ?

« La Chute des Hommes », c'est l'histoire des hommes qui sans cesse se répète ; les hommes se font des guerres parce qu'ils ne parviennent pas à rester humbles face à l'Autre et qu'ils veulent sans cesse dominer et peut-être aussi que cette chute pour mes personnages est une nécessité pour mieux se relever. 

Cet extrait signifie-t-il que vous êtes optimiste pour l'avenir de la France ? Pensez-vous que l'héritage chrétien et laïc de la France est une protection pour combattre l'Islam radical ?

Oui, je suis plutôt optimiste. De tout temps, il y a eu des fins de cycles, mais cela implique aussi des renaissances. Les nations d'Europe renaîtront, mais pour cela, il est important de ne pas oublier d'où l'on vient. C'est-à-dire que pour être fort, il faut être capable de porter un héritage et de le léguer à son tour. La question identitaire me semble cruciale.

L'Europe porte une âme chrétienne, mais aussi un magnifique héritage païen, il est important qu'elle s'en souvienne. Car c'est en étant forte de ce qu'elle est qu'elle sera respectée et appréciée des gens venus d'ailleurs. Je le dis sans mépris pour ces "gens", car moi-même j'en fais partie. 

Que l'on égorge un prêtre dans une église, alors qu'il célèbre une messe, a été un événement d'une gravité extrême. Rien n'est plus grave que cela. Trois heures après le crime, je me suis d'ailleurs rendue sur place. Je devrais vous dire qu'en tant que chrétienne, je pardonne, car c'est comme cela qu'on m'a éduquée, mais en réalité il n'en est rien… peut-être ne suis-je pas une très bonne chrétienne ?​ ​​​​​​


13:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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