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jeudi, 10 avril 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 09 avril 2014

Charia au Brunei : la note de l’ambassade

8081-20140409.jpgCaroline Parmentier

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Présent s’est procuré la note datée du 7 avril, émise par l’ambassade de France au Brunei et signée de l’ambassadeur Jean-Yves Berthault, qui préconise à tous les ressortissants français de s’adapter radicalement à la loi islamique applicable à compter du 22 avril dans le Sultanat. Le richissime pays impose le code pénal islamique. Une décision qui s’inscrit dans la suite logique de la radicalisation du sultan. « Il sera d’autant plus important d’y veiller », précise l’ambassade non sans inquiétude, que « nombre d’actions parfaitement innocentes pour les occidentaux » sont « désormais criminelles ».

Première mesure : la « décence » selon la charia. L’ambassade de France demande aux femmes de « redoubler de prudence en matière d’habillement » :

« Les dames veilleront à privilégier les vêtements amples, à porter des manches longues et des robes ou jupes au-dessous du genou. Les maillots deux pièces sont désormais à exclure. (…) Le travestissement devient répréhensible (attention aux bals costumés !) (sic). Les interprétations pourraient être à craindre, en particulier sur le port des pantalons pour les femmes. »

Deuxième mesure : les mœurs. « Il conviendra désormais de bannir le baiser sur la joue pour saluer le sexe opposé. Les relations, même amicales, entre un homme et une femme brunéienne risquent désormais d’engendrer des conséquences imprévisibles et pénalement redoutables. Les relations homosexuelles sont désormais considérées comme un crime, avec la flagellation comme châtiment. »

Troisième mesure : l’interdiction de l’alcool. « Nos compatriotes doivent être conscients que l’ivresse publique ainsi que la consommation d’alcool en public seront durement châtiées et ils devront veiller à ne pas consommer d’alcool, même en privé, en compagnie de musulmans. En aucun cas ils ne doivent leur fournir de l’alcool. »

Quatrième mesure : la religion. « Il devient indispensable de se garder avec les brunéiens musulmans de toute conversation sur la religion. Tout propos pouvant être considéré soit comme insultant pour l’islam, soit comme une promotion d’une autre religion, peut désormais être criminalisé. Là aussi, dénonciations et interprétations arbitraires peuvent être à craindre. »

Le sultanat de Brunei est le premier pays d’Asie du Sud-Est à introduire la charia. « Avec l’entrée en vigueur de cette législation, nous remplissons notre devoir envers Allah », a déclaré le sultan Hassanal Bolkiah, un des hommes les plus fortunés au monde, connu pour ses voitures de luxe et ses harems. Les habitants, qui sont un peu plus de 400 000, sont musulmans aux deux tiers, avec une forte présence bouddhiste (13 %) et chrétienne (10 %). Dans le discours officiel, le nouveau code pénal islamique ne devait concerner que les seuls musulmans. On voit que l’ambassade de France sait ce qu’il en est réellement.

Caroline Parmentier et Emmanuel Ratier

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BANLIEUE : LA MACHINE SANS COMPTEUR... Des milliards engloutis dans une politique inefficace ?

banlieue_couv.jpgMichel Lhomme

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L'été approche mais l’arrivée constante de clandestins mettra à nouveau, dans quelques mois, la politique d’hébergement d’urgence au pied du mur. En Seine-Saint-Denis, il y avait 7 000 sans-papiers recensés au 31 juillet 2011 et, un an plus tard, 1 000 de plus, soit une progression de 15 %. Par la Libye désormais incontrôlée mais aussi par la Macédoine et la Grèce, on parle d’une arrivée de 300 réfugiés par jour. La France ayant signé tous les accords européens sur la question ne peut les expulser. 

Alors Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault avait demandé à Cécile Duflot, à l'époque ministre du logement, de demander aux officines administratives en charge du problème de gérer au mieux et le plus efficacement cet afflux supplémentaire. On réquisitionne donc de nouveaux lieux d’hébergement vite pleins et qui commencent à atteindre leurs limites. Alors on a commencé à placer certains réfugiés en grande banlieue ou à la campagne. 

Mais que se passait-il jusque là ? Principalement un hébergement provisoire : un hôtel à 70 euros la nuit, solution tue par les hôteliers qui y trouvent effectivement leur compte. L’hébergement d’urgence représente 20 à 30 % des chambres louées dans la région Ile-de-France ! Cela coûterait annuellement la coquette somme de 410 millions d’euros. Mais les caisses se vidant, Cécile Duflot, avant sa démission, avait réclamé un plan d’urgence supplémentaire de 50 millions d’euros.

Malika Sorel dans Le puzzle de l’intégration (Editions Mille et une nuits -2007) mettait déjà en garde «sur l’utilisation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain». Mandaté par Nicolas Sarkozy, Arno Klarsfeld avait préconisé d’orienter « les demandeurs d’asile où il y a de la place, dans l’Yonne ou la Creuse par exemple ». Ce déplacement de population immigrée des villes de banlieue à la campagne a bien été entamé sous la mandature Sarkozy lorsqu’il était Président de la République et déjà, auparavant en tant que Ministre de l’Intérieur. L’application forcée du melting-pot américain sur un territoire comme celui de la France se heurtera rapidement, quoiqu'on fasse, à une limite géographique mais aussi à une limite budgétaire par l’asphyxie des finances locales, des mairies et des régions. Depuis trois décennies, les budgets affectés à la “politique de la ville” n’ont jamais connu la crise. Alors que l’armée doit renoncer cette année à 5,5 milliards d’euros de commandes, le budget affecté aux quartiers va augmenter, lui, de plus d’un demi-milliard. Le schéma hugolien appliqué aux banlieues est aussi à discuter. Si, dans ces quartiers, il y a assurément des fins de mois difficiles, c’est aussi dans ces mêmes quartiers que se déroulent les trafics illicites les plus rentables (drogues, métaux), générant une économie souterraine florissante que veulent ignorer les chiffres officiels. D'après les forces de police, circulent dans certaines cités, plus de voitures de luxe que dans les arrondissements parisiens réputés aisés. Depuis que François Mitterrand avait créé le ministère de la Ville, en y nommant notamment Bernard Tapie (1992-1993), des milliards se sont déversés en priorité sur ces quartiers « défavorisés », des stades de foot, des gymnases, des piscines et des médiathèques, équipements coûteux, souvent dégradés, les premiers à brûler à la moindre émeute, avant d’être aussitôt reconstruits. En trente ans, les sommes mobilisées sont pharaoniques : 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 selon la Cour des comptes. A cela s’ajoute la loi Borloo (42,6 milliards d’investissement pour la période 2004-2012) et les 150 000 emplois d’avenir de 2013 qui seront essentiellement localisés en banlieue. Une machine sans compteur. 

Pour la Cour des comptes, « ces politiques de la ville terriblement dispendieuses n’atteignent jamais leurs objectifs ». En France comme aux Etats-Unis, la pauvreté n’explique pas tout. Selon le géographe Christophe Guilluy, auteur de l’indispensable Fractures françaises (Editions François Bourin) « 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers sensibles » ! En fait, dans ces quartiers se déversent anarchiquement, depuis des années, les flux migratoires continus. Non maîtrisés, ce sont ces flux qui produisent l’insécurité structurelle de la banlieue et la faillite des politiques municipales.

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samedi, 05 avril 2014

Pascal Lamy et l'Allemagne : des modèles ? On commence à avoir faim en France

Lamy.jpgMichel Lhomme

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Il aurait pu être le ministre de l'économie de Manuel Valls. Il sera sans doute nommé un jour s'il faut, dans l'urgence, rassurer les marchés. Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et proche du président François Hollande, vient de plaider pour plus de « flexibilité » sur le marché du travail, avec notamment des « petits boulots » payés en dessous du Smic. 

Pascal Lamy n'est pas un hurluberlu. Il se place dans la droite ligne de l'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 signé par la CFDT, le patronat et le gouvernement. Il confirme à voix basse les propos de Goldman Sachs en janvier 2014 déclarant qu'il faudrait baisser les salaires français de 30%. Pascal Lamy a estimé ce mercredi qu’il fallait « accepter de franchir les espaces symboliques » pour réduire le chômage. C'est la ligne en sourdine du gouvernement.

Pour sortir de la crise, c'est la conviction intime de Pascal Lamy qui s'empresse d'ajouter : « Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu’il faut, à ce niveau de chômage, aller davantage vers de la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic » (Questions d’info : LCP/France Info/le Monde/AFP). Le journaliste alors stupéfait lui demande : « C’est-à-dire moins que le Smic ? Oui absolument », répond Lamy, « un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot. Je ne réponds pas ça dans l’absolu, je n’aurais pas dit, ça, il y a dix ans ou il y a vingt ans, mais à ce niveau de chômage…» En fait, à ce niveau d'endettement, pour l’ancien commissaire européen socialiste, « il faut accepter de temps en temps de franchir les espaces symboliques de ce type pour rentrer dans la réalité et la transformer ».
 
Le but de l'Accord National Interprofessionnel de 2013 visait en fait cet objectif : faire baisser les salaires au plus vite, supprimer les CDI, installer la flexibilité. Piégé par ses engagements du Pacte Budgétaire européen ( la fameuse règle d'or !), le gouvernement se doit d'accélérer au plus vite sa logique de réduction des dépenses publiques et sociales. Même s'il avait obtenu des délais (2015) pour réduire le déficit à 3 %, on en est aujourd'hui loin, très loin. N'ayant aucune possibilité de dire non à Bruxelles, François Hollande et son Premier ministre doivent se plier au plus vite. Faire baisser les salaires, dégraisser les fonctionnaires, taxer les retraites, licencier plus facilement, réduire les coûts du travail, baisser les indemnités versées aux allocataires de l'assurance-chômage, c'est le ''programme de combat'' caché. D'ailleurs, il faudra ensuite rapidement libéraliser les services et supprimer des fonctionnaires (une vraie bombe à retardement puisque nos emplois sont à 70% des emplois de service).
 
En fait, François Hollande avec Manuel Valls est à un carrefour. On les teste avant les Européennes dans les instances économiques internationales et on trépigne du pied contre la France. Il faut que la France accepte le jeu des réformes sinon cette histoire des socialistes finira comme Berlusconi. On précipitera la sortie par la dissolution pour placer François Copé ou Alain Juppé, comme fidèles hommes-liges de la règle d'or.

Les modèles de Pascal Lamy, ce sont en fait les travailleurs détachés, les emplois low-cost, payés selon les salaires en vigueur dans leur pays d'origine, prolétaires déclassés autorisés par Bruxelles et le système du prêt de main d'œuvre. Leur nombre a augmenté de 17 % en 2012 et ils seraient déjà près de 300 000 en France. On les retrouve surtout dans le bâtiment, l'agro-alimentaire et le transport. En France, l'affaire avait été révélée l'année dernière par des soudeurs portugais payés 491 euros par mois pour 40 h de travail par semaine. 

L'Allemagne avait ouvert la voie aux travailleurs détachés avec les lois Hartz et ses chômeurs à un euro de l'heure entre 2000 et 2009. La France a, sur ce point, dix ans de retard ! Le miracle allemand n'a en effet été obtenu qu'en faisant baisser drastiquement les salaires de 18 %. Or, avec 491 euros par mois, on ne vit plus, on quémande la soupe populaire, on survit. La semaine dernière, dans plusieurs champs de province, des paysans ont retrouvé des vaches découpées sur place dont il ne restait que les os. C'est bien la preuve manifeste qu'on commence à avoir faim en France.

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vendredi, 04 avril 2014

Manifestations : le pavé parisien frise la surchauffe

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Source Le Figaro.fr cliquez ici

«Casse-toi, Taubira!» Huant et entravant le passage de véhicules officiels qui quittaient la Chancellerie, plus d'une centaine de manifestants se sont regroupés mercredi à l'appel de la Manif pour Tous pour fustiger la reconduction à son poste de la garde des Sceaux. La place est restée bloquée à la circulation plus d'une heure et la tension s'est tendue vers 20 heures lorsque CRS et gendarmes mobiles ont délogé les manifestants, dont Christine Boutin. Cinq interpellations ont ponctué cette opération coup-de-poing «non déclarée» en préfecture de police.

Quelques heures plus tôt, à proximité du Châtelet, cette fois, des dizaines de hooligans parisiens déclenchaient une violente bagarre avec des supporteurs anglais de Chelsea venus soutenir leur club en Ligue des champions. Semaine quasi «ordinaire» pour les experts de la Direction de l'ordre public et de la circulation, qui ont dû gérer depuis lundi deux mouvements sociaux de La Poste dans le VIIIe arrondissement, un rassemblement de Brésiliens aux abords de leur ambassade en souvenir du coup d'État de 1964, une sortie inopinée des «intermittents du spectacle, chômeurs et précaires», qui avaient déjà occupé le Carreau du Temple, ou encore une manifestation de soutien aux réanimateurs dans le VIIe arrondissement.

Grogne anti-Hollande

Agriculteurs ulcérés par la réforme de la PAC et la fiscalité, salariés de PSA menant des opérations coup-de-poing au siège de Peugeot ou à Pôle emploi, métallos de Florange qui veulent s'enchaîner aux grilles de Matignon, le pavé parisien est au bord de la surchauffe. La pression est d'autant plus forte que la grogne anti-Hollande électrise des collectifs plus ou moins contrôlables et sans meneurs identifiés. Les «bonnets rouges» hostiles à l'écotaxe disputent les meilleures artères parisiennes aux «gilets jaunes» vilipendant les rythmes scolaires, aux «pigeons» et autres «citrons pressés» vent debout contre les impôts. Selon un bilan porté à la connaissance du Figaro, le nombre de personnes défilant dans les rues de Paris a bondi de 9,5 millions à 11 millions entre 2012 et 2013. Soit une augmentation de 14 % en un an… et de 77,4 % par rapport à 1999 (6,2 millions de manifestants). Dans le lot, la Préfecture de police observe que le nombre des «grosses manifestations», dépassant les 5.000 participants, a quasiment doublé, pour atteindre les 25 en 2013. «Les rangs des cortèges abritant au moins 3.000 personnes ont, eux, quasiment triplé de volume, passant de 512.000 à 1,46 million de personnes», confie un haut responsable de la Préfecture de police, qui impute partiellement cette flambée aux manifestations liées à la loi sur le mariage pour tous, promulguée le 17 mai dernier. «Les anti-mariage gay n'ont pas la culture de la manifestation», déplore le directeur de cabinet Laurent Nunez, qui rappelle que le nombre des manifestations revendicatives est passé de 3.382 à 4.411 l'année dernière. Soit en moyenne un défilé ou rassemblement statique toutes les deux heures! Dans certains cas, le lait déborde de la casserole, comme ce «jour de colère» du 26 janvier dernier où les identitaires, nationalistes, membres de Civitas et soutiens de l'ex-humoriste Dieudonné s'étaient heurtés aux forces de l'ordre aux cris de «Hollande, démission» et «CRS, police des Juifs». Bilan: 250 interpellations et 30 policiers blessés.

Poignée de nostalgiques

Plus préoccupant encore, le nombre des manifestations «non déclarées» ne cesse de croître pour franchir la barre de 730 en 2013. «Nos techniciens du maintien de l'ordre, qui ont fait face à des mouvements de foule sans incident majeur, sont confrontés à un phénomène nouveau qui veut que de plus en plus de groupes s'affranchissent sciemment de respecter les règles du jeu avant de descendre dans la rue», déplore-t-on à la Préfecture de police, où l'on cite, pêle-mêle, les «actions inopinées des Veilleurs, du Printemps français, de Greenpeace, les Femen, les Anonymous, anarchistes, les autonomes ou encore la droite ultra». Une poignée de nostalgiques ont ainsi été délogés de la place de la Concorde lors d'une dépose de gerbe commémorant le 6 février 1934. Certains ministres ont été chahutés, comme Christiane Taubira - encore elle - devant le Théâtre du Rond-Point début décembre ou Manuel Valls le 25 février à la sortie du Gaumont Opéra.

Imprédictibles, ces coups d'éclat contraignent les services de renseignement à déminer le danger en multipliant les cyber-patrouilles. Des groupes d'enquête spécialisés explorent blogs, pages Facebook ou messages sur Twitter. «Prévoir nous oblige à des investigations plus poussées, concède un officier. Par mots-clés, nous tentons de cibler des profils à risque et des mots d'ordre, mais cela reste aléatoire.»«Pour corser l'affaire, chaque tension sur la scène internationale se traduit par des actions dans Paris», note-t-on au cabinet du préfet. Pro ou anti-Morsi qui fondent sur le centre culturel égyptien, opposants de la République démocratique du Congo, «euromaïdan» solidaires avec les insurgés ukrainiens investissant Beaubourg et les Invalides ou frères musulmans devant l'ambassade du Qatar: selon nos informations, les contentieux diplomatiques représentent 26 % des manifestations. Un vrai casse-tête pour les 1.500 experts de l'ordre public de la Préfecture de police, qui doivent composer avec une réalité de plus en plus complexe, imprévisible. Et à moyens constants. Napoléon Bonaparte se plaisait à répéter: «Je suis plus inquiet d'un rhume à Paris que d'une épidémie en province.» Jamais ce mot n'a été autant d'actualité.

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LA FRANCE EN AFRIQUE - Trois opérations militaires, trois échecs politiques

afrique_réelle.jpgBernard Lugan (*)

En Libye, l’incompréhensible « croisade pour la démocratie » lancée par BHL et Nicolas Sarkozy a provoqué le chaos. Le pays est aujourd’hui dans une situation de guerres régionales, tribales, claniques, religieuses et mafieuses. Un espace inespéré s’est ainsi ouvert pour  Aqmi et toutes les forces terroristes qui prospèrent désormais au milieu de l’anarchie ambiante avec des répercussions dans toute la zone sahélo-saharienne comme nous l’avons observé au Mali.

Si le cataclysme régional ne s’est pas encore produit c'est parce que le Tchad du président Déby constitue un maillon de résistance. Pour combien de temps encore ? Là est toute la question car la situation du pays est plus que complexe : - Au Sud, les évènements de Centrafrique vont immanquablement connaître une contagion dans les régions limitrophes frontalières.- A l’Est, la question du Darfour est toujours brûlante.- A l’Ouest, le Niger apparaît bien fragile.- Au Sud-Ouest, le jihad de Boko Haram s’étend chaque jour un peu plus.- Au Nord, la tâche grise du Sahara libyen s’enfonce à l'intérieur du Tchad par le biais de la question toubou.

Au Mali, après avoir bloqué les colonnes d’Ansar Eddine qui fonçaient sur Bamako, Paris n’a pas voulu conditionner la reconquête de Gao et de Tombouctou à l’acceptation par les autorités maliennes de l’impératif d’un changement constitutionnel qui aurait une fois pour toutes réglé le problème nord-sud. Tous les ingrédients d’un futur conflit demeurent donc.

En Centrafrique, au mois de mars 2013, François Hollande a ordonné à l’armée française présente à Bangui de laisser les pillards du Seléka prendre la ville alors que, depuis plusieurs mois, il aurait été facile de les « traiter » par une opération limitée et ciblée. Résultat : les chrétiens - 95% de la population de souche -, furent persécutés. Début 2014, face au désastre humanitaire, le président français décida finalement d’intervenir, mais en ne donnant à nos forces ni les moyens nécessaires, ni une mission claire et en prenant bien soin de ne désigner ni l’ « ami », ni l’ « ennemi ». Résultat : les bandes  du Séléka se sont repliées vers le Nord avec armes et bagages et adossées au Soudan, elles ont fait du triangle de Birao une zone de déstabilisation de toute la sous-région.

(*) Directeur de L'Afrique réelle. Au sommaire du numéro 52 : Le Nigeria, pays « émergent » ou pays en cours de désintégration ? La Tripolitaine et la Cyrénaïque peuvent être indépendantes, Sahel : le grand retour du Maroc, Génocide du Rwanda : où en est l’historiographie ? et le dossier consacré à Libye, Mali, Centrafrique : trois échecs politiques.

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jeudi, 03 avril 2014

UN REMANIEMENT AU FORCEPS Manuel Valls, héros d’un jour ?

manolo-valls.jpgMichel Lhomme

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La déroute de la gauche s’est transformée en débâcle. Fait sans précédent dans l’histoire de la Ve République, la gauche a perdu 151 villes de plus de 10 000 habitants et parmi celles-ci des bastions jugés jusque-là imprenables comme Limoges (à gauche depuis 1912), Nevers (socialiste depuis 1971), Belfort (à gauche depuis 1977) et Pau (détenu par le PS depuis 1971 et que gagne le caméléon François Bayrou).

La gauche perd pas moins de dix villes de plus de cent mille habitants : Toulouse, Saint-Etienne, Angers, Reims, Caen, Tours, Limoges, Argenteuil, Amiens. En Outre-mer, elle se donne même le luxe de perdre Saint-Paul à La Réunion.
 
Si les socialistes conservent finalement Paris, Lyon, Lille et Strasbourg, les présidences des communautés urbaines de ces quatre métropoles sont fortement menacées. Pour François Hollande et toute la majorité présidentielle, cela a donc été une claque, une vraie dérouillée.
 
Alors, fallait-il dissoudre ou remanier ? On attendra les Européennes et on menacera de dissoudre afin de garder la mainmise sur le groupe PS et les élus verts. En attendant, on monte un « gouvernement de combat » et l’on file à Bruxelles demander des délais supplémentaires pour réduire la dette.

Nommer Manuel Valls premier ministre n'est-il pas dangereux ? François Hollande, désavoué par les électeurs, a été obligé de changer de fusible en nommant l'irascible et ambitieux Manuel Valls. C’est un choix risqué parce que Manuel Valls est une personnalité conflictuelle qui cristallisera les oppositions beaucoup plus rapidement que l’incolore maire de Nantes. 

Manuel Valls serait apprécié de la droite. Oui, sans doute, de la droite provinciale des retraités mais surtout pas de la jeune droite qui se souvient des violences policières lors des manifestations contre la loi Taubira. 

Enfin dans les banlieues et les quartiers sensibles, Manuel Valls incarne l’image du ministre de l’intérieur, responsable des forces policières. Il est en somme le ''céfran'', l'ennemi absolu qui a persécuté Dieudonné en demandant au Conseil d’Etat d’interdire de manière préventive ses spectacles, violant l’une libertés fondamentales.
 
Le républicain Valls est en réalité un tueur politique. D'origine catalane, il apprécie la corrida. Cela lui donne un sacré atout au sens qu'il sait, lui, affronter le taureau. Il saura donc répondre et donner des coups. Reste à savoir à qui et contre qui ? Valls, héros d’un jour ou sauveur de François Hollande.

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"Conflits", la nouvelle revue géopolitique dirigée par Pascal Gauchon est sortie...

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Le nouveau numéro de "Terre et peuple magazine" est paru...

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mercredi, 02 avril 2014

La mythologie du progrès repose sur l’idolâtrie du nouveau…

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngUn entretien avec Alain de Benoist publié dans Boulevard Voltaire cliquez ici

À chaque élection, les hommes de gauche prétendent rassembler les « forces de progrès ». Mais un cancer peut, lui aussi, progresser ! Le progrès serait-il une fin en soi ?

Les malheureux ne savent même plus de quoi ils parlent ! Historiquement, l’idée de progrès se formule autour de 1680, avant de se préciser au siècle suivant chez des hommes comme Turgot ou Condorcet. Le progrès se définit alors comme un processus accumulant des étapes, dont la plus récente est toujours jugée préférable et meilleure, c’est-à-dire qualitativement supérieure à celle qui l’a précédée. Cette définition comprend un élément descriptif (un changement intervient dans une direction donnée) et un élément axiologique (cette progression est interprétée comme une amélioration). Il s’agit donc d’un changement orienté, et orienté vers le mieux, à la fois nécessaire (on n’arrête pas le progrès) et irréversible (il n’y a pas de retour en arrière possible). L’amélioration étant inéluctable, il s’en déduit que demain sera toujours meilleur.

Pour les hommes des Lumières, étant donné que l’homme agira à l’avenir de façon toujours plus « éclairée », la raison se perfectionnera et l’humanité deviendra elle-même moralement meilleure. Le progrès, loin de n’affecter que le cadre extérieur de l’existence, transformera donc l’homme lui-même. C’est ce que Condorcet exprime en ces termes : « La masse totale du genre humain marche toujours à une perfection plus grande. »

La mythologie du progrès repose ainsi sur l’idolâtrie du nouveau, puisque toute nouveauté est a priori jugée meilleure du seul fait qu’elle est nouvelle. La conséquence en est le discrédit du passé, qui ne peut plus être regardé comme porteur d’exemples ou de leçons. La comparaison du présent et du passé, toujours à l’avantage du premier, permet du même coup de dévoiler le mouvement de l’avenir. La tradition étant perçue comme faisant, par nature, obstacle au progrès, l’humanité doit s’affranchir de tout ce qui pourrait l’entraver : s’arracher aux « préjugés », aux « superstitions », au « poids du passé ». C’est déjà tout le programme de Vincent Peillon ! À l’hétéronomie par le passé, on substitue en fait une hétéronomie par l’avenir : c’est désormais le futur radieux qui est censé justifier la vie des hommes.

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mardi, 01 avril 2014

L'ORDRE ET LA FINANCE : Manuel Valls à Matignon

valls 11 téléchargement.jpgMichel Lhomme

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Certains s'étonnent de la nomination de Manuel Valls à Matignon, avec un gouvernement resserré et un grand ministère à Bercy. On décidera dans les premières semaines d'une réformette sociale mais on ne changera pas d'un iota la politique de la France. Qu'on ne s'y méprenne pas, Manuel Valls ne rétablira pas l'ordre citoyen des villes. Il garantira les devantures des banques. Il fichera les citoyens mais protègera les hommes d'affaires. C'est l'ordre de mission mondialiste qu'il a reçu et surtout qu'il a très bien compris.

Ce n'est pas François Hollande qui préside et Manuel Valls qui gouverne mais Bruxelles. Le PS, Parti Stupéfiant, comme l’Ump auparavant, ne sont que des partis d’un même système. Le PS n'est plus de gauche. Il n'y a d'ailleurs plus de gauche en France depuis bien longtemps. Il n'y a même plus d'écologistes ''purs'' quand on voit les gesticulations déplacées, c'est le cas de le dire, de Jean-Vincent Placé pour obtenir un maroquin. Or, il faut préparer 2017 et la vraie réalité pour le gouvernement, c'est de renflouer les caisses vidées par les gouvernements successifs. Or, le gouvernement ne peut plus prélever plus d'impôts. On vient même d'évoquer une ''pause fiscale''. Pour cela, il faut un homme lige, un homme obéissant et servile.

Toutes les décisions prises par François Hollande, y compris le pacte de compétitivité, sont jugées timides par les économistes libéraux et elles n'ont fait que creuser le déficit du pays. Hollande n'a pas pratiqué une réelle politique d'austérité. Il n'a pas gelé ni baissé les salaires des fonctionnaires. Il n'a pas touché à la classe politique, supprimé les échelons départementaux, dégraissé la préfectorale. Or, c'est de boucler au plus vite le budget dont il est question maintenant : trouver des sous, des sous perdus dans le paiement des intérêts de la dette. Manuel Valls jouera la figure de l'ordre, mais il protègera avant tout les banques et les financiers. Lorsque les socialistes sont arrivés au pouvoir en 2012, les Français avaient sans doute pensé à leur argent. Ils n'ont pas vu les impôts venir. Les fonctionnaires ont voté socialiste pour défendre leur statut. Ironie de l'histoire, c'est sous les socialistes qu'ils perdront leur pouvoir d'achat. Manuel Valls n'est pas la main de l'ordre républicain. Il sera la main détachée de la finance. Il lui faudrait presque, pour parfaire le tout, nommer Pascal Lamy à Bercy. L'idée de prélever 8% sur nos comptes a déjà été évoquée à la Commission européenne. C'est une proposition qui fut officiellement avalisée en mars 2013 lors de la dernière réunion annuelle de la Trilatérale à Berlin dont le président de la section européenne n'était autre que Jean-Claude Trichet, ancien patron de la Banque Centrale Européenne. Or, Manuel Valls a toujours suivi les travaux de la Trilatérale, du Siècle et du groupe Bilderberg. 

Il est bien informé et il sait, lui, pour qui il travaille. Et puis, que ce soit à Evry ou à l'Intérieur, notre prochain ministre a un défaut : il en fait toujours trop.

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samedi, 29 mars 2014

Avez-vous pensé à acheter Rivarol de cette semaine ?

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mardi, 25 mars 2014

Manuel Valls, gardez donc vos leçons de morale !

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Gabriel Robin

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Anticipant probablement la sévère déconvenue électorale du premier tour des élections municipales, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a décidé de reprendre vertement un pompier qui refusait de lui serrer la main à Grenoble. Le ton de l’échange fut houleux et caractéristique de la nature rigide du pouvoir socialiste depuis deux ans. Sourds aux cris du peuple, enfermés dans une tour d’ivoire, les gouvernants répondent de plus en plus abruptement aux critiques qui leur sont formulées.

Quand le jeune pompier a refusé de saluer le ministre, celui-ci lui a répliqué à sa façon toujours autoritaire : « Quand on refuse de serrer la main à une personne, c’est qu’on a perdu ses valeurs. […] Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n’est pas pour qu’on refuse de me tenir la main… de me serrer la main. » Cette réaction épidermique témoigne de la grande fébrilité actuelle du gouvernement ; pris au piège d’un calamiteux bilan politique, Manuel Valls se dévoile en autocrate vexé. Ce n’est pas courtois pour ce pompier, de refuser de serrer la main du ministre, mais nous sommes en démocratie et sa réaction peut être analysée comme une objection de conscience, lancée en réaction à un pouvoir qu’il juge certainement indigne. En effet, les corps constitués sont abandonnés à la violence des rues, et n’ont pas les moyens d’exercer correctement les fonctions auxquelles ils sont assignés.

Manuel Valls en appelle au respect des « valeurs », de la « hiérarchie », quand lui même et son parti n’ont pour seul programme que d’empêcher le Front national d’accéder à des mairies. C’est-à-dire de refuser au peuple de France sa libre détermination politique. Leurs fidèles serviteurs s’ajoutent dans cette lutte, qu’ils souhaiteraient symbolique d’un affrontement quasi biblique, opposant le « bien socialiste » au « mal populaire ».

On peut citer, par exemple, le cas du directeur du Festival d’Avignon, monsieur Olivier Py, qui a déclaré que si le candidat du Front national devenait maire d’Avignon, il ferait déménager son festival annuel. Du chantage et un profond dégoût du peuple. Car, en creux, se fait jour le discours qui voudrait que les électeurs du Front national et leurs représentants ne soient que des semi-débiles effrayés par la culture !

Le mépris de ce sapeur-pompier n’est qu’une réponse à ce constant mépris de classe qu’affichent ostensiblement les bobocrates socialistes. Tout infatués de leur pouvoir, de leur supposée supériorité morale, de leurs abstraites valeurs, ou de cette « culture » qu’ils pensent être leur monopole. Les tensions n’iront qu’en s’intensifiant tant que Manuel Valls et les siens répondront aux attentes légitimes des Français par des leçons de morale vides de sens. Et moi-même, si l’occasion m’en était donnée, je refuserais pareillement de serrer la main du ministre, en préférant le mot de Cambronne : « Merde » !

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samedi, 22 mars 2014

La France, championne du monde des donneuses de leçons

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Christophe Servan

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Mon passeport arrivant bientôt à expiration je suis allé sur le site de mon consulat pour m’enquérir des démarches à suivre, lorsque je suis tombé sur ça : « La France a fait de l’abolition universelle de la peine de mort une des priorités de sa politique étrangère en matière de droits de l’Homme. » La suite, poncifs niaiseries et autres billevesées, je vous en fais grâce.

Plus intéressant, cet encart renvoyait au site du quai d’Orsay sur lequel je trouvai un autre lien du même tonneau : « La France, candidate au Conseil des droits de l’Homme pour le mandat 2014-2016 » Suivait une profession de foi qui vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Extraits : « Les droits de l’Homme font partie des valeurs fondatrices de la République française. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de notre engagement au sein de l’Union européenne. »

Si la France est élue, elle s’engage à :
- Poursuivre son engagement en faveur des droits de l’enfant…
- Promouvoir la liberté d’opinion et d’expression…
- Encourager les États à lutter contre les détentions arbitraires…
- Intensifier la lutte contre l’impunité et promouvoir le droit à la justice, à la vérité…

Comme la France est en réalité 37e au classement mondial pour les droits de l’homme (11e en 2002) et qu’elle est devancée par des pays aussi prestigieux que la Namibie, l’Uruguay, l’Estonie, le Ghana, je me suis demandé qu’elle mouche avait piqué notre coq national.

Utilisé dès l’Antiquité, le coq servit d’enseigne aux Gaulois à la suite d’un jeu de mots facile ; le terme latin gallus signifiant à la fois coq et Gaulois. Quelques siècles passent et le Roman de Renard fait du coq Chantecler la dupe attitrée du goupil. Luxure, folie et sottise sont ses attributs que l’héraldique réserve aux familles de bas état. C’est que notre oiseau est l’exemple paradoxal d’un emblème qui n’a pas été choisi, mais imposé par les ennemis du royaume. Le calendrier Romuléen indique que le gallus signifie le nombre infini des sots et des fous qui, en toutes circonstances, montrent leur imbécillité. Aux XIIIe et XIVe siècles, le coq connaît un succès grandissant dans les prophéties italiennes hostiles à la présence française dans la péninsule : il est alors l’inverse dérisoire de l’aigle impériale (1).

Plus près de nous, Edmond Rostand met en scène un coq nommé Chantecler qui détient un terrible secret : en chantant, il peut faire se lever le soleil. Peut-être qu’après tout Fabius, Ayrault et Hollande croient encore qu’il leur suffit de faire cocorico pour que le soleil se lève.

(1) Source Encyclopaedia Universalis

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jeudi, 20 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 19 mars 2014

Le 19 mars ne peut pas célébrer la « paix en Algérie »

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Guillaume Zeller

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Le 19 mars 1962, à Évian, les autorités françaises signaient l’accord qui devait encadrer l’abandon progressif de la souveraineté républicaine sur l’Algérie au profit des représentants du FLN. En dépit de l’opposition quasi unanime d’un million de pieds-noirs, du sacrifice consenti par les harkis, de la faible représentativité du FLN, la République s’apprêtait ainsi à rédiger le chapitre final d’une histoire commencée en 1830. Moins de quatre mois après, le 5 juillet 1962, le processus entamé à Évian aboutissait à l’indépendance de l’Algérie.

Qu’on le déplore ou qu’on s’en accommode, le 19 mars ne peut être considéré comme l’anniversaire de la « paix en Algérie ». Pour des raisons objectives : les tueries ont continué malgré le cessez-le-feu annoncé. Faut-il évoquer le massacre commis le 26 mars 1962 devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, le début des purges au sein de la communauté musulmane, la multiplication des opérations aveugles de l’OAS ou encore l’immense chasse à l’homme anti-européenne commise le 5 juillet à Oran, journée la plus sanglante de toute la guerre d’Algérie, avec au minimum 700 pieds-noirs assassinés et escamotés en quelques heures ?

Pourtant, c’est cette date du 19 mars qui a été retenue par les parlementaires français en décembre 2012, non sans idéologie, pour devenir celle de la journée nationale du souvenir « des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie ». En dépit de cette décision, la fin de la présence française en Algérie demeure « un passé qui ne passe pas » et nombreux sont ceux qui s’insurgent contre les commémorations qui seront organisées demain, en particulier par la FNACA dont les accointances idéologiques originelles sont connues.

Ainsi, de nombreuses associations dédiées à la défense des rapatriés – en particulier le Cercle algérianiste, puissante organisation qui veille à la transmission de l’héritage culturel des Français d’Algérie – continuent d’interpeller le gouvernement. À Nice, le maire Christian Estrosi – vertement critiqué par une partie des pieds-noirs pour avoir fait ériger une statue de Charles de Gaulle dans la ville en 2011 – dénonce cette année un « déni de vérité » et refuse de pavoiser la ville, soutenu par Ali Amrane, président du Collectif des associations de harkis des Alpes-Maritimes. « Le 19 mars est une date atroce pour les familles de harkis massacrés entre le 19 mars et le 2 juillet 1962 », rappelle ce dernier. À quatre jours des élections municipales, les rapatriés d’Algérie ne négligeront pas la position de leur édile.

C’est aussi vers l’Algérie d’aujourd’hui que conduit ce débat mémoriel. Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, affaibli par un accident vasculaire cérébral, y brigue un quatrième mandat en dépit de ses hospitalisations successives… à Paris. La « candidature de trop » de cet ancien « moudjahidin » a déclenché une série de manifestations qui laissent deviner un fort besoin de renouvellement. « 52 ans, Barakat ! » (« Cinquante-deux ans, ça suffit ! »). Ce slogan qui résonne actuellement à Alger, porté par de jeunes militants sévèrement réprimés, pourrait fendiller la chape de plomb idéologique indispensable au maintien au pouvoir du FLN. La vérité historique, et donc la paix des mémoires, pourraient en être à terme les bénéficiaires de part et d’autre de la mer Méditerranée.

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Crimée-Serbie : le fait nationaliste. La démocratie mondialiste butte sur l’histoire des peuples

1 Aleksandar_Vučić1_-_cropped.jpgJean Bonnevay

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Poutine est un nationaliste russe qui refuse la normalisation mondialiste. Il défend tous les Russes et indirectement ceux qui se sentent aujourd’hui plus Russe que Bruxellois.

Le référendum de Crimée illustre en fait la résistance nationaliste des patries de chair et de sang face au mondialisme du fric et au nivellement politique et sociétal. Nombreux sont ceux, dans le monde, qui pensent que la défense de l’héritage d’une culture enracinée et du sang de l’histoire mérite d’être pour le moins aussi respectée que la défense des pulsions sexuelles érigées en valeurs démocratiques supérieures ou la défense des lois du marché.

 « Le nationalisme, c’est la guerre », disait François Mitterrand, certes, mais la démocratie aussi (guerre contre la Serbie – l’Irak – la Libye- guerres idéologique face au refus de la normalisation politique). La Crimée est la réponse légitime au péché originel du Kosovo où les frontières nationales ont été jugées moins importantes que les revendications communautaires. Les Kosovars redevenus albanais et musulmans, ce serait formidable et les Criméens voulant redevenir russe et orthodoxes, épouvantables. … On a  tout compris. 

Les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes et les Etats de défendre les frontières acquises par l’histoire. Le mondialisme est une utopie dévastatrice qui débouche sur des désordres mondiaux notamment depuis la fin  de l’Urss. Les soviétiques croyaient avoir détruit le sentiment national. Dans tous les pays de l’est, il est de retour, en Russie plus qu’ailleurs. Il est même de retour dans la Serbie voulant malgré tout se rapprocher de Bruxelles pour des raisons économiques. Mais Bruxelles est un totalitarisme qui  refuse les volontés politiques divergentes de son carcan bureaucratique qui lui sert de patriotisme.

Aleksandar Vučić, nouveau patron élu de la Serbie (NDLR, en médaillon), est un ancien ultranationaliste reconverti à l’Europe, défenseur à ses heures du chef de guerre Ratko Mladic, mais qui a policé son image, et qui promet désormais de mener des réformes pour lutter contre la corruption et le chômage. Le Premier ministre socialiste Ivica Dacic est présenté comme le grand perdant. On lui prédit trois fois moins de voix que son rival, du jamais vu depuis la chute de Slobodan Milosevic. Les médias s’inquiètent des scores annoncés pour Aleksandar Vucic qui, lorsqu’il était ministre de l’Information sous Milosevic, musela la presse hostile.  Mais c’est aussi un homme à poigne, une qualité appréciée des Serbes, inquiets pour leur avenir économique.

Deux leçons électorales, Crimée et Serbie, montrent que la carotte économique est forte certes, mais que la motivation nationaliste ne peut être ignorée. C’est en respectant l’identité historique des peuples qui la composent que l’Europe a un avenir de l’Atlantique à l’Oural, certainement pas en  se présentant comme l’exécutrice des basses œuvres du modèle américain à  prétention uniforme et mondiale.

La Kosovo a permis la Crimée. Le vote serbe vient, dans son pragmatisme sans reniement, nous le rappeler.

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mardi, 18 mars 2014

Crime de lèse-Boucault : Après Josiane Filio, Richard Roudier au tribunal !

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Lucette Jeanpierre

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On se souvient que le Préfet Boucault avait déposé plainte contre la redoutable retraitée Josiane Filio, qui avait eu l’insolence de qualifier cet honorable serviteur du Parti socialiste, devenu préfet, d’incompétent. cliquez ici

Même si la plainte paraît grossière et ridicule, au moins peut-on dire que Boucault a eu à son encontre quelques qualificatifs peu plaisants, bien que peu contestables. Mais que dire de la plainte déposée contre Richard Roudier, président de Réseau Identités ? Apparemment, on rentre dans un nouveau délit, avec l’austère préfet : celui de crime de lèse-Boucault, ajouté à un délit d’humour contre fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Nous laissons nos lecteurs juger, tout en les informant que le texte ci-dessous, où la vérité des faits est complétée par un très beau poème, vaudra aussi à Richard Roudier de comparaître, en même temps que Josiane Filio, au Tribunal de Grande Instance de Carcassonne, le 9 avril prochain, à 13 heures.

Pourtant, à la fin de son poème, Richard Roudier avait bien pris la peine de préciser que toute analogie entre Boucault et Bourricot serait fortuite. A vous dégoûter de prendre des précautions ! On peut penser que toutes les conditions sont réunies pour qu’on entende un immense éclat de rire à l’intérieur du tribunal, tant ces deux plaintes sont grotesques. Pendant que le Préfet de Valls traîne devant les tribunaux deux retraités de 67 ans, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, prise en flagrant délit de mensonge, sur les écoutes de Sarkozy, est toujours à son poste.

Au fait, ai-je le droit de terminer cet article en osant écrire ceci : si tu continues, tu vas tomber sur un os, ô Boucault… Je tremble de mon audace !

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LES RAISONS POUR LESQUELLES RICHARD ROUDIER VA SE RETROUVER AU TRIBUNAL : cliquez là

Communiqué du Réseau identités : Monsieur le préfet Boucault et l’âne chargé de reliques

Bernard Boucault, pur produit de l’ENA, a été nommé au poste de Préfet de police en Conseil des ministres par François Hollande par décret du 31 mai 2012 et fut « installé » par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls le 26 juin 2012.

Bernard Boucault fait partie de ces fonctionnaires qui ont choisi leur camp. Le 24 mars 2013 il a ouvertement pris parti contre la Manif pour tous en minorant de façon ubuesque le nombre de manifestants et en couvrant ses fonctionnaires qui embarquaient et gazaient à tire-larigot.

En contrepoint, le 13 mai, lors de la soirée célébrant le titre de champion de France du Paris-Saint-Germain (PSG), Monsieur le préfet, confiant dans l’esprit de responsabilité des « Djeunes des quartiers » et ne voulant pas indisposer ses nouveaux maitres quataris, n’avait positionné qu’un dispositif allégé. On connait la suite, illustrée par les violences et saccages de la part d’une faune de prédateurs venue en masse pour fêter l’événement.

Nous n’avons donc pas été surpris quand la manifestation projetée le 14 septembre par la mouvance patriote et déposée par le Réseau-Identités a été interdite. Je tiens d’ailleurs à signaler, pour la bonne forme, que contrairement à ce qui figure sur la lettre du Préfet Boucault, le Réseau-Identités n’est pas un « mouvement », mais un parti politique qui « concourt à l’expression démocratique » dans notre pays. Ce n’est pas un détail de l’histoire, car, en créant cette jurisprudence, le préfet peut interdire tout rassemblement de l’UMP, du F.N. ou de tout autre parti politique.

Nous n’avons pas plus été étonnés du « silence radio » total des services de la préfecture de police ou du SDIG (ex renseignements généraux) qui auraient dû se manifester pour examiner toutes les questions de sécurité qui se posent dans un défilé d’une telle ampleur. Un tel artifice n’avait d’autre objectif que de gagner du temps, ne nous laissant comme espérance qu’un hypothétique « référé liberté » et comme certitude, une démobilisation des troupes.

Sur le terrain de la forme, Monsieur le préfet nous a en tous cas démontré qu’il savait jouer la montre, allant jusqu’à nous empêcher d’exercer nos droits de recours, puisque j’ai reçu de ses services un appel téléphonique le vendredi 13 septembre en fin d’après-midi afin de présenter mes observations avant le jeudi 12 septembre (sic).

Sur le fond, il est bien évident que les deux arguments utilisés par le Préfet pour annuler notre manifestation sont de peu de valeur :

- lorsqu’il prend prétexte « du caractère provocateur de la thématique retenue (…) en particulier par la mouvance anti-fasciste ». Je ferai deux remarques : je m’étonne que le curseur de la bienséance et de la vie politique française soit dévolu à quelques crasseux puants et deuxièmement, comme il serait étonnant que ces individus changent de position avant au moins une génération, cela signifie que le préfet Boucault prend le parti d’interdire toute manifestation du Réseau Identités et des autres mouvements de notre camp ad vitam aeternam

- Son second argument n’a pas plus de force, quand il prétend que « ce jour-là des moyens importants en forces de l’ordre seront mobilisés pour assurer la sécurité de grands évènements qui se tiendront à Paris (…) »

Or le même jour samedi 14 septembre 2013,

En soirée, boulevard de Belleville, le collectif Cheikh Yassine dirigé par l’imam salafiste Abdelhakim Sefrioui a défilé, escorté d’une voiture de police, et a pu scander ses slogans appelant à « libérer toute la Palestine », entrecoupés des « Allah O Akbar » habituels.

A 13 h, Fontaine Saint Michel une cinquantaine de personnes arborant une trentaine de panneaux et banderoles pour la défense animale occupaient la place Saint Michel au pied de la fontaine du même nom.

En début d’après-midi à la Motte Piquet une quarantaine d’anti-fa encagoulés et armés ont pu se rassembler tranquillement devant un café, attaquer de jeunes individus accoudés au comptoir et défoncer des vitrines.

Ces manifestations avaient-elles été déclarées, ont-elles été autorisées ?

Enfin, à 14 h, alors que je sortais de la station de métro « Duroc » afin de m’assurer que nos sympathisants avaient respecté scrupuleusement les consignes, quant à l’interdiction de la manifestation, j’étais interpellé en deux secondes chrono par un commissaire de police en charge d’un dispositif policier important d’une centaine d’hommes et d’une dizaine de véhicules (voir photo) qui me laissait médusé. Il est bien certain qu’un tel dispositif aurait été largement suffisant pour assurer la sécurité de notre manifestation.

En tout état de cause Monsieur le préfet dont le départ en retraite n’est qu’une affaire de mois devrait méditer la fable de La Fontaine:

Un baudet chargé de reliques

S’imagina qu’on l’adorait :

Dans ce penser, il se carrait

Recevant comme siens l’encens et les cantiques

Quelqu’un vit l’erreur et lui dit :

« Maître baudet, ôtez-vous de l’esprit une vanité si folle.

Ce n’est pas vous, c’est l’idole,

A qui cet honneur se rend,

Et que la gloire en est due. »

D’un magistrat ignorant,

C’est la robe qu’on salue.

Evidemment toute analogie entre Boucault et Bourricot serait purement fortuite.

Richard Roudier

Président du Réseau-Identités

Porte-parole du Collectif de Défense des Libertés Publiques

 

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lundi, 17 mars 2014

Circulation alternée : la grande arnaque !

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Jean-Yves Le Gallou

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En période anticyclonique, la pollution en Île-de-France et certaines grandes agglomérations est bien réelle. Mais pour y faire face, la circulation alternée est un leurre irresponsable.

Pour trois raisons au moins : l’interdiction s’accompagne inévitablement d’une longue série de dérogations attribuées aux véhicules utilitaires légers, aux taxis, aux véhicules des services publics, aux commerciaux – et j’en passe. C’est normal : le seul problème, c’est que ces exonérations bénéficient surtout à des véhicules diesel, c’est-à-dire précisément à ceux qui produisent les particules fines, sources du problème.

Pour le reste des usagers, l’interdiction (si elle est respectée) diminuera de très peu la pollution ; en revanche, elle désorganisera les transports en commun. Qui peut croire que les lignes de RER déjà saturées et peu fiables en temps normal pourront accueillir 30 % de trafic supplémentaire alors qu’ils souffrent (merci l’UMPS !) d’un sous-investissement chronique depuis 30 ans.

Sociologiquement, la mesure est injuste : il s’agit de satisfaire les bobos du centre-ville au détriment des ploucs qui habitent les banlieues. Au demeurant, les plus riches ne se priveront pas de risquer 22 € d’amende !

Cette mesure injuste et inefficace s’explique par ses avantages politiques : En termes de posture, Ayrault et Martin jouent les chefs de guerre sur le front de la pollution. Aux applaudissements des médias de propagande dont les journalistes bénéficient, eux, du privilège de pouvoir… circuler.

Du point de vue politicien, voilà un message pour les Verts et pour l’Union européenne qui menace de condamner la France pour son taux de pollution de l’air (qui s’explique par sa diésélisation irresponsable).

Médiatiquement, c’est une belle opération d’enfumage : à une semaine des municipales, voilà qui permet d’oublier le non-traitement des problèmes et les mensonges de Taubira. Et de diversion aussi : l’attention de l’opinion est distraite et le « quart d’heure de haine » orwellien est dirigé cette fois contre la pollution.

C’est enfin un élément supplémentaire de conditionnement de l’opinion. La lutte contre la pollution est, ici, utilisée à des fins de dressage idéologique comme les campagnes sanitaires dans l’Union soviétique de Staline (ou la vaccination contre le H1N1 en France). Il s’agit de développer une race de citoyens soumis et bien-pensants, qu’on discipline par la peur et l’interdiction.

Gentiment, tranquillement, la France s’avance ainsi sur les chemins d’un totalitarisme mou. Alors, surtout si l’on a un véhicule non polluant (récent, à essence), il ne faut pas hésiter à rouler. Rouler, c’est résister !

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Quelques jours avant les municipales : parution demain après-midi, 18 mars, d'un numéro hors série de PRESENT a ne pas manquer...

Annonce-Present.jpgCe numéro hors-série sera en kiosque du 19 au 31 mars.

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dimanche, 16 mars 2014

La faillite de la démocratie ?

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André Valmi

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La vraie voix du peuple n’est possible que dans une nation homogène. Une constatation simple et évidente : la démocratie ne fonctionne que sur un peuple uni, de souche commune, ayant les mêmes aspirations et la même histoire. Demander à un aggloméra un vote dans un pays divisé par l’origine et la religion revient à une seule chose : un recensement ethnique. C’est la faillite des interventions des grandes puissances depuis ces dernières années dans les pays africains. Divisés, issues de la colonisation, mélangés par des frontières quelquefois tracées avec une règle sur une carte d’état-major.

Les pays européens issus des dernières guerres mondiales posent un problème identique et le cas de l’Ukraine en est une démonstration. Faire voter son peuple conduira forcément à la partition. Est-ce un mal ? Peut-être faudra-t-il un jour refaire le rééquilibrage ethnique et historique des nations pour mettre fin aux tensions persistantes dans tous ces pays. Mais les enjeux vitaux des accès à la mer, les énergies ou les matières premières empêchent cela. Contrairement au dogme européen, l’unification des nations aboutit à une impasse. La démocratie ne s’improvise pas, elle ne peut fonctionner que par l’unité d’un seul peuple.

C’était le cas jusqu’à présent pour la France mais cela disparait peu à peu. Dans quelques années, les votes seront uniquement religieux et ethniques, les étrangers ont cessé de s’intégrer du fait de l’abandon de la politique d’intégration, avec comme résultat futur la disparition de notre démocratie actuelle. Voilà pourquoi il faut combattre le communautarisme mortifère et destructeur de la république. Il est vrai que pour les dirigeants, un pays divisé et sans racines communes est plus facile à manipuler, à garder sous la coupe de l’oligarchie présente. La vraie voix du peuple n’est possible à entendre que dans une nation homogène, et le racisme utilisé comme fausse barbe n’a rien à voir avec cela.

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samedi, 15 mars 2014

L’église Sainte-Rita bientôt remplacée par des logements sociaux et des parkings…

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Anne-Laure Debaecker

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À Paris, l’église Sainte Rita, patronne des causes désespérées, n’a jamais aussi bien porté son nom. Ce 11 mars dernier, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné l’expulsion de ses fidèles sous six mois et sa démolition, donnant ainsi raison à son bailleur.

Cette décision est l’aboutissement d’une bataille juridique entamée il y a deux ans, lorsque le bailleur de l’église – l’association cultuelle des Chapelles catholiques et apostoliques, obscure association suisse de loi 1901 – a d’abord assigné en justice ses occupants pour résilier leur bail, puis a vendu l’église à un promoteur immobilier nantais sans qu’aucun courrier d’information préalable n’ait été envoyé aux malheureux occupants.

La destruction de lieux de culte est, hélas, de plus en plus fréquente dans un pays qui se désintéresse de son patrimoine, de son histoire et n’assume plus ses racines chrétiennes. Mais la démolition de l’église Sainte-Rita, de par les spécificités de celle-ci, revêt une importance particulière.

En effet, « l’église aux animaux » est connue à travers le monde entier pour sa bénédiction annuelle des animaux le premier dimanche de novembre, lors de la messe de saint François d’Assise, patron des bêtes. Chats, chiens, mais aussi zèbres, dromadaires ou encore lamas y ont été bénis. Elle est une des rares églises françaises à autoriser la présence d’animaux durant les messes gallicanes, célébrées selon le rite saint Pie V. Lieu de transmission de traditions et de célébration d’un rite particulier, c’est aussi une église très populaire qui rassemble 250 paroissiens pour la messe dominicale, 900 le fameux premier dimanche de novembre, et près de 20.000 ouailles inscrites sur ses registres.

Ainsi, la démolition de Sainte-Rita porterait atteinte à la transmission de traditions populaires, au patrimoine culturel toujours plus amoindri, et à la liberté cultuelle : pour pouvoir faire bénir leurs animaux, les paroissiens se verraient obligés de se rendre à Bordeaux ou en Belgique – ce qui fait une promenade dominicale un tantinet lointaine.

Nombreux sont les riverains qui s’insurgent contre cette démolition d’un lieu emblématique de leur quartier : pétitions et manifestations se multiplient et une page Facebook de soutien a été créée. Pourtant, malgré l’indignation générale, la mairie de Paris maintient ses permis de démolir et de construire. Au respect de la spiritualité de ses citadins et d’une cohésion sociale, elle préfère le mercantilisme. L’arche de Noé parisienne a été méprisée par Delanoë et sa première adjointe chargée de l’urbanisme — Anne Hidalgo —, qui ont préféré proposer un projet d’urbanisme discutable (en lieu et place de l’église seront construits une vingtaine de logements sociaux et des parkings) pour remplacer l’église. Il n’y a plus qu’à espérer l’intervention de celle que l’on surnomme « sainte Rita de l’impossible » pour sauver son église. Ses paroissiens, confiants, attendent un miracle.

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vendredi, 14 mars 2014

José Bové et Daniel Cohn-Bendit : le féminisme « vieille école »…

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Gabrielle Cluzel

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Chez les Verts, rien ne va plus. José Bové et Daniel Cohn-Bendit filent un mauvais coton. Jean-Luc Mélenchon les accuse de s’être alliés avec la « pire réaction », d’avoir « participé aux manœuvres de la droite et de l’extrême droite ». Libération sous-entend que leurs agissements ont servi « le camp conservateur ». Bové et Cohn-Bendit réactionnaires et conservateurs… Mais pourquoi pas ? Nous vivons une époque renversante.

L’objet du délit ? « Un rapport sur l’égalité hommes-femmes » – le rapport Zuber, du nom de la députée communiste portugaise à qui en revient l’initiative –, rejeté mardi par le Parlement européen à l’issue d’un vote serré, dont le résultat aurait été tout autre si un nombre importants d’écolos – dont nos deux stars françaises –, ne s’étaient … abstenus.

Bové et Cohn-Bendit, ces deux phallocrates rentrés, feraient donc obstacle à l’égalité hommes-femmes ? À la « garantie du respect du principe fondamental de l’égalité de rémunération à travail égal entre les femmes et les hommes, à l’interdiction des démissions forcées en cas de maternité, à la lutte contre les stéréotypes sexistes » que, d’après Libération, réclamait ce rapport ?

Mais Libération, sans doute par distraction, omet de préciser que le rapport Zuber ne se bornait pas à ces combats aussi consensuels. Dans une sorte de pot-pourri féministe, il y était également question de genre, d’IVG… ou encore de prostitution. Et c’est sur ce dernier point que les écolos ont botté en touche. Interdire la prostitution, et puis quoi encore ? Au moins aurait-il fallu distinguer la « prostitution volontaire » de la « prostitution forcée »

Bové et Cohn-Bendit adorent le féminisme. Mais le féminisme vieille école. Le féminisme libertaire en mini-jupe et talons aiguilles né sur les barricades de Mai 68. Mignonnes, les petites, et pas farouches, enfin libérées de leur soutien-gorge et des contingences reproductives, elles se qualifiaient elles-mêmes de salopes pour signer tel manifeste et cela avait quelque chose de follement excitant. L’an passé, Cohn-Bendit s’est même prêté au jeu de Marie-Claire, pour lutter contre le sexisme, de poser en talons aiguilles rouges. C’est rigolo, ça ! Il peut même sans doute enfiler, si cela les émoustille, leurs bas sur ses mollets poilus. Sauf que, d’un coup, voilà que les féministes ne sont plus drôles. Prennent des mines de rosières outragées. On ne peut plus seulement tenter un petit compliment sur leur plastique sans qu’elles se drapent dans leur dignité, et voilà, surtout, qu’elles veulent interdire la prostitution… quand José et Daniel, eux, sont bien persuadés que nombre de filles font ça pour la beauté de l’art, par vocation ! Mais d’où sort ce féminisme puritain à face de carême ?

Et, au-delà de ce vote, d’autres inévitables dissensions se profilent. Bové a affirmé, il y a quelques jours, être opposé à la GPA/PMA. Difficile de militer pour la « production raisonnée » sans militer pour la « reproduction raisonnée »… Le site Slate fr ne vient-il pas de rapporter que deux jeunes Indiennes — au moins — seraient décédées, dans une « usine à bébé », du syndrome d’hyperstimulation ovarienne causé par les injections de gonadotrophine ?

Et si Bové et Cohn-Bendit étaient les hirondelles qui annoncent le printemps ? Un printemps qui verrait brutalement imploser ce que l’on croyait être pourtant un pléonasme – le féminisme de gauche ? Car le 8 mars dernier, Le Monde et Libération l’ont écrit peu ou prou : GPA/PMA et prostitution sont, pour le féminisme français, les ferments d’une discorde larvée inextricable. Avec aussi, disaient-ils, le voile islamique. Mais c’est une autre histoire…

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jeudi, 13 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mardi, 11 mars 2014

Revue de presse : "Fragments sur les temps présents" consacre un article à la disparition d'Olivier Grimaldi

falange1-e1394529723923.jpgJean-Yves Camus

Fragments sur les

temps présents cliquez ici

Le président du Cercle Franco-hispanique (CFH) Olivier Grimaldi, est décédé le 9 mars 2014 des suites d’une longue maladie. Né en 1953 en Algérie française, rapatrié en métropole en 1962 il avait milité à l’Action française puis à Ordre nouveau et au Parti des Forces nouvelles avant de créer en 1984 avec son épouse le CFH et son bulletin la Lettre des amitiés franco-espagnoles (n°90 publié en janvier 2014), consacrés à la défense et au souvenir du phalangisme espagnol et en particulier de José Antonio Primo de Rivera. Il s’était également associé aux travaux du Mouvement d’Initiatives Nationales (MIN). Le CFH avait été fondé un 20 novembre, date anniversaire de l’exécution de José Antonio (1936) et de la mort du général Franco (1975).

Olivier Grimaldi était très proche ces dernières années, de la revue Synthèse nationale qui a réédité en octobre 2013 l’ouvrage Présence de José Antonio, publié dix ans plus tôt sous sa direction. Il maintenait des contacts réguliers avec Alberto Torresano, responsable des relations internationales de La Phalange, mouvement espagnol avec lequel le Front national correspondait jusqu’à ce qu’en 2008 la direction frontiste rompe des liens jugés incompatibles avec sa volonté de « normalisation ». Il était toutefois plutôt sur la ligne du mouvement Fuerza Nueva et de son dirigeant Blas Pinar, ultime survivant du « bunker » franquiste, décédé le 28 janvier dernier.

Le CFH, domicilié à la même adresse que l’ex-Œuvre française, avec laquelle il partageait la mémoire du général Franco et de José Antonio, fait dire chaque année une messe à leur mémoire. Elle est célébrée (comme le 23 novembre 2013) à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, en accord avec les convictions catholiques traditionalistes d’Olivier Grimaldi, dont les obsèques auront lieu dans le lieu de culte de la Fraternité Saint Pie X. Les commémorations constituent une part importante des activités du CFH, dont une délégation se rend chaque année à la cérémonie du mémorial phalangiste de Valle de los Caidos, près de Madrid. On avait également vu en 1987 Olivier Grimaldi participer au « défilé de Jeanne d’Arc » à Paris, sous une banderole rappelant l’engagement en 1937 d’une légion de volontaires français venus combattre aux côtés des franquistes.

Il avait participé une dernière fois, le 11 novembre 2013, au rassemblement annuel de Synthèse nationale. Le CFH est remarquable en ce qu’il est l’unique mouvement français voué à la défense d’un mouvement nationaliste européen des années 30, excepté le Cercle des amis de Léon Degrelle, qui perpétue le souvenir du Rexisme.

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dimanche, 09 mars 2014

La maîtresse de Hollande dans un clip anticatholique et antiblanc

gayet.jpgStephane Jarret

Contre-info.com cliquez ici

Pour la « Journée de la femme », des féministes ont produit une brève vidéo dénonçant les mariages forcés de fillettes. Pourquoi pas.

Mais dans notre pays, ce phénomène ne concerne pas les Français, contrairement à une partie de la population immigrée. Dans le monde, il est quasi-uniquement le fait de non-catholiques et de non-Blancs.

Or dans ce clip au contenu indigent (où la mère de famille est interprétée par Julie Gayet, la nouvelle première maîtresse de François Hollande, qui apparaît pour une fois habillée), on ne voit que des Blancs !

Les quotas ethniques en usage aujourd’hui devant la caméra ne doivent-ils être employés que pour montrer les étrangers sous un jour aimable ?

Il est ici présenté une famille française bourgeoise et catholique (avec une grande image du Christ dans son appartement, mais qui célèbre le mariage à la mairie : pas très crédible) qui livre une fillette à un vieil homme.

Un tel décalage (cette inversion même) par rapport à la réalité constitue une odieuse offense aux Français, qui sont encore une fois stigmatisés pour des comportements dont ils ne sont nullement coupables, si ce n’est d’avoir laissé entrer chez eux quinze millions d’immigrés.

Qui est la cible de ce court-métrage surréaliste ? Qui veut-on convaincre ?

Il faut rappeler que l’Occident fut pionnier dans le domaine de la liberté du mariage, l’Eglise ayant imposé la nécessité du consentement des époux pour qu’un mariage soit valide.

On notera aussi l’incohérence de ces donneurs de leçons de l’oligarchie politico-médiatique qui affirment (comme en fin du clip) que « les petites filles ne sont pas des femmes », alors que notre société de vulgarité et de pornographie s’évertue à tuer l’innocence des jeunes et à vêtir (ou plutôt « dévêtir ») les fillettes comme des femmes, en sexualisant leur apparence et leur comportement dès le plus jeune âge.

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LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE

index.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH  cliquez ici

Ce qui est excessif est dérisoire. Entraînés dans une surenchère de dénonciations verbales que la réalité ukrainienne ne justifie pas, les occidentaux dont les accusations ne parviennent pas à ébranler la détermination russe, se retrouvent aujourd’hui dans une impasse.

Comment en sortir sans perdre la face, la question se pose. Car de deux choses l’une, ou bien les occidentaux choisissent de mettre à exécutions leurs menaces et dés lors ouvrent la voix à la division de l’Ukraine, ou bien ils choisissent la désescalade, mais pour ce faire doivent se livrer à un exercice de rétropédalage qui en termes de notoriété risque de leur coûter cher sur la scène internationale. Aux échecs déjà essuyés en Irak, en Lybie et en Syrie, viendrait alors s’ajouter celui de l’Ukraine, une perspective indigeste pour les vat-en guerre étatsuniens.

Dans le premier cas de figure, l’UE se retrouverait avec sur les bras plusieurs dizaines de millions d’ukrainiens à nourrir, de quoi grever par des dettes supplémentaires des économies déjà exsangues. A moins bien évidemment de mettre l’Ukraine en coupe réglée par les institutions supranationales et lui faire découvrir comme la Grêce les joies du FMI. Pendant ce temps la partie industrialisée de l’Ukraine autrement dit sa partie riche et utile, devrait, ce qu’elle a commencé à faire d’ailleurs, se rapprocher encore plus de la Russie, la Crimée quant à elle renvoyant définitivement dans les poubelles de l’histoire les rêves de l’OTAN de régner en maître absolu sur les eaux de la Mer Noire.

Dans le second cas de figure, l’Ukraine préserverait son unité, mais à la condition de traiter sur un pied d’égalité sa population russophone, c’est-à-dire en ne la privant pas de ses droits historiques, et renoncer à partager le sort d’une vulgaire république bananière que les Obama, Hollande et autres Cameron lui réservaient. Autrement dit en tenant compte des intérêts géopolitiques de la Russie dans son étranger proche.

Quoiqu’il en soit, les USA et l’UE semblent bien avoir perdu la main sur une situation dont on peut espérer qu’elle se réglera par voix diplomatique, dés lors que les occidentaux auront compris que tous les peuples ne sont pas interchangeables ni manipulables tels de simples pions sur un échiquier.

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samedi, 08 mars 2014

Francis Bergeron, au nom du comité de rédaction du quotidien Présent :

8059-20140308.jpgNote pour le renouveau de Présent :

Nos lecteurs les plus anciens et les plus fidèles se souviennent sans doute de la campagne de cette fin d’année 1981 pour le lancement du journal Présent.

Les cinq fondateurs : Bernard Antony, Jean Madiran, François Brigneau, Hugues Kéraly et Pierre Durand, avaient rappelé, dans un éditorial commun publié dans le numéro 0 (22 novembre 1981), que la création de Présent signerait la réapparition d’un quotidien national, après 37 années d’absence. Nos cinq amis faisaient allusion à L’Action française quotidienne, celle de Charles Maurras, Jacques Bainville et Léon Daudet.

La naissance de Présent fut fébrile. La France de 1981 était presque aussi abîmée que la France d’aujourd’hui : la gauche venait d’arriver au pouvoir, et quelle gauche ! Le Parti communiste « français » se retrouvait aux manettes du pays, pour la seconde fois de son histoire, alors que la moitié de l’Europe était encore occupée par l’Armée rouge. Chacun d’entre nous ressentait donc (mais comme aujourd’hui !) l’urgence absolue de prendre la parole, de donner des munitions aux Français entrés en résistance.

Le lancement de Présent fut pourtant laborieux, malgré la gravité du moment et le dévouement d’une équipe passionnée. Le seuil de viabilité du journal avait été fixé à 8 000 abonnés. A l’heure du lancement, ils n’étaient que 6 000 au rendez-vous. La talentueuse équipe rédactionnelle de l’époque prit néanmoins le risque de se lancer. Et cette improbable aventure fut une vraie réussite.

La meilleure preuve en est que Présent est toujours là, quand tant de journaux, qui semblaient mieux armés pour la tempête et bien dans l’air du temps, ont mis la clé sous la porte. Cette formule géniale du quotidien ramassé, concentré, rédigé cinq jours par semaine par une équipe jeune, militante, a démontré son efficacité. Elle est même désormais copiée, par exemple par le quotidien libéral L’Opinion.

Présent est toutefois aujourd’hui à un tournant de sa déjà longue histoire (32 années d’existence !) :

– Tournant technologique avec internet : ce tournant, nous ne l’avons pas encore pris.

– Tournant générationnel : les animateurs historiques du journal ne sont plus là ; tandis qu’une grande partie de la rédaction, qui a été fidèle à ce titre, approche désormais, par la force des choses, de l’âge de la retraite.

Cette pérennité, c’est le premier trésor de Présent. Et c’est bien pourquoi ce tournant technologique et ce tournant générationnel, il est de notre devoir de les prendre, et de les réussir. Avec vous, abonnés de la première heure, ou abonnés de la dernière heure et de la dernière génération, celle des « manifs pour tous ».

Mais aussi avec beaucoup d’autres. Présent ne peut se contenter de prêcher quotidiennement pour un public réduit, plus réduit, même, qu’au moment de son lancement. Car Présent n’a de sens que s’il participe à la conquête des esprits. Dans les boîtes aux lettres. Mais aussi dans les kiosques. Mais aussi sur le web. Mais aussi à la criée, dans les manifestations. C’est sa vocation propre : sortir du « camp des bons », du « camp des saints », conquérir des lecteurs – et donc faire progresser nos valeurs – sur nos marges, et même plus loin encore.

Bien évidemment rien ne doit changer de ce qui fait l’ADN du journal, son inspiration chrétienne, son orientation politique dans le camp national, son engagement dans les combats sociétaux. Et sans jamais cacher son drapeau.

Mais nous devons avant tout retrouver l’esprit de conquête qui a fait la réussite de ce journal. C’est l’aventure à laquelle nous vous convions, et que nous vous raconterons donc aussi, dans les pages de votre quotidien.

Francis Bergeron

pour le comité de rédaction

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vendredi, 07 mars 2014

Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

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Pierre Cassen

Boulevard Voltaire cliquez ici

Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.

En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

Lors de ces deux procès, les témoignages ont été fort révélateurs.

Deux amis de Renaud Camus, l’enseignant Farid Tali et le retraité Marcel Meyer, ont expliqué, chacun, les conséquences douloureuses du Grand Remplacement, tel qu’ils l’ont vécu à un épisode de leur vie. Ces deux récits, très émouvants, ont été qualifiés par l’avocat du MRAP, Maître Mairat, de propos de café du commerce.

Lors de notre procès, quatre témoins, Fathya, née au Maroc, Élisabeth Lalesart, née en Iran, Alain Dubos, pédiatre ayant effectué des missions en Afghanistan pour Médecins sans frontières, et Ghislaine Dumesnil, machiniste à la RATP, ont raconté, chacun selon leur expérience, les conséquences terribles, en France, d’une islamisation due à une immigration de masse. Leurs témoignages, qui arrachèrent quelques larmes à l’assistance, furent qualifiés par les avocats dits antiracistes de « manipulation grossière ».

Privilégiée socialement, cette caste méprise, insulte et traîne devant les tribunaux quiconque a le malheur d’expliquer, concrètement, les conséquences quotidiennes, pour les personnes socialement plus modestes, d’une société multiculturelle qui s’islamise à une vitesse effrayante.

Ce qui m’a marqué, lors de ces deux procès, est la tartufferie des plaignants. La bouche en cul de poule et la main sur le cœur, ils jurent leurs grands dieux que, bien évidemment, ils défendent la liberté d’expression. Mais ils ajoutent aussitôt : dans le respect de la loi.

Lors du premier procès, Maître Scipilliti avait expliqué ce qui se passerait au cas où, hypothèse fort improbable, un débat serait organisé sur l’immigration et l’islam (deux thèmes liés). Ceux qui sont favorables à la thèse de l’immigration – une chance pour la France – et l’islam – religion d’amour et de paix – pourraient tout à fait s’exprimer librement. En revanche, ceux qui pensent le contraire ne pourraient défendre leur point de vue, tombant forcément sous le coup de la loi, et notamment du trop célèbre article 24-8 sur la liberté de la presse : incitation à la haine contre un groupe de personnes en raison de son appartenance religieuse (résumé).

Quand les avocats LDH-MRAP-Sos Racisme-LICRA osent se dire favorables à la liberté d’expression, ils me font penser aux propagandistes musulmans qui vantent les droits de l’homme en islam. Rappelons l’article 22 de la Charte du Caire, votée en 1990 : « Tout homme a le droit d’exposer librement son opinion, à condition qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia. »

Ce dimanche 9 mars (*), nous organiserons, avec Christine Tasin, en présence, entre autres, de Renaud Camus, une manifestation sur le thème : « Immigration-référendum, non au Grand Remplacement, non à l’islamisation », avec le soutien d’Oskar Freysinger et de 28 partis ou associations. Les ayatollahs de l’antiracisme d’État, gavés de subventions, oseront-ils, suite à cette initiative, nous traîner de nouveau devant les tribunaux pour incitation à la haine, etc. ?

Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de « ceux qui osent tout » ?

(*) NDLR : 14 h 00, Place Denfert-Rochereau Paris XIVe

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