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samedi, 31 janvier 2015

Les sans dents manifestent... HOLLANDE GUIDANT LE PEUPLE !

Pierre Pigace Le nouveau NH cliquez ici

Hollande en première ligne face au terrorisme ?

Quatre millions de Français ( pourquoi pas 5 ou même 6 millions, après tout, quand on aime, on ne compte plus à la Préfecture de Police.) défilant dans une même communion derrière ses dirigeants. C’est l’image orchestrée par le plan média de l’Élysées et relayée avec complaisance par tous les médias du pays : Hollande guidant le peuple !

UMP,PS tous unis pour cette duperie (on comprend un peu mieux pourquoi Mme Le Pen, n’était pas la bienvenue…).

Pendant que les Parisiens défilaient en psalmodiant « Je suis Charlie » les chefs de gouvernement se présentaient, eux, devant les caméras, mais dans une rue adjacente et sous haute protection policière, bien à l’abri des « sans dents » ou d’une hypothétique attaque des « pasdamalgame ».

De là à prendre la populace pour des « Charlots », il n’y a qu’un pas, vite franchi… entre République et Nation…

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vendredi, 30 janvier 2015

BLEU MARINE OU ROSE MARINE ? Le Front National : Un parti qui vise à être conformiste et normal

rbm_florian-philippot-photo-anthony-picore.jpgMichel Lhomme

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En interne, les mœurs de Florian Philippot étaient connues depuis longtemps puisque dénoncées ouvertement par des journaux ultra-catholiques comme Présent ou Rivarol (le premier outing de Philippot fut un entretien de Jérôme Bourbon sur le site intégriste e-deo en octobre 2010 soit il y a déjà plus de quatre ans !). De même depuis 2011, on sait que Steve Briois le maire frontiste d'Hénin Beaumont vit en couple avec un cadre dirigeant du cabinet de Marine Le Pen.

Interrogé au micro de RTL le mercredi 31 décembre, Jean-Marie Le Pen est revenu sur la présence d’homosexuels au FN, sur Sébastien Chenu, co-fondateur de GayLib, nommé au bureau du Parti en charge des dossiers culturels et le vice-président du parti, Florian Philippot,  avec un homme présenté comme son ami sur Closer. « Au Front national, il y a de tout. Il y a des gaullistes, il y a des homosexuels… », répond le président d’honneur. En gros, c'est une auberge espagnole et c'est bien ce que l'on avait compris mais la question n'est pas là. La question est : y a-t-il au Front National un entrisme bien particulier, un entrisme de la militance gay ?

Car à peine le fondateur de Gay-Lib, Sébastien Chenu, par ailleurs organisateur et maître d’œuvre de l’Europride 2013 à Marseille, était-il coopté par la présidente du FN à la tête d’un collectif culture que l’on apprenait qu’un ancien mannequin, Julien Odoul, ayant fait la une dénudé de magazines homosexuels masculins militants, l’un français, Têtu, l’autre allemand, Gab, qu'il rejoignait le cabinet de Marine Le Pen. Rappelons enfin qu'aux municipales de mars dernier, Marine le Pen avait propulsé comme tête de liste dans le IIIe arrondissement de Paris un certain Bruno Clavet, qui avait posé en slip de manière plus que suggestive deux ans plus tôt à New York pour une marque de sous-vêtements célèbre. Jusqu’à ces derniers jours, Julien Odoul proposait encore ses services sur un site Internet : « Je suis ouvert et prêt à étudier toute proposition sérieuse et rémunérée (photos, clips, vidéos, etc.) Habitant Paris, je peux me déplacer si les frais de transport sont pris en charge. Contactez-moi vite. » L’homme se disait disponible pour des photos « en lingerie, glamour ou érotique » ! Didier Lestrade le fondateur d'Act Up a écrit sur le site de gauche slate.fr que « dans certaines régions comme la Gironde, 50 % des militants actifs du FN sont gays. Vous tirez Philippot et c’est toute une volière de mecs qui déboule ! ».

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jeudi, 29 janvier 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 26 janvier 2015

Très bientôt, chez votre marchand de journaux...

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dimanche, 25 janvier 2015

Harlem Désir à l’ONU pour réclamer la censure mondiale de l’internet tandis que BHL veut y sacraliser Israël

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L’ex-patron de SOS Racisme reconverti en pâle politicien socialiste s’est trouvé un nouvel hochet en tant que secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes. Hier, il a pris la parole lors d’une session spéciale de l’assemblée générale de l’ONU consacrée… à l’antisémitisme. Harlem Désir est venu y plaider en faveur d’un « nouveau cadre juridique » permettant la censure mondiale d’internet.

Forcé de constater « qu’il y a aujourd’hui de nouvelles formes de propagande qui utilisent les réseaux sociaux », perturbant ainsi quelque peu la propagande universelle des promoteurs du nouvel ordre mondial, Harlem Désir a lancé cet appel à la censure: « Il faut répondre mais aussi limiter la diffusion de ces messages ». Quelques jours après avoir défilé au sein d’une « marche républicaine » réclamant la « liberté d’expression » pour un journal ordurier, scatophile et blasphématoire, l’envoyé du gouvernement français à l’ONU tient un discours inverse destiné à museler les dissidents : « Nous devons lancer un appel et aussi mettre en place un cadre juridique pour que les plateformes internet qui gèrent les réseaux sociaux aient une attitude responsable ».

Dans une démarche digne de Big Brother, Harlem Désir a souhaité la mise en place d’une conférence internationale afin de « lutter contre une sphère mondiale délocalisée ».

La France et l’Union européenne planchent en ce moment sur une réforme des législations contre le racisme et l’antisémitisme afin de faciliter la persécution des sites internet qui maintiennent des poches de résistance au milieu de la pensée unique. 

Michael Roth, ministre d’Etat allemand, a lui-aussi appelé à une initiative en ce sens « au niveau international », rappelant les propos de l'UEJF à propos de la " nécessité d'une gouvernance mondiale " (cliquez ici) pour réguler internet.

Dans la foulée,Harlem Désir, dont le nom est reprissur le site sioniste terredisral.com dans la liste "des juifs de François Hollande" (cliquez ici), a encore lancé :  « Sans les juifs d’Europe, l’Europe ne serait plus l’Europe ».

Autre intervenant inévitable dans un tel contexte, Bernard-Henri Lévy a pris la parole pour effrayer les participants à propos du retour des « spectres » de l’antisémitisme et du terrorisme et … « réhabiliter » Israël.

« Votre assemblée avait la sainte tâche de conjurer le réveil de ces spectres. Mais non, les spectres sont de retour, et c’est pour cela que nous sommes ici », a-t-il déclaré, confirmant qu’à ses yeux, le sacré c’est Israël.

BHL a brossé une description confuse du « nouvel antisémitisme », permettant d’y inclure en vue de les interdire toutes les critiques à l’égard d’Israël ou du judaïsme.

Dans un message vidéo, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a affirmé que les Nations unies avaient « pour devoir de lutter contre l’antisémitisme si elles voulaient rester fidèles à leur idéal et à leur principe fondateur ».

A l’issue de la session, qui n’a débouché sur aucune décision, une quarantaine de pays ont publié une déclaration commune qui invite les 193 pays membres de l’ONU à prendre des mesures législatives et éducatives dont la nomination de « responsables gouvernementaux » chargés de ce dossier.

L’avenir s’annonce sombre. Qui va définir ce qui est « antisémite » ? Utiliser le mot « juif » dans un écrit ou un propos autre que laudateur sera-t-il tout simplement interdit ? Voilà qui rappelle le De Flato de Cicéron à propos de « ces gens qu’il m’est interdit de nommer« .

Décidément, l’affaire Charlie Hebdo n’a pas fini d’entraîner des conséquences bien opportunes pour les promoteurs de la police de la pensée.

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Non, les profs n’ont pas vocation à enseigner le fait religieux à l’école publique !

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Véronique Bouzou - Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans le sillage des attaques terroristes perpétrées en France et de l’attitude de certains élèves refusant – entre autres provocations – de respecter la minute de silence, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que les élèves du primaire à la terminale bénéficieraient d’un « enseignement laïc des faits religieux » à la rentrée prochaine. Pas question, cependant, de faire porter aux seuls enseignants le poids d’une telle responsabilité. Ces derniers seront secondés par des « spécialistes » de la citoyenneté, de la laïcité et de la mémoire.

N’en déplaise à Najat Vallaud-Belkacem, ce n’est pas aux enseignants d’inculquer, même partiellement et de façon laïque, le fait religieux auprès de leurs élèves. La mission première de l’école est d’apprendre à lire, écrire et compter, pas à prier ! Le concept de laïcité, tant dévoyé ces temps-ci, repose sur le principe de séparation de l’État et de la religion. Une définition qui s’applique à l’école publique, qui n’est pas là pour débattre des religions.

Pas plus qu’elle n’est là pour organiser des discussions de comptoir autour d’une actualité bouillante que les politiques eux-mêmes se gardent bien de commenter sous peine de procès en « islamophobie ». Les quelques intellectuels et journalistes qui s’y sont risqués comme Houellebecq, Zemmour, Finkielkraut, Onfray ou Tesson ont subi les foudres des tenants du « politiquement correct » qui ne sont pas allés jusqu’à leur imputer la responsabilité des attentats, mais presque.

En marge de l’enseignement laïc des faits religieux ont été annoncées des actions spécifiques contre le racisme et l’antisémitisme. L’assassinat de citoyens français dans une supérette casher justifie amplement les mesures pour lutter contre l’antisémitisme et les nouvelles formes qu’il revêt. Mais que vient faire ici le sempiternel discours antiraciste ? Ce n’est pas au nom du « racisme » que les meurtriers ont agi mais au nom de l’interprétation radicale d’une religion. Faut-il voir derrière cette mesure l’action souterraine des associations antiracistes et autres officines affiliées au pouvoir socialiste ? Tout est bon pour renforcer leur mainmise sur l’école qui, peu à peu, leur échappe. En témoigne la désaffection croissante de la population enseignante pour l’idéologie gauchisante et ses vieilles lunes : égalitarisme, culture de l’excuse, communautarisme…

Si elle veut lutter efficacement contre la contagion du fanatisme religieux dans son enceinte, l’école républicaine et laïque n’a qu’un seul mot à prononcer : fermeté ! Fermeté à l’égard des élèves, parents voire enseignants qui entendent faire de l’école publique le terrain du prosélytisme religieux. On ne saurait que trop leur conseiller de se tourner vers les écoles confessionnelles où ils pourront s’exprimer et débattre à loisir. L’école publique peut enseigner l’histoire des grandes religions, mais pas la pratique religieuse qui relève définitivement de la sphère privée.

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samedi, 24 janvier 2015

Vous avez dit islamophobie ? Une mise au point

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Pierre Le Vigan - Boulevard Voltaire cliquez ici

Ne peut-on évoquer la situation actuelle sans utiliser le terme d’islamophobie à tort et à travers ? Nul ne doute qu’il y ait des gens qui critiquent l’islam, comme telle autre religion, ou comme telle croyance politique, pour des raisons caricaturales, mal informées, ou simplement très bêtes. Que le pouvoir ait tout intérêt à ce que monte une peur diffuse propice à l’union nationale (autour des responsables de la situation actuelle), c’est l’évidence. Que le pouvoir ne cesse de répéter « pas d’amalgame » tout en sachant très bien avec qui se fait l’amalgame, cela ne trompe pas non plus les esprits habitués à la communication gouvernementale.

Mais critiquer l’islam n’est pas principalement une question de phobie (peur de, angoisse de). En outre, la lutte contre l’« islamophobie » est menée par des militants de l’islam (ou des immigrationnistes aveuglés). Dans ces conditions, toute critique même courtoise et nuancée de l’islam devient de l’islamophobie. Pour échapper à l’islamophobie, il ne reste qu’une voie : l’islamophilie systématique. Sortons donc de l’usage de ce terme piégé.

Restent de réelles questions. On doit pouvoir se demander, sans être taxé par quiconque d’« islamophobe » :
1) si l’islam est ou n’est pas compatible avec la culture européenne, par exemple avec la place de la femme, surtout dans le cas où il est présent en masse au sein de nos peuples, jusqu’à changer nos peuples ;
2) si on peut critiquer les monothéismes, notamment pour leur intolérance, sans mettre en question le plus tardif et le plus « pur » – le plus absolu – des monothéismes, à savoir l’islam. Le judaïsme est en effet un monothéisme très proche du paganisme car national et le plus proche de ses racines païennes, et le christianisme est imprégné de la pensée pré-chrétienne. L’incarnation l’éloigne en outre du monothéisme pur.

Il serait dès lors étonnant qu’une critique légitime de la logique des monothéismes, que nous appellerons de manière un peu outrée « totalitaire » – en tout cas étouffante – épargne le cas de l’islam, et lui seul. Là aussi, sans haine et sans outrance, mais aussi sans esquive.

De surcroît, au lieu de dire que les islamophobes (sic) sont les idiots utiles du fondamentalisme islamiste – belle mais vaine figure de rhétorique, eût dit Socrate –, on pourrait dire que les terroristes islamistes sont les idiots utiles du nouvel ordre mondial et du choc des civilisations. Qu’il s’agisse d’un choc des sous-civilisations (islamisme antioccidental mais occidentalisé contre laïcisme primaire français, qui est tout ce qui nous reste de ce que fut l’esprit de la République) ne change en l’occurrence rien à l’affaire.

13:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le numéro 62 du magazine Terre et peuple est paru :

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Plus d'informations : cliquez ici

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jeudi, 22 janvier 2015

Arno Klarsfeld n’en revient pas. Et nous avec lui…

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Gabrielle Cluzel

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Arno Klarsfeld est interloqué. Si interloqué qu’il a posté sur Twitter sa lettre de convocation du tribunal de grande instance de Nanterre, assortie de cette phrase : « Je suis convoqué le 3 fév pr être mis en examen pr av dit : “la France n’est pas antisémite mais une partie des jeunes des banlieues l’est”. »

La citation, à dire vrai, n’est pas complète. Le 9 janvier 2014 sur i>Télé, Arno Klarsfeld avait déclaré : « Non, la France n’est pas antisémite, il y a le noyau dur de l’extrême droite qui l’est vigoureusement, une partie de l’ultra-gauche et les islamistes et une partie des jeunes de banlieue. » Il est mis en examen pour avoir « porté atteinte à l’honneur et à la considération des “jeunes de banlieue” ».

Oui, Arno Klarsfeld n’en revient pas. Et nous avec lui. D’abord parce qu’ayant porté la même appréciation sur plusieurs segments de la population, si atteinte à l’honneur et à la considération il y a eu, elle devrait donc toucher tous ces segments. Si je traite de sinistre abruti Pierre, Paul et Jacques, pourquoi la justice se saisirait-elle du seul cas de Jacques ? Passons sur les islamistes qui se tapent de la considération qu’on leur porte comme de leur première kalach’… mais l’extrême gauche, l’extrême droite qui, si on en prend la définition usuelle, représente quand même 25 % de l’électorat, eux n’auraient donc pas été atteints comme les « jeunes des banlieues » ? Ils n’auraient donc ni honneur ni considération à défendre ? Ou en tout cas leur honneur et leur considération, tout le monde s’en tamponne le coquillard ?

Ensuite parce qu’Arno Klarsfeld n’a pas non plus livré le scoop du siècle. N’a pas découvert la pierre de Rosette, l’eau tiède, le fil à couper le beurre. « Une partie des jeunes de banlieue est antisémite… » « Une partie », cela veut dire quoi, au juste ? Une immense, une petite, une infime ? Dites donc, le monsieur nous avait habitués à déclarations plus fougueuses, fracassantes, ébouriffantes. « Une partie des jeunes de banlieue est antisémite. » Oui, bon. Cela sent son lieu commun de dîner en ville entre retraités, au moment de la tisane, après « les islamistes-sont-vraiment-des-fous » et « il-faut-faire-attention-dans-les-transports-en-commun-avec-tout-ce-qui-se-passe ».

Que cherche-t-on donc à montrer en mettant Arno Klarsfeld en examen ? Que son assertion est fausse ? Dans ce cas, c’est donc que l’assertion contraire est vraie : « Aucun jeune de banlieue n’est antisémite… » On peut rigoler quand même deux minutes, ou l’on va, nous aussi, recevoir une convocation ?

Que ces choses-là ne doivent pas être dites ? Que, comme dit l’autre, chacun son boulot et les vaches seront bien gardées, et celui d’Arno Klarsfeld, c’est de traquer l’antisémitisme dans le bocal de formol, sur l’étagère poussiéreuse, avec son étiquette écrite à l’encre de chine : « vieille droite ».

La prochaine fois qu’Arno Klarsfeld passera sur i>Télé, il pourra compléter son énumération : « … une partie des jeunes de banlieue et tous ceux, les yeux fixés sur la ligne Maginot de l’antisémitisme façon grand-papa, qui font semblant de ne pas les voir, les laissant benoîtement s’installer, croître et prospérer ».

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50€, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 21 janvier 2015

En ce 21 janvier 2015, je suis Louis…

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Jean-André Bossy

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« Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »

Depuis le 21 janvier 1793, la France a souvent saigné. Qui, aujourd’hui, se préoccupe de la France et des Français ? « Les musulmans sont les premières victimes du fanatisme et du fondamentalisme », a déclaré monsieur Hollande, éphémère président de la République exsangue. Soit ! De la même façon, ce monsieur pourrait nous dire « Les communistes sont les premières victimes du goulag » ou encore « Les nazis sont les premières victimes de la Shoah », surpassant Bernanos qui affirmait qu’ " Hitler avait déshonoré l’antisémitisme ".

Monsieur Hollande et son gouvernement n’ont de cesse de nommer des victimes ; je préférerais que les coupables soient recherchés : de qui, de quoi sont victimes les millions de chômeurs, les sans-abri, les sans-dents, nous tous, les Français ?

Les gouvernements successifs, incapables d’assurer leurs devoirs régaliens, se réfugient tous dans la défense des « valeurs républicaines », monsieur Bartolone allant jusqu’à parler de la « religion suprême pour chacun d’entre nous : la religion de la République ».

Quels en sont les commandements ? La liberté ? Celle de blesser les croyants en se moquant du pape et de Mahomet, mais interdisant de caricaturer madame Taubira. L’égalité qui permet aux clandestins ayant violé nos frontières et nos lois de bénéficier de l’AME, lorsque le salarié imposable doit quérir l’autorisation de sa mutuelle pour certains soins ? La fraternité des Enfoirés, ces milliardaires qui demandent aux smicards de donner de l’argent aux SDF, à l’instar des journalistes et politiciens qui nous imposent le « vivre ensemble », alors qu’eux vivent entre eux, à côté, voire très au-dessus ? Qui sont les prophètes, les idoles de cette religion de la République ? Strauss-Kahn, Tiberi, Cahuzac, Cambadélis, Balkany, Fabius, Désir, Sarkozy, Thévenot, faites-moi rêver, que diable ! Quelle est la genèse de cette religion suprême ? L’Être suprême, cher à Rosbespierre, mais prélude de la Terreur…

Ernest Renan disait : « Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. » Louis XVI, quittant sa geôle pour rejoindre l’échafaud, ne s’inquiéta pas de son propre sort, mais demanda des nouvelles de La Pérouse, officier français, explorateur au service de la France. Comment PS, UMP, FN, EELV, etc., pourraient-ils se préparer pour 2017 tout en se souciant de La Pérouse ? Les Français sont les premières victimes de la République.

En ce 21 janvier 2015, Je suis Louis.

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mardi, 20 janvier 2015

Quand le terrorisme était une valeur républicaine

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Gérard-Michel Thermeau

Contrepoint cliquez ici

Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur » prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792. La plupart des victimes étaient de banals détenus de droit commun. Les éléments radicaux ne cessent de faire pression sur les organismes officiels, contraints ainsi d’adopter une politique visant à faire peur aux ennemis de la Révolution, ces comploteurs, ces traîtres, ces puissances étrangères qui veulent, dans l’esprit des révolutionnaires, « terroriser » les partisans de la Révolution. La Terreur réelle répond à une menace terroriste contre-révolutionnaire fantasmée.

Dans la situation de guerre où la France révolutionnaire est en guerre contre l’Europe coalisée, toute opposition est traduite comme une « trahison ». La Seconde Terreur, légale cette fois, se met en place. Comme le déclare Danton : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être ». L’argument est toujours repris par les historiens : la Terreur légale a permis d’encadrer la violence et donc éviter une violence plus grande encore. « Il est temps d’épouvanter tous les conspirateurs » déclare le club des Jacobins dans son adresse à la Convention le 5 septembre 1793. La Terreur était désormais « à l’ordre du jour », formule creuse qui permettait toutes les mesures d’exception.

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mardi, 13 janvier 2015

« CHARLIE HEBDO, LIBÉRAL-LIBERTAIRE, ETAIT DEVENU L’UN DES ORGANES DE L’IDÉOLOGIE DOMINANTE »

adb1.jpgUn entretien avec Alain de Benoist

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Au-delà de l’indignation légitime quant au massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, quelles leçons tirer de cet événement ? Faut-il y voir, comme certains médias, la preuve qu’une « guerre totale » est déclarée entre islam et chrétienté, Orient et Occident ?

La manière abominable dont ont été massacrés les collaborateurs de Charlie Hebdo soulève le cœur, bien entendu. Et ce qu’il y a de plus difficile quand l’émotion submerge tout, c’est de raison garder. C’est pourtant ce qui est le plus nécessaire. S’imposer la distance intérieure qui permet d’analyser l’événement et d’en tirer des leçons. En face de quoi nous trouvons-nous ? En face d’une forme nouvelle de terrorisme, inaugurée en France avec les affaires Khaled Kelkal et Mohammed Merah. Elle se distingue des vagues de terrorisme précédentes (type 11 septembre ou attentat de Madrid), qui étaient conçues et mises en œuvre à partir de l’étranger par de grands réseaux internationaux organisés.

Ici, nous avons affaire à des attentats conçus en France par des individus qui se sont radicalisés de façon plus ou moins autonome. Ils sont passés progressivement de la délinquance au djihadisme, mais ce sont le plus souvent des recalés du djihad. Ils sont d’un grand sang-froid, savent utiliser leurs armes, et sont parfaitement indifférents à la vie d’autrui. En même temps, ce sont des amateurs, des branquignols, comme ces frères Kouachi qui décident d’aller décimer une rédaction « pour venger le prophète », mais commencent par se tromper d’adresse, laissent des traces partout, ne prévoient aucune stratégie de repli et oublient leur carte d’identité dans la voiture qu’ils viennent d’abandonner. Des branquignols imprévisibles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.

Il faut aussi être attentif à la contagion mimétique. La même logique mimétique qui a suscité la communion émotionnelle des rassemblements spontanés en faveur de Charlie Hebdo ne va pas manquer d’inspirer les émules potentiels de Merah, des frères Kouachi ou d’Amedy Coulibaly. Imaginez l’hystérisation sociale que pourrait provoquer la répétition à brefs intervalles d’attentats tels que celui auquel nous venons d’assister. Dans un tel climat, toutes les manipulations deviennent possibles. On a déjà vu cela dans le passé. Cela s’appelle la « stratégie de la tension ».

Il faut évidemment faire la guerre à ceux qui nous la font, et la faire avec tous les moyens nécessaires. Mais parler de « guerre totale » ne veut pas dire grand-chose. Les djihadistes (ou les lanceurs de fatwas) sont aussi représentatifs de l’islam que le Ku Klux Klan est représentatif de la chrétienté. Au demeurant, ce ne sont pas les djihadistes, mais les Occidentaux qui ont les premiers agité le spectre du « clash des civilisations » après s’être employés à déstabiliser tout le Proche-Orient et à éliminer tous les chefs d’État arabo-musulmans qui, de Saddam Hussein à Kadhafi, avaient érigé des barrages contre l’islamisme radical. La nécessité de lutter contre les conséquences immédiates ne doit pas faire oublier la réflexion sur les causes premières.

Ce n’est pas la première fois qu’un journal est attaqué de façon violente. On se souvient notamment des attentats contre « Minute » ou « Le Choc du mois », certes sans victimes à déplorer. Pour autant, on avait enregistré moins d’empathie médiatique lors de ces violences qui auraient pu se révéler mortelles. Toujours la même histoire du deux poids deux mesures ?

Disons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.

Il nous est dit, de manière unanime, que Charlie Hebdo avait fait de la liberté d’expression son cheval de bataille. Mais quid des campagnes de délation ayant appelé à mettre Richard Millet à la porte du comité de lecture des Éditions Gallimard, à faire renvoyer Fabrice Le Quintrec de France Inter, ou Robert Ménard et Éric Zemmour d’i>Télé ? La liberté d’expression peut-elle avoir des limites ?

Assez d’hypocrisie. Le 26 avril 1999, les dirigeants de Charlie Hebdo avaient apporté au ministère de l’Intérieur des cartons contenant 173.700 signatures réclamant l’interdiction du Front national. En matière de défense de la liberté d’expression, on a fait mieux ! Voici quelques semaines encore, Manuel Valls déclarait que « le livre de Zemmour ne mérite pas qu’on le lise », tandis qu’un autre ministre demandait sans honte que « les plateaux TV et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos ». Et ne reparlons même pas de l’affaire Dieudonné. Cela dit, soyons justes : parmi ceux qui célèbrent la liberté d’expression quand il s’agit de Zemmour, il y en a malheureusement fort peu qui seraient prêts à la réclamer pour leurs adversaires. Or, « la liberté est toujours la liberté de celui qui pense autrement » (Rosa Luxemburg), ce qui veut dire qu’on n’a de mérite à la défendre que lorsqu’on est prêt à en faire aussi bénéficier ceux qu’on exècre. Mais c’est précisément ce que refuse l’idéologie dominante, y compris aux États-Unis, où le premier amendement permet à tout un chacun de dire ou d’écrire ce qu’il veut, mais où les opinions non conformistes sont encore plus marginalisées qu’elles ne le sont en France. De même que le droit au travail n’a jamais fourni un emploi, le droit de parler ne garantit pas la possibilité d’être entendu !

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ON A PLUS MARCHÉ DIMANCHE À RENNES, QU’À MARSEILLE OU À LILLE ! ALLEZ SAVOIR POURQUOI ?

561x360_heure-avant-debut-manifestation-esplanade-gaulle-deja-noire-monde.jpgPierre Picace

Le nouveau NH cliquez ici

Je ne voudrais pas plomber l’ambiance euphorique qui prévaut en ce lendemain de fête à Neuneu, ni même troubler la dégoulinante béatitude des observateurs politiques qui n’ont de cesse de nous marteler en boucle combien est historique (hystérique conviendrait mieux) la journée d’hier, qu’il y aura un avant et un après du style, la France Black, Blanc,Beur de 98.

Combien étaient-ils ? Nombreux, très nombreux à Paris ça ne fait aucun doute, mais combien exactement, nous le saurons jamais la Préfecture de police de Paris ne sachant pas compter au-delà du million, ce qui entre parenthèse arrange bien les médias et le gouvernement.

Succès donc… Oui, si l’on accepte le chiffre de 3,7 millions de participants pour cette marche « républicaine », c’est à dire moins de 6% des habitants de ce pays. Exprimée en pourcentage, l’unité nationale est beaucoup moins flamboyante.

Si à Paris, les pouvoirs publics ont mis les petits transports dans les grands pour assurer le succès de la « marche », en province les rassemblements ont été diversement suivis.

Il est intéressant de noter par exemple que dans la très comunautariste ville de Marseille, ils n’étaient que 60 000 à battre le pavé dimanche pour défendre la « liberté d’expression », le « vivre ensemble » et le « pasdamalgame ». C’est peu pour la seconde ville de France (850 636 habitants) en comparaison avec les 115 000 personnes qui selon le comptage des autorités ont défilé à Rennes (onzième commune la plus peuplée avec 209 860 habitants). De même Samedi, Lille et sa banlieue « multiculti » n’avaient mobilisé que 37 000 « Charlie » (Lille métropole, 1,2 million d’habitants, tout de même), quant au rassemblement du dimanche à peine 3 000 personnes y ont pris part, c’est dire…

Cependant pas de panique, les politologues de toutes obédiences trouveront à coup sûr une bonne explication à ces décalages.

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dimanche, 11 janvier 2015

Attentat contre Charlie Hebdo : le bal des hypocrites

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Charlotte d'Ornellas

Boulevard Voltaire cliquez ici

Voitures folles, attentats, prises d’otages, fusillades… Le réveil est douloureux. L’insécurité n’est pas nouvelle mais le message conquérant de l’ennemi devient plus clair. Et le bilan est déjà trop lourd pour la France.

La réponse ? Un défilé d’hypocrites en tous genres. D’abord chez nous.

Que les hommes politiques qui encouragent immigration massive et islamisation du pays depuis des décennies aient la décence de se taire plutôt que de se lancer dans une « union nationale » de laquelle ils excluent le seul parti politique à qui il faut au moins reconnaître la constante clairvoyance sur la menace qui devient aujourd’hui bien réelle.

Ils se sont précipités, non-musulmans qu’ils sont tous, pour expliquer que ces islamistes n’avaient rien à voir avec l’islam pendant que des centaines d’enfants musulmans refusaient, en France, d’observer une minute de silence et que des milliers d’autres « fêtaient » partout dans le monde cet attentat…

Des attentats islamistes en pagaille, un soutien inquiétant de la part d’une grande partie de nos « chances pour la France », et c’est encore l’angélisme criminel qui sert de réplique : une marche contre « la barbarie » non identifiée, contre le racisme et les amalgames des Français… Il fallait bien que ce soit de notre faute à un moment donné.

Mais nos « élites » ne sont pas les seules à verser dans une hypocrisie révulsante. Tous les pays arabes ont dénoncé les attentats, et l’Arabie saoudite s’est même fendue d’une présentation de ses condoléances…

À quand les condoléances de cette même Arabie saoudite aux centaines de milliers de familles syriennes endeuillées par les djihadistes « modérés » qu’elle soutient ? À quand les condoléances aux familles de ces personnes exécutées parce qu’elles avaient choisi de quitter l’islam pour embrasser le christianisme ? Quelle est la sincérité d’un pays qui fait mine de pleurnicher après le meurtre de caricaturistes quand il condamne à dix ans de prison et 1.000 coups de fouet un blogueur pour « insulte envers l’islam » ?

Qui peut penser que l’Arabie saoudite condamne ces attentats ignobles quand un rapport du Parlement américain sur le 11 septembre est tenu secret en raison des très probables révélations du soutien financier de l’Arabie saoudite aux terroristes qu’il contient ?
Qui peut saluer ces larmes de crocodiles d’un pays qui consacre des milliards de dollars à la promotion de l’islam sunnite le plus radical qui soit ? Même constat pour le Qatar.

Pareil pour la Turquie dont le Premier ministre sera à Paris dimanche aux côtés de notre gouvernement. Cette même Turquie qui refuse de fermer ses frontières et accepte d’être le passage privilégié de tous ces djihadistes qui se rendent en Syrie tuer des innocents.

Fabius est muet et il a bien raison. La France vient d’être touchée par des monstres qui ont des milliers de frères de lutte qui tuent partout dans le monde, à commencer par ces « rebelles modérés » que nous soutenons depuis quatre ans avec nos alliés du Golfe.

Si nous sommes aujourd’hui déterminés à rester debout, c’est parce que nous sommes Français.

Nul besoin, pour cela, de prétendre être « Charlie » ou de marcher derrière les responsables de la situation dans laquelle nous sommes.

Nul besoin, non plus, de croire aux fables de ces pays arabes qui prétendent condamner ce qu’ils continuent plus ou moins directement à encourager.

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Il y a trois ans, après la tuerie de Toulouse : propos de Dominique Venner

DV SP.jpgIl y a un peu moins de trois ans, au lendemain de « la tuerie de Toulouse », Dominique Venner répondait dans un entretien :

Question à Dominique Venner par Pauline Lecomte : Pour reprendre le thème de votre nouveau livre, L’Imprévu dans l’Histoire. Treize meurtres exemplaires (Editions Pierre-Guillaume de Roux), la tuerie de Toulouse entre-t-elle dans ce type d’imprévus ?

Dominique Venner : Oui, c’est un imprévu. Sans préjuger de toutes ses conséquences, c’est un événement qui laissera des traces. On pensait que le terrorisme islamiste était en voie d’extinction. Et l’on découvre qu’avec l’immigration, la France a couvé un nid de terrorisme pouvant frapper à tout instant et de façon imprévisible.

Question : Y aura-t-il un avant et un après Mohammed Merah ?

DV : Je viens de lire les propos de Claude Klein, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem (rapportés par Adrien Jaulmes dans Le Figaro du 26 mars 2012, page 2) : « L’affaire, dit M. Klein, met au jour des réalités sociologiques inéluctables : la France, qui abrite la troisième plus grande communauté juive du monde, après Israël et les Etats-Unis, avec quelques 600 000 Juifs, est aussi le pays qui compte la plus importante minorité arabe musulmane. Et c’est dans cette communauté que se développe le phénomène de l’islamisme radical. » Autrement dit, le drame de Toulouse révèle une réalité occultée par la bienséance officielle : la France est divisée en communautés ethniques différentes, parfois hostiles. Des réflexes communautaires antagonistes se révèlent face à un événement qui les touche particulièrement. Sans doute le savait-on. Mais voici que le drame de Toulouse en souligne la réalité.

Question : Plusieurs articles de presse ont été consacrés à votre livre L’Imprévu dans l’Histoire. Je vais en citer un, lu dans Valeurs Actuelles, sous la signature de Frédéric Valloire : « Dans son essai précédent, écrit ce chroniqueur, Le Choc de l’Histoire (Via Romana), Dominique Venner avait présenté sa philosophie de l’Histoire. En voici l’expérimentation : à travers treize meurtres politiques du XXe siècle surgit l’inattendu. Celui-ci bouscule tout sens de l’Histoire, emporte un ordre établi, ou au contraire le consolide, élimine un concurrent, avertit d’une intention, dévoile un adversaire, révèle une fragilité… » N’est-ce pas à tout cela que fait penser le drame de Toulouse ?

DV : C’est un événement sanglant dont nous ignorons la portée. Il me semble révélateur de réalités que l’on s’efforce de masquer, celles de l’énorme immigration extra-européenne et, comme je l’ai dit, de réflexes ethniques et communautaires perturbateurs. Nous ne sommes qu’au début d’un processus conflictuel qui rendra consciente les permanences identitaires.

16:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 10 janvier 2015

La vérité :

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngDisons que si, au lieu de s’en prendre à la rédaction de Charlie Hebdo, des terroristes avaient décimé celle de Valeurs actuelles, il est fort à parier que les réactions n’auraient pas été les mêmes. On n’aurait pas vu fleurir les « Je suis Valeurs » comme on a vu fleurir les « Je suis Charlie » (du verbe « être », je suppose, pas du verbe « suivre »). La classe politique gouvernementale n’aurait certainement pas parlé d’« union nationale » (thème mystificateur par excellence, d’ailleurs, car une telle « union » profite toujours à ceux qui détiennent le pouvoir et veulent bénéficier d’un consensus). Contrairement à son prédécesseur Hara Kiri, Charlie Hebdo, journal libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante. Celle-ci sait reconnaître les siens.


Alain de Benoist

17:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Liberté d’expression » : quand Charlie Hebdo réclamait l’interdiction du FN

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Extrait d’un article paru dans Libération en 1996 :

« Le 26 avril, Cavanna, Val et Charb (trois piliers du journal Charlie Hebdo) débarquent en estafette dans une annexe du ministère de l’Intérieur. Dans leur coffre, des cartons remplis de signatures qu’ils apportent à un conseiller de Jean-Louis Debré. En huit mois, 173 704 personnes ont répondu à l’appel « pionnier » de l’hebdomadaire pour demander l’interdiction du Front national. Loin de l’anonymat des sondages ou de la sempiternelle discussion sur la montée du FN, ces milliers de signataires ont apposé leur nom, profession, adresse, au bas d’un texte réclamant « de dissoudre le Front national, cette ligue dont le but politique est de faire disparaître la République ». Adressé au président de la République et au ministre de l’Intérieur, la pétition est précédée des articles 1, 2, 4, 6 et 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (elle constitue le préambule de la Constitution), avec lesquels « le Front national est en contradiction flagrante ».

Fin juin 1995, Cabu dessine, à la une de Charlie Hebdo, Jean-Marie Le Pen menottes aux mains entre deux policiers. En titre: « Que faire contre le Front national? L’interdire ! » »

Source Contre info.com cliquez ici

14:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le commencement...

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Serge Ayoub Porte parole du courant solidariste français

Source Solidarisme cliquez ici

Je ne suis pas Charlie. Je suis français.

Moi et les miens avons été traités de beaufs, de racistes, de paranos, de brutes, de pro-Bachar, voire d’assassins haineux, par Charlie Hebdo. Aujourd’hui Charlie Hebdo est mort, décapité par de vrais assassins nourrissant contre lui une haine véritable. Charlie Hebdo est mort, quand bien même il continuerait quelques temps à paraître. Charb, Wolinski, Cabu, Tignous sont morts, et nous sommes tristes pour eux et pour leurs familles. Malgré leur détestation pavlovienne de ma personne, de ceux que j’admire et de ceux que je peux éventuellement inspirer, malgré les amalgames et les raccourcis, et l’humour de mauvais goût, ce sont douze et probablement plus de mes compatriotes qui sont morts aujourd’hui sous les balles d’ennemis féroces.

Quel message nous envoient-ils, ces ennemis ?

Une attaque contre la liberté de la presse ? Oui, mais ce n’est pas seulement ça. Il ne s’agit pas d’une campagne de musulmans conservateurs militants pour faire retirer tel numéro de Charlie Hebdo jugé insultant ou blasphématoire, afin de « faire jurisprudence » et d’imposer les nécessaires dérogations à l’émancipation d’un islam politique et juridique sur le territoire.

En réalité ce message est celui d’une vengeance et comme toute vengeance d’une sanction à valeur d’exemple. « Le prophète Mohammed a été vengé » a-t-on pu entendre l’un des tueurs s’exclamer. Vengé de quoi ? Des blasphèmes réitérés et assumés de la rédaction de Charlie Hebdo contre Mahomet et l’Islam. Une banalité dans notre République laïque, mais impensable en Islam. Il fallait laver l’affront dans le sang. Et en lavant cet affront, adresser un avertissement non pas seulement à toute la presse, mais à tous les Français : « Ne parlez pas mal de l’Islam. » Les terroristes se foutent de la liberté de la presse en France. Savoir si les journalistes sont écoutés, payés par des conglomérats, tenus en laisse idéologiquement par la précarisation de leurs revenus : tout cela n’a aucune espèce d’importance par rapport à leur projet qui est d’augmenter la puissance de leur courant religieux. Ce qui compte, c’est que tous les Français s’habituent à l’idée qu’on ne parle pas mal de l’Islam impunément. Moi la dernière fois que j’ai entendu parler d’atteinte à la liberté de la presse, c’est quand le FN a refoulé Mediapart d’un meeting. Et la fois d’avant, c’était quand Mélenchon s’était emporté contre le Petit Journal. Très honnêtement, je vois mal le rapport avec l’acte de terroriser tout un peuple en lui intimant le silence et un respect craintif.

Ce respect craintif transpire d’ailleurs dans chacune des interventions mesurées de nos responsables politiques. Dire que l’Islam n’a rien à voir avec cette barbarie n’est ni vrai ni faux. C’est simplement un moyen de ne pas attirer l’attention des terroristes. Inversement l’attitude guerrière, consiste justement dans l’amalgame et l’outrance. Historiquement, aussi injuste quelle soit la vengeance aveugle a toujours été une méthode très dissuasive. En cela, ceux qui parlent de ne pas rentrer dans le jeu guerrier des terroristes sont précisément ceux qui font leur jeu : ils se laissent terroriser.

Je vais préciser ce que je pense de cette fausse question de l’amalgame. On lit partout, « L’immense majorité des musulmans ne veut pas la guerre ou la violence. » C’est probable. « L’immense majorité des musulmans veut simplement qu’on la laisse pratiquer sa religion tranquille. » Comme la plupart des croyants, admettons-le. « L’immense majorité des musulmans n’aurait jamais fait de mal aux dessinateurs de Charlie Hebdo. » On peut le croire, et il y a même fort à parier que le policier nommé Ahmed, mort en service pour les défendre, achevé au sol parce qu’il représentait la France par son uniforme, était musulman. Cela ne change au demeurant rien au fait que l’Islam soit fondamentalement aussi exotique en Europe que le bouddhisme. Mais soit, oui, c’est vrai, « l’immense majorité des musulmans » n’a rien à voir avec la violence terroriste.

Et c’est pour ça qu’elle ne compte pas. Les musulmans qui comptent, ce sont ceux qui nous forcent à parler de l’Islam. Ceux qui nous forcent à nous inquiéter. Ceux sans lesquels la religion musulmane en tant que telle ne provoquerait que notre  indifférence, une indifférence identique à celle que suscite le culte des bouddhistes venus en nombre croissants de l’Empire du milieu, ou des chrétiens évangélistes, africains ou pas. Y a-t-il une bouddhistophobie ? Non.

Les musulmans qui comptent, ce sont ceux qui nous ont déclaré la guerre. S’il n’y avait pas de menace, cette inquiétude qui s’appelle islamophobie n’existerait pas. Le musulman qui compte, celui avec lequel il faut désormais compter c’est celui qui a la force d’instaurer un califat, pas celui qui a son petit rond de serviette au dîner du CRIF pour donner bonne conscience aux crétins qui nous gouvernent, et qui ne représente personne.

Car c’est bien une bande de crétins qui nous a amenés où nous sommes. Les vrais coupables ce sont eux, et c’est précisément dans ces moments de rage et de colère que c’est un devoir de le rappeler.

Quel est leur crime ?

Faire et laisser venir des immigrés musulmans par millions sans pouvoir les intégrer ni socialement ni culturellement.

Laisser la religion comme seule identité positive à leurs enfants déracinés.

Abrutir ceux-ci avec un discours antiraciste pour qu’ils votent pour eux.

Les manipuler pour qu’ils participent à leurs tentatives de coups d’État en Syrie ou ailleurs.

Les laisser, au nom de l’ouverture des frontières, revenir entrainés et aguerris.

Il faut y penser lorsqu’ils appellent à une marche « républicaine » pour les victimes de Charlie Hebdo, et pour celles qui suivront.

Les criminels, ce sont la gauche française, celle qui mérite de disparaître. Celle d’un gouvernement qui a décidé en août dernier de bombarder l’État islamique en dépit du bon sens, de l’efficacité tactique, et de nos intérêts stratégiques. En effet non seulement les frappes renforcent l’État Islamique, ainsi que nous l’avions prévu dans notre article contre ce que j’ai appelé Doctrine Chauprade, mais en s’y joignant, notre gouvernement a fait de la France une cible, et bientôt peut-être un champ de bataille. On ne rappellera néanmoins jamais assez leur trahison, et l’importance de se débarrasser de ces gens le plus vite possible.

Ce qui doit venir à la place de ces traîtres qui nous ont fabriqués un ennemi au sein de notre propre société ? Une force politique légitime, qui assume la violence de la réalité à laquelle nos sociétés européennes font face, et qui sache lui opposer une violence adéquate, légale et proportionnée à la menace. Ce rôle ne peut pas être tenu par le gouvernement socialiste. D’abord parce que ces assassinats islamistes sont une métastase de l’idéologie immigrationiste du PS. Ensuite parce que le ministre de l’Intérieur de ce gouvernement, malgré les menaces et ses services de renseignements, a été incapable de défendre ni ses concitoyens ni ses fonctionnaires. Il a donc failli à sa mission. D’ailleurs, quand bien même ils voudraient nous défendre, il suffit de les regarder pour savoir qu’ils en sont incapables.

Ce rôle ne peut pas être tenu non plus par une droite à moitié inféodée aux émirs qataris, dont le rôle dans la pseudo révolution syrienne (devenue un bourbier djihadistes) est pour le moins trouble.

Je vais être plus clair : le Front National est, d’après moi, non pas la solution, mais le seul espoir de solution et de victoire. Lui seul a eu le bon diagnostic sur la situation actuelle, lui seul, au-delà de toutes les erreurs de recrutement et de tactique qu’il peut commettre, est capable d’être porté par un peuple français qui retrouverait foi dans son destin, foi dans sa force et dans sa capacité à défendre ce qu’il est et ce qu’il doit rester.

Votez FN. Ce sera un commencement.

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vendredi, 09 janvier 2015

Ce soir, plusieurs familles juives peuvent dire merci à Taubira...

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Amedy Coulibaly, le tueur de policière de Montrouge jeudi matin et preneur d'otages dans une épicerie casher à Saint-Mandé, porte de Vincennes, a rencontré le Président Nicolas Sarkozy en 2009.

En passant, l'homme devrait se trouver en prison depuis 2013 mais libéré il y a deux mois suite à la loi Taubira qui autorise la libération de prisonniers pour les condamnations de allant jusqu'à 5 ans d'enfermement. Merci beaucoup Madame.

Source Le blog de Thomas Joly cliquez ici

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jeudi, 08 janvier 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

Un grand article sur le nouveau livre de Gabriele Adinolfi

Années de plomb et semelles de vent cliquez ici

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mercredi, 07 janvier 2015

Attentat Charlie hebdo : réaction de Jean-Marie Le Pen

6a00d83451619c69e201b8d0ba160f970c-250wi.jpgLe Figaro a interrogé Jean-Marie Le Pen au sujet de l'attentat contre Charlie Hebdo :

"Quelle est votre réaction face à l'attentat contre Charlie Hebdo et au traumatisme national que celui-ci provoque ?

Nous avions averti de tout cela depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Cet attentat est probablement le début du commencement. C'est un épisode de la guerre qui nous est faite par l'islamisme. L'aveuglement et la surdité de nos dirigeants, depuis des années, est en partie responsable de ce genre d'attentats. C'est un attentat odieux et très violent mais nous devons comparer ce drame, dont les Français sont aujourd'hui victimes, à ce qui se passe partout où l'islamisme sévit, que ce soit en Syrie, en Libye, en Irak ou en Afghanistan, où des Chrétiens sont également massacrés.

Nombre de voix s'élèvent en réclamant l'union nationale. Vous y associez-vous ?

Je voudrais d'abord savoir quelles sont les limites de cette union nationale. Inclut-elle, cette fois, le Front national ? Ou s'arrête-t-elle, seulement, des anarchistes à l'UMP ? D'habitude, nous sommes tacitement exclus de ce que l'on appelle l'union républicaine. Je n'ai pas envie de soutenir l'action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème qui touche, évidemment de très près, à l'immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans.

La France peut-elle lutter contre cette menace ?

Nous ne ferons pas face à la guerre qui nous est déclarée en diminuant, systématiquement tous les ans, les budgets militaires, policiers et judiciaires. Alors que l'on sait que la menace ira grandissant."

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lundi, 05 janvier 2015

Avis de tempête aux frontières de l'Europe

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Jean-Gilles Malliarakis - L'Insolent cliquez ici

En ce début d'année, chacun adresse ses vœux et c'est bien sincèrement que votre chroniqueur formule les siens aux amis. Pensons aussi aux gens qui nous semblent des ennemis et qui nous considèrent pour tels, car ils pataugent dans les erreurs dominantes de notre époque. Exprimons l'espoir qu'ils retrouvent la voie du bon sens.

Comment ne pas penser cependant que les choses ne pourront plus, en l'état, attendre 107 ans. Le monde se transforme et se construit à grande vitesse alors que la France sous le règne de la médiocrité hollandienne se détruit elle-même encore plus rapidement. Il paraît qu'au 31 décembre le petit bonhomme de l'Élysée s'est produit sur les ondes de la subvention. Qui donc prête encore attention à sa parole dévaluée ?

Les vents les plus violents ont soufflé ces derniers jours sur la Méditerranée. Après les drames qui se sont déroulés dans l'Adriatique en décembre, en ce premier janvier c'est le Borée des Anciens, fils de l'Aurore, un vent du nord de force 9, qui balayait à l'aube la mer Égée et contraignait de garder liés et attelés les bateaux dans les ports.

Or, le proverbe nous le rappelle : "à navire brisé tous les vents sont contraires." Car ces épisodes nous ont rappelé la fragilité de nos défenses. Le scénario du "Camp des saints", ce livre prémonitoire de Jean Raspail, publié en 1973 reprend son questionnement si clairement reformulé, – une fois n'est pas coutume, – par Rocard : "avons-nous vocation à accueillir toute la misère du monde ?" La réponse découle de l'interrogation elle-même. C'est non. Il faudra oser le dire aussi à tous ceux qui croient, dans ce genre de matières, à l'infaillibilité pontificale.

Mais il convient aussi de le répéter à cette pseudo-droite allemande. Nous la reconnaissons ordinairement moins lamentable que son homologue hexagonale. Ce n'est pas difficile. Mais, aujourd'hui, par la voie de la chancelière, sous prétexte de "combattre la haine" et d'assurer l'avenir des caisses de retraites, elle prétend désormais stigmatiser les adversaires de l'islamisation de l'Europe.

Quand des milliers d'Allemands se rassemblent, depuis des semaines, sans aucune référence inappropriée, sous le mot d'ordre et l'étiquette des "patriotes européens en lutte contre l'islamisation de l'occident", il leur est opposé le sophisme révélateur selon lequel la main-d’œuvre immigrée sera indispensable à nos économies.

Autant dire combien le conformisme répond ici à côté de la question : d'une part, les immigrés non-musulmans apprécieront ; et d'autre part aussi on retiendra l'absence d'arguments.

Mme Merkel, quand elle avait répudié en paroles le modèle "multikulti" (1) , nous aura fait illusion quelques années. La voici qui rejoint nos misérables chiraquiens. Triste perspective pour une Europe dont elle occupe la place centrale et où, très nettement, l'islamisme dans sa version terroriste et totalitaire se définit lui-même comme le premier ennemi.

Il est vrai aussi que l'Europe se voit confrontée à d'autres défis. Les budgets de défense sont rognés implacablement dans nos 28 pays, alors même que les besoins militaires augmentent à la mesure des dangers. On refuse de sacrifier à l'esprit de défense, sous le poids d'un socialisme de consommation, qui prétend évacuer les fonctions régaliennes des États au profit des pillages et gaspillages de la démagogie et du misérabilisme.

On ne voit plus très bien ce qui distingue une certaine droite du socialisme, avec laquelle elle gouverne.

Que vienne le temps de la clarté, voilà donc le vœu que l'on doit formuler en ce début d'année.

Note

(1) cf. L'Insolent du 21 octobre 2010 cliquez ici

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Sortie du n°4 de la revue "Conflits"

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En savoir plus cliquez ici

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samedi, 03 janvier 2015

L’autre visage de Thomas Piketty

French.jpgGuy Rouvrais

Présent cliquez ici

On a les héroïsmes qu’on peut ! Il fut un temps où les hommes d’extrême gauche choisissaient l’exil, montaient sur les barricades ou tombaient sous les balles en criant « la liberté ou la mort ». Cela avait quelque allure… On nous a changé cela aussi. Le député socialiste Christian Paul a salué « l’acte politique » de Thomas Piketty – économiste et coqueluche de la gauche bobo – parce qu’il vient de refuser la Légion d’honneur. Quel rebelle ! Un rebelle bientôt multimillionnaire puisque son bouquin – modestement intitulé Le Capital du XXIe siècle – s’est vendu à un million et demi d’exemplaires. Sa révolte contre la loi d’airain du profit n’allant pas jusqu’à renoncer à ses confortables droits d’auteur…

Il fut précédé dans le refus de la médaille par Bourvil, entre autres, il y a quelques décennies. Le comique le fit par humilité. Piketty parce qu’il ne pense pas que « le rôle d’un gouvernement soit de décider qui est honorable » et qu’au lieu de le décorer le chef de l’Etat devrait « se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe ». La Légion d’honneur ou la croissance, il faut choisir, ton camp, camarade Hollande…

Notre économiste a voulu montrer à l’opinion son beau profil d’homme de gauche que l’on ne peut acheter avec ce hochet de la gloire mondaine dispensé par le pouvoir. Mais il a aussi une face sombre que nul ne rappelle, il est vrai qu’en son temps la presse fut d’une discrétion de violette sur ce visage-là. Ce qui est étonnant, c’est que le pouvoir ait cru devoir distinguer cet individu rien moins qu’honorable puisqu’il s’est rendu coupable de violences conjugales, en 2009, contre sa compagne de l’époque, le futur ministre Aurore Filippetti.

Mme Filippetti porte plainte le 6 février contre lui pour « violence entre conjoints ». Une enquête préliminaire est ouverte. L’économiste, conseiller économique de la candidate Ségolène Royal en 2007, est entendu pendant plusieurs heures et placé en garde à vue par les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne. La plainte est bientôt classée sans suite Piketty faisant l’objet d’un simple rappel à la loi. Motif ? « M. Piketty ayant reconnu les faits de violence à l’encontre de Mme Filippetti et s’étant excusé, Mme Filippetti, dans l’intérêt des familles et des enfants, n’a pas donné suite à la procédure », a fait savoir l’entourage de la femme battue à l’AFP.

L’économiste-vedette a continué son ascension autant médiatique que politique dans le sillage de François Hollande sans que personne ne s’en émeuve, même les féministes, qui, pourtant, sont en campagne permanente contre les violences faites aux femmes. Le chef de l’Etat, au courant bien entendu, n’a donc pas hésité à conférer la Légion d’honneur à ce cogneur. Alors que Piketty est à la « une » de l’actualité aucun journal français n’évoque cette affaire grave. En revanche, uu quotidien britannique a titré : « Cet économiste “rock star” de gauche c’est un agresseur de femmes ».

Tout cela éclaire peut-être d’un autre jour le refus de Thomas Piketty : redoutait-il qu’à cette occasion son autre visage ne vienne à la lumière ?

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jeudi, 01 janvier 2015

Dans le quotidien Présent daté du 30 décembre 2014 : UN GRAND ENTRETIEN AVEC GABRIELE ADINOLFI SUR SON NOUVEAU LIVRE "ANNEES DE PLOMB ET SEMELLES DE VENT"

SN G Adi 2014.jpgGabriele Adinolfi fut, dans les années 70, l’un des fondateurs du mouvement national révolutionnaire italien Terza posizione. Accusé d’être l’instigateur de l’attentat meurtrier de la gare de Bologne en 1980, il dut vivre pendant 20 ans dans la clandestinité en France. Lavé de tous soupçons depuis la chute de la Démocratie chrétienne, il dirige aujourd’hui l’Institut Polaris à Rome. Il vient de publier aux Bouquins de Synthèse nationale un livre passionnant dans lequel il nous confie ses souvenirs de vingt années de cavales.

- Années de plomb et semelles de vent (*) relate vos années de cavale. Tout commence le 2 août 1980, lorsqu’une bombe explose en gare de Bologne… Racontez-nous.

Ce n'est pas facile puisqu'il s'agit d'un imbroglio qui relève à la fois du machiavélisme  italien et de La mort aux trousses d’Alfred Hitchcock.

Pour essayer de comprendre, il faut commencer par faire table rase de tous les lieux communs véhiculés sur l’Italie durant la période communément appelée « les années de plomb » (années 70 et début des années 80). La version imposée par le Parti communiste et par les gauchistes insinue de responsabilité des américains qui auraient utilisé des nationalistes imbéciles pour freiner leur marche vers le pouvoir. Or les choses se sont déroulées bien autrement.

En réalité, les choses étaient beaucoup plus complexes. Les promoteurs internationaux de cette stratégie dite « de la tension » étaient des puissances étrangères à l'Otan (France, Israël, Allemagne de l'Est, Urss) qui réglaient ainsi leurs comptes sur la scène méditerranéenne. Les exécutants faisaient partie de l'Internationale trotskiste ou encore du Parti communiste et ils étaient protégés, je dis bien protégés, par Gladio, le réseau monté par les américains. Ceux-ci soutenant ouvertement dès le milieu des années 60 la participation des communistes au gouvernement italien.

Avec l'aide précieuse de quelques avocats, historiens et juges, nous avons effectué des recherches et nous sommes parvenus à ces conclusions en accédant aux dossiers judiciaires. Tout cela peut sembler confus 30 ou 40 ans après surtout pour des lecteurs français habitués à un cartésianisme rassurant.

En tout cas, le 2 aout 1980 à la gare de Bologne, nous savons maintenant que ce sont deux gauchistes qui portaient la bombe qui fit, rappelons-le, 81 morts et plus de 200 blessés. Mais très vite, le pouvoir et les medias aux ordres s’empressèrent d’attribuer la responsabilité de ce carnage au mouvement national-révolutionnaire Terza posizione dont j’étais l’un des fondateurs. Nous étions les parfaits boucs émissaires puisque nous étions les seuls en Italie à ne pas avoir de parrains au sein de l’oligarchie en place.

C'est alors qu’a commencé une terrible chasse aux sorcières qui obligea plusieurs dizaines de militants à choisir entre la prison (certains y sont restés plus de dix ans…) et l’exil. Pour ma part j’ai opté pour la seconde solution. S’en suivit « une cavale » à travers l’Europe et surtout à Paris qui dura près de vingt ans.

Les services secrets italiens tentèrent à trois reprises de me faire inculper pour le massacre de Bologne. Lors de la première tentative, ils bénéficièrent même du soutien de la CIA dans leur démarche. Tout cela est raconté dans le livre pour lequel vous m’interrogez ainsi que dans mon précédent ouvrage intitulé L’orchestre rouge édité chez Avatar en 2013.

Quoiqu’il en soit, il fallut attendre la chute de la Démocratie chrétienne au milieu des années 90 pour que toutes les charges qui pesaient contre nous soient levées. La déroute de la Loge P2 – de laquelle faisaient partie tous les dirigeants des services secrets italiens – fit qu'ils passèrent aux aveux et qu'ils furent condamnés. La justice italienne de l'époque démocrate chrétienne avait des points communs avec la justice stalinienne. Aujourd'hui je retrouve les mêmes similitudes dans la justice grecque qui s’acharne contre les dirigeants de l’Aube dorée.

- La cavale est un luxe exigeant, les voyous multiplient les « casses » pour tenir, alors  comment avez-vous pu financer ces années d’ « errance », quels ont été vos moyens d’existence ?

La cavale n'est pas vraiment un luxe. Elle est surtout une école qui vous apprends à la fois à vivre frugalement, à accepter la précarité de la vie, qui est précaire par définition malgré nos exorcismes quotidiens, et, enfin, à porter un regard détaché, à la fois ironique et métaphysique, sur l'existence.

Arrivé en France nous ne pouvions compter que sur l’aide de nos proches et sur la solidarité des réseaux nationalistes. Mais très vite nous dûmes nous organiser et, grâce à l’aide de camarades français qui ont servi de paravents, nous avons créé une entreprise spécialisée dans le tourisme international. Il faut dire que d’autres militants néo-fascistes s’étaient réfugiés en Angleterre et en Espagne ce qui fut utile pour cette entreprise. Rassurez-vous : aucun braquage pour vivre à notre actif !

- En France on vous attribue la paternité de la Casa Pound, est-ce la réalité ?

C'est plutôt flatteur. La Casa Pound a été créée par Gianluca Iannone et je n'en ai jamais fait partie. En revanche, j'ai toujours gardé une relation spéciale et préférentielle avec cette organisation dans laquelle milite d'ailleurs mon fils. J'ai la prétention tout de même d'avoir un peu contribué à en forger la mentalité et à orienter la formation de ses cadres. Je me surestime peut-être, ou je me fais plaisir, qui sait ?

Propos recueillis par Catherine Robinson

(*) Années de plomb et semelles de vent, Gabriele Adinolfi, Les Bouquins de Synthèse nationale, 200 pages, 24 € (+ 3 € de port) à commander à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris (chèque à l’ordre de Synthèse nationale).

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samedi, 27 décembre 2014

Dédiabolisation ou capitulation au FN

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Emmanuel de Gourcy

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Lâcher la proie pour l’ombre, voilà comment le comportement des arrivistes qui se jettent sans réfléchir sur un leurre sont qualifiés par le bon sens multiséculaire.

Le spectacle politique nous a réservé des morceaux de choix à ce sujet : ainsi Sarkozy, le politicien retors promettant de relever et d’assainir le pays, alors qu’à peine élu, il s’est empressé de gouverner en piétinant ses engagements de la veille. Ses rodomontades masquant ses capitulations en coulisses lui ont assuré une défaite, inéluctable dès le départ. Mentir, en dépit de la réalité sue par tous, en promettant ce que les cercles mondiaux ne pourront tolérer, est autorisé pour accéder aux bonnes places. Au diable l’avenir ! L’électeur paillasson doit être flatté le temps d’un scrutin ; on s’essuiera les pieds sur lui durant cinq ans, en bonne démocratie dégénérative.

Le FN, sauce Marine, prend une voie tortueuse encore inédite : celle de l’abandon préalable des valeurs de responsabilité et de continuité, sa marque de fabrique contre les apôtres de la dilution mondialiste. Sous le fallacieux prétexte de dédiabolisation, notion forgée par les commissaires politiques dominants, Marine Le Pen n’ose plus développer les constats tirés de la simple réalité de tous les jours et proposer aux Français les remèdes pour relever une nation en état de déliquescence avancée.

Se former une nouvelle apparence, donner des gages aux obédiences, la pauvrette en est obsédée, et pour elle plus d’unité nationale morcelée, rien sur la famille si honorée et protégée. La lutte contre la culture de mort, cette lubie pour cathos, mais quelle perte possible de voix à gauche !

Le FN et son nouvel état-major feront toute la place aux transfuges militants des nouvelles libertés, l’admission dans le camp « républicain » vaut bien ces avancées.

Ne plus être la cible des agents de la destruction sociale et morale, pour le FN mutant, vaut bien ce virage délicat. Étatisme ringard vivant d’une fiscalité punitive pour l’investissement, ce brevet d’inaptitude à la gestion va le faire rentrer dans le club recherché des partis dits républicains.

Tout cela est un conte de fées politique, le succès ne serait-il pas garanti ? Les grincheux vous rabâcheront qu’oublier les simples règles de prudence morale, défier la famille, révérer le collectivisme étouffant l’activité économique, agiter la démagogie sociale en promettant la lune à un nouvel électorat de substitution, ne plus oser parler d’immigration, voilà beaucoup de gages donnés au système, qui en voudra toujours davantage.

Perdre son âme et ses valeurs, pour entrevoir seulement les prébendes qui s’annoncent, le calcul ne serait-il pas plus naïf que judicieux, car les électeurs méprisés risquent de rester chez eux pour rêver à une démocratie idéale, sans partis mais non sans vertu.

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mardi, 23 décembre 2014

Cette semaine Rivarol sort mercredi !

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16 pages - 3,50 € - chez votre marchand de journaux

Un grand article de Robert Spieler sur les 40 ans du PFN

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Sortie du n°4 des Cahiers d'histoire du nationalisme

consacré au PFN cliquez ici

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Dans l'Action française : un entretien avec Aramis sur son nouvel album "CA CALME..."

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Dans les kiosques ou en cliquant ici

En savoir plus sur l'album d'Aramis cliquez ici

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lundi, 22 décembre 2014

Deux photos et c’est déjà le Grand Remplacement

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Noël 1964 à l'Eysée

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Noël 2014 à l'Elysée

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire cliquez ici

Deux photos circulent sur les réseaux sociaux. Deux photos prises à 60 ans de différence. Deux photos qui résument l’état de la France, et ce qu’elle est devenue. Deux photos qui laissent présager un avenir encore plus sombre que ce qu’ose décrire Eric Zemmour dans son épais ouvrage sur la décrépitude de la France.

Les deux photos sont prises toutes les deux à l’Élysée, à l’occasion de la fête de Noël. La première montre le général de Gaulle entouré de petits Français, les petites filles sont en robes à smock et les garçons en costume sombre. Tous tendent les bras vers le Président dans la salle des fêtes. La photo est en noir et blanc. La seconde photo est forcément en couleur puisqu’elle est prise en décembre 2014 dans la cour de l’Élysée où le président Hollande avait convié des jeunes venus de diverses régions de France à venir assister à la mise en lumière de l’arbre de Noël. Et il n’y a pas que la photographie qui est en couleur, mais l’ensemble des enfants représentant la diversité. À une exception près : il n y a pas un enfant blanc…

Erreur de casting des services du protocole élyséen ou volonté délibérée d’illustrer le discours d’inauguration du musée de l’Immigration prononcé la veille à Paris ?

Pour ma part, je pense que le président Hollande, dans sa grande magnanimité, a voulu démontrer que la théorie de Renaud Camus sur le Grand Remplacement était déjà une réalité.

Et cette théorie, qui a coûté sa place de débatteur à Éric Zemmour sur une chaîne parait-il indépendante, nous éclate quotidiennement à la figure. Il suffit de lire les journaux, locaux notamment. Pas de regarder la télé très discriminatoire en matière de nouvelles, ni d’écouter vos radios d’État – n’en parlons même pas, tant elles sont le reflet de la « bobotisation » des cerveaux – ou vos radios dites libres qui se contentent de nous livrer les dépêches de l’AFP (« Agence Factice de Presse »). Vos journaux locaux dont les journalistes rapportent scrupuleusement les mains courantes ou autres rapports de police qui, eux, ne font pas dans le détail et rapportent la réalité des faits divers de notre vie quotidienne. Vie loin d’être triste car elle ne passe pas par la case censure dite « Cazeneuve ».

Et là, c’est un festival à peu près représentatif de la faune qui peuple nos prisons, ce qui est, somme toute, normal, vue que toutes les statistiques… Mais là, on va m’accuser de racisme, d’islamophobie, de zemmourisme ; mieux vaut me contenter de trois petit points à la ligne…

Eh oui, Mesdames et Messieurs de la gent journalistique et politicienne qui vivez avec œillères, boules Quies et pince-nez, vous vivez dans votre tour d’ivoire, entourés de vos « ismes », de vos beaux sentiments, refusant toute compassion au bon peuple de souche ou à celui qui s’est intégré si bien qu’on ne le distingue plus que comme français non pas de papier, mais de cœur, d’intelligence et de culture.

Pour vous, le Grand Remplacement à venir est déjà là dans de nombreuses villes et banlieues, et vous trouvez cela parfaitement normal car cela fait partie de la mondialisation et de la médiocratie que vous souhaitez. Car vous ne voulez pas que le peuple ait une âme. Ni un passé. Et encore moins une culture qui lui soit propre.

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