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jeudi, 02 juillet 2015

YASSIN SAHLI : UN MONSTRE SI ORDINAIRE Les médias tentent d’occulter la dimension islamiste du meurtrier terroriste

Yassin_Sahli.jpgRaoul Fougax

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Les journalistes ont été très déçus par la conférence de presse du procureur de la république affirmant que le décapiteur terroriste de l’Isère était bien un islamiste passé à l’acte.

Une campagne vis-à-vis de l’opinion publique a été mené avec la complicité des avocats pour désislamiser les actions de Yassin Sahli. On aurait eu finalement, selon ses dires,  un acte de vengeance mis en scène pour attirer l’attention. On se demande jusqu’où peut aller le dénie de la réalité pour empêcher un rejet des islamistes par la population.

On a affaire à un fou de dieu,  un islamiste radical qui est passé à l’acte dans une tentative de terrorisme après avoir tué, pour des raisons au départ  privées, son employeur. Le déclencheur de l'hystérie meurtrière est privé, mais l’action est terroriste et islamique : tête coupée, inscriptions religieuses, attentat suicide…..

Qui peut en douter ? La preuve par l’absurde

Si, par exemple aux USA, un employé blanc, camarade de travail d’un noir l’avait, par vengeance, pendu à un arbre devant une croix enflammée en tenue du Ku Klux Klan…. Aurait-on un  seul instant donné du crédit à ses déclarations s’il avait affirmé, même relayé par un avocat, qu’il n’était pas raciste, qu’il n’avait pas commis un crime de haine, et que c’était juste une mise en scène pour attirer l’attention des médias ?

Les enquêteurs ont découvert, dans son téléphone portable, un selfie macabre, pris avec la tête de sa victime et envoyé à un correspondant via une application de messagerie instantanée. Le numéro de téléphone du destinataire est canadien, mais les enquêteurs ont identifié un djihadiste français présent dans les zones de combats syriennes et répertorié parmi les 473 djihadistes français actuellement sur place. Il s’agit de Yunes-Sébastien V-Z., un Français âgé de 30 ans, que Yassin Salhi connaît depuis 2006 et qui n’avait pas été repéré par les services de renseignement avant son départ pour la Syrie en novembre dernier.

Le procureur de Paris, François Molins, a révélé hier, qu’après plusieurs voyages au Maroc et en Arabie Saoudite en 2003-2004, il s’est rendu en Syrie en 2009 pendant un an, avec femme et enfants, d’après sa sœur. Là, Yassin Sahli dit avoir appris l’arabe. Un de ses anciens professeurs de sport assure toutefois qu’il y a fréquenté une école coranique. «Quand on va dans une école coranique, ce n’est pas pour apprendre l’arabe, c’est pour tout autre chose», a estimé François Molins.

À l'inverse d'un Mohamed Merah ou plus récemment des frères Kouachi ou d'Amédy Coulibaly, qui avaient proclamé avant leur mort leur affiliation à l'islamisme le plus radical, Salhi a contesté en garde à vue toute motivation religieuse. Mais pour la justice, le patron de son entreprise de transport, Hervé Cornara, qu'il a avoué avoir tué, est bien une nouvelle victime du terrorisme islamiste, six mois après les attentats de Paris et deux mois après l'assassinat d'Aurélie Chatelain dans un parking de Villejuif (Val-de-Marne).

La terreur djihadiste continue à frapper et la presse reste tétanisée par son idéologie anti raciste et sa peur de la montée d’un réflexe de salut public dans la population.

08:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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