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samedi, 07 avril 2018

Le Pen, c’est un peu de notre patrimoine. C’est la dernière bête (immonde, bien sûr) de scène.

Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici

Tout ou presque a été dit, écrit, raconté sur lesdits Mémoires, que ce soit avant, pendant ou après la sortie. Souvent, l’auteur s’est lui-même chargé de la promotion de son ouvrage, avec le talent (immense) qu’on lui connaît : c’est toujours, sur les plateaux de télévision, la même silhouette d’ours érudit, la même gourmandise visible à incarner le diable en personne, la même rhétorique fluide et robuste ; l’homme et son masque n’ont pas pris beaucoup de rides. On commence même à le laisser parler quand il est interrogé : il faut dire qu’avoir eu raison avant tout le monde, cela vous pose un homme, fût-il nonagénaire. Reconnaissance tardive, mais c’est déjà ça.

Ses Mémoires surprennent. Bien sûr, il y a une quantité de choses que l’on s’attendait à y trouver, et pour lesquelles on peut acheter le livre. Les pages de Jean-Marie Le Pen sur l’amour de la France, sa condition de pupille de la Nation, son engagement en Algérie et sa vie étudiante dans le quartier Latin relèvent maintenant du chromo, et elles sont à ses discours ce qu’une cascade en hélicoptère était à un film de Belmondo : on l’attend, on ne s’en lasse pas et c’est même pour ça qu’on paie sa place.

On s’attend aussi à un exercice de sincérité ; là encore, on en a pour son argent. Sur De Gaulle (hautain, moche, narcissique, menteur etc.) et Pétain, sur les communistes français (leur lâcheté, leur omniprésence dans les médias du temps, leur aveuglement), sur la presse en général, Le Pen travaille au scalpel, avec beaucoup de justesse et une froideur clinique. À mon humble avis, tout est vrai.

Mais, au-delà de ce que l’on s’attendait à trouver, il y a aussi et peut-être surtout un ton, une voix, un véritable style d’écrivain (eh oui !). L’éducation des jésuites, me direz-vous, qui obligeaient les petits Vannetais du collège où étudiait le jeune Le Pen à apprendre des centaines de vers grecs, latins et français chaque trimestre. Cela forge, certes, davantage que les Pokémon. Mais, à mon sens, cela ne suffit pas à expliquer la richesse et la finesse de ces Mémoires : tour à tour lyrique, grandiose, tendre, émouvant, truculent ou rigolard, le vieux briscard de la droite est incroyable. Tout bonnement. Il ne semble pas y avoir de recomposition, de réinvention des faits dans ces pages. On ne voit pas les coutures, tout est parfaitement exécuté ; on partage son émotion (à son départ de l’Indochine par exemple), ses emportements, ses joies et ses admirations. Ne serait-ce que pour le style, ces Mémoiresméritent déjà amplement d’être lus.

Et puis, enfin, Le Pen, c’est un peu de notre patrimoine. C’est la dernière bête (immonde, bien sûr) de scène. Avant le triomphe des loukoums de sous-préfecture et des petits banquiers gommeux, il y avait des tribuns et nous l’avons oublié. Ca cognait dur, ça buvait apparemment ferme, on s’emportait avec des formules à la française (l’éloquence et la gouaille, l’argot, la métrique et la culture classique : comme un Audiard, quoi) ; la politique était un métier d’excessifs, le genre dangereux, du brutal.

En refermant ce premier tome, on attend impatiemment le deuxième, bien sûr, sonné par le destin et la faconde du vieux chef. Clou du spectacle, une discrète métaphore nous est peut-être livrée à la page 55 : « J’ai même persuadé ma mère que nous avions découvert un trésor et, de guerre lasse, pour ne plus m’entendre, pour me confondre (ou l’avais-je à moitié convaincue ?), elle m’a accompagné le chercher. Il n’y avait rien, bien sûr. »

Eh non, chers électeurs, il n’y avait rien. Peut-être. Mais c’était rudement bien raconté.

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vendredi, 06 avril 2018

Le témoignage vibrant d’Hubert de Mesmay contre le néo-FN marino-philippotiste

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Jérôme Bourbon

HUBERT de Mesmay, ancien conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, militant du Front national pendant plus de trente ans, est un homme d’honneur et de fidélité. Fidélité à ses engagements, à la parole donnée, à ses convictions, à ses amis, au combat national. Aussi a-t-il vécu très douloureusement la révolution copernicienne qu’a connue le Front national sous l’ère de Marine Le Pen. L’abandon des fondamentaux, le mépris de la base, des militants sincères et désintéressés l’ont choqué, l’odieux parricide exécuté par Marine Le Pen envers un père auquel elle doit tout a achevé de l’ulcérer, de l’écœurer. Pour Hubert de Mesmay le Front était une grande famille et Marine Le Pen, cornaquée par Philippot, en a changé l’âme et le cœur nucléaire : gauchisme économique et sociétal, démagogie à tous les étages, promotion d’arrivistes et d’invertis, incompétence totale sur le plan technique, souverain mépris des militants et des cadres qui sont traités comme de la piétaille et qui n’ont qu’un droit : se taire, obéir inconditionnellement sans se poser (ni poser) de questions.

Ce sont toutes ces dérives programmatiques et doctrinales, toutes ces trahisons politiques, humaines et morales qui expliquent pour l’auteur l’échec à la présidentielle et aux législatives de 2017 et singulièrement le crash du 3 mai. Si l’on veut faire le bien autour de soi, en politique, comme dans la vie, il faut avoir non seulement des principes, mais il faut avoir du cœur, il faut aimer les gens, être à l’écoute, ne pas se montrer méprisant et arrogant, ne pas croire que l’on sait tout et que l’on n’a besoin de personne. Pour l’auteur Marine Le Pen a péché par démesure, par hybris : elle a pensé qu’elle pouvait tirer un trait sur quarante ans de Front national, se comporter en infirmière politique qui, avec quelques brancardiers, Aliot, Philippot, Collard, euthanasie le père, lui administre la piqûre létale sans en subir à un moment ou à un autre les conséquences politiques, humaines et spirituelles. Mais l’homme est responsable de ses actes et toutes les fautes, surtout lorsqu’elles sont lourdes, tous les crimes, surtout s’ils sont affreux, se payent cher un jour ou l’autre. On n’a pas assez noté que le débat calamiteux du 3 mai 2017 arriva jour pour jour deux ans après la suspension de Jean-Marie Le Pen par le bureau exécutif. Les sept mercenaires avaient agi en mai 2015 tel un peloton d’exécution, deux ans plus tard Marine Le Pen s’est elle-même exécutée. Après avoir voulu suicider le père, elle s’est suicidée elle-même. Il y a dans tout cela l’expression d’une justice immanente.

DU PARRICIDE AU “PARTICIDE”

En homme sincère, passionné et désintéressé, soucieux d’avoir pour seule boussole la recherche de la vérité, désireux de donner un témoignage authentique, de raconter ce qu’il a vu et entendu, Hubert de Mesmay retrace minutieusement, en entomologiste avisé, les étapes successives de ce grand remplace- ment à l’intérieur du Front national : grand remplacement des idées, des hommes, des âmes. Il relate en détails, avec une plume sûre et des propos clairs et incisifs, tous les événements qui se sont succédé depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la présidence du FN lors du congrès de Tours en janvier 2011 et qui ont conduit au désastre de 2017 et à l’élimination d’une formation vieille de près d’un demi-siècle puisque la benjamine de Jean-Marie Le Pen veut en changer le nom. Ce qui est somme toute logique, c’est la dernière étape de son œuvre de liquidation. Après avoir voulu euthanasier le père, elle entend liquider le parti. Après le parricide, le “particide” !

Hubert de Mesmay retrace toutes les purges, les exclusions et épurations de militants valeureux et honnêtes, l’abandon du combat pour la famille et l’accueil de la vie, l’absence du Front national et de ses principaux dirigeants dans le combat contre le “mariage“ homosexuel, contre le lobby LGBT, contre la théorie du genre. Comment peut-on prétendre défendre la civilisation si l’on ne défend pas le principe du mariage entre un homme et une femme, si l’on n’affirme pas clairement qu’un enfant doit avoir un père et une mère ? L’auteur stigmatise également le renoncement au combat contre l’immigration et l’islamisation, l’islam étant pour Marine Le Pen compatible avec la France qu’elle confond avec la République.

Il faut lire ce témoignage poignant et authentique d’un valeureux soldat du FN canal historique, canal honoraire qui démontre qu’il n’a rien à voir avec un néo-FN canal hystérique et canal “déshonoraire”.

Autopsie d’un crash annoncé, par Hubert de Mesmay, 276 pages avec appareil de notes, plusieurs annexes et un glossaire. Editions Synthèse nationale, décembre 2017.

RIVAROL numéro 3323 du 28 mars 2018, page 10. Editions des Tuileries, 19 avenue d’Italie, 75 013 Paris.

Le site de Rivarol cliquez ici

Le livre d'Hubert de Mesmay :

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Michel Geoffroy : Qu’est-ce que la Super Classe Mondiale qui nous dirige ? Réponse en 10 points

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Michel Geoffroy Polémia cliquez ici

1/ La Super Classe Mondiale (SCM)n’est pas un fantasme : elle existe bien et elle a pris le pouvoir en Occident et notamment en Europe Occidentale.

Elle est propriétaire des médias, elle finance le microcosme culturel, les ONG et les groupes de pression et elle impose partout une politique qui va à l’encontre de la volonté du corps électoral. En France elle a réussi à faire élire son candidat lors de la présidentielle de 2017 : Emmanuel Macron

2/ La SCM correspond à la domination sans limite de l’économie et de la finance sur la société et sur la souveraineté politique, qui s’est produite à la fin du XXème siècle.

La SCM regroupe les super riches qui veulent s’enrichir toujours plus, grâce notamment à la dérégulation économique et financière. Grâce aussi à la modification des lois fiscales à leur profit. Grâce enfin au « socialisme des riches » qui consiste à mettre à la charge de la collectivité les charges induites par la mise en œuvre des politiques libre-échangistes, pendant que ses bénéfices reviennent à la seule oligarchie

La SCM incarne la domination sans partage de la loi de l’argent, donc la réduction des hommes à l’état de simple ressource au service des plus riches.

Pour cette raison on ne pourra remettre à sa place la SCM, si on ne régule pas l’économie et la finance mondiales

3/ La SCM incarne aussi le retour d’une vieille eschatologie: la prétention hérétique de bâtir le paradis sur terre et d’unifier le genre humain, sans attendre la venue ou le retour du Messie, prétention qui a été reprise par le messianisme protestant et sa croyance en la destinée manifeste des anglo-saxons. Cetteeschatologie fonde le projet cosmopolite ou mondialiste de la SCM, qui se prétend éluepour ce faire.

Ce projet est bien un complot contre la liberté, la souveraineté et l’humanité de l’homme. Car le gouvernement mondial n’ouvrirait pas la voie à une « démocratie planétaire » mais au contraire à la dictature mondiale de l’oligarchie.En accusant les autres de complotisme la SCM pratique en réalité l’inversion accusatoire.

4/ La SCM est une classe sociale : c’est une oligarchie transnationale qui partage plus de traits communs qu’avec sa population d’origine. C’est une classe qui se croit suffisamment éclairée pour prétendre faire le bien des gens malgré eux.

Elle correspond au parti de Davos : de ceux qui se rencontrent tous les ans lors du World Economic Forum de Davos, qui partagent la même vue du mondelibérale/libertaire et cosmopolite et qui l’imposent aux gouvernements.

5/ La SCM a pris le pouvoir en Occident grâce à la conjonction de trois changements historiques majeurs au cours du XXème siècle : l’avènement de la surpuissance anglo-saxonne, la fin du socialisme et du communisme et enfin la mondialisation de l’économie. La fin du socialisme et du communisme a notamment provoqué le grand soulagement des super-riches qui n’ont plus à craindre en Occident une révolution qui menacerait leurs privilèges et leurs intérêts : avec l’immigration, les délocalisations et bientôt l’intelligence artificielle, ils pensent même avoir trouvé le moyen de remplacer les peuples puis de se passer d’eux. Et la mondialisation a donné aux grandes entreprises transnationales plus de pouvoirs que de nombreux Etats, de plus en plus paupérisés.

Les milliardaires anglo-saxons ont toujours eu la prétention de gouverner le monde. Mais à la fin du XXème siècle, ils ont fini par croire qu’ils en avaient désormais la possibilité.

6/ La SCM fonctionne par la mise en synergie de 4 cercles ou engrenages: le cercle de la richesse financière et économique transnationale, le cercle des médias et de la culture, le cercle des organisations non gouvernementales et de la société civile, enfin le cercle des élites publiques. Le cercle de la richesse financière et économique transnationale est celui où la puissance est la plus concentrée et la plus opaque : il dirige, influence et achète tous les autres cercles.

Le premier cercle ne comprend que quelques milliers d’individus, mais les autres cercles sont plus nombreux, en particulier parce qu’ils regroupent des idiots utiles.

La SCM repose pour cette raison sur un pouvoir impersonnel, désincarné et collégial donc insaisissable (par opposition à la tradition de l’incarnation du pouvoir en Europe)

7/ La SCM est une oligarchie et non pas une élite : elle préfère toujours l’influence des autres à l’engagement personnel direct.

C’est pourquoi on peut assimiler son action et son projet à un complot, car elle refuse de le soumettre au verdict démocratique : elle veut au contraire l’imposer subrepticement en le rendant inéluctable. Pour cette raison elle s’est rendue maîtresse du pouvoir médiatique en Occident, qui sert à ahurir la population, à diffuser l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite et à diaboliser tous ceux qui s’opposent au projet de la SCM.

8/ La SCM fait avancer son projet et son agenda selon une dialectique du chaos et du contrôle. Elle sème le chaos partout comme moyen de détruire la résistance psychologique et l’homogénéité des peuples : c’est principalement le rôle dévolu au chaos migratoire en Europe. Mais aussi au chaos économique, conséquence de la dérégulation systématique, qui place les populations en insécurité économique et sociale croissantes. Ou au chaos moral qui sert à déstructurer les personnalités. Enfin la SCM ne répugne pas à la guerre comme moyen chaotique.

Le chaos sert ensuite de prétexte à l’instauration du contrôle : la SCM substitue à la souveraineté nationale, le contrôle de la population, qui correspond à l’instauration de la post-démocratie en Occident. La post-démocratie illustre le caractère totalitaire du gouvernement mondial que la SCM voudrait instaurer à son profit : un système où les peuples se voient retirer le pouvoir de changer de politique, où les juges supplantent les législateurs et dont l’Union Européenne constitue le laboratoire

9/ L’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite a été le principal vecteur de l’instauration du chaos au service de la SCM en Occident. Parce qu’elle a contribué à détruire toutes les régulations qui faisaient obstacle à l’instauration du règne de l’argent. Et parce qu’elle a contribué à diffuser un individualisme radical qui détruit tout ordre social et qui ouvre la voie à la marchandisation du monde et finalement de l’homme lui-même.

Mais la SCM pratique le double standard permanent : dans son comportement interne elle fait tout le contraire de la doxa libérale/libertaire qu’elle préconise pour le reste de la population : elle est hiérarchique, patriarcale et elle aspire au monopole, au pouvoir opaque et au contrôle, non pas à la liberté, à la transparence et à la concurrence

10/ La SCM a réussi à mettre l’Europe en servitude et à s’enrichir démesurément. Par contre elle va échouer au XXIème siècle à contrôler le monde. La SCM n’est donc pas omnipotente: en fait le monde est en passe d’échapper aux mondialistes, en particulier parce que le cœur nucléaire de la SCM -les pays anglo-saxons- est entré en déclin, et parce que le monde devient multipolaire. L’idéologie de la SCM peine à s’imposer partout et en Europe même, elle soulève une opposition croissante.

L’oligarchie en a bien conscience et il ne faut donc pas exclure que la SCM ait recours à la guerre mondiale pour tenter de garder son leadership coûte que coûte.

C’est aussi pourquoi les Européens doivent se libérer de la tutelle de la SCM, qui ne peut que conduire à leur destruction, et pour cela, s’ériger en pôle de puissance autonome.

La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy, Editions Via Romana, 475 pages, 24 €

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mardi, 03 avril 2018

Minute change sa présentation

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 02 avril 2018

Scrignac. La tombe de l’abbé Perrot profanée avec des slogans antifas

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Source Breizh-info cliquez ici

Croix celtique brisée, pierre tombale dégradée, tags « FTP » et  « Fascistes dehors »,la tombe de l’abbé Perrot à Scrignac, a été profanée. Les marches de La Chapelle ont aussi été taguées : « Pas de repos pour les merdes nazies ! ». 

Alors que ce lundi 2 avril se tenait à Scrignac la traditionnelle commémoration en hommage à l’Abbé Yann Vari Perrot cliquez  ici – grand défenseur de la Bretagne au 20ème siècle – à laquelle participent notamment des militants nationalistes bretons, ces derniers ont eu la désagréable surprise de découvrir que la tombe de l’Abbé Perrot avait été profanée, avec des tags revendiquant clairement l’action perpétrée par l’extrême gauche et les antifas qui ne respectent pas même la mémoire d’un homme décédé.

Croix celtique brisée, pierre tombale dégradée, tags « FTP » et  « Fascistes dehors », le tableau n’est pas joli joli. Les gendarmes étaient présents ce lundi matin, sans que l’on sache si des relevés d’empreinte ont été effectués pour tenter de retrouver les auteurs de cette profanation.

« Toucher à nos morts, c’est le summum de la saloperie. Ces gens là n’ont pas de face et se sentent d’agir en toute impunité», nous confie un militant particulièrement indigné par cet acte odieux.

Dès ce lundi, les militants se relayaient pour nettoyer et effacer cet affront, cette atteinte à la mémoire d’un homme sans qui, sans doute, il ne leur serait même pas possible aujourd’hui d’écrire ces insanités en langue bretonne.

Les auteurs de cette profanation seront-ils retrouvés, poursuivis et condamnés ? L’extrême gauche, en Bretagne notamment mais pas que, semble bénéficier d’une certaine impunité, tout du moins d’une tolérance de la part des autorités et de la magistrature – les récents évènements de Nantes (occupation illégale, violences sur des étudiants opposés aux grèves, aide à l’immigration clandestine...) ou de Montpellier (blocage, violences...) l’ayant encore récemment démontré.

Deux plaintes (dont une au nom de la paroisse de St Herbot, dépendant de l’évêché de Quimper) vont être déposées dans la semaine.

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samedi, 31 mars 2018

L’Union européenne contre les enfants Hallyday

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Franck Buleux

Dans le litige familial qui oppose les enfants légitimes de Johnny Hallyday, Laura Smet et David Hallyday, et sa dernière épouse, veuve de la star française et représentante légale de leurs deux enfants adoptés, Laëtitia Smet, il a été évoqué de nombreux aspects, sauf un, l’essentiel : le droit international privé et son application.

Le droit international privé est la branche du droit qui représente les normes applicables lorsqu’il existe un élément d’extranéité au sein d’un règlement, voire un conflit, juridique : par exemple, je suis français, mais je détiens un bien immobilier au Maroc ou je suis russe, mais je me suis marié en Belgique (avec un contrat de mariage issu du droit belge) et mon lieu de résidence est en France… La mondialisation des échanges et une certaine « mode » ont développé la pratique de ce droit. Et comme toute pratique qui se développe, les litiges se sont accrus, le plus souvent dans la détermination du droit applicable, avant même d’apporter une solution.

En matière de succession, puisque c’est ce qui nous interpelle ici, le droit français a longtemps dérogé au principe de l’universalité du patrimoine. En effet, il est traditionnel de définir que le patrimoine d’une personne, vivante ou non, est constitué de l’ensemble de ses actifs et de ses passifs (dettes) : la différence constituant, en cas de solde positif, l’actif net.

Il apparaissait (vous noterez que j’écris au passé…) que l’ensemble des biens successoraux pouvait donc ne pas être soumis à une loi unique : les biens mobiliers étaient soumis au lieu de résidence et les biens immobiliers en fonction du droit du sol, c’est-à-dire du lieu de la situation de l’immeuble. Sans texte législatif, la France s’appuyait sur la jurisprudence de la plus haute juridiction judiciaire privée française, la Cour de cassation, qui opérait effectivement une distinction, parmi les biens successoraux, entre les meubles (soumis à la loi du dernier domicile du défunt) et les immeubles (régis par la loi de leur lieu de situation). Ainsi, le droit international privé français n’assurait l’unité successorale du patrimoine du défunt que pour la partie mobilière de la succession (meubles meublants, objets de valeur, mais aussi patrimoine financier constitué par exemple de comptes titres bancaires).

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mercredi, 28 mars 2018

Sous les pavés, Paris-Plages

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Patrick Buisson

« Les hommes font l’histoire mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. » Jamais la maxime de Raymond Aron ne se sera mieux appliquée qu’aux enragés de Mai 68. Croyant combattre l’ordre bourgeois, ils lui ont offert une seconde jeunesse en opérant la convergence entre une révolte individualiste et les besoins économiques et sociaux du néocapitalisme dont la stratégie de développement postulait une révolution culturelle, la liquidation du vieux monde et de cette France antiéconomique, dont le fond anthropologique fait d’entraide et de gratuité restait réfractaire à la modernité. Impulsivité et compulsivité, indifférenciation et illimitation : l’imaginaire libertaire de Mai 68 entra en résonance avec l’hybris du “capitalisme impatient”. Croyant ébranler les colonnes du temple consumériste, ils ont gravé sur les murs de Nanterre et de la Sorbonne les nouvelles tables de la loi de l’ordre marchand : “Prenez vos désirs pour des réalités”, “Jouir sans entraves”, “Tout tout de suite”, “Il est interdit d’interdire”, “Vivre sans temps mort”. Sous les pavés, on sait maintenant qu’il n’y avait pas la plage mais Paris Plages.

Il est vrai qu’avant de faire irruption sur la scène politico-sociale, la jeunesse avait été érigée en marché et le jeunisme en idéologie organique de la société de consommation naissante. Au début des années soixante, le transistor fut le médium d’un vaste processus d’unification des pratiques socioculturelles, en même temps que le vecteur d’une domestication du peuple adolescent. Saluons ce double coup de génie qui consista à convertir la rage improductive de l’adolescent œdipien en une attitude directement exploitable par le marché, tout en la retournant contre les figures d’autorité et les institutions qui faisaient obstacle à l’avènement du tout-marchandise.

Des millions de jeunes vécurent leur soumission au nouvel ordre marchand non comme une aliénation mais comme une modalité socialement valorisante d’une révolte sans concession. Ils s’étaient rêvés en James Dean, ils se retrouvèrent en idiots utiles de la révolution consumériste.

Source : Valeurs Actuelles 22/03/2018

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mardi, 27 mars 2018

Pourquoi je vous conseille vraiment de lire le livre de Jean-Marie Le Pen

27545446_1839750939380117_2476313932718033220_n.jpgAnne Lauwaert

Riposte laïque cliquez ici

Je viens de terminer le livre de Jean-Marie Le Pen. Je ne vais pas vous le « résumer » mais vous énoncer les raisons de l’acheter et, surtout, de le lire.

– En premier lieu il faut l’acheter pour faire un pied de nez aux pisse-vinaigre, c’est une très bonne raison !

– C’est une brique de 403 pages qui contient un index très fouillé et une chronologie qui permet de replacer beaucoup d’événements à leur place

– Le style est rapide, direct, concret aux antipodes de l’hexagonal ou de la novlangue politiquement correcte.

– Les raisonnements sont terre à terre, exemple :  La torture ? « les ordres étaient de juguler le terrorisme par tous les moyens (…) il y a eu des interrogatoires musclés (…) l’armée française revenait d’Indochine, là-bas elle avait vu des violences horribles qui passent l’imagination (…) les moyens qu’elle employa furent les moins violents possibles. Y figurent les coups, la gégène et la baignoire, mais nulle mutilation, rien qui touche à l’intégrité physique » Lors d’une enquête, le préfet d’Oran répond à un pasteur suédois : « Monsieur le pasteur votre protégé, ses couilles il les a toujours ? » «Oui, répondit interloqué l’homme du nord. » – « Pas les militaires français qui se font prendre en opération, ni les musulmans que le FLN massacre : il les leur coupe et il les leur fourre dans la bouche. Je tiens les photos à votre disposition »…

– Jean-Marie Le Pen est un personnage, un gaillard en chair et en os, lourd comme un cheval de trait paysan, équilibré comme un marin qui tangue et qui roule, décidé comme un para de La Légion, solide comme un roc dans la tempête mais aussi frétillant quand il s’agit de femmes et émouvant quand il s’agit des animaux et de ses chiens. Il est issu d’une famille pauvre, marins du côté de son père, paysans du côté de sa mère, il fait l’école et un sévère collège des jésuites puis l’université en droit. Est refusé comme soldat car trop jeune pour faire la guerre en 40. En 1953, il organise des secours aux sinistrés des inondations hollandaises. Il s’engage dans la Légion, fait l’Indochine, Suez et l’Algérie. Sans doute dérange-t-il tant parce qu’il est l’antithèse des baudruches politiquement correctes qui actuellement tiennent le haut du Smartphone. Retourné au civil, il gère une maison de disques. Il suit un parcours politique qui va mener à la création du Front National mais ça ce sera pour le deuxième tome.

– Il nous raconte un temps que plus personne ne connaît : il naît dans le village la Trinité-sur-mer, son grand-père est pêcheur, son père devient cap-hornier puis pêcheur et sera tué quand son bateau sautera sur une mine. J.M devient donc pupille de la Nation, « un peu plus français que les autres ». Il nous raconte comment c’était « avant » : la vie dure, les « métiers d’enfer » quand il était marin-pêcheur lui-même ou mineur dans une mine de charbon belge. Le bonheur en chantant et puis les premières BD, la collection Nelson, la machine à coudre Singer, le rouge à lèvres rouge baiser, les manteaux d’Astrakhan. Ben oui, comme quand nous étions enfants. Le peuple a arrêté de chanter quand le transistor est arrivé ; la liturgie romaine et le chant grégorien ont été remplacés par des niaiseries ; la musique classique et la poésie par le rap barbare. Ben oui.

– Bref il nous raconte l’envers de l’Histoire depuis 1928 jusqu’à nos jours, avec ses mises au point concernant Vichy, De Gaulle, les guerres et l’Algérie, mai 68 et les catastrophes causées par les communistes, les socialistes et la gauche.  Mais aussi les occasions manquées de ce qui allait devenir le Front National.

– Et, bien sûr Le Pen ne serait pas Le Pen s’il ne décochait pas quelques petites piques par exemple à l’encontre de ceux qui ont la mémoire courte…

Après avoir lu ce livre. Nous avons l’impression de vivre dans une époque terrible, mais en fait cette époque terrible dure depuis des décennies, si pas de siècles. Comme dans les familles, les clubs ou les entreprises, tout irait bien s’il n’y avait pas, toujours, un emmerdeur pour semer la zizanie, ainsi les allemands, les communistes et actuellement l’immigration, l’islamisme, le mondialisme, etc. A chaque fois les gens « normaux » qui ont du bon sens (paysan) doivent se battre contre l’absurde qui coûte cher et qui tue.

On peut aimer ou ne pas aimer cet homme, dans les deux cas cela vaut la peine de lire son livre car au-delà de sa biographie personnelle, qui n’est pas banale du tout, il nous décrit un temps qui n’existe plus et que j’ai eu du  plaisir à retrouver, sans être d’accord avec lui sur tout. Il m’a rappelé mes grands-parents paysans, mais aussi ce jour où mon père, après avoir écouté le journal parlé à notre petite radio nous dit « Dien Bien Phu est tombé… la guerre est finie… » Enfin je comprends ce que signifiaient les « Poujade avait raison » peinturlurés sur les murs que nous voyions quand nous descendions vers le Sud pour aller camper. Et puis, pèle mêle, entre « Les âmes mortes » de Gogol et « Les silences du Colonel Bramble » de Maurois, les livres de Lartéguy que mon père me permettait de lire pendant que nous étions couchés à rôtir sur les rochers de La Ciotat.

J’ai eu un ami très cher, aujourd’hui décédé, colonel de l’armée suisse, né lui aussi dans les années 20, avec qui je n’étais pas d’accord sur tout, mais avec qui il était passionnant de bavarder entre personnes éduquées. Lui, ingénieur, chef de grosse entreprise, avait fait latin grec, moi, physiothérapeute, j’avais fait latin math ce qui me donnait quand même un peu de crédibilité, malgré la différence d’âge et d’expérience.

Quand je vois à la télé les hystériques écervelées qui s’esclaffent à gorge aussi déployée qu’une porte cochère, qui criaillent et coupent la parole comme si leur maman ne leur avait pas appris les bonnes manières, je me dis, en pensant à cet ami, que, ô combien aux antipodes de la télé, cela doit être des moments rares de pouvoir rencontrer le Vieux Menhir et passer avec lui une soirée à parler entre gens qui ont reçu « une éducation », avec un bon p’tit calva et les chiens couchés devant le feu ouvert… et, pendant que les défenses arrogantes du Vieux se fondent, partager des confidences qui n’auront vécu qu’un seul soir…

Il y a dans ces Vieux (= encore plus vieux que moi) une consistance indépendante de l’air du temps, un fond solide comme celui qui se dépose au fond des pots de confitures. Quand j’étais petite c’était encore « comme ça ». Aujourd’hui, tout est différent. Les jeunes découvriront dans ce livre l’ambiance de leurs grands-parents et surtout des opinions pas politiquement correctes. Pour les vieux… ben oui… c’était mieux, plus vrai, avant… C’était mieux quand c’était pire… Et puis la question amère : et maintenant, qu’est ce que nous allons pouvoir faire pour nous sortir de ce merdier désespérant ?

NDLR SN :

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dimanche, 18 mars 2018

JEAN-MARIE LE PEN VS GÉRALD DARMANIN : UN MONUMENT NATIONAL EST NÉ CHEZ LÉA SALAMÉ

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Dominique Monthus Boulevard Voltaire cliquez ici
 
Jean-Marie le Pen est devenu à la mode, on se l’arrache. Mieux, on l’écoute, on le laisse parler.
 
Tant pis pour M. Darmanin et la haute estime qu’il a de lui-même : la star, jeudi soir, ce n’était pas lui, mais Jean-Marie Le Pen, son contradicteur « surprise ». En fait, M. Darmanin le savait bien, et l’occasion était bonne – toute sa carrière, de Sarkozy à Macron, montre d’ailleurs que c’est un adepte presque addictif du kairos – de redorer son blason terni par les affaires que l’on sait à l’or inoxydable mais désormais tendance du Menhir.

Car l’événement est là : Jean-Marie Le Pen est devenu à la mode, on se l’arrache. Mieux : on l’écoute, on le laisse parler, comme un vieux sage, on admire l’agilité intellectuelle, la cohérence de la pensée sur la longue durée, on respecte le vieil homme. Qu’il est loin, le temps où on le coupait, le provoquait, où on refusait de débattre avec lui. Ils doivent être nombreux, les journalistes, les hommes politiques, à… j’allais dire « se retourner dans leurs tombes ». Mais ils sont toujours là, nombreux donc, comme Jacques Chirac, à se pincer, ou à se demander comment on en est arrivé là. Ou comme Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde :

« Il n’existe pas […] de meilleur remède à l’impopularité, qu’une bonne cure d’éloignement. Cela pourrait s’appeler le « syndrome Chirac », tant l’estime dont jouit aujourd’hui l’ancien chef de l’État contraste avec l’image qui accompagna ses derniers pas au pouvoir. On découvre toujours chez l’homme politique inactif une valeur insoupçonnée, […] On pourrait gager que Nicolas Sarkozy et François Hollande, victimes en leur temps du désamour des Français, bénéficieront un jour aussi de cette mansuétude. »

Il y voit encore l’effet de la recherche du buzz.

Mais il y a plus profond, pour Jean-Marie Le Pen. Car il n’est évidemment pas à égalité avec les trois autres responsables cités. Non seulement ils furent bien plus ménagés que lui. Mais surtout ils furent, eux – il faut tout de même le rappeler -, présidents de la République. Et donc responsables de la situation actuelle.

Or, les Français découvrent, avec la crise migratoire, le terrorisme islamiste et le délitement de notre société, que celui qui était l’horreur absolue avait raison, avait vu juste, alors que nos Chirac, Sarkozy, Hollande ne voulaient pas voir ces problèmes. « Gouverner, c’est prévoir. » Eux ont gouverné, lui avait prévu et prédit notre situation. On pourra, si on le veut, trouver émouvantes les vieillesses de nos anciens Présidents, mais on ne pourra certainement pas leur rendre hommage pour leur talent visionnaire ni pour leur courage à dire la vérité et à traiter les problèmes de fond.

Les Français découvrent aussi, en s’arrachant les Mémoires de Jean-Marie Le Pen, que cette bête immonde était un homme, fut même un fils, et un fils orphelin. Rien que la couverture et le titre de ce premier tome sont d’une puissance évocatrice sans pareille : ce jeune marin…, ce « fils de la nation »… Reconnaître cela, ce n’est pas nier les limites du personnage ni ses excès inacceptables, mais c’est rendre justice à un homme et une pensée, et instruire aussi le procès d’une époque.

On comprend que M. Darmanin – c’était tout aussi attendu que l’invité surprise – soit arrivé, lui, avec la photo de son grand-père tirailleur algérien, « sous-officier ayant servi et choisi la France » en 1962. Plus « fils de la nation » que moi, tu meurs ! Quand on sait avec quelle rapidité – kairos, vous disais-je ! – M. Darmanin est capable de changer d’étiquette, nous avons tous les espoirs de le voir rejoindre un jour le parti des « fils de la nation ».

Car le véritable courage, ce n’est pas de brandir la photo de son grand-père en uniforme français sur un plateau télé sous le regard de Jean-Marie Le Pen et de millions de Français. Ce serait de reconnaître qu’aujourd’hui, des dizaines de milliers de jeunes Français d’origine immigrée dessinent et brandissent un drapeau, des drapeaux, mais surtout pas celui de la France. Et d’agir en conséquence

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vendredi, 16 mars 2018

L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier

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jeudi, 15 mars 2018

Yann Moix, élu Bobard d’Or 2018 par 700 personnes !

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Source Polémia cliquez ici

Ce lundi 12 mars 2018, le Théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe) a presque fait salle comble. Le chiffre historique de 700 présents à cette 9e édition de la cérémonie des Bobards d’or confirme la volonté de plus en plus de Français de contester, par le rire, ceux qui les intoxiquent régulièrement. C’est Yann Moix qui a remporté le prix tant convoité ! Le chroniqueur a été primé dans le cadre de son reportage journalistique sur Calais et les déclarations qui ont entouré son tournage. Yann Mhoax devance de peu le Bobard Matraquage de l’affaire Théo et le Bobard Protéiné de Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin.

Face à la bien-pensance des médias, au matraquage de désinformation quotidien et au panurgisme des journalistes d’un conformisme à toute épreuve, les Bobards d’Or distinguent et récompensent les plus assidus et consciencieux journalistes de propagande, le fleuron des Tartuffe de l’information et des paresseux intellectuels. Si l’événement est assurément parodique et humoristique, il révèle cependant les sérieux problèmes déontologiques qui gangrènent la profession journalistique. Pour nous épauler dans cette difficile délibération, le jury réunissait cette année Gabrielle Cluzel, Édouard Chanot, Caroline Parmentier, Vivien Hoch et Floriane Jeannin.

Parmi les 14 bobards en lice sur notre site internet, le vote des internautes a distingué ses 5 bobards préférés entre lesquels le public a dû délibérer. Et le cru, placé sous le haut patronage du « chasseur de Fake News » Emmanuel Macron, était cette année encore de qualité ! Le Bobard Matraquage de l’affaire Théo distinguait l’ensemble des médias dominants pour leur couverture de l’« affaire Théo », décidément très partiaux lorsqu’il s’agit de juger les « jeunes de cité ». L’AFP fut nommée par le Bobard Double Dépêches pour la publication erronée du nombre de participants à la Marche pour la vie, rectifiée très tardivement. L’inénarrable Yann Moix était également présent avec le Bobard Yann Mhoax, rendant hommage à son imagination prolixe dans l’invention de preuves pour défendre les migrants de Calais. Le Bobard Point de vue distinguait Fabrice Valery de l’AFP (décidément !) pour son prétendu « bain de foule » d’Emmanuel Macron à Toulouse, tandis que le Bobard Protéine était représenté par Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin pour leurs intox devenue virale : les femmes sont plus petites que les hommes car ces derniers les ont privées de protéines depuis la nuit des temps.

Après la présentation de ces cinq bobards, pimentée par les truculents commentaires du jury, la délibération du public fut très serrée pour départager la première et la seconde place. Le Bobard d’or est finalement décerné à Yann Moix, tandis que le Bobard Matraquage remporte le Bobard d’argent. Le Bobard Protéine clôt ce palmarès 2018, obtenant le Bobard de bronze. De plus, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l’AFP (renommée pour l’occasion Agence France Presque) pour sa fidèle et constante participation au fil des éditions. Félicitations à eux !

Laissant un instant de côté le ton de la plaisanterie, nous avons accueilli trois représentants des médias de réinformation, enjeu crucial de ces dernières années, qui portent de vraies alternatives contre les médias de propagande. Pour mener à bien notre combat contre la tyrannie hégémonique médiatique, toutes les actions contre la désinformation doivent être encouragées : la Fondation Polémia et les Bobards d’Or ne sont pas seuls. Le président de l’OJIM (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique) Claude Chollet, Michel Janva pour le Salon Beige et Yann Vallerie pour Breizh-Info se sont donc exprimés sur scène pour présenter leurs médias respectifs.

Un des autres moments forts de la cérémonie fut l’intervention de Raheem Kassam de Breitbart Londres, que nous avions reçu l’an dernier lors de la 8e édition dont il était ressorti particulièrement enthousiasmé. Il a donc expliqué au public français comment la cérémonie des Bobards d’Or a traversé l’Atlantique, inspirant les Fake News Awards remis par le président américain Donald Trump.

Enfin, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia et des Bobards d’Or, a clôturé la soirée en offrant quinze conseils aux journalistes pour assurer au mieux leur vrai rôle d’informateur.

Un véritable succès sur lequel nous ne manquerons pas de revenir dans les prochains jours !

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lundi, 12 mars 2018

« Autopsie d’un crash annoncé », l’échec du Front national disséqué

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Camille Galic, journaliste et essayiste 

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Avant même sa publication par les petites éditions Muller (les grandes maisons s’étant toutes récusées, sous la pression de leurs auteurs vedettes, vive la pluralité d’opinion ! ou par crainte de faire le jeu de la Bête) le 1er mars, une décade avant le congrès du Front national à Lille, Enfant de la Nation, le tome I des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, était en tête des ventes d’Amazon, les 50 000 premiers exemplaires étant tous retenus. Dans ce volume qui court de sa naissance à la création du Front national en 1972, le président honoraire de ce parti (poste supprimé dans les nouveaux statuts du FN soumis à l’approbation des congressistes de Lille) évoque très fugitivement la rupture de 2015 avec sa fille et les déboires de celle-ci dans les campagnes électorales de 2017. Ce qui n’est pas le cas d’un autre livre, Autopsie d’un crash annoncé, dû à Hubert de Mesmay.


Dénonçant la dérive idéologique, sociétale et organisationnelle ayant conduit à l’échec de ce qu’il appelle le « Néo » (Front), ce docteur en droit, banquier, officier de réserve, depuis 1984 militant dans l’Essonne puis conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’en 2015, en impute la responsabilité à Florian Philippot — Flipo sous sa plume. Un énarque gauchisant n’ayant de sa vie voté FN, ignorant tout de son propre aveu de l’histoire de ce mouvement alors qu’il se prévaut, peut-être indûment, de sa proximité avec le socialiste Chevènement et se complaît dans une vision idéalisée de l’ère gaullienne,mais bien décidé à faire du « syndicat des indigènes de ce pays » (dixit Jean-Marie Le Pen), un instrument à sa botte. Et donc, comme le montre Hubert de Mesmay dans plusieurs chapitres,  tournant résolument le dos à quatre décennies de combat souvent héroïque pour la préservation de l’héritage national et de notre identité alors que se manifeste en Europe de l’Est, mais aussi du Danemark à l’Italie, un incontestable sursaut identitaire.

Cependant Flipo n’est évidemment pas le seul responsable et coupable. Tout énarque et zélé courtisan des médias qu’il est, il serait resté un zéro sans l’appui inconditionnel, puis l’alignement tout aussi inconditionnel de Marine Le Pen —  frappée comme elle l’avoua d’un « véritable coup de foudre intellectuel » pour son nouveau mentor —  sur les théories et les obsessions de celui-ci. Fût-ce les plus risquées, notamment sur le retour à une économie dirigiste héritée du pacte gaullo-communiste à la Libération, la sortie de l’Europe et de l’euro et l’adhésion aux nouvelles valeurs sociétales en commençant par le « mariage pour tous » et « l’islam compatible avec la République ». Autant de virages que le Front national paya cher à la présidentielle de mai 2017 ainsi qu’aux législatives de juin, où des résultats très en-deçà de ses espérances et des prévisions (peut-être volontairement erronées) des instituts de sondages le privèrent d’élus en nombre suffisant pour constituer un groupe à l’Assemblée nationale et d’une partie substantielle du financement public, calculé sur le nombre d’électeurs.

C’est donc finalement à la présidente du Front national, devenue selon lui « philippo-dépendante » au point de renier l’héritage, que Hubert de Mesmay réserve — parfois injustement, puis qu’elle réunit tout de même le 3 mai dernier près de 11 millions de voix, un record — ses flèches les plus acérées. Même si Marion Maréchal-Le Pen n’est pas épargnée pour sa conduite de la campagne des régionales de 2015 en Paca, où elle se montra parfois imprudente. Par exemple en choisissant comme tête de liste dans les Alpes-Maritimes la girouette Olivier Bettati qu’elle bombarda vice-président du groupe FN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant que cet ancien RPR, rival puis adjoint d’Estrosi à la mairie de Nice, n’abandonnât le bateau en novembre 2017 pour rallier le Centre national des indépendants et paysans. Toutefois, Jean-Marie Le Pen lui-même ne s’était-il pas naguère targuéde « prises de guerre » quise révélèrent souvent des leurres, tels Olivier d’Ormesson, Bruno Chauvière, Guy Le Jaouen ou le Dr François Bachelot, élus députés grâce à lui mais partis à la première tempête ?

Surtout, l’auteur ne pardonne pas à Marine son éloignement des « fondamentaux » du Front et le « parricide » que, poussée par le clan Philippot, soucieuse de se dédiaboliser définitivement et peut-êtreégalement irritée par la popularité persistante du Commandeur, elle perpétra en 2015. Une initiative peu ou pas du tout comprise par la plupart des militants et une bonne partie de son électorat et qui lui coûta des dizaines de milliers de voix. De même que son obstination à snober les Manifs pour tous dont elle ne perçut pas que, bien au-delà des seuls catholiques pratiquants, elles incarnaient un élan national, vital et identitaire contre les forces de destruction de la famille et donc de la patrie.

Comment Marine, si attentive à traquer les déclarations déviantes et notamment celles de son père, a-t-elle pu tolérer que Philippot comparedédaigneusement le débat sur le mariage gay à « la culture du bonsaï » et, au banquet patriotique supplantant le traditionnel défilé du 1er-Mai, applaudir Sophie Montel quand, dans une envolée ultra-féministe, ce député européenappela à la « sanctuarisation de la contraception » et de l’avortement ?

Et tout ça pour ça… Après le débat raté contre Macron (qui lui-même, pourtant, n’avait pas été étincelant) et les déceptions électorales qui s’ensuivirent, Philippot et Montel, prenant acte d’un échec dont ils avaient pourtant leur part, ont claqué la porte pour créer leur groupuscule Les Patriotes, dont ils sont respectivement président et vice-président — la seconde annonçant la parution d’un livre où elle annonce vouloir « tout balancer » sur le fonctionnement erratique et les « vices » soudainement découverts d’un parti dont elle était l’apparatchik zélée depuis des décennies.

Ce sont ces erreurs de jugement, cette versatilité idéologique, cette mauvaise « gestion des ressources humaines »(mais qui ne date pas de l’intronisation de Marine puisqu’elle fut à l’origine de la scission mégrétiste de 1998) avec une volonté de « rajeunissement », certes compréhensible car il est toujours délicat pour un jeune leader d’être entouré de subordonnés dont certains vous ont connu enfant, mais qui fut mené avec brutalité au détriment des militants les plus solides, que le légiste Hubert de Mesmay dissèque au cours de son « autopsie », menée exclusivement à charge.

Autopsie d’un crash annoncé, par Hubert de Mesmay, 276 pages avec appareil de notes, plusieurs annexes et un glossaire « décalé » mais pas d’index ni de table des matières. Ed. Synthèse nationale cliquez ici, décembre 2017

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samedi, 10 mars 2018

Pierre Cassen : « J’ai décidé de rendre publiques les intimidations et menaces dont nous sommes l’objet »

 

Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Sur cette vidéo de 10 minutes, tournée le 8 mars, quelques heures après que ma voiture ait été brûlée dans la nuit (la seule sur cinquante véhicules stationnés dans la rue), j’ai décidé de rendre public,  et de dévoiler un ensemble de faits troublants qui me sont arrivés depuis près de trois ans… date à laquelle Cazeneuve a donné l’ordre au Parquet de diligenter une enquête sur le fonctionnement de Riposte Laïque.

Je ne suis pas paranoïaque, ni complotiste, pour reprendre le mot à la mode. Sans doute quelques événements survenus n’ont-ils rien à voir avec mes activités. Mais l’accumulation de ce que je révèle est tout de même très troublante.

J’évoque la pression de nombreux amis, qui nous supplient, devant les risques qui s’aggravent, de quitter la France, et je précise où nous en sommes de notre réflexion, sur cette question.

J’explique enfin, à la fin de cette vidéo, le contexte liberticide dans lequel nous évoluons, avec une grosse offensive de ce régime contre les sites de la réinformation, avec l’alibi fallacieux de lutter contre la haine.

Véritable imposture de ce pouvoir et des antiracistes qui le somment d’aller plus loin, puisque la haine, dans ce pays, est véhiculée par un livre, Le coran, et une religion, l’islam, qui demandent juste à leurs fidèles d’islamiser le pays et de tuer tous les infidèles, dans ses textes sacrés.

Je remercie encore, pour finir, tous les donateurs de Riposte Laïque, qui nous ont permis de voir l’avenir de manière moins sombre, et de nous donner les moyens de poursuivre le combat.

Vous verrez, dans les prochains jours, que ce ne sont pas des paroles en l’air.

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jeudi, 08 mars 2018

La Conférence internationale de Chisinau, à la portée prometteuse

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Nicolas Tandler

A Chisinau, capitale de la Moldavie, république située entre la Roumanie et l’Ukraine (plus connue des amateurs d’histoire contemporaine sous le nom de Bessarabie au XXe siècle), il s’est tenue à la mi-décembre 2017 une conférence internationale. Avec la participation d’orateurs français de qualité, sur le thème redoutable du « capitalisme financier », pour le moins esquivé en Occident. Les retombées de cet événement indiquent que son but a été atteint, et justifient de revenir sur le sujet, aux incidences multiples.

Les Français conviés à s’exprimer à Chisinau : Ivan Blot, qu’on ne présente plus, Valérie Bugault, juriste spécialiste en matière financière, Hervé Juvin, économiste de réputation internationale, Emmanuel Leroy, analyste politique combatif bien connu. Ces intervenants ont illustré leur pays à cette occasion, atteignant la même cible, sans se recouper. Ils n’ont pas déparé dans un aréopage de spécialistes aussi pointus que clairs.

Le pari réussi des autorités moldaves

Les autorités politiques de la jeune république (fondée en août 1991) de 3 700 000 habitants, à la création dramatique, le Président Igor Dodon et le Premier ministre Paul Filip, avaient pris le risque de lancer un non-événement. Non seulement cela n’a pas été le cas, mais une pierre fondatrice a été posée, pour un combat de longue haleine, essentiel pour l’avenir du genre humain.

On ne nous en voudra pas de devoir nous limiter à un compte-rendu des intervenants français, un numéro entier d’hebdomadaire ne suffirait pas à rendre la richesse des prises de position. Mais la conférence aura des suites, n’en doutons pas.

Valérie Bugault a fait preuve une fois de plus de sa parfaite maîtrise des circuits et de l’esprit des groupes financiers en démontant les éléments du « Nouveau Ordre Mondial », accapareur de richesses. Elle n’a pas hésité à remonter à Montesquieu pour bien appréhender la situation présente, et les procédés des détenteurs de l’économie.

Un éclairage de l’actualité récente

Sa dissection du secteur bancaire n’a rien laissé dans l’ombre, et elle a dégagé la signification réelle de bien des termes en usage, de fait incompris. Elle n’ a pas laissé d’illusions aux éternels optimistes, le salut ne viendra pas de l’Occident, tout en évoquant la seule arme efficace, le droit. Ivan Blot, pour sa part, a tranché le nœud gordien, n’hésitant pas à éclairer l’actualité la plus récente en France. Tout en revenant à Adam Smith comme à Lénine, et en se confrontant aux contradictions idéologiques.

Il s’est référé à l’exemple helvète, le prenant par ses côtés si évidents que personne ne les voit plus. Et loin de désespérer, il a évoqué la fin de la tyrannie des sectateurs de Mammon, de la manière la plus plausible. Lui aussi a envoyé aux auditeurs une bouffée d’espérance.

Hervé Juvin s’est interrogé sur la recherche de la survie par l’entrée dans un quatrième monde, celui du retour à la politique. Il a exploré le potentiel des ressources naturelles, sous tous leurs aspects. Et il a dévoilé les mensonges fondamentaux attachés présentement à cette question. Dans un second temps, il s’est dressé face à un autre mensonge, celui du “développement” permanent. En guise de conclusion, il a dévoilé l’effondrement politique de l’individualisme, tant prôné en ce moment, au travers du système libéral.

Des solutions à cette tragédie

Avec lucidité, il conclut sur la fin de l’ego, et démasque « le moyen subtil d’employer le travail forcé » grâce au « mouvement de la fin des frontières ». Ne se contentant pas de dénoncer, il recherche les solutions à cette tragédie, dans l’immédiat, et il nous prie de ranger au musée les figures tant prônées de Milton Friedman ou de Friedrich von Hayek.

Le rejet du matérialisme, la recherche de la diversité, voilà la voie du salut. Même s’il faut pour cela se remémorer la Conférence de La Havane de 1948-1949. Quant à Emmanuel Leroy, parlant au nom du Comité Jean Parvulesco, il a condamné le troupeau de ceux qui sont élus pour « servir les intérêts, dans tous les sens du terme », et qui ont érigé « la dictature de la dette ».

« remettre les marchands du temple à leur place »

Soulignant les étranges analogies entre les expériences américaine et soviétique, il réclame la libre entreprise, oui, « mais au service de la collectivité ». « L’économie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux banquiers », et demande le contrôle de la puissance régalienne. Et il revient sur l’essentiel : « trancher le nœud gordien de l’argent-dette », en énumérant les multiples mesures à prendre en ce sens. En peu de mots comme en cent, « remettre les marchands du temple à leur place ».

Il s’interroge sur l’initiative suisse, dite de la monnaie pleine, la démonte, la salue. Oui, il faut que le secteur financier soit au service de l’homme et non pas l’inverse. Sa conclusion respire un optimisme clair : le basculement du monde s’enclenche.

Oui, la Conférence de Chisinau constitue un signal dans les ténèbres du système qui nous enserre. Venu d’un petit pays, son appel est promis à l’avenir des prophéties irrésistibles. Moins l’Occident y fera attention, plus son destin sera catastrophique. Il n’y aura pas à attendre des décennies, oh que non.

Lu pour vous dans Rivarol,

via Lectures françaises cliquez là

 

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mardi, 06 mars 2018

Le grand effacement culturel, l'autre visage du grand remplacement

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Arnaud Malnuit

Tout oser, tout souiller, tout dénaturer pour montrer que nous existons plus, voire même que nous n'avons jamais existé. Pendant très longtemps on nous expliqua qu'il n'y avait pas d'invasion migratoire, que la présence de millions d'immigrés légaux et clandestins ne changerait rien la nature de notre nation tant sur le plan ethnique que culturel. Désormais, on nous explique tout aussi doctement qu'il faut se faire à ce nouveau visage de la France, qu'il incarne tout aussi bien nos grands mythes nationaux...

Pendant longtemps également ces nouveaux visages se cantonnaient aux figures et valeurs de la république, on pense ainsi à la Marianne noire qui défraya la chronique dans certaines mairies il y a une vingtaine d'années. Désormais, ce sont les grands mythes nationaux français qui sont incarnés par cette « nouvelle » France... Et le dernier en date n'est pas n'importe quel symbole puisque c'est Jeanne d'Arc elle-même.

Oui, la fameuse « affaire Jeanne d'Arc »... Ainsi, une jeune fille métisse, polonaise et béninoise, va incarner Jeanne d'Arc pour l'édition 2018 des fêtes johanniques à Orléans. Oui, une métisse pour incarner la Française par excellence. Et c'est là que l'affaire prend, avec certainement une opération de communication au bénéfice du pouvoir. En effet, prenant prétexte que cette jeune métisse répond aux critères de sélection, beaucoup de catholiques et patriotes sincères ont cru bon justifier ce choix pour montrer en quoi la France et le peuple français n'étaient pas racistes, que la France n'était pas une race et qu'en gros  du moment que l'on pouvait partager certaines valeurs on pouvait être parfaitement français voire bien plus français que ceux dont la souche est pourtant bien gauloise...

A croire que contrairement à certaines analyses, certains essais, la France ne se droitise pas, ou en tout cas une bonne part de la droite dite pourtant de conviction a peur de son ombre, qu'elle accepte donc in fine le cadre imposé par la gauche depuis des décennies, notamment quant à l'accusation de racisme. En effet les propos de ces membres de la droite de conviction, du FN et d'éminents catholiques prouveraient qu'affirmer que le peuple français est un peuple majoritaire et dans même dans son essence blanc – sans émettre un moindre jugement de valeur par rapport aux autres peuples – serait donc du racisme... Autant laisser la gauche garder le monopole des idées, des valeurs et des interdictions, au nom d'une prétendue dédiabolisation...

Ce qui est également effarant dans ces prises de position c'est une forme de déni du réel. Cette jeune métisse aurait pu parfaitement incarner Jeanne d'Arc au nom de l'assimilation si la France s'était affirmé comme un pays et si nous avions eu quelques dizaines de milliers d'immigrés. Or là la submersion migratoire est flagrante et le gouvernement de la France veut que cette dernière s'efface. Donc soutenir le choix de cette jeune fille au nom de valeurs patriotiques est pour le moins absurde, voire criminel.

D'autant que cette jeune fille n'est pas en cause, malgré quelques commentaires ridicules trop vite mis en épingle par la presse. Non, là les vrais fautifs que l'on peut même qualifier de criminels sont ceux qui se servent d'une métisse, donc de quelqu'un qui n'a pas vraiment d'enracinement, pour dénaturer un mythe du roman national ; mythe qui, rappelons-le sert à vanter la résistance à l'occupation étrangère et le fait que servir Dieu c'est faire que les Français restent maîtres chez eux, à l'époque d'une France quasi intégralement blanche...

C'est d'autant plus nécessaire de refuser ce choix que derrière on voit la volonté de partisans de Macron, issus de la diversité et proche de tenants de la haine de la France enracinée, de mettre en avant cette jeune fille au service de l'idéologie macronienne : celle d'un monde indifférencié, celle où les peuples autochtones européens doivent se fondre dans e grand néant. D'une part en dénaturant leurs mythes, leur histoire, d'autre part en les rendant minoritaires sur leur sol.

Source Parti de la France cliquez ici

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dimanche, 04 mars 2018

Parution du nouveau numéro de "Réfléchir & Agir"

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En vente chez les marchands de journaux

 

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vendredi, 02 mars 2018

Le gouvernement s’attaque aux écoles privées hors-contrat

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

Jean-Michel Blanquer fait partie de ces ministres bénéficiant d’un préjugé favorable, parce qu’il veut mettre en place ou soutenir des règles de bon sens dans l’école publique. Quelle mouche l’a donc piqué pour appuyer aujourd’hui un projet de loi, issu de la période Vallaud-Belkacem, restreignant la liberté d’ouvrir des écoles privées hors-contrat ? Le projet actuellement examiné par le Sénat définit en effet un encadrement strict de ces écoles.

Une soixantaine de sénateurs du centre et de la droite poussent à la roue. Ils ont sans doute dans leur viseur les écoles coraniques qui se développent à grande vitesse, et qui sont loin d’être à l’abri du salafisme et de l’islamisme sous diverses formes. Il y a eu le cas de l’école Al-Badr de Toulouse, à présent fermée, ou de l’école musulmane Mine de savoirs, à Raismes, dans le Nord. Mais si Al-Badr a pu être fermée, cela prouve bien qu’une loi nouvelle n’est pas nécessaire pour empêcher l’endoctrinement islamiste d’enfants et d’adolescents.

En durcissant les conditions d’ouverture de ces écoles, en donnant des délais beaucoup plus longs au maire de la commune d’implantation, et à l’administration, pour contester un projet d’ouverture, c’est presque une déclaration de guerre qui est faite à l’enseignement vraiment libre, et en particulier aux écoles catholiques traditionalistes.

En principe le contrôle de l’administration est censé se limiter à l’hygiène et aux bonnes moeurs. Mais la sénatrice centriste qui porte le projet de loi a des formules inquiétantes. Elle explique par exemple que cette loi permettra de s’en prendre à des écoles privées assurant «des enseignements tendancieux» en histoire et en sciences.

Sur le plan de l’enseignement tendancieux, notamment en histoire, ne faudrait-il pas alors faire d’abord un grand nettoyage dans les écoles publiques ? D’ailleurs, d’une façon générale, le fort développement des écoles privées a surtout pour origine l’effondrement de notre enseignement public, le souhait des parents de mettre leur progéniture dans des écoles de qualité. M. Blanquer en est conscient, et il est alors d’autant plus incompréhensible qu’il puisse soutenir un tel projet de loi.

Restriction des libertés

Demain, en histoire, sera peut-être considéré comme « tendancieux » de soutenir que la Révolution française n’a pas eu que du bon, ou que la Vendée a été victime d’un génocide. Et en sciences qui nous dit que ne sera pas considéré comme « tendancieux », et justifiant la fermeture d’une école privée, le fait d’enseigner que l’avortement tue ?

A un vrai problème (la montée des fanatismes islamiques), répondre par une restriction de liberté de cette nature est la plus mauvaise des solutions.

Philippe de Villiers est monté au créneau pour exprimer son inquiétude : une telle loi pourrait menacer son école du Puy du Fou. Anne Coffinier, la spécialiste française des écoles privées, avec sa Fondation pour l’école, ne décolère pas. Elle voit elle aussi dans le projet de loi un retour par la bande du vieux rêve socialiste du « tout Etat ».

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jeudi, 01 mars 2018

AFFAIRE JEANNE D’ARC : LA DROITE A ENCORE PERDU UNE BATAILLE !

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Julien Langella Vice-Président d'Academia christiana

Il y a plusieurs leçons à tirer de cette affaire Jeanne d’Arc.

Louis Aliot, numéro 2 du FN, a sauté sur l’occasion pour s’acheter une caution antiraciste à bas coût en brocardant les « identitaires » et « tous les haineux », au nom de « nos véritables valeurs »… et de Notre-Dame d’Afrique !

Or, Notre-Dame d’Afrique est une basilique achevée en 1872 à Alger pour soutenir l’effort de mission auprès des musulmans. Notre-Dame d’Afrique est aux pieds-noirs ce que Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, est aux Marseillais. Ainsi, dans un raccourci très réducteur et contestable, Louis Aliot transforme un symbole spirituel et identitaire en emblème d’une coexistence multiculturelle fantasmée.

De surcroît, ce propos totalement déconnecté de la base militante est une tentative de dédiabolisation ratée. En effet, selon Jack Dion, directeur adjoint de Marianne : « Si Mathilde n’était pas catholique mais musulmane, elle serait jugée hors course par Louis Aliot […] Ainsi en va-t-il dès lors qu’on juge en fonction de la couleur de peau, de la religion et non en vertu de principes universels. » Pour les gardes rouges du politiquement correct, un homme de droite ne sera jamais assez antiraciste.
 
Autre leçon : il y a encore trop de prises de parole purement « réactives » et émotives dans notre camp. À la notable exception de Charlotte d’Ornellas (évoquant les « crispations sans doute légitimes » des Français), les défenseurs du choix de Mathilde ont allègrement mélangé, avec une rare violence, les « twittomanes compulsifs » et ceux, majoritaires, qui pensent que le moment pour donner le rôle de Jeanne d’Arc à une Métisse est extrêmement mal choisi. Les personnes qui, avec des accents particulièrement méprisants, n’ont eu que le mot « raciste » à la bouche n’ont tout simplement pas compris que beaucoup de Français, à force de se faire piétiner, n’ont plus la force de conserver leur sang-froid et de rester polis. Puisque la démocratie est un leurre, il ne reste plus qu’Internet, ou certains stades de foot, comme espace de liberté. Alors oui, il y a des Français grossiers et certainement xénophobes (de cette « aversion » xénophobe que le penseur catholique Jean Madiran considérait comme un signe de bonne santé mentale), mais que les donneurs de leçons de la bonne bourgeoisie catholique conservent leurs anathèmes pour nos adversaires et se mettent à évangéliser ce peuple qui n’a pas eu la chance de grandir dans des familles « bien comme il faut ».

Ainsi, la plus grande peur de la droite en 2018 n’est pas de manquer de charité à l’égard des plus faibles, de formation intellectuelle ou de courage, non, c’est d’être « raciste ». Bref, l’ennemi a bien verrouillé le débat, imposant les limites morales autorisées. En France, tout le monde se droitise, sauf la droite.

Certes, les Fêtes johanniques ne sont pas un « biopic ». Mais point d’hypocrisie : le rappel des événements de 1429 est bien au cœur de cette célébration avec une reconstitution du parcours de Jeanne d’Arc intra muros. Toute patrie est une famille, l’histoire de notre patrie est donc une histoire de famille. Il est donc légitime de souhaiter que notre libératrice, une brave fille de chez nous, soit incarnée par une jeune femme au visage de chez nous. Il est regrettable que Mathilde soit prise dans ce tourbillon, mais l’enjeu est beaucoup plus large : la France n’est-elle qu’une culture littéraire, une mémoire historique et une foi (auquel cas, un Gabonais catholique serait plus français que Baudelaire ou Dominique Venner), ou bien est-ce aussi une réalité vivante, c’est-à-dire un peuple avec un certain visage, celui de nos ancêtres gréco-gallo-romains qui s’est perpétué jusqu’à nos jours ? Si nous refusons cette réalité, alors notre vision de la France, désincarnée, n’est qu’un pâle décalque « de droite » du discours républicain réduisant notre pays à Marianne.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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mercredi, 28 février 2018

Dans Minute de cette semaine : un grand article sur le livre de Carl Lang "Un chemin de résistance"

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vendredi, 23 février 2018

Saint-Malo (35) : Le maire Claude Renoult annonce « l’objectif de repeupler » la cité historique avec des migrants musulmans clandestins

claude-renoult-a-debarque-rene-couanau-et-pris-la-barre-du_1859557_355x330p.jpgSource Breiz Atao cliquez ici

La cité historique de Saint-Malo va bientôt recevoir des dizaines de migrants clandestins à l’initiative du maire, Claude Renoult. L’objectif décrété par ce dernier : « repeupler » la ville historique avec des allogènes, notamment en accordant des logements sociaux aux clandestins afro-musulmans.

Saint-Malo participera à « l’élan de solidarité nationale », comme le souhaitait le maire, en ouvrant un centre d’accueil pour migrants. Plus précisément un centre d’accueil et d’examen des situations (CAES). Le préfet de Bretagne Christophe Mirmand et le maire de Saint-Malo Claude Renoult l’ont confirmé mercredi 21 février 2018.

Une première colonie de 50 éléments extra-européens seront installés dans la commune, « pas de famille, uniquement des hommes majeurs isolés et résidant actuellement en région parisienne », précise le Préfet seront logés dans cette partie d’immeuble composée de plusieurs appartements.

Cependant, le maire a un autre objectif : « repeupler » le centre historique de la cité corsaire. Pour cela, il va offrir des logements sociaux flambants neufs.

Quant à l’ancien bâtiment de la DDTM, situé rue de la Crosse Intra-Muros, et longtemps pressenti pour accueillir ce centre, la mairie est actuellement en pourparlers pour le racheter à l’État et y aménager des logements sociaux et intermédiaires, toujours dans l’objectif de « continuer à repeupler Saint-Malo », insiste le maire.

Des logements sociaux qui bénéficieront, naturellement, aux « nouvelles populations » devenues prioritaires en la matière. La colonisation rampante de la ville au profit des migrants afro-musulmans a donc commencé. Ce que l’édile qualifie de « repeuplement », c’est-à-dire l’exacte application de ce qu’avait annoncé Manuel Valls lorsqu’il était chef du gouvernement français (lire ici).

Le niveau de xénophilie du maire et de la clique qui l’entoure est tel que l’africanisation et l’islamisation sont perçues comme devant être recherchées à tout prix pour « repeupler » cette cité historique emblématique.

La tiers-mondisation qu’elle induira fatalement, spécialement en termes d’effondrement culturel et de crime, condamne la ville à disparaître dans l’abîme du déclin et de la déchéance.

La dégénérescence du personnel politique actuel annonce l’inévitable catastrophe pour des populations qui auront accepté de se subordonner à des chefs qui organisent l'invasion et le chaos ethnique.

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mardi, 20 février 2018

SNCF : l'héritage étatiste et l'ombre communiste

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Jean-Gilles Malliarakis

On a diffusé le 14 février auprès de la presse et du grand public le rapport Spinetta et ses quelque 43 propositions. Il se fixe pour but de sauver la SNCF. Il vient après de nombreux avis, circonstanciés et documentés, mais sans suite, de la cour des Comptes. Et cela pose une fois de plus la question du rapport de l'opinion, des médias et de notre chère classe politico-technocratique à la dépense d'État.

Dès 2011, en effet, aux Assises du ferroviaire un groupe de travail avait conclu à l'insoutenabilité financière du système. Et quand, en 2014, fut votée la plus récente réforme ferroviaire, on promettait une fois encore un nouveau modèle économique.

Il n'a toujours pas vu le jour. Et la ministre actuelle Élisabeth Borne qui connaît bien le dossier, juge impossible le statu quo.

L'une des ritournelles de ces derniers temps consiste donc à demander à l'État de résoudre le problème ferroviaire. Les gros moyens de désinformation semblent même avoir récemment découvert le gouffre de l'endettement de la SNCF.

Il s'agit pourtant d'un secret de Polichinelle. Il y a quelque 20 ans de cela, en effet, le gouvernement Juppé, n'avait entrepris d'en camoufler le montant que pour pouvoir faire semblant de satisfaire aux critères théoriques de l'euro. Et, dans ce but, avait été créée en 1997 une société gestionnaire de l'infrastructure. Faussement séparée du transporteur monopoliste, fut ainsi fondée Réseau Ferré de France. Cette entreprise était dotée, dès la fondation, de plus de 20 milliards d'euros de dettes. Artificiellement soustraite des comptes publics, elle atteint désormais un montant de 45 milliards.

Or, comme la logique d'une gestion de RFF ne pouvait conduire qu'à une tarification plus réaliste de l'utilisation des voies et des gares. Ceci aurait coïncidé avec la remise en cause du monopole ferroviaire. On a donc décidé en 2013 de rebaptiser le gestionnaire d'infrastructures SNCF-Réseau afin qu'il soit bien clair qu'elle serait repassée sous le contrôle de Guillaume Pépy patron demeuré indéboulonnable, malgré ses échecs, de SNCF-Mobilité.

Pour complaire à cette technostructure, l'organisme prétendument indépendant Arafer chargé, au sein de l'État, de réguler les transports, a, discrètement, toujours empêché que soient calculés les péages à hauteur des besoins de l'entretien des voies.

Toutes ces feintes et galanteries ne peuvent plus dissimuler, cependant, que l'héritage étatiste produit chaque année un passif de plus de 3 milliards de dettes supplémentaires, qui, sans mesures drastiques, ne sauraient être remboursées en dépit des subventions auxquelles les régions sont contraintes, sans pouvoir les contrôler.

Parmi les causes de ce déficit, on ne peut pas omettre les très coûteux avantages sociaux concédés aux cheminots.

On n'oubliera pas, dans cette affaire, la place quasi séculaire de l'idéologie marxiste et de l'appareil communiste.

À presque un siècle de distance en effet, loin d'être crédités de l'image de privilégiés qui les entachent aujourd'hui, les salariés des compagnies de chemin de fer passaient pour l'incarnation même de l'exploitation capitaliste.

C'est en 1920 que des grèves très dures sont brisées par le gouvernement, et que la ville emblématique de Saint-Pierre-des-Corps et son maire Robespierre Hénault hébergent le congrès dit de Tours, où se fonde le parti communiste. La SNCF ne sera cependant fondée qu'en 1937, par le gouvernement Chautemps, étatisant et fusionnant les compagnies privées alors concessionnaires dans une société anonyme d'économie mixte dont l'État possédait la majorité du capital.

Le cheminot passe dès lors à l'avant-garde de ce qu'on dénomme désormais modèle social français : retraites, heures ouvrées, emploi à vie, etc. Le statut d'ensemble, sans équivalent dans aucun pays du monde, sera plusieurs fois transformé et toujours aggravé. En 1983, notamment, il reviendra à Fitermann, ministre communiste des Transports du gouvernement Mauroy, de lui donner un caractère toujours plus étatiste et d'y imposer un Comité central d'entreprise contrôlé aujourd'hui encore par la CGT.

Contre les projets gouvernementaux de réformes du secteur public les appareils syndicaux ont annoncé une mobilisation à compter du 22 mars. La direction de la CGT, par la voix de son secrétaire général Martinez, fait actuellement campagne pour intégrer aux manifestations une grève du chemin de fer.

Chacun sent, chacun sait, le rôle structurant du chemin de fer. Il remonte à des temps très anciens. Il a certes été réactivé avec le développement du TGV depuis 1981, qui bouleverse l'espace hexagonal, toujours dans le sens de l'hypercentralisation parisienne. Dès la loi fondatrice de 1842 a été dessiné et pensé un découpage de la France en 7 grandes lignes convergeant à Paris. Surnommé l'étoile de Legrand, du nom du directeur général des Ponts et chaussées de l'époque, ce schéma corseté empêche aujourd'hui encore le décloisonnement des régions de notre pays.

On ne s'en sortira donc que par une réforme radicale à laquelle l'idéologie étatiste et centraliste répugne.

L'Insolent cliquez ici

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mardi, 13 février 2018

Danemark : les limites de vitesse passent de 80 à 90 km/h, la mortalité baisse de 13% et seulement 10 radars dans tout le pays

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Source Réalités routières cliquez ici

Pendant que la France expérimentait la baisse de la vitesse autorisée sur les routes du réseau secondaire, le Danemark testait la hausse ! Résultat ? L’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 % sur deux ans, selon l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Ne pas dépasser le 80 km/h sur les routes du réseau secondaire français ? Une mesure déjà décriée qui devrait être annoncée par le gouvernement à la mi-janvier.

Parmi les partisans du « non », l’association « 40 millions d’automobilistes », qui a décidé de démontrer l’inefficacité du procédé via l’exemple danois. A l’inverse de ce que s’apprête à faire l’Hexagone, le Danemark est passé de 80 à 90 km/h. Selon l’association, pendant les deux années d’expérimentation, l’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 %. « Cela a fluidifié le trafic » estime Pierre Chasseray, délégué général.

« Les usagers ne respectaient pas tous la limitation de 80 km/h. Cela menait à des dépassements pouvant conduire à des accidents ». D’après lui, c’est la limitation qui n’était « pas adaptée » aux comportements des usagers.

Quant à l’installation de radars, là encore, les deux pays se situent aux extrêmes l’un de l’autre. « Au Danemark, il n’y a que 10 radars sur tout le territoire. Est-ce que le radar est la seule solution à la sécurité routière ? Non, puisque fondamentalement, là-bas, il n’y en a pas » assure-t-il. « Il faut choisir la voie de la prévention et ne pas miser sur la répression à tout prix ».

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lundi, 12 février 2018

Joli coup de nos amis d'EuroLibertés : un entretien avec Patrick Buisson

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Entretien avec Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

Patrick Buisson, journaliste, écrivain, directeur de la chaîne de télévision Histoire et stratège politique, a été durant plusieurs années le conseiller de Nicolas Sarkozy. Lionel Baland l’a interrogé pour EuroLibertés.

Vous estimez au sein de l’ouvrage La grande histoire des guerres de Vendée paru en 2017 qu’un génocide a eu lieu en Vendée à l’époque de la Révolution française. Ce phénomène est-il limité à la Vendée ou d’autres régions ont-elles été touchées ?

Non, ce phénomène a été limité à la Vendée car la résistance la plus forte venait de cet endroit et la répression dans les autres départements n’a pas eu ce caractère systématique de projet d’extermination.

L’aristocratie française a-t-elle été victime d’un génocide ?

Non, on ne peut pas parler de génocide. Il y a eu une répression politique et sociale qui a touché les aristocrates. Il y a eu environ 20 ou 25 mille personnes guillotinées ou éliminées. Certes, parce qu’elles représentaient l’ancienne forme de pouvoir politique, mais des aristocrates servaient dans les armées de la République et d’autres se sont ralliés aux idées nouvelles et à la forme républicaine du pouvoir. Donc, on ne peut pas dire que l’aristocratie a formé un bloc totalement homogène. La plupart étaient certes restés fidèles au Roi, mais une partie non négligeable s’est ralliée au nouveau régime.

Au sein de la trilogie 1940-1945 : Années érotiques, vous estimez que la Libération, en 1944, a été une revanche des hommes alors que la guerre a été une période de libération des mœurs ? Estimez-vous que le régime de Vichy a représenté une libération des mœurs ?

Pas le régime de Vichy ! Le simple fait de l’Occupation. Il y avait près de deux millions de prisonniers et donc beaucoup de femmes sans mari et par conséquent le rapport entre la population masculine et féminine s’est trouvé très déséquilibré. C’est une question anthropologique, une question de mœurs. Les périodes de guerre, d’anomie sociale, sont toujours des périodes de grand désordre sexuel. Et la sexualité est le révélateur optimal de l’état de la société et de l’évolution politique. On a eu durant cette période d’occupation, mais ce n’est pas propre à la France et cela s’est passé aussi en Belgique, beaucoup de femmes qui, séparées de leur mari, s’émancipaient du contrôle masculin et effectivement menaient une vie sexuelle beaucoup plus libre, beaucoup plus autonome que ce n’était le cas avant. D’où le phénomène de la collaboration horizontale qui a touché des dizaines de milliers de femmes en France qui se sont jetées dans les bras de l’armée allemande parce qu’elles en avaient envie sans doute, mais aussi pour des raisons matérielles. Ce n’est pas la solde de prisonnier que versait Vichy qui leur permettait de survivre en tant que femmes de prisonnier. Donc, il fallait bien subsister dans un contexte de guerre extrêmement difficile. Donc, une telle période bouleverse de fait les mœurs. C’est une constante dans l’histoire de l’humanité, ce n’est propre ni à la période 1940-1945 ni à la France.

Comment expliquez-vous que les femmes en général, à l’heure actuelle, votent moins pour les partis patriotiques que les hommes ?

Cela reste à prouver. Cela dépend des pays et des circonstances. Jusqu’à présent, oui, par exemple en France, le vote Front National était un vote très masculin. Il était populaire et d’affirmation virile venant de l’ancien prolétariat, des gens qui se sentaient dévalorisés parce que les métiers manuels et les valeurs viriles qu’ils portaient n’étaient plus en harmonie avec la société contemporaine qui baigne plutôt dans des valeurs féminines : harmonie, pacification, dialogue, etc. Cela a un peu changé avec l’arrivée à la tête du Front National de Marine Le Pen. Il y a un vote féminin en faveur du Front National. Certes, cela reste pour partie un vote masculin, mais dans les catégories populaires, il s’est beaucoup féminisé. C’est le constat qui a pu être fait dans les derniers scrutins, y compris à la présidentielle. L’électorat populaire féminin vote assez facilement Front National car c’est aussi celui qui est le plus précarisé, celui qui se trouve dans les emplois à temps partiel, peu qualifiés et sur lesquels la fracture entre la France urbaine et la France périphérique, c’est-à-dire la France des classes populaires marginalisées, est la plus béante et la plus ouverte. Cet électorat populaire féminin vote plutôt pour le Front National.

L’abstention monte de plus en plus. Comment voyez-vous l’avenir politique à partir du moment où le système ne représente plus la population ? Pourquoi la population ne se révolte-t-elle pas, surtout les personnes les plus précarisées ?

Il y a incontestablement dans cette partie de la France que vous évoquez la France des invisibles, la France des laissés-pour-compte, un sentiment de rejet, de dégoût à l’égard de la politique. Maintenant pourquoi ne se révolte-t-elle pas ? Parce que les formes de protestation politique ne sont plus des formes violentes. Elles l’ont été longtemps.

La rue a été une des actrices, une des composantes de la vie politique en France. Elle l’est de moins en moinsElle peut l’être lors de manifestations de masse, mais qui sont des manifestations liées à un événement particulier. Je pense à « La manif pour tous » sur le mariage « gay » ou je pense à ce qui s’est passé au moment de l’attentat en 2015 à Paris contre l’équipe de l’hebdomadaire Charlie. Les foules descendent dans la rue. Certes, il s’agit de contestations, mais ce sont des manifestations pacifiques qui ne correspondent pas à des révoltes sociales. La France a connu pendant des siècles des jacqueries, des émeutes qui étaient des actions violentes et même dans l’après-guerre. Cette forme d’action politique qu’est l’action violente est sortie des mœurs. Il faut bien le constater. Cette population se retranche dans le dégoût et sort du jeu politique, sort du spectre politiqueLes Français, pas plus que les autres peuples européens, ne sont des peuples révolutionnairesCe sont des peuples qui ne remettent pas en cause leur standard de vie pour quelque cause que ce soit. Et on ne se sacrifie plus pour un être collectif : le prolétariat, la nation, la patrie, la communauté, etc. La poussée individualiste fait que les grands mouvements collectifs, les grandes révoltes populaires, ne sont plus dans le tempérament des Français, ni même des Européens d’ailleurs.

Le président Emmanuel Macron représente-t-il un changement ou une continuité ?

Incontestablement un changement, une rupture. Ça, c’est sûr. Il me paraît beaucoup plus libre. Je ne sais pas ce qu’il fera. Il n’est pas tenu par les appareils partisans. Il s’est affranchi à la fois de la gauche et de la droite. Les deux appareils partisans en voie de déliquescence que sont le Parti socialiste et Les Républicains n’exercent plus la moindre influence sur l’exécutif. Et donc venant de la gauche et élu plutôt par la gauche et quelques voix de droite, Emmanuel Macron est en train de faire le chemin inverse de celui des élus de droite. Il y a beaucoup d’électeurs de droite qui se disent aujourd’hui : mais finalement, on a élu des présidents de droite qui ont pratiqué une politique de gauche et Macron, élu par la gauche, réalise une politique qui n’est pas encore de droite, mais qui n’est plus de gauche.

Le phénomène est intéressant car il ne pèse sur lui ni les pressions des partis ni les inhibiteurs qui généralement paralysaient l’action des élus à droite. Par exemple, la politique en matière d’Éducation nationale du ministre Jean-Michel Blanquer, aucun ministre de droite n’aurait pris le risque politique d’assumer de telles options. Il aurait eu trop peur du syndicat et de l’environnement médiatique. C’est une forme de liberté qui est intéressante car elle fait bouger les limites, elle fait bouger les choses.

Jean-Luc Mélenchon a-t-il un côté nationaliste ?

Il a une dimension patriotique qui est d’ailleurs celle des révolutionnaires et se réclame en cela de la mémoire robespierriste et jacobine. Il a mis en sourdine les questions migratoires. En 2012, il avait fait campagne sur la France métissée. Il a maintenant évacué ce thème car il sait que c’est un frein au vote populaire. Le vote qu’il a obtenu est un vote à la fois de gauche traditionnelle, mais aussi un vote immigré très important ; il suffit de voir son succès à Marseille par exemple, et donc la dimension nationale et identitaire du mélenchonisme apparaît aujourd’hui plus diluée qu’elle pouvait être il y a quelques années bien qu’il y ait eu une évolution sur ces questions d’identité et d’immigration puisqu’il n’a pas fait en 2017 la campagne de 2012.

Lire le site de Lionel Baland cliquez ici

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EN ATTENDANT LE GRAND SOIR

20007848-23666286.jpgArnaud Malnuit

site du PdF cliquez ici

Du bon usage de la modernité. En préambule de cette chronique qui paraîtra le mercredi, il importe d’expliciter son titre générique. Pourquoi attendre le grand soir et faut-il l’attendre ?

Depuis le XIXe siècle le Grand Soir incarne le romantisme révolutionnaire, l’attente messianisme du grand changement politique qui met fin soit à l’exploitation et/ou le désordre. Les différentes expériences révolutionnaires et surtout communistes du siècle passé (le XXe) ont malheureusement sonné le glas du Grand Soir même nationaliste… Cela veut-il dire qu’il n’y aura pas un jour une révolution ? Non et nul ne peut l’affirmer. C’est la raison pour laquelle il importe de décrire le monde tel qu’il est, y compris dans sa face sombre, mais aussi de mettre en lumière les espoirs, les petits matins signes de victoire pour nos idées, la France et l’Europe. 

L’auteur de ces lignes est un adhérent récent du Parti de la France, non pas qu’il ne soit devenu récemment un militant de la cause nationale mais parce que tout simplement après quelques pérégrinations dans la mouvance nationale et nationaliste il était devenu un « mariniste » de raison depuis 2011-2012. Certes, j’avais vu et lu les critiques formulées par Carl Lang et les autres cadres du PdF envers Marine Le Pen, mais la fille de Jean-Marie Le Pen semblait incarner une certaine modernisation nécessaire du combat national, du moins du combat électoral. Les avancées et les victoires jusqu’aux régionales de 2015 incitaient à suivre MLP et le FN malgré des réticences de plus en plus pesantes notamment dès 2015-2016 que ce soit sur l’abandon des fondamentaux identitaires, l’obsession à coller Mélenchon à abandonner une vraie justice sociale au nom d’un socialisme des années 70 mal dégrossi. C’est ainsi que je faisais remarquer à des militants actifs de la campagne présidentielle de MLP que le slogan « la France apaisée » sans mention FN ou nom de MLP ne voulait rien dire, surtout après les attentats de 2015, et qu’il était sidérant et surtout révoltant de voir Mélenchon adopter le slogan parfait : la France insoumise, associé à un code couleur très tricolore… Et là on me répond que cette campagne (la France apaisée) n’est pas pour moi, ou ceux qui pensent comme moi… Donc au premier tour le FN et sa candidate ne veulent pas/plus attirer le socle historique d’électeurs et de militants nationaux… On connaît la suite…
 
Mais le pire n’est même pas les résultats de 2017 mais ce qu’est le FN et sa présidente depuis la rentrée, un mouvement incapable de rebondir, de devenir une force dynamique, de passer outre les résultats de 2017, qui pourtant pourraient constituer un excellent socle de relance : 7 députés, un score non négligeable au second tour, la preuve donc qu’une part importante de nos compatriotes veut résister à l’offensive mondialiste… Mais non c’est la grande déprime, le grand silence et pis les sempiternelles combinaisons, aigreurs, jalousies, mises sur la place publique, à tel point que des alliés comme Dupont-Aignan refusent de faire liste commune avec le FN pour les élections européennes. Sans parler du grand n’importe quoi quant à l’éventuelle, future, hypothétique tête de liste du FN qui n’a de cesse d’aller draguer des figures de droite, comme si sa présidente n’existait plus… Présidente qui se singularise par une absence sidérante sur le terrain, par exemple à Calais, alors qu’elle est député du Pas-de-Calais. A croire qu’elle a rendu les armes, sans vraiment l’avouer. A croire qu’ils attendent tous un coup de baguette magique lors du congrès de Lille, comme s’ils n’avaient pas compris que c’est à eux de créer l’envie, la dynamique, la volonté d’agir… Et ce dès maintenant…
 
Quel est le rapport avec la modernité comme l’indique le titre de cette première chronique et le fait de rejoindre le PdF après, malgré ce « marinisme » de raison ? La raison est fort simple : je fus et je reste mégrétiste, notamment parce que Mégret avait su insuffler une modernisation et une professionnalisation du mouvement national avant la délétère crise de 1998, professionnalisation qui n’a rien à voir avec l’imbécile « dédiabolisation » qui n’est qu’une façon de donner la primauté aux médias, à leur slogan leur mot d’ordre et ce n’est jamais assez… Cette volonté d’inscrire le mouvement national dans le réel, au sein du peuple, de ses aspirations, ses inquiétudes, ses peurs, mais aussi et surtout ses espoirs je l’avais trouvée chez Mégret, je la retrouve au PdF et avec Carl Lang, surtout parce que le PdF est fidèle aux valeurs de la droite nationale, à son histoire, car le PdF est un mouvement qui met le militantisme et les militants en première ligne, loin des courtisans… Et la fidélité aux valeurs de la droite nationale c’est un facteur de réussite et de victoires futures. Pour preuve le score réalisé par Huguette François lors de la législative partielle du Val d’Oise, mais surtout par le fait que les candidats du FN ont fait malgré tout un bon score parce que c’était encore le FN…
 
Alors gardons espoir, l’aventure ne fait que commencer...

20:11 Publié dans Michel Malnuit, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 11 février 2018

Un grand entretien avec Carl Lang sur Riposte laïque

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Source cliquez ici

Après une légère pause, nous reprenons le cycle de nos entretiens. Ce jour, nous nous entretenons avec Carl Lang, président du Parti de la France et auteur d’un livre, « Un chemin de résistance », publié par Synthèse nationale.

Riposte Laïque :  Vous présidez le Parti de la France depuis bientôt dix ans. Vous avez multiplié les mises en garde, et souvent les propos sévères contre le nouveau Front National de Marine Le Pen et Florian Philippot. Considérez-vous que les faits vous ont donné raison alors que le FN a été présent au deuxième tour et a réalisé un score jamais atteint ?

Carl Lang :  Je constate que Marine Le Pen transforme l’or en plomb. En 2017 et pour la première fois de son histoire, le Front National disposait de conditions politiques, sociales et médiatiques extraordinairement favorables à une percée électorale décisive : un bilan calamiteux du quinquennat de François Hollande, une gauche ultra divisée au premier tour, le candidat Fillon englué dans des affaires et lynché par les médias, une actualité traversée par la question des migrants et du terrorisme islamique et l’assassinat à Paris d’un policier par un djihadiste deux jours avant le premier tour.

Le débat Marine-Macron a été une honte pour tous les militants nationaux et une humiliation pour la cause nationale

Nous étions bien dans un contexte unique et une situation que l’on ne retrouvera peut-être jamais. Des conditions historiques exceptionnelles étaient réunies et la candidate Bleu Marine a transformé un boulevard électoral en chemin de traverse. L’entre deux tours a de surcroît été calamiteux et incohérent, en particulier sur la question européenne, et le débat face à Macron une honte pour tous les militants nationaux et une humiliation pour la cause nationale. Dans ce débat face au candidat Macron la médiocrité aurait pourtant suffi à sauver les apparences. Quel magnifique cadeau offert sur un plateau par Marine Le Pen au candidat de la gauche libérale-mondialiste et du système. C’est impardonnable.

Riposte Laïque : Vous vous affichez comme le représentant d’une droite nationale décomplexée quand le FN disait « ni droite, ni gauche » et appelait à l’union des patriotes. C’était pourtant un mot d’ordre autrement plus rassembleur que le vôtre ; non ?

Carl Lang : Il se trouve en effet que je défends les principes et les valeurs d’une Droite nationale populaire et sociale, d’une droite identitaire et européenne et je ne change pas de convictions en fonction des sondages ou des élections. Concernant le « ni droite, ni gauche », il faut croire que c’est Macron qui en est le meilleur représentant puisque c’est sur cette imposture qu’il a été élu Président de la République. Et quant à l’appel à l’union des patriotes, cela ne suffit pas à définir un projet politique et un modèle social.  Le dictateur communiste de Corée du Nord se présente, lui aussi, comme un fervent patriote mais mon modèle politique n’est pas le sien. On ne peut pas réduire un projet politique au seul patriotisme. C’est bien trop insuffisant.

Marine Le Pen a viré le seul lieutenant qui pensait comme elle, Philippot !

Riposte Laïque :  Mais alors vous devez vous réjouir du départ du FN de Florian Philippot ?

La réalité est que Marine Le Pen et Florian Philippot pensent la même chose.

Ce qui est assez extraordinaire dans cette affaire est que Marine Le Pen a réussi le tour de force de pousser au départ le seul lieutenant qui partageait exactement ses convictions souverainistes de gauche. Après l’exclusion de Jean-Marie Le Pen et le renoncement de Marion Maréchal, on peut dire que la présidente du Front National est efficace pour faire le vide autour d’elle. Et ce n’est pas fini…

Riposte Laïque :  Le camp des patriotes paraît encore sonné par cette année 2017 catastrophique et l’élection de Macron. Quel est votre regard sur cette apparente résignation des Français agressés pourtant de toutes parts : fiscalité, immigration, insécurité, islam… ?

Carl Lang : Si j’étais brutal, je vous répondrais en vous rappelant la célèbre formule de Joseph de Maistre : « les nations ont les gouvernants qu’elles méritent ». Mais la vérité est probablement que le peuple français a perdu confiance en sa classe politique et est devenu résigné et fataliste. Les médias étant par ailleurs depuis des décennies des machines de propagande et de désinformation engagées contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la résistance nationale ou à la défense de nos traditions et de l’identité françaises, l’opinion est façonnée, éduquée et rééduquée afin d’accepter l’inacceptable.

L’engagement et la détermination de ceux qui ont encore une conscience nationale est une nécessité vitale

Le conditionnement, la culpabilisation, la dénonciation, l’exclusion médiatique et s’il le faut les condamnations finissent par rendre les peuples muets et soumis sur ces sujets. L’objectif idéologique est de briser toute conscience nationale, toute mémoire nationale, toute identité nationale en détruisant un peuple afin qu’il ne soit plus qu’une population. Les citoyens remplacent les Français, la citoyenneté remplace la nationalité et la République remplace la France. L’immigration de masse est dans cette logique l’arme la plus efficace pour désintégrer la nation et réduire le peuple historique à une communauté parmi d’autres. Mais avec tout de même une différence essentielle : toutes les communautés de cette république citoyenne ont le droit d’afficher leurs différences mais à l’exception bien sûr des Français de souche européenne et de culture chrétienne qui sont, eux, toujours suspects de racisme, de colonialisme et d’islamophobie.

Voila pourquoi l’engagement et la détermination de ceux qui ont encore une conscience nationale est une nécessité vitale. Les militants politiques de la cause de la nation et du peuple n’ont pas le droit au découragement ou au renoncement. Renoncer, c’est disparaître.

Riposte Laïque :  Vous venez de publier un livre intitulé « Un chemin de résistance », fruit d’entretiens réalisés avec Jean-François Touzé, rédacteur en chef de la revue « Confrontation ». Pourquoi ce livre et pourquoi ce titre ?

Carl Lang : Eh bien justement pour affirmer la nécessité de résister et de nous opposer à des politiques qui conduisent à la destruction de la nation française, à la colonisation et à l’islamisation de la France. J’ai, au travers de ces entretiens avec Jean-François, voulu témoigner de mon engagement et expliquer le sens de cet engagement.

Dans ce livre, je témoigne de 40 ans de combat au service de la cause nationale

J’ai rejoint le Front National de Jean-Marie Le Pen en 1978 à l’âge de 20 ans. J’en ai été exclu en 2009 et j’ai fondé le Parti de la France. C’est de tout cela dont parle ce livre, d’une vie d’engagement au service de la cause nationale. Je témoigne de ce qu’est notre combat et des événements auxquels j’ai participé. Je parle aussi des hommes et des femmes, des très nombreuses personnalités avec qui j’ai été fier de militer et je défends dans ces pages les valeurs auxquelles je crois. Il s’agit bien d’un chemin de résistance. Et ce chemin n’est pas terminé.

On ne réforme pas la parole d’Allah, on ne la retouche pas, on ne la réduit pas

Riposte Laïque : Vous osez afficher clairement sur vos documents et professions de foi le refus de l’islamisation de notre pays et votre rejet de l’islam. Ne croyez vous pas en un islam républicain, un islam des lumières, ni en la belle histoire des musulmans laïques, républicains et patriotes ?

Carl Lang : Et pourquoi pas au père Noël ? Cet islam fantasmé, citoyen, laïque, éclairé par la philosophie des lumières et républicain au sens où nous l’entendons pourrait être tout ce que l’on veut, mais ce n’est pas l’islam. A la sourate 2, verset 2 du Coran tout est dit : « Voici le livre ! Il ne renferme aucun doute ; il est une direction pour ceux qui craignent Dieu… »

On ne réforme pas la parole d’Allah, on ne la retouche pas, on ne la réduit pas.

Ceux qui veulent nous faire croire à un islam version occidentale, à un islam de France comme si on allait franciser l’islam, sont des menteurs, des traîtres ou des imbéciles. On attend d’ailleurs avec impatience de savoir ce que, dans cette logique-là, serait l’islam à la belge ou à la norvégienne… Et les différences avec le nôtre.

Personne ne va républicaniser l’islam, mais en revanche, c’est bien la république qui s’islamise, avec la complicité active de certains maires qui quémandent à chaque élection les voix musulmanes : La mairie vaut bien une mosquée…

L’islam est tout à la fois une religion et une constitution, un modèle religieux et social. Et ce modèle n’est pas compatible avec nos valeurs de civilisation. La France n’est pas terre d’islam et nous devons refuser qu’elle le devienne. Il s’agit d’un véritable enjeu de civilisation et de la défense de nos libertés.

Notre slogan électoral : « Pas d’islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple »

Riposte Laïque :  Parlez nous des deux élections partielles qui se sont déroulées à Belfort et dans le Val d’Oise. Quelles analyses en tirez-vous ?

Carl Lang : Les résultats sont clairs : Recul du FN, échec électoral des candidats Philippot et victoire dans les deux cas des candidats des républicains face aux candidats de Macron. Le Parti de la France a présenté Huguette François, candidate dans le Val d’Oise qui a obtenu 2.63% des voix alors que la candidate présentée par Philippot obtenait 1.19%. Sachant que nous sommes toujours totalement exclus des plateaux nationaux de radio et de télévision, ce résultat est extrêmement encourageant pour l’avenir. Le slogan qui figurait sur nos documents électoraux était : « Pas d’islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple ». C’est cela notre chemin de résistance. Et nous allons persévérer dans cette direction en essayant, si nos moyens financiers nous le permettent, de présenter des candidats à toutes les élections possibles.

Riposte Laïque :  Comment voyez vous l’avenir de la famille patriote, entre un FN en grosse difficulté à la veille de son congrès et un ensemble de petits partis bien trop faibles pour peser efficacement ?

Carl Lang : La situation pourrait se décrire de la manière suivante : Marine Le Pen est au volant d’un autobus en panne et dont les voyageurs descendent les uns après les autres mais qui occupe le milieu de la chaussée et empêche les autres véhicules de passer. Nous allons donc d’une manière ou d’une autre devoir contourner l’obstacle et reprendre notre marche en avant au service de la nation et du peuple. C’est notre devoir et c’est une nécessité.

Riposte Laïque :  Alors ce livre, comment fait-on pour se le procurer ?

Carl Lang : Auprès des éditions de Synthèse nationale de Roland Hélie qui en assure la distribution. On peut aussi trouver un lien et un formulaire de commande sur le site « Le Parti de la France ».

Propos recueillis par Pierre Cassen

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samedi, 10 février 2018

Jean-Marie Le Pen : « J'ai gagné tous mes procès contre le FN de Marine Le Pen »

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Source Le Figaro cliquez ici

EXCLUSIF - Jean-Marie Le Pen réagit à la décision de la cour d'appel qui maintient sa qualité de président d'honneur, et menace de se rendre au congrès du FN à Lille par « la force publique » si besoin.

Le FIGARO - La justice vient de vous rendre raison en appel reconnaissant votre qualité de président d'honneur du FN. Comment vous sentez-vous ?

Jean-Marie LE PEN - Mon avocat maître Joachim m'a avisé de cette bonne nouvelle. J'ai donc gagné tous mes procès contre le Front national de Marine Le Pen. Je salue une décision de la cour sans équivoque qui, non seulement maintien mon titre de président d'honneur, mais alourdie sévèrement les astreintes et les dommages et intérêts qui me sont dus. Je suis navré d'en arriver là, de faire ce genre de procès. Mais quand ils ont lieu, je suis ravi de les gagner !

Cette décision vous permet, légalement, de vous rendre au prochain congrès du parti à Lille les 10 et 11 mars prochain, vous y rendrez-vous ?

Cela paraît aller de soi ! Il est très probable que je m'y rende. Ma fonction de Président d'honneur m'oblige à suivre les activités du Front National. Or, le congrès est le cœur des activités du parti. Je crois qu'une multitude de changements sont à l'étude. N'ayant pas été convié aux derniers bureaux politiques où de nouveaux statuts ont été discutés, je ne sais encore pas quoi en penser.

Le Front national a fait savoir qu'il vous interdirait pourtant l'accès au congrès ?

Faire ce genre d'annonce à moi dont ils connaissent le caractère souple... Je m'y rendrai s'il le faut avec le recours de la force publique. C'est une violation de la loi. C'est un défi à la cour d'appel et au tribunal. Marine le Pen ne respecte décidément ni la justice, ni même les statuts de son propre parti. Cet acharnement extraordinaire, cette riposte au tac au tac à une décision qui leur est défavorable est assez pathologique.

De nouveaux statuts seront adoptés lors de ce congrès, supprimant cette fois-ci définitivement votre présidence d'honneur.

On peut supprimer la fonction, mais pas le titre qui m'a été donné! Il reconnaît l'activité que j'ai déployée pour ce mouvement pendant près de 40 ans. Cette suppression ne concernera que l'avenir, et donc Marine Le Pen, qui ne pourra pas devenir présidente d'honneur. Je dois dire que je ne la comprends pas très bien.

Marine Le Pen défendra également lors de ce congrès un recours plus systématique aux alliances avec d'autres formations politiques, notamment lors des prochaines européennes. Qu'en pensez-vous ?

Rien n'empêche le Front national dans la forme politique actuelle de nouer des alliances. Je n'ai personnellement rien contre tant qu'elles sont compatibles avec le programme du Front national.

Serez-vous candidat à votre réélection lors des prochaines européennes ?

Non. J'ai 35 ans d'activité parlementaire derrière moi. Je dois être le doyen, le champion en nombre de mandats de l'assemblée européenne. Maintenant, on ne sait jamais. Les circonstances peuvent conduire à des décisions inopinées…

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jeudi, 08 février 2018

La conférence d'Alban d'Arguin demain à Vervins fait du bruit : un grand article dans l'Aisne Nouvelle

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Le débat de l’éolien n’a pas fini de faire tourner les têtes. D’un côté, des investisseurs toujours plus généreux et convaincants avec les élus locaux. De l’autre, d’irréductibles Thiérachiens qui défendent une ruralité et un paysage sans artifice. Entre deux, des habitants qui s’interrogent sur le bien-fondé de cette énergie tellement propre. Alban d’Arguin devrait demain soir apporter bon nombre de réponses aux questions que se posent les habitants de ce territoire, chaque jour un peu plus encerclé par des mâts pouvant atteindre 150 mètres de hauteur.

Le conférencier est l’auteur d’Éoliennes, un scandale d’État, publié il y a un an. Le livre qui se veut être un réquisitoire connaît un certain succès. Il apporte beaucoup d’éléments de réponses sur cette énergie qui brasse du vent. «  L’éolien est en train de défigurer le pays  », explique l’auteur. Ce dernier n’était absolument pas prédestiné à devenir un spécialiste de l’éolien.

Sept mois de recherche

C’est une expérience personnelle qui l’a amené sur ce chemin. «  J’ai vu apparaître un projet à 600 mètres de ma maison et à l’époque, je n’avais aucune objection vis-à-vis de cette implantation à condition que visuellement ça ne gêne pas le paysage. Au final, une association s’est montée et on a réussi à stopper ce projet de six éoliennes. J’ai creusé le sujet pour mieux comprendre les origines du plan de l’éolien  », détaille avec précision l’auteur. En 7 mois, Alban d’Arguin a collecté et recoupé de nombreuses informations sur le sujet en France mais aussi en Allemagne ou en Espagne.

2017 10 01 11 jni.jpgDans son ouvrage, tout y passe : la corruption des élus, le réchauffement climatique, la baisse du marché de l’immobilier ou les conséquences sur la santé. Pour l’auteur, «  la santé des riverains à proximité des éoliennes est un scandale d’État et ce sont les gens qui souffrent qui payent eux-mêmes les éoliennes à travers la CSPE, la Contribution au service public de l’électricité. J’ai regardé sur ma facture, cette taxe représente un quart de la totalité de la facture qu’on est tous obligé de payer et comme si cela ne suffisait pas, l’État remet une taxe sur la taxe en imposant 20 % de TVA.  »

800 élus invités vendredi soir

Devant la prolifération des projets de parcs en Thiérache (Tupigny, Macquigny, Sains-Richaumont ou La Neuville-lès-Dorengt…), Bruno Dekkers, membre de l’association SOS danger éolien, est à l’origine de cette invitation. «  C’est un ami de longue date et je l’ai invité pour que les gens sachent et qu’ils se réveillent. Je lance un appel au bon sens. Il faut pouvoir freiner certains dossiers. »

Le collectif a invité 800 élus de l’Aisne. Reste à voir qui viendra entendre et animer le débat.

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Conférence le vendredi 9 février, à partir de 18 heures, à la salle polyvalente de Vervins.

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jeudi, 01 février 2018

Sur "Un chemin de résistance", le livre de Carl Lang

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Lu sur le nouveau NH cliquez ici :

Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, tel pourrait être le sous-titre du livre d’entretiens entre Carl Lang, Président du Parti de la France (PdF) et Jean-François Touzé. L’ex secrétaire général du Front national, qui a pris dès 2008 ses distances avec Marine Le Pen, y expose le sens de son engagement. Il y affirme qu’il est possible de faire renaître une véritable Droite nationale, sociale, populaire, identitaire et européenne capable de défendre la France et ses valeurs de civilisation, sans en dissimuler la difficulté, tant l’omniprésence du FN dans les médias et l’opinion occulte tout autre message.

En prenant la tête du Front national, Marine Le Pen ambitionnait d’en faire un instrument pour sa conquête du pouvoir. On allait voir ce qu’on allait voir ! Dehors les vieilles badernes, à commencer par son vieux père de Président d’Honneur, qui selon elle, prenait un malin plaisir à freiner son ascension grandiose. Las, trois fois hélas, que reste-t-il, six ans après de ce « désir d’avenir » ? Peu de chose en vérité. Un groupe de parlementaires européens qui se délite au gré des ambitions des uns et des autres. Le point d’orgue pourrait être atteint, si d’aventure les députés du FPÖ décidaient, dans un souci de respectabilité, de quitter le groupe l’Europe des nations et des liberté après son entrée dans le gouvernement autrichien.

Un tiers des personnes élues aux municipales et régionales ont déjà mis les pouces ou « scissionné » mettant à mal la fameuse implantation synonyme, selon Marine Le Pen et son ex bras droit Philippot, de la professionnalisation du parti. A l’Assemblée, celle qui se voulait la principale opposante au macronisme en est encore à chercher sa place, si jamais, elle la trouve.

Ne parlons même pas des affaires judiciaires, elles sont si nombreuses et variées, que même le Petit Poucet en perdrait son chemin. Quant aux finances : le congrès dit « de la refondation et du changement de nom », il s’apparente plutôt à celui de la dernière chance avant le dépôt de bilan. La disparition du néo-FN, maintenant que Marine le Pen sait qu’elle ne sera jamais Présidente de la République, serait la meilleure des choses qui puisse arriver à la Droite nationale, si elle veut se relever du champ de ruines idéologiques où l’a laissée l’expérience Marine Le Pen/Philippot. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, c’est en quelque sorte le message que porte ce livre d’entretiens.

UN CHEMIN DE RÉSISTANCE, Carl Lang, 190 pages, 20,00 € (+ 4,00 € de port), Cahier photo, Les Bouquins de Synthèse nationale, ISBN 978-2-36798-043-0

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lundi, 29 janvier 2018

COMMÉMORONS MAURRAS AVEC MME NYSSEN OU SANS ELLE !

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Stéphane Blanchonnet,

Président du Comité directeur de l'Action française

L’annonce récente de l’inscription de Maurras — qui aurait eu 150 ans cette année — au programme des commémorations du ministère de la Culture pour 2018 provoque une de ces polémiques quasi quotidiennes qui agitent les réseaux sociaux… Tous les censeurs professionnels sont à la manœuvre : Corbière, la LICRA, Valls, etc., et le ministre de la Culture lui-même, Mme Nyssen, se voit contrainte, face à ce déchaînement de raccourcis et de caricatures, de rappeler cette évidence que commémorer un personnage important de l’Histoire et des lettres françaises ne signifie pas adhésion totale à sa personne et à ses écrits !

La vérité est que cette polémique est emblématique de la situation paradoxale de Maurras. Tout le monde, même parmi les demi-habiles et les demi-cultivés qui font la pluie et le beau temps dans le peu qu’il reste de vie intellectuelle française, connaît le nom du maître de l’Action française (plus, éventuellement, quelques citations polémiques et sorties de leur contexte) mais personne, ou presque, n’a lu une seule œuvre de ce géant de notre littérature, auteur de centaines d’ouvrages et de milliers de pages, qui firent les délices et l’admiration de Proust, Apollinaire, Cocteau, Kessel, Malraux, de Gaulle ou même Lacan.

Au fond, que Maurras soit ou non maintenu (il a, semble-t-il, été retiré depuis la rédaction de cet article) à la place qui est légitimement la sienne dans cette liste d’événements ou d’auteurs à commémorer dans le cadre officiel importe peu. Les censeurs pressés et incultes qui se sont manifestés lui ont finalement rendu le meilleur des services en attirant l’attention sur lui au moment où la réédition d’une partie de son œuvre littéraire, politique et critique est annoncée pour avril prochain chez un grand éditeur.
 
Le vrai public cultivé ira aux œuvres et jugera sur pièces !

09:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 janvier 2018

Éléments : Demain, tous crétins ?

photoelem87.jpgEléments

n°170

en kiosque : 6,90 €

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Depuis l’affaire du Barbe-Bleue de Hollywood, avec le délicat hashtag « Balance ton porc ! », on assiste au grand retour des précieuses ridicules et des dames quakeresses, des Trissotines et des Torquemadettes, des mères Fouettard.e.s qui traquent les « dérapages » et les comportements « inappropriés ».

La police de la pensée est dépassée, on en est à la police des arrière-pensées. Le soupçon vaut accusation, l’accusation vaut condamnation.

On ne distingue plus la véritable agression sexuelle de la blague de mauvais goût ou de la drague lourdingue. Montée de la subjectivité (le « ressenti ») : si le harcèlement commence quand on se sent harcelé, n’importe quoi peut devenir du harcèlement. Le viol et le chantage sexuel se retrouvent ainsi banalisés.

Multiplier les amendes morales, purger la société des impuretés du désir, instaurer la « transparence » de la vie intime : la censure au nom de la morale, cela n’a rien de bien nouveau. On sait depuis Robespierre que la Terreur est une « émanation de la vertu ». Cinquante ans après Mai 68, il n’est plus question de « jouir sans entraves », mais au contraire d’entraver le désir, de rendre les relations entre les hommes et les femmes insupportables, de dégoûter chaque sexe de l’autre.

Mais il s’agit aussi d’abolir la nature humaine. L’homme est carnivore, donc prédateur, donc carnassier, donc agresseur, donc violeur en puissance. L’idéal serait qu’il devienne herbivore. On assiste à la condamnation des hommes, non seulement parce qu’ils sont des hommes, mais parce qu’ils s’obstinent, en manifestant leur attirance pour l’autre sexe, à témoigner du fait que l’espèce humaine est sexuée et qu’il y a en elle du masculin et du féminin. Ce sont ces notions de masculin et de féminin qu’il faut déconstruire, dissoudre, liquéfier au nom de l’hybridation qui aboutira, simultanément, au métissage universel et à l’androgynat généralisé.

Le seul moyen pour les hommes de ne pas être dénoncés comme des « porcs » serait donc d’accepter la suppression de la différence sexuelle, tout comme le seul moyen d’échapper au racisme serait d’accepter la suppression des différences ethniques. L’homme de demain ne sera d’aucun peuple ni d’aucun sexe.

Cette tendance à la neutralisation, qui va de pair avec l’allergie à la diversité, on la retrouve désormais partout : il s’agit de gommer les différences, de lisser les aspérités, d’instaurer partout la grisaille uniforme, de rendre les êtres et les choses interchangeables.

Il y a au fond trois féminismes : celui qui défend les femmes et rappelle que les valeurs féminines ne sont pas moins respectables que les valeurs masculines – c’est le seul qui soit à la fois légitime et nécessaire –, celui qui veut mettre les hommes plus bas que terre parce que la Terre doit être « délivrée du mâle », et celui qui décrète que tout compte fait il n’y a ni hommes ni femmes : le sexe n’est rien, le « genre » est tout. Le mélange des trois aboutit à des contradictions. De même qu’il est difficile de défendre à la fois la parité et la « non-mixité », il est assez contradictoire de dire que les hommes sont des « porcs », que les femmes sont des « hommes comme les autres » et que le masculin n’est qu’une illusion.

Le 9 décembre 2017, autour de l’église de la Madeleine, un million de Français en larmes assistaient aux funérailles d’un chanteur populaire qui se faisait appeler Johnny. Un mâle blanc hétérosexuel de plus de cinquante ans qui chantait : « Allumez le feu ! » Reste à trouver les allumettes.

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