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vendredi, 18 janvier 2019

Parution prochaine du nouveau numéro de la revue Eléments

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mercredi, 16 janvier 2019

La réponse aux « gilets jaunes » ? L’impératif d’une même règle pour tous

Chantal Delsol*

delsol.jpgOn a l’impression de ne pas comprendre au juste ce que veulent les gilets jaunes, ni pourquoi le mouvement continue alors que le gouvernement a déjà concédé beaucoup et fait des efforts en termes de concertation. Pourtant, un mouvement de cette ampleur, aussi durable, aussi profond (appuyé par une majorité de la population), ne doit rien au hasard ni au caprice. Il vient de loin, et Emmanuel Macron hérite probablement aussi des négligences de ses prédécesseurs. Il est alarmant, parce que c’est un drame social qui révèle des fractures de longue date, bien installées dans le paysage, et mortifères. On peut s’étonner de voir les occupants des ronds-points réclamer la justice sociale, le partage, davantage d’égalité entre les plus riches et les plus pauvres. La France est sans doute le pays du monde où il y a le plus de redistribution.

Plus de la moitié de la population (ce qui est énorme) n’y paye pas d’impôts sur le revenu. Tous les habitants, citoyens ou non, y bénéficient de l’école gratuite, de la santé gratuite et de toutes sortes d’autres services qu’il serait trop long d’énumérer. Beaucoup de citoyens du monde rêveraient d’être français. Alors on pense au syndrome de Tocqueville: plus votre société est égalitaire, plus vous ressentez la moindre inégalité comme insupportable.

Il faut pourtant aller plus loin. L’inégalité qui engendre la révolte n’est pas seulement celle du porte-monnaie, mais celle des statuts. Des avantages. Des sécurités. Des préséances. Disons-le : des privilèges. On dirait bien que la société des réseaux sociaux a révélé l’ampleur des corporatismes. C’est là que s’incarne le mépris de classe. C’est là que surgissent le malaise et les revendications. Car la France n’est pas seulement un pays monarchiste, où le présidentialisme ne cesse de s’accroître au détriment du gouvernement et des assemblées, et où le président vient d’arracher aux collectivités locales la dernière autonomie qui leur restait : la possibilité de lever un impôt, en l’occurrence la taxe d’habitation. La France est de surcroît un pays dans lequel un quart des habitants bénéficient de régimes corporatistes obtenus au fil des 75 ans qui nous déparent de la guerre et grâce notamment aux Trente Glorieuses. Les avantages de ces systèmes sont parfois exhorbitants toujours intéressants, en tout cas intouchables et dissimulés. Le premier avantage, et non le moindre, étant l’emploi garanti.

Les bénéficiaires des corporations travaillent souvent moins, voire beaucoup moins que les autres, ne risquent pas le licenciement et bénéficient de protections de tous ordres. Le sommet de ce système étant la classe mandarinale, qui, ayant réussi un concours vers l’âge de 25 ans, reçoit de l’État un salaire à vie avec tous les avantages attenants, même hors périodes de travail. Depuis le tournant du XXe au XXIe siècle, cette classe est devenue une caste – les chiffres montrent depuis cette période que contrairement à ce qui se passait auparavant, il faut désormais être fils de mandarin pour avoir vraiment des chances de le devenir soi-même. La révolte des « gilets jaunes » face au salaire de Mme Jouanno était la partie émergée d’un iceberg.

L’autre caractéristique de ces corporatismes, c’est le secret : ils sont entourés de silences et de ténèbres. Il est probable qu’une sorte de honte saisit Bercy à l’idée de dévoiler le coût énorme de ces emplois à vie, tous avantages additionnés. C’est si peu démocratique. C’est si digne d’une oligarchie bananière. Le secret  évidemment encourage toutes les fausses informations : chaque avantage qu’on révèle en suppose mille autres qu’on ignore et mille autre qu’on invente – ce qui alimente les « fakes news », c’est moins la sottise populaire que l’opacités des privilèges. Les gilets jaunes savent, en tout cas, qu’au moment où l’Etat est surendetté et ruiné, un groupe de chanceux dont on peut discuter l’ampleur, vit confortablement sans crainte du chômage ni du lendemain, peut demander un emprunt à la banque ou aller chez le dentiste sans état d’âme. C’est sans doute d’un mouvement salutaire qu’Emmanuel Macron s’était saisi de la question du statut des cheminots, lequel représente l’un des exemples du corporatisme français. L’idée était bonne, mais il aurait fallu commencer par le haut ! L’autorité ne peut pas décider de priver le système de certains avantages indus, sans commencer par s’en priver elle-même. C’est le b.a.-ba du commandement. Faute de quoi, on court à l’échec. Et dans le cas précis, s’étend encore la guerre des classes. Certaines mesures ont été prises dans ce sens, traduisant bien la volonté du pouvoir en place. J’ai constaté personnellement, à ma grande satisfaction, que dans les premiers mois après l’élection présidentielle il avait été donné ordre de supprimer l’abonnement SNCF gratuit à vie (en première classe, naturellement) pour les parlementaires honoraires – exemple d’un avantage injustifié et injuste qui ne doit pas être indolore à la nation. Encore un effort, Monsieur le Président !

Les samedis à la figure révolutionnaire auxquels nous assistons depuis deux mois racontent la fureur d’une population qui voit lever d’énormes impôts pour financer des corporatismes. Alors que les impôts devraient servir, comme dans tous les pays alentour, à financer les services publics, ici devenus indigents à force de surendettement. La revendication de démocratie n’est pas seulement liée au référendum d’initiative citoyenne, mais à la suppression des privilèges.

C’est probablement en partie pour cette raison que l’élite française est si réservée devant cette révolte – et en privé, si méprisante. Elle commence à comprendre que c’est elle-même qui est mise en cause, non dans son autorité, mais dans ses passe-droits. Tu trembles, carcasse ! Aux premiers jours du conflit, et pour l’enterrer dans l’œuf, elle avait commencé à proposer quelques allocations supplémentaires : on se rappelle un responsable politique annonçant que dans certaines écoles on servirait un petit déjeuner aux enfants... pathétique ! Les occupants des ronds-points sont des gens qui travaillent et ne veulent pas mendier. Ils demandent juste que l’argent des impôts soit utilisé au bon endroit.

Notre élite, depuis qu’elle a abandonné le marxisme, ne porte plus le peuple aux nues et même ne le défend plus guère. Elle ne voit plus en lui une foule d’opprimés portant l’avenir du monde, mais une population de « petits Blancs », de poujadistes revanchards et frustes, plus proches de l’électorat Le Pen que du glorieux prolétariat d’antan. D’où sa réserve. Il est aujourd’hui savoureux de voir les médias les plus à gauche prendre le parti de l’Ordre. Les clivages idéologiques périmés ont été remplacés par des antagonismes de classe. Le malheur est que si les premiers portent au moins des convictions, les seconds sont carrément répugnants. Il nous faudrait au plus tôt une nuit du 4 Août.  Ce serait la vraie réponse aux « gilets jaunes ».

* Philosophe, professeur des universités, membre de l’Institut.

Source : le Figaro 16/01/2019

12:24 Publié dans Gilets Jaunes, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Yves Le Gallou : « Imaginez ce qu’ils diraient si c’était Poutine ou Orbán qui réprimait ainsi des manifestants chez eux ! »

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou a organisé et participé à de nombreuses manifestations, généralement pacifiques. Il a, par ailleurs, travaillé à l’Inspection générale de l’administration au ministère de l’Intérieur, où il a échangé avec des préfets, des chefs de la police et des officiers généraux de gendarmerie. Il nous livre ici son analyse des violences qui émaillent les manifestations des gilets jaunes.

Comment expliquez-vous l’ampleur des violences dans le cadre ou en marge des manifestations de gilets jaunes.

Il y a dans toute manifestation un potentiel de violences. Parce que des manifestants veulent souvent aller un peu plus loin que ce que leur autorise la police. Et que celle-ci dispose du monopole de la violence légitime dont il peut lui arriver de faire un usage disproportionné.

Il y a eu des violences en 1968, en 1986 (contre la loi Devaquet), en 2006 (contre le contrat première embauche), en 2013/2014 (contre la loi Taubira) et aujourd’hui avec les gilets jaunes.

Quelles sont les différences, alors ?

La première différence tient au traitement médiatique ! Généralement, les médias se focalisent sur les « violences policières » contre les manifestants et, le cas échéant, les journalistes, et sont moins diserts sur les provocations des manifestants. Ce fut le cas en 1968, 1986, 2006. Avec les gilets jaunes comme pour la Manif pour tous, ils insistent beaucoup plus sur les « violences des manifestants ». Par parti pris idéologique particulièrement visible lors de la Manif pour tous, qui fut pourtant très policée – pour ne pas dire davantage – mais dont le moindre « débordement » était dénoncé, y compris par les… organisateurs de LMPT.

Avec les gilets jaunes, n’y a-t-il pas davantage de violences de la part des manifestants ?

Oui, bien sûr. Pour plusieurs raisons. Ce sont des manifestations spontanées sans service d’ordre. Et où des éléments radicaux peuvent donner un ton offensif. De nombreux manifestants ont aussi le sentiment d’être méprisés et comme beaucoup sont des hommes jeunes, pas toujours assis derrière une chaise, cela donne des manifestations plus « physiques ». Ajoutons à cela les consignes provocatrices du gouvernement.

Qu’entendez-vous là ?

Le gazage massif de foules pacifiques… ce qui peut les rendre – légitimement – « haineuses ». En voulez-vous un exemple ? À l’acte II sur les Champs-Élysées (le 1er décembre), la police a engagé les canons à eau dès 10 heures du matin et a gazé les Champs–Élysées sur 1,5 kilomètre. Ce qui a énervé des gens tranquilles situés à plusieurs centaines de mètres des barrages de police. Cette pratique s’est étendue aux grandes villes de province. C’est ce qui a radicalisé beaucoup de gilets jaunes, parfois entraînés par des éléments plus aguerris venus souvent de l’extrême gauche. Mais cela ne justifie pas les violences policières qui se sont multipliées.

Rappelez-nous les chiffres.

Plus de 5.000 interpellations, des milliers de gardes à vue, des centaines de mandats de dépôt et d’incarcérations, près de 2.000 blessés, des dizaines de fractures faciales, 12 éborgné(e)s, des fractures du crâne, et ce, dans le silence quasi total des grands médias français… Imaginez ce qu’ils diraient si c’était Poutine ou Orbán qui réprimait ainsi des manifestants chez eux ! Ce serait 20 minutes au 20 heures tous les soirs. Imaginez ce qu’ils diraient si les victimes venaient des quartiers de l’immigration ! Souvenez-vous du battage fait autour du mythomane escroc Théo, prétendument victime d’un viol à Aulnay. Mais là, cela ne compte pas : les victimes sont, pour l’essentiel, des Français ou des Françaises de souche. Vous parlez, quelle importance !

Mais il faut bien que la police se défende et maintienne l’ordre.

Certes. Mais c’est à se demander si les consignes qu’elle reçoit du trio infernal Castaner-Philippe-Macron – et qu’elle exécute – ne sont pas des consignes de guerre civile !

Vous n’exagérez pas un peu ? Qu’est-ce qui vous permet de dire cela ?

Il me semble que ce sont des consignes implicites. Si les policiers ne se sentaient pas « couverts », ils seraient beaucoup plus prudents. Et d’après de nombreux témoignages de policiers (policiers en colère, notamment), c’est la hiérarchie qui donne les ordres d’utiliser les tirs tendus. Or, la hiérarchie, c’est le ministre, le préfet puis le commissaire et/ou l’officier de gendarmerie.

La répression actuelle s’éloigne totalement des règles habituelles du maintien de l’ordre à la française :
– par l’usage massif du canon à eau,
– par l’engagement de blindés,
– par la venue des forces de l’ordre au contact des manifestants,
– par des passages à tabac,
– par le rétablissement des équipes de voltigeurs,
– par l’usage massif des grenades lacrymogènes, y compris sur des foules éloignées des forces de l’ordre (depuis les toits, voire – à vérifier – par hélicoptère),
– par l’usage injustifié de grenades de désencerclement,
– par la banalisation des tirs par lanceurs de balle de défense dont l’usage est, théoriquement, interdit en manifestations,
– par les tirs tendus de grenades.

Oui, mais c’est sans doute nécessaire.

Exceptionnellement, sans doute. De manière systématique et disproportionnée, sûrement pas !

Je vais vous citer le cas de la jeune Fiorina, éborgnée le 8 décembre. Elle manifestait pour la première fois avec son fiancé. Castaner avait annoncé que les Champs-Élysées seraient accessibles… pour mieux les fermer. Quand Fiorina a vu que la situation se tendait, elle a cherché à en sortir. Elle en a été empêchée par un cordon de gendarmes. Elle est restée bloquée plus d’une heure. Quand il y a eu des échauffourées sur le versant sud des Champs-Élysées, elle est passée sur le versant nord comme beaucoup de manifestants pacifiques. Les CRS ont alors grenadé ces manifestants pacifiques qui s’éloignaient d’eux. Fiorina a perdu l’œil gauche et a eu la mâchoire fracturée par un tir tendu. Malheureusement pour Castaner, toutes les vidéos confirment ce point de vue. C’est lui qui devra rendre des comptes un jour, et pas seulement le CRS qui a tiré.

C’est un cas particulier ?

Non, des éborgnés, il y en a plus d’une dizaine, dont au moins deux jeunes femmes, et des mâchoires ou des membres fracturés, des dizaines d’autres. Et pour beaucoup, il s’agit de manifestants pacifiques. J’ai recueilli de nombreux témoignages, notamment de jeunes femmes, qui montrent que la doctrine de répression est la suivante : créer des nasses (pour faire du chiffre d’interpellations) et canarder des manifestants pacifiques pour les dissuader de revenir.

Comment est-ce possible ?

Grâce à la complicité des médias qui mettent en exergue les violences de certains manifestants, souvent en les sortant du contexte, comme pour le « boxeur » ou les « voltigeurs » en haut des Champs-Élysées. Et surtout en faisant le silence ou en minorant les violences policières. Avec les médias, c’est toujours deux poids deux mesures : d’habitude, tout contre les « violences policières » ; là, tout contre les « violences des manifestants ».

Cela ne justifie pas pour autant la violence contre les médias.

Non, bien sûr, mais cela l’explique.

Je n’approuve pas les (rares) violences contre les médias mais je peux les comprendre.

Je peux comprendre les prises à partie verbales, je peux même comprendre certaines conduites de Grenoble.

Pour des raisons psychologiques : les gilets jaunes ont le sentiment d’être inéquitablement traités et méprisés.

Mais aussi pour des raisons politiques : les médias leur apparaissent comme le soutien du pouvoir.

J’irai même plus loin : les médias sont LE pouvoir, celui qui décide du bien et du mal, de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas, de ce dont on a le droit de parler et de ce qui est interdit. Des revendications qu’un gouvernement peut reprendre et de celles qu’il doit refuser.

Qu’est-ce qui vous permet de dire cela ?

Les faits, tout simplement : quand les médias soutiennent les manifestants, le gouvernement finit par leur céder : 1968, 1986, 2006. Quand les médias condamnent les manifestants et soutiennent la répression, le gouvernement tient bon : 2013/2014, 2018/2019.

Pourtant, beaucoup d’observateurs reprochent aux médias de faire la part belle aux gilets jaunes.

Oui, il est reproché aux télés en continu de rendre compte des manifestations, ce qui est à la fois normal et leur intérêt. Mais ceux qui expliquent les gilets jaunes par les télés en continu sont les mêmes (intellectuellement et psychologiquement) que ceux qui expliquaient Mai 68 par le rôle des… radios périphériques. Les censeurs sont des imbéciles : si BFM TV, LCI et CNews remballaient leurs caméras, il resterait celles des médias alternatifs et les images des smartphones sur les réseaux sociaux.

Ce ne sont pas les technologies qui créent les événements, ce sont les acteurs des événements qui utilisent les technologies.

Au final, qu’attendez-vous des grands médias ?

Pas grand-chose. Je les crois incapables de se remettre en cause. De rétablir le pluralisme dans leurs rangs. De présenter des points de vue contradictoires. Dans la situation actuelle, ils représentent le quart de l’opinion. Les trois quarts des Français ne sont ni intellectuellement, ni politiquement, ni sociologiquement représentés dans les médias. Et pourtant, cela leur coûte six milliards par an (redevance, subventions à la presse, AFP, CSA). Six milliards : l’équivalent de cinq pleins d’essence par famille française.

Un dernier mot ?

Rendez-vous au théâtre du Gymnase, le 18 février à 20 heures pour la dixième cérémonie des Bobards d’or. Il y aura même une séquence particulière, les bobards gilets jaunes.

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lundi, 14 janvier 2019

Ignace nous épate toujours plus !

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

Le dessinateur Ignace est assez bluffant. Ce garçon sympathique est actuellement l’un des meilleurs dessinateurs de presse. Et si le monde – et Le Monde, éventuellement – était bien fait, non seulement ses dessins trôneraient en première page de la grande (grosse) presse, mais Ignace serait en outre constamment invité à la radio et à la télévision, il serait la coqueluche du Tout-Paris, fêté, décoré de la Légion d’honneur et du mérite agricole ; et lors des Salons du livre de Paris ou de Brive la queue de ses admirateurs, venus se faire dédicacer un album, déborderait jusque dans la rue. Et je ne vous parle pas de la cote de ses dessins, à Drouot ou chez Artcurial : mieux que du Tintin ! Un intense trafic agiterait les courtiers tentant d’acheter à vil prix des dessins originaux, à la sortie de TVLibertés, pour les stocker dans des coffres-forts, spéculation oblige.

C’est d’ailleurs à TVLibertés, plus précisément dans l’émission phare de Martial Bild, « Bistro Libertés », que j’ai vraiment pris conscience de l’exceptionnel talent d’Ignace. Car tandis que les invités débattent des sujets du jour, Ignace, hors du champ des caméras, commente à sa façon cette même actualité, avec des dessins pleins d’humour et de rosserie. On le voit circuler ensuite – à quatre pattes, pour ne pas perturber l’émission – ses dessins entre les dents (ce qui l’empêche d’aboyer), afin de les remettre à Martial Bild. Le problème, c’est que Bild, qui les présente à la caméra, rit tellement que, le plus souvent, le téléspectateur ne distingue qu’un vague gribouillis tremblotant. La parution de cet album va permettre à chacun de comprendre ce qui faisait tant rire Bild.

En effet, comment garder son sérieux devant ce dessin montrant Macron, assis sur un trône, en train de rendre hommage à Charles Aznavour, sur ces paroles : « J’habite seul avec maman, dans un superbe appartement », tandis que maman Brigitte le foudroie du regard ?

Vous l’avez compris, avec Ignace, on ne s’ennuie jamais.

Un petit malin – peut-être Roland Hélie – a collecté tous ces beaux dessins, et vient de sortir un magnifique album grand format de près de 200 pages, La Crise de Jupiter. Bien évidemment Macron en est le héros. Cela doit représenter environ 500 dessins, couvrant la période 2017 et 2018. Précipitez-vous, car il n’y en aura pas pour tout le monde. Par une indiscrétion, nous avons appris que l’album avait été fabriqué avec du papier recyclé, des livres invendus de Hollande, Valls et Le Maire. Le plaisir n’en est que plus intense !

Permettez-moi de vous prédire enfin que, quand nous aurons pris le pouvoir (ce qui ne saurait tarder), au moins le pouvoir des idées (ce qui est bien parti), il faudra faire la queue, à TVLibertés aussi, pour nous procurer l’un des précieux dessins tout en couleurs d’Ignace, que nous irons tout aussitôt revendre à prix d’or à la sortie de Saint-Nicolas-du-Chardonnet !

Bonne et hilarante lecture.

La Crise de Jupiter, par Ignace, « Les Bouquins » de Synthèse nationale, 2018, 194 pages, 24 euros (+ 5 euros de port).

Le commander en ligne cliquez ici

 

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dimanche, 13 janvier 2019

Eoliennes: le saccage idéologique du littoral picard

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Malgré l’opposition des habitants, l’impact économique et environnemental désastreux, le gouvernement persiste à vouloir saccager la côte picarde à coups d’éoliennes. Explication de Georges Clément, le président de l’Association SCOPA (Sauvegarde des Côtes d’Opale Picardes et d’Albâtre).

Source Nous sommes partout cliquez là

Quand avez-vous créé l’association Sauvegarde des Côtes d’Opale Picardes et d’Albâtre et pourquoi ?
Georges Clément : Scopa a été créée en décembre 2014 après le lancement du deuxième appel d’offres éolien en mer et l’attribution à la Compagnie du vent (GDF Suez) des sites définis par l’Etat au large du Tréport et de Yeu Noirmoutier. Les fondateurs de l’association avaient déjà largement participé à la première Enquête publique qui avait eu lieu en 2010 et dont le déroulement et les conclusions avaient particulièrement mis en évidence l’impossibilité de faire entendre nos arguments, l’impossibilité de modifier le projet pour en limiter l’impact environnemental et économique, et l’absence complète de participation démocratique, contrairement aux dispositions de la convention d’Aarhus. Scopa est une association dont l’objet est la protection de l’environnement et à ce titre s’engage à mettre en œuvre tous les moyens légaux dans ce but.

Comment agissez-vous pour alerter le public ?

G.C : Pour alerter le public nous avons fait des communiqués de presse, organisé des manifestations et des séances d’information et de signature, nous avons mis sur le site www.scopa.fr une pétition qui a recueilli plus de 4000 soutiens et une autre plus récemment sur le site www.cityzaction qui a dépassé 7000 signatures. Par ailleurs Scopa adhère à la Fédération Environnement Durable qui apporte son soutien dans ce domaine.

En plus de défigurer le paysage, les éoliennes constituent une aberration économique et s’avèrent finalement plus polluantes que productives. Pouvez-vous nous décrire exactement les conséquences environnementales de l’implantation de ces éoliennes offshore ?

G.C : L’impact environnemental de ce projet est majeur du fait de sa situation, le site imposé par l’Etat d’une surface de 100 Km2, recouvre très exactement la zone la plus importante pour la pêche, aussi bien pour la pêche elle même que pour la reproduction des espèces. Les pêcheurs ont constaté que la campagne de forages d’étude qui a eu lieu de juin à septembre 2018 sur le site du projet avait déjà fait fuir la majorité des espèces.

Cette zone de dune très riche mais très fragile, serait irrémédiablement compromise par les 252 forages nécessaires à l’installation de 62 « jackets » support des éoliennes et du poste de transformation, et les quelques 100 km de tranchées pour l’enfouissement des câbles électriques HT de liaison des générateurs au poste de transformation et ensuite au point d’atterrage sur le littoral.

Ce projet entrainerait rapidement la disparition de la pêche artisanale et la ruine de l’économie locale.

Un tiers du site éolien se trouve dans le Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la Mer d’Opale, au sujet duquel le Conseil de gestion a émis en 2017 un avis conforme défavorable au projet éolien en raison de son impact environnemental majeur sur le milieu marin, la faune en particulier, poissons, mammifères marins, oiseaux. Avis qui a été bafoué par une décision de la nouvelle Agence Française de la Biodiversité, autorisant la poursuite du projet moyennant quelques mesures compensatoires mineures comme l’augmentation de l’espace libre entre le bas des pales et le niveau de la mer pour réduire les collisions avec les goélands, et surtout la création d’un organisme de suivi scientifique largement doté…
L’impact visuel serait considérable, situées à 15 Km du rivage les machines dont les pales culmineraient à 210m de haut seraient très visibles de jour comme de nuit, signalées en plus par leurs feux de balisage aériens Ce spectacle barrant tout l’horizon marin du Tréport à Ault, face au littoral classé « Grand site de France » de Mers les Bains à la Baie de Somme, et devant le site classé de Mers les Bains pour ses villas balnéaires, et célèbre pour ses couchers de soleil, en compromettrait définitivement l’attrait touristique, ressource principale de l’économie locale.

Quand à l’intérêt économique de cette filière, avec un prix d’achat garanti de 150€/MWh soit plus de 3 fois le prix du marché, une concession du domaine publique maritime gratuite pour 40 ans et des coûts de raccordements supportés par les consommateurs, elle ne ferait qu’alourdir encore le montant des taxes, sans aucun bénéfice pour la réduction des émissions de CO2, en raison de l’intermittence de la production nécessitant des centrales complémentaires à gaz productrice de CO2 !

Il semble que les Français aient pris conscience des errements d’une transition énergétique imposée par une idéologie et non pas par une analyse objective et responsable. L’envolée des taxes, dont la taxe carbone a été le révélateur et le mouvement des gilets jaunes la conséquence.

Il faut espérer que le gouvernement saura en tirer les conséquences

La région de la Baie de Somme abrite de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs qui seront littéralement massacrées par le mur d’hélices des éoliennes. Avez-vous reçu le soutien d’associations de protection de la nature et y-t-il eu une réaction du ministère de l’écologie ?

G.C :  Hélas aucun soutien de ces organismes, quand au Ministère de l’écologie, mais surtout de la transition énergétique, sa principale action a été d’activer l’Agence Française de la Biodiversité, dont on a pu immédiatement apprécier le rôle avec la décision prise pour le Parc Naturel Marin !

Ce projet a t-il fait l’objet d’un débat public ?

G.C : Il y a eu deux débats publics, en 2010 comme indiqué plus haut et en 2015, ce dernier ou la participation a été encore plus forte que lors du premier débat a soulevé les mêmes problèmes, choix du site par l’état, impact environnemental et économique et impossibilité de modification les choix ayant été faits par le gouvernement avant le débat, ce qui a été souligné par le Président de la CNDP dans sa conclusion, à savoir qu’il ne servait à rien de lancer cette procédure lorsque tous les choix ont déjà été faits.

Quels sont actuellement vos moyens d’action légaux pour empêcher cette désastreuse installation? Avez-vous le soutien des élus locaux ?

G.C : Les moyens légaux dont disposent les citoyens et les associations sont les recours légaux gracieux auprès des Ministres et contentieux, auprès de la Cour administrative de Nantes qui est un véritable tribunal d’exception spécialisé dans le traitement des recours contre les projets d’éolien en mer, le recours ultime étant le Conseil d’État. Les six sites du littoral Manche Atlantique ont des procédures en cours. Il y a aussi la possibilité de déposer une plainte auprès de la Commission Européenne.

Le projet de la société des Éoliennes en Mer de Dieppe le Tréport (EMDT) a mobilisé contre lui Les pêcheurs, une bonne partie de la population, la majorité des municipalités du littoral concerné de Dieppe à Saint-Valery-sur-Somme, et qui soutiennent l’action des deux associations SCOPA à Mers les Bains et SOS à l’horizon au Tréport.

Envisagez-vous des actions particulières en cas de poursuite du projet ?
G.C :  L’Enquête publique s’est terminée le 29 novembre 2018 et nous en attendons les conclusions. L’avis de la Commission, n’est qu’un avis que le préfet n’est pas tenu de suivre, et nous avons déjà pris des dispositions conformément aux statuts de Scopa.

A LIRE :

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vendredi, 11 janvier 2019

Ni grand ni débat ni national

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

La consultation des Français dont le gouvernement a prévu le commencement au 15 janvier s'annonce sous de mauvais auspices. Elle est qualifiée de grand débat national. Trois mots, trois mensonges.

Benjamin Griveaux (NDLR : en photo ci-dessus derrière Macron) fait toujours office de porte-parole du pouvoir. Responsable à ce titre d'une part de son impopularité, cette insupportable tête à claques tente de le délimiter d'une manière étroite en contradiction avec le propos de son maître le 10 décembre. On ne peut que constater une chose : la volonté de restreindre à quatre sujets cet ersatz de démocratie participative.

Si l'on compare en effet la liste des têtes de chapitres, l'un au moins excède largement la compétence que l'on pourrait prêter à de telles assemblées informelles, avec le sujet de la fiscalité.

La procédure envisagée n'existant nulle part sous la forme qui semble se dessiner, on se contentera de comparer les pratiques de la démocratie directe telle qu'elle fonctionne, de façon correcte dans un pays de taille et de structure(1) analogue au nôtre : l'Italie, où la constitution organise l'initiative citoyenne de façon raisonnable, en écartant précisément la fiscalité.

En France le débat politique quotidien sur ce sujet tourne, surtout, autour de quelques impôts seulement : l'indétrônable impôt sur le revenu et l'ancien ISF. La popularité posthume incroyable dont jouit ce dernier se révèle inversement proportionnelle au nombre de ses contributeurs. Il en va de même pour l'IR que moins de la moitié des citoyens supportent mais pour lequel tout le monde vote.

On sait donc très bien que le fiscalisme emportera toujours l'adhésion de ceux qui, précisément, ne payent pas. Il en allait déjà de même au Moyen Âge où les clercs théorisaient la taille, alors qu'ils ne la subissaient pas. Il en ira ainsi, au terme de la réforme chaotique de la taxe d'habitation : elle sera infligée aux seuls propriétaires de résidences secondaires qui, par définition, ne votent pas dans les communes, où ils consomment beaucoup moins de services municipaux, où leurs enfants ne sont pas scolarisés, etc. Les exempts des contributions jugent normal, juste, égalitaire et quelque part sans doute évangélique de faire payer les autres.

Rappelons que les deux impôts qui coûtent le plus cher aux Français, ce qui permet de les louer de ce qu'ils rapportent le plus à l'État central parisien, sont moins souvent évoqués : il s'agit de la Taxe à la valeur ajoutée et de la Taxe sur les produits pétroliers, encore qu'elle a servi indirectement de détonateur à la protestation initiale des Gilets jaunes.

Dans les débats forcés et biaisés on prétend ajouter la fameuse et fumeuse notion de transition énergétique. Un chapitre du Deutéronome, jusqu'ici mal connu, fait sans doute figurer cet impératif dans les commandements dictés à Moïse sur le mont Sinaï. Mais, au pays de Voltaire, on ne semble guère s'en préoccuper.

On dédaigne en haut lieu la simple lutte contre la pollution, celle des océans par les sacs plastiques, celle des cours d'eau que l'on empoisonne, celle de nos villes de plus en plus sales, sous l'effet de dégradations impunies. On débat plus volontiers de ce contre quoi nous ne pouvons pas grand-chose, le climat, la planète, etc.

Ce faux débat pourra-t-il être qualifié de national ? Il semble résolument que non. On pourrait entendre par là qu'il doit s'ouvrir aux questions relatives à l'identité de la nation, de la France, de l'Europe. Parmi ces sujets, figurerait l'immigration, murmurée timidement par Jupiter lors de son allocution de décembre. Il s'agit de la préoccupation lancinante des Français. Mais cela implique aussi certains sujets liés. Or, Benjamin Griveaux a tranché, les classant comme irrecevables.

Si l'on pense que la souveraineté réside dans le peuple entier elle ne saurait se déléguer à des assemblées générales. Curieusement d'ailleurs c'est le parti de la France Insoumise dont les partisans, à plus de 53 %, s'apprêtent plus que les autres à participer, ou le disent, contre 20 ou 30 % pour les sympathisants d'autres courants d'opinion. On peut leur faire confiance, à eux et aux gens de la CGT, pour crier plus fort que les autres. Mais la direction de ce parti, Mélenchon en tête récuse par avance la procédure.

Cela devrait nous rappeler le sanglant souvenir des soviets de 1917 en Russie. Ils furent noyautés par les bolcheviks. Mais ils se virent réduits au silence en 1918 par Lénine, Trotski et Staline dès qu'ils accédèrent au pouvoir.

(1) Le cas souvent évoqué de la votation en Suisse, outre son caractère traditionnel, peut difficilement se transposer dans un pays centralisé, où, de plus, le référendum fait l'objet d'une dramatisation et d'une personnalisation. On vote en France pour ou contre celui qui pose la question.

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Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré à François Brigneau et à Jean Madiran

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Vous pouvez aussi commander le précédent hors-série

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lundi, 07 janvier 2019

Métainfos, un nouveau dans la galaxie non-conformiste

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Il y a quelques semaines, nous vous faisions part de la regrettable disparition du site Métamag cliquez là. Celle-ci témoignait de la difficulté d'entretenir par les réseaux militants dissidents un site quotidien de qualité. Beaucoup ignorent le travail que représente une telle entreprise. Nous en savons quelque chose...

Mais, heureusement, il en faut plus que cela pour décourager les bonnes volontés. Et, grâce à la ténacité de quelques rédacteurs de Métamag regroupés autour de notre camarade Michel Lhomme, un nouveau site vient de naître.

L'esprit est le même et il s'intitule Métainfos. Vous pouvez le consulter en cliquant ici

S.N.

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Rome, 7 janvier 1978 : trois militants du Front de la Jeunesse étaient assassinés par la police

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Zentropa cliquez ici

Le 7 janvier 1978, trois militants nationalistes tombent sous les balles de terroristes et de la police.

Les trois jeunes Italiens militaient au Front de la Jeunesse (FGD-Fronte della Gioventù). La première fusillade se déroula quand les militants sortaient alors d’une réunion du Mouvement social italien (MSI-Movimento sociale italiano). Ils furent mitraillés par cinq ou six extrémistes de gauche qui attaquèrent avec des armes automatiques.

Franco Bigonzetti, un étudiant en médecine de 20 ans est tué. Francesco Ciavatta, 18 ans, est blessé ; il parvint à quitter les lieux, pendant que trois autres militants réussissent à revenir au local du MSI, dont Vincenzo Segneri, également blessé par balles.

Les lâches criminels poursuivent Francesco et l’abattent, dans le dos. Il décèdera dans l’ambulance qui le conduit à l’hôpital.  Une manifestation spontanée s’organise alors contre ce crime ignoble. Dans une atmosphère tendue, un journaliste de la RAI se livre à un acte tout aussi ignoble : il va éteindre sa cigarette dans le sang de l’une des victimes. Un mouvement de protestation gronde dans la foule ; la police intervient alors est le capitaine de police Edward Sivori abat Stephen Recchini. L’intention de tuer est certaine puisqu’il tire en pleine tête, entre les deux yeux du jeune militant de 19 ans, par ailleurs guitariste du groupe Janus.

Stephano Recchioni décède après deux jours d’agonie.

L’action criminelle des marxistes fera une quatrième victime : le père de Francesco Ciavatta se suicide quelques mois plus tard.

Un cinquième militant nationaliste sera assassiné suite à cette affaire. Un an après le massacres, les organisations nationalistes italiennes veulent démontrer publiquement en souvenir de leurs camarades et pour protester contre l’inaction de la police et de la justice. La marche est interdite par les autorités. Une manifestation spontanée aura pourtant lieu et se déroulera sans le moindre incident.

Alors qu’il rentre chez lui avec un camarade, Alberto Giaquinto est approché par une voiture de police banalisée. Des policiers finissent par en descendre est l’un d’eux tire une balle dans la nuque d’Alberto. Grièvement blessé, il tombe à terre ; les policiers s’enfuient, laissant leur victime mourir. Il demeure plus de 20 minutes dans la rue sans qu’aucun secours n’arrive. Transporté à l’hôpital, il y décède peu après.

Alors qu’il meure, sa famille à ses côtés, le domicile de ses parents est vandalisé par des policiers qui veulent se couvrir et cherchent des preuves – mais agissent sans mandat. Ils prétendirent en effet qu’Alberto était armé, ce qui était faux.

Albert Giaquinto avait 17 ans.  La justice n’a jamais condamné les assassins. Plusieurs criminels rouges ont été identifiés : Mario Scrocca, Fulvio Turrini, Cesare Cavallari, Francesco de Martiis e Daniela Dolce. Sans aucun doute coupables, le premier s’est suicidé, le dernier s’est enfui. Les autres seront finalement acquittés.
Les flics tueurs ont également été acquittés.

Trente ans après, aucun des criminels n’a été condamné.

Depuis, nos camarades italiens commémorent la mort de leurs camarades sur les lieux du drame.

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vendredi, 04 janvier 2019

SPÉCIAL ESPAGNE : MANUEL VALLS AU SEIN D’UNE COALITION DES DROITES

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Franck Buleux Metainfos cliquez là

En Andalousie, pour la première fois depuis l’après-franquisme, une coalition de droite dirige la grande région autonome espagnole.

En effet, bien qu’arrivé en tête des voix, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) d’Andalousie au pouvoir depuis 1976 connait un fort recul, tandis que Ciudadanos, parti de centre droit dont fait partie Manuel Valls, connait une forte hausse. Le scrutin est cependant surtout remarqué dans le pays et à l’étranger par la percée du parti Vox, qui fait son entrée au parlement andalou et devient ainsi le premier parti de droite nationale espagnole à obtenir des sièges dans un parlement régional depuis la transition démocratique. Un coup de tonnerre… L’Espagne faisait souvent figure d’exception en matière de percée des droites populistes ou/et identitaires.

Avec respectivement 21 %, 18 % et 11 %, la droite traditionnelle, le Parti populaire (PP) espagnol, en baisse, le centre droit et la droite nationale sont majoritaires en voix comme en sièges, le mode de scrutin étant proportionnel de l’autre côté des Pyrénées, favorisant ainsi le respect du suffrage universel direct et l’union de mouvements.

Toutefois, un problème semble venir de France… Même si celle-ci fait figure de pays précurseur en matière d’union des droites, puisque dès 1983, une coalition RPR-UDF-FN ravissait la ville de Dreux à la gauche, les élites françaises semblent totalement hermétiques à la démocratie, lorsque celle-ci envoie des élus à droite de la droite.

Or, Vox est un parti fondé en 2013 par des déçus des pratiques du Parti populaire, la droite « classique » espagnole. Vox défend la royauté espagnole, l’unité du pays, la famille et souhaite le rattachement de Gibraltar, actuellement sous contrôle britannique. Enfin, Vox plaide pour la fermeture des mosquées fondamentalistes ainsi que l’arrestation et l’expulsion des imams extrémistes, ce qui doit effectivement le rendre extrémiste aux yeux des bien-pensants hexagonaux.

Et le problème est là… Le candidat à la mairie de Barcelone pour le parti de centre droit, Ciudadanos, membre de la coalition des droites andalouses, est l’ancien Premier ministre français, ancien député-maire d’Évry, Manuel Valls.

L’élection du gouvernement andalou incluant les trois partis de droite, il est donc juste de dire que Manuel Valls fait partie d’un mouvement qui s’unit, au moins régionalement, à l’extrême-droite espagnole. En attendant les élections nationales où cette coalition pourrait faire chuter le Premier ministre socialiste ?

Soyez rassurés, Manuel Valls, membre du centre droit espagnol, a vigoureusement dénoncé l’union des droites andalouses. Mais il reste membre du parti de centre droit. En France aussi, nous avons connu des élus de droite qui condamnaient les alliances avec le FN, tout en restant dans leur parti.

Déjà mal placé dans les sondages pour conquérir Barcelone face à la gauche radicale et indépendantiste catalane, Manuel Valls aura besoin de toutes les voix de droite pour l’emporter.

Alors, Manuel Valls est déjà confronté à un dilemme : ravir Barcelone en s’alliant avec toutes les droites ou… revenir en France ?

Ultime solution, si un pays n’importe où dans le monde ne subit pas la poussée de la droite populiste, il se pourrait que le binational Manuel Valls soit intéressé par une troisième nationalité.

Un Manuel au Brésil aurait fait bonne figure, selon la théorie des prénoms, chère à Éric Zemmour mais vous n’y pensez pas…

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jeudi, 03 janvier 2019

Invraisemblable : LE TRAIN BLEU PORTE PLAINTE CONTRE DES SALARIÉS POUR CRIME DE « QUENELLE »

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Pas de prescription pour les "crimes de quenelle"...

Source Paris Vox cliquez là

LE CÉLÈBRE RESTAURANT DE LA GARE DE LYON (PARIS 12e) A ANNONCÉ QU’IL ALLAIT PORTER PLAINTE ET SANCTIONNER CERTAINS DE SES SALARIÉS SUITE À LA DIFFUSION D’UNE PHOTO LES MONTRANT EN TRAIN DE RÉALISER UNE « QUENELLE », LE GESTE HUMORISTIQUE POPULARISÉ PAR DIEUDONNÉ.

Les mal-pensants présents sur le cliché sont au nombre d’une douzaine, tous souriants et en tenue du prestigieux restaurant.

Dans un communiqué, la direction de l’établissement, qui appartient au géant britannique de la restauration dans les transports SSP, a déclaré avoir découvert ce cliché avec «  effarement et horreur  », rien de moins.

Bien que la photo date visiblement de plusieurs années, l’entreprise a annoncé des sanctions «  exemplaires  » contre ceux ayant perpétrés « ce geste en forme de salut nazi inversé, devenu un signe de ralliement dont nous n’ignorons ni la gravité ni la signification antisémite avérée » et qui  ont ainsi « violé les valeurs de notre entreprise qui réprouve toute forme de haine, de racisme et de discrimination  ». En ce sens la société «  se tiendra à la disposition des autorités pour permettre l’identification de toutes les personnes qui se sont adonnées à un geste haineux et qui ont fait partie de l’établissement Train Bleu.  »

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mercredi, 02 janvier 2019

Quand l’urbanisme explique, en partie, les gilets jaunes

Par Catherine Tricot*

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 Largement soutenu par la population, le mouvement des «gilets jaunes» ne s’est cependant pas généralisé. Il y a bien eu le ralliement des dockers du Havre, de quelques centaines de lycées ou du comité Justice pour Adama Traoré, mais la grande convergence des luttes n’a pas eu lieu. Au-delà de positions sociales communes, les catégories populaires se révèlent profondément fragmentées.

Le peuple d’hier était largement – mais jamais complètement − structuré par une relative communauté de vie et par le mouvement ouvrier. Son unité a été mise à mal par le recul de la grande entreprise, l’externalisation des fonctions et le développement de la sous-traitance, la diversification des statuts de travailleurs, l’apparition de nouvelles formes d’organisation du travail. Le mouvement des « gilets jaunes » met en évidence la dimension territoriale de cet éclatement populaire. Les « gilets jaunes » se sont surtout manifestés hors des grandes métropoles, plutôt dans les anciennes terres industrielles et dans la « diagonale du vide » qui dessine la France centrale, encore agricole, celle des moyennes industries, des petites et moyennes villes.

Certes, le critère territorial ne supplante pas tous les autres, mais il compose et caractérise autant ce mouvement que la mosaïque populaire elle-même. Si cette carte est si marquée, c’est qu’elle s’emboîte avec des modes de vie, des expériences politiques et des représentations de l’avenir. Pour se mobiliser, le lieu d’habitation s’avère aussi structurant que le niveau des revenus ou le statut. Pour prendre la mesure de cette réalité des catégories populaires, la grille de lecture par le travail et le revenu ne suffit plus.

Au vu de nombreux reportages, on comprend qu’une forte proportion des « gilets jaunes » résident dans de petites et moyennes villes, qu’ils sont propriétai- res de pavillons construits il y a plus de quinze ans, difficiles à chauffer. Souvent issus d’un monde qui se souvient de la maison familiale à la campagne, beau- coup ont acheté leur logement pour se prémunir de l’avenir.

DIFFICILE ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ

Ils ont parfois quitté la grande ville, trop chère, trop dangereuse ; ils entendaient échapper à la « cité ». Dans le jardin, le barbecue est en bonne place: le voici sur les ronds-points. Ils aspiraient à une idée du bien-vivre, mais la situation s’est révélée plus difficile, avec des services publics raréfiés et éloignés, des réseaux 4G ou la fibre optique inaccessibles, et la voiture, indispensable, de plus en plus coûteuse. La métropolisation, subie, a accentué le sentiment d’une mise à l’écart de la modernité; elle a alimenté le rejet d’une élite méprisante.

Cette histoire est bien loin de celle des habitants des ensembles construits dans les années 1960 et 1970, les logements sociaux habités majoritairement par des familles issues de l’immigration. Ce parc immobilier est important à la périphérie des métropoles, mais on le trouve aussi dans les villes moyennes d’anciennes industries. Loué, et non acheté, l’appartement bénéficie rarement d’espaces extérieurs conviviaux où, ne serait-ce que sur le balcon, on peut manger et inviter. La grillade, on n’y pense même pas... Pour ces familles, obtenir un tel logement est souvent une chance, mais rarement un choix. Les habitants des cités se savent discriminés et vivent dans des quartiers où la règle n’est pas commune : rapports délétères avec la police, services publics de moindre qualité, invisibilité généralisée, centre commercial comme substitut au marché et à la place publique, qui n’existent pas.

Pour une troisième grande catégorie populaire, celle qui vit en ville ou près des grands centres-villes, les loyers absorbent une part croissante des revenus. Elle consent d’énormes sacrifices de temps et d’argent pour rester branchée sur « une modernité » : transports en commun, em- ploi, commerces et loisirs, services pu- blics encore debout. Les services les plus socialisés sont théoriquement à leur portée et à celle de leurs enfants : universités, hôpitaux, musées et salles de concert... La précarité n’est pas que profession- nelle; elle a aussi le visage des projets immobiliers des propriétaires. L’accession à la propriété pour se sécuriser ? Dans le cœur des métropoles, elle devient hautement improbable pour les catégories populaires. Alors, ce qui reste commun, ce sont les problèmes d’argent, l’inquiétude face à l’avenir, souvent la souffrance au travail. Mais tout cela est vécu selon des perspectives divergentes en partie en fonction des lieux, voire des stratégies, de résidence.

Cette réalité éclatée du monde populaire signifie-t-elle l’impossibilité d’une unité future? L’exigence de vivre de son travail et non d’aides, la fronde contre les inégalités et les impôts injustes, l’affirmation de la dignité et du respect ont fait le socle du soutien aux « gilets jaunes ». Sans faire converger ces mondes populaires. Leur réunification ne peut se concrétiser que dans un projet porté par un discours politique d’ampleur. C’est ce qui a manqué au mois de décembre 2018.

(*) Catherine Tricot est architecte. Le titre est de nous.

Source : Le Monde 3/01/2019

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Le Prix 2019 des Lecteurs et Amis de Présent est attribué à Jean-Marie Le Pen

9271-p8-lepen-couv.jpg32 % des participants au Prix du livre des Lecteurs et Amis de Présent ont voté pour Fils de la nation, le premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen.

L’idée nous était venue un matin d’octobre, lors d’un comité de rédaction, alors que nous évoquions le contenu des pages littéraires de Présent :

— Et si nous demandions à nos lecteurs de désigner le livre qui, à leurs yeux, a été le plus important, cette année ? Nous pourrions les interroger, sans opérer de pré-sélection, mais en orientant éventuellement les choix par des tribunes de collaborateurs et de proches du journal, et de lecteurs, qui expliciteraient leur soutien à tel ou tel livre.

Nos rédacteurs sont montés au créneau. Et nous vous avons invités à en faire autant, à vous exprimer en toute liberté sur vos lectures de l’année 2018 et à propos de celui des livres qui avait le plus marqué.

Le Prix a été placé sous la présidence de Maître Thierry Bouclier, avec l’obligation pour lui de veiller au respect du règlement prédéfini, règlement qui a été rappelé à plusieurs reprises dans les pages de Présent. Maître Bouclier devait également s’assurer de la sincérité du scrutin. Mission dont il s’est parfaitement acquitté.

Le choix est sans appel, et l’ordre d’arrivée ne sera pas bouleversé par d’éventuels votes expédiés tardivement.

Fils de la nation recueille plus de 32 % des suffrages ;

La France interdite, de Laurent Obertone qui, au début de la procédure de désignation, faisait jeu pratiquement égal avec le livre de Jean-Marie Le Pen, arrive en seconde position, ayant recueilli un peu plus de 15 % des votes.

Un grand nombre d’autres titres

Pour que le podium soit complet, il convient de signaler la troisième place, obtenue par Bruno Lafourcade, pour son roman L’Ivraie (9 % des voix). Concernant ce dernier livre, il s’est trouvé propulsé à cette place inattendue après que nos amis et partenaires de la revue littéraire Livr’arbitres eurent rejoint notre entreprise. Il n’est pas exclu que cette troisième place soit le fruit d’un intense lobbying (mais, pour le coup, le règlement ne l’interdisait pas). Ces votes sont en effet arrivés dans la dernière ligne droite, et battent au poteau, pour cette troisième place, l’excellent Destins français, d’Eric Zemmour. L’Ivraie est une satire très méchante, mais très juste, de l’école républicaine, et un roman extrêmement drôle, ce qui ne gâte rien.

Il convient de remarquer que vos suffrages se sont surtout dispersés sur un grand nombre d’autres titres. Citons par exemple, sans prétendre faire preuve d’exhaustivité, Un automne romain, de Michel De Jaeghere, Le Mystère Clovis, de Philippe de Villers, L’Immaculée Conception, de Michèle Reboul, Arnaud Beltrame, gendarme de France, de Christophe Carichon, Blanquer ce monstre froid, de Claude Meunier-Berthelot, Demeure, de François-Xavier Bellamy. Ces livres ont recueilli un nombre non négligeable de votes. Mais il faut citer aussi Un été avec Homère, En terrasse avec Cicéron, L’Eté des quatre rois, Qu’est-ce qu’un chef ?, Mabire (la biographie de Jean Mabire) etc.

Enfin de nombreux livres ont été défendus – et souvent bien défendus – par un ou deux lecteurs seulement. Nous avons essayé de publier un grand nombre de ces messages de soutien à tel ou tel livre, moins médiatisé que les best-sellers, qui, eux, ont assez naturellement trouvé des voix pour les porter. Mais le contenu entier dePrésent n’aurait pas suffi pour citer tous vos messages.

Une critique revenait souvent dans vos courriers : « Vous auriez dû réserver le prix à de bons livres qui, sans un coup de projecteur, ne trouveront pas leur public. » Nous comprenons cette remarque. Mais le livre de Jean-Marie Le Pen n’est-il pas un bon livre ? Et nous savons aussi les entraves apportées à sa diffusion, même s’il est vrai qu’il a su quand même trouver son public.

Le livre qui raconte nos combats et nos espérances, nos joies et nos peines, nos colères et nos passions

Toutefois, l’objectif de notre Prix du Club des Lecteurs et Amis de Présent n’est pas d’abord de révéler des talents cachés ou nouveaux, de faire des paris sur de jeunes auteurs, à la façon du prix Goncourt. Il s’agit pour nous de mettre à l’honneur le livre et la lecture et de montrer l’extraordinaire diversité des thèmes, des talents, des genres, illustrant nos valeurs. De ce point de vue, la démonstration a été parfaitement réussie. Et Jean-Marie Le Pen fait un lauréat plus que légitime ! Pour beaucoup d’entre nous, c’est le livre qui raconte nos combats et nos espérances, nos joies et nos peines, nos colères et nos passions, sur bien plus d’un demi-siècle.

Bravo, donc, à Jean-Marie Le Pen, bravo aux autres auteurs, sélectionnés par notre jury, qui est le plus beau des jurys, puisqu’il est composé, pour l’essentiel, de nos lecteurs ! Et merci à vous, lecteurs, de vous être pris massivement au jeu.

Que va-t-il se passer, maintenant ?

Conformément à notre promesse, nous publierons dix encarts publicitaires dans les pages de Présent pour Fils de la Nation, avec un bandeau : « Prix 2019 du Club des Lecteurs et Amis de Présent ».

Nous allons ensuite contacter le récipiendaire et voir dans quelle mesure nous pouvons solenniser, en sa présence, cette attribution du prix. Il est prévu un partenariat avec La Nouvelle Librairie (11 rue Médicis dans le VIe arrondissement de Paris), et avec un restaurant parisien, La Mère agitée, situé non loin de là, qui pourrait bien devenir notre Drouant à nous. Nous vous tiendrons informés de tout cela dans les pages de Présent.

Mais ce que nous souhaitons par-dessus tout c’est que, l’année prochaine, l’attribution, pour la seconde fois, de ce prix, fasse l’objet d’une plus forte mobilisation, bien au-delà du public des lecteurs de Présent. Nous espérons, forts de ce succès, que les auteurs, les maisons d’édition, les diffuseurs, les librairies amies, rejoignent notre initiative et participent plus massivement à la mise en valeur de nos « grands livres ». Ce prix a vocation à devenir un événement annuel, un rite, un rendez-vous festif, mêlant auteurs, lecteurs, éditeurs et diffuseurs.

Cette attribution du prix 2019 des Lecteurs et Amis de Présent n’est donc pas la fin d’une aventure commune, mais son commencement.

Francis Bergeron, président du CLAP
Thierry Bouclier, président du Prix du CLAP

Source cliquez ici

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vendredi, 28 décembre 2018

Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine (n°78)

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Terre et peuple cliquez ici

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jeudi, 27 décembre 2018

Et Boulevard Voltaire a aimé le nouvel album d'Ignace : "La Crise de Jupiter"

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

En France, le dessin de presse est une tradition à peu près aussi vieille que… la presse. Avec ses grands anciens et ses nouveaux maîtres. Ignace est désormais à placer au rang de ces derniers.

Voilà plus de vingt ans que cet homme à la mine toujours un peu lunaire, au sourire éternellement jovial, officie dans les journaux les plus divers, avec une nette prédilection pour les publications dissidentes. Sur papier, sur Internet, aussi, et à la télévision encore, où il joue le chœur antique, crayons en mains, au « Bistro Libertés » animé avec une belle et bonne humeur par Martial Bild, sur la chaîne TV Libertés. On notera qu’à l’époque du « Droit de réponse » de Michel Polac, modèle revendiqué de cette émission, il fallait quatre dessinateurs pour faire ce qu’Ignace accomplit tout seul comme un grand. Cet homme a décidément tous les talents.

Après, cette question cruciale : Ignace est-il de droite ? Sûrement. Enfin, d’une droite à lui, quelque part entre fleur de lys et croix celtique, Jacob et Delafon, sabre et goupillon, fromage et dessert. Bref, si Dieu et le roi sont de droite, Ignace doit l’être un peu aussi ; même si, hormis la France, il ne connaît manifestement qu’une seule patrie : celle de la poilade. Histoire d’aggraver son cas, ce catholique fervent est doublé d’un libre-penseur. L’un de ses modèles ? Gotlib, celui des « Dingodossiers », des « Rubriques-à-brac » et de « Hamster jovial » ; pas exactement le portrait-robot de la punaise de sacristie.

En ce sens, Ignace est de la trempe d’autres de ses aînés, pas vraiment de gauche, mais persistant à faire preuve d’une ouverture d’esprit de plus en plus rare en nos contrées : Pinatel, Chard, Konk, Aramis, Miège, eux aussi admirateurs d’autres artistes ne fréquentant pas forcément les mêmes chapelles : Cabu, Wolinski et autres Vuillemin. Si le dessin de presse, on l’a vu, est une tradition française, le refus du sectarisme et le goût de la déconne en sont deux autres. D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, Ignace n’écoute pas que des chants grégoriens. Il kiffe Queen et Metallica tout aussi grave.

Dans ce copieux ouvrage (six à huit dessins par page sur près de deux cents pages, on en a pour son argent), voilà donc toute la récente actualité nationale et internationale qui défile. Un bon dessin vaut souvent mieux qu’un bon papier, dit-on. Avec lui, jamais l’adage n’aura été aussi fondé. Déjà, Ignace est un dessinateur remarquable et un caricaturiste hors pair. Mais il a également le don de synthétiser un concept complexe en quelques mots ; bons mots, évidemment, drôles avec des morceaux d’humour rigolo dedans. Et qui font sens, tant qu’à faire. Exemple ? Édouard Philippe sur la limitation à 80 km/h sur les nationales : « C’est bon pour la sécurité rentière ! » Tout est dit et bien dit. Ne cherchez pas, c’est du Ignace. Un petit nom charmant, pour paraphraser la chanson. Et le meilleur des camarades, soit dit en passant.

Le commander en ligne cliquez ici

 Apocalypse Flamby, il en reste quelques-uns cliquez là

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dimanche, 23 décembre 2018

Troubles entourant la « loi esclavagiste » hongroise : info et intox

manifestants-Hongrie.jpgRaoul Weiss

Le parlement hongrois a adopté mercredi 12 décembre 2018 une modification de la loi sur le travail, passant notamment le nombre d’heures supplémentaires légales par an de 250 minimum à 400 maximum (une fourchette trompeuse utilisée par l’opposition). L’opposition libérale a perturbé la séance du vote, et une manifestation a été appelée immédiatement devant le parlement pour le soir même. Manifestation répétée le jeudi soir, encadrée par les partis d’opposition libérale et pro-Bruxelles. Plusieurs policiers ont été blessés, quelques dizaines de personnes ont été arrêtées, et du mobilier urbain a été dégradé. Le sapin de Noël et les luges pour enfants l’entourant ont été vandalisés mais sauvés in extremis par les forces de l’ordre.

Dans cette affaire comme dans d’autres, si la couverture de l’actualité hongroise dans la presse internationale n’était pas si biaisée, on serait presque gêné d’avoir à rectifier les menus mensonges des propagandistes de service :

1. Non, la loi qui vient d’être votée au parlement hongrois n’impose pas l’acceptation d’heures supplémentaires non-payées, mais augmente simplement (d’à peu près un tiers) le nombre d’heures supplémentaires payées auxquelles un employé peut être contraint ; par conséquent, le sobriquet de « loi esclavagiste » que lui a accroché la presse d’opposition est pour le moins exagéré.

2. Non, aucune « masse » n’a manifesté dans les rues de Budapest. En dépit des exagérations de cette même presse (largement relayées – notamment par une presse roumaine qui, par ailleurs, tourne le dos aux Gilets Jaunes français…), les manifestations contre la « loi esclavagiste » (dont on se garde bien de nous proposer des vues aériennes) n’ont rassemblé que quelques centaines – tout au plus un millier de personnes. Dans une situation de disparition du chômage conjoncturel, sur le marché de l’emploi hongrois, l’offre impose ses conditions. Gageons donc que la plupart des manifestants n’étaient pas personnellement concernés par la nouvelle loi.

3. Relevons au passage l’hypocrisie de ladite opposition : pendant qu’à l’extérieur du parlement un député de la Coalition Démocratique « guidait les masses » vers une tentative de blocage du Pont Marguerite, à l’intérieur, l’ineffable Ferenc Gyurcsány, président de ladite Coalition, votait en faveur de la « loi esclavagiste ».

4. Même la thèse du « chantage des multinationales » est trop simplificatrice : en réalité, les grandes entreprises (notamment de l’industrie automobile allemande) présentes en Hongrie ont besoin d’un personnel qualifié qui se fait rare, et dont elles prennent par conséquent grand soin. Les heures supplémentaires au noir, voire impayées, sont plutôt caractéristiques du secteur de la restauration, où prédominent les PME à capital hongrois. En revanche, on peut, avec Anita É, soupçonner qu’on assiste à une guerre by proxy entre patronat allemand et grands syndicats allemands (qui ont depuis longtemps ouvert des agences dans tous les pays de délocalisation massive du travail industriel allemand) – nouveau signe du très haut degré d’Anschluss économique de facto de l’Europe centrale dans le Reich merkelien.

Une fois la propagande balayée, il serait en revanche intéressant de replacer cette évolution dans le contexte plus vaste des pays d’Europe continentale accablés d’une natalité désastreuse et cherchant malgré tout à limiter l’afflux d’immigrés extra-européens : l’Autriche de la semaine de 60 heures, la Russie qui repousse l’âge de la retraite. A terme, on peut se demander si leur projet de préservation de l’identité ethnique de chaque pays restera compatible avec un capitalisme qui, en détruisant notamment les valeurs familiales, exige tacitement la mondialisation de la main-d’œuvre.

Source EuroLibertés cliquez là

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vendredi, 21 décembre 2018

Le n°1 de Z, Z comme Zentropa, est sorti

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Un nouveau né dans la famille de la presse non-conformiste... et celui-là, il parle déjà et il n'a pas peur des mots. Z, c'est son nom, se réclame en effet, comme l'excellent site Zentropa cliquez ici, ouvertement du "fascisme du XXIe siècle". Mais non mais non, vous ne rêvez pas... À ne pas manquer.

Pour recevoir un exemplaire du premier numéro de Z, rien de plus simple : écrivez à zentromag@gmail.com

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mardi, 18 décembre 2018

AVEZ-VOUS LU LE N° HORS-SÉRIE DE PRÉSENT CONSACRÉ À L'AFFAIRE MÉRIC ? IL EST ENCORE EN VENTE...

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LE COMMANDER EN LIGNE CLIQUEZ ICI

10:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 décembre 2018

J’ai décortiqué le pacte de Marrakech : c’est encore pire que prévu !

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Viviane Lamarlère Riposte laïque cliquez ici

Plusieurs postulats de départ dans ce pacte qui ne reposent sur aucun fondement sérieux et scientifiquement éprouvé. En outre, un pacte qui s’appuie sur des conventions disparates et sans liens entre elles ne peut qu’inspirer de la suspicion, lire son préambule à la Prévert…

En guise d’apéritif :

1) L’alinéa 5 du préambule postule que ce pacte doit « rendre les migrations bénéfiques à tous », ce qui signifie qu’elles ne le sont pas actuellement.

2) Le 10 propose de « démonter les discours trompeurs qui donnent une image négative des migrants. » Autrement dit, rincer les cerveaux et les empêcher de voir et de dire.

3) Le 12 propose d’« atténuer les facteurs négatifs et structurels qui empêchent les individus de trouver et de conserver des moyens de subsistance durables dans leur pays d’origine et les forcent à rechercher un avenir ailleurs. »

On aimerait des précisions sur les moyens donnés aux régions de départ. Aide internationale ? Éradication de la corruption de leurs dirigeants ? Éducation renforcée des femmes dans ces pays ? Contrôle accru des naissances qui empêchent par leur nombre les femmes de vivre et leurs enfants de construire leur existence ?

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jeudi, 06 décembre 2018

Le terrible constat d'échec

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Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Le constat d’échec est terrible pour Emmanuel Macron.

En effet, à trois jours de l’« acte IV » – nouvelle manifestation des gilets jaunes – par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le chef de l’État demande « aux forces politiques et syndicales de lancer un appel clair et explicite au calme ». Face au chaos qui menace le pays, celui qui avait la prétention d’incarner le retour de l’autorité de l’État à lui tout seul, aujourd’hui, en est réduit à appeler au secours ceux-là mêmes dont il avait programmé la fin : les partis, les syndicats, ces fameux « corps intermédiaires ».

Le chef de l’État doit désormais se terrer dans son palais et appeler au secours ceux qu’il méprise. Même s’il s’agissait sans doute d’une poignée de manifestants, l’épisode malheureux du Puy-en-Velay, où l’on a vu un Président se faire huer, en dit long sur cette perte d’autorité d’Emmanuel Macron.

11:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 04 décembre 2018

Amateurisme grave à BFM TV : un histrion dénommé Sylvain Boulouque se fait passer pour un "historien"

Lorsque "l'historien" Sylvain Boulouque confond le drapeau picard et ceux de l'Action française...

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La réaction du Picard Thomas Joly ne s'est pas fait attendre :

L’analyse d’images est un exercice périlleux. Le pseudo-historien Sylvain Boulouque, intervenant sur BFMTV, a été interrogé par la chaîne d’infos en continu sous l’angle « Casseurs : qui sont-ils ? » et tenté de décrypter une image de cortège. « On voit un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi », dit « l'expert ».

La lecture du faux historien mais vrai militant communiste est en effet plutôt surprenante, puisqu’il s’agit là du drapeau de la Picardie, dont la fleur de lys symbolise la proximité avec l’Île-de-France. De la même manière, « le lion renvoie à la proximité de la région avec les Flandres », explique Jacques Dulphy, auteur picardisant et passionné d’héraldique.

Source cliquez ici

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jeudi, 29 novembre 2018

J’étais avec 40 Gilets jaunes quand Macron a parlé : qu’est-ce qu’il a pris !

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Je n’avais pas prévu d’écrire ce texte. J’avais pensé en faire une vidéo. Et puis, rien ne marche comme je veux, ce jour. C’est une mauvaise série. Après la suppression de ma vidéo Shadoks qui m’a obligé à aller sur la chaîne 2 de Riposte Laïque, ce qui nous pénalise de milliers de connexions quotidiennes (les vidéos tournaient entre 10 000 et 15 000 par jour, nous sommes tombés entre 1 000 et 2 000), c’est mon téléphone portable qui me fait des misères. Cinq enregistrements interrompus par un message m’expliquant que je n’avais plus assez de mémoire. Et j’avais beau faire de la place, le message revenait tout le temps. Grrrr !

Alors, Christine m’a filmé et j’ai mis la vidéo sur une chaîne. Mais pas la bonne ! Je craque, donc, et je vais vous raconter ce que j’ai à peu près dit sur la vidéo. Sauf que je vais en dire davantage et dépasser le temps que je m’impose (4 minutes) sur mon enregistrement quotidien.

Ce matin, vers 11 heures, j’étais au milieu d’une quarantaine de Gilets Jaunes qui, tous les jours, sont présents à un carrefour d’une petite ville de province. Je précise, pour ne pas m’attribuer un rôle que je n’ai pas, que depuis le début du mouvement, je passe environ deux heures par jour, pas davantage, à cet endroit, ayant nombre d’autres questions militantes à assumer par ailleurs. Donc, Macron a commencé à parler. Un poste de radio diffusait son discours. Les copains attendaient simplement une chose : que le  président de la République leur annonce clairement combien ils allaient payer le litre de super, d’essence ou de gasoil le 1erjanvier puis le 1er février. C’était uniquement pour cela qu’ils étaient mobilisés, des heures durant, dans le froid et sous la pluie, depuis dix jours. C’était pour cela que la majorité des automobilistes et camionneurs les soutenaient en affichant un gilet jaune, en klaxonnant ou en donnant de l’argent ou de la nourriture. Ce que les journalistes ne signalent jamais, même si j’ai apprécié, comme Christine, d’avoir eu droit (sans que le journaliste de CNews ne  connaisse notre identité) à un reportage de quelques secondes, hier, dans le journal télévisé animé par Laurence Ferrari (au bout de 23 minutes) cliquez ici.

Au bout de cinq minutes, pratiquement plus personne n’était à l’écoute. Spectaculaire et incroyable ! Les uns après les autres, les quarante Gilets jaunes s’étaient éloignés de la table en proférant, pour certains, des injures qu’il vaut mieux que les journalistes de BFM TV n’aient pas entendues, sinon on se prenait une campagne hostile pour homophobie.

Ils croyaient qu’ils auraient affaire à un président de la République, ils eurent à subir un vulgaire conférencier de la Cop21, un propagandiste écologique, un fanatique de la prétendue transition énergétique. Un mec hors-sol…

La conclusion de Macron était donc prévisible. Il fallait sauver la planète et protéger les Français des graves maladies imputées au diesel et autres énergies nuisibles. Et comme l’avenir de nos enfants était en jeu… Fini le nucléaire, grâce auquel, par une technologie française qui est la meilleure au monde, nos compatriotes ont l’électricité la moins chère du monde. Cinquante ans que les écolos nous prévoient un Tchernobyl français, toujours rien mais principe de précaution obligatoire. Place aux éoliennes et tant pis pour la beauté de nos paysages et pour notre porte-monnaie. Finies les voitures à essence et place aux voitures électriques, même si on ne sait pas quoi faire des batteries et s’il faut les recharger régulièrement. Fini l’individualisme de ces automobilistes français pauvres qui osent vouloir utiliser leur voiture pour eux seuls, au nom de leur liberté individuelle, place au covoiturage et, surtout, aux voitures électriques. Finies les chaudières au fuel, place au voltaïque ! Du soviétisme pur sucre proféré par des fanatiques utilisant l’alibi écologique pour faire gagner du fric aux petits copains écolos et mettre les Français au pas.

Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les Chinois et les Américains, quand ils voient Macron faire chier son peuple, foutre en l’air des secteurs entiers de notre industrie et de notre énergie, et tout cela pour rien, pour la propagande !

En effet, c’est François Gervais, spécialiste des questions climatiques et des matières premières, qui lève le lièvre. Et ce qu’il nous dit en une phrase met à bas toute la propagande de Macron. Voilà un homme, déjà auteur de cinq ouvrages en la matière, qui nous dit que la France émettant 0,9 % de CO2 sur la planète, si nous arrivions (ce qu’il ne croit pas possible) à réduire nos émissions de 20 %, nous obtiendrions une baisse de température de 0,001 degré. Et pour un millième de degré, le fanatique écolo Macron veut imposer aux Français une révolution dans leur mode de vie, qu’il entend, bien sûr, leur faire payer, car si les Français ne la paient pas, qui la paiera ?

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mercredi, 28 novembre 2018

Un entretien avec Natacha Polony sur EuroLibertés

Natacha-Polony.jpgNatacha Polony, écrivain et journaliste, est désormais la directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne, autrefois dirigé par Jean-François Kahn.

Lionel Baland l’a interrogée pour Eurolibertés.

Avez-vous eu à subir la censure au sein des divers médias auxquels vous avez contribué ?

Non, je n’ai jamais été victime de censure, jamais. J’ai toujours pu, là où j’étais, écrire ce que je voulais et si j’avais l’impression de ne pas avoir suffisamment de liberté, je partais. Je ne peux pas considérer que j’ai été censurée et je ne me suis jamais plainte de cela, dans la mesure où j’ai bénéficié du fait que les propos que je tenais étaient audibles et pouvaient être écoutés par des auditeurs qui les appréciaient. Je pense que nous sommes face à des médias qui fonctionnent à l’audimat. Donc, c’est finalement l’onction du peuple des auditeurs qui permet justement de dépasser les différentes frayeurs.

La censure existe assez peu dans les médias. Il existe beaucoup d’autocensure, mais pas de la censure. Je n’ai jamais eu un rédacteur en chef qui m’a interdit d’écrire ce que je voulais. J’ai bénéficié ensuite, lorsque j’avais une certaine notoriété, d’une liberté absolue. J’ai passé sept ans à rédiger une chronique au Figaro et j’écrivais ce que je voulais. Personne ne m’a jamais critiquée. Pourtant, mes chroniques n’étaient pas forcément dans la ligne du Figaro.

Je pense surtout que ce qui tue les médias, c’est l’autocensure et l’entre-soi, c’est le fait que les journalistes parlent aux autres journalistes et font attention à ce que les autres journalistes vont penser d’eux quand ils écrivent.

Si les journalistes reprenaient leur liberté et en usaient, car la liberté s’use quand on ne s’en sert pas, eh bien le lien pourrait se recréer avec le peuple.

Avez-vous plus de liberté chez Marianne qu’ailleurs ?

Chez Marianne, je dirige la rédaction et donc c’est moi qui décide ce qu’on écrit. Je pense que certaines Unes que nous avons faites sont une preuve de liberté. Par exemple, sur le rapport de la Cour des comptes sur la Fondation Louis Vuitton et la façon dont cette fondation a utilisé sous prétexte de mécénat l’argent public.

D’ailleurs cela n’a été repris par aucun de nos confrères. Pourtant, c’était un scoop. Justement parce que nous avons la liberté d’écrire cela. Nous avons de la chance, dans un sens, dans notre malheur : nous n’avons pas de publicité et donc, on ne peut pas nous la retirer. Les annonceurs ne peuvent pas exercer ce chantage sur nous.

De même, nous avons fait la une sur Lactalis et son évasion fiscale, sur les problèmes de salmonelles,… Vous voyez, la liberté existe. Elle n’existe pas partout. On ne peut pas toujours l’exercer forcément, mais à Marianne justement nous œuvrons, non seulement pour une liberté vis-à-vis des grands groupes industriels, mais aussi pour soutenir ceux qui font du bien au pays tout en nous confrontant à ceux dont nous estimons qu’ils font du tort au pays et en les affrontant. Et puis, nous essayons aussi de dire le plus honnêtement possible ce qui est ; nous avons été attaqués par nos confrères lorsque nous avons osé parler de l’immigration.

Jean-François Kahn, lorsqu’il était à la tête de Marianne, a dû affronter des problèmes financiers à la suite du manque de publicité. Il existe donc une forme de censure exercée par des acteurs financiers qui refusent de donner de la publicité à Marianne.

Ce n’est pas de la censure, mais une forme d’étouffoir qui est liée au modèle économique de la presse. Mais Jean-François Kahn a prouvé qu’il pouvait faire vivre un journal sans la publicité. Il l’a fait et Marianne a réussi. C’est quelque chose, en effet, d’exceptionnel. C’est très difficile, mais il faut maintenir cette liberté. Ce qui fait la force d’un média, ce sont ses lecteurs. On est indépendant de la publicité lorsqu’on a des lecteurs. C’est ce qui arrivé à Mariannelorsque Jean-François Kahn a réussi à l’imposer dans le paysage médiatique. Peut-être Marianne a-t-elle, à un moment donné, perdu un peu de ses lecteurs et de son identité, n’a pas su préserver cette ligne qu’avait voulu mettre en place Jean-François Kahn.

J’estime que mon rôle est que Marianne redevienne cette espèce d’OVNI du paysage médiatique, avec à la fois une liberté de ton et de pensée. Je considère qu’il y a un public pour cela et nous voulons nous adresser à ces personnes.

La censure judiciaire existe aussi, par exemple à l’encontre d’écrivains tels qu’Éric Zemmour et d’autres, qui ont des démêlés avec la justice.

C’est en effet un combat pied à pied, qui est porté aujourd’hui par des associations sur le plan judiciaire. Il y a aussi un combat à mener. On voit que Georges Bensoussan, par exemple, a été traîné devant les tribunaux (cliquez ici).

C’est absolument scandaleux. Il a été blanchi. Il a été relaxé. Tant mieux. Mais en effet, c’est éprouvant et c’est une forme de combat que doivent conduire des associations. C’est une pression qui est exercée et certains osent l’affronter.

L’exemple de Georges Bensoussan est un des plus parlant qui soit car c’est un historien dont le travail prouve à quel point il est absolument insoupçonnable de quoi que ce soit. Je pense que tous les médias doivent le soutenir.

Elisabeth Sabbatich-Wolff a été condamnée en Autriche, pour avoir déclaré devant un parterre restreint de personnes que Mahomet peut être qualifié de pédophile car il a eu une relation sexuelle avec Aïcha lorsque celle-ci avait neuf ou dix ans. Cette décision judiciaire a été confirmée à divers niveaux de l’appareil judiciaire autrichien et finalement par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dont sont membres la quasi-totalité des États du continent européen. Nous sommes donc face à une évolution judiciaire. (cliquez ici).

Le rôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme relève d’une question de bataille culturelle. Nous devons mener la bataille culturelle. Nous devons nous opposer à des instances mondialistes qui essayent de nous imposer une vision du monde.

Source EuroLibertés cliquez ici

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mercredi, 21 novembre 2018

Sortie du nouveau numéro d'Éléments

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lundi, 19 novembre 2018

Eoliennes : un intéressant reportage sur France 3

Le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici

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lundi, 05 novembre 2018

A ne surtout pas manquer : le numéro hors-série de Présent consacré à l'"affaire Méric"

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Le quotidien Présent, dont nous vous conseillons la lecture régulière, vient de sortir dans sa collection intitulée "Histoire Actu" un numéro hors-série remarquable consacré à ce que l'on a appelé "l'affaire Méric". En 24 pages, Présent détruit totalement les poncifs qui ont été véhiculés par la presse aux ordres lors du procès qui s'est déroulé en septembre dernier et qui a conduit deux des nôtres, Esteban et Samuel, derrière les barreaux pour, peut être, de longues années.

Réalisé sous la houlette de Francis Bergeron et d'Aristide Leucate, ce numéro que l'on trouve chez tous les marchands de journaux rassemble des contributions de Camille Gallic, Caroline Parmentier, Samuel Martin, Roland Hélie, Pierre-Adrien Dumonteil, Serge Ayoub, Jean-Gilles Malliarakis, Me Dassa-Le Deist, Philippe Randa, Eric Delcroix, Arnaud Robert, Alexandre Ayraud, Bruno Gollnisch, Me Frédéric Pichon...

Voilà un document explosif qui mérite d'être lu par le plus grand nombre afin de remettre enfin les choses à leurs places dans cette malheureuse affaire odieusement manipulée par le pouvoir en place pour discréditer le combat nationaliste.

Achetez ce numéro hors-série de Présent, lisez-le bien sûr et, surtout, diffusez-le autour de vous. Il faut le mettre entre toutes les mains, c'est un devoir militant...

S.N.

Présent Histoire-Actu, entièrement consacré à "l'affaire Méric", 24 pages, 5 €, dans les kiosques ou sur le site de Présent cliquez ici

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jeudi, 01 novembre 2018

Sortie le 2 novembre : UN NUMÉRO HORS SÉRIE DÉTONNANT DE "PRÉSENT" SUR "L'AFFAIRE MÉRIC"

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À NE PAS MANQUER, CHEZ VOTRE

MARCHAND DE JOURNAUX OU SUR

LE SITE DE PRÉSENT CLIQUEZ ICI

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dimanche, 28 octobre 2018

Le nouveau numéro (n°48) de l'Aristoloche

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Lire ce numéro 48 cliquez ici

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vendredi, 26 octobre 2018

Le nouveau numéro (n°60) de Réfléchir & Agir

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Chez votre marchand de journaux, 7 €

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mardi, 23 octobre 2018

Sur Polémia, Pierre Le Vigan publie un grand article sur le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol

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Pierre Le Vigan cliquez ici

« Notre particularité, c’est la logique de la troisième voie, celle qui réussit la synthèse entre le national et le social », expliquait début 2011 Emmanuel Leroy, alors un des principaux conseillers de Marine Le Pen. La troisième voie, c’est  le tercérisme, et c’est ce que l’on a appelé le solidarisme. Il y a là un continent des idées à redécouvrir. C’est ce à quoi contribue un ouvrage récent. Sous un titre militant, Georges Feltin–Tracol ne se contente pas de rendre compte d‘expériences politiques comme celles du Bastion social. Il explore les idées et propositions d’une troisième voie telles qu’elles ont pu être avancées à droite, mais aussi dans des milieux intellectuels inclassables, c’est-à-dire transversaux.

Lire la suite

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