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jeudi, 06 décembre 2012

LA REPUBLIQUE GOUVERNE MAL MAIS SE DEFEND BIEN

041212_203531_PEEL_PmgQ9P.jpgEditorial de Militant

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Au fil des républiques et de la démocratie ploutocratique, la France n'a cessé, sur la longue durée, de connaître un lent mais réel déclassement. Celui-ci s'est accéléré tout particulièrement depuis une trentaine d'années et la présidence Hollande, héritière des décombres accumulés, précipite le mouvement.

Qu'on en juge : la désindustrialisation de la France se poursuit et ce ne sont pas les gesticulations d'un Montebourg, privé par ailleurs de tout moyen réel d'action, qui l'arrêtera. La mainmise des intérêts financiers sur la France ne se relâche pas. Ainsi, au Secrétariat général de l'Elysée, Emmanuel Macron, associé-gérant de la Banque Rothschild conseillera Hollande, succédant ainsi à François Pérol, associé-gérant de la Banque Rothschild qui conseillait Sarkozy.

Dans le même temps, l'Etat, irréformable et impotent, continue de s'endetter avec un déficit dépassant les 90 % du PIB. Mais, pour sauver des banques en difficultés, Hollande décide un accroissement de la pression fiscale qui pèsera principalement sur les classes moyennes, comme toujours. Ce faisant, l'économie s'anémiera un peu plus, celui qui ne peut acheter ruinant celui qui ne peut vendre ; la spirale infernale - déficits accrus, impôts toujours plus lourds, paupérisation des Français – accélérera sa course.

Les fondements de la société vont être encore plus ébranlés avec une atteinte majeure à cette cellule de base que constitue la famille avec la dénaturation de l'institution du mariage que constitue le mariage des homosexuels, autrement dit la légalisation des unions sodomites.

L'immigration invasive va continuer à déferler et sera légitimée avec l'instauration du vote des étrangers aux élections locales : Sarkozy en avait rêvé un moment ; Hollande s'apprête à le légaliser.

Toutefois, cette politique de trahison d'un régime, installé en France mais qui n'est pas de France, montre sa cohérence et sa véritable nature en menant une répression toujours plus féroce contre les Français qui s'opposent à la destruction de leur nation. Diabolisés en permanence, ils sont interdits d'exprimer leur volonté de rester Français et maîtres chez eux : par trois fois, en juin à Lyon et en septembre à Paris, le pouvoir a interdit des rassemblements publics et pacifiques de jeunes Français qui voulaient proclamer leur attachement à la France et exprimer leur révolte la plus légitime face au racisme anti-blancs dont sont victimes chaque jour les Français de souche. Pour ce faire, les traitant comme de vulgaires délinquants, il n'a pas hésité à mobiliser des moyens de répression colossaux qui se sont traduits par des arrestations musclées, des gardes à vue, des inculpations.

Tout se passe comme si ce régime illégitime, aux bases sapées par une situation économique et sociale de plus en plus délétère, craignait cette minorité de Français non reniés, consciente et inaccessible au découragement, que sont les nationalistes.

En effet, ce régime, issu du déni de la réalité, sait que les nationalistes, parce que leur doctrine et les principes qui la constituent sont fondés sur l'expérience de l'histoire et l'observation du réel, détiennent la réponse au mal qui ronge la France et plus largement nombre de peuples d'Europe. Cela lui est insupportable.

Le combat va se poursuivre sans faiblir. Porteurs de la vérité nationale, les nationalistes vont continuer de s'organiser, d'aller vers leurs compatriotes : ils les gagneront à leur doctrine qui énonce que la France ne peut être forte et saine que si elle est ethniquement et culturellement homogène et fidèle à sa tradition millénaire, que si l'Etat, à la fois national et social, est pleinement souverain au sommet d'une société organique, subordonnant les énergies de la nation à l'intérêt supérieur de celle-ci.

Nous vaincrons car l'erreur emprisonne et corrompt tandis que la vérité fortifie et rend libre ceux qui y puisent le fondement de leur action et de leur vie.

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mercredi, 05 décembre 2012

L’Arche de Zoé : l’ingérence humanitaire poussée à son terme…

519962ab9ec903449d511db3e7293356.jpegBernard Lugan

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L’affaire dite de l’Arche de Zoé est l’occasion de mettre en garde ceux qui désirent adopter des petits africains. En dépit des boniments des trafiquants d’êtres humains, et sauf cas exceptionnel, ils doivent en effet savoir qu’en Afrique, il n’existe pas d’orphelins au sens européen du terme.

L’organisation sociale africaine étant communautaire et fondée sur le clan ou la famille élargie, l’enfant y est donc presque autant le rejeton du groupe que celui du couple. Ceci fait qu’un enfant qui perd son père et sa mère est tout naturellement pris en charge par une tante, par un oncle, par un grand-père, par des cousins, par un grand frère déjà marié ou par tout autre membre du lignage ; et si le lignage a disparu, ce qui n’est quasiment jamais le cas, par tout autre membre du clan. Même s’ils n’ont plus leur père ou leur mère, ces enfants ont donc toujours une famille.

Quant à ceux qui avaient été kidnappés par l’Arche de Zoé, ils avaient presque tous leurs parents…

Cette écœurante affaire doit également servir à rappeler que, dans les régions africaines aux fortes structures claniques et tribales, l’individu n’existe pas en tant que tel car il n’est qu’un élément d’un groupe, un simple chaînon entre les ancêtres et les générations à venir. Il est donc indissolublement lié à son lignage par un réseau complexe de solidarités et de dépendances dont il ne peut s’extraire.

Voilà pourquoi, au Tchad et au Soudan, pays d’origine des petites victimes de l’Arche de Zoé, l’adoption est interdite car elle est considérée à la fois comme une trahison lignagère et comme un crime social ; d’autant plus quand les enfants sont destinés à entrer dans des familles européennes vues comme chrétiennes…

Avec l’affaire de l’Arche de Zoé, comme nous sommes très clairement en présence à la fois d’un kidnapping massif d‘enfants et d’une tentative de violation délibérée de la loi française sur l’adoption, la question qui se pose et à laquelle le procès en cours permettra de répondre, est donc de savoir si ceux qui ont déboursé 2 500 euros pour « accueillir » ces prétendus « orphelins du Darfour » savaient que ces derniers avaient une famille.

Quant aux organisateurs dont nous ne connaissons pas les véritables motivations puisqu’ils se sont soustraits à la justice, ils pourront toujours avancer pour leur défense qu’ils n’ont fait que pousser à son terme l’ « ingérence humanitaire »

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lundi, 03 décembre 2012

Uniformes et drapeaux tricolores dans nos écoles !

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Emmanuelle Duverger

Ecrivain et essayiste

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On a tort de mettre tous les politiciens dans le même sac. Il y a quand même quelques exceptions.

La preuve : j’ai reçu d’une amie une coupure de presse relatant une initiative du maire de Marignane, une petite ville à un jet de pierre de Marseille. Je ne connais pas cet élu. Je ne sais pas de quel bord, à quel parti appartient Eric Le Dissès. Et pour tout dire, je m’en moque. Mais, figurez-vous qu’il a fait installer des drapeaux bleu-blanc-rouge dans toutes les écoles de sa commune. Et je trouve ça formidable.

Manifestement, cela ne date pas d’hier – c’était avant le fameux débat, vous vous souvenez, sur « l’identité nationale » — mais je n’en ai rien su. Je ne dois pas être la seule, nos journalistes ne s’empressant guère pour se faire l’écho de ce genre d’initiative…

Quant à moi, j’irais même plus loin. Le drapeau de la mère patrie au sommet d’un mât dans la cour de récréation, c’est bien, très bien. Histoire de rappeler à nos chères petites têtes blondes – ou pas blondes du tout — que nous appartenons à une histoire, à des valeurs, à des traditions. Mais, jusqu’au-boutiste, même si je fréquente davantage les boutiques de la rive gauche que les manif’ entre Bastille et République (mais, je vous rassure, j’étais dans la rue contre le « mariage gay » et j’y redescendrai le 13 janvier prochain – « Save the date », comme disent mes copines), bref, cohérente à ma manière, je propose qu’on impose l’uniforme. Oui, l’uniforme plutôt que ces sweat-shirts « Abercrombie » qui me sortent par les narines.

Je vais écrire de ce pas à ce maire de Marignane qui m’est si sympathique. Il pourrait donner l’exemple. J’imagine d’ici la tête de Najat Vallaud-Belkacem. Parce que, j’oubliais de préciser : pantalon pour les garçons et jupe pour les filles…

Encore un mot : Gérard Plée, le maire sans étiquette de Lhéraule, une toute petite commune proche de Beauvais, dans l’Oise, vient de signer un arrêté imposant aux usagers « de se conformer à l’observation des normes sociales en matière de politesse et de courtoisie » sous peine de devoir « quitter les lieux ou de s’y représenter ». Bravo ! Hourra !

Et oui, vive les merci, bonjour, bonsoir et même les s’il vous plaît !

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samedi, 01 décembre 2012

Revue de presse : Privés d’enfants parce que d’extrême droite !

17942a636b6277aa0e1b58e9c32b500d.jpegRobert Ménard

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L’histoire est passée quasi inaperçue dans la presse française. Elle est pourtant, et je pèse mes mots, tout simplement sidérante. Cela se passe à Rotherham, dans le Yorkshire, au nord de l’Angleterre. Une famille d’accueil, qui reçoit des enfants depuis maintenant sept ans, s’est vu retirer la garde des trois enfants qui leur avaient été confiés deux mois plus tôt.

Négligence, maltraitance, brutalité ? Vous n’y êtes pas. Non, ce couple est simplement adhérent de l’Ukip, un parti d’extrême droite, tout ce qu’il y a de plus légal, qui se présente aux élections — il a recueilli 3,1% des voix aux élections législatives de 2010 —, et qui compte dans ses rangs douze membres du Parlement de Strasbourg. Un parti favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et qui demande — c’est sûrement là que le bât blesse — le gel de l’immigration pendant cinq ans.

Cela a suffi pour que la responsable des services à l’enfance du conseil municipal explique : « Ces enfants ne sont pas britanniques et nous ne savions pas que le couple avait des opinions politiques très arrêtées. Il y a des positions tranchées à l’Ukip et nous devons penser à l’avenir des enfants. » Oui, vous avez bien lu.

Ainsi donc, selon cette bonne dame — faut-il préciser que la ville de Rotherham est dirigée par des travaillistes ? — adhérer à un parti de la droite nationaliste (sorte de Front national local) fait de vous un raciste, à qui il est impossible de confier des enfants d’origine étrangère ! A y être, on pourrait carrément leur interdire d’avoir des enfants, de peur qu’ils compromettent leur « avenir » comme le dit la dénommée Joyce Thacker.

Cette histoire fait froid dans le dos. Même si la ministre britannique de l’Éducation a rétorqué que les raisons invoquées étaient « indéfendables ». Même si le leader travailliste, Ed Miliband, a pris ses distances. Il s’est trouvé, néanmoins, une responsable politique pour priver trois enfants, trois gosses du foyer qui les accueillait… Parce que, d’extrême droite, on ne peut être que xénophobe, intolérant, raciste. Parce que d’extrême droite, on ne peut que détester les minorités « ethniques », comme on dit pudiquement, et leurs enfants avec !

Encore une précision. La famille d’accueil a été dénoncée… par lettre anonyme. Bonne vieille méthode !

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vendredi, 30 novembre 2012

Revue de presse : Goldman Sachs, le grand noyautage...

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Etienne Lahyre

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Mark Carney, Canadien qui dirige actuellement la banque centrale de son pays, vient d’être nommé par le gouvernement britannique à la tête de la banque d’Angleterre. Sans aucun égard pour les probables divergences d’intérêts nationaux en jeu. Un peu comme un vulgaire joueur de football transféré vers un club étranger de standing supérieur.

De nations, Carney n’en a cure. Comment pourrait-il en être autrement après avoir été pendant 13 ans un salarié de Goldman Sachs ? Après l’américain Paulson, les italiens Draghi et Monti, ou encore le grec Papademos, la Banque d’affaires américaine poursuit sans vergogne, et avec la complicité active des responsables politiques, son noyautage des gouvernements et institutions publiques.

Si de telles passerelles ont toujours existé, elles n’avaient jamais été aussi apparentes. Comme si les vampires de Goldman Sachs ne craignaient désormais plus la pleine lumière. Comme si le travail de sape entrepris dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour démanteler les protections douanières, poursuivi dans les années 1970 avec l’instauration de taux de change flottants 1 et parachevé par la déréglementation financière des années 1980-1990, avait permis d’ôter aux gouvernements nationaux et aux peuples tout moyen d’action face aux puissances d’argent.

Ce mouvement de globalisation n’a rien de naturel : c’est un phénomène voulu et patiemment mis en œuvre par les élites mondialisées, dont le caractère prétendument inéluctable et spontané est expliqué doctement par les techniciens et experts. Ces Diafoirus de l’économie complaisamment mis en avant par l’ensemble des médias du système.

L’économie globalisée est dématérialisée et déterritorialisée : ses maîtres ne sont plus les entreprises, fussent-elles multinationales, mais les spéculateurs. Ceux-là même qui rêvent de l’homme nouveau qui serait le stade suprême du capitalisme : un homo oeconomicus mondial à la cervelle dévastée par le « tittytainment » 2, incapable de se révolter contre la spoliation des richesses, la confiscation désormais visible par tous du pouvoir politique par l’oligarchie financière qui constitue aujourd’hui l’association de malfaiteurs la plus puissante et la plus structurée de l’histoire de l’humanité.

L’Union Européenne, objet politique post-national et post-démocratique, est le modèle réduit de la globalisation : un territoire où les séides de Goldman Sachs peuvent s’ébrouer sans risque ; la Commission européenne, la City et l’Allemagne de Mme Merkel y veillent.

Les altermondialistes et autres indignés sont quant à eux les idiots utiles du système qu’ils prétendent combattre mais qu’ils n’ont de cesse de relégitimer par leurs excès et leurs outrances, et avec lequel ils partagent la haine des frontières et des identités. Le combat contre les banksters est une affaire trop sérieuse pour être laissée à l’extrême-gauche.

Notes :

(1)    Décision du Président Nixon du 15 août 1971de suspendre la convertibilité du dollar en or, puis accords de la Jamaïque de janvier 1976 légalisant les taux de change flottants.

(2)    Néologisme inventé par Zbigniew Brzezinski : combinaison des mots tit (sein en argot américain) et entertainment (divertissement) ; cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante, soit la version globish de Panem et Circenses

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jeudi, 29 novembre 2012

Goldman Sachs finalise sa prise de contrôle économique sur l’Europe...

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Source Le Journal du Siècle cliquez ici

A la surprise générale, le chancelier de l’Échiquier britannique, Georges Osborne, a annoncé lundi 26 novembre la nomination de Mark Carney, 47 ans, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, au poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le nouveau patron de la Bank of England (BoE) doit succéder à l’actuel gouverneur Mervyn King en juin 2013.

Mark Carney a fait des études à Harvard et Oxford, puis travaille treize ans pour la compagnie Goldman Sachs International à Londres. Il s’impliquera notamment dans l’économie post-apartheid de l’Afrique du Sud ainsi que dans les opérations de Goldman Sachs liées à la crise financière russe de 1998 , en conseillant la Russie de parier contre la capacité du pays à rembourser sa dette.

La nomination de Carney survient à peine six mois après sa participation à la conférence du Groupe Bilderberg de 2012 à Chantilly, en Virginie, une réunion annuelle de plus d’une centaine de personnes les plus puissantes de la planète, qui usent régulièrement de leur position afin d’imposer certains choix … ou nominer certains hommes.

La présence de Carney à la réunion du Bilderberg de cette année lui a sans aucun doute permis de gagner les faveurs des membres du groupe pour le poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre, tout comme pour d’autres sommités, comme Herman Van Rompuy, qui a été choisi comme président de l’Union européenne, quelques jours après avoir assisté à un dîner avec le Groupe Bilderberg.

L’ascension de Mark Carney à la tête de la Banque d’Angleterre représente également la dernière pièce du puzzle pour le contrôle de Goldman Sachs sur pratiquement toutes les grandes économies à travers le continent européen.

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L’an dernier, c’est l’ancien commissaire européen Mario Monti qui avait été choisi pour remplacer Silvio Berlusconi, le premier ministre italien. Monti était connu pour être un conseiller international de Goldman Sachs, président européen de la Commission Trilatérale et également un membre éminent du Groupe Bilderberg.

« Il s’agit des mêmes criminels qui nous ont mené vers cette catastrophe financière. C’est comme demander à des pyromanes d’éteindre le feu », a commenté Alessandro Sallusti, rédacteur d’Il Giornale.

De même, lorsque le Premier ministre grec George Papandreou a osé suggérer la possibilité pour le peuple grec de s’exprimer lors d’un référendum, il fût remplacé quelques jours après par Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE. Il a notamment été gouverneur de la Banque de Grèce qu’il occupera jusqu’à ce qu’il prépare son pays au passage à l’euro en 2001. C’est sous son mandat qu’a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, au moyen d’instruments financiers proposés par la banque d’affaires Goldman Sachs, qui a conduit à la crise de la dette publique. Aujourd’hui, c’est lui-même qui est à la tête du gouvernement grec pour mettre en place une politique d’austérité supposée résoudre cette crise.

Papademos et Monti ont été nommés en tant que dirigeants non élus pour la raison précise qu’ils « ne sont pas directement responsables aux yeux du public », souligne le Time Magazine, illustrant une fois de plus le caractère autoritaire et antidémocratique de l’Union Européenne dans son ensemble.

Peu de temps après, Mario Draghi – ancien vice-président de Goldman Sachs International – a été nommé en tant que président de la Banque Centrale Européenne.

Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales.

 

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Tribune libre : Notre Dame des Landes, le reflet d’une société en décomposition...

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Par Gael Ribelin

Source Jeune Bretagne cliquez ici


Des cabanes à l’abandon dont les seringues jonchent encore le sol.

Des bouteilles en verre cassées à n’en plus finir.

Des mégots de cigarettes partout et d’autres substances illicites.

Des arbres cassés, de la végétation massacrée.

Tel est le triste spectacle qui se trame aujourd’hui et depuis quelques mois maintenant à Notre Dame des Landes, en Bretagne, où un aéroport doit être construit, sans que jamais les bretons n’aient été consultés d’ailleurs, détestés qu’ils sont par le Jacobin Ayrault. Cet aéroport a fait naître une contestation, qui semblait jusqu’à il y a quelques semaines être légitime et amener un débat, voir un réfrendum. Mais le premier ministre a manifestement préféré laisser le terrain de la contestation à la cour des miracles.

Car qui sont aujourd’hui les créateurs de ce triste décor et de ces cabanes à toxicos ? Le groupe Vinci ? Les Gendarmes mobiles ? Les extraterrestres ? Les fascistes ?

Non, tout simplement des petits groupes d’anarchistes, de pseudo écologistes, d’étudiants en 8e première année d’histoire, des toxicomanes, des hippies et avec eux sans aucun doute quelques vrais opposants, quelques vrais paysans qui refusent de voir leurs terres sacrifiées sur l’autel de la mondialisation.

Les 20 ou 30 000 personnes qui se sont déplacées un samedi de Novembre pour manifester leur opposition à la construction de cet aéroport ne sont certainement pas à mettre dans le même lot, mais doivent être placées devant leurs contradictions. Combien ont contribué à donner tous les pouvoirs à la gauche ? Combien mettent en avant la lutte écologique, mais laissent dans le même temps des mégalopoles se construire en Bretagne ? Combien mettent en avant le social sans se préoccuper des milliers d’emplois qui pourraient être créés avec l’aéroport ? Combien mettent en avant l’humain d’abord, mais ne tolèrent pas qu’on soit contre l’immigration invasion aujourd’hui présente sur notre sol ? Pourquoi ne disent-ils pas qu’un aéroport, ce sont aussi des migrations accélérées, une urbanisation démesurée et tous les fléaux qui vont avec le monde moderne ? Pourquoi se mentent-ils à eux même en prétendant défendre les paysans locaux alors qu’ils vont ensuite prendre leur café équitable de Colombie, habillés dans leurs haillons fabriqués en Chine, coiffé avec un Keffieh de Palestine, en fumant des cigarettes américaines (et en refusant de manger des oranges d’Israël, mais uniquement par conviction politique hein) ?

Le fait est qu’aujourd’hui, dans une zone désaffectée de Bretagne, une poignée d’individus, ayant trouvé un terrain et des dizaines d’excuses pour l’occuper tout aussi illégalement que le groupe Vinci veut le faire, entend décider pour les Bretons ce qu’ils doivent penser, de ce qu’ils doivent faire, ce que doit être leur avenir.

Tout comme Jean Marc Ayrault, depuis le début de ce projet, entend également faire passer de force son projet qui ne fait pas l’unanimité.

Dirigeants socialistes jacobins contre pseudo anarchistes et toxicomanes : le combat pourrait prêter à sourire si derrière celui-là ne se cachait pas d’énormes contradictions et surtout, la vision au quotidien, d’un État qui se refuse à employer la force face à des personnes qui ne représentent qu’eux-mêmes, alors que ce même État n’hésite pas à multiplier les arrestations, les gardes à vue, les procès, les peines de prison pour des militants dits « patriotes » ou « nationalistes » et qui, si on s’en tient aux résultats électoraux et aux récents sondages, véhiculent eux des idées tout de même partagées par 30 à 40 % de la population française.

La vision de ces pseudo anarchistes, qui hurlent au fascisme et à la bête immonde, qui vocifèrent contre l’État policier avant de s’enfuir au moindre coup de matraque ou pis encore, de hurler à l’injustice quand quelques gendarmes mobiles décident d’employer des méthodes un peu plus « viriles » est risible.

Mais elle est également inquiétante : on constate en effet que l’État tolère manifestement cette forme d’agitation, de dépravation même quand on voit le sol jonché de seringues.

Tout comme cet État tolère que les forces de l’ordre n’aillent plus dans les cités, ne contrôlent plus certaines populations, ne « fassent pas de vague »

Parallèlement à ces agissements, le français moyen (ou ici le breton moyen) se contente de regarder, de grommeler, de s’insurger, de voter aussi (« c’est important hein ! », mais il n’agit pas, vautré qu’il est le soir dans son canapé en rentrant du boulot.

Il continue à payer sa redevance TV tous les ans alors que quotidiennement, on lui crache à la gueule en lui rappelant qu’un français moyen, qu’un breton moyen, c’est un gros con.

Il continue à payer ses impôts et ses charges, alors que tous les ans, il sait très bien qu’il contribue ainsi à permettre à des milliers de clandestins et de nouveaux Français de vivre des allocations et du chômage.

Il continue à payer ses amendes pour des petits excès de vitesse et à perdre son droit à conduire pour trois verres au lieu de deux, alors qu’il est au courant que l’État recommande de ne pas contrôler certaines populations.

Il continue à payer son loyer et ses ordures ménagères, alors qu’il voit très bien que certaines associations squattent des bâtiments, réquisitionnent des logements vides, y logent des clandestins, gratuitement, aux frais de la princesse, les laissant dans des états dignes de bidonvilles en repartant.

Mais il va continuer jusqu’à quand ce gros con dont l’État se fou éperdument ?

Il attend de crever et de laisser un avenir désastreux à ses enfants qu’il aura élevés dans cette même culture du conformisme, de la lâcheté, de la faiblesse, et de l’impression « d’être un honnête homme » ?

Car il n’est pas un honnête homme celui qui laisse cette situation sans réagir. Il est avant tout un con et un lâche.

L’honnête homme, aujourd’hui, se placerait avec ses amis devant son percepteur d’impôt et ferait un grand brasier avec ses moult avis reçus à longueur d’année.

L’honnête homme, aujourd’hui, ramasserait toutes ses amendes de stationnement et d’excès de vitesse, roulerait avec sa voiture et sans le permis qu’il ne possède plus, et irait les jeter dans les bureaux d’un commissariat de police quelconque .

L’honnête homme aujourd’hui, refuserait lui aussi de payer son loyer tant que l’État n’aurait pas fait son devoir d’expulsion de toutes les personnes qui n’ont rien à faire sur le territoire de la communauté nationale.

L’honnête homme aujourd’hui, refuserait de payer des charges sociales ou patronales tant qu’on n’aura pas stoppé de nourrir les clandestins, de les soigner, des les loger. Tant qu’on n’aura pas mis au pas les associations qui les aident. Tant qu’on n’aura pas mis fin au règne des étudiants en grève après leur 8e première année d’histoire. Tant qu’on n’aura pas mis fin au règne des syndicalistes minoritaires, preneurs d’otage.

L’honnête homme aujourd’hui irait squatter l’Assemblée nationale, avec des centaines de milliers de ses compatriotes, tout comme quelques dizaines d’individus squattent aujourd’hui un terrain qui ne leur appartient pas à Notre Dame des Landes.

La différence, c’est que l’Assemblée nationale appartient au peuple. Et l’honnête homme serait dans son bon droit s’il voulait, avec des centaines de milliers de ses compatriotes, changer le sort et la destinée d’un peuple qui passe son temps à fermer sa gueule en regardant des petites minorités décomplexées le détruire quotidiennement.

Il serait dans son bon droit si il se décidait enfin à ne plus baisser la tête et à ne plus penser qu’à sa petite vie minable, cette petite vie égoïste et pourrie, vie d’éternel esclave.

Esclave d’un système qui a réussi le tour de force de laisser croire au peuple intoxiqué par les médias qu’un ramassis de toxicomanes et d’anarchistes bourgeois apparaissent comme les derniers défenseurs d’une société alternative à ce « meilleur des mondes ».

Vivement que ce pays crève.

NDLR : les Tribunes libres n'engagent pas la rédaction de Synthèse nationale.

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lundi, 26 novembre 2012

Tribune libre / Mariage gay : à bas le libre-échange, vive le libre-échangisme !

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Ecrivain, homo et patriote

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Que le projet de « mariage gay » soit un faux nez pour un changement autrement plus profond de notre société, cela n’étonnera que les naïfs.

Qui s’intéresse peu ou prou au grand chambardement des valeurs qu’a subi la France ces dernières décennies sait bien que l’acharnement de ses dirigeants à promouvoir des « réformes sociétales » serait bien incongru si celles-ci ne s’inscrivaient pas dans cette planification niveleuse, planétaire, qui vise à imposer à tous des règles prétendument égalitaires afin d’engendrer un consumérisme effréné.

Le « mariage pour tous » n’y échappe pas. En dépossédant les « gays » de leur histoire qui les affranchissait d’un certain conformisme bourgeois, on les réduit à une part de marché bien identifiée ; ils rentrent dans le rang des petits soldats de la croissance, censée assurer bonheur et prospérité.

Que la France ne soit pas seule dans cette voie baroque, c’est logique et c’est même un des arguments avancés par les soutiens du projet de loi : regardez autour de nous tous ces pays qui ont franchi le pas !

Notons bien que ces États qui veulent obsessionnellement « marier les gays » sont aussi les mêmes qui voient la proportion des couples mariés y décroître significativement au profit d’unions libres. Chez nous, l’exemple vient d’en haut.

Car qu’en est-il au juste ? On nous explique qu’après avoir signifié l’union des familles et l’assurance de leur pérennité, le mariage consacre aujourd’hui l’amour. Mais, vidé ainsi de toute substance sociale, il est tel l’électroménager chinois : programmé pour tomber en panne. Qu’un couple s’aime, c’est tout naturel. Mais on entend par là dorénavant que le mari concilie avec son épouse le respect dû à la mère des enfants, la passion que suscite une maîtresse, et les cabrioles sexuelles qu’il n’aurait pratiquées autrefois qu’au bordel. Le mariage moderne, donc, c’est comme le café soluble, du « trois en un ». Et l’on argutie sur l’explosion des divorces ! La saveur de cette mixture s’altère bien vite décidément.

Et c’est ça qu’on nous présente comme un modèle à suivre ? C’est pour cette cause dégradée et dans un but mercantile que nous devrions pasticher l’hétérosexualité, qu’il nous faudrait nous aussi devenir pourvoyeurs de foyers fiscaux ? Du vagabondage libre-échangiste, nous voilà donc recadrés dans la grande marche civilisatrice du libre-échange !

Et si l’on élève la voix contre cette supercherie, on nous assène du poids des médias unanimes qu’on le « revendique » ce mariage, que nous aussi nous réclamons à grands cris le droit aux scènes conjugales, aux cris des bambins et au divorce. La preuve ? Les mots d’ordre de la dernière « Gay Pride ».

Vous êtes-vous déjà rendus à cette manifestation ? L’immense majorité des participants n’en attendent qu’un moment festif, quand ce n’est pas tout simplement jouissif par l’opportunité des rencontres qu’elle peut procurer. Quand on y va, ce n’est pas pour écouter s’époumoner des bobos crédules ou stipendiés d’organisations autoproclamées représentatives, c’est pour s’amuser et draguer.

Et la drague, voilà bien ce qui n’est plus sexuellement correct aux yeux de nos protecteurs-moralisateurs qui veulent nous mettre la bague au doigt ! Les « pédés » se fricotant dans les buissons, à l’affût dans les gares des appelés du contingent – ou, à défaut, de nos jours, des migrants en déshérence –, louant à l’occasion les services d’éphèbes compréhensifs, cela commençait à faire désordre. Ramenons vite tous ces homos en rut dans la voie sereine d’un foyer marital, nous aboient-ils dans les oreilles avec leur projet de loi !

Sous ce régime, Montherlant et Peyrefitte auraient fini leurs jours en prison, les lendemains de Gide ou de Genet n’auraient guère mieux valu et Pasolini aurait croupi dans une arrière-salle de MJC pour n’avoir jamais trouvé de producteur.

Alors, s’il vous plaît, législateurs du burlesque, occupez-vous plutôt de votre CAC40 et du défunt triple A et laissez en paix nos poches et nos braguettes. Restituez à Paris ses vespasiennes si vous voulez vous rendre utiles et, surtout, laissez-nous jouir de la vie à notre gré !

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samedi, 24 novembre 2012

Le nouveau « Big Brother »

orwell.jpgDominique Venner

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Dans un nouvel essai à contre-courant, Jean-Claude Michéa décrit l’étonnante alliance qui s’est peu à peu formée au-delà des années 1980 entre l’intelligentsia de gauche et le capitalisme mondialisé. Cette convergence, difficilement imaginable trente ans plus tôt, en pleine guerre froide, dans les années 1950, avait déjà été étudiée de façon précoce par la philosophe Flora Montcorbier (Le Communisme de marché. De l’utopie marxiste à l’utopie mondialiste, L’Âge d’Homme, 2000). Ce phénomène n’avait pas échappé non plus à La Nouvelle Revue d’Histoire qui l’avait analysé dans son n°44 (septembre-octobre 2009) à l’occasion d’un article intitulé Violence et “doux commerce” (1).

La description foisonnante faite par Michéa commence par une réflexion qui justifie le titre un peu mystérieux de son essai. Ce titre se rapporte au mythe d’Orphée qu’il faut rappeler. Descendu au royaume des morts pour retrouver sa jeune épouse, la belle Eurydice, mordue par un serpent, Orphée parvient à convaincre Hadès de la laisser repartir avec lui. À une condition toutefois. Jamais Orphée ne devra « tourner ses regards en arrière ». Bien entendu, au moment où ils vont franchir la limite imposée par Hadès, Orphée ne peut s’empêcher de se retourner vers sa bien-aimée, perdant celle-ci pour toujours… S’appuyant sur ce mythe conté par Ovide, à la façon de Freud avec Œdipe, Michéa désigne par le « complexe d’Orphée » le faisceau de postures qui définit depuis deux siècles l’imaginaire d’une gauche adoratrice du Progrès. « Semblable au pauvre Orphée, l’homme de gauche est en effet condamné à gravir le sentier escarpé du “Progrès”, censé nous éloigner, chaque jour un peu plus, du monde infernal de la tradition et de l’enracinement, sans jamais s’autoriser le moindre regard en arrière ». Inutile de faire de gros efforts pour comprendre que ce parti pris de l’intelligentsia rejoint celui du capitalisme mondialiste. Ils ont en commun l’adoration du “Progrès” et le rejet de tout enracinement. Ils communient également dans la religion de l’Humanité, du cache-sexe humanitaire, du nomadisme et du métissage. Parmi une moisson d’autre faits révélateurs, Michéa rappelle qu’au début de l’année 2011, « on a pu voir coup sur coup Christine Lagarde, Laurence Parisot et Jean-François Copé (autrement dit, les véritables gardiens du temple libéral) venir discrètement reprocher au ministre de l’Intérieur [de l’époque] d’avoir joué avec le feu et lui rappeler fermement “que ses déclarations sur la diminution de l’immigration ne tenaient pas debout d’un point de vue économique” [souligné]. Que si, par conséquent, de tels propos improvisés venaient à être pris à la lettre par l’électorat populaire, on risquerait de compromettre les bases mêmes d’un économie capitaliste compétitive » (Le Canard enchaîné, 13 avril 2011). Cette question était devenue si évidente pour la survie du capitalisme globalisé, que, dès le 17 avril 2011, ainsi que le note Michéa, Le Monde offrait une page entière à Laurence Parisot (présidente du Medef) pour lui permettre de lancer un appel à « rester un pays ouvert, qui tire profit du métissage ». Est-il nécessaire d’en dire plus ? Oui, naturellement, et Michéa ne s’en prive pas. Chacun pourra donc se reporter à la masse de faits et de réflexions de son livre qui fait toute sa place au rôle de la police de la pensée.

Il faut noter au passage que Michéa n’est pas un populiste de droite. Il se dit « socialiste » à la façon de Pierre Leroux, inventeur en 1834 de ce mot aujourd’hui un peu carbonisé. Il conserve même une certaine tendresse pour le jeune Karl Marx, avant le tournant du socialisme « scientifique ». Il se sent surtout proche de George Orwell, auteur célèbre de 1984, qui se disait volontiers « anarchist tory », c’est-à-dire « anarchiste-conservateur », ce qui est plutôt sympathique et fait penser à ce qu’Ernst Jünger entendait par l’anarque. Cette attitude autorise Michéa à démolir joyeusement l’idéologie progressiste commune à l’intelligentsia de gauche et au capitalisme nomade. Le sens du passé, écrit-il, n’est pas seulement ce qui nous donne le pouvoir de méditer sur les civilisations disparues. Il est surtout ce qui permet à chaque individu et à chaque peuple « de s’inscrire dans une continuité historique et dans une somme de filiations et de fidélités », échappant ainsi à l’illusion adolescente d’un perpétuel recommencement, l’île déserte de Robinson ou l’an I de la Révolution.

Notes

(1) Réflexion développée dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011).
(2) Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée (Climats, 358 p., 20 €).

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jeudi, 22 novembre 2012

Alain Escada, Président de Civitas, remet les pendules à l'heure :

th.jpgSource Le nouveau NH cliquez ici

Alain Escada le Président de Civitas face à l’avalanche de dépêches tronquées qui n’ont à quelques exceptions près donné de l’agression dont la manifestation contre le mariage homosexuel du 18 novembre a été la cible par les militantes de Femen, qu’une version falsifiée contraire à la réalité des faits, a décidé de réagir et d’attaquer en justice le mouvement Féministe Femen. Alain Escada, s’en est expliqué sur le site de l’association Civitas en rapportant les faits tels qu’ils se sont passés devant des dizaines de témoins. (1).

Désinformation institutionnelle sur la manifestation de CIVITAS et poursuites engagées par CIVITAS contre les FEMEN

Depuis dimanche soir, les dépêches tombent les unes après les autres se recopiant les unes les autres : « dérapages » en marge de la manifestation de CIVITAS alors que près de 20.000 personnes de tous horizons ont manifesté dans le calme, la sérénité et la bonne humeur.

« Dérapages verbaux », au motif que les arguments ou les slogans entendus ne conviendraient pas à certains journalistes et politiques, sourcilleux gardiens de la liberté d’expression à sens unique. Cette première désinformation est inquiétante pour les vrais défenseurs de la liberté : il s’agit en réalité d’une tentative d’intimidation visant à n’approuver la liberté d’expression que lorsqu’elle est conforme aux diktats des faiseurs d’opinion et du gouvernement socialiste. A cet égard, il est inquiétant que, dans une démocratie digne de ce nom, un ministre en exercice, en l’espèce Madame Najat VALLAUD-BELKACEM, distribue par voie de communiqués successifs, les brevets de conformité à ce qui doit être dit par les opposants à son projet funeste, que ce soient ceux des manifestations de samedi ou de dimanche.

De nombreux politiciens osent même réclamer une dissolution de CIVITAS pour on ne sait quels motifs : il est certain qu’il est plus simple d’empêcher un opposant de parler, ce qui en dit long sur l’état d’esprit de ceux qui n’admettent la liberté d’expression que définie par eux. Il s’agit de pures agitations politiciennes.

« Dérapages physiques » : la quasi-unanimité journalistique, à de rares exceptions, a titré sur les dérapages physiques et la violence dont auraient fait preuve des « intégristes » « en marge de la manifestation de CIVITAS ». Les médias ont également repris sans discernement les propos de la militante homosexuelle Caroline FOUREST qui tweetait depuis le fourgon dans lequel elle semble avoir été interpellée. A l’entendre, les jeunes filles victimes de la « violence intégriste » étaient juste venues contremanifester gentiment déguisées en nonnes.

La réalité est radicalement différente :

- Les jeunes filles en questions appartiennent au groupe les FEMEN d’origine ukrainienne, groupe interdit en Ukraine, financé par un milliardaire allemand ; elles sont venues contre-manifester illégalement puisque sans déclaration préalable, avec virulence, en portant un voile de religieuse sur la tête, les seins nus, certaines en porte-jarretelles, avec des expressions injurieuses écrites sur la poitrine (« fuck God », « fuck church », « Saint-esprit étroit », « Marie marions-nous », « occupe-toi de ton cul »), pour attaquer les manifestants de CIVITAS -dont des enfants qui ont été extrêmement choqués- en les aspergeant de gazs fumigènes contenus dans des aérosols mentionnant en Anglais « Saint sperme » et « sperme de Jésus » ! Une photo en témoigne : un enfant dans sa poussette a été directement visé par un jet de gaz de l’une des FEMEN !

- Contrairement à ce que prétendent certains médias et politiques, aucun membre de l’organisation de CIVITAS ne s’est rendu coupable de la moindre violence envers ces FEMEN. Les policiers ont informé les responsables de CIVITAS que seuls avaient été interpellés quatre individus sans rapport avec CIVITAS et que rien ne pouvait être reproché à CIVITAS. A l’inverse, le service d’ordre de CIVITAS a été exemplaire puisqu’il a pu bloquer les FEMEN sans user de violence pour les empêcher d’avancer plus avant dans la manifestation et continuer à agresser les participants et à s’exhiber notamment devant des enfants. Les FEMEN font malheureusement peu de cas de l’innocence des nombreux enfants qui ont été violentés et qui ont été très choqués par leur attaque, leurs tenues et leurs slogans.

Aucune violence ni provocation n’est acceptable et c’est pourquoi CIVITAS annonce que son avocat est en train de porter plainte auprès du procureur de la république contre les membres parfaitement identifiables des FEMEN, qui se sont rendus coupables d’exhibitions sexuelles notamment à la vue d’enfants (article 222-32 du code pénal), diffusion de message à caractère violent ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine et susceptibles d’être vus par des mineurs (article 227-24 du code pénal), violences en réunion et avec armes (article 222-13 du code pénal) y compris contre des enfants, entrave concertée à la liberté de manifestation par menaces, violences et voies de fait (article 431-1 du code pénal) ainsi que pour injures envers CIVITAS et les manifestants en raison de leur appartenance à la religion catholique ainsi que les messages écrits sur leur poitrine et les aérosols utilisés le démontrent aisément (article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881).

Que les positions de CIVITAS soient discutées, c’est la liberté d’expression qui le veut. Mais que pour éluder le débat de fond sur un sujet aussi grave que le mariage et l’adoption homosexuels et que pour éclipser la formidable mobilisation des Français de samedi et dimanche, il soit procédé aux habituels procédés dialectiques de désinformation, de diabolisation et d’amalgame, cela n’est pas acceptable. CIVITAS indique donc qu’elle entendra poursuivre devant les tribunaux tout propos diffamatoire, injurieux ou provocant à la discrimination, à la haine ou à la violence à son endroit ou à l’encontre de ses membres.

(1) Voir la vidéo diffusé sur Boulevard Voltaire cliquez là.

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mardi, 20 novembre 2012

Revue de presse : Femen : j’ai le bûcher qui me démange

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Denis Cheyrouze

Boulevard Voltaire cliquez ici 

Les sorcières de 2012 ont beaucoup de chance par rapport à leurs consœurs d’il y a un millier d’années : au pire, elles se prennent quelques baffes. Et en matière de baffes, les possédées hystériques qui sont venues se confronter à la manif de Civitas de dimanche n’ont pas encore reçu le quota qui leur revient.

Dans la vidéo ci-dessous que s’est procurée Boulevard Voltaire, le déroulement des faits est limpide.

 

 

 

 

Étape 1 : des jeunes femmes — équipées d’un couvre-chef de nonne — font irruption au milieu de la manifestation, en hurlant des slogans débiles en anglais dont l’extraordinaire « In Gay we trust ». Aucune réaction des familles catholiques, probablement pas très aguerries aux subtilités américano-philosophiques dudit slogan.


Étape 2 : déçues de ne pas avoir déclenché la sainte ire des familles, les névrotiques nues passent à l’attaque physique, en aspergeant la foule de poudre blanche sortant d’extincteurs marqués « sperm ». Là, évidemment, même les moins anglophones des membres de Civitas auront compris.


Étape 3 : quelques mâles du cortège tentent de protéger enfants et familles en repoussant les assaillantes. Bref, ils font leur devoir, ce qui n’est plus vraiment à la mode.


Évidemment, les flashes crépitent, la presse étant comme par hasard rassemblée exactement à l’endroit de l’intervention.

 

A la guerre comme à la guerre...

 

Sur leur site web, les Femen posent en guerrières. Leur slogan est clair : « Sextremism », accompagné du mot « War » — la guerre.

 

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Or, petites choses pleurnichardes, lorsqu’on prétend aller à la guerre et qu’on s’étiquette soi-même extrémiste, il ne faut pas s’étonner de recevoir — au minimum — quelques gifles bien senties. Vous l’avez peut-être oublié, mais lorsqu’on va à la guerre, la vraie — comme vous le préconisez et l’affichez sur votre site — on risque une balle dans la tête, pas des torgnoles. Considérez-vous donc comme diablement chanceuses.


« …comme on peut imaginer les militants d’extrême droite tabasser des Arabes et des Noirs… »


Le plus amusant dans tout ça, c’est évidemment Caroline Fourest. Dans les interviews (1) qu’elle donne depuis dimanche soir, elle réussit à expliquer : "On m’a tirée par les cheveux, tabassée, comme on peut imaginer les militants d’extrême droite tabasser des Arabes et des Noirs ou des femmes".

 

Ce faisant, la Fourest choisit bien son verbe : imaginer.

 

Car, petite madame, le peuple de France qui vous lit — ou vous ignore, pardonnez-le — a les yeux grands ouverts. Et lorsqu’il « imagine » en France des personnes en tabasser d’autres, il tend à inverser vos sujets et vos compléments.


Vous devriez prendre plus souvent le RER, petite madame.

 

(1) Le Figaro cliquez là

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lundi, 19 novembre 2012

Mariage gay : maintenant, les socialistes veulent dissoudre Civitas

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Source France Presse infos cliquez ici

 

C’est bien connu : la gauche défend la liberté d’expression… de ceux qui pensent comme elle ! Après la manifestation pacifique des Identitaires à la mosquée de Poitiers (voir notre article), la gauche avait déjà réclamé la dissolution du mouvement. Maintenant, à la suite de la manifestation contre le mariage gay, plusieurs « personnalités » de gauche exigent l'interdiction de l'institut Civitas, d'autres celle du GUD, mouvement étudiant qu’elles taxent « d'extrême droite ». Ça n’a plus de cesse !

 

Question : pourquoi quelques féministes dépoitraillées ou déguisées en nonnes sont-elles venues faire de la provocation et balancer de la farine sur la manifestation de « Civitas » en particulier, et non pas la veille sur la « Manif Pour Tous » ?... C’est pas de la « christianophobie », ça ?

 

Question subsidiaire : de la même façon, pourquoi ne vont-elles pas faire les mêmes singeries affublées d’une djellaba et en babouches devant les mosquées, pour défendre la cause des femmes dans les pays islamistes ?... Certainement par « respect de l’autre », bien évidemment ! On connaît ce discours éculé !

 

FLORILÈGE D’ÂNERIES

 

Najat Vallaud-Belkacem, marocaine porte-parole du « gouvernement » :

« Il n y a aucune place pour les agressions d'extrême droite dans notre pays. Le gouvernement n'aura aucune tolérance à l'égard de ces violences et de tous les dérapages qui y sont associés. La liberté d'informer n'est pas un principe avec lequel on peut transiger », a-t-elle ajouté en se déclarant "profondément choquée" par cette agression.

 

Anne-Yvonne Le Dain, députée PS de l'Hérault :

« Dès demain je demande au ministre de l'intérieur, Manuel Valls, la dissolution de l'Institut Civitas ». Avec les excès pathétiques de cette manifestation, avec violences et coups, je souligne que ces gens qui prétendent défendre les valeurs du christianisme, ont fait sauter sans honte ni vergogne un principe de base des sociétés humaines, qui est qu'un homme ne frappe pas une femme »… sauf dans les pays musulmans !

 

Eddie Aït, secrétaire national du PRG:

« Ceux qui ne connaissaient pas le vrai visage de l'extrême droite Française l'ont découvert aujourd'hui avec la honteuse agression dont ont été victimes des militantes féministes du mouvement Femen ainsi que des journalistes, notamment Caroline Fourest ».


Mouvement des Jeunes Socialistes :

"De tels agissements ne sauraient être tolérés (..). En conséquence, les Jeunes Socialistes appellent à la dissolution du GUD et à la condamnation des personnes impliquées dans ces violences", selon le MJS.

 

Harlem Désir, premier secrétaire du PS :

« Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestion Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile »

 

Pour sa part, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux a déclaré avoir vu dans les manifestations de dimanche « des débordements inadmissibles ».

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dimanche, 18 novembre 2012

Revue de presse : J’ai failli avoir peur de Caroline Fourest...

24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.jpegNicolas Gauthier

Boulevard Voltaire cliquez ici

 

Ce qu’il y a de bien avec ces Français qui ne manifestent jamais, c’est que, lorsqu’ils le font, on voit bien qu’ils débutent dans le métier. D’où une organisation aussi foutraque que sympathique. Du coup, ça piétine deux heures durant avant de faire un petit premier pas qu’on voudrait, en l’occurrence, grand pour l’humanité durable.

 

Un cliché médiatique veut que les manifs soient immanquablement « bon enfant », tout ça parce que quatre crétins bigarrés tapent avec des gamelles sur des bidons. Là, pour le coup, l’expression vaut. D’autant plus bon enfant, qu’il y a là plein d’enfants, de mamans et de papas. Sans compter des homosexuels n’ayant pas la moindre envie de devenir papas. Bref, une France qu’on n’a pas l’habitude de voir arpenter le pavé.

 

En revanche, grand moment de frayeur : la contre-manifestation organisée par Caroline Fourest, sorte de bonne sœur en civil qui officie dans Le Monde. Bel effet de masse. Ils sont six en tout. Le souci, c’est que chez les près de cent mille personnes qui défilent, personne ne sait qui est Caroline Fourest.

 

Sur le chemin du retour, France Info dans la bagnole. On apprend que nous avons été nombreux dans le cortège. Sans blague ? Puis, l’entretien. Pas les organisateurs du collectif ni les manifestants bien sûr, mais un zozo, président de l’association LBGT (lesbiennes, bisexuels, gays et transsexuels), qui nous tient le crachoir d’interminables minutes durant pour nous assurer que cette marche était teintée « d’homophobie ». Une telle manipulation sur une radio associative émettant d’un squat, pourquoi pas, l’aveuglement idéologique ayant parfois des vertus hallucinogènes. Mais sur une des radios phares du service public, on se pince. En fait, même pas. Car si, pour Serge Reggiani, « les loups sont entrés dans Paris », on peut lui répondre en échos que les cafards sont dans la place. Et même aux meilleures places.

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samedi, 17 novembre 2012

Revue de presse : Haro sur la gifle !

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Fabrice Madouas

Source Valeurs actuelles cliquez là

Sa condamnation avait ému les Français. Le maire de Cousolre a été finalement relaxé. Éduquer des enfants, c’est aussi faire preuve d’autorité.

C’est un témoignage précieux de l’état d’esprit des Français : les lettres adressées à Maurice Boisart, le maire de Cousolre, une petite ville tranquille de l’Avesnois, quasiment sur la frontière belge. Maurice Boisart est cet élu qui a vécu un calvaire judiciaire pour une banale histoire de gifle : « Le 24 août 2010, un jeune de Cousolre, que je connaissais bien, escalade un grillage pour récupérer un ballon. Je le sermonne, il me provoque et m’injurie. Et là, réflexe, je le gifle. […] L’affaire est enclenchée, elle ne s’arrêtera pas », résume-t-il dans un livre qui vient de paraître, Tout ça pour une gifle (Éditions Jacob-Duvernet).

Les parents portent plainte pour “violence par personne dépositaire de l’autorité publique”. Ils contestent la version du maire : leur fils ne l’aurait insulté qu’après avoir reçu la gifle. En février 2012, Maurice Boisart est déclaré coupable par le tribunal correctionnel : 1 000 euros d’amende avec sursis, 250 euros de dommageset intérêts pour “préjudice moral”, sans compter les frais de justice ! « Désagréable impression que l’époque est faible, réagit-il. Sous prétexte d’être pacifiste, on est laxiste. Sous prétexte d’être humaniste, on verse dans le ridicule. »

Le 10 octobre, la cour d’appel de Douai décidera quand même de le relaxer, les juges estimant qu’il avait apporté « une réponse adaptée à l’atteinte inacceptable portée publiquement à l’autorité de sa fonction ». N’empêche : deux ans de procédure pour une gifle ! « À l’évidence, l’événement a dépassé ma modeste personne, écrit Maurice Boisart ; je suis en quelque sorte devenu le porte-drapeau de tous les adultes en butte à des adolescents mal élevés et insolents. »

Une “époque faible” qui confond pacifisme et laxisme

Des lettres, des e-mails, des fax, le maire de Cousolre en a reçu des milliers, de personnes indignées par sa condamnation en première instance. Pères et mères de famille, grands-parents, professeurs, proviseurs, conseillers principaux d’éducation, responsables associatifs… Un abbé déplorant que les édiles soient « trop exposés aux frasques d’une violence purement gratuite ». Un major de gendarmerie qui le félicite pour son « comportement courageux et exemplaire ». Un chef d’entreprise du Calvados « outré du manque de politesse » et lassé « des gens peu motivés pour le travail ». Un agriculteur à la retraite, un « fils de poilu de 1914-1918 », un « collectif de mamans et d’enseignantes ». Et beaucoup d’élus, bien sûr.

« Des Français “qui en ont marre de voir dégrader les biens publics qui sont payés avec nos impôts”. Des Français qui ont reconnu dans le jeune l’un de ces nombreux enfants rois qui embêtent tout le monde, à l’école et ailleurs. Des Français inquiets qui s’interrogent : “Comment va-t-on à l’avenir élever nos enfants” ? »

Des Français de tous bords, que le bon sens et l’expérience conduisent aux mêmes conclusions que les psychologues les plus lucides – comme Didier Pleux, qui dirige l’Institut français de thérapie cognitive. Auteur de nombreux ouvrages sur l’éducation, ce psychologue clinicien décrit dans son nouveau livre comment les enfants rois peuvent se transformer en “tyrans” pour leur entourage. Et de rappeler ce que disait Freud : « Le petit enfant est amoral, il ne possède pas d’inhibition interne à ses pulsions qui aspirent au plaisir » (De l’adulte roi à l’adulte tyran, Odile Jacob).

Selon Didier Pleux, les enfants tyrans souffrent moins de carences affectives, comme on le prétend souvent pour expliquer leur comportement et les excuser, que de “carences éducatives”. « Quand le “je” de l’enfant n’a pas été éduqué et qu’il n’a pas appris à harmoniser son plaisir avec la réalité, et donc avec celle des autres, il devient omnipotent et ne cesse de répondre à ses désirs au détriment de tout lien social. » À l’âge adulte, son « intolérance aux frustrations » risque de le pousser à la négation, voire à la destruction d’autrui.

Comment éviter que le souci légitime de soi ne se transforme en égoïsme ? La réponse réside dans l’exercice par les parents d’une autorité juste. « Non, toute autorité n’est pas malvenue, écrit Didier Pleux, et l’enfant, plus qu’un autre, doit apprendre la vie et s’il doit apprendre, ce n’est pas par le copinage, le “management participatif” ou la révolte permanente. C’est dans le respect de ceux qui connaissent mieux le réel que lui : les parents ou les tuteurs… »

« Un homme, ça s’empêche », disait le père d’Albert Camus. Un conseil rude mais sage, qui peut éviter des gifles tardives et bien des déboires à ceux qui les donnent.

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vendredi, 16 novembre 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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jeudi, 15 novembre 2012

Mali : soit nous intervenons, soit nous n’intervenons pas. Mais si nous intervenons, alors faisons le vraiment…

mali-ansar-dine-930_scalewidth_630.jpgBernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Dans sa conférence de presse du mardi 13 novembre, François Hollande a marché sur des œufs quand il a parlé de la question du Mali. Il sait en effet très bien que si nous intervenons, nos malheureux otages seront assassinés mais que, si nous n’intervenons pas, nous perdrons le peu d’influence qui nous reste encore sur le continent...
 
Face à ce dilemme, son choix peut ainsi être résumé: nous n’intervenons pas mais nous allons former ceux qui vont intervenir…en espérant que cette argutie permettra d’éviter de froisser les Algériens qui ne veulent pas entendre parler d’une action française...
 
Or, ce que le président de la République ne semble pas avoir compris c’est qu’une opération militaire ne se construit pas comme une synthèse entre divers courants, à l’image de ce qui se fait lors des congrès du parti socialiste. En la matière, alors qu’il faut des objectifs clairs et des moyens adaptés, nous sommes au contraire dans le flou. En effet:
 
1) Si l’expédition de la CEDEAO a pour seul but d’en revenir à la situation antérieure, c'est-à-dire permettre au sud Mali de continuer à coloniser le nord Mali, rien ne sera réglé. Une intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la questiontouareg ne ferait en effet que reporter le problème tout en l’amplifiant. Or, rien n’a été décidéquant à la nécessaire réorganisation administrative du Mali après la reconquête de ses villes du nord car les responsables français ont été incapables d’imposer à Bamako un véritable fédéralisme ou mieux, un confédéralisme, en échange de l’intervention militaire.
 
2) Sans un étroit « coaching » français, la force de la CEDEAO qui va se lancer à la « reconquête » du nord Mali sera militairement incapable de mener l’opération à son terme, c'est-à-dire jusqu’à l’éradication des groupes gangstéro-islamistes qui occupent la région.
Entendons-nous bien : reprendre Tombouctou et Gao ne posera aucun problème à ce mini corps expéditionnaire ; d’autant plus que les terroristes refuseront un choc frontal et se replieront dès le début de l’offensive pour se diluer dans le désert. Comme leur poursuite n’est pas à la portée des troupes de la CEDEAO, le problème aura simplement été déplacé ; notamment vers le Nord, et c’est très précisément ce que ne veut pas l’Algérie.
 
Pour que l’expédition qui se prépare soit une réussite, pour éviter que les groupes terroristes contaminent tout le Sahara et toute la bande sahélienne, il est donc impératif de les fixer afin de pouvoir les éliminer. C’est pourquoi les forces françaises doivent être directement engagées. Sans compter que, même pour la reprise des villes du Nord, leur présence effective est une nécessité, ne serait-ce que pour donner un minimum de cohésion à des forces disparates, pour éventuellement être en mesure de les « engerber » et de leur fournir une colonne vertébrale.
 
Le président de la République ayant clairement déclaré lors de sa conférence de presse que tout cela était hors de question, il est donc d’ores et déjà possible d’annoncer que la question du terrorisme sahélien fera encore l’actualité dans les prochaines années.

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Revue de presse : A DROITE DU FN, UNE REUNION DE SYNTHESE NATIONALE

7730-20121116.jpgSource Présent d'aujourd'hui

Site de Présent cliquez ici

Francis Bergeron

Pour la sixième année consécutive, la revue Synthèse nationale, que dirige Roland Hélie, organisait sa journée nationale et identitaire. Le thème de cette journée : Face à la crise : une autre Europe !  (NDLR cliquez ici). Un ouvrage comportant trente contributions diverses (Pierre Vial, Martin Peltier, Alain Renault, Jean-Claude Rolinat etc.) avait été publié pour l’occasion et servait de support de réflexion aux intervenants des trois tables rondes et aux 300 à 400 participants qui remplissaient la salle.

Cet étonnant rassemblement annuel, qui s’opère à une date hautement symbolique, est le carrefour de tout ce que l’on trouve, ou presque, à la droite du Front national. Une sorte de réunion d’amitié française de la grande époque, mais limitée à des groupes, journaux et groupuscules vivant en marge du système, et même en marge du mouvement national. A la droite de la classe politique, et à la droite du FN (et jusqu’à la droite du mouvement identitaire de Fabrice Robert), prospèrent en effet des noyaux de militants et de lecteurs, un univers décalé qui ne manque ni de talents, ni de prophètes ni d’utopistes.

Dans une joyeuse pagaille, on pouvait en effet croiser les ex-skinheads désormais quinquagénaires de 3e Voie, les partisans de la Nouvelle Droite Populaire, du MNR, des Jeunesses nationalistes, du Parti de la France, Pierre Sidos, Martine Lehideux etc.  Combien de bataillons, tous ces groupuscules ? Difficile à dire. Et secret certainement bien gardé. Mais sans doute nettement plus qu’on pourrait le penser, à la vue du public réuni ce dimanche. Et à l’importance et la qualité des publications qui étaient proposées aux participants : de Rivarol à Militant, de Terre et Peuple à Salut public, en passant par le Cercle franco-hispanique et par Synthèse nationale, qui est une sorte de Défense de l’Occident du XXIe siècle.

Les interventions aux tables rondes distillaient une forte dose d’utopies, ce qui est inhérent au genre : cette « révolution nationale », attendue par tous, pour mettre fin à l’Europe des banquiers et des trusts me rappelait les discours solidaristes de ma jeunesse. Mais comme le disait (à peu près) Bernanos, celui qui n’a pas été extrémiste avant trente ans est un salaud ou un saint.

Beaucoup de très jeunes gens, aux cheveux bien courts, aux tatouages spectaculaires, aux blousons noirs décorés d’un trident ou de la croix celtique mise à la mode, il y a plusieurs dizaines d’années par Pierre Sidos et son Œuvre française. Tout ce jeune public était à la recherche de principes doctrinaux et d’explications simples à une crise - intellectuelle et morale avant d’être une crise économique, comme l’ont rappelé plusieurs orateurs - , effroyablement compliquée, elle.  Mais ils étaient peut-être d’abord à la recherche d’un idéal, de causes susceptibles de les dépasser, de les transcender.

Pour ma part je ne suis pas reparti de cette réunion étonnante avec de nouvelles certitudes, mais plus simplement, plus modestement,  avec une petite statue du général Franco, en résine, de trente centimes de haut, en pied et en uniforme, achetée au stand des Amitiés franco-hispaniques, bien entendu !

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James Bond : le crépuscule de l’Europe...

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Source Joris Karl

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Je vous conseille vivement le dernier James Bond.

J’insiste, car derrière l’image trompeuse d’un film d’action grand public, « Skyfall » donne à réfléchir, sur notre univers mental, occidental, qui vibre et s’effrite, sous les coups d’une modernité incontrôlée.

Dans cet opus de très belle facture, le rôle titre est tenu par Daniel Craig : virilité suprême, visage d’européen à l’ancienne, taillé à la serpe, dans lequel deux yeux — bleu profond — préfacent la force d’âme. D’emblée, on le voit mal jouer dans une de ces productions françaises où l’acteur malingre et efféminé vivote entre problèmes de couple et aide aux sans-papiers.

Bond, c’est tout le contraire. C’est l’Europe musclée qui, même minoritaire, sait frapper du poing sur la table.

A plusieurs reprises, le film voit s’affronter deux conceptions du monde. Dans l’une, incarnée par le nouveau chef de la Sécurité intérieure, démocratie et transparence se confondent, et les vieilles méthodes sont à jeter aux oubliettes. Finie la Realpolitik, place aux Bisounours…

Dans l’autre, portée par Bond, notre présent est plus noir que jamais et le danger rôde : « Maintenant nous n’affrontons plus des nations. Nous ne savons plus qui nous affrontons. » explique M, sa supérieure directe. Dans cette opposition, le sombre pessimisme de l’européen et traditionaliste 007, son alcoolisme culturel, son jonglage de beautés sexy, font face à l’étrange totalitarisme mou, personnifié par Madame la ministre, froide « politichienne » rappelant ces commissaires européens à la Viviane Reding.

Ce dernier James Bond, c’est aussi ce qui se dresse au milieu du film, l’image inquiétante d’un monde nouveau, nébuleuse populeuse et capricieuse qui s’est levée en extrême-Orient, qui nous fait sentir que notre temps, à nous Occidentaux, s’achève peut-être : c’est Shanghai, stressante, impressionnante et enivrante ; c’est Macao la sexuelle et ses tables de jeu offertes comme des jambes écartées. Ici où tout est vénéneux, notre héros européen est sublime de sang-froid, un vrai spartiate mâtiné de british.

Le méchant, grand blond bizarre, limite gay, total cynique, est l’ange maudit du nouveau désordre mondial, un ancien du MI 6 qui renie sa patrie. « L’amour de la patrie, c’est vieux jeu mais j’y crois encore », balance un provocant 007 !

Ce n’est pas un hasard si le film commence dans le chaos poussiéreux des rues stambouliotes. 2 heures 30 plus tard, le combat final se déroule sur les terres d’Écosse, au fond de l’Europe, où Bond retrouve l’antique manoir de son enfance. Pas un hasard non plus : une certaine géographie est dessinée, les contours d’une civilisation enfouie pour l’instant.

Quand Daniel Craig aura tourné les deux derniers Bond de son contrat, on parle de le remplacer par un acteur noir. Comme s’il fallait décidément tuer, jusqu’au dernier, les symboles d’une Europe puissance…

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mercredi, 14 novembre 2012

Revue de presse : Quand les nationalistes rêvent à la révolution...

Julien Licourt

Préférence nationale cliquez là

Dimanche 11 novembre se tenait à Paris la 6e journée de Synthèse nationale, avec pour thème «Face à la crise : une autre Europe».

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La revue Synthèse nationale organisait à Paris, le 11 novembre, pour la sixième année consécutive, sa journée «nationale et identitaire». De nombreux groupes ou personnalités de l’extrême droite, parfois amis, parfois antagonistes, s’y réunissent autour d’une question, pour y exprimer leur point de vue, lors de tables rondes. Cette année, les travaux des participants répondaient au thème «Face à la crise : une autre Europe». Mais au-delà de cet exercice imposé, les résultats de la présidentielle et des législatives tenaient dans cette réunion une résonance particulière. Les nationalistes s’y sont cassé les dents: parmi les organisations politiques présentes, trois d’entre elles, le Parti de la France (PdF), la Nouvelle droite populaire (NDP) et le Mouvement national républicain (MNR), ont tenté de présenter un candidat commun à la présidence, Carl Lang. Ce dernier a échoué à réunir les 500 signatures lui permettant de concourir. Si des candidats ont été présentés aux législatives, ceux-ci n’ont guère obtenu de résultats significatifs. Alors, avant de pouvoir intervenir sur l’Europe, plusieurs intervenants se sont posés la même question que Lénine: «Que faire ?» Comment faire pour arriver au pouvoir ?

«L’illusion électorale»

Ainsi, l’un d’entre eux, Jérôme Bourbon, du journal Rivarol (qui avait soutenu Bruno Gollnisch pendant la campagne interne du FN, resté depuis farouchement anti-mariniste), a mis en garde contre «les solutions qui n’en sont pas». L’éditorialiste a repoussé «les illusions électorales», tout comme «l’illusion de croire à un soulèvement militaire». «Que faire?», une question reprise par un autre éditorialiste, cette fois du journal Militant, André Gandillon, qui préconise «l’action politique, mais une action éminemment révolutionnaire». «Une action révolutionnaire passe par l’existence d’une minorité inaccessible au découragement, explique-t-il, par l’existence de cadres formés, de gens qui s’embarrasseront pas de principes, face à des gens qui n’en ont pas. Lorsqu’en face de vous vous avez le mal, vous avez de la vermine, vous ne chercher pas à savoir si vous allez faire du mal à la vermine, vous ne vous occupez que d’une seule chose: l’éliminer. Dans l’histoire, il a été prouvé, tôt ou tard, que les évènements allaient à la rencontre de ceux qui avaient la volonté d’agir, et je dirait comme Mussolini: “Là où il y a une volonté, là il y a le chemin”.» (1) Cette «minorité inaccessible au changement» a également été évoquée par Bernard Bres du MNR, qui préconise la formation d’une «aristocratie secrète amenée à devenir publique». «Cette mission, qui était autrefois celle des aristocrates de sang, exige une sorte de mystique, qui, comme dans l’Église, exercerait une surveillance sur les hommes de pouvoir. Cette classe dirigeante se fonderait sur une forte conscience identitaire et l’acceptation volontaire de devoir élever, une sorte de phalange, osons le mot.»

«La révolution»

De son côté, l’organisateur de la réunion, Roland Hélie, directeur de la Synthèse nationale et membre de la NDP, pense que «bien sûr les élections c’est important, bien sûr il faut participer là ou l’on peut. Mais dans l’état actuel des choses [...] nous savons fort bien que nous n’avons pas les espérances de résultats suffisants pour arriver au pouvoir. Si l’on veut arriver au pouvoir, il faut autre chose que les élections. Il faudrait [...] quelque chose que s’appellerait, peut-être, une révolution.» «Bien souvent des gens nous disent, qu’il serait peut-être temps d’organiser quelque chose, de passer à l’action. Mais avant de passer à l’action, il faut commencer à être présents partout [...] Nous savons tous que nous devons aller aux devants de nos concitoyens, de nos compatriotes, nous devons aller leur expliquer la nécessité du combat que nous menons.» Une vision qui n’est pas si éloignée que cela que celle du leader de Troisième voie (mouvement nationaliste révolutionnaire), Serge Ayoub, qui estime que avoir affaire à «une question d’éducation». «Notre vrai problème, c’est de prendre le pouvoir, parce qu’on pourra rééduquer les gens, on pourra leur réapprendre, on pourra leur faire fermer la télé, peut-être leur mettre un autre télévision, et, à partir de là, apprendre autrement, être autre chose que simplement “vouloir avoir”. [...] Il faut savoir comment on peut prendre le pouvoir. Le FN a décidé depuis 25 ans de passer par les urnes. C’est courageux de se taper la tête contre le mur pendant 25 ans d’affiler. Mais c’est perdu d’avance. Il ne nous reste plus [qu’une solution], pour sauver notre peuple, notre pays, notre civilisation: c’est la révolution.» (2)

Un mouvement dont les prémices serait déjà en cours selon Pierre Vial, membre de la NDP et patron de l’association politico-culturelle Terre et peuple. Ce dernier place son espoir dans les peuples nationalistes européens (Ecosse, Pays-Basque, Catalogne). Mais plus encore dans le mécontentement induit par l’actuelle crise économique et financière «qui suscite des révoltes populaires dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal». M. Vial se réjouit d’y voir les militants locaux de son association être «en première ligne dans les luttes sociales très dures qui sont en train de se développer là-bas. C’est ce qu’il faut faire, ajout-il. Il y a des moments où les mots, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. Ces révoltes vont logiquement se durcir, elle vont prendre de l’ampleur et s’étendre à d’autres pays menacés par le même fléau, car lorsque les gens ont le dos au mur, il arrive un moment où il n’y a plus d’autre solution que de se battre. D’où des prises de consciences identitaires qui peuvent devenir des jalons de l’Europe des peuples.»

Julien Licourt

(1) Un peu plus mesuré, André Gandillon évoque «une révolution des âmes et des cœurs» dans l’ouvrage Face à la crise : une autre Europe ! 30 points de vue iconoclastes (Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, novembre 2012).

(2) Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième voie, évoque également la révolution dans l’introduction de La Doctrine su solidarisme (Serge Ayoub, Editions du Pont d’Arcole, Paris, Octobre 2012) : «Faire la révolution pour la préservation et la survie de ce que nous sommes. Nous sommes des révolutionnaires, mais des révolutionnaires conservateurs.»

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Revue de presse : Benjamin Biolay, le nain qui crache sur les tombes

24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.jpegNicolas Gauthier

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• Benjamin Biolay a du talent. A largement contribué à la résurrection d’Henri Salvador, avec son album Chambre avec vue. Mieux, Home, galette enregistrée avec sa compagne de l’époque, Chiara Mastroianni, était un petit bijou, d’ailleurs salué dans les pages de National Hebdo, défunt organe du Front national ; il n’est pas de notoriété publique que l’artiste ait fait procès…

 

• Benjamin Biolay, vient de sortir son dernier opus, baptisé Vengeance… Et dans la chanson éponyme, enregistrée avec Carl Barât, fils d’un groupe londonien assez peu prolétarien, The Libertines, il chante : « La vengeance est un plat que certains mangent froid, comme Stirbois s’est mangé son cèdre… »

 

• Déjà, c’est nul point de vue rimes. « La vengeance est un plat que certains mangent froid, comme un cèdre s’est mangé Stirbois… », ça aurait eu plus de gueule, en admettant toutefois que le cèdre pousse en nos contrées. Jean-Pierre Stirbois, a été le premier secrétaire général du Front national. Et à l’approche de l’hiver 1988, il est mort, alors qu’il rentrait de Nouvelle Calédonie, afin de convaincre nos compatriotes ultramarins de voter « non » aux accords de Nouméa, négociés par le Premier ministre d’alors, Michel Rocard. Il rentrait d’un dernier meeting : c’était un militant. On voulait l’en dissuader, il n’a rien entendu, avant de mourir dans l’un des virages les plus dangereux de Pontchartrin, dans les Yvelines.

 

• Quand Benjamin Biolay était à peine sorti des roupettes de son père, le dessinateur Loup, généralement mieux inspiré, sortit dans VSD un dessin dont la légende disait à peu près ceci : « Depuis que Stirbois s’est tué sur un arbre, je vais bientôt voter vert… » Le machin est depuis introuvable, même sur la Toile et sur le site personnel de l’artiste. Mais sa veuve, la défunte Marie-France Stirbois, m’a dit peu après : « Jean-Pierre n’était pas aimé de tous, mais je demande au moins pitié pour nos deux filles. Elles ont vu le dessin. Il tournait même dans la cour de récréation de leur école… » Marie-France Stirbois est depuis partie, emportée par un cancer du pancréas. Prochain sujet de chanson pour monsieur Biolay ?

 

• Le pire, chez ce chanteur à cheveux gras, c’est encore cette déclaration lâchée au Parisien :

Il n’y a rien de cynique dans ces mots. J’ai reçu des menaces de mort. Ce sont des phrases qui me viennent, pas des prospectus politiques. Je dis juste qu’il s’est pris un arbre, je ne juge pas. Certes, je suis un militant socialiste, j’ai soutenu François Hollande, mais je ne suis pas un militant anti-FN.

 

Peur de se prendre une claque ? No Pasaran, mais passez quand même…

 

• Benjamin Biolay, résistant en peau de lapin qui crache sur les cadavres ou « crache sur les tombes », pour reprendre la définitive expression de mon désormais camarade Benoit Rayski, lequel sait, de par son parcours familial, le véritable poids des mots. Le groupe Manouchian, c’était pas la tournée Âge tendre et tête de bois, petit Biolay, pas des glandus qui se battaient à coups de sac à main…

 

Quant à Jean-Pierre Stirbois, membre du mouvement solidariste, qui était un peu à l’extrême droite ce que les trotskistes d’alors étaient à la gauche stalinienne, il fut de ceux qui allèrent tracter sur la Place rouge avant de se faire virer d’URSS, à une époque où, quand on y entrait, on ne savait jamais quand on en sortirait. Bref, rien à voir avec les Pussy Riot.

 

Alors, cher Benjamin Biolay, le meilleur service que tu puisses rendre à la politique consiste encore à cesser d’en faire.

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samedi, 03 novembre 2012

Cet « islam sans gêne » qui veut mettre la France à l’heure mahométane

lepoint2094-cet-islam-sans-gene3.jpgJean Cochet

Présent d'aujourd'hui cliquez là

« Cet islam sans gêne »… C’est le titre d’un dossier, bien étayé, que publie cette semaine l’hebdomadaire Le Point. Un islam qui pousse sa corne, de plus en plus pointue et acérée, dans toujours plus de domaines de notre espace public. Exemples : les collèges, où pour défier l’interdiction du voile, de jeunes musulmanes « portent de longues robes de couleurs sombres nommées abayas ». Renforcées parfois d’un passe-montagne noir « qu’elles appellent bonnet ». A la moindre remarque d’un proviseur, des imams débarquent dans le bureau de ce dernier pour lui expliquer sur un ton courroucé qu’il s’agit d’une tenue « culturelle » et non religieuse.

Pour narguer plus encore l’institution laïque ces militantes islamistes s’installent souvent devant les établissements scolaires, en brandissant des calicots : « Islamophobes, on est là ! » Et bien là… Des collèges où les professeurs n’osent même plus enseigner l’histoire, risquant de se faire chahuter (ou tabasser) quand ils abordent des sujets comme les croisades, la Shoa ou la période coloniale. L’histoire de France n’est certes pas le passé des enfants d’immigrés. Pour préserver la susceptibilité toujours à vif de ces derniers les petits Français ne reçoivent donc plus, comme cours d’histoire, qu’une mélasse insipide sans chronologie ni héros, une compote amnésique cuite par pochage au sirop des droits de l’homme, du pacifisme et de la repentance. La musique même se trouve mise en cause, « parce que contraire à l’islam ».

Dans les crèches, où « le fait religieux s’est peu à peu immiscé », des petits enfants refusent d’écouter l’histoire des Trois petits cochons, parce que cet animal est jugé « impur » par leurs parents.

Cantines scolaires, prisons : l’empreinte islamique

La bataille des cantines, dont on parle depuis maintenant vingt ans, s’est temporairement terminée, dans beaucoup d’entre elles, par une sorte d’armistice : on n’y sert plus de viande. C’est ce que l’on appelle la cantine « laïque et républicaine », aux menus strictement végétariens. « Le problème ce n’est plus seulement le porc, mais la viande que certains enfants refusaient dans leurs assiettes parce qu’elle n’avait pas été préparée selon le rite halal. » Donc plus de viande. Les petits Français sont priés d’abandonner leurs traditions culinaires par respect pour celles des nouveaux venus.

L’islam, bien sûr, règne en maître dans les prisons, dont de faux imams sont en quelque sorte les prophètes écoutés. Des prisons où plus de 50 % des détenus – entre 70 et 80 % dans certaines d’entre elles – sont musulmans. Sans « stigmatiser » personne, on est bien obligé de remarquer, à la vue de ces chiffres, que cette communauté est tout de même la plus criminogène de France. On peut même parler, pour ces droit-commun musulmans mélangeant délinquance et militantisme religieux, d’un phénomène d’islamo-gangstérisme. « Dans certains établissements, il existe désormais une hiérarchie parallèle à l’administration qui impose ses propres règles. » Dès lors que ces mahométans sont en position de force, leur prosélytisme s’exerce de façon sommaire mais efficace. « Le détenu est approché par des sous-fifres qui lui donnent des cigarettes et lui offrent la possibilité de cantiner. Et puis, très vite, on lui tend le Coran… »

Sport : vertes pelouses

Le sport évidemment n’est pas épargné, où l’on voit, avant des matchs de football, des joueurs musulmans transformer la pelouse en tapis de prière. « Ce n’est un secret pour personne que la religion islamique joue un rôle grandissant dans le foot. Et cela à tous les niveaux de la hiérarchie. » Un sport où, avec les Nasri, les Ribéry, les Anelka, les Evra, les musulmans mènent la danse. A tel point qu’en son temps le piteux Raymond Domenech avait décidé, « afin d’éviter certaines tensions », que les buffets de l’équipe de France seraient halal. Même dans les équipes amateurs les joueurs non musulmans sont désormais contraints de s’adapter aux horaires d’entraînements « réglés sur ceux des prières ». Afin « d’éviter certaines tensions », jusqu’où les dirigeants continueront-ils à se prosterner devant les fous de Mahomet ?

Dans les hôpitaux ce sont « d’innombrables patients qui exigent que le soignant qui les prend en charge soit du même sexe qu’eux ». Sinon, gare aux coups ou, dans le meilleur des cas, aux insultes.

En pointe de la « diversité », l’entreprise de téléphonie Orange, où, au nom du « vivre ensemble » et d’une contraignante législation européenne sur la non-discrimination (1) se côtoient « sikhs, juifs religieux, femmes voilées », les managers voit sur le terrain les incidents se multiplier : « C’est un salarié (…) qui pratique le jeûne et interdit aux autres de manger (2). C’est une femme de ménage d’origine maghrébine qui reçoit des SMS sur son portable lui enjoignant de se conduire en bonne musulmane (…) et de se vêtir autrement. Ce sont des refus de serrer la main des collaboratrices, de partager le bureau avec une femme… » Décidément, comme l’avait constaté Mme Merkel elle-même, « le multi, ça ne marche pas ». Pas plus ailleurs que chez Orange…

Ramadan : la faute à la France

Tariq Ramadan, qui affirme dans un entretien que « l’islam est une religion française », nous explique que si certains musulmans adoptent des comportements provocateurs et intolérants c’est la faute de la laïcité française. Ils se sentent « stigmatisés » par elle. Ramadan, au cours de son interview, conceptualise également : « L’islam n’a pas de problème avec les femmes, mais les musulmans en ont. » Analyse que l’on peut aussi transposer : la France n’a pas peut-être de problème avec les musulmans, mais les Français eux en ont. Et beaucoup… Face à cette poussée continue de l’islam dans la société civile française, le seul mot d’ordre de nos autorités a été jusqu’ici : « surtout pas de vagues ». A la moindre vaguelette, au moindre clapotement, on rentre dans sa coquille.

Dans son éditorial, le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, dénonce cette « politique du moindre mal dont crève la France ». Et d’aligner quelques exemples de cette soumission baveuse. « C’est ainsi, chose comique, que les notables d’Amiens en sont venus à débaptiser le traditionnel marché de Noël, oh le vilain mot, pour l’appeler marché d’Hiver (…). C’est ainsi encore que nous sommes condamnés à manger de la viande halal qui n’est pas qualifiée comme telle, contrairement à toutes les lois de transparence et de traçabilité. Si on en est arrivé là, c’est sous le fallacieux prétexte qu’il ne faudrait pas montrer du doigt une religion qui, de surcroît, touche la dîme sur chaque bifteck ou bas morceau. Tant mieux pour les imams et tant pis pour la souffrance animale : les bêtes ne votent pas. » Malheureusement ceux qui votent sont souvent bêtes eux aussi.

Nous l’avions dit, bien avant Giesbert

Giesbert prétend qu’il tire le signal d’alarme (après quelques autres) pour ne pas « laisser le débat aux gueulards populistes… ». Pourtant tout ce qu’il nous sort aujourd’hui, la droite nationale et sa presse l’ont dit, écrit et décrit bien avant lui. Mais alors nous étions bien seuls face aux « agents de la circulation idéologique, armés jusqu’aux dents » qui prétendaient nous « verbaliser » sous prétexte de xénophobie, d’islamophobie et d’incitation à la haine raciale. L’islam, dit justement Giesbert, « a simplement gagné le terrain qu’on lui a cédé, pleutres que nous sommes ». C’est vrai. Mais la pleutrerie, hélas majoritaire dans notre pays, ne fut pourtant pas le cas de tous les Français. Giesbert s’honorerait de le reconnaître. « Les gueulards populistes » n’auront pas « gueulé » totalement en vain. Ils ont au moins eu le mérite de briser sur ce sujet, à leurs risques et périls, quelques tabous trop bien enracinés de la bien-pensance progressiste.

(1) Celle-ci stipule que si un candidat à un poste s’estime discriminé en raison de ses signes d’appartenance religieuse, c’est à l’entreprise de démontrer que ce candidat n’était pas le meilleur. La recherche des preuves peut alors devenir longue et délicate.

(2) Confirmation donc du petit pain au chocolat de Copé…

 

L’affaire Merah

Les Verts (et semble-t-il le président de la République) demandent une commission d’enquête parlementaire sur ce qu’ils appellent les dysfonctionnements de l’affaire Merah. Peut-être y a-t-il eu effectivement quelques ratés de la part des services de renseignement français. Notamment une erreur d’appréciation des enquêteurs de la DCRI sur la dangerosité du personnage ? Il y a surtout un manque de moyens. « Les personnes présentant un profil pouvant déboucher sur une action violente et entretenant une relation avec une mouvance radicale sont de plus en plus nombreuses (…). Il y en a aujourd’hui plusieurs centaines. » Et ce chiffre ne cesse de croître. Côté DCRI « une quarantaine de personnes serraient actuellement employées à la section terroriste du département des affaires judiciaires… ». Alors que faut-il faire ? Multiplier par cent également le recrutement des agents de la DCRI ? En tout cas, malgré son infériorité numérique, celle-ci ne se débrouille pas si mal. Depuis 2007, près de 1 500 dhjihadistes ont été interpellés, dont plus de 650 par la seule DCRI… « On ne peut pas mettre tous les barbus en prison », se défend l’ancien patron de ce service, Bernard Squarcini, aujourd’hui sur la sellette. En effet : d’autant que les juges les feraient sortir sur le champ. Le plus gros dysfonctionnement de cette affaire ne vient pas de la police. Le ratage monumental c’est avant tout celui de nos responsables politiques qui ont laissé, durant des années, s’installer chez nous des millions de musulmans, tolérant ensuite, par pusillanimité, toutes leurs exigences… Les centaines de Merah en puissance sont nés de cette double incurie.

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jeudi, 01 novembre 2012

Un sympathique bras d'honneur...

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Ce 30 octobre, Gérard Longuet était l'invité de l'émission Preuves par 3 sur la chaîne "Public Sénat". Le propos du jour concernait le projet de mariage entre personnes du même sexe, pour lequel il demande qu'une clause de conscience permette, au moins, aux maires de ne pas le célébrer, comme il en va, depuis la loi Veil de 1975, pour les médecins refusant de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse.

Mais en marge de ce débat, provocateur en lui-même, il semble bien qu'on ait voulu attraire l'ancien ministre de la Défense dans une autre question conçue pour le "piéger" : celle de la repentance permanente qu'on demande à la France à propos des "crimes du colonialisme français". Le gouvernement algérien revendique, en effet, de notre part et unilatéralement, une "reconnaissance franche".

Sa réponse consista en un bras d'honneur, franc et massif. Et, interrogé par une autre chaîne (1) il confirme et assume son geste "populaire", "de bon cœur". "Je ne renie rien" ajoute-t-il.

À cet égard ce vieux camarade mérite un hommage particulier. Il a rompu de la sorte avec une attitude pratiquement unanime de la classe politique. Celle-ci s'est retrouvée sur une ligne commune, celle aussi, hélas, des autorités ecclésiastiques, des institutions philosophiques et des gros moyens d'intoxication de l'opinion.

N'oublions pas le rôle particulièrement pervers de l'école "républicaine". Loin de chercher à assimiler aujourd'hui les enfants issus de l'immigration elle se préoccupe de fabriquer des ressentiments artificiels contre leur pays d'accueil, supposé devenir leur nouvelle patrie. Ces rancœurs se révèlent d'autant plus paradoxales que leurs familles sont venues volontairement en France.

Disons-le donc tout net : la soi-disant "repentance" ça suffit ! Basta !

Il faut d'abord souligner que sous ce mot de "repentance", on dénature une démarche d'ordre religieux et de nature personnelle. Celle-ci n'a de sens qu'envers un dieu dont on implore la miséricorde. Le gouvernement d'Alger n'est peut-être pas le Diable, il n'est certainement pas le Bon Dieu. S'il veut donner des leçons de morale et de liberté qu'il commence par les appliquer chez lui.

On veut sans doute hâter un processus de "réconciliation" entre deux États, tourner la page d'une guerre terminée en principe depuis 50 ans, faire face à l'avenir et, notamment combattre des ennemis communs dans la région du Sahel.

S'il s'agissait de cela on pourrait comprendre. On applaudirait même, mais à une condition : que cette démarche soit effectuée de manière réciproque et non pas unilatérale. Qu'elle soit sincère et non fondée sur le mensonge, récurrent outre-Méditerranée, par lequel l'armée dite des frontières accapare le pouvoir depuis juillet 1962.

Vous dites : "crimes du colonialisme ?"

Alors peut-être aurait-il fallu rendre le pays dans l'état où on l'avait trouvé en 1830, détruire les hôpitaux, les infrastructures, les ports, les voies de chemin de fer, les écoles, les puits de pétrole. Il aurait récupéré son bagne, son refuge de pirates et son marché aux esclaves.

Aurait-il fallu également ramener la population à son niveau d'origine, à peine 2 millions d'habitants en 1830 contre 10 millions en 1960 ? cela eût évité à l'oligarchie militaire et pétrolière la dure tâche d'avoir à la nourrir, tache à laquelle elle ne semble guère efficace.

Admettons. La colonisation a sans doute été globalement une erreur. Tout lecteur de Frédéric Bastiat le sait.

Et toutes les guerres contiennent leur part d'horreur. Les continuateurs du FLN algérien le savent mieux que personne. Leur technique de terrorisme barbare consistait à mettre en scène l'horreur pour tétaniser l'adversaire et radicaliser les antagonismes.

On pourrait multiplier les exemples. Citons simplement les massacres de Philippeville. Ils furent perpétrés en août 1955 contre les Européens, mais aussi contre les musulmans loyalistes, mais encore contre les notables musulmans modérés qui venaient de signer d'un appel condamnant "toute violence d’où qu’elle vienne".

Ne réécrivons pas ici l'Histoire de cet atroce conflit.

Ne prétendons pas qu'une répression conçue par des dirigeants socialistes parisiens aurait pu se réaliser sans tache. C'est le gouvernement socialiste de Guy Mollet qui inventa en 1956 l'envoi du contingent. C'est Mitterrand ministre de l'Intérieur en 1954 qui avait lancé la doctrine "une seule France de Dunkerque à Tamanrasset".

L'application ne pouvait être qualifiée de "fraîche et joyeuse".

Aucune guerre ne peut être considérée comme "fraîche et joyeuse", et ceci vaut particulièrement pour le vaincu.

Si la République jacobine, présidée par Monsieur Normal, veut exercer son talent de repentance, qu'elle commence par effacer de l'Arc de triomphe de l'Étoile le nom du général Turreau, l'homme des colonnes infernales en Vendée.

Enfin un mot sur la guerre coloniale : elle se conçoit sans doute la moins hideuse de toutes puisqu'elle ne se donne pas pour but de "détruire l'adversaire" (Clausewicz... et les jacobins en Vendée), mais de "le transformer en administré" (Galliéni).

Ayant participé en 1962, comme le fit à la même époque Gérard Longuet, à l'accueil en Métropole des rapatriés d'Algérie, je veux bien pardonner, chrétiennement, si on me le demande, et quoique je sois un tout petit chrétien. Mais je n'oublierai jamais.

Note

(1) BFMTV 31 octobre.

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mercredi, 31 octobre 2012

Et la rue d’Isly, M. le Président ?

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Bernard Lugan

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François Hollande a des émotions sélectives et il pratique une repentance à la carte.

Au nom de la France, il a ainsi cautionné le mythe de « la maison des esclaves » de Gorée alors que, pour les historiens, il s’agit d’une légende.

Il a ensuite fait de même avec le prétendu massacre du 17 octobre 1961 à Paris alors qu’il a été démontré qu’il s’agissait d’un montage réalisé à l’époque par le FLN et son allié privilégié, le Parti communiste français.

Amplement reprises par les médias d’aujourd’hui avec des commentaires décalés et contraires aux images présentées, les archives de l’INA nous montrent certes des Algériens arrêtés, parqués dans des stations de métro, entassés dans des cars de police et même recevant des coups plus ou moins violents. Mais de morts, point.

Ce qui n’est d’ailleurs guère étonnant puisque le 17 octobre, l’Institut médico-légal de Paris, la Morgue, n’enregistra pas d’entrée de corps de manifestants. Pas davantage d’ailleurs les jours suivants… De plus, la plupart des Algériens tués ou noyés durant ce mois d’octobre et pendant toute l’année 1961, le furent, non par la police, mais par le FLN qui pourchassait alors impitoyablement les partisans de la France et ceux du MNA de Messali Hadj.

Tout cela a été écrit, démontré, étayé ; je me bornerai à ce sujet à renvoyer au rapport Mandelkern et aux ouvrages de Jean-Paul Brunet. Cependant, aveuglé par l’ethno-masochisme, le président Hollande a, comme Jean-Jacques Rousseau avant lui, décidé d’écarter les faits puisqu’ils sont contraires à son idéologie.

Le président de « tous les Français » est en revanche demeuré bien silencieux sur un vrai massacre opéré sous l’objectif des caméras et par l’armée française dont une unité fusilla à bout portant une foule française pacifique. Sur ce massacre qui dura plus de 15 minutes, nous avons des images, nous connaissons les noms des victimes, enfants, femmes et hommes. Nous ne sommes donc ni dans le fantasme, ni dans les morts imaginaires, pas davantage dans l’inflation victimaire.

Il s’agit de la tuerie de la rue d’Isly qui se produisit le 26 mars 1962 devant la Grande Poste d’Alger quand des civils non armés furent « tirés comme des lapins », notamment au fusil-mitrailleur, par une section du 4e régiment de Tirailleurs. Selon les chiffres officiels, ces tirs dans la foule firent 46 morts et des centaines de blessés. En réalité bien plus.

A la différence du 17 octobre 1961, ici, pas de commission d’enquête, pas de reconnaissance de responsabilité. Rien de plus « normal » en somme car ces victimes-là n’ont rien pour attirer sur elles la commisération des « gentils ». Elles sont en effet françaises et elles avaient eu l’audace de demander à le rester… Une telle exigence aussi insupportable qu’anachronique ne méritait-elle pas châtiment ?

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dimanche, 28 octobre 2012

Libye un an plus tard… Point de situation

libya_bani_walid_clashes_october_22_2012.jpg

Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Un an après la fin du régime du colonel Kadhafi, laLibye est coupée en trois :

- En Cyrénaïque où deux guerres se déroulent, les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna s’opposent aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi cependant que les partisans d’une Libye bicéphale, fédérale ou confédérale refusent l’autorité de Tripoli.

- En Tripolitaine, la ville de Misrata dont est originaire le général Youssef al-Mangouch, à la fois chef de l’armée et coordinateur des milices « ralliées » au pouvoir de Tripoli, tente de prendre le contrôle de toute la région. Auréolées par la capture de l’ancien guide, ses forces viennent de s’emparer de la ville de Bani Walid, « capitale » de la tribu des Warfalla (1). Dans la lutte traditionnelle contre ses rivaux du sud, Misrata a doncmarqué un point.
 
Dans l’ouest de la Tripolitaine, les milices berbères (berbérophones ou arabophones) du jebel Nefusa jouent une carte clairement régionale cependant que le «pouvoir central» de Tripoli doit négocier avec les diverses milices pour tenter d’exister.

- Le grand sud est devenu une zone grise où le « pouvoir », ancré sur le littoral méditerranéen n’est obéi ni des Touareg, ni des Toubou, ces derniers devant périodiquement faire face à des raids lancés contre eux par des tribus arabes.

L’attaque contre Bani Walid était destinée à conforter la domination de Misrata sur la Libye centrale tout en affaiblissant les forces de l’ouest de la Tripolitaine en faisant tomber leur « allié » warfalla. Le prétexte de ce rezzou tribal fut la mort d’Omran Ben Chaaban Osman, un des assassins du colonel Kadhafi. Blessé à Bani Walid lors d’une précédente tentative de prise de la ville par les miliciens de Misrata, il y fut fait prisonnieret longuement torturé. Finalement libéré aux termes de ténébreuses tractations, c’est aux frais du contribuable français qu’il fut transporté à Paris par avion sanitaire pour y être soigné. Il y mourut dès son arrivée.
 
Désormais, dépendant totalement de Misrata, la seule marge de manœuvre du « gouvernement » de Tripoli va être de louvoyer entre ses puissants soutiens et les autres milices…jusqu’au prochain épisode car les différentes composantes tribalo miliciennes de Libye sont unies dans une commune détestation des habitants de Misrata…
 
Dans un proche avenir nous allons assister à une crispation sur le front ouest où l’armée gouvernementale - lire les milices de Misrata -, va tenter de mettre au pas les forces du jebel Nefusa et de Zenten. Le prétexte de la guerre tribale qui s’annonce sera le sort de Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi que les miliciens de l’ouest refusent de remettre aux autorités de Tripoli. Cette question sera un test permettant de mesurer le véritable rapport de force sur le terrain.
 
Notes

(1) Le numéro de novembre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront la semaine prochaine contient une étude sur les milices libyennes.

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vendredi, 26 octobre 2012

L'assassin africain de la jeune Marion déclaré pénalement irresponsable par deux « experts »

Rousset-Marion.jpgPar Thomas Joly

Le blog de Thomas Joly cliquez là

Il y a 7 mois, Marion était retrouvée morte en banlieue nantaise dans des toilettes publiques, victime de 40 coups de couteau et le crâne fracassé contre la cuvette après avoir été violée.

L'auteur de ce crime ignoble est un Angolais de 25 ans, Yannick Bothélo, qui avait fait l’objet d’une condamnation à 8 mois de prison avec sursis en 2009 et à 5 ans de prison en 2010, mais qui bien sûr était toujours présent sur le territoire français..

La famille de Marion vient d'apprendre que le meurtrier de leur fille est décrit par un collège d’experts comme pénalement irresponsable. Les termes sont précis : « L’examen met en évidence une pathologie grave répondant au diagnostic de schizophrénie paranoïde. » La famille va demander une contre-expertise. Car le risque est grand qu’il n’y ait pas de procès.

Le concept d'irresponsabilité pénale est absolument insupportable. En quoi un cinglé, un drogué ou un mineur serait-il moins responsable qu'un autre de l'acte horrible qu'il a commis ? Pourquoi alors l'automobiliste ivre est-il lui responsable mais pas le violeur-tueur compulsif et névrosé ? Le « trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli le discernement ou le contrôle des actes » (article 122-1 du Code pénal) prime-t-il sur la souffrance des victimes et de leurs familles ? Le plus important est-il de soigner la bête malfaisante et détraquée ou de la mettre hors d'état de nuire et de lui appliquer une juste sanction ?

Taré ou non, cet infâme criminel africain ne mérite qu'une chose : être exécuté au nom de la justice humaine !

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Seulement 18% des Français favorables à l'édification de mosquées...

image_61238500.jpgLa communauté musulmane de France s'apprête à fêter (cliquez là), vendredi, Aïd-el-Kébir. Selon un sondage de l'Ifop pour Le Figaro (cliquez ici) 43 % des sondés considèrent l'islam comme une «menace». 60 % pensent que cette religion a désormais «trop d'importance» contre 55 % il y a seulement deux ans.

En 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18 %. Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 %. Quant au voile à l'école, on passe sur la même période de 75 % opposés à 89 % !

Source Le Salon beige cliquez ici via PdF cliquez là

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mercredi, 24 octobre 2012

Éloge de l’uchronie

France-bonaparte-alpes1.jpgDominique Venner

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La proximité de l’élection présidentielle américaine me remet en mémoire les prévisions faites sur l’avenir des États-Unis par Raymond Aron, l’un des analystes les plus cotés de son temps. C’était durant l’année universitaire 1975-1976. Raymond Aron donnait un cours au Collège de France sur « La Décadence de l’Occident », en soi déjà tout un programme. Il concluait : « L’abaissement des Etats-Unis de 1945 à 1975 découlait de forces irrésistibles ». Retenons « irrésistibles ». Revenant sur cette réflexion dans ses Mémoires (1983), Aron écrivait : « Ce que j’observais dès 1975, c’était la menace de désagrégation de la zone impériale américaine… » Pour nous qui relisons ces lignes aujourd’hui, dans un monde dominé par l’empire américain, cette anticipation ferait douter de la lucidité de leur auteur. Et pourtant, nul n’a jamais mis en doute la lucidité de Raymond Aron. Simplement, entre-temps, l’histoire avait bifurqué de façon imprévue.

Alors ? Eh bien, quand on tente d’imaginer l’avenir, il serait bon de se reporter à ce que nous montre l’expérience historique. Par hygiène intellectuelle, on devrait toujours pratiquer l’uchronie, c’est-à-dire l’histoire avec des « si ». Si Napoléon avait été vainqueur à Waterloo… Si Constantin avait été vaincu par Maxence sur le pont Milvius en 312… Si Martin Luther avait été occis par des brigands en se rendant à Rome en 1510, etc. Ajoutons encore, dans un autre registre : si Alexandre Fleming n’était pas parti en vacances en 1928, des moisissures inhabituelles ne se seraient pas produites dans ses cultures de staphylocoques au laboratoire de Saint-Mary’s Hospital de Londres, et il n’aurait découvert la pénicilline avec les gigantesques conséquences que nous connaissons… Conclusion : dès que l’on pratique l’uchronie, on découvre que les causes généralement invoquées pour les grands événements n’étaient pas nécessaires ou pas suffisantes.

Imaginant le roi Louis XV renonçant à l’acquisition de la Corse en 1767, Jean Dutourd a écrit la plus savoureuse des uchronies sous le titre Le Feld-Maréchal von Bonaparte (Flammarion, 1996). Dans une Corse restée génoise, donc dans l’orbite des Habsbourg, c’est au service de ces derniers qu’eut logiquement fait carrière un certain personnage prénommé Napoléon, doué pour l’action militaire et politique. D’autres exemples se précipitent à l’esprit. Louis XIV, par exemple, n’aurait certainement pas marqué l’histoire française et européenne comme il l’a fait si le hasard l’avait doté du tempérament de Louis XVI, son descendant.

L’historien du XXe siècle admettra sans peine que l’époque eût été toute différente si le caporal Hitler, n’avait pas survécu aux gaz de combats, dans sa tranchée au sud d’Ypres, au cours de la nuit du 13 au 14 octobre 1918. Celui qui étudie l’histoire des États-Unis, sait que l’évolution de cette grande puissance et celle du monde entier, aurait été toute différente si le général Robert Lee avait été vainqueur à Gettysburg, en juillet 1863, et si un compromis avait permis une certaine indépendance de la Confédération des États du Sud pour parvenir à la paix.

Autrement dit, l’uchronie est le complément utile d’une réflexion critique sur l’histoire, la seule qui vaille pour éveiller les esprits. Les grandes évolutions historiques, politiques, religieuses ou sociales n’ont jamais répondu à une nécessité. La « nécessité historique » est une invention a posteriori, venant de la lecture peu réfléchie de l’histoire connue. Inversement, sauf à rester dans des généralités imprécises, on observe que les penseurs les plus savants, à l’image de Marx ou de Fukuyama, se sont le plus souvent trompés quand ils s’aventuraient sur le terrain des anticipations.

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mardi, 23 octobre 2012

Communistes : assassins ! Dissolution du Parti communiste !

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« L’insurrection nationale hongroise fut la première révolution anti-totalitaire de l’après guerre. Cette révolution ne fut pas préparée mais spontanée. C’est en effet le discours d’un dirigeant hongrois qui a provoqué ce grand soulèvement. D’un seul coup, le peuple tout entier des grandes villes et de toutes les provinces se leva [le 23 octobre 1956]. Le gouvernement, pris de panique fit alors appel aux troupes et aux chars soviétiques. Ce fut le carnage » sans que le monde libre n’intervint d’aucune manière . Le Parti Communiste « français » approuvait sans réserve l’intervention soviétique ; la Hongrie ne connut que quatre jours de liberté. »

« C’est un soir d’octobre qu’une grande manifestation fut organisée sous l’Arc de triomphe. De nombreux mouvements et partis politiques (à l’exception du PC) s’étaient donnés rendez-vous pour manifester leur indignation contre le massacre du peuple hongrois et l’attitude du PC « F ». Nous étions 20 à 30 000 sur les Champs Élysées à crier « Moscou assassin ! », « Communistes assassins ! », « Libérez la Hongrie ! », « PC dissolution ! » quand tout à coup, après le dépôt de gerbes et la minute de silence, un mot d’ordre circula dans la foule : « Tous au carrefour Châteaudun ! » C’est donc au pas de course qu’une partie du cortège s’ébranla en direction du siège du PC.

Les forces de l’ordre ne purent rien contre notre nombre et notre détermination ce soir là. En tête des assaillants contre l’immeuble du PC se trouvaient « les troupes de choc » habituelles de l’activisme anti-communiste : les militants de Jeune Nation, des étudiants nationalistes, les combattants d’Indochine. Retranchés au premier étage de l’immeuble, les Cocos nous accueillirent avec des cocktails Molotov. Beaucoup de nos camarades durent se replier les vêtements en flammes. C’est alors qu’un petit groupe réussi à s’emparer des échelles accrochées au candélabre de l’angle gauche de l’immeuble, s’en servi comme béliers pour enfoncer la porte blindée du rez-de-chaussée et pénétrer dans l’immeuble. Malheureusement, l’accès aux étages étant bloqué, ils durent se replier d’autant que les cocktails Molotov lancés des étages supérieurs avaient aussi contribué à mettre le feu à l’immeuble (un incendie que les pompiers mirent plus d’une heure à maîtriser).

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C’est alors qu’un autre mot d’ordre circula parmi les assaillants : "Tous à l’imprimerie de l’Huma" qui se trouvait à quelques centaines de mètres, boulevard Poissonnière.

Là aussi nous étions attendus, mais faisant place aux cocktails Molotov, ce sont les pavés d’imprimerie en plomb qui se mirent à) pleuvoir sur nous. Un jeune étudiant courageux qui avait réussi à atteindre de manière audacieuse les locaux du Journal fut surpris par les Rouges et jeté du deuxième étage sur une verrière du rez-de-chaussée. Durant ce laps de temps, toutes les communes communistes de la banlieue avaient mobilisé leurs troupes et affrété des cars entiers de militants appelés à la rescousse pour nous faire face. Le grand affrontement eu lieu à l’angle du boulevard Poissonnière et de la rue Montmartre. Une bagarre violente et sanglante qui dura plusieurs heures, qui fit de nombreux blessés des deux côtés mais qui nous laissa finalement maîtres du terrain, les Cosaques ayant dû déguerpir. Ce soir là, Paris était vainqueur mais Budapest vaincue ! »

(Cité dans « Ma vie pour la Patrie », par vitéz Lajos Marton. Les Amis du Livre Européen, 2012 cliquez ici)

Source cliquez ici, via TP Poitiers cliquez là

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France 2012 : demander un référendum équivaut à être comparé à des terroristes

blog-magistrat-anti-france_konk.jpgLe ministère de l’Intérieur étudie une dissolution du mouvement d’extrême droite Génération identitaire après son coup d’éclat samedi à Poitiers, indique aujourd’hui Le Parisien/Aujourd’hui en France. « Une étude juridique est en cours. Il faut être très attentif à ces identitaires et lutter contre leurs agissements », a confié hier soir Manuel Valls au quotidien.

 

Hier, quatre militants de ce groupuscule ont été mis en examen, notamment pour provocation à la haine, et placés sous contrôle judiciaire. Ils avaient été arrêtés samedi après l’occupation du chantier de la Grande mosquée en construction à Poitiers. La police doit encore vérifier que les membres de ce mouvement ont bien tenu des propos incitant à la haine raciale. « La liberté d’association est aussi un droit à protéger. Il faut donc des éléments tangibles pour conduire à l’interdiction », a expliqué un conseiller politique au journal.

 

Toutefois, seul le président de la République a le pouvoir d’ordonner la dissolution d’un groupe propageant une idéologie de haine. Le chef de l’État a en effet le pouvoir, depuis la loi relative à la lutte contre le racisme, dite loi Pleven (1972), d’interdire toute association ou groupement prônant une idéologie de haine, de violence ou de discrimination envers un groupe ethnique, une nation ou une religion. Cette disposition législative est un amendement de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées, qui visaient à l’origine les ligues d’extrême droite.

 

Source Le Figaro cliquez ici via 3e Voie cliquez là

 

Deux nouveaux types d’associations ont été ajoutés à la loi en 1972 et 1986: les organisations propageant la haine raciale et les organisations terroristes. Ce dernier amendement a permis la dissolution d’Action directe (1982), du FLNC (1983), d’Iparretarrak (1987) et récemment de Forsane Alizza (2012).

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lundi, 22 octobre 2012

Le numéro 9 (octobre 2012) de Salut Public est sorti :

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Edito : Vive Cambronne, par Serge Ayoub

LE THEME DU MOIS : L’AUSTÉRITÉ Les zigzags de la rigueur, par Hugo Lesimple

Crever pour Bruxelles, par Jean-Yves Dufour

Ce qui nous attends avec le TSCG, par Michel Drac

Le silence, par Anthonin Lamoureux

ET AUSSI : Intelligence avec l’ami, par Serge Ayoub. Du mythe à la réalité : CasaPound, par Lionel Placet. La troisième voie biélorusse, par Georges Feltin-Tracol. Syrie : autopsie d’une tentative de meurtre, par Claude Bourrinet. Bernard Arnault, l’origine du mal par Daniel Besson. S’associer n’est pas jouer, par J-C Rivière. Rousseau l’irrécupérable, par David l’Épée. La plèbe contre Batman, par Hugo Lesimple. Quand le parti communiste était français, par Nicolas Tandler.

Plus de renseignements cliquez ici

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