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samedi, 15 mars 2014

L’église Sainte-Rita bientôt remplacée par des logements sociaux et des parkings…

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Anne-Laure Debaecker

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À Paris, l’église Sainte Rita, patronne des causes désespérées, n’a jamais aussi bien porté son nom. Ce 11 mars dernier, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné l’expulsion de ses fidèles sous six mois et sa démolition, donnant ainsi raison à son bailleur.

Cette décision est l’aboutissement d’une bataille juridique entamée il y a deux ans, lorsque le bailleur de l’église – l’association cultuelle des Chapelles catholiques et apostoliques, obscure association suisse de loi 1901 – a d’abord assigné en justice ses occupants pour résilier leur bail, puis a vendu l’église à un promoteur immobilier nantais sans qu’aucun courrier d’information préalable n’ait été envoyé aux malheureux occupants.

La destruction de lieux de culte est, hélas, de plus en plus fréquente dans un pays qui se désintéresse de son patrimoine, de son histoire et n’assume plus ses racines chrétiennes. Mais la démolition de l’église Sainte-Rita, de par les spécificités de celle-ci, revêt une importance particulière.

En effet, « l’église aux animaux » est connue à travers le monde entier pour sa bénédiction annuelle des animaux le premier dimanche de novembre, lors de la messe de saint François d’Assise, patron des bêtes. Chats, chiens, mais aussi zèbres, dromadaires ou encore lamas y ont été bénis. Elle est une des rares églises françaises à autoriser la présence d’animaux durant les messes gallicanes, célébrées selon le rite saint Pie V. Lieu de transmission de traditions et de célébration d’un rite particulier, c’est aussi une église très populaire qui rassemble 250 paroissiens pour la messe dominicale, 900 le fameux premier dimanche de novembre, et près de 20.000 ouailles inscrites sur ses registres.

Ainsi, la démolition de Sainte-Rita porterait atteinte à la transmission de traditions populaires, au patrimoine culturel toujours plus amoindri, et à la liberté cultuelle : pour pouvoir faire bénir leurs animaux, les paroissiens se verraient obligés de se rendre à Bordeaux ou en Belgique – ce qui fait une promenade dominicale un tantinet lointaine.

Nombreux sont les riverains qui s’insurgent contre cette démolition d’un lieu emblématique de leur quartier : pétitions et manifestations se multiplient et une page Facebook de soutien a été créée. Pourtant, malgré l’indignation générale, la mairie de Paris maintient ses permis de démolir et de construire. Au respect de la spiritualité de ses citadins et d’une cohésion sociale, elle préfère le mercantilisme. L’arche de Noé parisienne a été méprisée par Delanoë et sa première adjointe chargée de l’urbanisme — Anne Hidalgo —, qui ont préféré proposer un projet d’urbanisme discutable (en lieu et place de l’église seront construits une vingtaine de logements sociaux et des parkings) pour remplacer l’église. Il n’y a plus qu’à espérer l’intervention de celle que l’on surnomme « sainte Rita de l’impossible » pour sauver son église. Ses paroissiens, confiants, attendent un miracle.

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vendredi, 14 mars 2014

José Bové et Daniel Cohn-Bendit : le féminisme « vieille école »…

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Gabrielle Cluzel

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Chez les Verts, rien ne va plus. José Bové et Daniel Cohn-Bendit filent un mauvais coton. Jean-Luc Mélenchon les accuse de s’être alliés avec la « pire réaction », d’avoir « participé aux manœuvres de la droite et de l’extrême droite ». Libération sous-entend que leurs agissements ont servi « le camp conservateur ». Bové et Cohn-Bendit réactionnaires et conservateurs… Mais pourquoi pas ? Nous vivons une époque renversante.

L’objet du délit ? « Un rapport sur l’égalité hommes-femmes » – le rapport Zuber, du nom de la députée communiste portugaise à qui en revient l’initiative –, rejeté mardi par le Parlement européen à l’issue d’un vote serré, dont le résultat aurait été tout autre si un nombre importants d’écolos – dont nos deux stars françaises –, ne s’étaient … abstenus.

Bové et Cohn-Bendit, ces deux phallocrates rentrés, feraient donc obstacle à l’égalité hommes-femmes ? À la « garantie du respect du principe fondamental de l’égalité de rémunération à travail égal entre les femmes et les hommes, à l’interdiction des démissions forcées en cas de maternité, à la lutte contre les stéréotypes sexistes » que, d’après Libération, réclamait ce rapport ?

Mais Libération, sans doute par distraction, omet de préciser que le rapport Zuber ne se bornait pas à ces combats aussi consensuels. Dans une sorte de pot-pourri féministe, il y était également question de genre, d’IVG… ou encore de prostitution. Et c’est sur ce dernier point que les écolos ont botté en touche. Interdire la prostitution, et puis quoi encore ? Au moins aurait-il fallu distinguer la « prostitution volontaire » de la « prostitution forcée »

Bové et Cohn-Bendit adorent le féminisme. Mais le féminisme vieille école. Le féminisme libertaire en mini-jupe et talons aiguilles né sur les barricades de Mai 68. Mignonnes, les petites, et pas farouches, enfin libérées de leur soutien-gorge et des contingences reproductives, elles se qualifiaient elles-mêmes de salopes pour signer tel manifeste et cela avait quelque chose de follement excitant. L’an passé, Cohn-Bendit s’est même prêté au jeu de Marie-Claire, pour lutter contre le sexisme, de poser en talons aiguilles rouges. C’est rigolo, ça ! Il peut même sans doute enfiler, si cela les émoustille, leurs bas sur ses mollets poilus. Sauf que, d’un coup, voilà que les féministes ne sont plus drôles. Prennent des mines de rosières outragées. On ne peut plus seulement tenter un petit compliment sur leur plastique sans qu’elles se drapent dans leur dignité, et voilà, surtout, qu’elles veulent interdire la prostitution… quand José et Daniel, eux, sont bien persuadés que nombre de filles font ça pour la beauté de l’art, par vocation ! Mais d’où sort ce féminisme puritain à face de carême ?

Et, au-delà de ce vote, d’autres inévitables dissensions se profilent. Bové a affirmé, il y a quelques jours, être opposé à la GPA/PMA. Difficile de militer pour la « production raisonnée » sans militer pour la « reproduction raisonnée »… Le site Slate fr ne vient-il pas de rapporter que deux jeunes Indiennes — au moins — seraient décédées, dans une « usine à bébé », du syndrome d’hyperstimulation ovarienne causé par les injections de gonadotrophine ?

Et si Bové et Cohn-Bendit étaient les hirondelles qui annoncent le printemps ? Un printemps qui verrait brutalement imploser ce que l’on croyait être pourtant un pléonasme – le féminisme de gauche ? Car le 8 mars dernier, Le Monde et Libération l’ont écrit peu ou prou : GPA/PMA et prostitution sont, pour le féminisme français, les ferments d’une discorde larvée inextricable. Avec aussi, disaient-ils, le voile islamique. Mais c’est une autre histoire…

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jeudi, 13 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mardi, 11 mars 2014

Revue de presse : "Fragments sur les temps présents" consacre un article à la disparition d'Olivier Grimaldi

falange1-e1394529723923.jpgJean-Yves Camus

Fragments sur les

temps présents cliquez ici

Le président du Cercle Franco-hispanique (CFH) Olivier Grimaldi, est décédé le 9 mars 2014 des suites d’une longue maladie. Né en 1953 en Algérie française, rapatrié en métropole en 1962 il avait milité à l’Action française puis à Ordre nouveau et au Parti des Forces nouvelles avant de créer en 1984 avec son épouse le CFH et son bulletin la Lettre des amitiés franco-espagnoles (n°90 publié en janvier 2014), consacrés à la défense et au souvenir du phalangisme espagnol et en particulier de José Antonio Primo de Rivera. Il s’était également associé aux travaux du Mouvement d’Initiatives Nationales (MIN). Le CFH avait été fondé un 20 novembre, date anniversaire de l’exécution de José Antonio (1936) et de la mort du général Franco (1975).

Olivier Grimaldi était très proche ces dernières années, de la revue Synthèse nationale qui a réédité en octobre 2013 l’ouvrage Présence de José Antonio, publié dix ans plus tôt sous sa direction. Il maintenait des contacts réguliers avec Alberto Torresano, responsable des relations internationales de La Phalange, mouvement espagnol avec lequel le Front national correspondait jusqu’à ce qu’en 2008 la direction frontiste rompe des liens jugés incompatibles avec sa volonté de « normalisation ». Il était toutefois plutôt sur la ligne du mouvement Fuerza Nueva et de son dirigeant Blas Pinar, ultime survivant du « bunker » franquiste, décédé le 28 janvier dernier.

Le CFH, domicilié à la même adresse que l’ex-Œuvre française, avec laquelle il partageait la mémoire du général Franco et de José Antonio, fait dire chaque année une messe à leur mémoire. Elle est célébrée (comme le 23 novembre 2013) à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, en accord avec les convictions catholiques traditionalistes d’Olivier Grimaldi, dont les obsèques auront lieu dans le lieu de culte de la Fraternité Saint Pie X. Les commémorations constituent une part importante des activités du CFH, dont une délégation se rend chaque année à la cérémonie du mémorial phalangiste de Valle de los Caidos, près de Madrid. On avait également vu en 1987 Olivier Grimaldi participer au « défilé de Jeanne d’Arc » à Paris, sous une banderole rappelant l’engagement en 1937 d’une légion de volontaires français venus combattre aux côtés des franquistes.

Il avait participé une dernière fois, le 11 novembre 2013, au rassemblement annuel de Synthèse nationale. Le CFH est remarquable en ce qu’il est l’unique mouvement français voué à la défense d’un mouvement nationaliste européen des années 30, excepté le Cercle des amis de Léon Degrelle, qui perpétue le souvenir du Rexisme.

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dimanche, 09 mars 2014

La maîtresse de Hollande dans un clip anticatholique et antiblanc

gayet.jpgStephane Jarret

Contre-info.com cliquez ici

Pour la « Journée de la femme », des féministes ont produit une brève vidéo dénonçant les mariages forcés de fillettes. Pourquoi pas.

Mais dans notre pays, ce phénomène ne concerne pas les Français, contrairement à une partie de la population immigrée. Dans le monde, il est quasi-uniquement le fait de non-catholiques et de non-Blancs.

Or dans ce clip au contenu indigent (où la mère de famille est interprétée par Julie Gayet, la nouvelle première maîtresse de François Hollande, qui apparaît pour une fois habillée), on ne voit que des Blancs !

Les quotas ethniques en usage aujourd’hui devant la caméra ne doivent-ils être employés que pour montrer les étrangers sous un jour aimable ?

Il est ici présenté une famille française bourgeoise et catholique (avec une grande image du Christ dans son appartement, mais qui célèbre le mariage à la mairie : pas très crédible) qui livre une fillette à un vieil homme.

Un tel décalage (cette inversion même) par rapport à la réalité constitue une odieuse offense aux Français, qui sont encore une fois stigmatisés pour des comportements dont ils ne sont nullement coupables, si ce n’est d’avoir laissé entrer chez eux quinze millions d’immigrés.

Qui est la cible de ce court-métrage surréaliste ? Qui veut-on convaincre ?

Il faut rappeler que l’Occident fut pionnier dans le domaine de la liberté du mariage, l’Eglise ayant imposé la nécessité du consentement des époux pour qu’un mariage soit valide.

On notera aussi l’incohérence de ces donneurs de leçons de l’oligarchie politico-médiatique qui affirment (comme en fin du clip) que « les petites filles ne sont pas des femmes », alors que notre société de vulgarité et de pornographie s’évertue à tuer l’innocence des jeunes et à vêtir (ou plutôt « dévêtir ») les fillettes comme des femmes, en sexualisant leur apparence et leur comportement dès le plus jeune âge.

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LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE

index.jpgMichel Dantan

Le nouveau NH  cliquez ici

Ce qui est excessif est dérisoire. Entraînés dans une surenchère de dénonciations verbales que la réalité ukrainienne ne justifie pas, les occidentaux dont les accusations ne parviennent pas à ébranler la détermination russe, se retrouvent aujourd’hui dans une impasse.

Comment en sortir sans perdre la face, la question se pose. Car de deux choses l’une, ou bien les occidentaux choisissent de mettre à exécutions leurs menaces et dés lors ouvrent la voix à la division de l’Ukraine, ou bien ils choisissent la désescalade, mais pour ce faire doivent se livrer à un exercice de rétropédalage qui en termes de notoriété risque de leur coûter cher sur la scène internationale. Aux échecs déjà essuyés en Irak, en Lybie et en Syrie, viendrait alors s’ajouter celui de l’Ukraine, une perspective indigeste pour les vat-en guerre étatsuniens.

Dans le premier cas de figure, l’UE se retrouverait avec sur les bras plusieurs dizaines de millions d’ukrainiens à nourrir, de quoi grever par des dettes supplémentaires des économies déjà exsangues. A moins bien évidemment de mettre l’Ukraine en coupe réglée par les institutions supranationales et lui faire découvrir comme la Grêce les joies du FMI. Pendant ce temps la partie industrialisée de l’Ukraine autrement dit sa partie riche et utile, devrait, ce qu’elle a commencé à faire d’ailleurs, se rapprocher encore plus de la Russie, la Crimée quant à elle renvoyant définitivement dans les poubelles de l’histoire les rêves de l’OTAN de régner en maître absolu sur les eaux de la Mer Noire.

Dans le second cas de figure, l’Ukraine préserverait son unité, mais à la condition de traiter sur un pied d’égalité sa population russophone, c’est-à-dire en ne la privant pas de ses droits historiques, et renoncer à partager le sort d’une vulgaire république bananière que les Obama, Hollande et autres Cameron lui réservaient. Autrement dit en tenant compte des intérêts géopolitiques de la Russie dans son étranger proche.

Quoiqu’il en soit, les USA et l’UE semblent bien avoir perdu la main sur une situation dont on peut espérer qu’elle se réglera par voix diplomatique, dés lors que les occidentaux auront compris que tous les peuples ne sont pas interchangeables ni manipulables tels de simples pions sur un échiquier.

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samedi, 08 mars 2014

Francis Bergeron, au nom du comité de rédaction du quotidien Présent :

8059-20140308.jpgNote pour le renouveau de Présent :

Nos lecteurs les plus anciens et les plus fidèles se souviennent sans doute de la campagne de cette fin d’année 1981 pour le lancement du journal Présent.

Les cinq fondateurs : Bernard Antony, Jean Madiran, François Brigneau, Hugues Kéraly et Pierre Durand, avaient rappelé, dans un éditorial commun publié dans le numéro 0 (22 novembre 1981), que la création de Présent signerait la réapparition d’un quotidien national, après 37 années d’absence. Nos cinq amis faisaient allusion à L’Action française quotidienne, celle de Charles Maurras, Jacques Bainville et Léon Daudet.

La naissance de Présent fut fébrile. La France de 1981 était presque aussi abîmée que la France d’aujourd’hui : la gauche venait d’arriver au pouvoir, et quelle gauche ! Le Parti communiste « français » se retrouvait aux manettes du pays, pour la seconde fois de son histoire, alors que la moitié de l’Europe était encore occupée par l’Armée rouge. Chacun d’entre nous ressentait donc (mais comme aujourd’hui !) l’urgence absolue de prendre la parole, de donner des munitions aux Français entrés en résistance.

Le lancement de Présent fut pourtant laborieux, malgré la gravité du moment et le dévouement d’une équipe passionnée. Le seuil de viabilité du journal avait été fixé à 8 000 abonnés. A l’heure du lancement, ils n’étaient que 6 000 au rendez-vous. La talentueuse équipe rédactionnelle de l’époque prit néanmoins le risque de se lancer. Et cette improbable aventure fut une vraie réussite.

La meilleure preuve en est que Présent est toujours là, quand tant de journaux, qui semblaient mieux armés pour la tempête et bien dans l’air du temps, ont mis la clé sous la porte. Cette formule géniale du quotidien ramassé, concentré, rédigé cinq jours par semaine par une équipe jeune, militante, a démontré son efficacité. Elle est même désormais copiée, par exemple par le quotidien libéral L’Opinion.

Présent est toutefois aujourd’hui à un tournant de sa déjà longue histoire (32 années d’existence !) :

– Tournant technologique avec internet : ce tournant, nous ne l’avons pas encore pris.

– Tournant générationnel : les animateurs historiques du journal ne sont plus là ; tandis qu’une grande partie de la rédaction, qui a été fidèle à ce titre, approche désormais, par la force des choses, de l’âge de la retraite.

Cette pérennité, c’est le premier trésor de Présent. Et c’est bien pourquoi ce tournant technologique et ce tournant générationnel, il est de notre devoir de les prendre, et de les réussir. Avec vous, abonnés de la première heure, ou abonnés de la dernière heure et de la dernière génération, celle des « manifs pour tous ».

Mais aussi avec beaucoup d’autres. Présent ne peut se contenter de prêcher quotidiennement pour un public réduit, plus réduit, même, qu’au moment de son lancement. Car Présent n’a de sens que s’il participe à la conquête des esprits. Dans les boîtes aux lettres. Mais aussi dans les kiosques. Mais aussi sur le web. Mais aussi à la criée, dans les manifestations. C’est sa vocation propre : sortir du « camp des bons », du « camp des saints », conquérir des lecteurs – et donc faire progresser nos valeurs – sur nos marges, et même plus loin encore.

Bien évidemment rien ne doit changer de ce qui fait l’ADN du journal, son inspiration chrétienne, son orientation politique dans le camp national, son engagement dans les combats sociétaux. Et sans jamais cacher son drapeau.

Mais nous devons avant tout retrouver l’esprit de conquête qui a fait la réussite de ce journal. C’est l’aventure à laquelle nous vous convions, et que nous vous raconterons donc aussi, dans les pages de votre quotidien.

Francis Bergeron

pour le comité de rédaction

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vendredi, 07 mars 2014

Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

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Pierre Cassen

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Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.

En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

Lors de ces deux procès, les témoignages ont été fort révélateurs.

Deux amis de Renaud Camus, l’enseignant Farid Tali et le retraité Marcel Meyer, ont expliqué, chacun, les conséquences douloureuses du Grand Remplacement, tel qu’ils l’ont vécu à un épisode de leur vie. Ces deux récits, très émouvants, ont été qualifiés par l’avocat du MRAP, Maître Mairat, de propos de café du commerce.

Lors de notre procès, quatre témoins, Fathya, née au Maroc, Élisabeth Lalesart, née en Iran, Alain Dubos, pédiatre ayant effectué des missions en Afghanistan pour Médecins sans frontières, et Ghislaine Dumesnil, machiniste à la RATP, ont raconté, chacun selon leur expérience, les conséquences terribles, en France, d’une islamisation due à une immigration de masse. Leurs témoignages, qui arrachèrent quelques larmes à l’assistance, furent qualifiés par les avocats dits antiracistes de « manipulation grossière ».

Privilégiée socialement, cette caste méprise, insulte et traîne devant les tribunaux quiconque a le malheur d’expliquer, concrètement, les conséquences quotidiennes, pour les personnes socialement plus modestes, d’une société multiculturelle qui s’islamise à une vitesse effrayante.

Ce qui m’a marqué, lors de ces deux procès, est la tartufferie des plaignants. La bouche en cul de poule et la main sur le cœur, ils jurent leurs grands dieux que, bien évidemment, ils défendent la liberté d’expression. Mais ils ajoutent aussitôt : dans le respect de la loi.

Lors du premier procès, Maître Scipilliti avait expliqué ce qui se passerait au cas où, hypothèse fort improbable, un débat serait organisé sur l’immigration et l’islam (deux thèmes liés). Ceux qui sont favorables à la thèse de l’immigration – une chance pour la France – et l’islam – religion d’amour et de paix – pourraient tout à fait s’exprimer librement. En revanche, ceux qui pensent le contraire ne pourraient défendre leur point de vue, tombant forcément sous le coup de la loi, et notamment du trop célèbre article 24-8 sur la liberté de la presse : incitation à la haine contre un groupe de personnes en raison de son appartenance religieuse (résumé).

Quand les avocats LDH-MRAP-Sos Racisme-LICRA osent se dire favorables à la liberté d’expression, ils me font penser aux propagandistes musulmans qui vantent les droits de l’homme en islam. Rappelons l’article 22 de la Charte du Caire, votée en 1990 : « Tout homme a le droit d’exposer librement son opinion, à condition qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia. »

Ce dimanche 9 mars (*), nous organiserons, avec Christine Tasin, en présence, entre autres, de Renaud Camus, une manifestation sur le thème : « Immigration-référendum, non au Grand Remplacement, non à l’islamisation », avec le soutien d’Oskar Freysinger et de 28 partis ou associations. Les ayatollahs de l’antiracisme d’État, gavés de subventions, oseront-ils, suite à cette initiative, nous traîner de nouveau devant les tribunaux pour incitation à la haine, etc. ?

Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de « ceux qui osent tout » ?

(*) NDLR : 14 h 00, Place Denfert-Rochereau Paris XIVe

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jeudi, 06 mars 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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mercredi, 05 mars 2014

Roms : il faut suspendre les accords de Schengen !

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Sur son blog, le 19 février dernier, Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN-RBM pour les municipales dans le VIe arrondissement de Paris et président du parti Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), a publié un texte dénonçant la présence toujours plus importante de Roms dans les rues parisiennes. Et de s’interroger sur les moyens dont dispose le ministre de l’Intérieur pour y mettre fin. Un billet qui n’a pas manqué de déclencher une polémique. Dans un communiqué, l’association SOS Racisme a dénoncé lundi soir « les propos immondes tenus par Paul-Marie Coûteaux » et annoncé qu’elle « déposera plainte dans les prochains jours, au regard de la gravité et de l’abjection de cette “prose” antirépublicaine ». Paul-Marie Coûteaux revient sur cette affaire pour Boulevard Voltaire.

Paul-Marie Coûteaux

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Je suis sidéré par la façon dont on utilise les développements complets et précis que j’ai consacrés dans mon blog à l’installation de familles roms dans les rues et les places de Paris, qui me choque comme elle choque un grand nombre de Parisiens – dans le VIe arrondissement notamment. Étant l’un des très rares députés européens à avoir refusé l’élargissement de l’Europe à la Roumanie et à la Bulgarie, parce que j’en prévoyais les conséquences, dès l’application à ces deux pays des accords de Schengen, je suis décidé à dénoncer publiquement, au cours de ma campagne à Paris, les conséquences inhumaines de ces accords, et à demander leur suspension, au moins pour appliquer la loi élémentaire sur la protection du domaine public.

La première conséquence de Schengen, comme je l’écris dans mon blog, est l’impuissance générale de la prétendue « puissance publique » ; chose grave. Une autre conséquence est le choix impossible entre deux solutions également insupportables : soit laisser des familles entières vivre dans les rues et les places de Paris, exposées aux intempéries, et qu’il est impossible de secourir, soit – comme me le demandent des habitants – recourir à des camps, ce qui, hélas, pour qui connaît la réalité, est déjà le cas en maints endroits.

Quiconque me connaît sait que, catholique attaché aux principes essentiels de notre civilisation, je ne peux que redouter et bannir les solutions extrêmes, et c’est bien pourquoi je crois sincèrement que la seule solution à la fois légale, rationnelle et humaine est de suspendre immédiatement les accords de Schengen.

Par ailleurs, je persiste à penser que cette situation, absurde en elle-même, est de surcroît préjudiciable à l’image de la France et à ce qu’elle se doit à elle-même – serait-ce seulement, en l’occurrence, l’image de Paris. Je conçois que la campagne électorale se prête aux polémiques, y compris les plus artificielles, mais le sujet est trop sérieux pour que j’accepte qu’une élection se transforme en champ de foire, où les commentateurs se croient autorisés à manipuler des développements graves et solennels, quand on n’en vient pas à raconter n’importe quoi.

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mardi, 04 mars 2014

BHL, alpha et oméga de la politique internationale française !

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Gabrielle Cluzel

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Qu’on se le dise, BHL est de retour en Ukraine. Dimanche, l’écrivain philosophe, du haut d’une tribune, est venu haranguer les foules sur la place Maïdan. En fond, on entendait quelques maigres applaudissements. Là-bas, on devait se pousser du coude en le montrant du menton : « Ben, c’est qui, ce gars-là ? », comme devant l’interprète pour sourds-muets de l’enterrement de Mandela : « D’où il sort pour parler au nom de tout l’Occident réuni ? » Ah, inutile de nous regarder comme ça ! Nous autres, Français, n’en savons pas plus que vous. Personne ne l’a jamais élu, personne ne l’a jamais nommé, mais il est là, un point c’est tout. Comme l’alpha et l’oméga de la politique internationale française. Les gouvernements passeront, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, mais ses paroles ne passeront point. Car les messies arrivent toujours un peu comme ça, ex nihilo.

Jean-Marc Ayrault parlait d’un gouvernement resserré, cela tombe à pic : supprimons cette petite chose inutile qu’est le ministère des Affaires étrangères puisque nous avons un BHL perpétuel. Exit, aussi, cet autre gadget qu’est le ministère de la Défense, BHL sait faire aussi. Mieux, il adore… le sifflement des balles, l’odeur de la poudre au petit matin. Alors de l’ex-Yougoslavie à la Libye, de la Syrie à l’Ukraine, il n’aime rien tant qu’aller souffler sur les braises, s’indigner, exhorter et les uns et les autres à laver leur honneur au prix de leur vie. C’est beau, c’est un poil ampoulé, c’est du BHL. Dans BHL, il y a le B de Barry Lyndon, dont il cultive le physique de duelliste séducteur, le H de Hugo, dont il a les accents lyriques — Gloire à notre Ukraine éternelle ! Gloire à ceux qui mourront pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts ! — et le L de Lamartine, dont il va finir par partager le « romantisme poitrinaire », à promener imprudemment ses cols échancrés sous des latitudes si froides.

Sauf que le romantisme, en politique, cela vous transporte, mais cela tourne vite à Apocalypse Now. Pour écrire l’histoire de régions aux plaies si mal fermées, il faut au contraire une plume réaliste, prudente, minutieuse, économe de la vie des hommes, avançant à pas comptés et précautionneux comme un rond-de-cuir dans un roman de Flaubert. Une petite bourgeoise appliquée et circonspecte comme Angela Merkel qui tente de recoller, peut-être, les morceaux quand BHL, tutoyant Poutine, le menace de mille sanctions aussi plausibles qu’en son temps l’était l’invention de la « pluie artificielle » mexicaine de Malraux, un autre écrivain qui aimait bien aussi s’essayer avec emphase aux Affaires étrangères.

Certains disent, comme ça, que BHL en Ukraine, c’est d’une certaine façon une chance. Une chance pour nous. Car, pendant ce temps, nous avons la paix… au moins, nous. Comme une jeune fille exaltée qui, rêvant « d’humanitaire », trouve infiniment plus noble de partir aider très loin dans des favelas exotiques plutôt que jouer à la crapette dans la maison de retraite de sa grand-mère solitaire, BHL préfère, merci mon Dieu, voler au secours des terres lointaines que s’intéresser à son propre pays. Ce qui ne l’empêche pas de lui envoyer quelques banderilles quand il vient s’y reposer après un lancement de chantier international – entendez une fois l’impulsion donnée, la pelleteuse acheminée, le boxon installé. Interrogé sur i>Télé par Laurence Ferrari sur l’antisémitisme de Svoboda, BHL rétorque aussi sec qu’on trouve « moins de fasci… », enfin « moins d’extrême droite en Ukraine qu’en France ». Autrement dit, si néonazis il y a en Ukraine, ils ne seraient qu’une poignée, et rien que des nazis modérés ? C’est le propre d’un romantique, non ? Dépeindre dans un rose improbable ceux dont il s’est subitement entiché.

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lundi, 03 mars 2014

Ukraine-Crimée : du droit de la démocratie à disposer des peuples... L’ingérence nous met aux bords de la guerre

cr_4images.jpgJean Bonnevey

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Le président Obama a déclaré que les Ukrainiens devaient décider de l’avenir de l’Ukraine. C’est le fameux « droit des peuples à disposer d'eux même ». Mais aujourd’hui on en est bien loin. Le nouvel impérialisme, c’est l'impérialisme démocratique, la démocratie s’accordant le droit de disposer des peuples. Il y a, au niveau mondial, une subversion démocratique tentant de remplacer des régimes pour mettre à leur place des pouvoirs pro – atlantiques, Usa- Europe de Bruxelles.

La phrase d Obama s’appliquait en fait à la crise de Crimée. Or le peuple de Crimée, si on le faisait voter, voudrait redevenir totalement russe. La Crimée cédée par Kroutchev à l’Ukraine n’a jamais été ukrainienne. Il n’est même pas sûr que si tous les ukrainiens votaient, les pro-européens l’emporteraient. La démocratie mondiale fait peu cas de l’histoire des nations et sa suffisance universelle met le monde en danger.

La Crimée est exemplaire

La Crimée, république soviétique autonome, était attachée à la Russie, lorsqu'après la Deuxième Guerre mondiale, Staline décida de rabaisser son statut à celui d'Oblast, signifiant « simple « région », mais toujours dans la Russie. En outre, en 1948, le port de la flotte russe de la mer Noire, Sébastopol, fut administrativement détaché de l'Oblast de Crimée pour être rattaché directement à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie). Sébastopol n'a alors rien d'Ukrainien.

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samedi, 01 mars 2014

Ukraine : et les cosaques, dans tout cela ?

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Jean-Pierre Fabre Bernadac

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J’ai eu la chance, il y a quelques années, d’avoir une relation avec une Ukrainienne. Elle vivait à Odessa. Sa mère était moitié polonaise, moitié issue d’une famille de koulaks. Son père, d’origine russe, était natif d’Odessa, d’une lignée implantée depuis de nombreuses générations.

Chaque fois que j’ai parcouru cette grande ville de plus d’un million d’habitants, je n’ai entendu parler, aussi bien dans la rue que dans les commerces ou les restaurants, que le russe et jamais l’ukrainien. Quand je m’étonnais qu’en Ukraine les gens de cette région ne parlent que russe, mon amie me répondait que l’ukrainien était considéré dans le sud et l’est du pays comme peut l’être le patois chez nous. Que pour eux c’était une langue de paysans, même si depuis quelques années les enfants étaient dans l’obligation de l’apprendre à l’école.

Mais principalement, ce qui me marqua lors de mes visites dans ce grand port de la mer Noire, c’est ma rencontre avec les Cosaques. Car ceux-ci, non seulement n’avaient pas disparu, mais s’étaient reformés en groupes bien spécifiques.

Il ne faut pas oublier que l’Ukraine est le berceau des « hommes libres » (signification du terme cosaque) et des fameux « zaporogues », ceux du roman de Gogol et du film Taras Bulba, avec Yul Brynner.

J’ai fait ainsi connaissance d’un « ataman » cosaque, un colosse qui dans le civil était médecin psychiatre et qui, après ses consultations, revêtait chemise au col fermé et pantalon bouffant (« charovary »). Cet homme d’une quarantaine d’années dirigeait une « sotnia » cosaque (unité cosaque d’une centaine d’hommes). Dès qu’il connut mon statut d’ancien officier, il me fit rencontrer les jeunes adolescents qu’il commandait. J’ai eu ainsi l’honneur de passer en revue, dans un immense gymnase, des filles et garçons qui s’entraînaient aux sports de combat. Il m’expliqua que les aînés, eux, patrouillaient avec la police le soir sur le port. Il m’invita à un dîner communautaire avec plat unique composé de maquereau fumé et de pommes de terre bouillies, un régal malgré la frugalité du repas. Là, un quinquagénaire aidé par de nombreuses vodkas et vins français me raconta comment se transmettait oralement, pendant les années du régime soviétique, l’histoire de leurs anciens.

« J’allais dans le parc avec mon grand-père, mon père ayant été tué pendant la Deuxième Guerre mondiale. Celui-ci pointait son doigt, m’indiquant un vieillard assis sur un banc et me disait “Sacha va rejoindre cet homme !” Une fois assis près de celui-ci, j’écoutais émerveillé les récits du passé de mes ancêtres, car les livres sur les cosaques, à part quelques ouvrages officiels, étaient interdits. Ainsi pendant un an, chaque dimanche après-midi, j’entrais dans ce jardin et un vieillard différent me contait des périodes des temps anciens où chevauchaient ces cavaliers hors pair. »

Je me demande aujourd’hui, devant l’imbroglio de la situation ukrainienne, quelle va être l’attitude de ces hommes qui, orthodoxes convaincus, n’existent que pour « Dieu et la Patrie ». Quel choix vont-ils faire, de quel côté vont-ils prendre parti, eux qui chaque année, en mai, se rassemblent autour de « l’arbre de la nuit noire », symbole tragique de l’éclatement des clans cosaques ?

La seule chose dont je suis sûr est qu’ils ne renieront ni leurs ancêtres ni leur lien profond avec la Russie, que leurs aïeux ont servie avec honneur et dévouement.

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jeudi, 27 février 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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SAUF CHEZ MONOPRIX

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mardi, 25 février 2014

JoeyStarr, ou la nouvelle galanterie française

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Gabrielle Cluzel

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JoeyStarr, le retour. Air France a décidé de porter plainte pour « comportement inacceptable sous l’emprise de l’alcool » contre l’ancien rappeur devenu acteur. Samedi dernier, rond comme une queue de pelle, il a insulté au départ du vol Nice-Paris une hôtesse de l’air qui tentait de lui prendre sa bouteille d’eau-de-vie et forcé le pilote, sur le point de décoller, d’interrompre la procédure pour le débarquer. Cueilli par la police des frontières, il a été mis en cellule de dégrisement.

Comme le souligne Paris Match, Didier Morville, alias JoeyStarr, est « connu pour son tempérament sanguin ». Ah ! Paris Match, le poids des mots… Ma grand-mère aussi était « connue pour son tempérament sanguin », eu égard à ses saintes colères mémorables contre une progéniture qui lui donnait parfois du fil à retordre, mais n’a pas fait l’objet, voyez-vous, de 14 condamnations. Attaque à la hache d’un véhicule, violences conjugales, trafic de drogue, détention d’armes illégales, crachat sur les forces de l’ordre, outrage à fonctionnaire, détention non autorisée d’un pitbull non stérilisé dévorant le chien du voisin… et, en 1998, agression d’une hôtesse de l’air ! Dans un hôtel de Montpellier, le rappeur s’était moqué de trois jeunes femmes : « Air France, ce n’est plus ce que c’était et en plus, ils n’emploient que des boudins ! » L’une d’entre elles ayant eu l’outrecuidance de répliquer, il l’avait donc giflée, lui avait craché au visage, puis lui avait donné un coup de poing, avant de balancer un livre dans sa direction. JoeyStarr avait alors écopé de deux mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 francs.

Sans doute, ceux qui trouvent à Didier « une gueule » et un certain talent d’acteur révélé par le film Polisse lui trouveront des circonstances atténuantes inhérentes à sa profession, citant Johnny Hallyday qui, en 1991, confiait au Monde : « Je fais un métier qui repose sur l’angoisse. On commence par un verre pour se donner confiance, on finit par la bouteille. La drogue, c’est la même chose. »

Les mêmes trouveront peut-être Air France bien chatouilleux à l’endroit de ses hôtesses de l’air, et même passablement rancunier. Plus rancunier que d’autres hommes en uniforme, à l’hôpital du Val-de-Grâce cette fois, qui en octobre 2012 avaient dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et accueillir dans leur service sans moufter, après un malaise consécutif à une autre de ses cuites, l’auteur de ces gentilles lignes : « Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France ?/Moi JoeyStarr qu’on considère comme un barbare/Donc j’encule tous ces moutons de fonctionnaires/Tous ces pédés de militaires ».

Des mots que JoeyStarr doit bien regretter. Parce qu’ils sont très insultants pour les homosexuels, bien sûr. Et puis parce que comme barbare, pardon bien, mais on rigole. Cyclothymique comme une douairière, bourrelé d’angoisse comme un adolescent, et tenant aussi mal l’alcool qu’un premier communiant… cette sorte de barbare-là devrait se contenter de demander gentiment dans l’avion un-doigt-de-grenadine-dans-un-peu de-Badoit-s’il-vous-plaît-madame. Au cinéma comme à la ville, n’est pas Depardieu qui veut.

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vendredi, 21 février 2014

Serge Dassault au bloc(h)

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Patrick Gofman

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Laxiste, la justice de Mme Taubira ? Sans doute cette dernière a-t-elle dit que « la police devrait laisser les “jeunes” s’amuser » à casser et voler. Peut-être projette-t-elle de les exempter des peines de prison égales ou inférieures à cinq ans « ferme ». Mais sa justice vient (19 février 2014) tout de même de mettre en garde à vue Serge Dassault, 88 ans, sur le soupçon de corruption électorale. En veux-tu, en voilà, de la fermeté, il me semble.

Qui donc est ce célèbre inconnu, ce dangereux délinquant du 4e âge ? Vous pensez bien que son cas est infiniment plus grave que celui, par exemple, de cet assassin présumé récemment libéré dans le « neuf-trois » par une panne de fax.

Et son casier est chargé ! Ainsi la Gestapo dut-elle déjà l’arrêter, avec toute sa famille – alors dénommée Bloch – dans les années 40. Son père, Marcel, avionneur éminent, refusant de kollaborer avec la Luftwaffe, atterrit à Buchenwald. En 1946, la famille tente de se refaire une virginité en devenant catholique et en se rebaptisant Dassault.

Ce n’est pas tout. Le magazine US Forbes classe Serge Dassault (Polytechnique, SUPAERO) 69e fortune mondiale, 4e en France ! Quel affront pour le président Hollande, qui « n’aime pas les riches » ! Et réac, avec ça, Dassault. Il a pris la mairie de Corbeil-Essonnes (1995-2009) au PCF. Doyen d’âge du Sénat – qui vient enfin de lever son immunité parlementaire –, il ne craint pas de prêcher ouvertement contre la gauche et le progrès, de persécuter les rédacteurs avancés de son Figaro.

Selon lui, « Nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». Et « J’espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! », ose-t-il enjoindre à des responsables du Centre de formation des journalistes (tout naturellement de gauche à 90 %). Il s’est même permis de voter contre le PACS en 1997, attribuant, à cette occasion, la décadence de la Grèce antique à son homosexualité.

Le 15 septembre 2013, les justiciers trotskistes du site Mediapart ouvrent la chasse. Serge Dassault aurait payé 1,7 million d’euros pour assurer la victoire de son successeur, Jean-Pierre Bechter, à la mairie de Corbeil-Essonnes. Les avocats de l’industriel assurent qu’il s’agissait de sommes versées à des fins philanthropiques.

Allons donc ! Marcel Dassault, père de Serge, était déjà réputé pour ses distributions hasardeuses de gros billets. La philanthropie, c’est le légitime monopole de la gauche, arrosant avec nos sous – pas les siens – près d’un million d’associations des banlieues, qui s’en montrent très reconnaissantes.

NDLR :

couv2.jpgLe trotskisme dégénéré...

Le dernier livre de Patrick Gofman publié aux Bouquins de Synthèse nationale

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La charte des langues régionales

1 aires linguistiques.jpgMichel Lhomme

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L’Assemblée Nationale a débattu le 22 janvier 2014 d’une proposition de loi constitutionnelle du groupe socialiste portant modification de la Constitution afin de permettre la ratification de la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires. De nouvelles questions se posent. 

La reconnaissance officielle de langues régionales ou minoritaires ne participe-t-elle pas de la déconstruction de l'Europe et ne vise-t-elle pas à accroître les fractures hexagonales déjà si nombreuses ? Le régionalisme européen n'est-il pas le serpent de mer de l'américanisation de l'Europe, de son « l'Otanisation », de sa fédéralisation souhaitée par les Atlantistes ? La question est plus qu'embarrassante pour les partisans d’une Europe des régions, du particularisme régional contre l'Europe des nations ou des patries. Et si nous n'avions pas pressenti l'instrumentalisation des régions au sein de la construction européenne ? 

L’Assemblée nationale a voté le principe de la ratification de la Charte européenne des langues régionales qui a vu le jour en 1992 sur les bancs du Conseil de l’Europe. Elle vise à protéger et à promouvoir l’usage des langues dites régionales et minoritaires en Europe en leur conférant un statut officiel, et des moyens financiers pour renforcer leur usage notamment dans la sphère publique. La ratification avait buté sur l’article deux de notre Constitution selon lequel « la langue de la République est le français ». Si le Sénat suit demain l’Assemblée, ce qui devrait être le cas, eu égard aux postures politiciennes des différentes formations qui le composent, la voie à un changement de la Constitution sera ouvert. Et rapidement quelque 78 langues régionales auront un statut officiel en France.

L’éloignement et les particularismes locaux bien réels de l'Outre-mer, que l'on songe par exemple au Tahitien ou au Mahorais, justifient que les langues et cultures locales d’outre-mer soient protégées, y compris constitutionnellement mais en métropole, la situation n'est-elle pas tout autre ? Donner des droits linguistiques nouveaux, n'est-ce pas conforter les séparatismes et les communautarismes comme en Espagne ou en Flandre ? La question sous-jacente est-elle d'ailleurs vraiment celle à proprement parler des langues régionales ou celle de la langue arabe dialectale pratiquée dans certaines régions de France ? 

Personne n’empêche aujourd'hui les Français d’échanger dans une langue régionale s’ils le souhaitent. Pôle emploi recourt  régulièrement au créole pour faciliter la bonne compréhension des usagers aux Antilles mais faut-il aussi instaurer le multilinguisme pour tenir compte des langues de migrants (arabe dialectal, berbère, romani, wolof, swahili …), qui n’ont rien de régional mais sont parfois si importantes en certaines parties du territoire français qu'on n'entend plus que cela ? Est-ce là un moyen efficace pour renforcer l’intégration et permettre à chaque jeune Français de trouver sa place dans la société française ?

Ces débats de fond ont été esquivés. Pourtant, il semblerait que loin de l'actualité immédiate, il y ait eu un volontarisme et un empressement du gouvernement socialiste à faire passer la loi au plus vite. Pourquoi ? Certes, la ratification de la Charte constituait le 56e des 60 engagements du candidat François Hollande. De fait, le texte sur les langues régionales paraît aussi un cadeau qui ne mange pas de pain pour la Bretagne révoltée des bonnets rouges. Mais est-ce si innocent que cela ? Comment ne pas voir aussi que la reconnaissance officielle des langues régionales ou minoritaires participe de la déconstruction nationale programmée par les élites?  Le texte ne va-t-il pas échapper à la logique régionaliste de 1992 pour servir d'autres intérêts, la dynamique d'une politique « remplaciste » ? 

Revenons, sur ce point, sur quelques détails du texte de loi voté. Il précise à l’article 7-e que la notion de « groupe pratiquant une langue régionale » renvoie à la notion d’un peuple minoritaire enclavé dans un autre peuple. La proposition du groupe socialiste a donné une interprétation de la notion de « groupe » quasiment balkanique qui est contraire à ce que voulait la Charte de 1992 elle-même. De plus, les articles 9 et 10 de la Charte stipulent que « les langues régionales peuvent être utilisées en justice comme langue de procédure, l’accusé pouvant s’exprimer dans sa langue régionale' » et que « les autorités administratives utilisent les langues régionales, mettent à disposition des formulaires dans les langues régionales, et répondent dans cette langue »'. Ces dispositions sont bien évidemment contraires au bien connu article 2 de la Constitution de 1958.

En réalité, les députés socialistes ont fait diversion. Ils ont flatté les tenants des langues régionales ou minoritaires, et, en même temps, ils ont essayé de couper les ailes d’un texte qu’ils savent dangereux pour l’unité linguistique de la République. Bref, ils ont servi leurs intérêts électoralistes futurs auprès de la population immigrée. Ils ont en quelque sorte préparé le terrain de la division civile. Rappelons aussi que le Ministre de l'Education nationale a souhaité récemment généraliser, dans une feuille de route adressée aux éducateurs, l'enseignement de l'arabe ou d'une langue africaine mère dans les collèges et lycées pour favoriser, dit-il, sa chimère laïque de l'intégration.

On voit bien que la charte des langues régionales sert maintenant de tout autre intérêt que ceux du royaume de Bretagne, du Comté de Nice ou du pidgin de la petite île de Saint-Martin dans les Caraïbes.

 

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jeudi, 20 février 2014

Ukraine : BHL encore plus rigolo que Dieudo ?

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Nicolas Gauthier

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À moins d’habiter sur Vénus, il n’aura échappé à personne que l’Ukraine se trouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Entre USA vieillissants et Russie renaissante. Avec, en son Ouest, une population catholique tournée vers l’Europe ; et en son Est, un peuple orthodoxe lié à la Russie, laquelle considère, non sans raison, que cette même Ukraine fait figure de berceau de la Rodina, la « patrie ». Pour plus de précisions, se rapporter à l’entretien que Pierre-Alexandre Bouclay, fin connaisseur de la région, a bien voulu nous accorder.

Ce qui, au début, n’avait été que simples manifestations est en train de dégénérer. Près ou plus d’une vingtaine de morts, nous disent les médias. Morts au rang desquels il s’agit aussi de compter certains policiers. Comme quoi tout n’est pas si simple. Qu’il n’y a pas gentils démocrates avides d’Europe d’un côté, et pro-Russes bornés de l’autre. Car si les seconds savent jouer de la matraque, les premiers ne se battent pas non plus avec des pistolets à bouchon. Et que ce qui pouvait, au début des événements, ressembler à de banals débordements mal contrôlés pourrait bien dégénérer en début de guerre civile.

En de telles circonstances, la prudence devrait être de mise et les instances internationales pousser plus à la concertation qu’à l’affrontement. Et c’est là, fatalement, que Bernard-Henri Lévy intervient. Lui qui dit le vrai et le faux, le bon et le bien, le beau et le laid. Lui qui a entraîné la Libye dans la tourmente, s’apprêtant à faire de même en Syrie – avant que ses ardeurs guerrières ne soient réfrénées par le pragmatisme anglo-saxon –, est en train de jouer les va-t-en-guerre en Ukraine.

Sur son blog, laregledujeu.org, le voilà qui, après avoir apporté un soutien à des manifestants ukrainiens qui, pourtant, ne lui demandaient rien, exhorte les nations européennes à suspendre leur participation aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi : « Les Jeux s’achèvent dans quelques jours. Il reste peu, très peu de temps pour cesser de se prêter à ce qui, plus que jamais, ressemble à une lugubre mascarade. Il reste peu, très peu d’heures, pour sauver au moins l’honneur et ne pas rentrer au pays auréolé d’une gloire qui aura le parfum de la compromission et du remords. Faisons, en quittant Sotchi ou en boycottant, à tout le moins, la cérémonie de clôture, que les XXIIe Jeux olympiques d’hiver ne restent pas, dans l’Histoire, comme les Jeux de la honte et de la défaite de l’Europe. »

Fort bien, sachant que ni le ridicule et encore moins le lyrisme de préau d’école de sous-préfecture, façon maire de Champignac dans les aventures de Spirou et Fantasio, n’auront, à cette date, jamais tué personne. Sotchi 2014 comme Berlin 1936, donc. Éternelle réduction ad Hitlerum et point Godwin allant avec. À force de nous faire rire, BHL devrait être remboursé par la Sécu, tant il parvient, involontairement peut-être, à nous faire oublier la morosité ambiante. Un article de BHL ? Encore plus rigolo qu’un spectacle de Dieudo. Lequel a pourtant mis la barre très haut… Ce mec est décidément un régal quotidien.

Pauvres Ukrainiens. Ils n’avaient pourtant pas besoin de ça.

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mercredi, 19 février 2014

2014 : Elections, piège à abstentions/sanctions

1_téléchargement.jpgRaoul Fougax

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Nous avons été  parmi les premiers, sinon les premiers à lier indirectement l’affaire Dieudonné à l’élection municipale. C’était un symptôme entre autres de l’élargissement du rejet du Ps dans les banlieues populaire, c’est à dire aujourd’hui immigrées. Pas besoin de grands sondages pour arriver à cette conclusion. Un peu de bon sens et d’analyse objective suffisent.

S’il y a débâcle municipale du parti socialiste, elle sera provoquée par une abstention des déçus des promesses de campagne et par un rejet sociétal communautaire. Le Ps redoute une abstention massive de ses électeurs notamment de ceux des banlieues. Maintenant, il le dit et le président s’agite. Il multiplie les déplacements et les gestes vis-à-vis notamment des musulmans. C’est inutile.

La mémoire des combattants de 14-18 n’a rien à voir avec l’enseignement à l’école à la place de l’histoire, d’une société non diversifiée sexuellement. On peut estimer que ce vote capital pour certaines mairies de gauche a été perdu finalement par la franco-marocaine Najat Vallaud Belkacem. Son  féminisme exacerbé fait peur aux mamans des banlieues. La plus populaire des ministres, Valls étant à la ramasse depuis l’affaire Dieudonné, est la plus détestée par certaines familles musulmanes. Qui l’eut dit ?

Dans les banlieues, on n’aime pas les homos et le mariage pour tous est considéré comme une preuve supplémentaire de dégénérescence de la république. Cette politique contraire aux racines et à la tradition est imputée politiquement au parti socialiste.

Le Figaro Magazine s’intéresse à la plus populaire et controversée des ministres PS, Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes). Sous le titre «la Khmère rose», l’hebdo donne la parole au député UMP-Manif pour tous, Hervé Mariton qui met en garde contre cette «Viêt-minh souriante» qui veut «désaliéner le peuple». Le sociologue Jean-Pierre Le Goff en fait l’incarnation du «gauchisme culturel» qui prétend «changer les mentalités par les moyens de l’éducation». En réaction, la ministre a souhaité que le Fig-Mag revienne à «ses sujets de prédilection» en indiquant à ses lecteurs «où acheter les meilleurs caviars». Ce qui est tout de même une réponse assez courte.

Le fait que la plus engagée des ministres du gouvernement dans la construction d’une nouvelle société coupée de ses traditions familiales soit d’origine marocaine enrage encore plus de nombreux immigrés. Ce vote de » répulsion » des banlieues entre abstentions et sanctions est bien sur un atout pour la droite. Une vague bleue n’est possible qu’avec l’abstention massive de la gauche. Il faut donc faire peur aux immigrés sur la politique de l’éducation du gouvernement, ce qui ne sera pas difficile.

Il faut faire peur d’un autre coté sur le vote Fn. Copé s’y emploi. Il peint des mairies  ayant à leur tête des incompétents, privés de subventions. Dans certains cas ça peut marcher aussi. La stratégie de reconquête des mairies par l’Ump est donc tout sauf glorieuse. Mais seul le résultat compte dans le système de la démocratie élective.

C’est ce qu’on se dit au Ps où tout va être fait pour rassurer les familles immigrées sur l’évolution sociétale de la France qui doit respecter toutes les sensibilités et pas seulement celles de Najat et de tous ses  amis, moins nombreux cependant qu’ils ne le pensent.

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dimanche, 16 février 2014

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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samedi, 15 février 2014

En France, pour manifester, mieux vaut être un antifa !

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Anne-Laure Debaecker

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Samedi 8 février, plusieurs centaines d’antifas ont saccagé le centre-ville de Rennes. Motif de cette « colère » ? La tenue d’un meeting du FN…

Celui-ci avait suscité l’indignation à gauche : de nombreux syndicats, partis d’extrême gauche et associations antiracistes avaient appelé à venir manifester. Ces appels se sont soldés par une violente manifestation émaillée de jets de pierre, cocktails Molotov, d’une voiture brûlée et de vitrines brisées, dont celle d’un commissariat…

Que des partis et syndicats de gauche appellent à perturber la tenue d’un meeting, rouage nécessaire à l’exercice de la démocratie, laisse songeur sur la réalité de cette dernière… Mais lorsqu’on apprend que, sur les 600 antifas présents, quatre seulement ont été mis en garde à vue, on constate une fois de plus le deux poids-deux mesures qui caractérise ceux qui se veulent les chantres de la tolérance, de l’égalité et de la fraternité.

Selon la définition du dictionnaire Larousse, est fasciste celui « qui impose une autorité arbitraire, dictatoriale et violente à son entourage ». Au vu des dégradations et violences exercées pour empêcher la tenue d’un meeting pourtant organisé en toute légalité, on peut s’interroger sur la cohérence de mouvements utilisant les mêmes procédés que ceux attribués aux groupes qu’ils pourchassent.

Dans l’histoire française, la gauche a souvent utilisé le terme de fasciste comme une injure destinée à disqualifier ses adversaires politiques, que ce soit De Gaulle, les membres de la SFIO, ou encore Le Pen. Cette tactique a d’ailleurs également été utilisée par la RDA communiste lors de la guerre froide, qui érigea le mur de Berlin comme « mur de protection antifasciste ».

Il ne faut donc plus s’étonner de l’incroyable tolérance et impunité dont bénéficient les mouvements antifascistes, malgré leurs incohérences idéologiques et leur violence caractérisée. Peu importe la légitimité, le bien-fondé des revendications et la manière dont celles-ci sont exprimées : tant que l’on partage la vision politique et idéologique de ceux qui nous gouvernent, elles seront tolérées, si ce n’est défendues. En France, en 2014, mieux vaut mieux être un antifa que de défendre le modèle traditionnel de la famille !

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EXCLUSIF. Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes

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Source Valeurs actuelles cliquez ici

Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.

Les faits

Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.

Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».

Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu

Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié».

La riposte des forces de l’ordre

La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».

La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés

Selon les informations contenues dans le rapport, trois individus ont été interpellés. Le premier, âgé de 20 ans a été placé en garde-à-vue. Le second, 24 ans, a fait l’objet d’une « audition libre ». Le dernier, 22 ans a été relâché. Toutes les personnes interpellées ont été laissées libres « sans aucune suite judiciaire », précise le rapport de Police.

Dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, l’un des meilleurs de France,  passe étrangement sous silence les policiers blessés: « lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés ». Manuel Valls a-t-il veillé à faire « oublier » les policiers blessés ? La question peut être posée après lecture de la dépêche AFP, qui a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières. Seul un journaliste de Ouest France, qui lui, était présent sur place et a filmé la soirée, en fait mention. Son article, pourtant très précis, n’a curieusement pas été repris. Dans la soirée, les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, arrangeant bien les comptes de Manuel Valls. Les manifestants pacifiques de la Manif Pour Tous, qui n’avaient pourtant causé ni dégât ni violence l’an dernier, n’ont pas eu le droit au même régime de faveur.

NDLR :

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mercredi, 12 février 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mardi, 11 février 2014

La faillite de Mandela et Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

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Camille Galic

Polémia cliquez ici

Trente-huit pages dans « Le Point » réputé « de droite », davantage encore dans les hebdos de gauche, le 5 décembre dernier, le décès – d’ailleurs attendu depuis plus de six mois – de Nelson Mandela a plongé dans l’affliction la planète entière dont les dirigeants ont tenu à se rendre toutes affaires cessantes aux obsèques du « géant ». C’est dire si le livre de Jean-Claude Rolinat, « La Faillite de Mandela » (*), s’imposait après le raz-de-marée d’éloges déversés sur la sépulture de celui que certains ont proposé de sacrer « plus grand homme d’Etat du XXe siècle ».

Mandela richissime, la RSA ruinée

Le 3 février, l’un des exécuteurs testamentaires de « Madiba » faisait savoir que sa fortune personnelle était provisoirement évaluée à 46 millions de rands, soit 3 millions d’euros. Pas mal pour un simple avocat (diplôme obtenu sous le régime honni de l’apartheid, notez bien) : libéré en 1990 après de longues années passées en prison pour entreprise terroriste, il n’aura occupé que cinq ans la présidence de la République sud-africaine, dont l’appauvrissement a, au contraire, été proportionnel à l’enrichissement de son premier président noir, si bien qu’en effet la faillite du pays est avérée. Quelles qu’aient été les intentions pacificatrices de Mandela couronnées par un prix Nobel de la paix également attribué à son complice afrikander Frederik Willem de Klerk, président du Parti national et président de la République d’Afrique du Sud de 1989 à 1994, qui a trahi son peuple au profit de la majorité noire et d’un puissant capitalisme apatride, le résultat n’est pas à la hauteur des folles espérances mises par la mediaklatura dans la « nouvelle Afrique du Sud ». Les chiffres accablants fournis par J.-Cl. Rolinat le prouvent : « Le passage du pouvoir blanc au Black Power » a accouché d’un pays malade.

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dimanche, 09 février 2014

FemHaine : les mantes religieuses...

Synthe-se nationale_33_couv.jpgGeorges Feltin-Tracol

Article publié dans

le n°33 (sept. oct. 2013)

de la revue Synthèse nationale

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Les mantes religieuses sont ces insectes diurnes de 5 à 8 centimètres de long. Leur réputation repose sur l’élimination des mâles lors de l’accouplement. Depuis quelques mois, cette espèce a pris une forme humaine : les Femen.

L’analogie entomologique n’est pas fortuite. Le 12 mai 2013, à l’occasion du défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc à Paris, le cortège le plus imposant regroupant Troisième Voie, Synthèse nationale, la N.D.P., Europe Identité, France nationaliste, etc., fut perturbé par l’irruption depuis un balcon d’un appartement loué en permanence par le ministère de la Culture d’une banderole de ces FemHaine sur laquelle était écrite en anglais « Sextermination pour le nazisme ». Cette expression incite à penser que ces femmes seraient prêtes à user de tous leurs charmes pour éradiquer tous les suppôts de la « Bête immonde » (qu’elles ignorent être à l’origine sociale-démocrate…).

Femen désigne en latin la cuisse. Les FemHaine - ainsi convient-il d’écrire de cette façon ces auxiliaires du Système - apparaissent en Ukraine en 2008. Lancé par quelques militantes libertaires et féministes, le mouvement prend acte de l’échec patent de la « Révolution Orange » pro-occidentale. Le président ukrainien pro-atlantiste, Viktor Iouchtchenko, combat son Premier ministre, Ioula Tymochenko, sous les yeux du « pro-russe » Parti des régions de Viktor Ianoukovytch. Les premières FemHaine dénoncent la corruption généralisée et radicalisent leurs actions médiagogiques en exhibant leurs seins nus. L’élection à la présidence de Viktor Ianoukovytch cristallise leur notoriété médiatique.

C’est probablement au cours de cette période que le noyau dirigeant autour de l’idéologue Anna Hutsol, d’Oksana Chatchko et d’Alexandra « Sacha » Chevchtchenko est approché par quelques officines para-atlantistes désireuses de les aider. L’origine de leur financement reste toujours obscure et suppose, malgré des leurres et de nombreux démentis, un appui extérieur (1). Après quelques années d’« incubation idéologique et pratique » en Ukraine, les FemHaine investissent l’Occident où elles versent dans la russophobie.

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LES FEMEN MOBILISENT LES PATRIOTES CONTRE ELLES

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Michel Dantan

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Plusieurs associations et personnalités de la mouvance patriotique et catholique se sont donnés rendez vous cet après midi pour réclamer à l’appel de l’AGRIF la dissolution des femen. Tous les intervenants qui se sont succédés à la tribune ont chacun leur tour avec force décliné les raisons de leur colère face au scandale des profanations d’églises et des provocations scabreuses auxquelles depuis des mois les FEMEN se livrent contre les catholiques. L’impunité a assez duré se sont indignés les orateurs pointant du doigt les collusions entre le pouvoir et le groupe d’agitateurs qui s’est installé en France pour y commettre des actes motivés par un anti christianisme que l’on croyait appartenir à des temps révolus. Blessés dans leurs foi et se sentant à juste titre victimes de persécutions, les catholiques ont répondu en grand nombre à cette première convocation qui sera suivie d’autres manifestations a tenu à préciser Bernard Anthony, le Président de l’AGRIF, pour qui le combat continue tant que les femen ne seront pas par voie judiciaire empêcher de nuire. Un combat qui au-delà des femen concerne aussi la défense de la famille et des traditions chrétiennes de la France soumises de plus en plus aux attaques sournoises du pouvoir. La plupart des personnalités qui ces dernières années se sont distinguées par leur volonté de combattre la christianophobie ambiante en France avaient répondu présent : Alain Escada, le Président de Civitas, Roger Holeindre, Président du Cercle National des Combattants, Martial Bild, Rédacteur en Chef de TV Libertés, Carl Lang, le Président du Parti de la France, Béatrice Bourges, porte parole du Printemps français, Daniel Hamiche, animateur de l’Observatoire de la christianophobie, Guillaume de Thieulloy, animateur du site internet le Salon Beige, Vivien Hoch, responsable de la com. De l’AGRIF, Jeanne Smith, directrice de Présent, Frédéric Pichon et M. Triomphe, avocats.

 

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samedi, 08 février 2014

Les « Femen » : imposture, bêtise et lâcheté

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Guillaume Faye

J'ai tout compris cliquez ici

Ce mouvement pseudo-féministe, qui fonctionne selon la logique minoritaire bien connue de l’ ”agit-prop”, consiste en gros à organiser des happenings de filles aux seins nus avec des slogans antichrétiens (en anglais, pour la médiatisation internationale) peints sur leur buste. Leur cible principale est l’Église catholique, cible facile et sans défense, et leur procédé est la profanation de lieux de cultes catholiques. Avec des manifestations dont la vulgarité provocatrice détruit au fond le caractère choquant et finira par s’avérer contre productive. Le pouvoir actuel, dont l’idéologie est celle de la destruction en douceur de l’identité ethno-culturelle autochtone, non seulement laisse faire, ne sanctionne pas, mais aide avec complicité : en effet,  la question se pose de savoir qui finance les Femen ; de même, cette idée d’imprimer un timbre de La Poste à l’effigie de la passionaria Inna Shevchenko, égérie du mouvement, permet tous les soupçons. Essayons de comprendre.   

Tout d’abord, les Femen agissent en complicité totale avec un gouvernement et une idéologie dominante dont un des objectifs est la destruction en douceur de l’identité et des racines  de la France dont le catholicisme fait partie. L’affaire du timbre-poste officiel à l’effigie d’IS est parlante. Son concepteur, Olivier Ciappa avouait dans le Huffington Post, (15/07/2013) : « Le dessin que j’ai fait met en scène une Marianne arborant les traits de la leader des Femen, Inna Shevchenko. Elle incarne le mieux les valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité. Et la Marianne au temps de la Révolution, était seins nus, alors pourquoi ne pas rendre hommage à cette fabuleuse Femen ? » Autrement dit, la République ”laïque” incarne les valeurs des Femen, c’est-à-dire principalement la profanation d’églises, comme en …1793, sous la Terreur. D’ailleurs, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a déclaré à propos des actes des Femen que dans la loi « le blasphème n’est pas mentionné comme un délit ». Il voulait signifier par là le blasphème contre le catholicisme. Sur le compte Twitter des Femen, on pouvait d’ailleurs lire, signe d’une complicité avec l’État PS : «  Femen est fière d’être devenue un symbole officiel de la France ! Liberté, Égalité, Femen »

Les Femen ne font qu’un avec les Pussy Riots qui, à Moscou, avaient profané la cathédrale du Saint-Sauveur, lieu de culte orthodoxe extrêmement important pour les Russes. (1) M. Poutine a été bien aimable de gracier les trois femmes qui avaient été condamnées, à juste titre, à de la prison ferme. On peut d’ailleurs déplorer cette mansuétude, provoquée par la communication autour des jeux de Sotchi. Leur motivation, sous des prétextes politiques bas de gamme, est uniquement de faire du buzz médiatique pour devenir des stars et gagner de l’argent, en dépit ou à cause de leur nullité artistique absolue.

En France, le message des Femen est articulé autour de deux clichés : la lutte ”antifasciste” (vieux fantasme gauchiste éculé) et la protestation contre la supposée répression sexuelle et l’antiféminisme de cette pauvre Église qui prend tous les coups dans la figure sans oser en rendre. (2)

On est là en face du degré zéro du féminisme. La tolérance de l’État PS (dont la colonne vertébrale est la vieille lubie soixante-huitarde, comme un crocodile qui tarde à trépasser) envers les Femen  relève de la même lâcheté, de la même duplicité que ces dernières. Car enfin, imaginons que les Femen aient profané des mosquées, seins nus, et slogans débiles en anglais peints sur leur corps, elles se seraient probablement retrouvées en prison pour ”islamophobie”, le nouveau péché capital. Puisque la ”République” peureuse et pseudo-laïque protège en fait l’islam intouchable, rusé et invasif.

Et pourtant, s’il est bien une idéologie religieuse en pleine expansion qui prône le sexisme, le puritanisme, l’anti-féminisme, l’obscurantisme dans tous les domaines, et qui ne se caractérise pas par son amour de la démocratie, c’est bien l’islam. Et non pas le christianisme. Mais les Femen appartiennent à cette catégorie désespérante des lâches et des collaborateurs, qui n’osent pas s’en prendre aux puissants mais s’acharnent sur les faibles. En pensant qu’ils ne risquent rien. À une seule reprise, sur son compte Twitter  personnel, la passionaria Shevchenko avait posté en anglais un message dont la traduction est : «  Qu’est-ce qui peut être plus stupide que le Ramadan ? Qu’est-ce qui peut être plus horrible que cette religion ? ». Immédiatement, comprenant qu’elle avait gaffé, elle a effacé le tweet incorrect.  

Mais les Femen et l’État PS qui les protège commettent une lourde erreur : cette stratégie de provocation, d’insultes et d’humiliations sans risques peut réveiller un volcan éteint en apparence, mais dont l’éruption imprévue peut se révéler dévastatrice.  

Notes   

(1) Détruite par le pouvoir totalitaire communiste et remplacée par une piscine, la cathédrale orthodoxe du Saint-Sauveur a été reconstruite à l’identique par Eltsine, après la chute de la dictature soviétique. Elle symbolise le renouveau de la liberté religieuse en Russie et aussi l’âme d’un peuple. La profanation de l’autel central par les Pussy Riots (sous un prétexte anti-poutinien ridicule) n’a pas du tout été considérée par le peuple russe comme une affirmation libertaire mais comme une agression contre les sentiments profonds du peuple et, au fond, comme un retour masqué de l’anti christianisme communiste.     

(2) Je dis tout cela d’autant plus volontiers que je n’appartiens absolument pas à la mouvance catholique.

 

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jeudi, 06 février 2014

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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06:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 04 février 2014

La Manif pour tous a fait sauter le premier verrou. Jusqu’où ira-t-elle ?

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Gabrielle Cluzel

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La Manif pour tous, dimanche, a sans conteste été un grand succès. Avec, pour une fois, semble-t-il, des résultats immédiats : Manuel Valls a écarté dès lundi matin PMA et GPA, semant aussitôt le trouble au PS, et Matignon a annoncé quelques heures plus tard le retrait du projet de loi « famille » pour cette année. Voilà pour le court terme.

 

Mais si l’on regarde plus loin, où va donc la Manif pour tous ? Le sait-elle elle-même ? Car le seul vrai moteur profond de ce mouvement, au-delà des débats de ces derniers jours sur le gender ou la politique familiale, c’est une soif profonde de vérité et de cohérence. Une soif si profonde de vérité et de cohérence qu’elle fait peur, et que dans le monde politique, si alléchant que soit le potentiel électoral de la LMPT, on se la renvoie comme une patate chaude.

 

L’UMP avait bien pensé la récupérer, mais la pouliche est trop rétive, entière, exigeante : comment l’apprivoiser ? Si l’on ne peut plus dire une chose sur leur podium et le contraire à l’Assemblée, quel est le moyen de s’entendre ? Alors, on dit qu’on comprend, on envoie quelques outsiders aux manifs, mais on s’en éloigne, comme de ces fiancées foldingues trop exaltées éprises d’absolu. À l’instar de certains au FN, on affirme que tout cela n’est que sujet de diversion pour écarter les « vrais » sujets. Sans se demander si un sujet de « diversion » qui intéresse autant de Français aussi longtemps ne méritait pas d’être promu de facto « vrai » sujet.

 

On sent bien que cette soif de vérité et de cohérence ira jusqu’au bout, comme un rouleau compresseur, portée par une France majoritairement catholique qui, plus qu’elle n’en veut à la gauche de son mépris, à la droite de sa trahison, à ses clercs de leur frilosité, s’en veut surtout à elle-même de ses compromissions passées, de sa schizophrénie complaisante qui a trop duré. Oui, elle s’en veut d’avoir confondu, durant toutes ces années, charité et tolérance, espérance et insouciance, foi et style de vie, devoir d’État et ambition, talent à faire fructifier et richesse à faire prospérer.

 

Car il est un fait que nombre de catholiques français sont devenus au fil du temps des WASP, au tropisme capitaliste. Plus inquiets, au moment de voter, de l’avenir de leurs actions (en Bourse) que de celui de leurs convictions. Gagnant en aisance ce qu’ils perdaient en conscience. Envoyant leurs enfants dans des écoles de commerce quand, à gauche, on en faisait des profs, des magistrats, des journalistes. Devenant embourgeoisés mais prisonniers.

 

La Manif pour tous a fait trembler le maton, sauter le premier verrou. Jusqu’où ? Encore une fois, elle ne le sait pas elle-même. Car la soif de vérité et de cohérence est exigeante. Et en même temps qu’elle est le moteur du mouvement, elle peut en devenir à terme le censeur : pour parvenir à cette manif zéro défaut, n’offrant pas la moindre prise au journaliste le plus mal intentionné, elle a dû écarter tout ce qui pouvait faire tache. Il se dit, par exemple, à Lyon, que Farida Belghoul, Madame « Journée de retrait de l’école » (dont la fameuse « rumeur » a indéniablement donné de la résonance à la manifestation de dimanche), qui était initialement prévue parmi les intervenants, a été finalement débarquée par « LMPT national ». Si le seul motif en était l’excommunication médiatique dont Farida Belghoul vient de faire l’objet, cette décision n’apparaîtrait comme ni « vraie » ni cohérente. La Manif pour tous poursuit son chemin sur une ligne de crête. Si elle perd de sa respectabilité médiatique, elle tombe dans le ravin, si elle perd de sa cohérence et de sa vérité, c’est son moteur qui s’enraye.

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