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vendredi, 15 mars 2013

Exit le vote des étrangers, reste la naturalisation au rabais...

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Gabrielle Cluzel

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Le gouvernement français vient de présenter plusieurs projets de loi de révision constitutionnelle. Le droit de vote des étrangers aux élections locales, 50e promesse du candidat François Hollande dans son programme, n’en fait pas partie.

La raison ? Sur cette réforme-là, le gouvernement sait pertinemment qu’il ne parviendrait pas à réunir les 3/5e des deux assemblées. Alors hein, c’est un peu comme les concours des grandes écoles, quand on est sûr de se planter, on ne se présente pas, ça évite des humiliations et des justifications désagréables, n’est-ce pas ?

Et puis, comme l’a concédé encore récemment Manuel Valls dans les colonnes du Monde, il ne s’agit pas « d’une revendication forte » de la société. Tu m’étonnes. Une litote pour dire qu’une majorité de Français y est fermement opposée, comme tous les sondages successifs le montrent, le démontrent et le remontrent.

Allez hop, emballé c’est pesé, Hollande a réussi à glisser au fond de sa poche avec son mouchoir par-dessus cette patate chaude refilée par le grand François 1er lui-même (pas le pape, ni le roi, mais le mari de Danielle), qui avait déjà fait en son temps la même promesse sans la tenir. Jusqu’à la prochaine.

Car disons-le, ce coup du vote des étrangers, c’est un nid à embrouilles inextricable. Il y a d’un côté ceux qui lui bottent le train, comme ces 75 députés qui, dans les colonnes du Monde, au mois de septembre dernier, le sommaient de se presser, fantasmant sur ce fantastique gisement de voix inexploité, et de l’autre le peuple français. Le peuple français qui n’a pas voté pour lui, dont, pour survivre, il faut soigneusement cultiver et arroser tous les matins les antagonismes… et c’est tout un art : pour le moment, c’est sous contrôle, électeurs du FN et de l’UMP se regardent en chiens de faïence. Mais si on les enferme tous deux dans le loft de l’opposition au vote des étrangers, ils vont finir, c’est certain, par s’embrasser sur la bouche.

Mais aussi le peuple français qui a voté pour lui, dont la belle unité pourrait sur cette question-là voler d’un coup en éclat. Les sondages, encore eux, sont formels : si les cadres sont tout à fait favorables au vote des étrangers, les ouvriers eux tirent la gueule, et pas qu’un peu. Cela s’appelle le socialisme version Comtesse de Ségur, et cela ressort dès qu’il est question d’immigration. D’un côté, Madame de Fleurville made in 7e arrondissement, toujours prête à accueillir les gueux d’où qu’ils arrivent, pourvu qu’ils aillent installer leur paddock dans les masures des manants et qu’elle-même puisse vite regagner, la conscience en paix, son château équipé d’un digicode doublé d’un interphone. De l’autre côté, pauvre Blaise qui commence à en avoir sérieusement sa claque de partager sans fin son pain bis et son logement HLM collé au périphérique.

Hollande n’a pas tort. Pourquoi se presser pour faire passer en force cette loi à haute valeur symbolique, quand il existe déjà un moyen bien plus simple, bien plus doux, bien moins voyant de faire voter des étrangers — sinon administratifs, du moins de cœur —, un moyen qui a fait ses preuves et plus encore : la naturalisation au rabais.

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mardi, 12 mars 2013

En défense de Civitas

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Vivien Hoch

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Dans un papier nauséabond publié et mis en avant dans Le Plus du Nouvel Obs sous le titre « Civitas : nos impôts financent l’intégrisme et la haine. Il faut que cela cesse ! », l’auteur, manifestement un militant gauchiste, laisse transparaître sa vraie nature, celui d’un petit totalitariste haineux. Aujourd’hui, c’est Civitas qui en fait les frais : avec cette tribune et une pétition qui revendique plus de 10.000 signatures en moins de deux jours, il ne veut rien moins que d’empêcher les remises fiscales sur les dons qui lui sont alloués, affirmant que l’État n’a donc pas à financer « l’intégrisme et la haine ».

On sait déjà que les gauchistes sont fascinés par l’Institut Civitas : des chapelets, des croix, des soutanes, des jeunes filles et jeunes hommes biens peignés, des vieux cathos, bref, toute la France qu’ils détestent, qu’ils vomissent même, et qui pourtant existe encore – et même de plus en plus, à voir les chapelles traditionnelles se remplir. La stratégie consiste à les soupçonner a priori, à interpréter leur comportement de façon à les présenter comme des provocateurs, des individus qui menacent la paix de la société et dépassent les limites admises. Une phrase résume tout cela : « Devons-nous encore une fois tolérer qu’un tel déferlement d’homophobie, d’intolérance et de haine puisse se tenir devant le Sénat, symbole de notre République laïque, égalitaire et fraternelle ? »

Franchement, comment un gauchiste LGBT, qui vit et milite sous perfusion des subventions publiques, peut-il avoir l’outrecuidance de demander la suppression des remises d’impôts aux donataires de Civitas ? Sachant que Civitas est loin de toucher les millions versés quotidiennement aux milliers de satellites LGBT ou antiracistes — et même au Nouvel Obs — et que cette association fait déjà l’objet de toutes les pressions possibles et inimaginables, parce que ses adhérents osent prier dans la rue, rappeler la position du cathéchisme sur l’homosexualité ou se défendre face à l’agression des Femen. Bref, parce qu’ils sont parmi les derniers de la France de la chrétienté et du bon sens, à avoir encore une once de courage.

On finit par se demander, pour reprendre les mots de l’article en question, qui donc propage « l’intolérance et la haine en toute impunité » ?

Pour lire la prose en question :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/796728-civitas-nos-impots-financent-l-integrisme-et-la-haine-il-faut-que-cela-cesse.html 

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La conduite indécente du président iranien !

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Robert Ménard

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Pas moins de trente-deux chefs d’État se sont rendus au Venezuela pour assister aux funérailles d’Hugo Chavez. Parmi eux, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, grand admirateur du bolivariste de Caracas. Qui le lui rendait bien, le camarade presidente ayant un goût certain pour les dictateurs, pourvu qu’ils aient maille à partir avec Washington, sa seule véritable bête noire.

Notre bon Mahmoud Ahmadinejad doit aujourd’hui s’en mordre les doigts. Eh oui, figurez-vous qu’il est, depuis, l’objet d’une campagne des « conservateurs » de son pays, comme on baptise dans la presse ceux qui sont encore plus radicaux que lui…

Que lui reprochent-ils ? D’avoir pris dans ses bras la mère éplorée d’Hugo Chavez. Un geste, vous en conviendrez, tout ce qu’il y a de plus banal, de plus anodin, lors d’un enterrement. Mais vous n’y êtes pas du tout ! Parce que la maman d’Hugo est… une femme. Et on ne doit pas avoir « un contact physique déplacé avec une femme en public » se sont étranglés les ayatolahs.

Que faire face à la fureur d’un parlementaire de Téhéran expliquant qu’un « tel comportement n’était pas digne d’un fonctionnaire de haut rang iranien » ? Que répondre à un autre élu de la nation affirmant que vous avez « perdu le contrôle » lors de la cérémonie ? Difficile ! D’autant que le protocole est là qui vous rappelle à vos obligations, aux règles en vigueur, en un mot à la décence : vous auriez dû vous contenter de vous « incliner » devant la mère du défunt président vénézuélien.

Mahmoud Ahmadinejad, qui doit avoir d’autres préoccupations en tête, n’a pas, pour l’instant du moins, présenté ses excuses à son peuple et aux gardiens patentés de l’orthodoxie chiite. Il s’est contenté de faire savoir qu’il « n’avait pas embrassé la mère d’Hugo Chavez ». Encore heureux !

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samedi, 09 mars 2013

L'extrême droite traque le violeur de Lyon 8e : la police ne veut pas de milice

Capture-d-e-cran-2013-03-07-a-20_11_41_medium.pngSource  Fabien Fournier

Lyon capitale cliquez là

Alors que le GUD, syndicat étudiant, affirme organiser des patrouilles depuis mi-février afin d'interpeller le prédateur sexuel, la sûreté départementale précise que des rondes armées ou des contrôles d'identité sont illégaux. En revanche, l'interpellation d'un malfaiteur en flagrant délit relève du "comportement citoyen".

"Traque contre le violeur". Le syndicat étudiant d'extrême droite, le GUD, se mobilise contre le prédateur sexuel du 8e arrondissement. Les opérations auraient commencé, à en croire les réseaux sociaux, à la mi-février. En plus d'improviser des patrouilles à la nuit tombée, le GUD Lyon a tracté dans le centre-ville afin de mettre en garde les Lyonnais.

"Le GUD Lyon effectue des rondes afin de pouvoir s'assurer de la sérénité des quartiers où le fameux violeur du 8e agirait depuis le début du mois de février [la première agression remonte à octobre, ndlr], et tracte dans la ville afin d'alerter la population", précise le document. S'en prenant aux associations de gauche qui se rassemblaient ce jeudi, le syndicat étudiant conclut en disant que "le GUD n'a jamais attendu et a toujours été en première ligne face à l'insécurité, quitte à utiliser la violence, une violence légitime".

Interrogé jeudi par nos confrères du Progrès, le directeur de la sûreté départementale n'a pas mâché ses mots, rappelant que "dans ce pays, les milices n'existent pas". "Si certains de ces individus pensent se substituer aux policiers, ils en subiront les rigueurs de la loi", a-t-il ajouté, affirmant qu'il n'a "pas besoin de guignols pour assurer la sécurité".

"Nous n'avons pas remarqué d'équipes constituées, mais on ne va pas non plus les traquer, nous a expliqué ce jeudi un responsable de la sûreté départementale. S'ils se baladent dans la rue et qu'ils interpellent le criminel en flagrant délit, c'est un comportement citoyen – un devoir pour les forces de police et un droit pour les citoyens. S'ils se baladent armés, ou s'ils procèdent à des contrôles d'identité dans la rue, là, ils vont avoir des ennuis."

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PV : RAS LE BOL DU RACKET DES AUTOMOBILISTES !

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Nicolas Gauthier

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En France, il y a désormais quelques millions d’ennemis publics numéro un. Ce sont les automobilistes, citoyens d’autant plus dangereux qu’ils peuvent cumuler les déviances, apéro et pinard, porto et cigare. Des serial killers en puissance, on vous dit.

À défaut de pouvoir tous les mettre en prison, au moins peut-on les rançonner jusqu’au trognon, les peler jusqu’à l’os. Ainsi, pour financer ce « Grand Paris » dont on nous bassine depuis des décennies sans véritablement nous dire ce qu’en seront les contours futurs, allons-y pour le racket des automobilistes : le PV de stationnement parisien devrait passer de 17 à 35 euros.

C’est une idée de Denis Baupin, gourou écologiste à la mairie de Paris et, de fait, une idée parfaitement écologiste. C’est-à-dire une idée péremptoire et coercitive, n’ayant strictement rien à voir avec l’écologie authentique, celle d’un René Dumont ou des théoriciens de la décroissance, par exemple.

Car Denis Baupin a les moyens de vivre à Paris. Et comme tout bon Parisien, ne conduit pas : dans la capitale, marche à pieds, métro, bus et taxis suffisent ; parole d’ancien parisien. Mais les autres, les étrangers de banlieue ou des « quartiers » ? Quand ils doivent, pour leur travail ou leurs loisirs, monter à la ville, commence l’ascension du Golgotha. Entre Velib’ et Autolib’, les places leur sont chichement comptées. Ajoutez les places réservées aux handicapés, invalides de guerre, livreurs et autres convoyeurs de fonds, sans oublier les potelets, sortes de sex toys encombrant les trottoirs parisiens.

Pour se garer donc, deux solutions : des parkings qui vous coûtent un avant-bras la demi-heure, ou de l’aléatoire à l’arrache. Bien sûr, on peut toujours mettre des sous dans le parcmètre, sauf qu’aujourd’hui, ce n’est plus possible. Why ? Because qu’avant, nos chers petits Roumains travaillaient le bidule à la perceuse, juste histoire de récupérer la menue monnaie pour le compte de réseaux organisés. La municipalité aurait pu neutraliser lesdits réseaux, elle a opté pour le paiement par carte, laquelle vaut un autre avant-bras chez le buraliste du coin. On se gare donc comme on peut.

Comme le banlieusard, le bouseux, avant d’arriver au Graal, soit une place libre, a dû rouler comme il pouvait, contrôlé par des radars fixes ou mobiles, en attendant la nouvelle génération de radars embarqués. Faisant gaffe à ne pas oublier de mettre le clignotant au troisième rond-point en moins de deux cents mètres, d’avoir son gilet jaune à l’avant, son triangle orange à l’arrière et son éthylomètre entre les deux. Malheur à lui si les enfants sont mal sanglés dans leurs sièges ressemblant de plus en plus à des capsules spatiales, si les pneus qu’il n’a pu changer, faute de sous, sont trop lisses ou s’il manque, dans le coffre, la boîte à ampoules de rechange. Racketté à tous les étages, il devra de plus endurer les leçons de morale de gendarmes à l’esprit aussi délié qu’une corde à nœuds.

Après, on s’étonnera que tant de Français en soient réduits à rouler sans permis… Des compatriotes que les médias nous présentent comme des assassins, confondus, volontairement ou pas avec ces voyous ivres morts et chargés d’autres substances qui, au volant d’un 4X4, ont volontairement explosé une voiture de policiers après avoir franchi un barrage de nuit.

Mais les autres gens, les honnêtes gens, s’ils enfreignent la loi, c’est avant tout pour pouvoir continuer de travailler et de se nourrir. Ce ne sont pas des députés ayant toute aise de voter des lois liberticides ; ils s’en foutent, roulant en voitures de fonction avec chauffeur. Ce ne sont pas des Parisiens non plus : ils travaillent juste, car sans voiture, infirmières, ambulanciers et artisans, sans compter les simples mères de famille qui parfois roulent vite pour aller chercher les enfants à la crèche ou chez la nourrice, c’est le chômage garanti ; et la misère qui va avec.

Heureusement, il existe encore des esprits, à la fois libres et sensés, qui luttent contre la dinguerie ambiante. Au rang de ces derniers, la Ligue de défense des conducteurs. C’était l’occasion ou jamais de saluer ici leur action, laquelle nous rappelle opportunément qu’il y a encore des Français refusant de se faire tondre. Bref, que nous ne sommes pas encore tous des moutons.

Pour en savoir plus : liguedesconducteurs.org

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vendredi, 08 mars 2013

Maintenant, vous pouvez lire "Salut public", le mensuel solidariste, en ligne :

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Il vous suffit de cliquer ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Paris, ville cosmopolite : un député socialiste propose un carnaval de la « diversité » !

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Source Contreinfo.com cliquez ici

Via Terre et peuple Poitiers cliquez là

La ville de Paris est en quête d’identité : comment insuffler dans le « Grand Paris », qui est un territoire neuf créé à partir de collectivités existantes (ville, communautés de communes, agglomérations), un embryon d’identité commune ?

Hé bien Jean-Marie Le Guen, député socialiste du 13è arrondissement, semble avoir trouvé une solution. Et il la développe sur un site internet qu’il anime, dédié à la problématique du Grand Paris.

Ainsi, pour « mettre en valeur la diversité du Grand Paris« , le député d’extrême gauche propose un « carnaval annuel de toutes les cultures« , qui serait,une « vitrine d’un Paris ville-monde qui se partage, s’échange, et s’enrichit de ses différences« . Sur twitter, l’élu poste ainsi : « Je propose l’organisation d’un carnaval du GrandParis où toutes les cultures s’exprimeront dans un moment de cohésion et de partage »…

Il n’y a qu’un malheur : c’est qu’il existe déjà une culture française. Qu’une difficulté, c’est que la ville de Paris n’est pas vierge de coutumes, de codes et de traditions. Et donc un constat qui s’impose : l’étranger qui arrive à Paris est de facto héritier d’un tissu qu’il n’a pas contribué à fabriquer, mais dont il devient alors tributaire. Car Paris, Monsieur Le Guen, n’est pas un immense terrain vague où toutes les communautés étrangères seraient invitées à venir camper à leur guise. Paris n’est pas davantage une auberge espagnole. Et de ciment social, il n’y a en a qu’à condition que l’on admette des codes communs, ceux qui ont été sécrétés par l’histoire, laquelle a fait de nous des débiteurs.

Monsieur Le Guen, personne ne vous a investi pour créer, ex nihilo, une nouvelle société parisienne.

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jeudi, 07 mars 2013

Et si Détroit, l'afro-américaine en faillite, était... notre futur ?

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Joris Karl

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Cette fois-ci on y est presque. Détroit, l’ancienne « Motor City », fierté de l’Amérique des fifties, risque d’aller à la casse : Rick Snyder, le gouverneur de l’État devrait mettre la ville… sous tutelle, dernière étape avant la faillite !

À ce niveau-là, on n’est même plus dans l’urgence car la ville est en panne sèche. Pour l’exercice en cours, le déficit budgétaire a déjà crevé le plafond (100 millions de dollars) ; quant à la dette, elle dépasse 14 milliards ! Les tuteurs auront le pouvoir de décider unilatéralement de fermer des départements entiers de la municipalité, de modifier les contrats de travail, de vendre des actifs de la ville et de changer lois et règlements.

C’était couru d’avance : qu’un gouverneur blanc veuille mettre cette ville sous tutelle a enclenché une polémique raciale. Car l’ancienne capitale de l’automobile est devenue quasi noire en 30 ans. L’évolution démographique est effarante : de 1 850 000 en 1950, Détroit a plongé à 700 000 habitants aujourd’hui ! Autrefois blanche, la ville est composée désormais de Noirs à 90 %.

Tout a commencé par l’explosion raciale de 1967. 43 morts. Des combats de rue ultra violents. Les chars de l’US Army. Le gouverneur avait survolé la ville en hélico : « Merde, on dirait que Motown a été bombardée » avait-il lâché… Au sol, la loi martiale. Des mecs avec coupe afro et t-shirt moulant qui gueulaient. Des brigades avec des chiens fous furieux. Des snipers blacks Panthers sur les toits qui dégommaient les pompiers. Il fallait que ça crame. Que tout crame !

La descente aux enfers commençait. En 73, Coleman Young, le « Mother Fucker in charge » comme il s’appelait lui-même, fut élu… Enfin un afro-américain au pouvoir ! Young avait voulu affirmer l’identité noire de sa ville en rebaptisant des rues ou en érigeant des monuments à la gloire des figures du mouvement afro-américain. La population blanche commença à fuir le centre ville, s’éloignant toujours plus vers des banlieues « protégées ».

Pour ne rien arranger, les « nuits du diable », durant Halloween, étaient prétexte à des actes de petit vandalisme dans toute la ville. Mais à partir des années 70, ces drôles de fiestas dégénérèrent. En 84, ce fut l’apocalypse : 1 000 bagnoles avaient flambé, des viols, des meurtres et tout le tralala. Les flics n’en revenaient pas. Détroit devenait la ville la plus cinglée d’Amérique.

En 2013, le chaos urbain vous prend à la gorge. Les gens hagards, l’insécurité partout, les voitures laissées pour mortes dans les cours des maisons fantômes. Certains disent que l’endroit est à l’image du pays. Que le rêve est passé. Le pire, c’est peut-être la « chose qui faisait peur », la Michigan Central Station. L’énorme gare édifiée au temps de la splendeur, en 1913, voici plus d’un siècle. Ce bâtiment sent la poisse, sorte de Mary Céleste échouée à l’écart. Le dernier train est parti en 1988. Depuis, tout le monde est à quai. Détroit, ou la sensation malsaine de voir notre futur…

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mardi, 05 mars 2013

La cartomancienne Parisot dans les pas de Ceaucescu...

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Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire 

Ça sent le roussi au Medef depuis que Laurence Parisot ne se sent plus. Ainsi entend-elle briguer un troisième mandat, ce qui est pourtant interdit par les statuts de ce syndicat patronal. Et d’exiger, tant qu’à faire, que lesdits statuts soient changés à quelques jours du scrutin. Du coup, les autres prétendants dont les candidatures étaient officielles, Geoffroy Roux de Bézieux, Pierre Gattaz, Thibault Lanxade et Jean-Claude Volot, se rebiffent. Discrètement pour l’instant, préférant envoyer leurs lieutenants respectifs en première ligne ; mais discrètement, toujours. À coups de confidences anonymes distillées dans la presse, Paris Match, par exemple : « Faute de point de chute, Laurence Parisot veut s’incruster, garder des officiers de sécurité qui l’entourent comme Madonna un soir de concert. » Ambiance…

Du côté de la putschiste, cette déclaration : « Ma motivation est liée à la situation de notre pays, à son avenir, et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs. » Ben voyons… Voilà qu’elle se prend pour de Gaulle, maintenant. Elle n’a plus qu’à partir à Londres ! À ce détail près que, lorsque le Général s’y exilait, c’était pour sauver l’idée qu’il se faisait de la France, alors que si les copains du CAC 40 de la péronnelle en question s’y installent, c’est seulement pour payer moins d’impôts…

En revanche, là où Laurence Parisot parle d’or, c’est quand elle évoque le « rôle potentiellement décisif des entrepreneurs » ; lesquels, à l’instar de Carlos Ghosn, le patron de Renault, délocalisent leurs usines à l’étranger pour sous-payer des ouvriers fabriquant des Logan que les rescapés des plans sociaux n’auront bientôt plus les moyens de se payer.

Mais il est vrai que le Medef a davantage tendance à défendre les intérêts des grands groupes transnationaux que des véritables entrepreneurs, petits patrons traités en sous-prolétaires par ce syndicat.

Qu’il est loin, le temps du CNPF, dont les dirigeants étaient encore issus de l’économie réelle. Ce n’est peut-être pas un hasard si celle qui met ses pas dans ceux d’Elena Ceaucescu vient d’un tout autre monde : celui de la virtualité. Car l’ancienne directrice de l’IFOP, dont elle est toujours vice-présidente, ne faisait rien que de vendre l’air du temps. Une sorte de cartomancienne, dira-t-on pour rester poli.

D’ailleurs, à force de vendre des sondages d’opinion, elle a fini par avoir une opinion sur tout. À propos de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon : « Ils défendent deux philosophies inacceptables et dangereuses. Ils entretiennent et aggravent les clivages. » Et elle fait quoi au Medef, aujourd’hui, à part « aggraver les clivages » ? Évidemment, c’est encore elle qui se pince le nez devant un Vladimir Poutine ou un Hugo Chàvez qui, eux aussi, ont changé la loi électorale. Sauf qu’eux avaient fait avaliser la chose par voix référendaire. Nuance qui fait toute la différence. Mais Laurence Parisot n’a pas ces pudeurs. Elle se permet tout. Ose tout. Indécence et vulgarité.

À propos de ces gens qui finiraient par vous faire douter du genre humain, Keith Richards, le fameux guitariste en chef des Rolling Stones, a eu ces mots définitifs : « Même s’ils prenaient feu devant moi, je ne leur pisserais même pas dessus pour stopper l’incendie… » Propos certes un brin excessifs, mais d’un indéniable bon sens.

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samedi, 02 mars 2013

Russie : Hollande a fini de faire le comique…

Nicolas Gauthier

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François Hollande en visite officielle en Russie ou la quadrature du cercle. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, en campagne électorale, il a succombé aux mêmes postures avantageuses : droits de l’homme et leçons de morale à tous les étages. François Mitterrand et Jacques Chirac n’avaient pas ces pudeurs ; normal, ils faisaient de la politique, de la realpolitik, dira-t-on.

Car la Russie pèse lourd. Sur le Vieux continent comme en Orient. Sans elle, moins de pétrole et encore moins de gaz. Sans compter les débouchés commerciaux sur lesquels les Allemands se sont déjà rués ; il n’est pas anodin que l’ancien Chancelier Gerhard Schroder, au terme de deux mandats, soit devenu une sorte de VIP de Gazprom, le complexe énergétique russe.

Certes, avant, c’était plus simple. Pour les gens de droite, la Russie était l’URSS, inéluctablement réduite au goulag. Pour leurs homologues de gauche, c’était l’espoir d’un monde meilleur : ils n’ont finalement jamais pardonné aux Soviétiques d’êtres redevenus Russes. Après la chute du Mur de Berlin, précipitée par l’incurie des dignitaires soviétiques, et un peu aidée par les services secrets américains, il y eut une longue période de déshérence, durant laquelle les voyous du KGB et les voyous tout court firent main basse sur les richesses du pays.

Les Russes, après les terribles années Boris Eltsine, eurent donc la chance d’avoir un Vladimir Poutine aux manettes dont le premier acte fondateur fut de faire accrocher, dans son bureau du Kremlin, le portrait grandeur nature du Tsar Pierre Le Grand. Cela, François Hollande, ou tout au moins ses conseillers du Quai d’Orsay le savent. Mais savent aussi qu’il y a une posture à défendre. D’où le premier acte public de François Hollande ayant consisté à accorder la primeur de la parole de la France à une radio d’opposition. Un peu comme si Vladimir Poutine, en cas de voyage en nos contrées, réservait ses premières mondanités à une Marine Le Pen et à un Jean-Luc Mélenchon tout en accordant son premier entretien médiatique à… Boulevard Voltaire !

Voilà pour rassurer Saint-Germain-des-Prés. Et d’enfoncer le clou en stigmatisant les tricheries électorales en Russie. Ah bon ? Les primaires au PS ou à l’UMP, c’était de la guerre en dentelles ? Sans oublier l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2002… On pourrait même rappeler la réélection pour la moins contestée du jeune Bush, en 2004. Mais, histoire de complaire aux exigences sociétales de l’hyper-classe française, François Hollande en a remis une autre couche sur le sort des Pussy Riot, sorte de Femen locales, et de faire les gros yeux quant aux velléités de la Sainte Russie « d’interdire la propagande homosexuelle »

Ce numéro de comique n’ayant évidemment fait rire personne, François Hollande a fini par entrer dans le vif du sujet : les contrats que quémandaient les patrons qu’il avait emmenés dans ses bagages et la Syrie. Pour les premiers, ce n’était pas forcément gagné et ça l’est sûrement moins aujourd’hui : on ne mord pas la main qui tient le stylo sur le chéquier. Quant à la seconde, notre Président normal ne paraît pas plus à l’aise. Disputant la palme de l’atlantisme à son prédécesseur, il va lui être délicat de faire avaler à Vladimir Poutine qu’il ne porte que la seule voix de la France et de l’Europe, surtout en exigeant des demandes que la Russie ne veut ou même ne peut satisfaire, soit l’éviction définitive du président syrien Bachar Al Assad, pour préalable à d’éventuelles négociations à venir.

Cela, la Russie ne peut l’accepter, pas plus la Chine que l’Iran, pays ne comprenant pas bien pourquoi ils devraient baisser culotte devant des USA étant en train de déstabiliser Proche et Moyen-Orient. En la circonstance, Bachar Al Assad, s’il fait partie du problème, est aussi partie prenante de la solution. Qui devra être finement négociée tout en ne froissant pas la Turquie et en évitant trop de frictions entre chiites, chrétiens et sunnites. Bref, cela s’appelle de la politique. Ce que manifestement, on n’enseigne pas forcément à l’ENA.

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vendredi, 01 mars 2013

Stéphane Hessel : à Médrano plutôt qu’au Panthéon !

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Nicolas Gauthier

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Saint Hessel est mort. Vive Stéphane ! Danube bleu de la pensée, phare indépassable en matière de vers de mirliton, et dont le célèbre Indignez-vous ! a bien failli faire détrôner Vincent Delerm dans la catégorie librairies de centre-villes friqués, tenues par des ébouriffés, redoublants en fac de lettres, à destination d’étudiants boutonneux à la recherche d’une première gorgée de bière ou d’un semblant de rébellion.

Bref, Stéphane Hessel n’est plus. Et Libération de ce 28 février d’en faire tout un fromage sur 30 pages. Il était « indigné » ; certes. Mais à peu près autant que les deux croulants du Muppet Show, Waldorf et Statler.

Stéphane Hessel résistait donc. À tout, hormis l’air du temps. Il avait choisi le camp du « Bien » contre celui du « Mal » : c’était un juste. Il avait résisté, à un peu près autant qu’un François Mitterrand et guère plus qu’un Eugène Deloncle. Il avait été déporté et s’était évadé. Tout comme le premier, mais pas flingué comme le second, sous les balles gestapistes. Peu importe… c’était un « Juste ».

Stéphane Hessel, plus célèbre inconnu de France, juste avant son best-seller plus haut évoqué, était donc surtout connu de sa concierge et de son proche voisinage.

Stéphane Hessel avait un logiciel de prêt-à-penser fort bien rodé. Il était pour les faibles contre les forts. Et racontait ses guerres passées, un peu comme ces anciens combattants qui n’en finissent plus de ruiner l’ambiance des fins de banquets.

Seule note discordante dans la Symphonie fantastique de Libération, le discret petit coup de flute de Ronny Brauman, stigmatisant chez lui une « vision du monde partagée entre victimes et oppresseurs ». Et l’ancien président de Médecins sans frontières de rappeler : « J’avais du mal à trouver des accords profonds avec ses derniers engagements. Et notamment avec la façon dont il envisageait le monde, comme marqué de droits auxquels il fallait impérativement accéder… »

Voilà un homme qui parle d’or. Parce qu’assimiler la « lutte » pour les sans-papiers à la Résistance, voilà qui a dû se faire retourner nombre de maquisards autrement plus crédibles dans leurs tombes, nos bastions de francs-tireurs n’ayant jamais été que de saines résistances xénophobes contre l’envahisseur d’alors. Idem pour la cause palestinienne, mais que Stéphane Hessel, en perpétuel ahuri, a toujours résumée à la lutte du sempiternel opprimé contre l’éternel oppresseur, alors qu’il ne s’agit jamais que d’une lutte de libération nationale ; un peu à la manière des Serbes de Yougoslavie qui, pourtant oppresseurs vis-à-vis des opprimés bosniaques et kosovars, ne faisaient jamais que revendiquer leur droit à la souveraineté sur la mère patrie. Une véritable résistance, celle-là.

Au fait, il paraît que des voix se lèveraient afin que la dépouille du grand homme soit transférée au Panthéon. Médrano ou Bouglione nous sembleraient être des sépultures autrement plus indiquées.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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jeudi, 28 février 2013

Les eurosceptiques ne sont que des salauds de pauvres !

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Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire cliquez ici

Un homme politique peut mentir un temps, mais pas tout le temps. À quelques-uns, mais pas à tout le monde non plus. Et il est un fait que ceux qui ont « fait » l’Europe nous ont menti au-delà du raisonnable. La preuve, c’est que ça finit même par se voir.

Ainsi, ce sondage du 14 février dernier, commandé par l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et dont les résultats n’ont été que très chichement répercutés par les médias, à l’exception du Parisien, quelques jours plus tard.

Résultats : quand, en 2003, 61 % des Français considéraient encore l’Europe « comme une source d’espoir », ils ne sont plus que 38 % à le penser aujourd’hui, alors que 37 % la tiennent pour « source de crainte ». Du point de vue de l’efficacité des instances européennes, le verdict est plus cruel encore : 0 % des sondés la jugent « très efficace », 25 % « assez efficace », 56 % « peu efficace » et 19 % « pas efficace du tout ».

Évidemment, comme toujours, les commentateurs y vont… de leurs commentaires. Insistant bien sur le fait que les « eurosceptiques » ne sont jamais rien d’autre que des « salauds de pauvres », « ouvriers, employés aux revenus modestes, ruraux ». Bref, des cons, alors que les thuriféraires de la construction européenne seraient, eux des « cadres, seniors, urbains et hauts revenus »… Un tel racisme de classe, si crânement assumé, est décidément à dégueuler.

Mais, sans sacraliser on ne sait quel « bon sens populaire », le « peuple » ayant tout autant le droit de se tromper que des « élites » auto-proclamées faisant mine de le représenter, il n’est pas incongru de constater qu’il y aurait comme conjonction entre le ressenti de la France « d’en bas » et certaines analyses dissidentes de celle « d’en haut ».

Car c’est une Europe concoctée dans les dos de tous qui se mijote depuis tant d’années. Dirigée par des technocrates dépourvus de la plus élémentaire légitimité démocratique. Et dont le droit par eux pondu prime sur le nôtre. On nous aura donc vendu une Europe protectrice et source de mille futures félicités, alors que le machin se trouve de longue date ouvert aux quatre vents. D’autres encore nous ont refourgué une Europe politique, ce que le général de Gaulle voulait, lui, et c’est justement parce qu’il l’appelait de ses vœux qu’il refusa que l’Angleterre y entre.

Éternelle joute entre la thalassocratie, l’empire des mers, celui des Anglo-Saxons, et la tellurocratie, celui de notre Vieux continent. De Louis XIV à Napoléon, en passant même par Hitler et les califats ottomans, toute velléité « d’Europe puissance », aura été étouffée dans l’œuf.

Naguère, peu nombreux étaient les Français à ne pas s’en rendre compte. Maintenant, il semblerait que l’évidence s’impose à tout un chacun. Trop tard ? Peut-être… Ou peut-être pas, tout en sachant qu’en politique, l’expression « trop tard » peut parfois avoir valeur d’épitaphe.

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Le matraquage des automobilistes va s'accélérer...

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De nouveaux radars embarqués... sus aux automobilistes!

Installés à bord d'un véhicule banalisé, ils viseront les grands excès de vitesse.

L’info. C’est la nouvelle arme anti-chauffard des pouvoirs publics. Les radars mobiles de nouvelle génération, destinés à lutter contre les grands excès de vitesse, vont entrer en vigueur à partir du 15 mars dans une vingtaine de départements. Particularité de ces nouveaux modèles : ils sont invisibles et quasiment indétectables.

La nouveauté. Ces nouveaux radars embarqués à bord d'un véhicule banalisé qui se mêle à la circulation seront capables de photographier, sans flash et en roulant, tous les véhicules en grand excès de vitesse. Ils ont vocation à remplacer progressivement les radars ancienne génération déployés entre 2004 et 2005.

Traquer les chauffards. Depuis 2003, les radars automatiques ont contribué à une baisse des vitesses moyennes de plus de 10 km/h. "Cela représente 45 à 50% de morts en moins à cause de la vitesse. Mais certaines personnes n'ont pas évolué autant que la plupart des usagers, donc on est là pour cibler cette population", argumente Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière.

"Il reste une minorité de gens qui ne respectent les limitations que là où il y a un radar fixe. Ce système est là pour leur rappeler qu'il faut respecter les vitesses partout et pas uniquement là où c'est signalé", ajoute-t-il. La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès.

Une subtilité. Sur ce nouveau dispositif, l'antenne radar est cachée derrière la plaque d'immatriculation du véhicule, conduit par deux officiers qui seront malgré tout identifiables puisqu'en uniforme. La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les anciens radars, seuls les grands excès de vitesse seront détectés.

Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10%) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10%).

300 véhicules équipés sur trois ans. Les premières verbalisations commenceront le 15 mars mais dans un premier temps, seuls les véhicules qui doublent la voiture banalisée seront contrôlés. A l'été, les voitures contrôleront également la vitesse des véhicules roulant en sens inverse. Au total, 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars devraient être déployés d'ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.

Source Europe 1, via Parti de la France cliquez là

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mardi, 26 février 2013

Revue de presse : L'Italie submergée par une vague populiste...

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Source le Nouvel Observateur cliquez ici

Submergée par la vague populiste, voilà l’Italie telle qu’elle se présente d’après les résultats du dépouillement au Sénat. Les voix des berlusconiens et des « grillini » - les partisans de l'ancien comique Beppe Grillo - atteignent ensemble plus de 50% des suffrages. Ils prônent l’un et l’autre la sortie de l’euro. Il faudra bien sûr attendre les résultats de la Chambre pour avoir une idée définitive mais on devine d’ores et déjà que la situation italienne ne pourra qu’être jugée inquiétante par le reste de l’Europe.

Le pays a vécu un moment de temps suspendu, lundi vers 16 heures 30, lorsque le dépouillement des bulletins de vote a fait émerger avec une certitude de plus en plus claire que le Movimento5Stelle du comique Beppe Grillo se situait autour de 25%, et qu’il représentait donc un électeur sur quatre au moins au Sénat.

Dans la ville de Rome, tout semblait immobile dans cet après midi pluvieux et froid, comme pour un match de foot. Même si de nombreux Romains s’étaient rendus compte depuis déjà deux semaines que les tendances annoncées par les sondages (la victoire du centre-gauche) commençait à changer de direction.

Les leçons de cette élection ont été vite tirées par la bourse de Milan qui avait grimpé de 3,6% en début d’après midi avec la victoire annoncée du centre gauche et qui plongeait à moins 0,7% vers 17 heures, tandis que le « spread » des bons du Trésor italien avec les bons allemands passait de 261 à 275.

Les trois leçons du scrutin

Mais il y a d’autres leçons. Et d’abord l’échec des sondeurs qui avaient tous prédit une indéniable victoire du centre gauche, en sous-évaluant la récupération opérée par Silvio Berlusconi à travers une campagne sans scrupules et en sous-estimant l’attraction exercée par Grillo, un vote pas facile à avouer, exactement comme le vote pour Le Pen en France.

Deuxième leçon : l’échec des partis traditionnels avec des électeurs qui expriment désormais une haine viscérale pour la partitocratie. Une haine qui a favorisé d’abord l’habile Cavaliere qui a toujours l’art de se présenter comme un éternel outsider et n’a jamais hésité à ce titre à faire des promesses insensées comme le remboursement immédiat des sommes versées en 2012 au titre de l’IMU, l’impôt sur la résidence principale.

Sans penser un instant aux problèmes d’équilibre budgétaire.

La troisième leçon : avec le score faible de Mario Monti – autour de 10% - il se confirme que les démocraties occidentales sont de plus en plus bipolaires et que le centre a du mal à exister, en Italie comme ailleurs.

Un gouvernement compliqué à former

Les conséquences ? Dans l’immédiat une situation pour le moins complexe pour la formation du gouvernement, étant bien entendu qu’il sera impossible de faire un gouvernement de centre gauche; ni un gouvernement des « populistes », car Grillo n’est pas intéressé par une implication directe dans la politique; ni un gouvernement d’union nationale.

Certains observateurs se demandaient en fin d’après midi s’il ne faudrait pas aller voter à nouveau dans les prochains mois . Comme en Grèce lors des dernières législatives. Oui, l’Italie risque de se rapprocher de plus en plus dangereusement de la Grèce, et pas seulement pour des raisons d’instabilité politique.

Marcelle Padovani - correspondante à Rome pour le "Nouvel Observateur"

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lundi, 25 février 2013

Revue de presse. Ouest-France censure : le magazine "Bretons" retiré des kiosques

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Yann Goap (depuis la Bretagne)

Le numéro de Février du magazine Bretons, qui comportait une manchette "autonomiste" en une, a été retiré des kiosques. Pour la CFDT d'Ouest-France, il s'agit d'un acte de censure.

Depuis des lustres le jacobinisme triomphe en France, suite à un fâcheux quiproquo datant du 13 juillet 1793 lorsque les courageux girondins s’enfuirent à toutes jambes devant les montagnards de Vernay à la « bataille » de Pacy-sur-Eure, qui ne fit aucun mort. De nos jours ce centralisme est très légèrement écorné par un pseudo-régionalisme qui fait rigoler toute l’Europe très en avance sur ce point.

À l’Ouest, rien de nouveau : la Bretagne s’est depuis longtemps endormie dans la quiétude de l’annexion française de 1532, c’est vous dire. De temps en temps, d’un côté comme de l’autre quelques exaltés frémissent en évoquant l’indépendance, l’autonomie et autre rêverie celtique, puis l’on revient aux choses sérieuses, à savoir les fins de mois à assurer. Les Bretons sont contents, leur « fest-noz » est classé patrimoine de l’Humanité, il n’y a jamais eu autant de sonneurs et de cercles celtiques, tout le monde trouve sympa la celtitude, les Parisiens connaissent le festival des Vieilles Charrues, la langue bretonne se meurt au milieu de mille soupirs de compassion.

MAIS ! Faut pas pousser trop loin, le feu couve, la braise de Breizh rougeoie. Le mensuel Bretons, société, culture, politique, économie, branché et de bon ton affiche à sa une de février 2013 « un résultat surprenant : 18% des Bretons pour l’indépendance ! » Le sondage est commenté, entre autres, par Romain Pasquier, en couverture, talentueux chercheur en gouvernance régionale et décentralisation, habitué des médias et des séminaires internationaux. On commence à en parler sur le Net mais l’Affaire débute avec la disparition des étalages de la revue en question…

Explication officielle de son directeur : des malfaçons l’ont contraint à retirer les exemplaires (tirage 10 000 ex.) précipitamment pour les remplacer par un nouveau tirage de qualité. Ben non, c’est pas vrai, hou, le menteur ! Parce que de suite il y a le buzz sur Internet. Vous pensez : un magazine qui titre sur l’indépendance et qui s’évapore dans la brume ouest-francienne… Mais Merlin intervient, le magazine reparaît en kiosque… avec une légère différence pour l’œil du lecteur averti. Toujours le beau gosse en couverture, mais le titre est devenu « 69% des Bretons ignorent leur histoire »… Ce qui est exact. D’autant qu’on leur cache la chose avec soin dans l’éducation « nationale ».

Alors un petit peu d’histoire locale pour comprendre. L’Ouest de la France est entre les pages du quotidien Ouest-France, premier de France avec un tirage qui tutoie parfois le million d’exemplaires. C’est la face émergée d’un empire de presse qui a fait main basse sur toutes les « petites » parutions régionales : 4 journaux régionaux, 58 parutions diverses, une maison d’édition puissante « Edilarge », etc. (avec, tout de même, un déficit du journal O-F de 5 millions en 2012 !) ET 30% de participation du magazine Bretons. À la tête François-Régis Hutin, sa famille, ses amis regroupés dans l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste, qui est une association française de type loi 1901, fondée en avril 1990, qui chapeaute le groupe Ouest-France (cliquez ici).

Sans rire, Hutin a fait adopter une charte de déontologie intitulée « Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner ». Serait-ce lui qui, avalant de travers son hostie en lisant le titre autonomiste, a fait retirer, dans les deux sens du terme, la revue blasphématoire ? Pour la CFDT d’Ouest-France, pas de doute, il s’agit “d’un acte de censure inadmissible de la part du patron d’un journal qui ne cesse de plaider pour la liberté d’informer”. Dans un tract, publié mardi 29 janvier et dont des extraits sont relayés par le site du Mensuel de Rennes, le syndicat dénonce le retrait de la vente du magazine Bretons et pointe un doigt accusateur sur François-Régis Hutin, démocrate-chrétien humaniste sourcilleux propre sur lui.

À Paris, on s’en fout, ce n’est qu’une anecdote de bouseux, mais en Bretagne, il y a une censure. Personne ne peut s’en prendre à la toute-puissance du groupe monopolistique. Il y en a qui ont essayé, personne n’en a jamais rien su, vu que ce n’était pas dans le journal.

Source Contrepoints cliquez ici,

via Alsace d'abord cliquez là

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dimanche, 24 février 2013

Revue de presse : Beppe Grillo, le comique qui pourrait devenir le troisième homme des élections italiennes...

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Juliana Prtoric

FranceTVinfo cliquez ici

Il ne fait plus vraiment rire. Avec 18 à 20% d'intentions de vote aux législatives italiennes des 24 et 25 février, l'humoriste Beppe Grillo et son parti Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 étoiles, "M5S") ne manquent pas de légitimité. Ils ont bouclé leur campagne vendredi soir en rassemblant "800 000 personnes", selon les organisateurs, dans le centre de Rome.

Comique, blogueur, acteur, grande gueule, Grillo, 64 ans, est un homme politique hors du commun. Qu’on le traite de démagogue ou qu’on le suive d’un meeting à l’autre, ce Coluche transalpin ne laisse personne indifférent. Comment un politicien amateur réussit-il à conquérir autant d'Italiens ? Francetv info s’est penché sur la question.

Parce que les Italiens se méfient de la classe politique

Un technocrate - Mario Monti - qui imposait des mesures d'austérité impopulaires, un ancien Premier ministre - Silvio Berlusconi - entaché de scandales, une gauche qui n'inspire pas confiance… Facile, pour Beppe Grillo, d'être un bon élève face à une telle concurrence. "Cette percée, selon la presse italienne, prouve que l'homme serait le grand bénéficiaire d'une défiance ambiante des citoyens à l'égard de la politique", analyse Courrier international, qui cite l’éditorialiste Eugenio Scalfari dans L’Espresso : "Il surfe sur la vague de l’antipolitique, lance ses hurlements rauques et ses insultes contre l'Etat, contre les partis, contre le Parlement, contre le président de la République."

Pour Giuliano Santoro, journaliste et auteur de l'ouvrage Un Grillo qualunque ("Un Grillo quelconque"), contacté par francetv info, le succès du Movimento 5 Stelle tient au personnage de Beppe Grillo et non au programme du parti : "J'oserais même avancer que la plupart des gens ne savent pas quel est le programme politique de son parti."

Et si son programme existe bel et bien, il ne propose que des mesures qui trouvent un écho favorable : créer un revenu minimum pour les chômeurs, abolir la taxe immobilière créée par Monti, éliminer les "privilèges" de la classe politique, sortir de l'euro… sans pour autant détailler leur financement. Pas question de ressembler à ses adversaires politiques et de déplaire au peuple.

Parce que son populisme dépasse le clivage droite-gauche

Devinette : quelle phrase Beppe Grillo n'a-t-il pas prononcée ? (Les liens ci-dessous sont en italien.)

- "Donner la nationalité italienne à ceux qui sont nés dans le pays, sans que leurs parents aient une nationalité italienne, n'a aucun sens."

- "L'immigration, c'est une bombe à retardement."

- "[Les Français] vont bombarder les Touaregs et les musulmans pour aider un gouvernement né d’un coup d’Etat au Mali, un pays riche en uranium et en or. Ils sont impérialistes. Et nous sommes contre tout type de guerre."

Réponse : il est l'auteur des trois phrases, alors que son côté contestataire le fait passer le plus souvent pour un candidat de l'extrême gauche, comme ici dans Paris Match. "D'un côté il se positionne à l'extrême gauche, défendant un discours anti-impérialiste, anti-establishment et pacifiste, explique Giuliano Santoro. De l’autre, il s'attaque à l'immigration. On observe aussi que son discours change en fonction de la région où il le prononce."

Certains éléments de langage restent constants : sa critique de la "caste" politique au pouvoir et son positionnement proche des gens. Son discours repose sur une logique populiste, explique Gianluca Giansante, conseiller en communication et auteur de Le parole sono importanti ("Les mots sont importants") joint par francetv info : "C'est toujours nous, le peuple, contre eux, les hommes politiques." A cette accusation, Grillo répond vertement : "Ils disent que je suis populiste ? Je m’en branle !", rapporte Libération.

Parce qu’il excelle en communication sur le web

Au début, il y avait un blog. Créé un 2004, beppegrillo.it (lien en italien) est vite devenu le blog le plus visité en Italie et l'un des plus consultés dans le monde, selon le magazine Time (lien en anglais). Aujourd'hui, Grillo développe aussi ses points de vue sur les réseaux sociaux : il compte plus de 903 000 abonnés sur Twitter et plus d’un million sur Facebook (liens en italien). Il lance régulièrement sur le web des appels à manifester ou à assister à ses meetings.

Derrière cette stratégie 2.0 se cache Gianroberto Casaleggio, propriétaire d’une agence de marketing sur internet. Dans ce pays où le pouvoir politique passe par les médias traditionnels, Casaleggio a su trouver une brèche. "Sans internet, Beppe et moi n'aurions pu rien faire", a-t-il avoué au Guardian (lien en anglais), parlant d'une "nouvelle démocratie où la relation est directe entre élus et électeurs".

Ce n'est pas l'avis de Giuliano Santoro. Pour lui, "Grillo utilise internet comme il utiliserait la télévision, dans la logique d’une communication verticale. Il ne répond pas aux commentaires ou aux critiques. Et s'il n'apparaît pas sur les plateaux télévisés, c’est surtout parce qu’il n’a pas envie de discuter. Il n’a aucun problème avec les caméras quand c'est lui qui mène le jeu."

Parce qu’il utilise un langage simple

Quand il a créé la journée nationale de contestation en Italie, il l’a surnommée "Vaffanculo Day" (la "journée va-te-faire-foutre"). Il a traité le secrétaire national du Parti démocrate de "zombie" et de "cadavre", le président de la République de "dépouille" et Silvio Berlusconi de "nain psychopathe", relate La Repubblica dans un article traduit par Courrier international.

"Il utilise la blague et l'ironie comme une arme politique. Ce n'est pas une nouveauté : en France, on avait Coluche, au Brésil en 2010 il y avait le clown Tiririca, élu à la Chambre des députés, explique le conseiller en communication Gianluca Giansante. Ses blagues ont pour objectif de faire perdre leur crédibilité à ses adversaires politiques."

De même, son langage familier - et parfois grossier - le rend plus proche du grand public. "Les Italiens aiment les termes simples qui les rassurent, ironise Giuliano Santoro. Le langage que les hommes politiques utilisent d’habitude, 'il politichese', est un jargon très soutenu mais difficile à comprendre, qui ne parle pas du tout aux gens. Comme Berlusconi, Grillo utilise un langage simple qui s'adresse à un vaste public : riches, pauvres, jeunes, âgés, diplômés ou non."

Parce qu'il ne se présente pas lui-même

"Nous ouvrirons le Parlement comme on ouvre une boîte de thon", proclame Beppe Grillo (lien en italien). Mais sans compter lui-même y entrer. L'humoriste dit servir une cause plus qu'un destin personnel et promeut d'autres candidats. La cause, c'est de "faire entrer le peuple au Parlement". Le peuple se trouve dans son Movimento, évolution du mouvement des Amis de Beppe Grillo, qui avait présenté des listes "citoyennes" aux élections de 2008.

Les futurs députés ont été élus en ligne par les adhérents du mouvement en décembre. Tous ceux qui s’étaient déjà présentés aux élections municipales ou régionales ont pu se porter candidats, à condition qu’ils n'aient pas été condamnés, ne soient pas inscrits dans un autre parti et qu’ils soient domiciliés dans la circonscription où ils sont candidats. Parmi les têtes de liste recensées sur le blog de Grillo, des cadres, des étudiants et une chômeuse, avec plus de femmes que d'hommes (17 sur 31 candidats).

Encore un point fort de sa communication : ces futurs députés ne semblent pas courir après l'argent. Sur le site du Movimento 5 Stelle, une bannière précise : "Nous ne touchons pas d’argent public." Dans le Guardian (en anglais), le conseiller web Gianroberto Casaleggio va plus loin : "Nos députés toucheront 5 000 euros par mois et rendront le reste", sachant que les parlementaires italiens touchent plus de 11 000 euros brut mensuels. Dans un pays gangrené par la crise et par la corruption, cette promesse fait mouche. 

Sur les élections italiennes : lire Lionel Baland cliquez là

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samedi, 23 février 2013

Maurice contre Arnaud : un duel de Titans...

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Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire cliquez ici

Bon, ça twiste couillu entre les deux rives de l’Atlantique. D’un côté, Arnaud Montebourg, qui a un nom de mousquetaire. Et de l’autre, Maurice Taylor – riche comme tout tailleur se respectant un tant soi peu, rappelait Dominique Jamet, il y a peu –, mais dont le prénom fleurerait plutôt celui du cégétiste alcoolique et gréviculteur.

« Si les Ricains n’étaient pas là, nous serions tous en Germanie », chantait naguère Michel Sardou, philosophe de droite bien connu et que le monde entier nous envie. Mais le débarquement de Maurice dans l’usine Goodyear d’Amiens ayant avorté – pas comme celui de Rochambeau et La Fayette –, nous serions toujours occupés par la Cégétie, foi de Maurice…

Sans blaguer, tout cela ne serait pas bien sérieux, si n’était en jeu le sort de centaines d’ouvriers, cégétistes ou non. Car entre Maurice et Arnaud, les noms d’oiseaux continuent de voler au ras des taupinières. L’un assure à l’autre qu’il est « extrémiste » et l’autre répond à l’un que « c’est celui qui le dit qui l’est »… Appelés à leur corps défendant, les experts de Davos, sorte de bidule mondialiste se réunissant une fois l’an, juste histoire de dire que les riches ne sont pas encore assez riches, alors que les pauvres, compétitivité oblige, devraient l’être plus encore. Même si la montée du syndicalisme chinois pourrait bientôt leur faire comprendre que les esclaves du premier atelier au monde commencent, eux aussi, à se rebeller. Tout comme ils devraient aussi se rendre compte que les belles théories néolibérales nous annonçant Paradis sur Terre, comme hier les marxistes-léninistes, commencent à connaître aujourd’hui un brin de mou dans la corde à nœuds.

Alors, dans cette histoire qui dit vrai et qui dit faux ?

Les « experts » de Davos auraient plutôt tendance à louer la puissance de travail de nos bras gaulois. C’est bien gentil, en admettant qu’on ne sait quel conclave discret puisse s’arroger de noter la France. À ceux-là, comme à notre pote Maurice, on rétorquera que les USA sont une des nations les plus syndiquées de la planète. Et que, même à Hollywood, vitrine du gendarme du monde, les techniciens du Septième art sont d’une telle souplesse que nombre de cinéastes américains préfèrent encore tourner au Canada ou en France, là où nos artisans cégétistes font, à leurs collègues américains comparés, figure de fées des plateaux.

Alors qu’Arnaud Montebourg est dans son rôle (le serait même un peu plus en ralliant le Front national, s’il allait jusqu’au bout des idées qu’il prétend défendre), Maurice Taylor est finalement dans le sien, et pas seulement dans celui du prédateur, lorsqu’il affirme : « J’aime la France. C’est juste que vos politiciens sont un peu comme les nôtres. Ils ne savent pas dire la vérité… »

Et cette vérité consisterait peut-être à rappeler, tel que l’assénait en privé François Mitterrand, dès 1987 : « Nous sommes en guerre contre les États-Unis, le problème c’est que personne ne s’en rend compte… » Propos confirmés à l’auteur de ces lignes par Roland Dumas : « C’est une idée qu’il avait. Mais en même temps, il était très respectueux de l’Alliance. Cela n’allait pas jusqu’à un climat de guerre… »

En gros, tout est dit. Certains osent dire la vérité. Mais jamais trop fort…

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La manipulation idéologique jusque dans Plus Belle La Vie...

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Source cliquez ici,

via Le Blog de Thomas Joly cliquez là

L’historien Jean-Yves Le Naour a publié un ouvrage sur le téléfilm de France 3, Plus Belle La Vie, intitulé « Plus belle la vie : la boîte à idées », qui est sorti le 13 février. Fasciné, l’intello bienpensant est à deux doigts de l’érection en découvrant que les fictions populaires françaises contiennent la même idéologie progressiste que l’art élitiste parisien.

Quel est le point commun entre une série télévisée bas de gamme pour ménagère de moins de 50 ans provinciale et le vernissage d’une galerie d’art contemporain parisienne ? On nous explique dans les deux cas comme il est formidable, égalitaire et tolérant de permettre aux homosexuels de se marier et d’avoir des enfants. On nous explique dans les deux cas que les jeunes « racailles de banlieue » sont en fait des victimes du racisme des Français.

Bref, l’art subventionné français partage la même bienpensance, qu’il soit populaire ou élitiste !

C’est ce que vient de découvrir Jean-Yves Le Naour, qui dans son mépris parisianiste pensait sans doute qu’une émission pour le peuple était forcément truffée de références à Johnny et de blagues homophobes. " J’ai découvert que, loin d’être aussi politiquement correcte que le prétendent ses détracteurs, « Plus belle la vie » est une série relativement audacieuse pour la production nationale" , explique ainsi le chercheur (également subventionné). On sent d’ailleurs dans cette phrase toute la condescendance d’un homme qui méprisera toujours la série mais qui lui accorde désormais un bon de bonne moralité. Puis sur le fond, quelle phrase idiote : peut on être plus politiquement correct qu’en défendant le mariage homo ?

« On y voit des jeunes filles avorter, des homosexuels en veux-tu en voilà, une apologie de l’amour libre et du métissage, des plaidoiries pour les sans-papiers, etc. Même la question de l’islam, minée par la propension des fondamentalistes à parler au nom de tous les musulmans et à jeter l’anathème à tout ce qui ne correspond pas à la vulgate rigoriste, est abordée dans le feuilleton. Au centre du récit, on trouve le vivre-ensemble, le rejet du communautarisme, la promotion de ce que l’on appelle la « diversité », et ce n’est pas un hasard si la plupart des couples de « Plus belle la vie » sont mixtes. Les scénaristes ont même poussé la perversion démocratique jusqu’à faire tomber amoureux un flic raciste et une policière beurette. »

Tout est dit dans cette analyse béate quant à la nature de Plus Belle La Vie, qui n’est rien d’autre qu’un outil de propagande destiné aux classes « inférieures » qui n’ont pas l’intelligence pour accéder à la subtilité des artistes indépendants, afin que ces dernières comprennent quand même que la droite (la patrie, les frontières, l’ordre, la religion…) c’est le mal. Les poncifs idiots de la doxa de gôche, l’idéologie répugnante des enfants de 68ards sont bien distillés via la société du spectacle à absolument toutes les couches de la société. Voilà Le Naour rassuré !

Il n’y a bien que lui pour croire que c’est une surprise : s’il regardait un peu plus les médias de masse, il se rendrait compte que de Christophe Dechavanne à Jean-Marc Morandini, en passant par Miss France et toutes les émissions de téléréalité, l’idéologie distillée aux « beaufs provinciaux » qu’il exècre, est pourtant exactement la même que celle qu’il reçoit sur Arte ou dans Technikart. Les Michael Youn, les Shy’m, les Elie Semoun et autres vedettes de la TNT qui plaisent tant à la populace, défendent avec autant de conviction (et de résonance) le mariage pour tous les homosexuels et l’homoparentalité pour tous, que les Torreton, Thomas Fersen, Anaïs et autres La Grande Sophie, qui fascinent nos bobos.

Au final, Plus belle la vie est le versant populaire et provincial du grand journal (d’ailleurs les deux émissions sont diffusées à la même heure) : l’idée est, sous couvert de divertissement, de servir l’idéologie ambiante et de dénoncer le politiquement incorrect de ces ordures de réacs et de cathos !

De PBLV à Tracks, la propagande libérale-libertaire ne fait pas de discrimination sociale !

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vendredi, 22 février 2013

LA FIN DU PCF...

pcf.pngPatrick Gofman
 
SURPRISE pour les délégués au XXXVIe congrès du Parti dit communiste dit français, le 7 février 2013 à Aubervilliers (93) : des drapeaux arc-en-ciel (homosexuels – si Jeannette Vermeersch voyait ça…), mais plus de faucille ! Plus de marteau ! Ces beaux outils ont été mis à la casse par la direction, une nuit sans lune, sans consulter personne. Et ça, c'est encore du stalinisme bien sanglant, bien abject…

N'en demandez pas plus. « La fin du PCF » est annoncée dix ans plus tôt (2002-2003) par la revue "Communisme" n° 72/73. Et par quels experts ! Stéphane Courtois, directeur du "Livre noir du communisme" (100 millions de morts), note « l'effondrement communiste » sous l'étiage électoral de 1932. Puis Anicet Le Pors, ancien ministre PCF de la Fonction publique (1981-84), remarque que « le PC ne produit plus aucune idée ». Et se fait hegelien – « Tout ce qui naît est digne de périr » – pour philosopher : « C'est dramatique. Tout ça n'existe plus. Non seulement ça n'existe plus mais il faut que des choses meurent pour que d'autres vivent. »

C'est l'époque où j'ai croisé Le Pors : il arrivait à une réunion souverainiste dans une crypte (!) de Paris XIIIe (où il est né en 1931), et me voyant crier "Le Libre Journal" de Serge de Beketch à la porte, il a tenu à me serrer la main ; à ma vive surprise. C'est aussi l'époque (25 février 2003) où "Le Parisien" affirme que la revue du PCF "Économie et politique" aurait « bénéficié de rentrées douteuses en1990 et 1991 » (240 000 € versés par de grandes entreprises publiques) en règlement de « factures fictives ».

Ben quoi ? L'or de Moscou s'est tari. Le PCF n'est plus communiste, mais demeure un parti de larbins. Les pourboires de grandes entreprises, publiques et privées, lui sont indispensables. Les petits cadeaux de Lagardère, marchand de canons, ne sont pas dédaignés. Dès 2001, 20 % du capital de "l'Humanité" sont aux mains du Capital. C'est l'année où je me vois expulsé violemment de la fête de "l'Huma", dans la compagnie honorifique de Louis Dalmas et "Balkans-infos", pour faire place au patronat (Medef) et à… Coca-Cola !

Le 23 mai 2001, j'explique dans "Minute" « Pourquoi et comment, sans le savoir, vous renflouez "l'Huma" ». Oui, vous : vous la financez en tant que contribuable, quand l'État lui remet une dette de 13 millions de francs (MF). Si vous avez un livret de Caisse d'épargne (5 MF), si vous êtes actionnaire de TF1 (8 MF) ou Hachette (8 MF), vous serez heureux de savoir que ces entreprises, sans vous consulter, confient vos picaillons aux… pourfendeurs du capitalisme ?

Aux nouveaux laquais du capitalisme, bien sûr ! Leur employeur soviétique les a licenciés de fait en décédant, et ils ont couru à la botte du Capital. À sa table de bridge, ils sont le mort.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Venez nombreux au

Pot des Amis de RIVAROL

le 2 mars de 14h à 19h

à l'Espace Dubail,

(18 passage Dubail, 75010 Paris)

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mardi, 19 février 2013

Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris ? Au secours !

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Nicolas Gauthier

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Il doit y avoir un micro-climat sur Paris, féminisation de la société oblige. Après le départ annoncé de Bertrand Delanoë, ex-Notre Dame de Paris – profitons d’une dernière blague à la Laurent Gerra, avant que ce type de saillie ne nous envoie aux galères –, sont sur les rangs : Anne Hidalgo, Rachida Dati, Cécile Duflot et, désormais, Nathalie Kosciusko-Morizet, dite « NKM », tel qu’on disait naguère « DSK » pour Dominique Strauss-Kahn. Cette affaire ne sent qu’à moitié la testostérone. Parce que DSK, lui au moins…

Nathalie Kosciusko-Morizet serait « la » candidate de droite. Sandec ? La candidate du parti gaulliste, qui plus est. Ben voyons.

Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est une sorte de droite 2.0. Pour laquelle l’économie de marché, devenue société de marché, est devenue horizon indépassable du goulag fleuri de demain, avec mondialisation à la Jacques Attali, sachant que la nation n’est juste bonne que pour les pauvres et les cons, le cumul des mandats étant en l’occurrence envisageable.

Nathalie Kosciusko-Morizet, dinde de droite se voulant branchée, n’a d’autre idéal que celui consistant à se faire adouber par des buses de gauche, aux yeux desquels elle sera toujours assez tartignole, mais jamais assez de gauche.

Nathalie Kosciusko-Morizet, sorte de Roselyne Bachelot avec trente ans de moins et pas encore vingt kilos de trop, estime que le post-gaullisme consiste à tortiller du valseur à la Gay Pride, à pédaler en Vélib dans le Marais, entre deux bars à tapettes ; pardon, à tapas.

Nathalie Kosciusko-Morizet a un frère qui a réussi dans les nouvelles technologies. Internet, c’est branché ; c’est obamesque. Yes, elle aussi, She Can !

Nathalie Kosciusko-Morizet a une angoisse : le Front national. Pour elle, c’est le danger, le péril à abattre. La délinquance, le chômage, l’immigration et la désindustrialisation de masse ne participent que d’un « repli frileux » et d’une « peur de l’autre » conjuguées.

Nathalie Kosciusko-Morizet a un problème : le peuple des électeurs ; le peuple, pour aller court. Car dans le registre concours de beauté, genre miss UMP qui veut la paix dans le monde, elle ne sera jamais aussi performante qu’une Anne Hidalgo, avec son passé de réfugiés républicains espagnols plus ou moins fantasmé. Mais l’héritière putative de Bertrand Delanoë n’en est pas à ça près, ayant affirmé que « L’histoire a du sens, vous savez. Le Front national n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain. C’est un parti qui a lutté contre la République. C’est un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis. » Pas de chance biquette, le FN n’a vu le jour qu’en… 1972.

Nathalie Kosciusko-Morizet a donc du mal à rivaliser en la matière, avec son petit livre tout mignon, Le Front antinational, qui aurait pu être publié dans Tomtom et Nana et dont les analyses sont si pertinentes, qu’à elle comparée, Caroline Fourest pourrait se faire passer pour Zeev Sternell.

Nathalie Kosciusko-Morizet est au moins aussi susceptible qu’Anne Hidalgo, la seconde ayant refusé de serrer la main de la première à l’occasion du Nouvel an chinois, juste parce que les organisateurs de cette petite sauterie si parisienne avaient cru bon d’inviter les deux chipies en question.

Bref, quand on entend Nathalie Kosciusko-Morizet, on a envie de voter pour Rachida Dati, finalement pas si mauvaise fille que ça.

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Avons-nous intérêt à la chute de Bachar el Assad ?

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Dominique Jamet

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Soixante-dix mille morts, au moins deux millions de « personnes déplacées », réfugiées à l’étranger ou chassées de chez elles par les bombes, les balles, les couteaux et la peur, des atrocités sans nombre que s’envoient à la figure des belligérants qu’on a tout sujet de renvoyer dos à dos, des dégâts humains et matériels que le pays, quoi qu’il arrive, mettra des décennies à oublier ou à réparer, tel est le bilan de deux années d’insurrection puis de guerre en Syrie. Non seulement rien n’indique une fin prochaine du conflit par la victoire de l’un des deux camps mais, bien au contraire, de grande offensive en percée décisive annoncées par les uns ou par les autres, tout indique que le régime est aussi incapable de venir à bout de ses adversaires que ceux-ci le sont de le renverser. Et il en sera ainsi tant que Bachar el Assad, autant que l’on puisse en juger, sera soutenu par une partie importante de son peuple, pas seulement les alaouites et les minorités chrétienne ou druze, mais tous ceux qui redoutent à juste titre une victoire des intégristes de l’islamisme, et tant qu’il sera alimenté en armes et en conseillers militaires par ses alliés russe et iranien.

De son côté l’insurrection n’est pas seulement composée des opposants démocrates à la dictature des Assad mais bénéficie de la sympathie des sunnites de l’intérieur, de l’aide financière et matérielle des gouvernements sunnites de l’extérieur et du renfort des brigades internationales du djihadisme. Le fait est qu’en dépit des rodomontades des deux camps et des informations partiales d’une presse qui, acquise depuis le premier jour à la « révolution », n’a tiré aucune leçon des automnes arabes, les rebelles ne sont pas plus parvenus à s’emparer de Damas et d’Alep, c’est-à-dire de la partie utile du pays, que les loyalistes à reconquérir les « zones libérées ».

Cela étant constaté, les démocraties occidentales stupidement acoquinées avec les monarchies obscuranto-pétrolières et les pays récemment passés sous la coupe des Frères musulmans ont-elles vraiment intérêt à la chute, après celle de Saddam Hussein, du dernier gouvernement laïque du monde arabe ? Quel profit la Russie tirerait-elle pour sa part d’une nouvelle extension de l’influence iranienne au Proche-Orient et d’avoir travaillé pour les mollahs de Téhéran ? Et, sur un plan strictement humain (même si cet aspect des choses fait ricaner les cyniques et n’est pas le souci premier de ces monstres froids que sont les États), est-il tolérable d’assister depuis les loges d’avant-scène, bien au chaud, bien à l’abri, tels les spectateurs d’une corrida anthropomachique, à la continuation d’une boucherie qui ne prendrait fin qu’avec le dernier Syrien ? Le communiqué commun que viennent de publier les États-Unis et la Russie, la renonciation par les premiers à faire du départ d’El Assad un préalable, l’acceptation par la seconde d’une solution politique qui n’exclurait aucun partenaire, apportent enfin une lueur d’espoir là où ne régnaient hier encore que les ténèbres.

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lundi, 18 février 2013

Quand un sénateur socialiste s’en prend à la Croix du drapeau vendéen !

46432_KBPFJJS21VIVRATLZXY2AF476UKULO_coeur_vendeen_2_H024151_L.jpgSource Contre info cliquez ici

Lors d’une séance au Sénat dans la nuit du 16 au 17 janvier, le sénateur P.S. Jean-Pierre Michel a attaqué la Vendée et son sénateur, Bruno Retailleau. Dénonçant le drapeau vendéen surmonté de la Croix du Christ, il a souligné qu’il était l’emblème des ennemis de la République, faisant sans doute allusions aux martyrs des 1793 exterminés par les révolutionnaires alors qu’ils défendaient leurs traditions et la Foi de leurs pères.

Bruno Retailleau lui a alors répondu, suscitant même le retrait des propos tenus par Jean-Pierre Michel ! Voici quelques extraits de ses propos :

 " Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cœur de nombreux passionnés.

La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.

La Vendée, c’est Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.

Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.

L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers " .

Nous reconnaissons bien dans la démarche du député socialiste l’anticléricalisme primaire qui a nourri la Révolution, et sous couvert duquel il faudrait supprimer toutes les traces du glorieux passé français, de sa culture millénaire et de la Foi qui a façonné son tissu social. Honneur aux vendéens morts pour leur terre et la Foi catholique !

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dimanche, 17 février 2013

Les mensonges du lobby gay...

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Nicolas Gauthier

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Quand on a besoin de mentir pour faire croire qu’on a raison, ce n’est jamais bon signe pour la cause qu’on entend défendre. Ainsi, les associations homosexuelles prétendaient qu’en France, on dénombrait 300.000 enfants élevés par des couples de même sexe.

Ce qui n’est pas exactement l’avis de l’Insee qui, dans son dernier rapport, longuement cité par Le Monde du 14 février dernier, estime que ce pourcentage se situerait dans une fourchette allant de 24 000 à 40 000. Nous sommes donc loin du compte…

Mieux, ce même rapport révèle que seuls 0,6 % des couples français sont homosexuels. Ce qui signifie que le fameux « mariage pour tous », défendu par la quasi-totalité des médias comme mesure d’intérêt national, ne tient guère compte de cette autre importante minorité que sont les 99,4 % de couples hétérosexuels. Ce n’est plus la dictature, mais la tyrannie d’une infime minorité dont les principaux acteurs de pointe sont eux aussi minoritaires au sein de leur propre minorité. Ainsi, Act-up ne compte que 150 adhérents et LGBT… 1 300 ! À côté et avec ses 300 000 visiteurs uniques chaque mois, Boulevard Voltaire est un média de masse ; Paris Match, prends garde à toi…

C’est-à-dire que moins de 2 000 individus possèdent, de par leurs puissants relais médiatiques, les moyens d’intimider, de terroriser près de 60 millions de Français, dont la majeure partie de la classe politique ! Quand, au prochain millénaire, les historiens du futur écriront sur notre époque, les bras risquent fort de leur tomber des mains… Car glissement sémantique oblige, un homophobe était naguère un homme qui n’aimait pas les homosexuels, alors qu’aujourd’hui, un homophobe est un homme que certains homosexuels n’aiment pas. Résultat, de peur de passer pour homophobes, les gens se taisent mais n’en pensent pas moins…

Un vieil ami, membre de la confrérie de la jaquette flottante, tel qu’on disait autrefois sans risquer un procès, me confiait récemment : « Avant, on vivait tranquilles. Maintenant, on commence à entendre des réflexions homophobes de plus en plus violentes, ce qui était inconcevable il y a quelques années. Voilà le résultat de l’irresponsabilité de ces lobbies microscopiques, mais dont le pouvoir de nuisance est inversement proportionnel à leur poids réel. »

Des propos à méditer. Car, à force de hurler au loup…

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vendredi, 15 février 2013

Homme sans droits au pays des droits de l’homme...

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Dominique Jamet

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Hier, en France, à Nantes, une ville qu’a longtemps administrée notre Premier ministre, un homme de quarante-deux ans s’est immolé par le feu devant une agence de Pôle Emploi. Là même où on lui avait patiemment expliqué, deux jours plus tôt, qu’ayant eu la chance de trouver un petit boulot alors même qu’il bénéficiait déjà d’une allocation de chômage et, ayant dépassé de quelques heures le plafond en-deçà duquel il aurait pu cumuler les revenus de son activité et ceux de son inactivité, il ne devait pas seulement rembourser les quelques misérables centaines d’euros indûment perçus, mais qu’il était du même coup arrivé en fin de droits. Que la société ne pouvait plus rien pour lui. Qu’il n’avait plus droit à rien. Qu’il était un homme sans droits, au pays des droits de l’homme. Qu’il n’était plus un homme.

Issu de la fusion entre feue l’ANPE et les Assedic, Pôle Emploi est devenu un des plus gros employeurs de ce pays. À quelque chose malheur est bon : le chômage crée de l’emploi. Pour autant, les 45 000 salariés de Pôle Emploi sont dépassés par l’ampleur de leur tâche. Que peuvent-ils, submergés qu’ils sont par le flot des trois millions de demandeurs d’emploi officiellement enregistrés, auxquels les statistiques se gardent bien d’ajouter ceux qui, ayant perdu toute espérance, ne se présentent même plus à leurs guichets ?

On ne peut pas reprocher aux employés de Pôle Emploi de ne faire que ce qu’ils peuvent, c’est-à-dire pas grand-chose. On ne peut pas leur reprocher d’appliquer à la lettre des règles tatillonnes fixées en des temps plus heureux. On ne peut pas leur reprocher de ne pas être assez nombreux pour accueillir, écouter, comprendre et traiter humainement, autrement que comme des numéros impersonnels, que des dossiers fastidieux, les épaves humaines, cette écume de la société, que le malheur des temps vient déposer devant eux. On ne peut pas leur reprocher de ne pas donner de travail à ceux qui meurent de ne pas travailler, puisqu’il n’y a pas de travail.

Nous sommes depuis quelques années familiers de ces faits-divers dont les images horribles nous montrent des êtres humains qu’un désespoir sans issue pousse à s’asperger d’essence et à se transformer en torches vivantes. Mais jusqu’ici, c’était ailleurs. C’était au Tibet, c’était en Chine, c’était au Vietnam, c’était dans ces contrées lointaines où l’État nie la liberté et la dignité humaines. C’était, plus récemment, en Grèce, là où l’État a disparu, abandonnant son peuple au vent glacé de la crise. Hier, c’était en France, à Nantes, là où se jette dans l’Océan le fleuve que nous identifions depuis cinq siècles à notre civilisation, à notre pays, à la douceur d’y vivre. Voilà où nous en sommes.

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La zone euro s'enfonce dans la récession...

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La croissance de la zone euro sera plus mauvaise que prévu en 2013. Elle a vu ses principales économies plonger. Au quatrième trimestre 2012, le produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 0,6% a indiqué, ce jeudi 14 février, l’Office européen des statistiques, Eurostat. L’Office européen des statistiques Eurostat confirme une fois de plus le repli de l’activité économique en Europe. Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a diminué de 0,6% au dernier trimestre 2011, une tendance quasi identique pour l’ensemble de l’Union européenne avec une baisse de 0,5%.
 
Ces données font de 2012 une année particulièrement difficile pour la monnaie unique : pour la première fois, la zone euro n’aura même pas connu un seul trimestre de croissance.

Les principales puissances économiques européennes sont touchées par ces mauvais résultats, y compris l’Allemagne. Ces chiffres pourraient donner des arguments supplémentaires aux pays membres, comme la France, qui avouent ne pas être en mesure de tenir leurs engagements de réduction de déficit.

Pour l’instant, la Commission européenne se refuse à tout commentaire. Elle prépare surtout la présentation la semaine prochaine de ses prévisions économiques pour la période 2013-2014. Ces estimations porteront sur le PIB, l’inflation, l’emploi et le déficit public. Une façon pour l’institution de donner sa réponse politique aux difficultés annoncées par plusieurs pays.
 
Avec RFI Source Le Gaulois cliquez ici

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VENDREDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...

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jeudi, 14 février 2013

210 millions par an : la SNCF soigne sa com !

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Gabrielle Cluzel

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La Cour des comptes pointe du doigt le budget « communication » pléthorique de la SNCF (210 millions par an en moyenne entre 2007 et 2011) et, à travers lui, la personne de son président Guillaume Pepy. Il faut évidemment être prudent, mais eu égard au climat spécialement tendu ces derniers temps et aux insinuations qui avaient été faites au moment du décès de Richard Descoings, je me demande si dans tout cela ne rentre pas — inconsciemment ! — un peu d’homophobie. La Cour des comptes (rien que ce nom, brrrr…), disons-le franchement, doit être peuplée de pisse-froid et de bonnets de nuit pas très gay friendly.

On voit déjà bien à leurs remarques pincées que ces gens-là n’ont aucun sens de la fête. Reprocher par exemple ce séminaire de septembre 2011 à Tanger, organisé pour 600 managers, budget 2,7 millions, hors achat des tablettes numériques offertes à chacun des participants… Ben quoi « hors achat des tablettes numériques » ? Ils ne voulaient pas non plus qu’on leur offre, à l’ancienne, un briquet avec le logo de la SNCF ? Un Ipad, ça a quand même plus de classe et en plus, cela ne vous incite pas à fumer.

L’opération « L’art entre en gare » pour les 70 ans de la SNCF, budget 6,7 millions ? C’est le problème avec les métiers de la comptabilité, même tout en haut de l’échelle, ils gardent des esprits étroits d’épiciers. Comme si l’art, le vrai, avait un prix. Petits bourgeois, va.

Les contrats de coaching redondants passés avec plus de six entreprises différentes pour un budget de 2 à 3 millions annuels ? Faut-il être autiste et ne fréquenter que des chiffres pour ignorer que soigner son réseau « com » sans arroser un peu les copains, ce n’est juste pas possible. Dois-je vous rappeler la nature du job de celui qui a dit que tout hussard n’ayant pas de Rollex à 50 ans était un jean-foutre ?

Que trop souvent, les marchés aient été signés sans être mis en concurrence ? Sur ce sujet, Guillaume Pépy a été très clair : c’est qu’il y avait « urgence », pour trouver des « remèdes à des situations susceptibles de nuire à l’image ou à la cohésion de l’entreprise comme les grèves ou les conditions climatiques bloquant la circulation des trains ». La com, c’est bien connu, ça vous évacue les piquets de grève et ça vous déplace les congères. Une belle affiche et aussitôt le moral du voyageur coincé sur la voie revient au beau fixe. En retard mais content.

C’est quand même bien injuste de faire ce procès à cet homme brillant qui a été plébiscité aussi bien par la gauche (il a travaillé notamment dans les cabinets ministériels de Charasse et Aubry) que par la droite (c’est Sarkozy qui l’a nommé à la tête de la SNCF), et qui a développé cette théorie puissante, peu accessible pour les intelligences moyennes, du « yield management » (politique tarifaire des prix adaptés pour accroître les taux d’occupation des trains), ayant fait de la SNCF un vaste casino et du système de réservation en ligne un imprévisible jeu de roulettes… Carte escapade, carte enfant plus, ID TGV, billet prem’s et j’en passe : dans le même wagon, inutile de chercher, il n’y a pas deux voyageurs qui ont payé le même prix.

Dire qu’il ne cherche pas à équilibrer son budget est bien le calomnier, alors qu’il vient justement, le 24 janvier dernier, d’augmenter pour la énième fois ses tarifs, et de 2,3 % en plus, soit près du double de l’inflation. C’est d’ailleurs un esprit parfois très économe, ah oui, sur ce sujet là, il peut être même très regardant. Quand les organisateurs de la manif pour tous, le 13 janvier dernier, ont voulu négocier des tarifs pour des trains affrétés spécialement, il s’est montré inflexible. Et puis quoi encore ?

Oui, mais alors, la vente exceptionnelle de 12 000 allers-retours à 5 euros, autour du 27 janvier (jour de la manif pour le mariage gay) pour, par exemple, « une petite séance shopping dans le marais » ? Du yield management, rien que du yield management, on vient de vous l’expliquer, bande de mauvaises langues. Vous ne valez pas plus cher, tiens, que ces faces de carême de la Cour des comptes.

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