mercredi, 17 octobre 2012
Blanchiment : l’élue verte vend aussi des sextoys
Source 3e Voie cliquez ici
INFO MATCH. Florence Lamblin, mise en examen dans une vaste affaire de blanchiment, est actionnaire de la boutique en ligne sexecolo.com proposant des produits alliant « écologie et sexualité »
Jusqu’alors très discrète, Florence Lamblin, l’adjointe au maire écolo du 13ème arrondissement de Paris, vient d’accéder à la notoriété avec sa mise en examen, la semaine dernière, pour « blanchiment d’argent en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». La justice la soupçonne d’avoir bénéficié des services du vaste réseau de blanchiment d’argent de la drogue qui vient d’être démantelé entre le Maroc, la France et la Suisse. En plus de ses activités municipales, cette architecte de 49 ans est aussi une femme d’affaires. On la retrouve comme actionnaire dans plusieurs sociétés française dont l’une –Kobisha Sarl-, est immatriculée à son domicile, dans le 13ème arrondissement. Cette « start-up », dont elle détient 40% des parts, a une activité peu commune. Elle édite le site Internet www.sexecolo.com, une boutique en ligne qui,comme son nom l’indique, propose des produits mariant « écologie, protection de l’environnement, sensualité et sexualité ».
L’écologie « doit être festive et non culpabilisante », affiche le site. Dans la gamme de sexecolo : des sex toys « garantis sans phtalates, solides et durables », des lubrifiants bio « sains, et efficaces » ou encore des huiles et bougies de massages 100% naturelles. Le site donne même à la clientèle quelques idées pour « du sexe sain et du romantisme bio ». Il est ainsi conseillé de « prendre une douche ou un bain à deux pour économiser l’eau », de se sécher avec des « serviettes bio ou du commerce équitable » et de «déguster un dîner en amoureux à la lumière tamisée de bougies bio, toutes lumières éteintes ».
L’associé de Florence Lamblin, un ancien musicien, lui aussi de la mouvance écolo, possède par ailleurs la société éditrice du journal « Hard Rock Magazine ». Il y a comme actionnaire « Toy and Hobby Holdings » une exotique société des Iles Vierges Britanniques, dont la directrice n’est autre que la tante de Meyer Elmaleh, le financier de Genève suspecté d’avoir été la plaque tournante du réseau de blanchiment . Contacté, Me Jérôme Boursican, l’avocat de Florence Lamblin, n’a pas répondu à nos appels.
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mardi, 16 octobre 2012
Les conséquences de la Loi Taubira...
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dimanche, 14 octobre 2012
Absurde repentance...
Maxime Tandonnet
Troisième voie cliquez ici
Le président vient de se prononcer à Dakar pour une « réparation » du crime que fut l’esclavage. Ce mea culpa d’un chef de l’Etat français me semble particulièrement malvenu dans la mesure où l’esclavage se confond avec l’histoire de l’humanité et non pas l’histoire de France, comme le montre un expert de ce sujet:
« L’esclavage est une période de l’histoire universelle qui a affecté tous les continents, simultanément parfois, ou en succession. Sa « genèse » est la somme de tout ce qui est advenu pendant un temps indéterminé dans divers lieux. La traite africaine des esclaves vers le Maghreb, puis en Europe, qui est à l’origine de l’esclavage en Afrique noire, n’a fait que prendre la relève des traites qui duraient depuis des siècles en Asie, sur le continent européen et autour de la Méditerranée. Les Slaves ont fourni leur contingent de « slaves », les Esclavons, d’esclaves, nos ancêtres les Gaulois vendaient régulièrement leurs captifs d’Angleterre aux Romains, les Vikings en capturaient et en vendaient au long de leurs cabotages. Pirates musulmans et chrétiens se capturaient mutuellement… L’esclavage était amorcé depuis longtemps et il faudrait, pour l’expliquer en Afrique, en expliquer l’apparition sur le continent euro asiatique. Pourtant c’est paradoxalement en Afrique, le dernier des contingents ayant fourni la traite, que l’on cherche encore une explication originelle à l’esclavage. » Claude MEILLASSOUX Anthropologie de l’esclavage le ventre de fer et d’argent – PUF 1986.
Ce n’est donc pas la France, par la voix de son président, qui devrait se repentir, mais l’humanité toute entière. Quand le Premier ministre annonce qu’il cherche les « moyens de réparer l’esclavage », à quoi pense-t-il, à réparer l’histoire de l’humanité depuis les origines ? Je doute que le budget de l’Etat, avec son déficit de 5,2% du PIB, y suffise… D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ignorer les autres atrocités qui ont fait l’histoire de l’humanité, les guerres, les massacres, les famines, les meurtres, les génocides, etc… Bref, au fond, il faudrait se repentir d’être des hommes.
Ajoutons que ce repentir français à propos de l’esclavage est d’autant plus sidérant que la France a été le premier pays de l’histoire du monde à abolir l’esclavage, par décret de la Convention du 27 avril 1794, avant même le décret du 4 février 1848 de la Seconde République, rendant cette abolition définitive. Napoléon Ier, la Restauration puis la monarchie de Juillet ont à plusieurs reprises interdit et combattu la traite négrière. Un jour, en 2008, en visite au Gabon, j’ai fait la connaissance d’un haut fonctionnaire d’une soixantaine d’années. « Les Gabonais n’ont qu’un regret me dit-il de se voix grave et douce, celui de s’être séparés de la France en 1960. La France, nous l’aimons comme notre propre pays en souvenir des navires de guerre français, qui sillonnaient les côtes africaines, au XIXème siècle, pour frapper les trafiquants d’esclaves. »
Qu’il y a-t-il derrière l’idéologie de la repentance? La haine de soi bien sûr, la haine de la nation, la haine de la France. On efface les victoires, les moments de gloire, de grandeur et de réussite mais on s’invente, on se fabrique des crimes à soi, des crimes odieux dont on s’accable avec délectation pour mieux s’auto-détester. Comment ensuite, accepter d’appartenir à un pays aussi coupable ? Dès lors on encourage la dissolution, la fragmentation, les particularismes, le repli identitaire, au détriment de la communauté nationale. La repentance exacerbée est un moyen détourné, dissimulé, masqué bien entendu, de se débarrasser de la France en catimini. Elle ouvre la voie à la division et à la discorde civile, préparant ainsi de futurs malheurs.
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Revue de presse : Marre des Suédoises !
Emmanuelle Duverger
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Je suis quasiment certaine que vous n’en savez rien. Et peut-être est-ce mieux ainsi. Mais je me lance : en Suède, une bande d’hurluberlus veut imposer un nouveau pronom « neutre » – « hen » en dialecte local – qui vise à remplacer les très sexistes « il » et « elle » !
Cette idée leur vient des années 60, de quelques « linguistes politiquement irréprochables », nous raconte une consœur du site Atlantico. Tombée en désuétude, elle a repris du poil de la bête « grâce » au dévouement, au combat, à la lutte acharnée de partisans de l’identité « transgenre », du type LGBT (« Lesbienne, gay, bisexuel, transgenre » pour ceux qui l’ignoreraient encore). Et qui œuvre pour la promotion de cette « langue sexuellement neutre » ? Je vous le donne en mille : les Verts, bien sûr ! J’en profite pour souffler l’idée à notre Noël Mamère national, toujours à la pointe de la modernité… premier mariage gay, majorité à 16 ans et que sais-je encore.
Il paraît que le « hen » est ultra tendance chez les féministes scandinaves. Des féministes qui rêvent, explique avec justesse l’auteur (ou l’auteure, je ne sais plus comme l’écrire) de cet article, « d’une société lissée, asexuée, aseptisée » où les « hommes ne doivent pas être trop virils et les femmes (…) pas trop féminines ». Bref, l’horreur !
Quand je pense que le modèle suédois fait rêver un bon paquet de nos intellos de gauche, je frémis (lesquels Suédois avaient déjà instauré le tutoiement systématique dans les années 70…). A Paris, nos « Chiennes de garde » ont déjà obtenu qu’on supprime « Mademoiselle » sur les documents administratifs (avec la bénédiction de Roselyne Bachelot, terrorisée à l’idée d’être excommuniée par ces grandes prêtresses de la modernité). Les mêmes et leurs copains du Marais entendent maintenant en finir avec « père » et « mère » pour les remplacer par de très poétiques et charnels « parent 1 » et « parent 2 » (Je vois d’ici les bagarres à la maison pour savoir qui sera le 1 et qui ne sera que le n°2…). Il ne manque plus qu’ils nous inventent une version française de ce terrorisme syntaxique…
Pauvres écolos, pauvres féministes, pauvre Suédois. Et dire que ces grandes blondes bien roulées faisaient rêver mes copains de fac !
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samedi, 13 octobre 2012
L'entente entre le FN et Plataforma cataluna ne semble pas pour demain...
C’est un accroc dans la stratégie de respectabilisation internationale de Marine Le Pen. Depuis son accession à la tête du Front national, Marine Le Pen n’a de cesse de le répéter : « Je veux tourner le dos à l’ensemble des mouvements qui ne sont pas sur les mêmes grandes lignes que nous ou qui n’ont pas le sérieux nécessaire pour réfléchir avec nous. Je veux travailler avec des partis crédibles et de tout premier plan ».
Partant de ce postulat, Marine Le Pen a tourné le dos à l’Alliance européenne des mouvements nationaux, créée au Parlement européen par Bruno Gollnsich (et qui regroupe aussi le Jobbik hongrois), pour adhérer à titre personnel, à l’Alliance européenne pour la liberté, où l’on retrouve notamment des leaders des partis d’extrême droite Vlams Belaang (Belgique) et FPÖ (Autriche), ainsi que les souverainistes britanniques de l’Ukip.
L’Alliance européenne pour la liberté s’est réunie à Chypre, le 29 septembre. Un événement « technique », selon Ludovic de Danne, le « Monsieur affaires européennes » de la présidente du FN, qui n’était pas inscrit à l’agenda officiel de Mme Le Pen. Ce fut aussi l’occasion pour elle de discuter avec un candidat à l’adhésion à cette alliance : Josep Anglada.
C’est le président du parti catalan d’extrême droite, Plataforma per Catalunya (PxC). Nous l’avions découverts en 2009, lors de la Convention identitaire à Orange. L’intervention de M. Anglada avait d’ailleurs créé des remous quand son interprète — au français approximatif — avait traduit ses propos comme suit : « Je veux lutter pour une Europe sans nègres et sans Maures. »
Depuis, M. Anglada s’est notamment rendu à Synthèse nationale, la réunion annuelle pilotée par la Nouvelle droite populaire de Roland Hélie et Robert Spieler. Et cette année encore, une délégation des jeunes de PxC se rendra à la Convention des identitaires qui se tiendra les 3 et 4 novembre. Une Convention qui accueillera, il faut le noter, des représentants du Vlams Belaang et du FPÖ.
M. Anglada n’est pas un inconnu pour Marine Le Pen. Déjà en mai 2011, après les élections régionales en Catalogne, Marine Le Pen a envoyé un mot de félicitations à Josep Anglada qui avait alors mené une campagne »xénophobe » extrêmement virulente. Mais le point d’achoppement entre le FN et PxC était l’indépendantisme supposé des Catalans. Sur ce point, le FN a été rassuré puisque M. Anglada ne réclame pas la sécession de la Catalogne.
De plus, même si les scores restent très modestes, PxC est en plein développement. M. Anglada va étendre son organisation à tout le territoire espagnol en lançant des « Plateforme pour la liberté ». « Nous avons des relations amicales avec le FN. Nous défendons les mêmes thèmes et les mêmes objectifs », affirme M. Anglada. En revanche, en ce qui concerne les identitaires français, M. Anglada précises que les liens sont « plus distants ».
La rencontre avec Marine Le Pen le 29 septembre, a été largement relayée par Plataforma per Catalunya (voir la photo ci-dessus) qui pensait même « quasiment faite » la venue de Marine Le Pen au meeting de Josep Anglada pour les prochaines élections catalanes fin novembre. Au Front national, on envisageait plutôt un mot de soutien. Mais c’était avant que les choses se compliquent avec PxC…
Car plusieurs la proximité affichée avec M. Anglada pose plusieurs problèmes au parti d’extrême droite.
« Pas le même logiciel »
Tout d’abord, le FN n’était pas au courant de l’implantation de Plataforma per Catalunya à Perpignan, fief de Louis Aliot. M. Anglada nous a déclaré qu’ils réfléchissaient « à la possibilité de se présenter aux municipales de 2014, pourquoi pas avec le FN ». Une option vivement rejetée par Louis Aliot qui affirme ne rien vouloir faire avec eux : « Nous n’avons rien à faire ni de près, ni de loin, avec ce genre de personnes. Il est hors de question que nous travaillions avec eux. On n’est pas formaté avec le même logiciel ».
Autre souci: les personnalités sulfureuses de PxC. M. Anglada a commencé sa carrière politique avec le franquiste Blas Piñar. « Ca, ce n’est pas grave », estime M. Aliot. Ce qui l’est plus à ses yeux en revanche, c’est quand il apprend que le responsable des affaires internationales de PxC -et donc l’un des interlocuteurs du FN-, est un ancien néonazi (SIC) de la CEDADE.
Enrique Ravello, c’est son nom, estime même que ce fut une « belle expérience » : « La CEDADE rompait avec les références classiques du nationalisme espagnol (jacobinisme, ultra catholicisme, hispanoamériocanisme) pour adopter un discours européen, différentialiste, ethnopluraliste et avec d’importantes références à l’indo-européisme comme originie commune et comme vision du monde ». Ce responsable de Terre et peuple Espagne, cite entre autres comme auteurs de référence Julius Evola, Guillaume Faye, Pierre Vial ou encore Alain de Benoist.
« C’est un vrai problème », estime pour sa part M. de Danne. « On se désolidarise totalement de ce genre de propos. On tombe des nues… Je crois que l’on va fermer la porte [à M. Anglada], c’est très bien que l’on sache tout ça », ajoute-t-il. Du coup, oublié le message de soutien prévu pour M. Anglada. Et M. de Danne d’ajouter : « PxC n’est pas encore membre de l’Alliance européenne. Chypre a été un lieu de contact et d’évaluation. Leur admission devait être discutée lors du prochain Bureau. Et il y aura quelques vétos à mon avis…. »
A propos de cette affaire, quelques précisions :
Josep Anglada, lors de la 3e journée de Synthèse nationale le 11 novembre 2009 (cliquez ici), et Robert Spieler au congrès de Plataforma cataluna le 27 mars 2011
NDLR Synthèse nationale : Plataforma cataluna (PxC) est sans doute l'un des mouvements les plus sérieux qui existe actuellement en Espagne. Il lutte efficacement contre l'islamisation du pays et, en élargissant son action à l'ensemble de la pénincule ibérique, il montre ainsi son dynamisme et relativise aussi les prétentions séparatistes qui lui sont parfois attribuées. La lutte contre l'invasion, première des préoccupations de PxC, ne pouvant se résumer qu'à une seule région. Elle concerne l'Espagne dans son ensemble et, au-delà, toute l'Europe.
C'est d'ailleurs pour cela que PxC a toujours souhaité entretenir, en particulier par l'intermédiaire de notre ami Enrique Ravello, des contacts avec les autres formations nationalistes et identitaires à travers le continent. C'est dans cet esprit que, le 11 novembre 2009, lors de notre 3e journée de Synthèse nationale, nous recevions à Paris Josep Anglada (cliquez ici), et que, lors du congrès de PxC, en avril 2011, Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, avait été invité à prendre la parole (cliquez ici ou cliquez là).
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vendredi, 12 octobre 2012
Eléments n°145 est paru :
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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mercredi, 10 octobre 2012
Mali : quatre réflexions « utiles » avant le déclenchement de l’offensive...
Editorial de Bernard Lugan
L'Afrique réeelle n°34
Avant de déclencher l’intervention militaire programmée et nécessaire, quatre points méritent réflexion :
1) Au long des siècles, l’Islam s’est peu à peu imposé dans tout l’Ouest africain sahélien aux dépens des peuples animistes dont les constructions politiques furent détruites et les populations régulièrement mises en servitude. Au XIe siècle, les Almoravides disloquèrent ainsi le royaume soninké de Ghana. L’islamisation s’enracina ensuite à l’époque des empires du Mali et du Songhay. Puis, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, vint le temps des jihad qui se succédèrent de l’Atlantique au lac Tchad. A l’Ouest, les principaux furent celui des Toucouleur qui aboutit à la constitution de l’empire d’al Hadj Omar dans la partie occidentale du Sahel et celui des Peul de Shekku Ahmadu qui s’étendit dans la vallée moyenne du Niger. Plus à l’est, l’empire Peul-Haoussa de Sokoto fut fondé par le jihad d'Osman dan Fodio au début du XIXe siècle dans le nord du Nigeria, zone actuelle d’opération de Boko Haram. Qu’il s’agisse de Boko Haram, d’Aqmi, du Mujao ou encore d’Ansar Eddine, les actuels courants fondamentalistes sahéliens s’inscrivent tous clairement dans la tradition de ces jihad.
2) À la faveur des évènements survenus dans le nord, les islamistes ont pris le contrôle du sud du Mali où, et ne l’oublions pas, il y a moins de 150 ans, le royaume animiste bambara résistait encore à l’islamisation et où la conversion intégra nombre de pratiques antérieures. Aujourd’hui, ce qui faisait l’originalité des « islams noirs » est en passe d’être éradiqué car, face au vide politique, le Haut-conseil islamique, d’obédience rigoriste, s’est en effet imposé à Bamako comme étant le vrai pouvoir. Le HCI a ouvert des négociations directes avec Ansar Eddine duquel il n’est en réalité séparé que par de légères et subtiles divergences d’interprétation du Coran. Le HCI et Ansar Eddine étant tous deux en faveur du respect de l’intégrité des frontières du Mali, un terrain d’entente a donc été trouvé et cela d’autant plus que les négociateurs du HCI ne demandaient à leurs interlocuteurs nordistes que quelques concessions de détail concernant l’application de la charia.
3) Face à l’offensive militaire de la CEDEAO, les islamistes nordistes sont donc divisés puisque, comme je viens de le dire, les plus réalistes ont déjà quasiment accepté une forme de ralliement qui isolera encore davantage la fraction la plus intransigeante désormais réduite à des groupuscules rassemblant moins de 300 « véritables » combattants. Quant aux Touaregs du MNLA, comme ils ne sont plus en mesure d’imposer leur revendication indépendantiste, ils sont donc condamnés à négocier leur ralliement à Bamako en échange de concessions politiques. Ils vont donc jouer en quelque sorte le rôle de supplétifs nordistes de la future offensive que prépare la CEDEAO. Peut-être en profiteront-ils pour régler « discrètement » leurs comptes avec les islamistes quand, dispersés dans les immensités désertiques, ces derniers chercheront à se mettre à l’abri de frontières poreuses.
4) La reprise de Tombouctou et de Gao ne changera rien au fond du problème qui est que les populations nordistes ne veulent plus être soumises à celles du Sud. A défaut d’un redécoupage frontalier refusé par toutes les parties, à l’exception des Touareg, la reconnaissance de l’autonomie des trois Azawad est donc une nécessité. Pour mémoire, il s’agit de l’Azawad touareg, de l’Azawad maure et de l’Azawad du fleuve à la population composite. Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le nord du Mali ne tardera pas à refaire l’actualité…
Source cliquez ici
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Et si nous, Européens de souche, nous nous faisions respecter ?
Le 15 octobre 2012, Houria Boutelja, porte parole du Parti des indigènes de la République, comparaîtra devant la cour d’appel de Toulouse, sur appel formulé par le Parquet et l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française), à la suite d’une relaxe qu’elle avait obtenue du tribunal correctionnel de la même ville. En effet l’AGRIF l’avait poursuivie pour « injure raciale » pour avoir employé, lors d’une émission de télévision, le terme « souchiens » pour désigner les Français de « souche ».
A l’heure où l’on parle beaucoup de « racisme anti-français », cette instance tombe à pic. On peut imaginer que Jean-François Copé et ses contradicteurs attendent avec intérêt la décision qui sera rendue par la cour d’appel. D’ici là, Michel Geoffroy, avec son style badin et incisif, incite les Européens de « souche » à reprendre la main et à se faire respecter.
Polémia
Michel Geoffroy
Polémia cliquez ici
L’islam est une religion de paix et d’amour et les musulmans démontrent d’ailleurs chaque jour leur incontestable apport au progrès de la science, de la culture et des mœurs. Forts de cet heureux exemple, nous devons donc, nous Européens de souche, faire aussi respecter nos valeurs et notre identité dans l’espace public.
Lorsque des enseignants blasphèment la religion grecque, romaine, celte ou chrétienne, ou lorsqu’ils insultent la mémoire de nos ancêtres devant nos enfants, nous devons leur manifester fermement notre réprobation à la sortie de la classe. Nous devons aussi inciter nos enfants à contester en classe les affirmations de ces mauvais maîtres afin d’éclairer ces derniers sur leur attitude d’exclusion à notre égard. Nous devons faire en sorte que l’étude de textes ou d’auteurs qui donnent une image dégradante de notre identité, de notre culture et de notre histoire soit proscrite. Nous devons aussi agir auprès des éditeurs et producteurs pour que les ouvrages scolaires et, d’une façon générale, les œuvres destinées à la diffusion ne comportent pas de propos insultants ou des stéréotypes dévalorisants à l’encontre des Européens de souche.
Lorsque des hommes de culture, des médias ou des politiciens critiquent ou se moquent de nos valeurs, de notre religion, de notre clergé ou de notre histoire, nous devons leur manifester notre réprobation. Les films qui salissent notre religion ou la mémoire de nos pères, ainsi que ceux qui les produisent et les diffusent, doivent être boycottés. Nous devrons aussi veiller à ce que, dans les productions audiovisuelles, le rôle du méchant ne soit pas systématiquement tenu par des Européens de souche.
Nous devons exiger que les élus, les médias et les commerces saluent nos fêtes religieuses : par exemple, que la Ville de Paris organise une soirée musicale pour fêter la fin du carême. Nous souhaitons aussi que Noël soit dignement célébré comme une grande fête européenne et que des sapins décorent les lieux recevant du public et les écoles.
Nous souhaitons que les collectivités publiques financent nos associations culturelles et favorisent, par exemple par la cession gratuite de terrains à bâtir, la construction de nouvelles églises, de nouveaux monastères et presbytères. Nous souhaitons aussi qu’elles encouragent la formation de nos prêtres.
Nous souhaitons que nos lieux de culte et nos sépultures soient protégés de toute dégradation et fassent l’objet d’une protection adéquate. Nous ne souhaitons pas que ceux qui ne partagent pas notre foi puissent accéder à nos églises ou nos temples, a fortiori si leur tenue n’est pas décente ni conforme à nos usages.
Lorsque nos compatriotes français de souche sont victimes de violences ou d’accidents graves, nous souhaitons que les pouvoirs publics leur manifestent leur sollicitude et leur soutien : et que, par exemple, le président de la République se déplace pour les réconforter personnellement ainsi que leurs familles.
Nous voulons aussi que, lorsqu’un de nos compatriotes commet un délit, ce qui est bien sûr extrêmement rare, les pouvoirs publics veillent à ne faire aucun amalgame avec le reste des Européens de souche, qui sont foncièrement tolérants, ouverts aux autres, travailleurs, respectueux des lois et pacifiques. Nous devons aussi manifester notre soutien à ceux d’entre nous qui sont interpellés par les forces de l’ordre, afin de les aider psychologiquement et de prévenir toute injustice.
Nous voulons également que les forces de l’ordre ne contrôlent pas systématiquement les Français de souche, comme elles le font trop souvent. Nous souhaitons que les services de sécurité, publics ou privés, soient composés d’Européens de souche lorsqu’ils sont appelés à intervenir dans une zone où nous résidons ou que nous fréquentons. Nous souhaitons que ces interventions soient cependant les plus rares possibles.
Nous voulons que notre langue, qui est la manifestation de notre identité et dans laquelle les plus grands chefs-d’œuvre universels de notre culture ont été rédigés, soit enseignée et respectée : nous voulons qu’elle soit correctement enseignée dans nos écoles et que son mauvais usage, en particulier dans les médias, soit sanctionné. Nous souhaitons de même que l’enseignement des humanités soit rétabli.
Nous devons exiger que les principes de notre religion soient respectés dans la vie courante : nous voulons que les boucheries certifient que la viande qui nous est vendue n’a pas fait l’objet d’un abattage rituel et que les animaux n’ont pas souffert inutilement ; que les cantines servent régulièrement du porc ou du cheval et permettent de manger du poisson le vendredi ; ou que l’on serve aussi des repas avec du porc à bord des avions et des trains grandes lignes. Nous devons aussi bénéficier d’aménagements d’horaires en période de carême, ainsi que du report, durant cette période, des séances des tribunaux et des événements sportifs.
De même nous ne voulons pas d’une représentation dégradée de la personne humaine alors que Dieu a fait l’homme à son image, ni qu’une présentation impudique de la féminité nous soit imposée dans l’espace public au nom du prétendu art contemporain ou de la publicité.
Nous souhaitons pouvoir être accompagnés de nos femmes et de nos filles lorsque nous nous rendons dans un lieu public, un établissement sportif ou dans une piscine.
Nous revendiquons aussi le droit de porter en tout lieu notre tenue traditionnelle : que les hommes puissent porter veste et cravate et que les femmes puissent mettre des robes, des jupes ou des manteaux de fourrure, sans se faire insulter ou agresser.
Nous souhaitons aussi, afin de prévenir toute discrimination à notre encontre et de favoriser une heureuse diversité, que des quotas d’emplois soient réservés aux Européens de souche dans toutes les professions, en particulier dans les services à la personne. De même pour l’accès au logement social, aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux bourses d’enseignement. Les grandes entreprises doivent financer aussi des fondations destinées à favoriser notre promotion sociale et notre formation.
Une législation adaptée doit censurer les propos et les comportements portant atteinte à notre image, à notre histoire, à nos valeurs, à notre religion et à notre identité. L’europhobie et la francophobie doivent être proscrites comme toute incitation à la haine et à la discrimination. Les campagnes de repentance portant uniquement sur des actes reprochés aux seuls Européens doivent aussi cesser pour cette raison. Au contraire, les hauts faits et les accomplissements de notre culture doivent être célébrés, comme est célébré l’apport des allogènes à l’identité européenne.
Si nous pratiquons de la sorte, et si bien sûr nous avons beaucoup d’enfants, non seulement nous assurerons la promotion de nos valeurs et de l’identité européenne dans la société, mais nous sommes sûrs de bénéficier également de la bienveillante attention des autorités !
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vendredi, 05 octobre 2012
Le CRIF se lasse de "l'antisémitisme obsessionnel" de Jean-Marie Le Pen
La France licratisée cliquez ici
Et nous, on se lasse de cette formidable houtspah qui consiste à prendre les goyim pour de parfaits abrutis ayant complètement oublié certains faits qui remontent à 1986. Explication de texte après la lecture du communiqué ci-après émanant du CRIF :
« Dans une interview accordée à Minute à l'occasion du 40e anniversaire de son parti, le président d'honneur du Front national a évoqué, à nouveau, un "pacte" imposé par une organisation juive, cette fois-ci le B’nai Brith, qui « interdirait à la droite française tout accord avec le parti d'extrême droite ». Mensonger et absurde, pour les représentants de la communauté juive.
Pour Richard Prasquier, président du CRIF, ces déclarations sont le fait de "la sénilité ou d'un antisémitisme obsessionnel, probablement les deux. Cette vision conspirationniste du monde, c'est une caractéristique des antisémites, malheureusement c'est bien le cas de Monsieur Le Pen". Il demande même à Marine Le Pen de lui retirer le titre de président d'honneur du Front National. "Elle devrait lui demander de se mettre au garage, et de ne plus faire de déclarations aussi provocantes." Le B'nai B'rith, l'une des plus anciennes organisations représentant la communauté juive, a réagi via son président en France, Serge Dahan : "Tout ceci relève du mensonge et de l'absurdité. En aucun cas, le B'nai B'rith n'a la capacité ni la volonté d'imposer quoi que ce soit.". »
Source : cliquez là
Et maintenant, l’explication de texte : Le Pen n’est nullement sénile, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas ça. Rappelons au CRIF qui a la mémoire courte pour certaines choses, mais très longue pour d’autres, les faits suivants :
En 1986, grâce au tripatouillage de scrutin de Mitterrand, 35 députés FN entrent à l’Assemblée nationale. La LICRA, le CRIF et Cie ne couinent pas car c’est pour le bon motif : emmerder la droite classique au maximum et continuer à assurer la gauche contre les bourrasques électorales. Chirac, qui espère se faire élire président en 1988, et s’imagine donc avoir un besoin vital du vote qui n’existe pas, ne risque pas de sortir des rails. Bien trop dangereux. Il promettra donc tout ce qu’ « on » voudra lui faire promettre.
Et ce qu’il a promis en l’occurrence nous est complaisamment révélé par le journal Le Monde, en date du 26 mars 1986 : sous le titre Inquiétude dans la communauté juive, on peut lire :
« Enfin, les associations B’nai B’rith « lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés » et « rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B’nai B’rith, devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national ».
C’est pourtant clair, non ? Alors, que le CRIF et le B’nai B’rith ne viennent pas la ramener aujourd’hui. Et qu’ils aient au moins l’honnêteté d’assumer ce qu’ils firent promettre en 1986 aux représentants de la « nouvelle majorité ».
Devant ce diktat, que firent Chirac et la cohorte des « responsables » politiques terrorisés à l’idée de la fatwa qui les frapperait, via les médias, en cas d’insubordination? Ils s’aplatirent et rampèrent, comme d’habitude.
Pour « la communauté », l’essentiel était sauf : la droite restait divisée et la gauche triomphait. La gauche et les idées de gauche car avec Chirac, on restait dans le même trip.
On voit le résultat, aujourd’hui. Et s’ils dérouillent, qu’ils ne viennent pas se plaindre, en prime.
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jeudi, 04 octobre 2012
Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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mercredi, 03 octobre 2012
Revue de presse : Je suis sortie avec un électeur FN
Thomas Dubois
Boulevard Voltaire cliquez ici
Adèle est une institutrice de 28 ans. Insatisfaite en amour, elle a sympathisé avec Benoît sur un site de rencontre. Grand brun ténébreux à l’allure farouche, amateur de littérature classique, Adèle pensait avoir trouvé en Benoît un compagnon idéal. Elle se ne doutait pas que sous ses airs enjôleurs se cachait un électeur de Marine Le Pen. Elle nous raconte son cauchemar :
« J’ai eu mes premiers soupçons lorsqu’il s’est endormi devant un film de Claude Lelouch » se souvient Adèle, encore troublée par ces quelques mois passés aux côtés de l’extrémiste. Au départ charmée par les manières sophistiquées du raciste, la jeune prof ne se doute de rien, le manipulateur ayant poussé le vice jusqu’à avoir des cheveux et à porter des vêtements normaux. Diplômé de la prestigieuse université de Nanterre, Benoît était issue d’une famille unie, du moins c’est ce qu’espère encore Adèle :
"J’étais persuadée que Benoît venait d’une famille normale et n’avait pas été battu par ses parents, mais maintenant j’en viens à penser qu’il a peut-être été violé par un prêtre".
Des propos d’une violence inouïe
C’est après une visite au musée des arts premiers consacrée aux masques rituels de la civilisation dogon que le destin d’Adèle bascule. En sortant du musée, le couple est apostrophé par une jeune personne issue de la diversité qui leur demande une cigarette dans le langage pittoresque et savoureux popularisé par le talentueux Jamel. Non-fumeur, le couple se retrouve dans l’incapacité d’aider la jeune victime des lobbies du tabac. C’est alors que l’individu (sûrement éprouvé par une journée où il dut subir plusieurs contrôles policiers) en vient à utiliser de vive voix des métaphores freudiennes pour décrire la relation qui unissait Benoît et sa génitrice. C’est en rentrant en métro que Benoît eut cette terrible phrase « C’est vraiment tous les mêmes… »
La descente aux enfers
C’est alors que Benoît sombre de plus en plus dans la haine de l’autre, d’autant plus incompréhensible qu’il n’avait pas passé son enfance dans le Nord-Pas-de-Calais. Pris en flagrant délit en train d’écouter Éric Zemmour sur RTL, Benoît a du mal à trouver une explication convaincante « il a essayé de me faire croire qu’il cherchait France Inter » explique Adèle. « Par la suite, j’ai appris en lisant la presse que ces personnes avaient souvent des tendances mythomanes et j’ai pu assembler les pièces du puzzle. » De plus en plus angoissée par ces affinités cryptototalitaires, Adèle se décide à en parler à une amie qui la convainc de fouiller dans l’historique de l’ordinateur personnel de Benoît et dans ses mails.
Un catalogue des horreurs
Et c’est tout un pan occulte de la vie de Benoît qui défile sous les yeux ébahis d’Adèle : « Il était à la limite du néo-nazisme » raconte-t-elle en sanglotant. Il avait par exemple taxé la talentueuse chanteuse ZAZ de « pouilleuse qui ferait mieux de trouver un vrai travail » dans les commentaires en ligne du site internet d’un hebdomadaire sarkozyste. Sans oublier des liens enregistrés vers des textes du site terroriste Fdesouche.com critiquant l’association SOS Racisme. Et puis, parmi les mails conservés par Benoît, elle tombe sur l’inimaginable : il avoue à un ami qu’il envisagerait de voter Marine Le Pen puisque que nous ne serions « plus chez nous » (sic).
Après avoir changé de numéro et déménagé, Adèle envisage depuis peu de rencontrer un nouveau partenaire, mais c’est une longue convalescence qui l’attend avant de pouvoir faire confiance aux hommes une nouvelle fois.
"Pour me reconstruire plus rapidement, j’ai décidé de me consacrer à la prévention du lepénisme dans l’éducation. Pour éviter que d’autres femmes se fassent avoir par ce genre de maniaques, je rencontre les collégiens et je leur raconte tout simplement mon histoire".
Des conseils à nos lectrices pour débusquer un lepéniste ?
Beaucoup ne portent plus leur traditionnel blouson d’aviateur et certains ont même laissé tombé les Rangers ; un crâne rasé peut être un bon indice mais n’est pas obligatoire. En tout cas, il est nécessaire de se méfier si l’on tombe sur quelqu’un qui fait preuve d’exaspération en écoutant les meilleures chansons de Cali et qui n’a jamais regardé aucun film avec Kad Merad. Il faut aussi faire extrêmement attention si la personne gagne moins de 2 000 euros par mois.
Est-il possible de les guérir ?
Les chercheurs sont partagés sur le sujet, quelques guérisons ont déjà été observées à la suite de visionnages massifs de sketchs d’Omar et Fred mais il est préférable d’agir par la prévention. La mairie de Paris vient d’ailleurs de financer un atelier gangsta rap pour les écoles maternelles et des projections du film « Nuit & Brouillard » pour les élèves de primaire. SOS Racisme vient aussi de sortir sa dernière campagne « Yo man ! Marine elle est vraiment pas swag » à destination des adolescents « chébrans ».
Nous avons donc bon espoir pour les nouvelles générations.
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lundi, 01 octobre 2012
Le nouveau numéro de la revue Terre et peuple est sorti...
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vendredi, 28 septembre 2012
Revue de presse : Energies vertes, le côté obscur de l’éolien
Louis Marin
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Dans l’Orne, 10 éoliennes sur 11 récemment construites appartiennent… à des élus locaux. Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, reste muette.
Les promoteurs éoliens se présentent très souvent non comme des businessmen, mais comme des ONG salvatrices de l’humanité victime du réchauffement climatique.
Ces industriels oublient bien souvent de préciser que compte tenu de l’intermittence du vent, l’énergie éolienne doit être compensée par une électricité thermique au charbon, au gaz ou au pétrole génératrice d’émissions énormes de gaz à effet de serre et que la biodiversité est totalement perturbée par les tonnes de béton utilisées, les effets stroboscopiques des pâles et les infrasons.
Mais le plus grave c’est que derrière cette figure sympathique d’écologie se cache une face obscure que la récente conférence environnementale a largement occultée. En effet, la filière éolienne se trouve actuellement confrontée dans le plus grand silence à une tempête juridique pénale qui pourrait tous simplement balayer définitivement l’éolien terrestre en France.
En effet, les associations de défense de l’environnement désormais habituées à décortiquer les dossiers de montages des promoteurs ont découvert qu’une grande partie des éoliennes terrestres installées en France était située sur les terres des maires, des conseillers municipaux ou des membres de leur famille.
Le plus grave c’est qu’une majeure partie de ces élus ont participé sciemment à l’élaboration des projets et aux délibérations d’installation des aérogénérateurs. Or ce délit de prise illégale d’intérêt est passible de 5 ans de prison et 750.000 euros d’amende (article 432-12 du code pénal). Actuellement de très nombreuses plaintes sont déposées auprès des procureurs de la République qui ouvrent des enquêtes préliminaires dans la France entière dont la Basse Normandie région particulièrement révélatrice de cette organisation.
Le Service Centrale de Prévention de la Corruption et la Direction des affaires criminelles du Ministère de la Justice sont désormais saisis de l’affaire qui est prise très au sérieux. Car outre des faits de prises illégales d’intérêt les enquêteurs pourraient découvrir des faits de corruption et de trafic d’influence comme c’est actuellement le cas pour un parc éolien en Haute Loire où la maire et deux conseillers municipaux sont mis en examen pour ces chefs d’accusation.
A cet égard Noel Pons consultant spécialiste de la corruption a publié une note pour le centre de criminologie de l’Université de Paris II sur le développement croissant de la criminalité verte. Un collectif d’association Bas Normand a récemment saisi le Président de la République de cette question ainsi que de l’opacité des circuits financiers qui a répondu dans un courrier qu’il demandait à la Ministre de l’Ecologie de faire diligence sur toutes ces questions.
Mais jusqu’à présent cette dernière est restée particulièrement muette et le Préfet de Région de Basse Normandie conforté par ses services a tout récemment attribué un permis de construire dans l’Orne où 10 éoliennes sur 11 appartiennent à des élus ou leur famille alors qu’une enquête préliminaire avait été ouverte préalablement sur le sujet.
Alors qu’en Italie la justice vient de saisir un parc éolien appartenant à la mafia calabraise, le pouvoir exécutif français devrait se méfier de soutenir une filière qui à terme devrait faire l’objet d’un énorme scandale judiciaire et financier. Sauf à ce qu’une loi d’amnistie générale blanchisse tous les élus concernés mais François Hollande a promis pendant sa campagne une République propre et irréprochable. A suivre donc…
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jeudi, 27 septembre 2012
Mensonges médiatiques, mensonges historiques : L'Algérie vue par Le Monde en 2012
Polémia cliquez ici
Le conformisme, l’inculture et l’absence de tout regard critique ne cessent de progresser dans les médias. A partir du moment où une affirmation est politiquement ou historiquement correcte les journalistes se croient tout permis : à-peu-près et invraisemblances s’accumulent. Les faits n’interviennent plus, seule compte l’idéologie. Voici un décryptage d’un article du Monde. Le très rigoureux Pierre Milloz y compare ce qu’il a connu de l’Algérie et ce qu’en dit Le Monde.
Polémia.
Traitant d'une récente exposition sur l'Algérie, Le Monde évoque dans son numéro du 20 septembre dernier, sous la signature de Catherine Simon, « les tombereaux de morts “indigènes” que 130 années de colonisation ont laissés derrière elles ».
Des tombereaux… J'ai couru au dictionnaire Larousse : « Caisse montée sur deux roues, servant au transport des matériaux et se déchargeant par basculement ». Mme Catherine Simon ne dit pas où se faisait le basculement, mais son lecteur est invité à le deviner : la mer, sans doute, ou pis encore les charniers, bien sûr.
Et moi qui ai passé les trente premières années de ma vie en Algérie, et qui n'étais pas au courant ! Et mes grands-parents ne m'en ont jamais parlé ! Bien que leur ancienneté remontât aux années 1880, ils ne devaient pas être au courant non plus. Et pas davantage mes parents. Il est vrai qu'ils n'ont guère quitté Alger et que les services secrets massacraient sans doute plus facilement ailleurs que dans les grandes villes.
Pourtant l'expérience de mes beaux-parents plaide en sens contraire : ils ont vécu la plus grande partie de leur vie dans des petites villes « de l'intérieur », comme on disait, et il semble que durant toutes ces années ils n'aient pas davantage remarqué les hécatombes méthodiques d' « indigènes ». Les tombereaux étaient assurément nombreux et chargés et pourtant malgré les carnages la population augmentait rapidement de 3.750.000 en 1886 à 9.730.000 en 1954.
Si l'on interrogeait Mme Simon elle expliquerait sans doute que les tueries et les tombereaux qui en évacuaient les résultats constituaient un phénomène propre au bled. Mais là j'ai un exemple qui ferait hésiter. Mon oncle et ma tante ont été instituteurs de 1920 à 1946 dans le bled. Ils étaient affectés non dans une ville mais dans un douar de Kabylie : celui de Sidi Naaman, dans la vallée de l'Oued Chélif. Jusque dans les années trente (de ce que l'on m'a maintes fois raconté, je crois me souvenir que le pont fut construit en 1934), l'école et le douar étaient l'hiver coupés de la route d'Alger à Tizi-Ouzou par les crues de l'Oued Chélif. J'y ai passé plusieurs mois lorsque, après le débarquement américain du 8 novembre 1942 et les bombardements allemands qui ont suivi, mes parents ont jugé préférable de mettre leurs enfants à l'abri à Sidi Naaman. J'ai ainsi fait avec plaisir la connaissance des enfants du lieu scolarisés et des notables du douar avec qui mon oncle et ma tante avaient noué des relations amicales et conviviales.
Lorsque survinrent les événements de Sétif en 1945, on sut qu'après ce début de guerre civile, les auteurs de la sédition se repliaient vers l'ouest en Kabylie et pouvaient menacer l'école. Alors les hommes du douar de Sidi Naaman se sont constitués en groupes armés pour, jour et nuit, défendre celle-ci et les instituteurs.
Je n'ai jamais de ce côté non plus, entendu parler de tombereaux.
Il me vient à l'esprit que je me suis donné beaucoup de mal pour contester non pas une pensée mûrie sur une réalité complexe mais un réflexe conditionné. Celui-ci en vaut-il la peine ? Peut-être en ce qu'il est représentatif de certains médias, mais sûrement pas en lui-même car il exprime la plus attristante des imbécillités : l'imbécillité mécanique du robot.
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mercredi, 26 septembre 2012
Le Qatar est-il en train d'acheter la France et sa diplomatie à grands coups d'investissements ?
Le Qatar accumule les investissements en France. Foot, immobilier, banlieues... Avec son poids financier, le pays semble se donner les moyens de mettre sous pression la diplomatie française, qui n'ose pas froisser son "généreux ami"...
Atlantico : Petite monarchie pétrolière et gazière du golfe Persique, le Qatar a choisi d'investir massivement en France et en Europe, dans le sport (avec le rachat du PSG), dans l'immobilier, les banlieues (lire notre article : Arnaud Montebourg renonce à son hold-up sur les 50 millions d'euros promis par le Qatar aux banlieues et double la mise)... Où va-t-il s’arrêter ?
Karim Sader : La succession des crises financière de 2008 et économique de 2009-2010 ayant plongé les économies occidentales dans la récession aura été une aubaine pour le Qatar. A contre-courant de la grande tendance internationale, le riche émirat gazier affichait une croissance économique insolente, dopée avant tout par sa production de GNL (gaz naturel liquéfié) dont Doha est devenu le premier producteur mondial l’an dernier.
Bénéficiant d’une conjoncture interne extrêmement favorable, avec l’absence de toute contestation politique et sociale, qui, au contraire de l’Arabie ne contraint pas le régime à acheter la paix sociale à grand renfort de pétrodollars, la dynastie des Al-Thani avait dès lors les mains libres pour investir son surplus de richesses à l’étranger. En ces temps de crise, les investissements qataris, très bien accueillis par des économies occidentales en crise, ont permis à l’Emirat de réaliser d’importantes plus-values en profitant de la période de récession pour racheter des capitaux à des prix très attractifs.
Si on y regarde de plus près, ces investissements n'ont aucun effet durables. Ne sont-ils pas avant tout un moyen d'asseoir la diplomatie qatarie ?
Effectivement, j’aurais tendance à penser que les investissements tous azimuts du Qatar à l’étranger s’apparentent davantage à des achats compulsifs qu’à une réelle stratégie de long terme, qui pourrait par exemple servir à assurer la diversification économique du pays, qui demeure largement dépendant du secteur des hydrocarbures.
En réalité, derrière cette politique de placements massifs se cache une véritable angoisse existentielle ! J’entends par là que le Qatar cherche par-dessus tout à compenser sa vulnérabilité géopolitique et militaire, ainsi que sa faiblesse démographique. Pour cela, le minuscule émirat, coincé entre les deux mastodontes régionaux que sont l’Arabie et l’Iran, a besoin d’exister à l’étranger en semant ses investissements dans des domaines divers et variés.
N’oublions pas que si le Qatar est assis sur les troisièmes réserves mondiales de gaz, sa position géographique le met à l'avant-poste d’une confrontation entre l’Iran cherchant à se doter du feu nucléaire et des Etats-Unis dont les plus importantes bases militaires – hors frontières américaines – se trouvent justement en territoire qatari.
Par conséquent, en étant l’otage des tensions régionales et dépourvues d’un « hard power » le Qatar a fini par développer une sorte de « complexe » qui le pousse à cultiver son rayonnement à l’international, par le biais de son soft power dont la finance, le sport et Al-Jazeera sont les principaux piliers.
Peut-on dire que l’implication du Qatar dans le financement des banlieues s’inscrit dans cette même dynamique ?
L’implication du Qatar dans le financement des projets de jeunes entrepreneurs des banlieues suscitent de vives passions, car il ne s’agit pas d’un investissement anodin. Je dirais tout d’abord qu’il est symptomatique du phénomène de mondialisation, à travers lequel un Etat géographiquement éloigné parvient à tisser des liens avec une communauté en contournant le sacro-saint modèle de l’Etat-Nation qui est clairement en faillite dans nos démocraties occidentales. C’est du moins ce que laissait présager la première mouture du projet, qui a vu une association d’élus issus de la diversité venir frapper directement à la porte du Qatar. Ce dernier a certainement sauté sur l’occasion pour accroître sa visibilité internationale – ce qui constitue une véritable obsession pour les dirigeants de ce minuscule émirat qui cherche en permanence à soigner son image de marque.
J’ajoute par ailleurs que cet investissement suscite d’autant plus de controverses qu'il intervient clairement dans l'une des fonctions régaliennes de l’Etat, à savoir la politique d’intégration socio-économique des banlieues. Il semble toutefois que les responsables français tentent à présent d’y ajouter une participation de l’Etat ainsi que d’étendre la stratégie de financement à « d’autres départements défavorisés », sans doute pour contrecarrer les accusations de communautariste lié à un projet dont les détracteurs considèrent qu’il vise des zones majoritairement peuplées de citoyens issus de l’immigration arabo-musulmane.
Source Atlantico, lire la suite cliquez ici
10:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 13 août 2012
Mouloud Aounit ne nuira plus...
Il a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la race blanche, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».
Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.
Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il vient de passer l’arme à gauche et les médias vont sortir les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain. Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic). (Source cliquez ici)
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mercredi, 08 août 2012
Terre et peuple (n°52) est sorti...
Pour le commander : cliquez ici
Pour info : la XVIIe Table ronde de Terre et peuple
aura lieu le dimanche 7 octobre...
01:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 juin 2012
Le nouveau numéro de Terre et peuple (n°51) est sorti :
22:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 11 mai 2012
CRIME DE LESE-MAJESTE...
Eh bien, ça promet ! Le journaliste Pierre Salviac s’est fait virer sans tambour ni trompette par RTL pour avoir tenu les propos suivants sur la nouvelle « première dame » : «A toutes mes consoeurs, je dis « baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France »)».
Bon, ce n’est pas très délicat, c’est même carrément machiste (encore que…), mais il n’y a quand même pas de quoi fouetter une chatte. Faudrait finalement savoir ce que c’est, la liberté d’expression, au pays de Voltaire. C’est bêler comme des moutons et ne dire que ce qui plaît aux puissants du moment ? Ou c’est pouvoir exprimer le fin fond de sa pensée, même - et surtout - si ça ne doit pas faire plaisir ?
Sa saillie ne tombait pas sous le coup de la loi, non ? Alors… Une engueulade aurait pu suffire, éventuellement. De là à carrément le virer... On se croirait vraiment sous Louis XIV.
Sans compter que je trouve cette réaction, vraisemblablement venue d’en haut, particulièrement dénuée de finesse, de recul et de tout sens de l'humour. Elle donne finalement à penser qu’il a tapé juste et/ou que la « première dame » de gauche et de la main gauche est décidée à mettre les journalistes au pas tout de suite.
La plupart ont déjà compris, qui passent la brosse à reluire à tour de bras avec des « première dame » au kilomètre. Or, que je sache, Hollande, quoique père de famille nombreuse, n’a jamais été marié. Trop bourgeois, sans doute. Et sa compagne d’aujourd’hui, qui est deux fois divorcée par contre, n’est justement que sa compagne, à ce jour. A proprement parler, il n’existe pas de « première dame » officielle.
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mercredi, 02 mai 2012
Second tour : faut-il choisir ?
Directeur de Rivarol cliquez ici
Jamais depuis bientôt quinze ans que nous travaillons à RIVAROL nous n’avions reçu en l’espace de quelques jours un courrier aussi abondant qu’explosif. Exceptionnellement nous consacrons deux pages entières dans ce numéro au « droit aux lettres » pour permettre à la diversité des points de vue au sein de la famille nationale de s’exprimer librement. Les élections passionnent, elles rendent souvent déraisonnable comme le montrent les excès manifestes de certaines missives. Il est regrettable que la droite radicale soit aujourd’hui à ce point contaminée par le poison de l’électoralisme qui provoque des divisions fratricides, des incompréhensions majeures, des haines terribles et qui autorise tous les procès d’intention, fussent-ils les plus farfelus. Le Système sait ce qu’il fait en multipliant les consultations électorales. C’est la meilleure manière de diviser et de neutraliser ses adversaires. De Gaulle l’avait bien compris, lui qui, dès son retour aux affaires en 1958, s’empressa de faire voter les Français d’Algérie qui étaient jusque-là tous unis dans la volonté inébranlable de maintenir ce territoire à la France et qui, se présentant aux élections les uns contre les autres, commencèrent peu à se diviser, à s’émietter.
Avant le premier tour, nous avions appelé à éviter les anathèmes et les excommunications pour de simples divergences électorales. Las, nous n’avons guère été entendus. Pourtant, lorsque l’on a compris que les campagnes électorales ne sont que de gigantesques farces, des opérations de manipulation et de sidération des masses, l’on ne s’excite pas inutilement pour un scrutin qui ne changera rien quant à l’essentiel. Quel que soit le candidat élu (tout indique que ce sera Hollande), les choses iront plus mal, ce seront encore cinq ans de perdu pour la France, la dette et les déficits s’accroîtront, le chômage augmentera, les impôts et les taxes flamberont, la violence en tous genres s’aggravera, la colonisation de notre pays s’accélérera, la destruction de la famille, de la morale et de toutes les valeurs de civilisation se poursuivra, l’islamisation du pays s’amplifiera. Croire le contraire est s’illusionner. Hollande et Sarkozy qui feignent de s’opposer mais qui, en 2005, posaient complices sur un tabouret en une de Paris-Match pour appeler à voter oui à la Constitution européenne sont les deux faces d’une même médaille, européiste, mondialiste, antinationale, antinaturelle et antichrétienne. Sarkozy se dit tout à coup opposé au droit de vote des étrangers mais il y était favorable en 2001 dans son livre Libre et encore en octobre 2005 dans une tribune au Monde. Et s’il ne met pas en place cette réforme en effet détestable, c’est parce qu’il n’y a aucun intérêt électoral mais il la contourne par les naturalisations de masse qui sont pires encore que l’octroi du droit de vote aux non nationaux et par la promotion d’une France métissée. Il se dit favorable à la réduction de l’immigration légale mais elle n’a jamais été aussi importante que sous son quinquennat : 200 000 immigrés supplémentaires par an contre 130 000 du temps du gouvernement Jospin ! Il se dit timidement contre le mariage homosexuel mais c’est lui qui a aggravé le Pacte civil de solidarité en accordant aux pacsés les mêmes droits fiscaux, successoraux et patrimoniaux qu’aux personnes mariées et, dans une récente interview à Têtu, il s’est dit favorable au fait de se pacser non plus au greffe du tribunal d’instance mais directement en mairie pour solenniser la chose ! Son gouvernement a introduit l’affreuse théorie du gender à l’école en septembre 2011 et donné son feu vert à la propagande homosexuelle dès l’école primaire avec Le Baiser de la lune alors qu’il aurait parfaitement pu s’y opposer. Enfin l’Elyséen se dit contre la légalisation de l’euthanasie mais, lors de sa campagne de 2007, il avait tenu à ce sujet des propos plus qu’ambigus, il est de plus un chaud partisan de la loi Leonetti qui est le premier pas vers l’institutionnalisation de cette monstruosité.
Que ce soit Hollande ou Sarkozy qui soit élu ce dimanche, ils seront les zélés serviteurs de l’Union européenne, de l’Otan, du Crif et de Tel Aviv. Ils seront soumis à la finance apatride et vagabonde, aux desiderata des grands banquiers, ils feront la guerre à l’Iran, ils persécuteront les révisionnistes et les nationalistes, ils poursuivront leurs attaques contre la famille, l’armée et la nation. Certes, avec Hollande et ses alliés, la destruction sera sans doute plus rapide, la mort plus brutale, avec Sarkozy le poison est plus insidieux, plus indolore, plus lent à produire ses effets mais à l’arrivée le résultat est le même : c’est la mort de la France et la fin du peuple français en tant qu’entité homogène sur le plan corporel, culturel et spirituel.
Pas plus qu’au premier tour, RIVAROL ne donne de consigne de vote pour le 6 mai. Que chacun se détermine en son âme et conscience en posant l’acte qui lui paraît le plus favorable au bien commun, à l’intérêt national, à l’avenir de ses enfants. Si un camarade de combat fait un autre choix que soi-même le 6 mai, pour des raisons prudentielles, stratégiques, familiales ou personnelles, ce n’est pas une raison pour le maudire, pour le considérer comme un imbécile, un traître ou un vendu. N’oublions pas que nous sommes tous Français et que nous voulons à tout prix le rester. Dans ces conditions les querelles électorales sont tout à fait subsidiaires. Alors que le pire est devant nous, que de graves événements se préparent, restons unis sur l’essentiel, favorisons entre nous la paix et la concorde. Le nationalisme est d’abord une amitié, ne l’oublions pas.
Pourquoi le cacher, à l’image de son lectorat, la rédaction de RIVAROL est divisée sur la question du second tour de la présidentielle, preuve de la difficulté du choix. A titre personnel, ainsi que nous l’avions déjà dit avant le premier tour, nous nous abstiendrons car nous refusons de participer à cette mascarade. Après avoir combattu Sarkozy pendant cinq ans, nous n’allons pas tout à coup appeler à le soutenir, fût-ce pour faire barrage à une gauche dont le retour au pouvoir sera en effet une catastrophe pour le pays. A cet égard, nous regrettons que beaucoup de ceux qui ont, à juste titre, dénoncé ces dernières années les dérives de Marine Le Pen et de son entourage, notamment sur les sujets de société, appellent aujourd’hui à voter, quasiment sans restriction, pour le candidat de l’UMP, qui est bien pire encore, au risque de brouiller leur image et de rendre illisible voire illégitime leur démarche. Dans la vie il faut savoir être cohérent. L’antimarinisme, pas plus d’ailleurs que l’antisarkozisme ou que l’antihollandisme, ne saurait tenir lieu de ligne politique. Nous sommes et devons rester nationalistes en toutes circonstances. Si nous nous battons, ce n’est pas d’abord contre le Système, même si c’est nécessaire, mais pour un idéal nationaliste, pour le rétablissement, le recouvrement d’une France souveraine, indépendante, blanche et chrétienne. Aujourd’hui cela semble relever du rêve mais ce qui se passe en Hongrie, notamment avec le mouvement Jobbik, prouve que rien n’est irrémédiablement perdu. Même si la Hongrie n’est pas la France et qu’elle est beaucoup moins corrompue et avilie, pourquoi ce qui réussit à Budapest échouerait-il forcément à Paris ?
Editorial du n°3045 de Rivarol, en vente vendredi prochain chez votre marchand de journaux ou en cliquant ici
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lundi, 30 avril 2012
PRÉSIDENTIELLE : SUR LE POIDS DE MARINE LE PEN...
Source Pierre Pigace Le nouveau NH
Au final, la déferlante bleu marine n’a pas eu lieu. La présidente du Front national retrouve en les améliorant les scores de son père. Avec moins de 20% des suffrages, et sans alliances, le FN peut tout juste espérer jouer les arbitres en attendant une hypothétique implosion de l’UMP aux législatives.
On ne peut pas dire que la chose soit inédite, pourtant à chaque nouvelle élection c’est le même psychodrame, la presse feint de découvrir ou de redécouvrir l’importance du vote Front national.
Déjà pour les élections européennes de 1999, le FN était crédité de 20 à 22 % des intentions de vote. La scission entre partisans de Bruno Mégret et partisans de Jean-Marie Le Pen mettra pour un temps un frein à cette tendance ascendante.
Trois ans plus tard et malgré le départ de plus de la moitié de ses cadres, le FN se qualifiera pour le second tour de la présidentielle en éliminant le candidat socialiste. Il faut dire que le 11 septembre est passé par là et que Jean-Marie Le Pen a pu faire campagne relativement tranquillement, du moins au premier tour…
En dépit d’un déchaînement totalement hystérique de tout le système (1) durant les quinze jours de l’entre-deux tours, le candidat du FN obtiendra 17,79% et 5 525 032 suffrages.
Les élections législatives qui suivront seront décevantes pour le parti de Jean-Marie Le Pen. Les dirigeants du mouvement tablaient, au vu des résultats de la présidentielle, sur 237 duels ou triangulaires, Jean-Marie Le Pen ayant même avancé le chiffre de 300 candidats au second tour. En fait avec ses 11,3% (2), le FN ne pourra se maintenir que dans 37 circonscriptions pour au final n’avoir aucun élu.
2007 : une erreur de casting !
L’élection présidentielle de 2007 est avant tout une erreur de casting et de scénario. Avec le départ de Jacques Chirac, une page se tourne. L’UMP et le PS investissent deux "jeunots" le sautillant Sarkozy et la rigide Ségolène Royal, à près de 80 ans, Le Pen pense pouvoir incarner "le sage", "le patriarche", "la force tranquille" face à la jeunesse et l"’inexpérience" de ses deux principaux adversaires. L’image d’un Le Pen "apaisé" est confiée à sa fille Marine qui devient sa directrice de campagne. Si Sarkozy a fait de la rupture son slogan de campagne, Marine Le Pen la met en œuvre. Les Le Pen abandonnent les thèmes traditionnels du FN au profit d’un discours jugé plus "fédérateur", plus "républicain" mais à "contre flots" de son électorat. Résultat : Le Pen arrive en quatrième position derrière François Bayrou avec 10,44%. Un mois plus tard aux législatives, le Front national enregistre ses plus mauvais résultats depuis les législatives de 1981 (3).
C’est pas Le Pen qui grimpe, c’est Sarkozy qui baisse…
L’édition 2012 des élections présidentielles est un mixte de celles de 2002 et 2007. Cette fois-ci, le casting est le bon et si Marine Le Pen, ne parvient pas à rééditer l’exploit de son père en se qualifiant pour le second tour, elle retrouve (17,90%) et dépasse même en voix le score de 2002. En revanche le scénario proposé par la candidate frontiste est lui toujours plus ou moins bancal. Les tueries de Toulouse et Montauban lui permettront de sortir sans en avoir l’air du discours sur l’abandon de l’Euro pour renouer avec les thèmes du FN sur l’immigration et la sécurité laissés jusque là sur la touche, mais toujours aussi porteurs auprès d’une large partie de son électorat.
Au final s’il n’y a pas eu de déferlante "bleu marine", sa troisième place et ses 6 421 426 électeurs lui permettent de jouer les prolongations et de faire entendre sa petite musique durant l’entre-deux tours. Comme en 2002, les "stratèges" du FN ont déjà fait des projections sur le nombre de circonscriptions (357) où un candidat FN serait en mesure de se maintenir au second tour, histoire sans doute de faire monter la pression du côté des députés UMP.
La stratégie du pire
La défaite annoncée de Nicolas Sarkozy, suscite bien des espoirs dans le camp de Marine Le Pen qui espère pouvoir profiter d’une hypothétique implosion de l’UMP dans la foulée des législatives pour se proposer comme la principale force de recomposition de la droite. Sur le papier, c’est peut-être possible, même si on voit mal le patron de l’UMP, Jean-François Copé, laisser filer son rêve de 2017 pour se ranger sous la bannière de l’" Alliance pour un rassemblement national". Aujourd’hui la "stratégie du pire" (4) fait le lit du socialiste François Hollande. En 1981, Jacques Chirac avait fait le choix de faire battre Giscard d’Estaing, pensant récupérer la mise en 1988… On sait ce qu’il en est, la parenthèse durera 14 ans…
Notes
(1) (1) Seul le MNR de Bruno Mégret appellera à voter Le Pen pour le second tour. Arlette Laguiller et Lutte ouvrière appelant ses électeurs à ne pas choisir entre Chirac et Le Pen.
(2) (2) Le FN participera à neuf triangulaires sur dix (contre 76 en 1997), à dix-neuf duels FN-droite et à huit duels gauche-FN.
(3) (3) En 1981, Jean-Marie Le Pen n’avait pas pu se présenter à la présidentielle et aux législatives, le Front national avait réalisé les plus mauvais résultats de son histoire 0,18%. En 2007, sur la lancée de la présidentielle, le FN s’effondre à 4,3 % (moins 7 points par rapport au scrutin précédent).
(4) (4) Au programme de François Hollande, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la régularisation des clandestins, etc…
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vendredi, 23 mars 2012
LA LIGNE DE FRONT...
Editorial de Militant de ce mois
Depuis quelques semaines, les médias occidentaux ne cessent de tirer à boulets rouges sur la Syrie de Bachar El Assad, dernier régime laïc et nationaliste du monde arabe depuis la destruction du régime baassiste de Saddam Hussein sous de faux et scandaleux prétextes en 2003. Or le régime de Damas avait, jusqu’à la déstabilisation actuelle, activée par Washington et différents services secrets occidentaux, assuré la paix et la concorde dans cet Etat multiconfessionnel où vit une forte communauté chrétienne. Est-ce son crime ?
Quelques mois auparavant, nous avions assisté à l'entreprise de diabolisation de Kadhafi et à son lynchage politique et physique, alors que celui-ci, depuis quelques années, contribuait pourtant à stabiliser la région sahélo-saharienne ; mais il voulait réduire en Libye les profits des grandes compagnies pétrolières et mettre en place un financement indépendant de l’Afrique : cela ne lui a pas été pardonné.
Quant à l'Iran d'Ahmadinejad, il est de plus en plus assourdi par les bruits de bottes qui se font entendre depuis l'Etat juif de Palestine qui joue les voltigeurs de pointe, envisageant froidement des frappes atomiques sur l'Iran dont chacun sait qu'elles feraient plusieurs millions de morts.
De même, la Russie de Vladimir Poutine est-elle vilipendée dans toute la "grande" presse. Son crime ? Refuser de passer sous les fourches caudines de Wall Street et de la City, de bloquer les menées du mondialisme dans son étranger proche, que ce soit sous forme d'un bouclier anti missile – en fait un bouclier anti-russe – déployé à ses frontières par l'Otan sous le fallacieux prétexte de se protéger de l'Iran, ou sous la forme de mouvements subversifs comme les "révolutions de couleur". Pour les mêmes raisons, la Biélorussie d'Alexandre Loukachenko est aussi ostracisée.
Nous pourrions continuer avec la Hongrie de Viktor Orban qui défend la morale naturelle et affirme les droits de la nation hongroise contre le diktat des sicaires de l’Union Européenne, cheval de Troie du mondialisme en Europe, mais aussi, outre Atlantique, avec le Venezuela de Chavez et même avec le régime castriste.
Le point commun de tous ces régimes et de ces hommes politiques est de refuser de se plier aux directives de la "communauté internationale". Mais qu'est-ce que cette "communauté internationale" dont nous ne cessons d'entendre parler ? C'est tout simplement le syndicat de défense de la finance mondialisée et de l'entité sioniste de Palestine. Nous y retrouvons comme agents exécutifs les dirigeants états-uniens et leurs alliés des classes politiques démocratiques du monde occidental.
C'est alors que nous comprenons que la ligne de front passe à l'intérieur de nos nations. Non pas entre la droite et la gauche, qui ne sont que les deux faces du janus démocratique et cosmopolite, mais entre ceux qui veulent le retour des nations, et en premier lieu à la restauration de leur souveraineté, notamment financière : il faut rejeter un endettement illégitime qui les enchaîne à des banksters sans visage qui noyautent des régimes stipendiés, tandis qu’ils encouragent l’immigration de masse inassimilable pour peser à la baisse sur les salaires des nationaux en procédant à une substitution de population et en réduisant les classes laborieuses à la loi d'airain à laquelle elles étaient parvenues à échapper au cours du XXe siècle. Mais elle passe aussi entre ceux qui soutiennent le sionisme international et ceux qui en dénoncent les intérêts qui ne sont pas ceux de notre civilisation : là se situe l'ultime ligne de front.
Conscient de cette réalité, MILITANT, fidèle à la doctrine nationaliste, réaffirme plus que jamais la nécessité du recouvrement d’un Etat national dont les nations d'Europe, et la France en particulier, ont été dépossédés.
Militant cliquez ici
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A hurler de rire : DU RIFIFI CHEZ LES PETROLEUSES DE L'ANTI-RACISME PATENTE...
Caroline Fourest, lauréate d'un « Y'a bon Award », attaque Rokhaya Diallo
Source Rue 89 cliquez ici
Créés en 2009 par l'association Les Indivisibles de Rokhaya Diallo, les Y'a bon Awards distinguent ce qu'ils estiment être les pires déclarations xénophobes et/ou racistes tenus par des personnalités. L'année dernière (cliquez là), Eric Zemmour, Robert Ménard et Jean-Paul Guerlain ont été récompensés.
Le principe, contestable, de cette distinction infamante, peu transparente, non contradictoire, a peut-être atteint ses limites cette année : lundi, la journaliste Caroline Fourest (Le Monde, France Culture) a obtenu le Y'a bon Award des « experts chronikers » pour avoir dénoncé, le 11 décembre 2010, des « associations qui demandent des gymnases pour organiser des tournois de basket réservés aux femmes, voilées, pour en plus lever des fonds pour le Hamas ».
« N'est-ce pas un peu gros ? »
La chroniqueuse, qui se définit comme « antiraciste », s'en est indignée dans une note de blog intitulée « Les Y'a bon Awards déshonorent l'antiracisme » :
« Décerner un prix du racisme à une antiraciste. N'est-ce pas un peu gros ? Vous connaissez la formule, un peu modifiée. Les salauds osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. »
Dans cette note, elle s'en prend à la vision du monde de Rokhaya Diallo (cliquez ici), qui veut un modèle basé sur les statistiques ethniques et une laïcité à l'anglo-saxonne, « ouverte aux religions et même à l'intégrisme ».
Caroline Fourest rappelle d'ailleurs que Rokhaya Diallo a collaboré avec le département d'Etat américain dans le cadre de International Visitor Leadership.
« Et ce malgré ses liens avec les Indigènes de la République et leurs alliés islamistes. »
La journaliste se dit également victime d'un jury partial.
« La complicité de certains membres du jury ne m'étonne guère : Jean Baubérot (pape des accommodements raisonnables à la canadienne), Frédéric Martel (qui a juré de me faire payer une chronique sur Martine Aubry et va jusqu'à me traiter de sarkozyste pour tenter de me discréditer… On rêve ! ), un journaliste de Politis qui trouve que j'ai eu tort de dénoncer le double discours de Tariq Ramadan, et bien sûr, la spécialiste de l'amalgame féminisme = racisme : Nacira Guénif (auteure d'un livre pro-voile hallucinant sur les “ Féministes et le garçon arabe ”). »
Caroline Fourest mentionne ici quatre jurés sur quatorze. Dans le jury, il y avait aussi Florence Aubenas (journaliste), Faïza Guène (romancière), Jalil Lespert (comédien), Youssoupha (rappeur), Aissa Maïgua (actrice).
Diffamation, injure, voire incitation à la haine
La chroniqueuse, qui considère que les mots qui lui sont reprochés faisaient partie d'un « discours sur l'égalité », annonce qu'elle porte plainte contre l'association et les membres de ce jury, « pour diffamation et injure voire pour incitation à la haine ».
A noter, Christophe Barbier (L'Express) s'est quant à lui vu décerner le Y'a bon Award « enquête exclusive, en partenariat avec le journal Minute » pour son éditorial du 18 février 2010 sur le Quick halal :
« Après la burqa et les minarets, à chaque fois c'est la même chose. [...] La République laïque doit imposer sa loi à ceux qui tentent d'en imposer une autre, assez souvent intégriste. »
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jeudi, 22 mars 2012
UNE ORDURE ISLAMISTE EN MOINS...
Source Le blog des Rivaroliens cliquez ici
Mohamed Merah est mort lors de l'assaut du RAID. Selon Guéant sur BFM TV, le tueur a jailli de la salle de bains avec des armes à feu et tiré en rafale sur le RAID, avant de se jeter par la fenêtre. La chute a été mortelle.
Mais pour un islamiste mort, combien se cachent encore en France? Combien admirent le fou furieux qui a fait la une des journaux et de toutes les chaînes pendant plus de trente heures, combien aspirent à une même fin "les armes à la main"?
Toulouse est sans doute soulagée, mais l'élément effrayant de cette affaire est la révélation que l'homme était surveillé et connu pour ses voyages au Pakistan, ses entraînements de djihadiste. Combien d'apprentis terroristes laisse-t-on habiter paisiblement sur notre territoire ? Il n'est pas paranoïaque de se poser la question...
Il serait sans doute temps à présent de traquer et chasser, emprisonner ou exécuter tous les islamistes entraînés qui évoluent pour l'heure sans encombre au milieu de civils désarmés et innocents.
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mardi, 20 mars 2012
L'Afrique Réelle N° 27 - Mars 2012
Par Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
Conséquence de la malencontreuse intervention franco-otanienne, l’éclatement de la Libye a déjà des conséquences géopolitiques dont nous sommes encore loin de mesurer les effets à moyen et à long terme [1].
Les décideurs français n’ignoraient pourtant pas que la Libye n’est pas un Etat, mais un conglomérat tribal engerbant la Tripolitaine qui regarde vers Tunis, la Cyrénaïque tournée vers Le Caire et le Fezzan qui plonge vers le bassin du Tchad et la boucle du Niger. Ils savaient qu’au départ le mouvement n’était qu’une dissidence régionaliste née en Cyrénaïque et renforcée d’une manière opportuniste par le soulèvement de la minorité berbère vivant dans le djebel Nefusa, à l’Ouest. Leurs conseillers ne leur avaient pas caché que l’épicentre de la « révolution » était la région de Benghazi, capitale de cette Cyrénaïque dissidente à l’époque ottomane, rebelle durant l’Impero italien et insoumise ensuite.
Ce fut donc bien dans une guerre civile que le président de la République immisça la France, au profit d’un camp contre un autre, trompant la Chine et la Russie sur ses intentions réelles tout en transformant un mandat onusien limité à la protection des civils de Benghazi en un droit de guerre étendu à l’ensemble du pays.
Reconnu par la France comme « le seul représentant légitime des populations libyennes » dès le 10 mars 2011, le CNT a depuis démontré qu’il ne représente que lui-même. Pendant un temps, sa seule marge de manoeuvre fut de donner des gages à certaines tribus tout en essayant de ne pas s’aliéner les autres. Aujourd’hui, alors que son autorité ne dépasse pas l’antichambre du bureau de son président, la Cyrénaïque vient de faire sécession.
Le dossier central de ce numéro de l’Afrique Réelle est consacré au pétrole car le continent fonde d’énormes espoirs sur des découvertes qui se multiplient depuis une décennie. Est-il pour autant cet eldorado décrit par certains observateurs ? La réponse doit être nuancée.
Aujourd’hui, l’Afrique dans son ensemble n’assure en moyenne que 15% de la production mondiale et ses 24 pays extracteurs ne produisent à eux tous pas davantage que l’Iran, le Mexique et le Venezuela réunis. De plus, dans l’état actuel des découvertes, elle ne détient qu’entre 8 et 10% des réserves mondiales prouvées, soit à peu de choses près l’équivalent de celles du seul Iran.
Cependant, de très importantes découvertes étant attendues ou annoncées en off shore et en off shore profond ainsi qu’en on shore, la place de l’Afrique dans la production mondiale va nécessairement augmenter. La question qu’il est donc légitime de poser est de savoir si le pétrole va pouvoir, à lui seul, sortir le continent de sa situation actuelle. Aura-t-il un effet d’entraînement sur des économies sinistrées ?
En Algérie et au Nigeria, la manne pétrolière n’a pas provoqué de décollage et le « tout pétrole » y a détruit une agriculture jadis florissante. Partout, il a provoqué la corruption, le gaspillage et même, ce qui est un comble, les pénuries en produits pétroliers.
En définitive, le pétrole n’a pas enrichi les Africains, mais des Africains, quelques Africains. Il a d’abord servi à se servir.
[1] Voir à ce sujet les numéros de janvier et de février de l’Afrique Réelle.
Bernard Lugan dans Le Monde cliquez ici
21:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Yvan Benedetti, Rivarol, la NDP, Carl Lang : pour se dédiaboliser, il faut trouver un diable !
Source Blog des Rivaroliens cliquez ici
On se souvient de la manoeuvre pathétique de MLP lors de l'agression présumée du couple Montebourg/ Pulvar (cliquez ici - NDLR). Agression, rappelons-le qui se résumait à quelques invectives qui ne visaient même pas les tourtereaux, et à des jets de verre ayant manqué leur cible, si tant est que les deux personnalités aient été les cibles visées. MLP, montrée du doigt en raison des cris des "agresseurs" ("Le Pen président") avait proposé un autre bouc émissaire aux media en la personne d'Yvan Benedetti.
Pour être dédiabolisé, il faut trouver un autre diable ! Benedetti ou Carl Lang (voir ci-dessous) sont les candidats rêvés pour le FuN. Ainsi, au lieu de dénoncer la propension des media à coller l'étiquette de facho à tout ce qui n'est pas au moins aussi mou que Hollande, MLP les encourage et joue le jeu de la diabolisation... de ses adversaires, les vrais nationalistes.
Aliot adopte docilement la même tactique dans la vidéo ci-dessous. Des violents au FuN? Que nenni ! Les violents sont avec Carl Lang ou aux Amis de RIVAROL. Moi "gentil", eux "méchants" (N. B. : nous adoptons ici la terminologie ô combien élaborée de MLP lorsqu'elle parle de politique étrangère) : la pensée unique dans toute sa splendeur.
Louis Aliot en off dans Les jeunes et la... par La-flamme
Vidéo postée par La Flamme qui commente ainsi :
Louis Aliot ose dire: « … ils sont aux amis de Rivarol, si vous suivez ces journaux, vous voyez un peu le niveau… ».
C’est vrai qu’il y a une différence de niveau entre Nation Pravda Magazine et Rivarol, mais elle n’est vraiment pas en défaveur du plus ancien des journaux nationalistes. Ni au niveau des signatures passés et présentes, ni au niveau de la durée (Rivarol existe depuis 1951) et encore moins au niveau des articles et des analyses !
Au sujet de Louis Aliot, nous ne résistons pas à vous montrer un dessin paru dans la bande dessinée La vie secrète de Marine Le Pen.
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lundi, 19 mars 2012
Chaises musicales… IDENTITAIRES : PHILIPPE MILLAU "BLOCBOULÉ" DE LA DIRECTION DU BI
Info publiée par notre confrère
et ami Le nouveau NH cliquez ici
Le président du Bloc identitaire (BI), Fabrice Robert, a annoncé que Philippe Milliau ne faisait plus parti du bureau exécutif du Bloc identitaire et qu’il était "déchargé de toutes ses responsabilités nationale, régionale et sectorielle". Il s’agit selon le communiqué publié par Fabrice Robert de mettre " fin à une situation qui portait atteinte à l’unité, à l’originalité et à la diversité du mouvement identitaire."
Le feu couvait depuis un certain temps au sein de la direction du BI. Hostile à tout rapprochement avec le Front national de Marine Le Pen, Philippe Milliau semble donc avoir bel et bien perdu la partie.
Fabrice Robert a également indiqué qu’"une nouvelle direction opérationnelle sera mise en place dans les jours à venir."
Philippe Milliau était le co-organisteur des Assises "la France en danger" qui se sont déroulées le dix mars dernier à Paris auxquelles le patron du Bloc identitaire niçois, Philippe Vardon, favorable à un rapprochement avec le FN, n’avait pas été convié.
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vendredi, 16 mars 2012
Revue de presse : Carl Lang : ses différences avec le FN...
Source Vincent Renaud
L'Est républicain cliquez ici
Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, ne disposait pas des parrainages nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ?
Eléments de réponse avec les étudiants de Sciences Po.
Le samedi 3 mars à Paris, Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, annonçait qu’il ne disposait que de 380 signatures d’élus sur les 500 nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ? Quelle est donc cette « droite nationale » qui ne se reconnait plus dans le Front National ?
SEPARATION FONDATRICE D’AVEC LE FN
La campagne de Carl Lang – dont les grands médias ont peu parlé, mais qui a été largement relayée par l’hebdomadaire Rivarol- s’est caractérisée par une virulence à l’encontre du nouveau Front National et de Marine Le Pen. Ce qui lui est reproché ? C’est la dédiabolisation, la rupture avec le FN canal historique. Le discours sur la laïcité, la république irréprochable, les références aux droits de l’homme, à 1789, n’ont pas plu à tous. Certains avaient déjà quitté le FN avant l’arrivée de Marine Le Pen (comme Carl Lang). D’autres, qui avaient soutenu Bruno Gollnisch durant la campagne interne pour la présidence du parti, l’ont quitté depuis, ou ont été exclus, rejoignant par la suite d’autres mouvements.
De ce rejet du nouveau FN est née l’idée d’une nouvelle candidature, pour porter les « vraies » idées de la droite nationale : celle de Carl Lang, avec l’étiquette de l’ « Union de la Droite Nationale » (UDN). Cette Union regroupe le Parti de la France (PdF) de Carl Lang, mais aussi le Mouvement National et Républicain (MNR, scission mégretiste), ou encore la Nouvelle Droite Populaire (NDP), et cette Union est soutenue par d’autres plus petits partis ou mouvements.
LIGNE PLUS RADICALE
Ce regroupement est assez hétéroclite et le discours en est donc un peu flou. On pourrait s’attendre à un discours uniquement centré sur la France, mais l’Europe (certes pas celle de Bruxelles) joue un rôle important dans le programme. Sur beaucoup de points, la ligne est beaucoup plus radicale que celle du FN. La laïcité est qualifiée de « cheval de Troie de l’islamisation » et doit être remplacée par un lien privilégié avec l’Eglise Catholique. La baisse progressive de l’immigration (jusque 10 000 entrées par an) du programme de Marine Le Pen est remplacée dans le programme de Carl Lang par l’inversion des flux migratoires (c'est-à-dire le retour au pays des populations étrangères). L’enjeu principal de la campagne de l’Union de la Droite Nationale est un enjeu de civilisation, et elle entend défendre l’identité française et européenne. L’Europe de Carl Lang est celle fondée sur ses racines chrétiennes, et non celle des « technocrates de Bruxelles ».
Si l’Europe libérale est rejetée, le programme de l’UDN est plutôt libéral, prônant par exemple la baisse des prélèvements obligatoires, ou en voulant favoriser l’entrepreneur individuel, mais ce discours libéral est tempéré par des mesures protectionnistes. Le programme économique n’a rien à voir avec l’ « étatisme », et le « collectivisme » de Marine Le Pen. De même, Marine Le Pen parle de sortie de l’euro, concertée si possible, mais si cela ne l’est pas, la France seule. Carl Lang, lui, parle d’une sortie de l’euro concertée, sinon rien.
ANTI ISLAMISME ET ANTISIONISME
Les lignes deviennent assez floues en matière de rapports avec l’anti-islamisme et l’antisionisme. Généralement, la « Nouvelle droite » européenne (le FPÖ en Autriche, le PVV aux Pays-Bas, etc.) se caractérise plutôt par une lutte contre l’islamisation, et elle a mis l’antisionisme au placard. Le Front National lui aussi a placé sa critique surtout sur le terrain des atteintes faites à la laïcité par l’islamisme. Ddans le même temps, le FN reste soutenu par des penseurs antisionistes, comme Alain Soral qui, lui, ne critique jamais l’islam. Il y a un équilibre difficile au sein du nouveau FN sur ces questions. Un des symboles de ce renouveau : les positions de Marine Le Pen à l’encontre d’Israël. La présidente du FN a rencontré l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis et son compagnon Louis Alliot s’est rendu en Israël. Dans le même temps, la mouvance d’Alain Soral qui soutient de loin Marine Le Pen, préfère aller en Iran. Carl Lang, lui, affirme se placer résolument dans la défense uniquement de la France et de son identité. Il a ainsi pu déclarer : « Nous n’avons d’acte d’allégeance à faire à personne. (…) Je n’ai pas fait le voyage de Téhéran, mais je ne ferai pas le voyage de Tel-Aviv. »
La candidature avortée de Carl Lang révèle donc une grande complexité au sein de cette famille politique, plus que jamais divisée. Il reste à savoir quel avenir a la « droite nationale », entre critique du FN et tentative de fédération de tous les mouvements nationalistes.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
00:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |