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samedi, 18 mai 2013

Revue de presse : Jean-Yves Camus, «L’ultradroite est une nébuleuse»

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Le politologue expert de l'extrême droite décrypte la pluralité des mouvements radicaux en marge du FN.

Recueilli par Amandine CAILHOL

Libération cliquez ici

Jeudi soir, environ 400 militants anti-mariage pour tous s'étaient donné rendez-vous place de la Sorbonne (cliquez ici). Parmi les manifestants, des mouvements qui se veulent pacifistes – les Veilleurs, Camping pour tous, les Hommen ou encore les Salopards. Mais aussi, quelques éléments plus radicaux, venus se greffer ; l’appel au rassemblement ayant notamment été relayé sur les réseaux sociaux par les Jeunesses nationalistes. Des groupuscules issus de l’extrême droite sont en effet présents depuis quelques mois en marge de la contestation du mariage homosexuel.

Dimanche dernier, ces mouvements se sont rassemblés à Paris, à l’occasion du défilé annuel de l’ultradroite pour commémorer Jeanne d’Arc, — qui donna lieu à une confrontation avec les Femen (cliquez là). Entre eux mais séparément : au fil de cette journée, cinq cortèges s’étaient succédé – les Jeunesses nationalistes et l’Œuvre française d’un côté, partis de la place de la Concorde, l’Action française et les royalistes, en provenance d’Opéra, le Renouveau français, venant de Madeleine, suivi d’un cortège présenté comme unitaire, regroupant Europe identitaire, la Nouvelle droite populaire, les Jeunes nationalistes révolutionnaires (JNR), Troisième Voie et divers petits mouvements, et enfin, en début d’après-midi, les membres de Civitas qui s’étaient donné rendez-vous sur la place Saint-Augustin.

Jean-Yves Camus, politologue français, spécialiste de l’extrême droite, suit ces mouvements depuis de nombreuses années. Des groupuscules aux positionnements variés qui ont trouvé une certaine tribune lors des Manifs pour tous et des actions du Printemps français. Regroupés sous l’étiquette extrême droite ou ultradroite, leurs lignes idéologiques ne sont pourtant pas toutes identiques. Jean-Yves Camus, en revenant sur cette manifestation du 12 mai 2013, relativise l’unité de ces mouvements qui restent éclatés.

Plusieurs mouvements d'extrême droite se sont illustrés en participant à la contestation du mariage pour tous, en marge des diverses manifestations. Pourquoi cette mobilisation ?

Ces différents groupes étaient tous opposés au projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, mais pas pour les mêmes raisons. Pendant les principales manifestations, le Renouveau français et l’Action française étaient plutôt présents sous la bannière Printemps français. Ils fustigeaient la destruction du sacrement de l’institution du mariage et de la famille. De leur côté, l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes étaient mobilisés pour lutter contre la destruction de la base de la société, sans pour autant se référer à la religion. Les JNR et Troisième voie, quant à eux, n’étaient pas présents, ou seulement à titre individuel.

Dimanche dernier, l’ultradroite, bien que découpée en différents cortèges, s’est donné rendez-vous le même jour autour de Jeanne d’Arc. Qu’est-ce qui unit ces différents mouvements ?

Ceux qui ont défilé dimanche partagent un minimum commun : l’opposition au système et aux partis qui le font vivre. Ils se placent en opposition contre l’ensemble de l’échiquier politique, jusqu’au Front national. A ce sujet, une première divergence existe, mais la grande majorité de ces groupes est désormais très critique à l’égard de ce qu’est devenu le parti depuis l’arrivée de Marine Le Pen, notamment sur la question de la composition ethnique de la France et, plus largement, sur le style employé. Certains l’accusent d’avoir fait trop de concessions au système. La démarcation est de plus en plus visible entre l’ultradroite et le FN.

Dans quelles mesures s’éloignent-ils les uns des autres ?

L’ultradroite est une nébuleuse composée de diverses sensibilités. Les divisions portent notamment sur la nature du régime défendu : sur ce point, le clivage est net entre les royalistes de Civitas et de l’Action française et ceux qui promeuvent un régime certes autoritaire, mais non monarchiste. Autre division : le poids de la religion. Le Renouveau français est clairement dans une tradition catholique. A l’inverse, pour d’autres mouvements, le combat est d’abord celui du nationalisme ; la question de la doctrine religieuse n’étant pas ou peu présente. Dans cette mouvance, Troisième Voie et les JNR se présentent comme des nationalistes révolutionnaires : ils sont contre la mondialisation, le libéralisme, la financiarisation, la dérégulation, l’argent. Dans leur revendication, la priorité est donnée aux problématiques économiques et sociales.

Les références qu’utilisent certains sont parfois empruntées à la gauche. Dimanche dernier, Serge Ayoub de Troisième Voie se félicitait même du programme du Front populaire...

Serge Ayoub fait surtout référence à la notion d’Etat social. C’est un appel à un socialisme populaire, au solidarisme, qui ne doit pas être confondu non plus avec le national socialisme. Citer le Front populaire reste cohérent, même s’il y a un certain anachronisme si l’on se souvient du comportement de l’ultradroite de l’époque à son égard. Il y a recherche d’une synthèse, à la manière de Jacques Doriot, fondateur du Parti populaire français dans les années 1930. En fait, ces partis ne pensent pas tant en termes de division gauche versus droite, mais plutôt centre contre périphérie. Le centre, ce sont les partis qui gravitent dans le système, les libéraux de gauche comme de droite. La périphérie, ce sont eux, les opposants au système politico-économique libéral. Pour autant, aucun amalgame n’est possible entre l’extrême droite et l’extrême gauche. La grande distinction repose sur la définition du peuple français. L’ultradroite se différencie par son antimulticulturalisme. S’il peut y avoir des convergences sémantiques entre les deux sur le discours d’opposition au système, elles restent superficielles.

Richard Roudier du Réseau identité et de la Ligue du midi, disait, lui, devant la statue de Jeanne d’Arc : «Je préfère défiler sur la place rouge avec Poutine que manger un hamburger halal avec Obama devant la Maison Blanche.»

Il s’agit d’une phrase empruntée à Alain de Benoist [figure emblématique du mouvement de la «Nouvelle Droite», ndlr], légèrement détournée. Elle souligne l’opposition de Richard Roudier à tout ce qui symbolise l’Amérique, de l’économie de marché à la politique de melting pot. La phrase originale a été formulée dans les années 1980 : bien sûr, Roudier est profondément anticommuniste, et s’éloigne ici de l’URSS. Pour autant, la Russie de Vladimir Poutine, pays vu comme européen, son aspect autoritaire et dirigiste lui font écho.

Peut-on parler d’un certain éloignement entre ces divers groupes ?

Lors des cérémonies pour Jeanne d’Arc, les groupes défilent, depuis longtemps, le même jour, conjointement, mais tout en essayant de ne pas trop se coller les uns les autres. Cette année, il y avait une tendance à l’éparpillement, à l’effritement. L’enjeu, c’est aussi la visibilité : il s’agit de montrer quel cortège sera le plus dense, quel groupe poussera la contestation le plus loin. Une certaine concurrence demeure. Et puis, ces mouvements ont une tendance intrinsèque à la groupusculisation. Ils représentent au maximum 3 000 personnes à l’échelle nationale, avec quelques entités un peu plus visibles et plusieurs micro groupuscules de quelques personnes seulement.

Quelle est l’ambition de ces mouvements et de leurs leaders ?

Certains participent au système électoral, c’est le cas de la Nouvelle droite populaire qui a présenté des candidats aux dernières élections régionales et législatives. La ligue du Midi, ainsi que Troisième Voie sont également dans cette logique, et Civitas a annoncé son souhait de participer aux élections municipales de 2014. Mais cela demande des moyens qu’ils n’ont pas. En dessous d’un seuil de voix, ils ne peuvent pas se faire rembourser les frais de campagne, ce qui rend compliqué cet objectif électoral. En général, les élections sont plus une tribune pour se faire connaître. Ils ne sont pas en mesure d’aller jusqu’au bout et sont conscients qu’ils ont plus de chance de progresser par la contestation, en dehors de l’expression du système électoral. Leur objectif est surtout de faire vivre leurs idées. Ce sont des militants pour qui le pouvoir importe peu. Ils veulent surtout maintenir une tradition. Porter la flamme.

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Un projet de loi sur l'immigration avant l'été...

419121_288245464580800_100001860456369_698757_256760556_n.jpgSource Le Point cliquez ici

Un projet de loi sur l'immigration sera présenté au Conseil des ministres "avant l'été", a annoncé mardi soir Matignon dans un communiqué. Le député PS Matthias Fekl a remis mardi à Jean-Marc Ayrault un rapport sur l'immigration, qui préconise notamment de généraliser les titres de séjour de quatre ans pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures.

"Le gouvernement a souhaité aborder la question de l'immigration avec un esprit d'apaisement et de responsabilité", souligne Matignon dans un communiqué.

Stopper les "réformes incessantes"

"Tous ces éléments participent d'une volonté du gouvernement de réorienter la politique d'immigration de notre pays en privilégiant la concertation et l'analyse plutôt que les réformes incessantes et finalement inefficaces", ajoutent les services du Premier ministre. Parmi les pistes étudiées par M. Fekl, "le projet de création d'un titre pluriannuel de séjour constituera, conformément à l'engagement du président de la République, une des dispositions de la future loi relative à l'immigration qui sera présentée en Conseil des ministres avant l'été".

"Les propositions qu'il contient alimenteront le travail interministériel qui permettra d'aboutir à la présentation par le ministre de l'Intérieur du projet de loi immigration", conclut Matignon.

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vendredi, 17 mai 2013

PSG : Le Monde ment, les ultras n’y sont pour rien.

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Serge Ayoub

Boulevard Voltaire cliquez ici

Le Monde ment et tout le monde le sait. Ce qui s’est passé ce 12 mai, au Trocadéro, n’est pas l’œuvre des « ultras » du PSG. Le « Kop de Boulogne » n’est pas coupable. Et surtout, le PSG, Valls et la mairie de Paris ne sont pas les victimes.

D’abord, les « ultras » de Boulogne sont à l’agonie. La répression qu’ils subissent depuis des années les a décimés. De plus, un simple coup d’œil innocente, aussitôt, nos « hooligans d’extrême droite ». Ceux qui se sont fait filmer n’ont pas le « profil » de la tribune Boulogne. Surtout, aucun « ultra » ne porterait un maillot du club qui l’a exclu et qu’il boycotte depuis le plan Leproux. Il s’en fait un devoir.

Évidemment, les vrais coupables sont ailleurs.

Depuis des années, le profit ne se fait plus dans les stades mais dans les retransmissions télévisées. Les « ultras », qui ont fait la réputation du club et rempli ses tribunes, dérangent. Ils sont parigots, populaires et souvent nationalistes : c’en est trop pour le club, l’esprit « Canal », la mairie de Paris, la région et Le Parisien. La chasse aux « hooligans » est ouverte.

D’abord, on crée une tribune artificielle : Auteuil. Elle sera un contre-feu à Boulogne car on pense que la diversité festive se vendra mieux que la colère française… L’idée ravit tout le monde : le club et le conseil régional (dont Valls) offrent, aux frais du contribuable, des tombereaux de billets pour motiver cette jeunesse des banlieues qui sera, après la France, une chance pour Paris… Ensuite, Le Parisien stigmatise chaque bousculade qu’oserait commettre Boulogne. Ces campagnes de presse entraînent naturellement un émoi, et la répression policière. Le club finit par être purgé de ses éléments politiquement incorrects, et le Qatar, après avoir acheté le PSG, les banlieues et notre honneur, peut enfin triompher au Trocadéro. Il le veut et l’a payé assez cher.

Mais ce 12 mai, tout déraille, car la réalité est une fille rancunière. Marchands et politiques ont mis en place un club consumériste, sans autre identité que celle qu’il vend. Ils ont évincé une tribune française au bénéfice d’une clientèle disparate et prétendument docile. Messieurs, vous récoltez ce que vous avez semé. Sans la moindre identité, votre création se fout de tout, même de vous, elle veut jouir, consommer vite, quitte à piller, c’est plus facile, plus marrant. Le Qatar qui finance les banlieues les voit se retourner contre lui, Delanoë en est le témoin et Valls le dindon. Il y a une justice dans ce monde, et elle n’est pas dénuée d’humour.

Alors pour sauver la face, on tire sur les ambulances, on attaque des supporters sans moyens et sans argent, on agite un fantasme fasciste qui permet à un gouvernement qui est tout, sauf socialiste, de donner l’illusion d’un combat de gauche. En somme, ils font ce qu’ils savent le mieux faire : nous prendre pour des cons.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux...

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jeudi, 16 mai 2013

Syrie : un rebelle, oui, un rebelle mange le cœur d’un soldat !

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Gabrielle Cluzel

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Horreur et malédiction. Stupeur et tremblements. Une vidéo dont, pour le moment, nul n’est parvenu à mettre en doute l’authenticité, montre un chef de mouvement rebelle syrien arracher le cœur d’un soldat et le porter à sa bouche. Après avoir mutilé le corps vêtu de l’uniforme de l’armée syrienne, le rebelle s’exprime en ces termes devant la caméra : « Je vous promets devant Dieu, vous les soldats de Bachar, vous les chiens, que nous mangerons vos cœurs et vos foies… » et joint le geste à la parole.

Ah non, ça ne va pas être possible ! Qui m’a écrit ce foutu scénario ? Ce n’était pas du tout ce qui était prévu dans le synopsis. Que l’on fasse appeler tout de suite Spielberg qui tue le temps sur la Croisette, qu’il nous remette tout ça d’aplomb. Parce que, ce qu’il faut pour l’opinion publique, c’est un bon film américain, avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Et il était convenu, c’était dans le contrat, que Bachar el-Assad et lui seul camperait Dark Vador. Vous comprenez bien que si les chevaliers Jedi se mettent à faire frire en rognons les viscères de Palpatine, cela brouille le message.

C’est comme cela, et pas autrement, que se mènent les guerres en Occident. Il y a, tout au début, le coup de starter : une séquence émotion, relayée en format XXL par les chaînes de télévision, où il est question de liberté bafouée, d’opposants assassinés, de femmes en pleurs, d’enfants opprimés (et même de couveuses débranchées, cela s’est vu, quand on a affaire à des scénaristes vraiment perfectionnistes qui soignent les détails) et d’un croque-mitaine sanguinaire au pouvoir. Avec, à la clé, une morale binaire quelque part entre Bonanza et La petite maison de la prairie, partant du postulat que la finesse d’analyse de l’occidental moyen ne dépasse pas le niveau entrée en 6e.

Il y a ensuite, à rythme régulier, les piqûres de rappel : la liberté assassinée, les opposants bafoués, les enfants en pleurs et les femmes opprimées… Parce qu’il est entendu qu’aucun pays occidental digne de ce nom n’entre en conflit (ni ne soutient en sous-main une insurrection) pour défendre des intérêts géostratégiques, financiers, politiques, diplomatiques, et choisit de ce fait de jouer opportunément et ponctuellement la carte de la peste contre celle du choléra.

Un pays occidental est forcément un justicier blanc désintéressé droit sorti du générique d’Avengers. Le malheur est qu’il faut composer avec un casting complexe, et des acteurs locaux aux mœurs et à la philosophie générale de vie passablement éloignées des nôtres, pour le dire pudiquement, qui ont un peu de mal à rentrer dans leur rôle. Et faire passer un rebelle syrien — comme en son temps un rebelle libyen — pour le clone jovial de Charles Ingalls, même auprès d’un téléspectateur confiant et de bonne volonté, n’est pas toujours chose aisée. Surtout lorsque la formidable fluidité de circulation des films et clichés induite par Internet vient se mettre en travers de votre chemin.

Allez, pas de panique. Ces jolies légendes dorées, aujourd’hui comme hier, sont ciselées par des orfèvres. Il faut plus que les manies un peu gore de certains pour atteindre leur blancheur immaculée. Au hasard… qui se souvient encore de Mgr Asensio Barroso, émasculé vivant avant d’être assassiné le 9 août 1936 ? Qui se souvient encore de l’embuscade de Palestro et de ses cadavres éviscérés et mutilés ? Tout cela empêche-t-il les républicains espagnols et les Algériens du FLN de passer pour des héros ? Non, n’est-ce pas ? Alors ce ne sont pas les fredaines somme toute assez modestes d’un obscur rebelle syrien qui vont mettre en péril la nouvelle superproduction.

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mercredi, 15 mai 2013

Du CRAN à SOS Racisme : ras le bol de la « société civile » !

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Robert Ménard

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Les délires du président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) assignant en justice la Caisse des dépôts et consignation pour « complicité d’un crime contre l’humanité ».

La condamnation de cette initiative par Patrick Lozès, fondateur de cette même association, s’inquiétant de « cette dérive qui consiste à réduire la mémoire de l’esclavage à une transaction matérielle et à des considérations financières ».

En quelques jours, la société civile, tellement chère à nos médias, aura montré, jusqu’à la caricature, ce dont elle était capable. Ses élucubrations. Ses bisbilles.

S’il est un secteur qui n’est pas en récession en France, c’est bien celui des associations. Du club de boulistes aux différentes chapelles des french doctors, on en compte des centaines de milliers. Dont certaines pèsent d’un poids certain dans le débat politique et intellectuel. D’autant qu’à l’heure du discrédit qui frappe la parole politique comme médiatique, les représentants autoproclamés de la société civile passent pour être les derniers porteurs d’une parole « vraie ».

Parole « vraie », loin de la langue de bois reprochée aux politiques ? Rien n’est plus faux. De SOS Racisme au CRIF, de la Ligue des droits de l’homme au MRAP, c’est tout au contraire les tenants des plus orthodoxes des discours qui font loi. Antichambre du pouvoir pour certains, retraite dorée pour d’autres, les responsables des « grandes associations » sont, presque toujours, les gardiens vigilants du bien penser. Et ils en administrent la preuve.

Dotés du pouvoir d’« ester » en justice – de porter plainte en lieu et place des victimes elles-mêmes –, ils sont aujourd’hui les plus redoutables des censeurs. Qui n’ont même plus besoin de poursuivre en justice ceux qui ont eu le malheur de leur déplaire. Il leur suffit d’évoquer la possibilité d’une plainte pour terroriser quiconque est attaché à faire carrière. Ne reste plus aux malheureux qu’à faire amende honorable.

Si Louis-Georges Tin et son CRAN ont quelque chose de ridicule – et, du coup, d’inoffensif -, il n’en est pas de même de cette société civile dont on nous rebat les oreilles. Et si l’on veut vraiment entendre les gens, le peuple, il suffit de l’interroger. Cela s’appelle le référendum. Et cela marche plutôt bien. Mais, c’est vrai, dans des contrées lointaines : en Suisse, me semble-t-il…

RAPPEL : Robert Ménard sera ce soir au Local (92, rue de Javel 75015 Paris) où il donnera à 19 h 30 une conférence. Venez nombreux. A ce soir. RH

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lundi, 13 mai 2013

Revue de presse : LA DROITE NATIONALE EN ORDRE DISPERSÉ

Axel Richter

Le nouveau NH cliquez ici

Plusieurs défilés se sont succédés au pied de la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides, dimanche à Paris.

C’est à un curieux ballet de la droite nationale auquel ont pu assister les Parisiens et les touristes devant la statue de Jeanne d’Arc, une sorte de remake du film « Un jour sans fin ». Pas moins de quatre cortèges dimanche matin entre la Madeleine et la place des Pyramides pour rendre hommage à Jeanne d’Arc et un cinquième défilé avait lieu l’après-midi à l’appel des catholiques de l’institut Civitas.

Une journée sans incident notable à l’exception du spectacle offert par les Femen en fin de matinée.

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L’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes ont ouvert le bal des défilés et des allocutions. (Photo D.R.)

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Fidèle à son habitude de défiler seule l’Action française a rendu hommage à Jeanne entre les Jeunesses nationalistes et le Renouveau français. (Photo D.R.)

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Au départ de la Madeleine, le cortège du Renouveau français, qui organisait la veille le Ve Congrès nationaliste. (Photo D.R.)

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De loin le cortège le plus nombreux, l’Union sacrée des patriotes français rassemblait sous sa bannière les mouvements, 3e Voie, Nouvelle Droite Populaire, Europe Identité, France nationaliste, Réseau identitaire, MNR. (Photo D.R.)

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mardi, 07 mai 2013

Lille : une Synthèse réussie...

timthumb.jpgFranck Abed cliquez ici

Une synthèse réussie, une diérèse pour nos ennemis

D’un côté, il y a la République, entité sûre d’elle et dominatrice, dont le projet connu et reconnu est la mise à mort de la fille aînée de la Maison de Dieu… De l’autre, il y a Synthèse Nationale, un groupe d’hommes de bonne volonté, courageux, dont l’antienne déjà ancienne est « vive la France »… Entre eux, le fossé est grand, presque insurmontable, et le dénouement incertain…  Clotho file et Atropos prépare ses ciseaux… Et aucun oracle n’est rendu…

Une synthèse réussie.

Le dimanche 28 avril 2013 s’est joué un nouvel acte de la tragédie républicaine qui oppose depuis plus de 200 ans les sectateurs du Grand Architecte aux fidèles de Saint Michel Archange, saint patron et protecteur de la France… En effet, furent réunis près de Lille, dans une ancienne bâtisse champêtre, sous l’égide bienveillante de Roland HELIE, Arnaud RAFFARD de BRIENNE (écrivain, spécialiste de la désinformation) – Lionel BALAND (un camarade belge spécialiste des droites nationalistes européennes) – Luc PECHARMAN (responsable régional de la Nouvelle Droite Populaire) – Thomas JOLY (secrétaire général du Parti de la France) – Serge AYOUB (porte-parole de 3e Voie ) – Robert SPIELER (délégué général de la NDP) – Filip DEWINTER (invité d’honneur, député et porte-parole du Vlaams Belang) – et Franck ABED, lors de la première journée régionale de Synthèse Nationale. Et cette grande première fut une réussite ! Car, malgré les pressions politiques, policières, journalistiques, malgré la lâcheté d’un élu républicain de « l’Union Militante Philosémite », et malgré les menaces et la corruption dont furent victimes les propriétaires qui louaient aimablement leur local, chacun d’entre nous a pu discourir librement et apporter sa pierre à l’édifice français, sapé continuellement depuis la révolution prétendument française. Et c’est cela que nous retenons !

Fi des divergences, des différences, des discordances, des dissonances, et rassemblons nous sous une même bannière, celle de la France éternelle, éducatrice et évangélisatrice des peuples !

Et en nom Dieu, que les hommes d’armes combattent, et Dieu donnera la victoire !

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dimanche, 05 mai 2013

Dans l'Hexagone de François Hollande...

ps-hollande.jpgGeorges Feltin-Tracol

Europe Maxima

Dans l’Hexagone de François Hollande, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. À cette époque oubliée par quelques demeurés droitards sans cervelle, ni mémoire, désormais fans d’une véritable imposture appelée la « Droite forte », C.R.S. et gendarmes arrêtaient avec une violence certaine les manifestants hostiles aux pièces de théâtre blasphématoires, en particulier la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu. Des manifestants courageux tentèrent d’interrompre certaines représentations et se firent arrêter. Prévenus d’entraves de manière concertée à la liberté d’expression, par voies de fait, destruction ou dégradation et violence, ces victimes du politiquement correct risquent d’après l’article 431 – 1 du Code pénal  45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement. Qu’en pensent Amnesty International, la Ligue internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch si prompts en général à dénoncer les législations iranienne, russe et bélarussienne ?

Pigiste à l’hebdomadaire bourgeois mondialiste Charlie Hebdo, Sigolène Vinson rapporte que « leur action se doublait d’actes subversifs constituant à balancer des poules puantes ou à souffler dans des sifflets à roulette (1) ». De vrais actes terroristes… « À l’audience, la présidente rappelle les termes de la commission rogatoire, faisant état de propos tenus par les manifestants : “ Le Seigneur vous pardonne ” “ Allez au diable ”, etc. (2) ». De pareils mots bafouent vraiment la sacro-sainte (sic !) laïcité républicaine et la dignité de policiers guère habitués à de telles « injures » probablement plus scandaleuses que les insultes proférées par la racaille des banlieues de l’immigration…

Ce « deux poids deux mesures » est une caractéristique constante de la part des pseudo-autorités ripoublicaines. Alors que quatre militants de Génération Identitaire pâtissent de conditions draconiennes inacceptables de contrôle judiciaire parce qu’ils ont osé organiser l’occupation pacifique du chantier de la future grande mosquée de Poitiers, les FemHaine qui investissent, seins nus, la nef de Notre-Dame de Paris, beuglent leur joie à l’abdication de Benoît XVI et saccagent les nouvelles cloches, n’ont qu’un simple contrôle d’identité…

Ces faits ne sont pas isolés; ils se répandent plutôt. Le 18 octobre 2012, le président d’Entraide-Solidarité, François Maris, fut placé en garde à vue pendant dix-sept heures. Pourquoi ? Parce qu’il défendait un couple de harkis à Gorniès dans l’Hérault. Les gendarmes l’accusèrent d’« installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home » (un délit puni de six mois de prison !), et de… « génocide » ! Vite conscients de l’absurdité des accusations, les pandores enquêtèrent alors sur le « vol d’une banderole » ! Puis, comprenant que l’objet du délit avait été récupéré dans une décharge, ces Sherlock Holmes de bas-étage retinrent finalement une banale « installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé ».

Le Régime aime terroriser. Outre des pressions psychologiques et sociales sur l’entourage de ses proies, il n’hésite pas à instrumentaliser le fisc contre ceux qui lui tiennent tête. Suite à un redressement fiscal, l’humoriste Dieudonné a été condamné à une amende d’un million d’euros. On cherche ainsi à museler les grandes gueules. À leur faire peur aussi. Le 18 novembre 2012, les FemHaine agressaient les paisibles manifestants de Civitas qui, voyant l’inaction des policiers, réagirent avec vigueur. Or, raconte Aurélien, l’une des victimes de ces hystériques, « le mercredi 28 novembre à six heures précise, j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (le S.I.T. [Service d'investigation transversale, une unité de la police nationale hexagonale chargée des enquêtes pour motif politique] plus précisément) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait quarante-huit heures de garde à vue et quinze heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l’obligation de pointer tous les quinze jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J’ai un travail, je n’avais pas de casier judiciaire, j’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu quatre autres interpellés ce même jour… […] Nous risquons 45 000 € d’amende et trois ans de prison, sans compter les dommages et intérêts (3) ».

L’action policière contre des personnes solvables et honnêtes a atteint son point culminant au moment des démonstrations de force de la « Manif pour tous ». Suite à des manœuvres provocatrices d’agents infiltrés parmi les manifestants, le 24 mars 2013, des enfants ont été gazés par les lacrymogènes des forces du « désordre » établi ! Conditionné à s’élever à la seconde près contre les soi-disant violences policières à l’Est ou ailleurs dans le monde, le Parlement européen, cette pétaudière inutile, a gardé un silence éloquent et n’a nullement protesté contre la centaine d’interpellations et les six gardes à vue ! La République a maintenant ses prisonniers politiques.

Quant aux prisonniers d’opinion, après l’historien dissident Vincent Reynouard, voici le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et le responsable des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, d’être poursuivis pour des motifs futiles par une justice devenue par enchantement d’une rare intransigeance. Incapables d’empêcher les « nouvelles attaques de diligence » dans le R.E.R. D en Île-de-France ou des T.E.R. en Provence – Alpes – Côte d’Azur ou l’épidémie de kalachnikovite aiguë dans les quartiers marseillais, le Pouvoir préfère réprimer les « factieux ». Il faut dire que les risques sont souvent bien moindres face aux familles, aux jeunes gens sympathiques et aux « veilleurs » que devant la voyoucratie des banlieues lourdement armée.

Les responsables du désordre public légal ont en effet reçu des consignes précises, iniques et grotesques. Le 1er avril dernier, venu depuis l’Aisne pour passer quelques jours dans la capitale avec son épouse et leurs six enfants, Franck Talleu est arrêté par les agents du parc du Luxembourg, conduit une heure au poste et poursuivi par le ministère public. Qu’a donc commis cet honorable père de famille ? A-t-il agressé une personne âgée qui promenait son chien sous le contrôle vigilant des pervenches des caniveaux ? Entraîné ses enfants dans une salle de shoot ou bien payé son séjour parisien grâce au compte singapourien de Jérôme Cahuzac ? Non, Franck Talleu a fait pire. Il portait, ce jour-là, un maillot de corps sans slogan, ni inscription, de la « Manif pour tous ». Il a d’abord été verbalisé pour « port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs ». On hallucine ! Voilà pourquoi la Gay Pride ne passe jamais par ces jardins… Devant l’énormité du motif, le procès-verbal a ensuite été modifié (4). Fort de ce précédent incroyable, les gendarmes ont ensuite réprimé une douzaine de personnes au même endroit pour le port de maillots semblables. « Interpellés, emmenés au poste, écrit Delphine de Mallevoüe, certains ont été fouillés et ont subi un interrogatoire de une à deux heures, avant de recevoir un P.V. [pour] organisation d’une manifestation ludique sans autorisation spéciale [ou] gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d’éléments relatifs à une manifestation interdite (5) ». Ces zélés fonctionnaires auraient-ils ainsi agi devant les solides gaillards des Jeunesses nationalistes, de Génération Identitaire, du Renouveau français ou du G.U.D. ?

Une telle entrave à la liberté d’expression réelle (on n’est pas dans un théâtre subventionné !) est somme tout cohérente venant d’un Système mortifère qui proscrit le voile intégral musulman. La police du vêtement et des tenues va de pair avec le flicage de la pensée. La peste du politiquement correct contamine tout. En raison d’un risque supposé de troubles à l’ordre public (toujours la même rengaine), la journée régionale de Synthèse nationale dans le Nord a été interdite, Synthèse nationale devant même payer un millier d’euros au maire U.M.P. de Marcq-en-Barœul. Fort heureusement, l’équipe nordiste a pu trouver une autre salle, ailleurs, et la réunion prévue du 28 avril s’est bien tenue. Elle a été un succès. Le fait est révélateur qu’il est maintenant difficile pour les résistants au Nouvel Ordre mondial d’organiser des réunions publiques et de trouver des salles.

Sous le prétexte fallacieux de maintenir la « légalité républicaine », le Régime entend frapper fort afin de contenir, voire d’étouffer, tout mouvement protestataire durable. Dans la nuit du 14 au 15 avril, soixante-sept « campeurs illégaux », les « veilleurs », âgés de 18 à 25 ans, ont été raflés et placés en garde à vue. Stéphane Kovacs évoque des gardes à vue de quarante-quatre heures ! Outre « la fouille – intégrale -, la prise d’empreintes, les photos de face et de profil, “ comme des criminels ” (6) », ces nouveaux prisonniers politiques « ont dû se soumettre à des tests A.D.N. et seront inscrits au fichier (7) ». Or le fichage génétique ne concernait à l’origine que les affaires de terrorisme et les crimes sexuels. « La Manif pour tous n’est pas du tout appréciée en haut lieu… » avance Amicie, une étudiante de 25 ans interpellée qui a eu droit à une confidence de policier (8). Sur la même place près du Palais-Bourbon se tiennent régulièrement des manifestations d’étrangers clandestins sous l’œil placide des policiers. « Les délinquants sont ici ceux qui ont le front de s’opposer au Pouvoir pour des raisons de conviction », écrit la philosophe Chantal Delsol (9). Taubira adore tellement les délinquants qu’elle en crée de nouveaux…

Les exactions policières témoignent de l’étroite connivence de l’appareil d’État aux mains de l’hyper-classe mondialiste avec les racailles allogènes des banlieues annoncée en son temps par Éric Werner qui voit son hypothèse validée. La protection des sites officiels implique pour l’heure « moins de sécurisation des cités et plus de mission pour protéger les palais nationaux (10) », affirme un officier des forces mobiles.

Un an après l’élection du « capitaine de pédalo (heureuse expression de Jean-Luc Mélenchon) » « Flamby le Pépère », une ambiance de fin de règne s’installe dans la population. Des comités de hués de ministres se lèvent partout dans le pays. Certes, les conditions de 1992 quand les membres du gouvernement socialiste ne pouvaient plus circuler ne sont pas encore réunies. En outre, parier sur une convergence des luttes entre les opposants de l’Ayraultport à Notre-Dame des Landes, la colère sociale incitée par la fermeture massive d’entreprises et l’Accord national interprofessionnel (A.N.I.) qui nie les droits des salariés, et le combat sociétal contre le mensonger « Mariage pour tous » relève de l’impossibilité tactique, faute d’investissements militants tangibles dans le syndicalisme et l’action écolo-agricole. Les tensions actuelles traduisent néanmoins un ras-le-bol patent du pays réel. Son réveil pourrait à terme provoquer un anti-Mai 68 ou un contre-4 Septembre 1870. On comprend que pour les hiérarques faillis du Pouvoir, la répression, c’est maintenant !

Notes

 

1 : dans Charlie Hebdo, 6 février 2013.

2 : Idem.

3 : entretien d’Aurélien avec Laurent Bayard, La Voix de la Russie, 13 décembre 2012.

4 : La contravention porte sur « organisation d’une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale », dans Emmanuel Ratier, Faits & Documents, du 15 au 30 avril 2013, p. 9.

5 : dans Le Figaro, 9 avril 2013.

6 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

7 : Stéphane Kovacs et Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

8 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

9 : dans Le Figaro, 25 avril 2013.

10 : cité par Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

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Derrick interdit : et si on fermait Volkswagen ?

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Philippe David

Boulevard Voltaire

Horst Tappert, le célèbre inspecteur Derrick, a donc appartenu à la Waffen-SS. Aussitôt l’information révélée, la ZDF, qui produisait la série, a décidé de suspendre toute rediffusion de cette série – vendue dans une centaine de pays -, ce qui en fait, semble-t-il, la série non américaine la plus diffusée au monde. Quant à la chaîne néerlandaise Omroep MAX, elle a décidé de déprogrammer la série, tout comme France 3

Reste quelques questions. Si Derrick doit disparaître des écrans de la chaîne publique allemande au nom de la dénazification, il faudrait que nos voisins d’outre-Rhin fassent plus. Ils devraient, par exemple, fermer Volkswagen, fondée sous l’impulsion de Hitler, et qui fournissait les Kübelwagen à la Wehrmacht et à la SS.

Ils devraient aussi exiger la fermeture de ThyssenKrupp, leader européen de l’acier, puisque les deux familles Thyssen et Krupp finançaient le parti nazi et fabriquaient l’acier des chars et des balles qui semaient la terreur partout en Europe.

Il faudrait également dissoudre BMW et Mercedes, ces deux sociétés ayant fabriqué, entre autres joyeuseries, les moteurs des Focke-Wulf Fw 190 et des Messerschmitt Bf 109, les deux chasseurs les plus produits par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sans oublier, cela va de soi, la quasi-totalité de l’industrie chimique allemande qui fabriqua à cette époque une vaste gamme de produits, de l’essence synthétique au Zyklon B.

Enfin, si on bannit Horst Tappert des écrans, ne devrait-on pas également interdire la diffusion des « Carmina Burana » (Carl Orff ayant été le « compositeur officiel » du régime nazi), interdire les livres de Günther Grass (prix Nobel de littérature, qui fut lui aussi membre de la Waffen-SS), et bannir Heidegger des cours de philo de terminale (celui-ci ayant été adhérent au NSDAP) ?

Mais, peut-être qu’interdire Derrick d’écran cinq ans après sa mort devrait valoir à ceux qui pratiquent cette censure d’un nouveau genre la médaille de la Résistance…

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samedi, 04 mai 2013

Bouteflika exècre la France sauf… quand il est malade !

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Gabrielle Cluzel

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Nous venons de l’apprendre par Algérie Presse Service, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé au Val-de-Grâce depuis samedi, a rassuré et remercié les citoyens algériens. « Alors que je continue à recevoir des soins médicaux, je tiens à remercier Dieu tout-puissant de m’avoir permis de me rétablir et d’être à présent sur la voie de la guérison », a écrit le président de la République algérienne dans un message à l’occasion de la fête des travailleurs. « Je tiens également à rassurer mes chers compatriotes et à les remercier pour leurs prières et leurs messages de sympathie », a-t-il ajouté.

C’est drôlement gentil, ça, de penser à remercier tout ce monde-là. Mais l’agence algérienne de presse a sûrement oublié un petit paragraphe. Je ne vois nulle mention – comme c’est étrange – des médecins militaires français qui l’ont pris en charge, des contribuables français qui rémunèrent ces derniers, des pov’ soldats, dont certains revenaient peut-être blessés du Mali, que l’on a bien dû pousser un peu pour lui faire une place VIP, et de la République française toujours aussi bonne fille et hospitalière. Parce que, soyons clairs, si Abdelaziz n’avait réellement compté, pour sa guérison, que sur son Dieu tout-puissant et sur les prières et la sympathie de ses compatriotes, on ne voit pas bien pourquoi il aurait quitté son cher pays et se serait envolé fissa vers la France.

Il est vrai qu’étant mieux placé que personne pour connaître l’état des hôpitaux de son pays, il s’est peut-être dit que, pour lui aussi désormais, c’était la valise ou le cercueil. On peut aimer Allah et ne pas avoir envie de le rejoindre trop vite. Las, tout le monde n’a pas la latitude d’en faire autant. Car s’il peut remercier ses compatriotes d’avoir veillé sur sa santé, je ne sais si la réciproque est vraie. Quel que soit le regard que l’on puisse porter sur la colonisation en Algérie, il est néanmoins à peu près unanimement reconnu qu’il fut un temps où il n’était pas besoin d’être président de la République ni de faire partie de l’élite algérienne, pour être soigné, et bien soigné, par des médecins militaires français. Un temps où il n’était pas besoin de prendre l’avion pour cela. Enfin grâce à Dieu et à Bouteflika, tout cela est révolu.

Je ne sais du reste qui sort la plus humiliée de cette déclaration : la France, toujours cocue, toujours battue, toujours contente dès lors qu’il est question de près ou de loin de l’Algérie, s’empressant par la voix cauteleuse de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de souhaiter un bon rétablissement à Bouteflika, « qui en tant que président de l’Algérie, est un ami de la France » (autant vous dire que si la France n’a que des amis comme ça…) et se prenant, en retour, ce camouflet… Ou l’Algérie, dont le Président, sitôt qu’il se sent en petite forme — il a déjà été opéré fin 2005 à —, fausse compagnie à ses compatriotes, déserte les hôpitaux locaux tout juste bons sans doute pour la plèbe (je vous aime bien les gars, merci pour « vos prières et vos messages de sympathie », mais il faut bien dire que question médecine, vous êtes quand même de vraies billes…), et vient toquer — pourquoi se gêner — à la porte de la France qu’il va arrêter d’exécrer et de conspuer cinq minutes, juste le temps du scanner. Enfin vous savez ce que c’est, la santé, ça prime sur tout, même sur l’idéologie et la décence.

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HYPERCLASSE : le fils Fabius se fait encore griller...

thumb_small_thomas_fabius_pics_390.jpgSerait-il moins doué que son père ? « Déjà condamné en 2011 pour une affaire d’ »abus de confiance » dans laquelle il avait opté pour une procédure de « plaider-coupable », Thomas Fabius est de nouveau dans le collimateur de la justice.

Cette fois, le parquet de Paris s’intéresse aux conditions d’achat d’un somptueux pied-à-terre acquis l’an passé pour sept millions d’euros. En juin 2012, le fils de Laurent Fabius, tout juste âgé de 31 ans, s’offre l’ancien appartement du réalisateur Claude Zidi. Un 280 mètres carrés situé au 199 bis d’une des artères les plus huppées de la capitale. Thomas Fabius a expliqué au Point avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d’une mystérieuse garantie. D’autres sources impliquées dans la vente évoquent des gains de jeu…

Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? À notre connaissance, Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. »

 

Source Le Point, via PdF cliquez ici

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jeudi, 02 mai 2013

VENDREDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...

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mardi, 30 avril 2013

L'union nationale ? Oui. Mais contre les politiciens !

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Nicolas Gauthier

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S’il est connu pour fort mal gouverner, force est d’observer que le système se défend avec une habileté des plus rouées. D’où ce sondage sorti du chapeau, dimanche dernier, nous assurant, à en croire Le Journal du dimanche, que 78 % des Français appelleraient de leurs vœux « un gouvernement d’union nationale », dont le Premier ministre idéal serait le pittoresque François Bayrou. Le bidule rassemblerait donc droite et gauche – mais évidemment pas le Front national ; bref, une gauche et une droite dont les meilleurs techniciens feraient don de leur personne à la France en ces temps de crise.

La publication d’un tel sondage est peut-être à mettre en regard avec celui publié le même jour par Ouest France, selon lequel 70 % des mêmes Français redouteraient « une explosion sociale ». Un peu comme si cette classe politique décrédibilisée et en passe de se voir honnie tentait une ultime opération de sauvetage. Cette martingale, son homologue italien vient de la mettre en œuvre avec son nouveau gouvernement de coalition emmené par le nouveau Président du Conseil, Enrico Letta, qui succède à Mario Prodi, ancien employé de la banque Goldman Sachs.

Comme un Raffarin, un Fillon, un Ayrault ou naguère un DSK, Letta est un homme interchangeable, un homme sans visage : ancien de la Démocratie chrétienne devenu chef de file du Parti démocrate, il oscille entre centre-gauche et centre-droit sans jamais se départir de son cap : l’Europe supranationale.

Ainsi, ses premières déclarations sont-elles parfaitement univoques, assurant que son gouvernement est « européen et européiste » et que ses premières visites officielles seront pour « Bruxelles, Berlin et Paris ». Paris, c’était d’ailleurs sûrement une clause de style… Car le plus important demeure bien ceci : « La réponse aux problèmes de l’UE réside en une plus grande intégration menant vers une Europe fédérale » ; en un mot comme en cent, il s’agit là de rassurer les marchés financiers. Et de ne surtout pas fâcher l’Allemagne. Allemagne dont la chancelière, Angela Merkel, demeure populaire, à en croire un autre sondage, cité par Le Figaro, « parce qu’en temps de crise elle a surtout défendu les intérêts du peuple allemand »… Fort bien, mais voilà qui devrait déciller les yeux des naïfs persuadés que les véritables décideurs de l’Europe défendent les intérêts de « tous » les peuples européens.

En attendant, une large partie de l’UMPS s’inquiète que l’on puisse froisser la puissante Allemagne. Bizarre, en d’autres temps, on attendait au moins que la guerre ait été perdue avant de collaborer…

En France, que cette « union nationale » soit ou non instaurée, peu importe, le gouvernement de François Hollande continuant de mener la même politique, celle d’Enrico Letta aujourd’hui, celle de Nicolas Sarkozy hier. Le tout, évidemment avec l’actuelle complicité à peine tacite de la droite. D’ailleurs pourquoi exiger avec tambours et flonflons une « union nationale » existant déjà, sauf qu’elle n’a de « nationale » que le nom ?

En Italie, le peuple a tranché. À sa façon. Alors qu’à Rome, Enrico Letta prêtait serment devant le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil, un Calabrais, maçon au chômage depuis trop longtemps, quitté par sa femme et n’ayant plus le droit de voir son enfant, a ouvert le feu et, visant probablement Enrico Latta, n’a heureusement blessé que deux gendarmes et une passante.

Les services de polices ont aussitôt évoqué un « acte isolé », et c’est manifestement le cas. Mais cet « acte isolé » peut aussi être considéré comme signe avant-coureur : après tout, le printemps arabe n’a-t-il pas démarré en Tunisie par un autre « acte isolé » autant que désespéré ? Et Marianne de nous apprendre que, chaque année, 1.200 patrons de PMI et de PME se suicident en même temps qu’ils déposent le bilan. Un jour viendra où ce ne sera pas sur leur tempe qu’il dirigeront le pistolet…

Le principe des révolutions, c’est qu’on sait rarement quand elles viennent et d’où elles surviennent. Mais quand elles arrivent, il est souvent trop tard pour jouer les étonnés.

08:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 24 avril 2013

Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte...

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Jean-Yves Le Gallou

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Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !

Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous

Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

Via Terre et peuple Poitiers cliquez là

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Ce n’est qu’un début, continuons le combat...

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Robert Ménard

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Jour de deuil. Ce mardi 23 avril est un jour de tristesse et de colère. Le vote sans surprise des députés, la fureur et les menaces de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée, quand des opposants au texte essaient de déployer, dans la tribune du public, une banderole réclamant un référendum, les applaudissements réservés à Christiane Taubira, nouvelle égérie d’une gauche manifestement soulagée de s’en être sortie, tout est là pour nous accabler.

Du coup, le soir, aux Invalides, comme beaucoup, je suis partagé entre l’envie d’aller hurler avec ceux qui viennent narguer les CRS barrant la rue de l’Université et la tentation de rejoindre les « Veilleurs », silencieux, recueillis, comme coupés de l’agitation qui les entoure. Chanter La Marseillaise à tue-tête ou fredonner L’Espérance ? Rêver d’un mois de mai tout en revanche ou hausser les épaules, sûr de ses convictions ?

Bref, qu’est-ce qu’on fait ? On continue, sous quelque forme que ce soit, mais on continue. Pour effacer le sourire de Valérie Trierweiler, présente au rassemblement des pro mariage gay. Pour en finir avec la morgue d’un Pierre Bergé, fort de son fric, de ses relations, de ses réseaux. Pour clouer le bec à ces journalistes qui s’étonnent, comme sur le site du Monde, que les manifestants les traitent de « collabos » et de « pourris » quand ils ont usé leurs plumes, des mois durant, à dénigrer et à mentir.

Mais avec qui et comment ? Sûrement pas avec cette droite qui, à quelques rares exceptions, n’a vu dans la « Manif pour tous » que l’occasion d’une revanche. Non, c’est de nous et de nous seuls que dépend cet avenir que nous préparons à nos enfants. Nous avons des rendez-vous. À commencer par le 5 mai. Rien n’est perdu. Ne les croyons pas qui nous annoncent – tant ils en rêvent – lassitude et démobilisation.

La rue est à nous. La rue est pour nous. Nous ? Pas seulement les opposants au mariage gay mais les ouvriers trompés, les retraités abandonnés, les chômeurs désespérés, les petits commerçants à bout de souffle, les agriculteurs étranglés, les mères effrayées par la violence, les jeunes privés de lendemains. Plus de trois Français sur quatre ne se font plus d’illusions sur un Président comme égaré à l’Élysée. Il nous reste à les convaincre de nous rejoindre.

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lundi, 22 avril 2013

LIQUIDER MAI 68, C'EST MAINTENANT !

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Adrien Abauzit

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L’été dernier, votre serviteur discutait avec des militants engagés dans la lutte contre le mariage gay de la probabilité de voir le peuple de France sortir de sa léthargie. L’élection de Flanby Ier nous rendait sceptiques.

Mais force est de constater que, depuis la manifestation du 24 mars, la contestation du mariage gay a changé de nature. Elle n’est plus simplement la contestation d’une loi absolument grotesque. Elle est le centre de cristallisation et de fédération de l’opinion catholique française qui, depuis plusieurs décennies, était atomisée et avalait les couleuvres du libéralisme-libertaire.

Le mariage gay est la couleuvre qui a fait déborder le vase.

Alors, à quoi assistons-nous ? À un début de contestation de l’ordre moraliste dont la gôgôche est le défenseur depuis mai 68 et que la droite officielle, complexée d’être elle-même, n’ose critiquer que du bout des lèvres quand elle ne l’accepte pas honteusement.

C’est tout le paradigme libéral-libertaire qui est actuellement menacé. Opposition au mariage gay, sentiment anti-union européenne, hostilité du peuple à la venue de nouveaux Roms, tout cela participe du même mouvement de contestation de l’idéologie dominante.

On le voit, le pouvoir commence à paniquer. La répression policière de plus en plus violente, non contre les racailles, mais contre les manifestants, l’annulation des visites en province de divers ministres qui craignent de se faire « lyncher » ou encore le surcroît de propagande pro mariage gay sur les divers plateaux de télévision sont des preuves irréfutables que le gouvernement prend la mesure de sa perte de contrôle sur les événements.

N’en déplaise aux électeurs du Front de gauche, la révolution en France ne peut être que de droite. Et pour cause : les chiens de garde de l’idéologie dominante libérale-libertaire sont de gauche (Canal +, PS, Ruquier, intelligentsia, Commission européenne, etc.). La prochaine révolution sera donc faite par la France de droite. Nous disons bien de droite. L’UMP n’a rien à voir là-dedans puisque sa tête est de gauche malgré une base de plus en plus proche du Front national.

Il est certain que les épaules de Frigide Barjot ne sont pas assez larges pour mener à terme ce contre-mai 68. On la voit déjà s’excuser devant les caméras lorsqu’on évoque certains groupes « nationalistes » (entendre des patriotes qui en ont ras le bol du rabaissement de la France) qui pourraient défiler à ses côtés. Frigide Barjot les réduit, à l’instar de notre classe médiatique, politique et intellectuelle, au rang d’Untermensh, qui n’ont pas droit de cité et à qui on dénie les droits fondamentaux dont tout Français est censé pourtant jouir.

Il est temps que la droite authentique, la droite de droite et non la droite de gauche (UDI, UMP) se décomplexe définitivement et qu’elle balaye la gôgôche libérale-libertaire dont l’UMPS est le cœur.

La banquise craquèle. Ne relâchons pas la pression. Liquider mai 68, c’est maintenant ou jamais.

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dimanche, 21 avril 2013

Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !

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Robert Ménard

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On nous ment. Ils nous mentent. Qui ? Les politiciens, les journalistes, les juges. Les syndicats, les partis, les associations de ceci et de cela. Pas tous ? Presque tous ! Sur l’insécurité, sur l’immigration, sur l’islam, sur l’école, sur l’Europe, sur l’état de la France. Ils nous racontent des craques. Ils nous cachent la vérité. Pour s’assurer de leurs privilèges. Pour défendre leur pré carré. Pour sauver leur peau. Ils se foutent de nous. Ils ne pensent qu’à eux.

Et le pire, c’est que nous le savons ! D’ailleurs, combien d’entre nous ne vont même plus voter. Et quand nous le faisons, c’est pour virer le sortant, même si nous avons bien compris que le suivant ne fera pas mieux. On les a essayés presque tous et nous savons ce qu’ils valent. Rien. Ils s’engagent tout en sachant que c’est du vent, du bluff. Ils nous la jouent à l’esbroufe. Ils ont toujours des excuses : le marché, la crise, les puissants, Bruxelles… Ah ça oui, pour parler, des champions ! Surtout quand, à tour de rôle, ils sont dans l’opposition.

Alors pourquoi les supportons-nous ? Pourquoi ne pas les virer ? Un nettoyage par le vide. Place nette. Tout de suite. Sans attendre. La situation est trop grave. Désespérée pour certains. Impossible pour le plus grand nombre.

On vous l’accorde : il n’y aurait pas que le président, les ministres, les députés, les sénateurs et tous les petits barons de France et de Navarre dont il faudrait se débarrasser. Mais aussi ces journalistes qui leur servent la soupe, qui dînent aux mêmes tables, qui viennent des mêmes écoles, qui finissent dans les mêmes lits. Et ces magistrats qui trouvent toujours des excuses aux voyous, à la racaille ! Dehors, comme les autres. Tiens, et si on les élisait, nos juges ? Ils seraient bien obligés de nous écouter !

On veut essayer autre chose. D’autres têtes. D’autres façons de penser. D’autres façons de poser les problèmes. On ne veut plus qu’on nous prenne pour des imbéciles. On veut qu’on appelle un chat un chat. On veut qu’on pense d’abord à la France et aux Français. Qu’on se soucie de nous, qu’on s’inquiète de nous. Qu’on nous écoute. Qu’on arrête de nous étiqueter « réacs », « fachos », « racistes » dès que nous osons dire ce que nous voyons, ce que nous vivons.

La situation est mûre. Il faut courir, camarade, leur vieux monde est derrière nous. Et le nôtre, peut-être, à portée de main. Rendez-vous ce dimanche place Denfert-Rochereau !

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samedi, 20 avril 2013

Frigide, arrête de balancer tes copains !

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Gabrielle Cluzel

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Frigide Barjot, via le journal Le Monde, demande à Manuel Valls des « mesures de précaution » avant les prochaines manifestations : elle lui demande que « tous les groupuscules identitaires et nationaux soient préventivement mis hors d’état de nuire à son mouvement », elle exige que les « skinheads homophobes soient mis en taule».

Ben alors, Dame Frigide, ce n’est pas le moment de flancher. Ce n’est pas en leur lançant en pâture d’autres que toi, que les hordes qui te harcèlent cesseront de te poursuivre. Fortifiés, au contraire, ils ne pourront que mieux se retourner contre toi.

Je te comprends, tu es fatiguée, affolée, aux abois, on t’insulte, on te raille, on te menace, on menace tes enfants et des Torquemadas en jupons se mettent à huit contre toi sur les plateaux de télévision. Plus d’une, dont moi, aurait déjà cent fois jeté l’éponge.

Mais il ne faut pas que tu piétines d’un coup ta formidable intuition de la « Manif pour tous ». Oui pour tous, les porteurs de chapelet, de kippa, de tchador et ceux qui n’ont rien de tout cela, les blancs et les noirs, les pauvres et les riches, les gros et les maigres, les beaux et les moches, les pieds bots et les manchots, alors pourquoi pas, après tous, les « identitaires » qui ne sortent ni banderoles ni pancartes ? Tu parles de groupuscules infiltrés, mais les seuls infiltrés dans cette manif, les seuls qui n’aient rien à y faire et qui se moquent de cette cause comme de leur première matraque, ne sont-ils pas les flics en civil qui viennent chercher l’embrouille ?

Si Manuel Valls voulait du bien à la Manif pour tous, depuis le temps, cela se saurait, non ? Valls t’a reçue. Sans doute parce qu’il a perçu à mille signes — tes larmes, tes écarts de langages, ta façon de balancer tes copains — ton épuisement (bien légitime). Et il s’imagine, à tort ou à raison, que de fer de lance tu t’es muée en maillon faible. Et qu’il tient peut-être là le ferment de division. Et parce qu’il se sait né la même année que toi, parce que vous avez connu la même jeunesse, celle de l’âge d’or des skinheads (et des punks) bien avant la chute du mur de Berlin, il agite ces épouvantails désuets en t’y sachant sensible, comme ces anciens combattants de 90 ans qui dormaient avec leur fusil sous l’oreiller en attendant le retour des boches.

La Manif pour tous est peuplée de jeunes, c’est sa force mais aussi sa faiblesse. On est plus vif, on a le sang plus chaud à 20 ans qu’à 40. Et canaliser tout cela n’est sans doute pas sans embûches. Mais si certains brûlent d’en découdre et n’ont pas compris que la seule, l’unique façon de résister à cette mécanique en route est la résistance passive et non violente, que tout autre comportement — même apparemment légitime eu égard aux provocations — ne serait qu’une faute grave, lourde de conséquences, c’est qu’il faut le leur expliquer, encore et encore, inlassablement. Mais à quoi sert de jeter l’anathème, pratiquer l’amalgame et faire du zèle en étant plus vallsiste que Valls et en réclamant une interpellation préventive au motif de délit d’opinion, digne des pires heures de l’Union soviétique ?

Cette jeunesse que ta joie et ton enthousiasme ont soulevée, unifiée, et emmenée jusque-là, il ne s’agit pas que tu l’abandonnes. Et maintenant que tu lui as montré la voie, c’est elle qui te montre l’exemple. Et pas seulement par son calme et son courage. Une radio bien connue demandait avec aigreur à une certaine Marguerite — à moins que ce fût une Jeanne, enfin un de ces beaux prénoms éternels qui vous donne du courage aux petites-filles — si cela ne la dérangeait pas de manifester aux côtés de militants d’extrême droite. Et la petite Jeanne, à moins que ce soit Marguerite, de répondre de sa douce voix de jeune fille sage qu’elle voulait bien marcher à côté de quiconque s’opposant à cette loi. « Nous n’avons pas d’ennemis parmi les défenseurs du mariage naturel », disait récemment Guillaume de Thieulloy.

Et au hasard des rencontres fleurant le gaz lacrymogène, il arrive que la tranquille sérénité de la génération JMJ, qui confine parfois à la sainteté quand on voit la façon dont on la traite, apaise les ardeurs de plus d’un militant qui se croyait « remonté ». Il faut dire que les Marguerite et les Jeanne qui la composent sont bien mignonnes.

Tu redoutes un « dérapage » Frigide ? Mais je te dis, moi, que bien que n’ayant pas le moindre tatouage (mon Dieu, ma pauvre maman…) ni le crâne rasé, comme vous pouvez le voir sur la photo, bien que titulaire d’un sac Vanessa Bruno à paillettes, d’une carte famille nombreuse, et d’une collection, non pas d’insignes militaires mais de moules flexipan, je ne suis pas (encore) une sainte. Et je ne sais si je saurais avoir le même self-control si d’aventure on me tirait par les bras, les cheveux et les oreilles, si l’on me poussait à grands coups de matraques dans le métro et que l’on m’y gazait copieusement. Oui, je l’avoue avec honte, je ne sais si je pourrais me retenir de donner ici et là quelques coups de parapluie (cadeau Cyrillus hiver 2012). S’il te prend l’idée de demander à Valls d’emprisonner préventivement toutes les mères de famille potentiellement factieuses, pourrais-tu attendre que je finisse de border mon petit dernier ?

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Hollande, homophobe ?

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Eric Miné

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On peut être rompu à la mauvaise foi journalistique, il est des moments où la duplicité du bobardier de service ferait sortir de ses gonds la meilleure des natures. Sur France 5, lors de son émission du 13 avril dernier, Paul Amar étala sentencieusement devant Béatrice Bourges les visages tuméfiés du couple d’homosexuels parisiens tabassés dans le XIXe arrondissement. Une rouerie de plus, pour cette caste médiatique qui distille la bonne parole comme en d’autres temps l’Église la sainte absolution ; il est clair que la recrudescence des violences homophobes ne peut être due qu’aux Manif pour tous et autres Printemps français.

Béatrice Bourges rappela pourtant la « violence absolument considérable » qui sévit aujourd’hui dans le pays. Qui oserait dire, en effet, qu’un couple, homo ou hétéro d’ailleurs, peut à toute heure baguenauder impunément la main dans la main, dans tous les quartiers et au vu de toutes les populations ? Le « changement de civilisation », si cher à dame Taubira, ça commence par l’insécurité pour tous.

Mais, comme pour chaque grosse ficelle qui se respecte, il faut bien que le journaleux fasse sa pelote d’un fond de vérité ; la progression de l’homophobie en France est à ce titre incontestable.

Seulement, à qui la faute ? Quand un pouvoir se défausse sur une minorité-alibi comme faire-valoir d’une politique destructrice des fondements vitaux de la société et qu’il use des tensions qui s’ensuivent pour masquer sa propre impuissance face aux vrais problèmes, n’est-on pas dans un jeu de dupes ? En propageant la fable de l’aspiration des gays au mariage par le truchement d’associations lilliputiennes à sa botte, il instrumentalise les homosexuels en les plaçant sciemment en situation d’accusés, sans souci des conséquences, et il fait ensuite mine de s’étonner d’une réaction condamnable qu’il a ainsi sollicitée. Alors, du manipulé ou du manipulateur, du peuple ou du pouvoir, lequel est homophobe ?

Ce pouvoir malveillant assène enfin sans vergogne que le grand chambardement qu’il entend imposer contre vents et marées serait pour l’égalité des droits.

Bobard, encore !

Ou alors, le droit de faire les pitres devant monsieur le maire, de parader enturbannés en décapotable blanche comme les regrettés Coluche et Le Luron. Mais en leur temps, c’était de la parodie. Demain, tout couple homosexuel qui n’a pas d’emblée vocation à la débauche carnavalesque devra se plier, bon gré mal gré, à cette pantalonnade s’il souhaite se prémunir des atteintes de la vie : il n’aura pas le choix.

Et que dire quand le couple ainsi dûment enregistré à l’état civil abordera une frontière un peu exotique où le policier de l’immigration demandera, goguenard, lequel des deux fait l’homme ou la femme ?

Un PACS amélioré n’eût-il pas été plus discrètement approprié si l’on avait sincèrement voulu permettre à tout un chacun de désigner la personne de son choix pour bénéficier des protections réservées jusque-là au conjoint légal ?

En optant a contrario pour la voie aussi burlesque que conflictuelle du Mariage pour tous, le pouvoir peut être sûr que, par peur du ridicule ou des représailles, les intéressés ne se presseront pas au portillon.

Serait-ce que les libéralités induites d’une vraie extension des droits, fiscaux notamment, rebutent nos impécunieux dirigeants ? C’est bien beau de promettre la lune, mais livrer ainsi les homosexuels à la vindicte des naïfs pour une filouterie de plus, n’est-ce pas de l’homophobie, ça ?

Monsieur Hollande, vous qui, par votre fonction, personnifiez l’incurie de ce pouvoir combinard, méfiez-vous qu’on ne vous accuse un jour d’être un homophobe. Mais peut-être plaiderez-vous alors que vous étiez responsable mais pas coupable…

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vendredi, 19 avril 2013

MARIAGE HOMO : DES VIOLENCES, QUELLES VIOLENCES ?

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a accusé mardi sur RTL certains "groupuscules" opposés au mariage homosexuel de vouloir "déstabiliser la République" avec des "actions violentes". Ce week-end, lors du Conseil national du PS, Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir avaient déjà dénoncé les manifestants comme étant "des groupes fanatisés, des groupes fascisants".

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17 heures de garde à vue pour ces jeunes "campeurs" qui font si peurs à la République, que le ministre de l’Intérieur n’hésite pas à les désigner comme des "fanatisés", "fascisants"…

Pour démontrer ses dires, le ministre de l’Intérieur a cité en guise d’"actions violentes" : la présence bruyante d’opposants au mariage homo lors des déplacements des ministres, ou le réveil en fanfare de certains députés favorable à la loi et horresco referens, le salut nazi (dont personne, à l’exception du ministre, n’a vu la moindre image, ni au 20H ni sur les réseaux sociaux pourtant bien pourvus…) qui aurait accueilli Caroline Fourest à son retour mouvementé de Nantes.

Un journaliste aussi expérimenté que Jean-Michel Aphatie aurait pu au moins lui poser la question du bilan de ces manifestations. Combien de policiers blessés, combien de voitures brulées, combien de vitrines brisées, combien de milliers d’euros de dégâts ? Mais non, le journaliste a préféré rester "apathique". Manuel Valls ou plutôt Manuel Gaze comme l’on surnommé les manifestants après le 24 mars [1] a fait état également de 201 interpellations pour l’ensemble de la période dont pour la seule soirée de dimanche, 70 paisibles campeurs raflés sans ménagement par les gendarmes et 19 piétons suspectés de vouloir gâcher la sortie dominicale du ministre et de sa femme. Un bilan plutôt maigre pour toutes ces semaines de manifestations pendant lesquelles de "dangereux groupuscules" s’emploieraient à "déstabiliser la République".

Notes

[1] Déjà après le 24 mars, le ministre de l’Intérieur avait expliqué pour justifier l’usage de gaz lacrymogène, par les forces de l’ordre, par la "volonté de certains groupes d’en découdre", mettant ainsi en cause "des militants d’extrême droite qui ont lancé des boulons sur les forces de l’ordre". Aucune image ne viendra, bien sûr, prouver les dires du ministre, mais comme personne ne viendra le contredire.

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"ILS" SONT ASSIGNES A RESIDENCES PAR LE PEUPLE FRANCAIS

C'est Europe1 qui le dit, le chahut des ministres porte ses fruits : le gouvernement se terre !

"Dans ce climat, rares sont les ministres qui osent encore sortir. Sous couvert d’anonymat, une ministre raconte qu’elle ne communique plus à l’avance ses déplacements. Par ailleurs, aucun déplacement n’est prévu à l’agenda cette semaine pour les membres du gouvernement très exposés que sont Christiane Taubira, ministre de la Justice, ou Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.

Il faut dire qu’en la matière, l’exemple vient d’en haut. Depuis dix jours, François Hollande n’a pas mis le nez dehors. La dernière sortie du chef de l’Etat remonte au 6 avril, et c’était sur ses terres en Corrèze. A son agenda, pas un déplacement en région n’est programmé dans les 15 prochains jours. Officiellement, il s’agit d’une "pause assumée", affirme pudiquement un conseiller, interrogé par Europe 1. Mais un autre est beaucoup plus clair : "il faut laisser retomber la pression", glisse-t-il.

Conséquence, les ministres sont de moins au moins audibles, même quand il s’agit d’évoquer les sujets économiques et sociaux qui préoccupent les Français."

Source Civitas cliquez ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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jeudi, 18 avril 2013

73 % des Français n’aiment pas l’islam. On les comprend…

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Gabrielle Cluzel

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Harris Interactive a réalisé « une enquête auprès d’un chantillon représentatif de Français afin d’interroger leur regard sur la religion musulmane ». Tandis que les Français indiquent majoritairement avoir une bonne image d’autres religions (catholicisme, protestantisme, judaïsme, ou encore bouddhisme), ils portent de façon générale un regard largement critique sur la religion musulmane : moins de trois Français sur dix (26 %) déclarent avoir une bonne image globale de l’islam, pour 73 % indiquant en avoir une mauvaise image.

Vous savez quoi ? Les Français, parfois, donneraient envie à plus d’un journaliste et plus d’un homme politique de rendre leur tablier. Désespérants. Tant d’efforts pour arriver à ce résultat. Le bouddhisme, encore, tout le monde s’en fout un peu. La dernière fois que l’on en a entendu parler en France, c’était lorsque Davina (la gym tonic avec Véronique, vous la remettez ?) est devenue nonne. C’est vous dire comme ça passionne les foules. Le judaïsme, pourvu qu’il ne se mêle pas de donner son avis sur le mariage gay, on ne va pas lui chercher des poux dans la tête. Mais pour le reste, il y a de quoi être dégoûté.

Depuis le temps qu’on s’échine à démontrer que le seul problème de l’islam, c’est l’intégrisme, et que l’intégrisme, il y en a dans toutes les religions. Que d’ailleurs, tous les intégrismes se valent et que, par certains aspects, l’intégrisme catholique est même pire que l’intégrisme musulman parce qu’il n’a pas l’excuse de la pauvreté, de l’illettrisme et de l’envie de revanche après l’oppression coloniale… Ben non, les Français n’adhèrent pas. Comme s’ils avaient confusément compris que tout coincés, mal fagotés, psychorigides, faces de carêmes, blafards et tristounets que « les intégristes catholiques », comme on les appelle, ont l’air lorsqu’ils passent à la télé (membre de Civitas, si lors d’une manifestation vous êtes sélectionné parmi des centaines d’autres pour donner votre sentiment devant une caméra en prévision du 20 heures, peut-être est-il temps pour vous de changer de coupe de cheveux, de faire une cure de vitamines et de prendre des vacances au soleil), ils n’enquiquinent globalement pas grand monde. Les Français veulent bien être crédules, mais ils attendent encore qu’on leur montre un attentat-suicide, une fatwa, un crime d’honneur, un assassinat sauvage à la sortie d’une école perpétré au nom du catholicisme intégriste.

Depuis le temps qu’on s’échine à leur démontrer que, côté droits des femmes, le catholicisme ne vaut pas plus cher que l’islam — Najat Belkacem n’ayant pas hésité à affirmer qu’il y avait « aussi » des mariages forcés chez les catholiques — ben non, les Français s’entêtent à ne pas y croire. Sans doute la femme occidentale, l’entend-on assez, passe-t-elle plus de temps dans la cuisine que son conjoint, sans doute fait-elle même plus souvent le ménage, mais on ne peut pas faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes, et le gant Mapa pour une burka. Vous savez ce qu’est la culture : ce qui reste lorsque l’on a tout oublié. Il faut croire que cette culture chrétienne qui demeure — sans qu’ils le sachent, à leur corps défendant parfois — au fond du cœur des Français, leur souffle cette conviction que le christianisme, au contraire, en instituant le mariage monogame et indissoluble, en donnant égale dignité spirituelle à l’homme et à la femme, a permis à cette dernière de relever la tête.

Alors non, pour les Français, toutes les religions ne se valent pas. Selon le sondage — tout en reconnaissant qu’ils la connaissent mal —, ils jugeraient même, pour une majorité d’entre eux, que la religion musulmane serait incompatible avec la société et la loi françaises. Un sondage, bien sûr, reste un sondage. Sujet à caution, donc. Mais révélateur d’un vrai malaise, un malaise profond que la politique de l’autruche et la mauvaise foi risquent de ne pas réussir à résoudre.

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mardi, 16 avril 2013

Fourest, Valls : un effort et ils ne mettront plus le nez dehors !

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Gabrielle Cluzel

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« Mariage pour tous : la guérilla des anti », titrait lundi Libération.fr. Et de faire le catalogue de toutes les actions menées dans le week-end, de l’accueil de Fourest samedi après-midi à celui de Valls dimanche soir, en passant par le pique-nique et le camping pour tous à Paris. Un article assez symptomatique du tournant que semblent avoir pris les grands médias : même si la plupart d’entre eux cherchent toujours à en minimiser les effectifs, ils ne peuvent plus ignorer les multiples et inlassables mobilisations. France Info elle-même n’a-t-elle pas qualifié, ce même jour, la loi dite du mariage pour tous de « pour le moins controversée » ?

Ils peuvent d’autant moins les ignorer que sont à chaque fois déployés des dispositifs policiers démesurés qui sont, à eux seuls, une reconnaissance implicite de ce que l’on cherche à cacher : le nombre et la détermination des opposants, la trouille diffuse du gouvernement de ne pas avoir le dessus dans cette affaire.

Trente cars de CRS pour permettre à Manuel Valls de quitter tranquillement son petit concert de la salle Pleyel, ce n’était pas un peu beaucoup ? S’ils angoissent terriblement et se sentent obligés de convoquer deux compagnies de gendarmes mobiles chaque fois qu’ils mettent un doigt de pied dehors, peut-être serait-il raisonnable, dans un esprit d’économie du denier public, de penser à se faire un plateau-télé le soir plutôt que de prendre des engagements mondains ?

Sont-ils croquignolets quand même, tous ces militants vaguement anars d’hier (Manuel Valls a fait ses premières armes à l’UNEF-ID, il faut voir là-bas comme on y adore l’armée et les flics), à aller se cacher dans les jupons des forces de l’ordre : « Là, monsieur l’agent, cette vilaine dame, avec ses enfants, qui agite son drapeau rose, elle ne fait rien que m’embêter ».

Interdit d’interdire, faites l’amour pas la guerre, flower power et les petites pâquerettes dans les cheveux, ce n’est plus trop à l’ordre du jour, on va attendre des temps meilleurs pour redire aux CRS qu’ils sont des SS. 67 jeunes du « camping pour tous » venus monter leur petite tente Decathlon derrière l’Assemblée nationale — sans faire de bruit et en prenant soin de laisser passer la circulation — ont été mis en garde à vue durant plus de de douze heures (rappelons que le DAL a organisé, quant à lui, une centaine de campements à Paris avant d’être poursuivi pour la première fois en 2008).

Non mais les gars, vous vous êtes vus ? Vous ne vous sentez pas un peu grotesques avec vos paniers à salade pleins de mères de famille et de chefs scouts qui chantent à pleins poumons (« C’est à bâbord qu’on gueule, qu’on gueule… c’est à tribord qu’on gueule le plus fort ! », se répondait-on gaiement de fourgon à fourgon dimanche après-midi boulevard Saint-Michel), vos dépôts dans lesquels règne une ambiance de kermesse paroissiale — ce sont les poivrots et les dealers qui doivent être vachement surpris —, vos P.-V. cérémonieux dignes d’un sketch de Fernand Raynaud, pour port de corsage fuchsia, vos gazages de poussettes et vos mobilisations pharaoniques de forces de l’ordre pour vous défendre contre des petits drapeaux, pendant que les délinquants de tous poils continuent de courir les rues ?

Et si ceux qui vous donnent de l’urticaire n’obtempèrent pas, c’est quoi l’étape suivante ? Vous les collez en taule ? Pour avoir commis un port de pull rose en réunion ? Vous avez conscience quand même qu’ils sont très, très nombreux ? Et bien que polis, extrêmement tenaces ? Et que parmi les forces de l’ordre, plus d’un, comme le rapportent de multiples témoignages concordants, commencent à en avoir leur claque de faire le sale boulot ? Il serait dommage que votre irrationnelle fuite en avant, pour un projet de loi « pour le moins controversé » comme dirait France Info, génère bêtement une révolution de fuchsia. Sous les pavés, y a le mariage. Note, François, que la vie à Baden-Baden ne doit pas être si désagréable.

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lundi, 15 avril 2013

Il ne faut pas céder l’îlot de Tromelin !

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François Jourdier

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La Constitution prévoit (article 53) que : « Les traités de paix,[…] ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. » Et pourtant, sans la vigilance d’un député, un morceau du territoire national aurait été partagé sans débat, un accord conclu en 2010 prévoyant le partage de souveraineté de Tromelin avec l’île Maurice.

Tromelin, c’est un minuscule îlot situé à l’est de Madagascar et au nord de la Réunion : inaccessible par la mer, 1 km2, point culminant
7 m, inhabité sauf par trois employés de la météo qui se relaient tous les deux mois… Pas vraiment le paradis. Il n’y pousse rien, pas d’arbre à cause des cyclones qui ravagent l’île périodiquement. On n’y rencontre que des oiseaux et des tortues qui viennent y pondre.

L’île a été découverte en 1722 par La Diane, navire français de la Compagnie des Indes. Elle porte le nom du chevalier de Tromelin, commandant la frégate La Dauphine qui, en 1776, récupéra sur ce territoire perdu sept femmes et un enfant de huit mois, survivants de 60 esclaves malgaches abandonnés à la suite d’un naufrage. Ils y « vivaient » depuis 15 ans.

Le traité de Paris, en 1814, stipule que la restitution à la France n’exclut que « l’isle de France et ses dépendances nommément Rodrigues et les Séchelles ». La France a toujours considéré que Tromelin lui appartenait sans que ce soit contesté par l’Angleterre. Maurice, depuis 1976, revendique l’îlot, se basant sur la version anglaise du traité de Paris, un peu ambiguë. Remarquons qu’en ces temps bénis, c’était toujours la version française des traités qui faisait foi.

Alors, pourquoi cet intérêt pour cet îlot perdu, sans aucune ressources ? Tromelin génère une zone économique exclusive (ZEE) couvrant environ 280.000 km2 dans des eaux très poissonneuses. Le 7 juin 2010, la France et Maurice signent à Port-Louis un accord de cogestion de l’îlot. L’accord prévoit, surtout, de partager la ZEE attachée à l’île, pour la pêche au thon.

Cet accord, qui avait échappé à la vigilance du Sénat qui l’avait ratifié sans débat, n’a pas échappé à Philippe Folliot, député du Tarn. Il s’est indigné devant ce bradage du territoire national. Il fallait que le Parlement en débatte et qu’une loi soit votée. Victoire pour M. Folliot : le texte a été reprogrammé en procédure régulière.

Oui, mais l’affaire ne se limite pas à Tromelin : l’îlot fait partie des « îles Éparses » regroupant cinq îlots appartenant à la France. Les quatre autres, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India – ce dernier ne découvrant qu’à marée basse -, se trouvent dans le canal du Mozambique entre Madagascar et l’Afrique. Ils génèrent aussi une ZEE énorme, couvrant à peu près la moitié du canal du Mozambique, zone très poissonneuse et où l’on parle de pétrole. Ces îlots sont, eux, revendiqués pas Madagascar et, depuis 1973, la France maintient, sur chacun, un groupe de 14 militaires et un gendarme pour affirmer sa souveraineté.

Céder à Maurice pour Tromelin relancerait les revendications de Madagascar sur les autres îles Éparses. Ajoutons Clipperton, dans le Pacifique, revendiqué par le Mexique.

Il ne faut pas céder sur Tromelin.

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dimanche, 14 avril 2013

Chaud, chaud, chaud, le printemps sera chaud !

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Gabrielle Cluzel

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Vous avez remarqué, comme actuellement les socialistes font assaut de pauvreté ? C’est à qui étalera mieux la misère. À les écouter, ils ont pris un emprunt sur 30 ans pour acheter leur brosse à dent électrique… Pour un peu, on retournerait nos poches pour leur filer deux balles et un ticket restaurant, histoire qu’ils puissent rester propres et dignes, scuzez-moi messieurs dames de vous déranger !

Mais je confirme, ils ne sont pas riches. Question neurones, notamment, ils sont irréprochables. On ne risque pas d’ouvrir un compte en Suisse avec leur matière grise, l’Impôt sur les Grandes Intelligences, ce n’est pas pour demain : les regarder gérer cette affaire de la Manif pour tous vaut le détour.

À son arrivée au conseil national du PS, Jean-Marc Ayrault, évoquant la manifestation qui a suivi le vote au Sénat vendredi et les incidents avec les forces de l’ordre qui l’ont émaillée, a déclaré sentencieusement que l’opposition était « otage de ses forces les plus réactionnaires ». Il a appelé « du fond du cœur » (sic) les responsables de l’UMP à ne pas se laisser « entraîner, comme ils le font, dans la voie de la radicalisation qui serait dangereuse pour la République ». Des responsables qui se laisseraient « diriger par une Mme Barjot » et par une « Mme Boutin » qui « profère les pires menaces sur la démocratie et la République ». Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a quant à lui parlé de « groupes fanatisés, de groupes fascisants, devant être fermement condamnés ». Il faut se rendre à l’évidence, hein ? Ils n’ont décidément rien compris.

Inutile, chers messieurs, de placer vos espoirs dans un « sursaut » de l’UMP. Pour la simple raison que, nonobstant la participation active de certains de ses membres, il ne dirige en rien l’affaire. Consigne de vote en la matière n’a d’ailleurs jamais été donnée à ses parlementaires. Ce que vous avez face à vous n’est pas un parti, avec lequel vous pourriez trouver à la rigueur un petit arrangement entre amis, mais la rue, rien que la rue.

Dans le genre « pires menaces sur la démocratie et la République », Boutin et Barjot, c’était vraiment une trouvaille. On a super peur, la France frémit. Presque aussi convaincant que les « groupes fascisants ». Harlem Désir, voyez-vous, c’est la Julie Pietri de la politique : il a fait un tube il y a trente ans et, depuis, il rechante toujours son vieux truc. Sauf que Ève lève-toi, c’est sympa dans les karaokés, alors que lui avec ses groupes fascisants, il gonfle tout le monde. Trouve autre chose, bon sang, sinon tes copains vont finir par te coller dans une maison de retraite !

Oui, la tension monte. Oui, la radicalisation serait dangereuse. Oui, il y a des groupes fanatisés. Mais pas là où ils disent. Parce qu’alors qu’on entend urbi et orbi je ne sais quel député se plaindre d’avoir été réveillé par des livreurs de croissants en sweat-shirt rose dès potron-minet, qui s’inquiète des menaces que subissent les enfants de Frigide Barjot ? Qui s’inquiète de ces messages de joie qui circulent sur tweeter à la suite de l’agression à l’arme blanche du jeune étudiant Samuel Lafont, bien connu pour son engagement dans la Manif pour tous ? (Samuel Lafont avait d’ailleurs été menacé, même si, pour le moment, aucun lien n’a pu être établi entre ces menaces et son agression).

Oui, il y a des responsables. Ceux qui tentent obstinément, sourdement, sournoisement, de faire passer leur loi à la sauvette, par une petite porte dérobée, ni vu ni connu, comme Ayrault a quitté ce conseil national du PS pour échapper aux salariés de PSA Aulnay venus exprimer leur colère.

Et à Matignon, est-ce qu’il y a aussi des petites portes dérobées ? La semaine prochaine risque d’être un peu chaude…

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samedi, 13 avril 2013

Mariage gay : l’indignité des sénateurs !

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Gabrielle Cluzel

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Cette fois, c’est fait. Le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Et il faut voir comment. Oui, il faut que ceux qui ne l’ont pas vu en direct aillent contempler, sur le Net, le spectacle de ces deux minutes ubuesques, ces deux minutes invraisemblables entre précipitation et désinvolture, au cours desquelles s’est joué, vendredi matin, le sort de la loi dite « du mariage pour tous ».

L’hémicycle est quasi vide. Il est vrai, hein, que le sujet n’intéresse globalement pas grand-monde. Trois manifestations successives, un million et demi de personnes dans la rue, 700.000 pétitionnaires, des enfants, des adolescents, des vieillards gazés par des forces de l’ordre dépassées pèsent pour peanuts à côté de la perspective d’un beau week-end printanier. On attendait le soleil depuis tellement longtemps et il faut partir vite si l’on veut éviter les embouteillages…

Quant à ceux qui ont fait l’effort surhumain de venir, ils sont visiblement pressés comme des lavements : allez hop, fissa, on ne perd pas de temps ; et comme la question est, c’est sûr, assez secondaire, on va éviter de se casser la tête : votons donc à main levée, à la bonne franquette, comme à Nanterre dans le grand amphi pour reconduire une énième grève étudiante. L’avantage est que cela ne laisse pas de traces. Même une élection des délégués en CM2 revêt plus de solennité.

Pas plus de vingt secondes, j’ai chronométré : « Ceux qui sont favorables lèvent la main ? Merci. Ceux qui sont contre ? Merci. Abstention ? Merci. Mes chers amis, le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. » Applaudissements. Baissez le rideau.

Moi, je vous le dis, Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat qui menait l’affaire, a des superpouvoirs. Il est né, c’est sûr, des amours adultères de Super Jaimie et de Forrest Gump : comment, sinon, pourrait-il dans un laps de temps aussi court faire un décompte exact des mains en l’air qui se cachent les unes les autres dans les rangs ? À moins qu’il ait eu naguère le même instit’ que le préfet de police de Paris : invente toi-même le résultat de ton addition.

Dans la tête de Christine Taubira, d’ailleurs, les choses n’ont pas l’air très claires : dans un premier communiqué de presse, elle salue le vote qui a permis au Sénat d’adopter en première lecture, « à une très large majorité ». Quinze minutes, plus tard, arrive un autre communiqué, un communiqué rectificatif identique au précédent à un détail près : la « très large majorité » a disparu. Le flou artistique, c’est quand même plus prudent. Pas moyen, en somme, de savoir qui a voté quoi entre socialistes impatients d’en finir et UMP défaillants. Et cela arrange tout le monde.

Pas grand-chose sous le soleil, dites-vous. Un vote prévisible à l’image de toute la vie politique française : bâclé, foutoir, confus, inique. Une majorité (théorique) méprisante et une opposition parlementaire qui, trop souvent, ne brille pas par le courage…

Mais combien de coups les opposants de la rue seront-ils encore capables d’encaisser sans (trop) broncher ? Car à peine ce vote-mascarade expédié, un nouveau camouflet se profile : le texte repassera devant l’Assemblée dès mercredi, et non plus fin mai comme prévu. Le gouvernement veut en finir et fonce dans le tas. Et en pensant éteindre le feu, va souffler sur les braises. Plus que jamais.

Un analyste politique affirmait doctement il y a quelques jours que le gouvernement n’avait pas d’autre choix que de composer avec les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, d’écouter a minima leurs revendications. Pour des raisons psychologiques simples. L’intransigeance absolue pousse au désespoir, et le désespoir à la radicalisation. La pire des stratégies politiques, la plus explosive, expliquait-il.

Mais si l’intransigeance d’un gouvernement face à quelques milliers de Français est explosive, que dire de celle, insultante, humiliante, que l’on oppose à plus d’un million et demi d’entre eux ?

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vendredi, 12 avril 2013

Du mensonge à la démission, la descente aux enfers du grand rabbin

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Les scandales ont eu raison du grand rabbin de France. Gilles Bernheim a annoncé sa démission au Consistoire central israélite, jeudi 11 avril. Il avait avoué plusieurs plagiats, la semaine précédente, et reconnu mardi sur Radio Shalom qu'il n'était pas agrégé de philosophie. Dans l'attente d'une nouvelle élection, l'intérim est assuré par le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, et par le directeur du Séminaire israélite de France, le rabbin Olivier Kaufmann. Francetv info revient sur les révélations qui ont poussé le responsable religieux vers la sortie.

Acte 1 : l'affaire des plagiats

La tourmente, pour Gilles Bernheim, débute le 2 avril. Ce jour-là, l'Express publie un article dans lequel il accuse le grand rabbin de France d'avoir plagié le philosophe Jean-François Lyotard dans son dernier livre Quarante méditations juives (Stock). L'hebdomadaire s'est en fait appuyé sur les révélations du blog Strass de la philosophie, qui a mis en lumière des ressemblances troublantes entre les deux œuvres. Après avoir nié en bloc et insinué que c'est Jean-François Lyotard qui l'avait en fait copié, le responsable religieux avoue finalement les faits le 4 avril.

Acte 2 : le scandale de l'agrégation

Mais deux jours après les aveux de Gilles Bernheim, L'Express renchérit : le magazine indique que le grand rabbin n'a jamais été agrégé de philosophie, contrairement à ce qu'il prétend. Une version confirmée par les recherches de l'AFP dans 28 annuaires de la Société des agrégés d'université allant de 1972 à 2000 : le nom de Gilles Bernheim n'apparaît sur aucune liste des lauréats des concours d'agrégation de philosophie. Interrogé par l'agence vendredi, le porte-parole de Gilles Bernheim, le rabbin Moché Lewin, déclare que le grand rabbin, très affecté par ces attaques, ne souhaite pas s'exprimer.

Acte 3 : Bernheim poussé vers la sortie

Après une semaine de silence, Gilles Bernheim s'explique finalement, lundi soir, sur Radio Shalom. Le grand rabbin de France reconnaît quatre autres "emprunts" et avoue ne pas être détenteur d'une agrégation de philosophie. "Le fait, non pas de proclamer partout, mais de laisser dire qu'on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après", se justifie-t-il, évoquant un "événement tragique" au moment du concours. Il exclut aussi toute démission, comparable selon lui à une "désertion".

Mais la pression, notamment du ministre de l'Intérieur, qui lui a conseillé de réfléchir à son avenir, a finalement amené Gilles Bernheim à quitter ses fonctions. Il a remis jeudi sa démission devant le Consistoire central israélite. Une décision "courageuse" saluée par le président et les membres du conseil du Consistoire dans un communiqué.

Source France TV info cliquez ici via Terre et peuple Poitiers cliquez là

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Des Roms font fermer le Louvre !

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Denis Cheyrouze

Boulevard Voltaire cliquez ici

Aujourd’hui, dans l’indifférence la plus totale, l’un des derniers atouts de la France dans le monde a été fermé. Aujourd’hui, suite à un mouvement de grève du personnel, exaspéré, le musée du Louvre a dû rester portes closes.Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, je me sens solidaire du syndicat SUD qui, s’il ne dit pas le nom du problème, ose quand même lever un voile et crie « ça suffit ! »

Au Louvre — dont l’entrée est gratuite pour les mineurs et pour les jeunes de 18 à 25 ans résidant dans l’un des pays de l’Espace économique européen (dont la Roumanie, donc…) — les pickpockets font rage. Et c’est devenu une telle plaie que les personnels indiquent venir travailler « la peur au ventre ». Et puisque les contrevenants sont mineurs, ils sont relâchés et remis dans la nature (et de retour au Louvre) le lendemain de leur(s) arrestation(s)…Que ce soit bien clair : fermer le Louvre n’est pas la solution. Ce n’est pas une solution acceptable par le peuple de France.

Notre pays se retrouve entre le marteau de l’invasion barbare et l’enclume de l’internationalisme béat. Or, je ne connais qu’une solution lorsque la pression devient trop importante de l’extérieur et que l’intérieur n’est fait que de trahisons et de lâchetés : l’explosion. Seule l’explosion citoyenne, populaire, garantit une redistribution complète des cartes. Seule l’explosion permettra de mettre à bas pour des décennies ces générations de collabos qui tiennent la France depuis 40 ans.

Deux France se haïssent : la collaborationniste internationaliste anti-souverainiste, celle de Hollande qui disait que le rôle de la France n’est « pas de protéger uniquement ses citoyens »… et la France éternelle, le pays réel, celui qui travaille et paie ses impôts qui sont ensuite dilapidés pour l’autre France, au bénéfice de nos ennemis les plus féroces.

Il ne faut pas se tromper, l’ennemi n’est pas le pickpocket venu de Craiova en Roumanie. L’ennemi — mortel — est celui, bien français, probablement même major de l’ENA, qui, détenant les clefs, ouvre grand les portes. C’est cet ennemi-là dont il faut se défaire. Et sans attendre.Mais que le pickpocket de Craiova sache aussi que s’il ose approcher la main de ma poche, je ne me laisserai pas faire…

Au Louvre, comme à Bordeaux, c’est à nous de nous protéger, puisque l’État y a failli. Aux armes, citoyens !

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