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vendredi, 05 octobre 2012

Le CRIF se lasse de "l'antisémitisme obsessionnel" de Jean-Marie Le Pen

une.gifAnne Kling

La France licratisée cliquez ici

 

Et nous, on se lasse de cette formidable houtspah qui consiste à prendre les goyim pour de parfaits abrutis ayant complètement oublié certains faits qui remontent à 1986. Explication de texte après la lecture du communiqué ci-après émanant du CRIF :

 

 « Dans une interview accordée à Minute à l'occasion du 40e anniversaire de son parti, le président d'honneur du Front national a évoqué, à nouveau, un "pacte" imposé par une organisation juive, cette fois-ci le B’nai Brith, qui « interdirait à la droite française tout accord avec le parti d'extrême droite ». Mensonger et absurde, pour les représentants de la communauté juive.

 

Pour Richard Prasquier, président du CRIF, ces déclarations sont le fait de "la sénilité ou d'un antisémitisme obsessionnel, probablement les deux. Cette vision conspirationniste du monde, c'est une caractéristique des antisémites, malheureusement c'est bien le cas de Monsieur Le Pen". Il demande même à Marine Le Pen de lui retirer le titre de président d'honneur du Front National. "Elle devrait lui demander de se mettre au garage, et de ne plus faire de déclarations aussi provocantes." Le B'nai B'rith, l'une des plus anciennes organisations représentant la communauté juive, a réagi via son président en France, Serge Dahan : "Tout ceci relève du mensonge et de l'absurdité. En aucun cas, le B'nai B'rith n'a la capacité ni la volonté d'imposer quoi que ce soit.". »

 

Source : cliquez là

 

Et maintenant, l’explication de texte : Le Pen n’est nullement sénile, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas ça. Rappelons au CRIF qui a la mémoire courte pour certaines choses, mais très longue pour d’autres, les faits suivants :

 

En 1986, grâce au tripatouillage de scrutin de Mitterrand, 35 députés FN entrent à l’Assemblée nationale. La LICRA, le CRIF et Cie ne couinent pas car c’est pour le bon motif : emmerder la droite classique au maximum et continuer à assurer la gauche contre les bourrasques électorales. Chirac, qui espère se faire élire président en 1988, et s’imagine donc avoir un besoin vital du vote qui n’existe pas, ne risque pas de sortir des rails. Bien trop dangereux. Il promettra donc tout ce qu’ « on » voudra lui faire promettre.

 

Et ce qu’il a promis en l’occurrence nous est complaisamment révélé par le journal Le Monde, en date du 26 mars 1986 : sous le titre Inquiétude dans la communauté juive, on peut lire :

 

« Enfin, les associations B’nai B’rith « lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés » et « rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B’nai B’rith, devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national ».

 

C’est pourtant clair, non ? Alors, que le CRIF et le B’nai B’rith ne viennent pas la ramener aujourd’hui. Et qu’ils aient au moins l’honnêteté d’assumer ce qu’ils firent promettre en 1986 aux représentants de la « nouvelle majorité ».

 

Devant ce diktat, que firent Chirac et la cohorte des « responsables » politiques terrorisés à l’idée de la fatwa qui les frapperait, via les médias, en cas d’insubordination? Ils s’aplatirent et rampèrent, comme d’habitude.

 

Pour « la communauté », l’essentiel était sauf : la droite restait divisée et la gauche triomphait. La gauche et les idées de gauche car avec Chirac, on restait dans le même trip.

 

On voit le résultat, aujourd’hui. Et s’ils dérouillent, qu’ils ne viennent pas se plaindre, en prime.

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jeudi, 04 octobre 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 03 octobre 2012

Revue de presse : Je suis sortie avec un électeur FN

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Thomas Dubois

Boulevard Voltaire cliquez ici

Adèle est une institutrice de 28 ans. Insatisfaite en amour, elle a sympathisé avec Benoît sur un site de rencontre. Grand brun ténébreux à l’allure farouche, amateur de littérature classique, Adèle pensait avoir trouvé en Benoît un compagnon idéal. Elle se ne doutait pas que sous ses airs enjôleurs se cachait un électeur de Marine Le Pen. Elle nous raconte son cauchemar :

« J’ai eu mes premiers soupçons lorsqu’il s’est endormi devant un film de Claude Lelouch » se souvient Adèle, encore troublée par ces quelques mois passés aux côtés de l’extrémiste. Au départ charmée par les manières sophistiquées du raciste, la jeune prof ne se doute de rien, le manipulateur ayant poussé le vice jusqu’à avoir des cheveux et à porter des vêtements normaux. Diplômé de la prestigieuse université de Nanterre, Benoît était issue d’une famille unie, du moins c’est ce qu’espère encore Adèle :

"J’étais persuadée que Benoît venait d’une famille normale et n’avait pas été battu par ses parents, mais maintenant j’en viens à penser qu’il a peut-être été violé par un prêtre".

Des propos d’une violence inouïe

C’est après une visite au musée des arts premiers consacrée aux masques rituels de la civilisation dogon que le destin d’Adèle bascule. En sortant du musée, le couple est apostrophé par une jeune personne issue de la diversité qui leur demande une cigarette dans le langage pittoresque et savoureux popularisé par le talentueux Jamel. Non-fumeur, le couple se retrouve dans l’incapacité d’aider la jeune victime des lobbies du tabac. C’est alors que l’individu (sûrement éprouvé par une journée où il dut subir plusieurs contrôles policiers) en vient à utiliser de vive voix des métaphores freudiennes pour décrire la relation qui unissait Benoît et sa génitrice. C’est en rentrant en métro que Benoît eut cette terrible phrase « C’est vraiment tous les mêmes… »

La descente aux enfers

C’est alors que Benoît sombre de plus en plus dans la haine de l’autre, d’autant plus incompréhensible qu’il n’avait pas passé son enfance dans le Nord-Pas-de-Calais. Pris en flagrant délit en train d’écouter Éric Zemmour sur RTL, Benoît a du mal à trouver une explication convaincante « il a essayé de me faire croire qu’il cherchait France Inter » explique Adèle. « Par la suite, j’ai appris en lisant la presse que ces personnes avaient souvent des tendances mythomanes et j’ai pu assembler les pièces du puzzle. » De plus en plus angoissée par ces affinités cryptototalitaires, Adèle se décide à en parler à une amie qui la convainc de fouiller dans l’historique de l’ordinateur personnel de Benoît et dans ses mails.

Un catalogue des horreurs

Et c’est tout un pan occulte de la vie de Benoît qui défile sous les yeux ébahis d’Adèle : « Il était à la limite du néo-nazisme » raconte-t-elle en sanglotant. Il avait par exemple taxé la talentueuse chanteuse ZAZ de « pouilleuse qui ferait mieux de trouver un vrai travail » dans les commentaires en ligne du site internet d’un hebdomadaire sarkozyste. Sans oublier des liens enregistrés vers des textes du site terroriste Fdesouche.com critiquant l’association SOS Racisme. Et puis, parmi les mails conservés par Benoît, elle tombe sur l’inimaginable : il avoue à un ami qu’il envisagerait de voter Marine Le Pen puisque que nous ne serions « plus chez nous » (sic).

Après avoir changé de numéro et déménagé, Adèle envisage depuis peu de rencontrer un nouveau partenaire, mais c’est une longue convalescence qui l’attend avant de pouvoir faire confiance aux hommes une nouvelle fois.

"Pour me reconstruire plus rapidement, j’ai décidé de me consacrer à la prévention du lepénisme dans l’éducation. Pour éviter que d’autres femmes se fassent avoir par ce genre de maniaques, je rencontre les collégiens et je leur raconte tout simplement mon histoire".

Des conseils à nos lectrices pour débusquer un lepéniste ?

Beaucoup ne portent plus leur traditionnel blouson d’aviateur et certains ont même laissé tombé les Rangers ; un crâne rasé peut être un bon indice mais n’est pas obligatoire. En tout cas, il est nécessaire de se méfier si l’on tombe sur quelqu’un qui fait preuve d’exaspération en écoutant les meilleures chansons de Cali et qui n’a jamais regardé aucun film avec Kad Merad. Il faut aussi faire extrêmement attention si la personne gagne moins de 2 000 euros par mois.

Est-il possible de les guérir ?

Les chercheurs sont partagés sur le sujet, quelques guérisons ont déjà été observées à la suite de visionnages massifs de sketchs d’Omar et Fred mais il est préférable d’agir par la prévention. La mairie de Paris vient d’ailleurs de financer un atelier gangsta rap pour les écoles maternelles et des projections du film « Nuit & Brouillard » pour les élèves de primaire. SOS Racisme vient aussi de sortir sa dernière campagne « Yo man ! Marine elle est vraiment pas swag » à destination des adolescents « chébrans ».

Nous avons donc bon espoir pour les nouvelles générations.

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lundi, 01 octobre 2012

Le nouveau numéro de la revue Terre et peuple est sorti...

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vendredi, 28 septembre 2012

Revue de presse : Energies vertes, le côté obscur de l’éolien

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Louis Marin

Economie matin cliquez ici

Dans l’Orne, 10 éoliennes sur 11 récemment construites appartiennent… à des élus locaux. Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, reste muette.

Les promoteurs éoliens se présentent très souvent non comme des businessmen, mais comme des ONG salvatrices de l’humanité victime du réchauffement climatique.

Ces industriels oublient bien souvent de préciser que compte tenu de l’intermittence du vent, l’énergie éolienne doit être compensée par une électricité thermique au charbon, au gaz ou au pétrole génératrice d’émissions énormes de gaz à effet de serre et que la biodiversité est totalement perturbée par les tonnes de béton utilisées, les effets stroboscopiques des pâles et les infrasons.

Mais le plus grave c’est que derrière cette figure sympathique d’écologie se cache une face obscure que la récente conférence environnementale a largement occultée. En effet, la filière éolienne se trouve actuellement confrontée dans le plus grand silence à une tempête juridique pénale qui pourrait tous simplement balayer définitivement l’éolien terrestre en France.

En effet, les associations de défense de l’environnement désormais habituées à décortiquer les dossiers de montages des promoteurs ont découvert qu’une grande partie des éoliennes terrestres installées en France était située sur les terres des maires, des conseillers municipaux ou des membres de leur famille.

Le plus grave c’est qu’une majeure partie de ces élus ont participé sciemment à l’élaboration des projets et aux délibérations d’installation des aérogénérateurs. Or ce délit de prise illégale d’intérêt est passible de 5 ans de prison et 750.000 euros d’amende (article 432-12 du code pénal). Actuellement de très nombreuses plaintes sont déposées auprès des procureurs de la République qui ouvrent des enquêtes préliminaires dans la France entière dont la Basse Normandie région particulièrement révélatrice de cette organisation.

Le Service Centrale de Prévention de la Corruption et la Direction des affaires criminelles du Ministère de la Justice sont désormais saisis de l’affaire qui est prise très au sérieux. Car outre des faits de prises illégales d’intérêt les enquêteurs pourraient découvrir des faits de corruption et de trafic d’influence comme c’est actuellement le cas pour un parc éolien en Haute Loire où la maire et deux conseillers municipaux sont mis en examen pour ces chefs d’accusation.

A cet égard Noel Pons consultant spécialiste de la corruption a publié une note pour le centre de criminologie de l’Université de Paris II sur le développement croissant de la criminalité verte. Un collectif d’association Bas Normand a récemment saisi le Président de la République de cette question ainsi que de l’opacité des circuits financiers qui a répondu dans un courrier qu’il demandait à la Ministre de l’Ecologie de faire diligence sur toutes ces questions.

Mais jusqu’à présent cette dernière est restée particulièrement muette et le Préfet de Région de Basse Normandie conforté par ses services a tout récemment attribué un permis de construire dans l’Orne où 10 éoliennes sur 11 appartiennent à des élus ou leur famille alors qu’une enquête préliminaire avait été ouverte préalablement sur le sujet.

Alors qu’en Italie la justice vient de saisir un parc éolien appartenant à la mafia calabraise, le pouvoir exécutif français devrait se méfier de soutenir une filière qui à terme devrait faire l’objet d’un énorme scandale judiciaire et financier. Sauf à ce qu’une loi d’amnistie générale blanchisse tous les élus concernés mais François Hollande a promis pendant sa campagne une République propre et irréprochable. A suivre donc…

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jeudi, 27 septembre 2012

Mensonges médiatiques, mensonges historiques : L'Algérie vue par Le Monde en 2012

pont_de_sidi_naa770mane_3.jpgPierre Milloz

Polémia cliquez ici

Le conformisme, l’inculture et l’absence de tout regard critique ne cessent de progresser dans les médias. A partir du moment où une affirmation est politiquement ou historiquement correcte les journalistes se croient tout permis : à-peu-près et invraisemblances s’accumulent. Les faits n’interviennent plus, seule compte l’idéologie. Voici un décryptage d’un article du Monde. Le très rigoureux Pierre Milloz y compare ce qu’il a connu de l’Algérie et ce qu’en dit Le Monde.
Polémia.

Traitant d'une récente exposition sur l'Algérie, Le Monde évoque dans son numéro du 20 septembre dernier, sous la signature de Catherine Simon, « les tombereaux de morts “indigènes” que 130 années de colonisation ont laissés derrière elles ».

Des tombereaux… J'ai couru au dictionnaire Larousse : « Caisse montée sur deux roues, servant au transport des matériaux et se déchargeant par basculement ». Mme Catherine Simon ne dit pas où se faisait le basculement, mais son lecteur est invité à le deviner : la mer, sans doute, ou pis encore les charniers, bien sûr.

Et moi qui ai passé les trente premières années de ma vie en Algérie, et qui n'étais pas au courant ! Et mes grands-parents ne m'en ont jamais parlé ! Bien que leur ancienneté remontât aux années 1880, ils ne devaient pas être au courant non plus. Et pas davantage mes parents. Il est vrai qu'ils n'ont guère quitté Alger et que les services secrets massacraient sans doute plus facilement ailleurs que dans les grandes villes.

Pourtant l'expérience de mes beaux-parents plaide en sens contraire : ils ont vécu la plus grande partie de leur vie dans des petites villes « de l'intérieur », comme on disait, et il semble que durant toutes ces années ils n'aient pas davantage remarqué les hécatombes méthodiques d' « indigènes ». Les tombereaux étaient assurément nombreux et chargés et pourtant malgré les carnages la population augmentait rapidement de 3.750.000 en 1886 à 9.730.000 en 1954.

Si l'on interrogeait Mme Simon elle expliquerait sans doute que les tueries et les tombereaux qui en évacuaient les résultats constituaient un phénomène propre au bled. Mais là j'ai un exemple qui ferait hésiter. Mon oncle et ma tante ont été instituteurs de 1920 à 1946 dans le bled. Ils étaient affectés non dans une ville mais dans un douar de Kabylie : celui de Sidi Naaman, dans la vallée de l'Oued Chélif. Jusque dans les années trente (de ce que l'on m'a maintes fois raconté, je crois me souvenir que le pont fut construit en 1934), l'école et le douar étaient l'hiver coupés de la route d'Alger à Tizi-Ouzou par les crues de l'Oued Chélif. J'y ai passé plusieurs mois lorsque, après le débarquement américain du 8 novembre 1942 et les bombardements allemands qui ont suivi, mes parents ont jugé préférable de mettre leurs enfants à l'abri à Sidi Naaman. J'ai ainsi fait avec plaisir la connaissance des enfants du lieu scolarisés et des notables du douar avec qui mon oncle et ma tante avaient noué des relations amicales et conviviales.

Lorsque survinrent les événements de Sétif en 1945, on sut qu'après ce début de guerre civile, les auteurs de la sédition se repliaient vers l'ouest en Kabylie et pouvaient menacer l'école. Alors les hommes du douar de Sidi Naaman se sont constitués en groupes armés pour, jour et nuit, défendre celle-ci et les instituteurs.

Je n'ai jamais de ce côté non plus, entendu parler de tombereaux.

Il me vient à l'esprit que je me suis donné beaucoup de mal pour contester non pas une pensée mûrie sur une réalité complexe mais un réflexe conditionné. Celui-ci en vaut-il la peine ? Peut-être en ce qu'il est représentatif de certains médias, mais sûrement pas en lui-même car il exprime la plus attristante des imbécillités : l'imbécillité mécanique du robot.

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mercredi, 26 septembre 2012

Le Qatar est-il en train d'acheter la France et sa diplomatie à grands coups d'investissements ?

Le Qatar accumule les investissements en France. Foot, immobilier, banlieues... Avec son poids financier, le pays semble se donner les moyens de mettre sous pression la diplomatie française, qui n'ose pas froisser son "généreux ami"...

Atlantico : Petite monarchie pétrolière et gazière du golfe Persique, le Qatar a choisi d'investir massivement en France et en Europe, dans le sport (avec le rachat du PSG), dans l'immobilier, les banlieues (lire notre article : Arnaud Montebourg renonce à son hold-up sur les 50 millions d'euros promis par le Qatar aux banlieues et double la mise)... Où va-t-il s’arrêter ?

Karim Sader : La succession des crises financière de 2008 et économique de 2009-2010 ayant plongé les économies occidentales dans la récession aura été une aubaine pour le Qatar. A contre-courant de la grande tendance internationale, le riche émirat gazier affichait une croissance économique insolente, dopée avant tout par sa production de GNL (gaz naturel liquéfié) dont Doha est devenu le premier producteur mondial l’an dernier.
 
Bénéficiant d’une conjoncture interne extrêmement favorable, avec l’absence de toute contestation politique et sociale, qui, au contraire de l’Arabie ne contraint pas le régime à acheter la paix sociale à grand renfort de pétrodollars, la dynastie des Al-Thani avait dès lors les mains libres pour investir son surplus de richesses à l’étranger. En ces temps de crise, les investissements qataris, très bien accueillis par des économies occidentales en crise, ont permis à l’Emirat de réaliser d’importantes plus-values en profitant de la période de récession pour racheter des capitaux à des prix très attractifs.   

Si on y regarde de plus près, ces investissements n'ont aucun effet durables. Ne sont-ils pas avant tout un moyen d'asseoir la diplomatie qatarie ?

Effectivement, j’aurais tendance à penser que les investissements tous azimuts du Qatar à l’étranger s’apparentent davantage à des achats compulsifs qu’à une réelle stratégie de long terme, qui pourrait par exemple servir à assurer la diversification économique du pays, qui demeure largement dépendant du secteur des hydrocarbures.

En réalité, derrière cette politique de placements massifs se cache une véritable angoisse existentielle ! J’entends par là que le Qatar cherche par-dessus tout à compenser sa vulnérabilité géopolitique et militaire, ainsi que sa faiblesse démographique. Pour cela, le minuscule émirat, coincé entre les deux mastodontes régionaux que sont l’Arabie et l’Iran, a besoin d’exister à l’étranger en semant ses investissements dans des domaines divers et variés.

N’oublions pas que si le Qatar est assis sur les troisièmes réserves mondiales de gaz, sa position géographique le met à l'avant-poste d’une confrontation entre l’Iran cherchant à se doter du feu nucléaire et des Etats-Unis dont les plus importantes bases militaires – hors frontières américaines – se trouvent justement en territoire qatari.

Par conséquent, en étant l’otage des tensions régionales et dépourvues d’un « hard power » le Qatar a fini par développer une sorte de « complexe » qui le pousse à cultiver son rayonnement à l’international, par le biais de son soft power dont la finance, le sport et Al-Jazeera sont les principaux piliers.  

Peut-on dire que l’implication du Qatar dans le financement des banlieues s’inscrit dans cette même dynamique ?

L’implication du Qatar dans le financement des projets de jeunes entrepreneurs des banlieues suscitent de vives passions, car il ne s’agit pas d’un investissement anodin. Je dirais tout d’abord qu’il est symptomatique du phénomène de mondialisation, à travers lequel un Etat géographiquement éloigné parvient à tisser des liens avec une communauté en contournant le sacro-saint modèle de l’Etat-Nation qui est clairement en faillite dans nos démocraties occidentales. C’est du moins ce que laissait présager la première mouture du projet, qui a vu une association d’élus issus de la diversité venir frapper directement à la porte du Qatar. Ce dernier a certainement sauté sur l’occasion pour accroître sa visibilité internationale – ce qui constitue une véritable obsession pour les dirigeants de ce minuscule émirat qui cherche en permanence à soigner son image de marque.

J’ajoute par ailleurs que cet investissement suscite d’autant plus de controverses qu'il intervient clairement dans l'une des fonctions régaliennes de l’Etat, à savoir la politique d’intégration socio-économique des banlieues. Il semble toutefois que les responsables français tentent à présent d’y ajouter une participation de l’Etat ainsi que d’étendre la stratégie de financement à « d’autres départements défavorisés », sans doute pour contrecarrer les accusations de communautariste lié à un projet dont les détracteurs considèrent qu’il vise des zones majoritairement peuplées de citoyens issus de l’immigration arabo-musulmane.

Source Atlantico, lire la suite cliquez ici

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lundi, 13 août 2012

Mouloud Aounit ne nuira plus...

aoun.jpgIl a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la race blanche, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».

Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.

Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il vient de passer l’arme à gauche et les médias vont sortir les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain. Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic). (Source cliquez ici)

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mercredi, 08 août 2012

Terre et peuple (n°52) est sorti...

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Pour le commander : cliquez ici

Pour info : la XVIIe Table ronde de Terre et peuple

aura lieu le dimanche 7 octobre...

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vendredi, 01 juin 2012

Le nouveau numéro de Terre et peuple (n°51) est sorti :

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Abonnez-vous : cliquez ici

 

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vendredi, 11 mai 2012

CRIME DE LESE-MAJESTE...

sans-titre.pngPar Anne Kling

 

Eh bien, ça promet ! Le journaliste Pierre Salviac s’est fait virer sans tambour ni trompette par RTL pour avoir tenu les propos suivants sur la nouvelle « première dame » : «A toutes mes consoeurs, je dis « baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France »)».

 

Bon, ce n’est pas très délicat, c’est même carrément machiste (encore que…), mais il n’y a quand même pas de quoi fouetter une chatte. Faudrait finalement savoir ce que c’est, la liberté d’expression, au pays de Voltaire. C’est bêler comme des moutons et ne dire que ce qui plaît aux puissants du moment ? Ou c’est pouvoir exprimer le fin fond de sa pensée, même - et surtout - si ça ne doit pas faire plaisir ?

 

Sa saillie ne tombait pas sous le coup de la loi, non ? Alors… Une engueulade aurait pu suffire, éventuellement. De là à carrément le virer... On se croirait vraiment sous Louis XIV.

 

Sans compter que je trouve cette réaction, vraisemblablement venue d’en haut, particulièrement dénuée de finesse, de recul et de tout sens de l'humour. Elle donne finalement à penser qu’il a tapé juste et/ou que la « première dame » de gauche et de la main gauche est décidée à mettre les journalistes au pas tout de suite.

 

La plupart ont déjà compris, qui passent la brosse à reluire à tour de bras avec des « première dame » au kilomètre. Or, que je sache, Hollande, quoique père de famille nombreuse, n’a jamais été marié. Trop bourgeois, sans doute. Et sa compagne d’aujourd’hui, qui est deux fois divorcée par contre, n’est justement que sa compagne, à ce jour. A proprement parler, il n’existe pas de « première dame » officielle.

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mercredi, 02 mai 2012

Second tour : faut-il choisir ?

3045.jpgEditorial de Jérôme Bourbon

Directeur de Rivarol cliquez ici

 

Jamais depuis bientôt quinze ans que nous travaillons à RIVAROL nous n’avions reçu en l’espace de quelques jours un courrier aussi abondant qu’explosif. Exceptionnellement nous consacrons deux pages entières dans ce numéro au «droit aux lettres» pour permettre à la diversité des points de vue au sein de la famille nationale de s’exprimer librement. Les élections passionnent, elles rendent souvent déraisonnable comme le montrent les excès manifestes de certaines missives. Il est regrettable que la droite radicale soit aujourd’hui à ce point contaminée par le poison de l’électoralisme qui provoque des divisions fratricides, des incompréhensions majeures, des haines terribles et qui autorise tous les procès d’intention, fussent-ils les plus farfelus. Le Système sait ce qu’il fait en multipliant les consultations électorales. C’est la meilleure manière de diviser et de neutraliser ses adversaires. De Gaulle l’avait bien compris, lui qui, dès son retour aux affaires en 1958, s’empressa de faire voter les Français d’Algérie qui étaient jusque-là tous unis dans la volonté inébranlable de maintenir ce territoire à la France et qui, se présentant aux élections les uns contre les autres, commencèrent peu à se diviser, à s’émietter.

 

Avant le premier tour, nous avions appelé à éviter les anathèmes et les excommunications pour de simples divergences électorales. Las, nous n’avons guère été entendus. Pourtant, lorsque l’on a compris que les campagnes électorales ne sont que de gigantesques farces, des opérations de manipulation et de sidération des masses, l’on ne s’excite pas inutilement pour un scrutin qui ne changera rien quant à l’essentiel. Quel que soit le candidat élu (tout indique que ce sera Hollande), les choses iront plus mal, ce seront encore cinq ans de perdu pour la France, la dette et les déficits s’accroîtront, le chômage augmentera, les impôts et les taxes flamberont, la violence en tous genres s’aggravera, la colonisation de notre pays s’accélérera, la destruction de la famille, de la morale et de toutes les valeurs de civilisation se poursuivra, l’islamisation du pays s’amplifiera. Croire le contraire est s’illusionner. Hollande et Sarkozy qui feignent de s’opposer mais qui, en 2005, posaient complices sur un tabouret en une de Paris-Match pour appeler à voter oui à la Constitution européenne sont les deux faces d’une même médaille, européiste, mondialiste, antinationale, antinaturelle et antichrétienne. Sarkozy se dit tout à coup opposé au droit de vote des étrangers mais il y était favorable en 2001 dans son livre Libre et encore en octobre 2005 dans une tribune au Monde. Et s’il ne met pas en place cette réforme en effet détestable, c’est parce qu’il n’y a aucun intérêt électoral mais il la contourne par les naturalisations de masse qui sont pires encore que l’octroi du droit de vote aux non nationaux et par la promotion d’une France métissée. Il se dit favorable à la réduction de l’immigration légale mais elle n’a jamais été aussi importante que sous son quinquennat: 200000 immigrés supplémentaires par an contre 130000 du temps du gouvernement Jospin! Il se dit timidement contre le mariage homosexuel mais c’est lui qui a aggravé le Pacte civil de solidarité en accordant aux pacsés les mêmes droits fiscaux, successoraux et patrimoniaux qu’aux personnes mariées et, dans une récente interview à Têtu, il s’est dit favorable au fait de se pacser non plus au greffe du tribunal d’instance mais directement en mairie pour solenniser la chose ! Son gouvernement a introduit l’affreuse théorie du gender à l’école en septembre 2011 et donné son feu vert à la propagande homosexuelle dès l’école primaire avec Le Baiser de la lune alors qu’il aurait parfaitement pu s’y opposer. Enfin l’Elyséen se dit contre la légalisation de l’euthanasie mais, lors de sa campagne de 2007, il avait tenu à ce sujet des propos plus qu’ambigus, il est de plus un chaud partisan de la loi Leonetti qui est le premier pas vers l’institutionnalisation de cette monstruosité.

 

Que ce soit Hollande ou Sarkozy qui soit élu ce dimanche, ils seront les zélés serviteurs de l’Union européenne, de l’Otan, du Crif et de Tel Aviv. Ils seront soumis à la finance apatride et vagabonde, aux desiderata des grands banquiers, ils feront la guerre à l’Iran, ils persécuteront les révisionnistes et les nationalistes, ils poursuivront leurs attaques contre la famille, l’armée et la nation. Certes, avec Hollande et ses alliés, la destruction sera sans doute plus rapide, la mort plus brutale, avec Sarkozy le poison est plus insidieux, plus indolore, plus lent à produire ses effets mais à l’arrivée le résultat est le même: c’est la mort de la France et la fin du peuple français en tant qu’entité homogène sur le plan corporel, culturel et spirituel.

 

Pas plus qu’au premier tour, RIVAROL ne donne de consigne de vote pour le 6mai. Que chacun se détermine en son âme et conscience en posant l’acte qui lui paraît le plus favorable au bien commun, à l’intérêt national, à l’avenir de ses enfants. Si un camarade de combat fait un autre choix que soi-même le 6mai, pour des raisons prudentielles, stratégiques, familiales ou personnelles, ce n’est pas une raison pour le maudire, pour le considérer comme un imbécile, un traître ou un vendu. N’oublions pas que nous sommes tous Français et que nous voulons à tout prix le rester. Dans ces conditions les querelles électorales sont tout à fait subsidiaires. Alors que le pire est devant nous, que de graves événements se préparent, restons unis sur l’essentiel, favorisons entre nous la paix et la concorde. Le nationalisme est d’abord une amitié, ne l’oublions pas.

 

Pourquoi le cacher, à l’image de son lectorat, la rédaction de RIVAROL est divisée sur la question du second tour de la présidentielle, preuve de la difficulté du choix. A titre personnel, ainsi que nous l’avions déjà dit avant le premier tour, nous nous abstiendrons car nous refusons de participer à cette mascarade. Après avoir combattu Sarkozy pendant cinq ans, nous n’allons pas tout à coup appeler à le soutenir, fût-ce pour faire barrage à une gauche dont le retour au pouvoir sera en effet une catastrophe pour le pays. A cet égard, nous regrettons que beaucoup de ceux qui ont, à juste titre, dénoncé ces dernières années les dérives de Marine Le Pen et de son entourage, notamment sur les sujets de société, appellent aujourd’hui à voter, quasiment sans restriction, pour le candidat de l’UMP, qui est bien pire encore, au risque de brouiller leur image et de rendre illisible voire illégitime leur démarche. Dans la vie il faut savoir être cohérent. L’antimarinisme, pas plus d’ailleurs que l’antisarkozisme ou que l’antihollandisme, ne saurait tenir lieu de ligne politique. Nous sommes et devons rester nationalistes en toutes circonstances. Si nous nous battons, ce n’est pas d’abord contre le Système, même si c’est nécessaire, mais pour un idéal nationaliste, pour le rétablissement, le recouvrement d’une France souveraine, indépendante, blanche et chrétienne. Aujourd’hui cela semble relever du rêve mais ce qui se passe en Hongrie, notamment avec le mouvement Jobbik, prouve que rien n’est irrémédiablement perdu. Même si la Hongrie n’est pas la France et qu’elle est beaucoup moins corrompue et avilie, pourquoi ce qui réussit à Budapest échouerait-il forcément à Paris?

 

Editorial du n°3045 de Rivarol, en vente vendredi prochain chez votre marchand de journaux ou en cliquant ici

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lundi, 30 avril 2012

PRÉSIDENTIELLE : SUR LE POIDS DE MARINE LE PEN...

Source Pierre Pigace  Le nouveau NH

 

Au final, la déferlante bleu marine n’a pas eu lieu. La présidente du Front national retrouve en les améliorant les scores de son père. Avec moins de 20% des suffrages, et sans alliances, le FN peut tout juste espérer jouer les arbitres en attendant une hypothétique implosion de l’UMP aux législatives.

 

On ne peut pas dire que la chose soit inédite, pourtant à chaque nouvelle élection c’est le même psychodrame, la presse feint de découvrir ou de redécouvrir l’importance du vote Front national.

 

Déjà pour les élections européennes de 1999, le FN était crédité de 20 à 22 % des intentions de vote. La scission entre partisans de Bruno Mégret et partisans de Jean-Marie Le Pen mettra pour un temps un frein à cette tendance ascendante.

 

Trois ans plus tard et malgré le départ de plus de la moitié de ses cadres, le FN se qualifiera pour le second tour de la présidentielle en éliminant le candidat socialiste. Il faut dire que le 11 septembre est passé par là et que Jean-Marie Le Pen a pu faire campagne relativement tranquillement, du moins au premier tour…

 

En dépit d’un déchaînement totalement hystérique de tout le système (1) durant les quinze jours de l’entre-deux tours, le candidat du FN obtiendra 17,79% et 5 525 032 suffrages.

 

Les élections législatives qui suivront seront décevantes pour le parti de Jean-Marie Le Pen. Les dirigeants du mouvement tablaient, au vu des résultats de la présidentielle, sur 237 duels ou triangulaires, Jean-Marie Le Pen ayant même avancé le chiffre de 300 candidats au second tour. En fait avec ses 11,3% (2), le FN ne pourra se maintenir que dans 37 circonscriptions pour au final n’avoir aucun élu.

 

2007 : une erreur de casting !

 

L’élection présidentielle de 2007 est avant tout une erreur de casting et de scénario. Avec le départ de Jacques Chirac, une page se tourne. L’UMP et le PS investissent deux "jeunots" le sautillant Sarkozy et la rigide Ségolène Royal, à près de 80 ans, Le Pen pense pouvoir incarner "le sage", "le patriarche", "la force tranquille" face à la jeunesse et l"’inexpérience" de ses deux principaux adversaires. L’image d’un Le Pen "apaisé" est confiée à sa fille Marine qui devient sa directrice de campagne. Si Sarkozy a fait de la rupture son slogan de campagne, Marine Le Pen la met en œuvre. Les Le Pen abandonnent les thèmes traditionnels du FN au profit d’un discours jugé plus "fédérateur", plus "républicain" mais à "contre flots" de son électorat. Résultat : Le Pen arrive en quatrième position derrière François Bayrou avec 10,44%. Un mois plus tard aux législatives, le Front national enregistre ses plus mauvais résultats depuis les législatives de 1981 (3).

 

C’est pas Le Pen qui grimpe, c’est Sarkozy qui baisse…

 

L’édition 2012 des élections présidentielles est un mixte de celles de 2002 et 2007. Cette fois-ci, le casting est le bon et si Marine Le Pen, ne parvient pas à rééditer l’exploit de son père en se qualifiant pour le second tour, elle retrouve (17,90%) et dépasse même en voix le score de 2002. En revanche le scénario proposé par la candidate frontiste est lui toujours plus ou moins bancal. Les tueries de Toulouse et Montauban lui permettront de sortir sans en avoir l’air du discours sur l’abandon de l’Euro pour renouer avec les thèmes du FN sur l’immigration et la sécurité laissés jusque là sur la touche, mais toujours aussi porteurs auprès d’une large partie de son électorat.

 

Au final s’il n’y a pas eu de déferlante "bleu marine", sa troisième place et ses 6 421 426 électeurs lui permettent de jouer les prolongations et de faire entendre sa petite musique durant l’entre-deux tours. Comme en 2002, les "stratèges" du FN ont déjà fait des projections sur le nombre de circonscriptions (357) où un candidat FN serait en mesure de se maintenir au second tour, histoire sans doute de faire monter la pression du côté des députés UMP.

 

La stratégie du pire

 

La défaite annoncée de Nicolas Sarkozy, suscite bien des espoirs dans le camp de Marine Le Pen qui espère pouvoir profiter d’une hypothétique implosion de l’UMP dans la foulée des législatives pour se proposer comme la principale force de recomposition de la droite. Sur le papier, c’est peut-être possible, même si on voit mal le patron de l’UMP, Jean-François Copé, laisser filer son rêve de 2017 pour se ranger sous la bannière de l’" Alliance pour un rassemblement national". Aujourd’hui la "stratégie du pire" (4) fait le lit du socialiste François Hollande. En 1981, Jacques Chirac avait fait le choix de faire battre Giscard d’Estaing, pensant récupérer la mise en 1988… On sait ce qu’il en est, la parenthèse durera 14 ans…

 

Notes

 

(1)   (1) Seul le MNR de Bruno Mégret appellera à voter Le Pen pour le second tour. Arlette Laguiller et Lutte ouvrière appelant ses électeurs à ne pas choisir entre Chirac et Le Pen.

(2)   (2) Le FN participera à neuf triangulaires sur dix (contre 76 en 1997), à dix-neuf duels FN-droite et à huit duels gauche-FN.

(3)   (3) En 1981, Jean-Marie Le Pen n’avait pas pu se présenter à la présidentielle et aux législatives, le Front national avait réalisé les plus mauvais résultats de son histoire 0,18%. En 2007, sur la lancée de la présidentielle, le FN s’effondre à 4,3 % (moins 7 points par rapport au scrutin précédent).

(4)   (4) Au programme de François Hollande, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la régularisation des clandestins, etc…

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vendredi, 23 mars 2012

LA LIGNE DE FRONT...

160312_073121_PEEL_t85sB5.jpgEditorial de Militant de ce mois

Depuis quelques semaines, les médias occidentaux ne cessent de tirer à boulets rouges sur la Syrie de Bachar El Assad, dernier régime laïc et nationaliste du monde arabe depuis la destruction du régime baassiste de Saddam Hussein sous de faux et scandaleux prétextes en 2003. Or le régime de Damas avait, jusqu’à la déstabilisation actuelle, activée par Washington et différents services secrets occidentaux, assuré la paix et la concorde dans cet Etat multiconfessionnel où vit une forte communauté chrétienne. Est-ce son crime ?

Quelques mois auparavant, nous avions assisté à l'entreprise de diabolisation de Kadhafi et à son lynchage politique et physique, alors que celui-ci, depuis quelques années, contribuait pourtant à stabiliser la région sahélo-saharienne ; mais il voulait réduire en Libye les profits des grandes compagnies pétrolières et mettre en place un financement indépendant de l’Afrique : cela ne lui a pas été pardonné.

Quant à l'Iran d'Ahmadinejad, il est de plus en plus assourdi par les bruits de bottes qui se font entendre depuis l'Etat juif de Palestine qui joue les voltigeurs de pointe, envisageant froidement des frappes atomiques sur l'Iran dont chacun sait qu'elles feraient plusieurs millions de morts.

De même, la Russie de Vladimir Poutine est-elle vilipendée dans toute la "grande" presse. Son crime ? Refuser de passer sous les fourches caudines de Wall Street et de la City, de bloquer les menées du mondialisme dans son étranger proche, que ce soit sous forme d'un bouclier anti missile – en fait un bouclier anti-russe – déployé à ses frontières par l'Otan sous le fallacieux prétexte de se protéger de l'Iran, ou sous la forme de mouvements subversifs comme les "révolutions de couleur". Pour les mêmes raisons, la Biélorussie d'Alexandre Loukachenko est aussi ostracisée.

Nous pourrions continuer avec la Hongrie de Viktor Orban qui défend la morale naturelle et affirme les droits de la nation hongroise contre le diktat des sicaires de l’Union Européenne, cheval de Troie du mondialisme en Europe, mais aussi, outre Atlantique, avec le Venezuela de Chavez et même avec le régime castriste.

Le point commun de tous ces régimes et de ces hommes politiques est de refuser de se plier aux directives de la "communauté internationale". Mais qu'est-ce que cette "communauté internationale" dont nous ne cessons d'entendre parler ? C'est tout simplement le syndicat de défense de la finance mondialisée et de l'entité sioniste de Palestine. Nous y retrouvons comme agents exécutifs les dirigeants états-uniens et leurs alliés des classes politiques démocratiques du monde occidental.

C'est alors que nous comprenons que la ligne de front passe à l'intérieur de nos nations. Non pas entre la droite et la gauche, qui ne sont que les deux faces du janus démocratique et cosmopolite, mais entre ceux qui veulent le retour des nations, et en premier lieu à la restauration de leur souveraineté, notamment financière : il faut rejeter un endettement illégitime qui les enchaîne à des banksters sans visage qui noyautent des régimes stipendiés, tandis qu’ils encouragent l’immigration de masse inassimilable pour peser à la baisse sur les salaires des nationaux en procédant à une substitution de population et en réduisant les classes laborieuses à la loi d'airain à laquelle elles étaient parvenues à échapper au cours du XXe siècle. Mais elle passe aussi entre ceux qui soutiennent le sionisme international et ceux qui en dénoncent les intérêts qui ne sont pas ceux de notre civilisation : là se situe l'ultime ligne de front.

Conscient de cette réalité, MILITANT, fidèle à la doctrine nationaliste, réaffirme plus que jamais la nécessité du recouvrement d’un Etat national dont les nations d'Europe, et la France en particulier, ont été dépossédés.

Militant cliquez ici

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A hurler de rire : DU RIFIFI CHEZ LES PETROLEUSES DE L'ANTI-RACISME PATENTE...

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Caroline Fourest, lauréate d'un « Y'a bon Award », attaque Rokhaya Diallo

Source Rue 89 cliquez ici

Créés en 2009 par l'association Les Indivisibles de Rokhaya Diallo, les Y'a bon Awards distinguent ce qu'ils estiment être les pires déclarations xénophobes et/ou racistes tenus par des personnalités. L'année dernière (cliquez là), Eric Zemmour, Robert Ménard et Jean-Paul Guerlain ont été récompensés.

 

Le principe, contestable, de cette distinction infamante, peu transparente, non contradictoire, a peut-être atteint ses limites cette année : lundi, la journaliste Caroline Fourest (Le Monde, France Culture) a obtenu le Y'a bon Award des « experts chronikers » pour avoir dénoncé, le 11 décembre 2010, des « associations qui demandent des gymnases pour organiser des tournois de basket réservés aux femmes, voilées, pour en plus lever des fonds pour le Hamas ».

 

« N'est-ce pas un peu gros ? »

 

La chroniqueuse, qui se définit comme « antiraciste », s'en est indignée dans une note de blog intitulée « Les Y'a bon Awards déshonorent l'antiracisme » :

« Décerner un prix du racisme à une antiraciste. N'est-ce pas un peu gros ? Vous connaissez la formule, un peu modifiée. Les salauds osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. »

 

Dans cette note, elle s'en prend à la vision du monde de Rokhaya Diallo (cliquez ici),  qui veut un modèle basé sur les statistiques ethniques et une laïcité à l'anglo-saxonne, « ouverte aux religions et même à l'intégrisme ».

Caroline Fourest rappelle d'ailleurs que Rokhaya Diallo a collaboré avec le département d'Etat américain dans le cadre de International Visitor Leadership.

 

« Et ce malgré ses liens avec les Indigènes de la République et leurs alliés islamistes. »

 

La journaliste se dit également victime d'un jury partial.

 

« La complicité de certains membres du jury ne m'étonne guère : Jean Baubérot (pape des accommodements raisonnables à la canadienne), Frédéric Martel (qui a juré de me faire payer une chronique sur Martine Aubry et va jusqu'à me traiter de sarkozyste pour tenter de me discréditer… On rêve ! ), un journaliste de Politis qui trouve que j'ai eu tort de dénoncer le double discours de Tariq Ramadan, et bien sûr, la spécialiste de l'amalgame féminisme = racisme : Nacira Guénif (auteure d'un livre pro-voile hallucinant sur les “ Féministes et le garçon arabe ”). »

 

Caroline Fourest mentionne ici quatre jurés sur quatorze. Dans le jury, il y avait aussi Florence Aubenas (journaliste), Faïza Guène (romancière), Jalil Lespert (comédien), Youssoupha (rappeur), Aissa Maïgua (actrice).

 

Diffamation, injure, voire incitation à la haine

 

La chroniqueuse, qui considère que les mots qui lui sont reprochés faisaient partie d'un « discours sur l'égalité », annonce qu'elle porte plainte contre l'association et les membres de ce jury, « pour diffamation et injure voire pour incitation à la haine ».

 

A noter, Christophe Barbier (L'Express) s'est quant à lui vu décerner le Y'a bon Award « enquête exclusive, en partenariat avec le journal Minute » pour son éditorial du 18 février 2010 sur le Quick halal :

« Après la burqa et les minarets, à chaque fois c'est la même chose. [...] La République laïque doit imposer sa loi à ceux qui tentent d'en imposer une autre, assez souvent intégriste. »

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jeudi, 22 mars 2012

UNE ORDURE ISLAMISTE EN MOINS...

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Source Le blog des Rivaroliens cliquez ici

Mohamed Merah est mort lors de l'assaut du RAID. Selon Guéant sur BFM TV, le tueur a jailli de la salle de bains avec des armes à feu et tiré en rafale sur le RAID, avant de se jeter par la fenêtre. La chute a été mortelle.

Mais pour un islamiste mort, combien se cachent encore en France? Combien admirent le fou furieux qui a fait la une des journaux et de toutes les chaînes pendant plus de trente heures, combien aspirent à une même fin "les armes à la main"?

Toulouse est sans doute soulagée, mais l'élément effrayant de cette affaire est la révélation que l'homme était surveillé et connu pour ses voyages au Pakistan, ses entraînements de djihadiste. Combien d'apprentis terroristes laisse-t-on habiter paisiblement sur notre territoire ? Il n'est pas paranoïaque de se poser la question...

Il serait sans doute temps à présent de traquer et chasser, emprisonner ou exécuter tous les islamistes entraînés qui évoluent pour l'heure sans encombre au milieu de civils désarmés et innocents.

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mardi, 20 mars 2012

L'Afrique Réelle N° 27 - Mars 2012

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

 

Conséquence de la malencontreuse intervention franco-otanienne, l’éclatement de la Libye a déjà des conséquences géopolitiques dont nous sommes encore loin de mesurer les effets à moyen et à long terme [1].

 

Les décideurs français n’ignoraient pourtant pas que la Libye n’est pas un Etat, mais un conglomérat tribal engerbant la Tripolitaine qui regarde vers Tunis, la Cyrénaïque tournée vers Le Caire et le Fezzan qui plonge vers le bassin du Tchad et la boucle du Niger. Ils savaient qu’au départ le mouvement n’était qu’une dissidence régionaliste née en Cyrénaïque et renforcée d’une manière opportuniste par le soulèvement de la minorité berbère vivant dans le djebel Nefusa, à l’Ouest. Leurs conseillers ne leur avaient pas caché que l’épicentre de la « révolution » était la région de Benghazi, capitale de cette Cyrénaïque dissidente à l’époque ottomane, rebelle durant l’Impero italien et insoumise ensuite.


Ce fut donc bien dans une guerre civile que le président de la République immisça la France, au profit d’un camp contre un autre, trompant la Chine et la Russie sur ses intentions réelles tout en transformant un mandat onusien limité à la protection des civils de Benghazi en un droit de guerre étendu à l’ensemble du pays.

 

Reconnu par la France comme « le seul représentant légitime des populations libyennes » dès le 10 mars 2011, le CNT a depuis démontré qu’il ne représente que lui-même. Pendant un temps, sa seule marge de manoeuvre fut de donner des gages à certaines tribus tout en essayant de ne pas s’aliéner les autres. Aujourd’hui, alors que son autorité ne dépasse pas l’antichambre du bureau de son président, la Cyrénaïque vient de faire sécession.

 

Le dossier central de ce numéro de l’Afrique Réelle est consacré au pétrole car le continent fonde d’énormes espoirs sur des découvertes qui se multiplient depuis une décennie. Est-il pour autant cet eldorado décrit par certains observateurs ? La réponse doit être nuancée.


Aujourd’hui, l’Afrique dans son ensemble n’assure en moyenne que 15% de la production mondiale et ses 24 pays extracteurs ne produisent à eux tous pas davantage que l’Iran, le Mexique et le Venezuela réunis. De plus, dans l’état actuel des découvertes, elle ne détient qu’entre 8 et 10% des réserves mondiales prouvées, soit à peu de choses près l’équivalent de celles du seul Iran.


Cependant, de très importantes découvertes étant attendues ou annoncées en off shore et en off shore profond ainsi qu’en on shore, la place de l’Afrique dans la production mondiale va nécessairement augmenter. La question qu’il est donc légitime de poser est de savoir si le pétrole va pouvoir, à lui seul, sortir le continent de sa situation actuelle. Aura-t-il un effet d’entraînement sur des économies sinistrées ?


En Algérie et au Nigeria, la manne pétrolière n’a pas provoqué de décollage et le « tout pétrole » y a détruit une agriculture jadis florissante. Partout, il a provoqué la corruption, le gaspillage et même, ce qui est un comble, les pénuries en produits pétroliers.

 

En définitive, le pétrole n’a pas enrichi les Africains, mais des Africains, quelques Africains. Il a d’abord servi à se servir.

[1] Voir à ce sujet les numéros de janvier et de février de l’Afrique Réelle.

 

Bernard Lugan dans Le Monde  cliquez ici

21:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Yvan Benedetti, Rivarol, la NDP, Carl Lang : pour se dédiaboliser, il faut trouver un diable !

Source Blog des Rivaroliens cliquez ici

On se souvient de la manoeuvre pathétique de MLP lors de l'agression présumée du couple Montebourg/ Pulvar (cliquez ici - NDLR). Agression, rappelons-le qui se résumait à quelques invectives qui ne visaient même pas les tourtereaux, et à des jets de verre ayant manqué leur cible, si tant est que les deux personnalités aient été les cibles visées. MLP, montrée du doigt en raison des cris des "agresseurs" ("Le Pen président") avait proposé un autre bouc émissaire aux media en la personne d'Yvan Benedetti.

Pour être dédiabolisé, il faut trouver un autre diable ! Benedetti ou Carl Lang (voir ci-dessous) sont les candidats rêvés pour le FuN. Ainsi, au lieu de dénoncer la propension des media à coller l'étiquette de facho à tout ce qui n'est pas au moins aussi mou que Hollande, MLP les encourage et joue le jeu de la diabolisation... de ses adversaires, les vrais nationalistes.

Aliot adopte docilement la même tactique dans la vidéo ci-dessous. Des violents au FuN? Que nenni ! Les violents sont avec Carl Lang ou aux Amis de RIVAROL. Moi "gentil", eux "méchants" (N. B. : nous adoptons ici la terminologie ô combien élaborée de MLP lorsqu'elle parle de politique étrangère) : la pensée unique dans toute sa splendeur.

 
Louis Aliot en off dans Les jeunes et la... par La-flamme

Vidéo postée par La Flamme qui commente ainsi :

Louis Aliot ose dire: « … ils sont aux amis de Rivarol, si vous suivez ces journaux, vous voyez un peu le niveau… ».

C’est vrai qu’il y a une différence de niveau entre Nation Pravda Magazine et Rivarol, mais elle n’est vraiment pas en défaveur du plus ancien des journaux nationalistes. Ni au niveau des signatures passés et présentes, ni au niveau de la durée (Rivarol existe depuis 1951) et encore moins au niveau des articles et des analyses !

Au sujet de Louis Aliot, nous ne résistons pas à vous montrer un dessin paru dans la bande dessinée La vie secrète de Marine Le Pen.

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lundi, 19 mars 2012

Chaises musicales… IDENTITAIRES : PHILIPPE MILLAU "BLOCBOULÉ" DE LA DIRECTION DU BI

Info publiée par notre confrère

et ami Le nouveau NH  cliquez ici

 

Le président du Bloc identitaire (BI), Fabrice Robert, a annoncé que Philippe Milliau ne faisait plus parti du bureau exécutif du Bloc identitaire et qu’il était "déchargé de toutes ses responsabilités nationale, régionale et sectorielle". Il s’agit selon le communiqué publié par Fabrice Robert de mettre " fin à une situation qui portait atteinte à l’unité, à l’originalité et à la diversité du mouvement identitaire."

 

Le feu couvait depuis un certain temps au sein de la direction du BI. Hostile à tout rapprochement avec le Front national de Marine Le Pen, Philippe Milliau semble donc avoir bel et bien perdu la partie.

 

Fabrice Robert a également indiqué qu’"une nouvelle direction opérationnelle sera mise en place dans les jours à venir."

 

Philippe Milliau était le co-organisteur des Assises "la France en danger" qui se sont déroulées le dix mars dernier à Paris auxquelles le patron du Bloc identitaire niçois, Philippe Vardon, favorable à un rapprochement avec le FN, n’avait pas été convié.

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vendredi, 16 mars 2012

Revue de presse : Carl Lang : ses différences avec le FN...

Source Vincent Renaud

L'Est républicain cliquez icicarl-lang-photo-a-marchi.jpg

Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, ne disposait pas des parrainages nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ?

Eléments de réponse avec les étudiants de Sciences Po.

Le samedi 3 mars à Paris, Carl Lang, candidat de la « droite nationale » à l’élection présidentielle, annonçait qu’il ne disposait que de 380 signatures d’élus sur les 500 nécessaires. Ce vendredi 16 mars, il a officiellement jeté l’éponge. Qui est donc ce candidat ? Quelle est donc cette « droite nationale » qui ne se reconnait plus dans le Front National ?

SEPARATION FONDATRICE D’AVEC LE FN

La campagne de Carl Lang – dont les grands médias ont peu parlé, mais qui a été largement relayée par l’hebdomadaire Rivarol- s’est caractérisée par une virulence à l’encontre du nouveau Front National et de Marine Le Pen. Ce qui lui est reproché ? C’est la dédiabolisation, la rupture avec le FN canal historique. Le discours sur la laïcité, la république irréprochable, les références aux droits de l’homme, à 1789, n’ont pas plu à tous. Certains avaient déjà quitté le FN avant l’arrivée de Marine Le Pen (comme Carl Lang). D’autres, qui avaient soutenu Bruno Gollnisch durant la campagne interne pour la présidence du parti, l’ont quitté depuis, ou ont été exclus, rejoignant par la suite d’autres mouvements.

De ce rejet du nouveau FN est née l’idée d’une nouvelle candidature, pour porter les « vraies » idées de la droite nationale : celle de Carl Lang, avec l’étiquette de l’ « Union de la Droite Nationale » (UDN). Cette Union regroupe le Parti de la France (PdF) de Carl Lang, mais aussi le Mouvement National et Républicain (MNR, scission mégretiste), ou encore la Nouvelle Droite Populaire (NDP), et cette Union est soutenue par d’autres plus petits partis ou mouvements.

LIGNE PLUS RADICALE

Ce regroupement est assez hétéroclite et le discours en est donc un peu flou. On pourrait s’attendre à un discours uniquement centré sur la France, mais l’Europe (certes pas celle de Bruxelles) joue un rôle important dans le programme. Sur beaucoup de points, la ligne est beaucoup plus radicale que celle du FN. La laïcité est qualifiée de « cheval de Troie de l’islamisation » et doit être remplacée par un lien privilégié avec l’Eglise Catholique. La baisse progressive de l’immigration (jusque 10 000 entrées par an) du programme de Marine Le Pen est remplacée dans le programme de Carl Lang par l’inversion des flux migratoires (c'est-à-dire le retour au pays des populations étrangères). L’enjeu principal de la campagne de l’Union de la Droite Nationale est un enjeu de civilisation, et elle entend défendre l’identité française et européenne. L’Europe de Carl Lang est celle fondée sur ses racines chrétiennes, et non celle des « technocrates de Bruxelles ».

Si l’Europe libérale est rejetée, le programme de l’UDN est plutôt libéral, prônant par exemple la baisse des prélèvements obligatoires, ou en voulant favoriser l’entrepreneur individuel, mais ce discours libéral est tempéré par des mesures protectionnistes. Le programme économique n’a rien à voir avec l’ « étatisme », et le « collectivisme » de Marine Le Pen. De même, Marine Le Pen parle de sortie de l’euro, concertée si possible, mais si cela ne l’est pas, la France seule. Carl Lang, lui, parle d’une sortie de l’euro concertée, sinon rien.

ANTI ISLAMISME ET ANTISIONISME

Les lignes deviennent assez floues en matière de rapports avec l’anti-islamisme et l’antisionisme. Généralement, la « Nouvelle droite » européenne (le FPÖ en Autriche, le PVV aux Pays-Bas, etc.) se caractérise plutôt par une lutte contre l’islamisation, et elle a mis l’antisionisme au placard. Le Front National lui aussi a placé sa critique surtout sur le terrain des atteintes faites à la laïcité par l’islamisme. Ddans le même temps, le FN reste soutenu par des penseurs antisionistes, comme Alain Soral qui, lui, ne critique jamais l’islam. Il y a un équilibre difficile au sein du nouveau FN sur ces questions. Un des symboles de ce renouveau : les positions de Marine Le Pen à l’encontre d’Israël. La présidente du FN a rencontré l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis et son compagnon Louis Alliot s’est rendu en Israël. Dans le même temps, la mouvance d’Alain Soral qui soutient de loin Marine Le Pen, préfère aller en Iran. Carl Lang, lui, affirme se placer résolument dans la défense uniquement de la France et de son identité. Il a ainsi pu déclarer : « Nous n’avons d’acte d’allégeance à faire à personne. (…) Je n’ai pas fait le voyage de Téhéran, mais je ne ferai pas le voyage de Tel-Aviv. »

La candidature avortée de Carl Lang révèle donc une grande complexité au sein de cette famille politique, plus que jamais divisée. Il reste à savoir quel avenir a la « droite nationale », entre critique du FN et tentative de fédération de tous les mouvements nationalistes.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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mardi, 13 mars 2012

Un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre "Salazar le regretté..." dans Présent d'aujourd'hui...

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Dans le quotidien Présent d'aujourd'hui (cliquez ici), en vente dans les kiosques, vous trouverez un grand entretien avec notre ami Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre, édité par nos soins, Salazar le regretté... A lire.

Pour commander ce livre : cliquez là

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vendredi, 09 mars 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €, ou en cliquant ici.

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mercredi, 07 mars 2012

Un enseignant traumatise ses élèves pour les sensibiliser à l’esclavage Delicious Digg Facebook Google StumbleUpon Un enseignant traumatise ses élèves pour les sensibiliser à l’esclavage...

843mqr5f.jpgLu sur Le Parisien : Quand il est rentré à la maison, son fils de 10 ans paraissait « si mal » et Martine*, sa mère, n’a pas compris pourquoi. « Maman, on a lu une histoire à l’école, et j’ai pleuré », lui a-t-il expliqué en lui résumant des passages d’un livre étudié le jour même à l’école Marcel-Cachin de Morsang-sur-Orge (Essonne).

Un ouvrage traitant de l’esclavage et racontant, entre autres, le viol d’une fillette avec un coupe-papier, dans des termes susceptibles de heurter de jeunes écoliers. Sous le choc, une dizaine de familles ont créé le Collectif de parents indignés (CPI). Hier matin, ils ont distribué des tracts appelant à la « protection des enfants » et une pétition est en ligne depuis le 1er mars. Elle avait recueilli hier soir 311 signatures.

Au cœur de la polémique : « Betty-Coton », un roman publié chez Actes Sud Junior, prix Aficion’ados de Mont-de-Marsan 2007, et destiné, comme le confirme son auteur (lire ci-dessous), à un « public averti, pas avant 13-14 ans ». Ce qui scandalise les parents, c’est qu’il a été intégralement lu fin janvier à une classe de CM 1-CM 2, à des enfants âgés de 9 à 11 ans, par leur enseignant.

« Quand j’ai réussi à me procurer les extraits du livre, j’ai été profondément choquée que mon enfant ait dû entendre cela. Les mots étaient bien trop crus et violents pour son âge », explique cette maman dont le fils, affirme-elle, semble « perturbé » depuis cette lecture. « Un enseignant peut aborder tous les sujets, mais il doit adapter son propos au public qu’il a en face de lui. Avoir lu de tels passages, avec des détails sexuels aussi barbares, sans que les parents ne soient au courant ou les enfants préparés, est totalement contre-productif », affirme le président du collectif de parents, Sébastien Narme.

Alertée par les parents, l’inspection académique, qui n’a pas répondu hier à nos sollicitations, a décidé de la mise en place d’une cellule d’écoute animée par une psychologue afin que les enfants parlent de ce qu’ils avaient ressenti à l’écoute de l’ouvrage. L’enseignant mis en cause, Pascal Noury, par ailleurs maire (DVG) de Morangis, a évoqué hier « un devoir de réserve » lié à son statut de fonctionnaire.

« Il n’a pas lu ce roman pour choquer mais pour son aspect pédagogique et humain, glissait un autre membre du corps enseignant. Et il a accompagné sa lecture d’un travail sur le respect de l’autre et de la dignité humaine. Réduire ce travail à la lecture de cette scène, certes violente, est totalement disproportionné. » Et pourtant les parents comptent bien continuer leur action et demandent que « l’Education nationale prenne ses responsabilités face à ce fait grave ». Ils réclament en outre la mise en place d’une autre cellule psychologique, cette fois individuelle. S’ils ne sont pas entendus, assurent-ils, leur action pourrait s’étendre au domaine pénal.

Source Contre Info.com via PdF cliquez ici

NDLR : au sujet de l'esclavage : lire l'excellent livre d'Arnaud Raffard de Brienne, La désinformation autour de l'esclavage (aux éditions Fol'fer). pour remettre les choses à leurs places... A offrir aux enseignants naïfs. (cliquez ici)

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samedi, 03 mars 2012

DEFENSE DE L’OCCIDENT : HISTOIRE D’UNE REVUE NATIONALISTE…

SN 26 Déf de l'Ocdcident.jpgPar Francis Bergeron

Article publié dans Synthèse nationale

n°26 (janvier février 2012)

Nous commémorons cette année le soixantième anniversaire de la revue Défense de l’Occident, et le trentième anniversaire de sa disparition. C’est en 1952, en effet, qu’est paru le premier numéro de cette revue, qui fut animée pendant trente années par l’écrivain et critique Maurice Bardèche. Et c’est il y a trente ans, - très exactement en décembre 1982 -, que le même Maurice Bardèche, âgé alors de 75 ans, annonça la fin de sa revue.

Défense de l’Occident ne fut donc  qu’une comète à longue queue dans le ciel du nationalisme d’après-guerre. Néanmoins cette revue exerça une grosse influence sur plusieurs générations de lecteurs. Elle fut aussi un terrain où d’exercice de leur talent pour de nombreux jeunes journalistes. Et si l’on regarde l’offre rédactionnelle d’aujourd’hui, Synthèse nationale est sans doute la revue qui se situe au plus près de l’esprit D.O. (comme on disait), même si Bardèche, en mettant un point final à son aventure journalistique, avait estimé qu’il ne laissait pas vraiment de disciples ni de successeurs après lui.

A l’origine de D.O., nous trouvons le Mouvement Social Européen. Dans le contexte d’une Europe en train de se construire, et de l’annonce d’élections européennes (qui ne verront en fait le jour qu’à la fin des années 70), Maurice Bardèche participe à la construction d’une coordination européenne des partis et mouvements nationalistes et européens, sous le nom de Mouvement Populaire Européen, puis sous celui de Mouvement Social Européen. Bardèche, seul grand intellectuel « fasciste » vivant et en liberté, y représentait la France. Et à ce titre, il eut la responsabilité de créer cet organe de liaison nommé Défense de l’Occident. Inutile de rappeler à nos lecteurs que Bardèche était le beau-frère de Robert Brasillach, le poète assassiné par le pouvoir gaullo-communiste de l’époque, et qu’il ne rentra en politique qu’après la mort de Brasillach, comme pour essayer de le venger, ou tout au moins de sauvegarder sa mémoire et de justifier les engagements qui lui avaient valu la mort.

La naissance de D.O., en 1952, « fut sans éclat et passa à peu près complètement inaperçue » devait raconter quelques années plus tard, Jacques Poilot, l’un des co-fondateurs de la revue. « Un tirage très faible, conséquence de notre pauvreté, ne nous permettait d’envisager aucune diffusion commerciale ». Bulletin de 32 pages, D.O. se voulait l’organe du Mouvement Social Européen et développait les thèmes exposés lors des congrès successifs de Rome et de Malmö. Des congrès qui avaient été présentés par la grosse presse d’après-guerre comme la première résurgence de la « peste brune » vaincue sept ans auparavant.

A partir de 1953, le succès aidant, le tirage de Défense de l’Occident fut augmenté, sa pagination passa de trente-deux à quarante-huit, et une diffusion plus large fut tentée par le circuit des librairies et des kiosques.

Mais les moyens de la revue restaient limités, et sa salle de rédaction n’était autre que l’appartement familial des Bardèche-Brasillach, rue Rataud, dans le Ve arrondissement.

Les enfants Bardèche, quoique très jeunes, étaient mis à contribution : « On vit Jacques confectionner des bandes et Pierre-Philippe coller des timbres ; tous les espoirs nous étaient permis puisque la jeune génération était avec nous ! » (Jacques Poilot, D.O., décembre 1955).

Défense de l’Occident, après quelques années de publication en tant qu’organe du MSE, était devenue une revue politique et culturelle. Sa couverture, bleue à l’origine, avait pris une couleur orange soutenue, qui la faisait repérer facilement dans les rayons des marchands de journaux.

La revue comptait des collaborateurs plutôt bien informés des affaires algériennes, ces affaires qui devaient commencer le 1er novembre 1954, six mois après Dien Bien Phu, pour se terminer en 1963 avec l’attentat du Petit-Clamart, la mort du colonel Jean Bastien-Thiry et la fin de la courageuse aventure de l’OAS.

La position de Défense de l’Occident était assez particulière dans l’éventail des publications de la droite nationale. Comme Benoist-Méchin et quelques rares  autres, Bardèche avait établi un fructueux dialogue avec les nationalistes arabes. Alors que l’extrême droite française vouait au gémonies l’Egyptien Nasser, et apportait un soutien indéfectible au petit Etat d’Israël, perçu comme le David de la Bible face au Goliath du panarabisme, Bardèche, tout en participant à la défense de l’Algérie française, faisait bouger les lignes de la vision  géopolitique de son camp. Peut-être ce philo-arabisme était-il facilité par la complaisance des régimes arabes pour les « survivants de l’aventure hitlérienne ».

Lorsque De Gaulle revient aux affaires, dans le contexte de la crise algérienne, Défense de l’Occident – avec Lectures françaises, la revue d’Henry Coston -  est pratiquement le seul organe de presse un peu consistant à mettre en garde les droitistes. Et, dans la classe politique, seul ou presque, Isorni, à droite, manifeste son opposition. « De Gaulle ne sera pas le sauveur de l’Algérie française, mais son fossoyeur », prophétise, pour sa part, Bardèche.

« Tous nos amis revinrent très vite de leur illusion. Mais peu d’entre eux eurent le courage d’en tirer la leçon politique : quand on est faible, il faut être absolu, c’est le seul moyen de n’être pas ridicule. »

La première série de Défense de l’Occident comporte 64 numéros, et paraîtra de décembre 1952 à décembre 1959.

C’est donc d’abord une mince revue, organe d’une coordiation de divers partis et mouvements comme le MSI italien et la première mouture du NPD allemand. Les collaborations sont européennes, et Bardèche est le seul Français à s’exprimer dans ses colonnes.

Mais, dès la fin de 1953, une petite équipe de rédacteurs français se constitue, qui assurera la rédaction de la revue, après la rupture avec le MSE : on trouve en particulier maître Louis Guitard, Pierre Fontaine et  Pierre Hofstetter.

images.jpgLe n° 21 de la revue, en février 1955, est entièrement consacré à Robert Brasillach, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition. L’année suivante, le succès électoral du poujadisme est analysé avec un autre numéro spécial sur ce phénomène politique. C’est à cette époque que Bernard George rejoint la revue. En janvier 1957, est publié un numéro spécial sur l’épuration, avec la participation de Jacques Isorni, Xavier Vallat, Bernard George et Maurice Bardèche, bien entendu.

L’écrivain Albert Paraz  envoie régulièrement des articles à la revue, et y évoque son ami Céline. Le numéro d’octobre 1957 publie d’ailleurs une lettre de Céline. En février 1958, la revue rend hommage à Drieu La Rochelle. Les collaborations de ce numéro sont prestigieuses : Marcel Jouhandeau, Robert Poulet, François Mauriac, Kléber Haedens, Emmanuel Berl, Willy de Spens, etc. Sous l’influence de Bernard George et de Paul Sérant, la revue a pris une orientation littéraire assez nette.

Mais Bardèche suspend un mois la parution de Défense de l’Occident, et annonce, en janvier 1960, le lancement d’une nouvelle série (n° 1 en janvier 1960, et n° 194 en novembre 1982).

Ce n° 1 aligne une équipe prestigieuse. La « une » porte les noms de Maurice Bardèche, bien entendu, Paul Sérant, Michel Braspart (pseudonyme de l’éditeur Roland Laudenbach), Bernard Vorge (pseudonyme de Bernard George), Henry Coston, Michel Mourre (futur auteur du fameux dictionnaire historique « Mourre »), Willy-Paul Romain, Lucien Rebatet. Nous sommes sans doute à l’apogée de la revue, en tout cas pour ce qui concerne la qualité littéraire.

Dans son éditorial, Bardèche explique qu’il veut faire de Défense de l’Occident une véritable revue culturelle, la sortir d’une approche trop étroitement politique, et l’ouvrir à des tendances « différentes des nôtres».

C’est à cette époque que la rue Rataud voit défiler Hergé (qui dédicace à tours de bras ses albums aux enfants Bardèche), Alice Cocéa, Paul Morand, Lucien Rebatet, Bernard de Fallois, Hélène Carrère d’Encausse, Jacques Isorni, Jean-LouisTixier-Vignancour, Marcel Aymé, très souvent, Pierre Gripari, Pierre Béarn, André Barret (le producteur des deux films Tintin et le mystère de la toison d’or et Tintin et les oranges bleues).

Le retour de De Gaulle aux affaires et le drame algérien vont rapidement repolitiser Défense de l’Occident. Quelques jeunes talents de la « génération OAS » ont rejoint la tribune de Bardèche : Fabrice Laroche, alias Alain de Benoist, Dominique Venner, Michel Mourlet, Eric Ollivier,  François d’Orcival, Pol Vandromme,  Jean Mabire, notamment. Ces journalistes ont entre vingt et trente ans, ils constituent une relève de qualité, mais qui sera éphémère, car leurs signatures, apparues au début des années 60, rejoindront progressivement d’autres organes de presse (Valeurs actuelles et Le Spectacle du monde, les revues de la Nouvelle Droite, Le Figaro magazine…).

Après mai 1968, François Duprat (pseudonymes : François Solchaga et François Massa) envahit à lui tout seul les colonnes du journal. La revue se transforme un peu en revue d’histoire du fascisme (Duprat finira d’ailleurs par créer une revue du même format et de même typographie que Défense de l’Occident, portant ce titre de Revue d’histoire du fascisme).

Enfin une troisième génération de rédacteurs fait une furtive apparition : la génération Ordre nouveau : François-Bernard Huygue, Alain Robert, Pascal Gauchon, Yves Van Ghele,  Alain Renault, Eric Vatré, Christian de Bongain, Georges Gondinet.  Quelques très bons numéros spéciaux sont publiés : La Croisade antibolchevique (trois numéros de 1974),  La Droite vue d’en face (1975).

Mais la revue perd peu à peu son unité. Cela se sent très nettement à la fin des années 70. Elle n’est plus qu’une juxtaposition d’articles de qualité variable. Bardèche y poursuit son monologue géopolitique, tandis que les autres rédacteurs délivrent quelques articles historiques ou culturels.

L’aventure se termine donc discrètement en décembre 1982. Bardèche explique simplement qu’il ne se sent plus l’énergie physique pour poursuivre cette œuvre, qui était en fait un combat solitaire. « Cette disparition n’est ni un évènement ni un symbole », explique-t-il. « J’ai entrepris cette revue par devoir, j’en ai poursuivi la publication par honnêteté, je la cesse sans amertume. Je ne crois pas que les idées que j’ai exprimées aient cessé d’être vraies ou d’être utiles. Je les crois aussi nécessaires qu’autrefois : mais elles sont utiles, elles n’ont d’avenir aujourd’hui que si ce sont des hommes jeunes qui les professent et les répandent. C’est à cette condition seulement que la moisson lèvera. »

Il me semble que dans la France du XXIe siècle cette moisson a levé, et qu’elle est grosse d’espérances.

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Francis Bergeron est l’auteur d’un Maurice Bardèche, Editions Pardès, février 2012, 124 pages, 100 illustrations et photos, 12 €.

 

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Synthèse nationale : cliquez ici

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vendredi, 02 mars 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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jeudi, 01 mars 2012

Revue de presse : Pierre Vial veut donner un successeur au GRECE

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Pierre Vial lors de la Journée de Synthèse nationale,

le 11 novembre dernier à Paris.

 

Source Préférence nationale

Julien Licourt Cliquez ici

 

L’ancien secrétaire général du Groupement de recherche et d’étude pour la civilisation européenne (GRECE) estime que l’extrême droite a besoin de son propre think thank.

 

Une structure comme le GRECE, destinée à créer et renouveler les idées pour la droite et l’extrême droite, manque à Pierre Vial. Il en fut secrétaire général pendant six ans (1978-1984) avant de le quitter, en désaccord avec Alain de Benoist sur la question de l’immigration.

Le GRECE, créé en 1968 et fer de lance de la Nouvelle droite, promu, entre autres, le concept d’ethno-différencialisme, d’anti-occidentalisme, d’une économie organique opposée au libéralisme, le néo-paganisme, dénonça l’égalitarisme, l’héritage judéo-chrétien pour mettre en avant celui des indo-européens. Si le GRECE existe encore officiellement et que sa revue de « vulgarisation », Éléments, est toujours éditée, il ressemble pour certains à une coquille vide, faute de congrès annuel.

Pierre Vial fait régulièrement référence aux travaux grécistes dans ses interventions publiques. Ainsi, lors de l’annonce de la plateforme électorale entre PdF, MNR et NDP, en juillet dernier, où il réaffirmait que la conquête culturelle était un préalable indispensable à la conquête politique. Même teneur lors de la journée de Synthèse nationale en novembre, où il rappelait l’importance de lire le communiste Antonio Gramsci, théoricien de cette dernière idée. Début février, dans une conférence consacrée à « l’évolution de la droite nationale», il expliquait avoir gardé « un excellent souvenir » du GRECE, qui a réalisé « un travail fondateur». Et de lancer l’idée d’une nouvelle structure, le « Cerf », pour « Centre d’étude, de recherche et de formation». Outre l’analogie des termes avec ceux du Groupement de recherche et d’étude pour la civilisation européenne, l’acronyme fait référence au néo-paganisme (Terre et peuple, association politico-culturelle menée par M. Vial, se fait la promotrice d’une conception folkiste de la société), le cerf étant l’animal symbole du dieu celtique Cernunnos, dieu de la fécondité.

Pierre Vial : Nous essayons de remettre en place une structure qui corresponde à ce besoin de laboratoire intellectuel et idéologique. Je crois que, dans les combats politiques que nous menons, [...] il faut un soubassement, en particulier pour nos jeunes militants, qui nous permette de leur apprendre les raisons du combat. [Lorsque l'on est] porté par une certaine conception du monde, une vision des choses, un certain sens à donner à la vie, même les difficultés passagères, les échecs, il y en a eu, il y en aura encore, cela fait partie de la vie, mais cela permet de se dire [qu'à] la base il y a du solide et que quoiqu’il arrive, ce solide, il restera.

La place à l’extrême droite pour les colloques ou clubs de réflexion n’est pourtant pas vacante. Du Club de l’horloge, à la fondation Polémia, en passant par les différentes assises organisées par les Identitaires (immigration, nationalité). Sans oublier le plus médiatique d’entre-eux, le Club Idées nation, émanation du FN qui se propose d’étayer le programme du parti, et dont chaque réunion publique est conclue par l’intervention de Marine Le Pen. Pierre Vial nous précise ce qu’il compte mettre en place : Il s’agit de répartir le travail, selon les compétences et les centres d’intérêt des personnes qui souhaitent participer (santé, défense, sécurité, culture, famille, Europe, etc). L’objectif proposé est de constituer un centre de documentation permettant d’élaborer des propositions destinées à être regroupées dans un document, du type plateforme politique. En somme, un programme de gouvernement, à soumettre ensuite à des responsables politiques pour qu’ils se prononcent sur ces propositions, pour ou contre, mais avec des arguments et justifications.

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mercredi, 29 février 2012

LES PROGRESSISTES...

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Par Anne Kling

La France LICRAtisée cliquez ici

 

J’ai eu la curiosité d’aller hier sur le site des « progressistes », à savoir le « pôle de renaissance communiste en France », ou encore « initiative communiste » (1), et j’y ai découvert une info qui m’a étonnée.

 

Sur le site, les « progressistes » s’étouffaient d’indignation à propos d’une initiative du Parlement européen visant à instaurer une journée de commémoration des crimes communistes. C’est vrai, ça. Des crimes ? Quels crimes ? Et ils proposaient une pétition pour combattre une idée aussi révoltante qu’incongrue.

 

Bon, ce n’est pas un scoop que je vous révèle là, toute cette affaire remonte à 2008. Le curieux, c’est que je n’en avais jamais entendu parler. J’ai pourtant entendu parler de bien d’autres journées de commémoration, de celles qu’il est impossible de rater car elles sont annoncées à coup de shofar matin, midi et soir. Mais de celle-là, jamais.

 

Comme vous êtes peut-être dans le même cas que moi, cela méritait d’aller y voir de plus près.

 

En effet, le 23 septembre 2008, le Parlement européen, dans un élan de courage tout à fait inédit, adoptait une Déclaration proclamant le 23 août, journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, « afin de conserver la mémoire des victimes des exterminations et déportations de masse, tout en enracinant plus solidement la démocratie et en renforçant la paix et la stabilité sur notre continent ».

 

Victimes du stalinisme et du nazisme, naturellement. Oui, parce qu’évidemment, le Parlement européen n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche. Pour contrebalancer une audace aussi flagrante, il fallait obligatoirement y associer les infâmes de service.

 

Et puis aussi, évoquer uniquement les victimes du stalinisme permettait d’évacuer discrètement sous le tapis tous les crimes qui avaient précédé l’arrivée au pouvoir du petit père des peuples. Crimes qui n’étaient pas le fait de Staline, mais de certains révolutionnaires que nous connaissons bien.

 

Parapluie supplémentaire : pour se garder de toute polémique, les eurodéputés avaient pris grand soin de rappeler le caractère unique de l'Holocauste. Car il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.

 

Mais enfin, ne chipotons pas, un certain début d’idée y était quand même.

 

Pourquoi le 23 août ? Parce que c’était la date anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop, conclu le 23 août 1939 entre l'Union soviétique et l'Allemagne.

 

Manque de bol, le 23 août est également la date retenue par l’UNESCO pour commémorer le souvenir de la traite négrière et de son abolition. Fatal télescopage de repentances et commémorations.

 

J’ignore si c’est en raison de ce carambolage de date, ou pour toute autre mystérieuse raison, toujours est-il que je n’ai jamais entendu parler en France de cérémonies de commémoration dédiées aux victimes du communisme. Disparue, passée à la trappe, la décision européenne.

 

Les communistes français de tout poil et obédience ont hurlé comme un seul homme à la falsification de l’histoire et à la chasse aux sorcières. Ils avaient raison de gueuler, plus c’est gros mieux ça passe. Et dans ce domaine, ils en connaissent un rayon. Même Mélenchon, eurodéputé grassement rétribué comme ses petits copains, y était allé de son couplet scandalisé.

 

Le texte de la pétition est un petit bijou dans son genre, mêlant réécriture de l’histoire, amalgames, outrances et omissions en tous genres. Petits extraits choisis :

 

« L’hypocrisie de l’association [communistes/nazis] est une insulte aux communistes qui ont toujours été les résistants les plus déterminés au fascisme, avant, pendant et après l’occupation.

 

L’anticommunisme fut le cheval de Troie de l’hitlérisme, les falsificateurs, par des campagnes médiatiques déchaînées et répétées voudraient reporter les crimes d’extermination massive commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient. Nous sommes en présence d’une scandaleuse falsification historique.

 

Les auteurs du texte voté, le 23 septembre 2008, par le parlement européen, se moquent bien de l’histoire, ils veulent seulement amplifier leur campagne anticommuniste en utilisant le prétexte du Pacte de non-agression germano-soviétique, du 23 août 1939. Ils pratiquent ainsi un odieux amalgame entre le 3ème Reich et l’URSS.

 

Les eurodéputés français qui ont signé et voté le texte immonde du parlement européen et ceux qui pourraient le soumettre au parlement français rejoignent la légion anticommuniste de Daladier, Raynaud, Sérol qui porta le félon Pétain au pouvoir lors du coup d’Etat, du 10 juillet 1940, à Vichy.

 

À la vérité ces eurodéputés voudraient que le parlement français obtempère à leur scandaleuse démarche, mais rien ne l’y oblige en l’état.

 

Députés et Sénateurs du Parlement français, nous vous interpellons solennellement. Vous êtes élus pour représenter la souveraineté du peuple. Si elle venait en débat, rejetez cette proposition infâme d’ « une journée du 23 août », insultante pour la France.

 

Travailleurs, démocrates, républicains et patriotes, signez et faites signer notre appel au parlement. Constituez partout des coordinations locale et/ou départementale de la flamme de la Résistance pour défendre la mémoire de nos héros et des martyrs. »

 

J’ai assez l’impression que ces grands démocrates ont su se faire entendre à haut niveau. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, l’influence et l’idéologie communistes restent hélas massives en France.

 

Idéologie et influence financées de surcroît par le contribuable : vous serez étonnés d’apprendre que le parti communiste est le 3e parti le plus riche du pays après le PS et l’UMP. Son dernier financement public s’est monté à la bagatelle de 32 004 975 €.

 

Oui, plus de 32 millions versés par le contribuable pour entretenir cette idéologie perverse (2).

 

Aujourd’hui. En France. Avant de nous occuper de porter la guerre à l’étranger, nous ferions bien mieux de nettoyer nos propres écuries d’Augias.

 

(1) Initiative communiste cliquez ici

(2) Sans oublier tous les petits copains qui touchent cliquez là

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dimanche, 26 février 2012

Sortir de la crise est possible … question de volonté

RobertoLavagna1.jpgEntretien avec l’ancien ministre argentin des Finances, Roberto Lavagna

L’ancien ministre de l’Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l’Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu’il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d’être dévalué de 70 %, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s’élève à plus de 72 milliards d’euros, l’inflation annuelle flirte avec les 125%, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne décide immédiatement de se passer de «l’aide» du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers.

 Quelles sont les similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?

Sur le plan économique, tout est semblable. L’Argentine avait établi une parité fixe entre le peso et le dollar, la Grèce est ficelée à l’euro, perdant ainsi le contrôle de sa monnaie. Un taux de change fixe, associant des pays à forte productivité et d’autres dont la compétitivité est beaucoup plus faible, ne peut qu’engendrer une crise. La Grèce est déjà dans sa quatrième année de récession, l’Argentine l’était aussi. Le déficit fiscal, le déficit des comptes courants, la chute vertigineuse du PIB, l’endettement, l’explosion du chômage… toutes les grandes données macroéconomiques sont similaires. En revanche, la situation sociale de la Grèce est bien meilleure qu’elle ne l’était en Argentine. Sur le plan institutionnel, l’Argentine était un pays isolé alors que la Grèce fait partie de l’ensemble économique le plus puissant du monde.

Comment avez-vous tiré l’Argentine du chaos ?

Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j’ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise. Le mois suivant, j’étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du FMI et leur expliquer que nos rapports allaient s’en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d’euros. Les deux avaient été des échecs retentissants et certaines voix s’élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires. Je n’ai pas voulu suivre cette voie et j’ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j’ai demandée était un «roll over» [report, ndlr] partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite.

Cette position était tout simplement impensable pour le FMI, car nous affichions notre volonté de fixer nous-même notre propre politique économique. J’ai dû leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu’ils finissent par comprendre. A partir de là, nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l’imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la nation. Mais comme nous étions sortis du jeu, le Fonds n’avait plus de moyen de pression sur l’Argentine !

Vous avez donc œuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ?

Les sorties de crise se font en dehors des chemins tracés par le FMI. Cette institution propose toujours le même type de contrat d’ajustement fiscal qui consiste à diminuer l’argent qu’on donne aux gens - les salaires, les pensions, les aides publiques, mais également les grands travaux publics qui génèrent de l’emploi - pour consacrer l’argent économisé à payer les créanciers. C’est absurde. Après quatre ans de crise, on ne peut pas continuer à prélever l’argent aux mêmes. Or, c’est exactement ce qu’on veut imposer à la Grèce ! Tout diminuer pour donner aux banques. Le FMI s’est transformé en une institution chargée de protéger les seuls intérêts financiers. Quand on est dans une situation désespérée, comme l’était l’Argentine en 2001, il faut savoir changer la donne.

Selon vous, les plans d’austérité et de rigueur ne sont pas nécessaires, mais c’est pourtant ce qu’on impose à la Grèce…

A tort, car l’argent prêté risque de ne jamais être remboursé et le déficit fiscal grec est plus élevé aujourd’hui qu’avant la première injection d’argent frais. Ce sont les mêmes éternelles erreurs. C’est le secteur financier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On préfère sauver les banques plutôt que les gens qui ont des crédits immobiliers à rembourser. La première chose qu’on a faite, nous, c’est de rallonger les échéances pour les propriétaires endettés. Les fonctionnaires du FMI nous ont alors dit que nous violions les règles essentielles du capitalisme ! Ils oubliaient simplement que des gens ruinés ne consomment plus, ce qui obère une relance par la croissance. Au lieu de payer les banques, la Grèce devrait investir dans l’éducation, les sciences et la technologie, financer des infrastructures et récupérer ainsi une certaine productivité, ne serait-ce que dans les secteurs des services ou du tourisme.

Vous devez avoir beaucoup d’ennemis chez les banquiers…

Ils me détestent ! Ce qui ne les a pas empêchés, en 2005, de frapper à notre porte pour nous prêter de l’argent quarante-huit heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette ! J’ai refusé ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrions pas sur le marché financier avant 2014, car nous n’en avions plus besoin. La dette sera alors de seulement 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht ! Je pense qu’un pays comme l’Argentine ne doit pas être tout le temps présent sur le marché financier. C’est un risque beaucoup trop grand d’augmenter à nouveau la dette. Le problème, c’est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu’il est positif pour l’image d’un pays d’emprunter à l’international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverais très bien qu’on en mange ! Eux, ils vendent de l’argent.

Gérard Thomas à Buenos Aires pour Libération 2/02/2012

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vendredi, 24 février 2012

Cette semaine dans Rivarol : les Bouquins de Synthèse nationale sont à l'honneur...

SN 26 Salazar.jpgArticle publié dans Rivarol de cette semaine (cliquez là) sur le livre Salazar le regretté… de Jean-Claude Rolinat publié dans la collection Les Bouquins de Synthèse nationale :

 

Salazar le regretté… c’est ainsi que s’intitule le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat consacré à Antonio de Oliveira Salazar (1889 – 1970). Ce titre peut sembler, à première vue, surprenant car force est d’admettre que le chef de l’Etat nouveau portugais (il gouverna le pays de 1926 à 1968) n’a pas souvent bonne presse chez nous en France.

 

Rolinat aurait pu intituler son livre Salazar le méconnu… car, mis à part une biographie que lui avait consacrée Jacques Ploncard d’Assac (Salazar, DMM, 1983) il y a une trentaine d’années, les Français ne connaissent pas grand-chose de cet homme qui a transformé, en 42 ans de règne, son pays en une nation moderne. Mais Salazar le regretté… c’est plus provocateur et cela incite plus à la curiosité… car Salazar mérite en effet d’être mieux connu. Grace à cette biographie du Doutor, c’est ainsi qu’on l’appelait de son vivant, les lecteurs découvriront sans doute un autre Salazar qui ne correspond pas, loin s’en faut, aux clichés véhiculés par les tenants de la pensée unique.

 

Et au-delà de la vie de cet homme, considéré de son vivant par ses partisans comme un « père pour la nation lusitanienne », c’est aussi toute l’histoire du Portugal, à travers le tumultueux XXe siècle, que nous raconte Jean-Claude Rolinat. Salazar offrit à son pays non seulement un redressement économique spectaculaire mais aussi 40 ans de paix en évitant soigneusement de rentrer dans le terrible conflit qui déchira l’Europe entre 1939 et 1945.

 

Certes le « régime de Salazar » était loin d’être parfait et son obsession à vouloir garder à tout prix un empire que certains trouvaient, au nom d’un certain « sens de l’histoire »,  anachronique et que d’autres convoitaient âprement, lui coûta fort cher. Cependant, l’une des caractéristiques essentielles qui s’applique à ce régime fut sans doute la probité... l’auteur ira même jusqu’à parler de « dictature de la probité » pour qualifier l’Etat nouveau salazariste.  Professeur d’Economie à la prestigieuse Université de Coimbra, le Président du Conseil portugais ne chercha jamais à s’enrichir, ni même à profiter de sa place pour assouvir une quelconque mégalomanie souvent propre à ceux qui dirigent, « démocratiquement » ou non, un pays. « On fait de la politique avec son cœur, on dirige avec sa tête… » se plaisait-il à dire. Salazar était avant tout un homme de bon sens qui dirigeait simplement. Nous sommes loin des dépenses fastueuses et des politiques irresponsables qui caractérisent aujourd’hui les démocraties mondialistes en faillite comme la démocratie portugaise tant vantée, il a peu de temps encore, par toute l’intelligentsia progressiste de la Terre…

 

C’est peut-être pour ces raisons que, plus de 40 ans après sa mort survenue en 1970, dans une étude réalisée par la BBC pour la RTP (entendez Radio-Télévision portugaise), 41% des Portugais (sur un échantillon de plus de 10 000 personnes) affirment qu’Antonio de Oliveira Salazar fut la plus grande personnalité de toute l’histoire du pays… et cela devant le navigateur Vasco de Gama ! Décidément, la « Révolution des oeillets » de sinistre mémoire est bien loin.

 

Les choses méritaient donc d’être remises en place Voilà pourquoi Jean-Claude Rolinat a finalement bien eu raison d’intituler son livre Salazar, le regretté…

 

Salazar le regretté… Jean-Claude Rolinat, préfacé par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et postfacé par Duarte Branquinho, directeur de O Diablo, l’hebdomadaire nationaliste portugais (le Rivarol lusitanien) Editions Les Bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18,00 €

 

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