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vendredi, 26 août 2011

Présidentielle 2012 : la Droite nationale se prépare...

Affiche-Carl-Lang.jpgPARIS (Reuters) - Une coalition de petits partis d'extrême droite présentera un candidat à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont ils dénoncent les orientations républicaines et, selon eux, démagogues.

Le nom de leur champion, qui a de fortes chances d'être le président du Parti de la France Carl Lang, sera annoncé le 13 septembre lors d'une conférence de presse à Paris.

"La candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale", a expliqué Carl Lang à Reuters.

Pour l'ancien cadre du Front national, Marine Le Pen a pu faire illusion au début mais ses positions "sont déconnectées des réalités du XXIe siècle".

"Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", dit-il.

"Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", ajoute-t-il.

S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter à la présidentielle, le "candidat d'union" pourrait priver la présidente du Front national de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin.

La dirigeante du FN, qui semblait en mesure de se qualifier pour le second tour au printemps, a en effet perdu du terrain dans les sondages pendant l'été et arrive à présent en troisième position avec 15% à 20% des intentions de vote.

Carl Lang considère que la fille de Jean-Marie Le Pen, qui a succédé à son père en janvier dernier et à laquelle il s'était vainement opposé, a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2% à 3% des voix.

"Toute normalisation libère ipso facto de l'espace sur sa droite", confirme le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.

"UNE FORCE DE NUISANCE"

"A 2% ou 3% des voix, ça peut empêcher Marine Le Pen d'être dans le duo du second tour, même si l'hypothèse la donnant au second tour ne semble plus d'actualité pour le moment", dit-il.

Jean-Yves Camus doute cependant qu'un tel candidat puisse réunir les parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée et qu'il y ait de la place en France à ce niveau pour deux formations d'extrême droite.

"Dans aucun pays d'Europe cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance" pour le FN, ajoute-t-il.

Le politologue souligne que le futur candidat de la "droite nationale" va gêner Marine Le Pen dans la récolte des parrainages d'élus, qui est loin d'être acquise.

Carl Lang, lui, juge l'objectif "tout à fait réalisable pour ses amis, d'autant que le candidat ne portera pas le nom de Le Pen." "Les réticences s'exprimeront moins", assure-t-il.

Le futur candidat bénéficiera du soutien du Parti de la France, de la Nouvelle droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler, et du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret.

Ces trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8% en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents.

Cette confédération pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, maire d'Orange et ancien élu FN, ainsi que diverses personnalités. "La porte est ouverte à tous les courants", confirme Carl Lang.

Bruno Gollnisch, le rival malheureux de Marine Le Pen pour la présidence du FN, a choisi pour le moment de rester au sein du parti lepéniste avec nombre de ses partisans, qui voudraient y structurer une minorité interne forte.

Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN.

"Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens", souligne Jean-Yves Camus.

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jeudi, 04 août 2011

Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...

aaa.jpgPar Robert Spieler

Article publié dans Rivarol

(n°3010, août 2011)

 

Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…

 

Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général.  Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire : « Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.

 

Stirbois, nationaliste populaire

 

Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.

 

Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. » Ambiance…

 

Mégret et Stirbois

 

Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.

 

La mort de Stirbois

 

Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. » Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…

 

Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…

 

Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois, National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a « chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…

 

Et si Stirbois avait vécu ?

 

L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant  pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »

 

J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…

 

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mardi, 26 juillet 2011

Droite nationale infos, un nouveau site d'information nationaliste dans les Alpes-Maritimes :

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Droite nationale infos : cliquez ici

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lundi, 04 juillet 2011

Revue de presse : "Nous sommes la véritable extrême droite"...

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Par Christophe Payet et David Doucet

Préférence nationale : cliquez ici

Aussi loin que remontent ses premiers combats politiques, Jean-Marie Le Pen a toujours rejeté l’appellation d’extrême droite qu’il jugeait trop connotée, pour se revendiquer de la «vraie droite». Aujourd’hui les différents partis ou groupuscules ayant rompu (de gré ou de force) avec le Front ne cherchent plus à récuser cette étiquette.

Lundi, le Mouvement national républicain (MNR) d’Annick Martin (anciennement dirigé par Bruno Mégret), le Parti de la France (PdF) de Carl Lang et la Nouvelle droite populaire (NDP) de Robert Spieler et Roland Hélie se sont rassemblés à quelques centaines de mètres de la place de la République, à Paris, pour annoncer la constituion d'une "plateforme électorale commune" (cliquez ici) et se présenter comme la véritable extrême droite.

«Le FN a trahi le combat national»

«Le FN est victime d’une forme de subversion interne, dénonce le directeur de la publication de Rivarol, Jérôme Bourbon au début de ce colloque. Désormais son programme se rapproche de plus en plus de celui de Pim Fortuyn et des droites néo-populistes, c’est une forme de trahison.» Pour lui, la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen est vouée à l’échec: «Si on fait des concessions dans l’opposition, on en fera encore davantage au pouvoir. Marine Le Pen suit la trajectoire de Gianfranco Fini qui a réussi la destruction de l’extrême droite italienne. Nous devons résister à cela !»

Quitte à désormais revendiquer haut et fort leur appartenance à l’extrême droite. «Je suis un extrémiste de droite et j’en suis fier», déclare ainsi le délégué général de la NDP, Robert Spieler. «Oui je suis d’extrême droite, et nous ne devons pas renoncer à ce que nous sommes», renchérit Pierre Vial, président de l’association paganiste Terre et peuple et membre de la direction de la NDP, en marge de son allocution.

Le programme de Marine Le Pen semble devenu trop fade pour cette branche réprouvée et marginalisée de l’extrême droite française. À plusieurs reprises, les différents orateurs ont tancé les reformulations sémantiques du FN Mariniste. «Le Front national n’ose plus parler de “préférence nationale” et préfère l’évocation d’une “priorité citoyenne” telle que l’a formulée Louis Aliot (Marine Le Pen évoque, elle, la “priorité nationale”, ndlr). Nous n’avons plus rien à voir avec cela.»

Au-delà des différentes étiquettes, il s’agissait surtout d’un rassemblement de théoriciens qui n’ont pas hésité à embrasser la marginalité politique afin de défendre leurs idées. Même s’ils étaient un peu moins de 200 dans la petite salle où s’est tenu leur colloque, ils sont convaincus de détenir la vérité. Tôt ou tard, leur combat finira par payer. «Même si cela doit prendre des siècles», estime Pierre Vial.

Combat total

«On se regroupe peut-être de façon modeste. Mais je vous rappelle que Jean-Marie Le Pen a débuté en 1974 avec 0,74% des voix. Mieux vaut commencer avec de faibles résultats mais sur une base solide de convictions fortes» tente de rassurer d’emblée Jérôme Bourbon. Il cite alors le créateur de la Phalange fasciste espagnole, José Antonio Primo de Rivera: «“La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement.” Et bien soyons cette minorité et gardons au cœur l’espérance française et l’espérance chrétienne.»

Afin toutefois de ne pas rester éternellement minoritaire, cette nouvelle union politique commence à dessiner une stratégie. «Nous avons décidé de la création d’une confédération commune dans l’esprit de l’UDF, c’est-à-dire qu’elle pourra regrouper des partis, des groupes mais aussi des associations qui continueront à garder leur identité», se projette ainsi Roland Hélie, responsable de la NDP et créateur de la Synthèse nationale, une revue qui tente depuis des années de fédérer ces différents partis.

«Notre combat sera total: familial, spirituel, culturel et politique. Nous allons nous engager dans un processus de rassemblement de la droite nationale pour rendre la France aux Français», confirme un Carl Lang, qui se verrait bien candidat face à Marine Le Pen en 2012.

Tout le gratin de l’extrême droite était en tout cas présent pour saluer l’évènement. Parmi lesquels le militant royaliste Franck Abed, l’écrivain négationniste Hervé Ryssen, l’ancien leader des skinheads parisiens Serge Ayoub, Édouard Klein et ses amis gudards, l’un des responsables de La Desouchière et le professeur Jean Haudry, qui appartenait par le passé au GRECE.

La gauche comme modèle

Au programme: toutes les recettes que Jean-Marie Le Pen n’aurait, selon eux, jamais écouté. A savoir l’investissement de la sphère culturelle et le travail de terrain. Pierre Vial, qui fut responsable de la formation au FN, veut en faire une «méthode de travail» pour la future coalition d’extrême droite.

Pour lui, la conquête du pouvoir culturel est la priorité. Et dans ce domaine, une seule famille politique a fait figure de modèle : la gauche. «La gauche a su appliquer ce principe fondamental. La conquête du pouvoir culturel permet celle du pouvoir politique.» Le patron de Terre et peuple se réfère même au théoricien communiste Antonio Gramsci, avant d’ajouter «sans complexe » avoir «des leçons à prendre !» La salle applaudit avec enthousiasme.

Pour étayer son argumentation, Pierre Vial évoque alors deux «anciens camarades devenus ministres». «Camarade Alain» et «camarade Gérard», comprendre Alain Madelin et Gérard Longuet, tous deux anciens militants d’Occident. Début 1981, il essaie de les convaincre de l’importance du pouvoir culturel. Mais la droite reste obsédée par l’économie et laisse la culture aux partisans du programme commun. Quelques mois plus tard François Mitterrand est au pouvoir. «Eux (la gauche, ndlr) ont compris que cela passait par là. Ils ont commencé dès 1945. Progressivement, méthodiquement, efficacement.»

Pierre Vial continue son spectacle, anecdotes et exemples potaches à l’appui. «Le combat politique est partout. Dans les feuilletons, avec ces policiers si sympathiques, où il y a le bon nègre et le bon maghrébin…» Les rires se multiplient, dans une salle qui applaudit comme un seul homme. «A côté d’eux il y a des policiers qui sont des beaufs. Ce sont des gaulois évidemment. Pas doués, pas malins. Même un peu raciste parfois, allez savoir.» Une fois la blague achevée, Pierre Vial en vient à sa conclusion: «En fait de distraction, on a un bourrage de crâne systématique et permanent.»

Gagner des petites mairies

Cette approche métapolitique est caractéristique du Groupe de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), un club de réflexion qui visait la reconquête des esprits et dans lequel Pierre Vial a occupé le poste de secrétaire général de 1978 à 1984.

«On doit faire venir à nous les gens par étapes. Doucement. Gentiment», poursuit le fondateur de Terre et peuple, sans doute conscient de pouvoir faire peur. «Si on arrive d’un coup avec notre programme brandi, je ne suis pas sûr que cela marche très bien. Il faut leur expliquer un certain nombre de choses par le biais de la vie quotidienne.»

Autre priorité de ce travail de fourmis: l’implantation dans les municipalités rurales. «Il faut gagner des mairies de villages de 100 ou 200 habitants», recommande Pierre Vial, qui regrette que le Front national n’ait jamais opté pour cette stratégie. «Le jour où on aura besoin de signatures, ce sera intéressant. Il faut commencer à la base. Et ensuite on grignote. Les communistes ont fait ça pendant bien longtemps.»

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mercredi, 29 juin 2011

LE DEVOIR DES NATIONALISTES

240611_152429_PEEL_pEhC3X.jpgEditorial de Militant

Source : cliquez ici

En Espagne, à l'occasion des élections régionales, s'est déclenché un important mouvement populaire fondé sur le rejet de la classe politique régimiste. C'est ainsi que, depuis la mi-mai, un campement "d'indignados", autrement dit "d'indignés", mot à la mode, est installé sur la Puerta del Sol, place emblématique de Madrid, alors que les sondages indiquent que plus de 70 pour cent des Espagnols ne se reconnaissent pas dans la partitocratie. Et ce mouvement fait des émules en Europe, à commencer par la France où le sentiment de rejet des politiciens ne cesse de croître.

Ce mouvement reflète une réalité : le fait que les peuples d'Europe se sentent de moins en moins représentés par leurs dirigeants nominaux. Il en résulte généralement, au-delà de l'indignation, un sentiment d'indifférence envers la démocratie répandue sur l'Europe depuis 1945. La vérité est que " le roi est nu". La démocratie apparaît pour ce qu'elle est : une tromperie tragique, par laquelle non seulement les populations ne sont pas représentées mais par laquelle elles sont trahies, par laquelle les nations d'Europe s'anémient au risque d'être menacées dans leur existence même. Certes, les élections reconduisent ces politiciens déconsidérés : mais c'est oublier une abstention croissante parmi ceux qui daignent encore s'inscrire sur les listes électorales et que, entre la peste et le choléra, nombre de gens se sentent obligés de choisir entre le pire et le moins pire, aussi longtemps que la situation reste tenable.

Le voile d'illusions commence à se déchirer alors que la prospérité économique qui en tenait lieu vacille, que les peuples d'Europe, gangrenés par l'hédonisme et le vieillissement sont confrontés aux problèmes nés de l'importation de populations inassimilables, au fait que l'avenir des jeunes générations n'est plus perçu comme meilleur que celui de leurs parents mais au contraire porteur de lourdes menaces ; ainsi, en Espagne, quelles perspectives peuvent s'offrir à ces de moins de trente ans dont 40 pour cent d'entre eux sont au chômage ? Quels lendemains prometteurs s'ouvrent à ces jeunes diplômés qui savent déjà qu'ils ne trouveront pas de travail rémunéré à la hauteur de diplômes souvent difficilement obtenus ? Le risque du déclassement social provoque d'abord un ferment d'indignation. Mais il prélude à la révolte violente lorsque l'avenir est bouché et que la classe politique, enfermée dans sa tour d'ivoire, pataugeant dans de sordides scandales comme en France, affiliée à la super classe mondiale, trahit le peuple dont elle est issue. La Révolution de 1789, ne l'oublions pas, a été faite par des diplômés, avocats entre autres, qui ne trouvaient pas leur place dans la société sclérosée des années 1780.

Toutefois, ces gens étaient mus par des idéaux, étaient intellectuellement structurés par les principes des philosophes des Lumières. Aujourd'hui, les "indignés" n'ont ni doctrine ni idéologie claire. Influencées par la gauche qui, par essence est un nihilisme, un rejet congénital de tout ordre naturel, une apologie de la jouissance instantanée, leurs revendications sont inconsistantes et puériles : vouloir changer la loi électorale ne remet pas en cause la nature d'un régime destructeur ; demander la fermeture des centrales nucléaires, des usines d'armement et la suppression des quelques lois réglementant encore le séjour des étrangers n'est que la continuation éculée de la gangrène gauchiste qui nous ronge.

A l'évidence, le juste sentiment de rejet du démocratisme est perverti car les peuples européens sont décérébrés par des décennies d'abrutissement médiatique et de bourrage de crâne d'éducations dites "nationales" détournant les jeunes générations de leur histoire et de leurs traditions.

Plus que jamais, le devoir des nationalistes est clair : ils doivent structurer des intelligences actuellement sinistrées et constituer le fer de lance des forces qui, le moment venu, lorsque l'ordre démocratique actuel vacillera inéluctablement, seront en mesure de rendre les nations d'Europe à leur destin. Pour cela, la première tâche, ardue mais vitale, consiste à recruter et former des cadres nationalistes, ce noyau dur inaccessible au découragement par lequel l'époque de honte que nous vivons sera balayée.

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mardi, 31 mai 2011

DROITE NATIONALE : UN PROJET DE CONFÉDÉRATION POUR LES ÉLECTIONS DE 2012

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Par Pierre Picace

Le nouveau NH Cliquez ici

A Paris le 22 mai dernier, les principaux dirigeants et représentants des mouvements et associations de la droite nationale (cliquez ici) hors FN se sont rencontrés pour envisager les prochaines échéances électorales.

La Nouvelle Droite Populaire (NDP - cliquez ici) de Robert Spieler, le Mouvement national républicain (MNR - cliquez ici) d’Annick Martin et le Parti de la France (PdF - cliquez là) de Carl Lang qui ont déjà dans le passé constitué des listes communes pour les Européennes de 2009 ainsi qu’aux élections régionales de 2010 dans plusieurs régions, veulent présenter un candidat à la prochaine présidentielle, ainsi que des candidats issus de cette plateforme de rassemblement aux législatives.

L’ambition de cette plateforme qui n’a pas encore de nom, " la création d’une confédération, sur le modèle de l’UDF, rassemblant tous les mouvements et toutes les associations nationales et nationalistes soucieux de proposer aux Français un projet de résistance, de reconquête et d’espoir, et refusant la collaboration avec le Système."

Pour les participants de cette réunion, le Front national (cliquez là), dirigé par Marine Le Pen, serait "passé aux côtés du Système" et ne représenterait plus la droite nationale et de pointer les propos à géométrie variable de Marine Le Pen quant à l’islam ou la substitution "de la préférence nationale au profit d’une « priorité citoyenne »" par le vice-président du FN, Louis Aliot. Pas question donc de soutenir la candidature à l’élection présidentielle de la nouvelle présidente du FN.

Il faut dire que dans les derniers mois "la" chef de file du Front national n’a pas ménagé ses critiques vis-à-vis de ces courants de la droite nationale, les qualifiants de "boulets" détournant opportunément sur eux les accusations de xénophobie et d’antisémitisme portées jusque là par les médias et les partis politiques contre le FN et son président historique. En recentrant le discours du Front national, Marine Le Pen dégage un mince espace sur sa droite. Un espace dont entendent bien profiter les déçus du nouveau discours lepéniste pour s’affirmer comme la "vraie droite" face à un FN en voie de "défrontisation".

Electoralement, le MNR, la NPD, le PdF, ni même la Ligue du Sud (cliquez ici) de Jacques Bompard si elle décidait de rejoindre cette "confédération" ne pèsent pas bien lourds face à un Front national qui depuis trente ans sert de point de ralliement aux mécontents du Système. Cependant le FN serait fou d’ignorer totalement ces listes "dissidentes" car comme la direction du parti lepéniste a pu le constater lors des élections précédentes la présence de ces listes a entraîné sa disparition d’au moins de deux Conseils régionaux. En 2002, Bruno Mégret avait obtenu près de 3,25% des voix au premier tour de la présidentielle, un score qui aurait permis à Jean-Marie Le Pen de talonner Jacques Chirac et de distancer beaucoup plus nettement Lionel Jospin. Reste pour la "confédération" à franchir l’obstacle des 500 signatures de maires, mais en caracolant en bonne position dans les sondages d’intentions de vote du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen fait peser une menace sur Nicolas Sarkozy et comme celui ci compte bien franchir le premier tour en tête… A cela il faut ajouter la présence d’un candidat Identitaire (cliquez là), Arnaud Gouillon qui peut également espérer grappiller quelques dizaines de milliers de voix sur la droite du FN et la présence probable de Nicolas Dupont-Aignan (cliquez là) sur sa gauche qui peut séduire les "orphelins" du MPF (cliquez ici) de Philippe de Villiers que tente également de se rallier Mme Le Pen et l’ancien député européen Paul-Marie Couteaux (cliquez là).

On peut donc d’ores et déjà s’attendre à entendre le Front national et sa présidente hurler au complot si d’aventure les Identitaires et la "confédération" décrochaient leurs précieux sésames pour la présidentielle.

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LUNDI 27 JUIN, de 19 h à 21 h 30

GRANDE REUNION DE SYNTHESE NATIONALE

RASSEMBLONS LA DROITE NATIONALE !

Centre des conférences

8 bis, rue de la Fontaine aux Rois 75011 Paris

(Metro République ou Goncourt)

Avec Annick Martin, Roland Hélie, Jérôme Bourbon, Pierre Vial, Robert Spieler, Carl Lang et de nombreux autres responsables et orateurs de la Droite nationale, nationaliste et identitaire.

Retenez tous cette date, nous en reparlerons...

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dimanche, 08 mai 2011

Pour tenter d'attaquer la manifestation des forces nationalistes, une poignée de collabos s'est retrouvée Place de l'Opéra...

Manifestation contre l’extrême droite devant l’Opéra de Paris

A l’appel de la Confédération nationale du travail (CNT) , de Sud Etudiant, du Scalp et de divers mouvements anarchistes, une manifestation contre l’extrême droite a été organisée le dimanche 8 mai 2011 au matin place de l’Opéra, à Paris.

Elle a rejoint la proximité de la place des Pyramides, alors que s’achevait à cet endroit un défilé de différentes organisations nationalistes, avant d’être stoppée par les forces de l’ordre.

Cliquez sur ce lien Ici

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Manifestation nationaliste unitaire : toute la presse en parle...

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Photo Droite(s) extrême(s) Le Monde (source)

Revue de presse :

France 24 : cliquez ici - Orange actu : cliquez ici - Le Monde : cliquez ici - Le Journal du Dimanche : cliquez ici - Les Inrocks : cliquez ici - Le Courrier picard : cliquez ici - Ouest France : cliquez ici - Le Figaro : cliquez ici - 20 minutes : cliquez ici - Libération : cliquez ici - La Chaîne parlementaire : cliquez ici - Le nouveau NH : cliquez ici - Le Parisien : cliquez ici

Photos : Citizenside cliquez là

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France Soir : Manifestation de nationalistes à Paris...

logo_france-soir.gifFrance Soir Cliquez ici

Une semaine après la manifestation du Front National, la droite nationaliste s'est une nouvelle fois donnée rendez-vous dimanche à Paris pour célébrer Jeanne d'Arc. Près d'un millier de personnes sont parties de la place de la Madeleine avec en tête de cortège des familles royalistes sous les drapeaux jaune et bleu à fleur de lys et scandant « Le Roi à Paris, A bas la République ».

S'est élancé derrière eux un cortège plus fourni de militants d'extrême droite venus de la Nouvelle droite populaire, Terre et Peuple, Parti de la France de Carl Lang ou du Mouvement national Républicain fondé par Bruno Mégret. Le Renouveau Français et le GUD étaient aussi présents. « Bleu blanc rouge, la France aux Français » ou « Islam Hors d'Europe » scandaient certains, « Nous ne nous soumettrons pas à la dictature du mondialisme cosmopolite », pouvait-on lire sur un tract appelant également à refuser « de servir de chair à canon aux intérêts américains et israéliens ».

Contre manifestation d'extrême gauche

Tout en noir, jusqu'aux capuches et aux foulards recouvrant une partie de leur visage, quelques dizaines de « nationalistes autonomes » garnissaient les rangs, non loin du mouvement Troisième voie de Serge Ayoub, l'ancien chef des skinheads de Paris. Ses militants arboraient l'une des devises des fascistes italiens: « Croire, obéir, combattre ».

Au même moment et à quelques avenues de là, environ 300 militants d'extrême gauche, selon la police, manifestaient pour protester contre ce rassemblement en scandant: « le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève ». Ils souhaitaient se rendre au point d'arrivée du défilé d'extrême droite, mais les forces de l'ordre leur ont barré la route.

Lire aussi :

TV5 Monde cliquez ici

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vendredi, 06 mai 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol :

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Chez votre marchand de journaux : 3,50€

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Avez-vous pensé à retenir votre place ?

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jeudi, 05 mai 2011

Flash n°65 est sorti...

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En vente à la Librairie Primatice (10, rue Primatice 75013 Paris) ou sur abonnement cliquez ici.

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Derrière l’attaque contre la Libye : les stratégies de la guerre économique...

937622799.2.jpgpar Manlio Dinucci *

L’agression occidentale contre la Libye n’a pas eu pour but de s’emparer du pétrole local que des compagnies occidentales avaient déjà été autorisées à exploiter depuis la normalisation des relations diplomatiques. Il ne s’agit donc pas d’une guerre de ressources. Par contre, relate Manlio Dinucci, cette guerre, la reconnaissance précipitée par la France du Conseil national de transition (10 mars) et le sommet de Londres (30 mars), ont permis aux multinationales occidentales de modifier les termes de leurs contrats et de ne plus payer que des droits d’exploitation symboliques. De ce point de vue, il s’agit donc d’une guerre coloniale classique.

 L’invasion de la Libye, contrairement à ce qui se dit, a déjà commencé. Les unités d’assaut qui, opérant depuis longtemps sur le territoire libyen, ont préparé la guerre sont en train de l’effectuer : ce sont les puissantes compagnies pétrolières et les banques d’investissement étasuniennes et européennes.

Quels sont les intérêts en jeu ? Ceci émerge d’un article du Wall Street Journal, le réputé quotidien d’affaires et de finance [1]. Après l‘abolition des sanctions en 2003, les compagnies pétrolières occidentales ont afflué en Libye avec de grandes attentes, mais ont été déçues. Le gouvernement libyen, sur la base d’un système connu sous le nom d’Epsa-4, concédait les licences d’exploitation aux compagnies étrangères qui laissaient à la compagnie étatique (National Oil Corporation of Libya, NOC) le pourcentage le plus élevé du pétrole extrait : étant donnée la forte compétition, ce pourcentage arrivait à environ 90 %. « Les contrats Epsa-4 étaient ceux qui, à l’échelle mondiale, contenaient les termes les plus durs pour les compagnies pétrolières », dit Bob Fryklund, auparavant président de la société étasunienne ConocoPhillips en Libye.

En 2005-06, après la normalisation des relations de la Libye avec l’Occident, la NOC a réalisé trois appels d’offres internationaux pour l’exploration et l’exploitation de ses réserves pétrolières, les plus importantes d’Afrique. Cependant, les contrats passés avec les multinationales étrangères ont pris la forme de joint-venture particulièrement favorables à la nation libyenne. C’est pour « libéraliser » ce système que le Conseil national de transition a créé la LOC et que les « volontaires » lui ont reconnu le droit d’exporter le pétrole libyen, lors du sommet de Londres, le 29 mars 2011. La gestion de la LOC a été confiée au Qatar qui, en échange, a mis Al-Jazeera à disposition des « volontaires » pour déstabiliser la Syrie.

Les raisons apparaissent ainsi clairement —par une opération décidée non pas à Benghazi mais à Washington, Londres et Paris— de la création par le Conseil national de transition de la « Libyan Oil Company » : une coquille vide, semblable à une des sociétés clé en mains, prêtes pour les investisseurs dans les paradis fiscaux [2]. Elle est destinée à se substituer à la NOC, quand les « volontaires » auront pris le contrôle des zones pétrolifères. Sa mission sera de concéder des licences à des conditions extrêmement favorables pour les compagnies étasuniennes, britanniques et françaises. Seraient par contre pénalisées les compagnies qui, avant la guerre, étaient les principales productrices de pétrole en Libye : avant tout l’italienne ENI qui a payé en 2007 un milliard de dollars pour s’assurer les concessions jusqu’en 2042, et l’allemande Wintershall qui venait au deuxième rang. Plus pénalisées encore seraient les compagnies russes et chinoises, à qui Kadhafi a promis le 14 mars (2011) de donner les concessions pétrolières retirées aux compagnies européennes et étasuniennes. Les plans des « volontaires » prévoient aussi la privatisation de la compagnie d’État, qui serait imposée par le Fond Monétaire International en échange d’ « aides » pour la reconstruction des industries et infrastructures détruites par les bombardements des « volontaires » mêmes.

Il apparaît aussi clairement pourquoi a été créée, en même temps, à Bengazi, la « Central Bank of Libya », autre coquille vide mais avec une mission future importante : celle de gérer formellement les fonds souverains libyens —plus de 150 milliards de dollars que l’État libyen avait investi à l’étranger— quand ils seront « dégelés » par les États-Unis et par les plus grandes puissances européennes. Qui les gèrera effectivement est démontré par le colosse bancaire britannique HSBC, principal « gardien » des investissements libyens « congelés » au Royaume Uni (environ 25 milliards d’euros) : une équipe de hauts cadres d’HSBC est déjà au travail à Bengazi pour lancer la nouvelle « Central Bank of Libya » [3]. Il sera facile pour HSBC et d’autres grandes banques d’investissement d’orienter les investissements libyens en fonction de leurs stratégies.

Un de leurs objectifs est de couler les organismes financiers de l’Union africaine, dont la naissance a été rendue possible en grande partie par les investissements libyens : la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli ; la Banque centrale africaine, siège à Abuja (Nigeria) ; le Fond monétaire africain, siège à Yaoundé (Cameroun). Ce dernier, avec un capital programmé à plus de 40 milliards de dollars, pourrait supplanter en Afrique le Fond monétaire international, qui a jusqu’à présent dominé les économies africaines en ouvrant la voie aux multinationales et aux banques d’investissement étasuniennes et européennes. En attaquant la Libye, les « volontaires » essaient de couler les organismes qui pourraient un jour rendre possible l’autonomie financière de l’Afrique.

* Manlio Dinucci est Italien, géographe et géopolitologue .

Derniers ouvrages publiés : Geograficamente. Per la Scuola media (3 vol.), Zanichelli (2008) ; Escalation. Anatomia della guerra infinita, DeriveApprodi (2005).

[1] « For West’s Oil Firms, No Love Lost in Libya », par Guy Chazan, The Wall Street Journal, 15 avril 2011.

[2] « Le partage de la Libye a commencé à Londres », Réseau Voltaire, 30 mars 2011.

[3] « La rapine du siècle : l’assaut des volontaires sur les fonds souverains libyens », par Manlio Dinucci, Réseau Voltaire, 22 avril 2011.

Source Réseau Voltaire via Le Journal du Chaos

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mardi, 03 mai 2011

Pour défendre les négriers du sport Aubry bat tous les records

Jean-Gilles Malliarakis.jpgPar Jean-Gilles Malliarakis

En elle-même la prétendue discrimination dans le sport français constituait déjà une affaire suffisamment misérable. On va voir que certains dirigeants socialistes vont contribuer à la rendre encore plus lamentable.

Jusqu'ici personne n'a osé à ce sujet évoquer les raisons pratiques de l'arrivée spectaculaire des enfants du prolétariat coloré dans le sport spectacle français. Elles existent et on doit en dire quelques mots. Elles tiennent au recrutement même des professionnels du podosphère dans l'Hexagone et en Afrique francophone. En effet depuis 1973, où apparut à Nancy le premier centre de formation, l'intention sociale en a beaucoup évolué. On recrute désormais des garçons de 13 ans, qui apprendront une seule chose : taper dans un ballon. Or, 90 % d'entre eux sortiront du système, 5 ans plus tard, sans aucune qualification. Faut-il s'étonner que les fils de cadres supérieurs ou de professeurs d'université, d'artisans ou de paysans, guidés pare leurs familles, s'engouffrent peu nombreux dans une telle filière ?

Notre seule surprise devrait résulter dès lors du silence maintenu sur ce point par les adeptes du monopole de l'Éducation étatique et de l'école obligatoire jusqu'à 18 ans.

Mais en général, on gagne à se taire plutôt que de dire des imbécillités.

Prenant la parole à Lille le 1er mai, la première secrétaire du PS s'est crue, quand même, obligée d'en rajouter une couche à propos de l'affaire. Reconnaissons lui d'ailleurs certaines excuses. Ne doutons pas que le défilé syndical décevant auquel elle participait l'ont rendue, ce jour-là, [encore] plus méchante et colérique que d'habitude. Ayant grandi dans un milieu de technocrates elle s'exprime aussi mal en français qu'en anglais. Quand les parents boivent les enfants trinquent, lisions-nous naguère dans le métro. Plus tard, à l'ENA, elle n'a dû guère recevoir qu'une formation informe de prétendue "science administrative". Elle n'a certainement pas disposé du temps de découvrir les beautés de la littérature. Enfin les luttes intestines quotidiennes entre factions rivales rue de Solférino ne la poussent pas non plus à parcourir Les Trois Mousquetaires. Le temps où la politique française était influencée par des Normaliens semble avec elle s'éloigner de plus en plus.

Faute de connaître son sentiment sur la Princesse de Clèves, on doit se contenter des jugements de cette éventuelle candidate à la présidence de la république sur la plus récente séquence d'agitation de notre microcosme.

Et voila donc ce qu'elle nous dit à propos de la rumeur des quotas, lancée par des médiateurs radoteurs : "C'est inacceptable, c'est terrifiant, c'est imbécile. Laurent Blanc a fait part un peu tardivement de ses regrets".

Bon, là-dessus on aura entendu s'exprimer dans le même sens tous les professeurs de morale. Ces personnages et leurs conseillers en communication jugent, comme d'habitude, sur des rumeurs, des fabrications médiatiques creuses et la peur de déplaire.

Mme Aubry ne fait dès lors preuve d'aucune originalité, sauf peut-être par rapport à d'autres politiciens plus proches du suffrage universel. Certains ont paru plus discrets sur ce dossier.

Retenons tout de même, dans sa rhétorique de basse intensité, une autre perle.

Elle trouve en effet de bon goût de prendre la défense du président de la Fédération dans les termes suivants : M. Duchaussoy, dit-elle "est un homme du Nord, un homme ouvert dont je sais qu'il ne peut pas accepter tout propos de racisme." Autrement dit, sans nier certaines qualités que l'on doit reconnaître aux "hommes du Nord", elle n'hésite pas à recourir en leur faveur à des arguments qui, dans le raisonnement des autres, s'appelle tout simplement, indiscutablement, du racisme.

Incidemment cette prétendue militante des droits sociaux, trouve logique la mise à l'écart du Directeur technique national M. François Blaquart, avant même que l'on connaisse les résultats de l'enquête. Car on diligente des investigations au sujet de cet éventuel plan qu'elle tient pour "terrifiant". Voilà un bien mauvais point supplémentaire en ce jour de la Fête du Travail.

Mme Aubry vient de battre ici tous les records y compris les siens.

Mais comme tout sportif de haut niveau elle peut encore, avec de l'entraînement et des soins para médicaux, appropriés à son cas et à sa morphologie, aller encore plus loin : un jour ou l'autre elle reprochera à Laurent Blanc de porter lui-même un patronyme suspect et provocateur. Elle lui suggérera sans doute de laisser la place à Michel Noir, maître en honorabilité politiquement correcte.

Abandonnons pour l'heure cette sotte, en espérant que jamais plus elle ne vienne polluer les palais nationaux.

Demandons nous d'abord ce qu'il faut penser des rapports évidents du sport spectacle, du fric et des négriers.

Sans trop chercher à savoir comment et à quoi on reconnaît les "Noirs", pourquoi entendons-nous tant de sottises à propos de la couleur des sportifs ? La première question que l'on devrait se poser interpelle la fabrication malsaine du chauvinisme entretenu tout particulièrement par le spectacle du ballon rond. On accepte d'y nier le principe même du sport : "que le meilleur gagne". Les Jeux Olympiques d'Anvers de 1920 ont affirmé les premiers cette identification systématique et réglementaire des sportifs à leurs passeports. La polémique assez putride de Mediapart prétendant révéler des pratiques de discrimination sportive ne doit donc pas non plus nous surprendre. Une fois encore il convient de renvoyer dos à dos les deux camps, et pour appeler les choses par leur nom les racistes et les antiracistes.

Que l'équipe de France de podosphère ne corresponde plus tout à fait à l'idée que nous avions reçue des ancêtres gaulois par l'école jacobine ne doit être tenue ni pour une totale nouveauté, ni nécessairement non plus pour une affirmation de si bon goût. Une discrimination est sans doute intervenue, mais à l'inverse de celle dont on nous parle. Mesurons ici l'héritage du chiraquisme et sa récupération outrancière du "Black, Blanc Beur" de 1998. Si l'on doit enquêter sur quelque chose on pourrait commencer par là, par ce racisme à rebours imaginé comme machine de guerre politique. On a voulu prolonger la manipulation du prétendu antiracisme artificiel fabriqué par l'Élysée à l'époque Mitterrand. Le caractère désastreux du résultat n'en devrait échapper à personne.

Source L'Insolent cliquez ici

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samedi, 30 avril 2011

Quotas d'Africains dans l'équipe de France, 30% c'est encore trop !

black-black-black.jpgLe monde médiatico-sportif s'émeut d'une instruction de la Fédération Française de Football qui viserait, selon le site Médiapart, à demander aux éducateurs sportifs de prendre un peu moins de joueurs d'origine africaine (pas plus de 30%), notamment en raison de la nouvelle donne footballistique mondiale qui voit vaincre les nations de joueurs plutôt techniques (en général des blancs et des sud-américains) et perdre les nations ayant tout misé sur les joueurs physiques (généralement des noirs).

Nous nous permettons de faire remarquer aux spécialistes de l'indignation que 30% de footballeurs d'origine africaine c'est déjà bien plus que la part des Africains dans la population et qu'un tel quota, si toutefois les "révélations" de Médiapart sont confirmées, est le révélateur d'une information qui relève du secret de polichinelle pour qui s'intéresse à ce sport : il y a actuellement une proportion incroyable de jeunes footballeurs d'origine africaine dans les centres de formation français desquels les Français de souche sont de plus en plus souvent exclus et pas seulement sur critères sportifs, puisque dans ces centres se répètent envers les jeunes blancs le même genre d'actes qui se produisent au quotidien dans les cours d'école des ghettos ethniques, que le politiquement correct appelle "quartiers populaires".

Nous nous permettons également de nous étonner du manque de réactivité des associations (autoproclamées) anti-racistes face à une équipe composée quasiment uniquement de noirs pour représenter une nation européenne, elles qui n'avaient pas de mots assez durs pour condamner la soi-disant main-mise des blancs sur le rugby sud-africain.

Source Le blog de Thomas Joly : Cliquez ici

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vendredi, 29 avril 2011

Blasphème anti-bourgeois...

3674074008.jpgPar Hervé Ryssen

Chronique publiée

dans Rivarol d'aujourd'hui.

 

Le musée d’art contemporain d’Avignon a organisé en ce printemps 2011 une exposition sur le thème «Je crois aux miracles», présentant des œuvres de la collection d’Yvon Lambert. L’exposition est financée pour partie par la mairie UMP (libérale) et le conseil régional (socialiste), avec le soutien du groupe LVMH de Bernard Arnault (Dior, Guerlain, Givenchy, Moët, etc.), grand ami du président Sarkozy. Parmi les œuvres exposées dans l’ancienne cité des Papes se trouve une photo en grand format d’un artiste afro-cubano-honduro-new-yorkais nommé Andres Serrano représentant le Christ sur la croix baignant dans du sang et de l’urine (“Piss Christ”).


Une fois de plus, les catholiques se sont sentis “blessés”, “indignés”, étaient “scandalisés”. L’institut Civitas, proche de la Fraternité Saint Pie X, a réagi en appelant à manifester dans les rues d’Avignon et, le samedi 16 avril, plus d’un millier de personnes ont exprimé leur indignation. Ils espéraient ainsi que les francs-maques de la région qui avaient organisé cette provocation retireraient la photo blasphématoire. Finalement, le dimanche 17 avril au matin, deux militants venus d’on ne sait où sont passés à l’action et ont détruit cette œuvre de pissotière à coups de marteau : problème réglé !

 

COMME DEUX RONDS DE FLAN

 

Les auteurs de cette action ont cependant été assez mal récompensés par ceux en qui ils pouvaient espérer les soutiens les plus fermes. De fait, aucun des principaux responsables de la droite catholique ne les a approuvés. Alors même que, la veille, tous trépignaient de rage, pas un ne s’est levé pour applaudir les deux héros du moment et les féliciter pour leur courage et leur détermination. C’est comme s’ils étaient tous restés interloqués, voire sidérés, par la simplicité avec laquelle deux jeunes de vingt ans avaient résolu un problème qu’ils ne pensaient pas pouvoir résoudre. Du côté des organisations catholiques proches de la Tradition, les réactions à ces coups de marteau libérateurs sont effectivement inexistantes. Tout le monde garde le silence, et l’on ne sait pas trop si l’on intériorise sa joie ou si l’on cache sa consternation.


L’Institut Civitas, qui avait organisé la manifestation d’Avignon, se tient prudemment en retrait. Alain Escada, son président, s’est ainsi exprimé le lendemain du “drame” : «L’Institut Civitas a toujours agi dans le cadre de la stricte légalité et entend bien continuer à agir de la sorte… L’Institut Civitas n’a donc aucun lien avec le fait divers qui s’est déroulé dimanche matin… L’Institut Civitas n’a ni à cautionner ni à condamner ce qui s’est passé dimanche matin à Avignon.» Heureusement qu’il ne s’agit pas d’un crime, sans quoi les deux coupables auraient probablement été dénoncés. Il est vrai qu’Alain Escada ajoute tout de même timidement : «Ce fait divers reflète une exaspération compréhensible.»


Bernard Antony, le président de Chrétienté Solidarité, avait décidé de porter l’affaire «Piss Christ» en justice. Mal lui en prit : le mercredi 20 avril, son association (l’Agrif) était condamnée par le Tribunal d’Avignon à payer 8 000 euros de dommages et de frais de justice pour le préjudice moral subi par les responsables de l’exposition. En somme, le plaignant a été condamné pour s’être plaint ! En ce qui nous concerne, il y a belle lurette que nous n’avons plus aucune confiance dans la justice de la République.


Le lundi 25 avril, sur Radio Courtoisie, Henry de Lesquen avait invité trois des plus importantes personnalités de la mouvance catholique traditionaliste pour débattre de ce sujet : Daniel Hamiche, Jean-Pierre Maugendre et l’abbé de Tanoüarn. Là encore, aucun de ces trois protagonistes n’a manifesté une quelconque satisfaction à la destruction de l’objet blasphématoire.

 

L’INDIGNATION ENCORE ET TOUJOURS

 

A en juger par les réactions des catholiques que l’on peut lire ici et là sur Internet, il semblerait qu’ils réprouvent l’action qui a eu lieu, plus qu’ils ne l’approuvent. Sur e-deo.info, un site de la mouvance catholique et nationale, on se satisfait de ce qui s’est passé : «Les catholiques se réveillent et c’est tant mieux ! Après les extrémistes homosexuels, les pseudo-artistes contemporains vont peut-être enfin comprendre qu’on ne s’attaque pas impunément au Christ et aux catholiques.» Mais la plupart des commentaires sont hostiles : «Sommes-nous obligés de passer dans le camp des voyous? La violence est-elle une bonne solution ?» En voici un autre : «En agissant comme des sauvages (oui oui, c’est le bon terme) le martyr dans l’histoire sera l’Artiste.» Et encore : «La violence n’est jamais la solution. Jamais. En aucun cas. Pour rien ni personne. Qu’on soit religieux ou pas. Je suis atterré.» Et voici le pompon : «“Tendez l’autre joue” disait la Bible, certains devraient aussi réviser leur livre de chevet!» Heureusement, il y a tout de même cette “Nathalie”, qui sauve l’honneur : «La Sainte colère, l’indignation n’est pas condamnable ni condamnée, Jésus lui-même avec un fouet a chassé les marchands du temple. Deo Gratias, cette ignominie a été détruite, remercions le ou les auteurs de cet acte salutaire et prions pour l’auteur de l’ignominie.»


Sur le site du Salon beige, un autre site de la mouvance catho-tradi, on peut lire «l’excellente synthèse de Christine Sourgins, en tous points remarquable». On y trouve ces considérations : «Les naïfs qui se sont attaqués à la photo ont été les jouets du système sans le savoir… Cet acte violent va être récupéré par le Politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Serrano. Et tout futur protestataire sera suspect d’intégrisme… Les manieurs de marteaux auraient mieux fait de manier un argument que le Politiquement correct peut encore entendre : celui de la discrimination.»


On lit encore que, dans cette action, «la violence le dispute à l’odieux» et que ses auteurs sont des “imbéciles”. Il faut croire que ces catholiques, décidément, sont dans l’indignation perpétuelle. L’administrateur du site en appelle même à la justice pour régler le cas des coupables, qui sont sans doute des agents provocateurs payés par la franc-maçonnerie : «C’est pour ne pas en ajouter, surtout en ce jour Saint, que je ne mettrai pas en ligne les commentaires qui joueront le jeu de la division et de la prise à partie de ceux qui croient aux accusations publiques avant que la justice ne fasse son travail.» En clair et en français: si vous avez un cadavre à planquer, ce n’est pas à lui qu’il faut faire appel!

 

LE VANDALISME LIBÉRATEUR

 

Notre propre réaction au martelage artistique de la semaine dernière a été d’une tout autre nature. Voici le commentaire que nous avons publié sur notre blog au lendemain des faits. Nous l’avions titré : «Expo “Piss Christ” : le vandalisme libérateur était la seule solution.» Et nous écrivions, de manière toute naturelle : «Nous nous réjouissons sans réserve de cette action vengeresse, et offrons de bon cœur 300 euros à l’auteur des coups de marteau, qui saura bien où nous trouver. Si d’autres personnes veulent s’associer à nous pour récompenser ces valeureux militants, vous pouvez nous contacter à : herveryssen@hotmail.fr ou nous écrire à notre adresse de Levallois.» Le lendemain, nous informions nos lecteurs que «contact avait été pris» (Hervé Lalin, 14, rue Pierre-Brossolette, 92300 Levallois).


Nous pensions être catholique, malgré tout, et nous mesurons maintenant, non sans quelque interrogation, le précipice qui nous sépare de la religion actuelle. Les derniers propos de Benoît XVI (en date du 24 avril 2011) nous invitent aussi à réfléchir sur notre engagement de ce côté-ci (voir l'éditorial de Jérôme Bourbon de cette semaine - NDLR).


Toutes ces mièvreries, auxquelles nous ne prêtions pas vraiment attention jusqu’à présent, commencent à nous picorer méchamment le système nerveux. Jean-Pierre Maugendre, le président de Renaissance catholique, avait en fait sans doute raison de ne plus nous inviter à la fête annuelle du livre organisée par son association.

 

LE RENOUVEAU FRANÇAIS

 

Il est vrai qu’il existe parmi les catholiques de la Tradition un petit noyau de militants offensifs. Les jeunes nationalistes du Renouveau français (<contre-info.com>) ont ainsi soutenu les deux valeureux techniciens du marteau : «Le Renouveau français félicite les personnes qui ont mis un terme à l’ignoble exposition d’une photo blasphématoire à Avignon. Il est en effet temps que les catholiques et les Français conscients relèvent la tête et ne tolèrent plus les insultes les plus graves à l’encontre du catholicisme et de notre identité. Nous n’acceptons plus d’être traités ainsi, chez nous. N’en déplaise aux bobos tenants de l’art le plus débile et aux loges maçonniques, notre pays est et restera une terre chrétienne.» Et dans les commentaires postés sur internet, tout le monde se félicite à qui mieux-mieux. Mais les nationalistes du RF semblent isolés au sein de leur mouvance.

 

AUX MARGES DE L’EGLISE

 

Il faut ensuite aller chercher beaucoup plus loin pour trouver une personnalité qui a applaudi des deux mains à la destruction de “l’œuvre” d’Andres Serrano. Sur RTL, l’écrivain catholique démocrate Denis Tillinac a ainsi réclamé la Légion d’Honneur pour ceux qui ont «courageusement détruit l’œuvre blasphématoire». D’autres réactions positives viennent encore de quelques personnalités qui ne sont pas connues pour leur engagement dans l’Église. Dans le numéro de Rivarol de la semaine dernière, Robert Spieler a ainsi évoqué une «opération salutaire» et «un courageux “commando” de jeunes catholiques».


Dans son émission du lundi 25 avril, Henry de Lesquen, le patron de Radio Courtoisie, a commencé par pilonner l’adversaire avec des tirs de katioucha : «J’aurais voulu que ce fût un bain d’acide pour Serrano». Et de vilipender la journaliste Elisabeth Lévy : “L’abominable” qui condamne les “abrutis” qui s’en sont pris à l’objet blasphématoire. «Qu’aurait dit Elisabeth Lévy si Serrano s’était fait photographier en train de pisser sur le mur des Lamentations ?» s’interroge Henry de Lesquen. «On nous traite comme des dhimmis, comme des Goyim.» Mais Henry de Lesquen, ni aucun de ses invités, n’ont décerné de satisfecit aux deux militants qui ont réglé le problème à coups de hache de combat.


Enfin, et surtout, Jean-Marie Le Pen, en réponse à un journaliste qui l’interrogeait, a déclaré à deux reprises que l’action de ces deux jeunes gens était “légitime”. Que n’a-t-il été suivi ?

 

LES SOUFFRE-DOULEUR

 

Cette affaire aura surtout été l’occasion de révéler l’état d’esprit dominant dans les milieux de la droite catholique : on y est enclin à l’indignation, on se scandalise des provocations de ses ennemis, mais on s’avère encore et toujours incapable de montrer les dents et de rendre les coups. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les juifs, les francs-maçons et, dans une moindre mesure, les musulmans, s’en donnent à cœur joie et se défoulent sur un souffre-douleur aussi passif et geignard: c’est l’attitude naturelle de n’importe quel gosse dans une cour d’école. Les musulmans qui savent se faire respecter en réagissant violemment aux attaques, ne subissent pas tous les outrages que supportent les catholiques. Quant aux juifs, ils ont la justice avec eux, le font savoir, et ont terrorisé tout le monde depuis des lustres, et jusqu’à une époque récente. A travers les films qu’ils réalisent et produisent en série, ils se sont aussi permis d’attaquer l’Église catholique dans un nombre incalculable d’œuvres cinématographiques plus ou moins perverses, sans que les catholiques n’élevassent la moindre protestation (hormis dans deux ou trois cas).

 

L’ESPRIT BOURGEOIS

 

Il nous faut surtout constater que les milieux catholiques, sauf rares et remarquables exceptions, sont extrêmement respectueux de la loi. L’idée de l’enfreindre ou même de l’égratigner, leur est étrangère. Les communistes et autres gauchistes défient régulièrement les lois de la République, n’hésitant pas à loger des immigrés clandestins, à réquisitionner des immeubles vides ou à fracasser les vitrines des banques au cours de leurs manifestations. En 1971, les féministes ont osé publier leur manifeste des 343 “salopes”, affirmant avoir subi un avortement. Les gens de gauche en général exercent une pression continuelle sur les lois de la République, en s’en approchant le plus possible, puis en les franchissant, encore et encore, jusqu’à ce que celles-ci deviennent caduques et que le législateur y mette un terme. Ils ont compris que la loi n’est pas un bloc de granit de 80 tonnes et qu’elle peut reculer si on la transgresse de manière répétée. Les gens de droite, eux, sont littéralement confits dans le respect de la justice, tant et si bien qu’ils restent très en retrait de la limite qu’on leur a assignée, de peur de franchir les bornes de la décence. Ils subissent passivement les pires outrages et assistent sans mot dire à l’écroulement de leur monde, tantôt ulcérés de la méchanceté des hommes, tantôt résignés à subir le martyre. Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que l’on en soit là où nous sommes. C’est sans doute cela, finalement, qui caractérise l’esprit bourgeois, davantage que les considérations sur le statut social ou l’attachement aux biens matériels. En voici une définition. Bourgeois: individu pacifique, un peu naïf, qui croit à la justice de son pays et qui pense que tous les problèmes peuvent se résoudre par l’amour du prochain et la concertation. Laisse tomber, il n’y a rien à faire, c’est un bourgeois !

 

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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jeudi, 28 avril 2011

NE MELANCHON PAS TOUT !

images.jpgPar Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Ainsi donc le candidat du front de gauche à l'élection présidentielle de 2012 aura osé faire l’apologie du stalinisme. Cela s'est passé le 15 avril 2011. Ses déclarations étaient sans doute prévues pour bénéficier de la volatilité de l'oral. Elles ont été utilement archivées, retranscrites et soulignées par le site "Enquêtes et Débats" (1).

Rappelons d'abord l'unité de lieu. Il s'agit de l'émission "Arrêt sur images". Trois grandes consciences, utilisatrices des moyens nouveaux d'information, fabriquent les chroniques de la petite télévision sur internet sur laquelle le Mélenchon était invité à s'exprimer. Citons d'abord, honneur aux dames, Judith Bernard. Celle-ci produit "Dans le texte" rubrique littéraire qui "se plonge dans les secrets de la production des écrivains". Une vidéo, précise le site, est enregistrée "dès qu'un texte mérite attention", du moins aux yeux de la courriériste. Un autre responsable, M. Guy Birenbaum s'intéresse au "décalage [envisagé comme] parfois explosif entre médias traditionnels et médias sur Internet". Là aussi, on nous informe "qu'une émission est tournée dès que l'actualité l'exige", autrement dit, sans périodicité.

Et, enfin, chaque vendredi, Daniel Schneidermann s'efforce, si l'on en croit la page d'accueil, à un décryptage. Il paraît d'ailleurs qu'on "le regardait déjà sur France 5 avant son éviction". En elle-même cette petite entreprise pourrait passer à première vue pour honorable. Elle procède cependant d'adversaires dont la cécité et le sectarisme tuent la moindre étincelle de sens des réalités.

Voici l'affirmation centrale de l'homme nouveau, ancien ministre de Jospin, aujourd'hui dissident, et qui sollicite le suffrage des Français : "Le monde de 1945 était celui où le tiers de l’humanité avait échappé au régime capitaliste parce qu’elle était dans un régime socialiste."

Schneidermann acquiesce, probablement ravi.

Emmanuel Todd, invité de cet étrange débat, se manifeste alors : “Juste pour exprimer un accord assez fort avec ce qui vient d’être dit.”

Jouant les groupies ou les sottes de service, Judith Bernard déclare de son côté qu’elle “adore ce que vous faites, tous les deux“. Elle finira par se raviser, découvrant un peu plus tard à quel apprenti dictateur elle venait de donner quitus.

Le Mélenchon précise en effet sa haine des libertés : “Je déteste le désordre, et pour moi le régime capitaliste c’est le désordre permanent. [...] Le collectif humain, contre la pagaille spontanée qui écrase l’humanité si jamais elle n’y fait pas face.”

Todd s'efforce d'argumenter : “Moi j’accepte ce désordre, si on essaie de faire sans, on obtient une économie sous-productive.” Notons bien que la seule chose choquante à ses yeux dans le stalinisme semble du domaine de l'efficacité économique. Il ajoutera plus tard : “Dans ce cas-là, effectivement on est en désaccord, ce que vous voulez c’est une soviétisation de l’économie française, une économie sous-productive, et ça je n’en veux pas.” Mais son propos reste complice : “Faut pas déconner, on est du même bord.”

Pour ceux qui ignorerait son origine politique le candidat désormais soutenu par le PCF rappelle : "j’ai été trotskiste 3 ans, donc j’ai reçu le vaccin initial de la détestation du stalinisme.” À dire vrai les méthodes du groupe auquel il appartenait tenaient tout de même, en petit, de la même démarche religionnaire que celle de la grande maison.

Bref, conclut "Enquête et Débats", "Mélenchon fait l’apologie de l’URSS de Staline tout en dénonçant le stalinisme, comprenne qui pourra".

Il ne semble donc pas inutile, au-delà d'une exégèse qui se révélerait aussi périlleuse que stérile, de situer de tels énoncés dans leur contexte politique véritable.

Le parti communiste après bien des tergiversations a intronisé ce personnage comme porte-drapeau pour 2012 de ce "front de gauche "constitué en 2008, sur la base du refus du traité de Lisbonne.

Or les réticences du PCF ne viennent pas seulement d'une vanité d'appareil.

Elles tiennent au passé trotskiste que Mélenchon limite à "trois ans", ce qui est supposé satisfaire les uns et les autres, mais suscite une méfiance inguérissable chez les vieux "stals".

Tout le monde sait bien pourtant place du colonel Fabien que le jeune Pierre Laurent, continuateur de son père l'apparatchik Paul Laurent ne dispose encore d'aucun prestige personnel. Depuis le record de Duclos en 1969, qui obtenait encore 21,27 % des voix le score des candidats communistes au scrutin présidentiel avait constamment décliné en raison même de leur ton grisâtre : après les 15,35 % de Marchais en 1981, 1988 voit Lajoinie à 6,76 %, en 1995 légère remontée de Hue à 8,64 %, mais en 2002 le même secrétaire général tombe à 3,37 %, et enfin en 2007 la très inodore Marie-George Buffet s'effondre à 1,93 %. Ces résultats reflètent la déstructuration progressive d'une organisation déboussolée par la chute de l'Union soviétique. Il faut absolument se garder d'y voir en revanche la disparition de l'influence marxiste. Le poids cumulé du robespierrisme, de l'épuration, de la décolonisation, de 40 ans d'école et de culture soixante huitardes ne s'est pas divisé par 10. Ne nous illusionnons pas.

Pour la plus grande gloire de Marx et Engels, la promotion d'un "compagnon de route", voire d'un "utile idiot" peut préparer l'avenir en "plumant la volaille" de l'aile gauche du parti socialiste.

Mais en l'occurrence ce que les bons vieux cocos redoutent en Mélenchon, l'innovation presque totale, consiste à mettre en avant un produit trotskiste. Ce qui s'est appelé la "Gauche socialiste" (2) est essentiellement composé, en effet, d'anciens adeptes des divers débris de la Quatrième Internationale (3). Ces honorables citoyens, que l'on retrouve aussi chez les strauss-kahniens supposés rassurants, ont presque tous été recyclés par le grand orient de France. En dépit de tels liens fraternels la réconciliation entre eux et les fondateurs du front de gauche n'appartient pas au domaine du probable à court terme.

De celui-ci l'appareil du parti communiste représentera au contraire, selon la recette du pâté d'alouette, plus de 90 % des troupes et des cadres. La campagne de Mélenchon est axée d'ores et déjà sur une lutte chauvine et collectiviste, à la fois anti mondialisation et anti européenne. On se doute bien, selon la personnalité que les primaires du PS auront désignée que l'objectif de séduire une part de l'électorat socialiste, c'est-à-dire de la drainer vers un programme de plus grande réglementation, de plus forte fiscalité, etc. représentera une tâche plus ou moins facile. La gouaille rageuse, l'aplomb invraisemblable et la mauvaise foi du candidat n'y suffiront pas nécessairement. Il ne rencontrera guère de difficulté cependant à dépasser le score de Marie-George Buffet en 2007.

Notes

1 - cf. la recension de l'émission cliquez ici 

2 - cf. Christophe Nick "Les Trotskistes" Fayard 2002, 615 pages

3 - Il s'agit du groupe Lambert cf. Philippe Campinchi "Les Lambertistes un courant trotskiste français" Balland, 2000, 316 pages

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samedi, 23 avril 2011

Lettre ouverte aux enseigants qui emmènent leurs éléves voir le Piss-Christ :

vero[1].jpgPar Véronique Bouzou
Enseignante
 
Alors que l'exposition autour du "Piss Christ" qui se tient à Avignon vient de rouvrir sous une surveillance accrue suite à des menaces de mort, des enseignants n'ont pas trouvé meilleure idée que d'emmener leurs élèves au musée voir la collection Lambert. "Nous avons reçu comme prévu un groupe de touristes américains, et des classes de collège et d'école primaire sont présentes cet après-midi dans le musée", a confirmé Stéphane Ibars, responsable de la collection Lambert (Le Monde.fr).

 
Plusieurs choses me choquent. Ces professeurs ne pouvaient ignorer l'objet du scandale - un crucifix plongé dans un bain d'urine et de sang - les responsables de l'exposition ayant accordé sur leur site internet  la primeur à ce qu'ils considèrent comme une oeuvre majeure de l'art contemporain. Les enseignants en question sont-ils membres d'une secte urologique pour vouloir à tout prix emmener leurs élèves voir le "Piss Christ" alors que ce ne sont pas les sorties culturelles qui manquent dans la cité des papes ? Par ailleurs, je me demande si tous les parents ont signé l'autorisation de sortie. Pas sûr que cette escapade fasse l'unanimité au sein des familles...
 
Autre élément d'indignation : la sécurité des élèves. Fallait-il que lesdits enseignants fussent inconscients au point de faire courir un risque à des écoliers ou des collégiens sachant les menaces proférées les jours qui ont précédé la réouverture du musée ? D'habitude, il en faut moins que ça pour annuler une sortie scolaire ! Je m'étonne qu'un chef d'établissement digne de ce nom ait pu donner son accord...
 
Enfin, je trouve indécent qu'une telle exposition puisse être financée par l'argent des contribuables via la municipalité, la région et l'Etat. Le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a condamné les actes de vandalisme comme une attaque contre les libertés fondamentales de création et d'expression. Faut-il s'en étonner de la part de cet esthète du dimanche qui a déclaré récemment dans L'Express : "La France est un musée !" Un musée où viendrait s'entasser un tas d'immondices qui fait honte à notre patrimoine culturel et aux croyances religieuses de nombreux Français.
 

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vendredi, 22 avril 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol !

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Fierté ?

nicolasgauthier.jpgEdito de  Nicolas Gauthier

Publié dans Flash

n°64 du 20 avril 2011

 

Pissing Christ ? Une photo du Christ en croix trempée dans un bol d’urine et exposée durant la Semaine sainte à Avignon, Cité des Papes tant qu’à faire. Plus fort que la pissotière de Duchamp, exposée dans un musée de New York et dans laquelle un néo-dadaïste s’est d’ailleurs soulagé, rendant ainsi à l’objet sa fonction première tout en manquant de peu la prison ferme.

 

D’autres adeptes de cet art qui dérange ont encore plus dérangé les artistes dérangeants en fracassant le Pissing Christ à coups de tournevis et de marteau. Des “barbares”, a couiné, tout énervé, le conservateur du musée. Les barbares ont dû avoir peur. Prendre un sac à main en pleine face, ça peut changer la vie d’un homme. De son côté, Claire Chazal, encartée à la CFTC chez Bouygues (TF1), a évoqué la destruction de la photographie controversée d’Andres Serrano, représentant “un crucifix trempé dans l’urine du Christ”. On imagine qu’il était exposé à côté du crâne d’Hitler enfant et d’une sesterce romaine frappée de cette mention : “500 avant J.C.”…

 

Et maintenant, que faire ? Comme aurait dit Lénine ou Gilbert Bécaud. S’indigner ? Se dire que si le Serrano en question – mais un artiste portant un nom de jambon est-il vraiment sérieux ? –, avait voulu faire parler de lui en trempant une Torah dans un pot à merde ou un Coran dans une bauge à cochons, il aurait été pendu depuis longtemps ? Qu’il y a des religions dont il est licite de se moquer et d’autres qu’il est autrement plus risqué de railler ? On sait tout cela ; alors, à quoi bon radoter…

 

Plus inquiétant est le message que cette guignolade envoie de la France au reste du monde. Au moment où le judaïsme se radicalise de plus en plus et ou l’islam relève la tête, est-il bien opportun de laisser entendre que le catholicisme, ayant abdiqué toute dignité, est en train de se faire dessus. Parce que les fantaisies de Serrano ou d’Herta ou de Justin Bridou, peu importe, ne sont que peu de chose face à l’invraisemblable lâcheté d’un clergé catholique plus prompt à cracher sur Le Pen ou à brailler en chœur avec les immigrés clandestins qu’à lutter contre l’avortement de masse et à défendre ces valeurs qui, par nature universelles, les dépassent de loin. Il est un fait qu’ils sont, à tous les sens du terme, dépassés. Autrefois, les soutanes servaient au moins à masquer des couilles qui ne servaient pas forcément toujours, mais qui au moins étaient là. Aujourd’hui, cette église préfère la transparence, sachant qu’elle n’a plus rien à cacher. Au fait, ce qu’ont fait ces barbares, c’est très mal. Mais il n’y a pas non plus de mal à se faire du bien.

 

Source cliquez ici

10:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 avril 2011

Les Français jugent que l’intégration ne marche pas

header-logo-lp.pngSelon une étude réalisée pour la chaîne LCP-AN, les étrangers ne feraient pas assez d’efforts pour vivre harmonieusement en France.

Un fossé semble se creuser entre les Français et les populations issues de l’immigration. L’intégration des étrangers dans la société d’aujourd’hui est globalement considérée comme un échec. Et ce constat est partagé par les sympathisants de droite comme de gauche. C’est l’enseignement principal de l’enquête réalisée par Harris Interactive pour l’émission « Face aux idées » qui sera diffusée ce soir à 20h30 sur la chaîne LCP-AN avec comme invité Henri Guaino.

Des chiffres bruts, sans équivoque, qui provoqueront peut-être un certain malaise et en tout cas pas mal de réactions.

« Oui, c’est une tendance lourde, juge Jean-Daniel Lévy, de Harris Interactive. Bien sûr, il y a le discours ambiant d’une certaine partie de la classe politique. Les débats sur le voile, les mosquées, les prières de rue, la laïcité, tout cela joue. Mais cela relaie un sentiment fort dans l’opinion. » A la question de savoir si l’intégration fonctionne bien ou mal, les personnes interrogées répondent « mal » à 66%, « bien » à 28%. Deux tiers d’un côté, un tiers de l’autre. A qui la faute? Aux étrangers eux-mêmes, qui « ne font pas suffisamment d’efforts », affirment 76% des Français.

Un sentiment identique chez les électeurs de gauche

A noter que les électeurs de gauche partagent largement ce point de vue (62%). D’ailleurs, pour 51% des sondés la situation se dégrade depuis dix ans. Au final, personne ne semble faire confiance aux hommes politiques pour améliorer les choses. Ce sont les associations (48%), les citoyens (41%) ou encore les enseignants (33%) qui arrivent en tête du classement des acteurs qui pourraient faciliter l’intégration des étrangers, devant les entreprises (23%), les artistes (15%) et les responsables religieux (14%). Les partis politiques ferment la marche avec seulement 11% de réponses positives.

D’une façon générale, la méfiance paraît solidement installée entre les Français et les élites sur la question de l’intégration des étrangers. « Certains événements comme les révolutions dans le monde arabe en Tunisie, en Egypte et en Libye sont présentés comme des bonnes nouvelles par les médias alors qu’ils suscitent beaucoup d’inquiétude chez la plupart des gens, note Jean-David Lévy. Ils y voient surtout un surplus potentiel d’immigrants. »

Source : Frédéric Gerschel, pour Le Parisien du 20.04.2011

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Rivarol titre : "Marine Le Pen épuratrice en chef"

jb-rivarol.jpgPar Jérôme Bourbon

Comme nous l’avions prédit pendant toute la campagne interne, les purges n’ont pas tardé dans le nouveau FN. C’est le grand nettoyage de printemps. A peine les cantonales terminées, Marine Le Pen a décidé de se débarrasser de tous les éléments encore nationalistes restés au FN. Le 19 avril, une vingtaine de cadres frontistes était ainsi auditionnée par la commission des conflits dont le jeune Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes, accusé par la presse, deux jours avant le second tour du scrutin, d’avoir fait naguère un salut hitlérien, en réalité l’ancien salut olympique en vigueur jusqu’en 1946. Gabriac a écopé d’un blâme de la part de la commission, non pour cette affaire mais pour avoir caché une condamnation pour violence il y a quelques années.

Marine Le Pen, sans prendre le temps de s’informer des travaux de la commission où siégeaient Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen qui tous deux pensent qu’il s’agit d’une photo-montage, a exclu Gabriac. D’où le courroux de Bruno Gollnisch qui a bien compris qu’il était visé et qu’il s’agissait pour Marine Le Pen de mettre au pas la fédération du Rhône qui lui est acquise et où militent plusieurs responsables naguère engagés à l’Œuvre française : «Je suis extrêmement étonné que la présidente ait pu prendre cette décision alors qu’elle se trouve à 10 000 kms de là, en vacances en Thaïlande, et qu’elle n’a donc pas pu prendre connaissance des travaux de la commission des conflits» remarque un Gollnisch estomaqué par ces procédés pour le moins expéditifs. Mais pour Lady Papa, ce qui compte, c’est de plaire aux media et à Israël et nullement d’assurer l’unité du camp national.

Le cas Gabriac n’est d’ailleurs pas isolé. Le falot secrétaire général du FN, l’insipide Steeve Briois (au moins lui ne fera pas d’ombre à Mme Le Pen !), a confirmé à Rue89 que Jean-Loup de Lacheisserie et Olivier Wyssa, deux militants historiques du FN proches de Gollnisch, «allaient également être exclus». Ancien secrétaire départemental du FN dans l’Ain, Olivier Wyssa dénonce une «une véritable purge». Accusé de “sabotage” par la direction mariniste du FN pour avoir renoncé à être candidat quelques semaines avant les élections cantonales, Wyssa, brillant intellectuel, estime aujourd’hui ne plus se reconnaître dans les «orientations très républicaines et laïcistes» de Marine Le Pen. Figure historique de l’extrême droite lyonnaise, Jean-Loup de Lacheisserie, militant depuis 1985, partage le même constat et confie à Rue89 : «Marine Le Pen veut éliminer tout le monde et ne souhaite plus avoir de catholiques traditionalistes et de pétainistes. Manque de bol, je me retrouve dans les deux cas.» Ce militant exemplaire a parfaitement compris qui était la cible de Marion dite Marine Le Pen : «A travers nous, c’est Bruno Gollnisch qui est visé.»

L’épuratrice en chef qui depuis 1998 a multiplié les purges, avant-hier contre les mégrétistes, hier contre les compagnons historiques de Jean-Marie Le Pen, ne compte évidemment pas s’arrêter là. Depuis plusieurs semaines, elle dénonce, hystérique, «l’entrisme d’un certain nombre de groupuscules, dont l’Œuvre française». Elle en a encore remis une louche le 30 mars sur la radio israélienne 90FM car lorsqu’il s’agit de stigmatiser des camarades de combat, c’est de préférence devant ses amis israéliens qu’elle les lynche! Steeve Briois a confirmé à la presse que tous ceux qui auraient la double appartenance (Œuvre, FN) seraient exclus du mouvement. Or cette situation n’avait pas gêné jusque-là la direction du FN puisque l’Œuvre ne joue pas la carte électorale et ne représente donc pas une concurrence pour le Front. Est particulièrement dans la mire Yvan Benedetti, coordinateur de la campagne de Gollnisch pendant la bataille de succession et directeur du périodique Droite Ligne. L’exclusion de Benedetti serait «une ultime provocation à l’égard de Bruno Gollnisch» estime Carl Lang qui explique : «Les secrétaires départementaux savent désormais qu’ils ont le choix entre l’allégeance totale à Marine Le Pen ou la disparition.» Quant à Pierre Vial, longtemps conseiller régional de Rhône-Alpes, il estime qu’en «s’attaquant à la fédération Rhône-Alpes, Marine Le Pen choisit de s’en prendre à l’un des derniers symboles de l’extrême droite historique». Et dire qu’il y a encore des lecteurs pour nous trouver trop sévère envers Marine Le Pen ! 

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lundi, 18 avril 2011

Comment les Tunisiens entrent en France

logo_france-soir.gifFace à l’afflux de migrants, les policiers sont débordés. A peine la moitié des clandestins arrêtés sont expulsés.

Près de 27.000 Tunisiens sont arrivés en Italie depuis le début de l’année et ont massivement transité sur l’île de Lampedusa. La plupart sont déjà ailleurs : en Italie, en Belgique, en Allemagne, et surtout en France, la destination la plus prisée. Pourtant, selon le préfet des Alpes-Maritimes, principal point d’entrée des migrants tunisiens, la frontière est parfaitement « étanche ». Une affirmation qui surprend. Les chiffres disent autre chose : au premier trimestre, les forces de l’ordre de son département ont interpellé 3.258 clandestins. Parmi eux, 1.258 ont été reconduits en Italie et 415 ont été « éloignés », c’est-à-dire renvoyés dans leur pays d’origine, généralement la Tunisie. Plus de 1.584 clandestins ont donc été remis en liberté. Rien qu’en mars, sur 2.118 interpellés, 1.019 ont pu poursuivre leur route. Le discours de fermeté du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, se heurte au principe de réalité : expulser ou reconduire un clandestin n’est pas si simple. Les forces de l’ordre et les juges sont confrontés à trois situations :

1. Le clandestin est arrivé directement en France : il est renvoyé vers son pays d’origine.

2. Il a transité par un pays membre de l’Union européenne (l’Italie), comme l’indique un titre de transport ou une puce de téléphone italienne : il est alors « réadmis » en Italie, quitte à ce qu’il retente sa chance dès le lendemain.

3. Il n’a aucun papier prouvant sa nationalité : il est remis en liberté après sa garde à vue avec l’obligation de quitter la France dans un délai de cinq jours.

« C’est un gruyère », affirme un policier

Sur le terrain, à Nice, Menton ou Cannes, les effectifs de police classique, ceux de la police aux frontières (PAF) et la gendarmerie, ont le sentiment, selon leur expression de « p… dans un violon ». Frédéric Guérin, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP-police pour les Alpes-Maritimes, avance le chiffre de « centaines » de clandestins entrant en France chaque jour. « La frontière, c’est un gruyère, assure le policier. Ils arrivent dans nos locaux par paquets de 20. » Le centre de rétention administrative (CRA) de Nice, qui dispose de 38 places, sature. « La PAF des Alpes-Maritimes est à deux doigts d’exploser, poursuit Frédéric Guérin. On met en place une politique, mais on ne donne pas de moyens humains avec. Les policiers travaillent à flux tendu, la plupart des brigades sont en heures sup. »

A Menton, les deux postes frontières ont été réactivés. Celui dit « du haut » assure les « réadmissions » vers l’Italie. Des cars de CRS surveillent celui « du bas », sur la route du front de mer. Et pourtant, les clandestins passent, parfois après avoir été expulsés quelques heures plus tôt. « Avant, les policiers italiens les prenaient en charge au poste du haut, plus maintenant. Du coup, les clandestins font la boucle : ils parcourent 4 kilomètres en Italie et reviennent par le poste du bas », glisse un policier français. D’autres empruntent les anciens sentiers de contrebandiers, par la montagne ou par le bord de mer. Parfois, c’est encore plus facile. Lundi soir, à 21 heures, le poste du « bas » de Menton est ouvert à tous (notre photo). Pas un policier à l’horizon. Il y a eu des interpellations un peu plus tôt. « Quand les équipages sont mobilisés, plus personne ne fait de contrôle », reconnaît le syndicaliste.

A la petite gare de Menton-Garavan, à 1 kilomètre de la frontière italienne, ce soir-là, les trains en provenance de Vintimille sont systématiquement contrôlés. Une poignée de CRS monte à bord, d’autres dévisagent les passagers à travers les vitres, depuis les quais. Sans succès. La route est sans doute déjà périmée. Tous les jours, des patrouilles sont mobilisées plus à l’ouest dans les TGV vers Marseille, Lyon et Paris. Les clandestins, ou plutôt les passeurs, s’adaptent. Ils optent désormais pour la route et choisissent des gares éloignées de la frontière. Un véritable « jeu du chat et de la souris », résume un policier de la PAF.

Source France Soir 18 avril 2011

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dimanche, 17 avril 2011

Reconnaissance du génocide vendéen : une atteinte à la liberté du citoyen ?

mariages.JPGPar Véronique Bouzou
 
J’ai profité des vacances scolaires d’avril pour visiter le musée de la Chouannerie et des guerres de l'Ouest (cliquez ici) à Plouharnel (Morbihan). Une visite fortuite étant donné que nul guide touristique en ma possession ne mentionnait l’existence de ce lieu situé à l’entrée de la presqu’île de Quiberon.

Cette visite printanière riche en enseignements devait m’en apprendre bien plus que les manuels d’histoire. Car si au collège (niveau quatrième) puis au lycée (niveau seconde), les élèves étudient bien la Révolution française, ils ne reçoivent que des informations très superficielles au sujet des révoltes de Vendée et sur les massacres perpétrés par les révolutionnaires à l’encontre des Chouans.

A l’école, les révolutionnaires sont érigés au rang de héros dont l’action a conduit à l’abolition des privilèges de l’Ancien régime et à la rédaction de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. En revanche, les dérives révolutionnaires avec l’évocation de la Terreur et des répressions à l’encontre des Chouans, qualifiés de « contre-révolutionnaires », sont expédiées en quelques lignes. Et pour cause : il ne faudrait surtout pas flétrir l’image de la République, d’autant plus que la devise républicaine est inscrite sur tous les frontons des écoles de France.

Pourtant, les Chouans ont bel et bien été victimes de ce qu’il est convenu d’appeler une extermination de masse planifiée. Et le musée, riche en documents divers (iconographies, manuscrits d’époque, témoignages écrits, compte-rendu de tueries) montre bien que les massacres, essentiellement de civils, avaient été programmés et que certains révolutionnaires ne manquaient pas d’ingéniosité pour garantir à la République d’excellents rendements meurtriers tels les « mariages républicains » (nom donné aux noyades massives) et autres « colonnes infernales » (destructions et tueries massives), en plus des fusillades.

A l’issue de cette visite, je m’interroge : pourquoi une telle discrétion autour du « génocide vendéen » ? Ce qui est certain, c’est que le sujet est éminemment politique et divise. Le 21 février 2007, neuf députés français de droite (sept de l’UMP et deux du MPF de Philippe de Villiers), se fondant explicitement sur les travaux de l’historien Reynald Secher (le premier à avoir évoqué le terme de « génocide ») et de Michel Ragon, ont déposé une proposition de loi (cliquez ici) à l’Assemblée nationale visant à la « reconnaissance du génocide vendéen » de 1793-1794.

Démarche qui a aussitôt suscité la réaction de professeurs d’histoire de l’enseignement supérieur, auteurs du site Révolution Française.net, pour lesquels cette proposition de loi constitue « une atteinte à la liberté du citoyen », rien de moins ! Leur argumentaire, (cliquez ici) et dont je vous laisse juge, me semble plutôt tiré par les cheveux…

Quoi qu’il en soit , il est bien dommage de donner le dernier mot à ces pseudo « hussards noirs de la République » prêts à tout pour refouler le martyre d’une partie de la population française sur l’autel des valeurs républicaines au rang desquelles l’universalisme, qui justement méprise les identités régionales composant notre pays.

Le combat de jadis des Chouans contre la République une et indivisible ressemble à s’y méprendre au combat actuel des patriotes contre le mondialisme et son diktat d’un mode de vie et de pensée uniformes. Après tout, se montrer critique vis-à-vis des excès de la République ou des dangers du mondialisme est une marque du bon sens populaire, le peuple tenant à préserver ses libertés individuelles et se méfiant avec raison de la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » au nom de laquelle sont commis bien des excès.

A l’heure où certaines minorités, concurrence mémorielle oblige, réclament haut et fort la reconnaissance des crimes perpétrés à l’encontre de leurs ancêtres et l’obtiennent (la loi Taubira sur la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l’humanité en est la parfaite illustration), on aimerait voir un vrai leader politique s’emparer de ce sujet, au nom de la défense de la vérité historique et de l’intégrité de nos régions. En espérant qu’un jour cet épisode dramatique ne soit plus cantonné dans les tréfonds de l’Histoire de France et négligé des manuels scolaires…

Source cliquez ici

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samedi, 16 avril 2011

Les cons, ça ose tout. C'est même à cela qu'on les reconnait...

images.jpgLe maire PRG (radicaux de gauche) de Carrière-sous-Poissy (Yvelines), Eddie Aït, a avancé au 11 avril la traditionnelle chasse aux oeufs dans sa ville, habituellement prévue le jour de Pâques (lundi 25). « Je ne voulais pas associer cet événement au fait religieux. J’ai donc décidé de dissocier les deux dates. » Sur les affiches annonçant l’événement, juste « chasse aux oeufs ». Et le repas de Noël à la saint Glinglin ?

Source : la remarquable revue hebdomadaire de presse du Journal du Chaos. Pour la recevoir gratuitement, c'est simple, faites la demande à : lejournalduchaos@gmail.com

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vendredi, 15 avril 2011

Vendredi, c'est le jour de Rivarol !

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Avez-vous pensé à réserver votre place pour le grand banquet du 3 000ème numéro de Rivarol le samedi 21 mai ?

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jeudi, 14 avril 2011

Les planches pourries du radicalisme...

Borloo_et_Lemetayer.jpgPar Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent

L'annonce de la candidature hypothétique de Jean-Louis Borloo président des radicaux valoisiens a manifestement réjoui certains journaux monopolistes régionaux. L'Est républicain de Nancy semble le soutenir. Et La Nouvelle république de Tours titrait fièrement le 8 avril "Paré pour 2012" avec en première page la photo du grand homme. Quant à la Dépêche de Toulouse, favorable aux radicaux de gauche, elle se montre plus réservée. La nouvelle phare qui réjouit sa rédaction correspond à une défection au sein du parti gouvernemental : "Après Jean-Louis Borloo, Rama Yade quitte l'UMP". Bigre. "Je suis le chemin emprunté par Jean-Louis, et j'invite d'ailleurs tous ceux qui sont en quête du même chemin d'espérance à le faire. Je fais comme lui, je suis solidaire et déterminée comme lui", avait déclaré en effet le matin même l'ex-secrétaire d'État.

De telles péripéties n'ont guère influencé la bourse de Tokyo, comme on peut l'imaginer aisément. L'électorat radical socialiste représente encore en France un bon 2 % des voix. Ceci pourrait jouer un rôle charnière certes, et les intéressés ne manquent pas de le faire valoir.

Offre soumise à condition, toutefois : il faut que l'unanimité des 2 % d'électeurs radicaux se portent sur le même candidat et votent au second tour selon ses recommandations. Pas gagné pour l'instant.

En 2007, le candidat se réclamant de la droite avait obtenu 53 % : un score beaucoup trop élevé au gré des manipulateurs classiques. À partir de 2008, tout a été fait, y compris par le chef de l'État lui-même, pour éroder la popularité de ce que les adversaires du Second empire appelaient déjà le pouvoir personnel.

Mme Yade ne manque pas de talent. Quand elle s'affirme "déterminée comme lui" nous pouvons d'autant plus la croire que la détermination des radicaux socialistes, dans leur longue histoire, au travers de leur 108 congrès n'a jamais strictement rien valu.

M. Borloo gère, en vrai professionnel, un magasin de planches pourries. On peut lui faire confiance pour contourner tout engagement auquel ses interlocuteurs auraient cru. On l'a vu, encore une fois, lors des négociations appelées ridiculement "grenelle de l'environnement".

Dans la période actuelle cette attitude typique des radicaux socialistes tient du vaudeville. Elle donne à rire.

Dans certaines circonstances, en revanche, elle a produit les effets les plus désastreux.

Ainsi, en 1940 la France fut essentiellement vaincue par la supériorité aérienne allemande, elle disposait "d'avions vieillots comme le Potez 25 à côté de chasseurs modernes comme le Morane 406. [Or] (…) avant la guerre on surestimait communément, en Allemagne aussi la force de l'aviation française. Personne n'aurait pu prévoir que l'aviation française jouerait un rôle aussi insignifiant. C'est aujourd'hui encore une énigme de savoir pourquoi il n'a pas été possible aux Français, au moins pendant les huit mois de la drôle de guerre, d'augmenter la capacité de production de leur industrie aéronautique." (3)

La clef du mystère ainsi évoqué tient à la bonne vieille tradition des radicaux socialistes : de 1936 à 1940, deux ministres de l'Air se sont succédé : Pierre Cot, qui recevra plus tard le prix Staline de la Paix, puis de janvier 1938 à mai 1940, Guy La Chambre, tous deux membres à l'époque de ce cher parti "républicain radical et radical socialiste" (nom officiel des radicaux valoisiens).

À celui-ci appartenait également Daladier, président du conseil, dont le protégé politique, le général Gamelin, dirigea si brillamment l'armée française.

Au lendemain de Munich, dès octobre 1938, la Grande Bretagne commença à préparer la guerre. De ce jour l'industrie britannique programma la fabrication de 450 avions de chasse par mois, ce qui permit à la RAF de gagner contre la Luftwaffe la Bataille d'Angleterre de l'été 1940. Dans le même temps il fut demandé aux Français un effort à hauteur de 250 avions par mois : ils ne les fabriquèrent pas.  Pourquoi ?

Les politiciens radicaux socialistes avaient promis. Et ils ne tinrent pas leur promesse.

On pourrait, hélas, multiplier les exemples.

Je ne manquerai pas d'en donner quelques-uns en évoquant (4) de cette étrange période où Staline s'allia à Hitler mais où la France des radicaux socialistes croyait à l'alliance franco-soviétique inaugurée par le pacte de non agression négocié par Herriot dès novembre 1932, continuée par le traité signé par Laval en 1935 etc…

Notes

1 - cf. La Dépêche du 8 avril 2011.

2 - sur RMC et BFM-TV

3 - cf. Revue d'Histoire de la seconde guerre mondiale N°22 avril 1956 p. 90

4 - Dans "l'Alliance Staline Hitler" à paraître le 10 mai 2011

09:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 13 avril 2011

Revue de presse : Sophia Aram, les « gros cons » du FN… et la maman escroc ?

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Retour de flamme pour l’humoriste « engagée » Sophia Aram, qui a récemment traité les électeurs du FN de « gros cons » avant de leur faire une leçon de morale républicaine. Sa mère, Khadija Aram, est soupçonnée d’avoir escroqué des clandestins alors qu’elle était adjointe au maire de Trappes !

L’arrogance moralisatrice de certaines bonnes âmes de gauche se prend de temps à autre la réalité en pleine face. Et ça fait du bien…

Si la France avait découvert avec Bertrand Cantat que certains champions de l’anti-racisme étaient de pires salauds que les électeurs du Front National, l’affaire Aram nous ramène à cette froide réalité.

C’est bien beau de professer la morale sur les ondes d’une radio et de faire le tri entre les bons citoyens et les méchants fachos, mais la vraie morale s’applique et ne se professe pas hypocritement.

L’affaire Aram concerne la mère de Sophia Aram, que la justice soupçonne d’avoir soutiré la somme rondelette de 31’500 euros à des clandestins lorsqu’elle était élue de la République en leur faisant croire qu’elle pourrait leur « acheter » des titres de séjour.

Devant les menaces des clandestins escroqués, Khadija Karam serait allé plus loin en tentant de les rembourser avec un chéquier d’une association dont elle est présidente ! Des faits d’escroquerie gravissimes s’ils venaient à être confirmés.

On verra bien comment se comportera Sophia Aram dans les jours et les semaines à venir et si elle mettra la même fougue à dénoncer ce crime, qui reconnaissons le serait bien plus odieux que de glisser un bulletin Marine Le Pen dans une urne !!!

Source 24heures/actu.com cliquez ici

21:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Manifestation samedi à Avignon à 15 h 00 contre l'exposition blasphématoire...

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Vous avez apporté il y a quelques jours votre soutien à la pétition demandant le retrait de la photographie d'un Christ plongé dans l'urine d'un « artiste », exposée à Avignon. L'effort de plusieurs initiatives a fait plier les responsables de ce cliché répugnant et ils ont été contraints de fermer les portes du musée ce week-end. Mais ce lundi, à la suite d'une réunion à la préfecture, ils ont parié sur notre lassitude en décidant de rouvrir l'exposition et donc d'exposer à nouveau cette photographie qui nous scandalise profondément dans ce que nous avons de plus cher : notre foi. Il est impératif de prouver que votre indignation ne faiblit pas. La pétition a déjà réuni plus 44 000 soutiens. Nous vous invitons donc à trouver dans votre entourage 2 autres signatairesafin de franchir rapidement la barre des 100 000. L'ACIMPS apporte son soutien.

Source Michel janva Le Salon beige

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mardi, 12 avril 2011

Réflexions « à chaud » après l’arrestation de Laurent Gbagbo...

Lugan Bernard.jpgPar Bernard Lugan
L'Afrique réelle
 
En quatre mois de crise, Laurent Gbagbo n’aura commis qu’une seule véritable erreur politique, celle de déclarer la guerre à la France. Elle lui fut fatale. Revenons sur les trois jours qui firent basculer la Côte d’Ivoire afin de bien comprendre comment l’histoire s’est subitement emballée.
 
- Le samedi 9 avril, la zone de l’hôtel du Golf fut bombardée par les partisans de Laurent Gbagbo ce qui signifiait donc qu’ils disposaient encore de ces « armes lourdes» que la France avait pour mandat de réduire au silence afin de protéger les populations civiles.
 
- Le dimanche 10 avril, et bien que le camp Gbagbo eut dénoncé ces bombardements comme étant une provocation, les hélicoptères de la force Licorne attaquèrent la résidence présidentielle où ils détruisirent plusieurs véhicules armés. Les partisans de Laurent Gbagbo demandèrent alors aux miliciens de s’en prendre directement aux soldats français. A partir de ce moment, la force Licorne fut dans une impasse. Elle risqua même d’être aspirée dans un engrenage incontrôlable car le camp Ouattara la poussait à intervenir plus directement, cependant que le camp Gbagbo guettait son moindre faux pas pour pouvoir crier au néocolonialisme. Pour l’état-major français la priorité fut dès lors de sortir rapidement de ce double piège.
 
- Le lundi 11 avril, la solution fut trouvée par le haut, au terme d’une opération militaire parfaitement menée. Les hélicoptères français procédèrent à des frappes sévères qui réduisirent les derniers défenseurs de Laurent Gbagbo, cependant que d’autres troupes ouvraient le chemin aux forces d’Alassane Ouattara. Ce furent bien ces dernières qui pénétrèrent dans la résidence présidentielle et qui arrêtèrent l’ancien président. Mais sans le fort « coup de main » français, elles en auraient été incapables.
 
L’arrestation de Laurent Gbagbo ne doit pas faire oublier que la Côte d’Ivoire est coupée en deux et que toute création d’un gouvernement d’unité nationale ne serait que colmatage. De plus, Alassane Ouattara est, qu’on le veuille ou non, arrivé au pouvoir dans les fourgons de l’ancien colonisateur, ce qui ne va certainement pas renforcer son prestige aux yeux des 46% d’Ivoiriens qui ont voté pour Laurent Gbagbo lors du second tour des élections présidentielles.
 
Toutes les informations sur la Côte d’Ivoire seront données dans le prochain numéro de l’Afrique réelle que les seuls abonnés recevront par PDF le 15 avril. Pour souscrire un abonnement annuel de 35€ donnant droit aux 12 numéros de l'année 2011.
 
L'Afrique réelle cliquez ici

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