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mercredi, 31 octobre 2012

Et la rue d’Isly, M. le Président ?

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Bernard Lugan

Boulevard Voltaire cliquez ici

François Hollande a des émotions sélectives et il pratique une repentance à la carte.

Au nom de la France, il a ainsi cautionné le mythe de « la maison des esclaves » de Gorée alors que, pour les historiens, il s’agit d’une légende.

Il a ensuite fait de même avec le prétendu massacre du 17 octobre 1961 à Paris alors qu’il a été démontré qu’il s’agissait d’un montage réalisé à l’époque par le FLN et son allié privilégié, le Parti communiste français.

Amplement reprises par les médias d’aujourd’hui avec des commentaires décalés et contraires aux images présentées, les archives de l’INA nous montrent certes des Algériens arrêtés, parqués dans des stations de métro, entassés dans des cars de police et même recevant des coups plus ou moins violents. Mais de morts, point.

Ce qui n’est d’ailleurs guère étonnant puisque le 17 octobre, l’Institut médico-légal de Paris, la Morgue, n’enregistra pas d’entrée de corps de manifestants. Pas davantage d’ailleurs les jours suivants… De plus, la plupart des Algériens tués ou noyés durant ce mois d’octobre et pendant toute l’année 1961, le furent, non par la police, mais par le FLN qui pourchassait alors impitoyablement les partisans de la France et ceux du MNA de Messali Hadj.

Tout cela a été écrit, démontré, étayé ; je me bornerai à ce sujet à renvoyer au rapport Mandelkern et aux ouvrages de Jean-Paul Brunet. Cependant, aveuglé par l’ethno-masochisme, le président Hollande a, comme Jean-Jacques Rousseau avant lui, décidé d’écarter les faits puisqu’ils sont contraires à son idéologie.

Le président de « tous les Français » est en revanche demeuré bien silencieux sur un vrai massacre opéré sous l’objectif des caméras et par l’armée française dont une unité fusilla à bout portant une foule française pacifique. Sur ce massacre qui dura plus de 15 minutes, nous avons des images, nous connaissons les noms des victimes, enfants, femmes et hommes. Nous ne sommes donc ni dans le fantasme, ni dans les morts imaginaires, pas davantage dans l’inflation victimaire.

Il s’agit de la tuerie de la rue d’Isly qui se produisit le 26 mars 1962 devant la Grande Poste d’Alger quand des civils non armés furent « tirés comme des lapins », notamment au fusil-mitrailleur, par une section du 4e régiment de Tirailleurs. Selon les chiffres officiels, ces tirs dans la foule firent 46 morts et des centaines de blessés. En réalité bien plus.

A la différence du 17 octobre 1961, ici, pas de commission d’enquête, pas de reconnaissance de responsabilité. Rien de plus « normal » en somme car ces victimes-là n’ont rien pour attirer sur elles la commisération des « gentils ». Elles sont en effet françaises et elles avaient eu l’audace de demander à le rester… Une telle exigence aussi insupportable qu’anachronique ne méritait-elle pas châtiment ?

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dimanche, 28 octobre 2012

Libye un an plus tard… Point de situation

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Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
 
Un an après la fin du régime du colonel Kadhafi, laLibye est coupée en trois :

- En Cyrénaïque où deux guerres se déroulent, les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna s’opposent aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi cependant que les partisans d’une Libye bicéphale, fédérale ou confédérale refusent l’autorité de Tripoli.

- En Tripolitaine, la ville de Misrata dont est originaire le général Youssef al-Mangouch, à la fois chef de l’armée et coordinateur des milices « ralliées » au pouvoir de Tripoli, tente de prendre le contrôle de toute la région. Auréolées par la capture de l’ancien guide, ses forces viennent de s’emparer de la ville de Bani Walid, « capitale » de la tribu des Warfalla (1). Dans la lutte traditionnelle contre ses rivaux du sud, Misrata a doncmarqué un point.
 
Dans l’ouest de la Tripolitaine, les milices berbères (berbérophones ou arabophones) du jebel Nefusa jouent une carte clairement régionale cependant que le «pouvoir central» de Tripoli doit négocier avec les diverses milices pour tenter d’exister.

- Le grand sud est devenu une zone grise où le « pouvoir », ancré sur le littoral méditerranéen n’est obéi ni des Touareg, ni des Toubou, ces derniers devant périodiquement faire face à des raids lancés contre eux par des tribus arabes.

L’attaque contre Bani Walid était destinée à conforter la domination de Misrata sur la Libye centrale tout en affaiblissant les forces de l’ouest de la Tripolitaine en faisant tomber leur « allié » warfalla. Le prétexte de ce rezzou tribal fut la mort d’Omran Ben Chaaban Osman, un des assassins du colonel Kadhafi. Blessé à Bani Walid lors d’une précédente tentative de prise de la ville par les miliciens de Misrata, il y fut fait prisonnieret longuement torturé. Finalement libéré aux termes de ténébreuses tractations, c’est aux frais du contribuable français qu’il fut transporté à Paris par avion sanitaire pour y être soigné. Il y mourut dès son arrivée.
 
Désormais, dépendant totalement de Misrata, la seule marge de manœuvre du « gouvernement » de Tripoli va être de louvoyer entre ses puissants soutiens et les autres milices…jusqu’au prochain épisode car les différentes composantes tribalo miliciennes de Libye sont unies dans une commune détestation des habitants de Misrata…
 
Dans un proche avenir nous allons assister à une crispation sur le front ouest où l’armée gouvernementale - lire les milices de Misrata -, va tenter de mettre au pas les forces du jebel Nefusa et de Zenten. Le prétexte de la guerre tribale qui s’annonce sera le sort de Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi que les miliciens de l’ouest refusent de remettre aux autorités de Tripoli. Cette question sera un test permettant de mesurer le véritable rapport de force sur le terrain.
 
Notes

(1) Le numéro de novembre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront la semaine prochaine contient une étude sur les milices libyennes.

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vendredi, 26 octobre 2012

L'assassin africain de la jeune Marion déclaré pénalement irresponsable par deux « experts »

Rousset-Marion.jpgPar Thomas Joly

Le blog de Thomas Joly cliquez là

Il y a 7 mois, Marion était retrouvée morte en banlieue nantaise dans des toilettes publiques, victime de 40 coups de couteau et le crâne fracassé contre la cuvette après avoir été violée.

L'auteur de ce crime ignoble est un Angolais de 25 ans, Yannick Bothélo, qui avait fait l’objet d’une condamnation à 8 mois de prison avec sursis en 2009 et à 5 ans de prison en 2010, mais qui bien sûr était toujours présent sur le territoire français..

La famille de Marion vient d'apprendre que le meurtrier de leur fille est décrit par un collège d’experts comme pénalement irresponsable. Les termes sont précis : « L’examen met en évidence une pathologie grave répondant au diagnostic de schizophrénie paranoïde. » La famille va demander une contre-expertise. Car le risque est grand qu’il n’y ait pas de procès.

Le concept d'irresponsabilité pénale est absolument insupportable. En quoi un cinglé, un drogué ou un mineur serait-il moins responsable qu'un autre de l'acte horrible qu'il a commis ? Pourquoi alors l'automobiliste ivre est-il lui responsable mais pas le violeur-tueur compulsif et névrosé ? Le « trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli le discernement ou le contrôle des actes » (article 122-1 du Code pénal) prime-t-il sur la souffrance des victimes et de leurs familles ? Le plus important est-il de soigner la bête malfaisante et détraquée ou de la mettre hors d'état de nuire et de lui appliquer une juste sanction ?

Taré ou non, cet infâme criminel africain ne mérite qu'une chose : être exécuté au nom de la justice humaine !

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Seulement 18% des Français favorables à l'édification de mosquées...

image_61238500.jpgLa communauté musulmane de France s'apprête à fêter (cliquez là), vendredi, Aïd-el-Kébir. Selon un sondage de l'Ifop pour Le Figaro (cliquez ici) 43 % des sondés considèrent l'islam comme une «menace». 60 % pensent que cette religion a désormais «trop d'importance» contre 55 % il y a seulement deux ans.

En 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18 %. Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 %. Quant au voile à l'école, on passe sur la même période de 75 % opposés à 89 % !

Source Le Salon beige cliquez ici via PdF cliquez là

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mercredi, 24 octobre 2012

Éloge de l’uchronie

France-bonaparte-alpes1.jpgDominique Venner

Source cliquez ici

La proximité de l’élection présidentielle américaine me remet en mémoire les prévisions faites sur l’avenir des États-Unis par Raymond Aron, l’un des analystes les plus cotés de son temps. C’était durant l’année universitaire 1975-1976. Raymond Aron donnait un cours au Collège de France sur « La Décadence de l’Occident », en soi déjà tout un programme. Il concluait : « L’abaissement des Etats-Unis de 1945 à 1975 découlait de forces irrésistibles ». Retenons « irrésistibles ». Revenant sur cette réflexion dans ses Mémoires (1983), Aron écrivait : « Ce que j’observais dès 1975, c’était la menace de désagrégation de la zone impériale américaine… » Pour nous qui relisons ces lignes aujourd’hui, dans un monde dominé par l’empire américain, cette anticipation ferait douter de la lucidité de leur auteur. Et pourtant, nul n’a jamais mis en doute la lucidité de Raymond Aron. Simplement, entre-temps, l’histoire avait bifurqué de façon imprévue.

Alors ? Eh bien, quand on tente d’imaginer l’avenir, il serait bon de se reporter à ce que nous montre l’expérience historique. Par hygiène intellectuelle, on devrait toujours pratiquer l’uchronie, c’est-à-dire l’histoire avec des « si ». Si Napoléon avait été vainqueur à Waterloo… Si Constantin avait été vaincu par Maxence sur le pont Milvius en 312… Si Martin Luther avait été occis par des brigands en se rendant à Rome en 1510, etc. Ajoutons encore, dans un autre registre : si Alexandre Fleming n’était pas parti en vacances en 1928, des moisissures inhabituelles ne se seraient pas produites dans ses cultures de staphylocoques au laboratoire de Saint-Mary’s Hospital de Londres, et il n’aurait découvert la pénicilline avec les gigantesques conséquences que nous connaissons… Conclusion : dès que l’on pratique l’uchronie, on découvre que les causes généralement invoquées pour les grands événements n’étaient pas nécessaires ou pas suffisantes.

Imaginant le roi Louis XV renonçant à l’acquisition de la Corse en 1767, Jean Dutourd a écrit la plus savoureuse des uchronies sous le titre Le Feld-Maréchal von Bonaparte (Flammarion, 1996). Dans une Corse restée génoise, donc dans l’orbite des Habsbourg, c’est au service de ces derniers qu’eut logiquement fait carrière un certain personnage prénommé Napoléon, doué pour l’action militaire et politique. D’autres exemples se précipitent à l’esprit. Louis XIV, par exemple, n’aurait certainement pas marqué l’histoire française et européenne comme il l’a fait si le hasard l’avait doté du tempérament de Louis XVI, son descendant.

L’historien du XXe siècle admettra sans peine que l’époque eût été toute différente si le caporal Hitler, n’avait pas survécu aux gaz de combats, dans sa tranchée au sud d’Ypres, au cours de la nuit du 13 au 14 octobre 1918. Celui qui étudie l’histoire des États-Unis, sait que l’évolution de cette grande puissance et celle du monde entier, aurait été toute différente si le général Robert Lee avait été vainqueur à Gettysburg, en juillet 1863, et si un compromis avait permis une certaine indépendance de la Confédération des États du Sud pour parvenir à la paix.

Autrement dit, l’uchronie est le complément utile d’une réflexion critique sur l’histoire, la seule qui vaille pour éveiller les esprits. Les grandes évolutions historiques, politiques, religieuses ou sociales n’ont jamais répondu à une nécessité. La « nécessité historique » est une invention a posteriori, venant de la lecture peu réfléchie de l’histoire connue. Inversement, sauf à rester dans des généralités imprécises, on observe que les penseurs les plus savants, à l’image de Marx ou de Fukuyama, se sont le plus souvent trompés quand ils s’aventuraient sur le terrain des anticipations.

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mardi, 23 octobre 2012

Communistes : assassins ! Dissolution du Parti communiste !

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« L’insurrection nationale hongroise fut la première révolution anti-totalitaire de l’après guerre. Cette révolution ne fut pas préparée mais spontanée. C’est en effet le discours d’un dirigeant hongrois qui a provoqué ce grand soulèvement. D’un seul coup, le peuple tout entier des grandes villes et de toutes les provinces se leva [le 23 octobre 1956]. Le gouvernement, pris de panique fit alors appel aux troupes et aux chars soviétiques. Ce fut le carnage » sans que le monde libre n’intervint d’aucune manière . Le Parti Communiste « français » approuvait sans réserve l’intervention soviétique ; la Hongrie ne connut que quatre jours de liberté. »

« C’est un soir d’octobre qu’une grande manifestation fut organisée sous l’Arc de triomphe. De nombreux mouvements et partis politiques (à l’exception du PC) s’étaient donnés rendez-vous pour manifester leur indignation contre le massacre du peuple hongrois et l’attitude du PC « F ». Nous étions 20 à 30 000 sur les Champs Élysées à crier « Moscou assassin ! », « Communistes assassins ! », « Libérez la Hongrie ! », « PC dissolution ! » quand tout à coup, après le dépôt de gerbes et la minute de silence, un mot d’ordre circula dans la foule : « Tous au carrefour Châteaudun ! » C’est donc au pas de course qu’une partie du cortège s’ébranla en direction du siège du PC.

Les forces de l’ordre ne purent rien contre notre nombre et notre détermination ce soir là. En tête des assaillants contre l’immeuble du PC se trouvaient « les troupes de choc » habituelles de l’activisme anti-communiste : les militants de Jeune Nation, des étudiants nationalistes, les combattants d’Indochine. Retranchés au premier étage de l’immeuble, les Cocos nous accueillirent avec des cocktails Molotov. Beaucoup de nos camarades durent se replier les vêtements en flammes. C’est alors qu’un petit groupe réussi à s’emparer des échelles accrochées au candélabre de l’angle gauche de l’immeuble, s’en servi comme béliers pour enfoncer la porte blindée du rez-de-chaussée et pénétrer dans l’immeuble. Malheureusement, l’accès aux étages étant bloqué, ils durent se replier d’autant que les cocktails Molotov lancés des étages supérieurs avaient aussi contribué à mettre le feu à l’immeuble (un incendie que les pompiers mirent plus d’une heure à maîtriser).

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C’est alors qu’un autre mot d’ordre circula parmi les assaillants : "Tous à l’imprimerie de l’Huma" qui se trouvait à quelques centaines de mètres, boulevard Poissonnière.

Là aussi nous étions attendus, mais faisant place aux cocktails Molotov, ce sont les pavés d’imprimerie en plomb qui se mirent à) pleuvoir sur nous. Un jeune étudiant courageux qui avait réussi à atteindre de manière audacieuse les locaux du Journal fut surpris par les Rouges et jeté du deuxième étage sur une verrière du rez-de-chaussée. Durant ce laps de temps, toutes les communes communistes de la banlieue avaient mobilisé leurs troupes et affrété des cars entiers de militants appelés à la rescousse pour nous faire face. Le grand affrontement eu lieu à l’angle du boulevard Poissonnière et de la rue Montmartre. Une bagarre violente et sanglante qui dura plusieurs heures, qui fit de nombreux blessés des deux côtés mais qui nous laissa finalement maîtres du terrain, les Cosaques ayant dû déguerpir. Ce soir là, Paris était vainqueur mais Budapest vaincue ! »

(Cité dans « Ma vie pour la Patrie », par vitéz Lajos Marton. Les Amis du Livre Européen, 2012 cliquez ici)

Source cliquez ici, via TP Poitiers cliquez là

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France 2012 : demander un référendum équivaut à être comparé à des terroristes

blog-magistrat-anti-france_konk.jpgLe ministère de l’Intérieur étudie une dissolution du mouvement d’extrême droite Génération identitaire après son coup d’éclat samedi à Poitiers, indique aujourd’hui Le Parisien/Aujourd’hui en France. « Une étude juridique est en cours. Il faut être très attentif à ces identitaires et lutter contre leurs agissements », a confié hier soir Manuel Valls au quotidien.

 

Hier, quatre militants de ce groupuscule ont été mis en examen, notamment pour provocation à la haine, et placés sous contrôle judiciaire. Ils avaient été arrêtés samedi après l’occupation du chantier de la Grande mosquée en construction à Poitiers. La police doit encore vérifier que les membres de ce mouvement ont bien tenu des propos incitant à la haine raciale. « La liberté d’association est aussi un droit à protéger. Il faut donc des éléments tangibles pour conduire à l’interdiction », a expliqué un conseiller politique au journal.

 

Toutefois, seul le président de la République a le pouvoir d’ordonner la dissolution d’un groupe propageant une idéologie de haine. Le chef de l’État a en effet le pouvoir, depuis la loi relative à la lutte contre le racisme, dite loi Pleven (1972), d’interdire toute association ou groupement prônant une idéologie de haine, de violence ou de discrimination envers un groupe ethnique, une nation ou une religion. Cette disposition législative est un amendement de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées, qui visaient à l’origine les ligues d’extrême droite.

 

Source Le Figaro cliquez ici via 3e Voie cliquez là

 

Deux nouveaux types d’associations ont été ajoutés à la loi en 1972 et 1986: les organisations propageant la haine raciale et les organisations terroristes. Ce dernier amendement a permis la dissolution d’Action directe (1982), du FLNC (1983), d’Iparretarrak (1987) et récemment de Forsane Alizza (2012).

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lundi, 22 octobre 2012

Le numéro 9 (octobre 2012) de Salut Public est sorti :

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Edito : Vive Cambronne, par Serge Ayoub

LE THEME DU MOIS : L’AUSTÉRITÉ Les zigzags de la rigueur, par Hugo Lesimple

Crever pour Bruxelles, par Jean-Yves Dufour

Ce qui nous attends avec le TSCG, par Michel Drac

Le silence, par Anthonin Lamoureux

ET AUSSI : Intelligence avec l’ami, par Serge Ayoub. Du mythe à la réalité : CasaPound, par Lionel Placet. La troisième voie biélorusse, par Georges Feltin-Tracol. Syrie : autopsie d’une tentative de meurtre, par Claude Bourrinet. Bernard Arnault, l’origine du mal par Daniel Besson. S’associer n’est pas jouer, par J-C Rivière. Rousseau l’irrécupérable, par David l’Épée. La plèbe contre Batman, par Hugo Lesimple. Quand le parti communiste était français, par Nicolas Tandler.

Plus de renseignements cliquez ici

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dimanche, 21 octobre 2012

La France est en guerre et personne ne veut le dire

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L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.

Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias ?

Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat ?

Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles ?

Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.

Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres ?

Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie !

Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

Avez-vous lu « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque ?

C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits ?

Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

Source cliquez ici

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vendredi, 19 octobre 2012

La démondialisation ou l’appauvrissement...

Bruno Mégret.jpgBruno Mégret

 

La crise, tout le monde a ce mot à la bouche. Les politiques et les médias ne parlent que de ça et pour les socialistes au pouvoir c’est la contrainte ou l’excuse qui détermine toutes leurs actions. Pourtant personne ne semble poser la vraie question, celle qui devrait nourrir les analyses et alimenter les propositions : de quelle crise s’agit-il ? Pourquoi une crise ? On nous parle d’une crise de l’euro, d’une crise de la dette, d’une crise économique, cependant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.

 

La crise de la dette : un symptôme

 

On nous parle d’une crise de l’euro. Or, il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce ou l’Espagne qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.

 

En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’États européens ne peuvent plus faire face. Mais cette situation n’est que le symptôme d’un mal plus profond, et rares sont ceux qui avancent des explications convaincantes sur les causes de cet endettement. On laisse entendre que le laxisme de nos dirigeants serait à l’origine de ces errements. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?

 

Endettement et mondialisation

 

En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.

 

Il faut donc le dire haut et fort : la crise actuelle est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?

 

C’est donc clair, la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.

 

La croisée des chemins

 

Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos euphoriques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.

 

Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faut alors contraint et forcé réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable de notre pays.

 

A l’évidence c’est à cette tâche que les socialistes au pouvoir semblent vouloir se consacrer.

 

Source Le Chêne n°70 cliquez ici

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Revue de presse : Goldman Sachs a plus que doublé ses revenus au 3e trimestre...

images-73.jpgGoldman Sachs Group a publié mardi un résultat net bénéficiaire au titre du troisième trimestre, contre une perte sur la même période l’an dernier, et des revenus plus que doublés sur un an grâce à des plus-values réalisées sur son portefeuille d’investissement.

Le groupe américain a réalisé sur le trimestre juillet-septembre un bénéfice de 1,51 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros), soit 2,85 dollars par action ordinaire, à comparer à une perte de 428 millions (84 cents/action) un an plus tôt.

Son produit net bancaire (PNB) a progressé de 133% sur un an à 8,35 milliards de dollars contre 3,59 milliards au troisième trimestre l’an dernier.

Les analystes financiers prévoyaient en moyenne un bénéfice par action de 2,12 dollars selon Thomson Reuters I/B/E/S.

La majeure partie de la croissance du PNB est à mettre au crédit de la division d’investissement et de prêt, qui regroupe les investissements en actions et en obligations détenus par la banque.

La valeur de ces investissements a augmenté après l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’un nouveau programme d’achats d’actifs sur les marchés financiers, mais les volumes de transactions et l’activité sont restés limités.

La division d’investissement et de prêt a contribué au PNB à hauteur de 1,8 milliard de dollars au troisième trimestre, alors qu’elle avait eu un impact négatif de près de 2,5 milliards l’an dernier sur la période correspondante.

Dans un communiqué, le directeur général du groupe, Lloyd Blankfein, a qualifié de « globalement solides » les résultats de la banque au troisième trimestre.

L’action Goldman Sachs gagnait 50 cents à 125,00 dollars dans les transactions en avant Bourse.

Le groupe a annoncé une hausse de son acompte trimestriel sur dividende, qui passe de 46 à 50 cents.

La valeur de la dette du groupe a augmenté au troisième trimestre, ce qui l’a obligé à passer dans ses comptes une charge de 370 millions de dollars.

Source Reuters, via 3e Voie cliquez ici

NDP Ile-de-France cliquez là

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mercredi, 17 octobre 2012

Blanchiment : l’élue verte vend aussi des sextoys

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Source 3e Voie cliquez ici

INFO MATCH. Florence Lamblin, mise en examen dans une vaste affaire de blanchiment, est actionnaire de la boutique en ligne sexecolo.com proposant des produits alliant « écologie et sexualité »

Jusqu’alors très discrète, Florence Lamblin, l’adjointe au maire écolo du 13ème arrondissement de Paris, vient d’accéder à la notoriété avec sa mise en examen, la semaine dernière, pour « blanchiment d’argent en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». La justice la soupçonne d’avoir bénéficié des services du vaste réseau de blanchiment d’argent de la drogue qui vient d’être démantelé entre le Maroc, la France et la Suisse. En plus de ses activités municipales, cette architecte de 49 ans est aussi une femme d’affaires. On la retrouve comme actionnaire dans plusieurs sociétés française dont l’une –Kobisha Sarl-, est immatriculée à son domicile, dans le 13ème arrondissement. Cette « start-up », dont elle détient 40% des parts, a une activité peu commune. Elle édite le site Internet www.sexecolo.com, une boutique en ligne qui,comme son nom l’indique, propose des produits mariant « écologie, protection de l’environnement, sensualité et sexualité ».

L’écologie « doit être festive et non culpabilisante », affiche le site. Dans la gamme de sexecolo : des sex toys « garantis sans phtalates, solides et durables », des lubrifiants bio « sains, et efficaces » ou encore des huiles et bougies de massages 100% naturelles. Le site donne même à la clientèle quelques idées pour « du sexe sain et du romantisme bio ». Il est ainsi conseillé de « prendre une douche ou un bain à deux pour économiser l’eau », de se sécher avec des « serviettes bio ou du commerce équitable » et de «déguster un dîner en amoureux à la lumière tamisée de bougies bio, toutes lumières éteintes ».

L’associé de Florence Lamblin, un ancien musicien, lui aussi de la mouvance écolo, possède par ailleurs la société éditrice du journal « Hard Rock Magazine ». Il y a comme actionnaire « Toy and Hobby Holdings » une exotique société des Iles Vierges Britanniques, dont la directrice n’est autre que la tante de Meyer Elmaleh, le financier de Genève suspecté d’avoir été la plaque tournante du réseau de blanchiment . Contacté, Me Jérôme Boursican, l’avocat de Florence Lamblin, n’a pas répondu à nos appels.

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mardi, 16 octobre 2012

Les conséquences de la Loi Taubira...

Bernard Lugan

L’on croyait avoir tout vu à propos de la repentance ! Or, au moment où, à Gorée, François Hollande se couvrait la tête de cendres (voir mon communiqué du 12 octobre), le cabinet du Premier ministre français reconnaissait qu’il avait été demandé à un « collectif » d’associations de « faire des propositions sur ce qui peut être fait en termes de réparations ». Rien de moins ! Français, à vos portefeuilles…

Peut-être pourrait-on suggérer à Monsieur le Premier ministre de mettre particulièrement à contribution les habitants de sa bonne ville de Nantes, elle qui fut une capitale de la Traite et dont les électeurs apportent régulièrement leurs suffrages au parti socialiste…
 
La question des réparations est régulièrement posée depuis que, sous un Président de « droite » et un Premier ministre de gauche, les députés votèrent à l’unanimité et en première lecture, la loi dite « Taubira », loi qui fut définitivement adoptée le 10 mai 2001.

Jacques Chirac décida ensuite que ce même 10 mai, serait désormais célébrée la « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions ». Cette décision plus qu’insolite rompait avec une sage pratique voulant, sauf exception, que des dates du passé soient toujours choisies pour célébrer les évènements historiques. Or, avec le 10 mai, ce fut une date du présent qui allait permettre de commémorer des évènements du passé.

Pourquoi ne pas avoir choisi le 27 avril, date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France (27 avril 1848) pour célébrer cette « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » ? L’air du temps y fut naturellement pour quelque chose…

Il est d’ailleurs proprement stupéfiant de devoir constater que, littéralement couchés devant le politiquement correct, tous les députés de « droite », je dis bien TOUS, votèrent cette loi qui ne dénonce pourtant qu’une seule Traite esclavagiste, celle qui fut pratiquée par les seuls Européens, loi qui passe sous silence le rôle des royaumes esclavagistes africains et la traite arabo-musulmane (1). L’ethno-masochisme de nos « élites » semble sans limites !

Quelques années plus tard, Christiane Taubira a osé déclarer qu’il ne fallait pas évoquer la traite négrière arabo-musulmane afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express du 4 mai 2006) !!!
 
L’énormité de la demande concernant les réparations est telle que le gouvernement va nécessairement devoir clarifier sa position. Il est même condamné à le faire devant l’impopularité et l’incongruité d’une telle démarche. Mais, harcelé par les groupes de pression qui constituent son noyau électoral, il va devoir donner des compensations « morales » aux « associations » concernées. Nous pouvons donc nous attendre à une nouvelle rafale de mesures de repentance.

Voilà comment l’histoire est violée et comment le totalitarisme liberticide se met en place. Lentement, insidieusement, mais sûrement.

Note
(1) L’Afrique Réelle du mois de novembre 2012 que les abonnés recevront au début du mois consacre un important dossier à ce que fut la réalité des traites esclavagistes.

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dimanche, 14 octobre 2012

Absurde repentance...

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Maxime Tandonnet

Troisième voie cliquez ici

Le président vient de se prononcer à Dakar pour une « réparation » du crime que fut l’esclavage. Ce mea culpa d’un chef de l’Etat français me semble particulièrement malvenu dans la mesure où l’esclavage se confond avec l’histoire de l’humanité et non pas l’histoire de France, comme le montre un expert de ce sujet:

« L’esclavage est une période de l’histoire universelle qui a affecté tous les continents, simultanément parfois, ou en succession. Sa « genèse » est la somme de tout ce qui est advenu pendant un temps indéterminé dans divers lieux. La traite africaine des esclaves vers le Maghreb, puis en Europe, qui est à l’origine de l’esclavage en Afrique noire, n’a fait que prendre la relève des traites qui duraient depuis des siècles en Asie, sur le continent européen et autour de la Méditerranée. Les Slaves ont fourni leur contingent de « slaves », les Esclavons, d’esclaves, nos ancêtres les Gaulois vendaient régulièrement leurs captifs d’Angleterre aux Romains, les Vikings en capturaient et en vendaient au long de leurs cabotages. Pirates musulmans et chrétiens se capturaient mutuellement… L’esclavage était amorcé depuis longtemps et il faudrait, pour l’expliquer en Afrique, en expliquer l’apparition sur le continent euro asiatique. Pourtant c’est paradoxalement en Afrique, le dernier des contingents ayant fourni la traite, que l’on cherche encore une explication originelle à l’esclavage. » Claude MEILLASSOUX Anthropologie de l’esclavage le ventre de fer et d’argent – PUF 1986.

Ce n’est donc pas la France, par la voix de son président, qui devrait se repentir, mais l’humanité toute entière. Quand le Premier ministre annonce qu’il cherche les « moyens de réparer l’esclavage », à quoi pense-t-il, à réparer l’histoire de l’humanité depuis les origines ? Je doute que le budget de l’Etat, avec son déficit de 5,2% du PIB, y suffise… D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ignorer les autres atrocités qui ont fait l’histoire de l’humanité, les guerres, les massacres, les famines, les meurtres, les génocides, etc… Bref, au fond, il faudrait se repentir d’être des hommes.

Ajoutons que ce repentir français à propos de l’esclavage est d’autant plus sidérant que la France a été le premier pays de l’histoire du monde à abolir l’esclavage, par décret de la Convention du 27 avril 1794, avant même le décret du 4 février 1848 de la Seconde République, rendant cette abolition définitive. Napoléon Ier, la Restauration puis la monarchie de Juillet ont à plusieurs reprises interdit et combattu la traite négrière. Un jour, en 2008, en visite au Gabon, j’ai fait la connaissance d’un haut fonctionnaire d’une soixantaine d’années. « Les Gabonais n’ont qu’un regret me dit-il de se voix grave et douce, celui de s’être séparés de la France en 1960. La France, nous l’aimons comme notre propre pays en souvenir des navires de guerre français, qui sillonnaient les côtes africaines, au XIXème siècle, pour frapper les trafiquants d’esclaves. »

Qu’il y a-t-il derrière l’idéologie de la repentance? La haine de soi bien sûr, la haine de la nation, la haine de la France. On efface les victoires, les moments de gloire, de grandeur et de réussite mais on s’invente, on se fabrique des crimes à soi, des crimes odieux dont on s’accable avec délectation pour mieux s’auto-détester. Comment ensuite, accepter d’appartenir à un pays aussi coupable ? Dès lors on encourage la dissolution, la fragmentation, les particularismes, le repli identitaire, au détriment de la communauté nationale. La repentance exacerbée est un moyen détourné, dissimulé, masqué bien entendu, de se débarrasser de la France en catimini. Elle ouvre la voie à la division et à la discorde civile, préparant ainsi de futurs malheurs.

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Revue de presse : Marre des Suédoises !

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Emmanuelle Duverger

Boulevard Voltaire cliquez là

Je suis quasiment certaine que vous n’en savez rien. Et peut-être est-ce mieux ainsi. Mais je me lance : en Suède, une bande d’hurluberlus veut imposer un nouveau pronom « neutre »« hen » en dialecte local – qui vise à remplacer les très sexistes « il » et « elle » !

Cette idée leur vient des années 60, de quelques « linguistes politiquement irréprochables », nous raconte une consœur du site Atlantico. Tombée en désuétude, elle a repris du poil de la bête « grâce » au dévouement, au combat, à la lutte acharnée de partisans de l’identité « transgenre », du type LGBT (« Lesbienne, gay, bisexuel, transgenre » pour ceux qui l’ignoreraient encore). Et qui œuvre pour la promotion de cette « langue sexuellement neutre » ? Je vous le donne en mille : les Verts, bien sûr ! J’en profite pour souffler l’idée à notre Noël Mamère national, toujours à la pointe de la modernité… premier mariage gay, majorité à 16 ans et que sais-je encore.

Il paraît que le « hen » est ultra tendance chez les féministes scandinaves. Des féministes qui rêvent, explique avec justesse l’auteur (ou l’auteure, je ne sais plus comme l’écrire) de cet article, « d’une société lissée, asexuée, aseptisée » où les « hommes ne doivent pas être trop virils et les femmes (…) pas trop féminines ». Bref, l’horreur !

Quand je pense que le modèle suédois fait rêver un bon paquet de nos intellos de gauche, je frémis (lesquels Suédois avaient déjà instauré le tutoiement systématique dans les années 70…). A Paris, nos « Chiennes de garde » ont déjà obtenu qu’on supprime « Mademoiselle » sur les documents administratifs (avec la bénédiction de Roselyne Bachelot, terrorisée à l’idée d’être excommuniée par ces grandes prêtresses de la modernité). Les mêmes et leurs copains du Marais entendent maintenant en finir avec « père » et « mère » pour les remplacer par de très poétiques et charnels « parent 1 » et « parent 2 » (Je vois d’ici les bagarres à la maison pour savoir qui sera le 1 et qui ne sera que le n°2…). Il ne manque plus qu’ils nous inventent une version française de ce terrorisme syntaxique…

Pauvres écolos, pauvres féministes, pauvre Suédois. Et dire que ces grandes blondes bien roulées faisaient rêver mes copains de fac !

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samedi, 13 octobre 2012

L'entente entre le FN et Plataforma cataluna ne semble pas pour demain...

chipre27091215.jpgSource Droites extrêmes

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C’est un accroc dans la stratégie de respectabilisation internationale de Marine Le Pen. Depuis son accession à la tête du Front national, Marine Le Pen n’a de cesse de le répéter : « Je veux tourner le dos à l’ensemble des mouvements qui ne sont pas sur les mêmes grandes lignes que nous ou qui n’ont pas le sérieux nécessaire pour réfléchir avec nous. Je veux travailler avec des partis crédibles et de tout premier plan ».

Partant de ce postulat, Marine Le Pen a tourné le dos à l’Alliance européenne des mouvements nationaux, créée au Parlement européen par Bruno Gollnsich (et qui regroupe aussi le Jobbik hongrois), pour adhérer à titre personnel, à l’Alliance européenne pour la liberté, où l’on retrouve notamment des leaders des partis d’extrême droite Vlams Belaang (Belgique) et FPÖ (Autriche), ainsi que les souverainistes britanniques de l’Ukip.

L’Alliance européenne pour la liberté s’est réunie à Chypre, le 29 septembre. Un événement « technique », selon Ludovic de Danne, le « Monsieur affaires européennes » de la présidente du FN, qui n’était pas inscrit à l’agenda officiel de Mme Le Pen. Ce fut aussi l’occasion pour elle de discuter avec un candidat à l’adhésion à cette alliance : Josep Anglada.

C’est le président du parti catalan d’extrême droite, Plataforma per Catalunya (PxC). Nous l’avions découverts en 2009, lors de la Convention identitaire à Orange. L’intervention de M. Anglada avait d’ailleurs créé des remous quand son interprète — au français approximatif — avait traduit ses propos comme suit : « Je veux lutter pour une Europe sans nègres et sans Maures. »

Depuis, M. Anglada s’est notamment rendu à Synthèse nationale, la réunion annuelle pilotée par la Nouvelle droite populaire de Roland Hélie et Robert Spieler. Et cette année encore, une délégation des jeunes de PxC se rendra à la Convention des identitaires qui se tiendra les 3 et 4 novembre. Une Convention qui accueillera, il faut le noter, des représentants du Vlams Belaang et du FPÖ.

M. Anglada n’est pas un inconnu pour Marine Le Pen. Déjà en mai 2011, après les élections régionales en Catalogne, Marine Le Pen a envoyé un mot de félicitations à Josep Anglada qui avait alors mené une campagne »xénophobe » extrêmement virulente. Mais le point d’achoppement entre le FN et PxC était l’indépendantisme supposé des Catalans. Sur ce point, le FN a été rassuré puisque M. Anglada ne réclame pas la sécession de la Catalogne.

De plus, même si les scores restent très modestes, PxC est en plein développement. M. Anglada va étendre son organisation à tout le territoire espagnol en lançant des « Plateforme pour la liberté ». « Nous avons des relations amicales avec le FN. Nous défendons les mêmes thèmes et les mêmes objectifs », affirme M. Anglada. En revanche, en ce qui concerne les identitaires français, M. Anglada précises que les liens sont « plus distants ».

La rencontre avec Marine Le Pen le 29 septembre, a été largement relayée par Plataforma per Catalunya (voir la photo ci-dessus) qui pensait même « quasiment faite » la venue de Marine Le Pen au meeting de Josep Anglada pour les prochaines élections catalanes fin novembre. Au Front national, on envisageait plutôt un mot de soutien. Mais c’était avant que les choses se compliquent avec PxC…

Car plusieurs la proximité affichée avec M. Anglada pose plusieurs problèmes au parti d’extrême droite.

« Pas le même logiciel »

Tout d’abord, le FN n’était pas au courant de l’implantation de Plataforma per Catalunya à Perpignan, fief de Louis Aliot. M. Anglada nous a déclaré qu’ils réfléchissaient « à la possibilité de se présenter aux municipales de 2014, pourquoi pas avec le FN ». Une option vivement rejetée par Louis Aliot qui affirme ne rien vouloir faire avec eux : « Nous n’avons rien à faire ni de près, ni de loin, avec ce genre de personnes. Il est hors de question que nous travaillions avec eux. On n’est pas formaté avec le même logiciel ».

Autre souci: les personnalités sulfureuses de PxC. M. Anglada a commencé sa carrière politique avec le franquiste Blas Piñar. « Ca, ce n’est pas grave », estime M. Aliot. Ce qui l’est plus à ses yeux en revanche, c’est quand il apprend que le responsable des affaires internationales de PxC -et donc l’un des interlocuteurs du FN-, est un ancien néonazi (SIC) de la CEDADE.

Enrique Ravello, c’est son nom, estime même que ce fut une « belle expérience » : « La CEDADE rompait avec les références classiques du nationalisme espagnol (jacobinisme, ultra catholicisme, hispanoamériocanisme) pour adopter un discours européen, différentialiste, ethnopluraliste et avec d’importantes références à l’indo-européisme comme originie commune et comme vision du monde ». Ce responsable de Terre et peuple Espagne, cite entre autres comme auteurs de référence Julius Evola, Guillaume Faye, Pierre Vial ou encore Alain de Benoist.

« C’est un vrai problème », estime pour sa part M. de Danne. « On se désolidarise totalement de ce genre de propos. On tombe des nues… Je crois que l’on va fermer la porte [à M. Anglada], c’est très bien que l’on sache tout ça », ajoute-t-il. Du coup, oublié le message de soutien prévu pour M. Anglada. Et M. de Danne d’ajouter : « PxC n’est pas encore membre de l’Alliance européenne. Chypre a été un lieu de contact et d’évaluation. Leur admission devait être discutée lors du prochain Bureau. Et il y aura quelques vétos à mon avis…. »

 

A propos de cette affaire, quelques précisions :

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     Josep Anglada, lors de la 3e journée de Synthèse nationale le 11 novembre 2009 (cliquez ici), et Robert Spieler au congrès de Plataforma cataluna le 27 mars 2011

NDLR Synthèse nationale : Plataforma cataluna (PxC) est sans doute l'un des mouvements les plus sérieux qui existe actuellement en Espagne. Il lutte efficacement contre l'islamisation du pays et, en élargissant son action à l'ensemble de la pénincule ibérique, il montre ainsi son dynamisme et relativise aussi les prétentions séparatistes qui lui sont parfois attribuées. La lutte contre l'invasion, première des préoccupations de PxC, ne pouvant se résumer qu'à une seule région. Elle concerne l'Espagne dans son ensemble et, au-delà, toute l'Europe.

C'est d'ailleurs pour cela que PxC  a toujours souhaité entretenir, en particulier par l'intermédiaire de notre ami Enrique Ravello, des contacts avec les autres formations nationalistes et identitaires à travers le continent. C'est dans cet esprit que, le 11 novembre 2009, lors de notre 3e journée de Synthèse nationale, nous recevions à Paris Josep Anglada (cliquez ici), et que, lors du congrès de PxC, en avril 2011, Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, avait été invité à prendre la parole (cliquez ici ou cliquez là).

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vendredi, 12 octobre 2012

Eléments n°145 est paru :

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Chez votre marchand de journaux, 5,50 €

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 10 octobre 2012

Mali : quatre réflexions « utiles » avant le déclenchement de l’offensive...

bernardlugan281p.jpgEditorial de Bernard Lugan

L'Afrique réeelle n°34 

Avant de déclencher l’intervention militaire programmée et nécessaire, quatre points méritent réflexion :

1) Au long des siècles, l’Islam s’est peu à peu imposé dans tout l’Ouest africain sahélien aux dépens des peuples animistes dont les constructions politiques furent détruites et les populations régulièrement mises en servitude. Au XIe siècle, les Almoravides disloquèrent ainsi le royaume soninké de Ghana. L’islamisation s’enracina ensuite à l’époque des empires du Mali et du Songhay. Puis, à partir des XVIIe-XVIIIe siècles, vint le temps des jihad qui se succédèrent de l’Atlantique au lac Tchad. A l’Ouest, les principaux furent celui des Toucouleur qui aboutit à la constitution de l’empire d’al Hadj Omar dans la partie occidentale du Sahel et celui des Peul de Shekku Ahmadu qui s’étendit dans la vallée moyenne du Niger. Plus à l’est, l’empire Peul-Haoussa de Sokoto fut fondé par le jihad d'Osman dan Fodio au début du XIXe siècle dans le nord du Nigeria, zone actuelle d’opération de Boko Haram. Qu’il s’agisse de Boko Haram, d’Aqmi, du Mujao ou encore d’Ansar Eddine, les actuels courants fondamentalistes sahéliens s’inscrivent tous clairement dans la tradition de ces jihad.

2) À la faveur des évènements survenus dans le nord, les islamistes ont pris le contrôle du sud du Mali où, et ne l’oublions pas, il y a moins de 150 ans, le royaume animiste bambara résistait encore à l’islamisation et où la conversion intégra nombre de pratiques antérieures. Aujourd’hui, ce qui faisait l’originalité des « islams noirs » est en passe d’être éradiqué car, face au vide politique, le Haut-conseil islamique, d’obédience rigoriste, s’est en effet imposé à Bamako comme étant le vrai pouvoir. Le HCI a ouvert des négociations directes avec Ansar Eddine duquel il n’est en réalité séparé que par de légères et subtiles divergences d’interprétation du Coran. Le HCI et Ansar Eddine étant tous deux en faveur du respect de l’intégrité des frontières du Mali, un terrain d’entente a donc été trouvé et cela d’autant plus que les négociateurs du HCI ne demandaient à leurs interlocuteurs nordistes que quelques concessions de détail concernant l’application de la charia.

3) Face à l’offensive militaire de la CEDEAO, les islamistes nordistes sont donc divisés puisque, comme je viens de le dire, les plus réalistes ont déjà quasiment accepté une forme de ralliement qui isolera encore davantage la fraction la plus intransigeante désormais réduite à des groupuscules rassemblant moins de 300 « véritables » combattants. Quant aux Touaregs du MNLA, comme ils ne sont plus en mesure d’imposer leur revendication indépendantiste, ils sont donc condamnés à négocier leur ralliement à Bamako en échange de concessions politiques. Ils vont donc jouer en quelque sorte le rôle de supplétifs nordistes de la future offensive que prépare la CEDEAO. Peut-être en profiteront-ils pour régler « discrètement » leurs comptes avec les islamistes quand, dispersés dans les immensités désertiques, ces derniers chercheront à se mettre à l’abri de frontières poreuses.

4) La reprise de Tombouctou et de Gao ne changera rien au fond du problème qui est que les populations nordistes ne veulent plus être soumises à celles du Sud. A défaut d’un redécoupage frontalier refusé par toutes les parties, à l’exception des Touareg, la reconnaissance de l’autonomie des trois Azawad est donc une nécessité. Pour mémoire, il s’agit de l’Azawad touareg, de l’Azawad maure et de l’Azawad du fleuve à la population composite. Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le nord du Mali ne tardera pas à refaire l’actualité…

Source cliquez ici 

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Et si nous, Européens de souche, nous nous faisions respecter ?

nique_la_france_copie_1_3.jpgLe 15 octobre 2012, Houria Boutelja, porte parole du Parti des indigènes de la République, comparaîtra devant la cour d’appel de Toulouse, sur appel formulé par le Parquet et l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française), à la suite d’une relaxe qu’elle avait obtenue du tribunal correctionnel de la même ville. En effet l’AGRIF l’avait poursuivie pour « injure raciale » pour avoir employé, lors d’une émission de télévision, le terme « souchiens » pour désigner les Français de « souche ».

A l’heure où l’on parle beaucoup de « racisme anti-français », cette instance tombe à pic. On peut imaginer que Jean-François Copé et ses contradicteurs attendent avec intérêt la décision qui sera rendue par la cour d’appel. D’ici là, Michel Geoffroy, avec son style badin et incisif, incite les Européens de « souche » à reprendre la main et à se faire respecter.

Polémia

Michel Geoffroy

Polémia cliquez ici

 

L’islam est une religion de paix et d’amour et les musulmans démontrent d’ailleurs chaque jour leur incontestable apport au progrès de la science, de la culture et des mœurs. Forts de cet heureux exemple, nous devons donc, nous Européens de souche, faire aussi respecter nos valeurs et notre identité dans l’espace public.

 

Lorsque des enseignants blasphèment la religion grecque, romaine, celte ou chrétienne, ou lorsqu’ils insultent la mémoire de nos ancêtres devant nos enfants, nous devons leur manifester fermement notre réprobation à la sortie de la classe. Nous devons aussi inciter nos enfants à contester en classe les affirmations de ces mauvais maîtres afin d’éclairer ces derniers sur leur attitude d’exclusion à notre égard. Nous devons faire en sorte que l’étude de textes ou d’auteurs qui donnent une image dégradante de notre identité, de notre culture et de notre histoire soit proscrite. Nous devons aussi agir auprès des éditeurs et producteurs pour que les ouvrages scolaires et, d’une façon générale, les œuvres destinées à la diffusion ne comportent pas de propos insultants ou des stéréotypes dévalorisants à l’encontre des Européens de souche.

 

Lorsque des hommes de culture, des médias ou des politiciens critiquent ou se moquent de nos valeurs, de notre religion, de notre clergé ou de notre histoire, nous devons leur manifester notre réprobation. Les films qui salissent notre religion ou la mémoire de nos pères, ainsi que ceux qui les produisent et les diffusent, doivent être boycottés. Nous devrons aussi veiller à ce que, dans les productions audiovisuelles, le rôle du méchant ne soit pas systématiquement tenu par des Européens de souche.

 

Nous devons exiger que les élus, les médias et les commerces saluent nos fêtes religieuses : par exemple, que la Ville de Paris organise une soirée musicale pour fêter la fin du carême. Nous souhaitons aussi que Noël soit dignement célébré comme une grande fête européenne et que des sapins décorent les lieux recevant du public et les écoles.

 

Nous souhaitons que les collectivités publiques financent nos associations culturelles et favorisent, par exemple par la cession gratuite de terrains à bâtir, la construction de nouvelles églises, de nouveaux monastères et presbytères. Nous souhaitons aussi qu’elles encouragent la formation de nos prêtres.

 

Nous souhaitons que nos lieux de culte et nos sépultures soient protégés de toute dégradation et fassent l’objet d’une protection adéquate. Nous ne souhaitons pas que ceux qui ne partagent pas notre foi puissent accéder à nos églises ou nos temples, a fortiori si leur tenue n’est pas décente ni conforme à nos usages.

 

Lorsque nos compatriotes français de souche sont victimes de violences ou d’accidents graves, nous souhaitons que les pouvoirs publics leur manifestent leur sollicitude et leur soutien : et que, par exemple, le président de la République se déplace pour les réconforter personnellement ainsi que leurs familles.

 

Nous voulons aussi que, lorsqu’un de nos compatriotes commet un délit, ce qui est bien sûr extrêmement rare, les pouvoirs publics veillent à ne faire aucun amalgame avec le reste des Européens de souche, qui sont foncièrement tolérants, ouverts aux autres, travailleurs, respectueux des lois et pacifiques. Nous devons aussi manifester notre soutien à ceux d’entre nous qui sont interpellés par les forces de l’ordre, afin de les aider psychologiquement et de prévenir toute injustice.

 

Nous voulons également que les forces de l’ordre ne contrôlent pas systématiquement les Français de souche, comme elles le font trop souvent. Nous souhaitons que les services de sécurité, publics ou privés, soient composés d’Européens de souche lorsqu’ils sont appelés à intervenir dans une zone où nous résidons ou que nous fréquentons. Nous souhaitons que ces interventions soient cependant les plus rares possibles.

 

Nous voulons que notre langue, qui est la manifestation de notre identité et dans laquelle les plus grands chefs-d’œuvre universels de notre culture ont été rédigés, soit enseignée et respectée : nous voulons qu’elle soit correctement enseignée dans nos écoles et que son mauvais usage, en particulier dans les médias, soit sanctionné. Nous souhaitons de même que l’enseignement des humanités soit rétabli.

 

Nous devons exiger que les principes de notre religion soient respectés dans la vie courante : nous voulons que les boucheries certifient que la viande qui nous est vendue n’a pas fait l’objet d’un abattage rituel et que les animaux n’ont pas souffert inutilement ; que les cantines servent régulièrement du porc ou du cheval et permettent de manger du poisson le vendredi ; ou que l’on serve aussi des repas avec du porc à bord des avions et des trains grandes lignes. Nous devons aussi bénéficier d’aménagements d’horaires en période de carême, ainsi que du report, durant cette période, des séances des tribunaux et des événements sportifs.

 

De même nous ne voulons pas d’une représentation dégradée de la personne humaine alors que Dieu a fait l’homme à son image, ni qu’une présentation impudique de la féminité nous soit imposée dans l’espace public au nom du prétendu art contemporain ou de la publicité.

 

Nous souhaitons pouvoir être accompagnés de nos femmes et de nos filles lorsque nous nous rendons dans un lieu public, un établissement sportif ou dans une piscine.

 

Nous revendiquons aussi le droit de porter en tout lieu notre tenue traditionnelle : que les hommes puissent porter veste et cravate et que les femmes puissent mettre des robes, des jupes ou des manteaux de fourrure, sans se faire insulter ou agresser.

 

Nous souhaitons aussi, afin de prévenir toute discrimination à notre encontre et de favoriser une heureuse diversité, que des quotas d’emplois soient réservés aux Européens de souche dans toutes les professions, en particulier dans les services à la personne. De même pour l’accès au logement social, aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux bourses d’enseignement. Les grandes entreprises doivent financer aussi des fondations destinées à favoriser notre promotion sociale et notre formation.

 

Une législation adaptée doit censurer les propos et les comportements portant atteinte à notre image, à notre histoire, à nos valeurs, à notre religion et à notre identité. L’europhobie et la francophobie doivent être proscrites comme toute incitation à la haine et à la discrimination. Les campagnes de repentance portant uniquement sur des actes reprochés aux seuls Européens doivent aussi cesser pour cette raison. Au contraire, les hauts faits et les accomplissements de notre culture doivent être célébrés, comme est célébré l’apport des allogènes à l’identité européenne.

 

Si nous pratiquons de la sorte, et si bien sûr nous avons beaucoup d’enfants, non seulement nous assurerons la promotion de nos valeurs et de l’identité européenne dans la société, mais nous sommes sûrs de bénéficier également de la bienveillante attention des autorités !

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vendredi, 05 octobre 2012

Le CRIF se lasse de "l'antisémitisme obsessionnel" de Jean-Marie Le Pen

une.gifAnne Kling

La France licratisée cliquez ici

 

Et nous, on se lasse de cette formidable houtspah qui consiste à prendre les goyim pour de parfaits abrutis ayant complètement oublié certains faits qui remontent à 1986. Explication de texte après la lecture du communiqué ci-après émanant du CRIF :

 

 « Dans une interview accordée à Minute à l'occasion du 40e anniversaire de son parti, le président d'honneur du Front national a évoqué, à nouveau, un "pacte" imposé par une organisation juive, cette fois-ci le B’nai Brith, qui « interdirait à la droite française tout accord avec le parti d'extrême droite ». Mensonger et absurde, pour les représentants de la communauté juive.

 

Pour Richard Prasquier, président du CRIF, ces déclarations sont le fait de "la sénilité ou d'un antisémitisme obsessionnel, probablement les deux. Cette vision conspirationniste du monde, c'est une caractéristique des antisémites, malheureusement c'est bien le cas de Monsieur Le Pen". Il demande même à Marine Le Pen de lui retirer le titre de président d'honneur du Front National. "Elle devrait lui demander de se mettre au garage, et de ne plus faire de déclarations aussi provocantes." Le B'nai B'rith, l'une des plus anciennes organisations représentant la communauté juive, a réagi via son président en France, Serge Dahan : "Tout ceci relève du mensonge et de l'absurdité. En aucun cas, le B'nai B'rith n'a la capacité ni la volonté d'imposer quoi que ce soit.". »

 

Source : cliquez là

 

Et maintenant, l’explication de texte : Le Pen n’est nullement sénile, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas ça. Rappelons au CRIF qui a la mémoire courte pour certaines choses, mais très longue pour d’autres, les faits suivants :

 

En 1986, grâce au tripatouillage de scrutin de Mitterrand, 35 députés FN entrent à l’Assemblée nationale. La LICRA, le CRIF et Cie ne couinent pas car c’est pour le bon motif : emmerder la droite classique au maximum et continuer à assurer la gauche contre les bourrasques électorales. Chirac, qui espère se faire élire président en 1988, et s’imagine donc avoir un besoin vital du vote qui n’existe pas, ne risque pas de sortir des rails. Bien trop dangereux. Il promettra donc tout ce qu’ « on » voudra lui faire promettre.

 

Et ce qu’il a promis en l’occurrence nous est complaisamment révélé par le journal Le Monde, en date du 26 mars 1986 : sous le titre Inquiétude dans la communauté juive, on peut lire :

 

« Enfin, les associations B’nai B’rith « lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés » et « rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B’nai B’rith, devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national ».

 

C’est pourtant clair, non ? Alors, que le CRIF et le B’nai B’rith ne viennent pas la ramener aujourd’hui. Et qu’ils aient au moins l’honnêteté d’assumer ce qu’ils firent promettre en 1986 aux représentants de la « nouvelle majorité ».

 

Devant ce diktat, que firent Chirac et la cohorte des « responsables » politiques terrorisés à l’idée de la fatwa qui les frapperait, via les médias, en cas d’insubordination? Ils s’aplatirent et rampèrent, comme d’habitude.

 

Pour « la communauté », l’essentiel était sauf : la droite restait divisée et la gauche triomphait. La gauche et les idées de gauche car avec Chirac, on restait dans le même trip.

 

On voit le résultat, aujourd’hui. Et s’ils dérouillent, qu’ils ne viennent pas se plaindre, en prime.

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jeudi, 04 octobre 2012

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 03 octobre 2012

Revue de presse : Je suis sortie avec un électeur FN

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Thomas Dubois

Boulevard Voltaire cliquez ici

Adèle est une institutrice de 28 ans. Insatisfaite en amour, elle a sympathisé avec Benoît sur un site de rencontre. Grand brun ténébreux à l’allure farouche, amateur de littérature classique, Adèle pensait avoir trouvé en Benoît un compagnon idéal. Elle se ne doutait pas que sous ses airs enjôleurs se cachait un électeur de Marine Le Pen. Elle nous raconte son cauchemar :

« J’ai eu mes premiers soupçons lorsqu’il s’est endormi devant un film de Claude Lelouch » se souvient Adèle, encore troublée par ces quelques mois passés aux côtés de l’extrémiste. Au départ charmée par les manières sophistiquées du raciste, la jeune prof ne se doute de rien, le manipulateur ayant poussé le vice jusqu’à avoir des cheveux et à porter des vêtements normaux. Diplômé de la prestigieuse université de Nanterre, Benoît était issue d’une famille unie, du moins c’est ce qu’espère encore Adèle :

"J’étais persuadée que Benoît venait d’une famille normale et n’avait pas été battu par ses parents, mais maintenant j’en viens à penser qu’il a peut-être été violé par un prêtre".

Des propos d’une violence inouïe

C’est après une visite au musée des arts premiers consacrée aux masques rituels de la civilisation dogon que le destin d’Adèle bascule. En sortant du musée, le couple est apostrophé par une jeune personne issue de la diversité qui leur demande une cigarette dans le langage pittoresque et savoureux popularisé par le talentueux Jamel. Non-fumeur, le couple se retrouve dans l’incapacité d’aider la jeune victime des lobbies du tabac. C’est alors que l’individu (sûrement éprouvé par une journée où il dut subir plusieurs contrôles policiers) en vient à utiliser de vive voix des métaphores freudiennes pour décrire la relation qui unissait Benoît et sa génitrice. C’est en rentrant en métro que Benoît eut cette terrible phrase « C’est vraiment tous les mêmes… »

La descente aux enfers

C’est alors que Benoît sombre de plus en plus dans la haine de l’autre, d’autant plus incompréhensible qu’il n’avait pas passé son enfance dans le Nord-Pas-de-Calais. Pris en flagrant délit en train d’écouter Éric Zemmour sur RTL, Benoît a du mal à trouver une explication convaincante « il a essayé de me faire croire qu’il cherchait France Inter » explique Adèle. « Par la suite, j’ai appris en lisant la presse que ces personnes avaient souvent des tendances mythomanes et j’ai pu assembler les pièces du puzzle. » De plus en plus angoissée par ces affinités cryptototalitaires, Adèle se décide à en parler à une amie qui la convainc de fouiller dans l’historique de l’ordinateur personnel de Benoît et dans ses mails.

Un catalogue des horreurs

Et c’est tout un pan occulte de la vie de Benoît qui défile sous les yeux ébahis d’Adèle : « Il était à la limite du néo-nazisme » raconte-t-elle en sanglotant. Il avait par exemple taxé la talentueuse chanteuse ZAZ de « pouilleuse qui ferait mieux de trouver un vrai travail » dans les commentaires en ligne du site internet d’un hebdomadaire sarkozyste. Sans oublier des liens enregistrés vers des textes du site terroriste Fdesouche.com critiquant l’association SOS Racisme. Et puis, parmi les mails conservés par Benoît, elle tombe sur l’inimaginable : il avoue à un ami qu’il envisagerait de voter Marine Le Pen puisque que nous ne serions « plus chez nous » (sic).

Après avoir changé de numéro et déménagé, Adèle envisage depuis peu de rencontrer un nouveau partenaire, mais c’est une longue convalescence qui l’attend avant de pouvoir faire confiance aux hommes une nouvelle fois.

"Pour me reconstruire plus rapidement, j’ai décidé de me consacrer à la prévention du lepénisme dans l’éducation. Pour éviter que d’autres femmes se fassent avoir par ce genre de maniaques, je rencontre les collégiens et je leur raconte tout simplement mon histoire".

Des conseils à nos lectrices pour débusquer un lepéniste ?

Beaucoup ne portent plus leur traditionnel blouson d’aviateur et certains ont même laissé tombé les Rangers ; un crâne rasé peut être un bon indice mais n’est pas obligatoire. En tout cas, il est nécessaire de se méfier si l’on tombe sur quelqu’un qui fait preuve d’exaspération en écoutant les meilleures chansons de Cali et qui n’a jamais regardé aucun film avec Kad Merad. Il faut aussi faire extrêmement attention si la personne gagne moins de 2 000 euros par mois.

Est-il possible de les guérir ?

Les chercheurs sont partagés sur le sujet, quelques guérisons ont déjà été observées à la suite de visionnages massifs de sketchs d’Omar et Fred mais il est préférable d’agir par la prévention. La mairie de Paris vient d’ailleurs de financer un atelier gangsta rap pour les écoles maternelles et des projections du film « Nuit & Brouillard » pour les élèves de primaire. SOS Racisme vient aussi de sortir sa dernière campagne « Yo man ! Marine elle est vraiment pas swag » à destination des adolescents « chébrans ».

Nous avons donc bon espoir pour les nouvelles générations.

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lundi, 01 octobre 2012

Le nouveau numéro de la revue Terre et peuple est sorti...

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vendredi, 28 septembre 2012

Revue de presse : Energies vertes, le côté obscur de l’éolien

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Louis Marin

Economie matin cliquez ici

Dans l’Orne, 10 éoliennes sur 11 récemment construites appartiennent… à des élus locaux. Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, reste muette.

Les promoteurs éoliens se présentent très souvent non comme des businessmen, mais comme des ONG salvatrices de l’humanité victime du réchauffement climatique.

Ces industriels oublient bien souvent de préciser que compte tenu de l’intermittence du vent, l’énergie éolienne doit être compensée par une électricité thermique au charbon, au gaz ou au pétrole génératrice d’émissions énormes de gaz à effet de serre et que la biodiversité est totalement perturbée par les tonnes de béton utilisées, les effets stroboscopiques des pâles et les infrasons.

Mais le plus grave c’est que derrière cette figure sympathique d’écologie se cache une face obscure que la récente conférence environnementale a largement occultée. En effet, la filière éolienne se trouve actuellement confrontée dans le plus grand silence à une tempête juridique pénale qui pourrait tous simplement balayer définitivement l’éolien terrestre en France.

En effet, les associations de défense de l’environnement désormais habituées à décortiquer les dossiers de montages des promoteurs ont découvert qu’une grande partie des éoliennes terrestres installées en France était située sur les terres des maires, des conseillers municipaux ou des membres de leur famille.

Le plus grave c’est qu’une majeure partie de ces élus ont participé sciemment à l’élaboration des projets et aux délibérations d’installation des aérogénérateurs. Or ce délit de prise illégale d’intérêt est passible de 5 ans de prison et 750.000 euros d’amende (article 432-12 du code pénal). Actuellement de très nombreuses plaintes sont déposées auprès des procureurs de la République qui ouvrent des enquêtes préliminaires dans la France entière dont la Basse Normandie région particulièrement révélatrice de cette organisation.

Le Service Centrale de Prévention de la Corruption et la Direction des affaires criminelles du Ministère de la Justice sont désormais saisis de l’affaire qui est prise très au sérieux. Car outre des faits de prises illégales d’intérêt les enquêteurs pourraient découvrir des faits de corruption et de trafic d’influence comme c’est actuellement le cas pour un parc éolien en Haute Loire où la maire et deux conseillers municipaux sont mis en examen pour ces chefs d’accusation.

A cet égard Noel Pons consultant spécialiste de la corruption a publié une note pour le centre de criminologie de l’Université de Paris II sur le développement croissant de la criminalité verte. Un collectif d’association Bas Normand a récemment saisi le Président de la République de cette question ainsi que de l’opacité des circuits financiers qui a répondu dans un courrier qu’il demandait à la Ministre de l’Ecologie de faire diligence sur toutes ces questions.

Mais jusqu’à présent cette dernière est restée particulièrement muette et le Préfet de Région de Basse Normandie conforté par ses services a tout récemment attribué un permis de construire dans l’Orne où 10 éoliennes sur 11 appartiennent à des élus ou leur famille alors qu’une enquête préliminaire avait été ouverte préalablement sur le sujet.

Alors qu’en Italie la justice vient de saisir un parc éolien appartenant à la mafia calabraise, le pouvoir exécutif français devrait se méfier de soutenir une filière qui à terme devrait faire l’objet d’un énorme scandale judiciaire et financier. Sauf à ce qu’une loi d’amnistie générale blanchisse tous les élus concernés mais François Hollande a promis pendant sa campagne une République propre et irréprochable. A suivre donc…

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jeudi, 27 septembre 2012

Mensonges médiatiques, mensonges historiques : L'Algérie vue par Le Monde en 2012

pont_de_sidi_naa770mane_3.jpgPierre Milloz

Polémia cliquez ici

Le conformisme, l’inculture et l’absence de tout regard critique ne cessent de progresser dans les médias. A partir du moment où une affirmation est politiquement ou historiquement correcte les journalistes se croient tout permis : à-peu-près et invraisemblances s’accumulent. Les faits n’interviennent plus, seule compte l’idéologie. Voici un décryptage d’un article du Monde. Le très rigoureux Pierre Milloz y compare ce qu’il a connu de l’Algérie et ce qu’en dit Le Monde.
Polémia.

Traitant d'une récente exposition sur l'Algérie, Le Monde évoque dans son numéro du 20 septembre dernier, sous la signature de Catherine Simon, « les tombereaux de morts “indigènes” que 130 années de colonisation ont laissés derrière elles ».

Des tombereaux… J'ai couru au dictionnaire Larousse : « Caisse montée sur deux roues, servant au transport des matériaux et se déchargeant par basculement ». Mme Catherine Simon ne dit pas où se faisait le basculement, mais son lecteur est invité à le deviner : la mer, sans doute, ou pis encore les charniers, bien sûr.

Et moi qui ai passé les trente premières années de ma vie en Algérie, et qui n'étais pas au courant ! Et mes grands-parents ne m'en ont jamais parlé ! Bien que leur ancienneté remontât aux années 1880, ils ne devaient pas être au courant non plus. Et pas davantage mes parents. Il est vrai qu'ils n'ont guère quitté Alger et que les services secrets massacraient sans doute plus facilement ailleurs que dans les grandes villes.

Pourtant l'expérience de mes beaux-parents plaide en sens contraire : ils ont vécu la plus grande partie de leur vie dans des petites villes « de l'intérieur », comme on disait, et il semble que durant toutes ces années ils n'aient pas davantage remarqué les hécatombes méthodiques d' « indigènes ». Les tombereaux étaient assurément nombreux et chargés et pourtant malgré les carnages la population augmentait rapidement de 3.750.000 en 1886 à 9.730.000 en 1954.

Si l'on interrogeait Mme Simon elle expliquerait sans doute que les tueries et les tombereaux qui en évacuaient les résultats constituaient un phénomène propre au bled. Mais là j'ai un exemple qui ferait hésiter. Mon oncle et ma tante ont été instituteurs de 1920 à 1946 dans le bled. Ils étaient affectés non dans une ville mais dans un douar de Kabylie : celui de Sidi Naaman, dans la vallée de l'Oued Chélif. Jusque dans les années trente (de ce que l'on m'a maintes fois raconté, je crois me souvenir que le pont fut construit en 1934), l'école et le douar étaient l'hiver coupés de la route d'Alger à Tizi-Ouzou par les crues de l'Oued Chélif. J'y ai passé plusieurs mois lorsque, après le débarquement américain du 8 novembre 1942 et les bombardements allemands qui ont suivi, mes parents ont jugé préférable de mettre leurs enfants à l'abri à Sidi Naaman. J'ai ainsi fait avec plaisir la connaissance des enfants du lieu scolarisés et des notables du douar avec qui mon oncle et ma tante avaient noué des relations amicales et conviviales.

Lorsque survinrent les événements de Sétif en 1945, on sut qu'après ce début de guerre civile, les auteurs de la sédition se repliaient vers l'ouest en Kabylie et pouvaient menacer l'école. Alors les hommes du douar de Sidi Naaman se sont constitués en groupes armés pour, jour et nuit, défendre celle-ci et les instituteurs.

Je n'ai jamais de ce côté non plus, entendu parler de tombereaux.

Il me vient à l'esprit que je me suis donné beaucoup de mal pour contester non pas une pensée mûrie sur une réalité complexe mais un réflexe conditionné. Celui-ci en vaut-il la peine ? Peut-être en ce qu'il est représentatif de certains médias, mais sûrement pas en lui-même car il exprime la plus attristante des imbécillités : l'imbécillité mécanique du robot.

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mercredi, 26 septembre 2012

Le Qatar est-il en train d'acheter la France et sa diplomatie à grands coups d'investissements ?

Le Qatar accumule les investissements en France. Foot, immobilier, banlieues... Avec son poids financier, le pays semble se donner les moyens de mettre sous pression la diplomatie française, qui n'ose pas froisser son "généreux ami"...

Atlantico : Petite monarchie pétrolière et gazière du golfe Persique, le Qatar a choisi d'investir massivement en France et en Europe, dans le sport (avec le rachat du PSG), dans l'immobilier, les banlieues (lire notre article : Arnaud Montebourg renonce à son hold-up sur les 50 millions d'euros promis par le Qatar aux banlieues et double la mise)... Où va-t-il s’arrêter ?

Karim Sader : La succession des crises financière de 2008 et économique de 2009-2010 ayant plongé les économies occidentales dans la récession aura été une aubaine pour le Qatar. A contre-courant de la grande tendance internationale, le riche émirat gazier affichait une croissance économique insolente, dopée avant tout par sa production de GNL (gaz naturel liquéfié) dont Doha est devenu le premier producteur mondial l’an dernier.
 
Bénéficiant d’une conjoncture interne extrêmement favorable, avec l’absence de toute contestation politique et sociale, qui, au contraire de l’Arabie ne contraint pas le régime à acheter la paix sociale à grand renfort de pétrodollars, la dynastie des Al-Thani avait dès lors les mains libres pour investir son surplus de richesses à l’étranger. En ces temps de crise, les investissements qataris, très bien accueillis par des économies occidentales en crise, ont permis à l’Emirat de réaliser d’importantes plus-values en profitant de la période de récession pour racheter des capitaux à des prix très attractifs.   

Si on y regarde de plus près, ces investissements n'ont aucun effet durables. Ne sont-ils pas avant tout un moyen d'asseoir la diplomatie qatarie ?

Effectivement, j’aurais tendance à penser que les investissements tous azimuts du Qatar à l’étranger s’apparentent davantage à des achats compulsifs qu’à une réelle stratégie de long terme, qui pourrait par exemple servir à assurer la diversification économique du pays, qui demeure largement dépendant du secteur des hydrocarbures.

En réalité, derrière cette politique de placements massifs se cache une véritable angoisse existentielle ! J’entends par là que le Qatar cherche par-dessus tout à compenser sa vulnérabilité géopolitique et militaire, ainsi que sa faiblesse démographique. Pour cela, le minuscule émirat, coincé entre les deux mastodontes régionaux que sont l’Arabie et l’Iran, a besoin d’exister à l’étranger en semant ses investissements dans des domaines divers et variés.

N’oublions pas que si le Qatar est assis sur les troisièmes réserves mondiales de gaz, sa position géographique le met à l'avant-poste d’une confrontation entre l’Iran cherchant à se doter du feu nucléaire et des Etats-Unis dont les plus importantes bases militaires – hors frontières américaines – se trouvent justement en territoire qatari.

Par conséquent, en étant l’otage des tensions régionales et dépourvues d’un « hard power » le Qatar a fini par développer une sorte de « complexe » qui le pousse à cultiver son rayonnement à l’international, par le biais de son soft power dont la finance, le sport et Al-Jazeera sont les principaux piliers.  

Peut-on dire que l’implication du Qatar dans le financement des banlieues s’inscrit dans cette même dynamique ?

L’implication du Qatar dans le financement des projets de jeunes entrepreneurs des banlieues suscitent de vives passions, car il ne s’agit pas d’un investissement anodin. Je dirais tout d’abord qu’il est symptomatique du phénomène de mondialisation, à travers lequel un Etat géographiquement éloigné parvient à tisser des liens avec une communauté en contournant le sacro-saint modèle de l’Etat-Nation qui est clairement en faillite dans nos démocraties occidentales. C’est du moins ce que laissait présager la première mouture du projet, qui a vu une association d’élus issus de la diversité venir frapper directement à la porte du Qatar. Ce dernier a certainement sauté sur l’occasion pour accroître sa visibilité internationale – ce qui constitue une véritable obsession pour les dirigeants de ce minuscule émirat qui cherche en permanence à soigner son image de marque.

J’ajoute par ailleurs que cet investissement suscite d’autant plus de controverses qu'il intervient clairement dans l'une des fonctions régaliennes de l’Etat, à savoir la politique d’intégration socio-économique des banlieues. Il semble toutefois que les responsables français tentent à présent d’y ajouter une participation de l’Etat ainsi que d’étendre la stratégie de financement à « d’autres départements défavorisés », sans doute pour contrecarrer les accusations de communautariste lié à un projet dont les détracteurs considèrent qu’il vise des zones majoritairement peuplées de citoyens issus de l’immigration arabo-musulmane.

Source Atlantico, lire la suite cliquez ici

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lundi, 13 août 2012

Mouloud Aounit ne nuira plus...

aoun.jpgIl a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la race blanche, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».

Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.

Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il vient de passer l’arme à gauche et les médias vont sortir les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain. Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic). (Source cliquez ici)

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mercredi, 08 août 2012

Terre et peuple (n°52) est sorti...

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Pour le commander : cliquez ici

Pour info : la XVIIe Table ronde de Terre et peuple

aura lieu le dimanche 7 octobre...

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vendredi, 01 juin 2012

Le nouveau numéro de Terre et peuple (n°51) est sorti :

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