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samedi, 04 mai 2013

HYPERCLASSE : le fils Fabius se fait encore griller...

thumb_small_thomas_fabius_pics_390.jpgSerait-il moins doué que son père ? « Déjà condamné en 2011 pour une affaire d’ »abus de confiance » dans laquelle il avait opté pour une procédure de « plaider-coupable », Thomas Fabius est de nouveau dans le collimateur de la justice.

Cette fois, le parquet de Paris s’intéresse aux conditions d’achat d’un somptueux pied-à-terre acquis l’an passé pour sept millions d’euros. En juin 2012, le fils de Laurent Fabius, tout juste âgé de 31 ans, s’offre l’ancien appartement du réalisateur Claude Zidi. Un 280 mètres carrés situé au 199 bis d’une des artères les plus huppées de la capitale. Thomas Fabius a expliqué au Point avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d’une mystérieuse garantie. D’autres sources impliquées dans la vente évoquent des gains de jeu…

Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? À notre connaissance, Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. »

 

Source Le Point, via PdF cliquez ici

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jeudi, 02 mai 2013

VENDREDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL...

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mardi, 30 avril 2013

L'union nationale ? Oui. Mais contre les politiciens !

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Nicolas Gauthier

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S’il est connu pour fort mal gouverner, force est d’observer que le système se défend avec une habileté des plus rouées. D’où ce sondage sorti du chapeau, dimanche dernier, nous assurant, à en croire Le Journal du dimanche, que 78 % des Français appelleraient de leurs vœux « un gouvernement d’union nationale », dont le Premier ministre idéal serait le pittoresque François Bayrou. Le bidule rassemblerait donc droite et gauche – mais évidemment pas le Front national ; bref, une gauche et une droite dont les meilleurs techniciens feraient don de leur personne à la France en ces temps de crise.

La publication d’un tel sondage est peut-être à mettre en regard avec celui publié le même jour par Ouest France, selon lequel 70 % des mêmes Français redouteraient « une explosion sociale ». Un peu comme si cette classe politique décrédibilisée et en passe de se voir honnie tentait une ultime opération de sauvetage. Cette martingale, son homologue italien vient de la mettre en œuvre avec son nouveau gouvernement de coalition emmené par le nouveau Président du Conseil, Enrico Letta, qui succède à Mario Prodi, ancien employé de la banque Goldman Sachs.

Comme un Raffarin, un Fillon, un Ayrault ou naguère un DSK, Letta est un homme interchangeable, un homme sans visage : ancien de la Démocratie chrétienne devenu chef de file du Parti démocrate, il oscille entre centre-gauche et centre-droit sans jamais se départir de son cap : l’Europe supranationale.

Ainsi, ses premières déclarations sont-elles parfaitement univoques, assurant que son gouvernement est « européen et européiste » et que ses premières visites officielles seront pour « Bruxelles, Berlin et Paris ». Paris, c’était d’ailleurs sûrement une clause de style… Car le plus important demeure bien ceci : « La réponse aux problèmes de l’UE réside en une plus grande intégration menant vers une Europe fédérale » ; en un mot comme en cent, il s’agit là de rassurer les marchés financiers. Et de ne surtout pas fâcher l’Allemagne. Allemagne dont la chancelière, Angela Merkel, demeure populaire, à en croire un autre sondage, cité par Le Figaro, « parce qu’en temps de crise elle a surtout défendu les intérêts du peuple allemand »… Fort bien, mais voilà qui devrait déciller les yeux des naïfs persuadés que les véritables décideurs de l’Europe défendent les intérêts de « tous » les peuples européens.

En attendant, une large partie de l’UMPS s’inquiète que l’on puisse froisser la puissante Allemagne. Bizarre, en d’autres temps, on attendait au moins que la guerre ait été perdue avant de collaborer…

En France, que cette « union nationale » soit ou non instaurée, peu importe, le gouvernement de François Hollande continuant de mener la même politique, celle d’Enrico Letta aujourd’hui, celle de Nicolas Sarkozy hier. Le tout, évidemment avec l’actuelle complicité à peine tacite de la droite. D’ailleurs pourquoi exiger avec tambours et flonflons une « union nationale » existant déjà, sauf qu’elle n’a de « nationale » que le nom ?

En Italie, le peuple a tranché. À sa façon. Alors qu’à Rome, Enrico Letta prêtait serment devant le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil, un Calabrais, maçon au chômage depuis trop longtemps, quitté par sa femme et n’ayant plus le droit de voir son enfant, a ouvert le feu et, visant probablement Enrico Latta, n’a heureusement blessé que deux gendarmes et une passante.

Les services de polices ont aussitôt évoqué un « acte isolé », et c’est manifestement le cas. Mais cet « acte isolé » peut aussi être considéré comme signe avant-coureur : après tout, le printemps arabe n’a-t-il pas démarré en Tunisie par un autre « acte isolé » autant que désespéré ? Et Marianne de nous apprendre que, chaque année, 1.200 patrons de PMI et de PME se suicident en même temps qu’ils déposent le bilan. Un jour viendra où ce ne sera pas sur leur tempe qu’il dirigeront le pistolet…

Le principe des révolutions, c’est qu’on sait rarement quand elles viennent et d’où elles surviennent. Mais quand elles arrivent, il est souvent trop tard pour jouer les étonnés.

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mercredi, 24 avril 2013

Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte...

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Jean-Yves Le Gallou

Polémia cliquez ici

Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !

Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous

Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

Via Terre et peuple Poitiers cliquez là

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Ce n’est qu’un début, continuons le combat...

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Robert Ménard

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Jour de deuil. Ce mardi 23 avril est un jour de tristesse et de colère. Le vote sans surprise des députés, la fureur et les menaces de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée, quand des opposants au texte essaient de déployer, dans la tribune du public, une banderole réclamant un référendum, les applaudissements réservés à Christiane Taubira, nouvelle égérie d’une gauche manifestement soulagée de s’en être sortie, tout est là pour nous accabler.

Du coup, le soir, aux Invalides, comme beaucoup, je suis partagé entre l’envie d’aller hurler avec ceux qui viennent narguer les CRS barrant la rue de l’Université et la tentation de rejoindre les « Veilleurs », silencieux, recueillis, comme coupés de l’agitation qui les entoure. Chanter La Marseillaise à tue-tête ou fredonner L’Espérance ? Rêver d’un mois de mai tout en revanche ou hausser les épaules, sûr de ses convictions ?

Bref, qu’est-ce qu’on fait ? On continue, sous quelque forme que ce soit, mais on continue. Pour effacer le sourire de Valérie Trierweiler, présente au rassemblement des pro mariage gay. Pour en finir avec la morgue d’un Pierre Bergé, fort de son fric, de ses relations, de ses réseaux. Pour clouer le bec à ces journalistes qui s’étonnent, comme sur le site du Monde, que les manifestants les traitent de « collabos » et de « pourris » quand ils ont usé leurs plumes, des mois durant, à dénigrer et à mentir.

Mais avec qui et comment ? Sûrement pas avec cette droite qui, à quelques rares exceptions, n’a vu dans la « Manif pour tous » que l’occasion d’une revanche. Non, c’est de nous et de nous seuls que dépend cet avenir que nous préparons à nos enfants. Nous avons des rendez-vous. À commencer par le 5 mai. Rien n’est perdu. Ne les croyons pas qui nous annoncent – tant ils en rêvent – lassitude et démobilisation.

La rue est à nous. La rue est pour nous. Nous ? Pas seulement les opposants au mariage gay mais les ouvriers trompés, les retraités abandonnés, les chômeurs désespérés, les petits commerçants à bout de souffle, les agriculteurs étranglés, les mères effrayées par la violence, les jeunes privés de lendemains. Plus de trois Français sur quatre ne se font plus d’illusions sur un Président comme égaré à l’Élysée. Il nous reste à les convaincre de nous rejoindre.

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lundi, 22 avril 2013

LIQUIDER MAI 68, C'EST MAINTENANT !

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Adrien Abauzit

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L’été dernier, votre serviteur discutait avec des militants engagés dans la lutte contre le mariage gay de la probabilité de voir le peuple de France sortir de sa léthargie. L’élection de Flanby Ier nous rendait sceptiques.

Mais force est de constater que, depuis la manifestation du 24 mars, la contestation du mariage gay a changé de nature. Elle n’est plus simplement la contestation d’une loi absolument grotesque. Elle est le centre de cristallisation et de fédération de l’opinion catholique française qui, depuis plusieurs décennies, était atomisée et avalait les couleuvres du libéralisme-libertaire.

Le mariage gay est la couleuvre qui a fait déborder le vase.

Alors, à quoi assistons-nous ? À un début de contestation de l’ordre moraliste dont la gôgôche est le défenseur depuis mai 68 et que la droite officielle, complexée d’être elle-même, n’ose critiquer que du bout des lèvres quand elle ne l’accepte pas honteusement.

C’est tout le paradigme libéral-libertaire qui est actuellement menacé. Opposition au mariage gay, sentiment anti-union européenne, hostilité du peuple à la venue de nouveaux Roms, tout cela participe du même mouvement de contestation de l’idéologie dominante.

On le voit, le pouvoir commence à paniquer. La répression policière de plus en plus violente, non contre les racailles, mais contre les manifestants, l’annulation des visites en province de divers ministres qui craignent de se faire « lyncher » ou encore le surcroît de propagande pro mariage gay sur les divers plateaux de télévision sont des preuves irréfutables que le gouvernement prend la mesure de sa perte de contrôle sur les événements.

N’en déplaise aux électeurs du Front de gauche, la révolution en France ne peut être que de droite. Et pour cause : les chiens de garde de l’idéologie dominante libérale-libertaire sont de gauche (Canal +, PS, Ruquier, intelligentsia, Commission européenne, etc.). La prochaine révolution sera donc faite par la France de droite. Nous disons bien de droite. L’UMP n’a rien à voir là-dedans puisque sa tête est de gauche malgré une base de plus en plus proche du Front national.

Il est certain que les épaules de Frigide Barjot ne sont pas assez larges pour mener à terme ce contre-mai 68. On la voit déjà s’excuser devant les caméras lorsqu’on évoque certains groupes « nationalistes » (entendre des patriotes qui en ont ras le bol du rabaissement de la France) qui pourraient défiler à ses côtés. Frigide Barjot les réduit, à l’instar de notre classe médiatique, politique et intellectuelle, au rang d’Untermensh, qui n’ont pas droit de cité et à qui on dénie les droits fondamentaux dont tout Français est censé pourtant jouir.

Il est temps que la droite authentique, la droite de droite et non la droite de gauche (UDI, UMP) se décomplexe définitivement et qu’elle balaye la gôgôche libérale-libertaire dont l’UMPS est le cœur.

La banquise craquèle. Ne relâchons pas la pression. Liquider mai 68, c’est maintenant ou jamais.

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dimanche, 21 avril 2013

Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !

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Robert Ménard

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On nous ment. Ils nous mentent. Qui ? Les politiciens, les journalistes, les juges. Les syndicats, les partis, les associations de ceci et de cela. Pas tous ? Presque tous ! Sur l’insécurité, sur l’immigration, sur l’islam, sur l’école, sur l’Europe, sur l’état de la France. Ils nous racontent des craques. Ils nous cachent la vérité. Pour s’assurer de leurs privilèges. Pour défendre leur pré carré. Pour sauver leur peau. Ils se foutent de nous. Ils ne pensent qu’à eux.

Et le pire, c’est que nous le savons ! D’ailleurs, combien d’entre nous ne vont même plus voter. Et quand nous le faisons, c’est pour virer le sortant, même si nous avons bien compris que le suivant ne fera pas mieux. On les a essayés presque tous et nous savons ce qu’ils valent. Rien. Ils s’engagent tout en sachant que c’est du vent, du bluff. Ils nous la jouent à l’esbroufe. Ils ont toujours des excuses : le marché, la crise, les puissants, Bruxelles… Ah ça oui, pour parler, des champions ! Surtout quand, à tour de rôle, ils sont dans l’opposition.

Alors pourquoi les supportons-nous ? Pourquoi ne pas les virer ? Un nettoyage par le vide. Place nette. Tout de suite. Sans attendre. La situation est trop grave. Désespérée pour certains. Impossible pour le plus grand nombre.

On vous l’accorde : il n’y aurait pas que le président, les ministres, les députés, les sénateurs et tous les petits barons de France et de Navarre dont il faudrait se débarrasser. Mais aussi ces journalistes qui leur servent la soupe, qui dînent aux mêmes tables, qui viennent des mêmes écoles, qui finissent dans les mêmes lits. Et ces magistrats qui trouvent toujours des excuses aux voyous, à la racaille ! Dehors, comme les autres. Tiens, et si on les élisait, nos juges ? Ils seraient bien obligés de nous écouter !

On veut essayer autre chose. D’autres têtes. D’autres façons de penser. D’autres façons de poser les problèmes. On ne veut plus qu’on nous prenne pour des imbéciles. On veut qu’on appelle un chat un chat. On veut qu’on pense d’abord à la France et aux Français. Qu’on se soucie de nous, qu’on s’inquiète de nous. Qu’on nous écoute. Qu’on arrête de nous étiqueter « réacs », « fachos », « racistes » dès que nous osons dire ce que nous voyons, ce que nous vivons.

La situation est mûre. Il faut courir, camarade, leur vieux monde est derrière nous. Et le nôtre, peut-être, à portée de main. Rendez-vous ce dimanche place Denfert-Rochereau !

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samedi, 20 avril 2013

Frigide, arrête de balancer tes copains !

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Gabrielle Cluzel

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Frigide Barjot, via le journal Le Monde, demande à Manuel Valls des « mesures de précaution » avant les prochaines manifestations : elle lui demande que « tous les groupuscules identitaires et nationaux soient préventivement mis hors d’état de nuire à son mouvement », elle exige que les « skinheads homophobes soient mis en taule».

Ben alors, Dame Frigide, ce n’est pas le moment de flancher. Ce n’est pas en leur lançant en pâture d’autres que toi, que les hordes qui te harcèlent cesseront de te poursuivre. Fortifiés, au contraire, ils ne pourront que mieux se retourner contre toi.

Je te comprends, tu es fatiguée, affolée, aux abois, on t’insulte, on te raille, on te menace, on menace tes enfants et des Torquemadas en jupons se mettent à huit contre toi sur les plateaux de télévision. Plus d’une, dont moi, aurait déjà cent fois jeté l’éponge.

Mais il ne faut pas que tu piétines d’un coup ta formidable intuition de la « Manif pour tous ». Oui pour tous, les porteurs de chapelet, de kippa, de tchador et ceux qui n’ont rien de tout cela, les blancs et les noirs, les pauvres et les riches, les gros et les maigres, les beaux et les moches, les pieds bots et les manchots, alors pourquoi pas, après tous, les « identitaires » qui ne sortent ni banderoles ni pancartes ? Tu parles de groupuscules infiltrés, mais les seuls infiltrés dans cette manif, les seuls qui n’aient rien à y faire et qui se moquent de cette cause comme de leur première matraque, ne sont-ils pas les flics en civil qui viennent chercher l’embrouille ?

Si Manuel Valls voulait du bien à la Manif pour tous, depuis le temps, cela se saurait, non ? Valls t’a reçue. Sans doute parce qu’il a perçu à mille signes — tes larmes, tes écarts de langages, ta façon de balancer tes copains — ton épuisement (bien légitime). Et il s’imagine, à tort ou à raison, que de fer de lance tu t’es muée en maillon faible. Et qu’il tient peut-être là le ferment de division. Et parce qu’il se sait né la même année que toi, parce que vous avez connu la même jeunesse, celle de l’âge d’or des skinheads (et des punks) bien avant la chute du mur de Berlin, il agite ces épouvantails désuets en t’y sachant sensible, comme ces anciens combattants de 90 ans qui dormaient avec leur fusil sous l’oreiller en attendant le retour des boches.

La Manif pour tous est peuplée de jeunes, c’est sa force mais aussi sa faiblesse. On est plus vif, on a le sang plus chaud à 20 ans qu’à 40. Et canaliser tout cela n’est sans doute pas sans embûches. Mais si certains brûlent d’en découdre et n’ont pas compris que la seule, l’unique façon de résister à cette mécanique en route est la résistance passive et non violente, que tout autre comportement — même apparemment légitime eu égard aux provocations — ne serait qu’une faute grave, lourde de conséquences, c’est qu’il faut le leur expliquer, encore et encore, inlassablement. Mais à quoi sert de jeter l’anathème, pratiquer l’amalgame et faire du zèle en étant plus vallsiste que Valls et en réclamant une interpellation préventive au motif de délit d’opinion, digne des pires heures de l’Union soviétique ?

Cette jeunesse que ta joie et ton enthousiasme ont soulevée, unifiée, et emmenée jusque-là, il ne s’agit pas que tu l’abandonnes. Et maintenant que tu lui as montré la voie, c’est elle qui te montre l’exemple. Et pas seulement par son calme et son courage. Une radio bien connue demandait avec aigreur à une certaine Marguerite — à moins que ce fût une Jeanne, enfin un de ces beaux prénoms éternels qui vous donne du courage aux petites-filles — si cela ne la dérangeait pas de manifester aux côtés de militants d’extrême droite. Et la petite Jeanne, à moins que ce soit Marguerite, de répondre de sa douce voix de jeune fille sage qu’elle voulait bien marcher à côté de quiconque s’opposant à cette loi. « Nous n’avons pas d’ennemis parmi les défenseurs du mariage naturel », disait récemment Guillaume de Thieulloy.

Et au hasard des rencontres fleurant le gaz lacrymogène, il arrive que la tranquille sérénité de la génération JMJ, qui confine parfois à la sainteté quand on voit la façon dont on la traite, apaise les ardeurs de plus d’un militant qui se croyait « remonté ». Il faut dire que les Marguerite et les Jeanne qui la composent sont bien mignonnes.

Tu redoutes un « dérapage » Frigide ? Mais je te dis, moi, que bien que n’ayant pas le moindre tatouage (mon Dieu, ma pauvre maman…) ni le crâne rasé, comme vous pouvez le voir sur la photo, bien que titulaire d’un sac Vanessa Bruno à paillettes, d’une carte famille nombreuse, et d’une collection, non pas d’insignes militaires mais de moules flexipan, je ne suis pas (encore) une sainte. Et je ne sais si je saurais avoir le même self-control si d’aventure on me tirait par les bras, les cheveux et les oreilles, si l’on me poussait à grands coups de matraques dans le métro et que l’on m’y gazait copieusement. Oui, je l’avoue avec honte, je ne sais si je pourrais me retenir de donner ici et là quelques coups de parapluie (cadeau Cyrillus hiver 2012). S’il te prend l’idée de demander à Valls d’emprisonner préventivement toutes les mères de famille potentiellement factieuses, pourrais-tu attendre que je finisse de border mon petit dernier ?

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Hollande, homophobe ?

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Eric Miné

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On peut être rompu à la mauvaise foi journalistique, il est des moments où la duplicité du bobardier de service ferait sortir de ses gonds la meilleure des natures. Sur France 5, lors de son émission du 13 avril dernier, Paul Amar étala sentencieusement devant Béatrice Bourges les visages tuméfiés du couple d’homosexuels parisiens tabassés dans le XIXe arrondissement. Une rouerie de plus, pour cette caste médiatique qui distille la bonne parole comme en d’autres temps l’Église la sainte absolution ; il est clair que la recrudescence des violences homophobes ne peut être due qu’aux Manif pour tous et autres Printemps français.

Béatrice Bourges rappela pourtant la « violence absolument considérable » qui sévit aujourd’hui dans le pays. Qui oserait dire, en effet, qu’un couple, homo ou hétéro d’ailleurs, peut à toute heure baguenauder impunément la main dans la main, dans tous les quartiers et au vu de toutes les populations ? Le « changement de civilisation », si cher à dame Taubira, ça commence par l’insécurité pour tous.

Mais, comme pour chaque grosse ficelle qui se respecte, il faut bien que le journaleux fasse sa pelote d’un fond de vérité ; la progression de l’homophobie en France est à ce titre incontestable.

Seulement, à qui la faute ? Quand un pouvoir se défausse sur une minorité-alibi comme faire-valoir d’une politique destructrice des fondements vitaux de la société et qu’il use des tensions qui s’ensuivent pour masquer sa propre impuissance face aux vrais problèmes, n’est-on pas dans un jeu de dupes ? En propageant la fable de l’aspiration des gays au mariage par le truchement d’associations lilliputiennes à sa botte, il instrumentalise les homosexuels en les plaçant sciemment en situation d’accusés, sans souci des conséquences, et il fait ensuite mine de s’étonner d’une réaction condamnable qu’il a ainsi sollicitée. Alors, du manipulé ou du manipulateur, du peuple ou du pouvoir, lequel est homophobe ?

Ce pouvoir malveillant assène enfin sans vergogne que le grand chambardement qu’il entend imposer contre vents et marées serait pour l’égalité des droits.

Bobard, encore !

Ou alors, le droit de faire les pitres devant monsieur le maire, de parader enturbannés en décapotable blanche comme les regrettés Coluche et Le Luron. Mais en leur temps, c’était de la parodie. Demain, tout couple homosexuel qui n’a pas d’emblée vocation à la débauche carnavalesque devra se plier, bon gré mal gré, à cette pantalonnade s’il souhaite se prémunir des atteintes de la vie : il n’aura pas le choix.

Et que dire quand le couple ainsi dûment enregistré à l’état civil abordera une frontière un peu exotique où le policier de l’immigration demandera, goguenard, lequel des deux fait l’homme ou la femme ?

Un PACS amélioré n’eût-il pas été plus discrètement approprié si l’on avait sincèrement voulu permettre à tout un chacun de désigner la personne de son choix pour bénéficier des protections réservées jusque-là au conjoint légal ?

En optant a contrario pour la voie aussi burlesque que conflictuelle du Mariage pour tous, le pouvoir peut être sûr que, par peur du ridicule ou des représailles, les intéressés ne se presseront pas au portillon.

Serait-ce que les libéralités induites d’une vraie extension des droits, fiscaux notamment, rebutent nos impécunieux dirigeants ? C’est bien beau de promettre la lune, mais livrer ainsi les homosexuels à la vindicte des naïfs pour une filouterie de plus, n’est-ce pas de l’homophobie, ça ?

Monsieur Hollande, vous qui, par votre fonction, personnifiez l’incurie de ce pouvoir combinard, méfiez-vous qu’on ne vous accuse un jour d’être un homophobe. Mais peut-être plaiderez-vous alors que vous étiez responsable mais pas coupable…

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vendredi, 19 avril 2013

MARIAGE HOMO : DES VIOLENCES, QUELLES VIOLENCES ?

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a accusé mardi sur RTL certains "groupuscules" opposés au mariage homosexuel de vouloir "déstabiliser la République" avec des "actions violentes". Ce week-end, lors du Conseil national du PS, Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir avaient déjà dénoncé les manifestants comme étant "des groupes fanatisés, des groupes fascisants".

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17 heures de garde à vue pour ces jeunes "campeurs" qui font si peurs à la République, que le ministre de l’Intérieur n’hésite pas à les désigner comme des "fanatisés", "fascisants"…

Pour démontrer ses dires, le ministre de l’Intérieur a cité en guise d’"actions violentes" : la présence bruyante d’opposants au mariage homo lors des déplacements des ministres, ou le réveil en fanfare de certains députés favorable à la loi et horresco referens, le salut nazi (dont personne, à l’exception du ministre, n’a vu la moindre image, ni au 20H ni sur les réseaux sociaux pourtant bien pourvus…) qui aurait accueilli Caroline Fourest à son retour mouvementé de Nantes.

Un journaliste aussi expérimenté que Jean-Michel Aphatie aurait pu au moins lui poser la question du bilan de ces manifestations. Combien de policiers blessés, combien de voitures brulées, combien de vitrines brisées, combien de milliers d’euros de dégâts ? Mais non, le journaliste a préféré rester "apathique". Manuel Valls ou plutôt Manuel Gaze comme l’on surnommé les manifestants après le 24 mars [1] a fait état également de 201 interpellations pour l’ensemble de la période dont pour la seule soirée de dimanche, 70 paisibles campeurs raflés sans ménagement par les gendarmes et 19 piétons suspectés de vouloir gâcher la sortie dominicale du ministre et de sa femme. Un bilan plutôt maigre pour toutes ces semaines de manifestations pendant lesquelles de "dangereux groupuscules" s’emploieraient à "déstabiliser la République".

Notes

[1] Déjà après le 24 mars, le ministre de l’Intérieur avait expliqué pour justifier l’usage de gaz lacrymogène, par les forces de l’ordre, par la "volonté de certains groupes d’en découdre", mettant ainsi en cause "des militants d’extrême droite qui ont lancé des boulons sur les forces de l’ordre". Aucune image ne viendra, bien sûr, prouver les dires du ministre, mais comme personne ne viendra le contredire.

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"ILS" SONT ASSIGNES A RESIDENCES PAR LE PEUPLE FRANCAIS

C'est Europe1 qui le dit, le chahut des ministres porte ses fruits : le gouvernement se terre !

"Dans ce climat, rares sont les ministres qui osent encore sortir. Sous couvert d’anonymat, une ministre raconte qu’elle ne communique plus à l’avance ses déplacements. Par ailleurs, aucun déplacement n’est prévu à l’agenda cette semaine pour les membres du gouvernement très exposés que sont Christiane Taubira, ministre de la Justice, ou Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.

Il faut dire qu’en la matière, l’exemple vient d’en haut. Depuis dix jours, François Hollande n’a pas mis le nez dehors. La dernière sortie du chef de l’Etat remonte au 6 avril, et c’était sur ses terres en Corrèze. A son agenda, pas un déplacement en région n’est programmé dans les 15 prochains jours. Officiellement, il s’agit d’une "pause assumée", affirme pudiquement un conseiller, interrogé par Europe 1. Mais un autre est beaucoup plus clair : "il faut laisser retomber la pression", glisse-t-il.

Conséquence, les ministres sont de moins au moins audibles, même quand il s’agit d’évoquer les sujets économiques et sociaux qui préoccupent les Français."

Source Civitas cliquez ici

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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jeudi, 18 avril 2013

73 % des Français n’aiment pas l’islam. On les comprend…

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Gabrielle Cluzel

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Harris Interactive a réalisé « une enquête auprès d’un chantillon représentatif de Français afin d’interroger leur regard sur la religion musulmane ». Tandis que les Français indiquent majoritairement avoir une bonne image d’autres religions (catholicisme, protestantisme, judaïsme, ou encore bouddhisme), ils portent de façon générale un regard largement critique sur la religion musulmane : moins de trois Français sur dix (26 %) déclarent avoir une bonne image globale de l’islam, pour 73 % indiquant en avoir une mauvaise image.

Vous savez quoi ? Les Français, parfois, donneraient envie à plus d’un journaliste et plus d’un homme politique de rendre leur tablier. Désespérants. Tant d’efforts pour arriver à ce résultat. Le bouddhisme, encore, tout le monde s’en fout un peu. La dernière fois que l’on en a entendu parler en France, c’était lorsque Davina (la gym tonic avec Véronique, vous la remettez ?) est devenue nonne. C’est vous dire comme ça passionne les foules. Le judaïsme, pourvu qu’il ne se mêle pas de donner son avis sur le mariage gay, on ne va pas lui chercher des poux dans la tête. Mais pour le reste, il y a de quoi être dégoûté.

Depuis le temps qu’on s’échine à démontrer que le seul problème de l’islam, c’est l’intégrisme, et que l’intégrisme, il y en a dans toutes les religions. Que d’ailleurs, tous les intégrismes se valent et que, par certains aspects, l’intégrisme catholique est même pire que l’intégrisme musulman parce qu’il n’a pas l’excuse de la pauvreté, de l’illettrisme et de l’envie de revanche après l’oppression coloniale… Ben non, les Français n’adhèrent pas. Comme s’ils avaient confusément compris que tout coincés, mal fagotés, psychorigides, faces de carêmes, blafards et tristounets que « les intégristes catholiques », comme on les appelle, ont l’air lorsqu’ils passent à la télé (membre de Civitas, si lors d’une manifestation vous êtes sélectionné parmi des centaines d’autres pour donner votre sentiment devant une caméra en prévision du 20 heures, peut-être est-il temps pour vous de changer de coupe de cheveux, de faire une cure de vitamines et de prendre des vacances au soleil), ils n’enquiquinent globalement pas grand monde. Les Français veulent bien être crédules, mais ils attendent encore qu’on leur montre un attentat-suicide, une fatwa, un crime d’honneur, un assassinat sauvage à la sortie d’une école perpétré au nom du catholicisme intégriste.

Depuis le temps qu’on s’échine à leur démontrer que, côté droits des femmes, le catholicisme ne vaut pas plus cher que l’islam — Najat Belkacem n’ayant pas hésité à affirmer qu’il y avait « aussi » des mariages forcés chez les catholiques — ben non, les Français s’entêtent à ne pas y croire. Sans doute la femme occidentale, l’entend-on assez, passe-t-elle plus de temps dans la cuisine que son conjoint, sans doute fait-elle même plus souvent le ménage, mais on ne peut pas faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes, et le gant Mapa pour une burka. Vous savez ce qu’est la culture : ce qui reste lorsque l’on a tout oublié. Il faut croire que cette culture chrétienne qui demeure — sans qu’ils le sachent, à leur corps défendant parfois — au fond du cœur des Français, leur souffle cette conviction que le christianisme, au contraire, en instituant le mariage monogame et indissoluble, en donnant égale dignité spirituelle à l’homme et à la femme, a permis à cette dernière de relever la tête.

Alors non, pour les Français, toutes les religions ne se valent pas. Selon le sondage — tout en reconnaissant qu’ils la connaissent mal —, ils jugeraient même, pour une majorité d’entre eux, que la religion musulmane serait incompatible avec la société et la loi françaises. Un sondage, bien sûr, reste un sondage. Sujet à caution, donc. Mais révélateur d’un vrai malaise, un malaise profond que la politique de l’autruche et la mauvaise foi risquent de ne pas réussir à résoudre.

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mardi, 16 avril 2013

Fourest, Valls : un effort et ils ne mettront plus le nez dehors !

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Gabrielle Cluzel

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« Mariage pour tous : la guérilla des anti », titrait lundi Libération.fr. Et de faire le catalogue de toutes les actions menées dans le week-end, de l’accueil de Fourest samedi après-midi à celui de Valls dimanche soir, en passant par le pique-nique et le camping pour tous à Paris. Un article assez symptomatique du tournant que semblent avoir pris les grands médias : même si la plupart d’entre eux cherchent toujours à en minimiser les effectifs, ils ne peuvent plus ignorer les multiples et inlassables mobilisations. France Info elle-même n’a-t-elle pas qualifié, ce même jour, la loi dite du mariage pour tous de « pour le moins controversée » ?

Ils peuvent d’autant moins les ignorer que sont à chaque fois déployés des dispositifs policiers démesurés qui sont, à eux seuls, une reconnaissance implicite de ce que l’on cherche à cacher : le nombre et la détermination des opposants, la trouille diffuse du gouvernement de ne pas avoir le dessus dans cette affaire.

Trente cars de CRS pour permettre à Manuel Valls de quitter tranquillement son petit concert de la salle Pleyel, ce n’était pas un peu beaucoup ? S’ils angoissent terriblement et se sentent obligés de convoquer deux compagnies de gendarmes mobiles chaque fois qu’ils mettent un doigt de pied dehors, peut-être serait-il raisonnable, dans un esprit d’économie du denier public, de penser à se faire un plateau-télé le soir plutôt que de prendre des engagements mondains ?

Sont-ils croquignolets quand même, tous ces militants vaguement anars d’hier (Manuel Valls a fait ses premières armes à l’UNEF-ID, il faut voir là-bas comme on y adore l’armée et les flics), à aller se cacher dans les jupons des forces de l’ordre : « Là, monsieur l’agent, cette vilaine dame, avec ses enfants, qui agite son drapeau rose, elle ne fait rien que m’embêter ».

Interdit d’interdire, faites l’amour pas la guerre, flower power et les petites pâquerettes dans les cheveux, ce n’est plus trop à l’ordre du jour, on va attendre des temps meilleurs pour redire aux CRS qu’ils sont des SS. 67 jeunes du « camping pour tous » venus monter leur petite tente Decathlon derrière l’Assemblée nationale — sans faire de bruit et en prenant soin de laisser passer la circulation — ont été mis en garde à vue durant plus de de douze heures (rappelons que le DAL a organisé, quant à lui, une centaine de campements à Paris avant d’être poursuivi pour la première fois en 2008).

Non mais les gars, vous vous êtes vus ? Vous ne vous sentez pas un peu grotesques avec vos paniers à salade pleins de mères de famille et de chefs scouts qui chantent à pleins poumons (« C’est à bâbord qu’on gueule, qu’on gueule… c’est à tribord qu’on gueule le plus fort ! », se répondait-on gaiement de fourgon à fourgon dimanche après-midi boulevard Saint-Michel), vos dépôts dans lesquels règne une ambiance de kermesse paroissiale — ce sont les poivrots et les dealers qui doivent être vachement surpris —, vos P.-V. cérémonieux dignes d’un sketch de Fernand Raynaud, pour port de corsage fuchsia, vos gazages de poussettes et vos mobilisations pharaoniques de forces de l’ordre pour vous défendre contre des petits drapeaux, pendant que les délinquants de tous poils continuent de courir les rues ?

Et si ceux qui vous donnent de l’urticaire n’obtempèrent pas, c’est quoi l’étape suivante ? Vous les collez en taule ? Pour avoir commis un port de pull rose en réunion ? Vous avez conscience quand même qu’ils sont très, très nombreux ? Et bien que polis, extrêmement tenaces ? Et que parmi les forces de l’ordre, plus d’un, comme le rapportent de multiples témoignages concordants, commencent à en avoir leur claque de faire le sale boulot ? Il serait dommage que votre irrationnelle fuite en avant, pour un projet de loi « pour le moins controversé » comme dirait France Info, génère bêtement une révolution de fuchsia. Sous les pavés, y a le mariage. Note, François, que la vie à Baden-Baden ne doit pas être si désagréable.

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lundi, 15 avril 2013

Il ne faut pas céder l’îlot de Tromelin !

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François Jourdier

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La Constitution prévoit (article 53) que : « Les traités de paix,[…] ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. » Et pourtant, sans la vigilance d’un député, un morceau du territoire national aurait été partagé sans débat, un accord conclu en 2010 prévoyant le partage de souveraineté de Tromelin avec l’île Maurice.

Tromelin, c’est un minuscule îlot situé à l’est de Madagascar et au nord de la Réunion : inaccessible par la mer, 1 km2, point culminant
7 m, inhabité sauf par trois employés de la météo qui se relaient tous les deux mois… Pas vraiment le paradis. Il n’y pousse rien, pas d’arbre à cause des cyclones qui ravagent l’île périodiquement. On n’y rencontre que des oiseaux et des tortues qui viennent y pondre.

L’île a été découverte en 1722 par La Diane, navire français de la Compagnie des Indes. Elle porte le nom du chevalier de Tromelin, commandant la frégate La Dauphine qui, en 1776, récupéra sur ce territoire perdu sept femmes et un enfant de huit mois, survivants de 60 esclaves malgaches abandonnés à la suite d’un naufrage. Ils y « vivaient » depuis 15 ans.

Le traité de Paris, en 1814, stipule que la restitution à la France n’exclut que « l’isle de France et ses dépendances nommément Rodrigues et les Séchelles ». La France a toujours considéré que Tromelin lui appartenait sans que ce soit contesté par l’Angleterre. Maurice, depuis 1976, revendique l’îlot, se basant sur la version anglaise du traité de Paris, un peu ambiguë. Remarquons qu’en ces temps bénis, c’était toujours la version française des traités qui faisait foi.

Alors, pourquoi cet intérêt pour cet îlot perdu, sans aucune ressources ? Tromelin génère une zone économique exclusive (ZEE) couvrant environ 280.000 km2 dans des eaux très poissonneuses. Le 7 juin 2010, la France et Maurice signent à Port-Louis un accord de cogestion de l’îlot. L’accord prévoit, surtout, de partager la ZEE attachée à l’île, pour la pêche au thon.

Cet accord, qui avait échappé à la vigilance du Sénat qui l’avait ratifié sans débat, n’a pas échappé à Philippe Folliot, député du Tarn. Il s’est indigné devant ce bradage du territoire national. Il fallait que le Parlement en débatte et qu’une loi soit votée. Victoire pour M. Folliot : le texte a été reprogrammé en procédure régulière.

Oui, mais l’affaire ne se limite pas à Tromelin : l’îlot fait partie des « îles Éparses » regroupant cinq îlots appartenant à la France. Les quatre autres, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India – ce dernier ne découvrant qu’à marée basse -, se trouvent dans le canal du Mozambique entre Madagascar et l’Afrique. Ils génèrent aussi une ZEE énorme, couvrant à peu près la moitié du canal du Mozambique, zone très poissonneuse et où l’on parle de pétrole. Ces îlots sont, eux, revendiqués pas Madagascar et, depuis 1973, la France maintient, sur chacun, un groupe de 14 militaires et un gendarme pour affirmer sa souveraineté.

Céder à Maurice pour Tromelin relancerait les revendications de Madagascar sur les autres îles Éparses. Ajoutons Clipperton, dans le Pacifique, revendiqué par le Mexique.

Il ne faut pas céder sur Tromelin.

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dimanche, 14 avril 2013

Chaud, chaud, chaud, le printemps sera chaud !

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Gabrielle Cluzel

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Vous avez remarqué, comme actuellement les socialistes font assaut de pauvreté ? C’est à qui étalera mieux la misère. À les écouter, ils ont pris un emprunt sur 30 ans pour acheter leur brosse à dent électrique… Pour un peu, on retournerait nos poches pour leur filer deux balles et un ticket restaurant, histoire qu’ils puissent rester propres et dignes, scuzez-moi messieurs dames de vous déranger !

Mais je confirme, ils ne sont pas riches. Question neurones, notamment, ils sont irréprochables. On ne risque pas d’ouvrir un compte en Suisse avec leur matière grise, l’Impôt sur les Grandes Intelligences, ce n’est pas pour demain : les regarder gérer cette affaire de la Manif pour tous vaut le détour.

À son arrivée au conseil national du PS, Jean-Marc Ayrault, évoquant la manifestation qui a suivi le vote au Sénat vendredi et les incidents avec les forces de l’ordre qui l’ont émaillée, a déclaré sentencieusement que l’opposition était « otage de ses forces les plus réactionnaires ». Il a appelé « du fond du cœur » (sic) les responsables de l’UMP à ne pas se laisser « entraîner, comme ils le font, dans la voie de la radicalisation qui serait dangereuse pour la République ». Des responsables qui se laisseraient « diriger par une Mme Barjot » et par une « Mme Boutin » qui « profère les pires menaces sur la démocratie et la République ». Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a quant à lui parlé de « groupes fanatisés, de groupes fascisants, devant être fermement condamnés ». Il faut se rendre à l’évidence, hein ? Ils n’ont décidément rien compris.

Inutile, chers messieurs, de placer vos espoirs dans un « sursaut » de l’UMP. Pour la simple raison que, nonobstant la participation active de certains de ses membres, il ne dirige en rien l’affaire. Consigne de vote en la matière n’a d’ailleurs jamais été donnée à ses parlementaires. Ce que vous avez face à vous n’est pas un parti, avec lequel vous pourriez trouver à la rigueur un petit arrangement entre amis, mais la rue, rien que la rue.

Dans le genre « pires menaces sur la démocratie et la République », Boutin et Barjot, c’était vraiment une trouvaille. On a super peur, la France frémit. Presque aussi convaincant que les « groupes fascisants ». Harlem Désir, voyez-vous, c’est la Julie Pietri de la politique : il a fait un tube il y a trente ans et, depuis, il rechante toujours son vieux truc. Sauf que Ève lève-toi, c’est sympa dans les karaokés, alors que lui avec ses groupes fascisants, il gonfle tout le monde. Trouve autre chose, bon sang, sinon tes copains vont finir par te coller dans une maison de retraite !

Oui, la tension monte. Oui, la radicalisation serait dangereuse. Oui, il y a des groupes fanatisés. Mais pas là où ils disent. Parce qu’alors qu’on entend urbi et orbi je ne sais quel député se plaindre d’avoir été réveillé par des livreurs de croissants en sweat-shirt rose dès potron-minet, qui s’inquiète des menaces que subissent les enfants de Frigide Barjot ? Qui s’inquiète de ces messages de joie qui circulent sur tweeter à la suite de l’agression à l’arme blanche du jeune étudiant Samuel Lafont, bien connu pour son engagement dans la Manif pour tous ? (Samuel Lafont avait d’ailleurs été menacé, même si, pour le moment, aucun lien n’a pu être établi entre ces menaces et son agression).

Oui, il y a des responsables. Ceux qui tentent obstinément, sourdement, sournoisement, de faire passer leur loi à la sauvette, par une petite porte dérobée, ni vu ni connu, comme Ayrault a quitté ce conseil national du PS pour échapper aux salariés de PSA Aulnay venus exprimer leur colère.

Et à Matignon, est-ce qu’il y a aussi des petites portes dérobées ? La semaine prochaine risque d’être un peu chaude…

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samedi, 13 avril 2013

Mariage gay : l’indignité des sénateurs !

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Gabrielle Cluzel

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Cette fois, c’est fait. Le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Et il faut voir comment. Oui, il faut que ceux qui ne l’ont pas vu en direct aillent contempler, sur le Net, le spectacle de ces deux minutes ubuesques, ces deux minutes invraisemblables entre précipitation et désinvolture, au cours desquelles s’est joué, vendredi matin, le sort de la loi dite « du mariage pour tous ».

L’hémicycle est quasi vide. Il est vrai, hein, que le sujet n’intéresse globalement pas grand-monde. Trois manifestations successives, un million et demi de personnes dans la rue, 700.000 pétitionnaires, des enfants, des adolescents, des vieillards gazés par des forces de l’ordre dépassées pèsent pour peanuts à côté de la perspective d’un beau week-end printanier. On attendait le soleil depuis tellement longtemps et il faut partir vite si l’on veut éviter les embouteillages…

Quant à ceux qui ont fait l’effort surhumain de venir, ils sont visiblement pressés comme des lavements : allez hop, fissa, on ne perd pas de temps ; et comme la question est, c’est sûr, assez secondaire, on va éviter de se casser la tête : votons donc à main levée, à la bonne franquette, comme à Nanterre dans le grand amphi pour reconduire une énième grève étudiante. L’avantage est que cela ne laisse pas de traces. Même une élection des délégués en CM2 revêt plus de solennité.

Pas plus de vingt secondes, j’ai chronométré : « Ceux qui sont favorables lèvent la main ? Merci. Ceux qui sont contre ? Merci. Abstention ? Merci. Mes chers amis, le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. » Applaudissements. Baissez le rideau.

Moi, je vous le dis, Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat qui menait l’affaire, a des superpouvoirs. Il est né, c’est sûr, des amours adultères de Super Jaimie et de Forrest Gump : comment, sinon, pourrait-il dans un laps de temps aussi court faire un décompte exact des mains en l’air qui se cachent les unes les autres dans les rangs ? À moins qu’il ait eu naguère le même instit’ que le préfet de police de Paris : invente toi-même le résultat de ton addition.

Dans la tête de Christine Taubira, d’ailleurs, les choses n’ont pas l’air très claires : dans un premier communiqué de presse, elle salue le vote qui a permis au Sénat d’adopter en première lecture, « à une très large majorité ». Quinze minutes, plus tard, arrive un autre communiqué, un communiqué rectificatif identique au précédent à un détail près : la « très large majorité » a disparu. Le flou artistique, c’est quand même plus prudent. Pas moyen, en somme, de savoir qui a voté quoi entre socialistes impatients d’en finir et UMP défaillants. Et cela arrange tout le monde.

Pas grand-chose sous le soleil, dites-vous. Un vote prévisible à l’image de toute la vie politique française : bâclé, foutoir, confus, inique. Une majorité (théorique) méprisante et une opposition parlementaire qui, trop souvent, ne brille pas par le courage…

Mais combien de coups les opposants de la rue seront-ils encore capables d’encaisser sans (trop) broncher ? Car à peine ce vote-mascarade expédié, un nouveau camouflet se profile : le texte repassera devant l’Assemblée dès mercredi, et non plus fin mai comme prévu. Le gouvernement veut en finir et fonce dans le tas. Et en pensant éteindre le feu, va souffler sur les braises. Plus que jamais.

Un analyste politique affirmait doctement il y a quelques jours que le gouvernement n’avait pas d’autre choix que de composer avec les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, d’écouter a minima leurs revendications. Pour des raisons psychologiques simples. L’intransigeance absolue pousse au désespoir, et le désespoir à la radicalisation. La pire des stratégies politiques, la plus explosive, expliquait-il.

Mais si l’intransigeance d’un gouvernement face à quelques milliers de Français est explosive, que dire de celle, insultante, humiliante, que l’on oppose à plus d’un million et demi d’entre eux ?

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vendredi, 12 avril 2013

Du mensonge à la démission, la descente aux enfers du grand rabbin

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Les scandales ont eu raison du grand rabbin de France. Gilles Bernheim a annoncé sa démission au Consistoire central israélite, jeudi 11 avril. Il avait avoué plusieurs plagiats, la semaine précédente, et reconnu mardi sur Radio Shalom qu'il n'était pas agrégé de philosophie. Dans l'attente d'une nouvelle élection, l'intérim est assuré par le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, et par le directeur du Séminaire israélite de France, le rabbin Olivier Kaufmann. Francetv info revient sur les révélations qui ont poussé le responsable religieux vers la sortie.

Acte 1 : l'affaire des plagiats

La tourmente, pour Gilles Bernheim, débute le 2 avril. Ce jour-là, l'Express publie un article dans lequel il accuse le grand rabbin de France d'avoir plagié le philosophe Jean-François Lyotard dans son dernier livre Quarante méditations juives (Stock). L'hebdomadaire s'est en fait appuyé sur les révélations du blog Strass de la philosophie, qui a mis en lumière des ressemblances troublantes entre les deux œuvres. Après avoir nié en bloc et insinué que c'est Jean-François Lyotard qui l'avait en fait copié, le responsable religieux avoue finalement les faits le 4 avril.

Acte 2 : le scandale de l'agrégation

Mais deux jours après les aveux de Gilles Bernheim, L'Express renchérit : le magazine indique que le grand rabbin n'a jamais été agrégé de philosophie, contrairement à ce qu'il prétend. Une version confirmée par les recherches de l'AFP dans 28 annuaires de la Société des agrégés d'université allant de 1972 à 2000 : le nom de Gilles Bernheim n'apparaît sur aucune liste des lauréats des concours d'agrégation de philosophie. Interrogé par l'agence vendredi, le porte-parole de Gilles Bernheim, le rabbin Moché Lewin, déclare que le grand rabbin, très affecté par ces attaques, ne souhaite pas s'exprimer.

Acte 3 : Bernheim poussé vers la sortie

Après une semaine de silence, Gilles Bernheim s'explique finalement, lundi soir, sur Radio Shalom. Le grand rabbin de France reconnaît quatre autres "emprunts" et avoue ne pas être détenteur d'une agrégation de philosophie. "Le fait, non pas de proclamer partout, mais de laisser dire qu'on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après", se justifie-t-il, évoquant un "événement tragique" au moment du concours. Il exclut aussi toute démission, comparable selon lui à une "désertion".

Mais la pression, notamment du ministre de l'Intérieur, qui lui a conseillé de réfléchir à son avenir, a finalement amené Gilles Bernheim à quitter ses fonctions. Il a remis jeudi sa démission devant le Consistoire central israélite. Une décision "courageuse" saluée par le président et les membres du conseil du Consistoire dans un communiqué.

Source France TV info cliquez ici via Terre et peuple Poitiers cliquez là

Lire aussi Anne Kling cliquez là

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Des Roms font fermer le Louvre !

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Denis Cheyrouze

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Aujourd’hui, dans l’indifférence la plus totale, l’un des derniers atouts de la France dans le monde a été fermé. Aujourd’hui, suite à un mouvement de grève du personnel, exaspéré, le musée du Louvre a dû rester portes closes.Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, je me sens solidaire du syndicat SUD qui, s’il ne dit pas le nom du problème, ose quand même lever un voile et crie « ça suffit ! »

Au Louvre — dont l’entrée est gratuite pour les mineurs et pour les jeunes de 18 à 25 ans résidant dans l’un des pays de l’Espace économique européen (dont la Roumanie, donc…) — les pickpockets font rage. Et c’est devenu une telle plaie que les personnels indiquent venir travailler « la peur au ventre ». Et puisque les contrevenants sont mineurs, ils sont relâchés et remis dans la nature (et de retour au Louvre) le lendemain de leur(s) arrestation(s)…Que ce soit bien clair : fermer le Louvre n’est pas la solution. Ce n’est pas une solution acceptable par le peuple de France.

Notre pays se retrouve entre le marteau de l’invasion barbare et l’enclume de l’internationalisme béat. Or, je ne connais qu’une solution lorsque la pression devient trop importante de l’extérieur et que l’intérieur n’est fait que de trahisons et de lâchetés : l’explosion. Seule l’explosion citoyenne, populaire, garantit une redistribution complète des cartes. Seule l’explosion permettra de mettre à bas pour des décennies ces générations de collabos qui tiennent la France depuis 40 ans.

Deux France se haïssent : la collaborationniste internationaliste anti-souverainiste, celle de Hollande qui disait que le rôle de la France n’est « pas de protéger uniquement ses citoyens »… et la France éternelle, le pays réel, celui qui travaille et paie ses impôts qui sont ensuite dilapidés pour l’autre France, au bénéfice de nos ennemis les plus féroces.

Il ne faut pas se tromper, l’ennemi n’est pas le pickpocket venu de Craiova en Roumanie. L’ennemi — mortel — est celui, bien français, probablement même major de l’ENA, qui, détenant les clefs, ouvre grand les portes. C’est cet ennemi-là dont il faut se défaire. Et sans attendre.Mais que le pickpocket de Craiova sache aussi que s’il ose approcher la main de ma poche, je ne me laisserai pas faire…

Au Louvre, comme à Bordeaux, c’est à nous de nous protéger, puisque l’État y a failli. Aux armes, citoyens !

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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mardi, 09 avril 2013

L'Alsace restera une nation interdite...

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José Meidinger

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Malgré les idées reçues – et elles sont nombreuses –, il fait le plus souvent beau en Alsace et la météo était en ce dimanche l’alliée des adversaires du projet de fusion des assemblées départementales et régionale en un seul et unique Conseil d’Alsace. Certes, le temps printanier n’explique pas, à lui seul, l’échec de ce référendum marqué par une abstention importante qui n’aura pas permis au « oui » d’atteindre le seuil des 25 % des inscrits requis pour la ratification du projet.

Le Haut-Rhin, lui, a carrément dit « non » alors que le Bas-Rhin s’est largement prononcé pour le oui. On en revient au vieux clivage entre Alsaciens du Sud et ceux du Nord, les « sudistes » se méfiant depuis toujours de l’emprise de Strasbourg.

C’est aussi la victoire de Hansi, natif de Colmar, dont l’ultra-patriotisme semble avoir déteint sur le président du conseil général haut-rhinois : tout en ayant appelé à voter oui, il jubilait hier soir devant la victoire du non. Un échec qu’il espérait secrètement pour préserver son duché haut-rhinois…

L’Alsace, comme la Corse il y a dix ans, la Martinique et la Guyane en 2010, comme le Québec en 1980 et en 1995, n’a pas voulu saisir l’occasion de son autonomie face au pouvoir central. La Bretagne, la Normandie, les deux Savoies, qui comptaient sur l’exemple alsacien, en sont pour leurs frais. Le verdict des urnes est un désaveu et une humiliation pour le président du conseil régional d’Alsace, Philippe Richert qui, depuis dix ans, militait pour ce projet.

Quelque part, l’Alsace sera à n’en pas douter la risée de la France. Et les souverainistes de tout poil pourront s’en donner à cœur joie. Annexée en 1648 par la France, l’Alsace restera ce « beau jardin » salué par Louis XIV du haut du col de Saverne. Un beau jardin dont les « mauvaises herbes » régionalistes auront été extirpées.

L’Alsace restera une « nation interdite ».

NDLR SN : lire aussi la réaction du mouvement régionaliste Alsace d'abord cliquez ici

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FRIGIDE BARJOT FAIT-ELLE MARCHER LES ANTI MARIAGE POUR TOUS ?

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Michel Dantan

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Pour Frigide Barjot, l’égérie du mouvement contre le mariage homosexuel, l’UOIF n’a rien à voir avec les FM. « Non, pas proche des Frères Musulmans », a ainsi rétorqué Frigide Barjot sur BFMTV à la journaliste Ruth El Krief (1) qui au lendemain de sa prestation devant les musulmans rassemblés au Bourget à l’appel de l’UOIF, lui faisait remarquer que l’UOIF était proche des Frères Musulmans. A la question posée par la journaliste de savoir si le statut de la femme voilée, qui de surcroît « peut être soumise à une certaine loi rigoriste » la choquait autant que le mariage entre les homosexuels, Frigide Barjot a répondu avoir apprécié l’ambiance qui régnait au Bourget et s’être sentie en parfaite convergence d’opinion avec les discours qui s’y étaient tenus, précisant « Non… Tous les discours allaient dans le même sens qu’en France nous voulons la paix, la sécurité, le vivre ensemble, et ces femmes qui sont voilées aujourd’hui, c’est leur choix,… » , ajoutant, ce qui devrait résonner aux oreilles de ceux qui auront eu l’occasion de l’écouter sur BFMTV, comme un détournement de sens de leur engagement, « à la Manif Pour Tous, nous sommes en train de travailler au-delà de la loi Taubira, à ce que nous retrouvions tous ensemble en France, quelque soient nos origines culturelles, quelque soient nos opinions politiques, une façon de nous respecter et de savoir quel est la place pour chacun… Je vous assure, à l’UOIF, je suis venu délivrer un message de paix, d’accueil et justement de lutte contre l’homophobie… ». Se déclarant ainsi ouvertement favorable à l’avènement du communautarisme en tant que projet de société pour la France, Frigide Barjot est sorti des clous tout en donnant l’impression de se servir de la Manif Pour Tous comme marche pied pour assurer la promotion d’ambitions politiques personnelles. Il n’est pas certain dans ces conditions que les manifestants des 13 janvier et 24 mars se reconnaissent dans ce nouveau message que vient de délivrer la principale porte parole du mouvement contestataire de la Manif Pour Tous.

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dimanche, 07 avril 2013

Les politiciens ne sont que des parasites !

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Sylvain Banducci

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Le système parlementaire actuel a atteint ses limites. La quasi-totalité des « élites » de la politique, de la finance, de l’économie ou des médias sortent des mêmes écoles, se fréquentent, se mélangent et se cooptent entre elles.

Il serait d’ailleurs amusant de faire la liste des unions entre ces trois castes qui n’en forment qu’une… Untel, politique a épousé un(e) journaliste, untel, financier a épousé un(e) politique, etc. Il y a donc forcément conflit d’intérêts. Ceux-là même qui sont censés nous représenter ne représentent désormais plus qu’eux-mêmes, leur caste et leurs privilèges.

Pas étonnant qu’il y ait un tel décalage entre la souffrance d’un peuple et les déclarations des politiques, le lavage de cerveau médiatique et les actions des financiers.

Dès lors, un tel système représentatif est faussé et n’est plus à même de gouverner un peuple. Il est donc temps d’en changer. Avons-nous encore besoin de représentants ? Ne sommes-nous pas à même de prendre notre destin en main ? Sommes-nous incapables de prendre de bonnes décisions (et parfois, de mauvaises) ? Sommes-nous des enfants incapables d’assumer nos choix, bons ou mauvais ?

Et si la solution était une démocratie directe, à la mode helvétique, avec ses référendums d’initiative populaire qui peuvent intervenir pour tous les aspects de la res publica ?

Cela signifiera, à terme, la fin d’une profession parasite : le métier de politique.

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samedi, 06 avril 2013

Salut Public : le numéro d'avril (cliquez sur l'image)...

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Le vautour de Bruxelles lorgne sur notre fric...

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Eric Miné

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À Chypre, une vieille légende affirme qu’une main céleste arracha le haut d’une montagne de l’île pour le jeter à la mer, et que de l’écume projetée sur l’océan par la chute de cet énorme rocher naquit Aphrodite, la déesse de l’Amour.

Difficile de dire si l’amour prévaut toujours chez nos amis chypriotes, mais on peut prétendre sans trop se tromper que cette noble inclination est fort éloignée du sentiment qu’ils nourrissent dorénavant envers leurs partenaires européens.

« Nous n’avons plus d’amis en Europe », clamait récemment un homme d’affaires lésé sur France 2. Six ans pourtant que la moitié hellénique de l’île s’est mariée à l’euro. On dirait que les noces de Chypre tournent là-bas au vinaigre !

Notons que l’ingrat qui s’exprimait ainsi semblait plutôt d’aspect local, et qu’on aurait été bien en peine d’en établir quelque filiation avec le mafieux russe, paraît-il omniprésent à Chypre et dont on nous rebat les oreilles sur les ondes. Vous savez, ce grossier blanchisseur qui pollue de ses pattes grasses la belle lessiveuse high-tech des petits amis de Goldman Sachs, la géniale entreprise qui, avec ses Draghi et autres franchisés, lave plus blanc que blanc aux fins louables de nous rendre transparents. Transparents comme le vent qu’ils troquent contre le fruit du travail des Européens, sans doute.

Mais depuis que le tabou de la sécurité des avoirs bancaires a été levé, le vent vire maintenant à la tempête et l’écume du rocher de Chypre au tsunami.

Dans la même séquence de France 2, une brave insulaire se révoltait : « Je ne vais plus mettre un sou en banque, je n’ai plus confiance. » Las, il apparaîtrait que la bonne dame sur sa moitié d’île ne soit pas la seule à remâcher cette vilaine pensée. Rien qu’en France, 40 % de nos compatriotes sont déjà convaincus qu’on fondra sur leurs économies si la situation venait à s’aggraver. Et comme pour enfoncer le clou, le président de l’Eurogroupe, monsieur Dijsselbloem, s’applique à bien nous faire comprendre que la ponction directe sur les comptes des particuliers est un modèle à suivre pour les prochaines crises. Il est vrai qu’il s’est depuis rétracté et qu’on l’appelle maintenant « Dijssel-bourdes ».

Car c’est bien beau de fourguer son vent contre la dette des États. D’aucuns, parmi les petits génies de notre nouvelle hyper-classe, semblent se dire que la solvabilité de ces entités autrefois nationales commence sérieusement à battre de l’aile. Alors que le pactole qu’ils ont là sous leur nez, dispo, le vrai argent des Européens, ça pèse. Et pour ces prédateurs qui ratissent en meute, il y a belle lurette qu’ils savent que leur mauvaise monnaie chasse la bonne, celle des autres. Leur rabatteur stipendié ne leur ménagera pas non plus son aide, Marine Le Pen très lucidement nous met en garde : « Le vautour de Bruxelles lorgne désormais ouvertement sur l’épargne. »

Car l’épargne française est à portée de leurs griffes. Vous avez déjà essayé de vivre en France sans compte bancaire ? Dans la nasse donc, jusqu’au dernier picaillon. Suffit de remonter les casiers.

Mais le Président lui-même vient encore de nous le répéter : les avoirs en Europe sont garantis jusqu’à 100.000 euros ! Croix de bois, croix de fer…

Allo… Il y a encore quelqu’un ici qui croit en la parole de nos dirigeants ? Les premiers intéressés peut-être ? Avec tout cet argent qui n’existe pas se baladant vers Singapour, on finirait presque par avoir des doutes. Singapour, le temple de la finance internationale, pas un mauvais choix somme toute. Tant qu’à vivre la grande bastonnade qui s’annonce, autant être du côté du manche.

Ou alors, on la joue comme Depardieu. On place tout en roubles, on change en euros quand on a des petits achats à faire, par bonnes liasses de 15.000 parce qu’on est non-résident, on fait la nique aux banquiers, et le manche… on ne vous dira pas ce que Gégé pourrait en faire.

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mercredi, 03 avril 2013

Cahuzac et son pognon : la parole publique démonétisée

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Robert Ménard

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Jérôme Cahuzac a donc menti. Effrontément. Avec un culot sidérant. Il est bien détenteur d’un compte à l’étranger. Depuis une « vingtaine d’années », sur lequel « environ 600.000 euros » sont déposés. Rien que ça…

On a encore en mémoire, alors qu’il venait de démissionner, ses grandes déclarations, la main sur le cœur, sur son « innocence » et le « caractère calomniateur des accusations lancées ». Aujourd’hui, il explique qu’il a « été pris dans une spirale du mensonge » et s’y est « fourvoyé ». Ajoutant qu’il est « dévasté par le remords ». On l’espère bien.

Je dois l’avouer, j’en suis estomaqué. Peut-être encore naïf, j’ai toujours du mal à voir le mensonge partout, la cupidité chez chacun. Si j’accorde peu de crédit à nos politiciens, je tente de me garder de ce « tous pourris » qui me démange parfois. Cela va être de plus en plus difficile…

Mais, me répondra-t-on, cela n’enlève rien au sérieux, aux compétences, au talent de ministre de Monsieur Cahuzac. Qu’est-ce que j’en sais ? Pourquoi croirais-je l’homme public quand le même, concernant ses affaires privées, me raconte de tels bobards avec un tel aplomb ? C’est toute la parole politique qui s’en trouve dévaluée.

Celui-là même qui nous appelait à faire des sacrifices, à nous serrer la ceinture, faisait donc tranquillement prospérer son magot à l’étranger. Et en plus, dans un gouvernement de gauche, de cette gauche qui ne cesse de dire son dégoût pour l’argent, de témoigner son aversion pour les riches. Qui ne cesse de nous faire la morale, de se poser en donneuse de leçons. Ah oui ! Taper sur Depardieu, c’était facile… Mais on a quand même eu un exilé fiscal à la tête de Bercy !

Je sais, je suis injuste. À droite aussi, on a eu ses « affaires », ses « brebis galeuses ». Match nul donc ? Hors jeu général, plutôt ! Je n’ai plus confiance, je ne les crois plus. Ils sont disqualifiés. Les uns et les autres.

Je sors de cette histoire, comme sali, trompé. Ne sachant plus vers qui me tourner. Et la mise en examen de Jérôme Cahuzac pour « blanchiment de fraude fiscale » ne me console en rien.

Un mot encore. À l’adresse de Mediapart et d’Edwy Plenel. Bravo ! C’est vous qui aviez raison. Vous êtes suffisamment brocardé sur Boulevard Voltaire pour qu’on vous rende hommage quand vous faites – et bien – votre travail. Chapeau bas.

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Le nouveau numéro (n°55) de Terre et Peuple magazine est paru :

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vendredi, 29 mars 2013

Vincent Peillon, bonnet d’âne de l’Éducation…

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Gabrielle Cluzel

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Viens voir par là, Vincent Peillon, ton homologue de la communauté française de Belgique vient d’avoir une idée pour réformer l’école qui devrait drôlement te plaire. Elle est absurde, elle coûte du temps et de l’argent, elle n’améliore en rien l’enseignement, mais elle fait un doigt à la Belgique traditionnelle en mettant un grand coup de pied dévastateur dans l’héritage chrétien du pays. Je t’avais dit, mon chéri, que tu adorerais.

Attention…. Roulement de tambour… Le mode de fixation et la dénomination des vacances scolaires changent !

Les vacances de la Toussaint deviennent les vacances d’automne, celles de Noël les vacances d’hiver, les congés de carnaval se muent en vacances de « détente » (ah bon ? Parce que pendant les autres vacances, ils font quoi, les Belges ? Ils stressent en se rongeant les ongles ? ), et les vacances de printemps remplacent les vacances de Pâques.

D’autant que chez nous, la moitié du chemin est faite, les « vacances de Pâques » ayant été officiellement dégommées (même si, dans l’usage courant, le mot demeure), et surtout décorrélées, dans le calendrier, de la fête religieuse. Resterait bien sûr ensuite à rebaptiser (ce n’est pas le cas de le dire) ces jours fériés épars dans notre calendrier qui nous renvoient aux heures les plus obscurantistes de notre histoire. On pourrait prendre exemple sur les Belges, en déclinant le concept de « détente », autour de mots conviviaux évocateurs de farniente : exit la Pentecôte, on parlerait désormais de « lundi de glandouille », le jeudi de l’Ascension, qui marque vraiment le retour des beaux jours, pourrait s’appeler le « jeudi du barbecue », et l’Assomption, eu égard à son caractère estival, « la journée de la tong » (« Tu fais quoi, toi, pour le pont de la tong ? »).

L’excellente dame à l’origine du décret scellant cette nouvelle nomenclature des vacances en Belgique (même si elle prétend sur son blog ne faire qu’appliquer des dispositions prises depuis 2000) se nomme Marie-Dominique Simonet. Elle est membre du Centre démocrate humaniste et tient par ailleurs à ta disposition, dans le cas où tu en manquerais, tout un stock de vraies fausses bonnes idées qu’elle a tenté de mettre en place en Belgique : le décret « Robin des Bois », par exemple, forçant les écoles étiquetées « riches » à subventionner les écoles dites « pauvres » (si efficace qu’il a été abrogé), ou encore le décret « inscription », forçant chaque école secondaire à réserver 20 % de ses places à des enfants issus d’écoles primaires à indice socio-économique faible (ISEF) et prévoyant que ces « élèves ISEF » soient prioritaires dans l’établissement de leur choix (dispositif contre lequel 20.000 parents belges viennent de déposer une pétition…).

À dire vrai, elle et toi êtes comme ces cancres en échec scolaire dont vous prétendez venir à bout. Vous êtes les bonnets d’âne au fond de la classe, qui ont décroché depuis longtemps. Et, devant la somme de boulot qu’il faudrait abattre, le courage qu’il faudrait déployer pour permettre à l’Éducation nationale de sortir la tête de l’eau, vous baissez les bras par avance. Alors, quand vous ne faites pas mine de griffonner on ne sait quelle réforme inutile en prenant des airs sérieux pour tenter de donner le change, vous faites du boucan en parlant fort pour exister. Puis, vous persécutez les élèves du premier rang bien peignés qui ne font pas de bruit, vous leur piquez leurs feutres, leur rackettez leur goûter et arrachez leur médaille de baptême. Vous devriez pourtant savoir qu’à l’école, il y a toujours une justice immanente : à la fin, le bonnet d’âne se fait virer.

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Ah bon ! Salomon est juif ?

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Mélenchon s’inspire-t-il du De Funès de Rabbi Jacob ? En tout cas s’il n’existait pas il faudrait l’inventer. Ce trotskiste de formation aime jeter des pavés dans la mare. Son dernier pavé est de dimension grandiose : grâce à lui, nombre de Gaulois qui ignoraient que le ministre de l’économie est juif (comme le sont les ministres des Affaires étrangères et de l’Education, ainsi que l’épouse du ministre de l’Intérieur) le savent maintenant. Moscovici ayant été accusé par Mélenchon et ses copains d’avoir « le comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale », du Figaro à Harlem Désir (la potiche bronzée censée être premier secrétaire du PS) on s’en étrangle d’indignation, en criant à l’antisémitisme… Serait-ce parce qu’on pourrait supposer un lien entre « la finance internationale » et le peuple élu ?

Mais alors est sûrement aussi de l’antisémitisme le fait de mentionner, comme le fait Le Monde (26 mars), que Boris Abramovitch Berezovski, le richissime oligarque retrouvé mort en Angleterre où il s’était réfugié, était « issu de l’intelligentsia juive moscovite ». Ayant exercé un pouvoir exorbitant à la fin du règne d’un Eltsine imbibé de vodka, il avait pillé allègrement l’économie russe et bâti une fortune colossale, comme d’autres « hommes d’affaires » de même origine que lui. Il avait favorisé l’arrivée au pouvoir de Poutine, qu’il considérait comme un minus, car, déclarait-il, « miser sur Poutine, c’est un investissement » - ou encore « désormais, c’est l’argent qui donne le pouvoir en Russie, pas l’inverse ». Mais, patatras : Poutine ayant décidé de faire le ménage – pour la plus grande satisfaction des Russes – Berezovski et ses semblables furent vite confrontés à un choix simple : la prison ou la fuite. De son repaire anglais Berezovski inondait d’argent tous les opposants à Poutine, au nom, bien entendu, de la démocratie. Mais personne n’est à l’abri d’un accident de santé.

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jeudi, 28 mars 2013

VIOLENCES POLICIÈRES : UN COLLECTIF D’AVOCATS POUR SOUTENIR LES VICTIMES

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Un collectif d’avocats, s’est constitué afin d’engager des actions judiciaires à l’encontre des responsables des violences commises lors de la manifestation du 24 mars sur les Champs-Elysées.

Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, presque sur les lieux du crime, Place de l’Etoile, Me Frederic Pichon entouré de quelques confrères a annoncé la création d’un collectif d’avocats pour venir en aide aux personnes, victimes de la violence policière lors de la manifestation du 24 mars dernier.

A titre personnel, Me Pichon a indiqué avoir déjà été saisi d’une dizaine de cas.

Cette conférence de presse a été également l’occasion pour Béatrice Bourges d’officialiser la naissance du collectif "Printemps Français".

La création de ce collectif intervient après que des divergences sont apparues entre la très médiatique Frigide Barjot et la présidente du "Collectif pour l’enfant", Béatrice Bourges sur l’occupation des Champs Elysées par des participants de la "Manif pour tous".

Interrogée sur son éviction de porte-parole de la "Manif pour tous", par Mme Barjot, Béatrice Bourges a jugé que c’était un "épiphénomène" et que "Manif pour tous" et "Printemps Français" étaient complémentaires.

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