jeudi, 27 novembre 2014
A l'occasion de la sortie de son nouvel album, Aramis répond aux questions du quotidien Présent
Je me souviens de la parution de votre excellent recueil de dessins parus dans Minute intitulé Un pastiche, sinon rien ! Il s’agissait du Minute de quelle époque ?
Du Minute de Serge de Beketch, dans les années 1990-1993. A cette époque, avec ADG, on rigolait bien. Et puis ces pastiches m’amusaient beaucoup, même si j’en bavais quelque fois pour les faire. Enfin, je n’ai jamais été censuré. Et la liberté de ton est quand même quelque chose d’appréciable.
Avez-vous fait paraître d’autres recueils de dessins de presse, avant ce tout dernier, Ça calme ?
Je suis un intermittent du dessin. Donc il y a forcément des coupures dues à mes autres occupations. Mais, en publiant deux recueils avec vingt ans d’écart, je colle au plus près de l’esprit Dumas (Alexandre, pas Roland).
Vous avez longtemps été dessinateur de presse : pour Minute à diverses époques, ou pour Présent. Mais quel est ce Journal du chaos que vous mentionnez en fin de volume, en indiquant que les dessins de ce dernier recueil sont parus dans Minute et dans le Journal du chaos ?
Il s’agit du blog d’un de mes amis. Une fois par semaine, il reprenait un de mes cinq dessins hebdomadaires.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de la longue période durant laquelle vous avez dessiné pour Présent ?
Je conserve d’excellents souvenirs de la période François Brigneau, pour lequel j’ai toujours éprouvé une grande affection.
Nous plaisantions alors beaucoup les uns avec les autres, peut-être plus avec Sanders, Jean Cochet et Pierre Durand. On ne se prenait pas au sérieux et on y croyait.
Nous passions aussi de bons moments après le bouclage, même si nous nous levions tôt, trop tôt à mon goût. Il nous arrivait de gueuletonner autour de François et de refaire le monde, ou de parler littérature jusqu’à plus soif. J’avais alors le sentiment que nous ne nous quitterions jamais.
Enfin, nous côtoyions des personnages de grande qualité : François Leger, Georges Laffly, Claude Adam, Pierre Monnier, Yves de Verdilhac, l’auteur du Prince Eric. Sans oublier mon bon maître, Georges-Paul Wagner. Tous aujourd’hui disparus.
Quelle est votre tête de turc préférée ?
Le marché est saturé.
Vous arrive-t-il d’illustrer des oeuvres littéraires ?
Parfois, mais peu. J’ai illustré des couvertures de livre aux éditions de L’Age d’homme. Un ouvrage de Pol Vandromme publié par Marc Laudelout du Bulletin Célinien, une édition pour bibliophiles de La Varende. J’ai aussi été pillé pour un album sur Jacques Laurent paru chez Veyrier.
Propos recueillis par Anne Le Pape
Aramis, Ça calme !, Les bouquins de Synthèse nationale, 23 euros (+ 3 € de port).
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Entretien paru dans Présent du 22 novembre 2014 cliquez là
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