vendredi, 07 mars 2014
Islam-immigration : la combine pour interdire le débat
Pierre Cassen
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Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.
En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.
Lors de ces deux procès, les témoignages ont été fort révélateurs.
Deux amis de Renaud Camus, l’enseignant Farid Tali et le retraité Marcel Meyer, ont expliqué, chacun, les conséquences douloureuses du Grand Remplacement, tel qu’ils l’ont vécu à un épisode de leur vie. Ces deux récits, très émouvants, ont été qualifiés par l’avocat du MRAP, Maître Mairat, de propos de café du commerce.
Lors de notre procès, quatre témoins, Fathya, née au Maroc, Élisabeth Lalesart, née en Iran, Alain Dubos, pédiatre ayant effectué des missions en Afghanistan pour Médecins sans frontières, et Ghislaine Dumesnil, machiniste à la RATP, ont raconté, chacun selon leur expérience, les conséquences terribles, en France, d’une islamisation due à une immigration de masse. Leurs témoignages, qui arrachèrent quelques larmes à l’assistance, furent qualifiés par les avocats dits antiracistes de « manipulation grossière ».
Privilégiée socialement, cette caste méprise, insulte et traîne devant les tribunaux quiconque a le malheur d’expliquer, concrètement, les conséquences quotidiennes, pour les personnes socialement plus modestes, d’une société multiculturelle qui s’islamise à une vitesse effrayante.
Ce qui m’a marqué, lors de ces deux procès, est la tartufferie des plaignants. La bouche en cul de poule et la main sur le cœur, ils jurent leurs grands dieux que, bien évidemment, ils défendent la liberté d’expression. Mais ils ajoutent aussitôt : dans le respect de la loi.
Lors du premier procès, Maître Scipilliti avait expliqué ce qui se passerait au cas où, hypothèse fort improbable, un débat serait organisé sur l’immigration et l’islam (deux thèmes liés). Ceux qui sont favorables à la thèse de l’immigration – une chance pour la France – et l’islam – religion d’amour et de paix – pourraient tout à fait s’exprimer librement. En revanche, ceux qui pensent le contraire ne pourraient défendre leur point de vue, tombant forcément sous le coup de la loi, et notamment du trop célèbre article 24-8 sur la liberté de la presse : incitation à la haine contre un groupe de personnes en raison de son appartenance religieuse (résumé).
Quand les avocats LDH-MRAP-Sos Racisme-LICRA osent se dire favorables à la liberté d’expression, ils me font penser aux propagandistes musulmans qui vantent les droits de l’homme en islam. Rappelons l’article 22 de la Charte du Caire, votée en 1990 : « Tout homme a le droit d’exposer librement son opinion, à condition qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia. »
Ce dimanche 9 mars (*), nous organiserons, avec Christine Tasin, en présence, entre autres, de Renaud Camus, une manifestation sur le thème : « Immigration-référendum, non au Grand Remplacement, non à l’islamisation », avec le soutien d’Oskar Freysinger et de 28 partis ou associations. Les ayatollahs de l’antiracisme d’État, gavés de subventions, oseront-ils, suite à cette initiative, nous traîner de nouveau devant les tribunaux pour incitation à la haine, etc. ?
Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de « ceux qui osent tout » ?
(*) NDLR : 14 h 00, Place Denfert-Rochereau Paris XIVe
07:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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