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vendredi, 27 août 2021

Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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jeudi, 26 août 2021

Eric Zemmour nous parle de la justice

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Marion Maréchal sur TV Libertés

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Paysage politique à l’aube de la présidentielle

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Le politologue Pascal Perrineau estime que le Covid-19 va « provoquer un brouillage profond chez les électeurs, qui auront du mal à entrer » dans l’élection présidentielle. Il pense qu’une troisième force peut s’immiscer dans le duel entre Macron et Le Pen. « Elle est plutôt à droite, selon moi. »

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 Source : Les Echos, 26/08/2021

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mercredi, 25 août 2021

Drame afghan : les nouveaux enjeux

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Spécialiste des conflits, auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, Gérard Chaliand connaît bien l’Afghanistan. Il fut l’un des premiers Occidentaux à s’y rendre après l’invasion soviétique de 1979. De 2004 à 2011, il y a passé près d’un an au total, enseignant à Kaboul et parcourant le pays.

Entretien mené par Jean-Dominique Merchet pour le quotidien l’Opinion.

Comment réagissez-vous à ce qui se passe en Afghanistan et aux polémiques en France sur l’accueil des réfugiés ?

Il y a quelque chose d’obscène dans notre façon provinciale de voir la réalité du monde. On nous parle d’une pression migratoire extraordinaire ou de menace terroriste. On vend de l’angoisse avant le moindre signe de quelque chose de concret ! Ce que l’on voit à l’aéroport de Kaboul, c’est qu’il n’est possible de sortir d’Afghanistan que si les talibans y consentent. Ils contrôlent les routes qui permettent de quitter le pays. Or, ils n’ont pas la volonté de laisser partir la population, parce qu’ils ont à la fois des comptes à régler et le besoin de personnels qualifiés.

Mais êtes-vous surpris par les images de l’aéroport de Kaboul ?

C’est une débâcle américaine, un effondrement. On pouvait estimer normal que les Américains partent, mais pas dans ces conditions confondantes de médiocrité.

L’Afghanistan est plongé dans une guerre civile depuis 1978. Celle-ci a pris des formes différentes, mais sans jamais cesser. Comment expliquez-vous cela ?

Les études sérieuses insistent sur la disparité régionale, tribale, religieuse du pays, renforcée par son caractère montagneux. Il est très difficile de tenir ensemble une telle mosaïque et l’Etat n’a jamais su imposer son pouvoir, sauf par la coercition. C’est une société de type anarchique, avec des montagnards têtus et isolés qui s’affrontent. Au risque de déplaire et sans a priori idéologique, je dirais que, depuis 1978, il y a eu un moment où les choses semblaient aller dans le bon sens. Lorsque les Soviétiques sont partis en février 1989 – en bon ordre, eux – ils ont laissé derrière eux le régime de Najibullah. Ancien communiste, celui-ci avait abandonné le marxisme-léninisme et tentait quelque chose d’ouvert, en se préoccupant des déshérités. Il contrôlait la quasi-totalité des villes et une grande part des campagnes. Mais les Pakistanais et les Américains se sont acharnés contre lui, puis la disparition de l’URSS l’a privé de son principal soutien et le régime est tombé en avril 1992. J’étais surpris de voir la photo de Najibullah chez les Afghans et lorsque je les interrogeais, ils me disaient : « Ce n’était pas un régime corrompu... »

Comment expliquez-vous également la résilience des talibans ?

Par le Pakistan, qui est le vainqueur absolu des événements récents ! Certes, les talibans bénéficient toujours d’une base sociale chez les Pachtounes (le premier groupe ethnique du pays, NDLR). Après 2001, les talibans ont été repris en main par les services secrets pakistanais (ISI), qui ont formé une nouvelle génération de militants, dans les madrasas (écoles religieuses) de la tendance déobandie, une forme roide du sunnisme. Les Pakistanais considèrent l’Afghanistan comme leur « arrière stratégique » face à leur ennemi, l’Inde. Ils ont joué double jeu avec les Américains et le masque est tombé en 2011, lorsque l’on a découvert que Ben Laden était réfugié au Pakistan.

Si l’on s’intéresse au « Grand Jeu » des puissances autour de l’Afghanistan, que peut-on dire, à part la victoire du Pakistan ?

Pour l’Inde, qui avait beaucoup investi en Afghanistan, c’est un grave échec de voir gagner son ennemi pakistanais. L’autre grand vainqueur est la Chine. C’est un succès considérable, qui ne lui coûte rien. En termes d’images, elle tire bénéfice du chaos provoqué par l’incapacité des Etats-Unis d’organiser un retrait en bon ordre. La Chine n’a rien contre le régime taliban : elle veut simplement qu’ils empêchent les militants ouïgours d’agir à partir de l’Afghanistan. Elle souhaite aussi exploiter les richesses notamment en minerais. Comme la Chine, la Russie veut un Afghanistan aussi peu agressif que possible en Asie centrale. D’ailleurs, les Russes appuient les talibans depuis quatre ou cinq ans, à la fois pour gêner les Américains et combattre des groupes islamistes radicaux, comme Daech. Vu d’Iran, il y aura la préoccupation du sort de la minorité hazara, de confession chiite. Et toujours le trafic de drogue, qui va continuer. Quant à la Turquie, elle se méfie surtout d’un afflux de réfugiés.

Et pour les Etats-Unis ? Les conséquences d’une telle affaire dépassent forcément l’Afghanistan ?

On a le sentiment, à tort ou à raison, que l’hégémonie américaine vient de prendre un coup sérieux. Comme au Vietnam, le plus fort vient de subir une humiliation par le plus faible... Toutefois, le théâtre principal est désormais l’Indopacifique, face à la Chine. A Taïwan, on peut s’inquiéter du manque de sérieux des Américains.

Et l’Europe ?

Elle n’a aucun poids et ne compte plus. En Afghanistan, nous avons été les alliés secondaires des Etats-Unis. En France, nous nous racontons des histoires sur notre importance, alors que notre déclassement se prolonge et se creuse.

Source :L’Opinion du 25/08/2021

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mardi, 24 août 2021

L’Afghanistan en otage

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Editorial de Michel Onfray

Le 14 juin dernier, le président américain Joe Biden ordonnait le retrait définitif de ses troupes d'Afghanistan, au terme de 20 années d'enlisement. Après la récente prise de pouvoir des Talibans, le président Macron a cru bon de faire une allocution officielle. Quelles leçons pour les souverainistes ?

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lundi, 23 août 2021

La stratégie de la capucine !

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François Floc'h, jardinier militant

L'autre jour, quelques amis et moi étions en grande discussion, autour de la table du jardin, dégustant une bière bretonne comme nous les aimons. Les avis allaient bon train sur l'actualité politique, le nécessaire (ré)engagement militant, les petits-enfants qui grandissent dans un monde bouleversé, mais aussi le bon vivre en Bretagne…

Cette quiétude était propice à laisser vagabonder mes pensées...

Mon attention fut alors attirée par les belles capucines – de la famille des tropéolacées venues d'Amérique du Sud – qui grimpaient dans la haie devant moi. Je les avais sous le nez depuis plusieurs semaines et je ne les avais pas réellement vues !

L'année dernière, j'avais semé quelques graines données par un ami. Et cette fleur colorée, jaune, rouge et orange, avait bigrement prospéré, se glissant dans la haie, se tortillant pour grimper toujours plus haut, utilisant habillement les branches pour s'accrocher… Il faut le reconnaître, toutes ces corolles colorées sont du plus bel effet, adoucissant joyeusement l'austérité de la haie. On se croirait presque au marché de Sartrouville ou de Trappes, parmi les boubous et les turbans...

Et puis, je me disais, seulement en moi-même car je suis prudent : chaque fleur donnera une graine qui générera, l'année prochaine, un nouveau pied de capucine qui donnera à son tour une multitude de fleurs, qui donnera, etc. Mais, ce sera l'invasion de mon jardin !

Je me rapprochais alors pour admirer au plus près ces fleurs et les larges feuilles qui les encadrent. Et, là, horreur ! Cachées sous les feuilles, des chenilles en multitudes rampaient sur les tiges, grignotant goulûment les feuilles pour mieux se multiplier, migrant d'une feuille à l'autre pour tout envahir, tout dévorer ! Oui, une véritable invasion d'une sorte de racaille qui profite de l'accueil floral pour installer ses trafics.

Mes vieux réflexes de militants se réveillèrent alors ! Utiliser un insecticide chimique ? Non, Monsanto, capitaliste pollueur, n'aura pas ma voix ! Prenant une pince à épiler, m'armant de patience, retrouvant mes instincts d'observation du temps où j'étais louveteau, je commençais à éliminer, sans état d'âme, une à une, ces chenilles invasives et profiteuses. Plusieurs heures, à plusieurs reprises sur plusieurs jours, me furent nécessaires pour détruire ces affreuses chenilles. Et, aujourd'hui, je puis vous dire que je maîtrise la situation, mieux que ne le ferait un quelconque ministre de l'Intérieur !

Comme quoi, en agissant au bon moment, avec volonté et persévérance, en utilisant les bons moyens, on peut redresser les pires situations !

A l'intention des mauvais esprits, un avertissement s'impose, comme à la fin des bons polards : "Toute ressemblance à des personnes et/ou à des événements passés ou à venir ne serait que coïncidence malheureuse".  Quoique !

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La drôle de campagne présidentielle

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Stéphane Dupont

On ne pourra pas leur reprocher de s’économiser. Les Français ne sont pas tous encore rentrés de vacances, mais les candidats – déclarés ou non – à la présidentielle ne ménagent pas leur peine pour faire parler d’eux.

Ce week-end, dans le « JDD », Xavier Bertrand s’en est pris vertement à Emmanuel Macron sur l’islamisme, après s’être affiché avec son épouse dans « Paris Match ». Sa rivale, Valérie Pécresse, se confie quant à elle longuement au « Point ». Et Laurent Wauquiez devrait dire d’ici à la fin de la semaine et sa traditionnelle ascension du mont Mézenc s’il se lance, lui aussi, dans la course.

A gauche, Arnaud Montebourg a, lui, fait savoir, il y a quelques jours, qu’il serait sur la ligne de départ le 4 septembre. Les écologistes ont mis en branle leur primaire lors de leurs Journées d’été qui se sont achevées samedi à Poitiers. Jean-Luc Mélenchon fera sa grande rentrée le week-end prochain, pendant qu’Anne Hidalgo sera l’invitée vedette de l’université d’été du PS à Blois. La maire de Paris a profité des JO de Tokyo pour parfaire sa stature internationale et ne cache plus son envie d’en découdre.

Emmanuel Macron n’est pas en reste. Déjà en campagne pour sa réélection, en première ligne dès qu’il en a l’occasion, comme  cette semaine sur l’Afghanistan ou les feux de forêts, le chef de l’Etat multiplie les prises de parole, occupe le terrain, ne laisse pas le moindre espace à ses – nombreux – adversaires. Mais toute cette agitation ne semble rencontrer aucun écho dans l’opinion, ne susciter qu’une indifférence polie. Comme si ce début de campagne tournait à vide. « Les électeurs n’ont pas la tête à la présidentielle, constate le politologue Pascal Perrineau. Les Français sont confinés démocratiquement. L’épidémie de Covid-19 brouille tout. » La situation sanitaire monopolise en tout cas toute l’attention, comme c’est le cas depuis un an et demi déjà. Ce qui s’est traduit notamment par des taux d’abstention record aux élections municipales, puis départementales et régionales.

Et nul ne sait combien de temps tout cela peut durer. Encore un bon moment probablement, vu la virulence du fameux variant Delta et une possible nouvelle mutation du virus. Peut-être même jusqu’à la toute dernière ligne droite de la présidentielle.
La campagne de 2017 avait été inédite avec son lot de rebondissements et la victoire in fine d’un outsider. Celle de 2022 pourrait bien être tout aussi atypique.

Source : Les Echos, 23/08/2021

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dimanche, 22 août 2021

Journal du chaos

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samedi, 21 août 2021

Merci Macron !

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Patrick Parment

Cette pandémie a engendré une énorme cacophonie non seulement scientifique mais également sociale. Au plan scientifique, on a lu et entendu tout et n’importe quoi de la part de nos « éclairées » autorités qui, c’est le moins qu’on puisse dire, pédalent dans la semoule. On a sanctionné des médecins de bonne volonté, sans qu’ils puissent se défendre, parce qu’ils exploraient d’autres voies que celle des vaccins. Le professeur Didier Raoult n’est qu’un exemple parmi d’autres. Un récent rapport américain, nous informe le site Polemia, montre que les stratégies différentes entre l’Etat de Californie et la Floride, le premier en limitant les libertés, l’autre non, arrivaient in fine aux mêmes résultats quant au nombre de contaminés et de décès. En France, c’est peu dire que l’on a entendu tout et son contraire, notamment de la part du gouvernement et des « autorités » médicales. Il suffit de regarder les toubibs qui défilent sur les plateaux de télé pour s’en convaincre. Utilisant la peur, Macron a imposé la vaccination et instauré un passe sanitaire au mépris du libre arbitre de chacun et approfondissant d’autant une fracture sociale déjà présente.

Le plus extraordinaire ou surréaliste en date, c’est une note envoyée récemment par la Direction générale de la Santé à tous les médecins et signé de l’inénarrable professeur Jérôme Salomon (descendant de Dreyfus et qui avait déclaré naguère qu’il avait un compte à régler avec la France) et d’un obscur Bernard Celli, responsable de la « Task Force vaccination » (quesako ?) leur communiquant que le vaccin ne se contente pas d’immuniser contre le virus – ce qui reste à démontrer – mais surtout qu’il soigne la maladie, notamment des gens atteints de « covid long » (y en a un court ?). Autrement dit, le vaccin ne serait rien moins qu’un médicament ! J’avoue qu’il fallait oser ! Au jour d’aujourd’hui, on ne sait toujours pas sur quel pied danser. Disons que se faire vacciner pourrait constituer un moindre mal mais ne met nullement à l’abri des dommages collatéraux, très nombreux, peu mortels, certes mais souvent incapacitants.  Alors efficace le vaccin ? On n’en sait rien.

Reste que l’autre dégât des mesures autoritaires prises manu militari par Emmanuel Macron, sans aucune concertation et au mépris des règles démocratiques, ce sont les fractures sociales que cela a engendré non seulement au sein de la société mais aussi des familles. Pour qu’un quotidien comme Libération – placard publicitaire de la bien-pensance – se penche sur le sujet, c’est bien parce qu’il est devenu Un sujet. Et pas des moindres. J’en ai d’ailleurs quelques exemples dans mon entourage. Alexandra Schwartzbrod dans son édito écrit que « la vaccination a hystérisé les relations intrafamiliales ou sociales ». On assiste en effet à des fractures au sein des familles entre les pour et les contre la vaccination réduisant à néant tout dialogue serein. Et surtout brisant d’un coup des complicités établies de longue date. Inutile de dire qu’il faudra du temps pour que cicatrise ces plaies sociales dont on ne mesure pas encore tous les effets. Et de ce point de vue, Emmanuel Macron est un irresponsable et les Français ces « veaux » dont parlait De Gaulle, pour s’être laissés entraîner dans cette aventure. Chacun sait que le point de rupture s’appelle Révolution. Chaque samedi, les « révolutionnaires », pour l’instant simple contestataires, sont dans rue. Mais demain ?

10:16 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pourquoi lire le Qui suis-je ? consacré à Jacques de Mahieu ?

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Franck Buleux

Lorsque Jacques Girault, alias de Mahieu, aborde les terres américaines en 1946, il n’est qu’un militant maurrassien exilé de sa terre natale, la France. Un peu plus de trente années après sa naissance en 1915, il lui est nécessaire de changer de patronyme, mais aussi de terre, de continent. Il a soutenu Charles Maurras, il a opté pour la Révolution nationale du maréchal Pétain. Il n’a pas choisi « le bon camp ». Il a une famille, une vie à construire. La France de 1946 ne lui laisse guère de choix.

Arrivé de Marseille, où il dirigeait une revue maurrassienne L’Étudiant français, via un périple au cœur de l’Europe meurtri par la IIe Guerre mondiale, il s’installe en Argentine, pays accueillant pour les réprouvés où le populiste Juan Perón va être élu, la même année, président de la République.

Signe du destin ? Après avoir abandonné la France puisque menacé par les communistes épurateurs, Mahieu s’installe dans ce vaste pays qui fait confiance à une alliance nationale et populaire qui éloigne du pouvoir socialiste, communistes et bourgeois. La « troisième voie » est en marche, Mahieu l’Argentin s’y inscrira.

Loin de la France et de sa IVe République impuissante et décriée, Mahieu devient un universitaire et un conseiller politique proche du pouvoir, développant les thèses corporatistes chères à Maurras, qui restera le maître à penser de « l’exilé ».

Auteur de nombreux textes économiques, Mahieu prend part à l’organisation sociale de l’Argentine, militant au Parti justicialiste, fer de lance de la politique péroniste.

Au-delà du politique, passionné par l’origine de l’homme, Mahieu développera, à partir de la fin des années 1960, grâce à l’Institut des Sciences de l’homme, situé à Buenos Aires, qu’il fonde en 1968 et dirige, ce double fondement : l’importance du substrat biologique et de l’environnement qui conditionne son évolution. À la rencontre, in situ, des Indiens d’Amérique latine, au Paraguay notamment, Mahieu retrouvera son Europe, celle qui l’a chassé en 1946. Son Précis de biopolitique, paru en français en 1969, est une véritable démonstration de la permanence de l’identité et de son refus du multiculturalisme notamment à travers l’exemple (sic) des États-Unis.

Les traits et les représentations incarnées des Indiens, au cœur de l’Amazonie, lui rappelleront celles et ceux qu’il a laissés, près du Vieux Port marseillais, lorsqu’il avait la responsabilité du journal estudiantin lié à l’Action française. Au plus profond de cette dense forêt paraguayenne, comme l’Europe lui semblait à la fois proche et lointaine. Comme si d’autres hommes, d’autres Européens, l’avaient précédé.

Et Mahieu, dont les parents décéderont dans les années 1970 en France, fera le chemin en sens inverse, du continent américain vers la France. Il est difficile d’échapper à ses origines, à ses liens.

Il publiera des livres, véritables succès de librairie : Le Grand voyage du Dieu-Soleil en 1971, L’Agonie du Dieu-Soleil-Les Vikings en Amérique du Sud en 1974, Drakkars sur l’Amazonie en 1977, L’imposture de Christophe Colomb-La géographie secrète de l’Amérique, en 1979, Les Templiers en Amérique en 1980… mettant en relief l’arrivée d’Européens au cœur du territoire américain, bien avant le Génois Christophe Colomb. Proche de la Nouvelle Droite, ami d’Alain de Benoist, il publiera dans Nouvelle École, mais aussi dans la revue belge distribuée en France, Kadath, spécialisée dans l’archéologie mystérieuse. Ses travaux auront les faveurs du grand public, à travers ses livres précités mais aussi des articles, notamment dans Paris-Match en 1982, où il est qualifié, lui l’exilé de Marseille, de « savant français ».

Publié à travers toute l’Europe dans différentes langues, ce Franco-Argentin, naturalisé en 1973, s’éteindra en Argentine en 1990. Ses engagements méritent d’être connus.

Dans cette biographie qui paraît chez Pardès, en mai 2021, vous retrouverez ses amitiés, ses intimes, sa vie en France avant 1946, ses réussites éditoriales dans les années 1970, ses liens politiques et idéologiques, ses espoirs et ses doutes.

Mahieu fut l’homme de deux continents, n’hésitant pas à relier les deux rives, cherchant inlassablement le lieu où le Soleil se couche avant de renaître. Entre deux mondes, Mahieu est le chaînon entre nos deux continents, faisant de l’Atlantique, un courant emmenant les hommes fondateurs d’une civilisation, celle qui est à l’origine de l’humanité.

Franck Buleux est l'auteur de Qui-suis-je ? Jacques de Mahieu, éditions Pardès.

On peut se procurer les livres des éditions Pardès, entre autres, à la Librairie française et à la Nouvelle Librairie.

Les éditions Dualpha ont réédité trois des livres de Jacques de Mahieu (cliquez ici) :

Le grand voyage du Dieu-Soleil, 2éd.
Drakkars sur l’Amazone, 2éd.
L’agonie du Dieu-Soleil, 2éd.

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vendredi, 20 août 2021

Conférence du Dr Louis Fouché : "La joie au temps du Corona"

C’est une conférence fleuve (3 h 27) que l’association Joy for the Planet (on excusera l’anglais, l’association étant suisse avec probablement une visée internationale) nous propose ici. Le Dr Louis Fouché, qui a émergé à la faveur de la crise sanitaire, est d’abord un médecin qui a su respecter son serment d’Hippocrate et demandé que l’on soignât les patients avant de les laisser s’acheminer vers une mort certaine – pour quelques-uns – en les abandonnant à leur lit accompagné de quelques dolipranes. Mais c’est ici aussi le penseur de notre temps, le philosophe même, qui est convoqué et qui s’exprime.

D’aucuns trouveront à cette conférence un côté légèrement illuminé et des airs New Age, mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est aussi une vision du monde de paix dans un esprit pragmatique et une recherche de l’action. Louis Fouché est une personne de grande culture qui articule ses savoirs et leur insuffle un saut qualitatif. L’écouter est toujours un enrichissement ou tout au moins nous propose un éclairage nouveau.

Dans l’esprit d’un Jean-Paul Sartre qui avait dit « jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation », signifiant par là que c’est lors des moments de crises aiguës, au pied du mur, que nous devons faire des choix décisifs engageant à l’extrême notre liberté, c’est dans cet esprit donc que Louis Fouché nous dit ici : « je n’ai jamais été aussi joyeux que pendant cette crise ».

La Rédaction E&R
 

Ci-dessous la présentation de la vidéo par l’association.

Conférence de Louis Fouché - le 11 août 2021 à 19h00 - aux Ateliers de la Côte, coanimé par la journaliste Isabelle Alexandrine Bourgeois et l’ingénieur et arboriculteur Matthias Faeh.

Quelle soirée ! Inoubliable, vraie, intense, bouleversante ! Personne n’en est ressorti sans un supplément d’âme que seul l’extraordinaire Louis Fouché sait insuffler à son entourage, ses lecteurs et auditeurs. Tout n’était que bienveillance et simplicité dans la salle des Ateliers de la Côte. Homme de paroles, au propre comme au figuré, Louis Fouché est l’un des êtres les plus inspirants révélés autour de la crise actuelle.

Après le célèbre roman « L’Amour aux temps du choléra » du Colombien Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature, voici une conférence offerte par le médecin humaniste Louis Fouché sur « la joie au temps du Corona », le thème au cœur de la vie de la journaliste nomade Isabelle Alexandrine Bourgeois.

Cet anesthésiste et réanimateur français, ambassadeur de l’affirmation de l’éthique en soi, de la protection du vivant par la non-violence et par la solidarité, ce réanimateur des réseaux humains par le bon sens et la sagesse, cet amoureux du collectif intelligent, pourrait lui aussi recevoir, et sans rougir, un Prix Nobel pour la Paix. Le Dr. Louis Fouché est, à sa manière, la plus belle incarnation de cet « homme nouveau » qui naît aujourd’hui sur notre planète. Il est aussi encadré par Matthias Faeh, agriculteur, arboriculteur et ingénieur qui s’engage depuis des années par un retour de la conscience dans le monde agricole et au-delà.

Avec ma caméra, mon micro et mes crayons, je pars en reportages autour du monde partager la joie de ceux qui positivent et cultivent l’enthousiasme. Je donne également des ateliers « Trace ta route de la joie » pour petits et grands, dans les écoles, les maisons de jeunes ou de retraite. Je projette mon film « La route de la joie » dans tout espace public, suivi d’une conférence.

"Joy for the Planet"  est une association à but non lucratif qui propose de partager, sous forme journalistique ou autre, le meilleur de l’homme. Le film « La route de la joie » que j’ai réalisé en 2018 est mis gratuitement à disposition des écoles. Je donne également des ateliers dans les écoles intitulés « Trace ta route de la joie » pour les enfants et les adolescents.

Merci de sauter l’entre acte de 30 minutes. Si vous n’êtes pas intéressés par la prise de parole du public qui dure 1 heure, replacez-vous à la minute 3:19:50 pour les dernières 10 minutes.

Retrouvez sur Kontre Kulture l’ouvrage d’Ivan Illich, auteur cité par Louis Fouché :

 

 

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Un sympathique article dans Présent d'hier sur Synthèse nationale et sur les Cahiers d'Histoire du nationalisme

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Lire cet article (p.7) cliquez là

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Echec de l’Occident en Afghanistan

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A en croire Hubert Védrine, dans cet entretien à l’hebdomadaire Marianne, « nous avons menti à ces peuples en danger ». Après vingt ans d’Otan en Afghanistan, la perspective d’une guerre réapparaît. L’ancien ministre des Affaires étrangères, homme lucide s’il en est, décrypte ici cet échec.

Voir la suite ICI

Source : Marianne 20/08/2021

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jeudi, 19 août 2021

Les GAFAM prennent peur : Instagram ferme le compte d'Eric Zemmour

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Ce matin, Instagram a pris la décision arbitraire de bannir le compte officiel d' Eric Zemmour. Les GAFAM se sont engagés dans une lutte féroce contre les peuples qui ne veulent pas mourir. Ils peuvent me censurer, mais ils ne peuvent pas faire taire tout un peuple. #STOPcensure

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Mobilisations contre la dictature sanitaire

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Un communiqué de Florian Philippot,

Président des Patriotes

Cela fait pile un mois aujourd’hui que le Royaume-Uni a rendu toutes ses libertés au peuple. Il y a des reportages dans les médias français ce matin pour s’étonner qu’il n’y ait pas eu l’explosion de l’épidémie annoncée par les covidistes ! Eh oui, les restrictions de liberté ne sont pas une stratégie sanitaire, c’est une stratégie politique, une supercherie qui trompe de moins en moins !
Notons d’ailleurs que si le Royaume-Uni a pu faire le choix de la liberté, c’est parce qu’il est aujourd’hui une nation souveraine, depuis qu’il a quitté l’Union européenne !

Les covidistes savent que nous savons. Ils voient le peuple français monter en résistance. De plus en plus de rassemblements se font partout, y compris, pacifiquement, devant des hôpitaux ou des supermarchés qui réclament le pass de la honte.

L’oligarchie voit que nous avons compris. Alors elle se radicalise. Ce 18 août, on a appris qu’ils voulaient évincer le professeur Raoult de l’IHU de Marseille, qu’il a pourtant créé en 2011 ! Ils veulent aussi se débarrasser du Docteur Louis Fouché. Nous ne laisserons pas faire !

Ces dérives tyranniques nous poussent à accentuer notre pression populaire et à diversifier. Pour la 40è semaine consécutive, Les Patriotes prennent leurs responsabilités. Pendant longtemps dans un désert médiatique et politique, aujourd’hui dans une grande effervescence populaire, tant mieux !

Ce jeudi 19 août à 18h30 j’anime ainsi un grand rassemblement pour la liberté en Bretagne, à Saint-Brieuc, et Maître Di Vizio sera avec nous. Ce samedi 21 août, un cortège national gigantesque partira à 14h de la place Denfert-Rochereau à Paris. Maître Di vizio sera là aussi. Et de nombreux intervenants. D’autres événements sont organisés partout en France par Les Patriotes.

Venez avec des pancartes : « liberté ! ». Venez avec des drapeaux français. Venez accompagné d’un maximum de monde. Soyez dans la paix, l’énergie, montrez le meilleur visage de la France éternelle.

Un sincère bravo à ceux qui nous aident à mener ces actions en adhérant, en reprenant leur adhésion aux Patriotes, ou en faisant un don de soutien au mouvement pour lui permettre d’organiser et de financer ces manifestations géantes. En effet, nous n’avons pas un seul centime d’aide de l’État ni des banques ! (Voir pour cela les liens en fin de mail).

Voici la liste des rassemblements organisés. N’hésitez pas aussi à rejoindre ceux qui se font près de chez vous et qui sont bien organisés :

JEUDI 19 AOÛT
22 SAINT-BRIEUC 18h30 Grand rassemblement avec Florian PHILIPPOT et Maître DI VIZIO – Place du Guesclin

VENDREDI 20 AOÛT
61 ALENÇON 14h30 Place de la Magdeleine

SAMEDI 21 AOÛT
75 PARIS 14h Défilé pour la liberté Départ : Place Denfert-Rochereau Avec Florian Philippot et Maître Di Vizio.

49 ANGERS 15h Place du ralliement près de l’entrée des Galeries Lafayette

DIMANCHE 22 AOÛT
06 NICE 14h30 Place Masséna – coulée verte

Le fiasco afghan démontre lui aussi la nécessité d’être un pays libre. 20 ans après l’invasion de 2001, à laquelle la France s’est associée via l’OTAN pendant 13 ans, retour à la case départ ! Pertes humaines, perte de réputation et pertes économiques à la clé. Nous devons quitter l’OTAN au plus vite. Nous devons quitter toutes les organisations supranationales au plus vite ! Nous devons porter de belles valeurs, la voix de la France, une politique conforme à nos intérêts, au Bien commun. Nous ne pourrons le faire que libres et souverains !

Le combat que mène actuellement le peuple français est un combat de liberté, de dignité et de souveraineté. Soyez rayonnant d’espérance. À la fin, la vie et la France gagnent toujours !

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Vous avez dit antisémite ?

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Patrick Parment

Vous avez dit antisémite ? Un mot dont les instances juives et leurs affidés aiment à se gargariser. Petite précision linguistique avant de commencer. C’est feu Bernard Franck qui, dans l’un de ses éditos du temps où il chroniquait au Monde, avait commencé son papier par un « pour être antisémite, il faut être juif ». Logique mon cher Watson. Donc le terme est impropre quand on qualifie l’extrême-droite – sujet à bien des fantasmes par ailleurs – d’antisémite. Anti-juif serait le terme exact, mais par commodité « antisémitisme » est passé dans le langage courant.

Certes, l’antisémitisme n’est pas une nouveauté, de Brest à Vladivostok. Il serait même Chinois et Japonais. Staline avait inauguré un territoire purement juif, le Birobidjan, au fin fond de la Sibérie du côté de Vladivostok.

Mais revenons à nos moutons. Ce ne sont jamais les juifs, ceux que nous fréquentons au quotidien qui crient « Haro sur le baudet » à chaque fois que l’on constate un acte délictueux, - et malheureusement mortel parfois -, généralement le fait d’imbéciles qui se croient malins (l’affaire du cimetière de Carpentras, par exemple). Tel n’est pas le cas en revanche des instances juives et leurs vassaux qui crient aussitôt au « crime contre l’humanité ». Sauf qu’en France, cet antisémitisme n’a jamais été suivi d’un quelconque progrom. Ce qui n’est pas le cas, dans l'histoire, d’autres pays européens, en Russie notamment.

On notera cependant que partout où l’on a pu noter la présence d’une communauté juive, on a assisté illico à l’émergence d’un antisémitisme populaire ou étatique. Il faut bien dire aussi que l’Eglise y est aussi pour quelque chose : faire payer aux juifs la mort de Jésus. C’est ainsi que l’antisémitisme est devenu en quelque sorte populaire. Les juifs ont souvent servi d’exutoire aux maux de la société. Il fallait un bouc émissaire et les juifs ont souvent tenu ce rôle (voir l'affaire Dreyfus). Et le tiennent encore d’ailleurs. L’arrivée d’immigrés de confession musulmane n’a pas arrangé les choses et les a même exacerbés.

Sauf que les passages à l’acte font quand même figure d’exception au regard de l’insécurité générale qui règne dans ce pays et dont les Gaulois comme les juifs sont les victimes. Beau prétexte pour tous les médias de la bien-pensance, de vouloir nous faire croire que la « bête immonde » sourd dans les latrines d’une extrême droite qui n’ose pas dire son nom. Seule la gauche et sa presse seraient donc exempts de ce label infamant !

C’est oublier que l’antisémitisme est né aussi à gauche à la fin du XIXe siècle (1) Et aujourd’hui, c’est sous la bannière de l’antisionisme qu’est repeint l’antisémitisme de gauche. Si gauche, extrême gauche, droite et extrême droite se rejoignent dans la détestation du « juif » on se demande bien pourquoi, le juif, "errant" par nature, n’émigre pas dans ce qui est aujourd’hui son pays : Israël. Ô stupeur, on assisterait donc à l’émergence de juifs enracinés ce qui irait à l’encontre de cet universalisme dont ils se réclament avec force. On apprécie l’attitude d’Elisabeth Lévy qui laisse aboyer les loups en haussant les épaules – ce qui ne veut pas dire qu’elle est indifférente pour autant - et lorsque l'on constate qu'une grande partie de l’extrême droite – vous savez ces dangereux fascistes tous antisémites comme ils se plaisent à dire – s’apprête à voter pour Eric Zemmour !

J’aime bien cette réponse de Surcouf à l’amiral anglais qui l’avait fait prisonnier : « Vous les Français, vous vous battez pour l’argent, nous les Anglais, on se bat pour l’honneur ». Ce à quoi répondit Surcouf : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».

(1) voir à ce sujet l’ouvrage de Marc Crapez, L’Antisémitisme de gauche au XIXe siècle, Berg ed.

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Tribune libre : Une belle défense de la langue française

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Christophe Clavé

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.

La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 Article paru sur FB en 2020

Christophe Clavé est Président d'une société d'investissement et de conseil, auteur de Les Voies de la Stratégie aux éditions ESKA. Il habite Lausanne.

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mercredi, 18 août 2021

Rome : sortie du nouveau numéro de la revue Nova Historica dirigée par Massimo Magliaro

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mardi, 17 août 2021

L’Europe paiera l’inconséquence des États-Unis

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Renaud Girard

Vingt ans après qu’elle eut commencé une guerre contre eux, l’Amérique a donc rendu aux talibans l’Afghanistan. Elle aurait préféré qu’il y eût un délai de carence et qu’elle ne fût pas obligée de revivre, à Kaboul, les scènes de chaos de l’évacuation de Saïgon en 1975.

Plus Biden et Blinken s’expriment dans les médias pour tenter de justifier leur abandon précipité d’un allié, plus ils s’enfoncent, plus ils se ridiculisent, plus ils soulignent la honte américaine. Car l’histoire retiendra la date du 15 août 2021 et cette reprise de Kaboul par les talibans comme le premier grand revers géopolitique des États-Unis au XXIe siècle. Quant aux interventions de Pompeo, l’ancien secrétaire d’État de Trump, qui se permet de critiquer l’Administration présente et s’indigne que les talibans n’aient pas été obligés de respecter toutes les clauses de l’accord qu’il avait négocié avec eux en 2020, elles sont pathétiques. Mais on sent surtout, chez les responsables américains, la volonté de faire le dos rond, en attendant que les médias optent pour un autre festin. Car ils savent que, finalement, ce sera l’Europe – et non l’Amérique – qui paiera le prix fort de leur inconséquence.

Car la politique américaine en Afghanistan, depuis quarante ans, est marquée par une grande inconséquence stratégique. Après l’invasion soviétique du pays au tout début des années 1980, l’Amérique – alors dirigée par le républicain Reagan – y a vu une occasion de venger son humiliation du Vietnam. Armés par l’URSS, les Vietnamiens du Nord communistes s’étaient livrés en 1975 au même petit jeu que les talibans aujourd’hui. Ils avaient, à Paris, signé un accord de paix avec les Américains en janvier 1973, qu’ils n’avaient ensuite pas respecté.

Après s’être aperçue que les Soviétiques laïques faisaient face à une forte résistance dans les campagnes afghanes islamiques, l’Administration Reagan décida d’armer ces résistants, qu’elle appelait « freedom fighters » et qui se qualifiaient eux-mêmes de moudjahidins. Mais au lieu de distribuer ces armes à des mouvements qu’elle aurait choisis elle-même, l’Amérique commit l’erreur de sous-traiter cette tâche à l’ISI, le tout-puissant service de renseignement pakistanais. L’ISI, commandé par un général islamiste, décida de fournir les armes et l’argent américains aux mouvements les plus férocement islamistes et de boycotter les mouvements plus modérés comme celui du célèbre commandant Massoud.

Néanmoins, la stratégie américaine globale fonctionna, et l’Armée rouge quitta l’Afghanistan en avril 1989. A ce moment-là, le président afghan protégé des Russes, le Dr Najibullah, proposa à Washington une transition paisible en faveur du roi Zaher. Washington commit l’erreur de ne pas saisir cette main tendue, et, trois ans plus tard, le chaos s’installa à Kaboul, où les milices de moudjahidins s’entretuèrent.

En 1996, les talibans conquirent l’Afghanistan, mirent fin aux brigandages, mais instaurèrent un émirat islamique d’un autre âge, qui supprima l’école pour les filles. À la demande de l’ONU, le chef de l’émirat, le très redouté mollah Omar, interdit la culture du pavot. En échange, il demande des aides agricoles. Le pavot sera effectivement éradiqué mais les aides promises n’arriveront jamais. Après les attentats du 11 septembre  2001, les Américains renoncèrent à parler directement aux talibans, pour sous-traiter à nouveau la négociation à l’ISI... Durant quarante ans, l’Amérique fut la victime consentante du double jeu pakistanais.

Kaboul tombe le 13 novembre 2001 aux mains de l’Alliance du Nord, soutenue par l’Amérique. Les commandos américains éliminent les combattants arabes internationalistes. Mais Washington néglige d’exiger du Pakistan le démantèlement des talibans.

Au lieu de quitter le pays, l’Amérique se lance alors dans une ambitieuse politique de « reconstruction, démocratisation, développement » de l’Afghanistan. Elle y consacre davantage de milliards de dollars que d’experts compétents. Les dollars coulent à flots, sans irriguer convenablement le pays. La corruption vérole le gouvernement. Mais a émergé une jeunesse éprise de modernité et croyant en la démocratie. Et sans crier gare, virant à 180 degrés, l’Amérique va laisser tomber cette jeunesse.

Son crédit international sera durablement entamé. Déjà, le nouveau président iranien a déclaré que cette défaite américaine représentait une occasion rêvée pour instaurer la « paix » dans la région. À Kaboul, c’est désormais l’ambassadeur russe qui négocie avec les talibans.

Mais ce sera, à deux égards, aux Européens de payer le prix fort.
À court terme, l’Europe aura à gérer un gigantesque problème de réfugiés. À moyen terme, la victoire talibane agira comme un élixir de force pour tous les mouvements de Frères musulmans qui ont secrètement juré la perte de la civilisation occidentale.

Source : Le Figaro 17/08/2021

 

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lundi, 16 août 2021

Kaboul : humiliation pour tout l’Occident

téléchargement.jpegUn communiqué
de Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité,
Président de l’AGRIF 
 
Après leur victoire jadis sur les Soviétiques, les talibans afghans viennent non seulement de liquider en un tour de main un régime et une armée minés par la trahison et la corruption mais peuvent s’enorgueillir d’avoir chassé les Américains et leurs alliés occidentaux.
 
Trump avait sonné l’heure du retrait. Biden l’a réalisé.
 
Les talibans l’ont emporté avec l’appui du Pakistan, non sans le jeu trouble de la Chine satisfaite de l’humiliation des États-Unis et des autres nations engagées dans le conflit. Une fois encore, des centaines de soldats occidentaux dont plusieurs de notre armée française sont morts pour rien.
 
Les images de la débâcle de Kaboul font ressurgir celles de Saïgon et de Phnom-Penh au siècle dernier. Et aussi, avant elles, celles de l’effroyable abandon de l’Algérie dans les pires conditions d’abjection, de trahison et de déshonneur.
La débâcle de Kaboul signe-t-elle la fin de l’Occident ?
 
Toujours est-il que les répercussions de la victoire des islamistes afghans vont être immenses. Elles vont réveiller d’abord en Afrique et en Orient la dynamique barbare des États islamiques mais simultanément, comme en France, les implantations de populations musulmanes en Europe faisant tache d’huile vont s’agrandir inexorablement tant que déferleront les tsunamigrations islamiques.
 
Ce que nos politiciens désignent absurdement comme un « séparatisme » est, hélas, au contraire, un mouvement conquérant.
 
On attend le surgissement du personnage politique qui entreprendra d’en relever le formidable défi en réveillant notre peuple.

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dimanche, 15 août 2021

Les salauds finiront en enfer…

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La chronique de Philippe Randa

En Autriche, quatre Afghans âgés de 16 à 23 ans ayant été identifiés et arrêtés en juin dernier pour avoir drogué, violé et tué une jeune fille de 13 ans, un journaliste interroge le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer, présent lors de la conférence de presse : « Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? »

Un gag de mauvais goût ? Un fou ? Au choix…

Et comment ont réagis les si sourcilleuses et féroces chiennes de garde du féminisme ? Mais comme il se devait, bien sûr… L’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr) nous rapporte qu’une « vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. »

Rappelons-nous alors, en France, de ce procès d’Assises où l’avocate d’un sordide tueur en série ulcéra plus d’un citoyen en se tournant lors de sa plaidoirie vers son client pour lui demander « pardon » au nom de la société, celle-ci n’étant rien moins que responsable de ce qu’il était devenu et donc de ce qu’il avait commis : à ses yeux, il était davantage victime que bourreau de la demi-douzaine de femmes qu’il avait trucidée après en avoir abusée…

Malgré le scandale que cette avocate provoqua, on avait alors considéré cela au mieux comme un « effet de manche », certes aussi douteux que désespéré pour apitoyer les jurés, au pire pour un « coup », sensé propulser son auteur parmi les ténors du barreau…

C’était au siècle dernier… Ni le nom de la crapule qui a finit ses jours derrière les barreaux, ni celui de son indigne défenseur en robe – au propre comme au figuré – ne méritent d’être rappelés. Laissons aux « honorables » féministes le dégoût d’honorer de tels personnages…

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AFGHANISTAN : QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE EN FIN DE COMPTE ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan n’est plus qu’une question de jours, de semaines, au mieux de mois, au singulier. Le même « scénario Vietnamien » va, tragiquement, se répéter. Rappelons-nous la chute du libre Sud-Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, - sauf les petits paras saïgonnais -, fuite des gouvernementaux, « boats people » en mer… C’était hier ! Une à une, les capitales provinciales tombaient, Quang-Tri, Hué, Danang, Pham Rang, Pham Tiet, et ce fut le tour de Saigon. (Rebaptisée « Ho-Chi-Minh ville ».) Aujourd’hui, c’est Hérat et Kandahar qui tombent dans l’escarcelle des « étudiants en religion ». Demain ce sera au tour de Kaboul.

« Tout ça pour ça ? »

Depuis vingt ans, depuis que les armées alliées de l’OTAN au premier rang desquelles l’US Army avaient chassé les Talibans du pouvoir et prétendu libérer ce pays de l’obscurantisme, aucun progrès réel, en profondeur, n’a été accompli. Des sommes astronomiques ont été déversées, des milliers de soldats occidentaux sont tombés ou ont été blessés, notamment des Français, et pour quoi ? « Tout ça pour çà » ? Pour que, précipitamment, les ressortissants étrangers soient promptement évacués, les ambassades fermées ou réduites à leur plus simple représentation ? Mesure dérisoire, le Conseil de l’Alliance Atlantique a déclaré que ses pays membres ne reconnaitraient pas le nouveau régime, passant déjà par pertes et profits le gouvernement de Kaboul.

Pire, ces puissances occidentales… impuissantes, rechignent à rapatrier les interprètes afghans et leurs familles qui, en effet, risquent leur peau si elles restent dans le pays. La solution serait que l’OTAN finance l’évacuation de tous ces gens et leur réinstallation dans des pays musulmans « amis ». (Si,si, - sans jeu de mot ! -, ça existe !)

L’islamisme se combat d’abord en nos murs !

Quelle confiance peut-on accorder à l’Alliance Atlantique ? Quelles honte que ce désengagement, comme bien d’autres, pour abandonner la partie sans avoir « mis le paquet » au moment décisif, en 2002 ? Ce lâche abandon, comme bien d’autres, - Indochine, Algérie, Angola, Mozambique -, est un mauvais signal adressé aux États qui seraient enclins à nous suivre, nous les pays dit « libres ». Alors, oui, qui sont les réels « criminels de guerre » ? Ceux qui maintenaient leur pays dans une situation obscurantiste selon les critères de l’Occident, mais qui assuraient une « paix surveillée », ou alors les « Matamores » de ce même Occident qui lâche prise aux premières difficultés et qui, comme l’Armée rouge hier, va partir de ce pays réputé indomptable, « la queue entre les jambes ? » Oui, pourquoi tous ces morts civils et militaires, afghans ou étrangers pour n’aboutir à …rien ? Oui, pour qui et pour quoi nos bérets rouges sont-ils tombés là-bas, dans d’improbables et meurtrières embuscades ? N’ayons pas la mémoire courte comme le disait un certain Maréchal de France, et n’engageons plus nos troupes dans des opérations lointaines et, bien souvent inutiles, sans plans précis sur le long terme. L’islamisme se combat d’abord ici, au cœur de nos cités.

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Manifestants ! Déclinez votre identité !

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Le billet de Patrick Parment

C’est l’éternelle  litanie : mais qui sont ces foutus manifestants qui descendent dans la rue en plein mois d’août pour s’opposer au passe-sanitaire ? A en croire les médias, un ramassis de beaufs peu diplômés, chômeurs, sympathisants de partis extrêmes comme le RN ou les Insoumis. Bref la France des tarés. On retrouve exactement le même schéma qu’avec les Gilets jaunes auxquels d’ailleurs on les associe. Les Instituts de sondages (où puisent les médias) ont ressorti leurs vieilles archives remises à jour : jeunes à 45% (donc fatalement irresponsables car ils ne savent pas de quoi ils parlent) issus évidemment des classes populaires (on n’y voit pas en effet les rejetons de Bernard Arnault, Bolloré, Pinaut, etc.), ouvriers à 40%, chômeurs assurément à 47% donc peu diplômés (dans une France où les surdiplômés ne trouvent pas de boulot !) et évidemment membres du RN et des Insoumis. A cela, on ajoute une pincée de Gilets jaunes, et le tour est joué.

Mais ce n’est pas tout. Dans tout ce ramassis de tarés 94% voient un danger dans un vaccin « sur lequel on manque de recul » ; 88% jugent que le passe sanitaire « est une atteinte aux libertés et 89% qu’il y a d’autres moyens de lutter contre le covid 19 que la vaccination ». Et cerise sur le gâteau, la conclusion qui tue et rassure Macron, 57% des Français soutiennent le passe sanitaire. Donc, malgré tout, 43% de la population est contre. En démocratie, si d’aventure nous le sommes encore, voici qui demande réflexion. Car la plupart des manifestants interrogés – ceux qui sont interrogés par les téloches – clament haut et fort qu’ils ne sont pas contre la vaccination, ils sont contre le passe sanitaire. Hier, le pouvoir a marginalisé le Front national, Macron a ignoré les Gilets jaunes et aujourd’hui, de nouveau le peuple est dans la rue.

Alors oui, qui sont-ils ? Tout simplement une large frange du peuple français qui en a ras-le-bol qu’on le prenne pour une truffe, ras-le-bol de cet autoritarisme « démocratique » qui n’ose pas dire son nom. Bref, cette France non représentée comme l’était le Front national ! Sauf qu’ici les manifestants n’ont rien à voir avec les politiques. Ici c’est bel et bien la classe moyenne qui défile. Celle que tous les gouvernements pressurent au nom du libéralisme et de l’intérêt des actionnaires des entreprises du CAC 40.

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samedi, 14 août 2021

Rapport du GIEC sur le climat : et si on passait à autre chose !

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Benoît Rittaud *

Le sixième rapport du Giec sur l’état climatique de la planète a commencé à être publié. Il a pour écrin médiatique les réentes inondations d’ici et les nouveaux incendies de là-bas car, comme on le sait, les pluies diluviennes n’existaient pas avant l’invention des 4 x 4 et les feux de forêt étaient inconnus avant les Trente Glorieuses.

Le résumé de 40 pages redit ce que le Giec répète en boucle depuis longtemps, y compris ses prospectives tout en conditionnels et en probabilités. L’humour involontaire s’y glisse lorsque n’est « pas exclue » l’éventualité que la mer monte de plus de 15 mètres d’ici à 2300. (L’horizon maximal prévisible atteint péniblement le dixième, ordre de grandeur comparable à celui du dernier siècle écoulé.) La principale évolution dans le discours est sans doute que doubler la quantité atmosphérique de gaz à effet de serre ferait gagner à la planète entre 2,5 et 4 °C, sans exclure les valeurs entre 2 et 5 °C. Jusque-là, le Giec disait entre 1,5 et 4,5 °C... Cette nouvelle bande-annonce hollywoodienne sur le thème du déluge et des flammes de l’enfer signale donc l’épuisement de la franchise. On devine le scénario de ce sixième opus dès la séquence prégénérique. Les débats vont désigner les méchants habituels que sont les multinationales (sans foi ni loi), le consumérisme (débridé), les politiciens (qui ne pensent qu’à leur réélection) ou encore la démographie (galopante, chez les autres cela va de soi). L’optimisme réglementaire rappellera qu’il n’est pas trop tard pour agir, et que le drame se nouera à Glasgow en novembre lors de la COP26. tel sera le nouveau rendez-vous de la dernière chance, tout comme Paris l’avait été en 2015.

En attendant, entre alarmistes inquiets et sceptiques de l’apocalypse les lignes resteront les mêmes. symbole de cette situation figée : un tableau du Giec indique que l’évo- lution de la température globale d’ici à 2040 ne dépendra que très peu de l’évolution de nos émissions. Pour avancer, tournons-nous ailleurs et observons deux informations essentielles apportées par la triste expérience des confinements de 2020. La première : le quasi-arrêt de vastes secteurs économiques à l’échelle mondiale n’a eu aucun effet mesurable sur la courbe du CO2 atmosphérique. Les immenses restrictions que nous avons subies, inimaginables il y a moins de deux ans, sont dérisoires en regard des objectifs de réduction des émissions. La seconde : le colossal trou d’air économique de l’an dernier est déjà pratiquement surmonté. La sobriété imposée par les événements ne s’est donc nullement révélée un horizon dont le corps social aurait « enfin compris » le caractère prétendument joyeux et désirable. L’alternative n’est donc pas pour ou contre ce que le consensus factice sur le climat appelle la science, mais pour ou contre le réel. Celui-ci nous invite à prendre acte que l’énormité des exigences des politiques climatiques restera à jamais bien au-delà du seuil de la douleur économiquement et socialement supportable. Une politique raisonnable devrait donc se focaliser sur l’adaptation. Prendre son parapluie et non prétendre arrêter la pluie. Or, le parapluie, c’est le développement. Certes, celui-ci fait souvent de gros dégâts, mais c’est grâce à lui que l’humanité n’a jamais été aussi bien équipée face aux catastrophes naturelles. C’est aussi grâce à lui que les pays les plus vulnérables, qui sont aussi les plus pauvres, réduiront les effets des aléas météorologiques à des niveaux acceptables.

Plus concrètement, partisans du développement et alarmistes du climat devraient se retrouver sur certains points tels que le nucléaire, car, même si on l’ignore souvent, les centrales nucléaires n’émettent pas de CO2. Enfin, la France devrait rappeler plus souvent qu’à la toise de l’environnement notre pays fait très belle figure. Avant d’exiger quelque chose de nous, la plupart de nos partenaires devraient d’abord balayer devant leur porte.

Ce n’est malheureusement pas le Giec qui nous le dira. Prisonnière de ses discours passés, la bureaucratie climatique semble condamnée aux redites et aux vieilles lunes.

Propos recueillis par Judith Waintraub

Source : Figaro Magazine, 14/08/2021

(*) Benoît Rittaud est enseignant-chercheur en mathématiques et président de l’Association des climato-réalistes. Dernier ouvrage : Géocratia, Ed. du Toucan, 416 p., 10 €

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La « communauté catholique », vraiment ?

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Mathieu Bock-Côté

L’assassinat du père Olivier Maire a bouleversé la France, qui n’a pu s’empêcher d’y voir un écho du sort réservé au père Hamel, il y a cinq ans. Le scénario diffère cette fois, certes. Nous ne sommes pas devant un islamiste égorgeur comme il y en a tant, mais devant un immigré clandestin, qui n’aurait pas dû être en France, qui l’an passé avait incendié la cathédrale de Nantes, et qui cette année a décidé d’égorger le prêtre qui l’accueillait chez lui par charité chrétienne. Les ratiocinations psychiatrisantes qui accompagnent le commentaire lorsque vient le temps de parler de l’auteur de ce meurtre ne sauraient faire oublier que nous sommes témoins, de manière caricaturale, d’une faillite de l’État régalien, devenu incapable d’assumer sa fonction première, croulant sous la pression du gouvernement des juges, des groupes de pression immigrationnistes et de l’humanitarisme médiatique, qui le condamnent à l’impuissance quand vient le temps de se défendre.
Pourtant, quelque chose de plus et, pourrait-on dire, d’encore plus triste, s’est révélé dans cette histoire. Au moment de présenter leurs condoléances, ils furent nombreux, parmi les politiques, à se dire bouleversés pour la communauté catholique française. Cette formule biscornue qui tournait en boucle et se voulait pleine d’empathie était révélatrice de la segmentation de la communauté nationale, où l’assassinat d’un homme est d’abord censé heurter sa communauté particulière, et seulement ensuite l’ensemble de la nation, comme si le langage politique avait intériorisé les paramètres du multiculturalisme anglo-saxon. La France, dans cette perspective, n’est plus d’abord composée de Français participant au destin national, à travers un pacte politique noué dans l’histoire et la culture, mais d’un assemblage de communautés enfermées dans leur expérience du monde, qu’elle soit ethnique, religieuse ou même sexuelle. Le langage de la diversité masque la désagrégation du peuple français. Il y a peut-être même pire. Le catholicisme, selon ce que l’histoire enseignait jusqu’à récemment, n’était pas une communauté religieuse parmi d’autres en France, mais la matrice existentielle du pays, qui a structuré le rapport au politique et à la culture, aux mœurs et à l’architecture, et qui, encore aujourd’hui, codifie l’univers rituel de l’immense majorité des Français. La référence, dès lors, à une «communauté catholique», qui représenterait une nuance identitaire parmi d’autres d’un pays bariolé, témoigne d’une rétrogradation symbolique majeure du catholicisme ou, si on préfère, de son dénoyautage culturel. Longtemps combattu au nom d’une conception quelque peu étroite de la laïcité, le catholicisme est réintroduit dans la communauté nationale à condition de ne plus en être considéré comme l’un des fondements.

On ne le nomme que pour l’exclure de sa fonction identitaire historique. On a entendu parler, ces dernières années, de manière assez fréquente, de «catho-laïcité». La formule suscite souvent un agacement allant jusqu’à la méfiance : comment faire tenir ensemble au point d’en constituer une synthèse deux concepts représentant des visions du monde s’étant ardemment combattues depuis la Révolution ? Pourtant, dans une époque marquée par l’affrontement des civilisations sur le territoire même de l’Europe occidentale, ce qui semblait hier disjoint et conflictuel trouve à s’assembler de manière inédite et féconde, en découvrant le monde commun qu’elles avaient en partage et qui remonte à la surface devant le visage hostile de l’altérité conquérante. La question de l’islamisme, notamment, est venue troubler les anciennes polarisation et révéler les limites d’affrontements aujourd’hui éculés.

De même, la gauche républicaine et la droite patriote et conservatrice ont aujourd’hui bien plus en commun que ne le laissent croire leurs univers symboliques respectifs, même si certains atavismes les empêchent d’en prendre pleinement conscience.

On en revient dès lors à la manière d’aborder un crime abject n’ayant rien d’un malheureux fait divers, qui heurte intimement les Français et tous ceux qui aiment la France, et qui devrait être nommé de cette manière, sans conjuguer le chagrin qu’il suscite avec une logique communautariste. Quelle que soit leur religion, et qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas ou qu’ils le scrutent dans l’espoir incertain d’y repérer une trace du divin, c’est d’abord en tant que Français qu’ils sont heurtés, et la classe politique devrait avoir le souci de se faire la gardienne de ce primat de la conscience nationale, qui seule peut faire tenir ensemble des hommes et des femmes qui finiront sans cela par vivre face à face, selon la formule désormais convenue. Si la classe politique elle-même renonce à cette tâche, pourtant fondamentale, si elle capitule devant les fous qui ont concassé au marteau-piqueur de la déconstruction la réalité intime de la nation, elle se rendra malgré elle complice de ces derniers.

Source : Le Figaro 14/08/2021

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vendredi, 13 août 2021

Cassandre ne lâche rien...

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

« La poursuite engagée contre une manifestante isolée portant une pancarte illisible, sauf par la télévision, est un de ces cas d'imbécillité qui, au lieu de combattre l'antisémitisme, le propage. »

 

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Zemmour : Je pense qu’il faut agir, je sais ce qu’il faut faire

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Dans une interview “coup de poing” accordée à Valeurs Actuelles  cliquez ici, Eric Zemmour se montre prêt à basculer dans l’action politique.

Va-t-il sauter dans l’arène après des mois de suspense ? Pour moi, la réponse est oui. Un recul serait incompréhensible et ferait des millions de déçus parmi les patriotes, désireux d’en finir avec 40 années de démission et de renoncement permanent face aux périls qui rongent notre pays.

Répondant aux questions de Charlotte d’Ornellas et de Geoffroy Lejeune, Zemmour juge la décapitation de Samuel Paty comme étant l’un des faits les plus marquants de ces douze derniers mois.

D’abord parce qu’un enseignant est l’incarnation de la République, ensuite parce que le terroriste est un Tchétchène élevé en France, qui a appliqué seul la charia, sans aide extérieure.

Cet acte de barbarie et tous ceux qui l’ont précédé, ainsi que l’assassinat du père Olivier Maire par un clandestin rwandais, témoignent d’une faiblesse qui nous tue. Notre humanisme et notre juridisme nous désarment.

D’un côté, c’est le silence radio pour le meurtre ignoble du jeune Théo, assassiné par un Sénégalais multirécidiviste, de l’autre, c’est un François Hollande qui se précipite au chevet d’un autre Théo, pour dénoncer les violences policières à l’égard des immigrés. “Deux poids deux mesures” insupportables.

“Nous ne sommes plus en sécurité nulle part”.

Sur le Covid, Zemmour salue la performance des scientifiques qui ont élaboré un vaccin en un temps record. Mais il a vécu comme une humiliation le fait que la patrie de Pasteur, soit le seul membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir produit son vaccin. Il a évidemment raison et nous avons déjà déploré ce déclassement pitoyable chez RL.

“La pénurie de masques, de tests, de lits, démontre la tiers-mondisation de la France.”

Zemmour approuve le désengagement de la France au Sahel, mettant fin à des années d’enlisement. Il faut monter des opérations-éclair, de type Kolwezi en 1978. Car l’enlisement en Afrique est vite assimilé à du néo-colonialisme. Cela dit, la région est déstabilisée pour longtemps.

En matière de libertés, nous avons imité la Chine totalitaire, en confinant toute la population. Une solution impensable dans une démocratie. Dorénavant, c’est la Chine qui donne le “la”. Mais être pisté en permanence par son téléphone ou un QR code est un recul de nos libertés.

“Si les personnes à risque sont vaccinées, je ne comprends toujours pas pourquoi il faudrait vacciner les jeunes Français.”

Ce qui est choquant, c’est que le Conseil d’Etat, comme le Conseil constitutionnel ont avalisé toutes les restrictions de liberté voulues par le gouvernement. Mais, en revanche, ils ont retoqué la décision du gouvernement de suspendre le regroupement familial durant la crise sanitaire !

Donc, “les libertés individuelles des migrants sont mieux protégées par le juge que celles des Français”.

La liberté sera le sujet du siècle. Liberté de penser, d’écrire, de nous exprimer, de débattre, tout cela est menacé. Quand les réseaux sociaux censurent les comptes de ceux dont les opinions dérangent, c’est grave.

Si les Français sont si dociles face aux contraintes imposées, c’est parce que la machine de propagande est terrifiante. Staline n’était qu’un amateur en comparaison, car il avait besoin de la violence pour s’imposer.

Sur sa propre sécurité, Zemmour ne s’étend pas. Il souligne que Mila, Gilles Kepel et lui, vivent sous protection policière à cause de leurs propos sur l’islam. Qui, en 1970, aurait imaginé que nous en serions là aujourd’hui ?

Quant aux attaques en justice qui le visent, elles sont autant le fait du camp pro-musulmans que du système, qui ne voit pas la menace qui plane sur nos principes républicains.

“Je ne pense pas au prix que je dois payer pour défendre ce qui me parait juste”.

“Je pense vraiment ce que je dis, je ne suis pas là pour jouer.”

Accusé de misogynie, Zemmour dénonce la puissance de feu de l’artillerie médiatique, qui le présente en raciste misogyne, qui déteste les Arabes, les homos, les musulmans ou les femmes.

Mais les minorités militantes qui imposent leur loi à la majorité, ça suffit !

Ceux qui me détestent sont les lobbies que j’ai attaqués, en dénonçant leurs idéologies totalitaires. Mais j’attaque les minorités organisées, pas les individus.

L’hypocrisie est souvent de mise. Les féministes ne défendent plus les femmes et la féminité, mais militent pour l’indifférenciation et promeuvent une société d’individus ni hommes ni femmes. Les féministes islamo-gauchistes n’ont jamais défendu Mila menacée de mort.

“Pour moi, il existe deux sexes et je ne crois pas à la théorie du genre. Et tant pis si je me fais insulter.” Il n’y a aucun blocage ou sectarisme de ma part vis-à-vis des femmes.

Qui défend les femmes victimes de l’insécurité dans les transports ou dans la rue ? Certainement pas les partisans de l’omerta, qui abandonnent les femmes à leurs agresseurs au nom du politiquement correct.

Sur son éventuelle candidature, Zemmour se dit bluffé par l’enthousiasme de ceux qui l’aiment et le jugent comme étant le meilleur candidat.

L’engagement intellectuel et journalistique est terriblement limité. Pour agir, il faut accéder au pouvoir.

“Je maintiens que nous vivons une période dramatique, que nous sommes en danger de mort, que la France que nous aimons peut mourir.”

“Mais je pense que l’on peut agir. Je sais ce qu’il faut faire, j’ai en tête les étapes nécessaires, mais il faut aussi que les Français soient prêts à la bataille et refusent de se laisser soumettre plus longtemps à la propagande ambiante.”

Il n’y a pas de situation désespérée qui interdise toute action. L’histoire de France n’est qu’une suite de gloires et de chutes tragiques.

Sur la France périphérique, qu’il défend, Zemmour souligne les deux maux qui l’accablent : la désindustrialisation qui l’a paupérisée et l’immigration qui l’a chassée des métropoles créatrices de richesses. Les Gilets jaunes sont les révoltés de cette France abandonnée, qui subit un déclassement sans précédent. Les Gilets jaunes ont perdu car ils n’ont eu aucun soutien politique. Mais leur message doit être écouté.

Sur les grands thèmes qui feront l’élection de 2022, Zemmour cite l’identité, l’instruction et l’industrie.

L’identité, c’est aussi l’islam, l’immigration et l’insécurité.

L’instruction est prioritaire puisque l’école s’est effondrée.

L’industrie est dans une situation catastrophique comme l’a prouvé la pandémie. La réindustrialisation est impérative.

Conclusion

Nous sommes des millions à espérer la candidature de Zemmour et surtout sa victoire sur les professionnels de la politique, qui ont saccagé la France depuis 40 ans et dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses légué par de Gaulle.

Seul un patriote sincère peut sauver la France du naufrage identitaire et de la ruine économique que nous promet le mondialisme débridé.

À la grande différence des autres candidats, Eric Zemmour ne ment pas, dit ce qu’il pense et aura le courage de renverser la table.

Intelligent, brillant et cultivé, il en connait davantage sur les problèmes du pays et leurs solutions que tous les autres candidats réunis, qui, pour la grande majorité d’entre eux, n’ambitionnent que le pouvoir.

Et sur la géopolitique, il est imbattable. 

L’homme providentiel qu’on attend, c’est lui, Eric Zemmour. Un grand patriote qui n’a rien à voir avec les professionnels de la politique qui n’ont fait que mentir au peuple et le trahir. De droite comme de gauche, ils sont tous discrédités.

En 2022, élisons un homme neuf, et chassons les candidats du système qui ont échoué depuis 40 ans, qui nous ont ruinés et qui entendent nous déposséder de notre pays. Ils s’aplatiront tous devant Bruxelles et l’ONU.

“La France n’a pas dit son dernier mot” : Eric Zemmour publiera son nouveau livre le 15 septembre. On piaffe d’impatience !

Un titre très prometteur qui va ravir les millions de patriotes qui refusent le naufrage de notre France millénaire.

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23:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Appel à manifester des soignants opposés à l'obligation vaccinale et au pass sanitaire.

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Communiqué de presse du collectif « SOIGNANTS LIBRES »

« Vous prenez notre liberté, mais vous n'aurez pas notre libre-arbitre ! » Le collectif « soignants libres », crée début juillet 2021, regroupe des médecins, des internes, des infirmiers, des aide soignants, des sages-femmes, des puéricultrices, des auxiliaires de vie et autres professions paramédicales ou d'aides à la personne.

Né pour dénoncer le refus de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire, il est apolitique et rassemble plus de 300 soignants de toute la France, issus de la FPH, du privé et du libéral.

Nous sortons aujourd’hui du silence pour faire entendre nos voix et celles des patients dont nous nous occupons. Le pass sanitaire est, pour eux, source de discrimination et d’inégalité particulière pour l’accès aux soins. De même, l'obligation vaccinale remet en cause un élément fondateur de la médecine : le libre consentement du patient.

Notre refus de l'obligation vaccinale n'est pas idéologique mais née d'un raisonnement fondé sur notre réflexion et notre expérience professionnelle.

1. Nous nous interrogeons encore sur la réelle efficacité des vaccins qui ne bénéficient actuellement que d'une AMM conditionnelle (et ATU) et qui sont en phase de test jusqu'en 2022 et 2023. De fait cette précocité d'usage empêche tout recul et donc tout discernement objectif. De plus, la réalité démontre que ce vaccin ne protège pas de la contamination des variants.

2. Notre expérience de terrain (nous sommes dans les services !), montre actuellement une réalité hospitalière plutôt différente que celle annoncée dans les médias ;

- peu de patients hospitalisés (les services « covid » sont fermés depuis plusieurs mois maintenant).

- très peu de formes graves nécessitant d'être en réanimation,

- plus de la moitié des patients hospitalisés (60 à 70 % selon les témoignages des soignants du collectif) ont reçus deux doses de vaccins ; pour autant, il est vrai qu'ils font des formes légères,

- les non vaccinés font des séjours hospitaliers cours,

- « visites » aux urgences d'un nombre important de patients ayant des syndromes grippaux, une forte fièvre, une asthénie majeure, des douleurs thoraciques persistantes, qu'ils associent spontanément au vaccin administré quelques heures ou quelques jours auparavant.

3. Des traitements efficaces existent pour traiter ce virus et ses symptômes ; pourquoi ne pas favoriser leur usage et même l'interdire ?

4. Les informations données par les médias sont sources de doutes majeurs et génèrent une perte de confiance totale dans ce que nous transmettent les journalistes. Ce qui est rapporté de la situation actuelle en Guadeloupe en est un exemple probant.

Ainsi, le collectif « Soignants libres » appelle tous les professionnels des services de santé, qu’ils soient vaccinés ou pas, à le rejoindre pour qu’ensemble nous défendions les droits fondamentaux de tout citoyen afin qu’il reste libre et décisionnaire de ses actes en toute conscience.

Claire

Claire est porte parole du collectif des soignants libres :

collectifinfirmierlibre@protonmail.com

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Le retour des morticoles

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Alain Sanders

On croyait en avoir fini avec eux. Eux ? Ces contingents de médecins à qui on avait eu envie de dire : « Moins de plateaux, plus d’hostos ! » Mais, le variant Delta aidant (si on peut dire), revoilà les morticoles en tous genres, virologues, épidémiologistes, immunologistes, neurologues, urgentistes, réanimateurs, anesthésistes, spécialistes tous azimuts, généralistes (un temps snobés puis invités sous les projecteurs médiatiques).

La quatrième vague, sur laquelle ils surfent, et le va- riant Delta, sur lequel ils planent, nous les ramènent sur les plateaux télé où ils avaient gardé leur rond de serviette au cas où... Ils sont tous là, Blachier, alias « Je suis partout », les imbuvables Hamon et Marty, Toro, Caumes, Davido, Teboul, Amouyel, Mégarbane, Annane, Pelloux, etc. On se croirait dans une séquence de Casablanca, « Play it again, Sam ! »

Il y en un à qui ça a même tourné la tête : le professeur Juvin, grand donneur de leçons s’il en est. Urgentiste et, par ailleurs maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), inconnu du grand public avant ses passages répétés sur les chaînes d’info continue, il s’est senti pousser des ailes. Alors qu’il a à peu près autant de chances que moi de devenir petit rat de l’Opéra, il rêve d’un destin national : candidat à la présidentielle de 2022, pas moins ! Si, comme les autres, il donne dans le rejet rabique – ça se soigne, docteur ? – du Rassemblement national, il n’hésite pas à lui emprunter (malinx le lynx) nombre de ses thèmes sur la sécurité et l’immigration. Très suffisant le mandarin ? C’est rien de le dire...

Conviés à l’origine à nous expliquer le virus et ses arcanes (et se contredisant les uns les autres, voire se contredisant eux-mêmes sur le sujet), ils ont, au fil du temps, commencé à disserter sur tout et le reste.

Certains politiques (et notamment les élus LREM en général et leurs jeunettes proprettes aux discours clonés en particulier) s’étant aventurés à dispenser avis, conseils, diagnostics, ordonnances sur la pandémie, les morticoles se sont autorisés – encouragés à le faire parfois – à parler politique. Des politiques jouant les Diafoirus et des médecins jouant les politiques... Confusion des genres, signe d’une société qui se délite, pathétique Muppet Show.

Un exemple de cette dérive ? Le docteur Rachida Inaoui-Roze, habituée de CNews (chaîne devenue, en l’absence de Christine Kelly et de Pascal Praud, une pauvre copie de LCI et de BFM-TV). On l’a vue arriver un peu mémère cette rhumatologue (ce qui n’en fait pas une spécialiste du Covid-19, mais bon... ), discrète, presque effacée, sur la retenue. Il fallait la solliciter pour qu’elle donne son avis. Ce qu’elle faisait de manière mesurée. Et aujourd’hui ! On ne la tient plus ! Elle a un avis sur tout, elle coupe, tranche, condamne, anathématise, fustige ceux qui ne se rangent pas à ses ukases. Dame Tartine hier, elle est devenue Cruella...

La télé rend fou, disait-on naguère. La preuve. Et l’on n’est là que mi-août. Ce qui laisse présager à la rentrée, comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, un lâcher incontrôlable de « spécialistes »...

Source : Présent 11/08/2021

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