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mardi, 19 octobre 2021

Patrick Jardin, le père d'une jeune fille assassinée au Bataclan, insulté par Le Monde

Le Monde qualifie Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan, de “père haineux”, puis change le titre de son article, pour parler de “la colère sans limite d’un père” : il réagit !

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Décès de François Porteu de la Morandière

6435.jpegUn communiqué de l'Union nationale des combattants (UNC UNC-AFN) :

Hervé Longuet, président national de l’UNC, les membres du conseil d’administration national et l’ensemble des adhérents font part du décès de François Porteu de la Morandière, président honoraire de l’UNC
 
Né à Sèvres le 20 mai 1928, le président François Porteu de La Morandière était à la fois un combattant, un chef d’entreprise et un citoyen engagé. Officier de réserve, il avait été rappelé pour servir sur le territoire algérien. A son retour, avec une poignée de camarades démobilisés comme lui, il avait fondé l’UNC-AFN qui s’était rapidement développée.

Il présidera cette UNC-AFN 27ans durant, contribuant à la fusion de cette jeune association avec l’UNC « historique ». Il avait assumé ensuite les fonctions de vice-président de l’UNC puis avait été élu président honoraire lors qu’il renonça à son mandat. Dans le même temps, François Porteu de La Morandière exerçait une activité professionnelle particulièrement intense comme Président directeur général de la société Galeries Malouines et Dinandaises.
 
Citoyen engagé au service de la cité, François Porteu de La Morandière avait démissionné de toutes ses fonctions associatives pour se lancer en politique. Il sera député (NDLR SN : FN) du Pas-de-Calais de 1986 à 1988, conseiller municipal d’Arras de 1989 à 1994, et conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1992 à 1998. Depuis 2006, il présidait aux destinées de l’Institut européen de relations et d’études internationales.
 
François Porteu de La Morandière était Chevalier de la légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite. (...)

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In memoriam Laurent Wetzel

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Jean-Gilles Malliarakis

La disparition de ce vieil ami, âgé de 71 ans vient en un temps de pleine polémique entre ce qu'on appelle aujourd'hui la pseudo "mémoire", phénomène social peu fiable, et l'histoire, quête ardente et méthodique de l'exactitude des faits.

De la «mémoire» en effet il convient de toujours se garder, sans même l'honorer du qualificatif de mythe.

Laurent Wetzel était pour moi un de ces amis proches, avec lesquels on partage les mêmes convictions et les mêmes répulsions. "Je sais, disait Péguy, quels êtres me sont respirables et quels autres me font horreur". Depuis deux ans, hélas, tant d'entre eux disparaissent les uns après les autres, sans lien la plupart du temps, faut-il le remarquer, avec la pandémie venue de Chine.

Normalien, il avait notamment écrit un livre important : "Ils ont tué l'histoire géo" publié en 2012 chez François Bourin. La mort accidentellle de cet homme de grande culture, et d'une grande bonté, me prive d'un ami. Au moins lui aura-t-elle épargné à ce grand patriote la vue de ce que la France semble en train de devenir, entre invasion et repentance.

La messe catholique de ses funérailles en l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Versailles, ce 18 octobre, fut, sinon une consolation, du moins un beau moment d'hommage et d'adieu.

Voici exactement ce que sa fiche wikipedia écrit, de manière précise et chirurgicale, à ce jour, à propos de l'affaire qui va bouleverser son existence, affaire que ni les communistes ni les chiraquiens ne lui pardonneront jamais : d'avoir lutté pour la vérité et la liberté. S'étant fait élire comme anticommuniste en effet, il avait osé tenir ses promesses en procédant dans sa ville, une fois élu, à la "débolchévisation du paysage urbain".

À la suite des élections municipales de 1983, Laurent Wetzel était devenu conseiller municipal d'opposition UDF-CDS de Sartrouville, deuxième commune du département des Yvelines.

En octobre 1983, il refuse d'assister à l'inauguration d'une rue Marcel Paul en rappelant, entre autres, les agissements partisans de ce militant communiste dans le camp de Buchenwald. Il a révélé qu’en 1952 et 1953 la qualité de "déporté-résistant" avait été refusée à Marcel Paul parce qu’il avait été "arrêté pour des faits à caractère politique et non résistant" et parce qu’il "s’était rendu coupable, au cours de sa déportation, d’activités contraires à l’esprit de la Résistance". Cela lui a valu un déluge d’injures et un procès intenté par des associations de déportés et de résistants proches du Parti communiste.

Le 17 janvier 1985, le Tribunal de grande instance de Versailles le relaxe du grief de diffamation de la mémoire de Marcel Paul, après qu’il eut obtenu de la 17e Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris en décembre 1984 la condamnation de ses adversaires pour injure publique. En 1985, aux élections cantonales, Laurent Wetzel bat avec 56 % des voix le conseiller général sortant de Sartrouville, François Hilsum, membre du comité central du PCF, directeur-adjoint de L’Humanité et rédacteur en chef de L’Humanité-Dimanche. Il devient le suppléant du député de la 5e circonscription des Yvelines de 1988 à 1993.

Élu maire de Sartrouville en 1989 en battant Auguste Chrétienne, maire communiste depuis 30 ans, Laurent Wetzel procède, alors que tombe le Mur de Berlin, à une opération de "débolchévisation du paysage urbain". Le Conseil municipal renomme la rue Hô Chi Minh, Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny; la rue Karl-Marx, Alexis-de-Tocqueville; la rue Lénine, Général-de-Gaulle; la rue Marcel-Cachin, Charles-Péguy; la rue Maurice-Thorez, Robert-Schuman; la rue Benoît-Frachon, Léon-Jouhaux; la rue Paul-Vaillant-Couturier, Pierre-Brossolette; la rue Jacques-Duclos, Saint-Exupéry, la rue Marcel-Paul D’Estienne-d’Orves, la rue Ambroise-Croizat Claudius Petit et la rue 19-Mars-1962, Bachaga Boualam. La salle municipale Nelson Mandela est également rebaptisée Félix Éboué.

Il a raconté la suite en 1997 dans un livre intitulé "Un internement politique sous la Ve République. Barbouzes et blouses blanches" publié chez Odilon Media.

La vengeance des communistes et de leurs alliés de toujours s'est abattue sur lui. Je suis heureux de l'avoir connu et fier d'avoir partagé avec lui le pain de l'amitié.

Source L'Insolent cliquez ici

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Eric Zemmour à Béziers avec Robert Ménard

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lundi, 18 octobre 2021

Jean-Frédéric Poisson à propos de Eric Zemmour

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Source cliquez ici

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Immigration : pourquoi douze pays de l’UE tancent Bruxelles

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Jean-Thomas Lesueur*

Le 7 octobre, les ministres de l’Intérieur de douze pays membres (Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Estonie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) ont adressé une lettre aux commissaires européens Margaritis Schinas, chargé de la Promotion de notre mode de vie européen, et Ylva Johansson, chargée des Affaires intérieures. Malgré son ton policé et constructif, la missive constitue un coup de semonce contre la politique migratoire européenne et une mise en demeure d’agir adressée à la Commission.

S’offrant de discuter et d’amender la « stratégie pour un espace Schengen plus fort et plus résilient », présentée par la Commission en juin, les signataires n’y vont pas par quatre chemins : le code frontières Schengen, adopté en 2006 et révisé en 2016, « ne traite pas suffisamment des franchissements illégaux des frontières extérieures », n’offre pas de règles claires », ne propose pas d’outils en cas de « grave menace », cantonne les instruments européens à la « surveillance des frontières » et pas à « empêcher les franchissements » ni à « lutter contre la criminalité transfrontalière » et refuse de prévoir la « barrière physique comme mesure de protection ».

En somme, la missive jette trois pierres dans trois jardins. La première est pour celui de la Commission elle-même. En rappelant à cinq reprises les « menaces et les attaques hybrides » que subissent leurs pays, les signataires dispensent une leçon de relations internationales à Ursula von der Leyen, qui avait promis de présider une « Commission géopolitique » lors de sa prise de fonctions. La Turquie hier, la Biélorussie aujourd’hui : des puissances hostiles et perturbatrices utilisent l’immigration comme une arme de déstabilisation et d’intimidation contre les Européens. Le Maroc n’a pas agi autrement en mai dernier. Le fait que les ministres de douze pays membres (soit presque la moitié) soient si insistants a une signification politique : avec ses instruments, ses procédures et ses mécanismes d’évaluation, la Commission a une approche fonctionnaliste, et non pas politique ni géopolitique, de la question migratoire. Et les signataires, eux, appellent à « une réponse efficace et immédiate »...

La deuxième pierre est pour le jardin de la Suédoise Ylva Johansson. En relayant les accusations d’associations « no borders » et de certains médias européens (principalement allemands), la commissaire chargée des Affaires intérieures avait publiquement mis en cause Frontex en février dernier. L’agence européenne était accusée d’avoir participé ou cautionné des opérations de « pushbacks » (refoulement de migrants sans leur offrir la possibilité de déposer une demande de droit d’asile) en Méditerranée, d’avoir tenté de dissimuler ces actes, d’être entre les mains du lobby des entreprises de sécurité, de renâcler à l’accueil de quarante « observateurs des droits fondamentaux » en son sein. Répétant que « l’immigration fait partie de ce qui rend notre continent prospère », Ylva Johansson semblait rêver de faire de l’agence une sorte de super ONG chargée de surveiller les frontières et de ramener sur la terre ferme européenne les migrants montés sur des bateaux de fortune.

Or, en plaidant pour que l’Union réduise les « facteurs d’attraction », les signataires demandent clairement que Ylva Johansson se fixe comme objectif la baisse des flux migratoires, et non seulement leur gestion. En réclamant que les frontières extérieures de l’Union soient « protégées avec un niveau de sécurité maximal », ils répondent à l’ancienne élue communiste devenue commissaire qui affirmait, l’an passé encore, que « la migration n’est pas une menace pour l’Europe ».

Quant à la troisième pierre, elle est jetée dans le jardin d’Emmanuel Macron et de la présidence française de l’Union européenne qui débutera le 1er janvier prochain. Les signataires, on l’a dit, réclament des actes et un objectif immédiat de baisse des flux. Mais il y a autre chose : contre « l’instrumentalisation de la migration illégale », ils se félicitent que certains pays aient « adopté des mesures résolues au niveau national ». Autrement dit, ils n’opposent pas action européenne et mesures nationales. Ils n’affirment pas, comme récemment le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune, que la politique migratoire « ne peut être qu’européenne ».

Face à la question migratoire comme face à la question de l’ordre juridique (donc politique) en Europe telle que l’a posée la Cour constitutionnelle polonaise, il y a de plus en plus nettement deux Europe. La liste des pays signataires de la lettre est éloquente : pas seulement la Pologne ni la Hongrie, si suspectes à Bruxelles et Paris, mais les pays d’Europe centrale et orientale, en plus du Danemark et de la Grèce : la Grèce avec laquelle France a signé plusieurs contrats de défense ambitieux, le Danemark dirigé par un gouvernement de gauche. Précisons en outre que l’Estonie est dirigée par un parti de centre droit qui siège dans le même groupe politique que LREM au Parlement européen, et que la Lituanie est dirigée par une coalition de centre gauche.

S’il serait prématuré de prétendre que la géographie de ces deux Europe est complètement fixée, ses contours s’affirment de plus en plus nettement. Le problème migratoire, en ce qu’il est une question existentielle qui touche à l’identité et à l’avenir des peuples et des cultures, contribue puissamment à en appuyer le tracé. Les douze pays signataires de la lettre du 7 octobre font preuve d’une lucidité salutaire devant les menaces de déstabilisation et, à terme, de dislocation qu’il recèle. Ils portent un regard éminemment politique sur ces réalités.

(*) Jean-Thomas Lesieur est le délégué général de l’Institut Thomas More, think tank libéral-conservateur

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samedi, 16 octobre 2021

17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire

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Emmanuel Macron sera le premier Président de la République à commémorer un soi-disant « massacre » d’Algériens qui ont manifesté le 17 octobre 1961 à Paris à l’appel du FLN, mouvement terroriste algérien, que l’armée française combattait en Algérie. Cette légende du « massacre » a été monté de toute pièce par la gauche et notamment les comunistes. Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique et auteur de l’ouvrage Algérie, l’histoire à l’endroit, démonte cette supercherie.

Lire la suite Ici

Le texte de Bernard Lugan 

Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…

Sur son blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », Bernard Lugan renvoie au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :

1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.

2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.

3) En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.

4) Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.

Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!

Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961[1].

Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.

Quel est donc l’état des connaissances aujourd’hui ?

– Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton.

– Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts.

– A Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.

– Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!!

Conclusion : le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain…

Certes, postulent les accusateurs de la France, mais les cadavres des Algériens « massacrés » par la police furent reçus à l’IML, l’Institut Médico-Légal de Paris (la Morgue), les jours suivants.

Cette affirmation est également fausse. En effet, l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre.
Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre.

En ce qui concerne les 25 morts restants, notons immédiatement que le sous-titre de l’Annexe III est singulier car la manifestation dont il est question eut lieu le 17 octobre et non les 19 et 20 octobre. De plus, ce titre est trompeur car il laisse sous-entendre que ces 25 décès auraient donc pu être causés par la police française, chiffre d’ailleurs régulièrement et péremptoirement transformé en morts avérés par certains auteurs ou journalistes. Or :

1) Si ces derniers avaient pris la peine de lire le document en question dans son originalité et son intégralité, et non à travers ses recensions, ils auraient vu qu’en face de chaque corps est porté un numéro de dossier de la police judiciaire suivi de la précision suivante : « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire ».

2) Or, grâce à ces « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire », il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN…

3) Cela interroge donc sur le placement de ces morts dans la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ».

Voyons le détail de cette liste :

Corps Identifiés :

– 6 furent tués par le FLN (strangulation, arme blanche, arme à feu)
– 2 décès sur la voie publique (troubles mentaux et alcoolisme)
– 1 décès par crise cardiaque le 21 octobre
– 1 décès par accident de la circulation
– 1 mort à l’hôpital Boucicaut des blessures reçues le 17 octobre.
– 2 morts dont les causes ne sont pas élucidées.

Corps non identifiés

– 7 tués par le FLN (1 arme blanche, 2 noyades, 1 noyade nu, 2 armes à feu, 1 strangulation)
– 1 mort de blessures à la tête. Blessures reçues le 17 octobre ? Nous l’ignorons.
– 1 mort des suites de blessures reçues Place Saint-Michel
– 3 morts dont les causes ne sont pas élucidées.

Conclusion, sur 25 morts « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre », la Morgue n’en a reçu que deux décédés très probablement des suites de blessures reçues le 17 octobre. Une interrogation demeure pour l’un d’entre eux, mais sans aucune certitude.
Soit 2 ou 3 morts des suites de leurs blessures, aucun n’ayant perdu la vie durant la manifestation[2] laquelle n’a donc comme il a été dit plus haut, connu qu’un seul mort, le Français Guy Chevallier.

Nous voilà donc très loin des 50, 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains, et pour lesquels François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!

Mais, plus encore :

1) Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », nous apprend que du 1er au 30 octobre 1961, 90 cadavres de « NA », furent reçus à l’Institut Médico-Légal. Or, selon les enquêtes judiciaires, chaque décès étant suivi d’une enquête, la plupart de ces morts étaient des musulmans pro-Français assassinés par le FLN !!!

2) Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade…

Pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent donc un exemple extrême de manipulation de l’histoire.
Quand la liberté de penser sera rétablie dans cette Corée du Nord mentale qu’est devenue la pauvre université française, ils feront l’objet de thèses car ils seront alors étudiés comme un cas d’école de fabrication d’un mythe. Comme Katyn, comme les « charniers » de Timosoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak.

Mais, dans l’immédiat, sourds, aveugles ou simples agents d’influence, les butors continueront à ânonner la légende culpabilisatrice du « 17 octobre 1961 ». D’autant plus que, dans l’actuel contexte de tension franco-algérienne, Alger va faire donner ses affidés qui seront complaisamment relayés par ses habituels supplétifs de presse.

Bernard Lugan

[1] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne.

[2] Dans une note infrapaginale, Brunet (2011) parle de 13 morts « certains » dont plusieurs blessés décédés ultérieurement. Or, ces morts ne sont pas documentés dans les archives de l’IML. Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.

 

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SORTIE PROCHAINE DU NOUVEAU LIVRE : "POURQUOI ÉRIC ZEMMOUR, LA DROITE NATIONALE À L'HEURE DU CHOIX"

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En avril 2022, à l’occasion de l’élection présidentielle, nous allons faire un choix crucial pour l’avenir de notre nation et celui de notre civilisation. Soit nous continuons dans la voie du mondialisme à outrance, avec toutes ses conséquences funestes, soit nous revenons à une politique véritablement nationale et identitaire.

En dix ans, la droite nationale, aveuglée par une chimérique quête de respectabilité, a perdu toute sa crédibilité. Le temps est sans doute venu d’envisager les choses autrement. Un sursaut s’impose…

AVEC DES CONTRIBUTIONS DE :

Cécile Antoine, ancienne collaboratrice au Parlement européen

Jacques Bompard, maire d'Orange

Franck Buleux, enseignant, écrivain

Catherine Dahmane, militante identitaire alsacienne

Alain Favaletto, ancien responsable du FN en Alsace

Nicolas Égon, militant Génération Z en Normandie

François Floc'h, militant en Bretagne

Thomas G., ancien cadre de Debout la France

Romain Guérin, auteur, compositeur

Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale

Bruno Hirout, secrétaire général du Parti de la France

Valérie Laupies, conseillère municipale de Tarascon

Iannis Morleau, responsable nationaliste en Bourgogne

Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos

Lliorenç Perrié-Albanel, écrivain, militant identitaire catalan

Philippe Gérard, conseiller municipal de Cambrai

André Posokhow, contributeur à Polémia et à Riposte laïque

Alaric Py, militant de Génération Z en Normandie

Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur du site EuroLibertés

Jean-Paul Tisserand, cadre du Centre national des Indépendants

Victor, militant de Génération Z en Normandie

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La Lituanie, sentinelle de l’Europe ou larbin de l’Occident ?

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La chronique flibustiere de Georges Feltin-Tracol

Dans un silence médiatique assourdissant qui contraste fortement avec l’avalanche de condamnations de la Hongrie en 2015, la Lituanie érige le long de sa frontière avec le Bélarus des barrières métalliques barbelées supposées infranchissables. Sa voisine lettonne fait de même tandis que le gouvernement polonais vient de proclamer l’état d’urgence dans les régions frontalières du Bélarus.


Depuis cet été, des centaines de migrants venus d’Afrique et du Moyen- Orient traversent la nuit la frontière et demandent ensuite l’asile en Lituanie, terre de l’Union dite européenne. Bien connu pour sa servilité à l’égard des États-Unis et de l’OTAN, le gouvernement lituanien hurle à une « guerre hybride » orchestrée par Minsk. Cette accusation excessive et malintentionnée témoigne d’un réel dépit devant l’hypothétique riposte des autorités bélarussiennes. La Lituanie n’a-t-elle pas commencé cette nébuleuse « guerre hybride » en soutenant les manifestations contre le président Loukachenko et en recevant la dénommée Svetlana Tikhanovskaïa présentée à l’instar du Vénézuélien Juan Guaidó comme la présidente intérimaire du Bélarus en exil ?

On attend avec impatience que Minsk, Damas et Caracas reconnaissent la légitimité de Monsieur Michu au lendemain du second tour de la présidentielle française de l’année prochaine. Au début des années 2010, la Libye du Guide Kadhafi arrêtait aux portes du Vieux Monde les immigrés clandestins. Kadhafi prévenait les Occidentaux que sa chute conduirait à la submersion partielle du Sud de l’Europe. Il ne mentait pas ! Attaqué par des roquets étatiques de l’occidentalisme tels que la Suède, la Lettonie, la Pologne et la Lituanie, le Bélarus subit des sanctions scandaleuses. Victime d’un quasi-embargo qui profite surtout à une Russie prête à « intégrer » le Bélarus selon un processus d’« union » encore indéfinissable, le gouvernement bélarussien aurait décidé d’après les affabulateurs lituaniens et otanesques de lâcher aux marges orientales de l’Occident américanomorphe des migrants venus à Minsk à bord d’avions spécialement affrétés. Le Bélarus répondrait ainsi avec une rare audace aux manœuvres de déstabilisation de la Lituanie et de sa complice polonaise.

Non contente de persécuter les mouvements païens renaissants, la majorité conservatrice cléricale lituanienne rêve de satelliser le Bélarus comme la Pologne lorgne avec grand intérêt sur l’Ukraine. Aux XVIe et XVIIe siècles, la Lithuanie (avec un h !) et la Pologne formaient à partir de l’union de Lublin en 1569 la « République des Deux-Nations (ou des Deux-Couronnes) » dont la superficie couvrît à peu près les actuels Lituanie, Pologne, Bélarus et Ukraine.

Sous prétexte de propager les « droits humains » et une démocratie occidentale intimement viciée, la Lituanie comme d’ailleurs les oligarques russes cherche en réalité à s’emparer des ressources agricoles, industrielles et technologiques du Bélarus.

Afin d’empêcher l’entrée massive des migrants, la Lituanie a pris très tôt des mesures exceptionnelles qui restreignent leurs droits : interdiction de les libérer six mois après leur arrestation, limitation du droit d’appel des demandeurs d’asile déboutés, expulsion possible des demandeurs même si une procédure d’appel est en cours, refus légal de leur fournir un traducteur et de les informer sur les modalités de la procédure d’accueil. La Hongrie de l’« horrible » Viktor Orban n’est jamais allée aussi loin. Pourquoi les ONG droits-de-l’hommiste si promptes d’habitude à hurler à l’hydre néo-nazie toujours renaissante se taisent-elles pour la circonstance ? Les instances pseudo-européennes justifient ces procédés au motif que l’Union dite européenne autorise ses États membres à déroger du cadre commun. Belle hypocrisie ! On s’en souviendra !

Les ONG et le gouvernement lituanien poursuivent l’objectif commun d’un Occident-monde en déclin. Pilier indéfectible de l’atlantisme en Europe, la Lituanie conteste toute idée d’armée européenne et refuse la moindre coopération aux projets industriels européens de défense. Elle lie son avenir à celui des États-Unis d’Amérique. Ce fidèle laquais de l’américanisme se doit donc de connaître les joies multiculturalistes de la « société ouverte ».

L’arrivée d’Afghans, d’Irakiens, de Somaliens à Vilnius, à Kaunas et à Klaipéda risque de bouleverser la société lituanienne. Tant mieux d’autant que maints Lituaniens disposent déjà de la citoyenneté étatsunienne, eux qui sont finalement dans leurs têtes malades et dans leurs mœurs des « Américains de la Baltique ». Grand admirateur des « Frères de la Forêt » (la résistance balte anti- soviétique dans la décennie 1940), l’auteur de la présente chronique saluait la chaîne humaine de 690 km du Nord au Sud constituée ce 23 août 1989 par la population des trois nations baltes encore républiques soviétiques en souvenir des cinquante ans du Pacte Ribbentrop – Molotov scellant leur destin tragique pour quatre décennies. Trente ans plus tard, il constate que les Pays baltes contribuent à la diffusion du mondialisme occidental contraire aux intérêts fondamentaux de la civilisation albo-européenne.

Par-delà les sempiternelles jérémiades d’un pays qui veut, comme dans la fable de La Fontaine, se faire plus gros que le bœuf, la Lituanie mise sur le mauvais cheval. À la tête du tout premier État non-libéral d’Europe, le président Alexandre Loukachenko n’acceptera jamais de se soumettre aux mafias occidentales. Il serait temps que les Lituaniens prennent leur avenir en main et cessent d’être des marionnettes de Washington, de Londres et de Bruxelles. Gageons qu’ils préféreront toutefois se fourvoyer dans un nouveau guêpier !

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°5, mise en ligne sur Radio Méridien Zéro, le 12 octobre 2021.

09:16 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 octobre 2021

Entretien Natacha Polony-Marcel Gauchet

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne, s’entretient avec le philosophe Marcel Gauchet sur le thème : Emmanuel Macron a-t-il renouvelé la lecture du malheur français ? Pour Mrcel Gauchet, Macron est l’héritier direct de la synthèse mitterrando-chiraquienne. C'est peu dire qu'on est mal parti !

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jeudi, 14 octobre 2021

SUR TV LIBERTÉS : LE RETOUR DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" ET L'AFFAIRE INVRAISEMBLABLE DE CHÂTEAUROUX

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De 2001 à 2021, une affaire invraisemblable secoua la ville de Châteauroux. Suite à un banal collage d'affiches nationalistes sur les lycées, un juge d'instruction local à l'imagination débordante, appuyé par quelques journalistes locaux en mal de frissons, inventa un rocambolesque complot armé visant à renverser la République mené par un groupe d'adolescents prétendus néo-nazis qui agissait dans le chef lieu de l'Indre. Inutile de préciser que tout cela relevait plus des boniments de fin de banquet que d'autres choses. Cependant, plusieurs dizaines de militants furent inquiétés, voire emprisonnés... pour rien. Vingt ans après le début de cette affaire (qui entre temps fut reprise par un autre juge), le verdict est tombé en avril dernier : non-lieu !
 
Francis Bergeron, directeur du quotidien Présent, a suivi cette affaire  depuis le début. Il vient de publier aux Editions Dualpha un livre sur ce scandale politico-judiciaire. Il nous dévoile aujourd'hui les dessous de ce drame qui a sali la réputation de nombreux Castelroussins. 

Au cours de cette émission, Roland Hélie revient sur une affaire du même type. Il s'agit de "l'affaire de Troyes" qui, lors de l'été 1983, défraya la chronique et au cours de laquelle des militants nationalistes furent perquisitionnés et, pour l'un d'entre eux, longuement emprisonné en raison de fausses accusations et des délires d'une juge d'instruction aveuglée par ses phantasmes idéologiques qui se prenait alors pour la championne de l'anti-fascisme champenois.

Regarder TV Libertés cliquez ici

Les précédentes émissions cliquez ici

La contre-enquête de Francis Bergeron cliquez là

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PREMIEREMENT NE FAITES PAS DE MAL

PRIMUM NON NOCERE - Le Film #Trailer

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La Corse avec Eric Zemmour

16:40 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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12:54 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France au pillage par le haut et par le bas

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Olivier Pichon

Il est des périodes dans l’histoire où un pays croit en lui et affiche une rigueur en gestion publique, ajoutée à un sens de la souveraineté économique ; ce fut le cas, toutes choses égales par ailleurs, de la France des Trente Glorieuses. Tout se passe aujourd’hui comme si le renoncement était la seule loi qui prévale. Alors, comme en biologie, les organismes affaiblis sont la proie de toutes sortes de prédations et de parasitismes.

Le coût de l’immigration longtemps nié, les Français découvrent, un peu tard, que la prédation est partout, pillage de la Sécurité sociale, des millions de cartes Vitale en surnombre, ce qu’a démontré Charles Prats. Ce que l’on sait moins, c’est que les transferts unilatéraux (appellation pudique de la comptabilité nationale pour désigner les virements à l’étranger), en direction du Maghreb par exemple, constituent des montants non négligeables. Quand les immigrés espagnols ou portugais, dans les années 1960, pratiquaient ces transferts, ceux-ci provenaient de leur travail : aujourd’hui ils viennent des innombrables allocations sociales. Il faut aussi prendre en compte l’AME (1,5 milliard) et les coûts induits : délinquance, insécurité, justice, police, écoles, santé, toutes né- cessitant des dispositions particulières liées à l’immigration, qui augmentent la dépense. Globalement, un faible pourcentage (14 %) d’immigrés entrants travaille et participe au PIB dans un système, comme en France, où les transferts sociaux sont importants : 470 milliards de budget social contre 350 milliards pour le budget de l’Etat. Dans les années de croissance, le budget de l’Etat était supérieur au social. On voit bien aujourd’hui le déséquilibre entre le social et le régalien. Par exemple, plus l’insécurité augmente, plus elle induit des coûts sociaux publics, mais au détriment des mesures de sécurité qui relèvent du budget général. Un cercle vicieux est ainsi amorcé depuis trois décennies.

Pillage par le haut

L’affaire Alstom est emblématique ; nos amis américains ont obligé la firme à payer une énorme amende et l’ont contrainte à se vendre à General Electric en détournant le droit et la morale, pour les utiliser comme des armes économiques sous couvert de lutte contre la corruption (FCPA, Foreign Corrupt Practices Act). Mais dans la collection de nos amis, l’Allemagne joue aussi sa partition : d’ores et déjà la production du moteur Vinci est transférée de la France à l’Allemagne ; les moteurs d’Ariane 6, construits à Vernon (Eure), seront assemblés à Ottobrunn (Bavière). Coût du transfert : 40 millions payés par la France ! Grâce à l’euro, l’avantage compétitif est en faveur de l’Allemagne, et consacre l’hégémonie de l’industrie allemande sur sa rivale, ce qui lui permet d’accumuler les excédents commerciaux, tandis que la France accumule les déficits extérieurs (70 milliards). L’excédent allemand est de 215,6 milliards. Sans compter que le jour (proche) où les taux d’intérêt remonteront, c’est encore l’Allemagne qui sera maîtresse de ces taux, comme le laisse entendre le président de la Bundesbank Jens Weidmann. Dans ces conditions, que fera la France de son énorme dette (2 762 milliards) ? Moralité : la reconquête de la souveraineté est un gage de prospérité.

Source : Présent 13/10/2021

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mercredi, 13 octobre 2021

Eric Zemmour en Languedoc

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C'était samedi dernier à Paris ...

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Le message de bienvenue de Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, aux participants au dîner de Synthèse nationale du samedi 9 octobre à Paris cliquez ici :

"Merci chers amis pour votre présence qui après de longs mois de confinement et d’isolement se faisait bien attendre.

Comme vous l’avez certainement vécu en tant que militant, il nous devenait insupportable de s’encroûter, de faire du surplace et d’exprimer une impatience d’agir contre cette «servitude volontaire », en restant les pieds soudés dans un immobilisme organisé et établi.

Tout cela lié à des dites mesures sanitaires imposées sans réelles discussions par un régime mediatico-politique et autoritaire, depuis une Assemblée qui n’est plus Nationale : « Cette assemblée qui fut nationale est une assemblée de personnes qui votent pour des partis et pour des lobbys » Alexandre Juving-Brunet. Chaque instant de notre existence se retrouvaient confrontés au rythme d’une horloge mortifère remontée par des scientifiques de plateaux télé et orchestrée par des journalistes transformés en de véritables « Docteurs Knock »… Autrement dit, une entreprise de propriétaires de cimetières.

Toute cette lamentable période nous laissait voguer dans les échos d’une certaine fable où les animaux semblaient mourir de la peste. Cette peste; mécanisme d’un projet de mondialisation et de déculturation voulue, pensée et construite par une volonté mondiale n’appartenant pas aux Peuples mais à des intérêts financiers sans légitimité, soucieux de détruire les Nations et de faire table rase les Cultures, héritages d’un passé, de notre Histoire et de notre Mémoire…

Alors oui, je suis convaincu que ce mal dont tout le monde parle derrière le masque, nous aura de force fait entrer dans le XXIe siècle. Siècle de zombies, siècle de lobotomisés, siècle mercantile, futile, infantile, désincarné, déshumanisé.

Pourtant des pôles de résistance survivent. Nous en sommes ce soir des représentants et notre force, notre volonté viennent du fond d’un sentiment, d’une impression d’un sol qui se dérobe sous nos pieds en s’aggravant sans retour. Face aux castes très fermées qui se sont appropriées radios et télévisions en monopolisant des heures entières d’antenne en n’aimant pas la France, ni sa civilisation Européenne, ni son ordre traditionnel, ni les Peuples et les Ethnies qui les ont fondés… Face à eux, nous saurons leur rappeler que plus le sommeil est long, plus le réveil leur sera brutal !

Mais pour l’instant et pour cette occasion du banquet annuel de « Synthèse Nationale », profitons de ces retrouvailles entre amis, camarades, compagnons…

Merci encore pour votre présence, véritable témoignage de votre fidélité à nos valeurs politiques et philosophiques. Je vous souhaite une très belle soirée."

12:18 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 12 octobre 2021

Pourquoi tant de hargne contre la décision du tribunal constitutionnel polonais ?

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La réponse nous est donné par un spécialiste du droit, Jean-Eric Schoettl, conseiller d’Etat honoraire, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel. Le juge constitutionnel polonais vient de décider que certains articles du traité sur l’Union européenne étaient incompatibles avec la Constitution du pays. Son raisonnement est classique et respectable et, en France, les plus hautes juridictions ont une position proche, nous explique M. Schoettl. La réaction de l’Union européenne nous paraît bien politique et non juridique.

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La Cancel culture, un des pires crimes de l’histoire contre l’intelligence

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La chronique de Philippe Randa

Dernière (en date, hélas !) dinguerie : le déboulonnage de la statue de Napoléon à Rouen dont le maire voudrait bien qu’elle soit remplacée par une autre de la défunte Gisèle Halimi, icône de la gauche, militante féministe franco-tunisienne et avocate (tout un programme !).

Exit l’empereur français, donc ! après que le même sort ait été réservé à Winston Churchill, Christophe Colomb ou le général Lee : « Plus une semaine ne passe sans qu’une statue historique occidentale ne soit déboulonnée dans le monde », écrit Geoffroy Antoine sur Boulevard Voltaire.

Mais certains n’acceptent pas ce tsunami d’imbécilités sans réagir : The College Fix, site Web d’information conservateur américain axé sur l’enseignement supérieur, offre désormais une base de données pour sauvegarder les œuvres annulées par la Cancel culture, considérée « comme une attaque illibérale contre la liberté d’expression et d’association ainsi que contre la religion, le discours académique, l’enquête ouverte, les arts, les idées impopulaires ou controversées, et bien plus encore », nous apprend le site helvétique lesobservateurs.ch.

Il fut un temps où l’on fustigeait comme il se doit les destructions publiques de livres ! Que n’a-t-on hurlé lorsque certains membres de la SA, les militants du parti nazi, brûlaient en public des bibliothèques entières de livres écrits par des juifs ou ceux d’auteurs considérés comme « dégénérés » ou simplement « mal pensants » : il n’y avait pas alors de mots assez durs pour condamner de tels outrages à la culture et à l’intelligence.

De même, lorsque les tout aussi honnis talibans faisaient exploser le 11 mars 2001 deux gigantesques statues qui pendant des siècles ont veillé sur la vallée de Bamiyan : une destruction « considérée aujourd’hui comme l’un des pires crimes archéologiques de l’histoire », rapportait alors France.24.

Un jour, forcément, la Cancel culture sera considérée comme un des « pires crimes de l’histoire contre l’intelligence »… et il suffira alors de consulter les archives de The College Fix pour en mesurer, hélas ! tous les dégâts.

Lire EuroLibertés cliquez là

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Et moi et moi et moi !

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Le billet de Patrick Parment

On n’avait pas pensé une seule seconde que l’ex-Premier ministre Edouard Philippe se servirait d’Emmanuel Macron comme marche-pied. Voire comme paillasson. Ben si ! C’est fait. Edouard Philippe vient de lancer son propre parti politique baptisé Horizons. Et en bon politique qu’il est – pour ne pas dire faux-cul – il clame vouloir aider Macron à élargir sa base électorale. En fait, à l’heure où Les Républicains partent en sucette, refonder un grand parti de droite en étant enfin débarrasser du sempiternel devoir de mémoire gaulliste, tout en vidant d’une grande partie de sa substance La République en marche, était trop tentant aux yeux d’un homme soi-disant populaire. Mais pour se faire, Edouard Philippe a besoin d’un nouveau mandat d’Emmanuel Macron pour assurer sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Car telle est l’ambition de ce monsieur. D’autant que son parti, s’imagine-t-il, pèserait fortement sur le futur quinquennat du Sieur Macron. Autant dire qu’Edouard Philippe se verrait bien faire la pluie et le beau temps.

La ficelle est un peu grosse, mais pour se faire, Edouard Philippe va devoir mettre beaucoup d’eau dans son vin pour attirer à lui d’ex-LR mais surtout tout le ventre mou centriste, de l’UDI à tous les bazars qui lui sont affiliés. La carte est jouable à n’en pas douter mais les résultats sont pour le moins incertains. Le centre mou est bourré de chefaillons narcissiques à la Bayrou qui n’aiment guère qu’on vienne piétiner leur plate-bande.

L’autre obstacle que risque de rencontrer Edouard Philippe s’appelle évidemment Eric Zemmour. Certes, à l’heure où nous écrivons ces lignes, n’est-il pas encore candidat. Reste que sur son seul nom, en ce mois d’octobre, tous les sondages le créditent de 17% des intentions de vote, c’est-à-dire devant le Rassemblement national et surtout les Républicains qui nagent dans le potage et qui se cherchent un candidat au sein d’une multitude de prétendants au charisme de grenouille !

Or, on le constate chaque jour un peu plus, les Français se radicalisent. Marine Le Pen est démonétisée, La République en marche n’a aucune consistance et la gauche a quasiment disparu du paysage. Il faut bien avouer qu’à force de vendre du rêve, le principe de réalité a fini par l’emporter au sein même de ce qui fut « le peuple de gauche ». Et Jean-Luc Mélenchon n’est jamais qu’un soubresaut quasi désespéré. Les Verts, n’en parlons pas, ils sont à l’écologie ce que le hamburger est à la gastronomie, un erstaz, mieux, une illusion.

Le peuple est désormais à droite et l’a d’ailleurs toujours été. Ce qui lui manquait c’était bel et bien un leader. Eric Zemmour en présente tous les caractères. Et si quelqu’un doit recomposer la droite, inexistante depuis 1945, c’est-à-dire une droite d’idées et d’action, c’est bien lui. Son diagnostic de la société française, fracturée par une immigration incontrôlée et une insécurité chaque jour grandissante, le tout exprimé dans un langage clair et précis, parle à tous. Il redonne à la politique son vrai sens, en rappelant à tous ses concurrents qu’une démocratie c’est avant la parole et le respect du peuple. Ce qui n’est plus le cas depuis longtemps puisque la grande majorité de nos hommes politiques le sont par défaut et avec des minorités qui s’imposent à des majorités silencieuses. Les taux élevés d’abstention ont tout lieu de nous faire douter que nous sommes encore en démocratie. 

Il n’en reste pas moins que l’initiative d’Edouard Philippe comme l’émergence d’Eric Zemmour dans le champ politique marquent bien qu’une recomposition de notre paysage est en cours. Les Français ont tout à y gagner.

10:16 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À MOURIR DE RIRE Appels à tuer Eric Zemmour et ses amis

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

L’« humoriste » Gaëtan Matis, vous connaissez ? Probablement pas. Il a trouvé le moyen d’assurer sa promotion facilement et théoriquement sans risque. Dans un tweet envoyé ce samedi, il a écrit : « Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai le Bataclan pour la soirée du 13 novembre 2015 afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Eric Zemmour et son public. » Un peu plus tard, il a ajouté : « J’avais pensé au Stade de France, mais l’attentat a échoué ! », avec trois émojis qui rigolent. En clair, cela veut dire : dommage que les islamistes se soient trompés de cible. Au lieu d’assassiner 131 amateurs de hard rock américain, ils auraient pu faire un carnage chez les soutiens de Zemmour, et avec un peu de chance ils auraient liquidé Zemmour lui-même.

On ne voit pas vraiment le côté « comique » de propos révélant la pensée intime de l’individu, à savoir son souhait que soient assassinés Zemmour et ses amis. En principe, les auteurs de menaces de mort sur les réseaux sociaux en sont exclus, et le parquet lance des poursuites. Espérons qu’il en sera ainsi avec ce triste olibrius. Déjà un théâtre parisien a déprogrammé son spectacle, ce qui paraît la moindre des choses. Précisons toutefois que cette déprogrammation reflète surtout la peur de réactions d’hostilité des spectateurs et pas un dégoût à l’égard du « terroriste-comique ».

Mais on ne saurait en rester là. « De quel côté est la violence ? », s’est interrogé Zemmour qui a reçu le soutien de très nombreux internautes et de quelques personnalités parmi lesquelles Nadine Morano, Gilbert Collard, Sonia Mabrouk, ou encore Bernard Carayon, le maire de Lavaur, dans le Tarn. Mais, pour l’essentiel, les « grandes figures » de la classe politique et médiatique sont restées muettes.

Pire que cela, le candidat communiste à la présidentielle, le dénommé Roussel, a choisi ce moment pour expliquer qu’il veut faire interdire les candidats qui auraient été condamnés en vertu de la loi communiste Gayssot et autres lois du soi-disant antiracisme, en espérant ainsi empêcher les candidatures identitaires et patriotes. Quant à Castaner, il s’en est pris très directement à Zemmour. Evoquant sa difficulté à obtenir les 500 parrainages, il a envoyé un message en direction des éventuels parrains : « Je ne pousserai jamais quelqu’un à laisser faire les dires de cet homme. » C’est en quelque sorte un appel à la mobilisation de LREM pour que ses militants découragent ceux qui seraient tentés de parrainer Zemmour.

D’un côté un candidat putatif menacé de mort par le « comique » Gaëtan Matis, de l’autre le PC et LREM qui tentent d’empêcher sa candidature par deux voies différentes.

« Ils paieront un jour »

Le « comique » Matis est un ami de l’activiste Yassine Belattar, pourriture islamiste bien connue, qui avait lui-même proféré des menaces de mort à l’encontre de ceux qui soutiennent Zemmour : « Ils paieront un jour ! » Que signifie ce « Ils paieront un jour ! » ? Ils seront égorgés ? Ils périront dans un attentat ?

Si Présent écrivait : « Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai l’île d’Utøya en Norvège pour la journée du 22 juillet 2011 (1) afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Matis, Belattar et leur public », le parquet y verrait à juste titre des menaces, Présent serait saisi et ses responsables traînés devant les tribunaux. Si Présent écrivait que les parrains de Mélenchon « paieront un jour », il en serait de même. Pour Belattar et Matis, rien ne semble prévu, pour l’heure.

(1) Attentat anti-gauche qui fit 77 morts et 151 blessés le 22 juillet 2011. 

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lundi, 11 octobre 2021

La littérature de bonne femme nous emmerde

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Marc Obregon

Parmi les impostures les plus grossières de la littérature contemporaine, la place toujours plus délirante qu’occupent les romans pour ménagéres arrive sans doute en premiére position. Chaque année, les lamentations de nos quadragénaires pasteurisées caracolent en tête de gondole; chaque année on les maquille pour leur redonner du lustre, mais il s’agit au fond de la même chose, encore et toujours: d’une bonne femme qui pleurniche sur son extraction bourgeoise dans une langue qui se veut « nerveuse », « brutale » ou simplement « organique ». Vous en aviez marre de |’autofiction? Voici venir la métafiction et ses sordides compendiums de névroses et de fantasmes geignards. Car elles ne savent pas parler d’autre chose, nos néo-diaristes un peu salopes, un peu retraitées de leurs entrailles, un peu revenues du systéme — forcément patriarcal, violent et briseur d’ovaires. Chez Angot, bien sûr, qui organise roman aprés roman le bégaiement constant de son traumatisme originel. A force de tourner en rond dans son inconscient brûlé par vingt ans d’exposition médiatique, on se demande si elle n’aurait pas du suivre le conseil de son père et décrire son viol façon Robbe-Grillet plutôt que sous cette forme psittaciste toujours plus emmerdante chaque année (d’autant qu’elle n’a toujours pas appris à faire autre chose que du sujet-verbe-complément).

Culte de la stérilité et mépris de classe

De |’autre cété de la Seine, on a les petites grues pomponnées du genre Claire Castillon, dont le retour cyclique sur les portants des libraires est toujours aussi mystérieux : qui s’intéresse vraiment à ses historiettes mal fagotées, aussi désagréables et chichiteuses que le laisse supposer son statut d’hyperbourgeoise parisienne jamais confrontée à rien de plus grave qu’a une panne dépilateur ? On passera également rapidement sur les grandes ébahies, pamées constamment sur un éternel féminin rétréci au lavage, sororal fantasme qu’elles ne cessent de suçoter sur la couenne douceâtre des abats de Beauvoir et consorts... Mais cette année, la palme revient à Maria Pourchet, unanimement célébrée par la presse qui voit en elle une voix nouvelle. On s’est penché dessus et même si le style est un peu moins médiocre que la moyenne, on est toujours stupéfait par cette méprise qui consiste à confondre littérature et miasmes autobiographiques ramassés à la truelle. Il leur faudrait probablement un nouveau rayon FNAC, quelque part entre les guides de sexologie et les livres de cuisine, et qu’on appellerait témoignages-fictions : Maria Pourchet en serait la Papesse, avec son Feu madré, constitué essentiellement de phrases chocs se voulant sûrement délicieusement cyniques, alors qu’elles ne font jamais que rappeler à quel point cette littérature féminine contemporaine est une littérature de la pilule du lendemain, de l’adultére poissarde, d’un bovarysme éculé, acariâtre, frigide, mais qui continue d’enflammer les critiques, enthousiasmés par la féminité à rebours de ces « autrices » pour qui rien n’est plus transcendant que le culte de la stérilité et le mépris de classe.

Parce que les femmes sont les premières ennemies des femmes

A la limite on aurait presque envie de sauver Aurélie Valognes ou Virginie Grimaldi, qui ont le mérite d’assumer franchement leur littérature de gare et de construire au minimum leurs intrigues sans passer leur temps a se planquer derriére un tubéreux nombril. En somme, et comme sur de nombreux plans, les femmes de talent sont moins menacées par un prétendu patriarcat que par la médiocrité de leurs collègues et la complaisance des féministes.

Source : L’Incorrect, octobre 2021

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La radicalité du Pacte vert européen

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Olivier Bault

La hausse actuelle des prix de l’énergie inquiète à Bruxelles car elle pourrait dresser les citoyens européens contre le Pacte vert censé nous conduire à la neutralité carbone d’ici à 2050, avec l’ ambition d’ avoir déjà réduit nos émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Il ne nous reste donc que huit ans pour opérer cette transformation radicale, et la Commission, sous l’influence de plusieurs pays, au premier rang desquels l’ Allemagne, refuse encore d’étendre au nucléaire le soutien de l’ UE devant accompagner cette transformation. Pourtant, sans le nucléaire, l’objectif sera impossible à atteindre, et un pays comme la Pologne, dont les trois quarts de l’électricité proviennent encore du charbon, l’a bien compris puisque Varsovie est en négociation pour la construction de ses premières centrales nucléaires.

La hausse actuelle n’est pas liée qu’aux objectifs environnementaux de l’UE, puisqu’elle tient en grande partie à l’explosion des prix du gaz (problèmes de maintenance des capacités de production en Norvège, refus de la Russie de profiter à plein des anciens gazoducs terrestres pour obtenir des concessions sur les conditions d’exploitation du nouveau gazoduc Nord Stream 2, concurrence de la Chine et de l’Asie sur le marché du GNL alors que les USA tournent le dos au gaz de schiste...). Mais l’explosion des prix du gaz tient aussi, d’une part, à la décision allemande d’arrêter le nucléaire au profit du gaz et des énergies renouvelables dont la production est instable (le vent, par exemple, a moins soufflé cette année en Europe) et encore au fait que l’élec- tricité produite au charbon devient trop chère à cause de l’envolée du prix des droits d’émission sur le marché européen (ce qui incite à remplacer le charbon par le gaz).

La consommation de gaz compte aujourd’hui pour environ un cinquième de la production d’ électricité dans l’UE. La France produisant 70 % de son électricité au moyen de centrales nucléaires, le prix de l’électricité reste inférieur à celui en vigueur chez nos voisins, mais il est aussi impacté par l’envolée des prix du gaz par le biais du marché européen de l’électricité. Cinq pays de l’UE, dont la France, plaident donc pour une réponse commune à la crise de l’énergie. La France en particulier, par la voix de Bruno Le Maire, a demandé à la rencontre des ministres des Finances, qui se te- nait à Luxembourg le 4 octobre, une réforme du marché européen de l’électricité pour faire en sorte que les prix payés par le consommateur correspondent mieux aux coûts de production de chaque pays. En somme, il s’agirait de revenir à un marché plus régulé et donc moins dépendant de la volatilité des cours du gaz.

Cette question a encore été discutée au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu le 5 octobre en Slovénie, et la France est soutenue dans sa demande d’une réponse européenne à la crise actuelle par quatre autres pays : l’Espagne, qui demande en outre une européanisation des stocks de gaz, la Grèce, la Roumanie et la Tchéquie. Ces pays ne sont tou- tefois pas d’accord sur tout. Ainsi, par exemple, au contraire de la France, la Tchéquie est, comme la Pologne et la Hongrie, très critique du fonction- nement du marché des droits d’émis- sion de CO2 et de la radicalité du Pacte vert européen. Une critique que le vice-président de la Commission européenne en charge du Pacte vert, le travailliste néerlandais Frans Timmermans, ne veut pas entendre, pas plus que la majorité écolo-progressiste au Parlement européen où l’on dé- battait de la question le 6 octobre.

Source : Présent 9/10/2021

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Les Polonais ont raison !

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Jarente de Senac

La plus haute juridiction du pays, la Cour polonaise, proche de la majorité conservatrice du PiS (Droit et justice), a déclaré que certains articles du traité de l’UE étaient « incompatibles » avec la Constitution du pays. La présidente du tribunal, Julia Przylebska, a expliqué qu’en se pliant aux « tentatives d’ingérences » de la Cour de justice de l’UE (CJUE) « la Pologne ne peut fonctionner comme un État souverain et démocratique ».

Julia Przylelska,  a en effet estimé que « la tentative d’ingérence de la CJUE dans le système judiciaire polonais remet en cause les principes de l’État de droit, de la primauté de la Constitution polonaise ainsi que le principe de sauvegarde de la souveraineté dans le processus d’intégration européenne.

De son côté, le président du Conseil des ministres, Jaroslaw Kaczynski l’a bien répété le 15 septembre dernier : Nous voyons résolument notre avenir dans l’Union européenne (...) mais nous voyons les tendances à l’instrumentalisation de l’UE pas les pays les plus puissants, notamment l’Allemagne (...) et nous voulons rester un état souverain.»

Inutile de dire que les Polonais posent une vraie question. La soi-disant Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) n’a pas plus de légitimité que n’en avait le tribunal de Nuremberg. Car cela revient à imposer le droit du vainqueur sur celui du vaincu. Et ici, le vainqueur serait Bruxelles et sa Commission dirigée par l’incompétente Ursula von der Leyden, aux ordres de Washington, et le vaincu les nations européennes et les peuples qu’elles représentent.

Si l’Union européenne est avant tout un bazar économique, on ne voit pas au nom de quel principe elle serait amenée à régenter les droits nationaux qui sont par essence différent d’un pays à l’autre. Mieux encore, au nom de quoi les Etats européens devraient se départir de leur souveraineté ? Il n’y a pas de droit universel pour la bonne raison que tout droit est d’abord l’émanation d’un peuple qui en dicte les règles. Ce qui vaut pour un Français ne le sera pas forcément pour un Allemand, un Anglais ou un Italien.  Le droit est aussi le reflet des mœurs et des coutuemes du pays.

Enfin, la maîtrise de notre souveraineté, c’est aussi celle qui permet à un pays d’affirmer ses choix et d’assumer son destin. Dans son Analyse spectrale de l’Europe, Hermann von Keyserling a bien dressé la typologe autant que la psychologie de chaque nation européenne. Or, les Polonais le disent bien, ils ne veulent pas sortir de l’Europe, ils suggèrent simplement ce que tous les Européens pensent et espèrent : qu’il faut réformer de fond en comble cette Union européenne et faire une Europe des patries.

Or, en l’état actuel des choses, Bruxelles, pour faire court, est aux ordres du Système, c’est-à-dire de ce libéralisme libertaire américain qui veut dicter sa loi au monde. Les Européens sont méfiants depuis belle lurette envers cette institution, voire leurs chefs d’Etat, emboucanés pour la plupart, comme l’a bien montré l’affaire du traité de Lisbonne qui nous a été imposé alors qu’il avait été refusé en première main lors du référendum de mai 2005 sur une Constitution européenne dont personne ne voulait.

Autre exemple et non des moindres, Bruxelles est aux mains d‘un lobby écolo qui voudrait à terme mettre fin au nucléaire alors que se pose de graves questions concernant nos ressources énergétiques.  Notamment la mis en cause d’un nucléaire qui a largement fait ses preuves en terme d’efficacité et de lutte contre le réchauffement climatique.. Doit-on pour autant, nous autres Français, suivre le suicidaire exemple allemand dans l’abandon du nucléaire. Bruxelles ne saurait en rien se substituer au national. Pas même pour concevoir la taille de boulons et des boutons de culotte.

 

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Trois mousquetaires avaient sonné le tocsin…

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François Floc'h

… mais ils n'ont pas été entendus !

Les politiciens d'aujourd'hui, les chroniqueurs ont la mémoire courte. Cela leur permet de fuir leurs propres responsabilités. Les plus roublards nous disent : "Il y a 20 ans, nos dirigeants auraient dû faire ceci, auraient dû faire cela…" Les un peu moins malhonnêtes reconnaissent que "depuis 30 ans, on (?) a refusé les nécessaires décisions". Et bla et blabla…

Tous ces gens-là nous racontent des billevesées car il y a plus de 50 ans – un demi siècle ! Deux générations ! – que les plus lucides avaient commencé à sonner le tocsin. Trois d'entre eux, tels des mousquetaires courageux, méritent de ne pas être oubliés.

Le premier s'appelle Enoch Powell. En 1950, il est député du Parti conservateur anglais. Il sera même ministre de la Santé dans le gouvernement MacMillan. Le 20 avril 1968, Enoch Powell prononce un discours sous le titre "Rivières de sang", un discours qui fera date : "Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant." Et il rappelle que "La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société de malheurs prévisibles. […] Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure."

Enoch Powell fut exclu de son parti, sa carrière politique brisée à jamais !

En 1973, Jean Raspail publie un roman d'anticipation, une fiction, Le Camp des Saints. Un roman qui devient réalité sous nos yeux : des populations faméliques débarquent sur les côtes de la Méditerranée et s'installent chez nous. Un État et son président qui retournent l'armée contre les résistants à l'invasion. Les Identitaires de ce temps-là !

Ce roman devenu reportage sera republié en France en 1978, 1985 et 2011, sans compter de nombreuses éditions à l'étranger. Dans sa dernière édition, Jean Raspail ajoutera une longue et percutante préface titrée Big Other – Le Grand Autre – en référence à son petit jumeau Big Brother.

Tout y est dit sur la lâcheté de nos dirigeants, sur le verrouillage des libertés, sur la détestation de soi, sur la puissance des faibles quand ils sont foule. Et Jean Raspail note : "Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez des amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'européenne et française incurie et qu'il lui faudra affronterdans son âge d'homme…"

Et puis, en 1972, il y a Jean-Marie Le Pen qui, poussé par quelques militants nationalistes, reprend en main le Front national pour en faire la force de résistance que nous avons connue. Il sera rejoint par une pléiade de jeunes militants. N'en citons que deux : Jean-Pierre Stirbois et Bruno Gollnisch.

Très tôt, Jean-Marie Le Pen met les Français en garde : l'expansion démographique du Tiers-Monde provoquera une immigration massive. Ses conséquences seront dramatiques dans'tous les domaines : l'Education, la Défense, l'Emploi, la Sécurité, nos modes de vie… Pour ce crime de clairvoyance, Jean-Marie Le Pen sera rejeté par la Bande des 4 et tous les médias, traité en paria, attaqué en justice, victime de montages dignes du KGB … Mais jamais il ne quittera le ring politique. Il faudra qu'il en soit chassé… par sa fille ! "Tu quoque mea filia" a-t-il dû penser. Le temps a passé…

Comme dans le roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, ces visionnaires sont quatre ! Ce petit dernier ne s'appelle pas D'Artagnan mais Éric avec un Z ! Il ne vient pas de Gascogne mais de Drancy, car ses parents étaient passés d'une rive à l'autre de la Méditerranée.

Cette jeune et courageuse recrue, non pas avec une rapière mais avec sa plume, nous met en garde contre les dangers qui grandissent autour de nous. Et ce depuis plus de deux décennies. Que ne l'avons nous écouté plus tôt !

Dans son tout dernier livre, La France n'a pas dit son dernier mot, il décrit des souvenirs, des émissions de télévision, des déjeuners, des rencontres, s'étalant sur une quinzaine d'années. Ceux qui savent lire entre les lignes perçoivent déjà l'ébauche d'un programme de salut public. Mais, c'est aussi une sorte de jeu de massacre chez les "puissants", les "sachants", qui sont mis à nu sans complaisance. Pas brillants ces messieurs-dames ! Mais, par là-même, Éric Zemmour se protège. Il ferme les portes derrière lui à tous ces intrigants qui retourneraient prestement leur veste comme ils en ont l'habitude !

Décidément, ce Éric a un côté mousquetaire affirmé. Et même un esprit à la Cyrano de Bergerac ! Dieu veuille qu'il garde toujours cette impertinence si rare en politique.

Nous le savons, Éric Zemmour raffole des citations. Et son répertoire est foisonnant. Proposons-lui donc une parodie d'une envolée bien connue : "Du panache, encore du panache, toujours du panache, et la France est sauvée !"

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Romain Guérin invité par Epona aux Entretiens du Parti de la France

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L’explosion boursière arrive à la vitesse grand V !

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Marc Rousset

La BCE est déjà en train de préparer un programme d’urgence d’un QE illimité pour sauver l’Italie, voire la France.

Ce nouveau programme permettra d’aider l’Italie avec un bazooka monétaire car il n’y aura plus de limitation maximale de la création monétaire par pays, selon des quotas maximaux prévus par les règles actuelles, en fonction du PIB, c’est-à-dire du poids de l’économie de chaque pays.

Pour la galerie – parce que tout est censé s’arranger alors qu’en fait, tout se détériore -, on va donc en réalité accroître la création monétaire actuelle, par la BCE, de 20 milliards d’euros par mois et du maximum autorisé de 1.800 milliards d’euros du plan PEPP qui doit s’achever fin mars 2022.

Les médias bien-pensants nous expliquent que la BCE va diminuer la création monétaire ; dans la réalité, la BCE va sans doute l’accélérer sans limite aucune, selon des décisions qui seront prises probablement fin décembre 2021 par Christine Lagarde, avec l’approbation des gouverneurs. La crainte est de voir les taux italiens s’envoler ; il s’agira de pouvoir éviter de nouveau, quoi qu’il en coûte, un crash obligataire et boursier italien. Le risque d’incendie et d’explosion en Europe, voire dans le monde, si l’on observe aussi ce qui se passe aux États-Unis et en Chine, approche sans bruit !

Il suffit d’observer également en Bourse les premiers soubresauts. Les taux italiens sont actuellement de 0,89 %, au plus haut, avec une augmentation de 0,25 % depuis juin 2021. En Espagne, ils ne sont que de 0,49 %.

L’or, qui végète actuellement, va s’envoler un de ces jours, comme le Bitcoin, mais sans redégringoler peu après. Le Président Macron, alors que la dette française approche les 2.800 milliards d’euros, se moque du monde sur l’état réel catastrophique de l’économie française car la faillite est d’ores et déjà inévitable à terme. L’explosion à venir de la zone euro est tout aussi inévitable, tandis que le fondateur d’« En marche vers la catastrophe » nous prêche les vertus de l’Union européenne et de la monnaie unique.

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dimanche, 10 octobre 2021

Samedi soir à Paris : le corporatisme au centre du dîner de Synthèse nationale avec Jean-Gilles Malliarakis

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Jean-Gilles Malliarakis, entouré d'Hugues Bouchu et de Roland Hélie, lors de son intervention.

Initialement programmé en avril 2020 et reporté à plusieurs reprises en raison des dispositions sanitaires plus ou moins restrictives qui se sont succédées, le banquet des Amis franciliens de Synthèse nationale s'est finalement tenu samedi soir dans un restaurant du centre de la Capitale. Dans le public, on reconnaissait Hélène Grimaldi, Présidente du Cercle franco-hispanique, les éditeurs Philippe Randa et Jean Picollec ainsi que plusieurs élus locaux...

Les convives présents purent d'abord écouter le discours de bienvenue d'Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens, qui exposa avec brio la situation politique et géo-politique actuelle. Puis, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de SN, s'éleva avec le talent que nous lui connaissons contre les menées visant à discréditer l'Eglise catholique.

Entre le plat et le dessert, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, après avoir commenté l'actualité et dénoncé les dangers qui menacent notre nation et notre civilisation, expliqua pourquoi, à la prochaine élection présidentielle, il votera pour Eric Zemmour, seul candidat crédible pouvant incarner l'alternative nationaliste et identitaire à la logique mondialiste mortifère de l'ensemble de la classe politique cliquez ici.

Enfin, Jean-Gilles Malliarakis, militant historique de la cause, éditeur et directeur du site qui porte si bien son nom L'Insolent cliquez là, exposa avec de nombreux exemples concrets la nécessité de remettre le corporatisme au centre des mesures à prendre pour remettre l'économie nationale d'aplomb. Nous publierons prochainement son discours afin que tous nos lecteurs puissent en bénéficier.

De plus, un livre (toujours d'actualité) avait été édité l'an passé "Propositions pour un nouveau corporatisme" (1), réalisé sous la direction de notre ami Georges Feltin-Tracol. Il reprend et développe les thèmes  du dîner d'hier. Il a été décidé d'adresser cet ouvrage à la commission programmatique de la campagne d'Eric Zemmour afin de lui faire connaître ces propositions.

(1) Si vous souhaitez commander cet ouvrage cliquez ici

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11:58 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 octobre 2021

Oser parler du racisme antiblanc

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Mathieu Bock-Côté

C’est une agression banale, mais il vaut la peine de la raconter. D’après les informations dont nous disposons, le 1er octobre dernier, à Lyon, une jeune femme rentrait chez elle, après une soirée, avec son copain, et un couple d’amis. C’est alors qu’un «jeune», comme disent ceux qui parlent l’orwellien, s’est mis à la harceler, avant de l’insulteren la traitant de «sale pute», car elle n’acceptait pas ses avances. L’intéressé ne s’est toutefois pas arrêté là et a rameuté courageusement ses amis tout en hurlant « nique sa mère à ce fils de pute de blanc », en parlant du compagnon de la jeune femme, qui s’était interposé. Les «jeunes» le rouèrent de coups alors que la police se fit attendre une bonne demi-heure avant d’intervenir, pour ensuite expliquer qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose, car de tels événements se reproduisaient désormais très souvent.

Les termes utilisés par l’agresseur ont la vertu de la clarté. Ces événements sont de plus en plus nombreux, mais ils sont toujours traités comme des faits divers, comme s’ils ne correspondaient pas à ce qu’il faut bien appeler une forme de persécution ethnique décomplexée de la part de voyous voyant le monde racialement et qui se prennent pour des conquérants en droit de faire la loi dans les quartiers qu’ils jugent leurs. Car comment nommer autrement une agression où la victime est désignée justement par sa couleur de peau ? Ces persécutions sont d’ailleurs célébrées dans le rap, où ne manquent pas les appels à niquer la France, à la violer, à la dominer, à l’humilier, certains confessant même leur désir de pendre des Blancs, comme Nick Conrad, il y a quelques années, qui présenta ensuite sa chanson comme un geste de résistance désespéré contre une France néocoloniale et discriminatoire. On notera aussi que ceux qui agressent les Blancs en tant que Blancs les agressent aussi en tant que Français.

De ce point de vue, pour peu qu’on lise politiquement les événements, et qu’on ne se laisse pas convaincre d’en faire de simples faits divers, ils s’éclairent. C’est une souveraineté nouvelle  qui se déploie à travers ces agressions, qui de manière archaïque, cherche d’abord à s’exercer sur le corps des femmes, qu’il faut soumettre et humilier. Le souvenir des agressions de Cologne, il y a quelques années à peine, nous revient à l’esprit. Il n’est pas étonnant qu’un nombre croissant de femmes intériorise une boussole mentale de l’insécurité.

À l’échelle de l’histoire, rien de tout cela n’est vraiment étonnant : quand la composition démographique d’une société change aussi brutalement, que la conscience nationale s’effrite, et que la machine à assimiler est grippée au point de se retourner contre elle-même, il est inévitable que les réflexes tribaux les plus agressifs se réactivent et cela plus encore si le discours dominant présente le peuple du pays d’accueil comme illégitime en son propre pays. Une guerre de territoires qui ne dit pas son nom se joue quartier par quartier : elle dessine au quotidien ce que les historiens demain appelleront probablement un choc de civilisation.

Car la simple référence au racisme antiblanc continue de faire scandale chez ceux qui prétendent représenter la raison sociologique. Même si on trouve au cœur de l’espace public un dispositif sociologique déréalisant qui empêche de décrypter le sens des événements, et qui condamne à la peine de mort sociale et à la repentance la plus humiliante celui qui osera nommer la réalité telle quelle. Autrement dit, qui ose nommer le racisme antiblanc risque la déchéance symbolique de ses droits civiques. Il sera marqué à l’extrême droite, et traité comme un pestiféré, un diviseur de Français, un ennemi de la République. Et puisque la peur de se faire coller une telle étiquette est encore bien vivante, la plupart des politiques se taisent, usent de périphrases, et en viennent même à dire à l’inverse de ce qu’ils pensent.

La lyssenkisation de la sociologie est un fait majeur de notre temps. La sociologie a paradoxalement pour fonction, aujourd’hui, de jeter un voile théorique sur le réel, de falsifier le sens des mots, de rendre invisibles des réalités qui pourtant frappent le regard de tous. Le choc des civilisations qui se déroule en France n’est nommé que pour expliquer qu’il n’existe pas. On fabrique une nouvelle définition du racisme expliquant que ce dernier est un système invisible encodé dans la matrice des sociétés occidentales persécutant les minorités pour les condamner à une position structurellement défavorable dans l’ordre social. Le Blanc serait nécessairement raciste, et le raciste serait nécessairement blanc. Inversement, le minoritaire ne pourrait pas être raciste, et même lorsqu’il utilise des insultes raciales, c’est à la manière d’un réflexe d’autodéfense dont on se désolera mais qu’on s’interdira de qualifier de raciste.

Source : Le Figaro 9/10/2021

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