mardi, 24 janvier 2023
L’accès à la retraite : pour certains, l’alpha et l’oméga de leur existence
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
« Dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches…
On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas »
Le débat sur les retraites s’enlise dans une cacophonie entre ceux qui estiment qu’il ne faut rien modifier et ceux qui affirment qu’il est urgent d’allonger la durée du travail pour éviter la faillite du système… Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas tout à fait exact : tout le monde admet, peu ou prou, qu’il faille modifier le régime des retraites, à l’évidence, mais… pour les autres ! C’est comme pour les impôts ; tout le monde se plaint d’en payer trop – impôts directs ou indirects –, enfin surtout d’en payer trop par rapport à untel ou untel qui n’en payerait, lui, pas assez ! Et donc, que les autres travaillent plus longtemps, tout le monde est d’accord… à condition qu’on ne touche pas, surtout pas, à sa propre durée de travail.
Pensez-vous aussi que « les autres » doivent travailler plus longtemps, mais… pas vous ?
En ce qui me concerne, le problème, à défaut de se poser comme à tout un chacun, me laisse personnellement quelque peu indifférent. Je vous explique pourquoi : lorsque j’avais une dizaine d’années, au début des années soixante-dix du siècle passé, mon père m’a le plus sérieusement du monde expliqué que je ne devais surtout pas me préoccuper de ma retraite future car, mathématiquement, il n’était pas possible qu’elle puisse m’être versée quand j’y aurais droit (à moi comme aux autres, évidemment)… J’ai raconté cette prédiction assez souvent au cours de ma vie et, jusqu’au début des années 2000, ceux à qui je m’adressais esquissaient généralement un petit sourire compatissant : mon papa était bien gentil, mais quelque peu… à côté de la plaque, hein ? N’est-ce pas ! Bien sûr… Ça ne me contrariait pas plus que cela, j’allais bien voir ce qu’il en serait… Et j’ai vu… J’ai vu comment, persistant à raconter cette prédiction paternelle, mes interlocuteurs, brusquement, ne souriaient plus du tout et me répondaient même avec agacement que non ! il n’était pas question qu’on ne puisse pas leur verser leur sacro-sainte retraite en bonne et due forme et surtout au montant pour lequel ils avaient trimé toute leur vie selon les assurances dans lesquelles on les avait entretenus. Bref, on ne rigolait plus du tout… jusqu’à ces dernières années où toutes les hypothèses les plus alarmistes sont désormais admises. Comme le titre de la célèbre pièce de théâtre de Sacha Guitry « Mon père avait raison », on admettra que sa prédiction était donc tout sauf ridicule !
Mais vous-même, pensez-vous qu’il faille allonger, pour certains ou pour tout le monde, la durée de travail ?
Pour avoir suivi la recommandation de mon père et ne l’avoir jamais envisagée et donc préparée (et même si je pourrais l’obtenir le jour venu pour avoir cotisé pour cela), je n’ai guère envie de descendre dans la fosse aux revendications des uns contre celles des autres en me déclarant « pour » ou « contre », débat auxquels guère de monde ne comprend quoi que ce soit, admettez-le, avec l’avalanche de chiffres, de statistiques et de prédictions optimistes ou pessimistes sur fond bien souvent de mépris de classe ou de démagogie politique. Je me contenterais, en revanche, de quelques remarques…
Lesquelles ?
D’abord celle de rappeler que dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches… On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas. Ce n’est guère la mentalité actuelle où le chômeur, jadis méprisé, est aujourd’hui victimisé ou diabolisé, suivant que l’on considère qu’il est une victime de la mondialisation ou un satané feignant refusant de « traverser la rue » pour trouver du travail…
De même pour le retraité, hier considéré comme un « vieux » devenu inutile et aujourd’hui admiré par beaucoup comme un privilégié pour ne plus être « obligé » de travailler et pouvoir enfin « se la couler douce » malgré ses artères défaillantes ou en passe de l’être !
Ensuite, de rappeler que les jeunes, dans leur immense majorité là aussi, rêvaient dans le passé d’une vie d’exploits, de conquêtes, de réussites professionnelles, voire pour nombre d’entre eux de sacrifices patriotiques ou religieux si nécessaire… Bien peu se préoccupaient du nombre de trimestres qu’il leur faudrait capitaliser pour avoir droit à une pension.
Autres temps, autres ambitions. No comment !
Vous ne voudriez tout de même pas supprimer les retraites ?
Ne caricaturez pas : personne de sensé ne voudrait supprimer le droit à la retraite pour les personnes qui ne sont plus en mesure d’assumer un travail, de l’assumer comme lorsqu’ils avaient vingt ou trente ans de moins… ou simplement de l’assumer jusqu’à leur dernier souffle : de tout temps, sous une forme ou sous une autre, les personnes dans l’incapacité de travailler et qui n’avait pu s’assurer de retraite décente, voire minimum, étaient généralement prises en charge par la société. Plus ou moins bien selon les époques, évidemment. Par simple et évidente humanité. J’insiste juste sur le fait qu’on ne concevait pas son passage sur Terre de la même manière dans le passé qu’aujourd’hui. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut et si une majorité de gens veulent continuer à considérer que l’accès à leur retraite doit être l’alpha et l’oméga de leur existence, libres à eux, bien sûr…
On s’achemine tout de même vers un allongement de l’âge de départ à la retraite…
Dans les pays européens, cet âge de départ s’échelonne actuellement de 63 ans (République tchèque) à 67 ans (Danemark, Grèce, Islande, Italie) avec une moyenne à 65 ans (c’était le cas en France avant François Mitterrand, rappelons-le) ; donc, bien sûr, il va probablement s’allonger en France… Mais est-ce vraiment la solution, alors que les seniors – à partir de 50 ans, rappelons-le – qui ont perdu un emploi ont du mal (euphémisme !) à en retrouver un équivalent ? Si retarder leur départ à la retraite signifie simplement les prolonger au régime du RSA, ce n’est guère enthousiasmant, non ? Sauf pour ceux qui « touchent » davantage au RSA que lorsqu’ils seront à la retraite, bien sûr !
Alors, quelle issue à cette impasse ?
Décidément, puisque vous insistez pour que je donne à mon tour une prédiction, pourquoi pas ! Alors la voici : tout le monde se retrouvera tôt ou tard avec la même pension minimum au prétexte que les gens qui ont travaillé parce qu’il y avait alors des emplois ont été des privilégiés ; il leur faudra être solidaire de ceux qui n’ont aujourd’hui pas cette chance – ou qui ne veulent pas des emplois disponibles parce que c’est leur droit de ne pas en vouloir… et bien sûr encore plus solidaires envers ceux qui sont nés, eux ou leurs parents, dans un pays lointain pour lesquelles il faut encore et toujours faire repentance pour expier les crimes et vols de l’odieux colonialisme d’antan.
Vous croyez à la possibilité que soit instauré une retraite minimum et unique ?
L’hypothèse a déjà été évoquée directement par certains… ou indirectement, par exemple lorsque Marine Tondelier, nouvelle responsable écologiste, annonce qu’elle souhaite une « France sans milliardaire » : fait-elle seulement le « buzz » ou prépare-t-elle le terrain d’une future réforme « solidaire » ?
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Ubu architecte
Laurence de Charette
Il fut un temps où la politique consistait à dessiner l’avenir de son pays, à tenter de bâtir le meilleur monde possible pour ses contemporains. On a, certes, maintes fois regretté la « démagogie » de quelques candidats, peu avares de belles promesses et de paroles caressantes. Mais voilà qu’un autre fléau sévit : à l’opportunisme semble désormais avoir succédé le blâme; à la cajolerie, la morale. Le politique postmoderne ne flatte plus, il tance ; il prend des airs de proviseur, il explique à l’homme ordinaire ce qu’il doit faire et comment le faire ; et, au besoin, pourquoi il a tort de penser ce qu’il pense. Derrière les sigles, les ravages de la bureaucratie.
Le DPE illustre parfaitement cette nouvelle manière de gouvernement. Depuis le 1er janvier, les logements classés « G + », au titre de ce « diagnostic de performance énergétique », sont interdits à la location. Les « G » subiront bientôt le même sort, puis les « F », et ainsi de suite. Comprenez par là que les malheureux propriétaires de « passoires thermiques », menacés du sceau de l’infamie, sont sommés de lancer, quels que soient les obstacles, des travaux qui leur permettraient, peut-être, de réduire leur consommation d’énergie pour re- monter le cours de l’alphabet - quoi qu’il leur en coûte. Nombre d’entre eux vendront sous la pression. Les autres renonceront à louer leur bien. Les professionnels ont évidemment déjà compris, eux, toute la perversion d’un système ubuesque et injuste qui pourrait mener, in fine, à la diminution de l’offre de logements. Bis repetita ! Les DPE sont les cousins germains des ZFE, ces « zones à faibles émissions » imaginées pour bouter les véhicules les moins « propres », et leurs conducteurs, hors des agglomérations – quelle que soit la nécessité qui préside à leurs déplacements.
Par nature, la norme produit toujours plus de normes (aux diagnostiqueurs, il faut, par exemple, ajouter des formateurs de diagnostiqueurs, puis des contrôleurs de diagnostiqueurs... ), jusqu’à l’asphyxie, qui saisira ses victimes bien avant qu’elle ne sauve la planè- te. Le dogme écolo, qui a remplacé la pensée - la raison voudrait, elle, que l’on se hâte de développer le nucléaire avant toute chose ! -, piétine ce qu’il reste de liberté aux classes moyennes et de délicatesse dans l’art de vivre à la française, où trouvent encore leur place vieilles pierres et antiques guimbardes.
Source : Le Figaro 24/1/2023
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Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°94) est sorti
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lundi, 23 janvier 2023
Les Avatars du mondialisme
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Du 16 au 20 janvier s'est déroulée à Davos, pour sa 52e édition, la réunion annuelle du Forum mondialiste bien connu. S'y confrontent, ou plutôt s'y côtoient, les grandes tendances de l'économie et de la politique mondiales. On ne doit certes pas surestimer l'influence institutionnelle directe de ces rencontres, puisqu'aucune décision concrète n'y est prise. Ces rendez-vous en effet ont été avant tout conçus par Klaus Schwab, leur promoteur, selon le paradigme défini par Francis Blanche : celui du gala annuel organisé au profit des organisateurs de gala.
En expert, Jacques Attali n'hésite pas à saluer Davos comme "une opération commerciale très efficace où il faut payer très cher pour participer" (1). L'entreprise salarie 550 personnes. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, l'initiative privée se révèle plus efficace que les États.
En l'occurence le fondateur orchestre sa propre renommée par l'invocation d'une idéologie et de quelques slogans, souvent insupportables de prétention, comme la "grande réinitialisation", à laquelle on peut accorder n'importe quelle signification. Désormais il prétend théoriser la "quatrième révolution industrielle".
En revanche, il faut lui reconnaître un mérite, celui de mettre en évidence la marche des projets mondialistes, et aussi certaines dérives des États. Car contrairement à des conférences comme celles du Groupe de Bilderberg ou de la Commission Trilatérale dont les inspirateurs misent sur leur parfum de secret, celles de Davos font connaître la teneur des interventions, y compris des couacs.
Les cailloux dans l'omelette s'y révèlent en effet, au moins aussi clairement, que les hymnes à la joie.
La tribune de Davos permet ainsi d'évoquer sans fard les dangers qui pèsent sur l'Europe et l'affaiblissement de nos diplomaties divisées et contradictoires. On mesure une fois de plus combien "sans les armes" l'action purement subventionnaire du Vieux Continent reste une musique sans instrument, une douce impuissance.
Toujours documenté sur les petites choses de la vie, l'inlassable souverainiste Asselineau, s'étrangle quant lui sur son compte Twitter à l'idée que "les fans du Nouvel Ordre Mondial le sont aussi du plus vieux métier du monde". Alerté par la lecture du Daily Mail (2) notre vertueux jacobin commente : "La prostitution, [dont il ne passe pas pour appartenir à sa clientèle], n'étant rien d'autre qu'un trafic d'êtres humains et la marchandisation du corps des femmes, il est somme toute logique que cette activité se développe à merveille dans l'atmosphère mafieuse du World Economic Forum et de son parrain Klaus Schwab." Laissons ici aux écolo-extrémistes le soin de hurler contre les déplacements en jets privés des centaines de richissimes participants.
C'est pourtant dans un tel contexte que l'insubmersible Henry Kissinger, aujourd’hui âgé de 99 ans, est intervenu en visioconférence ce 17 janvier.
L'ancien secrétaire d’État américain reconnaît le caractère jetable de ses prises de position antérieures : "Avant cette guerre, concède-t-il, j’étais opposé à l’intégration de l’Ukraine au sein de l’OTAN parce que je craignais que cela ne provoque exactement le processus qu’on voit maintenant. Mais aujourd'hui il se dit favorable à l’adhésion de Kiev à l’OTAN car "maintenant que ce processus a atteint ce niveau, une Ukraine neutre n’aurait plus de sens". Lauréat du prix Nobel de la paix de 1973, époque où il avait négocié la reconnaissance de la Chine maoïste et la chute de Saïgon, il s'était toujours fait l'apologiste des concessions aux forces totalitaires.
C'est aussi dans ce cadre que s'est produite, par exemple, le 29 janvier 2009, l'esclandre du dirigeant islamiste turc Erdogan, alors premier ministre face à Shimon Peres. De ce jour, on a pu commencer à prendre conscience, sur la scène internationale, de cette dérive ottomane et islamiste ce que votre chroniqueur s'est efforcé d'archiver et d'analyser depuis des années (3).
Au contraire les actes quotidiens du même gouvernement passent trop souvent inaperçus : le 16 janvier à Istanbul il dénonçait le refus de l'opposition, notamment kémaliste, mais aussi kurde et du centre-droit, de modifier la constitution laïque du pays pour permettre, au nom de la protection des valeurs familiales [dit-il], la généralisation du port du voile. Qui s'en soucie en France, alors que les réseaux pro-Erdogan agissent dans notre pays ? Seule la Suède, ces jours-ci, proteste contre le blocage par Ankara de sa candidature à l'OTAN.
Depuis 2017, la dictature chinoise vient faire l'éloge de l'exportation systématique, dans les supermarchés de l'occident de sa camelote fabriquée à vil prix en sous-payant une main d'œuvre systématiquement surexploitée. Xi Jinping appelle cela libre échange.
Or, cette année le vice-Premier ministre chinois Liu He est venu, 6 ans plus tard, la voix de son maître, chanter le même refrain. Le couplet qu'il ajoute pour 2023 prétend nous convaincre que tout allait reprendre comme avant. Circulez il n'y a rien à voir, pas de crise immobilière, pas de ralentissement de la croissance, pas de contestation du régime communiste, pas d'écrasement de Hong Kong et des chrétiens, pas de sinisation forcée au Xin Jiang et au Tibet.
Si décriée soit-elle à l'interne, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et probablement même sous la pression constante des critiques dont l'Eurocratie reste l'objet en démocratie, a été conduite à lui répondre très clairement.
Non, la destruction de l'industrie européenne par la sous-traitance esclavagiste chinoise, le pillage des technologies, l'espionnage pseudo-universaitaire et la contrefaçon, cela n'est plus tolérable.
En ce sens le forum de Davos ne me semble pas complètement inutile. Autre chose bien sûr demeure l'idéologie orwellienne développée impunément par Klaus Schwab.
À suivre par conséquent.
(1) cf. "Klaus Schwab, le Forum de Davos, c'est lui... Cet obscur ingénieur, à l'ego surdimensionné, a eu l'idée en 1971 de réunir universitaires et managers dans la station suisse. Une idée lucrative." in Le Point du 20 janvier 2016
(2) Cliquez ici
(3) cf. "La question turque et l'Europe" par JG Malliarakis, livre que l'on peut commander directement sur le site de l'éditeur cliquez ici.
12:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi, deux grandes figures bretonnes non-conformistes de Paris sont venues rencontrer Bernard Germain à la Librairie Vincent
Jean Picollec (ci-dessus et cliquez là), le célèbre éditeur breton, en début d'après-midi et, un peu plus tard, Yanber Tillenon, président du foyer breton Ker Breizh, sont passés samedi à la Librairie Vincent pour acheter le livre "Callac, la mère des batailles" cliquez ici et s'entretenir avec son auteur, Bernard Germain.
Le combat pour sauver Callac a passionné toute la Bretagne, y compris celle de Paris.
Bernard Germain, Yanber Tillenon et Roland Hélie
09:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Contre les éoliennes : le combat continue dans l'Aisne
Depuis près de 20 ans, les conséquences néfastes sur la santé des riverains des parcs éoliens industriels sont dénoncées par de nombreux auteurs et par la Fédération Environnement Durable. Ce mouvement d'opposition a pris un caractère particulièrement aigu dans le département de l'Aisne face aux dégâts engendrés par une invasion incontrôlée de mats éoliens. L'association SOS Danger éolien créée et menée activement par Madame Valérie Bernardeau et assistée de Jean-Louis Rémouit administrateur de la FED et membre d'Energie et Vérité ont, au fil de communiqués de presse successifs, mis en exergue les effets des éoliennes sur 359 patients caractérisés par plusieurs symptômes dont certains peuvent être réversibles (insomnie) ou irréversible ( maladies de cœur, cancers, troubles endocriniens). Ils ont établi la liste des villages du département les plus atteints. Ils ont lancé des actions auprès de la préfecture et sont à l'origine d’ inquiétudes de la part de l'Agence Régionale de Santé. Très offensive auprès des administrations et par ses communiqués de presse, l’association vient de marquer un coup de communication grâce à l'article du journaliste du Figaro Eric de la Chesnais.
00:18 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 22 janvier 2023
La loi « immigration métiers en tension », une véritable catastrophe
Bernard Lugan
Nous avons la volonté de simplifier l'accès au territoire pour des compétences particulières, dont l'économie a besoin", a annoncé Olivier Dussopt le mercredi 2 novembre 2022, dans un entretien au journal Le Monde. Le ministre du Travail veut même créer un statut spécifique pour les immigrés dans les secteurs « en tension », une mesure qui figure dans le projet de loi immigration présenté par le gouvernement et discuté au Parlement.
Or, la composante « immigration métiers en tension » de cette loi va avoir un double résultat négatif puisqu’elle va accélérer encore davantage la fuite des cerveaux africains, tout en continuant à faire perdre son identité à la France.
Les groupements représentant les professions dites « en tension » à l’origine de cette loi sont donc fidèles à la ligne constante du patronat français à l’origine de la première vague d’immigration massive des années 1970-1980. Cette forme contemporaine de « traite » est rendue possible grâce à l’alliance des « gentils » de l’anti-ségrégation et des « requins » du capitalisme. Au nom du paradigme de la « culpabilité européenne », les premiers s’interdisent de voir que cette loi va encore davantage saigner l’Afrique. Quant aux seconds, ils l’appellent de leurs vœux au nom du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.
Face au désastre qu’ils auront provoqué, le gouvernement qui a initié cette loi, et ceux des députés qui la voteront ne pourront pas prétendre qu’ils ne savaient pas…
Source : site de l'Afrique réelle
14:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Notre rapport au travail a changé
Pour le sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff, l’importance accordée à la retraite dans le débat public s’inscrit dans un changement de notre relation au travail. Le développement de la société de consommation et des loisirs dans la seconde moitié du XXe siècle a conduit, selon lui, à une dévalorisation du travail dans la hiérarchie des activités sociales au profit du temps libre. Une évolution historique qui s’est accompagnée d’une transformation du monde du travail : les « pratiques managériales modernistes et confuses qui font fi du bon sens » et la « logique fantasmatique de performance » dans certaines entreprises ont contribué à déshumaniser le travail, souligne l’auteur des Illusions du management (La Découverte, 1996). Pour réformer le système des retraites, il faut également se pencher sur ces questions et que les dirigeants parviennent à définir clairement un avenir pour le pays.
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Source Le Figaro 20/1/2023
11:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Au moment où les partis du Système, de LFI au RN, institutionnalisent l'avortement : Une nouvelle Marche pour la Vie à Paris
Source Paris Vox cliquez ici
PARIS VOX – CE DIMANCHE 22 JANVIER, LA MARCHE POUR LA VIE VA UNE NOUVELLE FOIS BATTRE LE PAVÉ PARISIEN POUR PROMOUVOIR LA DÉFENSE DE LA VIE DE LA CONCEPTION À LA MORT NATURELLE. QUESTION FONDAMENTALE POUR LES UNS, COMBAT D’ARRIÈRE-GARDE POUR LES AUTRES, SUJET TABOU POUR BEAUCOUP, LE « COMBAT POUR LA VIE » MÉRITE EN TOUT CAS MIEUX QUE LE MÉPRIS OU LES QUOLIBETS AVEC LESQUELS IL EST TRAITÉ GÉNÉRALEMENT PAR LES MÉDIAS. D’AUTANT PLUS À L’HEURE OU, DE L’EUTHANASIE À LA GPA, « LA VIE » SEMBLE EN PASSE DE DEVENIR UN MARCHÉ COMME UN AUTRE. ?. RENCONTRE AVEC ADRIEN, COORDINATEUR GÉNÉRAL DE L’ÉVÉNEMENT.
1) Le combat pour la vie est caricaturé par beaucoup et violemment attaqué par d’autres. Qu’est-ce qui vous a poussé à embrasser cette cause et à rejoindre l’organisation de la Marche pour la Vie ?
Le combat pour la vie n’est rien d’autre qu’un combat anthropologique et civilisationnel. Il s’agit, ni plus ni moins, de défendre une vision assez traditionnelle du monde. Dans une société classique, il n’y aurait aucun caractère exceptionnel à cet engagement. S’élever contre la mise à mort d’un être innocent, respecter la dignité de chaque être humain, défendre les plus fragiles… Cela me semble tout ce qu’il y a de plus normal chez des gens civilisés. Mon implication dans l’organisation de la Marche pour la Vie n’est sans doute pas à chercher beaucoup plus loin.
Quant aux caricatures des uns et aux attaques des autres, il y aurait beaucoup à dire selon le degré d’inepties qui les sous-tendent. Lorsqu’elles proviennent de ceux qui cherchent à tout déconstruire et à combattre les fondements de notre société, nous n’y trouvons rien de vraiment étonnant. Le néant leur sert de boussole… Quand elles sont le fait de personnes qui prétendent défendre des valeurs traditionnelles, cela est plus choquant. La critique la plus répandue de ce côté-là est que ces sujets n’intéressent personne et que cela est contre-productif de s’en emparer ; qu’il serait plus important de parler immigration, retraites ou que sais-je. Je ne dis pas que ces sujets politiques ne sont pas importants. Simplement, toutes ces questions sont liées et je suis assez circonspect en voyant des personnes proches de nos idées ne pas se jeter dans le combat pour la défense de la vie et la famille. Il est inconséquent de défendre des idées politiques, un modèle de société voire de civilisation, sans chercher à préserver ce qui en fait le fondement…
2) À l’heure où l’on débat de la constitutionnalisation de l’avortement et où la GPA et l’euthanasie tendent à se généraliser, cette nouvelle marche revêt-elle un importance particulière ?
L’actualité législative montre qu’il est toujours plus urgent de porter le combat. Cette marche est donc très importante. Il faut montrer qu’il reste encore des « veilleurs de civilisation ». Beaucoup disent que manifester est inefficace. C’est avec ce genre de raisonnements qu’on ne fait plus rien. La politique est un rapport de forces. La marche pour la vie est un des moyens d’instaurer les conditions d’un rapport de force qui nous soit un peu plus favorable. En effet, le combat pour la vie s’exprime de multiples manières et ne se résume pas à notre démonstration de rue annuelle. Toutefois, notre manifestation est l’expression la plus visuelle de notre cause. Du mot même des autorités policières, nous sommes la force militante qui réunit le plus de personnes, avec autant de régularité, et sur un temps aussi long. J’ajouterai que depuis des années, le goût de la rue et de l’engagement politique est né chez certains de cette manifestation. Bien avant « l’engouement Manif pour tous ». La force politique – que nous situerons de manière simpliste à droite sur l’échiquier – qui bat le pavé depuis le plus longtemps c’est la marche pour la vie. Ce ne sont pas les mouvements ou groupuscules qui font de l’agit-prop ou les partis politiques traditionnels. Tous ont abandonné ce terrain, préférant le laisser à la gauche.
3) Le combat pour la vie semble totalement abandonné par les partis politiques, où qu’ils se situent sur l’échiquier politique. Comment expliquez-vous cette situation et y-a-t-il des exceptions à ce constat ?
Aucun parti politique majeur ne porte réellement le combat pour la vie. Via, le parti qui a succédé au Parti Chrétien-démocrate ou le Mouvement conservateur (anciennement Sens Commun) sont les seuls à se positionner très clairement dans une bonne direction sur ces sujets. Certaines individualités au Rassemblement National, à LR et à Reconquête mènent aussi le combat, il faut le souligner. Mais encore, que ce soit ces personnalités ou ces petits partis, cela est bien faible. On est loin de les entendre aussi fort que le Front National sur ces questions-là il y a quelques années (NB : le FN proposait encore l’abrogation de la loi Veil en 2002). C’est dommage, mais je souligne l’effort de ceux qui continuent à se battre inlassablement. Et cela au-delà des étiquettes partisanes. Il est tellement difficile de s’emparer de ces sujets que je ne leur jette pas la pierre. Encourageons-les. Si la défense de la vie de sa conception à sa mort naturelle est devenue tabou, c’est sans doute que les hommes politiques qui menaient la lutte autrefois n’ont pas assez été encouragés. Nous soutenons tout ce qui va dans le bon sens. Le combat continue.
Informations pratiques : Départ dimanche 22 Janvier, 14 heures, du parvis de Montparnasse.
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samedi, 21 janvier 2023
En Ukraine, éviter un engrenage funeste
Une fois de plus, Pierre Lellouche revient sur les conséquences d’un soutien trop prononcé à l’Ukraine. Pour l’ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, l’aide militaire massive apportée à ce pays risque de ne pas permettre de résoudre le conflit, mais de l’aggraver. Il convient, selon lui, de tenter une médiation pour éviter le pire.
Lire la suite ICI
Source : Le Monde 21/1/2023
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Congrès PS : homérique bagarre interne pour la possession du cadavre !
Bernard Germain
Jusqu’en 2017, le PS était un poids lourd de la politique en France. Il avait le Président de la République, le gouvernement, une majorité à l’Assemblée nationale, de multiples responsables de régions, de départements et de communes.
En 2022, seulement 5 ans plus tard, la candidate du PS à l’élection présidentielle, Hidalgo la dingo, réalise le score faramineux de 1,75 % pulvérisant l’ancien record détenu par feu Gaston Deferre (SFIO) en 1969 avec 5 %.
Autant dire que le PS est mort. Il ne survit que grâce aux quelques parlementaires que lui a concédés la NUPES, ainsi que des élus au plan régional, départemental et local.
Élus qu’il n’aura plus dès les prochaines élections locales correspondantes.
C’est un effondrement total et brutal, comme un château de cartes. Le PS a même été obligé d’abandonner son siège historique de la Rue de Solférino à Paris.
C’est dans ce contexte crépusculaire qu’à lieu un événement qui tient le monde entier en haleine : le 80ème congrès du PS.
Au PS les élections se déroulent au niveau local et les résultats sont ensuite remontés au niveau de chaque fédération (département) puis au national et centralisés sur un seul ordinateur se trouvant au siège national.
Le PS déclare 26 000 membres. Connaître les résultats définitifs devrait donc être une formalité expédiée en quelques heures.
Mais au PS, cela ne se passe pas comme cela.
Des bourrages d’urnes ont lieu à grande échelle et chaque camp les pratique dans ses fiefs.
Au premier tour de scrutin, il y a une semaine, il y avait trois listes. La liste Geoffroy est passée par la fenêtre.
Dans des conditions « douteuses ».
Le mandataire national de dame Geoffroy, Patrick Mennucci a déclaré à ce sujet :
« Jeudi dernier les membres de la direction et les représentants d’Olivier Faure sont restés enfermés durant 5 heures, de 22h à 3h le vendredi, sans que les représentants des autres textes n’aient accès en open data aux résultats en temps réel et aux PV fédéraux »
Patrick Mennucci pour Hélène Geoffroy et les représentants de Nicolas Mayer-Rossignol, David Assouline et Jean-Marc Germain, se sont retrouvés « bloqués au troisième étage » du siège d’Ivry-sur-Seine, pendant que la direction recevait les résultats au premier. « Je n’ai jamais vu ça ! », a pesté Patrick Mennucci.
Et pourtant il en a vu le Patrick, formé à Marseille – l’ancien fief de Gaston Deferre – et ayant à juste titre une réputation de très grand spécialiste de ce genre d’opérations.
Comme par exemple le fameux congrès de Reims en 2008 où l’on vit Ségolène Royal à 22H00 disposer d’une très large avance. Mais au bout de la nuit… c’est son opposante Martine Aubry qui fut élue avec… 102 voix d’avance seulement. Les élections au PS c’est magique.
Oui, c’est indéniable, les dépouillements d’élections sont toujours un grand moment au PS.
Pour ce 80e congrès du PS, restaient donc pour le second tour du 19 janvier la liste d’Olivier Faure – 1er Secrétaire sortant – qui est pro-NUPES, et en face de lui Nicolas Mayer-Rossignol qu’on peut qualifier de « hollandais », c’est-à-dire très réticent à passer sous les fourches caudines de LFI et souhaitant maintenir une autonomie au PS. Il est soutenu par la perdante du 1er tour, Geoffroy.
Dans la nuit du 19 au 20 janvier, Nicolas Mayer-Rossignol s’est auto-proclamé vainqueur, suivi quelques minutes plus tard par Olivier Faure prétendant que c’était lui le vainqueur
Au matin un communiqué du PS indique que c’est Olivier Faure le vainqueur avec… 393 voix d’avance.
Mais pour connaître le résultat officiel il faudra attendre la « commission de récolement » qui se réunit ce jour, 20 janvier, à Paris.
Quant à la proclamation officielle du résultat, elle aura lieu lors du congrès du PS qui se déroulera du 27 au 31 janvier à Marseille.
L’ambiance s’y annonce excellente …
Reste que l’affaire de cette élection est loin d’être réglée vu les irrégularités constatées.
Les couteaux sont sortis et chacun tient un flingue en main sous la table.
Quel que soit le résultat final, au PS, les deux camps sont sur des positions irréconciliables et les rancœurs recuites ne sont pas près de s’effacer.
On pourrait peut-être même assister à Marseille à une scission, comme au NPA.
Un camp rejoindrait la NUPES avec armes et bagages, tandis que l’autre essayerait de maintenir un semblant d’existence d’un PS indépendant.
La seule leçon qui puisse être tirée de tout cela c’est que la gauche « classique », telle que nous l’avons connue pendant des décennies, c’est bel et bien terminé.
Seule subsiste l’extrême-gauche regroupée dans la NUPES avec au cœur la LFI de Mélenchon.
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En ce 21 janvier : quelques vérités qui méritent d'être rappelées...
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vendredi, 20 janvier 2023
RAPPEL : Bernard Germain dédicacera ses livres samedi 21 janvier à la Librairie Vincent à Paris
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Samedi 21 janvier : anniversaire de la mort du Roi Louis XVI
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L’Europe se suicide au gaz
Depuis qu’il a arrêté de faire le zozo en politique politicienne, Arnaud Montebourg, depuis son passage au gouvernement comme ministre de l’Economie, du Redressement productif et du numérique, a carrément changé de logiciel. Il est parti du gouvernement de Manuel Valls pour désaccord. A partir de 2017, retiré de la vie politique, il crée plusieurs entreprises. Afin de défendre ses idées, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2021 mais finit par jeter l’éponge. Sauf qu’entre temps, il a publié quelques ouvrages qui montrent l’évolution – en bien – de son parcours : Votez pour la démondialisation (Flammarion), Le Retour de la France (Librio) et en 2021, La Remontada (ed. du Cerf). Cet entretien à Marianne démontre une fois de plus la lucidité dont il fait preuve. Il dresse ici un inventaire des « drames qui nous attendent ». Et s’inquiète du sort que l’on réserve, notamment par la réforme des retraites, au « corps central travailleur et populaire du pays ».
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Source : Marianne, 19/1/2023
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Les chrétiens d’Orient survivront-ils ?
Michel Festivi EuroLibertés cliquez ici
Le décès récent du Pape Émérite, Benoît XVI, a remis momentanément sur le devant de la scène la longue descente aux enfers des chrétiens d’Orient. C’est ainsi que sont parus plusieurs articles ou tribunes les concernant, dont celle de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient et Vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux en France. Il avait publié en 2016 un livre témoignage : Chrétiens d’Orient, résister sur notre terre, aux éditions du Cherche midi.
Il a été interrogé sur l’action de ce Pape, qu’il a côtoyé, et de ses actions en faveur des chrétiens d’Orient. Il rappelle la création par Benoît XVI, d’un synode, soit un rassemblement d’évêques en Orient. Il revient aussi sur les nombreux voyages effectués par ce Pape émérite au Moyen-Orient, en Turquie, au Liban, etc.
Dans cet entretien du 2 janvier 2023 au Figaro, Mgr Gollnisch indique : « Benoît XVI n’a pas voulu cacher la difficulté d’un islam violent ou extrémiste pour les Chrétiens d’Orient ». Belles paroles très diplomatiques en vérité, mais que dissimulent-elles ?
En réalité, cette langue de bois toute vaticane, malgré les grands mérites des Œuvres catholiques D’Orient masque une certitude incontournable, la disparation quasi systématique des chrétiens d’Orient et plus généralement de toutes les minorités religieuses, juifs, yézidis, en terre d’islam. À force de se cacher derrière leurs petits doigts, nos dignitaires ecclésiastiques deviennent inaudibles et peu combatifs face aux drames qui assaillent ces populations qui n’ont souvent d’autre choix que celui de « la valise ou le cercueil ».
Pourtant les chrétiens ont prospéré en terre aujourd’hui d’islam près de sept siècles avant l’arrivée des combattants mahométans et les juifs bien longtemps avant eux de plusieurs siècles encore. L’arrivée des tribus musulmanes a été pour ces juifs et ces chrétiens le début d’un long calvaire. Car le droit musulman opère une dichotomie sévère entre « le domaine de l’islam » (Dar al-islam) et « le domaine de l’infidélité » (Dar al-kufr).
Mais surtout le Coran édicte qu’il est la seule religion qui doit, in fine, prospérer sur terre. Ses sourates sont implacables : « C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la guidance et la religion de la Vérité afin de la faire prévaloir sur toutes les autres, n’en déplaise aux Polythéistes », S 9, V 33. Je rappelle que pour le Coran, les chrétiens sont des polythéistes, car ils croient en La Trinité, chose incompréhensible en islam. Dans le Coran, ils sont aussi dénommés associateurs, car ils associent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Quant à la liberté religieuse, elle est inconcevable en terre d’islam : « Obéissez à Allah et à son envoyé… Allah n’aime pas les mécréants » S3, V 32.
D’autres sourates sont du même acabit : « C’est Lui qui a envoyé son Prophète afin d’indiquer la direction et la religion de la Vérité et de la faire prévaloir sur toutes les autres et Dieu est un témoin suffisant » S 49, V 28. Le Coran étant une suite de récitations, ces sourates se multiplient à l’infini.
La lutte contre les autres religions est érigée en principe absolu dans le Coran, comme cette sourate qui revient sous d’autres formulations indéfiniment : « … Qui pourrait donc empêcher Allah d’anéantir le Messie, fils de Maryam ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur terre alors que le royaume des cieux et de la terre et de ceux qu’ils contiennent Lui appartient ? Il crée ce qu’Il veut et dieu est omnipotent » S 5, V 17. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brûlerons bientôt dans le feu… Allah est certes puissant et sage. » S 4, V 55-56. Et aussi : « Ô vous qui avez la foi, combattez ceux d’entre les mécréants qui vous sont les plus proches et qu’ils trouvent en vous de la dureté… » S 9, V 123.
Car contrairement aux croyances fallacieuses, si le Coran invoque certains prophètes bibliques, invoque Jésus ou Marie, c’est uniquement pour les accaparer et les faire devenir musulmans obligatoirement, ni plus ni moins. Le principal exemple de cette appropriation forcée des prophètes bibliques par le Coran est Abraham : « Ô gens du livre, pourquoi vous disputez au sujet d’Abraham alors que Thora et Évangiles n’ont été révélés qu’après lui ? Avez-vous toute votre raison ? » S 3, V 65, car « Certes Abraham invoquait fréquemment Allah et il était longanime » S 9, V 114. On notera qu’Abraham arrive dans les récits bibliques plusieurs millénaires avant Mahomet mais que dans le Coran il invoque le dieu des musulmans apparu au mitan des années 600 après Jésus Christ !
De nombreux intellectuels ont alerté l’opinion internationale depuis des lustres sur cet anéantissement programmé des chrétiens d’Orient. Jean-François Colosimo en est un parfait exemple. Cet écrivain, éditeur, chroniqueur réputé a écrit un livre en 2014 au titre évocateur : Les hommes en trop, la malédiction des chrétiens d’Orient. Dans un entretien de cette même année, il dénonçait déjà l’inaction absolue des puissances européennes ou occidentales face à l’exil forcé de milliers et de milliers de chrétiens de ces territoires perdus pour eux, la Syrie, l’Irak, la Turquie etc. Il en appelait à une action vigoureuse de la communauté internationale…
J.-F. Colosimo revenait sur le fait que le christianisme était une religion orientale, qu’il s’était institué en Asie Mineure où les sept conciles œcuméniques avaient fondé les dogmes de l’Église. Que les chrétiens d’Orient ne sont donc pas des égarés en terre d’islam. Un seul exemple, la Turquie avait sur son sol en 1914 près de 40 % de chrétiens contre 1 % aujourd’hui et tout est à l’avenant dans la plupart des pays du Proche et Moyen-Orient.
Partout, dans des pays comme le Pakistan, le Bangladesh, et d’autres, les chrétiens sont martyrisés et subissent les pires avanies, les exemples sont légion. Une jalousie entre femmes autour d’un puits et une chrétienne peut être lapidée sous le fallacieux prétexte d’avoir insulté le prophète.
Une jalousie économique entre commerçants et un chrétien peut y laisser la vie, sous le sempiternel prétexte qu’il aurait profané le Coran. Les coupables ne sont que très rarement punis, et les « juges » sont soumis à des pressions telles qu’ils absolvent les criminels immanquablement.
Dans un entretien du 5 janvier 2023 au Figaro Vox, Tigrane Yégavian s’écrie : « Qui se soucie encore des Chrétiens d’Orient ? ».
Géopolitologue, spécialiste du Caucase et du Moyen-Orient, il est chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement et a écrit en 2019 un livre publié aux éditions du Rocher intitulé : Minorités d’orient les oubliés de l’Histoire.
Il regrette que ces populations chrétiennes n’intéressent que très peu les politiques, car dit-il « les chrétiens d’orient ont le malheur d’être chrétiens… ». Il se désole qu’on ne parle d’eux qu’à Noël ou lorsqu’ils subissent des attentats en Égypte ou en Irak.
Sur les causes de leurs malheurs, il rappelle que ces communautés chrétiennes « ont été totalement écrasées par le marteau islamiste et par l’enclume autoritaire en Syrie, en Égypte, en Irak. Le drame de ces pays c’est qu’il y avait une vraie classe copte éduquée, érudite, qui aurait pu jouer un rôle important dans la démocratisation du pays. Même en Irak, sous Saddam Hussein, il y avait une intelligentsia chrétienne qui aurait été tout à fait apte à prendre une part de responsabilité dans le nouvel Irak. Mais tous ces gens-là ont été sacrifiés. »
Pour ce chercheur, les sanctions occidentales, notamment américaines, vis-à-vis de ces pays, ont été un drame absolu pour ces chrétiens. Au Liban, les Maronites fuient le délitement total de l’état qui n’existe plus, avec le risque de marginaliser encore plus la population chrétienne de ce pays en voie de disparition à moyen ou long terme, ce qui changerait la nature même du Liban, laissé aux seuls tenant de l’islam, pays qui avait été conçu en 1943 par ses fondateurs comme la résultante d’une parité entre les deux religions.
Les juifs subissent le même sort. Dans son livre, Un racisme imaginaire, Pascal Bruckner confirme que la présence juive en terre d’islam n’est plus possible sinon à l’état de vestige. Si l’on ne prend que le Maroc, il était dénombré environ 250 000 juifs en 1948, le Maroc était alors sous protectorat français ou espagnol, contre 2 500 à 3 000 aujourd’hui. Cf aussi, Salomon Malka : « disparition des juifs et des chrétiens en terre d’islam : le nœud gordien » in Le Figaro Vox du 6 avril 2017.
Une autre petite communauté religieuse a failli être totalement éradiquée par les islamistes, ce sont les yazidis pratiquant un très ancien monothéisme précédent l’islam de plus de 5 000 ans. En Syrie et en Irak ils ont été exterminés et les survivants ont fui. Mais personne ne s’est véritablement intéressé à ce génocide.
Le drame au surplus, c’est que ces minorités, parfois importantes, assuraient dans ces pays soumis à l’islam conquérant, une pluralité d’idées, de pensée, au niveau des arts et de la culture, et dans bien d’autres domaines, au niveau intellectuel et élevaient l’esprit. On n’y trouvera désormais que la pensée unique totalitaire.
Quant à la France, elle a complètement abandonné son rôle de protecteur naturel des chrétiens d’Orient qu’elle assurait depuis des lustres depuis Louis IX. La fille aînée de l’Église est endormie, les Arméniens ne sont actuellement que trop conscients de cela. Tigrane Yégavian rappelle à leur propos que « l’Arménie et l’Artsakh font face à une menace existentielle », dans le Figaro Vox du 30 décembre 2022. Pour lui, le génocide de 1915 se poursuit à petit feu selon des modes opératoires différents contre ce premier état chrétien du monde (311 après Jésus Christ). Et sur l’inaction du Pape François, il est sans appel : « Le Vatican demeure insensible aux alertes au génocide lancées par l’Institut Lemkin pour la prévention des génocides. Non seulement l’absence de condamnation par le Pape concernant le génocide culturel en cours et le nettoyage ethnique en préparation restera une tache indélébile dans l’amitié séculaire qui lie la nation arménienne à l’Église catholique sœur, mais elle accélère le suicide de l’Occident chrétien. »
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Numérique sa mère !
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
La Poste française innove. Elle vient de rendre le courriel payant. En effet, le timbre rouge destiné aux envois rapides a disparu le 1er janvier 2023. Au nom de la sacro-sainte « dé-ma-té-ria-li-sa-tion » des services publics, un équivalent numérique le remplace. C’est au client de réaliser toutes les démarches. Il va de soi que les caciques de l’entreprise postale n’ont pas pris en compte la césure informatique qui frappe les personnes âgées (et pas seulement elles !) et les zones difficilement connectées. Le résident d’une zone rurale qui a vécu la fermeture du bureau de poste de son bourg devra prendre son véhicule pour affranchir son courrier plus ou moins loin de son domicile. C’est très surprenant à l’heure du prix élevé du carburant et de la primauté « réchauffiste – climatiste »…
Victime de trois décennies de politique hyper-libérale en faveur d’une évidente ploutocratie et d’une mise en coupe réglée par quelques syndicats rétrogrades, la Poste se trouve en pointe dans la numérisation systématique des actes quotidiens. Il devient rare de pouvoir acheter un timbre auprès d’une machine avec des pièces de monnaie. Le prétexte est la lutte contre l’économie clandestine. La surveillance statistique des échanges épistolaires serait plus juste.
La Poste n’est pas la seule à investir dans la numérisation du quotidien. Malgré la hausse constante des frais bancaires, les banques réduisent le nombre de distributeurs automatiques d’argent. Certains groupes limitent non seulement le montant maximal de chaque retrait, mais aussi la fréquence, soit deux ou trois retraits mensuels. Les sommes d’argent déposées dans les banques deviendraient-elles la propriété effective des organismes bancaires ? Il faut le croire alors que leurs ponctions sur ces mêmes comptes ne cessent de croître.
L’objectif de cette politique du « tout-numérique » est d’inciter la population à privilégier le paiement électronique bien plus traçable que le règlement des achats en espèces sonnantes et trébuchantes. On se souvient à la fin du premier confinement covidien de l’incroyable désinformation autour des pièces de monnaie et des billets de banque supposés transmettre le coronavirus. Si des études scientifiques ont démonté cette fausse accusation, bien des commerces ont exigé un paiement obligatoire par carte bancaire illégal avant que le gouvernement fasse un rappel à l’ordre bienvenu. Dans le même temps, les instances du ministère de l’Économie et des Finances cherchent à superviser en direct la totalité des mouvements sur l’ensemble des comptes bancaires des particuliers et des entreprises de l’Hexagone. Cette effroyable intrusion n’est finalement pas opérationnelle pour l’instant. Mais on sait que les outils de surveillance existent et n’attendent que le moment propice. Ainsi tend-on peu à peu vers l’« enfer sociétal suédois » où, ayant disparu, l’argent liquide ne circule plus...
Depuis cinq – six ans, on ne prend plus le train dans le plus strict anonymat. Sur les lignes à grande vitesse, le billet est nominatif. Sur les TER (Trains express régionaux), il faut donner au minimum son numéro de téléphone. On doit s’attendre à l’avènement du billet de train entièrement numérique. Selon les lignes, 96 à 99 % des billets sont dès à présent numériques. La SNCF prévoit déjà de supprimer à assez brève échéance les quelque 3 000 composteurs. Vouloir un billet physique imprimé coûtera bientôt des frais supplémentaires ! Et puis, il devient presque nécessaire d’avoir un téléphone intelligent. Quant au co-voiturage, il implique au préalable de s’inscrire en ligne sur des sites dédiés.
Donnons d’autres exemples de l’invasion numérique dans la vie courante. Dans certains départements ou intercommunalités, il est possible de consulter chez soi les périodiques quotidiens, hebdomadaires et mensuels dans le cadre d’une médiathèque numérique. À la différence d’une médiathèque réelle dans laquelle la lecture sur place des titres de presse n’est pas restreinte, la lecture en ligne est soumise à un contingentement mensuel. Le numérique facilite ainsi le rationnement de l’information même si les titres disponibles versent tous dans le politiquement correct.
La notation sur dix ou sur vingt ne se pratique plus dans maintes écoles primaires et collèges. Les bonnes vieilles notes jugées traumatisantes pour les pauvres enfants sont remplacées par des compétences exprimées en smileys ou en points de diverses couleurs. Un logiciel calcule ensuite le pourcentage d’acquisition de chaque élève. D’autres logiciels de l’Éducation nationale s’occupent de l’affectation des élèves de 3e en lycée général, technologique ou professionnel selon une série ordonnée de vœux. Le tristement célèbre Parcoursup oriente les lycéens en classe de Terminale vers un établissement de l’enseignement supérieur selon des critères toujours aussi flous. Aujourd’hui, le passage du bac avec un minimum d’écrits ne fait plus peur. La crainte des parents et des adolescents se reporte dorénavant sur les décisions de Parcoursup. Sans tous ces outils informatiques, le ministère de l’Éducation nationale serait en tout cas fortement paralysé !
Telle la gangrène, le numérique se propage partout. Les yeux constamment rivés sur les écrans, nos contemporains font preuve d’une docilité qui confine à une révolution anthropologique inédite. On assiste in vivo à l’apparition d’un inquiétant homme numérique. Il peut enfin paraître paradoxal que la présente dénonciation utilise un support lui aussi numérique. Assumons volontiers le paradoxe ! Il est parfois bon de savoir retourner les armes de l’ennemi contre lui-même !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°56, mise en ligne le 10 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro.
00:29 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 19 janvier 2023
Mobilisation contre le plan Macron : la réaction du Parti de la France
17:08 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Retraites : essayons de faire le point
La réforme des retraites est un casse-tête chinois qui doit être remis d’équerre quasi régulièrement afin de préserver le système par répartition actuel auquel sont attachés les Français. Entre un gouvernement qui en général tente d’assurer un service minium ou medium où les syndicats et la gauche en veulent toujours plus – voir la démagogie des ouvriers du pétrole particulièrement bien protégés et surtout bien payés -, c’est l’affrontement assuré. Au final, on s’aperçoit que ça ne sert à rien et que les manifs n’ont jamais qu’un caractère politique. Mais il faut bien avouer qu’Emmanuel Macron ne fait pas grand-chose pour le dialogue social et continue de faire joujou dans sa petite cour. Nous assistons donc bien à une manif anti-Macron. Et que résume bien Brigitte Bardot : « Qu’il se casse ! » Frédéric Paya, dans Valeurs actuelles fait une bonne analyse sur les tenants et les aboutissants de la réforme qu’Elisabeth Borne va présenter au Parlement.
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Source : Valeurs actuelle, 19/1/2023
10:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dans son Journal de bord de cette semaine, Jean-Marie Le Pen nous parle de Callac
10:26 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 18 janvier 2023
Médias, communications, guerres, espionnage par Eric Denécé et Franck Abed
19:46 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jeudi 26 janvier à 19 h 30 : lancement de la nouvelle émission "Le bal des facétieux", animée par Charles-Henri d'Elloy, sur Radio Courtoisie
19:42 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Eric Zemmour dans le Béarn : rencontre avec la France rurale qui travaille
19:29 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Liberté d’expression ? une plaisanterie !
Robert Spieler
Tout le monde dans le milieu nationaliste connaît le très sympathique et dynamique Jean-Christophe Gruau, qui fut plusieurs années durant l’employé très efficace et fort agréable de la Librairie française dans le quinzième arrondissement de Paris. Figurez-vous que Gruau, ancien conseiller municipal de Laval, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis, à deux publications judiciaires dans les journaux et à plusieurs milliers de dommages et intérêts, dont 1 000 euros pour Bruno Bertier, le premier adjoint au maire de Laval. Jean-Christophe Gruau s’était en effet autorisé quelques toutes petites considérations qui furent considérées comme “homophobes” par l’intéressé, qui porta plainte. Gruau s’en était pris à Bertier qui fut père de famille et marié à une femme, la mère de ses enfants, avant de tourner casaque, et qui fut de droite, avant d’être de gauche. L’ancien élu de Laval a été condamné pour injure pour les deux tweets suivants : « Minable Bertier ! Ta ville, comme tu le dis, a vécu des siècles et des siècles sans faire de la propagande pour tes “penchants” que tu ne cesses de mettre en avant!»; « Lui au moins, cet Idrissa Gueye (milieu de terrain sénégalais musulman du PSG qui avait déclaré forfait pour ne pas avoir à porter un maillot aux couleurs arc-en-ciel des fiertés LGBT), il ne ferait pas bon ménage avec le premier adjoint de la mairie de Laval... Et il refuserait de marcher sur les passages cloutés aux couleurs de l’arc-en-ciel “tantouzoulâtre’’ qui ridiculisent ma ville préférée, celle de ma jeunesse ! »
Ces considérations audacieuses et courageuses ont ainsi valu à Jean-Christophe Gruau, qui a interjeté appel, une lourde condamnation. Il considère que « ces deux tweets ne constituent pas une injure au sens de la loi sur la presse et qu’il doit être relaxé au nom de la liberté d’expression ». Mais la liberté d’expression, aujourd’hui en France, n’est qu’une vaste plaisanterie ! Même un Eric Zemmour fait les frais de la tyrannie ambiante. Il vient en effet d’être condamné à 4 000 euros d’amende pour injure raciste, le parquet ayant requis 20 000 euros, et à 3 000 euros de dommages et intérêts à verser à Hapsatou Sy ainsi qu’à 2 000 euros en frais d’avocats pour avoir qualifié le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’« insulte à la France ». Zemmour est visé par de nombreuses procédures. En 2023, il doit être prévenu dans huit procès à Paris après des plaintes visant des propos qu’il a tenus.
Source : Rivarol 18/1/2023
Jean-Christophe Gruau sur TV Libertés, c'était en juillet 2021 cliquez ici
12:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 17 janvier 2023
Virginie Joron décrit la corruption des institutions européennes
Interview de la députée européenne Virginie Joron, qui décrit, du Pfizergate au Qatargate, la corruption au sein des institutions européennes. Accrochez-vous, ça envoie du bois !
Source : Le Courrier des Stratèges
18:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pierre De Gaulle : "Ils ont détruit la France de mon grand-père !"
Avec Pierre De Gaulle, petit-fils du général de Gaulle
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12 h 30 à 14 h sur #SudRadio.
14:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Alexis Arette, le paysan poète, militant infatigable de la cause nationale, est décédé
Béarnais, agriculteur engagé, écrivain talentueux, poète, militant infatigable de la cause nationale, homme de qualité, Alexis Arette, né en 1923, vient de nous quitter.
Après être parti se battre en Indochine en 1949, d'où il revint blessé (et aussi décoré de la Légion d'honneur et de quelques autres médailles), Alexis fut de tous les combats, socio-professionnels et politiques, de ces 70 dernières années.
Syndicaliste agricole, il défendit sans cesse l'enracinement et le travail de la Terre. Il fut en 1957 élu "Premier paysan de France" par le Conseil national des jeunes agriculteurs (CNJA) et finit par accéder, en 1982, à la présidence de la Fédération française de l'agriculture (FFA). Alexis Arette inscrivait son combat dans la continuité de celui du leader paysan des années 1930, Henri Dorgères. Il fut aussi l'un des promoteurs de l'agriculture biologique.
Il en allait de même en politique. Après s'être engagé dans le combat pour l'Algérie française au début des années 1960 (ce qui lui valut de la prison pour militantisme pro-OAS), et avoir participé à tous les combats nationalistes, il devint, de 1986 à 1998, conseiller régional d'Aquitaine sous l'étiquette du Front national alors présidé par Jean-Marie Le Pen.
Alexis Arette témoigna à de nombreuses reprises son intérêt pour Synthèse nationale. Il intervint lors de notre première Journée nationale et identitaire en 2007 à Paris.
Depuis quelques années, il vivait retiré dans son Béarn qu'il aimait tant. RIP.
Roland Hélie
Alexis Arette, premier à partir de la gauche, à côté de Jack Marchal, en octobre 2007 lors d'une Journée nationale et identitaire de Synthèse nationale.
Les obsèques d'Alexis Arette se dérouleront ce mercredi 18 janvier, à 15 h. 00, en l'église de son village natal de Momas, près de Pau (64).
13:17 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Eléments pour une doctrine française de l’immigration
La question de l’immigration n’en finit pas de susciter des controverses passionnées, où les points de vue nuancés ont depuis longtemps cédé la place aux slogans. Il est urgent de poser le problème en interrogeant les fondamentaux de la vie en société et la longue désagrégation sociale et sociétale de notre Europe. Alain de Benoist nous propose ici plusieurs points de départ pour reprendre à nouveaux frais la question migratoire, avant que la France ne devienne une sorte de terrain vague ouvert à toutes les formes de camping sauvage au nom de la libre circulation des personnes et des biens.
Lire la suite ICI
Source : Monde et Vie 30/12/2022
11:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 28 janvier, à La Flotte en Ré : rassemblement pour défendre la statue
10:44 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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