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samedi, 20 août 2022

Mode d’emploi lituanien en matière d’immigration

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Les Lituaniens ont trouvé une solution au problème migratoire. Ce petit pays s’est vu envahi d’un coup par des immigrés africains et arabes à la suite de l’ouverture des frontières par la Biélorussie. Dirigé par le quasi dictateur Alexandre Loukachenko, il s’agissait là d’une opération parfaitement montée, et avec l’accord du Kremlin, afin de faire pression sur une Union européenne totalement irresponsable dans tous les domaines qu’ils soient politique, économique ou humain. La récente affaire Frontex nous en a apporté une nouvelle fois la preuve, la fameuse Commission virant le Français Fabrice Leggeri qui était à sa tête au motif qu’il faisait son travail. C’est-à-dire virer les migrants majoritairement issus du pourtour méditerranéen. La Lituanie, au nom de la propre défense de son peuple, s’est largement passée des conseils des satrapes de la Commission européenne et de l’autre idiote de von der Leyen, et a pris les mesures qui s’imposaient. L’infâme quotidien Libération, vitrine de cette gauche immonde, déboussolée et pro immigrés, nous livre – ô paradoxe - un reportage très éclairant sur la méthode à suivre. Comme quoi les serpents se mordent parfois la queue.

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Source Libération 20/08/2022

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jeudi, 18 août 2022

9, 10 & 11 SEPTEMBRE, DANS LE VAR : L'UNIVERSITÉ D'ÉTÉ DE RECONQUÊTE !

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INSCRIPTIONS CLIQUEZ ICI

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LA FOLIE WOKE A ENCORE FRAPPÉ

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À lire : le nouveau numéro (n°12) de la Revue d'Histoire européenne

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9,50 €, chez votre marchand de journaux

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Le fanatisme contre la civilisation européenne

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L’affaire Rushdie, qui date depuis plus de trente ans maintenant, ne m’a jamais vraiment ému. Si l’homme et l’œuvre sont respectables, celle-ci ne m’émeut guère faute de l’avoir lu, et surtout faute d’appétence à son égard – les critiques que j’ai pu lire n’ont guère renforcé mon intérêt -, il n’en reste pas moins vrai que l’agression qu’il vient de subir est révélatrice de ce qui sépare deux mondes : l’un irrationnel, celui du fanatisme religieux, l’autre, celui de la raison qui sépare le temporel du spirituel et qui permet à l’homme de mettre la main sur une nature qu’il façonne à sa mesure mais qu’il ne dominera jamais. Enfin, souvenons-nous que Rushdie était travailliste et pro-immigrationniste. Dans cet édito, une fois de plus Natacha Polony fait mouche en soulignant tout ce qui nous sépare, nous autres Européens, du fanatisme religieux et de nos coupables tolérances en matière d’immigration. Comme l’écrivait je ne sais plus qui, on n’a pas vingt siècles de civilisation derrière nous pour finir au rayon bricolage.

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Source : Marianne 18/8/2022

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mercredi, 17 août 2022

Lu sur le site de Polémia : "Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale" le nouveau livre d'Alban d'Arguin

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Johan Hardoy Polémia cliquez ici

Alban d’Arguin – qui a notamment publié Éoliennes : un scandale d’État – publie un nouvel essai coup de poing : Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale. Dans cet ouvrage, Alban d’Arguin s’efforce dans de « démonter rigoureusement, implacablement et froidement ce qui apparaît de plus en plus comme une manipulation mondiale protéiforme », à savoir la thèse largement répandue du réchauffement climatique anthropique (du fait de l’homme). Son ouvrage, hostile aux prédictions apocalyptiques annoncées par des « prophètes de malheur », aborde les faits d’un point de vue scientifique tout en s’inscrivant explicitement dans une perspective catholique.

Le climat change depuis la nuit des temps

Vers – 75 000 ans, l’éruption d’un volcan en Indonésie actuelle est à l’origine d’un hiver volcanique d’une dizaine d’années, suivi d’un fort refroidissement global durant un millénaire environ. Dans les années – 20 000, la calotte glaciaire septentrionale descend jusqu’au nord de ce qui deviendra Londres, avant de se rétracter vers – 13 000 aux environs de ce qui sera Stockholm et Helsinki. Au début de l’Holocène, vers – 9 000, le climat change brutalement à l’échelle du monde, transformant l’actuelle Angleterre en île et entraînant de multiples conséquences sur la faune et la flore.

L’itinéraire de la Terre autour du Soleil est souvent en cause dans ces bouleversements du fait des variations de l’activité magnétique solaire.

Une alternance de périodes chaudes et froides durant notre ère

Comme le précise l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, « Nous vivons dans un climat stable depuis une dizaine de milliers d’années, mais ce climat est sujet à des fluctuations ». Ces variations de faibles amplitudes connaissent des alternances où une phase de douceur climatique (qualifiée d’« optimum ») peut durer un ou plusieurs siècles.

Se succèdent ainsi un optimum entre 1 500 et 1 000 avant J.-C., un petit âge glaciaire modéré de 900 à 400 avant J.-C., un optimum de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C., un petit âge glaciaire entre 270 et 600, un petit optimum de 900 à 1300 (les températures y sont plus élevées qu’à notre époque : au Xe siècle, les Vikings découvrent un paysage couvert de pâturages au Groenland), un petit âge glaciaire entre 1300 et 1860 (surtout au XIVe siècle).

Depuis cent soixante-dix ans, le climat se réchauffe, marqué par le recul des glaciers alpins. Ce petit optimum contemporain est émaillé de périodes chaudes et froides. En France, les hivers 1879 (- 33° le 10 décembre à Langres), 1956 et 1969 sont particulièrement froids, tandis que les étés sont torrides en 1893, 1911 (38° à Bordeaux et à Lyon alors qu’il a neigé début avril à Perpignan), 1914, 1933 (plus de 40° à Poitiers), 1976 (l’armée intervient pour aider les agriculteurs), 2003 (avec son cortège de funérailles) et 2022 (ce que l’auteur ignorait au moment de la rédaction de l’ouvrage).

Des données controversées voire carrément manipulées !

Un physicien américain, Richard Lindzen, dénonce l’alarmisme en matière de réchauffement climatique et critique les pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle « l’alarmisme climatique » : « Quand je parle à un auditoire de non-experts (…), quelles que soient les preuves avancées selon lesquelles il ne s’agit pas d’une catastrophe (…), on me demande comment c’est possible puisque 97 % des scientifiques sont d’accord (…), puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc. (…). J’étais moi-même plutôt surpris que l’on puisse admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes. »

Pour l’anecdote, la célèbre photo du malheureux ours blanc « dérivant » sur un « petit glaçon » de banquise relève, selon tous les spécialistes, d’un montage photographique, sans parler du fait que l’ours polaire peut nager sur de très longues distances.

En accord avec cette conception « climatosceptique » de l’éminent physicien, Alban d’Arguin se livre à une critique argumentée des affirmations émises par le scientifique américain Robert Kandel (auteur d’un « Que sais-je » sur le « Réchauffement climatique »), dont les démonstrations s’appuient sur des courbes qui « mélangent joyeusement des “estimations” non scientifiques et dont les sources ne sont même pas établies, à des données plus récentes, supposées recueillies rigoureusement ».

La controverse se poursuit contre le professeur américain Michael Mann, qui affirme avoir illustré le lien entre les activités humaines et le climat par le biais du fameux graphique en forme de « crosse de hockey » issu du traitement de données paléoclimatiques et d’enregistrements thermométriques. Selon le Suisse Jean-Claude Pont, mathématicien et historien des sciences : « Mann s’est bel et bien livré à des manipulations que la morale statistique réprouve. » !

Par ailleurs, des falsifications scandaleuses sont avérées au sein du GIEC, qui n’est pas un groupe d’experts contrairement à ce que laisse à penser la traduction française de cet acronyme, mais un organisme supranational de nature politique qui recueille et sélectionne des contributions scientifiques. En 1995, des chercheurs ont ainsi découvert avec surprise que la rédaction finale de leur rapport indiquait que le réchauffement climatique global « constaté » par le GIEC était d’origine humaine.

En revanche, quelques années après cette manipulation, une pétition dite « Oregon Petition » recueillant 31 000 signatures de scientifiques, dont 30 % de docteurs ès sciences, contestait fermement la thèse anthropique.

C’est la faute au réchauffement !

Les politiques publiques sont de plus en plus orientées vers des dépenses considérables pour lutter contre la croissance de CO2, alors que celles-ci n’ont quasiment pas d’effets si ce n’est sur le gaspillage considérable d’argent de la collectivité.

Aucun grand chef d’entreprise, ni aucun conseil d’administration, ne pourraient prendre le risque d’émettre une quelconque réserve sur cette question, d’autant que les normes internationales et européennes promeuvent des indicateurs de suivi de la « décarbonisation ». En majeure partie, les efforts environnementaux des entreprises se réduisent pourtant à une série d’actions de marketing et d’images.

Critiquer publiquement ces politiques, abondamment relayées de façon anxiogène par les médias, coûte très cher. En 2015, Philippe Verdier, animateur de télévision spécialisé en météorologie et climatologie, a été mis à pied par France 2 après la parution de son livre « Climat Investigation » (Éditions Ring), qui dénonçait les liens entre scientifiques, politiques, lobbies économiques et ONG environnementales en vue de promouvoir une « machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur ».

Les incendies de forêt, par exemple, sont nécessairement présentés par les médias comme la conséquence du réchauffement climatique, en omettant le plus souvent leurs origines réelles : actes criminels, imprudences, urbanisation croissante proche des forêts, déforestation sauvage, remplacement du pin par l’eucalyptus, etc.

Les buts réels de la manipulation climatique

Dès les années 1960, les médias ont diffusé largement les rapports alarmants du Club de Rome. Par la suite, l’action des ONG, dont les financements sont peu contrôlables et la réelle gouvernance opaque, a largement été favorisée par l’ONU qui leur a assuré une légitimité internationale.

Cette manipulation gigantesque trouve son origine dans une lutte mondiale pour l’approvisionnement énergétique, en lien direct avec la souveraineté des États.

La « guerre climatique » engagée sous la tutelle de l’ONU et sous l’influence américaine (hors la parenthèse Trump) a pour but de renforcer la mondialisation et l’interdépendance des États pour mieux maîtriser les échanges d’un « libre » marché planétaire. Tout en préservant les intérêts énergétiques des États-Unis, l’objectif recherché consiste notamment à désorganiser les modèles énergétiques des pays concurrents, même s’ils sont réputés alliés, afin de les rendre vulnérables.

La France, où les factures ont augmenté en moyenne de 45 % en moins de dix ans à cause des taxes prélevées pour financer les consortiums éoliens et solaires, subit une pression continue pour le démantèlement complet de son modèle énergétique. Dans cette logique, la Commission européenne cherche à ce que nous vendions nos activités hydroélectriques à des intérêts privés.

Pendant ce temps, les États-Unis exploitent tranquillement leurs ressources pétrolières et leur gaz de schiste. De son côté, Vladimir Poutine a ouvertement exprimé sa sympathie pour le réchauffement climatique, considéré comme susceptible d’entraîner des effets bénéfiques pour son pays.

Arguant de ce qui est présenté comme un danger mondial, les tenants et les dupes de cette manipulation affirment la nécessité d’une prise de décision par des cercles mondialistes et des experts. L’auteur souligne que ce qui est en jeu, « c’est la prise en mains des destinées du monde, à l’insu des peuples, par une poignée d’hommes travaillant pour une dictature mondiale qui se prétendra une démocratie universelle (…) » et qui « s’appropriera les richesses et les sources d’énergie mondiales ».

Les instances internationales soutiennent également la création du premier impôt mondial levé sous l’égide de l’ONU sous la forme d’une « taxe carbone ».

Une religion planétaire : l’écologisme

Après l’effondrement du communisme et le déclin de l’Église en Europe, cette pseudo-religion à vocation universelle a tout pour séduire les ex-marxistes et les nouveaux prêtres mondialistes, d’autant qu’elle croise opportunément la préoccupation légitime de la préservation de l’environnement dans les pays occidentaux.

Au-delà d’une nouvelle idéologie matérialiste, Alban d’Arguin n’hésite pas à affirmer l’existence d’un « plan mondial de subversion » dont même le pape, devenu de fait « l’aumônier des Nations Unies », est partie prenante. Le Saint-Père parle ainsi de l’obligation de recevoir les « migrants climatiques » dont le nombre, selon l’ONU, devrait s’élever à un milliard d’ici 2050 !

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Sortie chez Dualpha d'un livre consacré au journal "L'Esprit public"

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En 1960, un groupe d’universitaires, d’hommes de lettres et de journalistes (Jean Brune, Raoul Girardet, Philippe Héduy, Jacques Laurent, Jules Monnerot, Roger Nimier…) décide la création d’un organe de presse destiné à contrebattre les batteries et les feux gaullistes qui préparent l’ultime offensive décolonisatrice.

Deux notables algérois, l’universitaire et député Philippe Marçais et l’avocat Marcel Kalflèche, recueillent les fonds nécessaires à la réalisation d’un tel projet.

En décembre 1960 paraît le premier numéro de ce nouveau venu dans la presse sous le titre L’Esprit Public.

La réaction répressive du Pouvoir ne tarde pas. Les perquisitions, les saisies et les procès intentés à ses contributeurs, se multiplient.

En juin 1962, la fin de l’Algérie française étant consommée, se pose alors la question de l’avenir de l’entreprise. Force est de constater que L’Esprit Public est un « O.P.N.I » (Organe de Presse Non Identifié). Ce n’est pas un journal d’opinion, mais un outil de combat, ce que le comité de rédaction reconnaît explicitement : « Un journal comme le nôtre, fondé par des hommes venus d’horizons assez éloignés en fonction du seul combat algérien, peut-il encore exister ? »

Cet ouvrage se propose d’évoquer cette aventure journalistique qui reste unique dans l’histoire de la Ve République tant par la qualité que par l’éclectisme de son équipe rédactionnelle.

L'auteur :

Au sortir d’une jeunesse algérienne et de l’avortement d’une vocation militaire qui a irrémédiablement fait « putsch » en 1961, Jean-Pierre Brun, s’est reconverti en juriste de terrain pour faire carrière dans l’industrie avant de terminer sa vie professionnelle comme délégué général d’un syndicat national patronal. Son humeur on ne peut plus vagabonde enfin retrouvée, il peut désormais s’adonner à sa vraie passion : l’Histoire et l’Algérianisme.

L'Esprit public ou la dernière flibuste, Jean-Pierre Brun, Editions Dualpha, 2022, 256 pages, 29,00 € (+ 5,00 € de port)

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Les Français bientôt dans la rue pour exiger la fin des sanctions contre la Russie

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Marc Rousset

Le « Wall Street Journal » du 3 août prédit aux Européens des troubles sociaux à la rentrée avec des risques de renversements politiques : « L’hiver en Europe pourrait être le Printemps pour Poutine » en raison des troubles sociaux provoqués par la flambée des prix de l’énergie et le marasme économique à venir !

Les dirigeants occidentaux, style Macron, Scholz et Von der Leyen de l’UE, sont des incapables, des idéologues rêveurs, des technocrates droits-de-l’hommistes complètement nuls en stratégie et en « real politik », juste capables d’envoyer des « tweets » pour répondre aux attentes des électeurs naïfs et décérébrés par les médias ! De lourdes erreurs stratégiques, justifiant le renvoi immédiat de nos dirigeants, ont été commises par l’UE, lors de la mise en place des sanctions envers la Russie ! Macron, l’UE et sa clique sont dans une impasse totale : ils en sont réduits à vouloir maintenant faire payer leurs propres et seules erreurs aux Français, aux « Gilets jaunes qui fument des clopes et roulent au diesel » et qui n ’auront bientôt plus le moindre sou en fin de mois pour payer le gazole et les factures démentielles d’électricité.

Macron et l’UE ont voulu, dans la précipitation, réduire la forte dépendance au gaz russe de l’UE (40 %) sans disposer de solution de rechange immédiate ! Les États -Unis, un tuyau crevé décadent qui ne souhaite que notre dépendance et le malheur européen, ne disposent pas du dixième de la capacité gazière de la Russie, avec un gaz de schiste polluant lors de son extraction, vendu à un prix exorbitant aux Européens, transporté par des méthaniers polluant l’Atlantique en lieu et place des écologiques gazoducs russes, avec des investissements longs et coûteux de liquéfaction aux États-Unis et de regazéification dans les ports méthaniers européens ! De plus les Allemands, caniches de l’OTAN, et vendus à l’Amérique, vont sacrifier 2 % de leur territoire à l’exploitation d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en prolongeant le recours massif à leur charbon lignite extrêmement polluant !

Suite à la sécheresse, à la vague de chaleur, à la fermeture irréfléchie de Fessenheim par Macron, à l’arrêt depuis plus de 10 ans pour des raisons idéologiques du programme nucléaire français, ainsi qu’à la maintenance nécessaire d’environ la moitié des réacteurs nucléaires français, le mégawattheure d’électricité française livrable en 2023 se vend à environ 540 euros le mégawattheure, soit cinq fois la moyenne des cinq dernières années ; en Allemagne, le prix est de 414 euros le mWh. Les prix stratosphériques du charbon et du gaz (le TFF néerlandais est à 226 euros le mégawattheure au lieu de 46 euros il y a un an, après un plus haut au printemps 2022 de 335 euros) alimentent la flambée inflationniste des prix de l’électricité !

Et enfin, pour ceux qui ne sont pas cardiaques, Gazprom vient d’annoncer ce mardi 16 août 2022 que les prix du gaz en Europe pourraient encore davantage augmenter jusqu’à 60 % de plus cet hiver, pour dépasser les 4 000 dollars les 1000 mètres cubes, au lieu des 2500 dollars actuels, qui ont déjà fortement augmenté. Gazprom voit ses recettes s’accroître, tandis que les exportations de gaz vers l’UE ont chuté de 36,2 % pour atteindre 78,5 milliards de mètres cubes et la production du groupe a baissé de 13,2 % à 274,8 milliards de mètre cubes par rapport à l’année précédente. La Russie a cependant multiplié par quatre son excédent commercial avec l’UE (45,2 milliards d’euros) pour le premier trimestre 2022 par rapport à la même période de 2021 (10,8 milliards d’euros).

Les Français, comme les Hongrois, veulent du gaz russe bon marché, écologique et abondant. Comme le remarque Viktor Orban dans l’un de ses derniers discours, « nous sommes assis aujourd’hui dans une voiture avec les quatre pneus à plat. Il est absolument clair que la guerre ne peut pas être gagnée de cette manière. Les Ukrainiens ne gagneront jamais la guerre avec la Russie parce que l’armée russe a une supériorité asymétrique. La deuxième réalité est que les sanctions ne déstabilisent pas Moscou. La troisième, c’est que l’Europe va mal politiquement et économiquement, avec des gouvernements qui tombent comme des dominos (Angleterre, Italie, Bulgarie, Estonie). Et enfin la majeure partie du monde n’est manifestement pas de notre côté : Chinois, Indiens, Brésiliens, Afrique du Sud, Monde arabe, Afrique…) ». Le résultat pratique, c’est que la Russie commence à livrer plus de gaz naturel que prévu par contrat, à un prix imbattable, à la Hongrie ! Jusqu’à fin août, un volume supplémentaire quotidien de 2,6 millions de mètres cubes arrivera du Sud en Hongrie, via le gazoduc Turkstream !

En même temps, comme dirait le « vendeur de soupe » Macron, pour soi-disant éviter le cependant rationnement inéluctable à venir, les pays de l’UE sont censés diminuer leur consommation de gaz de 15 % entre août 2022 et mars 2023 ! L’Allemagne voudrait même réduire sa consommation de gaz de 20 % ! Une partie de la production industrielle allemande pourrait être délocalisée. Les cuves ne sont remplies à ce jour qu’à 75 % en Allemagne ; quatre terminaux GNL flottants ont été très chèrement loués et 3 projets de construction très coûteux de terminaux permanents ont été lancés. Une nouvelle taxe de 480 euros par an pour une famille de 4 personnes est aussi envisagée à partir d’octobre 2022 jusqu’en avril 2024, afin de venir au secours d’Uniper et des autres importateurs allemands de gaz naturel en faillite, suite à l’envolée des prix provoquée par les stupides sanctions de l’UE !

En Angleterre, la révolte gronde déjà également car la facture est beaucoup plus salée qu’en Allemagne. Des mouvements sociaux britanniques refusent de payer leurs factures d’énergie et ont ouvert la saison avec le mouvement « Don’t pay UK ». La hausse n’est pas en effet contenue comme en France, jusqu’à fin 2022 avec le bouclier tarifaire qui limite la hausse du prix de l’énergie à 4 % d’une façon artificielle et intenable, tout en ruinant EDF ! Selon le « Guardian », le montant de la facture de gaz et d’électricité pourrait atteindre l’équivalent de 350 euros par mois dès cet automne ! À quoi s’ajoutera l’inflation galopante pour les produits alimentaires et de première nécessité de l’ordre de 13 % en octobre ! Les impayés de factures d’électricité en Angleterre atteignent déjà le niveau record de 1,3 milliard de livres. « Don’t pay UK » a d’ores et déjà fait réagir plus de 100 000 participants, les factures d’énergie ayant plus que triplé ! On assiste à une véritable fronde, trop de ménages ne pouvant plus payer car le gouvernement a simplement annoncé en mai 2022 une aide unique de 400 livres par an. Le PIB s’est replié de 0,6 % en juin et le Royaume-Uni va tout droit vers la récession en fin d’année, la contrepartie du prix à payer par le va-t-en guerre Boris Johnson, avec ses tocades guerrières et ses fougueuses rodomontades antirusses lors de ses déplacements en Ukraine.

Macron et l’UE font vivre aux Français un cauchemar énergétique ! Faute de gaz, l’Europe se rue sur le charbon banni par les mêmes idéologues irresponsables ! La guerre en Ukraine a précipité la crise énergétique. La volonté stupide de l’UE et de Macron de ne pas dépendre du charbon russe et le bond des prix du pétrole et du gaz ont fait aussi flamber les cours du charbon ! Entre janvier 2022 et août 2022, le prix du charbon a triplé pour passer de 120 $ la tonne à 324 $, mais il a été multiplié par plus de cinq depuis 2021 ! Le spécialiste de l’énergie Rystad s’inquiète : « Les options de l’Europe en matière de gaz, charbon, nucléaire et énergies renouvelables pour combler le déficit énergétique sont très limitées et coûteuses ». Ce cabinet a donné l’alerte dès la mi-juillet en disant que la crise, c’est-à-dire le manque d’électricité approche ! Merci Macron pour ce cadeau supplémentaire de Jupiter, nonobstant les caisses vides et les 2 500 000 immigrés envahisseurs extra-européens en 5 ans au peuple français !

Après la stupidité immonde et scandaleuse de la fermeture de Fessenheim, contre l’avis de tous les employés, de tous les syndicats de la centrale, du maire de la commune et de l’immense majorité des experts non idéologues, la coûteuse relance en France de la centrale au charbon de Saint-Avold, pour éviter un black-out cet hiver, fait aussi frémir ! Là encore, selon le délégué syndical FO Jean-Pierre Damm, « nous avions dit dès le départ que la fermeture de la centrale était une erreur stratégique et qu’il fallait la garder en réserve ». Mais autant en emporte le vent avec les irresponsables de Renaissance, Macron et les Khmers verts. Les syndicats ont négocié une prime mensuelle de 5 000 euros pendant 6 mois, en plus du salaire, pour inciter les salariés (qui ont déjà encaissé leur prime de licenciement), à reprendre le travail ! Malgré l’inflation titanesque des coûts d’exploitation tous azimuts, la direction de l’usine a affirmé que le profit attendu pour cet hiver avoisinera les 100 millions d’euros. Les prix stratosphériques ne cessent en effet de grimper : le mégawattheure livrable en décembre 2022 coûtera plus de 1000 euros, soit vingt fois plus que le prix d’avant la crise, d’où un prix encore plus élevé que le seuil de rentabilité de la centrale de Saint-Avold, malgré sa très forte dégradation.

Le résultat final des courses pour vouloir défendre le régime corrompu de Volodomyr Zelensky, pour vouloir interférer dans une guerre interne à la Russie qui ne concerne en rien les Français, l’Ukraine étant russe depuis 881 et la Rus de Kiev, c’est que, non seulement les groupes français comme Renault et la Société Générale se ruinent tout en perdant leurs débouchés (16 milliards d’euros perdus en 3 mois pour le entreprises du CAC 40), mais c’est maintenant le tour des Français de se serrer la ceinture, d’être rationnés en hiver, de voir leurs factures d’énergie augmenter d’une façon stratosphérique à partir de janvier 2023, en tant que consommateurs, alors qu’ils paieront aussi, en tant que contribuables, les sommes empruntées par Macron pour boucher les trous d’EDF en 2022 !

Et tout cela pour les seuls beaux yeux de L’Amérique, puissance maritime, qui mène par procuration, avec les cadavres ukrainiens et les armes de l’Occident, la suite de la guerre historique menée par l’Angleterre contre la puissance russe continentale et européenne ! Le seul espoir pour les Français de faire bouger Macron et l’UE, afin d’en finir avec cette guerre stupide en Ukraine ainsi qu’avec les sanctions suicidaires contre la Russie, c’est que la coalition de droite prenne le pouvoir en Italie lors des élections en septembre, ce qui fera trembler l’UE et conduira probablement à l’explosion de la zone euro !
Quant aux Français, il faut qu’ils descendent dans la rue à la rentrée pour faire céder l’UE, créer une crise de régime en France et se débarrasser de l’abominable et incapable Macron !

10:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 16 août 2022

Point de vue de Alain Juillet sur l'avenir des relations franco-allemandes

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Alain Juillet, ancien directeur de la DGSE, exprime sur sa chaine des positions non-conformistes.

23:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

C’est beau, c’est grand, c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ?

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« Avec le recul, on s’aperçoit
que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine ! »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés (Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

La fin de l’état d’urgence sanitaire et du régime de sortie de crise depuis le 1er août 2022 aurait dû réjouir tous les Français, mais elle a été immédiatement dénoncée par certains médecins… Ça vous a étonné ?

Pas vraiment… C’était en fait l’annonce d’un « arrêt de mort médiatique » pour les médecins de plateaux qui s’étaient enivrés de leur « quart d’heure de gloire » qu’ils étaient parvenus à faire durer deux ans : on ne peut que saluer leur exploit, même si on a le cœur soulevé par les conséquences aujourd’hui visibles de ce délire sanitaire dont ils sont responsables, au mépris de toute déontologie professionnelle.

Quelles sont-elles ?

La plus visible est le nombre important de nos compatriotes, de tous âges et de toutes conditions, qui continuent de porter le masque, alors qu’il n’est plus obligatoire et malgré la chaleur de l’été… Et il est désormais courant d’en voir certains le retirer le temps d’une discussion avec d’autres, puis le remettre, parfois de travers ou à moitié, sous le nez, voire sous le menton… et bien le réajuster sur le museau une fois rentré – seul – dans leur voiture… On peut se gausser, bien sûr, de tels comportements, juger que les limites de la bêtise sont sans cesse repoussées, mais, tout de même, que tant de nos compatriotes restent terrorisés par une épidémie qui a fait beaucoup moins de victimes que les chiffres hallucinants qui ont été propagés par la plupart des médias, ajouté à la très faible dangerosité des variants actuels, ne peut que nous interpeller. L’instant de moquerie ou d’énervement passé, on constate les effroyables dégâts humains de la gestion délirante de l’épidémie du Covid-19.

Le port du masque, même inutile, peut rassurer ces gens…

« Si ça les rassure… », disaient d’ailleurs certains médecins au début de la pandémie, ce qui en disait long, déjà, sur leur efficacité ! Mais le masque, tout comme les « gestes barrières » que certains suggèrent de faire perdurer ad vitam æternam – et qui n’ont d’autres utilités que d’entretenir l’angoisse et la crainte de vivre davantage même que celle de mourir – sont devenus de véritables rites religieux : porter le masque est une pénitence qu’on s’inflige pour amadouer le ou les dieu(x) ; c’est comparable à la flagellation que s’infligent certains tarés. Tout le monde, évidemment et heureusement, ne marchant pas dans la propagande de ces modernes Philippulus (prophète de malheur qui annonce le châtiment en brandissant un index menaçant dans l’album BD des aventures de Tintin L’Étoile mystérieuse), notre société n’en est qu’un peu plus fracturée encore !

L’inutilité du port du masque n’est pas la seule conséquence du délire sanitaire…

À une époque où le corps médical est si féru d’études et de statistiques, a-t-il d’ores et déjà évalué le nombre de victimes directement imputables à cette folie ? Des maladies non détectées à temps aux traumatismes d’une partie de nos concitoyens, notamment chez les enfants et les adolescents… Le plus abominable a sans doute été ce qu’ont subi les personnes âgées en Ehpad : sous prétexte qu’elles étaient (avec celles à fortes comorbidités) une population plus à risque que d’autres, on leur a interdit, des mois durant, toute visite de leurs familles… Mais que reste-t-il aux personnes âgées, une fois échouées en Ehpad, sinon la joie et le bonheur des visites de leurs proches ? Les résidents qui sont déjà en général et en majorité en plus ou moins bonne santé « décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois » (source https://drees.solidarites-sante.gouv.fr)… On a donc infligé à ces malheureux un isolement inhumain – dégueulasse serait un mot plus grossier, mais également plus juste – pour un « gain » de vie de quelques mois seulement et encore, dans le meilleur des cas ! Une poignée de mois chèrement payée de tristesse, d’abandon : la souffrance qui leur a été infligée n’est pas pardonnable. Avec le recul, on s’aperçoit que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais plus justement des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine !

On commence quand même à parler du nombre de victimes directement imputables au délire sanitaire…

Oui, notamment tous ceux dont les maladies n’ont pu être détectées à temps et qui sont morts de ne pas avoir bénéficié des soins ou des opérations qui les auraient sauvés… Les traumatismes chez les jeunes enfants, les années sacrifiées chez les adolescents, la mise « hors emploi » de tous ceux qui ont refusé d’être vaccinés et dont l’absence contribue à la crise désormais officielle des services hospitaliers ou encore à l’enfer des incendies durant l’été (5 000 pompiers volontaires et 140 titulaires n’ont pas pu être mobilisés) ? C’est le député Rassemblement national du Var, Frédéric Boccaletti, qui a fait assez justement remarquer que « face aux flammes, le vaccin ne protège pas ; par contre, nos pompiers, eux, nous protègent. »

Pourquoi le gouvernement se montre-t-il si intransigeant envers ce personnel hospitalier ou ces pompiers qui font tant défaut aujourd’hui ?

Ce sont des gens qui ne leur ont pas obéi, le petit doigt sur la couture… On ne peut donc exclure un sentiment de vengeance aveugle de la part de la Macronie qui a préféré quémander de l’aide à l’extérieur – de l’Allemagne à la Grèce, la Pologne, la Roumanie et l’Autriche – ce qui autorisera Emmanuel Macron à vanter ensuite les bienfaits de l’Union européenne, si généreuse, si solidaire, si humaine… On attend à ce qu’il adapte, avec les accents d’un de ses prédécesseurs à l’Élysée, combien c’est beau, combien c’est grand, combien c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ? Mais poser la question, n’est-ce pas y répondre… 

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre Verbatim d’un délire sanitaire aux éditions Dualpha, 243 pages, 25 euros.  cliquez ici

09:26 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’insécurité, notre pain quotidien

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Voici déjà plus d’une bonne décennie que le problème de l’insécurité domine le quotidien des français et met gendarmes et policiers en position de porte-à-faux. D’autant que les policiers ont tout lieu de se plaindre d’une justice beaucoup trop laxiste. De sorte qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation plus qu’inquiétante dans la mesure où les fonctions régaliennes sont de moins en moins assumées par un président et un gouvernement sans aucune boussole, qui naviguent à vue au gré des circonstances et qui permet à des responsables politiques à la mode Mélenchon fustiger les forces de l’ordre. L’avocat Thibault de Montbrial, spécialiste des questions de sécurité livre son analyse sur la situation actuelle.

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Source : Le Figaro 16/8/2022

05:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 15 août 2022

Ukraine : qui ment, et pourquoi ?

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Qualifiée de « propagandiste de Poutine » par The Times, flétrie dans Le Point pour son « consentement au pire », Amnesty International file un mauvais coton politique. Une première pour cette organisation portée aux nues depuis sa création en 1961 par l’avocat britannique Peter Solomon dit Benenson et dont les premières cibles furent le Portugal du président Salazar et l’Algérie Française. Son crime ? Avoir, dans un rapport publié le 4 août mis en cause les méthodes de la présidence et du commandement ukrainiens, par définition intouchables alors qu’ils sont loin d’être exemplaires. Ce qui ne les empêchera pas de recevoir une aide supplémentaire de 1,5 milliard d’euros à des fins militaires, comme l’a annoncé le 11 août le ministre danois de la Défense à l’issue de la Conférence des donateurs qui se tenait à Copenhague. Camille Galic, journaliste et essayiste nous en dit plus.

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Source : site Polemia

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samedi, 13 août 2022

Tribune libre : il ne restera rien de la civilisation française…

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Bernard Plouvier

Et ce sera justice ! Quand on ne veut plus défendre ses valeurs et sa sécurité les armes à la main, on devient esclave ou on meurt. C’est l’unique leçon de l’histoire.

À force de tourner les regards vers la Shoah – unique période historique devenue digne d’intérêt, de larmes et de quêtes depuis les années 1970 -, à force de beugler le rituel : « Plus jamais ça ! », on oublie que la vie sur Terre a toujours été un Enfer, parce que les comportements de la bête humaine sont immuables.

Notre histoire, à nous Européens occidentaux, s’est bâtie ni en Égypte ni à Jérusalem, mais a été façonnée par Rome, celle de la République, puis celle de l’Empire. Lorsque les Romains devenaient les maîtres d’une nouvelle province, d’un nouvel ensemble de tribus, ils apportaient leur fabuleuse civilisation, mais les révoltes étaient impitoyablement matées : la mort pour les chefs et l’esclavage pour les prisonniers et leurs familles.

De la même façon, les révoltes intérieures, serviles ou non, étaient réprimées très brutalement. Les voyous, les pillards, les assassins étaient considérés pour ce qu’ils étaient : des inassimilables, des parasites destructeurs, et ils étaient impitoyablement éliminés.

De ce fait du 2e siècle avant J.-C., jusqu’à la fin du IVe siècle, Rome domina et civilisa progressivement toutes les terres, du Mur d’Hadrien jusqu’aux terres rhénanes et danubiennes, et l’ensemble du littoral méditerranéen, jusqu’aux abords de l’Empire des Parthes. Chaque invasion était sèchement combattue et donnait lieu à des représailles en territoire ennemi.

Puis au Ve siècle, tout fut détruit en Occident : la niaiserie chrétienne avait frappé. On accueillait l’ennemi comme un frère égaré, on jugeait ignoble de tuer, fût-ce un envahisseur pillard ou tueur. Le grand mot, d’une ineffable stupidité, devenait : « Aimez-vous les uns les autres » ! On comprend que longtemps, les civilisateurs romains n’aient vu en cette foi, bizarre et parfaitement inadaptée à l’animal humain, un dérivatif romanesque à la rudesse de la vie, une consolation pour esclaves et femelles.

Mais au Ve siècle, la mollesse morale et physique s’était généralisée et ce fut la fin, en Occident, d’une grandiose civilisation. Si à Byzance, on survécut un millénaire de plus, ce fut grâce à la subordination totale du clergé aux Empereurs : bien avant Jeanne d’Arc et son christianisme national français, les Byzantins avaient transformé leur clergé en agent de propagande nationaliste et belliqueuse.  

Durant le dernier tiers du XXe siècle, l’Occident s’est féminisé, puis s’est établi le règne des capons droits-de-lhommesques, alors même que – grâce à la complaisance de politiciens idiots, démagogues ou vénaux – la pire invasion de notre histoire débutait. Elle se poursuit de nos jours à un rythme accéléré et, fatalement, par le biais du régime démocratique – c’est-à-dire par la Loi du Nombre -, la substitution de population majoritaire accouchera dans moins d’un demi-siècle d’une Europe occidentale tiers-mondisée et islamisée.

Il est amusant de constater que les leaders juifs qui n’ont eu de cesse de pousser les Occidentaux à l’accueil large et généreux des immigrants africains, proches et moyen-orientaux, de pousser au « métissage bienfaisant » des populations européennes avec les envahisseurs, n’ont pas encore compris que, dans l’Europe africanisée et orientalisée, l’antijudaïsme sera plus brutal et généralisé que jamais et qu’ils ne pourront plus exprimer leur différence !   

L’unique Devoir de mémoire qui vaille tient en deux propositions : « C’est la force qui dicte le droit » (il a fallu beaucoup de temps et de mots à Thomas Hobbes et à Baruch Spinoza, séparés par une génération, pour aboutir à cette conclusion, évidente à qui étudie l’histoire !) et « Ce qui a été sera de nouveau » (Qohelet, I-Prologue).

Parfois la force appartient à un législateur sage, tels Hammourabi ou Octave-Auguste ; dans bien d’autres cas, elle est dévolue à un fou furieux et règne alors la pure démence. On connaît assez bien les grandes lignes des 4 derniers millénaires, suffisamment pour savoir que les plus belles des civilisations meurent sous les coups de barbares avides et violents.  

Nous vivons – et uniquement de notre faute – une fin de civilisation. En clair, nous sommes des criminels à retardement, car ce sont nos petits-enfants et leurs rejetons qui souffriront de la dictature raciste et sectaire des Nouveaux Occupants.

Puis ce sera la lente Reconquête : celle d’Ibérie a duré un demi-millénaire ! Encore faudra-t-il, pour obtenir la reconquête de notre continent sur ses envahisseurs étrangers au continent et à sa civilisation, qu’il reste des Européens, d’esprit et de corps mâle.       

23:26 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 12 août 2022

Alexis Cossette – Le raid du FBI contre Trump

Analyse du raid du FBI à Mar-a-Lago, la résidence d'hiver de Donald Trump.

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Source : Radio-Québec

11:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 11 août 2022

Dimanche 16 octobre, près de Paris : Le Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale

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Pour retenir un stand :

synthesenationale2022@gmail.com

Frontex, le grand foutoir

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Jarente de Senac

Frontex ? Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. En fait, il s’agit de l’agence européenne chargée de défendre les frontières européennes face à l’afflux d’immigrés clandestins qui, en Méditerranée essentiellement, tentent de gagner l’Europe.

En avril, Fabrice Leggeri, le patron français de l'agence européenne de gardes-frontières et de gardes côtes, démissionnait. Une décision qui lui a été vivement suggérée.... Derrière ce départ se joue un affrontement idéologique entre Européens sur le rôle de Frontex, l'accueil des migrants et la façon même de penser nos frontières.

Le 14 juin dernier, le futur ex-patron de Frontex était auditionné au Sénat et devait déclarer : « Certains auraient voulu faire de Frontex une agence humanitaire ! » et d’ajouter « certains veulent faire de Frontex une agence qui vérifie comment les Etats membres appliquent les droit fondamentaux ». en fait, Fabrice Leggeri est confronté depuis des années à l’hostilité de membres de la Commission, de pays de l’UE – ceux du Nord notamment – d’ONG et de groupes parlementaires européens qui ne voient pa du même œil le rôle de l’agence.

Il doit faire face à un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) chargé par la Commission d’enquêter sur les dérives de la gestion de Frontex et que très peu de personnes ont pu consulter mais qui aurait atterri sur le bureau de Gérald Darmanin. Les accusations contre Fabrice Leggeri sont nombreuses. Dont des opérations de refoulement de groupes de migrants, notamment de la part des Grecs qui en ont assez du déferlement incessant de migrants en provenance de la Turquie. Et pour ne rien arranger, Fabrice Leggeri a envoyé vertement paître la commissaire suédoise Ylva Johansson, chargée des affaires intérieures et la Française Monique Pariat, directrice générale de la Migration, toutes deux à la Commission. Paris a longtemps soutenu le soldat Leggeri. Mais Paris redoute que l’enquête Olaf ne vienne faire de l’ombre à la présidence française de l’UE. La situation risquant de devenir sensible, le soldat Leggeri doit sauter. Il démissionne.

Inutile de dire que cela réjouit de nombreuses ONG tout comme celle du ministre de l’intérieur turc, Süleyman Soylu qui voit en Frontex « une nouvelle inquisition ». Le cas Fabrice Leggeri est emblématique des débats qui touchent l’agence de la sécurité des frontières européennes. Au départ, l’agence ne devait être qu’un centre de formation de gardes-frontières. Quand en 2015, l’UE traverse sa première grande crise migratoire, notamment en Grèce. L’agence est alors minuscule : 200 personnes, 80 M€ de budget et aucun agent de sécurité. La gestion des frontières devient alors une priorité. La dualité Nord-Sud européen repart de plus belle. Lorsque la Finlande prend la présidence de l’UE, elle divise par deux le budget prévu de Frontex qui passe de 10 à 5,6 Mds€. Beaucoup de responsables européens ne veulent pas voir qu’en 2020 la migration a changé de nature, notamment de la part de la Turquie qui en fait une arme politique et de chantage contre l’UE. En 2021 c’est au tour de la Biélorussie d’ouvrir ses frontières aux migrants par le biais de circuits organisés. Lors d’une réunion à Venise en 2022 des ministres européens en première ligne (Italie, Espagne, Grèce, Chypre et Malte), la question sur le rôle de Frontex revient sur le tapis. A Luxembourg, le 8 juin dernier, s’est tenue une réunion présidée par Gérald Darmanin où les ministres ont réaffirmé l’importance du rôle de l’agence pour la protection des frontières et les améliorations à apporter. Et la nomination d’un nouveau directeur. Le cas de Fabrice Leggeri n’a pas été évoqué. Mais la lutte demeure au sein de la Commission entre ceux qui ne veulent pas que Frontex grandisse trop vite et ceux qui prônent son renforcement. Il serait temps de définir un mécanisme européen efficace de gestion des migrants.

Source : Marianne, 11/8/2022

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Alerte INTOX !

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Depuis quelques jours, vous voyez peut-être passer des gros titres dans les médias, affirmant que "les Français sont favorables à l'abaissement de la vitesse à 110 km/h sur autoroute".

Sauf qu'il s'agit d'une grossière manipulation sondagière orchestrée par un lobby écologiste…

…avec la bénédiction du gouvernement qui n'attend que ça pour dégainer son projet aberrant d'abaissement de la vitesse sur autoroute.

La manipulation, la voici :

* étape 1 : un lobby écologiste (Agir pour l'environnement) commande un sondage à l'institut Ifop sur "la réduction de la vitesse à 110 km/h sur autoroute". Cahier des charges : la réponse doit permettre d'interpréter les résultats comme un acquiescement à l'abaissement de la limitation à 110.

* étape 2 : l'institut de sondage pose une question bien travaillée pour déboucher à coup sûr sur une majorité de "oui".

Evidemment, ils se sont bien gardés de poser la vraie question : êtes-vous favorable à une baisse de la limitation de vitesse à 110 sur autoroute ?

La question, la voici dans son intégralité : "Vous personnellement, seriez-vous prêt à réduire votre vitesse sur l'autoroute à 110 km/h, spécifiquement dans le but de réaliser des économies de carburant ?"

Bien sûr que nous sommes tous prêts, ponctuellement, à baisser notre vitesse quand nous voulons "spécifiquement" faire attention au carburant. Tout comme nous baissons le chauffage ou éteignons la lumière à la maison.

29 % des participants ont répondu un oui franc : "oui, tout à fait". Et en ajoutant ceux qui sont plus indécis ("oui, plutôt"), on obtient 63 % de oui.

Cela ne veut absolument pas dire les personnes interrogées sont favorables à un abaissement obligatoire de la vitesse à 110 km/h sur autoroute !

* étape 3 : la présentation fallacieuse des résultats.

Le lobby écologiste et l'institut de sondage ont bombardé la presse de cette fausse info : "La réduction de 20 km/h sur autoroute est une des mesures qui permettrait de tendre vers cette sobriété et les Français y sont globalement favorables".

Ça y est. Le cap est franchi. Ils parlent d'une "mesure", c'est-à-dire d'une décision politique.

Et voilà comment on obtient, depuis une semaine, des journaux titrant sur "les Français majoritairement favorables à l'abaissement de la vitesse sur autoroute".

De quoi ouvrir un boulevard à nos dirigeants qui essaient de nous imposer l'abaissement de la vitesse sur autoroute depuis des années !

Aujourd'hui, la seule manière de contrer cette manipulation, c'est de la faire connaître au plus grand nombre !

SIGNEZ LA PÉTITION CLIQUEZ ICI

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mercredi, 10 août 2022

C’est l’été, alors Sea, sex and page brune, n’est-ce pas ?

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La chronique de Philippe Randa

Le magazine Franc-tireur – pour qui on craint que le fascisme ne commence à la droite de François Bayrou – alerte ses lecteurs sur…  « l’angoisse de la page brune » !

C’est-à-dire sur ces « multiples maisons (d’éditions, précisons-le) de petite taille, dont le nom souvent n’indique pas leur orientation politique, (et qui) relaient une pensée d’extrême droite décomplexée, nationaliste et traditionaliste. »

Et de « tambouiller » tout d’abord pêle-mêle dans un brouet que l’auteur veut aussi nauséabond que possible les noms de l’archiviste Henry Coston, de l’ancien libraire (et toujours éditeur) Jean-Gilles Malliarakis et du philosophe Alain de Benoist, fondateur pour le premier et héritiers pour les seconds d’une spécialité de « fichage de (leurs) ennemis politiques »… On en frissonne d’horreur… et plus encore de scepticisme, car on chercherait bien en vain, me semble-t-il, un quelconque « fichage » de qui que ce soit, amis ou ennemis, dans leurs livres respectifs !

En revanche, le concept, sinon de « fichage », tout au moins d’indéniable « chasse aux sorcières » semble plus évident lorsque le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend (cliquez ici) que « la publiciste Jutta Ditfurth souhaiterait un contrôle du Salon du livre de Francfort par les antifas, ce, pour les éditeurs de droite », faisant ainsi écho au souhait du conseiller municipal socialiste Thomas Bäppler-Wolf : ce sympathique édile, aussi tolérant que bienveillant, ayant demandé, sinon exigé, de « (mettre) les éditions de droite à leur place : dans le dernier hall, à côté des toilettes ».

N’étant pas en reste « d’angoisses » (ça se soigne, Docteur ?) multiples et variées, Franc-Tireur, après avoir également dénoncé l’écrivain Renaud Camus et son Grand Remplacement (disponible à La Nouvelle Librairie, Paris 6e), Laurent Obertone et son dernier livre Game over (éditions Magnus), Bruno Roy et sa France Potemkine (éditions Godefroy de Bouillon), Alain Soral et ses éditions Kontrekulture et avant d’établir la (longue) liste des éditeurs modérément wokistes et progressistes et abominablement climato-covido sceptiques (en vrac, les éditions de Chiré, Nouvelles Éditions latines, Sorlot, Dominique Martin Morin, Pardès, Via Romana), qui toutes « font bon ménage » entre littérature et fascisme… consacre quelques lignes à mes propres activités d’éditeurs, stigmatisant (entre autres méfaits éditoriaux, tels la biographie de David Duke, chevalier de l’Amérique blanche de Paul-Louis Beaujour ou les deux volumes du Reich maudit de Bernard Plouvier) notamment ma réédition des Protocoles des sages de Sion aux mêmes éditions Déterna qu’effectivement j’ai fondées et dirige.

Je tiens bien évidemment à remercier l’auteur de cet article pour cette publicité (ces livres sont toujours disponibles sur www.francephi.com), me permettant juste de lui faire remarquer qu’il lui aurait été quelque peu utile de prendre connaissance de l’avertissement, publié avant la reproduction de l’édition originale de ces « fameux » protocoles de Serge Nilus : « C’est un faux, pour sa partie polémique antijudaïque (assez faible et au demeurant peu passionnante), mais il est toujours intéressant de déterminer la genèse d’un faux […] (que) ce livre est un génial manuel de totalitarisme et c’est en cela que réside son intérêt essentiel, dégagé de l’aura absurdement mélodramatique de “complot mondial” […] parce qu’il était un bréviaire pour apprenti dictateur que des hommes aussi différents que Lénine, Mussolini ou Mustafa Kemal Atatürk l’ont dévoré à plusieurs reprises (et que) dans cette optique, cela va sans dire, on fait abstraction de la thèse “complotiste”, aussi absurde que grotesque. »

En cuisine, c’est connu, « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes »… De même, en politique, « c’est dans les vieux fantasmes qu’on espère faire les meilleures frayeurs »… la preuve !

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Cauchemar énergétique

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Gaëtan de Capèle

Où que l’on se retourne, la planète offre depuis le début de l’été un spectacle de désolation. Les terres agricoles suffoquent sous l’effet de la sécheresse. Des forêts disparaissent dans des incendies gigantesques. Les glaciers fondent, les fleuves et les lacs s’assèchent à vue l’œil. La nature donne l’impression d’une fournaise brûlant tout sur son passage. Face à ce tableau apocalyptique, les angoisses liées au réchauffement climatique grimpent au rythme effréné du thermomètre.

Mais, au moment où la logique commanderait une mobilisation générale contre les émissions de gaz à effet de serre, le monde entier se rue sur l’énergie la plus polluante qui soit, le charbon, qui vaut désormais de l’or. Pour l’Europe, région nantie entre toutes, cette situation ubuesque est la rançon d’années d’aveuglement, mêlé d’idéologie suicidaire. Bercés par l’illusion d’une stabilité géopolitique éternelle, repus d’une énergie abondante et bon marché, nous avons volontairement sacrifié notre souveraineté sur l’autel du mirage écologique.

Dans cette course à l’absurdité, la palme revient à l’Allemagne, qui a choisi délibérément d’abandonner le nucléaire au profit du tout renouvelable et de confier dans l’intervalle à Vladimir Poutine son approvisionnement énergétique. Pour comble de tout, la patrie des Verts est aujourd’hui un pollueur de premier rang. Dans un éclair de lucidité, en dépit de l’incompréhensible fermeture de la centrale de Fessenheim, la France a, quant à elle, stoppé son programme de dénucléarisation avant de commettre l’irréparable. Pénurie à venir d’électricité, explosion des prix, émissions maximales de CO2... le cauchemar énergétique qui nous attend impose une remise à plat complète de la stratégie européenne.

Elle passe par une relance du nucléaire, la poursuite d’un développement maîtrisé des énergies renouvelables, la mise en place indispensable de mesures de sobriété et une réforme en profondeur de la fixation des prix en Europe, dont la France est la grande perdante. Faute de sursaut, nous serons condamnés à consommer du charbon jusqu’à l’indigestion.

Source : Le Figaro 10/8/2022

08:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 août 2022

Gabriele Adinolfi invité de TV Libertés

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lundi, 08 août 2022

Ils sont prévenus...

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Bernard Germain

La France Insoumise, Europe écologie les verts, les communistes, les socialistes, bref l’extrême gauche ainsi qu’à droite les macronistes et les « Républicains » macron-compatibles ne cessent de relayer les messages « victimaires » appelant la population à lutter contre l’islamophobie.

L’objectif est simple : répéter comme un orgue de barbarie « les musulmans sont des victimes », car il faut donc les protéger et les défendre. En espérant que ça finisse par entrer dans nos cervelles de « beaufs ».

Dans le même temps nous sommes quotidiennement informés d’agressions en tout genre, notamment au couteau, dans un nombre toujours plus grand de villes en France.

C’est un phénomène maintenant national et indiscutable.

Avec presque à chaque fois des auteurs, immigrés clandestins, dont le nom est soigneusement caché par la presse des bien pensants (Le Monde, Libé, L’Obs, BFMTV, …).

Sauf que lorsque le nom de l’agresseur n’est pas publié, chaque français sait ce que cela veut dire.

En anonymisant les auteurs d’agressions, en niant la dangerosité et l’incompatibilité de l’islam avec notre société tout en défendant mordicus les musulmans qui ne peuvent qu’être des « victimes », les progressistes commentent une tragique erreur… pour eux.

Le site Atlantico a publié, le 7 Août 2022, une interview de Boualem Sansal – célèbre écrivain algérien vivant en Algérie – qui connaît parfaitement l’islam et les musulmans.

Il déclare dans cet entretien : « Pour les islamistes, nous sommes tous des kleenex. Il prend quand c’est utile et il jette quand ce n’est plus utile. Ils se fichent comme de leur première gandoura des wokistes, des insoumis, des intelligents utiles et des passeurs affectueux, ils seront les premiers à être décapités car l’islamisme sera au pouvoir, ce qu’il est déjà puisqu’il tue et décapite qui il veut, quand il veut, où il veut. Les islamistes haïssent par-dessus tout les faibles, les efféminés et les hypocrites qui viennent les comprendre, les défendre, leur porter le sac. L’islamisme ne cherche pas à être vertueux, il est la Vertu qui exige que les autres le soient à son image. Il est temps en France de méditer l’histoire du scorpion qui pique la grenouille qui l’a aidé à traverser la rivière. L’islamisme n’a pas d’ennemis, ni d’amis, comme la défunte grenouille n’était pas l’ennemie du scorpion, ni son amie. »

Tous les donneurs de leçons, les moralistes et autres anti-racistes sont prévenus, … « ils seront les premiers décapités ». Les voilà informés.

Boualem Sansal sait de quoi il parle. Les bien-pensants ne pourront pas dire « je ne savais pas » !

Il est intéressant de souligner un autre point : où sont les fameux « musulmans modérés » ?

Il paraît qu’ils sont majoritaires et désapprouvent les exactions des « islamistes » qui seraient une minorité non représentative de cette « religion d’amour et de paix » que serait l’islam ?

On peut aisément observer qu’à chaque agression et attentat, ils sont… totalement silencieux.

Chacun connaît le proverbe « qui ne dit mot consent ».

Pardon… en fait, ils ne sont pas toujours silencieux.

Par exemple, à l’occasion de la tentative d’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen – notoirement anti-sémite et misogyne – de nombreux musulmans « modérés » se sont manifesté.

Plus de 41.000 € collectés en 4 jours et des dizaines de mosquées ont publié des communiqués, en soutien de cet imam sulfureux.

Mais enfin, puisqu’on vous dit… que les musulmans sont modérés !

Quant au ministre Darmanin, il tente (ou fait semblant) de faire expulser le dit imam et entend présenter une Loi sur les expulsions en Septembre lors de la rentrée parlementaire.

Le Premier ministre, Elizabeth Borne, vient de lui faire un joli croche-pied, confirmant que le gouvernement le soutient comme la corde soutient le pendu. En réponse, elle vient d’indiquer qu’il n’y aurait pas de Loi en Septembre mais un débat d’une durée de deux mois à l’Assemblée Nationale, suivi du vote d’une Loi.

Le gouvernement et l’Assemblée nationale auraient donc besoin de 2 mois pour s’informer et discuter du problème de l’islam en France, du développement de son implantation en relation avec une immigration totalement hors de contrôle ainsi que des conséquences qui en découlent en matière d’insécurité et de non respect des Lois de notre pays ?

Dans quel monde vivent ces gens ? Ils n’ont qu’à aller dans n’importe quelle banlieue de grande ville. Ils y découvriront la vie des français. La vraie.

Loin de tout cela, les « grands » de notre pays vivent dans des beaux quartiers, en étant protégés par de nombreux gardes du corps. Ils ne risquent donc pas d’être confrontés aux problèmes des français.

Peut-être est-ce pour cela qu’ils ont besoin de deux mois pour se mettre à niveau sur ces problèmes ?

Aux dernières nouvelles, Mme Borne est polytechnicienne. Elle est donc supposée disposer d’un cerveau et savoir s’en servir. Dès lors : pourquoi a-t-elle décidé d’agir ainsi ?

Il n’y a qu’une explication possible : la lâcheté !

La peur d’avoir à affronter le problème et décider des mesures qui conviennent, notamment pour protéger les français et le pays.

Pour éviter de le faire, elle cherche donc à gagner du temps en noyant le poisson dans une interminable discussion, espérant qu’entre-temps la pression sera retombée afin que cela ne débouche sur rien.

Qu’on ne vienne pas nous dire : la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) refuse cette expulsion de l’imam et les mesures visant à protéger la France et les français des menées de l’islam dans notre pays.

Si c’est le cas, il n’est qu’une solution : sortir de la convention de la CEDH.

La France a le droit de défendre son identité, sa culture, sa sécurité et ses frontières. N’en déplaise à l’Europe.

Tous ceux qui disent le contraire sont les alliés objectifs des islamistes qui sont les ennemis de la France et des Français.

Enfin, dernière preuve de la lâcheté du Premier ministre : elle vient de nommer un « Ambassadeur LGBTQIA+ », faisant de notre pays la risée de toutes les chancelleries.

Au passage, pour terminer, deux questions :

  • Si les LGBTQIA+ sont une communauté à prendre en compte (moins de 5 % de la population !) les hétérosexuels (95 % de la population) en sont une autre autrement représentative. Pourquoi ne nomme-t-elle pas un « Ambassadeur hétérosexuel » ?
  • Quant à l’Ambassadeur LBGTQIA+ … sera-t-il dépêché au Quatar, en Arabie-Saoudite, au Yemen voire dans le 93 pour expliquer à ces braves gens qu’il faut respecter les « droits » des LGBTQIA+ ?

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La dépossession de notre politique migratoire

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Pour la démographe Michèle Tribalat,  si la France accueille toujours une immigration importante, tant clandestine que régulière, c’est en raison d’un manque de volonté politique. Aujourd’hui, ce sont l’administration et les juges - nationaux comme européens - qui produisent la norme en matière de droit des étrangers, sans que le gouvernement s’y oppose, comme cela a pu être le cas dans des pays voisins, explique-t-elle dans un entretien au Figaro (8/8).

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Source : Le Figaro 8/8/2022

A LIRE :

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dimanche, 07 août 2022

Jean Picollec, un éditeur très rock and roll…

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Bernard Morvan Breizh Info cliquez ici

Il n’est pas habituel qu’un ouvrage soit consacré à un éditeur. Le métier veut qu’un éditeur travaille au succès de ses auteurs et pas au sien. C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Jean Picollec avec l’ouvrage publié par les éditions Synthèse (Lannion) : « Jean Picollec l’atypique ». C’est l’occasion de suivre ce dernier dans les différentes maisons d’édition où il a officié : Larousse, Alain Moreau, La Table ronde et, finalement, Jean Picollec. Son plus grand succès commercial fut le livre de Roland Jacquard Au nom d’Oussama Ben Laden– traduit en 29 langues – qui sortit trois jours après les attentats du World Trade Center à New York – le flair joue un grand rôle dans le métier d’éditeur.

Ce Breton de Concarneau ne s’est pas contenté de « faire des coups », il a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la Bretagne et au monde celtique : Les contes du cheval bleu. Les jours de grands vents (Irène Frain), Famine et Skerreth (Liam O’Flaherty), Les grands bardes gallois (Jean Markale), La mythologie celtique (Yann Brekilien), Le chien du forgeron (Cûchulainn), Chantres de toutes les Bretagnes. 20 ans de la chanson bretonne (André-Georges Hamon), Breizh Atao. Histoire et actualité du nationalisme breton (Olier Mordrel), Mémoires parallèles (Gwenn-Aël Bolloré), Stèle pour Edern (Arnaud Le Guern), L’IRA (Tim Pat Coogan), A l’ouest, du nouveau (Bertrand Cousin), Gilles de Rais ou la fin d’un Monde (Michel Hérubel), Olivier de Clisson, connétable de France ou chef de parti breton (Yvonig Gicquel), Nous avons tué Mounbatten. L’Ira parle (Roger Faligot), Ecosse : les liaisons tumultueuses avec Londres (James McCearney), Le défi celtique (Alain Guillerm), La chanson d’Aiquin (Jean-Claude Lozac’hmeur), Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques (Thierry Jigourel), L’école du renard (Youenn Drezen), Ma Bretagne… : la connaître et l’aimer en s’amusant… Jean-Pierre Collignon), Jean Coëtanlem (Léon Gaultier), Quand la rivière se souvient de la source (Yvon Le Men), Fermé pour cause de poésie (Gérard Le Gouic), Bretagne, espaces et solitude (Jean Hervoche, etc.

Une nouvelle biographie de Vincent Bolloré s’impose

L’actualité veut que la biographie de Vincent Bolloré, signée par Jean Bothorel, pourrait intéresser moult lecteurs. Malheureusement, elle remonte à avril 2008 et, depuis cette période, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Les éditions Jean Picollec gagneraient donc à publier une nouvelle édition très fortement enrichie car Vincent Bolloré est devenu un poids lourd du secteur puisque sa société Vivendi contrôle Editis et ses 52 maisons d’édition (dont Julliard, Robert Laffont, Plon, Perrin, La Découverte…). L’appétit venant en mangeant, il songeait à agrandir son royaume en avalant Hachette Livre (Grasset, Fayard, Stock, Calmann-Lévy, Lattès, Livre de poche, Hachette Education, Hatier, Larousse, Albert René…), un des fleurons du groupe Lagardère. Mais il fallait compter avec le droit de la concurrence européen qui n’aime pas les monopoles. « Le groupe nouvellement créé serait trop dominant dans ses activités de distribution, mais aussi sur certains segments comme le livre de poche ou les manuels scolaires (…) Le dossier a été étudié au niveau de la Commission européenne à Bruxelles (…) Dix mois plus tard, le problème retourné dans tous les sens, Vivendi a donc décidé de se séparer d’Editis, pour devancer les demandes des régulateurs européens. » (Libération, 30-31 juillet 2022). La fusion Hachette-Editis ne se fera pas, Vivendi (Bolloré) vend Editis et achète Hachette Livre. CQFD.

Une anecdote contée par Jean Picollec dans le livre qui lui est consacré servira de conclusion. « Suite à la sortie du livre Le dossier secret du Canard enchaîné de Christian Plume et Xavier Pasquini, certains journalistes extérieures à la rédaction du Canard enchaîné me font un procès pour avoir révélé leur collaboration ponctuelle à l’hebdomadaire. Celui qui voulait tout particulièrement la « peau » des éditions Jean Picollec était Claude Angeli qui me reprochait de faire dans ce livre ce que Le Canard faisait chaque semaine dans ses colonnes : qui était derrière telle décision ? Qui tirait les ficelles ? D’ailleurs, ayant eu vent de la parution imminente du livre, il avait demandé à me rencontrer. Rendez-vous fut pris en face de leurs locaux, au bar de l’Hôtel de Normandie. Il me reçut, avec le fils de l’écrivain Robert Gaillard, et m’expliqua que j’étais inconscient de vouloir publier ce livre, que cela allait conduire à la mort de ma maison d’édition… et que si je revenais sur ma décision de le publier, Le Canard enchaîné serait bien évidemment très attentif à toutes mes parutions dont il ne manquerait pas de rendre compte régulièrement.

Je l’appelais deux jours plus tard pour le prévenir que le livre était à l’impression. Il explosa dans une rage stupéfiante… J’appelais aussitôt le directeur du Canard enchaîné, Roger Fressoz, pour m’étonner de cette virulence et de certains sous-entendus menaçants… Mal à l’aise, celui-ci me fit seulement remarquer que je devais bien m’attendre à des réactions avec la parution d’un tel livre. » Comment Le Canard enchaîné a-t-il réagi ? « Ils m’ont poursuivi pour diffamation par des référés d’heure à heure. Ils ne sont pas arrivés tous groupés à une seule audience, non ! ils venaient séparément, de façon à ce que j’ai à subir deux audiences par semaine. Au bout de deux mois (ils avaient un délai de trois mois pour me poursuivre), la Justice ayant sans doute compris leur manège a dit à leur avocat : « Ecoutez, maintenant, vous poursuivez les éditions « au fond » ou bien vos référés « d’heure à heure » ne seront plus garantis par la loi. » Comment l’affaire se termina-t-elle ? « Alors, plus rien : il n’y a plus eu d’audience et tout s’est arrêté là. Cela m’a juste valu d’être boycotté par cet hebdomadaire, contrairement à ses professions de foi de ne jamais boycotter ou infliger des ostracismes. »

En 2012, Claude Angeli a pris sa retraite de rédacteur en chef du Canard enchaîné. Mais il demeure fidèle au poste avec sa rubrique (en bas de la page trois) consacrée aux questions militaire, d’armement et de renseignement.

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22:11 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 06 août 2022

Moldavie et Transnistrie, entre guerre et paix

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Les peuples sont plus complexes que la réalité politique qui est censée les représenter. Ce qui vaut pour la plupart des pays européens aussi, notamment la France.  Ainsi ce reportage fait en Moldavie, cette bande de terre « irréelle » coincée entre la Roumanie et l’Ukraine avec une surréaliste Transnistrie. Tous ces peuples parlent russe mais posent la question de leur identité, certains pro-russes d’autres non. Mais ils sont plutôt lucides sur le conflit ukrainien. 

Rappelons que la Moldavie est un petit pays de 2,6 millions d’habitants, capitale Chisinäu, que la langue officielle est le roumain mais que tout le monde (ou presque) parle russe. Quant à la Transnistrie, c’est une bande de terre de 10 km de large sur 405 km de long, une population de 500 000 habitants et qui n’est reconnue par personne. Capitale Tiraspol. Ici, la présence russe est très forte.

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 Reportage de Marine de Tilly pour Le Figaro magazine (6/8/2022).

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vendredi, 05 août 2022

Une initiative à soutenir pour sauver la Chapelle Saint-Nicolas de Kerhir près de Tréguier...

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J'entends parfois nos amis se lamenter, souvent à juste titre, de l'état de décrépitude de notre patrimoine civilisationnel. Châteaux, demeures historiques, églises, chapelles, monuments... sont bien souvent plus ou moins laissés à l'abandon. Dans la société actuelle où il est de bon ton d'effacer toutes les traces de notre passé, ces vieilles pierres ne présentent en effet pas beaucoup d'intérêt pour les nouveaux maîtres de l'Univers.

Cependant, Dieu Merci, il existe encore des hommes et des femmes pour lesquels cet état de fait ne doit pas être une fatalité. Nombreuses sont les initiatives prisent, ici ou là, par des particuliers ou par des associations, pour sauver ces multiples vestiges de notre grandeur passée ou de notre enracinement spirituel. Le magnifique travail effectué par SOS Calvaires à travers la France étant l'un des exemples les plus connus, mais il y en a bien d'autres...  

Ainsi, depuis des années, dans le Trégor, Bruno et Elisabeth de La Brosse se battent pour sauver une magnifique petite chapelle, la chapelle Saint-Nicolas de Kerhir, située sur le domaine familial à Trédarzec, à proximité de Tréguier. Déjà, au cours de l'été 2016, la mobilisation de nombreux amis avait permis de sauver le clocher endommagé à la suite d'une tempête. La presse locale ainsi que le quotidien Présent avaient d'ailleurs relaté cette belle journée.

Aujourd'hui, c'est la restauration de l'ensemble de l'édifice qu'il faut effectuer. Mais cela nécessite beaucoup de moyens. Voilà pourquoi Bruno et son épouse ont pris une initiative qui mérite d'être soutenue. Ils ont proposé, durant le printemps, à de nombreux artistes (plus de 70) de la région de venir peindre la chapelle. Du 31 juillet au 5 août une exposition dans les dépendances de la propriété a été organisée et demain, samedi 6 août, à 14 heures précises, se tiendra une vente aux enchères de la centaine de toiles réalisées sous la direction de Karl Benz, commissaire-priseur réputé.

Nous ne pouvons que conseiller à nos amis trégorois (ou à ceux qui sont de passage dans le Trégor en cet  été ensoleillé) qui voudraient soutenir cette belle oeuvre salvatrice de la chapelle Saint-Nicolas de venir samedi 6 août assister, et pourquoi pas participer en achetant un tableau (il y en a vraiment de très beau parmi ceux proposés), à cette vente aux enchères.

Roland Hélie

Les Journées d'art de la Chapelle de Kerhir, ventes aux enchères, samedi 6 août 2022, à 14 h précise, à Kerhir, commune de Trédarzec (22).   

10:08 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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De bonnes nouvelles à la fin de cet entretien...

00:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 août 2022

L'ECHIQUIER MONDIAL. BRICS contre G7, le renversement du monde ?

Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques, et son invité Arnaud Dotézac, géopolitologue, reviennent sur les réunions du G7 et des BRICS de la fin du mois de juin 2022. Ces deux sommets ont rassemblé de part et d’autre les grandes puissances mondiales mais leurs visions du monde s’opposent de plus en plus.

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11:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Imbécillité et cynisme

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Bernard Germain

Le 9 Février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence de la République, déclarait :

« Il faut avoir une vraie stratégie de sortie des énergies fossiles : dans le quinquennat, nous devrons fermer toutes les centrales à charbon qui existent encore dans notre pays, avec un accompagnement des personnes et des territoires. »

L’heure était, et est toujours, à la lutte contre le réchauffement climatique et pour ce faire à la baisse impérative de la quantité de CO2 produite et rejetée dans l’atmosphère.

« Il faut sauver la planète », comme ils disent. Et même comme il en bourre le crâne de nos enfants dans les écoles.

Parallèlement, il faut sortir du nucléaire. Notamment parce que ce serait une technologie « dangereuse ». Et les mêmes de citer les accidents de Tchernobyl et Fukushima.

En Europe, c’est d’Allemagne que s’est enclenché la matérialisation de cette stratégie.

En 1998, une majorité Sociaux-démocrates et verts venant d’accéder au pouvoir, a décidé l’arrêt sur 20 ans du nucléaire en Allemagne.

En 2011, Merckel a fermé plusieurs centrales nucléaires. Les dernières doivent l’être à la fin 2022.

Quant à la France, elle emboîta bien sûr le pas de l’Allemagne qui est invariablement considérée comme le modèle à suivre par les « élites » françaises.

François Hollande, afin d’obtenir les voix des verts lors de la présidentielle de 2012, s’engagea à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et à enclencher la « transition énergétique » devant aboutir à une réduction de la part du nucléaire à 50 %, remplacée par les fameuses « énergies renouvelables » (éoliennes, solaire, méthanisation et hydroliennes).

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11:35 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fin de notre politique étrangère

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Dans un édito percutant, Natacha Polony montre bien que la tentative allemande d’appeler l’Union européenne à ne parler que d’une seule voix, en contournant la règle en matière diplomatique de l’accord des 27 au profit d’une « majorité qualifiée », n’a pour but que de contourner les refus systématiques de certaines décisions par les pays baltes, la Pologne et la Hongrie. Mais avec la crise, l’Allemagne va également payer le refus des pays du sud - Italie, Grèce, Espagne – pour ne pas les avoir soutenus lors de la crise monétaire. Par ailleurs, cette « majorité qualifiée » priverait la diplomatie française de toute marge de manoeuvre.

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Source Marianne 4/8/2022

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mercredi, 03 août 2022

Est-ce la fin de l’hégémonie allemande ?

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Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint*

LE FIGARO. - La crise a mis en évidence les failles de la stratégie énergétique allemande. Cela remet-il en cause le modèle allemand?

Jean-Michel QUATREPOINT. - En matière énergétique, oui. Les Allemands ont choisi à la fois les énergies renouvelables - solaires et éoliennes - et le gaz russe. Mais ils ont surtout fait le choix d’abandonner le nucléaire. Cet abandon n’est pas seulement dû à des raisons écologistes; il s’explique surtout par le fait que l’Allemagne n’avait pas le leadership industriel en matière de nucléaire. Au départ, il y avait une coopération franco-allemande : Siemens avait 30% dans la société qui devait fabriquer les EPR, Areva ayant le reste. Mais en matière industrielle, les Allemands ne connaissent pas la coopération; soit ils ne sont pas présents, soit ils dirigent. Les Français ayant bloqué la volonté de Siemens de monter au capital d’Areva, Siemens s’est retiré du projet EPR en 2008. Trois ans plus tard, Angela Merkel a pris le prétexte de Fukushima pour arrêter le nucléaire et fermer les centrales. Aujourd’hui, le comble est que les Allemands ont encore trois centrales en activité, qu’il est prévu de fermer à la fin de l’année. Ils pourraient parfaitement les maintenir en activité pendant un ou deux ans, ne serait-ce que pour éviter d’ouvrir plus de centrales à charbon. Mais pour le moment il n’en est pas question, même si les industriels allemands réclament la prolongation de ces centrales nucléaires.

Les limites du modèle allemand touchent aussi l’économie : le pays a enregistré un déficit proche du milliard d’euros en mai, une première depuis 1991...

Le modèle allemand est un modèle mercantiliste, il mise sur des excédents de balance commerciale, essentiellement produits par l’industrie. Les Allemands ont profité de ce modèle pendant vingt- cinq ans: ils ont accumulé des excédents commerciaux, sur la zone euro essentiellement, et sur la France également, avec qui l’excédent commercial est d’environ 40 milliards d’euros chaque année. Cela s’explique en partie par le fait que la part de l’industrie dans la valeur ajoutée allemande est le double de celle de la France. On est autour de 21% en Allemagne contre 10% en France. La désindustrialisation a coûté très cher à la France. Comme les gains de productivité de l’industrie sont intrinsèquement supérieurs à ceux des autres branches de l’économie, la réduction de la part de l’industrie en France a eu un effet mécanique de ralentisseur sur la croissance. Tout ça s’est traduit dans les chiffres du commerce extérieur. La France a accumulé des déficits, et l’Allemagne a accumulé des excédents. L’Allemagne a aussi bâti son modèle économique sur la délocalisation dans les pays de l’Est. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a poussé à des élargissements de l’Union européenne rapidement. Elle a délocalisé une partie des sous-ensembles dans les chaînes de valeur, mais elle a concentré l’essentiel de la valeur ajoutée sur le territoire allemand : les pièces détachées sont fabriquées à l’Est puis sont rapatriées de sorte que le produit fini sorte des usines allemandes. L’industrie automobile française a fait l’inverse : elle a délocalisé l’intégralité de la production, ce qui était une erreur. Un autre avantage a été celui d’avoir accès à une énergie peu chère avec le gaz russe. À partir du moment où ils ne pouvaient pas avoir la maîtrise industrielle du nucléaire, les Allemands ont basculé sur le gaz russe. Dans le même temps, les Allemands ont essayé d’enlever l’avantage compétitif que les Français avaient avec l’énergie nucléaire en faisant sauter le monopole d’EDF et en agissant auprès de Bruxelles. Cela fait partie de la guerre souterraine à laquelle se livrent la France et l’Allemagne depuis vingt ans.

La fragilisation du modèle économique allemand signe-t-elle la fin de ce que vous appelez « l’hégémon de l’Allemagne » ? Cela peut-il rebattre les cartes en Europe ?

Ça pourrait rebattre les cartes si la France était en meilleure santé. Mais elle a un déficit commercial abyssal ; nous payons aujourd’hui les vingt-cinq ans d’erreur depuis 1995. Même si on a stoppé l’abandon de l’industrie depuis deux-trois ans, on ne redresse pas vingt-cinq ans d’erreur en quelques années. C’est un processus qui va durer au moins une génération. Ensuite, la France a une dette considérable, dont on va reparler dans les prochains mois, et on n’est pas dans une situation où l’on peut retrouver un avantage par rapport à l’Allemagne.

Sur la question énergétique, la France ne tire-t-elle pas son épingle du jeu ?

La France tire son épingle du jeu, mais nous avons un problème dû au fait que nous avons dénigré le nucléaire pendant quinze ans. Le nucléaire ne revient sur le devant de la scène que depuis un ou deux ans; il faut rappeler que c’est Emmanuel Macron qui a fermé Fessenheim. Aujourd’hui, la moitié des réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt, c’est un comble. Par idéologie et par absence d’investissement, nous avons perdu les compétences ces douze dernières années. Une partie des retards de Flamanville sont aussi dus à l’excès de sous-traitance, y compris à des sociétés étrangères, parce que nous n’avons plus les compétences en France.

Se pose aujourd’hui la question de la solidarité entre pays européens : doit-on accepter de tarir nos ressources pour venir en aide à l’Allemagne ?

Cela va être un excellent exemple : on va pouvoir expliquer aux Allemands que la première des décisions qu’ils peuvent prendre, c’est de prolonger l’activité de leur dernière centrale nucléaire le temps qu’il faut. Moi, je conditionnerais cette solidarité à ça. Ils ont les moyens de récupérer un peu d’électricité pour l’hiver avec leur dernière centrale nucléaire. Nous pouvons accepter la solidarité à condition que chacun y mette du sien.

Certains évoquent la comparaison avec la crise grecque. Cette comparaison est-elle justifiée ? Les mécanismes de solidarité ne sont-ils pas appliqués à géométrie variable ?

On observe déjà que la Hongrie négocie des accords particuliers avec la Russie, faisant une entorse à l’unanimité au niveau européen. L’Espagne va négocier aussi pour obtenir des conditions particulières, de la même manière que le Portugal, qui refuse ce mécanisme de solidarité. Mais le mécanisme de solidarité existe déjà de facto : on achète effectivement de l’électricité aux Allemands, qui vient d’ailleurs de centrales à charbon. On voit que cette solidarité est à géométrie variable. Il suffit de se remémorer la manière dont les Grecs ont été traités pendant la crise, notamment par les Allemands et M. Schäuble. Mais on ne peut évidemment pas traiter l’Allemagne comme on a traité les Grecs.

(*) Journaliste économique

Source : Le Figaro 3/8/2022

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