mardi, 20 septembre 2022
Pays-Bas : qu'est-ce qui se cache derrière les soulèvements d’agriculteurs ?
Christianne van der Wal, ministre de la Politique de la nature et de l'azote, a présenté début juin le « plan azote » néerlandais. Celui-ci prévoit une réduction des émissions d'azote de 12 à 95 %. Ce plan a suscité un grand mécontentement parmi les agriculteurs néerlandais. Mais ces prétendues mesures de protection de l'environnement ne cachent-elles pas bien plus qu'il n'y paraît ? Et pourquoi ces mesures sont-elles mises en avant à une époque où la pénurie alimentaire menace ?
Les médias publics n'ont guère prêté attention aux actions de protestation des agriculteurs néerlandais qui durent depuis début juillet. Le déclencheur a été le « plan azote » présenté début juin par la ministre néerlandaise de la politique de la nature et de l'azote, Christianne van der Wal. Ce plan prévoit une réduction des émissions d'azote de 12 à 95 % selon les provinces. La pollution par l'ammoniac devrait ainsi être réduite de moitié d'ici 2030. Concrètement, cela signifierait que l'utilisation d'engrais azotés serait interdite et que le nombre de bovins qu'un agriculteur peut élever serait réduit de 30 %. En effet, l'ammoniac est produit à partir de l'urée excrétée par le bétail, qui se retrouve dans la nature sous forme de lisier, par exemple. Selon les estimations du gouvernement, ces mesures obligeraient environ 30 % des quelque 53 000 exploitations agricoles actuelles à fermer, surtout les petites exploitations et les exploitations familiales. Ce plan a suscité un grand mécontentement parmi les agriculteurs néerlandais. Ils se sentent trahis, car ils ont respecté toutes les règles et réalisé des investissements durables. Il leur manque une perspective d’avenir pour l'agriculture. Depuis, ils attirent l'attention par différentes actions de protestation : ils bloquent régulièrement les routes, mais aussi les accès aux supermarchés et se rendent devant les bâtiments gouvernementaux pour manifester leur mécontentement.
Mais ces prétendues mesures de protection de l'environnement ne cachent-elles pas bien plus qu'il n'y paraît ? Et pourquoi pousse-t-on à mettre en œuvre ces mesures alors que le conflit ukrainien menace de provoquer une pénurie alimentaire ? L'objectif d'une politique mondiale ne devrait-il pas être un excédent de denrées alimentaires ?
Les Pays-Bas ne sont pas le seul pays où les exploitations agricoles sont sur le point de disparaître. Le portail d'information OffGuardian rapporte par exemple qu'en Grande-Bretagne comme aux États-Unis, des programmes ont été mis en place pour payer les agriculteurs afin qu'ils abandonnent leur métier et mettent leurs terres à la disposition de l'État. Aux États-Unis, plus de 35,2 millions d'hectares de terres agricoles ont déjà été vendus à des investisseurs. Sous prétexte de la grippe aviaire, des millions de poules ont été détruites aux États-Unis, premier exportateur mondial de poulets et d'œufs, mais aussi en France, au Canada et en Grande-Bretagne. En outre, le prix du gaz et du pétrole augmente depuis un certain temps déjà. Conjuguée aux sanctions antirusses qui rendent presque inévitable la pénurie de gaz et de pétrole, cette évolution met sous pression les agriculteurs qui travaillent avec le minimum vital. Souvent, ils ne peuvent plus gérer l'augmentation des coûts du carburant et de l'énergie. Les laiteries tirent également la sonnette d'alarme. Sans gaz, le lait ne peut pas être transformé. Le fromage, le lait et le beurre pourraient à l'avenir manquer dans les rayons des supermarchés. Tout compte fait, une catastrophe se profile bientôt pour l'approvisionnement alimentaire en Occident.
S'agit-il d'une coïncidence ou peut-être d'un acte délibéré ? La Fondation Rockefeller a publié le 28 juillet 2020 le rapport « Réinitialiser la table : le moment est venu de transformer le système alimentaire américain » Le rapport fait état de graves répercussions sur l'approvisionnement alimentaire, qui n'existaient pas encore à l'époque. La fondation Rockefeller voyait comme solution à la crise une refonte totale de l'ensemble du système alimentaire et de la chaîne d'approvisionnement qui y est liée. Un mois plus tôt seulement, le World Economic Forum (FEM) annonçait le « Great Reset » avec une vision similaire.
À ce sujet, le FEM et l'ONU ont publié un rapport commun intitulé « Transformer les systèmes alimentaires : des pistes pour l'innovation dirigée par les pays ». La numérisation et la centralisation de la production alimentaire y sont abordées comme une clé importante. Craig Rucker, président du Comité pour un lendemain constructif (CFACT), a déclaré à Epoch Times que l'ONU, le FEM et les grandes entreprises, telles que BlackRock et Vanguard, travaillent ensemble pour prendre le contrôle de l'alimentation mondiale. Cette évolution est effectivement visible actuellement en Ukraine, où les géants de l'agriculture et de la biotechnologie Monsanto, DuPont et Cargill acquièrent d'immenses surfaces agricoles. Ensemble, ces entreprises américaines ont déjà acheté environ 17 millions d'hectares de terres agricoles dans l'est et le sud de l'Ukraine. Dans le cas de Monsanto et DuPont, les principaux actionnaires sont BlackRock et Vanguard.
Revenons maintenant aux manifestations d'agriculteurs aux Pays-Bas : De ce point de vue, les mesures prises dans ce pays servent-elles vraiment à « sauver la nature » et à « lutter contre le changement climatique » ? Où observons-nous ici la mise en œuvre pratique des objectifs du FEM avec une centralisation de la production alimentaire ? Il faut absolument continuer de surveiller cette question.
Source : kla.tv
15:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jean-François Braunstein : "Le mouvement Woke est une secte !"
Avec Jean-François Braunstein, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne, auteur de « La religion woke » aux éditions Grasset.
Une vague de folie et d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture.
Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites.
La « théorie du genre » professe que sexe et corps n’existent pas et que seule compte la conscience. La «théorie critique de la race » affirme que tous les Blancs sont racistes, mais qu’aucun « racisé » ne l’est.
L’« épistémologie du point de vue » soutient que tout savoir est « situé » et qu’il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : «déconstruire » tout l’héritage culturel et scientifique d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel.
L’enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C’est la première fois dans l’histoire qu’une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d’universitaires, séduits par l’absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au cœur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la « justice sociale ». Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis.
Comme dans La philosophie devenue folle, Braunstein s’appuie sur des textes, des thèses, des conférences, des essais, qu’il cite et explicite abondamment, afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté.
Un essai choc et salutaire.
12:21 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Laurent Dandrieu : La haine de l’identité au cœur du projet mondialiste
À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle. L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme. Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main, avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures. À contre-courant des oppositions binaires, l'auteur renouvelle de fond en comble le sujet, appuyé sur un imposant travail de recherche et une analyse précise des textes catholiques. Ouvrant un débat vital pour l'avenir du christianisme, il défend l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux. Appel vibrant à un renouveau catholique, Rome ou Babel trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne.« Un ouvrage essentiel, d'une exceptionnelle richesse. » (Mathieu Bock-Côté) Laurent Dandrieu est essayiste et journaliste. Il est l'auteur d'une dizaine de livres sur les questions religieuses, le cinéma ou l'histoire de l'art.
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12:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Immigration : La nation n’est pas un agrégat d’individus que rien ne relie
Stéphane Buffetaut
Monsieur Macron vient d’annoncer un projet de loi « relatif à l’asile et donc à l’immigration dans la République ». La réalité est que le sujet n’a jamais été réellement traité par les gouvernements successifs de droite et de gauche, paralysés par l’activisme d’associations militantes et la crainte de se faire accuser de racisme. La réalité, c'est aussi que les lois et les décisions administratives et de justice sont rarement exécutées, notamment en matière d’obligation de quitter le territoire français (selon le rapport du Sénat sur la loi de finances pour 2022, le nombre d’obligations de quitter le territoire effectives n’a cessé de diminuer depuis 2012 pour atteindre seulement 5,6 % en 2021).
Il est intéressant de s’arrêter sur les termes employés par le Président : « l’immigration dans la République ». Celle-ci n’est même pas qualifiée de française. On répondra que cela va de soi. En fait, l’omission n’est nullement anodine. La république est d’abord un système constitutionnel, ensuite, pour certains, un concept idéologique plus ou moins fantasmé. Nous sommes là dans le domaine juridique ou idéologique. Donc sans référence historique ou culturelle donnée. La France, c’est autre chose : une nation fruit d’une histoire, porteuse d’une culture, appartenant à une civilisation et vivante grâce à un peuple particulier. Ce n’est pas un agrégat d’individus sans liens spécifiques.
On peut enregistrer des individus en errance dans un système juridique et idéologique désincarné en espérant qu’ils deviendront des « citoyens » (mais de quoi ?). Il en va autrement lorsqu’il s’agit de créer un sentiment d’appartenance à une communauté qui « possède en commun un riche legs de souvenirs » et manifeste un « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis », ce qui était pour Renan le propre d’une nation (conférence à la Sorbonne en 1882). Nous sommes là aux antipodes de certains jeunes gens de banlieues qui se déclarent eux-mêmes « Français de papiers ».
À travers les mots transparaît l’idéologie présidentielle : un mondialisme où le pseudo-« citoyen du monde » est un individu interchangeable que l’on déplace ou gré des politiques économiques ou des nécessités d’aménagement technocratique du territoire. Dans cette logique, le Président propose d’envoyer les migrants s’installer dans nos campagnes.
Cette proposition émane à l’évidence d’un personnage qui n’a jamais été un élu rural et qui regarde la ruralité au travers des lunettes déformantes de la technocratie. Dans les campagnes et les petites villes, les élus se battent pour lutter contre la désertification médicale, la disparition des services de proximité, commerces comme services publics, le manque d’emplois attractifs pour les jeunes, notamment d’emplois qualifiés ou de services, le maintien de classes d’école, des transports scolaires efficaces pour rejoindre les établissements scolaires du second degré…
La solution inventée par Emmanuel Macron consiste à ajouter aux difficultés de territoires délaissés les difficultés de l’accueil et de l’intégration de populations étrangères, ne pratiquant pas nécessairement notre langue, ne partageant pas toujours nos us et coutumes ni nos valeurs de civilisation ! Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de chômage des immigrés est proche du double de celui des personnes non immigrées.
Or, dans certaines régions rurales, la question du manque d’emplois est une des causes de la désertification. Serait-il raisonnable d’envisager un apport de populations qui ont des problèmes particuliers d’accès à l’emploi ? Comme de prétendre prévenir la fermeture de classes rurales en important les difficultés scolaires liées au multiculturalisme ?
La réalité, c’est que la question de la mauvaise intégration et, a fortiori, la non assimilation de certaines immigrations, est le grand échec de la Vème république. Dans la doxa de gauche, la fameuse école de la république devait résoudre tous les problèmes liés à la « diversité » or, avec cinquante ans de recul, c’est un formidable échec. Tous les jeunes qui troublent les quartiers « de reconquête républicaine » sont passés par les bancs de cette école. La raison première du fiasco est que la rhétorique de l’antiracisme a occulté le fait que les difficultés ne sont pas principalement d’ordre ethnique mais d’abord culturel et civilisationnel et que les immigrations sont diverses et ne posent pas toutes les mêmes difficultés. Il eut été raisonnable de choisir l’immigration et non de la subir, notamment pour se donner le temps et les moyens d’intégrer les populations qui peinent à s’adapter à notre société.
Il eut fallu avoir le courage d’affirmer que l’acquisition de la nationalité ne doit plus résulter du hasard du lieu de naissance mais de la volonté clairement manifesté de devenir Français et d’en assumer les devoirs. Au lieu de cela, Emmanuel Macron propose d’installer les immigrants à la campagne comme Alphonse Allais voulait y installer les villes parce que l’air y est plus sain ! Saperlipopette, comme dirait quelqu’un, tout cela n’est guère sérieux mais bien dangereux.
Source : Boulevard Voltaire
08:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 19 septembre 2022
SUR LA MANIFESTATION DE CALLAC SAMEDI DERNIER
BREIZH-INFO DONNE LA PAROLE À CEUX QUE L'ON ENTEND JAMAIS : LES BRETONS DE CALLAC ET SA RÉGION.
Breizh-info cliquez ici
23:45 Publié dans Callac 22, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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PIERRE CASSEN, PRÉSIDENT DE RIPOSTE LAÏQUE, INTERVIENDRA LE DIMANCHE 16 OCTOBRE LORS DU RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE
Pas de majorité pas de réformes
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Si vous avez aimé les contorsions politiciennes qui caractérisaient déjà le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, apprêtez-vous à adorer celles de son second mandat.
Avec l'annonce d'une transformation du régime des retraites et celle d'une nouvelle loi sur la fin de vie, le gouvernement Borne aborde une phrases cruciale de ses velléités centristes du "en même temps". D'un côté, pour faire voter l'allongement de la durée du travail, le gouvernement aura besoin d'un soutien à droite. Et de l'autre, pour faire bonne mesure, on prépare une législation de l'euthanasie permettant légalement au corps médical d'accomplir ce que le serment d'Hippocrate lui interdit, mais qu'une partie de la gauche est prête à approuver.
Un tel mécanisme, faussement subtil, s'était développé sous Giscard d'Estaing sous le nom de "majorité d'idées".
Commençons ici par le détournement du mot "Majorité". Il s'agit d'un abus de langage : précisément, ni le scrutin présidentiel d'avril, ni le résultat des législatives de juin ne font rien apparaître de tel. Le mot fut utilisé dans ce sens dévié à partir des années qui suivirent la difficile réélection du général De Gaulle en décembre 1965. Il s'agit là en effet d'un épisode fondateur du régime qui, depuis, n'a certes cessé d'évoluer mais, hélas, toujours vers le bas.
Le président sortant inaugurait alors le nouvel article 7 de la constitution de 1958, révise sur ce point en 1962. On organisait désormais l'élection du chef de l'État au suffrage universel. Ce fut un échec, dans la mesure où l'intéressé imaginait être réélu dès le premier tour. Or, il fut mis en ballottage le 5 décembre et ne l'emporta le 19 qu'assez médiocrement : 55,2 % des voix contre 44,8 % à François Mitterrand, alors plus ou moins radical-socialiste soutenu par le parti communiste. Les opposants de droite, le démocrate-chrétien Lecanuet, le national-libéral Tixier-Vignancour et le conservateur Marcilhacy avaient obtenu respectivement 15,6 %, et 5,2% et 1,7 %. Soit une total, certes non négligeable mais profondément divisé, de 22,5 % des voix.
Dès janvier 1966, ulcéré par ce désaveu "le général" avait alors déclaré au conseil des ministres qu'il "irait plus loin que leur front populaire". C'est à cette époque que s'évanouirent les projets de restauration d'une monarchie constitutionnelle, rêve auquel s'accrochèrent longtemps les maurrassiens devenus "gaullistes de gauche" (1). Et "en même temps", déjà, il conservait comme Premier ministre Georges Pompidou, considéré comme particulièrement rassurant pour les milieux économiques.
Pas question donc d'employer face à la gauche, le concept de "droite" : on parla, à partir de cette date de "majorité". Le communicateur en chef de cette démarche fut incontestablement alors Michel Bongrand créateur de la société de conseil "Services et Méthodes" qui, sans doute le premier sut utiliser en France, sur le modèle de Kennedy observé aux États-Unis l'irruption de la télévision dans les campagnes électorales, aujourd'hui techniquement dépassée par les réseaux sociaux. On notera que conseiller de la campagne Lecanuet, il avait fait passer celui-ci de 4 % dans les sondages initiaux à 15 % dans les urnes. Recruté par Pompidou il parvint aux législatives de 1967, à faire en sorte que la prétendue "majorité" se sauve de justesse au parlement en détachant "des oppositions", réputées plurielles, les députés parisiens de droite Bernard Lafay et Frédéric-Dupont.
On s'achemine donc, subrepticement mais assez clairement, vers une tentative du même ordre.
Seulement voilà. Si "l'histoire recommence toujours", elle ne se répète jamais à l'identique. Le hic peut se résumer à ceci : Macron n'est pas De Gaulle, Mme Borne n'est pas Pompidou, son gouvernement a besoin de plus de 2 "ralliés"au sein de l'Assemblée nationale, et la "réforme des retraites" a très peu de chance d'être votée.
(1) On se souviendra ainsi que le philosophe Pierre Boutang (1916-1998) qui influença toute une génération d'intellectuels de droite marqua cette évolution. Après avoir publié de 1955 à 1967, l'hebdomadaire La Nation française, ouvertement royaliste, il se rallia à la Cinquième république, en accord avec le comte de Paris.
11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 18 septembre 2022
RAPPEL : Pour défendre la statue de St Michel, TOUS aux Sables d'Olonne aujourd'hui à 14 H.
11:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 17 septembre 2022
Callac (22) : le discours de Bernard Germain prononcé samedi matin devant les habitants de Callac qui refusent le fumeux projet Horizon
Mes Chers Amis, quel plaisir de vous voir si nombreux, à l’appel du Collectif local de Callac et de nombreuses organisations et partis patriotes. (...)
Le projet « Horizon » qu’il est question de mettre en œuvre à Callac est un incroyable mauvais coup contre la population.
Les pouvoirs publics et la Mairie, n’ont pas levé le petit doigt pour venir en aide aux habitants pauvres et aux jeunes de ce bourg. Pourtant, il y a beaucoup de misère et 18 % de chômage. Résultat, il y a un fort exode. Comme dans tant de villes et villages de nos campagnes « oubliés » de la République.
Pour repeupler Callac, la Fondation « Merci » d’une riche bobo parisienne a eu la brillante idée de faire venir des immigrés pour remplacer ceux qui partent.
Aider les habitants pauvres et les jeunes ? … pour eux, c’est NON.
Faire venir des immigrés, à coup de millions, pour les remplacer ? … c’est OUI.
C’est une honte absolue pour ceux qui soutiennent cela.
Pour nous, puisqu’il y a de l’argent, il doit être utilisé en priorité pour aider les habitants pauvres de Callac et les jeunes.
Par ailleurs, ceux qui soutiennent le projet « Horizon », nous prennent pour des imbéciles.
Ouest-France du 14 Septembre écrit : « Il y a cinq familles, ce qui représente 38 personnes. »
Cela fait donc 7,6 personnes par famille.
Mais 4 lignes plus bas, le même article écrit : « D’ici dix ans, on aura peut-être une dizaine ou quinzaine de familles, soit environ 70 personnes »
Mon âge me permet d’avoir été à l’école lorsqu’elle apprenait encore aux enfants à lire, écrire et compter. Donc, si 5 familles font 38 personnes, 15 familles ne font pas 70 personnes mais 114.
La gauche s’affole. Elle nous prend pour des analphabètes et raconte n’importe quoi. De plus, le projet « Horizon » indique clairement que ce sera 70 familles donc 532 personnes. C’est à dire le quart de la population du bourg !
Tout le monde le sait. Faire venir autant de personnes va créer de nombreux problèmes.
Ils vont vouloir des boucheries Halal, des commerces communautaristes, une mosquée, s’habiller selon leurs coutumes… etc.
Ils ont le droit d’avoir leurs us et coutumes, mais quand on vient dans un pays qui n’est pas son pays d’origine, si on ne veut pas faire comme les habitants locaux, les conflits ne tardent pas à apparaître.
C’est ce que l’on a constaté dans toutes les villes où on a fait venir massivement des immigrés.
Aujourd’hui ce sont les campagnes qui sont menacées des mêmes problèmes.
C’est pour cela que Callac est un symbole. Oui, les habitants de Callac seront les premières victimes. Mais au-delà, ce qui se joue, c’est que Callac est le premier ballon d’essai. S’ils réussissent leur mauvais coup à Callac, ce sera reproduit dans des dizaines de communes en France. Voire plus.
Et nos campagnes seront globalement victimes des mêmes problèmes que nos villes.
Alors, nous l’affirmons clairement :
Callac… c’est la première tentative de Grand remplacement dans nos campagnes.
Pour nous… c’est NON !
Nous exigeons le retrait pur et simple du projet de Callac !
Le Maire, fraîchement élu n’a aucun mandat pour mettre en œuvre ce projet. Ce n’était nullement dans son programme.
D’ailleurs, nous le mettons au défi d’organiser un référendum sur ce thème afin que la population lui fasse connaître son opinion.
Mais consulter le peuple, tous ces gens de gauche, n’en veulent pas. Eux savent, alors que le peuple est trop bête pour avoir une opinion recevable.
Ils feront tout pour éviter ce référendum.
Pour conclure, à Reconquête ! les choses sont claires. Nous disons :
- Retrait sans condition du projet « Horizon » !
- Callac doit rester Callac !
- La Bretagne doit rester bretonne !
- La France doit rester la France !
23:27 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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À CALLAC (22) CE SAMEDI MATIN, LES FORCES NATIONALES ET IDENTITAIRES ONT DÉNONCÉ LE PROJET HORIZON...
500 patriotes de Callac et sa région opposés au projet Horizon se sont retrouvés à 11 h devant la Mairie.
Pierre-Yves Thomas, responsable départemental de Reconquête !, et Bernard Germain, membre du Comité d'organisation, par ailleurs collaborateur à Synthèse nationale.
Pierre Cassen, président de Riposte laïque.
Bernard Germain interrogé par des journalistes.
20:00 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Victoire des patriotes à Callac
A Callac, dans les Côtes d’Armor, bourgade de 2 200 habitants, le projet Horizon sème la discorde. Et cela avec l'accord du maire socialiste Jean-Yves Rolland.
En effet, la famille fortunée Cohen – ex-propriétaire de la marque de vêtements pour enfants Bonpoint – a émis le projet d’installer des immigrés pour lutter contre la désertification de nos belles campagnes. Un tel projet est loin de faire l’unanimité dans la commune
Et les patriotes et autres membres de Reconquête ! ont décidé de manifester contre ce projet qui vise rien moins qu’au remplacement de la population autochtone. Ce sont donc pas moins de 500 patriotes qui ont manifesté avec, face à eux, 350 islamo-gauchistes et 350 CRS. Victoire totale des patriotes.
Nous reviendrons plus longuement sur cette belle manifestation.
13:52 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’immigration pour tous
Vincent Trémolet de Villers
Il faut surmonter le découragement lorsque l’on entend au sommet de l’Etat des considérations que la réalité contredit inlassablement depuis des années. Emmanuel Macron, devant le spréfets, a défendu l’idée d’une meilleure répartition des étrangers, qui pourraient être accueillis dans les « espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population » et où « nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges ». En clair, l’immigration peut être une solution. Au déclin démographique de nos provinces. La Lozère, la Creuse, l’Ardèche ne perdent rien pour attendre : demain, c’est la Seine-Saint-Denis pour tous! Pourtant, cela fait vingt ans que, de livre en livre, Christophe Guilluy décrit l’exode des banlieusards qui s’installent dans la France des campagnes pour échapper aux effets de l’immigration incontrôlée. L’impératif multiculturel a provoqué une révolte démocratique en Suède, il ouvre une autoroute à Meloni en Italie dans dix jours, partout le « vivre ensemble » tourne vinaigre, et c’est ce moment que choisit le chef de l’État pour défendre une politique de repeuplement !
Cette sortie est d’autant plus malheureuse qu’elle vient contredire l’effort fait depuis plusieurs semaines par le ministre de l’Intérieur pour reconnaître les défaillances en chaîne face à la pression migratoire. En une formule – « une part importante de la délinquance vient des immigrés » -, Gérald Darmanin a mis fin à des années d’un déni d’Etat. En promettant de restaurer la « double peine », il a remis une goutte de bon sens dans l’océan d’absurdité de notre politique migratoire. En commençant à démêler l’écheveau administratif et judiciaire qui permet à un clandestin de s’installer tranquillement en France, il a fait naître le timide espoir d’une reprise en main des pouvoirs publics.
Les mots du chef de l’État jettent le soupçon sur toutes les bonnes intentions affichées par son ministre. Ce que veulent les Français, dans leur grande majorité, ce n’est pas une meilleure répartition des immigrés, mais une maîtrise de nos frontières. C’est un curieux « en même temps » que de s’alarmer de la montée de Marine Le Pen tout en créant les conditions de sa victoire.
Source : Le Figaro 17/9/2022
10:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
09:19 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 16 septembre 2022
PHILIPPE RANDA SERA AU RENDEZ-VOUS BLEU-BLANC-ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE DIMANCHE 16 OCTOBRE PROCHAIN
Rappel : demain samedi 17 septembre, plusieurs organisations patriotiques manifesteront aux côtés de la population contre le projet funeste de grand remplacement
19:02 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Il vient de sortir : le numéro 61 de la revue Synthèse nationale
N°61 - 108 pages - 12,00 euros
P. 2 - ÉDITORIAL Roland Hélie
P. 6 - ET MAINTENANT ? Bernard Germain
P. 9 - LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE Bernard Germain
P. 15 - LE TOTALITARISME WOKE QUI VIENT Franck Buleux
P. 22 - SPORT ; LA FOLIE TRANSGENRE EN ACTION Charles-Henri Michel
P. 29 - DÉCONSTRUIRE LE WOKISME Entretien avec Bernard Germain
P. 36 - NOUS REBÂTIRONS LA MAISON Pierre P.
P. 38 - KOHLANTESS La chronique de Philippe Randa
P. 41 ASPECTS DE LA DÉSINFORMATION ET DE LA MANIPULATION DE L’OPINION. Pieter Kerstens
P. 46 - L’IDENTITÉ NUMÉRIQUE Arnaud Raffard de Brienne
P. 53 - LA FRANCE D’ISABEAU DU TOUQUET ENTRE EN GUERRE André Posokhow
P. 63 UKRAINE RUSSIE EUROPE. Patrick Parment
P. 69 - ANNEXER TAÎWAN ? Jean-Claude Rolinat
P. 74 - LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
P. 77 - LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P. 88 - LES BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
P. 92 - LE MYTHE DE LA DÉCENTRALISATION SOUS L’ANCIEN RÉGIME Charles-Henri d’Elloy
P. 96 - LES FLANERIES CINÉMATOGRAPHIQUES. Scipion de Salm
P. 100 - LA VIE DE SYNTHÈSE NATIONALE
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Peut-on encore railler le climat ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Si la combustion avait dégagé un bilan carbone neutre, on aurait déjà brûlé en place publique Christophe Galtier. Lors de la conférence de presse d’après-match du lundi 5 septembre dernier, l’entraîneur du PSG a effectué un impaire gravissime. En d’autres temps plus inclusifs et citoyens, il aurait été banni de la cité des Bisounours.
Un journaliste lui demande pourquoi les joueurs et leurs accompagnateurs, soit une soixantaine de personnes, ont voyagé en avion privé entre Nantes et Paris. Sur le ton de la boutade, Christophe Galtier répond qu’il envisage pour les prochains déplacements à l’extérieur d’utiliser le char à voile. Présent à ses côtés, le jeune attaquant vedette Kylian Mbappé ne se retient pas pour franchement rigoler. Quelle horreur ! Quelle indécence ! Quelle faute en éco-responsabilité !
Téméraires ou inconscients, l’entraîneur et le joueur ignorent certainement que dans l’Hexagone macronien de 2022, il est formellement interdit de plaisanter sur l’urgence climatique. Le propos comique de Christophe Galtier provoque une indignation intergalactique. Un tsunami de commentaires défavorables déferle sur les réseaux sociaux. Prompte à toujours donner des leçons, la caste politico-médiatique en rajoute volontiers. Élisabeth Borne elle-même, la ministresse des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, la mairesse de Paris Anne « 1,74 % » Hidalgo - et on en passe… - condamnent ce trait d’humour malicieux. Dans son édition du 7 septembre, un journaliste de Libération qualifie la scène d’« ignoble ». Pas moins ! La complicité de crime contre l’humanité pointe à l’horizon ! La libération de la parole et l’expression sans aucun tabou ne concerne pas tout le monde, ni tous les sujets. Nous le savions depuis longtemps; cela se confirme.
Dès le lendemain, devant la tempête médiatique déclenchée par une bande de bouffons, Christophe Galtier a présenté ses plus plates excuses. En 2010 au moment des élections régionales, le même Galtier avait désapprouvé l’affiche du Front National montrant des minarets sous forme de missiles. Dommage qu’il n’ait jamais revenu sur cette critique.
À l’heure où planent chez les bien-pensants la fin des piscines privées, des barbecues et de la viande à la cantine scolaire, tels des Salman Rushdie menacés par une secte météo protéiforme, Galtier et Mbappé ont commis en direct un blasphème climatique. Qu’attendent donc les groupes Verts au Palais-Bourbon et au Palais du Luxembourg pour déposer une proposition de loi pénalisant sévèrement tout outrage au climat et à la planète ? La lithosphère, le climat et la planète ne sauraient être raillés, voyons !
Le système médiatique d’occupation mentale bombarde en permanence l’opinion publique de considérations catastrophistes sur l’urgence climatique. Victimes de cette propagande délirante, les jeunes générations développent maintenant des symptômes inquiétants d’une nouvelle pathologie mentale : l’« éco-anxiété ». Par ailleurs, prendre en compte cette urgence climatique implique des initiatives à l’échelle planétaire en tant que « citoyens du monde ». Les utopies mortifères ne sont pas mortes. Elles prolifèrent dans la grande industrie du divertissement dont la médiastructure et la politique politicienne sont les annexes.
Cosmopolite, la religion climatique est aussi une eschatologie séculière. En dignes rejetons de Philippulus le Prophète dans l’album de Tintin, L'Étoile mystérieuse, les Verts crient à l’imminence de la fin du monde. À la différence des grands remplacements productif et démographique, il faudrait croire ce néo-millénarisme insensé.
L’équipe du PSG doit-elle prendre des TGV ? La SNCF peut-elle proposer des horaires aménagés, en particulier la nuit alors que se réalisent les opérations indispensables de maintenance des voies ferrées ? En outre, la circulation ferroviaire des voyageurs et des marchandises arrive à saturation. La thrombose menace le rail à cause du non-renouvellement massif des personnels, souvent partis en retraite, et de la fermeture de nombreuses lignes ferroviaires dont le maintien aurait permis le délestage du fret.
Les belles âmes qui s’offusquent de ce persiflage climatique bon enfant ont gardé un silence pesant quand un gars faisait cet été du jet ski au large du fort de Brégançon. Elles ont en revanche soutenu les fiestas fort peu climato-correctes de la Première fêtarde de Finlande, Sanna Marin. Elles se sont enfin tues en voyant les courses estivales de karting dans la cour de la prison de Fresnes. Si ces engins avaient une propulsion thermique, quelle a donc été l’empreinte carbone de cette sympathique journée d’animation sur la planète ?
Une sotériologie artificielle se diffuse dans tout l’Occident moderne globalitaire. Le dogme infaillible de l’Immaculé Climat s’impose dans les rédactions et les cabinets ministériels. Et gare aux nouveaux mécréants ! Le député végan et « panzoo-iste » de Paris, Aymeric Caron, et son homologue Vert, Sandrine Rousseau, n’hésiteront pas à sévir. On en tremble déjà !
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°42, mise en ligne le 13 septembre 2022 sur Radio Méridien Zéro.
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Tribune libre : Tout patriote responsable ne peut qu’être favorable à la réforme des retraites !
Dans mon ouvrage « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie » je défends et démontre l’idée jamais lue, jamais vue, jamais entendue, comme quoi la France, depuis 40 ans, gaspille chaque année, au minimum, le chiffre énorme de 200 miliards d’euros de dépenses publiques au minimum. La France doit prioritairement redresser ses finances publiques en intervenant prioritairement sur les trois premiers postes de dépenses suivants :
1) l’immigration (coût annuel de 84 milliards d’euros, selon Polémia)
2) la sur-administration inefficace en France avec le trop grand nombre ahurissant de 5,6 millions de fonctionnaires (2 millions de fonctionnaires en trop selon Agnès Verdier-Molinié, soit un coût de 84 milliards de plus par rapport à la moyenne de l’OCDE et 97 milliards de plus par rapport à l’Allemagne (3 millions seulement de fonctionnaires en Allemagne pour un pays de 83 millions d’habitants)
3) Les retraites, avec le retour de la retraite à 65 ans, supprimée stupidement et démagogiquement par Mitterrand en 1981, avec la fin des régimes spéciaux et des subventions pour la retraite des fonctionnaires, soit un gain d’environ 50 milliards d’euros
Viennent ensuite s’ajouter dans la démonstration de « Comment sauver la France », plus d’une dizaine de postes d’autres dépenses publiques énumérées, explicitées et commentées : fraude sociale (44 milliards d’euros), subventions aux associations (42 miliards d’euros), aides aux médias bien-pensants (5,6 milliards d’euros), subventions aux syndicats (4 milliards d’euros), pseudo réchauffement climatique par l’homme (10 milliard d’euros)….Je défends l’idée pragmatique et réaliste d’un chef d’entreprise que sur les 400 milliards de dépenses publiques excessives, il serait possible avec une volonté de fer d’en réduire seulement la moitié, ce qui aboutirait donc effectivement à une économie pour la France de 200 milliards d’euros tous les ans, seule raison pour laquelle notre cher pays connaît actuellement un endettement monstrueux de 3000 miliards d’euros et va tout droit à l’ inéluctable et irréversible faillite !
Il ne faut bien évidemment pas compter sur le peu courageux technocrate Macron qui n’a rien d’un De Gaulle, Pinay ou Rueff, pour s’attaquer au travail herculéen des 400 milliards d’euros de dépenses publiques excessives, mais si, par simple opportunisme vis-à-vis vis de l’UE, de la BCE et des investisseurs étrangers qui financent en grande partie la dette publique française, il est obligé d’intervenir sur le seul dossier du régime français des retraites, c’est le devoir de tout patriote responsable de ne pas s’y opposer, nonobstant la démagogie du RN et de Marine Le Pen ainsi que de Mélenchon et de LFI Ces deux partis ne comprennent rien à l’économie, si ce n’est pour la démolir, tout en répétant inlassablement du matin jusqu’au soir « pouvoir d’achat » comme des perroquets irresponsables.
Le régime des retraites est structurellement en déficit d’environ 50 milliards d’euros par alors que le rapport du Conseil d’Orientation des retraites (Cor) prétend qu’il était en excédent de 900 millions en 2021 et qu’il sera en excédent de 3 milliards d’euros pour 2022, tout reconnaissant qu’il sera ensuite durablement déficitaire dès 2023 pendant 20 ans ! Dans les chiffres cités de « Comment sauver la France », il avait été ajouté aux déficits des régimes retraites CNAV et AGIRC-ARRCO, les subventions annuelles de l’Etat pour équilibrer les régimes spéciaux des entreprises publiques ainsi que les subventions de l’Etat pour les retraites des fonctionnaires.
Ces chiffres viennent d’être confortés par l’Institut économique Molinari : « les chiffres présentés par le Cor oublient une partie des déficits et que l’état des finances est pire qu’annoncé ». Le Cor dans ses chiffres pour 2021 et 2022 a tout simplement oublié 33 milliards d’euros car le taux des cotisations de l’Etat pour la retraite des fonctionnaires représente 85% du traitement brut, contre 28% dans le privé ! Le régime des retraites des fonctionnaires est donc provisoirement en équilibre grâce à des subventions de l’Etat ! Et à ces 33 milliards, si l’on en croit les chiffres du Medef, « il faut rajouter aussi 17 milliards d’euros de subventions directes de l’Etat pour financer les retraites des fonctionnaires et des régimes spéciaux » ! Autant dire, en résumé, qu’on est déjà dans la « mouise » et dans le déficit jusqu’aux oreilles pour les retraites, et ce d’une façon aggravée pendant les 20 années qui viennent !
La France hédoniste et décadente doit donc collectivement travailler davantage et ne pas écouter les sornettes démagogiques irresponsables du RN et de l’incapable Marine le Pen : « Il n’y a absolument aucune urgence à s’attaquer aux retraites, au moment où les Français sont confrontés à des difficultés majeures de pouvoir d’achat ». Marine le Pen promet également une « opposition totale » à la nécessaire réforme. C’est ainsi que le RN a déjà récolté les fruits de sa démagogie et du travail de fond d’Eric Zemmour pour obtenir 89 députés, contre 0 pour Reconquête qui a le courage de toujours parler un langage de vérité.
Impossible pour une fois de donner tort au ministre du travail Olivier Dussopt, même s’il fait partie de la clique à Macron, lorsqu’il déclare : « Donc je crois qu’un jour, il faudra prendre des décisions qui soient courageuses et collectives. Il faudra certainement travailler plus longtemps, je crois que c’est du bon sens et que ça, tout le monde le comprend ». Autre déclaration de sa part : « Il n’y a pas 36 solutions. Soit on augmente les impôts, les taxes, ce que personne ne souhaite, soit on laisse filer la dette, mais ce n’est plus possible, soit on travaille plus ».
Selon le programme de stabilité envoyé à la Commission européenne, les dépenses publiques françaises sont censées augmenter de 0,6 % entre 2022 et 2027. Or les dépenses de retraite qui représentent un quart des dépenses publiques et 13, 8 % du PIB en 2021, progresseront sans réforme, au rythme de 1,8 % par an.
Eric Zemmour doit donc, comme LR, prendre publiquement position en faveur de la réforme des retraites. Il faut en finir avec les adeptes du « toujours plus » qui nous ruinent et font « crever » la France devenue aujourd’hui le 28° pays au monde pour le revenu par habitant, produisant seulement 34 % de ce qu’elle consomme, exportant infiniment moins en valeur absolue que les Pays Bas, avec un niveau de vie par Français qui est très exactement la moitié d’un citoyen suisse responsable et travailleur ! Les démagogues pour des raisons électorales comme LFI et RN font de la France un pays d’assistés !
A l’heure où, ô surprise, même le communiste Fabien Roussel s’élève trop tardivement contre la « gauche des allocs » et le « droit à la paresse » , tout patriote responsable ne peut qu’être malheureusement favorable à la réforme des retraites, à l’allongement de la durée des cotisations, nécessaire et beaucoup plus acceptable avec l’augmentation de la durée de vie
10:23 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 15 septembre 2022
Alban d'Arguin invité de l'émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie
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22:52 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'émission d'André Bercoff sur SUD Radio consacrée à l'affaire de Callac (22)
19:14 Publié dans Callac 22, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vers la fin de l’ordre mondial ? - Le Samedi Politique avec François Asselineau
Depuis 6 mois et l’entrée des troupes russes en Ukraine, l’Occident ne cesse de s’entêter dans une direction qui nuit à ses peuples. Les sanctions contre Moscou, qui devaient anéantir l’économie russe, ont fait bondir le rouble à des niveaux records alors que dollar et l'euro s’enfoncent dans des gouffres inquiétants.
Le secteur énergétique, dans lequel l’Union Européenne et tout particulièrement la France a sabordé sa souveraineté, fait craindre une crise sans précédent. Le démantèlement de l’industrie du nucléaire, qui faisait une part de la grandeur de la France, conjugué à des sanctions contre-productives, laissent présager un hiver de tous les dangers pour l’Europe, vassal états-unien et plus particulièrement Otanien.
François Asselineau, président de l’UPR, explique les rouages de ces crises, des décisions de la BCE face à l’inflation et l’effondrement de l’euro à la géopolitique mondiale en passant par l’histoire qui révèle ses grilles de lecture de l’actualité. Une émission riche en informations pour ne plus être dupe face au bourrage de cerveau des médias de propagande du Système en place.
17:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Tribune libre : Choisir sa mort
Le billet de Patrick Parment
Il y a un très beau livre sur le suicide chez les Romains, c’est celui d’Henry de Montherlant, Le Treizième César. La mort, sujet aussi brûlant que la vie n’a jamais manqué de questionner les hommes. Chaque religion a dressé ou non des interdits autour du suicide. Le suicide reste un mystère, dans la mesure où, à de rares exceptions, on n’en connaît jamais la cause. Pourquoi un homme ou une femme se suicide-t-il ? Lassitude, maladie, dépression… mystère.
S’il est une chose que la loi ne peut interdire, c’est bien le suicide. 9 300 personnes se sont donnés la mort en 2016 à en croire l’Observatoire national du suicide. Mais la question revient sur le tapis au sujet des personnes qui désirent mourir dans la dignité suite en général à une trop grande souffrance liée à la maladie. La question se pose en effet de savoir ce que signifie la vie quand la personne n’a plus la maîtrise de ses sens et donc de son destin.
On se souvient de la polémique qu’avait suscité ce jeune garçon qui avait déclaré à sa femme vouloir mourir alors qu’il végétait comme un légume sur un hôpital. Il aura fallu des mois de bataille juridique entre sa mère, bonne catholique, et sa femme pour que l’on finisse enfin par le débrancher. Toutes les religions sont hostiles au suicide pour la bonne raison qu’il revient à Dieu de décider de votre sort. Dans la Grèce antique et à Rome, on ne trouve pas de trace d’interdit quant au suicide. Certains auteurs le déplorent, d’autres non.
Chez Euripide, dans sa pièce Hélène, on peut lire : « Non, non : mieux vaut mourir, mais mourir en beauté ! La triste pendaison répugne, et semble infâme, même aux esclaves. Mais belle au contraire, et digne, est la mort par le fer. Et l’instant si bref qui tranche d’un seul coup les liens de la vie !"
Nos chers ancêtres avaient la pudeur de ne pas trancher et surtout de ne pas interférer dans le choix d’un homme de se suicider quelles qu’en soient ses raisons. Les religions, une fois de plus se révèlent des monstres, alors qu'elles sont souvent la source d’un grand nombre de conflits mortels. On tue au nom de sa religions et l’islam nous en offre aujourd’hui d’éclatants exemples.
A en croire les sondages, 93% des Français sont pour l’euthanasie. Les Français ont du bon sens et nul d’entre nous ne trouve très sain de finir ses jours comme un légume sur un lit d’hôpital. Le cinéaste Jean-Luc Godard vient de nous donner un exemple digne de notre respect. A en croire sa femme, il n’était pas malade, mais à 91 ans, il se sentait épuisé et a donc eu recours au suicide assisté comme cela est permis en Suisse. On s’incline devant ce courage.
On pense également à Montherlant, à notre cher Drieu la Rochelle et tant d’autres. On aimerait que dans ce pays, ce débat soit clos une bonne fois pour toute en permettant aux personnes qui le désirent de mourir dans la dignité et de libérer les médecins d’une culpabilité que le serment d’Hippocrate leur impose à juste titre.
09:00 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 14 septembre 2022
Callac (22) : le Parti de la France soutient la manifestation de samedi prochain
23:51 Publié dans Callac 22, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Auteur du livre "Déconstruire la woke idéologie", Bernard Germain interviendra le dimanche 16 octobre lors de la Journée de Synthèse nationale
SAMEDI 17 SEPTEMBRE À CALLAC (22) : LA GAUCHE S'AFFOLE ET COMMENCE À RACONTER N'IMPORTE QUOI
Communiqué de presse :
OUEST-FRANCE vend la mèche… !
Dans son édition du mercredi 14 septembre 2022, Ouest-France consacre un article au projet « Horizon » qui consiste à faire venir 70 familles immigrées afin de repeupler la ville de Callac (22), comptant 2 200 habitants, localité victime de l’exode de sa population, notamment les jeunes.
Aucune mesure n’est prise pour venir en aide à ces jeunes. Le chômage est de 18 % dans la localité, donc plus du double du chiffre national. En conséquence, ces jeunes partent ailleurs, constatant que ni l’État, ni la Région, ni le Département, ni la municipalité ne lèvent le petit doigt pour eux.
En revanche, l’association « Merci », d’une riche parisienne, prévoit afin de « repeupler Callac » de faire venir 70 familles africaines.
Pour ces familles, tout ce qu’on refuse aux jeunes de Callac, va leur être accordé.
Des emplois, des formations, des aides diverses, une couverture à 100 % par la Sécurité Sociale et même des logements en centre ville vont être rénovés.
Ce qui suscite l’indignation de la population dont 45,2 % ont voté Marine Le Pen au 2ème tour de l’élection présidentielle.
Au passage, vendant la mèche, Ouest-France qui conteste le chiffre de 70 familles, indique que des familles sont déjà arrivées. « Il y a cinq familles représentant 38 personnes... ».
Si 5 familles représentent 38 personnes, cela fait 7,6 personnes par famille. Donc si le projet « Horizon » se réalise, avec 70 familles cela représenterait l’arrivée de 532 personnes. C’est à dire 24,18 % de la population actuelle de Callac. Presque le quart de la population !
A qui va-t-on faire croire que l’arrivée brutale de familles immigrées, représentant l’équivalent de 25 % de la population de Callac, n’aura pas de conséquences ?
Nous n’avons rien en soi contre ces populations, qui ont leur culture, leur langue, leurs us et coutumes et leur religion. C’est parfaitement leur droit et nous respectons cela. En revanche, les transplanter brutalement dans une petite ville ayant une identité, une culture ainsi que des us et coutumes radicalement différents, est pour le moins problématique.
En effet, sauf si ces populations décident de « s’assimiler », ce que l’on ne constate nulle part ailleurs, ils vont vouloir garder leur identité, leur culture, leurs us et coutumes… etc. Très vite ils seront « face à face » avec la population.
Par exemple, à l’école, comment les enseignants vont-ils faire avec des classes ayant des enfants majoritairement africains, dont la quasi totalité ne parlera pas français ?
Il faut être un « mondialiste » fou pour imaginer et soutenir un pareil projet.
C’est ce que fait Ouest-France qui confirme à cette occasion son ralliement à la pensée et l’action mondialiste, au détriment des intérêts de notre pays et de sa population. Population qui ne l’entend pas de cette oreille, puisqu’une manifestation aura lieu pour le retrait du projet « Horizon » samedi 17 septembre à 11 H 00 devant la mairie.
Mais Ouest-France ne se contente pas d’affirmer fièrement son attachement aux projets mondialistes les plus délirants. Ce journal, y ajoute des mensonges où l’odieux le dispute au misérable.
Ainsi, ce journal écrit : « Face à cela (la manifestation du 17 septembre) des habitants vont organiser une contre manifestation à 300 m plus loin devant la salle des fêtes ». Mais à la fin de l’article les « habitants » sont devenus « des habitants du pays de Callac » … donc pas des habitants de Callac. « Ils seront accompagnés par des partis de gauche et d’extrême gauche.»
Malgré tous les efforts de Ouest-France pour nous faire croire que la population de Callac soutient le projet « Horizon », la Préfecture indique pour sa part qu’il s’agit d’une contre manifestation des « antifas » et de l’extrême gauche.
Ouest-France avec cet article souligne sans ambiguïté son soutien total au mondialisme et aux antifas ainsi qu’à l’extrême gauche. En agissant ainsi, Ouest-France ne fait pas du journalisme mais de la propagande, digne de ce que faisait la Pravda en son temps.
Le Comité d’Organisation de la Manifestation du 17 septembre, contre le projet « Horizon ».
15:37 Publié dans Callac 22, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Désordre mondial : Qui sont les maîtres du jeu ? Conférence de Pierre HILLARD le 27 septembre à Orléans
En allant aux sources du mondialisme, Pierre Hillard propose des clés pour comprendre les événements actuels.
Ce que Pierre Hillard appelle mondialisme puise ses origines au début de l’ère chrétienne. Ce mouvement est censé atteindre une sorte de paroxysme lorsque la “Grande réinitialisation”, décidée récemment par un petit nombre, sera réalisée.
Une large place sera dédiée aux questions de l’auditoire.
À l’auditorium de la Médiathèque, à 20 h 30.
Inscription par mail à :
Conference.PierreHillard2022@gmail.com
10:57 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La nouvelle religion américaine : le mouvement woke
« Les hommes sont enceints », « les femmes ont des pénis », « les trans femmes sont des femmes », « tous les Blancs sont racistes », « tous les Noirs sont des victimes », « la biologie est viriliste », « les mathématiques sont racistes », « Churchill est raciste » , « Schoelcher est esclavagiste », etc. De telles proclamations surprennent par leur côté absurde. Elles constituent pourtant les énoncés de base de la pensée woke, cette pensée « éveillée » qui tend à s’imposer dans l’ensemble des sociétés occidentales. Elle se fonde sur des théories comme la « théorie du genre », la « théorie critique de la race » ou la « théorie intersectionnelle » qui sont devenues paroles d’évangile dans nos universités.
Lire la suite ICI
Source : Figaro 13/9/2022
10:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DIMANCHE 16 OCTOBRE : DÉCONSTRUISONS LA WOKE IDÉOLOGIE !
10:38 Publié dans 14 - Les 14e Journées de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 13 septembre 2022
Retour sur un été incandescent
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
C’est la rentrée ! Mais la marche du monde ne s’est pas arrêtée pendant les mois de juillet et d’août. Certes, le système médiatique officiel français s’est vautré au cours de cette période de vacances dans une impressionnante complaisance climatique anxiogène. Les gigantesques incendies de forêts survenus en Gironde, en Bretagne, dans le Maine - Anjou ainsi que dans les Alpes et dans le Massif Central ont permis de désigner un responsable imparable : le réchauffement climatique. La sécheresse qui s’abat sur toute la France résulte aussi, selon la propagande médiatique, de ce même réchauffement. Quant aux violents épisodes orageux des 17 et 18 août dernier dans le Sud-Est et en Corse, c’en serait une conséquence indirecte. Salaud de réchauffement climatique !
Il est indéniable que la météo a perturbé les vacanciers, les travailleurs et les saisonniers. Les périodes de canicule auraient été plus fréquentes cette année. Ces importantes variations relevées ne doivent pourtant pas se focaliser sur la thèse réchauffiste. Le climat évolue au fil des siècles. Une œuvre anonyme, Le Journal d’un bourgeois de Paris, rapporte que dans la première moitié du XVe siècle, les hivers étaient très rigoureux si bien qu’on pouvait traverser la Seine gelée. Les historiens du « Roi-Soleil » surnomment le XVIIe siècle ludovicien le « petit âge glaciaire ». La montée progressive des températures commence au début du XVIIIe siècle, soit sept à huit décennies avant le départ de la Ire Révolution industrielle. Il faut par ailleurs observer que l’aboutissement des enclosures, véritable génocide rural silencieux, commencé deux siècles auparavant, favorisent la déforestation maximale de l’Angleterre et du Pays de Galles.
Plus prosaïquement, l’aridité croissante facilite les départs de feux parfois naturels (la tombée de la foudre), accidentels (éclats flambants de roues de trains touristiques à vapeur) ou intentionnels (actes de pyromanie). On est surpris que certains n’aient pas accusé les services russes, chinois ou syldaves d’en être les fauteurs. L’année dernière, les autorités algériennes incriminaient ouvertement des agents marocains et israéliens.
Rares ont été les commentateurs qui ont abordé la mauvaise gestion et l’absence d’entretien du domaine forestier français dispersé en une multitude de propriétés et dont certaines comme en Gironde dépendent de franchises accordées au Moyen Âge. Or, en plus d’un siècle, la superficie forestière dans l’Hexagone s’est fortement étendue au point que la France redevient cette « Gaule chevelue » décrite par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules. Le dysfonctionnement structurel de la gestion forestière résulte d’une méthode chaotique et individualiste des parcelles boisées. Aucune différence n’existe entre les forêts domaniales, propriétés des collectivités territoriales, les communes en particulier, et les champs d’arbres privés. Dans le même temps, dans les espaces périphériques des métropoles ou dans les zones péri-urbaines, de nombreuses municipalités dévastent leurs bois communaux pour y construire des logements sociaux destinés aux familles monoparentales et aux populations dites « sensibles » sous peine de payer de lourdes amendes.
Dommage qu’il n’y ait aucune proposition de « planification forestière » sous la supervision de l’État en tant que régisseur national des forêts apte à mettre en valeur cette formidable richesse. Le bois sert de source d’énergie à de plus en plus de foyers appartenant aux catégories populaires et moyennes en voie de déclassement social. Le paysage forestier dépend de l’entretien des sols, ce qui implique une incitation auprès de nombreux jeunes gens, motivés, formés et aidés, à retourner à la terre. Maintes forêts ne sont plus entretenues, faute de troupeau qui nettoyait les sous-bois. Relancer l’agro-pastoralisme en Provence ou dans les Pyrénées réduirait en partie les risques d’incendie.
La situation de grande aridité est aussi un effet négatif des activités humaines. Le modèle productiviste exigé par la PAC (Politique agricole commune) impose des cultures grandes consommatrices d’eau (céréales, maïs). Mais ce n’est pas le seul problème. Avec les restrictions prises par les préfectures, on assiste à différents conflits d’usage autour de cette ressource vitale. Des agriculteurs souhaitent créer des retenues d’eau, ce que rejettent les écologistes, d’où de violents incidents et le décès de Rémi Fraisse en octobre 2014 à Sivens. De tels réservoirs permettraient d’irriguer des cultures avides en eau. On peut comprendre l’irrigation maraîchère. Doit-on accepter l’arrosage des terrains de golf ? La priorité va-t-elle aux golfeurs ou bien aux agriculteurs ? L’État ne répond pas et préfère pratiquer un très difficile « en même temps ».
Certains villages du Midi de la France voient déjà leur source tarie et se résignent à s’approvisionner en bouteilles d’eau minérale. Et en ville ? D’éventuelles coupures d’eau combinées aux coupures de gaz, d’électricité et de chauffage pourraient à assez brève échéance susciter un mouvement social en comparaison duquel celui des Gilets jaunes ne serait qu’une aimable plaisanterie.
En outre, les communes urbaines disposent de canalisations anciennes et vétustes. Les changer serait bien plus coûteux que de laisser d’innombrables fuites d’eau parfois dues aux mouvements souterrains de terrain et à l’usure naturelle des matériaux. Afin de tendre vers le plein emploi effectif, ne pourrait-on pas entreprendre sur une décennie au moins une telle réfection ? Cela impliquerait un suivi long que ne permet pas la désastreuse démocratie libérale court-termiste !
Avant d’être un geste écologique, économiser l’eau est d’abord une action de bon sens principalement financière. L’absence de vision sur une longue durée historique à propos du sort de la forêt et des usages contradictoires de l’eau procèdent de la déshérence avancée des services publics ou de services privatisés en quête d’une rentabilité élevée.
La Grasse Presse n’évoque pas ces problèmes et leurs enjeux édifiants. Elle préfère verser dans l’incantation climatique afin d’effrayer le quidam. Il est néanmoins surprenant - et même cocasse - qu’à l’heure de la « société liquide » et des assauts géopolitiques de la Mer (pour faire simple), bien des sociétés fluidifiées et post-genrées subissent un manque d’eau flagrant !
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°41, mise en ligne le 6 septembre 2022 sur Radio Méridien Zéro.
19:58 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Gambetta, le principal fondateur de la Troisième République
Gérard Unger, qui est tout sauf de nos amis, pour le moins, mais s’avère malgré tout un historien sérieux, vient d’écrire une bonne biographie de Léon Gambetta (1838-1882). Cette vieille gloire de la Troisième République (1870-1940), dont le nom est toujours porté dans toute la France par tant de places, boulevards, avenues, rues, est paradoxalement à moitié oublié. Dans les écoles, on n’enseigne plus Clovis, Louis XIV ou Napoléon, alors Gambetta…Il n’y en a, au mieux ou au pire, que pour les héros de la Résistance de la deuxième guerre mondiale, juxtaposés bizarrement avec de nouvelles références féministes (Simone Veil) ou « woke » (Rosa Parks). Jean Moulin est donc encore en principe connu, mais le grand ministre Gambetta qui s’est opposé à l’invasion allemande de l’automne 1870, est décidément devenu bien obscur.
Gambetta, originaire du Sud-Ouest (Cahors), a possédé de réels talents multiples, avec une vraie culture, un don pour les grands discours, et, peut-être, en distinguant sa personne, négligée, de son œuvre, un certain sens de l’organisation. Avec d’autres, mais toujours au premier plan, de l’automne 1870 à 1877, il a su imposer une forme républicaine à l’Etat en France. L’exercice n’était pas évident. Il a su saisir l’opportunité du désastre de Sedan, avec la capture de Napoléon III, pour imposer un gouvernement provisoire républicain, le 4 septembre 1870, puis, progressivement, la République. Il a acquis un grand prestige personnel en refusant d’abandonner la lutte dès septembre 1870, et rassemblé des armées de secours pour délivrer Paris assiégé. On sait que ce fut un échec au final, avec toute une série de défaites en janvier 1871. Mais enfin, la chose méritait d’être tentée.
Dans ces années 1870 décisive, Gambetta a su diriger le parti républicain (informel), conquérir des électeurs toujours plus nombreux, assurant des victoires nettes aux législatives de 1876 et 1877, et joué très habilement des divisions de ses adversaires. Il a rassuré la majorité encore paysanne de la France en dessinant une république protectrice de la propriété, et prônant non une révolution sociale mais une prudente méritocratie. Gambetta a su creuser un fossé large, et définitif (jusqu’en 1900 ou 1914, voire 1936), ou du moins perçu comme tel, avec les socialistes, qui avaient effrayé toute la France avec leur expérience tragique de la Commune (printemps 1871). Il a manipulé à la chambre des députés légitimistes, nombreux dans l’assemblée de 1871, qui se croyaient habiles à se livrer à des jeux parlementaires tordus en s’alliant à l’occasion aux républicains contre les orléanistes et les bonapartistes, leurs partenaires naturels et déclarés. Les républicains ont été beaucoup plus malins que les « royalistes », ou plutôt « conservateurs » -ce serait plus approprié-, de façon générale.
Gambetta n’est pourtant jamais devenu président de la république, et n’a dirigé qu’un gouvernement très éphémère (73 jours, novembre 1881 à janvier 1882), qui n’a strictement rien fait. Tous ses amis politiques républicains, méfiants, craignant une évolution vers un pouvoir personnel du plus doué d’entre eux, ont veillé à ce qu’il en soit ainsi, promouvant plutôt des personnalités plus ternes comme Jules Grévy et Jules Ferry. Mort jeune, d’une petite santé et d’excès alimentaires -les repas pantagruéliques du temps-, il a rassemblé des foules considérables à son cortège d’enterrement civil, encadré par des francs-maçons en grande tenue.
Sans douter une seconde de son patriotisme français, ce qui a parfois été fait légèrement du fait d’ancêtres paternels italiens, on n’oubliera jamais que Gambetta n’était pas de notre camp, avec un anticléricalisme intransigeant -camouflant mal un anticatholicisme pur et simple d’athée- et ces fameux « principes de 1789 » (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen), d’une dangereuse démagogie. Leurs applications tardives toujours plus radicales nous ont menés où nous en sommes. Gambetta et ses amis républicains des années 1870 se sont certainement trompés de bonne foi, si l’on ose dire, mais enfin ils se sont trompés manifestement, sur l’avenir désirable pour la France et les valeurs pouvant le fonder.
La biographie, qui redonne vie au personnage, et à des années décisives et un peu oubliées de notre Histoire, est vraiment intéressante à lire.
Gérard Hunger, Gambetta Perrin 2022, 420 pages, 25,00 €
19:57 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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