samedi, 16 avril 2022
Conflit russo-ukrainien, un autre son de cloche
Il est quand même inimaginable que l’ensemble des chefs d’Etat européens n’aient pas mesuré à leur juste valeur les conséquences du conflit ukrainien sur l’avenir de ce que l’on appelle l’Europe. Une Europe unie dans la condamnation d’une guerre prévisible et désunie quant à l’application des sanctions. Ici, les intérêts divergent. Tous les médias européens nous vendent la même soupe, Poutine c’est le méchant et les Ukrainiens, les gentils. Guy Mettan, journaliste suisse, ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève ne le voit pas de cet œil et nous livre une analyse implacable des tenants et des aboutissants d’un conflit que l’on aurait pu éviter. Et c’est bien ce que nous pensions et n’avons cessé de clamer, c’est l’Europe et pas les Etats-Unis qui vont payer l’addition. Petite leçon passionnante de géopolitique.
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Journal du chaos
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vendredi, 15 avril 2022
Notre ami Christoff BZH lance une souscription pour son troisième album, Les mélodies interdites
Après avoir rencontré un succès croissant pour ses deux premiers albums, le chanteur indépendant Christoff, connu également sous l’appellation de Christoff BZH, lance une souscription pour produire son troisième album, qui sera intitulé « Les mélodies interdites ».
« Je reviens vers vous car il est temps pour moi d’enregistrer mon troisième méfait : « Les mélodies interdites ». Ce nouvel album de 12 titres enracinés, succèdera à « L’armée du silence » sorti en 2017 et à « ARCADIA » sorti fin 2020.
« L’armée du silence » était un album pop/rock/folk, sorte de main de fer dans un gant de velours et « ARCADIA » quand à lui se voulait plus ambitieux au niveau de l’orchestration, avec l’ajout d’ambiances électros, de guitares rugissantes et autres arrangements.
Fort du succès rencontré par ces deux opus, je vous invite à participer à mon nouvel album, qui j’en suis sûre, fera date, parole de Breton !
Mes amis, le combat de réappropriation culturel ne fait que commencer, la balle est dans votre « cœur »…» indique le chanteur breton dont le clip Coronafolie a rencontré un franc succès.
Pour souscrire à ce nouvel album cliquez ici
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Le commentaire de Julien Rochedy sur la Présidentielle
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Journaloperies
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
La guerre en Ukraine charrie comme tous les conflits son flot inévitable de fausses informations et de propagande tant du côté de l’agresseur russe que de l’agressé ukrainien. Dans ces circonstances tragiques, le système médiatique occidental d’occupation mentale n’hésite pas à tordre la réalité ou à créer des faits imaginaires afin d’émouvoir les masses crédules. La découverte de charniers dans la banlieue de Kyïv devrait inciter ce petit monde médiatique à la plus grande prudence. A-t-il déjà oublié l’affaire des couveuses de Koweït-Ville débranchées en 1990 par des soldats irakiens ? Cette information traumatisante se révéla un mensonge fomenté dans le cadre d’une intense guerre psychologique contre l’Irak. Et que penser du précédent de Timișoara en Roumanie ? L’exposition médiatique de nombreux cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants provoqua la chute de Nicolae Ceaușescu à Noël 1989. On apprit plus tard que les dépouilles sortaient des morgues locales. La manipulation macabre revenait au KGB gorbatchévien ainsi qu’aux agents pro-soviétiques de la Securitate.
La présente narration journalistique ne respecte aucune déontologie. Les officines occidentales de désinformation le démontrent tous les jours. Le constatant en direct, le gouvernement militaire malien vient de suspendre la diffusion sur son territoire de France 24 et de RFI (Radio France Internationale) accusées de soutenir des allégations fausses. Cette décision légitime scandalise le gouvernement hexagonal et les journalistes du sérail qui, en revanche, se félicitent du bannissement dans toute l’Union dite européenne des réseaux de RT et de Sputnik dès le 1er mars 2022.
La Commission de Bruxelles a pour l’occasion outrepassé ses droits et violé l’accord audio-visuel signé avec l’autorité française compétente en excluant ces deux entreprises médiatiques. Malgré une audience plus que limitée, Sputnik et RT France travailleraient l’opinion publique au même titre que CNN, France 24, Radio Free Europe - Radio Liberty ou la BBC World Service. Cette censure extra-légale n’offusque pas les habituels dévots de la liberté d’expression à sens unique.
Véritable expert de l’enfumage élevé au rang d’œuvre d’art, le quotidien Le Monde s’associe avec d’autres organes de presse occidentaux afin de révéler l’ensemble des biens détenus en Europe, en Amérique du Nord et en Océanie par Vladimir Poutine, son entourage et les oligarques russes. Il est en revanche étrange qu’aucun journaliste du Système ne se penche sur le patrimoine modeste d’Emmanuel Macron. Le « super-banquier » élyséen ne serait-il qu’un smicard contrarié ? Ce manque de curiosité surprend. Les grands groupes de presse pourraient aussi se saisir de l’incroyable « McKinseygate » s’ils n’étaient pas la propriété de ploutocrates liés aux commandes publiques. Il y a cinq ans, l’emploi fictif de Pénélope Fillon et les costumes de son mari suscitaient la mobilisation totale des journalistes et l’intervention rapide du Parquet national financier (PNF). Pour le « McKinseygate », le PNF vient à peine d’ouvrir une enquête préliminaire. Ne voudrait-il pas nuire à la réélection du candidat – président ? Peut-on encore croire à l’indépendance de la justice et des magistrats ?
Très en pointe en 2017 contre François Fillon, Le Canard Enchaîné s’écarte de ce scandale. Le palmipède imprimé préfère harceler Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon plutôt que dénoncer le pillage organisé méthodique de l’État par la caste mondialiste auquel il appartient.
Obsédés par l’extrême droite, les « Laurel et Hardy » guère comiques d’un quotidien gaucho-bancaire et la jeune inquisitrice d’un titre vespéral habitué aux articles spécieux quasi-psychotiques, vivent paradoxalement de la persistance de la supposée « bête immonde ». Sans elle, ils pointeraient à Pôle Emploi… Avec une rare mauvaise foi, ils pratiquent volontiers l’amalgame. Un tragique fait-divers, à savoir le meurtre de l’ancien joueur de rugby argentin, Federico Martín Aramburú, dans la nuit du 18 au 19 mars dernier dans le centre de Paris, permet à la meute journalistique de donner l’identité des personnes suspectées, de publier leur visage et d’insister sur leur militantisme passé au GUD (Groupe Union Défense) comme si la sanglante altercation avait eu une connotation politique. Pourquoi les officines de presse ne procèdent-elles pas de même pour les trafiquants de drogue, les délinquants du quotidien et les violeurs ? C’est à se demander si un militant identitaire urinant dans un jardin public à 2 h du matin ne commettrait pas un crime contre l’humanité...
Le 16 février 2022, le journal télévisé de France 2, dans le cadre de « L’Œil du 20 heures », diffusait un reportage tourné en caméra caché aux dépens d’Academia Christiana que surveilleraient les services de renseignement. Pour quelle raison maligne ? Les six minutes malhonnêtes chargent une sympathique et efficace association catholique identitaire culturelle et métapolitique. Le reportage proteste qu’une école hors contrat réservée aux garçons en Normandie accueillit les premières universités d’été d’Academia Christiana. Les résultats exceptionnels aux examens nationaux écrasent les établissements publics des environs en dépit de leurs soins pédagogiques palliatifs avancés. Il s’indigne par ailleurs qu’un médecin généraliste ne prescrive pas aux adolescentes la pilule contraceptive dont le rejet dans les eaux affecte les écosystèmes et les organismes vivants. Plutôt qu’accuser ce médecin, n’aurait-il pas dû cibler la pornographie qui assaille en permanence une jeunesse lobotomisée par l’« enseignement de l’ignorance » ?
Le président d’Academia Christiana, Victor Aubert, a dès le lendemain réagi aux attaques de ce reportage excrémentiel. Grâce aux réseaux sociaux, il a su contourner le refus inacceptable de France 2 de lui donner un droit de réponse. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que les « flics de l’information triturée » versent dans la « journaloperie » ordinaire. Sans tomber dans la paranoïa, restons vigilants, tenons notre langue et montrons tout notre mépris aux mercenaires du mensonge médiatique éprouvé.
Salutations flibustières !
- « Vigie d’un monde en ébullition », n°28, mise en ligne le 13 avril 2022 sur Radio Méridien Zéro.
10:27 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 14 avril 2022
Hommage national à Sainte Jeanne d’Arc le 8 mai 2022
Voici la liste des intervenants annoncés pour l’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc organisé le dimanche 8 mai 2022 à Paris (départ place Saint Augustin).
. Général Coustou : Avec Jeanne d’Arc, l’armée au service de la France
. Cassandre Fristot : Jeanne d’Arc, modèle pour la femme française
. Pierre Hillard : Jeanne d’Arc et la triple donation
. Abbé Xavier Beauvais : Le clergé français avec Sainte Jeanne d’Arc
. Alain Escada : Jeanne d’Arc, modèle politique pour le salut de la France
Le programme de la journée est présenté comme suit :
12h00 – Messe en plein air suivie du renouvellement de la Consécration de Civitas au Cœur Immaculé de Marie
13h30 – Pique-nique avec sandwicherie sur place
Allocutions du Général Coustou, de Cassandre Fristot et de Pierre Hillard
15h00 – Départ du défilé
16h30 – Discours de clôture par l'abbé Xavier Beauvais et Alain Escada
Venez nombreux et sortez vos drapeaux, bannières et étendards !
17:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Great Reset, la Bête est là ? avec Pierre Hillard
Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, présente son dernier ouvrage "Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation" publié chez Culture et Racines. Cet entretien pour "Politique & Éco" consiste à présenter les racines du mondialisme et ses fruits. Selon l'auteur, le covid n'est qu'un outil au service d'une cause supérieure :"Il y a des manœuvres idéologiques, financières et politiques visant à amplifier l'effet de cette pathologie sur la société française". Le but étant l'avènement du "Great Reset", promu par le Forum économique mondial de Davos, qui prévoit une réduction de la population mondiale, un programme de technologies implantables et une monnaie numérique mondiale permettant un suivi à la trace. Pierre Hillard analyse également la guerre en Ukraine, conflit entre deux factions du mondialisme en rivalité. Et rappelle que "le fond de l'histoire et toujours religieux". Un entretien qui décoiffe !
12:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
5 ans de plus avec Macron : pour les familles, c’est non
Communiqué de La Manif Pour Tous :
Natalité, filiation, droits de l’enfant, éducation, solidarité, justice, dignité, fin de vie, éthique… le bilan et le programme d’Emmanuel Macron sont particulièrement inquiétants pour les familles. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, irremplaçable pour accueillir, aimer et éduquer les enfants, la famille mérite d’être soutenue par une politique ambitieuse, au contraire de la politique désastreuse menée depuis 2017, marquée par la déconstruction anthropologique et les régressions éthiques, ainsi que par l’exclusion d’un nombre croissant de familles des bénéfices de la politique familiale.
Dénoncer avec fermeté toute connivence avec la GPA
Libre et indépendante de tous partis, La Manif Pour Tous se mobilise depuis près de 10 ans pour la famille, la filiation et les droits des femmes et des enfants. Avec les millions de Français attachés à la famille, elle s’engage résolument contre la GPA qui est contraire à la dignité des femmes. La Manif Pour Tous continue de dénoncer le double langage du Président de la république, adepte du « en même temps », qui se déclare opposé à cette pratique des mères porteuses, mais qui facilite la reconnaissance des GPA réalisées à l’étranger. Or, la dignité des femmes n’a pas de frontière ni de couleur de peau : tout ce qui contribue, de près ou de loin, à encourager la GPA doit être combattu partout dans le monde. Le mouvement social engagé au service des familles entend accélérer sa mobilisation en vue de l’abolition universelle de la GPA. C’est la seule voie pour mettre un terme à cette exploitation sordide des femmes et des enfants.
Objectif : faire gagner les familles
La Manif Pour Tous a pour seul « candidat » la famille. C’est pourquoi, depuis 2013, à chaque scrutin, elle présente factuellement les positions des différents candidats. C’est ce qu’elle a fait une nouvelle fois lors de cette élection présidentielle avec un site internet dédié : presidentielle.lamanifpourtous.fr Outre les positions des prétendants à l’Élysée, cette plateforme donne accès à la vision développée par La Manif Pour Tous pour la famille ainsi qu’aux 80 propositions présentées depuis de longs mois aux candidats et à leurs équipes de campagne. Affermir la filiation, améliorer la solidarité pour les familles et le bien-être des couples, donner des repères et respecter la liberté de conscience, donner le choix aux parents, faciliter la vie des familles, lutter contre l’infertilité, protéger l’intégrité des enfants et les femmes de toutes formes d’exploitation, sécuriser au mieux les orphelins, soutenir une culture adaptée aux familles ou bien encore prendre en compte la famille dans toutes les décisions politiques : les propositions formulées par La Manif Pour Tous dessinent une approche globale de la famille favorable au respect et au bien-être de tous.
Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :
« Emmanuel Macron entend manifestement poursuivre sa politique anti-famille : GPA, euthanasie, transidentité, dévalorisation du mariage, défiance vis-à-vis des parents, difficultés matérielles pour les presque 19 millions de familles que compte la France… Les menaces sont hélas bien connues et nombreuses avec, à la clé, la casse sociétale et la poursuite de la baisse de la natalité, qui contribuera notamment aux difficultés du financement des retraites que le Président sortant prétend régler ».
« 5 ans de plus avec Macron, pour les familles, c’est non !” »
La Manif Pour Tous refuse un programme qui contient de nouvelles injustices et inégalités pour les femmes, les enfants, les malades et nos aînés. C’est sur ces enjeux majeurs, qui correspondent au bien commun, finalité de la politique, que les électeurs sont appelés à discerner d'ici au 24 avril. Il revient aux familles de faire entendre leurs voix.
Ludovine de La Rochère conclut :
« Par sa capacité à rassembler très largement les Français, au-delà des partis, et dans la durée, La Manif Pour Tous s’attache à fédérer les bonnes volontés autour de la famille, de la dignité humaine et de l’intérêt supérieur de l’enfant. Elle peut compter sur la mobilisation sans faille de la jeunesse. Cette force vive, infiniment précieuse pour notre combat, est essentielle pour l’avenir ».
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Faute de Z, seule l’explosion économique et sociale peut encore sauver la France !
Que tous les Français prennent la peine de lire ces quelques lignes prophétiques extraites du livre de Lucien Jerphagnon, Histoire de la Rome Antique.
Lucien Jerpaghon nous fait revivre l’attitude insouciante et inconsciente des Romains à la fin du IVe siècle, au début des Valentiniens : « Certes, les invasions définitives ne tarderont pas, personne ne le sait encore, ou presque, mais pour ce qui est des fameuses portes, nous avons pu nous rendre compte qu’elles n’étaient plus guère étanches, et qu’un fameux volume de Barbares les avaient déjà franchies sans trop de peine, avec armes, bagages et famille.
(….) Une réserve inépuisable d’humains habitant des climats abominables, cultivant des terres glacées. Ils descendent en quête d’un mieux-vivre, d’un soleil un peu plus chaud, de terres moins rebelles, d’un commerce moins rudimentaire. Et les uns poussent les autres droit devant eux. Gigantesques vagues de populations. (…) Les lendemains se laissaient déjà deviner aux yeux des plus avisés des habitants de l’Empire. Un Ammien Marcellin, un Thémistios, mais ils ne sont pas nombreux à frémir aux premiers signes du désastre. Dans les villes, on continue de s’amuser, du moins quand on est riche. On espère les prochains jeux ; on se passionne pour les courses et, s’il faut croire Salvien, les bordels ne désemplissent pas. Bref, on vit. Ammien Marcellin déplore la légèreté ambiante dans la Rome où il achève ses jours : « Les uns mettent leur point d’honneur à posséder des voitures plus grosses qu’il n’est d’usage, hé oui ! et d’autres des vêtements si luxueux qu’ils transpirent dessous. Pour personne la fin du monde n’est pour demain. Et pourtant… »
Un trop grand nombre de Français ne sont que des soixante-huitards jouisseurs, matérialistes et individualistes qui ne recherchent que leur confort et leur tranquillité, leurs vacances au bord de mer et se « foutent » complètement de la politique, de l’insécurité, des meurtres, de la violence tant qu’elle ne les touche pas directement. Peu leur importe de se laisser envahir tous les nouveaux quinquennats par un minimum de 2 millions d’immigrés, extra-européens en plus ! Peu importe quand viendra la guerre civile inéluctable, quand les immigrés ou leurs descendants s’entretueront un jour ou l’autre avec leurs enfants et/ou leurs petits-enfants ? Ce n’est pas leur problème ! Il faut jouir et vivre dans l’immédiat ! Ces Français sont des consommateurs hédonistes, irresponsables et indignes ; en fait, ce ne sont plus des citoyens français responsables de leurs devoirs !
Et puis il y a les Français bien intégrés dans la société actuelle, qui voudraient bien que ça change, mais surtout pas de vagues ! Bref, les trouillards dévirilisés, avec la peur qui leur colle à la peau et aux tripes ! Alors on préfère MLP avec ses chats plutôt que le courageux Zemmour beaucoup trop « clivant » et réaliste, pas assez conciliant et doucereux pour leurs chastes oreilles, alors que cela signifierait en fait inefficacité et démagogie ! Malheureusement, selon le proverbe, on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs ! Poutine, lui, pour sauver la Russie n’a pas hésité à déclencher une intervention militaire en Ukraine !
Et enfin, il y a les victimes du syndrome de Stockholm, les naïfs, les idiots et les inconscients décérébrés par les médias, l’inéducation nationale, la justice droit-de-l’hommiste, le droit européen. Ils nient les réalités, le danger migratoire, la décadence économique, sociétale, militaire, la faillite qui se rapproche, l’explosion prochaine de la zone euro, d’autant plus que c’est ce que le Système leur rabâche, matin, midi et soir. C’est pourquoi on assiste à la course actuelle au « quoi qu’il en coûte » démagogique entre Macron et MLP pour s’attirer les voix de la gauche ! Macron revient sur la retraite à 65 ans, qu’il n’a toujours pas réalisée !
De Gaulle avait raison et doit se remuer dans sa tombe ! Les Français non patriotes sont des veaux ! Les musulmans d’origine immigrée, eux, n’ont pas perdu le nord ; ils ont voté en masse Mélenchon, selon les conseils de leurs imams et travaillent pour des lendemains encore plus nombreux qui chantent. Quant aux Français patriotes les plus lucides, les plus courageux, ils ne représentent que 30% des Français dans les urnes, mais 23% d’entre eux sont dirigés par une incapable démagogue notoire depuis des années, qui va perdre une fois de plus face au catastrophique Macron ! Les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent !
Nonobstant l’accession de Zemmour, tel Churchill au pouvoir, seules la catastrophe économique, l’explosion boursière, financière, monétaire et sociale à venir que connaîtra Macron pourront peut-être sauver la France !
*Auteur de Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie.
10:10 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Marie Molitor, dernier directeur de Minute, vient de nous quitter
Notre confrère et ami Jean-Marie Molitor est subitement décédé mardi après-midi à l'âge de 66 ans.
Issu des rangs de l'Action française, il participa à tous les combats nationalistes, ainsi qu'à ceux de la Tradition catholique, depuis son plus jeune âge. Dans les années 1990, il participa à l'éphémère aventure du Choc du Mois, un mensuel non-conformiste qui marqua indiscutablement son époque.
Au début des années 2000, il racheta l'hebdomadaire Minute alors en perdition mais dont la notoriété et le passé glorieux laissaient espérer un renouveau... Vingt ans durant, Jean-Marie fit survivre Minute et c'est tout à son honneur.
Il était aussi le directeur du bi-mensuel catholique de qualité Monde et vie.
Jean-Marie était un garçon sympathique et travailleur (faire vivre simultanément un hebdo et un bi-mensuel n'est pas une mince affaire qui se règlerait en claquant les doigts, croyez-moi). De plus, il n'hésitait jamais à rendre service aux militants de la cause nationaliste et identitaire qui le sollicitaient.
En ces pénibles moments, je pense à son épouse Dominique et à leurs enfants. Je pense aussi aux sympathiques soirées passées ensemble avec nos amis de toujours.
Adieu Jean-Marie... RIP.
Roland Hélie
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"LA RÉFORME INTELLECTUELLE ET MORALE DE LA FRANCE", "QU'EST-CE QU'UNE NATION ?" ET "LA PRIÈRE SUR L'ACROPOLE" DE ERNEST RENAN SONT RÉÉDITÉS PAR SYNTHÈSE NATIONALE
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10:09 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 13 avril 2022
Olivier Delamarche : "Macron va détruire la France"
16:54 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pizzas contaminées : la piste de l’abattage halal
Arnaud Raffard de Brienne
Après la contamination par la redoutable bactérie Escheria coli, plus connue sous le raccourci E. coli, de cinquante personnes dont quarante-huit enfants et deux adultes, une enquête avait été immédiatement ouverte qui aboutit à la mise en cause des pizzas de marque Fraich’up commercialisées par la société Buitoni, elle-même filiale du géant Nestlé. Le bilan s’avère particulièrement lourd avec deux décès et des dizaines de cas d’insuffisance rénale grave nécessitant une dialyse à vie. Autant de jeunes vies brisées et de conséquences effroyables à endurer jusqu’à leur dernier souffle. Cette infirmité grave fait partie des conséquences les plus courantes de l’infection à l’E. coli.
Des recherches ont permis d’identifier avec précision le site de production à l’origine de la contamination. Il s’agit de l’usine de Caudry (Nord) à laquelle le Préfet e région a, c’est la moindre des choses, interdit de poursuivre la production de pizzas à la suite d’enquêtes menées les 22 et 29 mars derniers par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en même temps qu’était décidée l’ouverture d’une procédure par le Parquet de Paris pour homicides involontaires, tromperie et mise en danger de la vie d’autrui.
Mais si les enquêtes ont mis en évidence, sans surprise, « un niveau dégradé de la maîtrise de l'hygiène alimentaire », aucune autorité officielle, ni aucun média n’a seulement, même du bout des lèvres évoqué une cause pourtant plausible et récurrente d’infection de la viande par E. coli : l’abattage halal.
Le grand tabou de l’abattage halal
Ce mode d’abattage rituel d’un autre temps, cruel et de plus parfaitement illégal mais bénéficiant d’une dérogation européenne – encore et toujours cette Europe… - comporte des risques sanitaires parfaitement connus et définis dont, essentiellement la contamination par la bactérie E. coli et quelques autres germes. La régurgitation provoquée par l’égorgement dit large, tranchant à la fois la trachée et l’œsophage – méthode légalement interdite – provoque une dissémination dans la viande du contenu des viscères et de leurs microbes et bactéries. Régulièrement sont rappelés des stocks de viande, notamment hachée, et ce sont à chaque fois des dizaines de tonnes de viande détruites et des milliers d’animaux morts dans la souffrance et pour rien. Tout cela est parfaitement connu et l’infatigable docteur vétérinaire Alain de Peretti a tout dit sur le sujet, ce qui rend d’autant plus incompréhensible le silence général des médias. AUCUN n’a émis cette hypothèse pourtant essentielle, mais bien gênante pour les autorités politiques et sanitaires qui n’ont nulle envie de voir s’ouvrir un débat sur l’abattage rituel, la condition animale et les conséquences sur la santé publique. Il faut sans doute éviter de désespérer les « banlieues sensibles », ou de stigmatiser tel rite à prétention religieuse et encore moins flétrir la fête annuelle de l’Aïd-el-Kebir, le plus grand massacre animalier annuel au monde.
Article paru dans Présent d'aujourd'hui
12:06 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quelques enseignements du premier tour
Synthèse nationale
Il y a 1 166 796 inscrits supplémentaires sur les listes électorales mais, avec la forte augmentation de l’abstention (+2 246 563), il y a 915 695 suffrages exprimés de moins qu’en 2017.
Le total droite reste supérieur au total gauche, mais ce premier tour est marqué par une plus forte mobilisation de la gauche et un tassement de la droite : en 2017, le total droite était 1,74 fois plus élevé que le total gauche : 7 376 969 voix en plus ; en 2022, le total droite est 1,25 fois plus élevé que le total gauche : 2 900 100 voix en plus ; de 2017 à 2022, l’excédent de voix en faveur de la droite a été divisé par 2,54.
L’ensemble de la droite (hors Macron) a perdu 3 227 609 voix (-18,59%). En son sein, les LR ont perdu 5 534 327 voix (-76,72%) ; le « bloc national » (MLP-NDA puis MLP-NDA-Zemmour) a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) – essentiellement grâce à Zemmour - ; et Lassalle (le seul à ne pas avoir souffert du « vote utile ») a gagné 666 325 voix (+153,05%).
Les 5,5 millions d’électeurs perdus par LR se sont, soit abstenus, soit reporté sur Zemmour ou sur Macron.
De 2012 à 2017, le « bloc national » a gagné 2 309 346 voix (+32,68%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +1 258 057 voix (+19,59%) – Nicolas Dupont-Aignan, +1 051 279 voix (+163,26%). Le « bloc national » a donc progressé 1,67 fois plus que Marine Le Pen - De 2017 à 2022, le « bloc national » a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +456 876 (+5,95%) – Éric Zemmour + Nicolas Dupont-Aignan (par rapport au score de Nicolas Dupont-Aignan en 2017), +1 516 105 (+89,43%). Le « bloc national » a donc progressé 3,53 fois plus que Marine Le Pen, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu 969 830 voix de 2017 à 2022 (-57,21%).
Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du « bloc national » est davantage due à l’offre politique autre que celle Marine Le Pen (NDA ou Zemmour). Ces autres candidats permettent d’attirer dans le « bloc national » des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2 485 935 électeurs d’Éric Zemmour sont issus de LR et y seraient restés (ou auraient voté pour NDA) si Zemmour ne s’était pas présenté.
En pourcentage des inscrits, Marine Le Pen a obtenu 13,9% au premier tour de 2012, 16,14% à celui de 2017 et 16,64% dimanche dernier. On constate donc qu'elle reste au même niveau qu'en 2017. Sa progression en nombre de suffrages exprimés est un trompe-l'oeil... Cette stagnation implique également qu'en pourcentage des inscrits, la progression du "bloc national", de 2017 (19,7%) à 2022 (23,28%), est due, en 2017, aux 3,56% de Nicolas Dupont-Aignan et, en 2022, aux 5,1% d'Éric Zemmour...
De 2017 à 2022, Nicolas Dupont-Aignan perd 969 830 électeurs et Marine Le Pen en gagne 456 876. Si on considère que ces derniers proviennent de l’électorat Nicolas Dupont-Aignan, et que les 512 954 autres électeurs perdus par Nicolas Dupont-Aignan se sont reportés sur Zemmour, on peut raisonnablement considérer que les 1 972 981 autres électeurs de Zemmour (2 485 935 – 512 954) proviennent de LR. Ce qui implique que 3 561 346 électeurs LR (5 534 327 – 1972 981) se sont reportés sur Macron (1 128 252) ou se sont abstenus (2 433 094)… Éric Zemmour a donc permis une nouvelle progression du « bloc national » mais n’a réussi à attirer qu’environ 35% des électeurs perdus par LR (1 972 981 sur 5 534 327).
Au centre (gauche et droite), Emmanuel Macron gagne 1 128 252 voix (+13%). L’essentiel de ces voix provient de LR.
Enfin, l’ensemble de la gauche (hors Macron) gagne 1 249 260 voix (+12,52%). Ce gain provient en majeure partie de nouveaux électeurs qui n’ont pas voté en 2017. Au sein de l’ensemble de la gauche (hors Macron), de 2017 à 2022 : le bloc France insoumise–Verts–PC a gagné 3 085 016 voix (+43,69%) – Rappel : en 2017, Mélenchon était seul candidat, soutenu par les Verts et le PC - Mélenchon seul a gagné 654 064 voix (+9,26%). Le PS, d’Hamon à Hidalgo, a perdu 1 674 914 voix (-73,09%). Les trotskistes (NPA et LO) ont perdu 160 842 voix (-25,65%). Ces 1 835 756 voix perdues par le PS et les trotskistes se sont reportées surtout sur Mélenchon, Jadot et Roussel.
10:52 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le groupe de Rock identitaire français (RIF) IDF vient de sortir un nouvel album : Contreplongée
Thierry DeCruzy
Annoncé depuis plusieurs années, le dernier album du groupe de RIF, Ile-De-France, ne déçoit pas. Après celui d'In Memoriam en 2018 et celui de Fraction en 2021, voilà un autre groupe historique du Rock identitaire français qui revient.
IDF est un des pionnier du RIF. Il a participé aux BBR, du temps où ils existaient et étaient ouverts à la création musicale de la jeunesse. Jean-Christophe et Cathie ont démarré avec Væ Victis avant de fonder IDF. Comme certains jeunes de cette époque, ils ont tiré les enseignements de l'échec politique de la tentative musicale des skins français, trop radicaux et donc marginalisés. Les musiciens du RIF adoptent une ligne moins agressive pour séduire la jeunesse de leur génération. La SERP, société d'édition fondée par JMLP et dirigée à l'épqoue par sa fille Marie-Caroline, s'intéresse à leur démarche et leur apporte un soutien technique et un réseau de diffusion. Cette collaboration est indispensable car le “Camp du Bien” lutte férocement pour garder son emprise sur la jeunesse. On se souvient de l'opération ouvriériste lors de la Fête de la musique en 2000 où IDF se produit en bleu de chauffe. A l'époque, le groupe participe à des compils, la plus célèbre étant Antimondial, et réalise deux albums : Franc-Parler en 1998 et Non à la dictature planétaire en 2002. Depuis, le marché de la musique dissidente ne nourrissant pas ses talents, il a fallu pourvoir au quotidien.
2022 est donc l'accomplissement d'un projet abouti. On retrouve le son des années 2000 avec un ton apaisé, du recul, de la réflexion, et toujours une réelle profondeur. Les préoccupations sont actuelles, spécialement avec Sympathie pour la Russie, composée bien avant la guerre. C'est un album de maturité, les musiciens veulent aller à l'essentiel. Si l'on peut distinguer quelques titres (Superclasse mondiale, Bye bye Babylone ou Contreplongée), tous sont soigneusement travaillés. L'engagement n'empêche pas le sentiment (Sur ton ventre), la chanson est d'abord une émotion. Cet album est un chant d'amour à la France, à une identité millénaire, avec des chansons agréables aux paroles fortes. 12 titres, tous à écouter.
Ile-De-France, Contreplongée, 2022. cliquez ici
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mardi, 12 avril 2022
Après deux ans d'absence : TOUS PRÉSENTS au 40ème pèlerinage de Chartres !
Les inscriptions sont ouvertes.
Si vous ne souhaitez pas marcher les 100km de Paris à Chartres, vous pouvez rejoindre une équipe de bénévoles et participer à la bonne marche du pèlerinage : de la logistique au service d’ordre, en passant par les équipes clergé, la direction des Soutiens cherche environ 1000 personnes pour charger les sacs, monter les tentes, préparer la soupe, assurer la circulation, préparer les haltes, mettre en place les bivouacs, assurer la propreté, distribuer l’eau, transporter les pèlerins fatigués…
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Désinformation massive, bataille du Donbass avec Xavier Moreau
Désinformation massive, bataille du Donbass, rouble pour tous.
Encore un très bon décryptage de Xavier Moreau sur la situation en #Ukraine
Source : Stratpol sur Odysee
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Le premier tour de la présidentielle vu par Alexis Cossette sur Radio Québec
Source : Radio-Québec
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Après le premier tour : l'avis de Philippe Randa
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Vous vous attendiez aux résultats du 1er Tour de l’élection présidentielle ?
Depuis des mois, c’est l’ordre d’arrivée que donnaient les instituts de sondage avec unanimité, du moins pour le trio de tête ; on ne peut pas véritablement parler de surprise, même pour ceux, dont je faisais parti, qui n’en était pas convaincu. Ce qui m’a surpris, toutefois, c’est le score important d’Emmanuel Macron : j’imaginais que la détestation du personnage et de son gouvernement était telle que son score se situerait beaucoup plus bas… de même pour ceux de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, même si le tiercé de tête devait être celui-là.
Comment l’expliquez-vous ?
On pouvait le deviner, finalement, en voyant les files d’électeurs, à l’intérieur et à l’extérieur des bureaux de vote : 1 sur 3 portait un masque, cette « muselière » comme si bien dénoncé par le philosophe Michel Maffesoli qui, toutefois, pensait l’année dernière que ce n’était qu’une ruse (« Le port obligatoire de la muselière dans les rues suffit-il à nous faire obéir ? ») : pour un tiers des Français, à l’évidence, c’est au contraire la manifestation de leur peur ; pas celle de leur avenir, mais de leur présent : en terrorrisant pendant deux années consécutives les populations face à un virus fantasmé, le gouvernement français (ce n’est pas le seul, certes, la recette maléfique a été appliquée dans beaucoup d’autres pays) a réussi à tétaniser une parmi importante de la population qui ne voit plus, n’entend plus, ne réfléchit plus : elle vote pour les gouvernants en place et donc pour le président sortant, exactement comme nombre de « croyants » qui n’attendent de salut que dans une intervention divine… et tant pis si elle se fait attendre ou ne vient jamais !
Pour vous, c’est donc la peur qui motiverait près d’un tiers des électeurs ?
À l’évidence, la « France qui a peur » n’est pas celle de cette droite dite extrême, c’est celle des électeurs d’Emmanuel Macron : peur du covid, peur des extrêmes, peur de Wladimir Poutine, de la bombe atomique, du manque de papier toilette, peur de tout et de rien et surtout de leur ombre…
Mais un « petit, tout petit tiers » tout de même, soit 28 % de ceux qui ont voté dimanche, à peine plus que le taux d’abstention (plus de 26 % du corps électoral) : une majorité de nos compatriotes rejette donc, et massivement, la Macronie : par vote ou par désintérêt… Mais une fois de plus, le 24 avril prochain, on assistera à un vote de « rejet » : celui de Marine Le Pen ou celui d’Emmanuel Macron… Et le ou la prochain(e) locataire de l’Élysée dirigera un pays encore plus divisé, plus fracturé qu’auparavant… et surendetté comme jamais. Se rappelle-t-on de François Fillon, alors Premier Ministre de Nicolas Sarkozy qui déclarait en 2008 : « Je suis à la tête d'un État en faillite (…) Les caisses sont vides » ? Qui peut penser que la situation s’est améliorée depuis 14 ans, surtout après le « quoi qu’il en coûte ? » dont le président sortant est tellement fier ?
Et le score d’Éric Zemmour, est-il décevant ?
Pour les militants sincères qui ont crû dans sa qualification pour le second tour et sa victoire, sans doute… Pour un observateur de la vie politique, il était tout de même improbable qu’un candidat qui ne s’est déclaré qu’il y a cinq mois puisse ainsi « renverser la table » du premier coup. Je sais bien qu’il faut motiver ses troupes, mais son erreur aura peut-être été de faire croire en la victoire en 2022 ! Improbable aujourd’hui, mais demain ? À l’évidence, si Éric Zemmour et son mouvement Reconquête ont un avenir, c’est dans le moyen ou long terme. Et pour cela, sa première campagne électorale et son résultat sont prometteurs : plus de cent mille adhérents en font peut-être le premier parti en France avec des cadres rompus aux joutes électorales, deux millions d’électeurs et, quoiqu’en disent ses détracteurs, des thèmes porteurs, même s’ils ont été occultés dans cette campagne présidentielle ; la dénonciation du Grand Remplacement, certes, mais pas que ! Le seul risque de cette nouvelle aventure politique serait la démobilisation… des électeurs comme des cadres de Reconquête !
Quoiqu’il en soit, le paysage politique français va être totalement bouleversé le 24 avril au soir…
Soit Marine Le Pen l’emporte et là, personne n’y ayant beaucoup réfléchi, ce sera évidemment un séisme où toutes les surprises sont possibles. Reconnaissons qu’elle a fait une excellente campagne, surtout depuis l’entrée en lice d’Éric Zemmour d’ailleurs. Elle confirme que les Le Pen, père et fille, ne sont jamais aussi redoutables que lorsqu’on les menace. Elle a lissé – jusqu’à l’usure disent certains de ses contempteurs – les thèmes les plus clivants de son discours et accentué son côté rassurant, mettant ainsi excellemment en scène son amour des chats, tandis que son « rival » prenait tous les coups sur le champs de bataille… On notera d’ailleurs qu’à l’instar d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen ne s’est pas « abaissée » au moindre débat avec ses adversaires. Tactique payante pour l’un et l’autre. Dont acte.
Et si Emmanuel Macron est réélu ?
Bis repetita, pourquoi gouvernerait-il autrement que précédemment ? Avec, qui plus est, cette arme retoutable qui l’a si bien servi, jusque dans les urnes le 11 avril : la peur ! À la moindre grogne sociale, à la moindre manifestation d’opposition syndicale ou type « gilets jaunes », l’arrivée d’un variant BetaMegaMachinChose l’amènera « en responsabilité » à museler les populations avec masque obligatoire, pass-sanitaire et retour des couvre-feux et du confinement si nécessaire : de telles mesures ont fait leur preuve !
Le 24 avril, voterez- vous ? Et pour qui ?
Je voterai, bien sûr : plus qu’une erreur, s’abstenir serait aujourd’hui plus que jamais, un crime… Pour qui ? J’habite chez trois chats dont je suis le portier attitré ! Alors, à l’évidence…
Le site EuroLibertés cliquez là
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Les réactions dans la presse européenne
Olivier Bault
Les réactions dans la presse de centre-droit étaient diverses et variées dans la presse des grands voisins de la France lundi matin, après la publication des résultats du premier tour de notre élection présidentielle. Tous étaient cependant d’accord sur un point : par rapport à 2017, Marine Le Pen a de plus fortes chances de remporter le deuxième tour face à Emmanuel Macron.
En Allemagne, les réactions sont comme souvent caricaturales, la dictature de la bien-pensance de l’autre côté du Rhin et le manque de pluralisme médiatique y étant encore plus pesants que dans l’Hexagone. Le journal de centre-droit Die Welt a par exemple osé titrer dans son éditorial consacré aux élections françaises : « Le fait que les nazis votent pour Le Pen est bien le moindre des problèmes ». Même contenu hystérique à l’intérieur de l’article : « Le résultat équivaut à un tremblement de terre. Et il n’est pas exclu qu’une réplique encore plus violente suive dans deux semaines, lors du second tour des élections, dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour la France, mais aussi pour l’Allemagne et l’Europe. » L’auteur constate en effet la disparition du très mal nommé « Front républicain » et le fait que « la société française a glissé fortement vers la droite » et que « sept années d’attaques terroristes nombreuses avec des centaines de morts ont laissé leur marque ».
En Italie, dans un éditorial intitulé « Rien n’est acquis d’avance. Pourquoi Macron doit vraiment craindre Le Pen », le grand journal de droite Il Giornale met l’accent sur le fait que, par rapport à 2017, le parti de Marine Le Pen n’est plus perçu comme « un mouvement anti-système et extrémiste » mais est une vraie force souverainiste et populiste capable d’attirer les électeurs de Zemmour et de Mélanchon qui, avec ceux du RN, représentent plus de la moitié de l’électorat. Si l’on y ajoute les autres tendances hostiles à Macron, celui-ci peut être battu le 24 avril, insiste le journal.
Le journal espagnol El Mundo publiait lundi matin un éditorial intitulé « Le danger d’une autre Hongrie dans l’UE » et signalait qu’« une victoire de Marine Le Pen au second tour supposerait la rupture de l’axe franco-allemand ». En cas de victoire de Marine Le Pen, selon le journal « Les républicains comme Trump, qui espèrent reprendre le contrôle du Congrès en novembre, Poutine et Xi Jinping célébreraient leur triomphe, l’administration Biden perdrait l’un de ses principaux collaborateurs en Europe, et l’UE (...) subirait un revers bien plus important qu’avec le Brexit. »
L’éditorialiste du journal britannique The Telegraph conserve son sang-froid et livre à ses lecteurs une analyse plus factuelle, puisqu’il note à juste titre que, en ce qui concerne Poutine, Emmanuel Macron en est largement aussi proche que Marine Le Pen et que, finalement, si le programme de la candidate du RN a un goût de « national-socialisme », il est idiot de faire un parallèle avec les années 1930 : « Mme Le Pen est en compétition dans les urnes et dans le cadre de l’État de droit. (...) Ses ennemis idéologiques sont le capitalisme mondialiste anglo- saxon et le super-État européen. C’est une vision purement gauloise du monde. C’est pourquoi il est si difficile pour Macron de la contrer. » L’éditorialiste note lui aussi que la candidature d’Éric Zemmour aura contribué à donner à Marine Le Pen une image de respectabilité.
Source : Présent 12/04/2020
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lundi, 11 avril 2022
Un message d'Eric Zemmour
19:08 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ce n’est qu’un début, le combat pour la France continue !
La réaction de Synthèse nationale :
Mardi 22 mars dernier, à Paris, porte de Versailles, devant une salle comble, largement acquise à Éric Zemmour, Jordan Bardella rappelle, lors de la grande soirée organisée par le magazine Valeurs Actuelles : « Quand on se prend le vote utile, on ne peut rien y faire. Une fois qu’il est face à nous, on est mort. Je l’ai vu aux régionales ». Éric Zemmour s’est pris le "vote utile". Comme Valérie Pécresse, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo et les deux candidats trotskistes. Le seul à y avoir échappé est Jean Lassalle qui, à l’issue de ce premier tour, rassemble sur son nom deux fois et demie plus de voix qu’en 2017…
En fait, un triple "vote utile" – un vote, très politique, de rejet - a joué : du côté de la gauche radicale, un vote contre Macron, Le Pen, Zemmour et Pécresse, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ; du côté de la droite nationale, un vote contre Macron, Pécresse, Mélenchon et les autres candidats de gauche et d’extrême-gauche, en faveur de Marine Le Pen ; et du côté de la social-démocratie, des centres et de la "droite libérale-libertaire", un vote contre la gauche radicale et la droite nationale, en faveur d’Emmanuel Macron.
Bien sûr, les 7% obtenus finalement par le candidat de Reconquête ! sont une déception pour chacun de ses soutiens, pour chacun d’entre nous. Si, contrairement à ce que nous pensions, les sondages ne se sont pas trompés, ils ont incontestablement contribué au réflexe de "vote utile" et à ce résultat. Il faudra y réfléchir, faire le bilan de la campagne et tirer les enseignements nécessaires. Mais, au-delà de cette légitime – et, n’en doutons pas, passagère – déception, au-delà des analyses réalistes, voire de l’autocritique salutaire, il nous faudra retenir l’essentiel, c’est-à-dire, comme nous y a invités dimanche soir Éric Zemmour, non pas ce qui aurait été raté, mais tout ce qui a été réussi : les cent vingt mille adhésions à Reconquête ! en quelques semaines ; les vingt mille jeunes rassemblés par Génération Z ; les dizaines de milliers de participants aux meetings ; les cent mille Français communiant dans une même ferveur au Trocadéro ; les dizaine de milliers de militants tractant, boîtant, collant sans relâche pendant toute la campagne, dans la France entière ; et, maintenant les deux millions et demi d’électeurs qui, en dépit des sondages et du traitement réservé à Éric Zemmour, ont répondu à l’appel de ce candidat entré officiellement en politique, faut-il le rappeler, il y a seulement cinq mois, pour que vive la France. Avec celui qui s’est imposé comme la seule vraie nouveauté, la seule vraie curiosité de cette présidentielle, nous affirmons que leur vote est « un vote pionnier, (…) un vote d’espoir », un vote d’avenir, car « les vérités » qui ont été « dites à la France pendant cette campagne, s’imposeront à tous dans les années qui viennent ». Alors, déception, certes, mais découragement, certainement pas. N’en doutons pas, ce n’est qu’un début, le combat continue car, compte tenu de l’enjeu, la survie de notre patrie, il ne peut en être autrement. « Notre ligne, en effet, rappelait fort justement Éric Zemmour, hier soir, a sa singularité et elle n’est représentée nulle part ailleurs. Nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité, dans la culture, à l’école, dans la rue, dans nos mœurs, dans notre vision de l’écologie, de la politique, de la société. Nous sommes les seuls à vouloir réconcilier le peuple et les élites, les salariés et les patrons, les gilets jaunes et la Manif pour tous, les abstentionnistes et la politique ».
Désormais, il ne reste plus que deux candidats. D’un côté le président sortant, Emmanuel Macron, le chantre de l’européisme et du mondialisme destructeurs de notre identité, de notre prospérité, de notre souveraineté, le déconstructeur en chef, lourd de son bilan désastreux et de son mépris pour la France et les Français ; de l’autre, Marine Le Pen avec laquelle nous avons nombre de désaccords et à laquelle nous faisons bien des reproches.
Non seulement ce face-à-face n’était pas celui que nous appelions de nos vœux, mais il était celui que nous voulions éviter, comme 70% des Français. Nous n’y sommes pas parvenus et il nous faut maintenant choisir entre les deux protagonistes du second tour. Pas plus qu’Éric Zemmour, qui, désormais, conduit notre combat de toujours et conserve toute notre confiance, nous ne nous tromperons d’adversaire : dimanche 24 avril, nous voterons, sans illusion aucune, pour Marine Le Pen ; en attendant de pouvoir voter, bientôt, pour celui qui a fait le bon constat, qui a franchi le Rubicon avec courage, s’est engagé avec force et détermination, et incarne désormais les espoirs et l’avenir du camp national non renié.
14:51 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Second tour : TOUT SAUF MACRON !
Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple
Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.
Chacun sait quels reproches nous pouvons faire à Marine Le Pen. Mais en politique le réalisme commande et non les sentiments, quand la maison brûle. C’est pourquoi Eric Zemmour et Dupont-Aignan ont raison d’appeler à voter Marine Le Pen car tout vaut mieux que Macron, le candidat de la grande finance, du cosmopolitisme de Maastricht, de l’atlantisme, bref de l’Anti-France.
J’appelle donc moi aussi à voter Marine Le Pen. Je m’exprime à titre personnel, non en tant que président de Terre et Peuple car je reste fidèle à notre ligne habituelle, considérant que chaque membre de Terre et Peuple est en mesure d’être conscient des enjeux et de prendre donc ses responsabilités.
J’ajoute que l’abstention est un refus du combat et donc une position peu honorable, qui sert objectivement Macron.
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Second tour : le Parti de la France appelle à battre Macron
14:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La France KO
Le billet de Patrick Parment
Entre le prix du caddy en supermarché et l’avenir de la France, les Français ont tranché. Ce sera donc la politique du court terme qui prédominera avec la réélection d’Emmanuel Macron, tant cette France frileuse n’acceptera jamais de partir à l’aventure avec Marine Le Pen. Pour la bonne raison qu’elle n’a pas le personnel pour gouverner et que ce serait rapidement le chaos. Donc, ne vous faites pas de bile, Français des villes comme des champs, votre avenir sera tracé par le mondialisme, la soumission à Bruxelles et à Washington, Macron qui va s’empresser de vous donner satisfaction dans vos besoins immédiats tire un trait sur votre avenir et celui de vos enfants.
Reste qu’Eric Zemmour ne baisse pas les bras. S’il n’est pas Macron dans sa version 2017, surgit de nulle part - enfin pas tout à fait -, il réalise un score somme toute honorable pour son entrée sur la scène politique. Avec un peu plus de 2 millions de voix, c’est une bonne assise pour un parti politique, surtout à l’aune de la disparition des Républicains, ex-UMP ex-RPR, et tous les décus de Marine Le Pen une fois sa défaite actée et sa disparition probable du paysage. Elle tentera bien de se maintenir, étant entendu que le Rassemblement national est avant tout pour elle un casse-croûte juteux mais dont il faudra bien au final rembourser ses nombreuses dettes. Dettes qui finiront par avoir raison de son bouclar d’escrocs ! Marine Le Pen est une illusion politique dénuée de tout fondement idéologique depuis qu’elle a renié l’héritage du père.
A droite, du moins ce que l’on appelle ainsi, tout est à refaire. Et ce sera compliqué, parce qu’ici aussi on a la susceptibilité à fleur de peau. Et comme le souligne fort justement le sociologue Marcel Gauchet, il y a trois grandes familles idéologiques : conservatisme, libéralisme et socialiste. Et souligne Marcel Gauchet « dans le langage de vaudeville, on peut dire que le couple droite-gauche est en réalité un ménage à trois, le rôle du partenaire non officiel étant tenu par le centre. Celui-ci est en effet la force d’appoint indispensable pour dégager une majorité quand il y a trois positions fondamentales en présence ». Or, le centre, c’est ce ramassis de couilles-molles qui ont peur de tout, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il suffit d’évoquer les figures de François Bayrou, Jean-Christophe Lagarde ou Hervé Morin pour comprendre l’étendue du problème : ils bouffent à tous les râteliers au gré de leurs intérêts. Ils ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont frileux. Relire à leur sujet ce grand livre d’Abel Bonnard, Les Modérés. Il a tout dit. Sauf qu’à l’intérieur même de la droite, les divisions ne manquent pas. Valérie Pécresse n’était rien et c’est bien pour cette raison qu’ils l’ont envoyé au casse-pipe. Mais il en va tout autrement d’un Eric Ciotti, des ambitions d’un Laurent Wauquiez ou du socialisant Xavier Bertrand appelé à disparaître d’ailleurs. Tous se veulent gaullistes, même Eric Zemmour. Sauf que le gaullisme, c’est non pas une idéologie, mais une attitude dont la franchouillardise nous apparente à Astérix.
A l’heure où les Etats-Unis ont réveillé la guerre froide dans un ballet à trois (USA, Chine, Russie) jouer les Asterix pourrait peut-être permettre de réveiller une Europe endormie. L’Europe est un vrai sujet et surtout un sujet de division. C’est un sujet sur lequel il nous faudra revenir parce que c’est la guerre qui a forgé l’identité de l’Europe. Autrement dit la confrontation des Etats. Et c’est bien ce qui se passe à Bruxelles. Là aussi, relire avec intérêt Analyse spectrale de l’Europe du comte Hermann von Keyserling. On comprendra mieux la nécessité d’une Europe des nations
La tâche d’Eric Zemmour sera donc ardue parce qu’il lui faudra se glisser entre conservatisme et libéralisme sans pour autant s’aliéner les centristes. Il va s’agir surtout de transformer la course au casse-croûte que sont devenus les différents courants qui l’anime en un corpus politico-idéologique qui place la France et les Français au centre même de leur intérêt selon le bon vieux triptyque : travail, famille, patrie. Que l’on peut transcrire en : une économie destinée à privilégier les classes moyenne et donc le peuple, la priorité en tout à ce qui relève de l’identité française, et refonder l’école, fondement même du patriotisme. Au boulot !
12:02 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 10 avril 2022
LE VOTE ZEMMOUR, DÈS LE PREMIER TOUR
11:17 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 09 avril 2022
Il y a dix ans, disparition de François Brigneau
François Brigneau (1919-2012), Emmanuel Allot de son vrai nom, était l'un des journalistes les plus engagés et, par conséquent, les plus respectés ou détestés, de son époque. Il fut à la fois écrivain, polémiste (à Minute et National hebdo entre autres) et militant (il participa à tous les combats nationalistes de la seconde moitié du siècle dernier). Aux côtés de Jean-Marie Le Pen, il contribua à la création du Front national au début des années 1970. Il est décédé le 9 avril 2012. Ayons une pensée pour lui...
R H
Sur l'enterrement de François Brigneau lire
13:38 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Yves Le Gallou : « Immigration, Grand Remplacement… Éric Zemmour a imposé ses thèmes dans le débat »
Propos recueillis par Yann Vallerie cliquez ici
Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, est devenu il y a quelques mois conseiller d’Éric Zemmour. On lui doit notamment le concept de remigration – le rapatriement d’immigrés extra-européens dans leur pays d’origine. À quelques jours d’une élection présidentielle importante, Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info l’a interrogé pour savoir comment il a vécu, de l’intérieur, la campagne, mais aussi pour connaitre son regard sur la situation politique, en France, à l’internationale, entre violence politique, guerre en Ukraine ou encore scandale McKinsey.
Entretien, comme d’habitude, sans langue de bois.
Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a amené à vous investir dans la campagne présidentielle aux côtés d’Éric Zemmour, vous qui aviez quitté la politique politicienne pour la métapolitique ?
Jean-Yves Le Gallou : La politique ne se réduit pas au combat électoral mais le combat électoral en fait partie.
Et la métapolitique a un double lien avec la politique : par les idées qu’elle diffuse au sein du monde politique (comme elle en diffuse dans les mondes intellectuels, culturels et économiques) ; et à travers les idées que les hommes politiques eux-mêmes reprennent (ou pas) et contribuent ainsi (ou pas) à diffuser
La politique et la métapolitique ne sont pas des mondes étanches.
Prenons un exemple : une femme politique qui par crainte du politiquement correct des médias et de ses adversaires nie le constat du Grand Remplacement fait reculer la prise de conscience et sert – consciemment ou non – l’invasion migratoire et les pouvoirs qui la mettent en œuvre. A contrario un candidat plus disruptif qui « dit ce qu’il voit, et ce qui est plus difficile encore voit ce qu’il voit » (Péguy) fait avancer les choses dans la bonne direction.
Vous avez compris pourquoi Eric Zemmour me paraît préférable à Marine Le Pen.
Breizh-info.com : Quelles sont les idées qu’Éric Zemmour défend que vous jugez essentielles ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est davantage une question de priorités que de propositions. De projet que de programme. De stratégie que de tactique.
Priorités, projet, stratégie sont clairs chez Zemmour : il inscrit son combat électoral dans une seule perspective « que la France reste la France », c’est à dire un peuple de civilisation européenne et chrétienne. Refusant l’islamisation et l’africanisation. Prônant la remigration : 1 million d’étrangers de moins en cinq ans au lieu de 2 millions de plus, cela changerait sacrément les choses ! Et comment imaginer que celles qui n’ont pas le courage de nommer les faits aujourd’hui auraient le courage d’agir demain ?
Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu la campagne électorale en France ? Il semblerait que le débat, cette notion pourtant majeure de la Civilisation européenne, ait disparu au profit de la violence politique, de l’anathème, de la « bulle individuelle ». Qu’en dites-vous ?
Jean-Yves Le Gallou : Tout l’art d’une campagne électorale est d’imposer ses thèmes dans le débat.
Eric Zemmour a imposé l’immigration et le Grand Remplacement. Il a aussi fort bien parlé d’instruction et de transmission.
Ses adversaires et les médias ont mis en avant :
- le feuilleton Covid,
- le pouvoir d’achat, vrai sujet mais qui se prête à toutes les démagogies : entre le président qui ouvre le chéquier et les oppositions qui se livrent au concours Lépine de la mesure la plus démagogique,
- et enfin la guerre russo-ukrainienne, propice à la manipulation de l’opinion à travers des images émotionnelles.
Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur les évènements qui se déroulent en Ukraine ? Au-delà de la guerre, ne sont-ce pas les conséquences terribles pour l’Occident, économiquement, qui devraient nous inquiéter ?
Jean-Yves Le Gallou : De Gaulle avait rêvé d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural. Et privée de matières premières l’Europe aurait dû nouer un partenariat stratégique avec la Russie : « Paris, Berlin, Moscou » est une logique qui aurait pu prévaloir dans les années 2000. L’occasion a été manquée. C’est la géopolitique de Brezinski qui s’impose, opposant le monde atlantique (Etats-Unis et Europe occidentale) au monde orthodoxe et à la Russie. De l’autre côté la Russie a rallié la géopolitique eurasiste de Douguine. C’est à la charnière de ces mondes qu’ont eu lieu, hier, les guerres dans l’ex Yougoslavie et aujourd’hui en Ukraine. Cette guerre fratricide est profondément triste : des jeunes Européens meurent pour leur patrie respective alors que le pouvoir « woke » de Zelenski s’appuie sur les poitrines des nationalistes pendant que la Russie de Poutine utilise ses milices tchétchènes contre ses frères slaves.
L’Europe sortira de cette guerre plus affaiblie que jamais et dépendante pour ses approvisionnements en énergie des États-Unis et des pays arabo-musulmans. Le licol américain va se resserrer. Avec le « wokisme » qui l’accompagne…
Breizh-info.com : Les élections seront terminées, en juin. Avec à la clé possiblement de grosses déceptions pour ceux qui auraient tout misé sur le jeu électoral. On voit notamment qu’Emmanuel Macron semble tout de même bien parti pour être réélu, avec possiblement derrière une large majorité parlementaire. Du coup, que se passe-t-il après, dès demain ?
Jean-Yves Le Gallou : Une fois n’est pas coutume, je vais citer Jacques Chirac : « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ». Il est encore tôt pour tirer les conséquences de la séquence électorale. Reste que la puissance de l’appareil de propagande pour contrôler les esprits et influencer les votes est impressionnante. Notons toutefois que cet appareil de propagande exerce sa tyrannie dans tous les domaines de la vie sociale : entreprise, école, culture, sport. Nous vivons dans une Société-de-Propagande. Thème sur lequel je vais prochainement revenir.
Breizh-info.com : Quels sont les prochains évènements de la fondation Polémia que vous animez ?
Jean-Yves Le Gallou : Nous organiserons un forum de la dissidence le samedi 3 décembre. Il pourrait s’agir d’un décryptage des sondages, de leur rôle dans l’analyse mais aussi dans le formatage de l’opinion. Je ne pense pas seulement ici aux sondages électoraux mais à tous ceux qui sont mis en avant avec des questions souvent biaisés pour faire changer l’opinion des citoyens et des consommateurs. Le sondage est un instrument de l’ingénierie sociale.
Breizh-info.com : Vous avez longtemps travaillé dans une inspection générale interministérielle que pensez-vous de l’affaire Mac Kinse.
Jean-Yves Le Gallou : Au-delà des péripéties (les doublons, les conflits d’intérêt, le coût pour le contribuable, l’évasion fiscale), je crois que le scandale Mac Kinsey est significatif d’un basculement des élites françaises : malgré bien des imperfections, les grands corps de l’Etat, issus de l’X et de l’ENA s’inscrivaient dans une logique de service public ou l’Etat restait un instrument au service de la puissance française ; la logique des cabinets conseils qui recrutent aussi leurs cadres dans les grandes écoles scientifiques ou de commerce est différente : il s’agit de « moderniser » l’administration et la France, sous-entendu de les adapter à la mondialisation marchande et de démanteler leurs structures identitaires. Et au passage d’en tirer profit : l’objectif d’un cabinet conseil ce n’est pas le bien commun c’est le bonus de ses « partners », de ses associés, quitte à en redistribuer un peu à ses collaborateurs.
C’est vraiment un changement de paradigme. Qui a débuté lorsque Sarkozy a lancé la Revue générale des politiques publiques (RGPP), qui s’est poursuivi sous Hollande avec la modernisation de l’administration publique (MAP) et à qui Macron a donné encore plus d’ampleur. Mais enfin de Sarkozy à Macron, il y a une grande continuité : le ralliement de l’un à l’autre est finalement cohérent.
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11:59 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
10 avril : Zemmour, évidemment !
Didier Lecerf
Les nations, fussent-elles, comme la nôtre, millénaires, peuvent s’éteindre et disparaître. Elles peuvent mourir victimes de leur lassitude, de leurs renoncements, de leurs faiblesses, de leurs petites et grandes lâchetés. Elles peuvent mourir de leur acceptation de l’inacceptable, de la confusion des valeurs et des esprits. Elle peuvent mourir de l’oubli de leurs racines et de leur identité ou, pire, de la honte et du reniement de leur histoire. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de piètres bergers, démagogues irresponsables ou carriéristes passe-murailles, toujours prompts à renoncer à toute forme de courage plutôt que de risquer de léser leurs intérêts. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de pâles imitations de femmes ou d’hommes d’État, nains ternes se prenant pour des géants, moutons déguisés en lions qui ne savent que bêler quand il faudrait rugir, et que sauter sur place en criant : « L’Europe ! » ou « La République ! » quand il faudrait s’écrier : « La France ! »
Oui, la France est mortelle. Elle le sent bien, au plus profond de son être, et c’est pourquoi elle souffre… Elle souffre de la crise de son modèle économique et social, de la perte de ses repères, du recul de ses valeurs, de l’amenuisement de sa grandeur. Elle souffre de sa volonté qui s’étiole, de sa cohésion qui se lézarde, de sa souveraineté et de son indépendance qui s’amenuisent, de l’affaiblissement de l’Etat qui l’a fait naître, qui a forgé sa puissance, a permis sa gloire et qui, jusqu’à présent, a été l’artisan et le gardien de son unité et de sa liberté. La « Grande Nation », notre patrie, souffre parce qu’au fond, elle ne peut se résoudre – et c’est tant mieux – à ne plus être qu’1% du monde. Elle ne peut s’y résoudre car, bien au-delà de ces dérisoires 1% d’hommes ou 0,4% de terres, bien au-delà de ses faiblesses, de ses fractures, de ses doutes actuels, la France sait qu’aujourd’hui encore, elle représente bien davantage, et que ses motifs de satisfaction et de fierté, ainsi que ses atouts, sont encore nombreux.
Alors, certes la France se sent menacée. Certes, elle s’interroge, hésite et se cherche. Mais elle veut surtout continuer à exister, debout et libre, parce qu’elle sait qu’elle n’est pleinement elle-même que lorsqu’elle vise haut et se tient droite parmi les autres nations. Notre patrie veut et doit poursuivre son chemin particulier, car elle a encore beaucoup à dire, à faire, à offrir. Plus que jamais, elle attend un espoir, une étincelle, un souffle susceptibles de ranimer sa flamme. Plus que jamais, elle a besoin d’un grand dessein qui lui permette de retrouver pleinement son âme et sa foi dans l’avenir. Pour ce faire, elle a sans doute besoin de femmes et d’hommes nouveaux, mais, surtout, elle a besoin d’une autre politique.
Cette autre politique, salutaire, de reconquête et de redressement national, c’est celle qu’Éric Zemmour nous invite à mettre en œuvre, tous ensemble. Le temps n’est plus au doute, aux hésitations, aux petits calculs, aux arrière-pensées. L’état des lieux est fait, les problèmes et les responsables sont identifiés. Voici venu le temps de la décision et du courage. « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ! » s’écriait Danton, il y a deux cent trente ans, à la tribune de l’Assemblée législative. Oui, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! Après-demain, dimanche 10 avril, une seule consigne, un seul bulletin : Zemmour, évidemment !
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Samedi 7 mai : Pèlerinage 2022 des Lucs-sur-Boulogne (85)
10:41 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |