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samedi, 18 juin 2022

Les extrêmes : une notion à la carte

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Mathieu Bock-Côté

C’est le mot d’ordre de ces élections législatives – à tout le moins celui lancé par la majorité : il faudrait lutter contre les extrêmes. La formule est toutefois bien vague, d’autant qu’elle s’écrit au pluriel et suscite immédiatement quelques questions « stratégiques » : faut-il traiter les extrêmes de la même manière, les mettre sur le même pied, ou doit-on néanmoins se méfier davantagede l’un que de l’autre ? Ces questions ont traversé la présidentielle, mais elles se posent avec une vigueur nouvelle depuis que plusieurs dizaines de milliers d’électeurs sont placés devant un choix au second tour des législatives entre un candidat de la Nupes et un autredu Rassemblement national. Entre deux maux, faut-il s’abstenir ou choisir le moindre ? Mais lequel l’est ?

Il importe de revenir sur les termes. Qu’entend-on par les extrêmes ? Extrême par rapport à quoi ? Par rapport à quelle norme ? Où se trouve la norme politico-idéologique dont il ne faudrait pas s’éloigner, sous peine de sortir du périmètre républicain ? Cette norme, je l’associe au régime diversitaire. J’entends par-là ce régime qui assimile la démocratie à une déconstruction sans cesse radicalisée des normes historiques et culturelles de la civilisation occidentale au nom de la diversité. Il se déploie au croisement de plusieurs doctrines, comme le multiculturalisme, le néoféminisme, la théorie du genre et le sans-frontiérisme mondialisé. Ce régime renverse la conception traditionnelle de la démocratie libérale et nationale : il la combat, même, en l’assimilant au populisme.

Cette norme prétend se confondre avec le progrès, c’est-à-dire avecle mouvement de l’histoire, qu’on ne saurait contenir ou renverser – tout au plus peut-on espérer le ralentir un peu. C’est à cette lumière que le régime diversitaire distingue deux types de péchés idéologiques. Ainsi, on reproche à « l’extrême gauche » d’être trop hardie dans la bonne direction historique : on ne lui reproche pas sa vision des choses, mais son rythme. Elle brusquerait la capacité d’évolution des sociétés et risquerait de provoquer quelques ressacs se retournant contre le progrès. Inversement, « l’extrême droite » voudrait renverser le cours de l’histoire. Elle serait au sens propre « réactionnaire » et, pour peu qu’elle soit résolue, on la soupçonnera même de tendre vers le fascisme.

Dans cette logique, on arrive bien plus rapidement à l’extrême droite qu’à l’extrême gauche. Quiconque s’oppose à ce que le régime juge être la nouvelle étape du progrès sera tôt ou tard assimilé à la première, surtout s’il s’entête dans son opposition, et cela même s’il vient de la gauche. Une typologie s’impose : est qualifié d’homme de droite respectable celui qui accepte les évolutions du monde sans enthousiasme et qui croit même devoir les faire accepter à son camp. Est jugé appartenir à la droite conservatrice qui les combat tout en se sachant vaincue. Est baptisé « extrême droite » qui espère renverser la tendance, gagner et remporter l’adhésion populaire. L’évolution du lexique fait qu’on l’associe aujourd’hui plutôt au populisme identitaire.

Inversement, il faut aller loin, très loin, pour se faire classer à l’extrême gauche. Les spécialistes rassemblés en colloque peinent à identifier l’extrême gauche.  Au mieux consentent-ils à l’associer
à la violence des antifas ou aux anticapitalistes revendiquant explicitement leur filiation trotskyste. Les spéculations conspirationnistes de Jean-Luc Mélenchon à propos de Mohammed Merah ou son compagnonnage de route avec Jeremy Corbyn ne suffisent pas à le rendre suspect. On se montre toutefois de même réservé quand vient le temps d’associer à l’extrême gauche la mouvance racialiste, décoloniale, indigéniste ou néoféministe. On comprend pourquoi : sur ces questions, la mélenchonie parle le même langage que la macronie, qui célèbre aujourd’hui un Pap Ndiaye. De manière assez fascinante, qui parle le langage de la race, aujourd’hui, pour peu qu’il fasse le procès des « Blancs », sera classé dans la gauche audacieuse. Qui s’y refusera au nom de la nation pourra finir à l’extrême droite. En dernière instance, on jugera « l’extrême gauche » préférable à « l’extrême droite ».

On en revient à notre point de départ : il faut toujours décrypter les slogans et les étiquettes par lesquels un régime entend catégoriser ses adversaires.  Et pour peu qu’on ne se sente pas obligé de reprendre les catégories mises en circulation par la propagande du régime diversitaire, on en conclura que la lutte contre « les extrêmes » ne veut rien dire, sinon qu’elle sert à normaliser les préjugés et les intérêts d’une caste incapable de s’imaginer qu’on n’applaudisse pas le monde qu’elle nous propose.

Source : Le Figaro 18/6/2022

 

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Journal du chaos

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vendredi, 17 juin 2022

Ukraine vs Russie sur la chaine de Franck Abed

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le monde politique est un trompe-l’œil

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Ivan Rioufol*

La politique, laissée aux marchandages des apparatchiks et au manichéisme des faiseurs de peur, est un trompe-l’œil. Ce qui est à voir et entendre est à rechercher dans les silences de la France populaire quand elle refuse le jeu de dupes : il permet à des coucous comme la Nupes et ses bobos-faux-prolos de s’installer dans les nids abandonnés par la droite. Ces Français qui ne votent plus ne sont pas à accabler. Les abstentionnistes n’ont pas abandonné la politique ; c’est la politique qui les a abandonnés. Cela fait des décennies que les élus ne savent plus parler aux gens ni entendre les plaintes de ceux qui voient leur nation se dissoudre dans une identité liquide.

(…) La France est sur un volcan. Les dirigeants avancent comme des somnambules, imperméables aux indignations sourdes des oubliés. La déconnexion du réel est telle, au cœur de l’État, que le gouvernement ne s’est pas contenté de nier les razzias des voyous de Seine-Saint-Denis contre des supporteurs anglais ou espagnols au Stade de France (voir dernier bloc-notes). Les images des caméras de surveillance, qui auraient pu illustrer ces faits, ont elles-mêmes été détruites pour n’avoir pas été réclamées par la Justice dans les délais. Pour sa part, Macron a annoncé le 4 juin son choix de créer un pompeux « Conseil national de la refondation », après avoir admis que les Français étaient « fatigués des réformes qui viennent d’en haut ». Toutefois, ce n’est pas un énième machin, cornaqué par le président qui a lui-même défini les sujets (indépendance, plein emploi, neutralité carbone, égalité des chances, renaissance démocratique), qui résoudra la crise de la démocratie. Celle-ci passe au préalable par l’institution de la proportionnelle, intégrale pourquoi pas, afin de rendre le Parlement représentatif du pays.

(*) Extrait de l’édito d’Ivan Rioufol, Figaro 17/6/2022

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mercredi, 15 juin 2022

Législatives : notre ami Bernard Germain, candidat Reconquête ! dans les Côtes d'Amor, renvoie dos à dos Mélenchon et Macron

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE BERNARD GERMAIN, CANDIDAT RECONQUÊTE ! DANS LA 5e DES CÔTES D'ARMOR
 
Le 12 juin 2022 a eu lieu le 1er tour des élections législatives. Les résultats pour les partis de droite, dans la 5° circonscription des Côtes d’Armor, sont connus. La somme des suffrages de droite (RN + R ! + LR + DLF) est de 14 542 voix soit 24,26%. S’ils s’étaient présentés unis, les partis de droite auraient certainement suscité un grand espoir qui aurait immanquablement amélioré ce score et permis de battre la candidate de la NUPES qui ne totalisait que 15 851 voix soit 26,44% des suffrages.
 
En refusant la main tendue par Reconquête et sa volonté d’unité, Marine Le Pen a fait perdre la droite, y compris sa propre candidate dans notre 5° circonscription. Pourtant, celle-ci aurait logiquement été la candidate de toute la droite en cas de candidature unique, puisque le RN avait totalisé le plus de voix au 1er tour de l’élection présidentielle dans notre circonscription.
 
Au plan national, avec cette stratégie d’unité, la droite unie pouvait espérer avoir entre 150 et 200 députés. Au lieu de cela, le RN n’aura que peu de députés et surtout abandonne la tête de l’opposition à M. Mélenchon dans la prochaine Assemblée Nationale qui sera élue le 19 Juin 2022. Marine Le Pen préfère perdre seule que gagner ensemble. Elle porte donc une terrible responsabilité, celle d’être responsable de la défaite de la droite nationale et patriotique. M. Mélenchon veut détruire le pays et a dores et déjà fait allégeance à l’islamisme, M. Macron veut la déconstruire et tous les deux veulent voir disparaître la France dans l’européisme et le mondialisme.
 
La stratégie suicidaire de Marine Le Pen va grandement leur faciliter la tâche Marine Le Pen vient de démontrer qu’elle n’a que faire des intérêts de la France et des français. Elle préfère défendre les intérêts de sa petite boutique. Le peuple français saura retenir cette terrible leçon.
 
Quant au second tour de l’élection législative dans notre 5° circonscription, il opposera M. Bothorel (Macron) à Mme Troadec (Mélenchon). Ils ont en commun de vouloir détruire la France. Voter pour l’un des deux reviendrait à choisir entre la peste et le choléra. Cette élection du 19 Juin, n'est donc plus notre affaire. Qu'ils se débrouillent entre eux.
 
Quant au vote blanc, il signifie... "je ne sais pas choisir entre les deux". Or le problème n est pas de choisir mais de REJETER les deux. Et rejeter les deux, c'est ne pas se rendre au bureau de vote. En conséquence, Reconquête ! appelle les électeurs à ne pas aller voter dimanche 19 Juin 2022.
 
Enfin, Reconquête ! veut souligner que pour la seconde mandature de suite, l’Assemblée Nationale sera élue avec des suffrages représentant moins de 50% des inscrits. Comment cette nouvelle Assemblée pourra-t-elle prétendre être légitime pour voter les prochaines Lois qui ne manqueront pas d’être de nouvelles attaques contre la France et les français ?
 

23:06 Publié dans Bernard Germain, Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PLUS QUE JAMAIS : LA NÉCESSAIRE SYNTHÈSE NATIONALE

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Roland Hélie

Editorial du n°60 (printemps 2022) de la revue Synthèse nationale (01 06 2022)

 

Vous avez entre les mains le soixantième numéro de notre revue. De­puis l'automne 2006, date de la parution du premier numéro, Syn­thèse nationale se bat à la fois pour contribuer à redonner à notre courant politique et idéologique toute sa place et, surtout (par consé­quence), pour restaurer une France française dans une Europe euro­péenne. 

À chaque élection présidentielle, depuis notre lancement, nous avons opté pour le choix qui nous semblait le plus naturel, même si parfois ce fut sans illusion. Ainsi, en 2007 nous avons soutenu avec enthousiasme, face au miroir aux alouettes Sarkozy, l'ultime candidature de Jean-Marie Le Pen. En 2012, après avoir espéré que notre ami Carl Lang, alors prési­dent du Parti de la France, puisse franchir la barrière des 500 signatures et être candidat, nous avons, par discipline nationale et malgré quelques appréhen­sions, appelé à voter pour Marine Le Pen qui venait de prendre en main la direction du Front national. Il en alla de même en 2017, en dé­pit des exclusions prononcées (à commencer par celle de son père) et des multiples revirements et renoncements. À chaque fois, en accord avec nos principes fondateurs, nous avons fait ces choix car ils nous sem­blaient être les plus conformes aux intérêts de notre pays et de notre civilisa­tion.

Zemmour, ce candidat qui brouillait le plan de Macron

La présidentielle de cette année apparaissait bien différente des précé­dentes. À droite de la "droite", l'offre politique changeait enfin. En quelques mois, Le ronron mariniste se trouvait bousculé par l'émergence d'un homme nouveau, Éric Zemmour. Dès lors, on pouvait légitimement espé­rer voir se déchirer le scénario imposé d’un nouveau face à face entre Emmanuel Macron, l’incarnation arrogante du Système, et Marine Le Pen, le mirage, le "national dry" (« cela a le goût de la droite nationale, cela ressemble à la droite nationale, mais ce n’est pas, ce n’est plus la droite nationale »). 

Pourtant, le locataire de l'Élysée, après sa "triomphale" élection d’il y a cinq ans (et le pathétique débat qui l'avait précédé), avait tout misé sur un remake de 2017 en 2022. Il savait en effet y trouver largement son compte, tout comme Marine, sa (meilleure) "ennemie" ou, du moins, estampil­lée comme telle. Pour l’un, la réélection assurée. Pour l’autre, la garan­tie d'une nouvelle rente quinquennale pour son parti moribond… Malheureuse­ment, on connaît la suite de l’histoire : la divine surprise atten­due n’a finalement pas eu lieu et le scénario ardemment souhaité par les deux compères, mais rejeté par 70% des Français, s’est reproduit. Avec, à la clé, une grande perdante, la France. Pour cinq années de plus, elle se retrouve sous la houlette du commis local des institutions mondiali­sées dont l’objectif reste la dilution des nations et des civilisa­tions dans le Tout déconstruit et indifférencié du "village global"...

Éviter le choix entre le pire et le néant

C'était justement pour éviter à nos compatriotes ce choix cornélien entre le pire et le néant que, dès l’été dernier, nous avons décidé d'apporter notre soutien à la candidature d'Éric Zemmour. Nous l’avons fait sans igno­rer les réticences de certains de nos lecteurs. Nous ne le regrettons pas car, en suscitant en quelques mois un vaste mouvement autour de sa candida­ture, Éric Zemmour a prouvé que le déclin n’est pas une fatalité, qu’il y a toujours de la place en politique pour le courage et la volonté et qu'une autre voie peut s'ouvrir à la "droite de conviction".  

Certes, à première vue, le résultat du premier tour de la présidentielle peut sembler décevant à certains. Mais lorsqu'on y regarde de plus près, comme nous essayons de le faire dans ce numéro, il en va tout autrement. En effet, quel parti ou quel homme de droite, depuis la percée historique de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980, peut se vanter d'avoir rassem­blé 2,5 millions voix en six mois ? Quel parti ou quel homme de droite peut se targuer d'avoir suscité plus de 120 000 adhésions en si peu de temps ? Quel parti ou quel homme de droite peut se féliciter d'avoir imposé ses thèmes de campagne dans le débat public alors que tous s'acharnaient à les en écarter ? À part Éric Zemmour, je n'en vois pas d'autres. 

Cette réalité qui indispose Marine Le Pen

On peut comprendre, à la limite, que l’émergence de Reconquête ! et de son chef indispose celle qui se croyait pour toujours préservée de toute concur­rence sur sa droite. C’est humain. Mais le Rassemblement natio­nal, qui se veut un mouvement responsable et se rêve en parti de gouverne­ment, ferait mieux de s'interroger sur les raisons qui ont per­mis leur émergence, plutôt que de refuser toute entente et de multiplier les invectives. Il ferait mieux de méditer sur l’effondrement, en quelques an­nées, des deux grands partis (le PS et les LR) autour desquels s’organisait la vie politique et qui se partageaient plus ou moins le gâteau électo­ral depuis le début de la cinquième République. À force d’être ripo­liné, le RN devient un parti comme les autres et risque fort de finir comme ses concurrents... dans les oubliettes de l'histoire. 

En refusant toute entente avec les autres mouvements nationaux (Recon­quête ! Debout la France), Marine Le Pen prive volontairement la droite nationale d'une représentation conséquente à l'Assemblée. Pour­tant, au dernier moment, une proposition, juste et raisonnable, a été faite par son père afin d’éviter cette situation suicidaire. Jean-Marie Le Pen a sug­géré que les circonscriptions soient réparties entre les différentes forma­tions de notre famille d’idée en fonction des résultats obtenus par cha­cun lors du premier tour de la présidentielle, sur la base de la proportion­nelle intégrale. Cette solution avait le mérite de reconnaître à la fois le leadership actuel du RN, et le rôle d’aiguillon de l’opposition natio­nale et identitaire de la force montante, Reconquête ! Malheureuse­ment, la direction du parti mariniste a fait la sourde oreille alors que Zem­mour multipliait les signes de bonne volonté.  

En se conduisant ainsi, Marine Le Pen sert non seulement les intérêts de Ma­cron, mais aussi, et surtout, ceux de la Nupes mélenchoniste qui, dès lors, risque fort de passer pour l’"opposante" principale même si son "opposi­tion" n'est que de façade (le mondialisme libéral de Macron et l'internationa­lisme woke de Mélenchon ayant la même finalité, mortifère pour notre nation).  À n’en pas douter, les conséquences de cette attitude irrespon­sable seront grandement dommageables, étant donné le peu de temps qu'il nous reste pour enrayer les flux migratoires qui submergent la France et l'Europe.  

Notre combat pour imposer une véritable synthèse nationale est donc plus que jamais nécessaire... Aussi, grâce à votre soutien et à votre aide – sur les­quels nous savons pouvoir compter -, allons-nous poursuivre et ampli­fier nos activités. Notre cause est la bonne. Pour elle, la véritable révolu­tion reste à accomplir. 

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13, 14 et 15 août : UDT du Pays réel organisé par Civitas

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Contre la russophobie et la désinformation : manifestation à Marseille le samedi 25 juin

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Filip Dewinter dénonce le Grand Remplacement

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Lionel Baland

Filip Dewinter est la figure de proue du parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang. Il est conseiller municipal à Anvers (Antwerpen) et vice-président du Parlement flamand. Il s’est rendu, en France, chez l’écrivain Renaud Camus, afin de l’interroger et d’écrire ensuite un ouvrage sur le Grand Remplacement théorisé par ce dernier. En néerlandais, Grand Remplacement se dit « omvolking », changement de peuple. C’est le nom donné à ce livre.

Lionel Baland a pris part à une des séances de présentation organisée par Filip Dewinter et le Vlaams Belang à travers la Flandre, celle qui s’est déroulée à Leopoldsburg-Heppen dans le Limbourg, et a été très bien accueilli par la section locale du parti. Filip Dewinter a parlé durant une heure devant le public local.

Selon ce dernier, le Grand Remplacement avance. Tout ce que nous sommes et faisons disparaît. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade. Par exemple, à Bruxelles, capitale de la Flandre, de la Belgique et de l’Europe, 80 % des habitants ne sont pas d’origine belge. La Belgique compte 250 000 clandestins, pour un pays de plus de 11 millions d’habitants. Un tiers de la population de la Belgique a une origine étrangère, dont une partie, essentiellement des Européens, est intégrée. Pour les autres, ce n’est pas le cas, surtout pour les musulmans. Ces derniers ne reconnaissent pas la séparation entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, ni l’égalité entre l’homme et la femme. Certains d’entre eux sont différents, mais ils ne sont pas conformes aux critères de l’islam, ni représentatifs.

La démographie constitue un enjeu important. Elle entraîne une islamisation de la société. Au cours de l’histoire, les grands remplacements ont été nombreux. Des civilisations ont disparu. Par exemple, Constantinople est devenue Istamboul et les Ottomans ont mis la main sur la partie orientale de l’ancien Empire romain, les Arabo-musulmans ont conquis l’Espagne et la France jusqu’à Poitiers, Vienne en Autriche a été assiégée par les Ottomans, musulmans. Les civilisations disparaissent parce qu’elles sont faibles.

La substitution ethnique est liée à la démographie et est aussi une technique qui a été souvent employée pour s’emparer du pouvoir au sein de certaines régions du monde. À l’époque de l’URSS, le Donbass est devenu russe par cette méthode – alors que la Crimée a toujours été peuplée de Russes –. La Pologne, les pays baltes et l’Ukraine ont subi une russification. Sous le IIIe Reich, Adolf Hitler désirait implanter des Allemands en Pologne et en Ukraine. En Afrique du Sud, Nelson Mandela a utilisé cette méthode en installant des Noirs près du Cap.

Alors que le niveau de l’enseignement chute, des idéologies hostiles sapent notre civilisation. Le wokisme détermine ce que nous sommes autorisés à faire ou pas. La diversité est un mot politiquement correct pour dire que nous ne sommes plus les maîtres chez nous. Le Grand Remplacement est présenté comme une théorie complotiste, alors qu’il est simplement une constatation. Le multiculturalisme, au départ idéologie de gauche, devient celle de l’État.

Le terme « gastarbeiders » (travailleurs invités) est utilisé, alors que si c’était le cas, ceux-ci rentreraient ensuite chez eux ; ce sont donc, en réalité, des migrants. L’immigration de travail, afin de résoudre tous les problèmes, est un mythe crée par les autorités. La Belgique compte de nombreux chômeurs.

Les « illégaux » sont appelés « sans-papiers » puis finalement « transmigrants » (vers le Royaume-Uni). De plus, de nombreuses personnes reçoivent la nationalité belge. Nous sommes face à une fabrique rapide de Belges. Ces gens ne font donc plus partie des statistiques en tant qu’étrangers. Prétendre que notre civilisation est supérieure n’est plus autorisé.

Outre le peuple, les traditions sont elles aussi remplacées : les djellabas, les femmes voilées et l’absence d’alcool s’imposent, au même titre que l’internationalisation, la globalisation – le Forum économique mondial de Davos, le G7 et Coca-Cola désirent que les mêmes produits soient vendus aux mêmes gens, dans la même langue, l’anglais, partout dans le monde –, la diversité, la super-diversité.

Afin de maintenir son niveau démographique, un pays a besoin d’un taux de natalité de 2,1 enfants par femme au lieu des 1,4 actuels. Parfois, la disparition d’un peuple prend des décennies, voire plusieurs siècles. Or, nous vivons environ 70 ans. Nous ne nous rendons pas nécessairement compte de ce qui se passe ; un peu comme une grenouille qui se trouve dans de l’eau froide ensuite chauffée. Elle ne sait pas quand quitter l’eau et finit par cuire, alors que si elle est jetée dans de l’eau trop chaude, elle réagit et en sort.

Le grand problème est la surpopulation de la planète. Nous sommes désormais 7,5 milliards d’habitants. En 2050, nous serons 10 milliards. Alors que nous souffrons de la dénatalité et que notre population est âgée, celle d’Afrique est jeune. La Méditerranée est facile à traverser et n’est pas très large, par exemple à Gibraltar. L’immigration doit être arrêtée et les personnes provenant de pays musulmans interdites d’installation chez nous, puis la remigration lancée en expulsant les étrangers délinquants, illégaux et non-intégrés.

Filip Dewinter conclut que mélanger de l’eau et de l’huile est impossible. Amalgamer les personnes de notre culture avec les musulmans est illusoire. Ces « invités » sont tenus de partir lorsque leur présence n’est plus souhaitée : « Nous voulons rester les maîtres chez nous ! Nos gens d’abord ! »

Sources Lionel Baland cliquez ici

et EuroLibertés cliquez là

15:31 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 14 juin 2022

La croissance mondiale ne rime plus forcément avec celle du commerce mondial

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Au Forum mondial de l’investissement d’Amundi, Pascal Blanqué a estimé que l’Occident allait devoir redécouvrir la vieille économie. Il est convaincu d’une poursuite des politiques monétaire et budgétaire accommodantes. Les banques centrales ne prendront pas le risque d’une récession et d’un effondrement des marchés financiers. Le monde commercial est en voie de se régionaliser et la suprématie du dollar va être remise en question.

Lire la suite ICI

Source : Les echos 13/6/2022

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Réindustrialisation, un mouvement est engagé

cousquer.jpgDavid Cousquer*

Une réindustrialisation de la France est envisageable, même si cela prendra du temps après cinquante ans en sens inverse. Plusieurs signes relètent qu’un mouvement est clairement engagé : en 2021, l’industrie est redevenue une des grandes activités créatrices d’emplois. Parmi les bonnes nouvelles, l’aéronautique est repassée dans le vert et l’automobile aussi, qui investit dans la batterie et le véhicule électriques.

Le pays a enregistré un niveau record de 120 ouvertures nettes d’usines. Pour les relocalisations, la hausse entamée au dernier trimestre 2020 a été très forte – elle baisse cependant d’intensité début 2022. Pour accompagner la réindustrialisation, il faut se positionner sur les filières que l’on souhaite développer à grande échelle, car aujourd’hui l’industrie tricolore est trop centrée sur des productions de niche. Cette lacune est en partie liée au manque de foncier rapidement disponible, pour des projets d’ampleur qui nécessitent 200, voire 400 hectares. Il est important d’anticiper et de pré-aménager de tels espaces, ce qui est une gageure au vu des réglementations (objectif de zéro artiicialisation nette de terres...).

Quand le constructeur taïwanais de semi-conducteurs TSMC a voulu construire une usine, il a choisi les États-Unis et l’Allemagne, notamment pour cette raison ! Parmi les autres freins, je soulignerais la pénurie de compétences. À force de penser que l’industrie n’avait pas d’avenir, on a cessé de former des jeunes. Il existe donc un éventail de mesures à prendre. Les politiques de tous bords en ont pris conscience et s’emparent du sujet.

(*) Fondateur du cabinet Trendeo,  une société de veille et de recherche d'informations en matière d’industries et de stratégies

Sourece : Les Echos, 13/6/2022

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lundi, 13 juin 2022

Reconquête ! est le seul parti qui défend la France

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09:37 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Score minable de Mélenchon, mais grâce à Marine, c’est le roi du pétrole

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Riposte laïque cliquez ici

Tous les médias évoquent le fait que les sbires de Nupes, constitués des lécheurs de babouches Insoumis, des dégénérés écolos, des derniers staliniens d’Europe de l’Ouest et du cadavre du PS, arriveraient en tête. C’est d’abord la preuve que Macron essuie un sérieux revers, et que la dynamique habituelle qui profite au président élu ne fonctionne pas en 2022.

Mais surtout, gare aux chiffes, car même arrivés en tête, Nupes et Mélenchon font un score bien inférieur à celui acquis aux présidentielles, où la gauche dépassait les 30 %. Il n’y a aucun progrès depuis 2017, malgré la dynamique Mélenchon.

Le président des Insoumis peut dire un grand merci à Marine Le Pen. Celle-ci était arrivée au deuxième tour. En ajoutant les scores de Zemmour et Dupont-Aignan, notre camp était devant la gauche. Mais contrairement à Mélenchon, par sectarisme, par volonté d’éradiquer par tous les moyens le parti Reconquête, elle a imposé au camp patriote une politique de division qui, au vu du mode de scrutin et de la forte abstention, ne pouvait que profiter aux Insoumis, et faire de Mélenchon celui qui apparaît comme le principal opposant de Macron.

Depuis la présidentielle, il y avait un billard pour montrer la réalité de la politique migratoire et islamo-collabo des 2 M, Macron et Mélenchon. Le scandale du Stade de France, la mort du docteur Alban Gervaise, la multiplication des agressions de plus en plus sordides, aux quatre coins de France. De plus en plus, systématiquement, des Africains, du nord ou subsahariens, souvent en situation irrégulière, tuent des Français qui ont la malchance d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. La presse aux ordres masque aux Français l’accélération de cet ensauvagement, pour ne pas favoriser le vote Zemmour ou Marine.

La politique unitaire, malgré le faible score de Mélenchon, va lui donner entre 170 et 220 députés à l’Assemblée nationale. Une belle brochette de traîtres, de dégénérés et de fossoyeurs de la France, avec des plus tarés que d’autres comme Aymeric Caron ou Sandrine Rousseau, et tant d’autres. LREM va tourner autour de 270 à 300 députés, ce qui signifie que près de 500 députés sur 577 appartiendront à Macron ou à Mélenchon. 80 % de fossoyeurs de la France, lécheurs de babouches, immigrationnistes, covidistes, adeptes des éoliennes, vont se partager le Palais Bourbon. Et des fois que LREM n’ait pas la majorité, les traîtres de LR sauront monnayer leur soutien, puisque de toutes façons, ils sont d’accord sur tout avec Macron.

La brillante stratégie de Marine va donc porter ses fruits : grâce à elle, le RN n’aura qu’entre 15 et 30 députés, et Reconquête zéro. On peut présumer qu’à Nanterre, l’annonce de l’élimination d’Eric Zemmour dès le premier tour aura fait beaucoup d’heureux.

L’objectif du RN n’aura jamais été la victoire, ni aux présidentielles, ni aux législatives, mais d’assurer sa rente et surtout son monopole d’opposant préféré de Macron, quitte à faire le jeu de la gauche et de tous les mondialistes collabos.

Résultat : éliminé du deuxième tour des présidentielles, le taré qui préside les Insoumis est au soir du premier tour le roi du pétrole !

Mélenchon, mais aussi Macron, peuvent dire un immense merci à Marine Le Pen.

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Journée de dupes

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Le billet de Patrick Parment

Ce premier tour des élections législatives est riche d’un premier enseignement : les Français ne savent plus sur quel pied danser. Globalement cela veut dire quoi ? Avec une abstention record de 51,5% on ne peut pas affirmer que nous sommes dans une République soit-disant démocratique et bien portante. Il faut bien avouer que du côté régalien, nos institutions se barrent en sucette pour ne pas dire que c’est le chaos complet : police, justice, santé entre autres. Le tout sur fond d’immigration incontrôlée et source de bien des maux.  

Comme le rappelle Elisabeth Lévy, la Nupes avec ses 25% des voix est loin d’être majoritaire dans ce pays où 75% des électeurs ont regardé ailleurs. Et pour cause, Macron n’a pas fait de campagne et l’on ne connaît rien de ses intentions ni de son programme à venir. Marine Le Pen bénéfice comme toujours d’un vote protestataire, raison pour laquelle elle a fait l’économie d’une campagne en misant sur le seul pouvoir d’achat. Comme si c’était l’enjeu majeur.

Sachant qu’une campagne électorale se résume à « du pain, du vin et du Boursin », notre ami Eric Zemmour a mené une campagne nettement trop intellectuelle de défense culturelle de notre pays. Il est vrai qu’il est difficile de clamer sur tous les toits « Travail, Famille, Patrie » au risque de voir fondre sur vous les foudres du pétainisme et des heures les plus sombres de notre histoire. Même si c’est toujours d’actualité.

Au rayon de la peste et du choléra, on avancera qu’il serait souhaitable que Macron ne dispose que d’une majorité relative et qu’on laisse le soin à ce stérile Mélenchon de mener une guéguerre picrocholine aux sbires d’Ensemble, le nouveau bazar des Marcheurs. Même si elle dispose enfin d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, Marien Le Pen ne servira à rien comme d’habitude. Aucun de ses cadres n’a le niveau requis pour ferrailler intelligemment.

Quant aux Républicains, ils n’auront guère le droit à la parole, ayant seulement réussi à sauver les meubles, c’est-à-dire à ne pas disparaître complètement. Sauf qu’à droite on retombe sur le même un schéma chiraquien de division. La droite sera inexistante tant qu’elle n’aura pas réaliser son aggiornamento qui consisterait à unir ses forces. Seulement voilà, en matière d’idée, voici belle lurette que les Républicains comme le Rassemblement national ont laissé le peu de cerveau dont ils disposent au vestiaire. Et d’errance en errance, de Macron à Mélenchon et autres sbires du même acabit, la France continue de s’enfoncer dans un mortifère néant.

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Législatives : ne pas céder au découragement, le combat politique continue,

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Communiqué du Parti de la France
 
Les résultats du premier tour des élections législatives sont tout sauf une surprise, tout comme la forte abstention. Les candidats macronistes ont été plébiscités même si la gauche socialo-communiste, qui a réussi à s'unir, parvient à se qualifier au second tour dans plus de 400 circonscriptions.
 
Si le Rassemblement National réussit à accéder au second tour dans environ 200 circonscriptions, le peu d'entrain de ses candidats, l'absence de réserve de voix et la mise en place de l'habituel « Front républicain » risquent d'aboutir à un nombre peu élevé de députés au soir du 19 juin.
 
Félicitations aux candidats de Reconquête qui, dans un contexte difficile, ont mené une belle campagne de terrain qui n'a hélas pas payé dans les urnes.
 
L'enjeu du second tour n'est plus que de savoir si Emmanuel Macron aura une plus ou moins large majorité à l'Assemblée nationale, sachant que le principal groupe d'opposition sera islamo-gauchiste...
 
Le Parti de la France appelle les électeurs à éliminer, dimanche 19 juin, les candidats qu'ils considèrent comme les plus nocifs à la France et aux Français.
 
Enfin, le Parti de la France invite les Français à ne pas céder au découragement, le combat politique continue, dans les urnes ou ailleurs. La mobilisation pour la sauvegarde de nos traditions, de notre identité, de notre civilisation, ne doit en aucun cas faiblir ! Tant qu'il restera des hommes et des femmes déterminés pour la défendre, la France vivra !

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dimanche, 12 juin 2022

Décès de Michel Dor, militant historique de la cause nationale

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Michel Dor dans les années 1990,

alors conseiller régional de Bretagne.

Agé de 92 ans, Michel Dor vient de définitivement tirer sa révérence. Il s'en est allé vendredi soir rejoindre le paradis de ceux qui se sont toujours battus pour que l'idéal national finisse par triompher.

Depuis sa jeunesse, Michel a été de tous les combats pour la France française. En particulier en étant candidat (et parfois élu) à maintes reprises depuis le début des années 1980 en Bretagne, sa patrie d'adoption. Natif de Marseille, d'où il avait gardé (pour le plus grand plaisir de ses hôtes) une parfaite maitrise de la cuisine méridionale, il s'était en effet installé en Cornouaille. Chef d'entreprise, il fut longtemps président de l'Union interprofessionnelle patronale du Finistère.

Au-delà de ses engagements, Michel Dor était un homme cultivé, aimable et pittoresque, fort apprécié de tous ceux qui le côtoyait. C'était toujours un immense plaisir de le retrouver, en particulier lors des réunions et banquets de l'association quimpéroise "Agir et réagir" dirigée par notre Chère Claudine Dupont-Tingaud, son épouse, elle aussi militante exemplaire de la cause, à qui nous pensons tous affectueusement aujourd'hui ainsi qu'à toute sa famille.

Fidèle lecteur de Synthèse nationale, Michel m'écrivait régulièrement pour me donner son avis sur nos engagements politiques. Avis qui, d'ailleurs, rejoignait finalement toujours le nôtre. La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était en janvier dernier à l'occasion de la Galette des Rois organisée par la section quimpéroise de Reconquête ! cliquez ici, mouvement dans lequel il avait placé toutes ses dernières espérances, car Michel, bien que très fatigué, n'était pas homme à baisser les bras comme cela.

Alors, là où tu es désormais, ne soit pas inquiet Michel, tes amis continuent le combat ! RIP.

Roland Hélie

 

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samedi, 11 juin 2022

Jeudi 16 juin, Gabriele Adinolfi à La Nouvelle Librairie (Paris)

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Un nouveau hors-série de Présent consacré à Céline

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Vendu en kiosques 5,00 €

ou sur le site de Présent cliquez ici

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Non, je ne regrette rien

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Charles-Henri d'Elloy
Article paru dans
la revue Synthèse nationale n°60 cliquez ici
 
Dimanche 10 avril, à huit heures du soir devant la télévision d’un café du quartier latin, j’ai regardé les résultats, encore estimatifs, des douze candidats à l’élection présidentielle. Je redoute et j’aime ce moment à la fois inquiétant et exaltant. Il me rappelle ma jeunesse estudiantine où j’attendais l’affichage des résultats de mes examens dans le grand hall de la faculté de droit de la rue d’Assas. A vingt ans, il s’agissait de mon avenir. Le 10 avril 2022, il s’agissait de l’avenir de la France. Le cœur serré, j’ai retenu mon souffle lorsque l’aiguille des secondes s’est approchée de l’heure. Le tableau s’affiche : Éric Zemmour est évalué entre 7 et 7,5% des suffrages. Les résultats seront affinés au cours de la soirée pour se fixer à 7,10 %. Il ne sera pas le prochain président. Une connaissance à mes côtés s’écrie « Tout ça pour ça ! ». Ça ? Mais « Ça » ce sont précisément 2 485 226 personnes qui ont mis un bulletin « Éric Zemmour » dans l’urne pour que la France demeure la France. Oui, bien-sûr, j’ai eu un poids sur le cœur. Une vieille émotion est revenue à moi comme lorsque je n’avais pas la moyenne à une épreuve importante pour valider mon année universitaire. Et pourtant, une fois la mauvaise surprise passée, j’ai ressenti une sorte d’apaisement, une lueur d’espoir briller. Un peu plus d’une heure après l’annonce des résultats, Éric Zemmour a parlé. J’ai écouté ses paroles, ce n’était pas un discours écrit par un autre, comme certaines allocutions convenues rédigées à l’avance. Il a eu les mots justes et juste les mots qu’il fallait. Il a parlé en regardant ses électeurs, droit dans les yeux. Il n’a pas cherché d’excuses et ne s’est défaussé sur personne. Tel un chef, il a tout assumé. Il est grand dans l’épreuve.
 
Et puis des images sont venues à moi. Je me vois, il y a vingt-cinq ans, ouvrir le Figaro pour me plonger dans l’article du journaliste qu’il était alors. Je me vois lire un de ses livres à succès Le premier sexe paru en 2006 où il constatait avec juste raison la féminisation de la société. Je me vois, dans les années de la fin de la décennie 2000, aller à une dédicace où nous sympathisâmes. Je nous revois déjeuner tous les deux au restaurant « Le petit riche » à côté des locaux du Figaro. Je nous revois badiner à propos de tout et de rien, et commettre quelques frasques.
 
Puis, il y eut l’émission « Ça se dispute » que j’écoutais avec grand intérêt lorsqu’Éric Zemmour débattait avec Christophe Barbier sur I.TV. Enfin, c’est en devenant critique permanent en duo avec Michel Polac puis avec Éric Naulleau dans l’émission « On n’est pas couché » qu’il a acquis sa notoriété. Les samedis soir, je regardais cette émission uniquement pour l’écouter remettre en place des plumitifs sentencieux qui se prennent pour des génies.
 
Je l’écoutais aussi tous les matins sur RTL, dire son billet, qui parfois lui attirait des ennuis judiciaires. Pour avoir osé proférer des opinions déviantes de ce qu’il est autorisé de penser, les ligues de vertu du nouvel ordre infernal l’ont traîné en justice. À la suite de quoi, son employeur « Le Figaro », journal connu pour avoir le courage d’être du côté du plus fort, a voulu le licencier. Je me souviens être allé à une manifestation sous les fenêtres du dit quotidien pour protester contre son éviction.
 
Une dizaine d’années plus tard, je le retrouve sur la chaîne CNEWS dans l’émission de Christine Kelly le soir à l’heure de l’apéritif où ses analyses m’ont toujours ébloui.
 
Au printemps 2021, une rumeur, dont la source vient sans doute du livre du brillant rédacteur en chef du magazine Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune Zemmour président prétend que ce dernier pourrait se présenter à la magistrature suprême ! Je n’y croyais pas. Je me disais qu’un polémiste de renom n’avait rien à gagner dans une telle entreprise. Qu’allait-il faire dans cette galère ? Il avait tout à perdre ! L’été est passé et la rumeur persistait à l’automne. Des signes avant-coureurs montraient que ses dédicaces commençaient à ressembler à de véritables meetings finissant par des ovations.
 
Allait-il se lancer dans le marigot politique ? Lui, l’analyste, le penseur, le théoricien, pourquoi aller mettre les mains dans le cambouis ? Il gagne bien sa vie ; ses livres ont du succès ; pourquoi risquer de perdre cette aura ?
 
Pourtant, considérant son succès et l’engouement qu’il suscitait, je me disais qu’il ne pouvait plus reculer sans décevoir l’espoir de tout son public. Mes doutes prirent fin lorsque le 30 novembre 2021, Éric Zemmour se déclara officiellement candidat à la présidence de la république.
 
Il a tout à perdre et il y va tout de même ! C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il était sincère. C’est précisément parce qu’il avait tout à perdre que cela m’a persuadé de son courage. Voilà le contraire de l’opportuniste !
 
Éric Zemmour a nourri sa réflexion depuis plusieurs dizaines d’années par l’étude de l’Histoire, de la politique, de la littérature. Il s’est forgé des convictions et des idées forces qu’il n’entend pas trahir pour plaire au plus grand nombre. Il n’a nullement besoin de faire du racolage électoral parce qu’il ne fait pas de carrière politique. Il n’a pas à gravir les marches dans un parti politique et s’il en a créé un, c’est pour les nécessités qu’impose le système. Il n’a pas fait de la politique un métier, et il est encore moins un apparatchik. Il ne souhaite pas obtenir un poste pour en vivre mais il désire vivre pour sauver la France. La nuance est de taille avec tous les nantis du système qui ont tellement tourné et retourné leur veste que les coutures ont lâché. D’ailleurs, si Éric Zemmour n’a pas obtenu le résultat escompté, c’est à cause de sa sincérité. En effet, il n’a pas voulu gommer les mesures qu’il souhaitait prendre en cas de victoire. S’il pense qu’elles sont bonnes et nécessaires pour la France, il les annonce et tant pis si cela doit déclencher les clabauderies des pleureuses professionnelles. Pour ne prendre que l’exemple des prénoms d’origine étrangère, il a raison de vouloir remettre en vigueur le code Napoléon qui n’acceptait que les prénoms du calendrier. C’est une marque d’assimilation salutaire pour tous les étrangers. Cela lui a peut-être fait perdre des voix, mais il sait qu’il a raison, donc il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit. Il sait que l’Histoire est tragique et que les vrais hommes d’État ne sont pas démagogues, quitte à avoir raison contre leur peuple.
 
Merci Éric Zemmour de m’avoir redonné foi en la politique,
 
Merci de m’avoir fait revivre l’ambiance des meetings des années 80,
 
Merci de m’avoir fait vibrer avec la sublime musique Justice du compositeur Patrick Doyle qui annonçait votre arrivée en scène lors de vos rassemblements.
 
Merci de nous avoir fait communier dans la même ferveur.
 
Merci de nous avoir redonné de l’espoir.
 
Alors, oui, tout ça pour ça ! Eh bien, ça c’est énorme, c’est incommensurable !
 
Au fond de moi, je pense que les Français ne méritent pas Éric Zemmour qui est un de ces hussards capables de mourir sur le champ de bataille pour défendre la France. Les Français ne le méritent pas et pourtant il faut un homme de cette trempe pour sauver la France. Car non, tout ce qui arrive n’est pas la faute de l’époque, d’un complot de je ne sais quelle coterie ou d’une puissance étrangère. Non, ce qui arrive à la France est bien la faute des Français ! Si nous voulons notre mort, nous l’aurons. L’intelligence, la clairvoyance et le courage ne sont pas des qualités répandues chez le commun des mortels. Nous pouvions nous attendre à les trouver chez la plupart de ceux qui prétendent aux destinées de notre pays. Au lieu de cela, la lâcheté des politiques, la propagande mensongère et la petitesse de sentiments ont ruiné beaucoup de résistances au déclin. Mais après tout, si les Français persistent à revoter pour les mêmes, c’est qu’ils s’accommodent de leur suicide programmé. Évidemment, les curés de la bien-pensance, les chantres de la diversité et de la société inclusive applaudissent la mort lente de la civilisation occidentale. Parce qu’ils n’ont pas le courage de s’y opposer, certains appellent cela « la créolisation de la société ». Les mêmes qui applaudissent le courage de leurs grands-parents d’avoir repoussé l’envahisseur allemand, vont trouver ringard de s’opposer à la tiers-mondisation de l’Europe. Pire, ils vont jouer aux faux résistants en ostracisant les restaurants russes. Quel courage ! Misère humaine !
 
« À l'heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s'appelle l'homme il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues » Victor Hugo avait dit ce mot pour déplorer le dénuement matériel et moi je l’adapte au dénuement moral.
 
Alors oui, « tout ça pour ça ! » Et j’emmerde Jean-Michel Aphatie, car si je pue des pieds, lui pue de la gueule ! Avec toutes les saloperies qu’il peut déblatérer sur les électeurs qui ont voté Zemmour et tous les patriotes en général, ce type qui se prétend journaliste n’est qu’un chien de garde du système.
 
Franchement, nous nous serions ennuyés en l’absence d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle. Nous aurions vu que les vieux politicards de retour nous assener toujours les mêmes prêches auxquels ils ne croient même plus.
 
Alors oui, tout ça pour ça ! Non, je ne regrette rien !
 
Et maintenant ? l’aventure continue. Elle ne fait que commencer. Fort de 2,5 millions d’électeurs, et surtout avec plus de 20.000 jeunes adhérents et une nouvelle génération de cadres autour d’Éric Zemmour, la reconquête est lancée.
 
Pendant que les vaticinateurs prétentieux mégotent sur le taux de la CSG, pendant que les écornifleurs de la politique intriguent pour obtenir un poste ministériel, pendant que les technocrates mégotent sur la TVA, de jeunes Français prennent conscience des sujets fondamentaux pour que la France demeure française. D’ailleurs, nous en avons assez des ergoteurs, nous voulons du panache !
 
Ce que nous ressentons, parce que nous le constatons, c’est que toute civilisation qui ne se défend pas est morte, ce que Claude Lévi-Strauss avait démontré. Alors oui, tout ça pour ça !
 
Je puis dire, à l’instar des combattants du 1er Régiment Étranger de Parachutistes en avril 1961 qui avaient adapté la très belle chanson de Charles Dumont interprétée par Édith Piaf après la tentative de putsch d’Alger : Non, rien de rien, je ne regrette rien !
 
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Législatives : le Parti de la France appelle sans réserve à voter pour les candidats de Reconquête !

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Communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :

En cohérence politique avec son soutien à la candidature d'Éric Zemmour lors de l'élection présidentielle, le Parti de la France appelle à voter pour les candidats du parti Reconquête aux élections législatives. Reconquête est le mouvement politique dont le programme se rapproche le plus de celui de redressement national du PdF ; la lutte contre la colonisation migratoire de notre pays étant une priorité absolue.

Seule l'opposition nationale pourra faire entendre la voix de la France et des Français à l'Assemblée nationale pour contrer le macronisme. 

10:33 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faut-il craindre une pénurie de blé ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Régulièrement depuis plus de deux ans la rumeur médiatique évoque les pénuries que nous devrions prochainement subir et il est chaque jour question de pénuries des plus classiques aux plus insolites. Après des décennies d’abondance de l’offre, nous subirions aujourd’hui les conséquences de carences et manques affectant aussi bien les composants électroniques, les pièces détachées, l’électricité, le gazole, les matières premières que, plus récemment, l’alimentation, certains évoquant même des famines à venir. Les publications et propos insistants évoquant une pénurie de blé, cette céréale majeure dans notre alimentation, contribuent à un climat anxiogène loin d’être anodin.

Il serait un peu rapide de n’attribuer la responsabilité de cette pénurie annoncée qu’au seul conflit russo-ukrainien et au blocus présumé des ports d’Ukraine dont l’armée a copieusement miné les abords, sans évoquer une sécheresse, toute relative d’ailleurs, mais aussi la spéculation opportuniste des courtiers et traders pour lesquels pénurie a toujours rimé avec aubaine.

L’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, The Food and Agriculture Organization (FAO) annonce d’ailleurs pour la campagne 2022-2023 une production mondiale en augmentation de 5 millions de tonnes par rapport à l’an dernier, avec notamment une amélioration des rendements aux Etats-Unis et en Russie. L’Union européenne quant à elle maintient ses prévisions au même niveau, tout comme l’Inde, deuxième plus important producteur mondial ayant toutefois annoncé un gel de ses exportations afin de réserver sa production en priorité à son marché intérieur. Nous sommes par conséquent bien loin de la catastrophe annoncée.

Les perdants de la mondialisation

Les principaux acheteurs de blé européen sont l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria, le Maroc et la Chine qui détient le plus important stock mondial. Pour mémoire, au moment de son indépendance l’Algérie connaissait l’autosuffisance alimentaire alors qu’elle importe aujourd’hui les deux tiers de son blé et notamment la moitié des exportations de cette céréale par la France. Ce sont essentiellement des pays déjà fragilisés et les plus dépendants des exportations de céréales et notamment ceux d’Afrique du Nord, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, Madagascar et quelques autres qui risquent de faire les frais de cette désorganisation des flux commerciaux, avec pour conséquence une insécurité alimentaire aggravée. Les nations occidentales quant à elles se contenteront sans doute d’une envolée des prix et par conséquent d’une baisse du pouvoir d’achat due autant aux perturbations du marché qu’à la spéculation.

Il parait donc un peu hâtif d’évoquer une véritable pénurie de blé alors que nous assistons essentiellement à une restructuration du marché mondial imposée par des considérations géopolitiques et notamment par la guerre menée par l’OTAN à la Russie par Ukraine interposée, sur un fond de renversement d’alliances imposé par les sanctions économiques dont perdants et gagnants ne seront pas forcément ceux attendus par leurs initiateurs... Pour le reste, voici des décennies que l’agriculture française, trahie par ses dirigeants – relire les livres d’Henry Coston sur le sujet – se trouve maintenue en situation de quasi-faillite permanente pour satisfaire aux traités internationaux, européens entre autres, et au maintien des marges de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution. C’est encore un tiers des exploitations agricoles qui devraient disparaitre cette année.

Article paru dans Présent cliquez ici

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Un ancien Black bloc témoigne...

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Ces dépenses inutiles

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Ce dimanche 12 juin, plus de 48 millions et demi de Français s’apprêtent à élire une nouvelle Assemblée nationale. La campagne a été d’un grand ennui. L’abstention risque d’être élevée. Le système médiatique hexagonal préfère disserter sur les maux de la société étatsunienne ou sur le jubilé de la reine d’Angleterre plutôt que de débattre des problèmes français parmi lesquels la question lancinante de la dette publique. Il y a quinze ans, le Premier ministre de Nicolas Sarközy, François Fillon, déclarait gouverner « un État en faillite ».

Cette faillite n’est pas que financière; elle est systémique. Les exemples abondent. C’est le cas du maintien de l’ordre et de la sécurité publique le 28 mai dernier au Stade de France à l’occasion de la finale de la Ligue des champions, ou intellectuelle avec l’effondrement du niveau scolaire, de la crèche jusqu’à l’université. Malgré les dénégations répétées du gouvernement, taxes et impôts vont s’accroître sur les catégories moyennes laborieuses, accélérant ainsi leur déclassement social. Désormais averti, le Régime macronien fera tout pour écraser dans l’œuf une nouvelle fronde ou jacquerie populaire semblable aux « Gilets jaunes ». Les citoyens français vont devenir plus que jamais les vaches à lait du Système parce qu’il faut rembourser les dettes de la ploutocratie internationale.

Avant d’augmenter la pression fiscale, il est encore possible de réaliser des économies en supprimant des dépenses inutiles. Outre le gisement de l’immigration, d’autres secteurs mériteraient une diète sévère. Chaque année, la Cour des comptes publie un rapport qui mentionne les délires des collectivités territoriales (des ronds-points dispendieux ici, un pont inachevé là) et de l’État, piètre administrateur de ses biens immobiliers. Ce texte annuel ravit des journalistes dont les plus serviles pourfendent sans répit toute intervention publique. Le document ne s’attarde pourtant pas sur trois grandes gabegies permanentes.

On a tendance à considérer la médiacratie comme un quatrième pouvoir qui influence l’autorité judiciaire, menace le législatif et s’offre à l’exécutif. C’est une liberté fictive, car, en France, la presse procède du pouvoir politique. Huguenot converti au catholicisme, le médecin du roi Louis XIII, Théophraste Renaudot (1586 – 1653), édite un hebdomadaire de quatre pages tous les samedis La Gazette. Avant même son lancement en 1631, le journal bénéficie du soutien déterminant du Principal ministre du roi, le cardinal de Richelieu. Cette dépendance congénitale perdure encore. Les rares enquêtes sur les aides étatiques à la presse les chiffrent à un montant d’environ un milliard huit cents millions d’euros. En 2010, la loi de finance attribue une manne de 437 millions d’euros. À cette somme rondelette s’ajoutent des aides indirectes (environ vingt millions), des dispositifs personnels aux journalistes (encore vingt millions) et d’autres appréciables financements. Le lamentable quotidien communiste L’Humanité survit grâce à ces scandaleuses perfusions financières… La presse officielle n’informe pas ses lecteurs; elle n’en a pas ! Elle travaille l’opinion pour le régime en place ! D’où un conformisme moutonnier outrancier qu’on retrouve en Belgique et en Allemagne. 

Le deuxième domaine reste un univers obscur difficilement observable : le financement public des formations syndicales s’élèverait à une centaine de millions par an de la part de l’État, sans compter les subventions données par les communes, les départements, les régions et les entreprises publiques, privées et parapubliques. Des lois prises en 2008 et modifiées en 2014 maintiennent une opacité certaine. Il est surprenant que la CGT ou Solidaires – SUD, ces contestataires de pacotille de l’« ordre établi » libéral – bourgeois, vivent des subsides que leur versent diverses institutions soi-disant rétives au syndicalisme supposé révolutionnaire. Il y a bien longtemps que les responsables syndicalistes côtoient les hiérarques d’entreprises transnationales aux dîners mensuels du Siècle au mépris de la Charte d’Amiens d’inspiration anarcho-syndicaliste de 1906. Un vrai syndicat ne doit-il pas compter que sur  ses seuls adhérents et cotisants ? Ces millions d’euros seraient bien mieux employés dans l’investissement des hôpitaux ou la rénovation des infrastructures de circulation.

Un troisième gisement d’économie concerne le financement public des partis politiques régi par les lois de 1988, de 1990, de 1995, de 2000 et de 2017. Un Français ne peut donner aux partis de son choix qu’un maximum de 7 500 euros par an. Le fonctionnement de la partitocratie en place dans l’Hexagone depuis les années mitterrandiennes bénéficie surtout d’un versement annuel. Cette somme se fonde sur les seuls résultats aux élections législatives. Toute formation politique qui sollicite un financement public doit présenter un minimum de cinquante candidats qui recueillent au moins 1 % des suffrages. Chaque vote représente un euro soixante-quatre. Si le parti a des députés et des sénateurs, il reçoit encore plus d’argent. Un député élu lui apporte 37 400 euros. N’y a-t-il pas là un véritable traitement discriminatoire ?En 2022, ce financement s’élevait à 68 millions d’euros dont plus de 20 millions pour La République en marche ! Cela n’empêche pas que de nombreux partis tels le Rétrécissement népotique (RN) soient fortement endettés tout en s’indignant de la dette française.

Le financement public des syndicats et des partis politiques constitue une honte nationale. S’il est inadmissible qu’un parti puisse bénéficier d’aide financière d’une personne morale, l’État n’a pas à payer indirectement les permanents. Syndicats et partis devraient subvenir à leurs besoins par leurs seuls moyens, c’est-à-dire les cotisations, les ventes de produits dérivés et les dons défiscalisés à 66 %. Plutôt que de gaspiller un « pognon de dingue », l’État devrait cesser au plus tôt tout financement public. En revanche, il prendrait sur lui l’impression des bulletins de tous les candidats inscrits, de leurs affiches électorales et de leurs professions de foi. Est-il en effet acceptable de devoir imprimer un bulletin de vote sur un papier qui ne correspond pas à celui prévu par le code électoral de 70 grammes au mètre carré  impossible à trouver sur le marché ? Il importe de respecter d’autres contraintes comme utiliser un papier blanc de format A4 ou une police de caractère identique avec le risque que le président du bureau de vote l’invalide finalement.

La partitocratie hexagonale agit en parasite aux dépens des véritables forces vives productrices de la France. Bien gérer l’argent des contribuables n’est pas une vertu libérale. C’est une action de bon sens, ce bon sens que les Français semblent avoir perdu...     

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°36, mise en ligne le 7 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.

Lire les livres de Georges Feltin-Tracol cliquez ici

09:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans le dernier numéro de la revue "Politique magazine" : un bel article sur le livre "Jean Picollec l'atypique"

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Politique magazine cliquez ici

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Le spectre d’une crise alimentaire mondiale à venir

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Patrick Parment

L’un des dommages collatéraux de la guerre déclenchée par les Russes en Ukraine est la crise qu’elle provoque au niveau agroalimentaire dans la mesure où tant l’Ukraine que la Russie fournissent à eux seuls 12% des calories commercialisées dans le monde. Evidemment, les médias mainstream tombent à bras raccourci sur la Russie qui serait la grande responsable de ce désastre à venir. Mais le grand responsable, c’est bien ce grand Satan qu’est l’Amérique et qui sème le désordre partout où il passe et sur tout ce qui bouge depuis des décennies. Est-il bien utile de rappeler ici que si Poutine a décidé d’intervenir en Ukraine – pays ô combien sensible à l’âme slave et lié charnellement à la Russie dont elle est l’une des composantes culturelles – c’est bien parce qu’à travers ce pantin de président Volodymyr Zelensky, installé par les Américains, celui-ci n’a pas respecté, entre autres promesses, les accords de Minsk.

Faut-il rappeler aussi que les Américains sont présents en Ukraine depuis plus d’une bonne décennie et qu’à travers ce pays, ils mènent leur guerre contre la Russie qui refuse dans rentrer dans leur petit jeu du mondialisme. Si l’on fouille plus encore, on trouve une guerre qui relève de la géopolitique entre les puissances maritimes et les puissances continentales. L’Amérique, puissance maritime veut conserver envers et contre tous, son leardership sur le monde. Ce qui explique également qu’elle a désigné la Chine, autre puissance continentale, comme ennemi déclaré. Ce qui devrait éveiller quelques souvenirs aux Européens où les Anglais ne manquèrent jamais de fomenter des guerres sur le continent afin d’éviter que n’émerge, face à eux, une puissance continentale. Ce fut le cas, entre autres, avec Napoléon, ce sera le cas avec l’Allemagne en 1914 et rebelote en 1940 avec l’appui massif, cette fois, des Etats-Unis. Il devait en résulter un plan Marshall qui mettra les Européens sous tutelle. C’est malheureusement toujours le cas.

Avec cette guerre, les Américains qui poussent les Européens au crime, n’ont pas mesurer les conséquences d’une telle guerre. Car derrière  ces sombres intentions purement économiques ne l’oublions pas se cache une guerre alimentaire qui va mettre le monde à feu et à sang et dont les Américains n’auront pas la maîtrise. L’Amérique est une ile, c’est tout à la fois sa force et sa faiblesse. Car coupé du trafic maritime, elle perdrait l’essentiel de sa puissance. Ce qui a été le cas de l’Angleterre. Et la perfide Albion en quittant le navire européen, illustre une fois de plus ce propos de Churchill : « Avant de prendre une décision, je regarde toujours à l’Ouest ». A savoir vers Washington !

L’hebdomadaire Le Nouvel économiste (10/6) dresse, dans une version bien-pensante évidemment, un état des lieux pas très joyeux, en cas de crise alimentaire. Instructif.

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Source :Le Nouvel économiste 10/6/2022

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Journal du chaos

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vendredi, 10 juin 2022

Autopsie de la désindustrialisation française

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Le livre de Nicolas Dufourcq est un réquisitoire implacable et minutieux contre, notamment, les décisions politiques, de gauche ou de droite, qui ont conduit à la disparition de la moitié de nos usines, entre 1995 et 2015.

Christine Kerdellant

Certains livres font date. Celui-ci est signé de Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, un HEC qui a créé cinq start-up sur le campus, avant d’intégrer l’ENA. De sa double culture, de sa double expérience comme dirigeant d’entreprise et comme inspecteur des finances, mais surtout de sa fréquentation des patrons de l’industrie et des politiques depuis plus de trois décennies, il a tiré un diagnostic sur les causes de l’effroyable désindustrialisation française.

Après une centaine de pages d’un réquisitoire minutieux, il donne la parole à trente entrepreneurs « survivants », patrons de PME ou de grands groupes, qui livrent leur propre vision de l’enchaînement fatal : Thierry de la Tour d’Artaise, Xavier Fontanet, Laurent Burelle, Bruno Bouygues, Joseph Puzo, Frédéric Sanchez... Des politiques ont pris aussi la plume : Pascal Lamy, Jean-Pierre Chevènement, Renaud Dutreil, Alain Madelin, ou Guillaume Bachelay. Ils voisinent avec des banquiers (Jean-Claude Trichet, François Villeroy de Galhau...), des économistes (Laurence Boone, Patrick Artus, Jean-Marc Daniel, Elie Cohen, Xavier Ragot...), des syndicalistes et des fonctionnaires. L’épilogue est rédigé par Louis Gallois, le premier qui ait réussi à se faire entendre sur le sujet, avec son rapport de 2012 sur la compétitivité.

La société tout entière s’est détournée de l’industrie

On referme le livre sonné, en rage contre le court-termisme des politiques de tout bord, qui ont sévi pendant quarante ans. Et l’on s’en veut de toutes ces fois où, entendant le lamento des patrons sur le « poids des charges », la taxe professionnelle ou de l’ISF, on s’est agacé... Le mal est fait, et le décompte vertigineux : entre 1995 et 2015, la France s’est vidée de la moitié de ses usines. 2,2 millions de jobs se sont évanouis dans la nature ! Ces fermetures, exodes et autres disparitions se sont faits à bas bruit. La désindustrialisation a commencé dans les années 1970, mais elle s’est accélérée à l’aube de l’an 2000. La société tout entière s’est détournée de l’industrie, comme on stigmatise les armées vaincues. Sans comprendre que se jouait notre prospérité collective.

« Pavie a été perdue dans le brouillard d’un matin humide, Austerlitz a été gagnée dans une brume identique, écrit Nicolas Dufourcq. Ce qui distingue les deux batailles est que la seconde a été lue, brillamment, par Napoléon, quand la première est restée indéchiffrable pour les chevaliers français. La bataille industrielle des années qui suivent le déclenchement de la mondialisation après la réunification allemande, l’écrasement de Tiananmen et la chute de l’Union soviétique n’a pas été lue. Nous n’avons cessé de la subir. Pire, nous avons pris des directions opposées à nos intérêts stratégiques. »

Le premier coup est porté après le choc pétrolier de 1974. Le gouvernement décide d’une politique de protection des individus et de stimulation de la consommation. Le parlement, lui, tente de bloquer l’hémorragie des emplois en votant en 1973 la « cause réelle et sérieuse du licenciement » puis en 1975 « l’autorisation administrative préalable ». C’est la lente et fatale rigidification du droit du travail qui commence, et qui durera jusqu’aux assouplissements des lois Sapin, Rebsamen, Macron, El Khomri et les ordonnances Pénicaud. Après l’augmentation des cotisations patronales, jusqu’ici plafonnées dans leur assiette par la notion de « plafond de la Sécurité sociale », et leur déplafonnement dans l’assurance maladie, le coût du travail ne va cesser d’augmenter. L’épisode 1981, avec la cinquième semaine de congés payés, les 39 heures, les lois Auroux, l’IGF, et l’augmentation des charges patronales, poursuit le travail de sape. « Le modèle social français pèse de tout son poids sur les entreprises », écrit Nicolas Dufourq. Pour les PME industrielles, c’est un choc de compétitivité immédiat face aux Allemands, aux Italiens, aux Néerlandais. Et encore : à l’époque, l’économie n’est pas mondialisée.

Tirer les leçons du passé pour ne plus recommencer

Les années 1990 et les années 2000 – avec le moment clé des 35 heures – viennent alourdir le fardeau. Impossible de résumer le déroulé méthodique auquel procède Nicolas Dufourcq, décennie par décennie. Tout y passe : le manque d’anticipation de la déferlante chinoise, la surestimation des difficultés allemandes et la sous-estimation de la transformation de l’Europe de l’Est en plateforme ultracompétitive, l’échec du plan machine-outil, la confiance mise dans les grands groupes pour mener une politique industrielle – alors qu’ils sont presque tous obligés de partir produire à l’étranger pour survivre...

Et l’on charge plus encore les entreprises qui restent, avec la C3S en 1992 ou le déplafonnement de l’ISF par Alain Juppé, qui force les dirigeants à remonter des dividendes pour permettre aux actionnaires familiaux de payer leur impôt. Mais Nicolas Dufourcq montre que la responsabilité est aussi syndicale ou médiatique. Tous coupables ?

Réindustrialiser est encore possible, à condition de tirer les leçons du passé. Depuis 2015, le détricotage a commencé. Ce livre tombe à pic pour que les candidats aux législatives prennent conscience du massacre perpétré, comprennent que l’effondrement de notre PIB par tête, par rapport à l’Allemagne, est la conséquence de ce désastre industriel, et intègrent le message : plus jamais ça.

La désindustrialisation de la France, 1995-2015, par Nicolas Dufourcq, Editions Odile Jacob, 384 p.

Source : Les Echos, 10/6/2022

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jeudi, 09 juin 2022

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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