mercredi, 20 juillet 2022
Vendredi 22 juillet à 18 h : rassemblement devant le ministère de la Justice à Paris
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Le « Grand remplacement » comme le « Réchauffement climatique » ne sont pas porteurs électoralement… pour l’heure !
« Le “front républicain” a sombré sans doute définitivement : ceux qui ont enfin franchi le pas électoral de préférer un candidat lepéniste à un candidat macroniste ou mélenchonniste ne feront pas de retour en arrière à l’avenir au nom de cette arlésienne de la moralité politique qu’on appelle “valeurs républicaines” ; les auto-désignés “partis de gouvernement” en ont trop usés et abusés pour masquer leurs échecs et garder coûte que coûte le Pouvoir. »
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Quel est votre sentiment sur les résultats des élections françaises de cette année 2022 ?
Vous répondre que j’ai été surpris par des résultats que je n’avais pas vu venir aux législatives – perte de majorité présidentielle, une première pour un président réélu et importance inédite du nombre de députés du Rassemblement national – n’est pas très original : pas plus les observateurs de la vie politique que les politiques eux-mêmes ne l’avaient sincèrement prévus, voire même envisagés. En tout cas, d’une telle ampleur dans un cas comme dans l’autre.
Et avec quelles conséquences réelles ?
Ça change beaucoup de choses dans un premier temps, forcément : l’Assemblée nationale ne devrait plus être la simple chambre d’enregistrement des décisions souvent incohérentes du gouvernement qu’elle était devenue depuis des décennies et plus encore sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Quant au « front républicain », il a sombré sans doute définitivement : ceux qui ont enfin franchi le pas électoral de préférer un candidat lepéniste à un candidat macroniste ou mélenchonniste ne feront pas de retour en arrière à l’avenir au nom de cette arlésienne de la moralité politique qu’on appelle « valeurs républicaines » ; les auto-désignés « partis de gouvernement » en ont trop usés et abusés pour masquer leurs échecs et garder coûte que coûte le Pouvoir.
Marine Le Pen a donc bel et bien réussi cette dédiabolisation qui l’a toujours obsédée ?
Est-ce elle qui a réussi cette prétendue diabolisation ou ses ennemis politiques sont-ils plutôt arrivés au bout du bout de leurs crédibilités politiques ? Le rejet de l’offre politique – près de 26 à 28 % d’abstention à la présidentielle et 53 à 54 % aux législatives – a mécaniquement servi le mouvement et sa représentante auxquels, pour cause de « front républicain » justement, on ne peut reprocher la pitoyable gestion des affaires publiques depuis un demi-siècle ; rappelons-le encore : Emmanuel Macron et son Parti Larem, devenu Renaissance, ne s’ont pas une nouvelle offre politique, seulement les nouveaux habits de l’UMPS qui a cohabité au sommet de l’État plus de 30 ans durant (de 1986 avec la première cohabitation entre Jacques Chirac et François Mittterrand à 2017 lorsque ni le candidat du Parti socialiste, ni celui des Républicains/ex-UMP n’ont été qualifiés au second Tour de la Présidentielle).
Marine Le Pen aurait donc simplement bénéficié de l’incompétence de ses rivaux ?
Ce serait oublier son incontestable sens politique, avec une campagne présidentielle axée toute entière sur le pouvoir d’achat qui s’écroule de ses compatriotes et surtout en se voulant la plus « rassurante » possible : son brevet d’élevage de chat dont beaucoup ont bêtement ricané a été d’une redoutable efficacité – n’ayons pas peur des mots : un vrai coup de génie ! – après deux ans où ses compatriotes avaient été littéralement « terrorisés » par les médecins de plateaux et les ukases du gouvernement dans la gestion du Covid, stigmatisant tous ceux, professeurs, médecins, scientifiques ou politiques (ces derniers étant plutôt rares) ayant voulu raison garder face au délire sanitaire. Le dégoût de la Macronie d’une part, la méfiance vis-à-vis des candidats « extrémistes » (ou présentés comme tels par les médias) ont ouvert un boulevard à la candidate du Rassemblement national… On gagne souvent davantage par les faiblesses, les erreurs ou la bêtise de ses ennemis que par ses qualités propres dont Marine Le Pen n’est pas totalement dépourvue, la preuve.
Et Éric Zemmour, comment jugez-vous sa campagne ?
Il a commis deux erreurs de jugement ; l’une de forme, l’autre de fond, me semble-t-il… La première, celle sur la forme, est d’avoir trop appelée à la « nostalgie de la France du passé », qui, certes, peut avoir un sens pour d’électeurs de plus de 30 ans, mais aucunement pour tous les moins de trente ans, sinon pour quelques cinéphiles ou rats de bibliothèques… La deuxième, sur le fond, est que le « Grand remplacement » qui a été le pivot de sa campagne est, comme le « Réchauffement climatique », un thème qui n’est pas porteur électoralement parlant. Est-ce à dire que ces deux thèmes – l’un et l’autre ou l’un ou l’autre – sont simples fantasmes et qu’ils ne préoccuperont pas demain les électeurs, c’est à voir…
« C’est avoir tort que d'avoir raison trop tôt », écrivait si justement Marguerite Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien.
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Du 21 au 24 juillet, en Provence, VIIe réunion d'été des Lansquenets d'Europe
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mardi, 19 juillet 2022
L’Italie et la France peuvent être à l’origine de l’explosion de l’euro et de l’UE
Emmanuel Macron et Mario Draghi
Marc Rousset
En Italie, le gouvernement de Mario Draghi est au bord de l’implosion. La péninsule a été longtemps à la traîne en zone euro : entre 1999 et 2019, son PIB n’a augmenté que de 7,9 % contre respectivement 30,2 %, 32,4 % et 43,6 % en Allemagne, France et Espagne. La goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les électeurs et de nombreuses élites italiennes, ce sont les sanctions lourdes contre la Russie, avec de terribles conséquences pour l’Italie dépendante du gaz russe, qui avait besoin de tout, sauf de ce coup de poignard supplémentaire ! Depuis l’intervention russe en Ukraine, le prix de l’électricité a augmenté de 91 % et celui du gaz de 70 %. La crise énergétique pourrait jouer le rôle de détonateur dans la crise politique italienne. La dette de 2500 milliards d’euros qui dépasse celles de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande et de l’Espagne cumulées pourrait faire exploser toute l’Europe !
Les chantiers de modernisation du pays sont à l’arrêt et la capacité de Mario Draghi à désendetter le pays, malgré les dizaines de milliards d’euros de l’UE, est remise en question. Bruxelles redoute de perdre son homme de confiance, ancien président de la BCE, ancien de Goldman Sachs, pur produit de la Pensée unique, valet de l’OTAN et de l’Amérique, comme il l’a montré en incitant Macron et Scholz à accepter l’impossible et inacceptable candidature de l’Ukraine dans l’UE ! Avec un taux d’intérêt italien qui remonte à 3,26 % et un écart de taux de 2,25 % par rapport aux taux allemand, le maillon faible de la zone euro fait de nouveau trembler les marchés. Il n’est pas impossible qu’à terme, Moscou trouve en Italie son deuxième allié dans l’UE, en plus du hongrois Viktor Orban !
En France, avec la fameuse loi sur le pouvoir d’achat en cours de discussion à l’Assemblée nationale, la dépense est devenue une vertu. Le RN, Renaissance, Nupes, et même LR ont une telle frénésie de dépenses qu’il semble qu’il n’y a pas d’autre alternative (le fameux TINA anglo-saxon de Margaret Thatcher) que de vider les caisses de l’État alimentées par l’argent emprunté ! En raison de la dégradation de la balance énergétique, suite aux achats de gaz et de pétrole sur le marché, le déficit commercial global français annuel atteint le chiffre faramineux de 114 milliards d’euros. Pour amuser la galerie et réconforter les chefs d’entreprise, il a été décidé, après une première baisse de 10 milliards d’euros d’impôts de production en 2022, sur un ensemble global de 70 milliards d’euros, d’alléger de nouveau ces impôts de production de 8 milliards d’euros en 2023, alors que, pour être compétitif avec les autres pays européens, il aurait fallu procéder à une coupe de 35 milliards d’euros !
La Cour des comptes s’inquiète de la dérive des dépenses publiques tandis que la dette française se rapproche dangereusement des 120 % du PIB ! Alors que les taux d’intérêt sont encore très faibles, la charge de la dette atteint déjà 50 milliards d’euros, soit le budget de l’Éducation nationale. La gabegie, l’imbécillité de nos technocrates incapables lorsqu’ils jouent avec l’argent public qui n’est pas le leur, Macron étant l’un d’entre eux lorsqu’il était ministre des Finances, n’a pas de limites ! On apprend ainsi que 10 % des obligations françaises d’État (OAT) à dix ans de la dette publique sont indexées sur l’inflation ! Cela va donc coûter une fortune à l’État français pour avoir voulu grappiller quelques maigres et ridicules dixièmes de points lors de l’émission de ces obligations. Le remboursement chaque année du principal de ces obligations, tout comme les taux d’intérêts, sont en effet indexés sur l’inflation, avec un indice qui est le plus souvent, celui de l’IPC (index des prix à la consommation). Suite à cette erreur gravissime de gestion par les fonctionnaires français, l’inflation, contrairement à ce que disent certains médias, ne concourt donc plus à diminuer le coût de la dette française, mais bien au contraire l’accroît ! L’inflation n’est donc plus l’amie de la dette publique française ! Merci, Monsieur Macron, le Mozart raté de la finance !
Quant à l’Allemagne, elle décroche subitement, son modèle mercantiliste étant provisoirement sévèrement touché. Les taux de croissance en 2022 et 2023 devraient être respectivement de 1,4 % et 1,3 % seulement, avec une inflation de 7,9 %, ce qui est inhabituel pour ce pays. La raison principale est sa forte dépendance énergétique à la Russie, d’où une hausse subite des coûts de l’énergie, suite aux sanctions économiques suicidaires de l’UE et aux représailles russes, avec en plus la perte de marchés importants en Russie ainsi qu’en Chine. En mai 2022, l’Allemagne a connu son premier déficit commercial mensuel de 1 milliard d’euros depuis janvier 2008.
Avec les sanctions anti-russes, l’UE, selon Viktor Orban « s’est tiré une balle non pas dans le pied, mais dans les poumons ! ». « Les sanctions n’aident pas l’Ukraine ; en revanche, elles sont mauvaises pour l’économie européenne et si ça continue comme ça, elles vont tuer l’économie européenne », a-t-il encore déclaré. Selon le professeur Jacques Sapir, alors que les importations normales de gaz russe sont de 160 milliards de m3 dans l’UE, le manque actuel de gaz russe est de 118,5 milliards de m3, mais en fait de 95 milliards de m3, si l’on tient compte d’approvisionnements supplémentaires venant d’autres pays. Selon le site de la société Nord Stream, le gaz russe qui arrive en Allemagne, dans la ville de Lublin, est ensuite transporté vers la Belgique, le Danemark, la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et d’autres pays.
La Russie a de plus totalement coupé le gaz à l’Allemagne pour 10 jours de maintenance. 35 % des importations actuelles allemandes proviennent encore de Russie, contre 55 % avant la guerre. Le chauffage des foyers allemands est toujours assuré à plus de 50 % avec du gaz russe. L’industrie chimique allemande est particulièrement vulnérable, dépendant aussi fortement du gaz russe. Les industriels se préparent au scénario du pire avec une lourde récession à la clé. Le géant BASF étudie la possibilité de mettre une partie des salariés en chômage partiel : « Si nous ne recevons plus de gaz russe, les quantités actuellement stockées ne suffiront que pour un ou deux mois. »
L’État allemand vole donc au secours de son secteur énergétique. Une loi doit être votée en urgence pour sauver Uniper, principal importateur allemand de gaz russe. Ce dernier pourrait recevoir jusqu’à 5 milliards d’euros d’aides de l’État. La société Uniper a perdu en quelques mois plus de 70 % de sa valeur en Bourse. Une éventuelle chute d’Uniper fait craindre à l’Allemagne des faillites en cascade, comparables à un « Lehman Brother » de l’énergie !
Quant à l’euro, il s’effondre tandis que le dollar s’envole, suite aux différences de taux d’intérêt entre la zone euro et les États-Unis. À Moscou, l’euro est passé sous la barre des 55 roubles, le rouble s’appréciant à la fois par rapport au dollar et à l’euro. La dépréciation de l’euro contribue à augmenter l’inflation des prix des marchandises importées, ce qui n’est malheureusement pas souhaitable dans le contexte actuel.
La folle politique de l’UE pour combattre le soi-disant réchauffement climatique non prouvé par l’homme est une source supplémentaire d’inflation et de gaspillage de ressources dans l’UE. Lors de la visite du Président Biden en Arabie saoudite, le prince Mohammed ben Salmane s’est non seulement refusé à livrer des quantités supplémentaires de pétrole, pour faire baisser les prix, comme le lui demandait Biden, mais il a pu déclarer : « Les politiques irréalistes visant à réduire les émissions de CO2 entraîneront une inflation exceptionnelle et une hausse des prix de l’énergie ».
Rien ne va plus dans le monde, les sanctions occidentales causant un mal terrible à de trop nombreux pays : les Bourses chutent et les craintes de récession l’emportent. L’économie américaine échaudée par l’inflation de 9,1 % est au bord de la récession et le moral des consommateurs s’effondre (indice de Michigan à 60 au lieu de 100 en 2020). Les taux d’intérêt à 2 ans sont souvent au-dessus des taux à 10 ans, ce qui annonce souvent une récession aux États-Unis. L’indice Vix de volatilité du marché boursier a trop souvent des accès de fièvre. L’économie chinoise, elle, s’effondre, suite à une politique draconienne trop stricte de confinements pour le covid. La croissance en Chine, au second trimestre n’a été que de 0,4 %, ce qui équivaut à une lourde récession pour la Chine !
Le ciel économique s’assombrit donc pour l’UE, au-delà de ses graves difficultés ci-dessus mentionnées qui lui sont propres. L’Autorité des marchés financiers (AMF) en France est très inquiète ; elle tire la sonnette d’alarme craignant une forte chute supplémentaire des marchés. Alors que l’or a baissé ces derniers temps, suite à la montée des taux américains, la banque d’investissement Goldman Sachs a cependant relevé à la hausse ses prévisions pour la fin de l’année à 2500 $ l’once, ce qui n’est pas un bon signe pour les économies occidentales !
Si l’Italie ou la France s’effondre, suite à une violente crise politique interne ou en raison de la montée des taux d’intérêt à 10 ans, par l’effet de boule de neige, cela peut conduire jusqu’à l’effondrement complet des Bourses et des économies occidentales trop dépendantes et interconnectées, avec à la clé l’éclatement de la zone euro, un envol du prix de l’or, et l’hyperinflation en France, en Italie ainsi que dans tous les pays très fragiles de l’Europe du sud (Grèce, Espagne, Portugal).
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Les traîtres sur la sellette
La chronique de Philippe Randa
« L’homme qui veut vivre sans soupçon,
il se doit bien garder de faire trahison »
(Proverbe du XIVe siècle).
En cette année 2022, et depuis quelque temps désormais, jamais le Capitole (cœur du pouvoir religieux dans la République romaine) ne semble chaque jour si proche de la roche Tarpéienne (d’où l’on précipitait dans le vide les condamnés à mort) …
Si l’expression est un peu exagérée (prématurée ?) concernant la victoire d’Emmanuel Macron pour sa réélection présidentielle, suivie aussitôt après de la perte de sa majorité parlementaire aux élections législatives, elle semble assez juste pour les ex-Républicains Damien Abad et Caroline Cayeux… Le premier, ancien président du groupe Les Républicains (de 2019 à 2022), n’aura connu les ors d’un Ministère que le temps d’en être éjecté pour des accusations de viol datant de plusieurs années… et la seconde, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, fait désormais face à une cabale médiatique et politique pour des propos jugés homophobes, tenus voici presque dix ans sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qu’elle jugea alors comme une « réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature »…
Si Damien Abad nie avec virulence les accusations de viols portés contre lui, arguant, vu son handicap physique (il souffre d’une maladie congénitale rare : l’arthrogrypose) que « l’acte sexuel ne peut survenir qu’avec l’assistance et la bienveillance de (sa) partenaire », Caroline Cayeux elle, ne peut nier avoir tenu les propos qu’on lui reproche, mais elle déclare « qu’évidemment elle ne les utiliserait plus et les regrette », soit un reniement de ses convictions de l’époque qui a immédiatement fait réagir le chroniqueur Xavier Eman dans un tweet lapidaire :
Parce que chez ces gens-là, Monsieur
On n’pense pas, Monsieur
On n’pense pas
On rampe…
C’était, soulignons-le, avant que l’expression « ces gens-là » ait été utilisée par l’intéressée pour prouver sa bonne foi : parmi « ces gens-là », en effet, elle aurait « tellement d’amis ! » … Oyez, oyez, qu’on le sache chez les LGBTQIA… XYZ et plus encore si affinités !
L’avenir dira si la reptation de Dame Cayeux, comparable aux pénitences qu’imposait autrefois l’Église pour faire expier ceux qu’elle jugeait coupables d’avoir offensé Dieu, calmera la meute politique et médiatique, lancée après elle, notamment après la tribune parue le samedi 16 juillet sur le site du Journal du dimanche et signée par plus d’une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, dénonçant ses « propos homophobes »…
Pour l’heure, ceux qui doivent bien ricaner des déboires de cet « ex » et peut-être « future ex »-ministres de la Macronie, sont à l’évidence les anciens amis de Caroline Cayeux et de Damien Abad : ces Républicains qu’ils ont trahis sans vergogne… et dont les députés rescapés sont désormais si indispensables à l’Élysée et à Matignon pour espérer constituer une majorité…
Leurs déboires pourraient-ils n’être qu’un simple avertissement pour décourager d’éventuel (le) prétendant(e) à faire don de leur personne à la gamelle élyséenne ? Ou la tête des deux traîtres a-t-elle été réclamée en préambule à tout éventuel marchandage ?
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17:11 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les sanctions, quoi qu’il nous en coûte ?
Philippe Villin
Près de six mois après le début de la guerre en Ukraine, qui a été déclenchée le 24 février par la Russie, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis ce lundi 18 juillet pour discuter d’un éventuel durcissement des sanctions contre Moscou. Le banquier d’affaires Philippe Villin craint que la politique de sanctions à l’égard du Kremlin nous mène à la ruine.
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Source Le Figaro 19/7/2022
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Faillite d’État
Jacques-Olivier Martin
Back-out boursier pour EDF ! Dans quelques semaines, le géant du nucléaire quittera la Bourse de Paris. Élisabeth Borne l’a annoncé au nom de « notre souveraineté face aux conséquences de la guerre et aux défis colossaux à venir». En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, vantait une privatisation partielle pour financer les investissements à venir et permettre aux Français d’être les copropriétaires de leur entreprise préférée...
Aujourd’hui un petit peu privé, demain à nouveau 100 % public, EDF a toujours été à la merci de gouvernements qui en ont fait ce qu’ils voulaient, au gré de considérations souvent plus politiques qu’industrielles ou énergétiques. L’État est en effet rarement bon stratège et presque toujours mauvais actionnaire. Les conflits d’intérêts sont permanents. Au nom de la saine gestion des deniers publics, il a le souci de gonfler les bénéfices et les dividendes. Mais, en tant que protecteur des citoyens, sa priorité est de freiner les hausses de prix de l’électricité.
Même antagonisme vis-à-vis des petits actionnaires, invités au capital contre des milliards d’euros, puis négligés (méprisés ?) par un État qui n’agit que selon ses seuls intérêts. Mais, surtout, le louvoiement de la puissance publique sur l’atome civil depuis une bonne décennie (réduction programmée du nombre de réacteurs, fermeture de Fessenheim, puis relance du programme nucléaire il y a quelques mois) et le choix de faire supporter par le champion de l’électricité une grande partie du bouclier énergétique ont détruit ses compétences (plus de dix ans de retard pour l’EPR de Flamanville) et laminé ses finances. Le fleuron du nucléaire, depuis trop longtemps à la dérive, est au bord du gouffre.
Il faut se rendre à l’évidence, l’État, premier coupable de cette faillite, n’a plus d’autre choix que de renationaliser EDF pour le sauver. Dans d’autres circonstan- ces, un tel destin prêterait à sourire. Malheureusement, il y va de l’avenir du nucléaire et de l’indépendance énergétique de la France !
Source : Le Figaro 19/7/2022
09:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 18 juillet 2022
Parmi les lectures conseillées par Scipion de Salm : Harald à la Dent Bleue...
Scipion de Salm
Harald à la Dent Bleue est un héros national danois, hélas mal documenté. L’effacement de sa mémoire officielle imposée par son fils Sven à la Barbe fourchue (986-1014), qui l’avait renversé, a été efficace.
Son surnom unique n’est plus compris. Il a régné sur le Danemark probablement de 958 à 987. Il a fait rentrer son pays dans le monde européen postcarolingien, avec l’adoption de structures administratives, religieuses - chrétiennes -, économiques - monnaie royale -, importées. Une politique identique a été menée exactement en même temps en Pologne et en Hongrie.
L’ouvrage propose donc une forme d’enquête historique autour de cette figure de transition fondamentale, « Viking, roi, chrétien ». Il a été un grand roi du Danemark, fortifiant sa frontière méridionale face à l’Allemagne ottonienne, à la fois modèle et danger redouté. Il a mené de grandes constructions utiles et de prestige dans son royaume, notamment dans sa capitale Jelling. Il a contrôlé en partie la Baltique et la Mer du Nord.
Une triste fin a occulté un règne impressionnant.
Harald à la Dent Bleue, Lucie Malbos, Passé Composé, 2022, 286 pages, 22,00 €
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Des nouveautés dans la collection "Qui suis-je ?" de chez Pardès
Béchir Gemayel
Béchir Gémayel est né le 10 novembre 1947 au sein d'une famille libanaise respectée et imprégnée de culture française, dans un pays que l'on surnomme alors "la Suisse du Moyen-Orient".
Depuis Saint Louis, la France a toujours protégé les chrétiens du Liban. Seules des politiques étrangères contemporaines ont terni cette tradition.
Majoritaires dans le pays, ils constituent l'une des plus anciennes chrétientés orientales. Au fil des siècles, ils ont su préserver leur liberté face à l'expansionnisme, sans cesse renaissant, de l'islam avec son lot de massacres et de dhimmitude.
À l'issue d'une scolarité laborieuse, suivie d'études de droit et de sciences politiques réussies, Béchir Gemayel devient avocat. Ce métier, il ne l'exercera guère. Très vite, son goût pour l'action et son charisme font de lui un meneur de premier plan dans la guerre qui s'engage, en 1975, pour la survie du Liban, face aux milices palestiniennes et à l'armée syrienne.
Chef militaire des Phalanges libanaises puis des Forces libanaises, Béchir Gemayel est animé d'une foi profonde et d'un discernement hors du commun.
Pour l'Occident, aujourd'hui confronté au phénomène islamiste, ses avertissements résonnent douloureusement.
Sa mort dans un attentat, le 14 septembre 1982, alors qu'il vient d'être élu président de la République, brise l'élan de la résistance chrétienne, mais son épopée continue d'alimenter l'espérance d'un Liban qui ne veut pas mourir.
Béchir Gemayel, Yann Baly et Emmanuel Pezé, Pardès, collection "Qui suis-je ?", 128 pages, 12,00 €
George Orwell
Né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde), George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, fut un infatigable militant. Socialiste authentique, il n'hésita pas à rompre avec la gauche officielle de son temps, aveuglée par sa fascination stalinienne. Son souci de la vie digne lui rendait tout aussi suspect un progressisme hors-sol, et il n'hésita pas à se définir lui-même comme un anarchiste tory.
Des tranchées de Catalogne jusqu'aux bombardements de la capitale anglaise, il ne renonça jamais à prendre parti dans un monde en décomposition.
Orwell fut surtout un contempteur acharné du totalitarisme. Ses deux plus grands succès, 1984 et La Ferme des animaux, sont là pour en témoigner. La tentation totalitaire était la grande question du siècle dernier, mais elle perdure dans le nôtre, considérablement amplifiée par le pouvoir immense qu'offre l'emprise numérique aux mains des tyrans de notre époque.
Toutefois, si ces deux romans antitotalitaires méritent, plus que jamais et de toute urgence, d'être relus, ils ne doivent pas occulter la richesse d'une oeuvre vaste, d'un journalisme de combat qui ne voulait rester
étranger à rien de ce qui menaçait la dignité de l'homme.
Ce "Qui suis-je ?" George Orwell permet de découvrir la vie et l'oeuvre d'un infatigable défenseur de ce qu'il nomma la common decency (notre "bon sens") face à la bureaucratie, aux machines, aux puissants.
Maître de courage et de lucidité, resté fidèle, toute sa vie, à ce qu'il pensait être la vérité, Orwell meurt prématurément, à Londres, le 21 janvier 1950.
George Orwell, Thomas Renaud, Pardès, collection "Qui suis-je ?", 128 pages, 12,00 €
20:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Comment s'opposer à un projet éolien
Guislain de Montalembert
Source Le Figaro cliquez ici
NOS CONSEILS - Des éoliennes risquent d'être installées près de chez vous ? Des moyens existent pour contrecarrer ce type de projet, voire l'empêcher, à condition de réagir vite et d'adopter la bonne démarche. Nos conseils pour résister.
1. Montez une association au plus vite
L'union fait la force : une association est essentielle pour mobiliser la population, lancer une pétition et, le cas échéant, agir en justice. Elle doit être créée sans attendre car lorsque vous entendez parler d'un projet éolien, celui-ci est en général déjà bien avancé. Les propriétaires fonciers ont donné leur accord, la mairie a accordé son feu vert pour que l'opération se fasse. Plus une minute à perdre, donc. « La législation, bien arrangée par les promoteurs éoliens, est telle qu'une association n'est reconnue légitime que si elle a été créée avant le dépôt par le promoteur d'une demande d'autorisation » prévient la Fédération Environnement Durable (FED), qui combat depuis de nombreuses années la prolifération des éoliennes en France, y voyant le risque d'une « industrialisation de nos campagnes réalisée au forceps, sans efficacité énergétique et à un coût financier extravagant pour la communauté nationale ».
La meilleure option consiste à monter une association Loi 1901, en tentant de rassembler un maximum de personnes déterminées à s'opposer au projet. Des modèles de statuts sont fournis par la Fédération Environnement durable ou encore par Vent de Colère !, un « réseau de plusieurs centaines d'associations et de sympathisants actifs pour protéger l'environnement et la qualité de vie dans les campagnes et le long des rivages français ». Vous trouverez sur leurs sites internet de précieux conseils et argumentaires, mais aussi des informations précises sur la réglementation en vigueur et des exemples de refus préfectoraux… « L'objet de l'association doit être, du fait d'une jurisprudence récente, suffisamment précis et limité pour que l'intérêt à agir soit reconnu, précise André Posokhow, membre du bureau de la Fédération Environnement Durable. En particulier, vous devez définir précisément le secteur géographique concerné par l'objet de votre association, c'est-à-dire citer une à une les communes que vous souhaitez protéger et ne plus simplement retenir un secteur plus large comme le département ou l'arrondissement. Il faut que l'association soit réellement impactée par le projet dans le cadre d'un recours contentieux ».
2. Informez-vous en détail sur le projet
Vous devez tout savoir sur le projet dont vous envisagez de contester la légitimité : emplacement, importance, nom et nationalité du promoteur éolien, conclusions de l'étude d'impact, décisions du conseil municipal, statut des terrains, protections environnementales ou culturelles (Zone Natura 2000, monuments historiques…). Renseignez-vous aussi précisément sur l'identité des propriétaires des parcelles concernées. « Si une parcelle appartient à un membre du conseil municipal ou à un proche parent, ce conseiller n'a pas le droit de participer aux délibérations concernant les éoliennes, sous peine de prise illégale d'intérêt: procurez-vous copie des délibérations, et vérifiez. Il s'agit de documents publics, et la municipalité ne peut s'opposer à leur communication » conseille la FED. Rappelons que la prise illégale d'intérêt est, selon l'article 432-12 du nouveau Code pénal, le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement. La prise illégale d'intérêt est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
À LIRE AUSSI Éoliennes: le livre choc qui dénonce un scandale international
3. Communiquez au maximum autour de vous
« Commencez par faire un tract d'une page, bien argumenté, en particulier sur les aspects locaux du projet » conseille Vent de Colère ! Ce tract comportera une formule d'inscription à votre association. Portez ce tract dans toutes les boîtes aux lettres du village ». Autre urgence : mobiliser la presse locale, en vue d'obtenir des articles reprenant vos arguments. Les batailles d'aujourd'hui se gagnent dans les médias ! N'hésitez pas non plus à écrire à votre député et à votre sénateur, de même qu'aux conseillers généraux et régionaux, en les sensibilisant à votre combat. Organisez au moins une réunion publique pour donner aux habitants toutes les informations qu'ils ignorent le plus souvent (localisation précise des machines, hauteur en bout de pale, longueur des pales…), le promoteur se faisant prier pour les leur donner au motif qu'ils les obtiendront lors de l'enquête publique. « L'opacité est courante et les plus concernés sont souvent les moins informés » constate Jean-Louis Butré, président de la Fédération Développement Durable. Enfin, il peut être utile de se rapprocher d'autres associations concernées, de près ou de loin, par votre action « Cherchez à connaître la position, à rencontrer, à associer à votre action les associations de protection de l'environnement, des paysages, du patrimoine, locales ou nationales » invite Vent de Colère !
4. Participez activement à l'enquête publique
C'est une phase cruciale durant laquelle le public peut s'informer sur le projet et formuler des observations auprès d'un tiers indépendant : le commissaire enquêteur. Ne vous privez pas de cette opportunité. Il convient d'être présent aux permanences organisées par le commissaire enquêteur et de discuter au maximum avec lui. « Insistez sur les inconvénients locaux du projet, conseille André Posokhow. Les juges administratifs n'ont que faire des vrais arguments contre l'éolien en général (mensonges sur le CO2, discontinuité de la production, prix de revient très élevé du courant, etc.). Seuls les arguments locaux les intéressent : proximité des maisons, destruction de l'environnement, atteinte au patrimoine bâti et naturel, avec photomontages à l'appui ». Autre conseil : « Incitez les maires des communes de la zone d'enquête publique dont vous savez qu'ils sont opposés à l'éolien à prendre une délibération motivée défavorable au projet. Si vous réunissez une majorité de communes contre le projet, cela peut être un atout décisif pour la suite des évènements ». Au terme de la procédure, le commissaire-enquêteur établit un rapport qu'il convient d'étudier à la loupe. Il a l'obligation de donner son « avis personnel motivé » sur le projet, ce qui est une source possible de contentieux. « Les juridictions administratives relèvent encore régulièrement l'absence de motivation ou son insuffisance lorsque le commissaire se contente de viser des observations des administrés pour y adhérer ou les écarter sans explication ; n'examine pas la pétition signée par les opposants au projet ; ou encore se montre favorable au projet sans aucune justification, alors que le public est très majoritairement hostile, note la Fédération Environnement Durable. Ces anomalies constituent de vices substantiels de procédure qui entachent l'enquête d'irrégularité »
5. Constestez, si nécessaire, l'autorisation préfectorale
À l’issue de l'enquête publique, le préfet a deux mois pour prendre sa décision et délivrer ou refuser l'« autorisation environnementale » permettant la réalisation du projet (3 mois s'il décide de saisir la commission départementale de la nature, des paysages et des sites), l'obtention de cette autorisation dispensant de l'octroi d'un permis de construire les parcs éoliens terrestres depuis le 1er mars 2017. En cas d'autorisation préfectorale, il est toutefois possible de contester cette décision dans le cadre d'un recours gracieux auprès du Préfet, en mettant en avant des arguments solidement étayés : les nuisances trop fortes imposées aux riverains (les éoliennes font du bruit et clignotent de jour comme de nuit), l'atteinte portée à la qualité des paysages ruraux, la présence d'un monument historique - qui même situé à plus de 500 mètres du futur parc éolien, souffrira d'un préjudice visuel irrémédiable ; le fait que le promoteur ait omis de faire une demande de dérogation officielle concernant la destruction d'espèces protégées ; ou encore qu'il n'offre pas toutes les garanties nécessaires en matière de capacité financière, ou que son projet n'est tout simplement pas rentable. « Si la force du vent dans votre secteur est bien inférieure à ce qu'affirme le promoteur, la rentabilité peut être corrigée et devenir nulle ou négative. Les services de l'État ne manqueront pas de le relever » assure André Posokhow.
Si nécessaire, un recours contentieux pourra être déposé, non plus auprès du tribunal administratif comme c'était le cas jusqu'en 2021, mais directement auprès de la Cour d'appel. « Cette procédure a été spécifiquement mise en place pour freiner les recours contre les projets éoliens, au mépris des lois de la République. Résultat : la procédure est bien plus lourde et coûteuse qu'auparavant, car il faut désormais prendre un avocat spécialisé, ce qui n'est pas nécessairement à la portée des associations qui se battent sur le terrain, regrette Jean-Louis Butré. Les procédures sont aussi plus longues, jusqu'à deux ans parfois, car les cours d'appel sont débordées. Mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre avec détermination notre combat contre les éoliennes, qui sont un véritable fléau, ajoute le président de la Fédération Environnement Durable. Nous recevons chaque jour une cinquantaine de mails de Français qui veulent résister et nous demandent comment faire. Des centaines de recours sont actuellement menés en France, et beaucoup sont couronnés de succès ».
NDLR SN :
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dimanche, 17 juillet 2022
L’Allemagne, un pays qui nous veut du bien ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
On ne peut que se féliciter, rétroactivement, que le président De Gaulle et le chancelier Adenauer aient signé en 1963, le traité de coopération franco-allemand, enterrant ainsi - définitivement peut-on espérer - la hache de guerre entre les nations franque et germaine.
Mais, une soixantaine d’années plus tard, qu’en est-il réellement ? La guerre russo-ukrainienne est un révélateur de ce qui nous oppose à nos voisins. Le modèle énergétique allemand (energiewende) est un échec total. Sous l’influence des « Verts », ces Die Grünen aussi néfastes en RFA qu’en France, l’Allemagne a renoncé au nucléaire et, pour palier partiellement à la rupture d’approvisionnement en gaz russe, remet en activité des centrales à charbon qui vont polluer largement au-delà et en deçà du Rhin ! « Belle manœuvre mon général », pour « sauver la planète ! ».
Les sanctions prises contre la Russie pour complaire à « l’allié » américain, vont faire exploser les factures d’électricité des Français et des autres Européens, sans oublier l’alibi commode des éoliennes pour justifier une énergie douce. (Alors que l’on sait, comme le tout électrique pour l’automobile, que ce n’est pas économique, ni totalement non-polluant, si l’on prend en compte tous les facteurs : recherche, production, acheminement...)
Sans compter que pour nous Français, nous allons continuer de nous mettre, à nouveau, entre les mains de fournisseurs étrangers, mais aussi risquer de mettre en péril la filière industrielle de l’automobile. Alors, à quoi bon substituer des Américains pour le gaz de schiste, ou des Chinois pour les « Terres rares », aux Russes pour le pétrole, aux Algériens et autres Quataris pour le gaz ? Macron l’a annoncé le 14 juillet 2022, il faudra se serrer la ceinture en matière de chauffage l’hiver prochain. Indirectement, le prix du stère de bois va encore augmenter pour ceux qui se chauffent « à l’ancienne ».Le Premier ministre hongrois, Victor Orban, a déclaré à juste titre, que non seulement « les Européens se tiraient une balle dans le pied, mais une autre dans les poumons ! ». Aux dernières nouvelles, il n’impose pas lui, à son pays, le « coup du boomerang » avec les sanctions sur le gaz et le pétrole russes.
Coopération militaire au point mort
D’autre part, dans un tout autre domaine, celui de la défense, le projet franco-allemand de l’avion de combat du futur – SCAF – est dans les limbes, tout comme celui du char de combat franco-teuton, les objectifs d’armement des deux partenaires n’étant pas tout à fait les mêmes. On aurait pu depuis très longtemps, afficher une solidarité et une complémentarité réelles en matière de coopération militaire entre Paris et Berlin - Bonn à l’époque - en substituant aux Starfighter, Tornados et autres Eurofighters de la Luftwaffe des Mirage, et en mettant des Léopard à la place, par exemple, des AMX-30… Que nenni mon ami. Les Allemands, des voisins qui nous veulent du bien, vraiment ?
20:00 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un cercueil entier pour une seule dent !
Pieter Kerstens
Le 20 juin dernier, une cérémonie officielle s’est déroulée à Bruxelles durant laquelle une dent de Patrice Emery LUMUMBA (seul reste du corps démembré et calciné) a été remise à ses enfants. Cela permettra aux Congolais de construire un mausolée à la mémoire de leur ancien Premier Ministre assassiné au Katanga en 1961. Cette dent a été expédiée à Kinshasa dans un cercueil, par avion.
Peu de jours auparavant une visite du Roi Philippe et de la Reine Mathilde en République Démocratique du Congo leur avait permis de visiter Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu. Le Roi des Belges avait prononcé un discours devant le Sénat congolais, dans lequel il avait exprimé « ses profonds regrets sur les blessures liées au passé ». Le Roi Philippe avait aussi rétrocédé au musée de la capitale un masque « kakuungu » du peuple Suku, « spolié » durant la colonisation.
Ce voyage avait été l’occasion pour toute la presse belge et la gôche de réclamer des excuses et la repentance des autorités pour toutes les actions qui s’étaient déroulées durant la période de la colonisation du Congo Belge, (ancienne propriété du roi Léopold 2 jusqu’en 1908) de 1876 à 1960. Cette hystérie des socialauds-marxistes, actifs dans l’enseignement et les médias, contre les colonisateurs remonte à des décennies et occulte totalement les réalités du terrain
QUI a développé le Congo jusqu’à son indépendance en 1960 ?
QUI a rendu le fleuve Congo navigable ?
QUI a permis l’installation du télégraphe et du téléphone dans une grande partie du pays ?
QUI a implanté une administration au Congo, même dans les parties les plus reculées ?
QUI a construit des ports maritimes et fluviaux et des aéroports ?
QUI a développé un système sanitaire et réussit à endiguer les maladies endémiques ?
QUI a permis l’exploitation des ressources minières ?
QUI a encouragé la population à augmenter les cultures vivrières ?
QUI encore a construit des milliers d’écoles, lycées, collèges, dispensaires et hôpitaux ?
QUI, enfin, a mis un terme aux pratiques et luttes tribales moyenâgeuses ?
Certes, tout n’était pas parfait, mais en 1960, au Congo Belge, le niveau de vie était comparable à celui de Taïwan, de la Corée du Sud, ou de la Thaïlande et nettement supérieur à de nombreux pays d’Afrique.
Notre devoir de mémoire nous invite bien évidemment à relire les ouvrages traitants du Congo Belge comme « Souvenirs du XXème siècle de Jacques Noterman, qui retrace le développement d’un pays potentiellement très riche et de la détermination de quelques dizaines de Belges à l’origine d’exploits remarquables.
Nous ne devons pas nous flageller, ni se repentir ou avoir honte du travail de nos ancêtres dans les colonies. GLOIRE A EUX !
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Pourquoi Macron et la pensée unique nieront leurs erreurs jusqu’à l’explosion finale !
Marc Rousset
La dissonance cognitive, vous connaissez ,braves gens ? Un concept psychologique abstrait grandiloquent qui fait peur, qui paraît terriblement compliqué et qui est pourtant simple comme bonjour ! Comme monsieur Jourdain pratiquait la prose sans le savoir, tout le monde ou presque a pratiqué ou sera amené à pratiquer la dissonance cognitive dans son existence ! Ce concept va nous permettre d’expliquer pourquoi le politiquement correct ne veut pas reconnaître les réalités qui conduisent la France à l’abîme (invasion migratoire, insécurité, violences, Grand Remplacement nié par la pensée unique. Tout va très bien, selon Renaissance et Macron, alors que la faillite économique est inéluctable, que l’invasion continue, que des erreurs grossières suicidaires ont été commises dans la politique des sanctions économiques envers la Russie, qu’il faut l’arrêter immédiatement sans plus tarder, à moins de ruiner les Français et de faire grossir les bataillons de Gilets jaunes excédés. Les Français et les Européens assujettis à l’Amérique et à l’OTAN sont en voie de paupérisation, suite aux rationnements à venir et à l’augmentation exponentielle des prix de l’énergie !
La dissonance cognitive survient quand des politiciens ou des citoyens sont confrontés à des réalités non conformes à leurs croyances et à leur credo politique. Cette théorie apparaît dans l’essai de l’Américain Festinger en 1956 « L’échec d’une prophétie ». Il raconte le renforcement de la croyance des adeptes d’une secte après l’échec d’une prophétie prédisant l’atterrissage imminent d’un ovni. Les membres de la secte devaient se rendre à un endroit précis, à un moment convenu, avec la certitude absolue qu’ils seraient dans ces conditions, les seuls à survivre à la destruction de la planète Terre, mais il ne se passa finalement absolument rien d’exceptionnel ce jour-là !
Les membres de la secte se trouvèrent donc confrontés à une forte dissonance cognitive car les réalités ne correspondaient pas à leurs croyances, et ils sont amenés à se poser des questions : ont-ils été victimes de mensonges ou de bobards ? Ont-ils bien fait de se laisser escroquer et déposséder de leurs biens par les gourous de la secte en leur donnant tous leurs biens en vain ? Il se passa alors quelque chose d’extraordinaire ; la plupart des membres de la secte, au lieu de reconnaître que la réalité ne concordait pas à leurs chimères, préfèrent imaginer que ce n’était que partie remise, que les extra-terrestres avaient donné à la Terre une seconde chance, et qu’ils étaient donc au contraire maintenant encore plus forts pour répandre l’idée que la destruction de la planète devait s’arrêter, qu’elle n’aurait peut-être même pas lieu ! Les membres de la secte ont donc continué à se mentir à eux-mêmes, à mentir à leurs collègues et à des tiers, alors que la prophétie avait lamentablement échoué et qu’il ne s’était rien passé d’exceptionnel ! Frédéric Cassez, dans une chronique sur ce thème dans Boulevard Voltaire, cite même les paroles d’un des membres de la secte étudiée par Festinger : « J’ai brûlé tous les ponts, alors je ne peux pas me permettre de douter ; je dois croire, il n’y a pas d’autre vérité ».
Cela signifie donc concrètement pour les patriotes et les hommes de Droite que Macron, la Pensée unique, le Politiquement correct, les Gauchistes, les Progressistes mentent, nient et nieront toujours la Vérité ainsi que les Réalités jusqu’au bout, pour éviter de perdre la face, de se remettre en question, de se faire lyncher et d’admettre qu’ils se sont trompés ! Comme la secte, ils n’ont comme seule solution que la fuite en avant avec des bobards aussi gros qu’eux ! Seule l’explosion finale, à savoir un début de guerre civile en matière d’immigration, la banqueroute officielle de la France placée sous le contrôle du FMI ou la descente dans la rue de gilets jaunes excédés par leur pauvreté grandissante peuvent les amener à reconnaître leurs torts, voire même à quitter le pouvoir dans la précipitation !
Macron et la Pensée unique ne veulent pas reconnaître ce qu’ils voient ! Comme chacun sait : « Il y a les patriotes et les réalistes de Droite qui croient ce qu’ils voient et il y a la Pensée unique, les gauchistes, Macron et le politiquement correct qui voient ce qu’ils croient ! Nous prendrons trois exemples d’actualité pour éclairer encore davantage le lecteur :
Dans notre longue chronique sur RL « Preuves de la faillite diluvienne à venir de la France de Macron », nous démontrons le caractère irréversible et inéluctable de la faillite à venir de la France, mais Macron et les partis politiques français, à l’exception de Reconquête, continuent à mentir aux Français en ne reconnaissant pas la gravité de la situation. Même la Cour des comptes, parce qu’elle ne peut pas faire autrement, mitraille le bilan des finances publiques sous Macron : « La France sort de la crise sanitaire avec une situation des finances publiques parmi les plus dégradées de la zone euro ». La France va connaître la banqueroute, mais personne n’a le courage de le reconnaître et tous les politiciens continueront à mentir, à raconter des balivernes sur des problèmes mineurs, jusqu’à ce que tout explose !
En matière d’immigration, alors que nous avons déjà pratiquement 20 % d’immigrés d’origine extra-européenne en France, que l’insécurité est insupportable, que plus d’une centaine de nos enfants ont été tués et blessés au Bataclan, comment peut-on être aussi veule et aussi fou pour ne pas reconnaître la vérité du danger inacceptable ! Il suffit d’aller au Châtelet ou en en Seine-Saint-Denis avec un taux de natalité des immigrés extra-européens qui représente 73 % des naissances ! Mais personne ne bouge, en faisant semblant de ne rien voir ! On attend quoi ? Dans l’attente de l’explosion à venir, on écoute les bobards politiquement corrects de la dissonance cognitive car tout le monde a peur de dire la Vérité ! Tant que le peuple n’aura pas pris le pouvoir des juges, du Conseil Constitutionnel, de la CEDH et de la CJUE, l’immigration continuera en France de plus belle ! Darmanin est le roi du mensonge non seulement au Stade de France, mais même dans ses annonces bidon d’expulsions à venir qui n’auront pas lieu ! Seul Zemmour ne pratique pas la dissonance cognitive car ce qu’il dit correspond aux réalités, à ce qu’il voit, à ce que tout le monde voit !
Pour le scandale des sanctions économiques suicidaires de l’UE envers la Russie, dans son interview du 14 juillet, Macron pratique aussi la dissonance cognitive. Macron nous explique gravement qu’il « faut se préparer à ce que la guerre en Ukraine dure » alors que la France n’est directement concernée en rien par tout ce qui se passe en Ukraine ! Le bouquet, c’est lorsqu’il accuse « la Russie d’utiliser le gaz comme une arme de guerre », alors que l’Occident a décidé de pratiquer la guerre économique totale avec la Russie en gelant même ses réserves de devises en euros et en dollars, ce qui ressemble à des méthodes de gangster sans foi ni loi ! N’est- ce pas l’inconscient Bruno le Maire qui déclarait publiquement qu’il voulait détruire l’économie de la Russie ? Macron se présente en spectateur de la catastrophe économique actuelle alors qu’il en est à l’origine, en tant que valet de l’Amérique, cette dernière ayant cherché et cherchant toujours à détruire la Russie ! Macron a le toupet de nous parler de « plan de sobriété énergétique », « d’exemplarité et de responsabilité », de la nécessité de « moins consommer » !
Au lieu de reconnaître qu’avec Scholz et von der Leyen, sous l’influence de Biden, de l’OTAN et du protectorat américain il s’est complètement fourvoyé et « planté complètement », que la France n’a rien à faire en Ukraine, que la Russie est dans ses droits historiques puisque l’Ukraine est russe depuis BB2, alors que l’Alsace-Lorraine est française depuis Louis XIV seulement, que la plaisanterie atlantiste et droit-de-l’hommiste a suffisamment duré pour les Français endoctrinés et décérébrés par les médias ! Eh bien, non, Macron et l’UE, autre exemple de dissonance cognitive, pratiquent la fuite en avant vers la catastrophe et l’augmentation des prix de l’énergie sur le dos du peuple de France ! Il faudrait au contraire se rapprocher de nouveau de Poutine, renvoyer l’Amérique à Wall Street et obtenir de nouveau le gaz russe compétitif, écologique, bon marché pour le plus grand bonheur « de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel », de « ceux qui ne sont rien ! »
En conclusion, Macron, le politiquement correct et la pensée unique pratiqueront la politique de la fuite irresponsable en avant, nous conduisant dans tous les domaines de la politique économique, de l’immigration, de la politique sociétale, de la politique étrangère… jusqu’au gouffre final, aussi longtemps que les Français bernés, floués et ruinés ne réagiront pas électoralement ou ne se révolteront pas, comme les Gilets jaunes, en allant dans la rue, ce qui aurait dû déjà être le cas, après la boucherie du Bataclan, avec plus d’un million de Français excédés sur les Champs-Élysées !
11:36 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’autonomie stratégique européenne est en mort cérébrale
Pour le directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), Pascal Boniface, la guerre en Ukraine vient accélérer les plans américains en Europe tout en gênant ceux de la Chine. Il nous livre ici une analyse non partisane de ce que représente l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Et il met bien en évidence que dans cette affaire les Américains ont tout à gagner et nous autres Européens tout à perdre. Cependant, nous n’irons pas jusqu’à dire, comme le pense Pascal Boniface, que la Russie a perdu la guerre et qu’elle ressortira affaiblie de cette aventure. Une chose est d’ores et déjà certaine, la carte géopolitique du monde en est bouleversée et il est bien difficile d’en évaluer tous les effets.
Lire la suite ICI.
Source : Le Nouvel Economiste 16/7/2022
10:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 16 juillet 2022
La cause des hommes
Jean-Michel Delacomptée*
La femme est l'égale de l'homme, c'est entendu ! Mais la révolution culturele en cours vise à faire de ce dernier un simple producteur de gamètes et plus encore, le coupable de tous les maux de la société en général et des femmes en particulier. Il est urgent de défendre la gent masculine.
Lire la suite ICI
(*) Jean-Michel Delacomptée est un écrivain, auteur d’essais, de portraits littéraires et de romans. Il a longtemps travaillé dans la diplomatie culturelle à Paris et à l’étranger avant de poser son sac à l’université de Paris-VIII.
Source : Causeur, juillet 2022
07:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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07:07 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 15 juillet 2022
La méthode du discours
Vincent Trémolet de Villers
Est-ce son vol de la Patrouille de France ? Le président de la République après des semaines d’un silence qui devenait intenable, a décidé de survoler une heure durant les crises et les difficultés. Vu d’en haut, les proportions rétrécissent et le panorama retrouve son harmonie.
C’est ce regard optimiste (irénique ?) qu’Emmanuel Macron, répétant comme un mantra « on va y arriver », a posé sur la situation. À l’extérieur, des « conflictualités » (Ukraine, réchauffement climatique, inflation) qui menacent notre équilibre national; à l’intérieur, le mal français se réduit au chômage, au pouvoir d’achat, à l’âge de la retraite.
Dans cette réalité atrophiée, nul hôpital sans soignants, aucune école sans professeurs. C’est une France sans émeute au Stade de France, un pays sans crise migra- toire, une nation sans menace islamiste, une société sans fractures géographique, économique, culturelle, un peuple sans lut- te des âges. Ces impasses, que l’on aurait tort d’imputer aux seules intervieweuses (quand un politique veut dire quelque cho- se, il n’attend pas les questions), réduisent la portée d’un propos qui, en bien des aspects, s’adressait à la droite. Phrases heureuses sur le nucléaire, sur la pénurie de main-d’œuvre comme sur la polémique Uber, propos flous mais volontaires sur la retrait, souci affiché de l’équilibre des comptes « Je leur dirai des mot bleus… » Nous avons même entendu un appel aux sénateurs, dont Géradd Larcher et Bruno Retailleau, en connaisseurs, ont certainement gouté toute la saveur.
Tout cela porté par un verbe vif, donne un exercice efficace mais immédiatement périssable. Dans le brouillard programmatique parlementaire qui nous bouche l’horizon, on attendait un discours de la méthode. Faute d’instruments - hors la hasardeuse dialectique « le compromis ou le re férendum» -, le chef de l’État a préféré la méthode du discours. La force du verbe pour compenser la faiblesse politique. Retour à la case Chirac
Source : Le Figaro 15/7/2022
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jeudi, 14 juillet 2022
Pr Christian Perronne : "Ils m’attaquent car ils ont peur"
16:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Des preuves de la faillite diluvienne à venir de la France de Macron !
Marc Rousset
Dormez bien, braves gens, et partez en vacances pour le 14 juillet, l’incompétent Macron et les élites démagogiques de nos partis politiques électoralistes veillent sur vous !
Les technocrates de l’UE et les élites irresponsables des États ont voulu jouer aux matamores avec la Russie ; ils doivent cependant d’ores et déjà en rabattre et préparer les Français à des coupures de gaz ! Il en est exactement de même pour la situation économique de la France depuis 40 ans, mais avec des conséquences infiniment plus catastrophiques.
L’amateurisme régalien a malheureusement des conséquences dramatiques pour la vie des Français car les prix de l’énergie explosent, le pouvoir d’achat diminue et on nous annonce maintenant des coupures de gaz pour l’hiver ! Macron n’est qu’un arriviste, narcissique, démagogue, manipulateur, n’ayant rien d’un homme d’État ! Malheur à un peuple dont le roi est un enfant insouciant sans progéniture, marié à une épouse qui a l’âge de sa mère !
Selon Marine le Pen, « la priorité du RN, c’est le pouvoir d’achat « ! C’est la principale raison de son succès électoral ! La priorité d’Éric Zemmour et de Reconquête, c’est l’immigration, l’identité, la démographie, l’avenir de la France, le changement de politique étrangère, éviter la faillite du pays ! Comme disait de Gasperi, un des pères fondateurs de l’Europe : « L’homme d’État pense aux prochaines générations, le politicien pense aux prochaines élections ». Résultat des courses : Marine le Pen 89 députés – Zemmour 0 député ! Trop de Français, même patriotes, ont donc voté comme des consommateurs irresponsables et non comme des citoyens responsables, sans voir plus loin que le bout de leur nez !
Francis Mer, polytechnicien, ingénieur du Corps des mines, fut non seulement un grand chef d’entreprise responsable, président entre autres de Sacilor, mais il fut aussi de 2002 à 2004, ministre des Finances de Jacques Chirac. Lorsqu’il lui fit remarquer déjà à l’époque, avant même François Fillon donc, que la France était dans une situation de faillite, que cela ne pouvait pas continuer ainsi, Chirac se fit un plaisir de le rassurer, de lui expliquer qu’il était trop sérieux et novice en politique, et qu’il ne fallait surtout pas se faire du souci !
François Fillon, lui, a tenu le vendredi 21 septembre 2007, en Corse, devant des agriculteurs les propos suivants : « Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d’un État qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un État qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans… Ça ne peut pas durer ! ». La réponse de l’ancien Premier ministre socialiste Jospin fut la suivante : « Faillite ? Mais non, certainement pas » (..) S’il y a faillite, c’est d’abord la faillite de la politique de la droite depuis 2002 ! ».
La plupart des pays européens reprochaient déjà à la France son manque d’efforts dans la réduction de ses déficits (2,6 % du PIB en 2006). Les Français manipulés par Macron, la pensée unique et les médias, suite à un coup d’État judiciaire monté avec l’appui de François Hollande, se sont privés des services de cet homme d’État, pour une ridicule histoire de salaire de sa femme Pénélope dont les montants en jeu n’avaient aucun rapport avec les services inestimables qu’il pouvait apporter à la France ou les calamiteux 2 500 000 immigrants extra-européens apportés par Macron dans ses valises durant son quinquennat, ni aucun rapport avec des escroqueries ou dissimulations régaliennes significatives au niveau international dans des paradis fiscaux « off-shore » !
Après nous le déluge, comme disait madame de Pompadour à son amant Louis XV, suite aux conséquences dramatiques de la défaite de Rossbach, le 7 novembre 1757, où Louis XV perdit le septième de son armée, ce qui conduisit finalement à la défaite de la guerre de Sept Ans. Cette guerre se termina par le plus grand traité calamiteux de l’histoire de France, le Traité de Paris en 1763, avec la perte de l’Amérique du Nord et des Indes pour la France ! La Pompadour l’invitait cependant à ne pas penser aux conséquences dramatiques de cette guerre perdue. C’est ce que font aujourd’hui le RN, Renaissance, Nupes et même LR qui ne veut pas être en reste en matière de dépenses budgétaires scandaleusement élevées conduisant la France à la faillite ! Macron, c’est aujourd’hui Louis XV, mais s’il connait la révolution sociale et politique, ce qui est probable, il peut aussi être un second Louis XVI !
Le débat parlementaire démagogique et cacophonique qui s’annonce à l’Assemblée parlementaire est une preuve supplémentaire de la décadence française qui ne concerne pas que les élites, mais aussi une immense majorité d’une population française déboussolée et décérébrée par la pensée unique. Une discussion va avoir lieu à l’Assemblée nationale sur les amendements à deux projets de loi (pouvoir d’achat et loi de finances rectificative). Les députés et les chefs de partis ont tous leurs recettes pour surenchérir dans les dépenses (plus de 100 milliards d’euros d’amendements cumulés alors que le projet gouvernemental s’élève déjà à 20 milliards d’euros), mais il n’y a absolument personne pour faire la moindre proposition sérieuse d‘économies ! C’est toute la différence qu’il y a entre des électeurs suisses responsables et les électeurs français irresponsables ! La honte la plus totale et rien d’autre qui conduira les Français d’ici 2 ans à une faillite spectaculaire méritée, tout comme la déroute méritée de l’armée française en 1939, si l’on en croit le fameux ouvrage « L’Etrange Défaite » !
Même le groupe LR , de peur de perdre des électeurs, se joint à la curée irresponsable en défendant un blocage des prix du carburant à 1,50 euros le litre maximum, mais en jouant sur une baisse de la fiscalité (TIPCE et TVA). Et tant pis si cette mesure représente un gouffre financier pour les caisses de l’État : 30 milliards d’euros par an si les prix à la pompe restent à 2,10 euros le litre, 7 milliards de plus pour les baisser à 1,87 euros ; on doit donc approcher les 50 milliards pour arriver à 1,50 euros maximum !
Cette attitude des partis français, style IVe République, est d’autant plus inacceptable que le déficit public actuel avec les seules dépenses de la loi pouvoir d’achat projetée par le gouvernement, compte tenu de la loi de finances rectificative, s’élève déjà à – 168,5 milliards d’euros, pour des recettes du budget de l’État de seulement 315,2 milliards d’euros, soit un déficit public qui représente déjà 53 % du budget de l’État. Si l’on y ajoute les 100 milliards d’amendements des partis, le déficit public serait donc de 268,5 milliards d’euros pour des recettes inchangées de 315, 2 milliards d’euros, autant dire que la France, pour simplifier schématiquement, dépenserait donc environ le double de ses recettes ! Peut-on imaginer un ménage qui dépense le double de son salaire, voilà ce que souhaitent les partis politiques français actuellement dans le débat qui se déroule à l’Assemblée nationale ! L’inconscience, la folie, l’irresponsabilité, la décadence et un jour les fourches caudines du FMI et la ruine du pays failli ! Espérons que les Gilets jaunes ne s’empareront pas un jour de l’Élysée comme les habitants du Sri-Lanka ont envahi le palais présidentiel à Colombo !
Un autre petit calcul très simple, compte tenu de l’énormité actuelle de la dette et des taux d’intérêt à long terme normaux de 6 %, doit permettre aussi au lecteur de comprendre la gravité de la situation financière de la France ! Les taux d’intérêt sont en train de remonter et, selon le président de la banque de France Villeroy de Galhau, toute augmentation des taux d’intérêt de 1 % représente pour le budget de l’État une dépense supplémentaire de 40 milliards d’euros au bout de 10 ans. Avec 6 % d’intérêt, cela représente donc, pour les seuls intérêt à payer, une somme de 240 milliards d’euros ! Comme les recettes de l’État sont d’environ 300 milliards d’euros, cela signifie donc qu’avec un taux d’intérêt de 6 %, la France utiliserait 80 % de ses recettes fiscales pour payer les seuls intérêts ! Il resterait donc seulement 60 milliards d’euros, ce qui représente environ le budget de l’Éducation nationale ! Quant au reste, impossible de payer les fonctionnaires et d’assumer les dépenses de l’État ! Pour toutes les raisons ci-dessus mentionnées, les Français doivent donc arrêter de rêver, de dépenser, de raisonner comme des nantis parvenus, alors que la dette par Français est de 100 000 euros à la naissance, si l’on tient compte des sommes dues hors bilan de l’État français ! Macron n’est donc plus qu’un manipulateur assis sur un volcan qui va exploser, pour l’envoyer « ad patres » !
Cela nous amène, comme Julius Evola dans son ouvrage « Les hommes au milieu de ruines » de douter de la viabilité des démocraties occidentales avec des élites progressistes idéologues, et des électeurs individualistes qui ont un comportement citoyen irresponsable ! Pensons également à « l’Etrange Défaite » de Marc Bloch et à la réflexion de Churchill : « Lorsque vous parlez 5 minutes à un électeur moyen, vous doutez de la démocratie ». Le Président Poutine a donc cent fois raison de refuser à ce que l’on injecte le système décadent des démocraties occidentales dans une Russie qui a besoin d’être forte et commandée par un homme fort, face à tous les dangers qui menacent la Russie de l’intérieur ou de l’extérieur ! Poutine l’a montré en élevant subitement très fortement l’âge de la retraite car c’était l’intérêt supérieur du pays, ce que ne souhaitaient pas les Russes qui partaient cependant seulement à l’âge de 55 ans.
En conclusion, on peut dire que, depuis le décès de Georges Pompidou, soit depuis environ 50 ans, la France a été dirigée par des dirigeants progressistes incapables imprégnés de socialisme qui l’ont conduit à la ruine et à la faillite que nous connaîtrons d’ici 2 ans au plus tard ! Les élites seront responsables, mais une majorité de Français inconscients non plus ne l’auront pas volé, puisqu’ils n’ont pas hésité à sortir Fillon et à élire Macron, pour le réélire ensuite ! Les partis RN, Renaissance, Nupes et en grande partie LR sont des partis indignes qui n’ont aucun sens du bien commun. Marine le Pen est une incapable qui vit de l’héritage de son père et de sa seule démagogie ! Lors des dernières élections, seuls 7 % des Français qui ont voté Zemmour ont montré qu’ils étaient non seulement patriotes, mais aussi responsables et intelligents ! C’est insuffisant et ridicule pour un soi-disant grand peuple !
Une seule valeur possible avant le déluge, le maelstrom, le tsunami, la faillite et la banqueroute qui se déclencheront prochainement en France sans prévenir en emportant tout sur leur passage : l’or, les objets précieux et les actifs physiques réels ! Oublions les métavers ! La crise économique à venir, nonobstant des mouvements sociaux et politiques, sera d’une violence comparable à celle de l’Allemagne en 1923 avec une hyper-inflation stratosphérique et dantesque !
Lire Riposte laïque cliquez ici
13:11 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 13 juillet 2022
L'AFNOR prouve que le masque « grand public » recommandé par le gouvernement est une véritable escroquerie.
Claude Janvier
"Un masque normalisé est un masque revendiquant la conformité à une norme. Il peut s'agir de la norme NF EN 14683 pour un masque à usage médical ou bien la norme NF EN 149 pour un équipement de protection individuel respiratoire », indique le ministère des Solidarités et de la Santé." (1)
Le 29 juillet 2020, le ministère des Solidarités et de la Santé communique que « 50 millions de masques grand public […] sont ainsi envoyés par courrier postal »
En juillet 2022, que ce soit l'organisateur du Tour de France (2), - qui s'est fait faire sur mesure un masque jaune -, les employés des pharmacies, certains ostéopathes, étiopathes, soignants, aides-soignants, médecins, l'inénarrable Brigitte Bourguignon qui en message d'adieu a incité tout le monde à porter le masque, ou encore Élisabeth Borne, tout ce beau monde persiste et signe sur le fait de vivre masqué.
Quelle est la vérité dans tout ce cirque ? Les masques ne protègent pas de l'infection et de la transmission des virus, contrairement à ce qu'affirme le ministère des Solidarités et de la Santé et les administrations qui en dépendent.
Le Groupe AFNOR – Association française de normalisation –, l'un des marques de confiance (NF, AFAQ, l'Écolabel européen) et de la certification de qualité (certifications ISO 9001, etc.) est intervenu dans la certification qualité des masques.
Ce spécialiste de la certification rappelle que "seuls les acteurs fabriquant en série (industriels ou artisans accompagnés) sont en mesure de prouver, en les faisant tester en bonne et due forme, que les modèles confectionnés filtrent correctement". Or, le maillage des masques bleus chirurgicaux, les masques "maisons" et les masques en tissus est trop gros (trous de 0,3 micron) pour arrêter le coronavirus qui mesure entre 0,06 et 0,14 micron.
N'en déplaise à certains diffusant des théories fumeuses et scabreuses pour prouver le contraire, le port du masque est inutile à part pour s'attirer les faveurs de la doxa gouvernementale et des labos pharmaceutiques. Les fabricants du rectangle bleu s'en mettent plein les poches, tandis que l'abandon des masques dans la nature fait grimper la pollution en flèche dans le silence assourdissant des écolos politiques. Tout ce cirque est alimenté quotidiennement ou presque, dans sa grande majorité, par une haute caste médicale, ultra présente sur les chaînes d'informations et grassement rémunérée pour débiter leurs inepties. (3) Conflit d'intérêt oblige, le nouveau ministre de la Santé, François Braun à reçu quelques rétributions de Novartis et Astrazeneca. (4)
Lors d'une audition au Sénat en septembre 2020, le ministre de la
Santé, Olivier Véran, annonça que le masque ne protège pas de la grippe saisonnière. Or, les virus « grippaux » du genre Influenza virus A, B, C et D ont une taille similaire au virus SARS-CoV-2.
Comment un masque qui ne protégerait pas du virus de la grippe protégerait-il du SARS-CoV-2 ? Un grand mystère ! Allô, allô, Professeur Delfraissy ? Une réponse ?
L'OMS est en pleine hypoxie. Elle affirme en novembre 2020 que « l'utilisation prolongée de masques médicaux peut être inconfortable, mais elle n'entraîne ni intoxication au CO2, ni manque d'oxygène. »
L'OMS elle-même assurait tout le contraire quatre mois plus tôt, le 5 juin 2020, alors qu'elle recensait les « inconvénients potentiels » du port de masque « comme les lésions cutanées du visage, la dermite irritative, ou l'aggravation de l'acné, ou encore les difficultés respiratoires qu'ils peuvent provoquer, ces dernières étant plus fréquentes dans le cas des masques de protection respiratoire. »
Puis cinq jours plus tard, le 10 juin, que « l'efficacité du masque est, en effet, confirmé » et que « le port du masque est recommandé ».
Si vous souhaitez disparaître tranquillement, sachez que le port du masque peut provoquer « la mort heureuse ».
En effet, chez des gens malades, le port du masque peut amener une hypoxie discrète qui mènera, à des niveaux d'oxygène dangereusement faibles sans toutefois que l'augmentation de dioxyde de carbone n'alerte l'organisme comme elle le ferait normalement.
Dans pareil cas, le port du masque peut conduire à la mort, d'autant que le malade ne s'alertera pas de sa difficulté à respirer, pensant que c'est le masque qu'il porte qui en est la cause momentanée. En l'espèce, il ne fait qu'aggraver la maladie.
Obliger les gens à porter un masque est donc criminel.
Claude Janvier est écrivain et essayiste. Co-auteur avec Jean-Loup Izambert des livres : "Le virus et le président" et "Covid-19 : le bilan en 40 questions, retour sur deux ans d'infos et d'intox". IS Édition
Notes :
(1) Covid-19. Le bilan en 40 questions. Retour sur deux ans d'infos et d'intox. cliquez ici
(2) Ouest France : Tour de France 2022. Les coureurs doivent « refuser les selfies » déclare Christian Prudhomme cliquez ici
(3) France soir : Revenus versés par Big Pharma. À partir de douze on a un foyer épidémique de conflits d’intérêts ? cliquez là
(4) Le Quotidien du médecin : Ce que vous ne savez (peut-être) pas sur François Braun, nouveau ministre de la Santé cliquez ici
10:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 12 juillet 2022
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
14:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 11 juillet 2022
Tumultes yankees
La chronique flibustier de Georges Feltin-Tracol
Les jeudi 23 et vendredi 24 juin 2022 entreront dans l’histoire des États-Unis d’Amérique comme deux journées déterminantes. Les observateurs de l’avenir verront probablement dans les deux décisions de la Cour suprême une nette accélération d’un éclatement mental, d’une puissante scission politique, voire d’une lancinante fragmentation territoriale.
Au cours des quatre années de sa présidence, Donald Trump a pu nommer trois nouveaux membres de cette clé de voûte des institutions étatsuniennes, offrant aux conservateurs une majorité de six contre trois libéraux (comprendre progressistes). Ces nominations commencent à produire leurs effets. Le premier jour, la Cour suprême réaffirme la primauté du Deuxième Amendement aux dépens d’une loi de 1913 adoptée dans l’État de New York qui interdisait le port d’arme hors du domicile. Elle révoque ensuite le lendemain son célèbre arrêt Roe contre Wade de 1973 en faveur de l’avortement. Vu de Sirius, il est étrange que les chantres auto-proclamés de l’« État de droit », c’est-à-dire du gouvernement des juges, s’en indignent. On aurait aimé les entendre quand les tribunaux en Europe entérinaient le despotisme covidien et écrasaient des libertés populaires déjà bien diminuées.
Contrairement à ce que récite le système médiatique d’occupation mentale en France et ailleurs, l’avortement n’est pas interdit. La Cour suprême confirme que les États-Unis demeurent une fédération d’États. Il revient par conséquent aux cinquante États fédérés de légaliser ou non l’IVG. Si le Texas, le Missouri ou l’Alabama, ces fameux « États intérieurs », la proscrivent, les États démocrates des côtes Atlantique (New York) et Pacifique (Californie, Oregon) permettent et renforcent l’avortement. De nombreux liberals oublient qu’ils vivent encore dans un cadre fédéraliste. L’État fédéral central doit par conséquent se conformer au principe de subsidiarité. La Maison Blanche et le Congrès ne peuvent pas s’occuper de tout. Cette vieille baderne de Joe Biden peut bien protester et parler d’une « journée triste », on assiste à une victoire retentissante posthume de John Caldwell Calhoun.
Né en 1782 et mort en 1850, John Calhoun est tour à tour secrétaire à la Guerre (1817 – 1825), vice-président des États-Unis (1825 – 1832), puis sénateur fédéral pour la Caroline du Sud (1832 - 1843). Il défend les droits des États fédérés contre un État fédéral dont il devine déjà l’omnipotence. En 1861 – 1862, les États sudistes justifieront leur sécession tonitruante de l’Union en se référant à ses nombreux discours. Malgré la défaite du Sud en 1865, sa vision politique va continuer à influencer divers courants internes des démocrates et des républicains, en particulier chez ces derniers depuis les années Clinton (1993 – 2001).
La majorité de la Cour suprême s’inscrit dans cet héritage intellectuel, d’où sa sentence favorable au port d’arme. Si les États fédérés ne peuvent pas en limiter la détention, c’est en raison du Deuxième Amendement dont la valeur constitutionnel s’applique à l’ensemble du territoire étatsunien. En revanche, l’absence d’amendement constitutionnel sur l’IVG, l’homoconjugalité, le transgendérisme, l’euthanasie ou la légalisation des drogues n’accorde aucun droit définitif. Chaque État fédéré légifère comme il l’entend sur ces sujets dits sociétaux. Cette remarque concerne bien sûr la peine de mort. Les États fédérés sont là encore libres de l’appliquer ou non.
Les deux arrêts rendus de la Cour suprême accentuent les fractures dans l’opinion publique yankee. L’avortement, le droit du port d’arme, la peine de mort, mais aussi les thématiques sociétales clivent la population. Certes, pour l’instant, les tensions ne sont que verbales et médiatiques. Qu’on se souvienne par exemple du congrès annuel de la NRA (le groupe de pression favorable aux armes) qui se tenait au Texas quelques jours après la tuerie d’Uvalde. Des anti-armes hystériques invectivaient d’honorables participants pro-armes. L’actuel climat incandescent résulte enfin des séances retransmises en direct de la commission d’enquête de la Chambre des représentants sur les événements du 6 janvier 2021 au Capitole. Sur les neuf membres, on ne trouve que deux républicains en rupture de ban dont l’ineffable néo-conservatrice patentée Liz Cheney. Cette commission contestable tente d’impliquer Donald Trump dans un complot imaginaire. Or Trump n’a-t-il pas été l’objet d’une seconde tentative de destitution par le Congrès ? En droit occidental, est-il encore possible de ne pas poursuivre un individu pour des faits déjà jugés ? Les démocrates en perte de vitesse cherchent à instrumentaliser des procédures judiciaires afin de sauver à la fois leurs sièges au Congrès en novembre 2022, Biden ou son successeur en automne 2024.
La société étatsunienne entre dans une intense phase de profondes convulsions. Avant même la victoire surprise de Trump en 2016, le débat public faisait rage à propos de l’ouverture ou non de toilettes réservées aux personnes transsexuelles. Trump à la Maison Blanche, les antifas et autre Black Lives Matter ont sans cesse fomenté des manifestations violentes et des émeutes sanglantes. Dans les universités et, plus généralement, dans l’enseignement, le wokisme entend effacer toute présence d’origine euro-américaine. Très puissants dans les comtés et/ou dans les « États rouges », les milieux républicains répliquent à ces délires en brisant l’emprise éditoriale, psychologique et entrepreneuriale d’un politiquement correct désormais illimité. On s’écharpe ainsi sur les manuels scolaires ou sur des étudiants bouleversés par quelques vérités soi-disant inacceptables entendues en cours.
La question des droits civiques et l’hostilité envers la guerre du Vietnam dans les années 1960 n’avaient pas une implication aussi profonde. Les États-Unis se déchirent sur des banalités hautement politisées. Le consensus institutionnel inhérent à l’architecture constitutionnelle de 1787 disparaît au profit de dissensions virulentes. Dans le même temps, des milices anti-gouvernement fédéral de l’Ouest recrutent de nouveaux membres tandis que se réveillent les mouvements indépendantistes de Californie, du Texas ou du Vermont. Bien que voulant éclairer le monde, la statue de la Liberté se retrouve dans un immense champ de mines. Quand viendra donc l’explosion salutaire ?
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°40, mise en ligne le 5 juillet 2022 sur Radio Méridien Zéro.
01:55 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Décès de Michel Dufresne, actif militant de la cause nationale en Auvergne
Michel Dufresne, décédé le 4 juillet 2022
Claude Jaffres
Michel Dufresne nous a quitté lundi 4 juillet, avec courage, lucidité et sérénité.
C’est en 1990 qu’il a rejoint le FN d’Auvergne, il venait de Beauvais où son père fut un militant de l’Algérie française et l’un de ses frères militant et candidat FN et depuis cette date nous ne nous sommes plus quittés dans nos combats. Militant très actif, il prit rapidement des responsabilités au sein du bureau du Puy-de-Dôme. A chaque élection on pouvait compter sur Michel, il n’avait pas peur de s’afficher malgré les difficultés de l’époque. Il était de tous les déplacements, manifestations et actions de toutes sortes.
Il deviendra conseiller régional sous la présidence de Giscard d’Estaing avec l’étiquette FN puis MNR.
Il restera fidèle à ses convictions jusqu’à la fin et nous l’avons vu toujours aussi dynamique dans nos luttes patriotiques et identitaires. Son enthousiasme le faisait apprécier de nos jeunes dont lui-même appréciait les qualités de jeunesse.
Il était passionné de photo et video et sa couverture médiatique nous fut précieuse. L’une de ses videos eut un énorme succès : lors d’une manif de nos amis "exotiques" devant la préfecture de Clermont, il réussit à se placer avec les organisateurs sur les marches et filmer tout ce rassemblement, notamment lors des invocations musulmanes… Très instructif et pédagogique !
Son militantisme l’emmena parfois loin de l’Auvergne, c’est ainsi qu’il participa à des convois humanitaires, lors des tragiques événements de l’ex-Yougoslavie et plus récemment il parti en mission avec les Chrétiens d’Orient.
Il attachait une grande importance à sa famille, ses trois filles et son fils auxquels il se consacra beaucoup. Là aussi il était en cohérence avec nos idées, c’était un trait de son caractère que j’appréciais particulièrement.
Michel était l’archétype du militant dévoué, sincère et efficace, nous mettions alors ces gens-là au premier rang et ils entraînaient tout le monde dans le militantisme, pas d’arrivisme ni de plan de carrière.
Ce sont les « Michel » qui tracèrent la voie et au-delà de la peine, cela nous permet de réfléchir à nos méthodes de combat devant les épreuves à venir. Ils sont nos modèles à retrouver.
Alors Michel, nous ne poserons pas le sac et tu peux reposer en Paix.
01:39 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 09 juillet 2022
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
07:53 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 08 juillet 2022
Figueras, un grand pamphlétaire doublé d'un homme d'action
Anne Brassié reçoit Olivier Figueras qui évoque le destin et l’œuvre de son père : le talentueux André Figueras. Deux principaux livres sont évoqués : “Onze amiraux dans la tourmente” et ses “Mémoires intempestifs ».
Engagé dans la résistance en 1941, à l’âge de 17 ans, il n’en demeure pas moins un défenseur de Philippe Pétain. Il termine la guerre dans les commando-parachutistes de l’Armée d’Afrique ; à ce double titre, il a reçu la croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.
Après-guerre, il commence une carrière dans la presse dans le journal L’Essor. La guerre d’Algérie et l’abandon de l’Algérie française par Charles de Gaulle vont contribuer à faire de lui un adversaire très résolu du gaullisme. Il publie un grand nombre d’ouvrages pamphlétaires, dont plusieurs seront interdits par la censure, notamment Le Général mourra ou Charles le Dérisoire. Il est également l’auteur d’un roman sur la France de la Seconde Guerre mondiale, assez cynique et subversif, Pas de champagne pour les vaincus.
15:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Comment en sommes-nous arrivés là ? L'expertise d'Alain Juillet
Entretien sur le conflit ukrainien avec l'ex-directeur du renseignement à la DGSE réalisé par Anne-Laure Bonnel - reporter de guerre, de terrain, au côté des civils.
France-Allemagne : échec diplomatique
Le non-respect des accords de Minsk, sur lesquels la Russie et l'Ukraine avaient tenté de trouver un règlement politique à la guerre dans le Donbass commencée en 2014, est évoqué à nouveau depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, et ce, de tous côtés.
Les uns, accusant la Russie d'avoir brisé définitivement ce traité de paix en envahissant l'Ukraine, les autres soulignant qu'il n'avait jamais été respecté par l'Ukraine.
Dans tous les cas, c'est un échec diplomatique pour la France et l'Allemagne. Alain Juillet ne mâche pas ses mots, éclairant ainsi les responsabilités respectives des acteurs garants des accords de Minsk.
L'ingérence américaine et le soutien militaire depuis 2014 de l'OTAN n'ont jamais permis un apaisement des relations entre chaque pays. Jeu de Go géopolitique dont le dindon de la farce est, comme toujours, l'union européenne...
Biden, Nuland, OTAN, comment en sommes-nous arrivés là ?
On écoute Alain Juillet pour une analyse sans langue de bois.
Qui est Alain Juillet ?
Alain Juillet a dirigé de nombreuses entreprises françaises et étrangères avant d’être nommé Directeur du renseignement à la DGSE de 2002 à 2003.
Il a ensuite occupé jusqu’en 2009 les fonctions de Haut responsable à l’intelligence économique, rattaché au Premier Ministre. Il intègre ensuite le cabinet d’avocats Orrick en qualité de conseiller senior. Depuis 2011 Alain Juillet est Président du Club des Directeurs de Sécurité des entreprises.
Colonel de réserve parachutiste, diplômé d'État-major, breveté parachutiste français et anglais, il a été auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale.
Alain Juillet est Commandeur de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre National du Mérite, officier du Mérite agricole, chevalier des Palmes académiques et chevalier des Arts et des Lettres.
Nous vous demandons d'écouter jusqu'au bout pour prendre de la hauteur et mesurer la complexité d'un conflit mondialisé.
15:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro de Réfléchir et Agir est sorti
12:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro Terre & peuple magazine (n°92) est paru
Pour en savoir plus cliquez ici
12:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 8 Juillet : Jean Picollec sera présent à la soirée Livr'arbitres à Paris
Jean Picollec dédicacera le livre de Philippe Randa, Jean Picollec l'atypique cliquez ici, ce soir à la réunion des Amis de Livr'arbitres.
Un entretien avec Philippe Randa sur ce livre sur le site EuroLibertés cliquez là
11:01 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 16 juillet, près de Mauléon (79) : 250e anniversaire de Henri de La Rochejaquelein
10:51 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |