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samedi, 09 avril 2022

Il y a dix ans, disparition de François Brigneau

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François Brigneau (1919-2012), Emmanuel Allot de son vrai nom, était l'un des journalistes les plus engagés et, par conséquent, les plus respectés ou détestés, de son époque. Il fut à la fois écrivain, polémiste (à Minute et National hebdo entre autres) et militant (il participa à tous les combats nationalistes de la seconde moitié du siècle dernier). Aux côtés de Jean-Marie Le Pen, il contribua à la création du Front national au début des années 1970. Il est décédé le 9 avril 2012. Ayons une pensée pour lui...

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Sur l'enterrement de François Brigneau lire

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Jean-Yves Le Gallou : « Immigration, Grand Remplacement… Éric Zemmour a imposé ses thèmes dans le débat »

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Propos recueillis par Yann Vallerie cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, est devenu il y a quelques mois conseiller d’Éric Zemmour. On lui doit notamment le concept de remigration – le rapatriement d’immigrés extra-européens dans leur pays d’origine. À quelques jours d’une élection présidentielle importante, Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info l’a interrogé pour savoir comment il a vécu, de l’intérieur, la campagne, mais aussi pour connaitre son regard sur la situation politique, en France, à l’internationale, entre violence politique, guerre en Ukraine ou encore scandale McKinsey.

Entretien, comme d’habitude, sans langue de bois.

Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a amené à vous investir dans la campagne présidentielle aux côtés d’Éric Zemmour, vous qui aviez quitté la politique politicienne pour la métapolitique ?

Jean-Yves Le Gallou : La politique ne se réduit pas au combat électoral mais le combat électoral en fait partie.

Et la métapolitique a un double lien avec la politique : par les idées qu’elle diffuse au sein du monde politique (comme elle en diffuse dans les mondes intellectuels, culturels et économiques) ; et à travers les idées que les hommes politiques eux-mêmes reprennent (ou pas) et contribuent ainsi (ou pas) à diffuser

La politique et la métapolitique ne sont pas des mondes étanches.

Prenons un exemple : une femme politique qui par crainte du politiquement correct des médias et de ses adversaires nie le constat du Grand Remplacement fait reculer la prise de conscience et sert – consciemment ou non – l’invasion migratoire et les pouvoirs qui la mettent en œuvre. A contrario un candidat plus disruptif qui « dit ce qu’il voit, et ce qui est plus difficile encore voit ce qu’il voit » (Péguy) fait avancer les choses dans la bonne direction.

Vous avez compris pourquoi Eric Zemmour me paraît préférable à Marine Le Pen.

Breizh-info.com :  Quelles sont les idées qu’Éric Zemmour défend que vous jugez essentielles ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est davantage une question de priorités que de propositions. De projet que de programme. De stratégie que de tactique.

Priorités, projet, stratégie sont clairs chez Zemmour : il inscrit son combat électoral dans une seule perspective « que la France reste la France », c’est à dire un peuple de civilisation européenne et chrétienne. Refusant l’islamisation et l’africanisation. Prônant la remigration : 1 million d’étrangers de moins en cinq ans au lieu de 2 millions de plus, cela changerait sacrément les choses ! Et comment imaginer que celles qui n’ont pas le courage de nommer les faits aujourd’hui auraient le courage d’agir demain ?

Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu la campagne électorale en France ? Il semblerait que le débat, cette notion pourtant majeure de la Civilisation européenne, ait disparu au profit de la violence politique, de l’anathème, de la « bulle individuelle ». Qu’en dites-vous ?

Jean-Yves Le Gallou : Tout l’art d’une campagne électorale est d’imposer ses thèmes dans le débat.

Eric Zemmour a imposé l’immigration et le Grand Remplacement. Il a aussi fort bien parlé d’instruction et de transmission.

Ses adversaires et les médias ont mis en avant :

  • le feuilleton Covid,
  • le pouvoir d’achat, vrai sujet mais qui se prête à toutes les démagogies : entre le président qui ouvre le chéquier et les oppositions qui se livrent au concours Lépine de la mesure la plus démagogique,
  • et enfin la guerre russo-ukrainienne, propice à la manipulation de l’opinion à travers des images émotionnelles.

Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur les évènements qui se déroulent en Ukraine ? Au-delà de la guerre, ne sont-ce pas les conséquences terribles pour l’Occident, économiquement, qui devraient nous inquiéter ?

Jean-Yves Le Gallou : De Gaulle avait rêvé d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural. Et privée de matières premières l’Europe aurait dû nouer un partenariat stratégique avec la Russie : « Paris, Berlin, Moscou » est une logique qui aurait pu prévaloir dans les années 2000. L’occasion a été manquée. C’est la géopolitique de Brezinski qui s’impose, opposant le monde atlantique (Etats-Unis et Europe occidentale) au monde orthodoxe et à la Russie. De l’autre côté la Russie a rallié la géopolitique eurasiste de Douguine. C’est à la charnière de ces mondes qu’ont eu lieu, hier, les guerres dans l’ex Yougoslavie et aujourd’hui en Ukraine. Cette guerre fratricide est profondément triste : des jeunes Européens meurent pour leur patrie respective alors que le pouvoir « woke » de Zelenski s’appuie sur les poitrines des nationalistes pendant que la Russie de Poutine utilise ses milices tchétchènes contre ses frères slaves.

L’Europe sortira de cette guerre plus affaiblie que jamais et dépendante pour ses approvisionnements en énergie des États-Unis et des pays arabo-musulmans. Le licol américain va se resserrer. Avec le « wokisme » qui l’accompagne…

Breizh-info.com : Les élections seront terminées, en juin. Avec à la clé possiblement de grosses déceptions pour ceux qui auraient tout misé sur le jeu électoral. On voit notamment qu’Emmanuel Macron semble tout de même bien parti pour être réélu, avec possiblement derrière une large majorité parlementaire. Du coup, que se passe-t-il après, dès demain ?

Jean-Yves Le Gallou : Une fois n’est pas coutume, je vais citer Jacques Chirac : « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ». Il est encore tôt pour tirer les conséquences de la séquence électorale. Reste que la puissance de l’appareil de propagande pour contrôler les esprits et influencer les votes est impressionnante. Notons toutefois que cet appareil de propagande exerce sa tyrannie dans tous les domaines de la vie sociale : entreprise, école, culture, sport. Nous vivons dans une Société-de-Propagande. Thème sur lequel je vais prochainement revenir.

Breizh-info.com : Quels sont les prochains évènements de la fondation Polémia que vous animez ?

Jean-Yves Le Gallou : Nous organiserons un forum de la dissidence le samedi 3 décembre. Il pourrait s’agir d’un décryptage des sondages, de leur rôle dans l’analyse mais aussi dans le formatage de l’opinion. Je ne pense pas seulement ici aux sondages électoraux mais à tous ceux qui sont mis en avant avec des questions souvent biaisés pour faire changer l’opinion des citoyens et des consommateurs. Le sondage est un instrument de l’ingénierie sociale.

Breizh-info.com : Vous avez longtemps travaillé dans une inspection générale interministérielle que pensez-vous de l’affaire Mac Kinse.

Jean-Yves Le Gallou : Au-delà des péripéties (les doublons, les conflits d’intérêt, le coût pour le contribuable, l’évasion fiscale), je crois que le scandale Mac Kinsey est significatif d’un basculement des élites françaises : malgré bien des imperfections, les grands corps de l’Etat, issus de l’X et de l’ENA s’inscrivaient dans une logique de service public ou l’Etat restait un instrument au service de la puissance française ; la logique des cabinets conseils qui recrutent aussi leurs cadres dans les grandes écoles scientifiques ou de commerce est différente : il s’agit de « moderniser » l’administration et la France, sous-entendu de les adapter à la mondialisation marchande et de démanteler leurs structures identitaires. Et au passage d’en tirer profit : l’objectif d’un cabinet conseil ce n’est pas le bien commun c’est le bonus de ses « partners », de ses associés, quitte à en redistribuer un peu à ses collaborateurs.

C’est vraiment un changement de paradigme. Qui a débuté lorsque Sarkozy a lancé la Revue générale des politiques publiques (RGPP), qui s’est poursuivi sous Hollande avec la modernisation de l’administration publique (MAP) et à qui Macron a donné encore plus d’ampleur. Mais enfin de Sarkozy à Macron, il y a une grande continuité : le ralliement de l’un à l’autre est finalement cohérent.

Breizh info cliquez ici

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10 avril : Zemmour, évidemment !

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Didier Lecerf

Les nations, fussent-elles, comme la nôtre, millénaires, peuvent s’éteindre et disparaître. Elles peuvent mourir victimes de leur lassitude, de leurs renoncements, de leurs faiblesses, de leurs petites et grandes lâchetés. Elles peuvent mourir de leur acceptation de l’inacceptable, de la confusion des valeurs et des esprits. Elle peuvent mourir de l’oubli de leurs racines et de leur identité ou, pire, de la honte et du reniement de leur histoire. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de piètres bergers, démagogues irresponsables ou carriéristes passe-murailles, toujours prompts à renoncer à toute forme de courage plutôt que de risquer de léser leurs intérêts. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de pâles imitations de femmes ou d’hommes d’État, nains ternes se prenant pour des géants, moutons déguisés en lions qui ne savent que bêler quand il faudrait rugir, et que sauter sur place en criant : « L’Europe ! » ou « La République ! » quand il faudrait s’écrier : « La France ! »

Oui, la France est mortelle. Elle le sent bien, au plus profond de son être, et c’est pourquoi elle souffre… Elle souffre de la crise de son modèle économique et social, de la perte de ses repères, du recul de ses valeurs, de l’amenuisement de sa grandeur. Elle souffre de sa volonté qui s’étiole, de sa cohésion qui se lézarde, de sa souveraineté et de son indépendance qui s’amenuisent, de l’affaiblissement de l’Etat qui l’a fait naître, qui a forgé sa puissance, a permis sa gloire et qui, jusqu’à présent, a été l’artisan et le gardien de son unité et de sa liberté. La « Grande Nation », notre patrie, souffre parce qu’au fond, elle ne peut se résoudre – et c’est tant mieux – à ne plus être qu’1% du monde. Elle ne peut s’y résoudre car, bien au-delà de ces dérisoires 1% d’hommes ou 0,4% de terres, bien au-delà de ses faiblesses, de ses fractures, de ses doutes actuels, la France sait qu’aujourd’hui encore, elle représente bien davantage, et que ses motifs de satisfaction et de fierté, ainsi que ses atouts, sont encore nombreux.

Alors, certes la France se sent menacée. Certes, elle s’interroge, hésite et se cherche. Mais elle veut surtout continuer à exister, debout et libre, parce qu’elle sait qu’elle n’est pleinement elle-même que lorsqu’elle vise haut et se tient droite parmi les autres nations. Notre patrie veut et doit poursuivre son chemin particulier, car elle a encore beaucoup à dire, à faire, à offrir. Plus que jamais, elle attend un espoir, une étincelle, un souffle susceptibles de ranimer sa flamme. Plus que jamais, elle a besoin d’un grand dessein qui lui permette de retrouver pleinement son âme et sa foi dans l’avenir. Pour ce faire, elle a sans doute besoin de femmes et d’hommes nouveaux, mais, surtout, elle a besoin d’une autre politique.

Cette autre politique, salutaire, de reconquête et de redressement national, c’est celle qu’Éric Zemmour nous invite à mettre en œuvre, tous ensemble. Le temps n’est plus au doute, aux hésitations, aux petits calculs, aux arrière-pensées. L’état des lieux est fait, les problèmes et les responsables sont identifiés. Voici venu le temps de la décision et du courage. « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ! » s’écriait Danton, il y a deux cent trente ans, à la tribune de l’Assemblée législative. Oui, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! Après-demain, dimanche 10 avril, une seule consigne, un seul bulletin : Zemmour, évidemment !

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Samedi 7 mai : Pèlerinage 2022 des Lucs-sur-Boulogne (85)

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Journal du chaos

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Le Parti de la France appelle à voter Eric Zemmour dimanche

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Thomas Joly, président du Parti de la France
 
Dimanche 10 avril, nous avons l'occasion historique de bousculer l'ordre établi en qualifiant au 2nd tour de l'élection présidentielle un candidat qui se propose de mettre en place la remigration - certes imparfaite - des extra-européens indésirables dans notre pays et l'immigration zéro.
 
Rien que pour cette raison, tous les patriotes lucides et sincères doivent apporter leur suffrage à celui dont le projet se rapproche le plus, en bien des domaines, du programme de redressement national du Parti de la France.
 
Ne vous laissez pas influencer par des sondages bidons, commandés par le Système, destinés à vous faire douter. Il n'y a pas de « vote utile » ; Marine Le Pen est l'assurance-vie d'Emmanuel Macron, ne vous faites pas berner. En revanche, il y a un « vote vital », c'est celui en faveur du seul candidat qui souhaite que la France reste la France, que les Français soient Maîtres chez eux.
 
Pour le salut de notre Nation, votez Éric Zemmour !
 

00:07 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 avril 2022

Entretien avec Jean-Marie Le Pen

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Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen, 93 ans et toute sa tête, nous livre une analyse de bon sens sur les événements de la guerre en Ukraine, de la folie anti-Russe qui a gagné les Européens et son opinion sur cette surréaliste élection présidentielle. Pour lui, Macron va se prendre une veste !

Lire la suite ICI

 Source : Présent 8/04/2022

11:30 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La présidentielle face au front « antisystème »

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Yvan Rioufol

Dimanche soir, les « antisystèmes » pourraient bien être les vainqueurs du premier tour. L’addition des abstentions et des votes  de rupture (de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Éric Zemmour) s’annonce majoritaire. Emmanuel Macron a d’ailleurs pressenti ce risque, potentiellement révolutionnaire : samedi, lors de son unique meeting parisien, le président- candidat a accusé à plusieurs reprises le « système » en le rendant coupable d’entraver sa politique. En réalité, s’il est un dirigeant qui symbolise le pouvoir établi, c’est lui. Les sondages le donnent en tête dimanche et gagnant in fine.  Toutefois, la fronde électorale demeure une réalité indomptable. Le chef de l’État redoute ce « populisme » contre lequel il a construit son mandat. Depuis, ce courant « dégagiste » a pris de l’ampleur.

Les Français se révolteront-ils, comme le souhaite Valérie Pécresse (LR) ? Le somnambulisme apparent de l’opinion est un terrain qu’entretient Macron. Son salut viendra d’une démobilisation des mécontents. Le président sortant s’emploie à dépolitiser les enjeux, en les réduisant à des priorités d’évidence : l’égalité hommes-femmes, la protection de l’enfance, l’éducation, la santé. Le recours à la diversion est l’autre méthode pour détourner les regards : la perpétuation de la guerre en Ukraine donne l’occasion au candidat de se présenter en président habité par sa mission d’ « éviter la paix... la guerre, pardonnez-moi » (lapsus, sur TF1, mercredi soir). Enfin, l’usage de la diabolisation de l’adversaire est l’ultime méthode retenue par le pouvoir pour rejouer le duel Macron-Le Pen : le « danger extrémiste » sera, pour la macronie, l’argument du pauvre. Mais la corde est usée.

Disons-le : ce cirque est navrant. Ceux qui cherchent à endormir les électeurs par des sirops consensuels s’adonnent à des tricheries qui se voient.  Les cuisines politicardes ne suffiront plus à embrouiller les plus lucides. Le choix de Macron de qualifier d’« extrême droite » ceux qui parlent de la survie de la nation dévoile l’indifférence, sinon le mépris, qu’il porte à la France et à sa cohésion. En mimant ce manichéisme pour les nuls, Pécresse applique le logiciel doctrinal des macronistes qu’elle dit combattre. Jamais élection n’a été aussi capitale si l’on admet qu’un choix de civilisation est à faire : poursuivre la dilution des nations dans des structures postnationales, ou revenir à la protection des peuples et de leurs identités. Une victoire de Macron le 24 avril accélérerait le déracinement national.

Il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française. La vacuité des débats est l’effet d’un monde politique hébété : il n’est plus à la hauteur des enjeux existentiels. Ceux-ci ne peuvent se réduire à des « chèques énergie », des ristournes sur les carburants, des soutiens aux « mamans solos », des « quoi qu’il en coûte » renouvelés. Craindre la perspective d’un grand remplacement civilisationnel, vouloir que la France reste ce qu’elle est, défendre la distinction entre le citoyen et l’étranger sont des aspirations légitimes. Elles ne peuvent être assimilées à des attitudes racistes ou antisémites, ou au retour de la peste brune. C’est pourtant ce que soutient le Système, soucieux de préserver sa rente par ses fatwas. Il se prépare à nouveau à appeler, au second tour, à « faire barrage » au candidat non homologué. Toutefois, le « tout sauf Macron » pourrait contrarier sa victoire annoncée.

Idée fausse

Le « progressisme » macronien a su garder son socle de fidèles. Mais la courbe de ses sondages est à la baisse. Sa réserve de voix s’est asséchée par rapport à 2017. De fait, l’indifférence portée aux plus modestes n’encouragera pas, cette fois, les ralliements de la gauche. Il n’est pas sûr d’obtenir non plus ceux de la droite la plus sensible à la question identitaire. La vision aseptisée de la société que promeut Macron lui fait dire des légèretés. Alors qu’il commentait le geste d’un agriculteur qui, craignant pour son enfant, avait mortellement blessé au fusil de chasse un cambrioleur qui s’était introduit chez lui, avec des complices, durant la nuit, il a déclaré : « Je suis opposé à la légitime défense. » L’Élysée a précisé que le président voulait dire : « Opposé à la présomption de légitime défense. » Il n’empêche : cette incapacité de Macron à mesurer l’état d’insécurité dans lequel vivent des Français est liée à sa déconnexion des réalités. L’irritation qu’il suscite tient à sa morgue. Macron se croit porté par l’histoire. À tort : celle- ci s’écrit chez ceux qui protestent.  

Depuis 2017, ce quinquennat européiste poursuit une même idée  fausse. Elle veut faire croire que les nations et les peuples auraient fait leur temps, tout comme les héritages et les traditions. Or c’est le phénomène inverse qui, partout, s’observe.  Une révolution conservatrice est à l’œuvre. Elle va à rebours de l’idéologie liquide du grand mélangisme et de l’indifférenciation des cultures comme des sexes. Dimanche, en Hongrie, c’est ce courant réactif, honnis par l’Union européenne et la macronie, qui a remporté pour la quatrième fois les législatives en donnant à nouveau la victoire à Viktor Orban (53,3 %), bête noire de la bien-pensance. De nombreux « progressistes » se sont empressés de mettre en doute ces résultats qui osent les défier. L’UE, dès mardi, a déclenché contre le pays rebelle une procédure pour violation de l’État de droit. La Hongrie n’est pas la France. Mais un même mouvement populaire y a ses assises. Il rejette pareillement les donneurs de leçons et les convertis au mondialisme. Orban, au-delà des défauts de son régime illibéral, symbolise l’utile mise en cause des idéologues de l’immigrationnisme, du multiculturalisme, des minorités LGBT. Ce sont eux qui imposent leur État de droit, qui n’a jamais obtenu l’aval des citoyens. Parce que ce monde s’éloigne de la démocratie, il est menacé.

L’heure des comptes

Face aux carences de l’« État protecteur », les Français demandent des comptes. Mercredi, la famille du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste, a attaqué deux ministères. La famille d’Yvan Colonna, assassin du préfet Érignac, poursuit l’État après son meurtre en prison par un autre djihadiste. Quant à la famille de Jérémie Cohen, jeune juif handicapé qui a été happé par un tram à Bobigny en fuyant des racailles, elle a dû alerter Zemmour pour briser l’omerta. Macron, lui, a mis en garde contre les « manipulations politiques ». Surtout, ne pas « faire le jeu de l’extrême droite »...

Source : Le Figaro 8/04/2022

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De la guerre...

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Le billet de Patrick Parment

Une guerre, ce n’est jamais joli, joli. Et je ne suis pas sûr que les guerres modernes soient aussi cruelles que celles qui se sont déroulées du Moyen Age à la Renaissance par exemple, où bien souvent le pillage engendrait ou permettait bien des exactions. Sachant que la nature humaine, livrée à elle-même, est tout sauf bienveillante, le pire est toujours à portée de main. On oublie toutefois que les bienfaits de la civilisation peuvent adoucir les mœurs et amener l’homme à porter un regard plus bienveillant sur son alter égo. Mais, là encore c’est une question de civilisation et de culture. Car on relit toujours avec effroi le Manifeste du camp numéro 1, de Jean Pouget, sur la guerre d’Indochine et la vie de nos soldats dans les camps de concentration aux mains des Viets, qui montre combien l’âme asiatique a une perversité culturelle que n’a pas le soldat européen.

Dans le genre, on en remet une louche, on a écrit beaucoup de conneries sur la Deuxième Guerre mondiale et la soi-disant cruauté du soldat allemand qu’on a paré de tous les maux à des fins de propagande. Et les juifs s’en sont même faits une spécialité, histoire de rançonner l’Allemagne, de la faire cracher au bassinet comme l’on dit. Ce qui n’a pas empêché les soldats juifs américains de maltraiter – le mot est faible -, les soldats allemands lors de l’occupation de l’Allemagne dès 1945.  L’affreux nazi est devenu un gimmick dont on affuble tout individu que l’on veut diaboliser. Même Eric Zemmour, juif sépharade, en a fait les frais en le balançant direct dans la case imaginaire d’extrême droit au motif qu’il entend défendre tout simplement la France et son patrimoine culturel. Sur le sujet, il y a d’excellents livres qui démontrent si besoin était que nul n’est blanc bonnet dans cette affaire. On oublie trop souvent que la guerre est aussi un fait culturel. Aux quatre coins de la planète, celle-ci n’a pas la même signification, ni la même cruauté.

Raison pour laquelle je reste dubitatif sur tous les maux que l’on prête à l’armée russe en territoire ukrainien. L’Occident a décidé que le diable s’habillait en Vladimir Poutine. Et le camarade président Zélensky, bien formé à l’école de la propagande américaine (CIA), en fait des tonnes pour nous convaincre que le soldat russe n’est qu’un soudard avide de pillage, de bombardements et de viols. A en croire nos médias, c’est Stalingrad tous les jours en Ukraine. Et ce même Zelinsky, selon son maître washingtonien, pousse au crime en invitant les membres de l’Union européenne à couper tous les ponts – économiques de préférence -, avec la Russie. Pour le plus grand profit de son maître américain. Zelensky, héros ? Non, valet de ferme porté par un peuple qui, lui, a décidé de résister.

On oublie un peu vite dans cette affaire que ce sont les Américains qui ont généré la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. A la suite de la chute du mur de Berlin, en 1989, les Soviétiques d’alors, avait posé comme condition de la reconnaissance de la réunification allemande, la non extension de l’Otan à l’Est. Autant les Américains n’avaient pas toléré la présence de missiles à Cuba en 1962, autant les Russes ne tolèreraient pas de missiles en Europe en 1989. A quoi s’ajoutèrent différents traités jusqu’aux les accords de Minsk en 2015. En fait les Américains se sont empressés de bafouer ces accords et n’ont eu de cesse que de reculer à l’est les frontières de l’Otan. Les Baltes, les Polonais, les Roumains, tous hantés par une invasion des troupes russes ont favorisé cette implantation délétère. Dès son arrivée au pouvoir en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de répéter que toute extension de l’Amérique via l’Otan à dans l’Est européen constituait un casus belli. Faute d’avoir écouté, on n’a pas laissé d’autre choix à Poutine que de dévoiler sa propre vision de la sécurité en Europe. Et une fois de plus, au lieu de négocier voire de baisser les armes, Zelesny préfère appeler à la résistance – et là on a été bluffé, il est vrai, par la résilience du peuple ukrainien -, et voir son peuple se faire massacrer. Zelesnky signe ainsi un chèque en blanc à Washington. Cet homme a le culot de venir nous dire ce que nous, Européens, devons faire faire face à la Russie. Tout juste s’il ne nous demande pas de prendre, nous aussi, les armes contre le Grand Satan. Il suffit pourtant de regarder une carte de géographie pour comprendre la nature même du problème. De qui avons-nous besoin en matière d’énergie ? De qui, culturellement, sommes-nous plus proche, un Américain shooté au dollar ou un Russe buveur de vodka ? Si nous n’avions pas un ramassis d’imbéciles à Bruxelles et à la tête de nombreux Etats européens, il y a belle lurette que cette question aurait été réglée. Voir un Macron qui prône une Europe de la puissance – là on est d’accord – est louable. Mais saura-t-il tirer les conclusions de cette soi-disant Union européenne dont les Etats membres se tirent la bourre ! L’Europe, l’Europe, mais quelle Europe ? Elle est aux abonnés absents. Elle est shootée Coca Cola !

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Le Palais des Sports d'Eric Zemmour jeudi soir avec la jeunesse de France

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Fumisteries universitaires

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La chronique flibustière de  Georges Feltin-Tracol

Le sociologue et essayiste québécois Mathieu Bock-Côté range dans ses ouvrages et ses interventions publiques le multiculturalisme dans ce qu’il convient d’appeler l’« idéologie diversitaire ». Mais ce terme comporte d’évidents contresens, en particulier quand il concerne l’ethno-différencialisme, cette prise en compte de l’indéniable diversité humaine. Il est par conséquent préférable de désigner cette manifestation de l’œuvre égalitariste par « idéologie inclusive ». Cette dernière infecte en priorité le monde universitaire.

La « capitale des Gaules » compte trois universités : Lyon–I-Claude-Bernard s’occupe des sciences et de la médecine; Lyon– II-Lumière et Lyon–III-Jean-Moulin résultent d’une scission post-soixante-huitarde. Longtemps, Lyon–III fut réputé pour l’excellence de son enseignement. Bien des professeurs avisés n’y cachaient pas leurs solides convictions non-conformistes : Jean Haudry, Jean-Paul Allard, Jean Varenne, Bernard Lugan, Bruno Gollnisch, ou les amis Pierre Vial, Bernard Notin et Jacques Marlaud. Président de cette université entre 1979 et 1987 (une longévité notable et exceptionnelle), Jacques Goudet enseignait la culture italienne. Ce chrétien orthodoxe gaulliste militait tant à l’UNI (Union nationale interuniversitaire) qu’au SAC (Service d’action civique). Il avait cependant dans son bureau une grande affiche originale du Duce... 

En comparaison, Lyon – II fait figure de foyer gauchiste historique où prolifèrent les études post-coloniales et de genre. Les services de cet établissement publient chaque mois quatre pages en format dépliant intitulées La Gazette Culture. Quand on consulte son numéro 4 de mars 2022, on comprend la virulence et la profondeur de la contamination ! Tout est rédigé en écriture inclusive dans un jargon politiquement correct avec les inévitables anglicismes. Sa lecture nous plonge dans une franche hilarité tant sa prétention de sérieux vire vite en une formidable bouffonnerie.

La présentation, par exemple, d’un spectacle de danse nocturne étudiante nécessite la logorrhée suivante : « À la croisée des temps, entre œuvres et présences d’aujourd’hui, une dizaine de danseuses créent des petites pièces in situ, laissant la mémoire de l’œuvre traverser le temps et l’espace pour toucher l’histoire de leurs propres mythologies du moment. » Ne serait-il pas plus simple de parler de « machine à explorer le temps » fonctionnant non pas à la pile cosmo-nucléaire, mais grâce aux pas de danse d’un cul-de-jatte bipolaire ? Le 24 mars dernier se tenait à 12 h 15 une « conférence gesticulée » au titre révélateur « J’aurais dû m’appeler Aïcha ». L’intervenante qui doit peut-être animer son texte devant le regard médusé, surpris ou goguenard des quelques rares spectateurs disponibles à cette heure-là explique qu’« en m’assimilant, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire ». Cinq jours plus tard s’organisait dans l’amphithéâtre culturel une représentation de danse – performance qui « transforme le corps en un réceptacle, en un refuge accueillant quantité d’êtres, d’identités et d’histoire ». Doit-on comprendre que des corps deviennent des camps de base pour migrants clandestins ? Il faudrait quand même qu’une âme charitable se dévoue à définir la « danse – performance » et la « conférence gesticulée ». Un célèbre homme d’État allemand d’origine autrichienne de la première moitié du XXe siècle n’en serait-il pas le précurseur ? Une autre pièce de théâtre, « Le petit chaperon Uf », proposé dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, emploie « des éléments de marionnettes posés à même les corps ». La dramaturgie en est toute révolutionnée ! À quand une pièce de théâtre sur une cuvette de toilette ?

Bien que n’existant pas, la « théorie du genre » s’invite néanmoins dans la programmation. À l’occasion de la Journée internationale de la visibilité transgenre, des « courts-métrages engagés LGBTQIA+ » sont proposés au public étudiant. Mieux, l’université lyonnaise projette un documentaire réalisé en 2017 par un certain David France sur la vie et le meurtre de Marsha P. Johnson. Qui était cette personne dont le nom commence à orner des lieux publics à Metz et à Lyon ? Il s’agissait d’une « femme noire, transgenre, travailleuse du sexe et activiste souvent surnommée “la Rosa Parks du mouvement LGBT“ ». On apprend avec une réelle inquiétude que « cette projection sera suivie d’un échange entre spectateurs et spectatrices ». N’y aurait-il pas une invitation sous-entendue pour une bacchanale estudiantine dysgenrée à venir ?

Plus sérieusement, comment les étudiants peuvent-ils suivre ces animations à des moments où se déroulent cours magistraux et séances de TD ? Ne négligeons cependant pas que certains doivent y assister presque contraints et forcés, car ils bénéficieront ensuite de la validation d’une partie de leur année. L’université Lyon – II n’est pas un cas à part. Toutes les universités de France reprennent ce salmigondis idéologique ultra-moderne, y compris Lyon–III désormais épuré de ses brillants enseignants « mal-pensants ». Qu’on ne soit donc pas ensuite surpris par la place négligeable des universités hexagonales dans les classements internationaux. L’enseignement supérieur fourgue une couche supplémentaire d’idéologie inclusive. Guère étonnant dès lors que maints nouveaux bacheliers choisissent des études courtes en IUT qui, à terme, s’ouvriront, eux aussi, à la déconstruction des connaissances si ne surgit pas auparavant une réaction vitale de rejet ontologique de ce néant conceptuel !

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°27, mise en ligne le 5 avril 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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jeudi, 07 avril 2022

Présidentielle : l'avis de Julien Rochedy

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mercredi, 06 avril 2022

La vérité sur les sondages


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Disparition de Michel Paulin, une figure du MNR

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La réaction de Bruno Mégret, président du MNR, et de Bernard Bres, directeur du Chêne :

Notre ami et compagnon de combat, Michel Paulin, nous a quitté le 2 mars suite à une lourde intervention chirurgicale. Il était dans sa 82e année, mais avait gardé fière allure et son amour de la vie. Il était membre et cadre du MNR depuis sa création, de son Bureau Politique, délégué national responsable du siège du parti depuis dix ans, organisateur de maintes réunions conviviales, missions qu’il assumait avec beaucoup de compétence et de diplomatie ; par ailleurs, il avait été élu durant douze ans conseiller municipal MNR à Noisy-le-Grand. C’est peu de dire que sa disparition constitue une perte considérable pour nous tous car il était une pièce essentielle de notre dispositif.

Il était entré très tôt en politique à l’époque héroïque du FN et avait effectué un travail considérable d’implantation dans le 93 aux côtés des Milliau et Timmermans, se présentant avec succès à différentes élections car il était respecté de tous, y compris ses adversaires. Parallèlement, il avait mené une vie professionnelle riche comme dirigeant au sein d’une société de transport internationale, dans l’import-export et le négoce de l’automobile.

Jusqu’à son dernier souffle, il fut d’une fidélité à ses idées jamais démentie : il assumait avec humilité et bienveillance sa tâche au service de la France éternelle et de la Tradition. Personnalité ô combien sympathique, au charme discret, toujours souriant et ouvert à la discussion, maniant un humour de bon aloi et une joie de vivre communicative, pratiquant l’art de recevoir et de cultiver l’amitié ; il aimait « bien-vivre ». Jamais, il ne se départit de son espérance chevillée au corps, de son panache et de son élégance proverbiale tant vestimentaire que physique et morale. C’était un être profondément attachant, apprécié de tous, authentique, droit, courageux, dévoué, chaleureux et spirituel, ayant le sens de l’honneur ; un de ces militants dans l’âme désintéressés et loyaux grâce auxquels le MNR a pu subsister durant plus de vingt ans contre vents et marées. Grâces lui en soient rendues ! (...)

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mardi, 05 avril 2022

Jeudi 7 avril à Paris : Eric Zemmour s'adresse à la jeunesse de France

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Le Dôme de Paris :

le Palais des Sports de la Porte de Versailles

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Paiement du gaz en roubles : C’est Poutine qui a gagné !

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Marc Rousset

Poutine a exigé sur une chaine de télévision russe que les acheteurs payent leurs importations de gaz à la société Gazprom en roubles à partir du 1er avril, sinon les contrats seraient purement et simplement annulés. La France, l’Allemagne, et l’UE ont poussé des cris orfraie en disant qu’il n’en était pas question et que les paiements seraient en euros ou en dollars, tel que stipulé dans les contrats signés à long terme. Que va t- il finalement se passer et pourquoi, même si la face est sauvée en apparence pour les Européens, la Russie a déjà gagné la partie du bras de fer !

Les sociétés européennes telles que la française Engie qui achète du gaz russe et avait même participé au financement de Nordstream 2, seront obligées d’ouvrir deux comptes en euros et en roubles auprès de la banque russe Gazprombank en Russie. Les acheteurs européens transféreront donc dans un premier temps des euros sur le compte en euros de Gazprombank, mais ils seront obligés de régler les commissions de change pour que Gazprombank vende immédiatement leurs euros, afin de pouvoir créditer leur deuxième compte en roubles. Gazprombank pourra alors régler Gazprom par débit de leur compte en Russie en roubles, ce qui correspond entièrement à l’exigence de Poutine. Comme dit le proverbe, il n’y a que le résultat qui compte !

Le paiement du gaz russe s’effectuera donc finalement, d’une façon sécurisée pour Poutine, en roubles en Russie, et non pas par un compte crédité en euros de Gazprombank dans une banque européenne, qui pourrait être saisi de nouveau, puisque les Occidentaux ont même eu le culot, ce qui ne s’était jamais vu jusqu’à présent dans l’histoire du monde, de saisir les comptes en euros et en dollars de la Banque centrale russe.

Les Européens ont un besoin impératif du gaz russe (40% de la consommation européenne actuelle) qui ne peut être que partiellement remplacé par du GNL de schiste américain (15 miliards de m3 au maximum, soit 10% des besoins européens) ou qatarien, vendu plus cher que le gaz russe dans les ports européens. A noter également la pollution des océans avec des gigantesques méthaniers et la nécessité de construire des coûteuses usines de regazéification dans les ports européens. Il faudrait plus de 700 méthaniers pour remplacer seulement Nordstream 1 !

L’Europe importe chaque année 155 milliards de m3 de gaz : Nordstream 1, c’est à lui tout seul 55 milliards de m3, tout comme son double Nordstream 2 déjà construit, soit un potentiel de 110 milliards de m3. On voit donc la folie suicidaire européenne qui consisterait à se geler l’hiver, à se désindustrialiser, à ne pas profiter de ce gaz russe compétitif, très bon marché, écologique qui nous tend les bras !

L’autre avantage pour Poutine, c’est que la vente annoncée des euros sur le marché des changes a déjà permis au rouble de remonter, de retrouver sa parité d’avant le début de l’intervention militaire en Ukraine, ce qui permet d’éviter l’inflation très forte des prix en roubles pour les produits importés.

Poutine vient donc de gagner la première manche du bras de fer. Il est probable que pour tous les produits stratégiques où l’on ne peut se passer de la Russie (blé, engrais, métaux rares, engrais, pétrole), il Imposera aussi demain l’ouverture de comptes en roubles par les importateurs dans les banques russes pour tous les pays hostiles, le rouble devenant alors une monnaie crédible car gagée par des matières premières stratégiques et des réserves d’or importantes de la banque centrale.

Cette victoire russe est très importante historiquement car elle conduira inéluctablement à terme à la chute du dollar, au paiement du pétrole en yuan par les Chinois à l’Arabie Saoudite, soit la fin du pétrodollar, à la multiplication des monnaies de réserve qui pour être crédibles devront être convertibles en or. Pour retrouver son rôle volé par Nixon, en 1971, qui a mis fin à la convertibilité du dollar en or, le métal jaune devra être réévalué, ce qui permettra de satisfaire les besoins en liquidités du commerce international.

Suite au hold-up occidental sur les réserves de la banque centrale de Russie, le dollar et l’euro ont déjà perdu leur crédibilité par rapport à l’or et ont déjà signé leur arrêt de mort comme monnaies de réserve.

Article paru sur Riposte laïque cliquez là

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lundi, 04 avril 2022

Sondages : méfiance, prudence… L’élection ne sera vraiment jouée qu’aux soirs des 10 et 24 avril !

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Didier Lecerf

« La statistique est une personne complaisante qui ne refuse rien de ce qu’on lui demande habilement. »

Édouard Herriot.

Depuis des semaines, le landerneau politico-médiatique s’emploie avec constance à imposer une répétition du second tour de 2017 aux 80% de Français qui, pourtant, déclaraient en février 2021 ne pas en vouloir… Son intérêt est évident : Macron face à Le Pen, à la fin, c’est Macron qui gagne… Seulement, voilà : « A grand renfort d’ordinateurs, de paramètres et d’échantillons, les experts rendent leur verdict, faisait remarquer, il y a une cinquantaine d’années, le rédacteur en chef politique du Monde, Pierre Viansson-Ponté. Mais il reste encore, il reste toujours, (…) dans leur merveilleuse machinerie, un petit grain de sable qui peut tout bloquer. Ce grain de sable, c’est l’homme ». Voici donc, à six jours du premier tour de l’élection majeure de notre vie politique, quelques rappels, remarques et vérités indispensables, pour ne pas être les dupes du système…

La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Pas celui des instituts de sondage, par les sondages, pour le pouvoir en place. Le peuple exerce son pouvoir par le vote, dans l’isoloir. Pas par l’intention de vote, sollicitée et donnée sur Internet. Ou alors, décrétons, comme le suggérait jadis Le Canard enchaîné, que « le suffrage universel est supprimé, (…) remplacé par le sondage à la commande» et que « les deux chambres du Parlement sont l’IFOP et la SOFRES »…

Depuis 2017, les instituts de sondage surestiment systématiquement le vote en faveur de Marine Le Pen et de son parti : pour le premier tour de la présidentielle de 2017, 26% annoncés et 21% obtenus ; pour le second tour, 41% annoncés, 33% obtenus ; pour les législatives de 2017, 22% annoncés en moyenne nationale, 13% obtenus ; et pour les régionales de 2021, 25% annoncés en moyenne nationale et 18% obtenus…

Actuellement, 48,7 millions de Français sont inscrits sur les listes électorales, soit 1,2 million de plus qu’en 2017. Selon les sondages, 37% d’entre eux ne sont pas encore sûrs d’aller voter, ce qui représente 18 millions de citoyens. Or, au premier tour de 2017, 22% des électeurs inscrits (10,5 millions) se sont abstenus… Si, dimanche prochain, le taux d’abstention est le même (et tout laisse à penser que ce sera le cas), 7,3 millions de ces 18 millions d’hésitants auront fini par voter… Un beau réservoir de voix pour ceux des candidats qui réussiront à les convaincre (et Éric Zemmour a tout pour être l’un des grands bénéficiaires)…

Éric Zemmour, justement. Voici ce qu’il a rappelé une nouvelle fois, le lundi 4 avril, sur France info : « Les sondages mentent parce qu’ils sont perdus. Ils ne peuvent pas nous dire d’un côté (et tous les sondeurs eux-mêmes me le disent), Marine le Pen sera à 20%, et de l’autre, il y aura 30% d’abstention. Il peut y avoir l’un ou l’autre, mais il ne peut pas y avoir les deux ensemble… Donc, les sondages sont faux.»

Si, malgré tout, on part de l’hypothèse que les sondages actuels ne se trompent pas, on obtient, à partir de leurs estimations, des résultats pour le moins curieux… A titre d’exemple, prenons la dernière enquête Elabe, du 1er avril dernier, pour BFMTV. En partant du principe que le taux d’abstention et les votes blancs ou nuls seront les mêmes qu’en 2017 (22% des inscrits, soit 10,7 millions, et 2,55% des votants, soit 0,97 million), on obtient, pour le premier tour 2022, 37,03 millions de suffrages exprimés. Les 22% de Marine Le Pen (MLP) représentent donc 8,14 millions de voix (0,46 million de plus qu’en 2017). Les 9,5% d’Éric Zemmour, 3,52 millions. Les 8,5% de Valérie Pécresse, 3,14 millions. Et les 2,5% de Nicolas Dupont-Aignan (NDA) et de Jean Lassalle, 0,92 million pour chacun. Soit un total Droite de 16,64 millions de voix, c’est-à-dire… 710 000 de moins qu’au premier tour de 2017 !!!

Les 28,5% d’Emmanuel Macron représentent 10,39 millions de voix, soit 1,74 million de plus qu’au premier tour de 2017 !!! Les 20% de Jean-Luc Mélenchon-Anne Hidalgo-Fabien Roussel, 7,27 millions, soit 2 millions de moins que Mélenchon-Hamon en 2017 ! Et les 2% de Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, 0,72 million, soit 0,1 million de plus que leur total d’il y a cinq ans… Avec, à l’arrivée, un total Gauche de 18,38 millions de voix - 1,74 million de plus que le total Droite (?) -, c’est-à-dire le même, à peu près, que pour le premier tour de 2017 (18,63 millions de voix)…

Récapitulons : d’après ce sondage Elabe pour BFMTV (et les autres, qui lui ressemblent), entre 2017 et 2020, Pécresse perdrait 4,07 millions de voix par rapport à Fillon, et NDA 0,77 million, soit une perte totale de 4,84 millions ; MLP en gagnerait 0,46 million et Lassalle doublerait son score (de 0,43 million à 0,92 million), soit un gain total de 0,95 million. Or, la différence entre les deux (3,89 millions), représentent 0,37 million de moins que le score attribué à Zemmour (3,52 millions) … Ce qui signifie qu’après cinq ans de présidence Macron, la gauche obtiendrait toujours plus de voix que la droite, et le grand bénéficiaire des transferts de voix serait Macron lui-même… Curieux, n’est-il pas ? On verra, on verra…

Quoi qu’il en soit, il n’y a qu’une seule certitude à avoir : rien n’est joué ! Pour finir, le mieux est encore de laisser la parole à celui qui restera comme le seul vrai phénomène de cette campagne, Éric Zemmour : « Je veux dire aux électeurs de madame Pécresse, les électeurs de LR, madame Pécresse a déjà préparé son ralliement à Emmanuel Macron à 20h02… C’est déjà dans les tuyaux, tout le monde le sait à LR. Ce que je dis aux électeurs de LR, c’est : ne vous laissez pas voler votre élection. Je suis le candidat de la droite. Et je dis une dernière chose : avec moi, il y aura une véritable recomposition politique. C’est-à-dire que, si Marine Le Pen est au second tour, rien ne bougera. Aucun LR n’appellera à voter pour elle. En revanche, si je suis au second tour, Éric Ciotti, François-Xavier Bellamy et bien d’autres – éventuellement madame Morano, etc. -, appelleront à voter pour moi. Il y aura donc une recomposition politique et on pourra enfin se débarrasser du cordon sanitaire qui sépare artificiellement les électorats du RN et de la droite LR. Nous ferons la réconciliation de ces électorats. Seul mon vote permet cela».

Tout est dit. Le vote utile, ce n’est pas le vote en faveur de Marine Le Pen et de sa petite entreprise familiale (comment, d’ailleurs, pourrait-elle prétendre rassembler les Français quand elle a tant fait, à coup d’anathèmes et d’exclusions, pour diviser son propre camp ?). Le vote Marine, c’est celui de la continuité pour les tenants du système et de l’impasse pour le camp national. Seul le vote Zemmour est le vote utile. Utile à la France et aux Français. Que chacun, en conscience, prenne ses responsabilités et fasse le bon choix. Pour notre part, c’est ce que nous avons fait il y a plusieurs mois : plus que jamais, Zemmour président !

22:06 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sondé, c’est emballé !

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La chronique de Philippe Randa

Vote utile et abstention seraient les deux mamelles de l’élection présidentielle… sans compter la dénonciation de ce qui serait « le moins utile du monde », soit, pour l’ex-président François Hollande, « la gauche de monsieur Mélenchon »… tandis qu’Anne Hildago, candidate des derniers mohicans socialistes, fustige le « soi-disant vote utile (qui émanerait) de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas » (sans doute pense-t-elle à ceux qui la surnomment « #saccageparis »).

De son côté, Marine Le Pen dont les sondages affirment la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle, craindrait pour sa part une désastreuse abstention des électeurs acquis à sa cause ; celle-ci lui aurait déjà fait perdre la conquête de 2 ou 3 régions françaises l’an dernier…

Enfin, Gérard Larcher, président du Sénat, évoque de son côté une « déligitimité » du candidat-président Emmanuel Macron « en cas de réélection sans campagne », les sondages quasi-tous unanimes sur sa victoire à venir, faisant l’affaire ! Sondé, c’est emballé, n’est-ce pas ?

Ce « vote utile » n’est pourtant que celui imposé au fil des mois par les multiples sondages et ceux qu’ils influencent n’en suivent-ils pas la logique jusqu’au bout : pourquoi qualifier un(e) candidat(e) pour le second tour, alors qu’il sera inévitablement battu(e) ; son score final de 33, 40, 45 ou 49,99 % ne changeant rien au final.

Et donc, n’est-ce pas les sondages, finalement, qui favorisent l’abstention en décourageant des mois durant et jusqu’à la semaine précédent le jour fatidique, les électeurs par un résultat joué d’avance et annoncé, martellé, rabaché 24 heures sur 24 dans tous les médias ?

Et puis, tiens ! Et si on effectuait un sondage pour savoir ce que les Français en pensent ?

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Ce lundi : réunion publique de soutien à Eric Zemmour à Orange

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Comme chaque année, le C9M organise une marche en mémoire de Sébastien Deyzieu

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Sébastien Deyzieu était un jeune militant nationaliste. Il est mort à Paris le 9 mai 1994 suite à une charge de police contre une manifestation organisée par le Groupe Union Défense et les Jeunesses nationalistes-révolutionnaires afin de dénoncer l'impérialisme américain.

Depuis cette date, chaque année, ses camarades appellent à une marche en sa mémoire.

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Sauver la France !

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Dans un entretien au Figaro, Eric Zemmour assure ne pas croire aux sondages et dit sa certitude d’être présent au second tour. Il nous précise les raisons de sa démarche, de son basculement de journaliste à candidat à l’élection présidentielle. Avec pour seul et unique mot d’ordre : l’amour de la France. Pas celle de Macron, ni de Marine Le Pen et encore moins de Valérie Pécresse, incapables qu’ils sont de nous dresser l’avenir d’un destin commun dans une France fracturée par l’immigration.

Lire l’entretien ICI

Source : Le Figaro 4/4/2022

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dimanche, 03 avril 2022

Charles-Henri d'Elloy, le procureur de Jupiter, est l'invité ce soir d'Epona sur la télévision du Parti de la France

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Dans le nouvel entretien du PdF, Epona reçoit Charles-Henri d'Elloy, auteur du « Procès de Jupiter », ouvrage où le Président sortant en prend pour son grade.
 
Diffusion dimanche à 18h sur les chaînes Youtube et Odysee du Parti de la France. Vous pourrez retrouver cette émission sur ce site Synthèse nationale.

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Eric Zemmour répond aux attaques d'Emmanuel Macron

Invité sur LCI, j'ai répondu aux questions d'Adrien Gindre.

Emmanuel Macron me cible parce qu’il sait que je suis son seul adversaire, son contraire idéologique et politique.

Je vous dis pourquoi il est du côté des délinquants, alors que je suis du côté des victimes.

Pourquoi dans le scandale Macron McKinsey les Français sont volés trois fois.

Pourquoi je suis le vote vital pour l'élection présidentielle, ces dimanches 10 et 24 avril.

Eric Zemmour

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17:50 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA SALLE ÉTAIT LOIN D'ÊTRE PLEINE SAMEDI APRÈS-MIDI POUR LE MEETING DE MACRON... QUEL CONTRASTE AVEC LE TROCADÉRO D'ÉRIC ZEMMOUR !

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Concrètement, le bide de Macron remet les idées en places sur la confiance que l'on peut accorder aux sondages publiés...

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10:53 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

J'ai rencontré cette France qui se lève avant tout le monde

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Eric Zemmour

Ce matin (samedi matin - NDLR), j’étais à Rungis. 

Ou plutôt : cette nuit, car Rungis se lève avant toute la France. 

Ce marché qui alimente le pays entier est le symbole du travail courageux, généreux, qui ne recule devant aucun effort.

Ici, on nourrit le peuple.

Rungis est le plus grand marché d’Europe. 234 hectares, 1 200 grossistes, un chiffre d’affaires qui dépasse les 10 milliards d’euros : ce lieu unique démontre toute la puissance de l’agriculture française. Ce qui se vend à Rungis cette nuit se trouvera demain dans les assiettes des familles les plus humbles, comme dans celles des restaurants gastronomiques les plus réputés au monde.

Discuter avec les marchands de Rungis est une expérience politique saisissante.

Contempler cet univers si riche en produits de grande qualité et en si grand nombre, vendu par des passionnés, et songer à la misère où sont plongés nos agriculteurs, m’inspire de la tristesse et de la colère.

Comment l’État peut-il négliger tant de savoir-faire paysan et commercial, au point que toutes les filières du secteur peinent à boucler les fins de mois, et que les Français s’alimentent de plus en mal ?
Nous tenons là le résultat tragique de décennies de mépris pour le monde de la terre, sa fragilité et ses exigences. 

Les technocrates ont toujours eu du mépris pour les paysans. Nous récoltons aujourd’hui les fruits amers de cette arrogance et de cet aveuglement. Dans nos campagnes, les suicides se multiplient. Chacun d’eux est le symptôme d’un drame national.

Où sont les coupables ?

  • L’Europe et ses contraintes délirantes.
  • L’effondrement de notre identité, qui saccage nos traditions agricoles.
  • Les diktats de la grande distribution.
  • La bureaucratie, qui taxe et impose toujours plus, et noie nos producteurs sous la paperasse et les règles injustes.
  • La politique de la ville, qui fait passer les banlieues avant tous les autres territoires.
  • Le refus étatique de prendre en compte la chute de la natalité et donc la désertification des campagnes qui pousse nos paysans à fuir leurs terres.
  • Le gaspillage de l’argent des contribuables par des hauts fonctionnaires, gaspillage qui a des conséquences catastrophiques sur le pouvoir d’achat.

Tout cela est à changer d’urgence.

L’assistanat généralisé, qui accorde à ceux qui ne travaillent pas des privilèges qu’elle refuse aux Français qui travaillent. Et tout cela se retrouve, démultiplié, dans les problèmes que subissent les travailleurs de Rungis.

Je regarde la réalité en face, comme nos paysans, je dis la vérité sans aucune censure, comme nos paysans, j’exige des solutions claires et nettes, J’aime sincèrement le monde rural, je l’écoute, je le comprends, je veux enfin le favoriser parce que nous ne sauverons pas la France sans lui.

Je veux défendre le monde du travail et je veux que le travail paie enfin.

Pour nos paysans, comme pour nos commerçants, nos indépendants, nos forces de l’ordre et tous les autres : je ne veux plus de cet Etat qui prend le fruit de votre travail pour le dilapider dans des dépenses folles, pour être généreux avec le monde entier ou pour faire vivre à vos frais l’immense machine bureaucratique.

Je veux taxer moins pour gagner plus.

Et pour cela, je suis le candidat à cette élection qui propose le plus de baisses d’impôts, de charges et de taxes : 22 milliards d’euros de moins chaque année !

C’est 423 millions d’euros par semaine qui ne seront plus pris dans vos poches.

60 millions d’euros par jour que vous pourrez enfin garder pour vous et votre famille.

Cette nuit, j’ai rencontré la France qui se lève avant tout le monde.

Je la défendrai.

Vive la France !

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"Sécession" : le premier livre de Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-info.com

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La chronique flibustière de

Georges Feltin-Tracol

Collaborateur au site Novopress, puis rédacteur en chef à partir de 2013 du remarquable site d’information libre Breizh Info, Yann Vallerie signe son premier essai avec une préface de Piero San Giorgio. Explosif, son contenu ne se résume pas en une énième dissertation politico – géopolitico – métapolitico – philosophique pesante. Ce livre de 102 pages mesure 11 cm par 17,7; ces dimensions en font un ouvrage facile à lire n’importe où puisqu’il entre dans une poche quelconque. C’est un grand avantage à l’heure de l’effondrement de la lecture.

Tout curieux rétif au prêt-à-penser officiel peut découvrir Sécession de Yann Vallerie grâce à sa couverture. L’Hexagone français – sans la Corse – est repeint aux couleurs du drapeau de la Confédération sudiste pendant la Guerre de Sécession nord-américaine sans les treize étoiles remplacées par trois personnes (le père, la mère et l’enfant ?) entourées par un masque coronaviral barré, un fusil, un chapelet et un livre. La bannière à la croix de Saint-André est probablement un clin d’œil facétieux aux bâtons noueux de Bourgogne, principal symbole militaire de la Monarchie hispanique d’origine habsbourgeoise.

Par-delà ces considérations vexillologiques, le sous-titre pose une interrogation cruciale : « Comment vivre hors de la République française totalitaire ? » Yann Vallerie n’entend pas quitter sa chère Bretagne pour s’installer en Côte d’Ivoire ou en Afghanistan. Il propose au contraire de sortir du système mortifère. Il part d’un fait qu’il n’énonce pas, mais qui est flagrant : la mort de la France. Toutefois, au contraire d’un célèbre candidat-essayiste, elle ne s’est pas suicidée, mais elle a bien été assassinée. L’assassin se nomme la République dite française. Face à ce remplacement politico-idéologique presque achevé, l’auteur présente en quatre chapitres concis et percutants une méthode réaliste afin de rompre avec le Moloch républicain. Il estime en effet qu’il importe de se détourner du Régime et de poser les jalons d’un autre choix. Pragmatiques, ses propositions provoqueront certainement le mécontentement des éternels cocufiés de la politique française, à savoir les « nationaux – droitards ».

Sécession sort involontairement dans un contexte politico-médiatique favorable. En Corse, une jeunesse impétueuse et revendicative proteste et défile au cri d’« État français assassin ! »; « République française tueuse ! » aurait été mille fois plus juste. Et qu’observe-t-on ? Le gouvernement kleptocratique parisien si impitoyable envers les Gilets jaunes et les associations identitaires envisage des négociations. Les événements survenus sur l’Île de Beauté à la suite de l’odieuse agression d’Yvan Colonna par un détenu islamiste, confirment le point de vue de Yann Vallerie. « Si, sur le terrain, le rapport de forces est à l’avantage des locaux, alors, la République une et indivisible ou pas, l’État plie. » Quel formidable exemple pertinent pratiqué à Corte, à Bastia et à Ajaccio !

L’enraciné européen d’expression bretonne qu’est l’auteur appelle par conséquent à « faire sauter la déconstruction gauchiste qui est devenue l’essence de la République française depuis la fin des années 60 ». Il dénonce par ailleurs l’école soumise au conformisme pédagogique d’occupation mentale. L’« éducation nationale » n’instruit plus, elle déforme des esprits malléables qui subissent ainsi des dégâts irréparables. Certes, « niant son échec absolu, la République français entend à la fois soumettre à autorisation les réfractaires à ce système à broyer les enfants ». Le Régime cible l’instruction à domicile et les écoles hors contrat, encore préservées de l’idéologie des « gens des lettres » LGBTQIAXYZ+++ et d’un cosmopolitisme aux multiples facettes.

Ce sympathique plaidoyer pour la séparation, la rupture, la sécession emporte l’adhésion, sauf sur un point. « Le retour à la presse papier et au samizdat est un leurre, affirme Yann Vallerie. Une régression même, puisque ce serait un retour à la marginalité du départ. » Pourquoi alors veut-« on » (« qui ? ») étouffer l’hebdomadaire Rivarol ? Pourquoi Yann Vallerie a-t-il imprimé ce livre et non pas rendu disponible en format pdf sur Internet ? La hausse régulière du prix du timbre et des frais de port pénalisera les projets éditoriaux dissidents, ce qui n’est pas une coïncidence fortuite. Ne miser que sur le numérique alors que le CSA et HADOPI forment dorénavant l’ARCOM dont les employés suivent des formations inclusives, s’apparente à une mauvaise tactique. L’indispensable reconquête culturelle s’organise autour de deux axes complémentaires : une présence active sur Internet et une profusion, éventuellement clandestine, de samizdat, de journaux, de revues, de dazibao, de tracts et de livres. Il sera toujours plus difficile aux forces régimistes de localiser une imprimerie secrète, éditrice de pamphlets virulents ou d’enquêtes dévastatrices, que de censurer la Grande Toile virtuelle. D’ailleurs, Yann Vallerie applique déjà cette sécession dans le cadre factuel de cet ouvrage qui ne comporte pas d’ISBN et de code barre. Pourquoi ? La page pour le commander au prix de 15 € l’explique volontiers. Il s’agit d’abord de contourner les grandes plateformes de distribution qui asphyxient les éditeurs et les auteurs. L’auteur considère ensuite qu’il n’est pas normal qu’un éditeur doive, avant même d’éditer, s’acquitter d’une taxe supplémentaire prise par l’Etat (une cinquantaine d’euros pour avoir un ISBN). On peut donc se le procurer sur le site dédié ou par chèque bancaire à l’ordre de Breizh Information (BP 201, 29 834 Karaez/Carhaix PDC1) en précisant bien que c’est pour le livre Sécession.

Ce livre ouvre dans tous les cas de grandes perspectives de libération populaire et identitaire dans le cadre de communautés informelles soudées et structurées. Le temps presse. La survie des autochtones albo-européens passe par un choix crucial : soit l’infâme République hexagonale les écrasera, soit ils la chasseront de leur quotidien afin que leur retrait suscite finalement un salutaire renversement.

Salutations flibustières !

Pour le commander : cliquez ici

« Vigie d’un monde en ébullition », n°26, mise en ligne le 29 mars 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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Mercredi 6 avril à 20 h : réunion de Reconquête à Marmoutier (67)

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00:29 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 avril 2022

LES BOMBENT PLEUVENT SUR MARIOUPOL, MAIS LE BUSINESS SE POURSUIT !

Korbo. La Russie et le piège Ukrainien.20.02.2022.jpg

Pieter Kerstens

Jour après jour, semaine après semaine, les médias nous inondent d’images tragiques et de commentaires catastrophiques sur la guerre en Ukraine. La propagande marche à fond !

Les gouvernements et les politicards occidentaux refusent d’affronter le « monstre » de Moscou les armes à la main et cherchent toutes sortes de moyens pour conduire la Russie à la faillite.

L’Ukraine et la Russie étant des opérateurs importants sur le marché mondial des hydrocarbures et des matières premières agricoles ou minières, les discours officiels de l’Union Européenne nous préparent à des hausses de prix et des pénuries importantes. Tout ceci, par solidarité morale avec Kiev et pour « cesser de soutenir l’effort de guerre de Moscou » quand on remplit son réservoir ou quand on se chauffe au gaz.

Cette forme de chantage envers nos populations est ignoble et trahit la lâcheté de nos dirigeants.

FAUT ARRETER DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS !

Pendant des semaines on nous a présenté Volodymyr Zelenski comme un archange héroïque et Vladimir Poutine un fou sanguinaire : le Bien attaqué par le Mal. Comment ? Ce n’est pas aussi clair ? ? ? Depuis le début de la guerre, de nombreuses sanctions ont été prises par les Occidentaux pour punir le maître du Kremlin, dont l’interdiction d’utiliser le système SWIFT qui permet aux banques le transfert des opérations financières partout dans le monde. Interdiction pour tous, SAUF pour les banques russes qui s’occupent des transactions concernant le gaz, le pétrole et autres matières stratégiques indispensables à l’Europe.

De vastes campagnes médiatiques ont imposé aux entreprises européennes un chantage moral pour cesser leurs activités en Russie. En France on a vu le Khmer vert, Yannick Jadot, accuser le PDG de Total, Patrick Pouyané de « criminel de guerre ».

Mais si l’Europe doit stopper ses achats de pétrole ou de gaz, les Etats-Unis eux, ont augmenté leurs importations de pétrole russe du 19 au 25 mars de 40% ! Parce que le slogan « America first » s’impose pour éliminer tous les concurrents des potentats yankees, en imposant l’achat de leurs propres productions et en continuant leur business avec les pays selon leurs intérêts.

Les interventions américaines menacent l’Europe de désindustrialisation et de pertes d’emplois massives, car Biden veut transférer vers notre continent un gaz de schiste couteux qui plombera la compétitivité de nos entreprises.

Depuis le 1er avril, la Russie exige que le paiement des achats de pétrole ou de gaz en devises étrangères soit envoyé directement sur son sol, dans les banques russes, et non plus en dépôt dans une banque étrangère où les fonds sont susceptibles d’être gelés et inutilisables, au nom des sanctions décrétées contre la Russie. Ainsi, Gazprom est finalement bien payée en roubles.

LES OLIGARQUES UKRAINIENS ET ZELENSKY CONTINUENT A SE GAVER !

Parce que depuis l’intervention militaire russe en Ukraine, le gazoduc Brotherhood qui traverse le pays vers la Pologne et l’Europe n’a jamais été arrêté. Zélensky et sa clique de corrompus ont toujours perçu les péages liés au droit de passage des millions de m3 de gaz qui transitent tous les jours à travers l’Ukraine. De plus, le « héros » de Kiev se sert en permanence du gaz russe circulant par le gazoduc, pour chauffer et alimenter les villes ukrainiennes.

Et saviez-vous que l’Ukraine « démocratique » a interdit ces deux dernières années la parution de 22 journaux et les émissions de deux télévisions ? 

« Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son… »  

13:23 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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09:20 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Assez de scandales ! Avec Eric Zemmour, il est temps de dénoncer la collusion entre Macron et McKinsey...

Je veux vous parler du scandale d'Etat Macron McKinsey. Toute la France commence à en parler et elle a raison d’en parler. Car cette affaire démontre de manière éclatante tout ce dont nous ne voulons plus et tout ce que symbolise Emmanuel Macron : le manque absolu de respect pour votre argent, le copinage et le cynisme dangereux qui règnent à l’Élysée depuis cinq ans.

Eric Zemmour

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01:03 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |