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jeudi, 02 juin 2022

Parution très prochaine du n°60 (printemps 2022) de la revue Synthèse nationale

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N°60, Printemps 2022

94 PAGES, 12,00 € (+ 5,00 € DE PORT)

Sortie le 8 juin 2022

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P 2 ÉDITORIAL  Roland Hélie

P 6 QUELQUES ENSEIGNEMENTS DE LA PRÉSIDENTIELLE Didier Lecerf 

P16 TOUT CELA FINIRA MAL Bernard Germain

P 28 JE NE REGRETTE RIEN La chronique de Charles-Henri d'Elloy           

P 34  IRIONS-NOUS JUSQU'À MOURIR POUR KIEV ? Jean-Claude Rolinat

P 42  AU FESTIVAL DE CANNES, LA PALME DE PLOMB REVIENT AU SALTINBANQUE DE KIEV Pieter Kerstens                             

P 46 "NAZI" : C'EST CELUI QUI LE DIT QUI L'EST ! Philippe Randa

P 48 AMÉRICA HORRIBILIS Patrick Parment                                                                 

P 51 DICTATURE ET TOTALITARISME DEUX NOTION NON OBLIGATOIREMENT LIÉES Bernard Plouvier 

P 56 L'IMPLANTATION DES GANGS NIGÉRIANS  Maurice Bernard

P 60 LES FLANERIES CINÉPHILES Scipion de Salm

P 66 LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

P 71 LES LIVRES AU CRIBLE  Georges Feltin-Tracol 

P 83 LES BIOGRAPHIES  LITTÉRAIRES Daniel Cologne

P 87 JEAN PICOLLEC, DERNIER SURVIVANT D'UNE GÉNÉRATION D'ÉDITEURS AUJOURD'HUI DISPARUS Entretien avec Philippe Randa

Ainsi que les rubriques habituelles...

ABONNEMENTS & DIFFUSION

Synthèse nationale BP 80135 - 22301 Lannion PDC

14:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Qui gagne la guerre de l’énergie ?

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Nos dirigeants européens sont des irresponsables. En obéissant aveuglément aux Américains, ils ont mis en danger tout le volet des ressources énergétique dont l’Europe a besoin car nos économies reposent encore sur le gaz, le pétrole et le charbon dont la Russie nous fournit l’essentiel de nos besoins. De surcroît, hormis la France, un pays comme l’Allemagne, largement dépendant de la Russie, se déleste de l’énergie nucléaire face aux injonctions de ces fous furieux d’écolos qui prospèrent dans le Landerneau politique allemand. Bref, nos dirigeants, et Bruxelles en tout premier lieu, sont en train de mettre en danger les populations européennes. L’article du Monde diplomatique de Mathias Reymond et Pierre Rimbert dresse un état lucide des lieux. Et c’est peu dire qu’il y a tout lieu de s’inquiéter. Car ce sont les Européens qui vont payer la facture du conflit russo-ukrainien où les Américains jouent les pousse-au-crime sans avoir à en subir les conséquences.

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 Source : Monde diplomatique, juin 2022

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mercredi, 01 juin 2022

MACRON, ENTREPRENEUR EN DÉMOLITION DE LA MAISON FRANCE

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Un communiqué du MNR :
 
Avec la nomination de son nouveau (si peu : maintien des calamiteux Darmanin et Dupont-Moretti, recrutement du traître Abad) gouvernement, Macron accélère la destruction de l’identité française en promouvant la société multi-culturelle, multi-raciale et multi-religieuse, reniant nos racines (peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture celto-gréco-latine).
 
La désignation de Pap Ndiaye comme ministre de l’Education nationale en constitue le parfait symbole : renonciation à nos valeurs traditionnelles, à l’assimilation et même à l’intégration, la laïcité n’étant qu’un leurre.
 
Cet universitaire de père sénégalais, (dé)formé aux USA, spécialiste des minorités, soutien du CRAN (association noire racialiste), n’a jamais fait mystère de son aversion à la culture européenne, de sa condamnation de la colonisation (il est vrai, un crime contre l’humanité, selon notre Pdt !) et de l’esclavage, oubliant la traite arabo-musulmane avec la complicité des « rois nègres ».
 
Devant un tel pedigree, on ne peut que craindre la promotion exacerbée de la discrimination positive, de l’indigénisme, du wokisme (idéologie de gauche progressiste à tout va : contre le racisme, le sexisme, le fascisme, pour le féminisme, les LGBT, migrants…) et la fin du « roman national » ; exit Clovis, Charles Martel, Jeanne d’Arc, Louis XIV et Napoléon (Macron n’a-t-il pas déclaré « Nous devons déconstruire notre propre histoire pour nous débarrasser du racisme » !).
 
En effet, son modèle, importé des States, implique la culpabilisation de l’homme blanc, l’immigré, éternelle victime, étant paré de toutes les vertus. Désormais, ce sera le règne des minorités face aux vieux gaulois rebelles et réactionnaires (voir par ailleurs. l’exemple du footeux Mbappé exhibé fervent patriote alors qu’il s’est vendu au Qatar, pays esclavagiste, contre des espèces sonnantes et trébuchantes ou la soumission ubuesque du maire islamo gauchiste au burkini à Grenoble).
 
En route pour le meilleur des mondes, celui de la fin de l’Occident et du retour à la barbarie. Si nous ne voulons pas disparaître, il va bien falloir entrer en résistance ! Vivre c’est réagir (Charles Maurras) !
 
Site du MNR cliquez ici

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L'hebdomadaire Rivarol privé des facilités accordées à la presse... Réactions au sein de la Droite nationale

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Réaction du Parti de la France cliquez ici:

Le Parti de la France apporte tout son soutien à l'hebdomadaire « Rivarol » qui vient de se faire retirer, pour des motifs politiques, son agrément par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP).

Cette décision inique va priver ce journal d'environ 100.000 € d'aides indirectes de l'État (TVA réduite, tarifs postaux préférentiels, distribution dans les kiosques, etc).

Alors que la presse de gauche vit exclusivement aux crochets du contribuable français, l'un des seuls journaux d'opposition nationale se voit priver d'un dispositif pourtant accordé à l'ensemble de la presse d'opinion.

Cette volonté de museler l'un des derniers médias nationaux en dit long sur l'état de notre soi-disant démocratie qui n'a rien à envier au paradis soviétique de la grande époque.

Réaction du MNR cliquez là :

A l’instigation d’un certain lobby, Le Monde («l’immonde» aurait dit feu Jean Madiran) a publié le 22 mars dernier une tribune signée par les Klarsfeld, Mendès-France, Stasi et autres scribouillards, (sans oublier la Licra ou SOS Racisme), lançant un appel à la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) afin qu’elle retire son agrément (renouvelable tous les 5 ans et dont bénéficient tous les organes de presse), sous les fallacieux prétextes de racisme, antisémitisme, xénophobie, à l’hebdo d’opposition nationale, Rivarol, qui paraît sans discontinuer depuis 1951 et dans lequel des plumes célèbres se sont illustrées.

Il est vrai que ces délateurs sont prêts à tout pour faire taire un journal qui n’a cessé de défendre avec talent la Tradition et la liberté de pensée quels que soient les pouvoirs en place.

La dite commission, a décidé de réexaminer son autorisation avant terme ce qui est tout à fait exceptionnel et démontre l’influence puissante et néfaste de ces gens-là.

Il faut savoir, en effet, qu’une telle décision entrainerait la perte du bénéfice de la TVA à taux réduit (passant alors de 2% à 20% pour chaque exemplaire vendu), une très forte augmentation des tarifs postaux et même l’interdiction de la vente en kiosques ; en outre, ces vautours demandent que leur diffuseur les MLP (Messageries de presse lyonnaises) refuse de le distribuer sur le territoire. Autant dire qu’il s’agirait d’une véritable mise à mort !

On mesure l’ignominie du procédé, digne de l’Anti-France et de la Macronie liberticide qui ont déjà obtenu la dissolution de mouvements identitaires et patriotes réclamée par les communautés auxquelles les tristes sires qui prétendent nous gouverner sont soumis.

Notre famille d’esprit se doit d’être solidaire de Rivarol et de son courageux directeur, Jérôme Bourbon, et lui apporter tout son soutien en l’achetant au numéro ou mieux en s’abonnant afin de lui permettre de survivre et de continuer à délivrer la bonne parole plus que jamais nécessaire en ces temps décadents et barbares.

Il faut dénoncer les méthodes intolérables d’un régime failli qui ne supporte plus la moindre critique, ni voix indépendante.

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mardi, 31 mai 2022

Guerre en Ukraine : quelle voie de sortie ?

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Renaud Girard

Comment arrêter la guerre fratricide en Ukraine, déclenchée il y a trois mois par la Russie ? Il faut se rendre compte que ce conflit a déjà fait au minimum 20000 morts chez les Russes et un chiffre approchant chez les Ukrainiens. Les destructions sont gigantesques et pas seulement à Marioupol. Plus de six millions d’Ukrainiens, principalement des femmes, des enfants et des vieillards, ont quitté leur pays.

Le bilan humain est donc déjà très lourd. On n’en est pas encore aux 100 000 morts provoqués par l’invasion de l’Irak par les Anglo-Saxons il y a dix-neuf ans. Mais c’est un chiffre qu’on pourrait très bien atteindre un jour si le conflit se poursuivait avec la même intensité qu’aujourd’hui.

Économiquement, les perspectives sont également sombres. Elles le sont pour les belligérants, mais aussi pour de nombreuses nations, en Europe et en dehors, qui sont pénalisées par l’interruption de leur commerce avec eux.

L’Ukraine était devenue une superpuissance agricole, capable de nourrir 400 millions de personnes à travers le monde. Aujourd’hui elle a beaucoup de mal à exporter ses céréales. Ses débouchés sur la mer Noire, les ports d’Odessa et de Mykolaïv, subissent le blocus de la flotte russe de Sébastopol. Les exportations se font actuellement, au compte-goutte, par voie ferrée, via la Pologne, ce qui oblige à un pénible transbordement de wagon à wagon. L’écartement des rails n’est pas le même dans l’ancien Empire russe qu’en Europe occidentale. De nombreux pays d’Afrique (Égypte, Algérie, etc.) nourrissaient leurs populations grâce aux céréales ukrainiennes. Ce n’est plus possible. Le renchérissement des produits agricoles va créer des phénomènes  de famine sur le continent noir. Une catastrophe économique se profile également pour la Russie. Elle a perdu des centaines de milliers d’ingénieurs du secteur du high-tech, qui ont fui le pays dès le début de l’«opération militaire spéciale » de Poutine. Elle ne peut plus importer, depuis l’Occident, ou depuis les nations asiatiques alliées des Américains, les puces électroniques et les pièces détachées indispensables au fonctionnement de son industrie. Elle ne peut plus exporter une grande partie de son gaz et de son pétrole à ses clients européens habituels.

En raison des sanctions qu’ils ont adoptées, les pays européens, obligés d’acheter du gaz de schiste américain liquéfié, vont payer des factures énergétiques astronomiques. Ils vont perdre aussi leurs débouchés commerciaux en Russie. Le marché russe représentait le quart des ventes de véhicules Renault.

Avec ses sanctions, l’Union européenne (UE) se tire une balle dans le pied, tout en avantageant commercialement les Américains, qui n’ont jamais entretenu de liens commerciaux importants avec le marché russe. Si les sanctions étaient politiquement efficaces contre les autocraties, cela aurait un sens. Mais l’histoire a prouvé qu’elles ne l’étaient pas. Les sanctions internationales n’ont nullement affaibli les régimes de Castro, Saddam Hussein, Khamenei, ou Kim Jong-un. Elles les ont renforcés. Il n’y a hélas aucune chance aujourd’hui pour que les sanctions fassent plier la Russie.  Comme, en Occident, l’UE est la première pénalisée par cette guerre, elle devrait tout faire pour trouver une voie de sortie. Elle ne pourra pas compter sur ses alliés anglo-saxons. Ils sont indifférents à ce que le conflit se prolonge : il a permis à Boris Johnson de sauver son poste de premier ministre et à Joe Biden d’accroître la vassalisation politique et militaire de ses alliés européens.

L’UE ne pourra pas compter sur la Russie non plus. La seule chose qui importe à Poutine est de sauver son régime. Peu importe que les Russes souffrent, l’important est que l’autocratie survive. Le président russe joue la montre, attendant la lassitude des pays européens et le retour des trumpistes à Washington.

Les Ukrainiens ne prendront pas non plus d’initiative de paix, car ils refusent, de manière compréhensible, de faire des concessions territoriales à l’agresseur, estimant qu’elles ne feraient que renforcer, dans le futur, son appétit.  Il reste une étroite voie de sortie, qui est celle de l’Onu. Elle a été utile dans l’évacuation des soldats ukrainiens piégés dans l’usine Azovstal de Marioupol. La France pourrait saisir le Conseil de sécurité pour qu’un corridor naval strictement civil soit institué, depuis Odessa jusqu’au Bosphore. Asseoir à la même table les Ukrainiens et les Russes pour refaire de la mer Noire un lac de paix est un défi relevable. Lever les sanctions empêchant les Russes d’utiliser les ports européens pour vendre leurs propres céréales ne représente pas un coût politique exorbitant.

Le jour où Russes et Ukrainiens accepteront de parlementer sur des dossiers techniques d’intérêt commun (exportations céréalières, gazoducs, etc.), une lumière apparaîtra au bout du tunnel.

Source : Le Figaro 31/5/2022

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Mardi 7 juin, dans le Trégor (22)

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lundi, 30 mai 2022

Économie : Rien ne va plus en France et dans l’UE !

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Marc Rousset

Dans une excellente chronique du Figaro, Christian Saint-Étienne remarque que distribuer du pouvoir d’achat, sans contrepartie productive, c’est préparer un scénario à la grecque ! Macron, Marine le Pen et Mélenchon se sont pourtant lancés dans une course démagogique folle afin de s’attirer les électeurs, une des plaies mortelles des démocraties occidentales !

Le problème c’est que la France ne fabrique plus assez de produits industriels et a un déficit commercial annuel d’environ 100 milliards d’euros ! Le déficit public flirte désormais avec les 6,5 % du PIB ! La croissance dégringole, a été nulle début 2022 pour atteindre au mieux 1,3 % en 2023 et 1,1 % en 2024 ! On parle même de plus en plus de récession et de « stagflation », suite aux stupides sanctions suicidaires antirusses qui vont d’abord frapper « ceux qui fument des clopes et roulent au diesel » ! L’industrie française croule sous les charges sociales et les impôts de production pour payer des dépenses publiques folles avec 2 millions de fonctionnaires en trop, un coût annuel de l’immigration de 84 milliards d’euros par an et un régime des retraites déficitaire ! L’emploi créé par la « high tech » du manipulateur Macron, c’est mieux que rien, mais seulement 1 % de l’emploi en France : cela ne peut remplacer les investissements gigantesques de Tesla et d’Intel en Allemagne et de véritables usines pour fabriquer des biens essentiels importés de Chine et des pays émergents !

Christian Saint-Étienne nous rappelle le syndrome de Tsipras en Grèce qui consisterait en France à faire élire les députés d’un parti exigeant la distribution de pouvoir d’achat tout en l’empruntant, un SMIC à 5 000 euros, une retraite à 50 ans, pour nous apporter dans les trois mois qui suivent leur élection, avec la remontée des taux, une crise de confiance dans le Système, l’effondrement de l’économie, une retraite à 68 ans et une diminution de 20 % des retraites ! Les promesses démagogiques impossibles à tenir n’engagent que les naïfs et les crétins qui les écoutent. Demain on rase gratis !

C’est aussi la débandade dans l’UE puisqu’elle renonce jusqu’en 2023 au pacte de stabilité avec une dette maximale de 60 % du PIB et un déficit inférieur à 3 % du PIB, en raison de la guerre en Ukraine. L’UE renonce à la reprise en main des finances publiques. 17 pays ne respectent pas le critère de déficit et cinq, dont la France, le critère des dettes. Le pacte devrait eêtre réactivé seulement en 2024 ! L’UE pacifiste, droit-de-l’hommiste, mercantile et immigrationniste, éprise d’une soudaine folie guerrière contre la Russie, traverse une période d’incertitude économique la plus totale.

En Italie Mario Draghi ne connaît plus l’état de grâce. La croissance ne devrait pas dépasser 2,4 % cette année et 1,9 % en 2023. Les réformes de la fiscalité et de la concurrence semblent bloquées. Les dettes vont continuer d’augmenter et que fera Draghi sinon annoncer la faillite de l’Italie en cas de hausse des taux ?

Quant à la zone euro, elle est écartelée : l’écart d’endettement entre l’Allemagne et l’Italie a plus que doublé en dix ans et atteint 90 % du PIB, contre 45 % entre la France et l’Allemagne. Or les taux montent ! Christine Lagarde de la BCE veut mettre fin au programme de rachats d’actifs en juillet. De plus l’actuel taux négatif de – 0,50 % devrait passer à 0 % en septembre, suite à deux augmentations successives de 0,25 % en juillet et en septembre. Christine Lagarde, en fin d’année dernière, jugeait cependant peu probable une hausse de taux en 2022 car le taux de dépôt est en territoire négatif depuis 2014 !

Le problème, c’est que l’indice des prix à la consommation dans la zone euro a atteint le niveau record de 7,4 % sur un an en avril ; même en excluant l’alimentation et l’énergie, l’inflation dépasse largement l’objectif de 2 % fixé par la BCE. En fait Christine Lagarde est complètement déboussolée, s’exprime dans un charabia grandiloquent incompréhensible en parlant de gradualisme, d’optionnalité, de flexibilité et d’ajustement de la politique monétaire en fonction d’évènements imprévisibles à venir. Christine Lagarde reconnaît en fait que la situation est de plus en plus incontrôlable et qu’elle ne sait pas où elle va ! Il semble que ce soit vers la catastrophe et l’explosion de la zone euro !

La stupide politique des sanctions économiques et financières contre la Russie est la cerise sur le gâteau qui vient aggraver la situation ! En cas d’embargo du pétrole, la Russie pourra remplacer très facilement la demande européenne par celle de l’Inde et de la Chine. Par contre l’embargo entraînera une hausse inacceptable des prix à la pompe pour les Gilets jaunes ! Les fournisseurs potentiels de pétrole tels que l’Arabie saoudite, le Brésil, les États-Unis sont reluctants car s’ils augmentent leur production, la Russie cassera les prix, comme elle l’a déjà fait avec l’Inde à 25 dollars le baril, et ils seront perdants ! De plus les coûts de transport seront beaucoup plus élevés que pour le pétrole russe. Enfin le pétrole russe est d’une qualité supérieure pour produire dans les raffineries européennes des distillats moyens (gazole).

En ce qui concerne le gaz, un gros pays producteur tel que le Qatar ne veut pas vendre tout son gaz à l’Allemagne car si Berlin décidait d’arrêter ses commandes, il serait pris au piège. Le Chancelier Olaf Scholz très naïvement a fait la tournée des popotes en Afrique (Sénégal et Afrique du Sud) pour se sevrer du gaz russe et trouver de nouveaux fournisseurs, mais il a fait chou blanc avec des projets futuristes aléatoires, trop coûteux.

En dehors de l’Europe, la situation n’est pas brillante aux États-Unis (inflation élevée, croissance faible, hausse des taux et petits krachs boursiers successifs), mais elle est aussi préoccupante, ce qui est nouveau, du côté de la Chine ! L’Empire du milieu a dévoilé courant mai ses pires performances économiques depuis deux ans, avec une consommation au plus bas et un chômage proche du record absolu. Selon la banque UBS, la croissance chinoise pourrait se limiter à 3 % cette année, alors que Pékin s’accroche à son objectif de 5,5 %. La stratégie du « Zéro Covid » s’avère catastrophique pour de nombreux secteurs, dont celui du luxe, avec un écroulement des ventes de 47 % par rapport à 2021. On assiste à un plongeon des mises en chantier et des ventes de logement. La production de crédit s’est révélée deux fois inférieure aux attentes ; les ventes au détail ont décroché de 11 % et l’indice des prix à la consommation est supérieur aux anticipations. Si le confinement semble s’assouplir à Shangaï, la ville de Pékin renforce ses mesures anti-covid, avec de nombreux commerces et sites touristiques fermés ou au ralenti. Depuis Davos, la directrice du FMI parle de « vents contraires » en Chine.

Quant aux « cryptos » , Christine Lagarde estime que « ça ne vaut rien et que ça ne repose sur rien ». La Banque de France évoque la célèbre bulle spéculative des tulipes en Hollande au XVIIe siècle et compare le phénomène bitcoin à la « tulipomanie ». La Banque centrale américaine veut aussi siffler la fin de la récréation. Le marché des cryptomonnaies a déjà perdu plus de la moitié de sa valeur, passant de 3000 milliards de dollars à 1400 milliards de dollars en seulement six mois. Pour Le Bitcoin avec un prix record de 66 000 dollars, et un cours actuel de 29 000 dollars, la chute est aujourd’hui de 57 % ! Certains investisseurs estiment qu’il pourrait même dégringoler jusqu’à 8 000 $, tout comme l’explosion de la bulle internet en 2000. À quand le tour des actions en Bourse et celui des obligations si les taux d’intérêt s’envolent ?

Jane Fraser, PDG de la grande banque américaine Citi, est convaincue à Davos que l’Europe va entrer en récession ! Viktor Orban a décrété le couvre-feu en Hongrie et estime que nous allons devoir affronter une grave crise économique. Il y a même un risque de récession mondiale avec une augmentation du chômage, des prix des denrées alimentaires, de l’endettement public et privé déjà trop élevé dans le monde.

Il n’y a que la France inconsciente, privée de campagne présidentielle sérieuse, qui rêve de pouvoir d’achat en augmentation financé par la dette publique, sans travailler davantage ni produire davantage, avec le traître fédéraliste immigrationniste Macron, la patriote incapable Marine le Pen et l’islamo-gauchiste démagogue Mélenchon !

Lire aussi Riposte laïque cliquez là

10:47 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 29 mai 2022

Sus aux anti-woke en Angleterre !

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La chronique de Philippe Randa

Lors d’une conférence faisant parti du programme scolaire Personal, Social, Health and Economic education (PSHE), une imprudente élève a répondu de façon fort peu politiquement (ou sexuellement) correct à une représentante de la chambre des Lords. Crime impardonnable aux yeux d’une soixante d’élèves de son école qui lui ont fait passer à leur manière l’envie de s’exprimer en l’injuriant et en lui crachant dessus… contredisant par la même le chanteur Renaud selon qui :

« Y a pas de gonzesses hooligans

Imbéciles et meurtrières

Y en a pas, même en Grande-Bretagne » (extrait de la chanson Miss Maggie, 1985).

Asphyxiée par le nombre des harpies, la malheureuse collégienne a perdue connaissance ; en d’autres temps, elle aurait été tondue et en d’autres lieux, sans doute, lapidée.

La direction de l’école a, certes, apporté son soutien à la malheureuse, mais, nous apprend le site actualitte.com, « les accusations de transphobie répétées l’ont esseulée petit à petit. Elle aurait été également victime d’intimidation à plusieurs reprises et de menaces si elle réitérait ses propos. Elle a finalement quitté cette école en septembre de l’année dernière. »

Ce site consacré à la littérature a rapporté ce fait-divers parce que la célèbre romancière JK Rowling (auteur de la saga Harry Potter), qui avait déjà eu maille à partir, dans le passé, avec les fanatiques LGBT+…XYZ, a pris fait et cause pour la jeune fille dans un tweet : « Tout à fait honteux. Ajoutez cela à la pile chancelante de preuves que les personnes dans l’éducation et les universités, qui sont censées avoir un devoir de diligence envers les jeunes, ont succombé à une flambée de fanatisme quasi religieux. Le crime de la fille ? Dire ‘“le sexe existe”. »

Mais si JK Rowling est écœurée – ce n’est pas la seule – par l’affaire, il n’en va pas de même pour un enseignant de cette école anglaise qui, sur le site Transgender Trend, a écrit ces lignes à peine croyable d’intolérance, de fanatisme et de menace pas même voilée : « Remettre en question cette idéologie est simplement une hérésie, et les hérétiques, d’une manière ou d’une autre, doivent être exposés, attaqués et éliminés. (…) Même s’il s’agit de personnalités aussi remarquables et apparemment intouchables que JK Rowling (…) Nous savons comment ces opinions (contre l’idéologie trans) sont réduites au silence dans le monde des adultes à travers des affaires judiciaires très médiatisées et l’intimidation de célébrités telles que JK Rowling. »

Quant au site Actuallite.com, il se contente pour sa part de ce commentaire explicite : « L’écrivaine semble aujourd’hui faire plus parler d’elle pour les accusations de transphobie qui se multiplient à mesure que les affaires s’accumulent, que pour son travail de romancière… »

Ce sont les mêmes, de nos jours, qui hurlent au fanatisme religieux et à l’horreur des « chasses aux sorcières » au Moyen Âge et n’ont de cesse de chasser à leur tour – au propre et au figuré, la preuve ! – ceux qui ne partagent pas leur délire, comme le montre le harcèlement et le quasi-lynchage de cette lycéenne-« sorcière » anglaise, qui a simplement contesté « l’idéologie trans ».

Lire EuroLibertés cliquez ici

20:19 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La face cachée de Volodymyr Zelensky

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Les médias et les dirigeants occidentaux ne savent plus quels superlatifs utiliser pour chanter les louanges du président ukrainien, tant ils sont fascinés par la « stupéfiante résilience » du comédien miraculeusement transformé en « chef de guerre » et en « sauveur de la démocratie. » Comment ne pas tomber sous le charme de cet improbable Mr. Bean qui, après avoir conquis le public avec ses grimaces et ses extravagances a su en une nuit troquer ses pitreries et ses jeux de mots graveleux contre un T-shirt gris-vert, une barbe d’une semaine et des mots pleins de gravité pour galvaniser ses troupes assaillies par le méchant ours russe ?

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Source : blog de Guy Mettan

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samedi, 28 mai 2022

Journal du chaos

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jeudi, 26 mai 2022

Le livre "Jean Picollec l'atypique" honoré d'un article dans Presse Edition

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Source cliquez ici

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Henry Kissinger, le diplomate du siècle

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Les lectures de Scipion de Salm

Henry Kissinger, né juif allemand en 1923 - d’où un accent prononcé obstiné -, a été le célèbre conseiller principal pour les affaires étrangères, puis ministre, du président états-unien Nixon (1969-1974). Il a été une vedette médiatique à son époque, chose très rare dans sa fonction ; ses prédécesseurs et successeurs immédiats ont été tous oubliés.

L’auteur est un diplomate français, qui a rencontré le personnage, et l’admire. Le livre, certes intéressant, donne quand même beaucoup dans l’hagiographie, pas toujours inspirée ou justifiée. Il n’en reste pas moins que Kissinger, universitaire brillant, a marqué son époque, et a essayé, avec courage, en dépit de quelques contradictions, de promouvoir une école réaliste pour les affaires étrangères. Rien n’est plus dangereux pour la stabilité du monde, la paix, que les croisades idéologiques. Sur ce point, il a eu parfaitement raison.

Dans ses fonctions, Kissinger a négocié, peut-être au mieux dans des circonstances difficiles, le retrait états-unien du Viêt-Nam, et le rapprochement avec la Chine continentale communiste, manœuvre réaliste par excellence.

Henri Kissinger, Gérard Araud, Tallandier, 2021, 330 pages, 20,90€

 

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mercredi, 25 mai 2022

ROBERT PATUREL, ANCIEN FORMATEUR DU RAID, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier reçoivent dans cette nouvelle émission « Synthèse » l’ancien champion de France et champion d’Europe de boxe française, Robert Paturel, dit « Patu » : une figure légendaire du RAID qui a été formateur pendant 20 ans au RAID et au GIPN, groupe d’intervention de la police nationale. Il est également connu pour ses ouvrages mémoriels sur les débuts de cette unité d’élite et sur la boxe de rue, technique qu’il a développé.

Pour découvrir tous les livres de Robert Paturel, cliquez ici

Les précédentes émissions cliquez là

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Jean Picollec : le survivant d’une génération d’éditeurs français aujourd’hui tous disparus

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Un entretien avec Philippe Randa, auteur du livre Jean Picollec l'atypique

Philippe Randa nous fait découvrir un personnage hors du commun. Figurez-vous que sans jamais renier des convictions politiques tant haïes de la République des Lettres, cet éditeur a publié auteurs politiquement incorrects et personnalités politiques souvent sulfureuses (d’André Castelot à Jacques Vergès, de Jean Bothorel à Roland Jacquard, de Jean Markale à Olier Mordrel, de François Duprat et Roland Gaucher à Bernard Lugan) sans crainte de la “Bien-Pensance”.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce livre d’entretiens avec l’éditeur Jean Picollec ?

Je reprends votre question : qui a eu le premier l’idée de ce livre, l’éditeur Roland Hélie ou moi ? Plus vraisemblablement, nous avons eu l’idée en même temps, alors que nous devisions sur l’édition en générale et nos édi­tions en particuliers… On fait rare­ment les choses par hasard et l’évidence s’est imposée à nous : l’exemple de Jean Picollec n’a pas été pour rien dans nos aventures édito­riales respectives…

C’est-à-dire ?

Nous revendiquons, Roland et moi, la même indépendance d’esprit vis-à-vis des modes litté­raires et du politiquement cor­rect ; l’exemple de notre aîné de vingt ans et plus dans la partie, nous a forcément beaucoup ins­piré.

C’est quelqu’un qui a édité des gens de tous horizons poli­tiques, parfois très opposés (voire anciens ennemis) au seul mo­tif que leurs écrits – témoi­gnages, récits, enquêtes – ser­vaient l’histoire, la politique, la cul­ture… ou même le divertisse­ment.

De plus, Jean Picollec, « modéré­ment » de gauche, a été politiquement engagé dans sa jeunesse…

Oui, il a été membre du bureau poli­tique d’Ordre nouveau au début des années 1970 et il n’a jamais renié cet engagement. Ce qui n’a pas empêché sa maison d’édition d’être présente dans la quasi-totalité des salons du livres organi­sés en France et à l’étranger et jusqu’en Israël, tous frais payés par l’État français qui ne trouvait pas, cette année-là, d’autre éditeur français assez coura­geux pour y représenter notre pays. Pour Jean Picollec, qui a été l’ami et éditeur, notamment de François Duprat, c’était pour le moins… atypique, non ? Comme d’en reve­nir avec un contrat pour pu­blier Freddy Eytan, premier ambassa­deur israélien dans un pays musulman… Ça, c’est tout Jean Picollec !

Au-delà de l’atypisme du person­nage, quel intérêt les lecteurs vont-ils retirer de votre livre ?

La saga éditoriale de Jean Picol­lec, c’est quarante ans des grands événe­ments politiques, culturels, écono­miques de la France et des grands pays du Monde, des grandes affaires politico-criminelles (les assassinats de Jean de Broglie ou d’Henri Curiel, etc.), mais également des por­traits parfois intimes, parfois in­croyables de personnalités aussi va­riées que les écrivains et journa­listes Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier, Pierre Péan, Mau­rice Bardèche, Alain de Benoist ou Patrick Poivre d’Arvor, les hommes politiques Patrick Deved­jian, Claude Goasgen et bien sûr Jean-Marie Le Pen et des grandes figures de la Bretagne, d’Olier Mordrel à Jean Markale en pas­sant par la famille Bolloré dont il est un intime… La liste de tous les personnages qu’il a fréquen­tés ou sur lesquels il a pu­blié est évidemment trop impor­tante pour les citer tous…

Qu’on sache seulement qu’il a été le pre­mier éditeur à s’intéresser à Ous­sama Ben Laden, ce qui lui permit de pu­blier le premier livre sur le fonda­teur des réseaux Al-Qaïda le mois sui­vant les terribles atten­tats-suicides à New York le 11 septembre 2001Le livre fut, évidemment, un best-seller traduit  en 29 langues.

Propos recueillis par Guirec Sèvres

 Jean Picollec l’atypique, Philippe Randa, préface de Roland Hélie, éditions Syn­thèse nationale, 256 pages, 29,00 , avec de très nombreuses illustrations.

Pour commander ce livre cliquez ici

 

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mardi, 24 mai 2022

Qui est Rima Abdul Malak ?

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Sophie Akl-Chedid

La franco-libanaise Rima Abdul Malak, née dans une famille chrétienne du Kesrouan au nord de Beyrouth, a été nommée vendredi ministre de la Culture dans le cabinet d’Elisabeth Borne. Elle a passé les dix premières années de sa vie à Beyrouth en pleine guerre civile, scolarisée à Notre-Dame de Jamhour, avant d’arriver à Lyon avec sa famille où elle a brillamment poursuivi ses études au lycée international. Parlant couramment l’arabe, le français et l’anglais, elle est diplômée de Sciences Po Lyon et de l’université Lyon II (spécialité monde arabe contemporain) et titulaire d’un DESS Développement et coopération internationale obtenu à la Sorbonne.

Rima Abdul Malak a commencé à travailler auprès d’associations culturelles soutenues par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) dans les territoires occupés palestiniens. A 23 ans, de 2001 à 2005, elle devient directrice de programme de l’association Clowns sans frontières avant de diriger le pôle musique de l’Institut français de 2007 à 2008. Conseillère chargée de la culture et du spectacle vivant à la mairie de Paris, elle fait ses armes politiques à partir de 2008 dans le cabinet de Christophe Girard, alors adjoint à la culture de Bertrand Delanoë. Socialiste, progressiste, travailleuse, sa carrière connaît alors une ascension fulgurante avec sa nomination comme attachée culturelle de l’ambassade de France aux Etats-Unis, de 2014 à 2018. En décembre 2019, conseillère à la culture et à la communication d’Emmanuel Macron, elle a plus particulièrement contribué à la gestion de la crise du Covid dans les milieux artistiques.

Dès sa nomination, le nouveau ministre de la Culture s’est engagé à défendre « la souveraineté culturelle, à investir dans l’éducation artistique et à relever le défi de la transition écologique dans le milieu artistique ». « Je suis résolue à défendre notre souveraineté culturelle pour affirmer la place de la création française, de la langue française, de l’innovation française dans l’océan numérique, et bientôt dans le métavers [programme technologique visant à mettre à portée de tous les internautes l’expérience virtuelle] », a-t-elle déclaré avant de poursuivre sur une note plus inquiétante : « Je suis résolue à me battre pour investir plus massivement que jamais dans l’éducation artistique, dans l’encouragement des pratiques artistiques pour développer l’envie de culture de notre jeunesse et je me réjouis de pouvoir travailler avec Pap Ndiaye [le nouveau ministre woke et indigéniste de l’Education nationale], et de placer la culture dans la politique d’apaisement des mémoires impulsée par Emmanuel Macron. » « Ce n’est ni une politique de repentance ni une politique de déni, c’est une politique de reconnaissance », a-t-elle assuré, sans donner plus de détails.

Gaspard Gantzer, ancien conseiller du président François Hollande, et Jack Lang ne tarissent pas d’éloges à son endroit. Pour Bruno Julliard, ancien premier adjoint du maire de Paris Anne Hidalgo, « elle a une vraie vision d’une politique culturelle, avec des convictions progressistes de gauche ainsi qu’une ambition élevée pour la démocratisation culturelle, qui pour elle ne veut pas dire nivellement par le bas ». Un drôle de pedigree pour relever le niveau socio-éducatif et culturel de la France.

Source :Présent 24/5/2022

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lundi, 23 mai 2022

La nomination de Pap Ndiaye, un tournant idéologique

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Le nouvel hôte de la Rue de Grenelle, qui défend une grille de lecture des rapports sociaux cet article, à travers un prisme racial, représente reprend une « ligne » diamétralement opposée à l’universalisme républicain que soutenait Jean-Michel Blanquer, argumente l’universitaire, Xavier-Laurent Salvador, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en langue et littérature médiévales.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/5/2022

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L’utopique union des droites

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Le billet de Patrick Parment

 Sur le papier, une union des droites serait largement majoritaire dans ce pays. Et ce n’est pas le zinzin mélanchonien, Dupes, qui pourrait changer quelque chose. Rappelons quelques évidences. Comme nous l’écrivions il y a déjà quelques années, la gauche promet du rêve, la droite reste avant tout pragmatique. A gauche, un socialisme dispendieux – Mélenchon est en train de nous refaire le coup de la fantasmatique union de la gauche – quand la droite s’emmêle les pinceaux dans un libéralisme qui enrichit des riches toujours plus riches. D’un côté comme de l’autre, deux utopies aussi mortifères l’une que l’autre. Conclusion, on est gouverné par une sorte de centrisme mou, tendance libérale mais surtout inculte, ignorant qu’un peuple c’est avant tout une histoire branchée sur une mémoire, un sol, une race (au sens culturel du terme). Dans cet ordre d’idée, un Ukrainien est plus proche de nous qu’un Pap Ndiaye, métis franco-sénégalais.

Mais revenons à notre sujet l’union des droites. A regarder de près, c’est en effet la galère. Marine Le Pen campe dans son coin, forte de ses 20% d’électeurs, ce qui lui assure une sorte de rente qui suffit à sa peine et plus encore à ses besoins. Et ce au mépris des idées qui ont fait le succès à son père mais aussi une réputation de paria. Ce dont il se foutait complètement par ailleurs. Sauf qu’aujourd’hui le RN est une caisse vide que Marine Le Pen a centrisé (gaytrisé ?) pour n’être plus qu’un simple « gueuloir » électoral. Sur l’air de « J’suis pas content, j’vote RN ». Hier encore, c’était le parti bolchevique qui tenait ce rôle.

Et il y a les Républicains. Un vaste fourre-tout qui se veut de droite sans trop savoir d’ailleurs ce que cela signifie, mais qui électoralement veut dire, « j’suis pas de gauche ». Ce parti est un melting pot où se croisent et s’encanaillent les lobbies et pas uniquement homo, franc-mac ou juif. On trouve aussi les bétonneux, les chasseurs, les bouilleurs de cru, les amoureux de la bagnole, les tenants du nucléaire, j’en passe et des meilleurs. Ce qui fut au départ un gaullisme populaire culturellement marqué franchouillard est devenu au fil du temps un marigot purement voué à fabriquer des candidats aux diverses élections. Dont cet imbécile de Chirac fut l’archétype - inscrit au pavillon de Sèvres - dont l’œuvre fut poursuivie par Nicolas Sarkozy.  Valérie Pécresse a confirmé brillamment que ce parti n’était plus rien. On n’abordera pas le sujet des centristes qui par nature ne sont rien, si ce n’est qu’ils se situent entre la droite et la gauche. Quand on ne veut ni l’un ni l’autre, on vote centriste. Un bulletin blanc en quelque sorte.

Et puis, dans ce marigot sans âme, a soudain débarqué Eric Zemmour qui, malgré ses défauts, a tenu à rappeler que la France ce n’était pas rien. Que c’était aussi un peuple, une histoire, une longue mémoire qu’au fil du temps nos politiques avaient relégué aux oubliettes. Que la France profonde était profondément attachée à ses racines, à sa culture, à ses identités régionales, à son terroir, à ses mœurs. Autant de thèmes largement relégués dans les poubelles par nos politiques traditionnels.  Seulement voilà, les Gilets jaunes ont réveillé ces sentiments enfouis, ce besoin d’une France fraternelle conforme à ses traditions, son âme, sa culture.

Le résultats des courses, c’est une France fracassée, divisée, fracturée entre la ville et les champs, entre les bourgeois et les prolétaires, les riches et les pauvres, les Gaulois et les immigrés  arabe, jaune, noir et autres. Les Français veulent qu’on pense d’abord aux Français comme le clamait d’ailleurs les politicards sous la Troisième République. Dans un monde déboussolé, preuve est faite que tout homme se replie d’abord sur son petit Liré ! D’où l’émergence de ce que l’on a appelé le populisme. Rien de fasciste là-dedans, n’en déplaise à tous ces imbéciles de gauche, du centre et d’ailleurs. Comme l’a bien démontré l’éthologue Konrad Lorenz chez les animaux, l’homme défend d’abord son territoire. Et à l’heure d’un mondialisme que le conflit ukrainien est en train de remettre en cause, on voit ressurgir l’égoïsme des nations.

La question est donc : l’union des droites est-elle possible ? Mais autour de quel projet ? Car les Républicains pas plus que le Rassemblement national n’en ont un susceptibles de plaire à tout le monde et dont la France et les Français seraient le centre. Le seul à en avoir un, c’est bien Eric Zemmour. Que les Républicains comme le Rassemblement national vont tout faire pour le tuer. Sous le soleil rien de nouveau, on a la droite, la plus bâte du monde…

 

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« Détenus go home » au Danemark

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La chronique de Philippe Randa

Partout, les prisons sont surpeuplées… Ce leit-motiv finit par lasser tout à chacun, enclin dès lors à penser que « c’est comme ça, on n’y peut rien »… Une fatalité toutefois battue en brèche par le Danemark dont une initiative vaut son pesant… de réflexion !

La population carcérale danoise ayant « augmenté de 19 % depuis 2015, atteignant plus de 4 000 détenus début 2021 et dépassant 100 % des capacités, selon les statistiques officielles » comme le rapporte The Gardian, ce pays vient de signer un accord avec le Kossovo pour que 300 détenus étrangers, tous « originaires d’un pays non-membre de l’Union européenne, sans enfants au Danemark, dont la peine s’accompagne d’une expulsion » aillent y purger leur peine. Coût de l’opération : 15 millions d’euros.

Tous les détenus concernés devant être expulsés à l’issue de leur détention, ce sera donc déjà chose faite.

Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup indique que la signature de cet accord « garantira une meilleure capacité dans nos prisons surpeuplées et soulagera la pression sur nos agents pénitentiaires. »

Et d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Avec cet accord, le Danemark envoie également un signal clair aux étrangers originaires de pays tiers qui ont été condamnés à l’expulsion : votre avenir n’est pas au Danemark, et vous ne devez donc pas y purger votre peine. »

Une initiative qui, bien évidemment, n’est pas du goût de tous, à l’instar de Catherine Woollard, directrice du Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE), un réseau d’ONG qui voit cela d’un très mauvais œil : « Avec la Hongrie, c’est le pays avec le positionnement le plus hostile aux migrants au sein de l’Union européenne. »

Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que sa remarque associe de fait « immigration » et « délinquance »… Lapsus révélateur ? Simple bêtise de fanatique immigrationniste ? L’un n’empêche pas forcément  l’autre…

Lire EuroLibertés cliquez là

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samedi, 21 mai 2022

Journal du chaos

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21 mai 2013 : acte ultime de Dominique Venner

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Avant de se donner la mort, le mardi 21 mai 2013 à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait parvenir une lettre d’explication à ses amis.
 
La dernière lettre de Dominique Venner.
 
Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
 
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
 
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
 
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste. »
 
Sur la mort de Dominique Venner cliquez ici et cliquez là

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vendredi, 20 mai 2022

Pauvre France ... jusqu’où va-t-elle tomber ?

Bernard Germain  :

En ce vendredi 20 mai, deux faits ont retenu mon attention : Tout d’abord, j’ai vu dans le média « Culture chrétienne » le petit encadré ci-dessous :

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D’autre part, j’apprends que Pap Ndiaye vient d’être nommé ministre de l’Éducation nationale.

Rappelons que ce « grand intellectuel », dixit la presse bien pensante, s’est fait connaître ces dernières années par ses déclarations :

• En 2020, au moment de la mort de Georges FLOYD aux USA, il déclarait sur France Inter qu’il existait aussi en France « un racisme structurel »

• Il dénonçait également, lors de la même émission, qu’il y avait aussi en France, notamment dans les banlieues, « des violences policières ».

• Par ailleurs, ce « grand intellectuel » a accepté à plusieurs reprises, d’après la presse, de participer à des réunions interdites aux blancs, organisées par les indigénistes.

Voilà le triste sire qu’Emmanuel Macron a décidé de mettre à la tête du ministère chargé « d’éduquer » notre jeunesse.

Autant dire que le wokisme prend officiellement le pouvoir dans ce ministère si important pour les jeunes générations présentes et à venir. Nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.

Pauvre jeunesse et pauvre France !

Bernard Germain cliquez ici est candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d'Armor.

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Actualité de la chevalerie

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L'excellent site Le Salon Beige, sous le titre Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie, relaye un article paru dans le bulletin de l'association Notre-Dame de Chrétienté qui organise le pèlerinage annuel Paris-Chartres.
Télécharger ici le bulletin : cliquez ici

A l'heure où "tout fout l'camp", il est bon et réconfortant de mettre à l'honneur ceux qui ont bâti notre civilisation...

F.F.

Actualité de la chevalerie

par Thibaud Collin dans l’Appel de Chartres

La lassitude est mauvaise conseillère. Et pourtant Dieu sait si elle a des occasions de nous saisir au regard de la situation de notre civilisation ! Situation religieuse, situation politique, pour ne pas parler de culture ni d’économie. La lassitude est mauvaise conseillère car elle ronge notre espérance qui est source de notre engagement envers le bien. C’est parce que l’on espère obtenir ou réaliser un bien à venir que l’on se détermine et que ce bien advient. La lassitude est le vice des âmes fatiguées et habituées. Cette fatigue sanctionne un engagement « à la force du poignet », sûr de lui-même et refusant de se recevoir d’une Source plus profonde et plus haute.

Dieu donne l’homme à lui-même pour qu’il se prenne en charge à travers l’épaisseur des médiations humaines (famille, métier, patrie, etc.). Mais cette liberté, don précieux et redoutable d’un Dieu magnanime, ne peut déployer toute sa mesure que si elle ne cesse de puiser la force de son élan dans la nature humaine et dans la grâce divine. L’homme qui se croit absolument autonome oscille entre exaltation et dégoût de soi. Cette grandeur qu’il cherche, souvent ardemment, il prétend la produire alors qu’il s’agit en réalité de coopérer à plus grand que lui. Notre situation religieuse et politique peut expliquer notre lassitude mais elle ne peut la justifier. La lassitude est à voir comme un signe à interpréter, un appel à changer notre regard sur notre engagement.

Car notre situation exige plus que jamais notre esprit de service et non pas un esprit de résignation et d’ennui. Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie.

Dans un petit livre plein de saveur, Une autre chevalerie naîtra (NEL, 1949), Jean-Louis Lagor (Jean Madiran) vient recevoir ce trésor de notre civilisation chrétienne. La bonne nouvelle est que ce trésor est encore disponible. Il n’est pas réservé à l’histoire médiévale.

« Le Chevalier, écrit Lagor, était, tout simplement, un chrétien accomplissant en chrétien sa tâche quotidienne où Dieu l’avait placé. C’était une tâche militaire, parce que les tâches militaires avaient une primauté d’urgence, parce que la barbarie à vaincre était d’abord militaire. »

Aujourd’hui, la barbarie a pour nom le consumérisme, le nihilisme, sans parler bien sûr du djihadisme, bref elle est le fruit conjoint de nos renoncements intérieurs et d’ennemis forts de nos faiblesses. Le chevalier est le chrétien qui n’a pas fui le monde chaotique dans lequel la violence régnait mais qui l’a affrontée. « La Chevalerie médiévale fut une force mesurée par une vie intérieure », dit excellemment Lagor. La force est nécessaire pour lutter contre le mal. La force est en elle-même un bien en tant qu’elle est l’expression de l’activité d’un être mais elle a besoin d’être finalisée par le bien de cet être. Face à la force anarchique qu’est toujours la barbarie, le chrétien se doit d’engager sa force ; celle-ci est de nature physique, morale, intellectuelle et spirituelle. La mobilisation de ses différentes forces se nomme la vertu. Le chevalier est ce chrétien qui pratique les différentes vertus par lesquelles son humanité se bonifie. Il est fidèle et loyal au Christ serviteur. Il ne se regarde pas agir, il ne prend pas la pose. La chevalerie n’est pas une posture esthétique. C’est un esprit d’ascèse et de prière par lequel la puissance et l’humilité s’embrassent au service de la cité et de la civilisation chrétienne. Dans un monde déstructuré où les autorités temporelles étaient en crise, les chevaliers ont été une des modalités de cette suppléance que l’Église a exercée.

Dans la vie de saint Géraud d’Aurillac, écrite par l’abbé de Cluny saint Odon aux environs de l’an 930, est montrée en exemple la vie d’un laïc, de condition noble, qui consacre sa vie à protéger les pauvres et l’Église. Voilà le cœur de la chevalerie : mettre la force des armes au service de la protection des plus faibles, de ceux qui subissent le mal qu’est la pauvreté, d’abord matérielle bien sûr, mais aussi de la pauvreté morale, intellectuelle et spirituelle. Qui peut nier que cette mission est d’actualité ?

Médias, morne plaine

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Le billet de Patrick Parment

Jusqu’au 12 juin, l’essentiel de l’actualité est concentré sur les élections législatives et toute la tambouille qui tourne autour de la désignation des candidats. L’autre volet de l’actualité vue par l’œilleton français, c’est la guerre en Ukraine où carbure à fond une désinformation parfaitement orchestrée et à laquelle se soumettent la plupart des médias. On assiste ainsi à cette mascarade de ce pauvre soldat russe qui a tiré sur un civil et dont on va instruire un procès pour « crime contre l’humanité ». Ca frise quand même la caricature aux regards de toutes les guerres et exactions menées par les troupes américains depuis le Vietnam ! On notera que peu de voix s’élèvent, notamment à la télévision, pour dénoncer cette guerre que les Américains mènent par procuration contre la Russie et dont, quel que soit l’issue, ce sont bel et bien nous, les Européens, qui paieront l’addition.

Comme le souligne Pierre Lellouche dans un article de Valeurs actuelles (19/5) : « En tout état de cause, cette guerre va avoir des conséquences monumentales, notamment une coupure physique de l’Europe entre la Baltique et la mer Noire ainsi qu’une division profonde à l'échelle internationale entre ceux qui partagent les valeurs occidentales et ceux qui se retrouvent dans le modèle autoritaire russe. Sans compter les conséquences à long terme sur l’économie mondiale, les milliers de morts au combat, les mouvements de populations et les famines occasionnées par cette guerre. La Russie et l'Ukraine représentent le tiers des exportations de blé de la planète. Dans ce contexte, on a plus intérêt à circonscrire l’incendie qu’à souffler sur les braises. »

On notera pour compléter ce tableau que faute d’avoir du gaz et du pétrole – sans parler de l’uranium – les Européens vont devoir se chercher de nouveaux maitres et donc se rendre encore plus dépendant de l’Amérique ! Vladimir Poutine était-il le pire d’entre eux ? Que dire également de l’implication des entreprises européennes en Russie et des collaborations fructueuses nouées dans de nombreux domaines et pas des moindres – l’espace notamment. L’Europe avait une occasion de prendre son destin en main en menant la négociation avec Vladimir Poutine et en lui proposant la neutralité de l’Ukraine à l’image de la Finlande et le retrait des missiles américains dans le cadre de l’Otan. Mais, une fois de plus, démonstration est faite que l’Europe est un leurre et que l’on assiste, ô paradoxe, à l’égoïsme des nations. L’Europe a toujours été un champ de bataille. Il semble bien qu’elle le demeure.

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Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuple

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Entretien avec Daniel Conversano publié sur Riposte laïque cliquez ici

C’est toujours du bonheur d’écouter, d’entendre et de lire un entretien avec cet esprit libre qu’est Daniel Conversano… surtout quand cet échange est mené par notre contributeur Claude Lefranc…

Je défends l’idée d’une gauche identitaire, proche du projet initial de Riposte Laïque

Riposte Laïque : Vous avez rédigé un livre ZOZ7 de conseils à Z pour l’aider à gagner en 2027. Vous avez sans ambiguïté soutenu Z au 1er tour et fait un choix de raison pour MLP au 2e. Croyez-vous à la faisabilité et pertinence de l’union des droites ?
 
Daniel Conversano : Dans le cadre des prochaines législatives, la nécessité d’un bon résultat du camp luttant contre le Grand Remplacement, notre camp en somme, aurait dû en effet déboucher sur une liste commune entre DLF (Dupont-Aignan), le RN et Reconquête. On ne reconstruit pas un programme entier, un mois et demi seulement après les présidentielles. L’échéance arrive trop vite. En revanche, sur le temps long, je ne vois pas d’avenir dans l’union des droites. Pour moi, c’est une ligne de gauche identitaire qui doit naître dans notre famille politique. Proche de celle qui gouverne au Danemark. Plus proche au fond, de l’esprit initial de Riposte Laïque que de l’idéologie de l’Action française ou celle de l’extrême droite traditionnelle. Cette gauche protectionniste sauvera les idées fortes de la droite… de la droite elle-même, si je puis dire.
 
Livre de Daniel Conversano cliquez ici
 
Avec ZOZ7, j’ai voulu montrer un chemin alternatif à Éric Zemmour, pour la deuxième campagne qu’il mènera dans cinq ans. Ces conseils peuvent être utiles à n’importe quel candidat du camp national.’L’image qu’on donne de soi représente 95% du travail dans une bataille électorale, c’est essentiellement sur ce point qu’il nous faudra évoluer.Sur le fond : insister sur les moyens d’améliorer notre compétitivité économique face à des concurrents comme la Chine, rassurer en montrant que l’humanisme est de notre côté, promettre et susciter l’allégresse, être novateur dans les réformes sociétales, devenir positif dans la définition de l’identité française (« Pro » plutôt qu’ « Anti »), louer le progrès plus encore que ne le fait la gauche.
 
Mais notre progrès, pas le leur !Même si on ne gagne pas l’élection, cet archéofuturisme doctrinal sera le meilleur fer de lance d’une victoire sur un terrain métapolitique et culturel, laquelle nous garantira l’adhésion des votants de demain à l’Européanisme – cette ligne que j’ai défendue tout au long de ce livre. Une victoire et une popularité que les idées fixes de la droite conservatrice ne nous ont jamais permis d’obtenir.Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir raison avant les autres, c’est de gagner.Vive Zemmour, Vive la France, et SURTOUT, Vive l’Europe !
 
Riposte Laïque : Pensez-vous que l’approche de Zemmour, Philippe de Villiers et Sarah Knafo de la conjonction du RN et de LR est sociologiquement adéquate en termes de psychologie électorale pour 2027 au vu des résultats de 2022 ?
 
Daniel Conversano : Oui et non. Encore une fois, pour ces législatives, il fallait faire front contre la gauche islamophile et la Macronie, donc associer RN et Reconquête aurait pu limiter la casse. Il n’y avait pas mieux à faire en quelques semaines. Mais je ne crois pas, sur des thèmes bien précis, à l’union des droites quand elle est union des contraires. On pourrait se dire que Marine rassure l’électorat prolétaire, et Zemmour, celui des classes sociales plus élevées. Mais il y a un programme à respecter, pas deux. Soit notre programme est social, soit il est libéral. Soit il avantage les prolétaires, soit il avantage les personnes aisées. Il faut choisir. Un programme économique satisfaisant pour toutes les classes sociales, ça n’existe pas. Zemmour a visé les membres de la droite cultivée plutôt bourgeoise. Ils ne sont pas assez nombreux en France pour qu’on gagne. En 2027, il doit viser la classe moyenne et les petites gens.

Les nationalistes doivent cesser d’être tournés vers le passé

Riposte Laïque : Comment mettre en pratique l’archéo-futurisme de Guillaume Faye ? Quelle est la nécessité de cette approche ? A-t-on déjà utilisé l’archéo-futurisme dans le camp patriote ?
 
Daniel Conversano : Il faut d’abord le définir. L’archéo-futurisme est un réflexe de pensée qui selon Guillaume Faye, devrait animer la droite de demain dans chacun de ses choix idéologiques. C’est l’idée qu’il faut garder du monde d’autrefois le meilleur – par exemple, la stabilité d’une famille hétérosexuelle comme modèle, comme fondement de la société – sans se fermer aux progrès de la science et de la technique. Progrès qu’il faut même encourager, car la recherche du bien-être et la création d’un monde meilleur ne sont pas de mauvais projets en eux-mêmes. L’archéo-futurisme n’a jamais été utilisé, ne serait-ce que doctrinalement par des leaders patriotes, parce qu’il entre en contradiction totale avec l’idéalisation du passé qui constitue la mythologie même du camp national. Le camp national veut « revenir à » un état antérieur de la France. Il veut retrouver le monde d’avant. Toute idée de futurisme et d’ancrage dans les réalités électorales présentes sont mal vues par les nationalistes, qui y voient là un renoncement. Pour finir de vous répondre, l’utilité de l’archéo-futurisme serait de réconcilier les Français avec un camp identitaire enfin tourné vers l’avenir, et qui n’aurait plus cette odeur de vieille chaussette sale qui lui colle à la peau aujourd’hui. L’utilité, c’est donc se rapprocher de la victoire électorale qui nous manque terriblement. C’est le sens même de mon livre : rendre la victoire possible.
 
Est-ce qu’avant, c’était si bien que cela ?Riposte Laïque : Nous avons vu comment les Russes se sont effondrés lors de la chute de l’URSS. Et comment ils ont réussi à se reconstruire psychologiquement, culturellement, politiquement et économiquement.On peut considérer que les Européens de l’ouest sont mentalement effondrés avec les idéologies gauchistes, la culpabilisation-repentance, le consumérisme athée, les français sociologiquement africanisés ou américanisés, la vision décolonialiste et autres outils de manipulation psychologique des foules.La preuve est la faible natalité européenne face à la forte natalité des africains du Maghreb ou des ethnies noires.Un peuple qui ne croit plus en lui ne se projette pas dans le futur donc ne se reproduit pas.Que conseilleriez-vous à un politicien patriote qui voudrait rebâtir son peuple et lui redonner le mental de la France d’avant mai 68 ?
 
Daniel Conversano : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre constat. Il n’y a pas qu’en Europe de l’ouest que le taux de fécondité est bas. Il est très bas également en Russie. Il est bas aussi en Corée du sud et au Japon, qui sont pourtant des pays économiquement dynamiques. Selon moi, les membres des pays développés font moins d’enfants parce qu’il n’est plus utile d’en faire autant qu’avant. Ce n’est un problème que dans la mesure où en France, par exemple, les Blancs doivent cohabiter avec des peuples qui n’ont toujours pas effectué leur transition démographique. Vous parlez de phénomènes qui ne me semblent pas avoir de liens entre eux. Ce n’est pas le consumérisme qui rend les Français gauchistes. Les peuples d’Europe de l’est sont également très consuméristes, ce sont des sociétés où l’apparence, avoir une belle voiture, une maison plus grande que celle du voisin, une belle femme, compte beaucoup, mais ils n’ont simplement pas les moyens de consommer autant que nous, en Europe de l’ouest.Mon conseil pour rebâtir le moral français est d’abord d’en finir avec le masochisme qui règne à droite comme à gauche. Les Français n’ont rien à se reprocher. Mai 68 est le fruit naturel des Trente glorieuses. Plus un peuple est joyeux, plus il s’attache à la liberté, et plus il en réclame. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Je suis sûr que certains de vos lecteurs, comme des membres de mon public, ont vécu mai 68 et n’en ont pas gardé un souvenir effroyable, bien au contraire. La société était extrêmement rigide autrefois. Aujourd’hui, on la trouve trop libertaire et excentrique, mais mon père par exemple, a connu l’école où on frappait sur les doigts des gauchers pour qu’ils utilisent plutôt la main droite. Etait-ce normal ? Etait-ce vraiment si bien que ça ? Il faut parler des problèmes actuels des Français et chercher à les résoudre sans les accuser de quoi que ce soit. Nous sommes victimes du multiculturalisme, victimes du terrorisme, victimes de la propagande d’Etat. Le peuple n’a rien fait de mal si ce n’est, oui, en effet, trop écouter les journalistes et leurs consignes de vote catastrophiques. Je conseillerai à un politicien patriote d’apprendre avant tout aux Français à s’aimer eux-mêmes, à être fiers de leur sang et de leur culture. Zemmour a bien commencé, mais il faut aller plus loin encore. Quand les Français redeviendront fiers de leur identité blanche et de leur être profond, ils voteront mieux.
 
Riposte Laïque : Certains patriotes ont choisi d’aller habiter en Europe de l’est qui a été protégée de la culture mondiale du soft power yankee par le glacis, le temps du communisme.En tant qu’Européen, comment voyez-vous l’évolution des communautés solidaires et résilientes des Européens en Europe de l’est et de l’ouest ?
 
Daniel Conversano : Le communisme est terminé ici depuis plus de 30 ans. Ces peuples auraient donc eu le temps d’emprunter le même chemin que la France, l’Allemagne ou l’Angleterre, pourtant ils ne l’ont pas fait. Je crois que ce qui distingue les Blancs de l’est et ceux de l’ouest dépasse la question politique. L’écart relève de l’anthropologie. Les Européens de l’est ont moins d’empathie, et sont moins sensibles à la souffrance des autres. On ne peut pas les sensibiliser aux thématiques gauchistes, ils sont trop centrés sur leur seule existence pour s’y intéresser. Il n’y a pas assez de place dans leur coeur. Contrairement à ce que vous semblez croire, ils consomment de la culture américaine et peuvent même l’apprécier, mais ils en tirent ce qu’ils y trouvent de bons, ils n’en retiennent pas l’éloge du métissage et de l’homosexualité, qui est très mal vue, par exemple en Roumanie, où je vis présentement. Pourtant, ils regardent les mêmes séries Netflix que nous, ils prennent simplement de la distance vis-à-vis de la société américaine, qu’ils voient comme un autre monde ; néanmoins, ils ont tout de même de l’estime pour les Américains et leur réussite économique. Pour résumer, je dirais que je suis confiant en la capacité des peuples de l’est à résister au remplacement ethnique, car pour en accepter le principe, il faut préférer d’autres peuples au sien et à soi-même, et ce que les Européens de l’est préfèrent à tout le reste et de loin, c’est eux-même. Leur pays, leur famille, et eux-mêmes. La société ici me semble imperméable aux discours égalitaristes et à l’éloge des peuples du tiers-monde, et de tout peuple étranger d’ailleurs.

Le sécessionnisme est interdit, mais s’il s’agit de ne fréquenter au quotidien que les nôtres, d’accord !

Riposte Laïque : Connaissez-vous le projet d’Eric Verhaeghe de sécession ?
 
Daniel Conversano : Je ne connais pas ce projet, mais le sécessionisme est interdit par la loi. À ma connaissance, on ne peut pas se mettre dans un coin de France et décider que c’est notre territoire, puis décider qui entre et qui sort de ce territoire. Maintenant, si on entend par sécessionisme le fait de ne fréquenter au quotidien que des gens qui nous ressemblent et pensent comme nous, alors oui, au fond c’est ce que nous cherchons à faire à travers notre communauté.

Je ne crois pas à un éclatement spectaculaire de la société occidentale

Riposte Laïque : Comment vous situez-vous par rapport aux preppers et survivalistes ou collapsologues comme Piero San Giorgio ? 
 
Daniel Conversano : En tant qu’identitaire blanc, je suis de fait un survivaliste. J’essaie de survivre et de rester qui je suis, face à un régime politique qui me pousse au métissage et à la haine de moi-même et de mes ancêtres. Piero San Giorgio croit plutôt en l’effondrement de la société citadine, il croit aux pénuries alimentaires, en la catastrophe économique, etc. On voit bien que l’inflation est terrible cette année, le prix du carburant a grimpé partout en Europe, même là où je vis, le prix des produits alimentaires courants augmentent sans arrêt, et selon les experts économiques, cela va empirer d’ici à la fin de l’année. Est-ce pour autant un « effondrement » au sens strict ? De ce point de vue, je partage plutôt les analyses du docteur Laurent Alexandre : il n’y aura probablement plus de famine dans les pays développés, car la production alimentaire y est abondante. C’est un exemple parmi d’autres, mais je ne crois pas à un éclatement spectaculaire de la société occidentale. Je crois à une créolisation de la France et des pays de l’ouest de l’Europe, sur un modèle brésilien. Ce n’est pas l’Europe dans laquelle je souhaite vivre, c’est certain, mais c’est mon diagnostic. Les survivalistes offrent des solutions plutôt individuelles, ou disons, groupusculaires, avec un retrait stratégique vers la campagne par exemple (le principe de la base arrière, dite « base autonome durable »). Après tout, il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier, et si une partie des patriotes choisit de s’établir loin du bruit des villes, cela pourrait être utile aux autres, notamment en cas de guerre civile. Mais c’est un scénario que j’estime aujourd’hui peu probable.

Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuples

Riposte Laïque : Dans votre entretien du 18 janvier 22  « Zemmour est le meilleur candidat que la France ait eu depuis 40 ans » vous parlez de communauté, identité, solidarité, reconstruction, résilience, race, culture, réseautage, gramscisme, entrisme idéologique et culturel, manipulation mentale, séduction, pédagogie , etc…Les blancs sont victimes du christianisme laïcisé joint à l’idéologie universaliste droitdelhommiste. Chesterton est souvent cité avec « les vertus chrétiennes devenues folles ».Selon vous, comment concrètement agir et s’organiser pour « refaire peuple » quand les Français sont devenus « citoyens du monde », masochistes, xénophiles, étrangers à leur culture et identité ? Donc de fait le produit de la culture de masse mondialisée comme le rappelle « l’Archipel francais » de Jérôme Fourquet.
 
Daniel Conversano : « Refaire un peuple » est un projet qui commence par sa base, par le peuple lui-même, et pour lequel un homme politique seul ne peut pas réussir de miracle. Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres, à se préférer à tous les autres peuples. L’entraide entre Français de souche et européens identitaires doit également être totale, instinctive, se faire sans aucune arrière pensée. On parle souvent de décadence, mais avant d’être collective, la solution à la décadence est individuelle. Je vois beaucoup de gens autour de moi qui refusent de s’engager dans une relation de couple, ou qui sont en couple depuis 10 ans et ne font pas d’enfants. Personne ne les empêche de faire ce que tous ceux qui nous ont précédé ont fait pour construire notre civilisation : se reproduire. Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’élite est responsable de l’ensemble de nos problèmes. Il y a des fléaux contemporains évidents contre lesquels il faut lutter (à chacun de faire son examen de conscience) et qui sont la fainéantise, l’addiction aux réseaux sociaux, la consultation hystérique des faits d’actualité sur lesquels nous n’avons aucune influence, etc. Tout cela fait souffrir et empêche d’avancer sur les bons projets qui de tous temps, ont animé l’esprit des Hommes. S’épanouir, trouver un travail ou une passion rémunératrice, un compagnon/une compagne, devenir un père ou une mère, assumer ses idées dans le vrai monde, les porter, être fier de qui on est. Voilà les objectifs qu’un Européen doit se donner à lui-même. Un leader politique peut rappeler ces évidences, mais pas forcer un peuple entier à faire le nécessaire, ni encore moins le faire à sa place.

Z0Z7 : comment faire gagner Eric Zemmour à la prochaine présidentielle

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter des avis, informations et réflexions pour compléter cet entretien ? 
 
Daniel Conversano : Je vous remercie pour la qualité et la profondeur de vos questions. J’invite le lecteur curieux à commander mon ouvrage « Z0Z7 : comment faire gagner Eric Zemmour à la prochaine présidentielle » ; j’ai beaucoup travaillé sur ce livre et les solutions que j’y développe tranchent avec ce qui est habituellement proposé par notre camp. Au minimum, c’est un essai qui fera réfléchir les militants patriotes qui le découvriront et qui ne connaissent pas bien mes idées.. Merci encore pour cet entretien !
 
Entretien réalisé par Claude Lefranc

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Paiement en roubles et sanctions : les guignols de l’UE capitulent !

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

L’UE se voit obligée d’autoriser les sociétés européennes acheteuses de gaz à ne pas respecter les sanctions qu’elle a mises en place : payer en euros ou dollars, mais pas en roubles ! Elle a finalement plié face aux exigences de Poutine de payer le gaz en roubles.

Tout acheteur de gaz russe doit ouvrir un compte à Gazprombank. Cette banque russe reçoit les paiements dans la devise du contrat, les convertit à ses frais sur un deuxième compte en roubles ouvert par la société européenne acheteuse de gaz et paie ainsi Gazprom, le fournisseur de gaz, en roubles ! Pour ne pas perdre la face, l’UE exige des sociétés européennes acheteuses de gaz une déclaration guignolesque selon laquelle leurs obligations sont remplies puisqu’elles paient en euros ou en dollars conformément aux contrats signés. La déclaration ment par omission en disant qu’elle clôt le paiement pour la livraison de gaz concernée car elle oublie de préciser que le paiement ultime a finalement été effectué par le débit en roubles sur un deuxième compte en roubles ouvert chez Gazprombank.

Pourtant les dirigeants de l’UE affirmaient que jamais au grand jamais ils n’accepteraient de payer le gaz en roubles. Il s’agit donc d’une capitulation pure et simple de Bruxelles. L’important pour la Russie est d’éviter la saisie des paiements en euros ou en dollars dans des comptes ouverts auprès des banques occidentales. De plus, ces dollars et euros sont immédiatement revendus sur le marché des changes contre des roubles avec des frais de change facturés à la société européenne acheteuse de gaz. C’est la raison pour laquelle le rouble a non seulement retrouvé son taux de change d’avant le 24 février 2022, date de l’intervention militaire russe en Ukraine, mais il l’a même dépassé, narguant l’euro en train de dévisser et même le dollar américain ! Les Occidentaux qui rêvaient de voir le rouble s’écrouler pour déclencher une inflation monstrueuse en Russie se retrouvent donc, il n’y a pas d’autres termes pour exprimer le mieux possible la réalité de la situation, tout « cons » !

Selon l’agence Bloomberg, 20 entreprises européennes ont déjà ouvert des comptes auprès de Gazprombank pour payer le gaz russe en convertissant des euros en roubles. 14 autres clients ont demandé des documents nécessaires pour les ouvrir. Et 4 ont déjà effectué le paiement en roubles !

La Russie vient de gagner par exemple son bras de fer avec l’Italie : l’ENI, le groupe énergétique italien détenu par l’État, a accepté d’ouvrir un deuxième compte en roubles. A contrario, la Pologne et la Bulgarie avaient réglé leurs achats dans la devise prévue, mais avaient refusé d’ouvrir un second compte en roubles ; Gazprom, en rétorsion, a suspendu ses livraisons, considérant que le règlement n’avait pas été effectué. Selon le journal italien La Repubblica, malgré la pantomime grotesque des guignols de l’UE, « le gaz, à raison de 155 milliards de m3 en 2021, continuera à affluer de la Russie vers l’UE ».

Quant à la politique des sanctions contre le pétrole russe, c’est aussi le fiasco le plus complet !
Les divergences entre les pays européens sont très vives ! La Hongrie, dépendante à 100 % de l’énergie russe par gazoduc et oléoduc, a chiffré à 15-18 milliards d’euros le coût d’un arrêt de ses achats de pétrole russe pour expliquer sa demande d’exemption, suite à un approvisionnement russe exclusif par oléoducs terrestres, du projet d’embargo pétrolier de l’UE.

Pour Vladimir Poutine, il est impossible pour certains pays européens d’abandonner rapidement le pétrole russe, comme le souhaite l’UE. « Il est évident que certains États de l’UE, dont la part des hydrocarbures russes dans le bilan énergétique est particulièrement élevée, ne seront pas en mesure de le faire avant longtemps, qu’ils ne pourront pas se passer de notre pétrole ». Le chef du Kremlin a ajouté qu’en abandonnant les approvisionnements énergétiques russes, l’Europe risquait d’acquitter à terme les tarifs les plus chers du monde, tandis que la compétitivité de son industrie serait sapée, avec la désindustrialisation et le chômage à la clé pour les Européens.
Selon le site pro-européen Euractiv.fr « l’UE joue sa réputation alors que la Hongrie continue de bloquer les sanctions contre Moscou ». Il est évident que les sanctions devraient viser la Russie et lui causer du tort plutôt que de causer du tort aux États membres, ce qui est hallucinant de bêtise et d’impréparation. Plusieurs États membres, tels que la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie ne sont pas mécontents de voir la Hongrie monter en première ligne.

Les sanctions énergétiques ne sont ni plus ni moins qu’un suicide économique et industriel pour l’Allemagne et tous les pays européens qui ont besoin d’une énergie abondante, écologique par gazoducs (ce qui n’est pas le cas des méthaniers) et peu coûteuse.

Les responsables de l’UE, suite à la concurrence du Royaume-Uni qui voulait tirer les marrons du feu, ont aussi abandonné un projet visant à interdire aux navires de l’UE de transporter du pétrole russe, après l’opposition de la Grèce et de Chypre quant à l’impact sur leur économie. Dans les problèmes de ce type, il n’y a que la règle de l’unanimité qui peut sauver certains États, ce que souhaitait de Gaulle, contrairement à ce que veut mettre en place le fédéraliste Macron, vendeur de la France industrielle à l’encan.

Face à toutes ces difficultés la Commission européenne a dévoilé un plan de 210 milliards d’euros. L’objectif technocratique est de mettre fin à la dépendance de l’Europe aux combustibles russes fossiles d’ici 2027 et d’accélérer le passage aux coûteuses et catastrophiques énergies renouvelables. Viktor Orban a pu déclarer à ce sujet : « Cela vaut la peine de se demander s’il y a un sens à une transformation coûteuse qui ne peut commencer à fonctionner que dans quatre à cinq ans., alors que la cause de tout cela est une guerre qui se déroule en ce moment ».

Le résultat provisoire des courses, c’est que la Russie gagne plus d’argent avec ses ventes de gaz et de pétrole qu’avant la guerre en Ukraine et va réorienter son secteur des hydrocarbures vers la Chine, l’Inde, les BRICS et les pays émergents. Vladimir Poutine a pu déclarer « Commettre un tel autodafé, un tel suicide économique, c’est évidemment leur problème. Nous devons agir de façon pragmatique et tenir tout d’abord compte de nos propres intérêts ( ..). Le résultat des actions chaotiques de nos partenaires a été une hausse de nos revenus du secteur des hydrocarbures, les changements sur le marché pétrolier étaient de nature « tectonique (…). Il est peu probable qu’on pourra refaire des affaires comme avant. »

La Russie croule donc sous les excédents financiers. Ses profits avec la hausse du baril sur les marchés internationaux sont supérieurs à ce qui était anticipé dans les prévisions budgétaires russes. Les sanctions de l’UE sont un échec majeur. La Russie s’enrichit tandis que « les pauvres bougres qui fument des clopes et roulent au diesel » s’appauvrissent en France et en Europe !

Le paiement en roubles du gaz russe, l’embargo par l’UE du pétrole russe, c’est un travail d’idéologues, d’enfants de chœur, d’amateurs irresponsables, de traîtres immigrationnistes et droit-de-l’hommistes, pris subitement d’une rage folle, suicidaire et gratuite pour faire une guerre économique à la Russie qui n’est pas la nôtre, mais celle de l’Amérique !

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01:25 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 19 mai 2022

LORSQU'UN SIMPLE CITOYEN S'ADRESSE À EMMANUEL MACRON, ÇA POURRAIT DONNER :

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Monsieur le Gouverneur, excellence,

Permettez à un simple citoyen de vous exprimer ce qu’il a sur « la patate » !

Après votre seconde élection à la magistrature suprême de l’État, j’ai l’honneur de vous informer que je m’écarte volontairement de la communauté active des citoyens français : « Un quinquennat de Monsieur Emmanuel Macron, ça va, deux quinquennats, bonjour les dégâts ! »

Vous allez pouvoir continuer  votre détestable politique mondialiste et anti-souverainiste, au sein des pseudos États-Unis d’Europe, cette nouvelle entité multinationale dont vous êtes l’un des parangons.

Pour ma part, au soir de ma vie, je m’interroge sur l’opportunité d’avoir servi la France, notamment comme caporal-chef dans les FFA, - classe 64-1 A -, et d’avoir été un élu municipal pendant 39 ans,  dont 19 passés en tant que 1er adjoint au maire de ma commune. 

Désormais, tout cela ne me concernera plus : effacé ou presque,  de ma mémoire ! En tant que sujet Patagon de Sa majesté Orélie-Antoine 1er , roi d’Araucanie et Patagonie par la grâce de feu Jean Raspail, son Consul-général, explorateur, grand écrivain monarchiste et catholique, - primé par l’Académie française pour l’ensemble de  son œuvre -, je vais me réfugier dans cette identité de substitution, en attendant de le rejoindre, - le plus tard possible !-, dans l’au-delà des mers.

Désormais, considérant que vous n’êtes rien de plus qu’un gouverneur d’État au même titre que ceux du Texas, de l’Utah ou de l’Arizona, - au demeurant fort belles contrées ou j’ai mis les pieds jadis -, je renonce à voir dans le pays qui m’a vu naître et où je me sens de plus en plus étranger, autre chose qu’un pays disparu. Il n’est plus que l’un des membres de cette pseudo « Union européenne », véritable « URSS sans le goulag », gouvernée par une oligarchie qui n’est pas sanctionnée électoralement par les peuples !

15:07 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie prochaine du nouveau numéro de la revue Réfléchir & Agir

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11:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 18 mai 2022

Samedi 3 et dimanche 4 septembre prochains : 52e Journées chouannes à Chiré-en-Montreuil (86)

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09:52 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PHILIPPE VARDON, FIGURE DE LA DROITE NATIONALE ET IDENTIAIRE NIÇOISE, VIENT DE REJOINDRE RECONQUÊTE !

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Un communiqué de Patrick Isnard, responsable de Reconquête ! 06 :
 
Union nationale dans la 3ème circonscription : Reconquête ! soutient Hermine Falicon et Philippe Vardon
L'union des droites fait partie de l'ADN politique de Reconquête !
 
Philippe Vardon - élu engagé et enraciné - est la seule personnalité d'envergure du RN à avoir défendu publiquement la stratégie d'union nationale, y compris face aux instances de son parti. C'est donc de manière assez logique, et en toute cohérence, que nous avons décidé de soutenir sa candidature qui est la plus à même de faire gagner le bloc patriote dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes.
 
Hermine Falicon, candidate initialement désignée pour porter les couleurs du parti d'Eric Zemmour, mènera cette bataille à ses côtés en tant que candidate suppléante.
 
En ne présentant pas, symboliquement, de candidature face à Eric Ciotti et en soutenant la candidature de Philippe Vardon, Reconquête ! place les Alpes-Maritimes aux avant-postes de la recomposition politique en cours.
 
Patrick Isnard
Coordonnateur départemental et régional de Reconquête !
Conseiller municipal de Grasse, candidat dans la 2e circonscription des Alpes-Maritimes.

01:28 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |