mercredi, 28 décembre 2022
Sabotage de Nord Stream : la révolte de l’Allemagne contre l’Amérique
Marc Rousset
Vous trouverez ci-dessous, tout d’abord la traduction en français par nos soins de l’excellente et très longue interview, fin novembre 2022, par « Die deutschen Wirtschaftsnachrichten im Gepräch » du grand homme politique allemand Oskar Lafontaine, ancien Président de la Sarre, ancien Président du SPD, ancien ministre des Finances, ancien candidat à la Chancellerie. Son analyse non seulement francophile, ce qui est très rare en Allemagne, mais aussi tout à fait identique à celle du général De Gaulle et de Konrad Adenauer sur le plan géopolitique, interpelle, même si sa sensibilité SPD humaniste, socialiste, pacifiste est à l’antipode de celle du Général.
Oskar Lafontaine a toujours stigmatisé la dangerosité de l’alignement des intérêts européens sur ceux de l’OTAN qui ne sont rien d’autres que ceux des Américains et uniquement ceux des Américains. ll a toujours eu horreur de la guerre, a toujours milité pour l’indépendance de l’Allemagne, en étant assez proche de la pensée de Jacques Chirac, dernier Président d’une France indépendante et souveraine pour avoir refusé la guerre en Irak et le retour de la France dans l’OTAN, alors que l’hypocrite et vendeur de soupe « Sarko l’américain » s’est fait un plaisir de brader les intérêts de la France en intégrant l’OTAN ,sans faire quoi qu ce soit, malgré ses promesses de charlatan, pour combattre l’invasion migratoire en cours.
Oskar Lafontaine met en garde dans l’interview ci-dessous d’une façon fracassante sur le déclin économique possible de l’Allemagne, sur la guerre par procuration entre la Russie, l’Otan et l’Amérique en Ukraine. Il exige même le retrait des troupes américaines d’Allemagne, ce qu’avait aussi réalisé le général De Gaulle pour la France !
12:59 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur le quai
Laurence de Charette
Aux citadins qui - peut-être - étaient en passe de l’oublier, les grévistes de la SNCF se sont chargés de le rappeler le week-end dernier : vaste est la France, d’est en ouest et du nord au sud, quand, faute de transports, les distances s’étirent. Quand Marseille ne se situe plus à moins de trois petites heures et demie de la « capitale », mais à une grosse journée de route ; ou que rejoindre ses proches au vert dans les environs de Vannes ne demande plus deux heures, mais trois fois plus au moins – pour les chanceux qui auront pu grimper dans un car ou se glisser à l’arrière d’un covoiturage les rapprochant à peu près du but. La France des grandes villes, celle qui courait en mocassins de TGV en aéroports, expérimente à son tour le piétinement.
Les habitants de Saint-Just-en-Chaussée ou de Monestier, les ruraux, comme les banlieusards, le savent, eux, depuis un moment : Intercités, TER, RER... les transports sont désormais plus imprévisibles que le temps ! La « France périphérique » ne compte plus les heures passées sur le quai.
Dans une société « liquide », où chacun est sans cesse sommé d’être « agile », elle subit quotidiennement les frottements à l’ancienne de l’espace et du temps et la décrépitude des matériels roulants. Le monde entier se déploie sous ses yeux, à portée d’écran, mais, sous ses pieds, bien peu de réelle « mobilité » : la liberté de ces Français « dépossédés » d’eux-mêmes, de la vie comme elle allait, si bien dépeints par Christophe Guilluy, se réduit en même temps que le maillage des régions se délite, sous le coup de la désindustrialisation et des injonctions antivoiture des bobos - sans compter aujourd’hui la hausse de l’énergie.
Il est frappant de voir combien l’affaissement des institutions autrefois garantes de ce bien commun qu’est l’aménagement du territoire fragilise aujourd’hui la puissance publique.
Comme si, dans la géographie, sur le terrain, se matérialisait cette impossibilité à se retrouver par-delà les divergences, cette faillite de l’universalisme dont l’État et le politique étaient à la fois les inspirateurs et les garants.
Source : Le Figaro 28/12/2022
12:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LE LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS" EST PARU
Pour le commandez cliquez ici
12:58 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 27 décembre 2022
Célèbre comme un tueur qui a fait de sanglants voyages
La chronique de Philippe Randa
C’est généralement avec des mimiques et des exclamations scandalisées qu’il est de bon ton de s’horrifier des jeux du cirque de l’Antiquité où des gladiateurs s’entretuaient, entre deux supplices de chrétiens – les « mal-pensants » d’alors – donnés à manger aux lions…
De même, est-il évident aujourd’hui de fustiger les bûchers de l’Inquisition où rôtissaient de supposés suppôts du diable – les « mal-pensants » de l’Antiquité étant devenus les « bien-pensants » du Moyen Âge – tout comme le commerce d’esclave des uns, les massacres des autres, les tortures et les génocides aussi divers que variés d’une Humanité si souvent bien inhumaine…
Mais force est de constater que de tout temps, le Mal fascine néanmoins les foules… même si elles s’en défendent !
Ainsi des articles et commentaires consacrés ces jours derniers à Charles Sobhraj, dit Le Serpent, dont les activités criminelles défrayèrent les chroniques judiciaires dans les dernières décennies du siècle passé, de la Thaïlande au Népal, en passant par l’Inde et… la France dont il est citoyen : « Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, il se liait d’amitié avec ses victimes, souvent des routards occidentaux, avant de les droguer, de les voler et de les assassiner », rapporte Le Monde.
« Il méprisait les routards, de pauvres jeunes drogués. Lui se voyait en héros criminel » (Julie Clarke, journaliste australienne qui l’a interviewé).
Ayant passé presque quarante ans en prison, il vient d’être libéré à 78 ans pour raison de santé d’une geôle au Népal où il purgeait sa dernière peine ; ce citoyen français est donc revenu parmi ses compatriotes ce samedi 24 décembre.
Si le retour heureux dans sa patrie d’un Ulysse qui avait fait un beau voyage a été si bien chanté en son temps par Joachim du Bellay, celui de cette « malchance pour les autres » qui a fait un bien beau parcours sanglant à travers le vaste monde, est salué, lui, par son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui annonce l’intention de son client de poursuivre le Népal pour sa condamnation, ainsi que Netflix et la BBC pour la série à succès Le serpent qui ne l’aurait pas présenté à son avantage : accusé d’une trentaine de crimes, d’empoisonnement et d’escroqueries, il n’y aurait que… « 30 % de vérité » !
On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu…
Quoi qu’il en soit, ce criminel est bel et bien passé de son vivant à la postérité – à la fin des années quatre-vingt-dix, il négociait déjà financièrement interviews et photographies – alors que ses victimes, quel que soit finalement leur nombre, sont, elles, oubliées depuis longtemps.
Si les salauds doivent aller en enfer comme ils le méritent, nombre d’entre eux s’y réconforteront assurément avec le souvenir de leur gloire terrestre.
Lire EuroLibertés cliquez ici
17:42 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un entretien avec Gabriele Adinolfi publié sur le site d'information breton Briezh Info au sujet du massacre de militants nationalistes à Rome le 7 janvier 1978
Source Breizh Info cliquez ici
Le 7 janvier 2023, à Rome, à la nuit tombante, nombreuses seront les personnes à se rendre, comme chaque année, Via Acca Larentia, pour se souvenir et rendre hommage à trois militants nationalistes italiens assassinés, le 7 janvier 1978, par des militants d’extrême gauche.
Pour évoquer cet épisode tragique de l’histoire moderne italienne – à rappeler également à ceux qui parcourent les plateaux de télévision en assurant que les antifascistes seraient par nature de braves militants pacifiques, nous avons interrogé un homme qui a vécu et milité durant ces années de plomb italiennes, Gabriele Adinolfi cliquez ici.
Breizh-info.com : Le 7 janvier 2023 aura lieu la commémoration du drame d’Acca Larentia cliquez ici. Pouvez vous nous expliquer ce qu’il s’est passé et dans quel contexte cela a eu lieu ?
Il est presque impossible d’expliquer aux Français ce qui s’est passé alors en Italie car c’est totalement différent de ce qui s’est passé ailleurs. L’histoire a été réécrite par le parti communiste, qui récite une histoire complètement fausse, et cela n’aide pas à comprendre.
On répète stupidement la thèse selon laquelle Gladio ou l’OTAN auraient essayé par tous les moyens d’empêcher la montée du parti communiste, en utilisant des terroristes de droite et aussi de gauche, des infiltrés.
La vérité est complètement différente. Les services secrets qui ont joué un rôle dans la stratégie de tension en Italie sont avant tout les israéliens, les russes et les est-allemands, communistes. La CIA, qui était orientée vers la gauche, a répété à plusieurs reprises qu’elle était favorable à l’entrée du Parti communiste au gouvernement, se heurtant même à l’ambassade des États-Unis en Italie. Gladio est intervenu à plusieurs reprises en défense des communistes et contre l’extrême droite.
L’Italie à l’époque était une nation sans souveraineté, une nation terrain de jeu pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Anglo-Américains et pour la Stasi est-allemande. La loge P2 (une loge maçonnique importante et particulièrement dans sans fonction manipulatrice durant la stratégie de la tension) qu’on présente comme anticommuniste désignait plutôt les chefs des services secrets italiens avec le parti communiste lui-même et avait des intérêts dans divers pays de l’Est. L’Italie était un lieu de conflit entre de nombreux acteurs mais c’était surtout une nation dans laquelle la guerre civile des années quarante avait été interrompue par l’invasion alliée mais jamais terminée.
L’aile la plus intransigeante de la résistance communiste saisit les concessions faites au PC par la CIA et la Commission Trilatérale au début des années 1970 pour reprendre la guerre civile et assassiner les fascistes et les ennemis politiques avec des méthodes partisans.
J’ai essayé d’expliquer tout cela aux Français dans deux livres : Nos belles années de Plomb, en cours de réimpression, et Orchestre Rouge, aujourd’hui épuisé.
Les événements tragiques du 7 janvier 1978 sont la conséquence de tout cela.
Il était 18h30 et quelques jeunes militants du Mouvement Social Italien sortirent de la section romaine d’Acca Larentia pour se rendre à un concert mais dans la rue sombre un commando armé de gauche (Nuclei Armati per il Contropotere Territoriale) ouvra le feu tuant Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, 18 et 19 ans. L’un des deux garçons, blessé, fut ensuite tué d’un coup de grâce. L’arme meurtrière était une mitraillette Skorpion retrouvée plus tard dans une cachette des Brigades rouges qui avait été fournie au commando par un policier du quartier.
Des centaines de militants néo-fascistes arrivèrent sur place et soudain, sans raison, un officier des Carabiniers (l’équivalent italien des Gendarmes) tua de sang-froid Stefano Recchioni, 19 ans, d’une balle dans la tête.
L’explication de tout cela nous l’avons eu plus tard. Les Brigades Rouges s’apprêtaient à kidnapper le président des chrétiens-démocrates, Aldo Moro, que les Américains, les Israéliens et les Russes voulaient mort mais dont l’enlèvement par le P2 était perçu d’une bonne façon.
En prévision de l’enlèvement, le P2 et les Brigades Rouges voulaient faire monter la tension dans la ville pour créer des diversions. Et de fait la réaction fut immédiate : au lendemain du triple homicide, des néo-fascistes et des policiers s’affrontèrent à coups de revolver.
Tous les historiens s’accordent à dire que c’est en raison du désarroi et de l’exaspération nés après ce 7 janvier qu’on a assisté au début de la version droitière de la lutte armée.
Il faut dire qu’à l’époque « tuer un fasciste n’est pas un crime » était une rengaine à la mode dans une magistrature dominée par les communistes et que ces meurtres restaient impunis.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que cette commémoration soit toujours aussi importante aujourd’hui et qu’elle attire toujours autant de monde pour se souvenir ?
Pour les raisons émotionnelles que j’ai mentionnées. Peut-être seulement le bûcher de Primavalle dans lequel Virgilio et Stefano Mattei, 22 ans le premier et un garçon de 8 ans le second, brûlés vifs dans leur propre maison, ont autant marqué les esprits parmi les nombreux meurtres commis à Rome. Au cours de ces années, une quarantaine de militants sont tombés, presque tous dans des embuscades meurtrières.
Mais il y a plus que cela : beaucoup se sont interrogés sur la relation entre les fascistes et la mémoire et entre les fascistes et la mort. On peut dire que nous avons à la fois un sentiment d’appartenance qui dépasse l’individuel et une perception particulière du sacré qui se manifeste avec force en ces occasions particulières. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment quasiment religieux, c’est à dire qui nous réunit de nouveau.
Breizh-info.com : Quel regard portent les autorités italiennes aujourd’hui, sur cette période des années de plomb, mais aussi sur cette commémoration, parfois décriée médiatiquement ?
Les autorités italiennes n’ont rien à objecter. Souvent, au contraire, la Mairie de Rome dépose des gerbes devant la section à l’occasion de l’anniversaire, et cela s’est également produit par des maires de gauche. Le bruit médiatique est l’œuvre de cellules antifascistes dans les médias mais l’impression qu’ils donnent est fausse. En Italie, l’antifascisme est limité à de petits cercles militants, mais le fascisme a laissé une empreinte plutôt positive dans la mémoire collective, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que les Italiens sont fascistes mais l’antifascisme leur échappe. Un ami sénateur m’a dit que ces derniers temps, après la victoire de Giorgia Meloni, presque tous les Italiens ont découvert un grand-père fasciste. Pourtant, les médias sont occupés par des cellules militantes et racontent ce qui est nié non seulement dans les urnes, mais sur les marchés, dans les rues, dans les cafés.
Breizh-info.com : Y’a-t-il, en Italie, d’autres commémorations aussi importantes que celle d’Acca Larentia , chaque année ?
À Milan, le 29 avril, est commémoré l’assassinat de Sergio Ramelli, un étudiant de 18 ans qui a été assassiné par un commando de Avanguardia Operaia qui l’attendait sous sa maison et le massacra avec des clés anglaises pour le punir d’un devoir scolaire dans lequel qu’il avait critiqué les Brigades Rouges. L’embuscade eut lieu le 13 mars 1975 et le jeune homme mourut après 48 jours d’agonie. Lorsque la nouvelle de sa mort arriva, les conseillers de gauche applaudirent au conseil municipal de Milan !
Le 29 avril de l’année suivante, le militant du Mouvement social italien, Enrico Pedenovi, fut assassiné d’un coup de pistolet alors qu’il s’était arrêté à un carrefour s’apprêtant justement à se rendre à la commémoration de Sergio Ramelli.
On se souvient également de Carlo Borsani, un héros de guerre aveugle qui fut assassiné lui aussi à Milan toujours un 29 avril. en 1945, par des partisans communistes sans raison particulière.
Breizh-info.com : Pour finir, quel regard portez vous sur les premières semaines du gouvernement Meloni ?
Jusqu’en février prochain, le gouvernement va s’occuper du budget et du PNRR, Plan National de Réprise et de Résilience financé par les fonds européens, modifiant en partie ce qui a été décidé par le précédent gouvernement.
Il sera prématuré de porter un jugement sur le nouveau gouvernement au moins jusqu’en mai prochain, mais il y a plusieurs raisons d’être optimiste.
Le premier concerne la personne : Giorgia Meloni est sérieuse et carrée, ce n’est pas un clown comme Salvini.
Puis le langage a changé et il y a de bonnes raisons de croire en un engagement contre le wokisme, pour une politique migratoire et énergétique différente, non seulement italienne mais européenne, pour une approche culturelle différente et pour contrer le pouvoir des cellules de gauche dans l’État profond.
Peut-être que les faits me donneront tort, mais j’ai le sentiment que le nouveau gouvernement italien peut changer l’Italie et lancer un processus qui changera l’Europe.
Nous verrons.
À propos des années de plomb, il faut lire :
Pour acheter ce livre cliquez ici
Autre livre récent de Gabriele Adinolfi :
Pour le commander cliquez là
17:10 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand la gauche nous refait le coup de l'extrême droite
David Chauvet
Le jour même de la tuerie ouvertement raciste qui endeuille le pays et la communauté kurde, une gauche sans vergogne saute sur l’occasion pour instrumentaliser idéologiquement la tragédie, à l’exemple de Sandrine Rousseau qui déclare : « L’idéologie d’extrême-droite est la haine de l’autre, son rejet. Il n’y a rien d’étonnant à ce que certains en passent aux actes ». Il y a un lien entre la rhétorique de la droite – ou dans sa terminologie, « l’extrême-droite » – et l’attentat, répète la gauche, confondant volontairement un discours politique contre l’immigration et une action violente contre des immigrés ou descendants d’immigrés. On apprend pourtant au collège que les fins se distinguent des moyens. Si la fin ne justifie pas les moyens, les moyens ne disqualifient pas la fin.
On ne saurait tenir la droite pour responsable de ces meurtres sans imputer à la gauche ceux du Bataclan, de Charlie Hebdo ou des enfants juifs de l’école Ozar Hatorah. La gauche ne passe-t-elle pas son temps à faire des musulmans les victimes d’une « islamophobie » que les terroristes prétendent justement combattre par les armes ? Ne dit-elle pas, cette même gauche, qu’Israël mène une politique d’« apartheid », ce qui peut conduire à viser les juifs français pour leur lien avec ce pays, comme l’a fait Mohamed Merah en justifiant ses crimes ? De tout cela, la gauche refuse pourtant d’être comptable, à l’exemple de Rokhaya Diallo prise à partie par Pascal Bruckner en 2020.
De deux choses l’une : si les discours politiques emportent la responsabilité d’actes criminels commis en leur nom, alors l’indigénisme ou plus généralement les discours victimaires de gauche sont responsables des attentats islamistes et antisémites ; si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu d’incriminer la droite pour les crimes d’autrui dès lors qu’elle condamne la violence, ce qu’elle fait. Je sais bien que la gauche postmoderne est une adepte inconditionnelle du deux poids deux mesures, mais le procédé trouve ces limites, et elles sont atteintes en l’espèce pour quiconque veut bien être rationnel. Vendredi, le sang a coulé, la logique aussi.
Source : Causeur, 26/12/2022
13:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 26 décembre 2022
Analyse spectrale de la nouvelle bourgeoisie
L’historien Pierre Vermeren pose dans sa contribution au Figaro, La nouvelle bourgeoisie française est-elle à la hauteur de la bourgeoisie traditionnelle ? une question intéressante. Dans notre pays, prompt à la guerre civile et à la haine de classe, la haine de la bourgeoisie n’est pas exclusive. Celle subie par l’aristocratie possède une solide histoire et ses cimetières. La prolophobie et le mépris des « ploucs » a connu ses heures de gloire et l’épisode des « gilets jaunes » a tôt fait de les ressusciter. La haine du petit bourgeois est féconde et la gauche n’a jamais pardonné aux prolétaires français de s’élever dans la société. Or, la bourgeoisie actuelle s’est largement fractionnée. Pertinente analyse de notre historien sur les mutations de cette classe sociale.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 23/12/2022
09:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 25 décembre 2022
L’Europe actuelle ou le Libéralisme sans Force
Bernard Plouvier
Même un écrivain d’histoire spécialisé dans l’étude du Reich maudit peut apprécier de vivre dans un régime de liberté(s)... surtout si la liberté d’expression de la pensée est comprise dans le paquet-cadeau libéral !
Toutefois, l’actualité nous démontre que l’État libéral en France est vicieux : durs envers les patriotes et lâche, par veulerie probablement induite par des raisons économiques ou financières, avec les fous furieux inutilement et illégalement importés par millions.
Et cette absurde dualité domine la vie publique, depuis l’année 2014 (les premiers attentats djihadistes en France ont débuté cette année-là, de façon « artisanale », soit au coup par coup, à Joué-lès-Tours et à Perpignan) jusqu’à nos tristes jours de Français (très mal) « dirigés » par Macron-le dépassé par les événements, après Hollande-le Bouddha-gras-nul !
À l’évidence, pour les « diriger », les électeurs français choisissent les « meilleurs » ! Plus exactement – tandis qu’un tiers des citoyens se dérobe constamment à son devoir d’expression - entre 35 et 40% de l’électorat optent pour les plus gros démagogues, ceux qui sont prosternés devant la toute-puissance des maîtres de l’économie US qui commandent la politique impérialiste des USA, donc la pseudo-politique de l’Europe des Économies Unies... qui ressemble tant au « chien crevé voguant au fil de l’eau ».
Soit l’expression usitée en France durant les années 1924-40 pour conspuer les gouvernants soi-disant français qui, par snobisme ou par intérêt, avaient mis la politique extérieure française à la remorque du Foreign Office. Il en résulta la très utile Guerre pour empêcher les Allemands de reprendre Dantzig alors peuplée à 97% d’Allemands !
2022 restera un grand cru de la nullité de l’État soi-disant français. Après les émeutes des Marocains à propos d’une coupe du monde de football perdue aussi bien par l’équipe de France que par celle du Maroc, après les « tensions » à Montpellier entre Maghrébins et Gitans (ou Roms ou Tziganes, comme on voudra), les assassinats de 3 Kurdes par un dément (enfin placé en hôpital psychiatrique, où il sera réduit à l’état de légume inoffensif par un subtil mélange de neuroleptique et d’antipsychotique) ont déclenché des émeutes avec d’énormes saccages aveugles & les traditionnels incendies perpétrés par des Kurdes enragés... d’où une cinquantaine de policiers blessés à Paris et à Marseille, les 23 et 24 décembre.
18:25 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marine Le Pen demande la dissolution des groupes... d'extrême droite
18:12 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une fois de plus, pour sauver l'identité chrétienne de la France, la Vendée nous montre l'exemple...
00:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les derniers succès de Caroline-Christa Bernard
00:35 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 24 décembre 2022
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
12:00 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 23 décembre 2022
NOUVEAU : une biographie de François de La Rocque publiée par Synthèse nationale
François de La Rocque (1885-1946) fit, vingt-quatre ans durant, une brillante carrière militaire et prit part à plusieurs conflits de l’époque. En 1920, il quitte l’armée, décoré et gravement blessé.
Patriote et catholique, il décide de se consacrer à l’action politique et il sera à l’origine des deux principales organisations nationales de l’entre-deux-guerres, les Croix de feu (de 1931 à 1936) et le Parti social français (de 1936 à 1940). Chef politique “clivant”, il a suscité autant de vénération que de haine.
C’est pour défendre sa mémoire que Didier Lecerf a rédigé cet ouvrage.
François de La Rocque, des tranchées au Parti social français, Didier Lecerf, préface de Francis Bergeron, décembre 2022, 434 pages, 33,00 € (+ 6,00 € de port).
Pour acheter ce livre cliquez ici
21:56 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Noël de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
Pour le commander cliquez ici
19:47 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Affaire Jean-Marie Le Pen - Patrick Bruel : relaxe pour JMLP
19:43 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dis-moi ce que tu manges
Jarente de Senac
Dans notre pays, trois modes culinaires ne se rencontrent quasiment jamais : la cuisine familiale qu’on appelle communément celle de nos grands-mères, la cuisine de super marché et celle dite gastronomique. Il y a un paradoxe dans ce pays de la bonne cuisine, les médias et notamment télévisuels s’acharnent à nous vanter les charmes d’une cuisine haut de gamme, celle-là même des grands chefs et qui ne concerne en fait qu’une infirme partie de la population (0,2%, à tout casser). Certes, cette cuisine-là est particulièrement efficace en termes de marketing, mais elle n’est le reflet d’aucune réalité. En effet, elle est inabordable pour la classe moyenne, c’est-à-dire l’ensemble des Français. On est certes descendu d’un cran avec ce que l’on dénomme la cuisine bistronomique qui, même si elle est plus abordable, n’en reste pas moins onéreuse.
Fort de leur renommée, tous les grands chefs se sont mis à éditer leur livre de cuisine. Je ne sais si vous vous y êtes frottés, mais revenons sur terre, leurs recettes sont proprement hors de portée du cuisinier moyen. Car cette cuisine demande un tour de main que l’on n’acquiert qu’en établissement spécialisé, soit dans la cuisine de nos chefs. Il ne s’agit pas ici de dénigrer la science et l’imagination de nos chefs, car nous sommes nombreux à avoir casser notre tirelire pour nous offrir un repas chez eux. Mais la vraie cuisine n’est pas là.
Passons rapidement sur ce que j’appelle la cuisine de supermarché. A l’heure où l’homme et la femme travaillent, le temps consacré à préparer un repas est rabougri, alors on s’en remet à tous ces plats cuisinés que nous offre la cuisine industrielle. Tout n’est pas mauvais, heureusement, mais parler cuisine est un bien grand mot. On réchauffe, on passe au four ou au micro onde. Et on passe à autre chose.
La vraie cuisine, c’est bien évidemment elle que nous pratiquons quand on relève ses manches et que l’on mijote un plat qui figure en général dans l’héritage familial. C’est cette cuisine qui se transmet de mère en fille ou fils et que l’on reproduit à l’envie, que l’on améliore ou détériore mais qui demeure le socle de nos connaissances culinaires. Et il y a des cordons bleus dans toutes les familles. Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire d’une mère ou grand-mère qu’elle était un cordon bleu. Des femmes d’écrivains se sont même illustrées. Je pense ici à la femme de Kléber Haedens ou à celle d’Alphonse Daudet. Il y en a d’autres. N’oublions pas non plus le livre de recettes d’Alexandre Dumas. Et si d’aventure vous vous plongez dans le livre d’Escoffier, vous allez souffrir. N’oublions pas non plus que cette cuisine dont nous nous glorifions est issue de l’imagination de mères d’une France pauvre et qui devaient faire preuve d’imagination. Les exemples sont légions. Et s’il y a diversité, c’est bien parce qu’il y a dans notre pays une grande diversité de terroirs et donc des produits. On ne mange pas de la même manière à Marseille qu’à Lille ou Strasbourg. D’où la diversité de nos recettes. Et il n’y a pas plus grand plaisir que de se retrousser les manches et de se mettre aux fourneaux avec les bonnes vieilles recettes de nos grands-mères dans ces ouvrages que l’on trouve facilement dans une bonne librairie. Ici, pas de chichis, vous lisez et vous appliquez. Ça sentira peut-être un peu le brûlé la première fois, mais pas la seconde. Pour Noël on vous suggère, un bon poulet, une bonne purée et une tarte aux pommes. Succès garanti pour vos papilles et surtout votre portefeuille.
14:08 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Grandiloquence et impuissance
Vincent Trémolet de Villers
Raymond Aron recommandait de se mettre à la place de celui qui décide avant de porter un juge- ment sur un choix politique. Avec une question : « Qu’aurais- je fait dans une telle situation?» Immédiatement, un entrelacs de contraintes et de pressions vient émousser la première impulsion. Le citoyen qui se livre à cet exercice mesure alors qu’il n’est pas du tout évident d’être ministre. On pourrait ajouter aux préceptes d’Aron les tyrannies de l’instant et de la transparence, qui transforment trop souvent l’homme public en cible des meutes numériques ou des ligues de vertu.
Il faut pourtant se rendre à l’évidence, et notre sondage en témoigne, il ne s’agit même plus de désamour ou de rancune de l’opinion vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent, mais d’une très grande indifférence. Comme si la politique comme spectacle avait fini par lasser et que plus personne ne semblait croire sérieusement à l’influence concrète d’un gouvernement sur le cours des choses.
C’est la conséquence directe d’un double discours qui mêle perpétuellement une humilité de façade – « l’État ne peut pas tout » – et une effarante prétention à « transformer la France », « sauver la planète », « changer la vie ». Concrètement, ceux qui nous gouvernent affichent leur impuissance sur le départ d’un train à la veille de Noël, mais promettent des RER partout dans dix ans. Ils donnent aux bureaucrates tous les pouvoirs pour interdire les voitures thermiques, établir des « zones à faibles émissions », mais, comme ils sont incapables d’entretenir des centrales nucléaires, ils ouvrent des centrales à charbon.
À cette contradiction entre l’emphase des discours et la difficulté réelle à peser, même modestement, sur les choses s’ajoute le sentiment d’un traitement inéquitable. L’État e est intraitable avec ceux qui respectent les règles, mais sa faiblesse apparaît dès qu’une minorité agressive décide de le défier : Clément Beaune, le ministre des Transports, omniprésent pour fustiger les avions d’affaires, se fait plus discret quand il s’agit des contrôleurs grévistes.
Source : Le Figaro 23/12/2022
09:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 22 décembre 2022
Des aveux inédits !
Florian Philippot
Le puzzle de la vérité se reconstitue sous nos yeux. En commission d’enquête, les trois derniers PDG d’EDF, qui ont dirigé la société nationale entre 2004 et 2022, ont tous fait le même aveu stupéfiant : toutes les politiques mises en œuvre depuis 30 ans visent à démanteler EDF, au bénéfice de l’Allemagne et sous pression de l’Union européenne ! Libéralisation, concurrence parasitaire, marché européen de l’électricité qui fait exploser les prix, sous-investissement, etc.
Les choses ont été dites sans détours, avec des mots qu’on avait jusqu’ici jamais entendus, qui confirment à 100 % nos analyses. Notre projet est clair : il est hors de question de subir des coupures de courant ; à ce sujet, je vous incite à ne pas télécharger l’application EcoWatt. Le gouvernement est là pour nous fournir de l’électricité, pas une application qui nous dira quand nous n’en aurons pas… Sortons immédiatement du marché européen de l’électricité pour diviser par quatre les prix, sauver nos artisans et commerçants et alléger les factures, arrêtons les sanctions anti-russes, qui n’apportent pas la Paix là-bas, mais la misère ici, et ayons un vrai service public en quittant l’Union européenne (Frexit).
Sur la Covid, la semaine a été marquée par cette magnifique annonce en Floride : la mise en place d’une Cour spéciale sur la vaccination de masse ! À la Chambre des représentants américaine, les Républicains désormais majoritaires ont promis une vaste enquête sur le sujet dès janvier 2023 ! Rappelons que depuis le 14 octobre, une enquête pénale est ouverte contre la Commission européenne sur les contrats de vaccin Covid. L’exigence de vérité et de justice est là, et nous avons raison de ne rien lâcher jusqu’à ce que tous les responsables et coupables soient identifiés ! D’ici là, nous menons d’impérieux combats : l’Autorité du médicament vient de recommander en France le vaccin Covid pour des bébés et enfants de 6 mois à 4 ans. Terrible. Parents : prenez vos responsabilités ! Samedi dernier, dans une vaste manifestation nationale, nous avons aussi exigé la réintégration des suspendus, et là non plus, nous ne lâcherons pas un pouce de terrain, ni en cette fin 2022, ni en 2023 ! Heureusement, on a collectivement su repousser le masque obligatoire !
Le peuple français veut reprendre son destin en main, sur tout sujet. Au moment où les révélations des « Twitter Files » nous montrent comment une oligarchie a pris le contrôle de la liberté d’expression pour mieux imposer la censure, pour manipuler les élections, notamment la présidentielle américaine de 2020, il est plus que temps de se lever ! Ces révélations nous permettent d’ouvrir des yeux pour exiger l’essentiel : la souveraineté nationale, la souveraineté populaire, le RIC spécifiquement ! En sortant de toutes les instances supranationales. En rétablissant un principe clair : la liberté est la règle, et ça vaut aussi pour la liberté d’expression !
L’attitude indigne et très narcissique de Macron au Qatar, juste après la finale de la Coupe du monde, nous rappelle combien cette phrase est vraie : « Malheur à toi, pays, dont le roi est un enfant ». Un enfant, mais aussi un pantin de l’oligarchie et des lobbys, un homme qui pense d’abord à lui et à sa clique avant de servir le Bien commun !
Ce sont ces valeurs saines, le Bien commun, la liberté, la justice, la vérité, que nous porterons plus que jamais dans les combats de 2023 ! Sur les effets secondaires, les retraites, le Frexit, la Paix, …Les très belles actions collectives que nous organisons avec vous, très régulièrement, manifs et autres, nous rappellent à chaque fois combien ces belles valeurs sont partagées. Combien nous avons raison d’espérer, de nous battre et à quel point nous sommes déterminés à bâtir un beau destin pour tous et pour les futures générations !
À tous, je souhaite un très joyeux Noël !
17:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Entretien avec Valérie Bugault
BAM! vous propose cet entretien avec Valérie Bugault. Docteur en droit, Analyste géopolitique juridique. Elle nous livre son point de vue sur les enjeux politiques, économiques et financiers actuels.
17:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La CEDH a désormais totalement enterré la défense de la liberté d’expression
Entretien donné par Nicolas Bauer, juriste au centre européen pour le droit de la justice (ECLJ), à Sud Radio sur le jugement Zemmour contre France, rendu hier par la CEDH :
CEDH : Éric Zemmour débouté pour des propos « discriminatoires » en 2016.
Ce jugement s’avère être « la suite logique de précédentes décisions de la CEDH”, déclare Nicolas Bauer. En déboutant Zemmour, la CEDH s’appuie sur sa précédente décision “Jean-Marie Le Pen contre la France” de 2010, quand elle avait rejeté une requête très similaire. Le fondateur du FN s’était vu maintenir sa condamnation pour avoir simplement déclaré que
« le jour où nous aurons non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce seront eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux ».
La décision s’appuie également sur son précédent jugement “E.S. contre Autriche”. La CEDH avait, par ce jugement de 2018, validé la condamnation d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, conférencière autrichienne du parti FPÖ, pour avoir considéré que « les musulmans entrent en conflit avec la démocratie et notre système de valeurs » et pour avoir qualifié de « pédophilie » la relation entre Mahomet et sa femme Aïcha âgée de neuf ans.
L’affaire met ainsi en lumière le biais idéologique de certains juges qui composent la cour européenne. C’est le cas de Mattias Guyomar, au nombre des juges qui se sont prononcés dans l’affaire Zemmour. C’était le favori d’Emmanuel Macron lors de son élection à la CEDH en 2020 et que celui-ci n’a jamais fait mystère de son engagement très à gauche.
Le fait que la CEDH valide cette condamnation « montre que la défense du programme politique d’Éric Zemmour peut être censurée ».
« Cela pose une question démocratique, car cette censure restreint les possibilités d’Éric Zemmour de soumettre un tel programme aux électeurs et de tenter de les convaincre ». « Il sait maintenant qu’un court passage télévisé sur l’immigration peut lui coûter 3 000 euros et que sa liberté d’expression ne sera pas défendue par la CEDH. »
Source : LSB
12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouvel essai de Christophe Guilluy
Dans un nouvel essai, les Dépossédés (Flammarion), le géographe expose comment les classes populaires se voient menacées dans ce qui les constitue. La responsable de la rubrique L’incorrect de Valeurs actuelles, Anne-Laure Debaecker, nous livre une analyse du nouvel opus de ce géographe qui ausculte depuis des décennies maintenant l’humeur de cette France périphérique et dont les Gilets jaunes furent l’expression majeure.
Lire la suite ICI
Source : Valeurs actuelles 22/12/2022
07:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 21 décembre 2022
Eric Zemmour invité au Bistro Libertés de TV Libertés
L'album d'Ignace 2022 cliquez là
Pourquoi nous avons soutenu
la candidature d'Eric Zemmour cliquez ici
23:30 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Soleil au service des imprévoyants
Bernard Plouvier
Vaniteux comme lui seul peut l’être, et battant sur ce point tous ses prédécesseurs, notre Génial Grand Timonier a osé organiser une parade de la défaite footballistique dans la capitale, espérant regonfler son score de popularité, bien réduit depuis l’envolée des prix à la consommation, l’apparition d’une pénurie énergétique et la multiplication des dépôts de bilans d’entreprises.
Par ses choix politiques dépourvus de bon sens, il est effectivement responsable d’une partie de tout cela. Mais béni – sinon des dieux auxquels nul n’est encore tenu de croire – du moins par le hasard, il est secouru par notre étoile.
Alors que l’hiver avait commencé très tôt et durement, des éruptions solaires de faible ampleur, mais néanmoins répercutées sur notre planète, procurent un redoux transitoire... et, aussitôt, les foldingues de l’écologie de pacotille nous ressortent leurs âneries sur le CO² produit en excès !
En réalité, du 11 au 15 décembre, puis à compter du 21, l’on a assisté et l’on continue d’assister à des éruptions solaires, certes modestes et très inférieures à celles de l’été et du début de l’automne. Mais si cela se poursuit, nous jouirons d’un hiver peu sévère, grâce au Soleil et nullement en raison de l’activité des humains et autres animaux.
Il serait temps de familiariser les Français avec l’étude de notre étoile et de ses caprices éruptifs, temps de remplacer l’étude obsessionnelle de la production du CO² par l’activité animale – infiniment moins grande que celle induite par Dame nature terrestre – par celle de l’indice Kp, témoignant de l’activité solaire qui retentit sur notre géomagnétisme !
En résumé, le tandem Hollande-Macron – soit les deux « génies de la prévoyance » qui ont laminé notre production électrique par l’énergie nucléaire – est provisoirement sauvé de la faillite énergétique grâce à un Deus ex machina.
La leçon que doit tirer notre Nation du crétinisme de nos princes est qu’il devient urgent et absolument nécessaire de reprendre en mains notre présent pour préparer l’avenir de nos descendants : une Europe peuplée d’Européens, la fin du système mafieux politico-financier, le refus de l’implantation de l’islam conquérant, enfin une gestion rationnelle de nos ressources et une administration de l’État par des gens honnêtes et compétents... Tout est à faire !
21:12 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LCI ? UNE CHAINE DE TÉLÉ À LA BOTTE DE KIEV, DE L’OTAN ET DES « YANKEES ». MON DIEU, EST-CE POSSIBLE ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Sans nuance aucune, matin, midi et soir, les « journalistes » de LCi et leurs invités - généraux en retraite et blondes ukrainiennes - ces dernières les fesses bien au chaud , prêtes à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant - se relaient sur le petit écran. Cette télé déverse sa « propagandanstaffel » en faveur exclusivement de l’Ukraine, jusqu’à plus soif ! Pas la moindre nuance ou tentative d’explication de la genèse des événements. Un sens unique absolu. Les spécialistes militaires défilent les uns après les autres – la plupart, compte- tenu de leur âge n’ayant pas combattu - et déversent leur « science » du docte ton des « sachants ».
Un unique coupable idéal
Le méchant Monsieur Poutine a tous les torts, et le bon Monsieur Zelensky est même qualifié de « Churchill ukrainien » ! On aura tout de même entendu de grosses bêtises, du genre de celle du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe par les Russes, alors que ce sont ces mêmes Russes qui occupent Zaporijjia ! Ou encore, focus sur ce missile tombé en Pologne ayant entrainé, hélas, le décès de deux agriculteurs. Pour s’apercevoir, finalement, qu’il s’agissait de débris de missiles anti-missiles tirés par la défense anti-aérienne ukrainienne, retombés du mauvais côté de la frontière. Pourtant, contrairement à Varsovie, ce « bon Monsieur Zelensky » accusait sciemment les Russes de l’avoir tiré. Ce Zelensky - pas très net au demeurant question corruption - ne rechignerait pas, semble-t-il, devant une « bonne petite troisième guerre mondiale », pourvu que ça profite à l’Ukraine ! Et le secrétaire-général de l’OTAN, le norvégien Jans Stoltenberg, n’est pas le dernier à remettre de l’huile sur le feu, avec ses déclarations irresponsables. Les Américains ne contrôleraient plus leurs marionnettes ?
Garder son sang-froid
Il faut raison garder : ce conflit, éminemment regrettable, certes condamnable, a des sources multiples. Moscou n’est pas le seul coupable. L’Occident n’a pas respecté ses engagements de 1991 lors de la dissolution de l’URSS. Alors que le Pacte de Varsovie était heureusement dissout, il n’en pas été de même, symétriquement, de l’Alliance Atlantique. C’était pourtant l’occasion d’enterrer définitivement la hache de guerre avec Moscou, au lieu de profiter de la faiblesse de ses dirigeants d’alors. Pire, plein de pays de l’Est sont venus se blottir dans le giron américano-allemand, au sein de l’OTAN. Depuis 2014, des conseillers militaires anglo-saxons sont en Ukraine pour entrainer et instruire l’armée ukrainienne, plaçant de fait cette dernière sous la coupe « NATO » .Le tout, bien sûr, sous les yeux du Kremlin qui a vu… « rouge » !
Zelensky : du « showbiz » à la présidence. C’était bon pour nous, ça ?
L’élection du « klown » Zelensky a accéléré les craintes de Moscou : suppression du russe comme deuxième langue nationale, et non-respect des accords de Minsk I et II qui prévoyaient un cessez-le-feu au Donbass avec une consultation des populations, et une « substantielle autonomie pour les oblats de Lougansk et Donetsk dans le cadre d’une Ukraine fédéralisée. Sans oublier le rétablissement de la langue russe en Ukraine. Il n’en a rien été. Si cela avait été respecté, la Crimée serait toujours ukrainienne, avec Sébastopol, sa base russe.
L’aveu
« Cerise sur le gâteau » si je puis dire, madame Angéla Merkel - ci-devant chancelière d’Allemagne - a reconnu que ces accords devaient simplement permettre à l’Ukraine de gagner du temps afin d’être prête à toute éventualité ! Face au refus, à l’évitement ukrainien depuis 2014, que devait, que pouvait faire le « camarade » Poutine ? Un grand coup diplomatique ? Peut-être. C’eût été préférable à la « casse » méthodiquement et tragiquement organisée par l’armée russe. Bien préférable à ce drame humain qui nous étreint, nous européen, où des citoyens d’une même civilisation tuent leurs frères , des blancs, une denrée trop rare par les temps démographiques qui courent !
Prière à LCi
Alors, de grâce, vous les (dés)informateurs » de LCi et d’ailleurs, cessez ce tropisme « kievien », prenez de la hauteur, pesez et repesez vos arguments, jaugez vos infos. Nuancez…relativisez ! À moins que vos maîtres, dispensateurs de la manne publicitaire, ne vous en empêchent ? Alors, dans ce cas, où serait votre déontologie de journaliste ? Pourtant, apparemment, vous êtes des professionnels de qualité. Faites-vous la différence entre « propagande » et « information » ? Pour l’instant, qu’il me soit permis d’en douter. Mais, ne désespérons pas, c’est bien connu, l’espoir fait vivre !
20:59 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
France-Algérie, Macron et Darmanin baissent la garde
Ancien ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, l’a été à deux reprises, entre 2008 et 2012 et de 2017 à 2020. Il est donc bien placé pour commenter les récentes décisions prises non seulement par Emmanuel Macron mais encore du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et celui des Affaires étrangères, Catherine Colonna qui ont levé le pied sur la délivrance des visas entre les pays du Maghreb et la France. La porte à une immigration non justifiée de nouveau ouverte mais surtout sans contre-partie. Xavier Driencourt a retracé son expérience dans un livre, L’enigme algérienne. Chronique d’une ambassade à Alger (Ed. de l’Observatoire, mars 2022).
Lire la suite ICI `
Source : Le Figaro 21/12/2022
14:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Callac : la guérison miraculeuse de Laure-Line Inderbitzin, elle reprend son travail !
Martine Chapouton
Ce conseil municipal du lundi 5 décembre 2022 aura eu un avantage : faire redescendre sur terre l’âme damnée du maire à migrants de Callac, Laure Line Inderbitzin. Il faut dire que l’affaire devenait compliquée pour elle. Au départ, elle s’était faite connaître pour son engagement pour que des migrants arrivent, par centaines, dans son bourg. On pouvait la prendre pour une personne ayant le cœur sur la main. Sensible au malheur des gens, surtout s’ils étaient originaires d’un pays situé de l’autre côté de la Méditerranée. Pensez donc, l y a tant de malheur là-bas. Les choses ont commencé à se dégrader lorsque les gens ont vu, qu’aider les migrants, ça lui plaisait, mais aider les jeunes, les personnes âgées ou dans le besoin, à Callac son propre bourg, là c’était beaucoup moins sa tasse de thé.
Dimanche un homme, français, de 47 ans est mort de froid à Nantes. Abandonné, tout seul dans une cabane par une nuit glaciale. Cela non plus n’intéresse pas Laure-Line. A Ploërmel, un couple vit dans une caravane avec 4 enfants, sur un terrain déclaré insalubre, parce qu’ils ne sont pas prioritaires pour obtenir un logement social, alors qu’ils ont payé toute leur vie jusqu’à ce jour des cotisations sociales. Ceux qui sont prioritaires ce sont des immigrés arrivants de l’autre bout du monde sans avoir jamais payé un euro de cotisation sociale. Cette famille de Ploërmel, ça n’intéresse toujours pas Laure-Line. A Callac, il y a des gens pauvres. Ce n’est pas le problème de Laure-Line. Et il y a tous les SDF français qui sont à la rue, ça n’intéresse pas non plus Laure-Line.c Le malheur ou les difficultés des habitants de son bourg ou de sa région, c’est inintéressant pour Dame Laure-Line. Sa compassion et sa volonté d’aider les autres est très sélective. C’est réservé à l’Afrique.
Les habitants de Callac ont ensuite découvert que non seulement elle était très rétive à aider ses concitoyens, mais qu’en plus elle traitait de « fascistes » ceux qui lui reprochaient ce choix. Imaginez, il y a même eu des gens d’« extrême-droite », des « fascistes », des « salauds » en un mot pour venir le dire en manifestation les 17 septembre et 05 novembre devant la mairie. Imaginez la honte … ces manifestants ont osé réclamer qu’on vienne en aide d’abord aux français.
Quel scandale !
Devant ce spectacle honteux, les petits nerfs de Laure-Line ont lâché. Après avoir bien chauffé les deux contre-manifestations des 17 septembre et 05 novembre, elle a « lâché les chiens » contre ces manifestants insupportables qui étaient devant la Mairie. A ces deux dates, ses nervis antifas ont tenté d’agresser la manifestation des « fascistes ». En vain. Les forces de l’ordre ont fait le nécessaire pour que leur violence ne puisse s’exercer contre les manifestants qui osent dire : « les français d’abord ! ». Tout cela s’est répandu dans le bourg et dans la presse, également sur internet. La pauvre Laure-Line est apparue aux yeux de tous pour ce qu’elle était : une personne indifférente au sort de ses concitoyens mais très préoccupée du sort de ceux qui vivent à l’autre bout du monde. Mais elle est sensible notre Laure-Line. Elle a craqué. Donc arrêt maladie, qui sera reconduit.
Ce sont les parents de ses élèves qui étaient contents.Dans la série « les mauvais coups contre les habitants de Callac » elle en a ajouté un autre : abandon de ses élèves en rase campagne, si l’on ose dire. Plus de cours pour eux. Madame est « malade ». Certains diront peut-être que c’est un mal pour un bien. Vu ce qu’elle doit leur mettre dans la tête avec son enseignement basé sur ses conceptions, cela leur a fait quelques jours sans bourrage de crâne « progressiste ». Mais, pour l’essentiel ils étaient fort mécontents.
Là où ils ont été franchement en colère c’est lorsqu’ils ont appris que l’arrêt maladie était reconduit mais qu’ils ont découvert Laure-Line chantant le soir dans un bar (reportage passé sur TF1) et lorsqu’ils ont appris que Laure-Line était trop malade pour faire cours, mais pas assez malade pour participer aux travaux du conseil municipal le 5 décembre. Là, les gens étaient franchement énervés d’apprendre cela. Un citoyen lui a d’ailleurs demandé ce qu’elle faisait au conseil municipal le 5 décembre alors qu’elle est en congés maladie. Le conseil a bien essayé de faire taire ce citoyen, mais le bougre a refusé et a dit son fait bien en face à l’intéressée. Laure-Line était blême et s’enfonçait dans son siège au fur et à mesure que ce citoyen parlait.Laure-Line se croyait tout permis. Elle se pensait au dessus des Lois.Elle semble avoir subitement retrouvé le contact avec la terre.
Le lendemain, elle était à son poste de travail. Est-ce par peur d’être poursuivie par la Sécurité Sociale (ce qui serait bien mérité) ? Est-ce parce qu’elle a compris qu’elle dépassait les bornes et qu’elle se devait de retrouver un comportement de citoyenne « normale », d’autant que quand on est une élue on se doit d’être exemplaire ? On ne le saura sans doute jamais …
Par contre cette évolution de Laure-Line nous amène à poser une question. Aura-t-elle été jusqu’à comprendre qu’il faut d’abord aider ses concitoyens alors qu’il y a déjà tant de malheurs et de détresse autour de nous ? Là, je n’y mettrais pas ma main au feu. Mais peut-être vais-je être surprise par l’ampleur de sa remise en cause ? Un accident est vite arrivé … En tout ce qui est sûr c’est que si elle se représente à une élection à Callac, elle risque d’avoir une désagréable surprise au moment du dépouillement.
Pauvre Laure-Line !
Source : site Riposte laïque
11:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 20 décembre 2022
Folie russophobe : l’excellente journaliste Anne-Laure Bonnel bannie des médias mainstream
Anne-Laure Bonnel paye pour son indépendance d’esprit. Le 12 septembre 2022, elle était reçue chez Putsch.
« Je ne suis pas là pour prendre le parti des Russes. Je ne suis pas anti-Ukraine ou pro-Russe ou anti-Zelensky. Je suis simplement là pour rééquilibrer ce débat parce qu’il est en train de nous mener dans une boucherie, une boucherie terrible » (Anne-Laure sur TPMP).
Le système médiatique ne lui pardonnera pas cette absence de parti pris, injustement pris pour de la russophilie, ou de l’ukrainophobie : son contrat à la Sorbonne n’a pas été renouvelé à cette occasion.
Source et suite sur E&R
23:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Viviane Lambert, RIP
Viviane Lambert, la mère de Vincent Lambert, est décédée. Elle était hospitalisée depuis quelques semaines.
Un an après la mort de son fils, elle témoignait :
On est profondément marqués. Moi, je suis en dépression et vous savez, notre santé est tombée bien bas. Je ne me tairai pas, je dirai les choses jusqu’au bout, jusqu’à mon dernier souffle s’il le faut. Ça a été fait dans de très, très, très mauvaises conditions. On a vu notre fils agoniser pendant ces nombreux jours, on l’a vu râler, on l’a vu suffoquer et ça, c’est abominable. J’en rêve toutes les nuits. Ça s’est un peu apaisé la nuit, mais c’est traumatisant. En plus, on a eu des obsèques en trois jours. Vincent est décédé le 11, il a été inhumé le 13 ! On n’a même pas pu assister à sa mise en bière, et ça, c’est insupportable. C’est injuste. On nous a toujours menti, on nous a méprisés même. Donc non, on ne peut pas aller bien. Que voulez-vous ? Moi, je n’arrive pas à rentrer dans mon deuil.
Vous ne parvenez pas à accepter l’arrêt des soins ?
Non, non, non ! On a supprimé mon fils, on l’a supprimé ! Il n’était pas en fin de vie ! Il n’était pas en mort cérébrale, mon fils ! Non, jamais, j'accepterai qu’on ait tué mon enfant. Vincent n’était pas en fin de vie. Pourquoi eux prennent la décision de le supprimer ? Même s’il n’y avait pas d’amélioration, on ne jette pas les gens comme un Mouchoir de papier ! Comment se permettent-ils de prendre la décision à sa place ? Vincent était infirmier, il aurait pu laisser des directives anticipées. Il le savait. Jamais, jamais.
La mort de Vincent vous apporte-t-elle cependant un peu d’apaisement ?
Aujourd’hui, je me dis qu’il est parti dans un meilleur monde. J’ai la foi, je n’ai pas honte de le dire. On nous a assez critiqué parce qu’on avait la foi. On nous a traité d’intégristes, mais voyez, j’ai l’espérance. […]
Moi, je suis prête à pardonner, mais pour pardonner, il faut qu’on nous demande pardon aussi. Mais je suis prête, ma porte est ouverte. Moi, je n’ai jamais coupé le fil. Je suis leur maman. Je les aime. Je souhaiterais bien, avant mon dernier voyage, les embrasser tous et être comme avant avec eux.
Source : Le Salon Beige
17:33 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Clémentine Torquemada et ses « ex » !
La chronique de Philippe Randa
Il y a tout de même des moments où l’on peut à l’évidence se prendre de compassion pour des gens dont on ne partage guère de valeurs ; voire même que l’on peut avoir combattu – politiquement s’entend – et toujours combattre… La passion politique, comme la valeur des âmes bien nées, ne craignant point le nombre des années pour cent fois sur la place publique combattre hier le dinosaure communiste, aujourd’hui ses héritiers.
Ainsi de Clémentine Autain, toute chamboulée à propos de la nouvelle direction de son parti La France Insoumise : « Nous avons un problème de démocratie dans la vie du mouvement », se plaint-elle.
Qui l’eût cru ? Pas de chance pour cette députée de Seine-Saint-Denis et ses plus tout à fait « amis », tous néanmoins autoproclamés propriétaires de la démocratie et bien peu enclins à en partager ne serait-ce que des miettes avec quiconque… même et surtout s’ils sont membres de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), certes utile électoralement, mais bien encombrante le reste du temps.
Les contrariétés politiques sont comme les emmerdements, comme le disait l’ancien président Jacques Chirac, fin connaisseur de la question : elles volent en escadrille !
En effet, la nomination de son « ex » (ex-kamarad, cela va de soi ; on ose imaginer, même par taquineries, plus si affinités) Manuel Bompard à la direction de LFI n’est pas la seule contrariété de cette blonde descendante du sémillant Torquemada…
C’est le retour annoncé au sein du groupe LFI à l’Assemblée nationale d’un autre « ex » (ex-kamarad encore une fois, précisons-le) Adrien Quattenens qui la chagrine… Rappelons qu’il fut en quelque sorte « mis au coin » – soit prié d’aller se faire oublier quelque temps loin de l’hémicycle parlementaire – pour avoir eu la main un peu trop lourde sur la joue de son « ex »… épouse (quant à elle, plus du tout kamarad de son mari) !
Ce rouquin mâle n’aurait pas su, d’après Clémentine Autain, faire suffisamment « profil bas », allant même jusqu’à accuser sa future ex-moitié de développer un « sentiment de pleine puissance et de plein pouvoir, qu’elle serait incohérente » (une femme incohérente ? Allons bon !), qu’elle en aurait été menaçante… et qu’elle agirait pour de l’argent !
Pauvre Clémentine, obligée de le recadrer pour cette « communication (qui) sonne comme une provocation. Il a récusé méthodiquement tous les principes féministes. Il n’a tenu aucun compte du point d’équilibre trouvé démocratiquement au sein de notre groupe et des mots que nous avons posés. »
On conçoit le désarroi de cette moderne gorgone passée es-dominante maîtresse dans la dénonciation tous azimuts du machisme, du patriarcat et de la mâle domination qu’elle sait comme à nulle autre pareille déceler dans la simple intonation d’une déclaration…
Et pauvres Insoumis – d’une France bien éloignée de celle mère des arts, des armes et des lois, comme la louait jadis Joachim Du Bellay – qui se déchirent les uns les autres, sans doute victimes d’un Jupiter facétieux qui n’a pas grand mal à rendre zinzins ceux qui n’en finissent décidément pas de distraire la galerie politique souvent pour le pire… et parfois le rire !
14:56 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 18 décembre 2022
L’ultra droite, repoussoir commode
Un nouveau spectre médiatique hante la France : celui de l’ultradroite. A ce que l’on raconte de nombreuses villes françaises auraient été assiégées et menacées par ces bandes, ces milices même qui les condamnent à vivre sous le joug de la peste brune. Les journalistes de Libération sont en plein priapisme. Notre chroniqueur du Figaro, Mathieu Bock Côté s’en donne à cœur joie pour dénoncer ce fake news qui transforme Gérald Darmanain en Zorro de banlieue.
Lire la suit ICI
Source : Le Figaro 17/12/2022
10:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |