vendredi, 20 janvier 2023
Les chrétiens d’Orient survivront-ils ?
Michel Festivi EuroLibertés cliquez ici
Le décès récent du Pape Émérite, Benoît XVI, a remis momentanément sur le devant de la scène la longue descente aux enfers des chrétiens d’Orient. C’est ainsi que sont parus plusieurs articles ou tribunes les concernant, dont celle de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient et Vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux en France. Il avait publié en 2016 un livre témoignage : Chrétiens d’Orient, résister sur notre terre, aux éditions du Cherche midi.
Il a été interrogé sur l’action de ce Pape, qu’il a côtoyé, et de ses actions en faveur des chrétiens d’Orient. Il rappelle la création par Benoît XVI, d’un synode, soit un rassemblement d’évêques en Orient. Il revient aussi sur les nombreux voyages effectués par ce Pape émérite au Moyen-Orient, en Turquie, au Liban, etc.
Dans cet entretien du 2 janvier 2023 au Figaro, Mgr Gollnisch indique : « Benoît XVI n’a pas voulu cacher la difficulté d’un islam violent ou extrémiste pour les Chrétiens d’Orient ». Belles paroles très diplomatiques en vérité, mais que dissimulent-elles ?
En réalité, cette langue de bois toute vaticane, malgré les grands mérites des Œuvres catholiques D’Orient masque une certitude incontournable, la disparation quasi systématique des chrétiens d’Orient et plus généralement de toutes les minorités religieuses, juifs, yézidis, en terre d’islam. À force de se cacher derrière leurs petits doigts, nos dignitaires ecclésiastiques deviennent inaudibles et peu combatifs face aux drames qui assaillent ces populations qui n’ont souvent d’autre choix que celui de « la valise ou le cercueil ».
Pourtant les chrétiens ont prospéré en terre aujourd’hui d’islam près de sept siècles avant l’arrivée des combattants mahométans et les juifs bien longtemps avant eux de plusieurs siècles encore. L’arrivée des tribus musulmanes a été pour ces juifs et ces chrétiens le début d’un long calvaire. Car le droit musulman opère une dichotomie sévère entre « le domaine de l’islam » (Dar al-islam) et « le domaine de l’infidélité » (Dar al-kufr).
Mais surtout le Coran édicte qu’il est la seule religion qui doit, in fine, prospérer sur terre. Ses sourates sont implacables : « C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la guidance et la religion de la Vérité afin de la faire prévaloir sur toutes les autres, n’en déplaise aux Polythéistes », S 9, V 33. Je rappelle que pour le Coran, les chrétiens sont des polythéistes, car ils croient en La Trinité, chose incompréhensible en islam. Dans le Coran, ils sont aussi dénommés associateurs, car ils associent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Quant à la liberté religieuse, elle est inconcevable en terre d’islam : « Obéissez à Allah et à son envoyé… Allah n’aime pas les mécréants » S3, V 32.
D’autres sourates sont du même acabit : « C’est Lui qui a envoyé son Prophète afin d’indiquer la direction et la religion de la Vérité et de la faire prévaloir sur toutes les autres et Dieu est un témoin suffisant » S 49, V 28. Le Coran étant une suite de récitations, ces sourates se multiplient à l’infini.
La lutte contre les autres religions est érigée en principe absolu dans le Coran, comme cette sourate qui revient sous d’autres formulations indéfiniment : « … Qui pourrait donc empêcher Allah d’anéantir le Messie, fils de Maryam ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur terre alors que le royaume des cieux et de la terre et de ceux qu’ils contiennent Lui appartient ? Il crée ce qu’Il veut et dieu est omnipotent » S 5, V 17. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brûlerons bientôt dans le feu… Allah est certes puissant et sage. » S 4, V 55-56. Et aussi : « Ô vous qui avez la foi, combattez ceux d’entre les mécréants qui vous sont les plus proches et qu’ils trouvent en vous de la dureté… » S 9, V 123.
Car contrairement aux croyances fallacieuses, si le Coran invoque certains prophètes bibliques, invoque Jésus ou Marie, c’est uniquement pour les accaparer et les faire devenir musulmans obligatoirement, ni plus ni moins. Le principal exemple de cette appropriation forcée des prophètes bibliques par le Coran est Abraham : « Ô gens du livre, pourquoi vous disputez au sujet d’Abraham alors que Thora et Évangiles n’ont été révélés qu’après lui ? Avez-vous toute votre raison ? » S 3, V 65, car « Certes Abraham invoquait fréquemment Allah et il était longanime » S 9, V 114. On notera qu’Abraham arrive dans les récits bibliques plusieurs millénaires avant Mahomet mais que dans le Coran il invoque le dieu des musulmans apparu au mitan des années 600 après Jésus Christ !
De nombreux intellectuels ont alerté l’opinion internationale depuis des lustres sur cet anéantissement programmé des chrétiens d’Orient. Jean-François Colosimo en est un parfait exemple. Cet écrivain, éditeur, chroniqueur réputé a écrit un livre en 2014 au titre évocateur : Les hommes en trop, la malédiction des chrétiens d’Orient. Dans un entretien de cette même année, il dénonçait déjà l’inaction absolue des puissances européennes ou occidentales face à l’exil forcé de milliers et de milliers de chrétiens de ces territoires perdus pour eux, la Syrie, l’Irak, la Turquie etc. Il en appelait à une action vigoureuse de la communauté internationale…
J.-F. Colosimo revenait sur le fait que le christianisme était une religion orientale, qu’il s’était institué en Asie Mineure où les sept conciles œcuméniques avaient fondé les dogmes de l’Église. Que les chrétiens d’Orient ne sont donc pas des égarés en terre d’islam. Un seul exemple, la Turquie avait sur son sol en 1914 près de 40 % de chrétiens contre 1 % aujourd’hui et tout est à l’avenant dans la plupart des pays du Proche et Moyen-Orient.
Partout, dans des pays comme le Pakistan, le Bangladesh, et d’autres, les chrétiens sont martyrisés et subissent les pires avanies, les exemples sont légion. Une jalousie entre femmes autour d’un puits et une chrétienne peut être lapidée sous le fallacieux prétexte d’avoir insulté le prophète.
Une jalousie économique entre commerçants et un chrétien peut y laisser la vie, sous le sempiternel prétexte qu’il aurait profané le Coran. Les coupables ne sont que très rarement punis, et les « juges » sont soumis à des pressions telles qu’ils absolvent les criminels immanquablement.
Dans un entretien du 5 janvier 2023 au Figaro Vox, Tigrane Yégavian s’écrie : « Qui se soucie encore des Chrétiens d’Orient ? ».
Géopolitologue, spécialiste du Caucase et du Moyen-Orient, il est chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement et a écrit en 2019 un livre publié aux éditions du Rocher intitulé : Minorités d’orient les oubliés de l’Histoire.
Il regrette que ces populations chrétiennes n’intéressent que très peu les politiques, car dit-il « les chrétiens d’orient ont le malheur d’être chrétiens… ». Il se désole qu’on ne parle d’eux qu’à Noël ou lorsqu’ils subissent des attentats en Égypte ou en Irak.
Sur les causes de leurs malheurs, il rappelle que ces communautés chrétiennes « ont été totalement écrasées par le marteau islamiste et par l’enclume autoritaire en Syrie, en Égypte, en Irak. Le drame de ces pays c’est qu’il y avait une vraie classe copte éduquée, érudite, qui aurait pu jouer un rôle important dans la démocratisation du pays. Même en Irak, sous Saddam Hussein, il y avait une intelligentsia chrétienne qui aurait été tout à fait apte à prendre une part de responsabilité dans le nouvel Irak. Mais tous ces gens-là ont été sacrifiés. »
Pour ce chercheur, les sanctions occidentales, notamment américaines, vis-à-vis de ces pays, ont été un drame absolu pour ces chrétiens. Au Liban, les Maronites fuient le délitement total de l’état qui n’existe plus, avec le risque de marginaliser encore plus la population chrétienne de ce pays en voie de disparition à moyen ou long terme, ce qui changerait la nature même du Liban, laissé aux seuls tenant de l’islam, pays qui avait été conçu en 1943 par ses fondateurs comme la résultante d’une parité entre les deux religions.
Les juifs subissent le même sort. Dans son livre, Un racisme imaginaire, Pascal Bruckner confirme que la présence juive en terre d’islam n’est plus possible sinon à l’état de vestige. Si l’on ne prend que le Maroc, il était dénombré environ 250 000 juifs en 1948, le Maroc était alors sous protectorat français ou espagnol, contre 2 500 à 3 000 aujourd’hui. Cf aussi, Salomon Malka : « disparition des juifs et des chrétiens en terre d’islam : le nœud gordien » in Le Figaro Vox du 6 avril 2017.
Une autre petite communauté religieuse a failli être totalement éradiquée par les islamistes, ce sont les yazidis pratiquant un très ancien monothéisme précédent l’islam de plus de 5 000 ans. En Syrie et en Irak ils ont été exterminés et les survivants ont fui. Mais personne ne s’est véritablement intéressé à ce génocide.
Le drame au surplus, c’est que ces minorités, parfois importantes, assuraient dans ces pays soumis à l’islam conquérant, une pluralité d’idées, de pensée, au niveau des arts et de la culture, et dans bien d’autres domaines, au niveau intellectuel et élevaient l’esprit. On n’y trouvera désormais que la pensée unique totalitaire.
Quant à la France, elle a complètement abandonné son rôle de protecteur naturel des chrétiens d’Orient qu’elle assurait depuis des lustres depuis Louis IX. La fille aînée de l’Église est endormie, les Arméniens ne sont actuellement que trop conscients de cela. Tigrane Yégavian rappelle à leur propos que « l’Arménie et l’Artsakh font face à une menace existentielle », dans le Figaro Vox du 30 décembre 2022. Pour lui, le génocide de 1915 se poursuit à petit feu selon des modes opératoires différents contre ce premier état chrétien du monde (311 après Jésus Christ). Et sur l’inaction du Pape François, il est sans appel : « Le Vatican demeure insensible aux alertes au génocide lancées par l’Institut Lemkin pour la prévention des génocides. Non seulement l’absence de condamnation par le Pape concernant le génocide culturel en cours et le nettoyage ethnique en préparation restera une tache indélébile dans l’amitié séculaire qui lie la nation arménienne à l’Église catholique sœur, mais elle accélère le suicide de l’Occident chrétien. »
09:16 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Numérique sa mère !
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
La Poste française innove. Elle vient de rendre le courriel payant. En effet, le timbre rouge destiné aux envois rapides a disparu le 1er janvier 2023. Au nom de la sacro-sainte « dé-ma-té-ria-li-sa-tion » des services publics, un équivalent numérique le remplace. C’est au client de réaliser toutes les démarches. Il va de soi que les caciques de l’entreprise postale n’ont pas pris en compte la césure informatique qui frappe les personnes âgées (et pas seulement elles !) et les zones difficilement connectées. Le résident d’une zone rurale qui a vécu la fermeture du bureau de poste de son bourg devra prendre son véhicule pour affranchir son courrier plus ou moins loin de son domicile. C’est très surprenant à l’heure du prix élevé du carburant et de la primauté « réchauffiste – climatiste »…
Victime de trois décennies de politique hyper-libérale en faveur d’une évidente ploutocratie et d’une mise en coupe réglée par quelques syndicats rétrogrades, la Poste se trouve en pointe dans la numérisation systématique des actes quotidiens. Il devient rare de pouvoir acheter un timbre auprès d’une machine avec des pièces de monnaie. Le prétexte est la lutte contre l’économie clandestine. La surveillance statistique des échanges épistolaires serait plus juste.
La Poste n’est pas la seule à investir dans la numérisation du quotidien. Malgré la hausse constante des frais bancaires, les banques réduisent le nombre de distributeurs automatiques d’argent. Certains groupes limitent non seulement le montant maximal de chaque retrait, mais aussi la fréquence, soit deux ou trois retraits mensuels. Les sommes d’argent déposées dans les banques deviendraient-elles la propriété effective des organismes bancaires ? Il faut le croire alors que leurs ponctions sur ces mêmes comptes ne cessent de croître.
L’objectif de cette politique du « tout-numérique » est d’inciter la population à privilégier le paiement électronique bien plus traçable que le règlement des achats en espèces sonnantes et trébuchantes. On se souvient à la fin du premier confinement covidien de l’incroyable désinformation autour des pièces de monnaie et des billets de banque supposés transmettre le coronavirus. Si des études scientifiques ont démonté cette fausse accusation, bien des commerces ont exigé un paiement obligatoire par carte bancaire illégal avant que le gouvernement fasse un rappel à l’ordre bienvenu. Dans le même temps, les instances du ministère de l’Économie et des Finances cherchent à superviser en direct la totalité des mouvements sur l’ensemble des comptes bancaires des particuliers et des entreprises de l’Hexagone. Cette effroyable intrusion n’est finalement pas opérationnelle pour l’instant. Mais on sait que les outils de surveillance existent et n’attendent que le moment propice. Ainsi tend-on peu à peu vers l’« enfer sociétal suédois » où, ayant disparu, l’argent liquide ne circule plus...
Depuis cinq – six ans, on ne prend plus le train dans le plus strict anonymat. Sur les lignes à grande vitesse, le billet est nominatif. Sur les TER (Trains express régionaux), il faut donner au minimum son numéro de téléphone. On doit s’attendre à l’avènement du billet de train entièrement numérique. Selon les lignes, 96 à 99 % des billets sont dès à présent numériques. La SNCF prévoit déjà de supprimer à assez brève échéance les quelque 3 000 composteurs. Vouloir un billet physique imprimé coûtera bientôt des frais supplémentaires ! Et puis, il devient presque nécessaire d’avoir un téléphone intelligent. Quant au co-voiturage, il implique au préalable de s’inscrire en ligne sur des sites dédiés.
Donnons d’autres exemples de l’invasion numérique dans la vie courante. Dans certains départements ou intercommunalités, il est possible de consulter chez soi les périodiques quotidiens, hebdomadaires et mensuels dans le cadre d’une médiathèque numérique. À la différence d’une médiathèque réelle dans laquelle la lecture sur place des titres de presse n’est pas restreinte, la lecture en ligne est soumise à un contingentement mensuel. Le numérique facilite ainsi le rationnement de l’information même si les titres disponibles versent tous dans le politiquement correct.
La notation sur dix ou sur vingt ne se pratique plus dans maintes écoles primaires et collèges. Les bonnes vieilles notes jugées traumatisantes pour les pauvres enfants sont remplacées par des compétences exprimées en smileys ou en points de diverses couleurs. Un logiciel calcule ensuite le pourcentage d’acquisition de chaque élève. D’autres logiciels de l’Éducation nationale s’occupent de l’affectation des élèves de 3e en lycée général, technologique ou professionnel selon une série ordonnée de vœux. Le tristement célèbre Parcoursup oriente les lycéens en classe de Terminale vers un établissement de l’enseignement supérieur selon des critères toujours aussi flous. Aujourd’hui, le passage du bac avec un minimum d’écrits ne fait plus peur. La crainte des parents et des adolescents se reporte dorénavant sur les décisions de Parcoursup. Sans tous ces outils informatiques, le ministère de l’Éducation nationale serait en tout cas fortement paralysé !
Telle la gangrène, le numérique se propage partout. Les yeux constamment rivés sur les écrans, nos contemporains font preuve d’une docilité qui confine à une révolution anthropologique inédite. On assiste in vivo à l’apparition d’un inquiétant homme numérique. Il peut enfin paraître paradoxal que la présente dénonciation utilise un support lui aussi numérique. Assumons volontiers le paradoxe ! Il est parfois bon de savoir retourner les armes de l’ennemi contre lui-même !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°56, mise en ligne le 10 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro.
00:29 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 janvier 2023
Mobilisation contre le plan Macron : la réaction du Parti de la France
17:08 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Retraites : essayons de faire le point
La réforme des retraites est un casse-tête chinois qui doit être remis d’équerre quasi régulièrement afin de préserver le système par répartition actuel auquel sont attachés les Français. Entre un gouvernement qui en général tente d’assurer un service minium ou medium où les syndicats et la gauche en veulent toujours plus – voir la démagogie des ouvriers du pétrole particulièrement bien protégés et surtout bien payés -, c’est l’affrontement assuré. Au final, on s’aperçoit que ça ne sert à rien et que les manifs n’ont jamais qu’un caractère politique. Mais il faut bien avouer qu’Emmanuel Macron ne fait pas grand-chose pour le dialogue social et continue de faire joujou dans sa petite cour. Nous assistons donc bien à une manif anti-Macron. Et que résume bien Brigitte Bardot : « Qu’il se casse ! » Frédéric Paya, dans Valeurs actuelles fait une bonne analyse sur les tenants et les aboutissants de la réforme qu’Elisabeth Borne va présenter au Parlement.
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Source : Valeurs actuelle, 19/1/2023
10:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans son Journal de bord de cette semaine, Jean-Marie Le Pen nous parle de Callac
10:26 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 18 janvier 2023
Médias, communications, guerres, espionnage par Eric Denécé et Franck Abed
19:46 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi 26 janvier à 19 h 30 : lancement de la nouvelle émission "Le bal des facétieux", animée par Charles-Henri d'Elloy, sur Radio Courtoisie
19:42 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour dans le Béarn : rencontre avec la France rurale qui travaille
19:29 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Liberté d’expression ? une plaisanterie !
Robert Spieler
Tout le monde dans le milieu nationaliste connaît le très sympathique et dynamique Jean-Christophe Gruau, qui fut plusieurs années durant l’employé très efficace et fort agréable de la Librairie française dans le quinzième arrondissement de Paris. Figurez-vous que Gruau, ancien conseiller municipal de Laval, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis, à deux publications judiciaires dans les journaux et à plusieurs milliers de dommages et intérêts, dont 1 000 euros pour Bruno Bertier, le premier adjoint au maire de Laval. Jean-Christophe Gruau s’était en effet autorisé quelques toutes petites considérations qui furent considérées comme “homophobes” par l’intéressé, qui porta plainte. Gruau s’en était pris à Bertier qui fut père de famille et marié à une femme, la mère de ses enfants, avant de tourner casaque, et qui fut de droite, avant d’être de gauche. L’ancien élu de Laval a été condamné pour injure pour les deux tweets suivants : « Minable Bertier ! Ta ville, comme tu le dis, a vécu des siècles et des siècles sans faire de la propagande pour tes “penchants” que tu ne cesses de mettre en avant!»; « Lui au moins, cet Idrissa Gueye (milieu de terrain sénégalais musulman du PSG qui avait déclaré forfait pour ne pas avoir à porter un maillot aux couleurs arc-en-ciel des fiertés LGBT), il ne ferait pas bon ménage avec le premier adjoint de la mairie de Laval... Et il refuserait de marcher sur les passages cloutés aux couleurs de l’arc-en-ciel “tantouzoulâtre’’ qui ridiculisent ma ville préférée, celle de ma jeunesse ! »
Ces considérations audacieuses et courageuses ont ainsi valu à Jean-Christophe Gruau, qui a interjeté appel, une lourde condamnation. Il considère que « ces deux tweets ne constituent pas une injure au sens de la loi sur la presse et qu’il doit être relaxé au nom de la liberté d’expression ». Mais la liberté d’expression, aujourd’hui en France, n’est qu’une vaste plaisanterie ! Même un Eric Zemmour fait les frais de la tyrannie ambiante. Il vient en effet d’être condamné à 4 000 euros d’amende pour injure raciste, le parquet ayant requis 20 000 euros, et à 3 000 euros de dommages et intérêts à verser à Hapsatou Sy ainsi qu’à 2 000 euros en frais d’avocats pour avoir qualifié le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’« insulte à la France ». Zemmour est visé par de nombreuses procédures. En 2023, il doit être prévenu dans huit procès à Paris après des plaintes visant des propos qu’il a tenus.
Source : Rivarol 18/1/2023
Jean-Christophe Gruau sur TV Libertés, c'était en juillet 2021 cliquez ici
12:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 janvier 2023
Virginie Joron décrit la corruption des institutions européennes
Interview de la députée européenne Virginie Joron, qui décrit, du Pfizergate au Qatargate, la corruption au sein des institutions européennes. Accrochez-vous, ça envoie du bois !
Source : Le Courrier des Stratèges
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Pierre De Gaulle : "Ils ont détruit la France de mon grand-père !"
Avec Pierre De Gaulle, petit-fils du général de Gaulle
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12 h 30 à 14 h sur #SudRadio.
14:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Alexis Arette, le paysan poète, militant infatigable de la cause nationale, est décédé
Béarnais, agriculteur engagé, écrivain talentueux, poète, militant infatigable de la cause nationale, homme de qualité, Alexis Arette, né en 1923, vient de nous quitter.
Après être parti se battre en Indochine en 1949, d'où il revint blessé (et aussi décoré de la Légion d'honneur et de quelques autres médailles), Alexis fut de tous les combats, socio-professionnels et politiques, de ces 70 dernières années.
Syndicaliste agricole, il défendit sans cesse l'enracinement et le travail de la Terre. Il fut en 1957 élu "Premier paysan de France" par le Conseil national des jeunes agriculteurs (CNJA) et finit par accéder, en 1982, à la présidence de la Fédération française de l'agriculture (FFA). Alexis Arette inscrivait son combat dans la continuité de celui du leader paysan des années 1930, Henri Dorgères. Il fut aussi l'un des promoteurs de l'agriculture biologique.
Il en allait de même en politique. Après s'être engagé dans le combat pour l'Algérie française au début des années 1960 (ce qui lui valut de la prison pour militantisme pro-OAS), et avoir participé à tous les combats nationalistes, il devint, de 1986 à 1998, conseiller régional d'Aquitaine sous l'étiquette du Front national alors présidé par Jean-Marie Le Pen.
Alexis Arette témoigna à de nombreuses reprises son intérêt pour Synthèse nationale. Il intervint lors de notre première Journée nationale et identitaire en 2007 à Paris.
Depuis quelques années, il vivait retiré dans son Béarn qu'il aimait tant. RIP.
Roland Hélie
Alexis Arette, premier à partir de la gauche, à côté de Jack Marchal, en octobre 2007 lors d'une Journée nationale et identitaire de Synthèse nationale.
Les obsèques d'Alexis Arette se dérouleront ce mercredi 18 janvier, à 15 h. 00, en l'église de son village natal de Momas, près de Pau (64).
13:17 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eléments pour une doctrine française de l’immigration
La question de l’immigration n’en finit pas de susciter des controverses passionnées, où les points de vue nuancés ont depuis longtemps cédé la place aux slogans. Il est urgent de poser le problème en interrogeant les fondamentaux de la vie en société et la longue désagrégation sociale et sociétale de notre Europe. Alain de Benoist nous propose ici plusieurs points de départ pour reprendre à nouveaux frais la question migratoire, avant que la France ne devienne une sorte de terrain vague ouvert à toutes les formes de camping sauvage au nom de la libre circulation des personnes et des biens.
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Source : Monde et Vie 30/12/2022
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Samedi 28 janvier, à La Flotte en Ré : rassemblement pour défendre la statue
10:44 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La filière gaz et pétrole de schiste français doit être testée de façon urgente !
Marc Rousset
L’hiver énergétique 2024 sera beaucoup plus difficile à surmonter que l’hiver 2023 car les températures seront probablement moins clémentes et parce que les stocks de gaz n’auront pas été remplis, comme en 2022, avec du gaz russe bon marché de Nordstream.
« The Shift project », groupe de réflexion français sur la transition énergétique, présidé par le polytechnicien Jean-Marc Jancovici, s’inquiète sur la situation difficile pour la France et l’UE, après 2023. Il prévoit des déficits structurels à venir en matière de gaz. Dans une étude conduite pour le ministère des Armées, le « Shift Project » estime qu’en cas d’arrêt durable des livraisons russes, 40 % des besoins de l’UE ne seraient pas couverts par des contrats d’importation déjà identifiés.
Or, suite à l’inacceptable sabotage des gazoducs Nord Stream par l’Angleterre, avec l’accord des États-Unis, il faut s’attendre à des années de faibles livraisons de gaz russe. La seule issue possible consisterait à diminuer fortement la consommation de gaz de l’UE car les livraisons de gaz GNL, en provenance du Qatar et des États-Unis ne seront pas suffisantes La demande de l’Asie est appelée en effet à dépasser celle de l’Europe et une concurrence pour s’approvisionner en GNL entre l’Europe de l’Ouest, l’Asie, et de nombreux pays en développements est à redouter. La concurrence jouera même, de surcroît, entre les pays membres de l’UE.
Le « Shift Project » s’insurge contre l’aveuglement et la naïveté de l’UE en matière de géopolitique de l’énergie. En Chine, par exemple, 100 % des besoins estimés de gaz en 2025 sont déjà couverts par des contrats à long terme. La France se doit donc d’étudier sérieusement la possibilité du gaz de schiste français, au lieu de se lancer d’une façon aveugle avec Macron dans la croissance des capacités d’énergie renouvelable dont les calamiteuses, polluantes, ruineuses éoliennes imposées d’une façon dictatoriale, contre l’avis des populations, dans les ahurissants et inimaginables actuels projets de loi.
Il se trouve que la France dispose d’un atout considérable qui est complètement exclu du débat public : l’exploitation du gaz de schiste dont les enjeux ne peuvent écartés pour des raisons idéologiques. Le gaz de schiste américain est exploité depuis la fin des années 2000 aux États-Unis. L’exploitation est actuellement interdite en France, suite aux pressions des bien-pensants, des Khmers verts et des gauchistes, alors que le rapport remis au ministre Arnaud Montebourg ouvrait des perspectives d’avenir.
Ce rapport souligne tout d’abord les quantités phénoménales de gaz et pétrole de schiste techniquement exploitable dans le sous-sol français. Situés principalement dans le nord-est et le sud-est de la France, les bassins d’extraction français pourraient fournir environ 16 milliards d’équivalents barils de pétrole, soit 26 ans de consommation française. En ce qui concerne le gaz, le potentiel estimé est de 3870 milliards de mètres cubes, soit 90 ans de consommation française. La rente économique de l’exploitation de ces hydrocarbures d’avenir pourrait atteindre 294 milliards d’euros en étant optimiste et au minimum 103 milliards d’euros en étant pessimiste, ce qui pour un pays en faillite, comme la France, présente un intérêt non négligeable.
Le rapport n’élude pas la question des conséquences environnementales et rejette catégoriquement la technique américaine de la fracturation hydraulique qui nécessite l’utilisation de grandes quantités d’eau ainsi que d’additifs. Le rapport souligne, par contre, et met en avant une autre technique de fracturation de la roche en utilisant de l’heptafluoropropane, gaz non inflammable qui permet de mettre la roche sous pression aussi efficacement qu’avec de l’eau, mais en minimisant les risques pour l’environnement et en limitant les risques industriels. Le sous-sol français est donc doté de réserves d’hydrocarbures considérables qui peuvent être exploitées par des techniques prometteuses et respectueuses de l’environnement.
L’indépendance énergétique de la France et de l’UE s’en trouverait considérablement accrue. L’UE se suicide économiquement en croyant se libérer de la dépendance énergétique russe, pour se mettre sous la dépendance énergétique des États-Unis, du Qatar, de l’Azerbaïdjan, comme on l’a vu lors du scandale des pots-de-vin qataris au Parlement européen, avec chantage et menaces de ruptures d’approvisionnement en provenance du Qatar.
De plus, nous importons des États-Unis à un prix astronomique du gaz de schiste que nous avons sous nos pieds, alors qu’il a été extrait avec la fracturation hydraulique que nous refusons d’employer en France. Enfin, en exploitant son propre gaz de schiste, la France éviterait la pollution des océans par les méthaniers et les pertes de gaz lors des processus de liquéfaction dans les pays fournisseurs et de regazéification à l’arrivée dans les ports européens. Ce gaz de schiste français permettrait à la France d’attendre avec plus de sérénité la mise en exploitation en 2035, au plus tôt, des 6 réacteurs nucléaires EPR.
En négligeant depuis 15 ans notre filière nucléaire, Macron et Cie ont mis à mal la souveraineté énergétique française. La France est obligée d’importer du gaz de schiste américain liquéfié qui pollue l’océan Atlantique et de faire à nouveau fonctionner ses centrales à charbon qui émettent 1058 grammes de CO2 par kWh ! La France doit donc vaincre le tabou de l’exploitation du gaz de schiste qui représente une opportunité unique et vitale dans l’attente de la construction des 6 réacteurs nucléaires en 2035, et plus vraisemblablement en 2040, puisqu’il aura fallu 16 ans pour construire Flamanville !
Avant de se jeter trop rapidement sur le renouvelable (solaire et éolienne) polluant et trop onéreux, de la même façon qu ’il a fermé stupidement et aussi vite Fessenheim, avec des actuels projets de loi dignes d’un régime totalitaire ne laissant aucune possibilité aux habitants concernés de s’opposer aux divers projets, Macron ferait mieux de faire auditer une exploitation pilote de gaz de schiste en France ! Avec bien évidemment les dernières techniques respectant l’environnement telles que celle de l’heptafluoropropane !
10:41 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 janvier 2023
Énergie : Un scandale français absolu, tous les traîtres méritent d’être condamnés !
Bernard Germain
Nous sommes en train de vivre, en France, un scandale qui dépasse tout ce qui est imaginable !
Les faits que je vais évoquer relèvent de la haute trahison, le mot est faible, et les responsables mériteraient d’être jugés, condamnés et si c’était possible d’être fusillés.
La crise énergétique que nous traversons actuellement est en train de ravager notre pays et son économie.
La population française est frappée extrêmement durement, les boulangers aussi et de nombreuses profession artisanales, tout comme la restauration, sans oublier l’industrie. Ainsi que tant d’autres professions.
Tout le monde reçoit des factures d’électricité délirantes.
Le pays est au bord de la faillite.
Mais sachez-le… cela est voulu et organisé par le Président de la République, le gouvernement et l’État français.
Oui, vous avez bien lu… c’est voulu et organisé sciemment !
Certains se diront peut-être que j’ai perdu tout sens de la mesure et que je raconte n’importe quoi.
À vous de juger. Voici les éléments du dossier.
Le premier élément, c’est la politique énergétique de l’Allemagne.
A partir de l’arrivée au pouvoir d’une coalition verts – SPD, en 1998, la décision fut prise d’arrêter le nucléaire en Allemagne.
C’est Angela Merckel qui mit en œuvre cette politique à partir de 2011. Un programme d’arrêt des centrales nucléaires fut décidé. Il devait s’arrêter fin 2022.
Pour compenser, l’Allemagne s’est couverte d’éoliennes. Plus de 30.000 en service à ce jour. Mais comme chacun sait les éoliennes ne fonctionnent que 25 % du temps. En complément, les allemand ont eu recours massivement aux centrales à gaz pour produire leur électricité. Gaz qui était acheté à la Russie et acheminé par les gazoducs Nord Stream et Nord Stream2.
Le tout étant fait au nom de la lutte contre le réchauffement climatique et donc avec utilisation d’« énergies renouvelables ».
Avec l’explosion du prix du gaz, l’Allemagne est en train de rouvrir 27 centrales à charbon.
En fait, et personne ne le nie, ces structures produisent énormément plus de carbone que le nucléaire. Donc au nom de la lutte contre le réchauffement climatique l’Allemagne a fait un choix qui produit infiniment plus de CO2 qu’avant. Sous les applaudissements des écolos !
Second élément, la France disposait il y a encore une vingtaine d’années du plus beau parc nucléaire, sans doute du monde. Notre production d’électricité était largement excédentaire et procurait au pays une électricité peu chère, très décarbonée, et dont nous vendions une part importante à l’exportation, ce qui était bon pour notre balance commerciale.
Mais c’était inacceptable pour les allemands qui voyaient cela comme un avantage insupportable pour notre industrie vis à vis de la sienne.
Ils ont donc œuvré via l’Europe pour couler notre parc nucléaire et supprimer ainsi l’avantage que la France avait sur l’Allemagne.
Henri Proglio (ex PDG d’EDF 2009-2014) l’a confirmé devant la commission parlementaire fin 2022 en déclarant : « L’obsession allemande depuis 30 ans, c’est la désintégration d’EDF. Ils ont réussi »
Pour arriver à ce résultat l’Allemagne a d’abord demandé à l’Europe de lister les énergies propres, celles dont elle allait faire la promotion.
C’est à cette occasion que Dominique Voynet, ministre « vert » du gouvernement Jospin, a trahi la France et le mandat qu’elle avait reçu, en torpillant le nucléaire avec l’aide de son collègue anglais.
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NON au démontage de la statue de l'Île de Ré ! Signez la pétition nationale
Des militants d’extrême-gauche veulent faire démonter la statue de la Vierge sur l’Île de Ré.
Cette statue a été édifiée en 1945 pour une famille, après le retour d’un père et de son fils de la Seconde Guerre mondiale.
Pour couper la France de son héritage culturel, ces extrémistes détournent la loi de 1905 qui défend la neutralité de l’État, l’égalité des citoyens et la liberté de conscience.
C’est l’un des nombreux assauts du mouvement « woke » contre la France.
Ils voudraient bien réécrire l’Histoire de France et en arracher les racines chrétiennes !
L’idéologie destructrice de la Cancel culture est un poison qui se répand dans les esprits universitaires, dans les administrations françaises et bruxelloises, dans les tribunaux… Même Macron avait annoncé la couleur en déclarant avant sa première élection qu’ « il n’y a pas de culture française ».
L’enjeu dépasse largement le cadre municipal. C’est un enjeu de civilisation. Si vous ne la combattez pas avec fermeté maintenant, cette idéologie en sortira renforcée et continuera de se propager comme un cancer.
Signez la pétition pour manifester votre protestation : NON au démontage des statues pour des raisons idéologiques ! Ne touchez pas à nos racines !
SIGNEZ LA PÉTITION MAINTENANT !
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Dimanche 29 janvier, près de Rennes : Galette des rois du Parti de la France (35)
19:34 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le négociateur
Analyse de la nomination de Kevin McCarthy comme Speaker et les crimes médiatiques liés à la censure des effets secondaires des vaccins avec Alexis Cossette.
16:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"Le lobby éolien essaie par tous les moyens d'accélérer les énergies renouvelables !"
Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de “Éoliennes : la face noire de la transition écologique” Éditions du Rocher.
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Le grand vertige
Tanguy de l’Espinay *
L’intelligence artificielle sort enfin de la brume. Popularisée par un ordinateur champion d’échecs puis un film de Spielberg au tournant du millénaire, l’Inteligence Aartificielle (IA), concept encore flou pour le commun des mortels, vient de débouler avec fracas dans notre réalité quotidienne. Depuis quelques semaines, ChatGPT, un robot en ligne capable de produire sur commande, et en quelques secondes, des textes d’une précision bluffante, fait sensation.
C’est bien simple : ce petit agent conversationnel peut pondre à peu près ce qui vous chante : une recette de cuisine, une histoire pour endormir vos enfants, une lettre d’amour, une notice de montage. Le tout en français, en chinois, en langage HTML, en verlan ou en alexandrins. Accessible à tous et gratuit, ChatGPT tape souvent dans le mille si vous jouez à Trivial Pursuit avec lui, et pour cause : il a ingéré Wikipédia, Google et des milliers de contenus en ligne.
« Rupture technologique majeure », « bouleversement civilisationnel » : les mots pleuvent ici et là pour décrire ce qui constitue a minima un événement vertigineux, au sens où l’horizon des tâches intellectuelles que l’on peut sous-traiter à l’ordinateur vient de s’élargir au champ du quotidien. Pour le meilleur... et pour le pire : l’élève flemmard peut désormais lui confier ses devoirs, le malade naïf un protocole thérapeutique, le cyberpirate l’écriture d’un code malveillant.
Chaque progrès charrie son lot de fantasmes, mais ne faisons jamais l’erreur de considérer l’IA pour plus qu’elle n’est : sous perfusion de données fixes et périssables, ChatGPT n’est qu’une illusion d’intelligence qu’il nous faut justement accueillir avec... intelligence : sans paniquer mais avec prudence, pourquoi pas en le bannissant de l’école, comme l’a fait la ville de New York, au moins en le régulant, comme l’Europe tente de le faire, avec un AI Act en préparation.
« ChatGPT est un outil, pas une solution magique », rappelle-t-il d’ailleurs lorsqu’on lui demande d’écrire un édito sur lui-même. Ça vaut pour toute l’IA. À l’homme de garder le doigt sur le bouton.
(*) Rédacteur en chef adjoint, chef du service Futurs au Parisien
Précision : ChatGPT est un projet de pointe lancé par OpenAI, un institut de recherche à la base non lucratif créé en 2015 par l’Américain Elon Musk et Sam Altman.
Source : Le Parisien 16/1/2023
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Revue de presse : Callac, petite ville à la campagne, vous accueille !
Louis-Joseph Delanglade Je suis français cliquez ici
Cette invitation du site officiel de la commune de Callac (Côtes-d’Armor) prend une signification bien particulière, un tantinet ironique, depuis que M. Rolland, le maire tendance gauche « humaniste » (c’est-à-dire, en l’occurrence et en bon français, « immigrationniste »), a déclaré mercredi 11 renoncer au projet Horizon. Lui et sa garde rapprochée ont justifié la reculade par l’hostilité d’une majorité d’habitants (jusqu’à 80% selon certains) et du conseil municipal (vote du 21 décembre) mais aussi par la violence d’une certaine extrême droite. L’association « Les Amis de Callac et ses environs », association née pour la circonstance, se félicite quant à elle de cette décision.
Et nous avec. En effet, le projet Horizon prévoyait d’accueillir (c’est-à-dire loger) quelques dizaines d’immigrés venus en famille d’Afrique noire (environ soixante-dix familles, ce qui n’est pas rien pour une commune de 2200 habitants) en situation régulière (c’est la moindre des choses) et avec un projet professionnel garanti (une aubaine pour eux mais une injustice pour les quelque 20% de chômeurs que compte la bourgade). Le tout avec l’appui financier du fonds de dotation privé Merci. L’objectif avoué de l’opération était de redynamiser une petite ville bretonne pour en faire « un village multiculturel peuplé d’habitants réfugiés [les Africains] et non réfugiés [les Bretons ?] ». On comprend que le projet ait pu enthousiasmer les uns, idéologues de tout poil qu’aucune utopie ne rebutera jamais, et hérisser les autres, pour lesquels il ne saurait être question de transformer la nature même de Callac pour en faire un « village pionnier » et un « modèle duplicable ».
Pour l’instant, ce sont donc ces derniers qui semblent l’emporter. On doit s’en réjouir, mais on peut surtout s’inquiéter. En effet, cette tentative, même avortée après deux années de préparation, laisse présager des lendemains difficiles. Ainsi faut-il savoir que Callac avait été choisi parmi une vingtaine de localités candidates et que d’autres Callac risquent de suivre. D’ailleurs, en septembre dernier, devant ses préfets, M. Macron a bien repris à son compte l’idée d’instiller une partie de la population immigrée – notamment afro-musulmane, familles entières et/ou mineurs « isolés » – dans les campagnes françaises. Comme celles-ci ne compteraient actuellement que 5% d’immigrés, le processus permettrait de mieux intégrer ces étranges étrangers.
Utopie ou cynisme ? On a toutes les bonnes raisons de penser que le risque est de voir les nouveaux venus accélérer le processus de désintégration de la France rurale et même de craindre que cela ne soit le véritable mobile du parti immigrationniste. Ainsi existe-t-il déjà une association, Viltaïs, dûment subventionnée par l’État, c’est-à-dire par nous, qui a pour but avoué, reconnu et donc financé, de gérer l’arrivée, l’installation et le suivi des familles « réfugiées » (mot fourre-tout qui permet toutes les dérives) dans toute la France. Rappelons que, dans le cas de Callac et si l’on en croit la préfecture, le projet d’acquisition de plusieurs maisons par Viltaïs n’est pas annulé.
L’affaire de Callac est exemplaire : elle prouve que certaines « élites » ont effectivement décidé qu’il fallait aider les immigrés plutôt que les autochtones. Pourquoi, en effet, ne pas financer un projet Callac à destination de ceux de ses ex-habitants qui ont été obligés de quitter le pays (un tiers des habitants ont dû quitter Callac au cours du dernier demi-siècle) et qui pourraient souhaiter revenir s’y installer et y travailler ? D’ailleurs une telle mesure, si elle était généralisée, présenterait le mérite collatéral de supprimer une « pompe aspirante » pour l’immigration.
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dimanche, 15 janvier 2023
A LA FLOTTE EN RÉ (17), ILS VEULENT ENLEVER LA STATUE DE LA SAINTE VIERGE
Comme aux Sables d'Olonne avec la statue de Saint-Michel, la secte islamo-gauchiste intitulée "les Libres penseurs" à la prétention, au nom de sa volonté obsessionnelle de déchristianisation de la France, de faire enlever une statue de la Sainte Vierge située à La Flotte en Ré sur l'Ile de Ré.
Inutile de préciser qu'en Charente-Maritime, comme ailleurs, les lieux de culte musulmans se multiplient sans que cela semble heurter la conscience de ces rouges inquisiteurs.
Déjà, la résistance populaire commence à s'organiser. Des manifestations sont prévues. Les habitants de la commune sont opposés à cette décision de justice et les jeunes commencent à se mobiliser. Comme à Callac, c'est la détermination de ceux-ci qui fera reculer le Pouvoir.
Il faut soutenir les initiatives qui seront prises pour défendre la statue de la Sainte Vierge de La Flotte en Ré. On en reparle.
S N
Signez la pétition nationale cliquez ici
Déjà, à l'avant-garde, les jeunes catholiques de la Flotte en Ré se sont mobilisés cette semaine devant la statue.
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samedi, 14 janvier 2023
Le 25 janvier, sortie nationale du film Vaincre ou Mourir
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Le projet de réforme des retraites est celui de la Commission européenne
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Emmanuel Todd : la troisième guerre mondiale a commencé
Penseur scandaleux pour les uns, intellectuel visionnaire pour les autres, « rebelle destroy » selon ses propres termes, Emmanuel Todd ne laisse pas indifférent. L’auteur de La Chute finale, qui prédisait dès 1976 l’effondrement de l’Union soviétique, était resté discret en France sur la question de la guerre en Ukraine. L’anthropologue réservait jusqu’ici la plupart de ses interventions sur le sujet au public japonais, publiant même dans l’Archipel un essai au titre provocateur : La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé.
Pour Le Figaro, il détaille sa thèse iconoclaste. Il y rappelle que si l’Ukraine résiste militairement, la Russie n’a pas été écrasée économiquement. Une double surprise qui rend, selon lui, incertaine l’issue du conflit. Au-delà de l’affrontement militaire, Todd, en anthropologue, insiste sur la dimension idéologique et culturelle de cette guerre et sur l’opposition entre l’Occident libéral et le reste du monde acquis à une vision conservatrice et autoritaire. Les plus isolées ne sont pas, selon lui, ceux qu’on croit.
Lire l’entretien ICI
Source : Le Figaro 13/1/2023
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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RAPPEL : Philippe Randa dédicacera ses livres samedi 14 janvier à la Librairie Vincent à Paris
00:56 Publié dans Livres, Philippe Randa, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
Pour se procurer ce livre cliquez ici
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vendredi, 13 janvier 2023
Un nouveau livre de Franck Abed consacré à Napoléon
Franck Abed est passionné par l'Histoire de France et par la politique. D'ailleurs, l'un va rarement sans l'autre. Militant, il anime tout un réseau de médias alternatifs. Il fut l'un des premiers, au début des années 2000 à réaliser des entretiens politiques filmés qui avaient, avant l'heure, déjà une belle audience.
Il vient d'écrire un ouvrage consacré à Napoléon et il explique dans un entretien qu'il a édité récemment sur son site son intérêt pour celui qu'il appelle "le héros éternel". Entretien que nous publions aujourd'hui pour présenter son livre.
S N
Source cliquez ici
La légende de Napoléon est indissociable des circonstances de la bataille qui mit fin au « retour de l’Aigle ». Vous avez toujours affirmé que le 18 juin 1815 la victoire était à la portée de l’Empereur. Confirmez-vous encore ce propos ?
Je le confirme et le maintiens sur la base de faits historiques que tout à chacun est libre de constater. Mais avant de répondre sur la dimension à proprement parler militaire, je tiens à rappeler les intentions de Napoléon une fois revenu à Paris. N’oublions donc pas qu’il a adressé aux différents souverains d’Europe des offres de paix qui ne reçurent que dédain et mépris. Devant cette arrogance et intransigeance diplomatiques, Napoléon est reparti sur le sentier de la guerre avec l’objectif de remporter une victoire éclatante afin de gagner une paix durable.
Toutefois, il existait en mars 1815 deux écueils majeurs auxquels Napoléon était confronté. Tout d’abord, il sentait bien qu’autour de lui l’enthousiasme était chancelant. En effet, les piliers de l’Empire montraient quelques signes de fragilité. Ensuite, il a véritablement sous-estimé la haine des chefs d'États coalisés à son égard. Il ne pouvait que difficilement saisir la jalousie qui animait les vieilles têtes couronnées. Le projet de la septième coalition ne souffrait d’aucune équivoque. Assurément, dès l’annonce de son retour d’exil, ils ont confirmé leur volonté de l’éliminer, lui et sa famille, du jeu politique continental… Le retour glorieux de Napoléon ne doit pas occulter ce contexte géopolitique si particulier ainsi que l’ambivalence du soutien des notables français à l’égard de Napoléon.
La campagne de Belgique s’ouvrit sous les meilleurs auspices. Les anglo-prussiens sont surpris de l’audace napoléonienne quand ils apprennent qu’il a traversé la frontière avec ses troupes. Les états-majors ennemis pensaient que Napoléon adopterait une posture attentiste ou plus exactement défensive. Après tout ce temps, c’était mal le connaître ou le sous-estimer. Wellington en apprenant l’avancée de l’armée française dira : « Napoléon m’a volé un jour de marche ».
Sur le papier, le plan de l’Empereur était parfait : s’insérer entre les deux armées et les battre séparément. Cette tactique, Napoléon l’avait déjà employée plusieurs fois avec succès au cours de sa prodigieuse carrière. Cette fois-ci, malheureusement, les applications concrètes de cette stratégie se heurteront au mur implacable des manquements, des insuffisances et des non-dits. Napoléon est vainqueur à Ligny, mais la victoire se révèle non définitive ni totale. L’armée prussienne est battue mais non détruite. Elle demeure en capacité de reprendre le combat. Quant à Ney, aux Quatre-Bras, il n’a pas totalement exécuté les ordres de l’Empereur. La suite est connue, Grouchy part à la poursuite des Prussiens et Napoléon se prépare pour la grande confrontation contre Wellington.
Nonobstant les erreurs, les trahisons et les hésitations, Wellington le 18 juin 1815 vers 18h00 donna des ordres pour préparer la retraite. Il dit même le propos suivant : « Give me night or give me Blücher », c’est dire la confiance qu’il accordait à ses troupes pour la victoire finale. Pourtant, les Prussiens avaient commencé à débouler sur notre droite dès 16h30. Une heure trente plus tard, Wellington doutait encore du succès de son plan et supplia que la nuit ou Blücher arrivent, tels le deus ex machina des tragédies grecques, pour lui éviter une défaite certaine. De même, Wellington fut prévenu par - au moins - un traître que des bataillons de la Moyenne Garde se préparaient à l’attaquer. Cette information cruciale, reçue au meilleur moment, lui permit de renforcer son centre.
Concrètement, cette défaite aux retombées incalculables se joua à très peu de choses. Nous sommes loin, très loin, d’une victoire coalisée brillante. L’armée napoléonienne ne fut pas défaite par manque de courage ou parce que les soldats ennemis se montraient supérieurs dans le combat. Elle ne fut pas non plus battue grâce à l’exécution d’une brillante manœuvre décidée par l’Anglais ou le Prussien. Elle a succombé par le nombre, les erreurs et les trahisons. Waterloo aurait pu être une victoire française.
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