samedi, 04 février 2023
Les témoignages se multiplient : en fin de séances, le public spontanément applaudi !
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Au lieu de répartir les migrants faisons les repartir !
Un communiqué de Nicolas Bay (Reconquête !)
Les Africains seront 2,5 milliards en 2050 et 52 % de leur jeunesse a l’ambition de venir en Europe. Chaque manifestation de faiblesse les pousse à tenter leur chance.
En accueillant l’Afrique et le Moyen-Orient, nous ne faisons que devenir nous-mêmes, l’Afrique et le Moyen-Orient.
La seule solution durable et humaine, c’est les dissuader de partir, les empêcher d’entrer, et les expulser systématiquement s’ils y arrivent !
Retrouvez mon intervention au Parlement européen ci-dessous : cliquez ici
À l’issue de cette intervention, j’ai été interpellé par une députée du Parti populaire européen qui tentait de minimiser le nombre d’arrivées de migrants sur le sol européen.
Regardez ma réponse en vidéo à la députée en cliquant ici
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Le Samedi Politique avec Alexis Poulin - Guerre, crises, violence et mensonges d’États
Depuis 2017, les Français sont maltraités, Emmanuel Macron gouverne contre son peuple. Si son premier quinquennat aura été marqué par la répression des Gilets Jaunes et une privation des libertés inédite, le second est en passe d’entériner un appauvrissement général de la population. Après avoir dilapidé des dizaines de milliards d'euros pour éponger les décisions délirantes prises pendant la crise du Covid-19, le gouvernement en marche s’attaque désormais au système des retraites alors que de plus en plus de Français sont minés par l’explosion des prix de l’énergie et du carburant. Une hausse colossale directement liée à la politique française soumise, une idéologie prétendument écologiste qui rejette le nucléaire tout en promouvant compulsivement des véhicules électriques qui ne pourront jamais fonctionner uniquement par le renouvelable. Une illustration du délire des dirigeants européens qui se retrouve également face à la guerre en Ukraine.
En effet, tant dans les trains de sanctions contre la Russie qui s’enchaînent en tirant toujours plus l’UE vers le bas que par les envois d’armes claironnés par l’Occident, les peuples sont toujours les grands perdants de l’histoire, de Kiev à Paris…
Le journaliste et éditorialiste, Alexis Poulin, aussi co-fondateur du média "Le Monde Moderne" (disponible ici), revient sur cette souffrance qu’endurent les Européens et en particulier les Français depuis l’arrivée d’une caste de dirigeants hors-sol, biberonnés aux cabinets de conseil et à la corruption à peine camouflée.
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Dupond-Moretti obtient la levée de l'immunité parlementaire de Nicolas Bay
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Journal du chaos
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vendredi, 03 février 2023
Les guerres de Vendée avec Reynald Secher
A l'occasion de la sortie du film "Vaincre ou mourir", Guillaume Fiquet reçoit Reynald Secher, historien des guerres de Vendée et du génocide vendéen. Conseiller historique du film, il nous explique la genèse du projet porté par le Puy du Fou et les choix de réalisation.
Il évoquera également la vie de François-Athanase Charette, héros de la Vendée. De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la "petite guerre", dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l’eau. Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s’agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de Galerne.
Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d’illusions en attendant l’arrivée à Quiberon d’un fort contingent d’émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l’Ile d'Yeu, le comte d’Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu’une marche à la mort pour l’honneur et par fidélité aux siens.
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Emmanuel Macron accumule les humiliations
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Un grand entretien avec Michel Maffesoli sur le site Kernews
Michel Maffesoli : « Quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. »
Source Kernews cliquez ici
Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur de plus de 40 livres, traduits dans une quinzaine de langues. Ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, Michel Maffesoli a développé un travail autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l’imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines, contribuant ainsi à l’approche du paradigme postmoderne.
Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes invente sans discontinuer de nouveaux dangers, dans le but de normaliser et contraindre les comportements individuels.
Kernews : Votre livre sur le mythe de Dionysos, thème sur lequel vous avez travaillé avec Julien Freund à la fin des années 70, est récemment paru en Livre de Poche. Vous évoquez cette divinité de la fête, de la folie et de la démesure. Or cela semble être en contradiction avec la société actuelle où, au nom du principe de précaution et du refus du plaisir, on nous incite à rester chez nous, à ne pas sortir tard le soir, à ne pas boire d’alcool… Cette tendance n’est-elle pas en contradiction avec le parallèle que vous faites avec Dionysos ?
Michel Maffesoli : Vous avez rappelé ce que je devais à Julien Freund, que j’ai connu lors de mes études, et mon autre maître est le philosophe Gilbert Durand. C’est avec eux que j’ai publié ma thèse d’État, « La violence totalitaire », qui a été publiée aux PUF en 1979. Je montrais ce que vous venez de dire. Il y a des moments où il y a une espèce d’hygiénisation, de pasteurisation, avec le fameux risque zéro, comme ne pas boire et ne pas fumer,. C'était ce que j’appelais le totalitarisme doux. Dans la société officielle, celle du pouvoir, on voit dominer ce risque zéro et l'on vient d’ailleurs de le constater au cours de ces trois dernières années. En même temps, dans ce que j’appelle la société officieuse, représentée par les jeunes générations et le peuple qui ne se reconnaît plus dans ses élites, je considère que la figure dionysiaque est une figure qui va prendre de plus en plus d’importance. Il y a deux mots importants : le pouvoir institué et la puissance instituante. Le pouvoir institué repose sur cette idée d’hygiénisation à tous crins, alors que la puissance instituante est en train de réinvestir, de mon point de vue, la figure dionysiaque, c’est-à-dire le plaisir et la fête. Bacchus fédérateur est en train de renaître.
Vous évoquez des tribus et des soulèvements. Ce qui est intéressant, lorsque l’on parle d’un soulèvement, c’est cette notion de peuple qui, dans sa globalité, va se révolter, alors que vous faites allusion à des soulèvements…
Je voulais prendre le contre-pied de l’historien américain Hobsbawn qui avait écrit « L’ère des révolutions ». Il montrait comment de 1789 à 1868, avec plusieurs ponctuations, nos sociétés étaient pensées en termes de révolutions pour atteindre la société parfaite. On était dans la tradition marxiste en quelque sorte qui a marqué cette tendance des révolutions, sur le thème que demain on rasera gratis, c’est-à-dire les lendemains qui chantent. Quand j’évoque « L’ère des soulèvements », c’est parce qu’il n’y a plus de partis ou de syndicats, ce que l’on appelait dans ma jeunesse l’avant-gardisme, qui pensent pour le peuple. Finalement, le peuple était un peu débile et il fallait lui donner une conscience révolutionnaire. C’est quelque chose qui est totalement en train de changer. Ce n’est pas une révolution future à atteindre et c’est une multiplicité de soulèvements, qui peuvent prendre des formes très diverses. Vous évoquez les multiples tribus constituant la postmodernité : cela pouvait être, en restant dans l’actualité, les Gilets jaunes, le Convoi de la liberté, mais aussi les grands rassemblements juvéniles, comme les rave parties, ces rassemblements musicaux illégaux, qui de mon point de vue traduisent le fait que l’on ne se reconnaît plus dans les valeurs officielles de la société de consommation, notamment le pouvoir d’achat ou la prédominance de l’économie. Les soulèvements n’en sont qu’à leurs débuts. Je ne veux pas jouer au prophète, mais nous allons, dans les mois qui viennent, assister à de multiples soulèvements à partir de prétextes. Cela peut être la réforme des retraites, mais l’abstentionnisme électoral est aussi une forme de soulèvement. La société est comme un lac étale : l’eau ne bouge pas, mais en dessous il y a des fourmillements et, de temps en temps, ce grouillement se manifeste au travers de grandes bulles, avec des métastases qui sont très fortes, mais qui en même temps cessent rapidement. Voilà ce que j’appelle des soulèvements, car le peuple ne se sent plus représenté. On n’est plus dans l’idéal démocratique, et, de mon point de vue, il y aura de plus en plus de soulèvements.
Ces micro-soulèvements ne servent-ils pas les intérêts de l’élite, puisqu'il s'agit de mouvements très nombreux mais minoritaires, associant des gens qui convergent unis pour le temps d’un combat, mais qui se disputeront lors d’un autre conflit sur lequel ils ne seront pas d’accord ?
Ce que vous dites n’est pas faux, à bien des égards. Effectivement, ces petits soulèvements ne sont pas unifiés, ils ne répondent pas aux organisations politiques ou aux organisations syndicales. Il y a une vraie faillite dans ce domaine. On voit bien que les syndicats ne représentent pas plus de 7 ou 8 % de la classe ouvrière. En même temps - je fais exprès d’employer ce mot - on observe qu’il y a toujours ce bouillonnement, ou ce fourmillement, dans les périodes intermédiaires. On ne peut pas jouer au prophète mais, à bien des égards, la multiplicité des soulèvements fait qu’à terme on peut assister à un vrai changement civilisationnel. Nous sommes à la fin d’une époque. C’est la fin de la modernité, qui a commencé au XVIIe siècle et, dans ce moment intermédiaire, il y a une multiplicité de soulèvements. Cela va peut-être aboutir à une société tout à fait différente de celle que nous connaissons actuellement et les jeunes générations portent ce changement sociétal.
Peut-on déceler les prémices de ce changement à travers ce qui circule sur la future disparition de la propriété privée, en ce qui concerne l’automobile ou le logement, mais pas seulement ? On entend beaucoup parler de l’ère de la location…
Encore une fois, on ne peut donner que des indices, ce qui signifie index, celui qui pointe. Dans mes recherches, j’ai travaillé sur les valeurs dionysiaques, l’importance des tribus ou le nomadisme. Ce que l’on observe, dans ce changement d’époque, c’est cette volonté de ne plus perdre sa vie à la gagner, c’est de faire de sa vie une œuvre d’art…
Comme la grande démission en ce moment…
C’est un élément qui n’est pas négligeable. Je pense au turn-over des cadres. Nous avons fait pour le MEDEF une étude qui indiquait que ce départ massif des cadres n’était pas lié à des avantages de salaire, mais parce que, dans telle ou telle entreprise, c’était fun ou cool… Donc, de manière humoristique, je peux dire qu’il faut apprendre à savoir gérer le fun et le cool ! C’est cela le changement qui est en jeu. Ce n’est plus le je, mais le nous. Ce n’est plus le rationalisme, mais l’émotionnel. Ce n’est plus le progressisme, quelque chose qui renvoie la jouissance à plus tard, mais le présentéisme, c’est-à-dire la conquête du présent. Voilà ce qui est en jeu actuellement. On peut repérer tout cela dans notre vie quotidienne. C’est en train de s’esquisser, mais il est difficile, à bien des égards, de faire de la systématisation. On ne peut faire que de la description.
Dans ce constat, il y a la volonté de gouverner par la peur. C’est d’ailleurs le titre de votre dernier livre : « Le temps des peurs ». Peut-on avoir un débat apaisé sur cette question sans se faire traiter de conspirationniste ou de complotiste ?
En gros, on va qualifier de complotistes tous ceux qui ne pensent pas droit ! Mais c’est de tout temps. La seule formule que j’essaie d’élaborer, c’est une loi sociologique, c’est que l’anomique d’aujourd’hui est toujours le canonique de demain. Clairement, ce qui est un peu hors-la-loi, l’anomique, va devenir le canon, c’est-à-dire la loi. C’est un peu cela qui me semble être en jeu actuellement. Bien sûr, il y a cette stratégie de la peur et ce n’est pas la première fois que cela se produit. Tous les historiens ont démontré que quand une époque s’achève, quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. C’est ce qui s’est passé autour de cette psycho-pandémie que nous avons connue. C’était une manière de faire peur pour demander la soumission : je te protège et tu dois te soumettre. En même temps, ceux qui maintiennent cette stratégie de la peur sont aussi des apeurés. Ils ont peur, ils pressentent que leur pouvoir est en train de s’achever. On peut s’attendre à ce que la multiplicité des soulèvements fera que les apeurants vont être de plus en plus apeurés. J’utilise la formule de Vilfredo Pareto, on est dans un moment de circulation des élites. C’est ce qui est en train de se passer actuellement.
Vous dites clairement que les élites ont peur, mais qu’elles ne craignent pas les peurs qu’elles distillent au sein de la population, comme si elles savaient que celles-ci sont fictives. Mais elles doivent en créer, sous peine de perdre leur pouvoir…
C’est exactement cela. Soyons clairs, ils n’en sont pas conscients. Donc, je préfère dire qu’ils pressentent, c’est-à-dire que c’est un sentiment diffus qui n’est pas très clair. On voit bien, au sein de la classe politique - gauche et droite confondues - que nous sommes dans un moment où la société du spectacle prévaut. C’est le simulacre, donc le mensonge. Alors, on ne croit plus en la parole publique. La théâtralisation de ce qui est en jeu actuellement dans les débats politiques montre bien que nombreux sont ceux qui savent que c’est le mensonge qui prévaut. En attendant qu’un autre discours s’élabore, en attendant qu’une autre structuration de la société se fasse, il y a effectivement des soulèvements. Pour moi, la stratégie de la peur est, dans le sens fort du terme, l’indice que les élites sont finies et qu’il va y avoir une circulation. Dans les élites, je parle des politiques, des journalistes et des experts. C’est-à-dire ceux qui ont le pouvoir de dire et le pouvoir de faire. Ces gens pressentent que leur grande valeur est en train de s’achever, comme cela arrive à d’autres époques. Et c’est ce qui est en jeu actuellement.
Ce terme de circulation des élites implique qu’il y aurait un flux, avec des entrants et des sortants. Or, pour le moment, tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a plus d’élites…
En effet, on va assister à un type de société qui ne fonctionnera plus sur ce qui nous a été familier en France, c’est-à-dire une structure jacobine, la verticalité du pouvoir. Ce que Jacques Lacan appelait la loi du père, le sachant, l’homme politique qui est censé savoir ce qui est bien pour les autres… C’est quelque chose qui est en train de se terminer. Actuellement, il y a une tendance à l’horizontalité, ce que l’on appelle la loi des frères. C’est ce qui est en train de se passer sur les réseaux sociaux, avec une autre manière de penser la politique, non pas dans sa verticalité, mais dans sa proxémie, c’est-à-dire le proche. Je suis attentif au développement des associations, des voisinages ou des quartiers, pour redonner au politique ce qui, à l’époque, était son sens initial, c’est-à-dire la vie de la cité. Platon rappelle que seul celui qui savait gérer sa maison pouvait gérer la maison commune. Maintenant, les politiques sont totalement abstraits, ils ne savent pas ce qu’est la vie quotidienne. Donc, d’une certaine manière, dans le fourmillement des réseaux sociaux et des discussions, on observe une autre manière d’être ensemble qui est en train de s’élaborer. On doit rejouer la politique au niveau du proche.
Ainsi, les gens vont réapprendre à vivre en tribus…
J’ai évoqué cela en jouant sur l’euphonie des termes : le lieu fait lien. N’oublions pas que tout au long de la modernité, ce qui a prévalu, c’était l’histoire, c’est-à-dire demain, un peu plus tard, le report de jouissance. Actuellement, c’est plutôt l’espace qui prévaut. Marx disait que l’esprit de la ville rend libre, donc il fallait se déraciner. Mon hypothèse est inverse, c’est ce que j’appelle l’enracinement dynamique. La plante humaine, comme toute plante, se souvient qu’elle a besoin de racines pour croître. C’est ma grande hypothèse. C’est ce que l’on appelle le localisme, à travers différentes modulations, et c’est pour cela que la classe politique emploie de plus en plus le mot territoire, le terroir, donc l’espace. Voilà ce que nous avons à penser, cette conquête du présent dans un territoire que je partage avec d’autres.
On a sans doute ce besoin de racines. Toutefois, aujourd’hui, on rejette nos racines intellectuelles au nom de l’égalitarisme…
Pas forcément. On assiste au retour des traditions de diverses manières, face au progressisme destructeur, le déracinement marxien en est l’expression, puisqu’il fallait se déraciner. Au contraire, j’observe un retour de la tradition et du sacré. J’ai même consacré un livre à cette thématique. On revient vers les traditions ancestrales. Tradition, c’est tradere : ce qui m’a été donné je le transporte, je le donne à nouveau. C’est un peu cela qui est en jeu. On ne peut plus fonctionner sur une conception simple de l’éducation, je sais et je te tire, c’est quelque chose qui a fait son temps. Quelque chose d’autre est en gestation, c’est l’initiation, à savoir faire ressortir le trésor qui est en tout un chacun. L’éducation a bien marché, il n’y a pas lieu de cracher dans la soupe, mais cela ne marche plus. J’ai fait mon cours dans mon amphithéâtre à la Sorbonne pendant 30 ans et, lors de la dernière décennie, j’avais mes doctorants avec leur ordinateur qui pouvait poliment me dire que je faisais une erreur, car le texte que je citais n’était pas de 1823, mais de 1826… Ils pouvaient donc contester le savoir vertical que nous avions l’habitude d’imposer. C’est tout simplement la conséquence de toutes ces formes de cultures diverses qui nous emmènent vers le partage, c’est quelque chose de riche, on sort évidemment de tout ce qui est imposé.
« Le temps des peurs » de Michel Maffesoli est publié aux Éditions du Cerf.
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jeudi, 02 février 2023
Une source inépuisable d’érudition
de Georges Feltin-Tracol
Il faut parfois savoir prendre du recul par rapport aux cadences chaotiques de l’actualité et évoquer les outils avec lesquels il importe de comprendre le monde et son temps. En 2008, les éditions Vuibert réimprimaient pour la troisième fois un travail original d’Yves Tissier. Ce lexicographe et historien est l’auteur d’un fantastique Dictionnaire de l’Europe, sous-titré États d’hier et d’aujourd’hui de 1789 à nos jours (716 p., hélas indisponible sauf erreur peut-être chez les bouquinistes en ligne).
Cette gigantesque somme se révèle être pour les chercheurs, les curieux et les érudits une formidable source de renseignements aux confins de l’histoire, du droit, de la géographie et de la diplomatie. L’auteur explique volontiers que « l’étude historique de l’évolution territoriale des États, que l’on nommait autrefois géographie politique, permet d’éclairer les données géopolitiques du monde d’aujourd’hui (p. 3) ».
D’un maniement aisé, ce dictionnaire se divise en quatre parties de taille inégale. La première présente une « Chronologie territoriale de l’Europe (1789 à nos jours) ». La deuxième est la plus longue puisqu’elle étudie « les États existants », de l’Albanie au Vatican en n’oubliant pas Andorre, Monaco et même l’Ordre de Malte. La troisième partie aborde « les États disparus ». Il faut comprendre des « États [qui] ont eu une existence, brève ou longue, entre 1789 et 2008 (p. 551) ». On pense bien sûr à la Tchécoslovaquie, à l’URSS et à la Yougoslavie, mais aussi à la République rauracienne dans le Jura suisse à la fin du XVIIIe siècle ou à la Régence italienne du Quarnero à Fiume. La quatrième et dernière partie regroupe différentes annexes. Il faut en outre mentionner quarante-deux magnifiques cartes en couleurs.
Cartes et annexes offrent aux curieux francophones des informations complètes habituellement disponibles qu’en anglais, en allemand et en néerlandais. Plusieurs cartes représentent à la veille de la Révolution française la localisation exacte des États héréditaires, des États ecclésiastiques et autres villes libres du Saint-Empire romain germanique. Leur visualisation cartographique confirme le caractère mosaïque de l’ensemble avec des espaces politiques fragmentés, disséminés et enclavés. Les annexes évoquent « les pays réservés de Napoléon Ier » tels le margraviat de Bayreuth « avec son enclave de Caulsdorf en Thuringe » ou les présides de Toscane, « cinq places fortes napolitaines sur le littoral toscan (p. 598) »; le fonctionnement de la Confédération du Rhin (1806 - 1813), puis de la Confédération germanique (1815 – 1866) et de la Confédération de l’Allemagne du Nord (1867 – 1871). L’ouvrage comporte une analyse serrée de la notion de « frontières naturelles » à travers des cas de cours d’eau, de montagnes et de mers. D’autres annexes attirent une attention immédiate. « Étrangetés, particularismes et anecdotes en tout genre » rapporte le cas de l’enclave espagnole de Llivia dans le département français des Pyrénées-Orientales ou d’autres incongruités géopolitiques surgies de l’histoire. L’auteur décrit les nombreuses « républiques-sœurs » du Directoire à la fin de la Révolution. Se souvient-on encore de la République ligurienne à Gènes, de la République cisalpine à Bologne, de la République parthénopéenne à Naples ? Il y a un « répertoire de concordance des noms de lieux ». La ville ukrainienne de Lviv s’appelle au cours des âges Lemberg, Leopol, Lwow et Lvov.
La première annexe examine avec maints détails le fonctionnement complexe du Saint-Empire. À côté du Collège électoral de huit membres en 1777 se tiennent le Collège des princes détenteur de cent voix réparties entre le banc ecclésiastique, soit trente-trois voix viriles (individuelles) et deux voix curiales (collectives), et le banc laïque (soixante-et-une voix viriles et quatre voix curiales), et le Collège des villes libres (cinquante-et-une voix) se divisant en « banc rhénan (quatorze voix) » et en « banc souabe (trente-sept voix) ». À cet agencement institutionnel s’ajoutent les dix cercles créés par Charles Quint dont le Cercle de Bourgogne qui correspond à peu près aux pays thiois.
Ouvrage de référence, le Dictionnaire de l’Europe examine la cohérence territoriale des États et la pertinence du tracé de leurs frontières. Ainsi les frontières du Portugal n’ont-elles pas changé depuis son indépendance regagnée en 1640. Mais, en 1801, l’Espagne reçoit le district d’Olivence (Olivença en portugais et Olivenza en espagnol) en Estrémadure sur la rive gauche du Guadiana. Au Congrès de Vienne en 1814 – 1815, Madrid refuse avec vigueur toute rétrocession. Lisbonne continue à en revendiquer la souveraineté. Des responsables politiques portugais considèrent toujours qu’il s’agit de leur Gibraltar.
On pense que la délimitation du territoire français s’achève en 1860 avec l’annexion de la Savoie et de Nice, nonobstant la particularité de l’Alsace – Moselle entre 1871 et 1945. On oublie que le traité de Paris du 10 octobre 1946 oblige l’Italie à céder à la France « un fragment de territoire au col du Petit-Saint-Bernard, le plateau du Mont-Cenis, le village de Clavière, au-delà du col du Montgenèvre et Tende, La Brigue et les crêtes de Vésubie et de Tinée » entérinée, pour ces quatre derniers lieux, par un plébiscite du 12 octobre 1947. Et dire que la République française avait déclaré la guerre le 3 septembre 1939 pour le maintien de l’intégrité de la Pologne...
Il ne fait aucun doute que la lecture, parfois aléatoire, du Dictionnaire de l’Europe est un véritable régal.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°59, mise en ligne le 31 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro.
23:45 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Et, n'oubliez pas, ce soir c'est la Chandeleur...
15:43 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Retraites : de quoi parle-t-on ?
L’urgence, pour Natacha Polony, c’est de rassembler la nation, de valoriser le travail et la production. En un mot de recréer de la richesse et de la mieux répartir. Trop de sujets sont, par ailleurs, laissés à l’écart par le gouvernement et nos politiques comme le libre-échange, la dérégulation ou encore la politique familiale. Mais à en croire Sandrine Rousseau, l’écolo foldingue, il faut revendiquer le droit à la paresse parce que c’est CO2 compatible !
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13:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Arméniens, Assyro-Chaldéens, Vendéens, même combat ?
Michel Festivi
Il y a plus de vingt ans, le parlement français, au grand dam du Sultan Erdogan, avait reconnu le génocide arménien, et ce n’était que justice ! On ne peut que regretter que cette reconnaissance légitime, n’ait pas été suivie de faits concrets, loin s’en faut, dans la défense de l’Arménie en proie à la volonté Azérie de la détruire. Très peu de pays ont apporté leur aide à cette très ancienne enclave chrétienne (qui existe depuis l’an 311) dans le Caucase, enserrée dans un océan islamiste, qui n’a qu’une idée en tête la faire disparaître, sans que cela n’émeuve beaucoup nos européistes mondialisés. La papauté a été aussi d’une discrétion de violette au regard du calvaire d’Erevan, et de l’enclave du Haut-Karabakh, pourtant le Pape François n’hésite pas à élever la voix dans la défense des migrants illégaux.
L’on comprend mieux alors, que le minuscule état d’Israël n’ait pas d’autres options que celles qu’il adopte actuellement, pour survivre, lui aussi encerclé par des ennemis sunnites ou chiites qui veulent l’anéantir.
Le peuple arménien a subi l’un des pires cataclysmes de son histoire récente, par une volonté affirmée des Ottomans, de le réduire en poussière, parce que chrétien, et ce à l’égal de la Shoah.
Mais les arméniens ne furent pas les seuls à subir les foudres des volontés islamistes de faire disparaître des chrétiens partout où ils se trouvaient en Orient ou en Asie. Les Assyro-Chaldéens ont subi un sort identique.
Justement, le Sénat français doit prochainement débattre d’une proposition de loi déposée par Bruneau Retailleau et Valérie Boyer, proposition signée par 70 Sénateurs, pour la reconnaissance de ce génocide. Un homme est à la pointe de ce combat, c’est Joseph Yacoub, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université Catholique de Lyon et auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet.
Car sous l’Empire Ottoman, de 1915 à 1918, un autre génocide s’est produit, celui des Assyro-Chaldéens, et « plus de la moitié d’une population estimée à 500 000 personnes fut martyrisée ». Comme le relève Joseph Yacoub dans une tribune du FigaroVox du 24 janvier 2023, « ce fut une politique d’élimination concertée et planifiée, appuyée par une abondante documentation en plusieurs langues. »
Cette proposition de loi, proposition de résolution en vertu de l’article 34-1 de notre constitution, invite le gouvernement français à reconnaître officiellement cette extermination de plus de 250 000 personnes par le gouvernement Jeunes-Turcs de l’époque, comme génocide. Cette loi, si elle était votée, ferait également du 24 avril la date commune de la commémoration des génocides arméniens et assyro-chaldéens.
Gageons que les autorités turques devenues totalement islamisées, et tous les islamo-gauchistes de nos assemblées vont monter au créneau pour s’opposer à cette proposition.
Car Erdogan, qui a transformé unilatéralement la lumineuse Cathédrale Sainte Sophie en mosquée, avait déclaré : « nos mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats », reprenant ainsi un poème turc.
Pourtant en 1934, Mustafa Kemal avait fait de Sainte Sophie « un musée offert à l’humanité ».
Selon Jacques Benoist-Méchin, le Père de la Turquie Moderne aurait déclaré : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » In « Mustafa Kemal ou la mort d’un empire » de Jacques Benoist-Méchin.
Mais l’on sait qu’Erdogan a mis à bas toute la construction laïque de la Turquie, que Kemal Atatürk et ses successeurs avaient élaborée vaillamment depuis 1923, en interdisant le port du fez et du voile, en adoptant l’alphabet latin, en promouvant la scolarisation des femmes, et en reléguant hors de l’espace public les mollahs de toutes espèces, faisant de l’Armée turque la gardienne de cette laïcité.
Car ces génocides ont bien pour fondement des sourates du coran, qui très clairement, édictent l’anéantissement de tous ceux qui n’ont pas rejoint l’islam. « Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez tous les infidèles partout où vous les trouverez… » S 3, V 32. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes puissant et sage. » S4, V 55-56.
Claude Sicard un spécialiste des textes coraniques explique cette logique islamique : « Mahomet ayant révélé à ses disciples que les chrétiens sont totalement dans l’erreur : Jésus n’est pas le fils de Dieu, il n’est pas mort sur la Croix, et le concept de Trinité relève du polythéisme. Les chrétiens encore qualifiés de « gens du livre » seront admis dans la société… mais on les traitera en citoyen de second rang, et on leur appliquera une fiscalité spécifique particulièrement dissuasive. » in le FigaroVox du 21 janvier 2016. Sachant qu’aujourd’hui en Turquie, il ne reste qu’environ 1% de chrétiens, contre plus de 40% en 1914.
Mais alors, pourquoi en titre, évoquer le « génocide Vendéen » ? Parce que l’actualité se télescope. Dans son article du 30 janvier dernier sur le site Eurolibertés, Philippe Randa nous a magistralement rendu compte de la « folie » furieuse qui s’est emparée des médias de gauche et des pseudo intellectuels ou journalistes de gauche qui n’ont pas eu de mots assez ineptes à la suite de la sortie en salle du film « Vaincre ou Mourir », pour le dézinguer, film qui relate un épisode des guerres de Vendée et des exploits de l’un de ses chefs emblématiques, François-Athanase de Charette. Il faut absolument aller voir ce film produit par Le Puy du Fou. Philippe de Villiers vient d’ailleurs de demander officiellement au Président Macron de « reconnaître le génocide Vendéen ».
Or Soljenitsyne, qui était venu en Vendée il y a plusieurs années, avait fait une analyse des plus pertinente sur la ressemblance entre les révoltes paysannes vendéenne et les révoltes paysannes russes contre les bolchéviques : « Pour moi, la Vendée est un symbole important : c’est l’analogie exacte de nos deux grandes révoltes contre les révolutionnaires et contre les bolchéviks ». Et il a mis en parallèle, l’insurrection paysanne russe de la région de Tambov en 1920/1921 qui eut pour leader Alexandre Antonov, révolte qui fut matée dans le sang, comme en Vendée.
Dans son fameux discours des Lucs, Soljenitsyne approfondira cela : « De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement réappliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes ; seuls leur degré d’organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des Jacobins. » On le sait, et les travaux de Stéphane Courtois l’ont largement démontré (Exemple : « Lénine l’inventeur du totalitarisme » publié en 2017), Vladimir Ilitch Oulianov avait les yeux de Chimène pour les plus mortifères des révolutionnaires français comme le sinistre Robespierre, et il s’est inspiré de la « terreur révolutionnaire » française pour asseoir son pouvoir totalitaire.
Car en matière de génocide, tout se tient. Raphaël Lemkin, professeur de droit américain d’origine juive polonaise a été le premier à définir juridiquement ce phénomène, en étudiant justement les exterminations des Arméniens, des Assyro-Chaldéens, les massacres d’Assyriens en 1933 en Irak, puis, les crimes contre l’humanité perpétrés par les nazis contre les juifs et les tziganes.
Gracchus Babeuf, qui fut un révolutionnaire patenté, écrira en 1794 en plein massacre vendéen, un ouvrage : « Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier », il nomme l’ensemble de ces crimes, commis par Carrier à Nantes, sous les ordres du Comité de Salut Public, comme étant un populicide. Cela sera repris tout dernièrement en France par l’excellent ouvrage de Jacques Villemain, diplomate et juriste, ayant travaillé à la Cour internationale de Justice à La Haye « Vendée 1793-1794 : Crime de guerre ? Crime contre l’humanité ? Génocide ? Une étude juridique » Edition du Cerf, où il démontre que si les massacres vendéens avaient eu lieu « aujourd’hui », le droit pénal international les qualifierait de « génocide », n’en déplaise à l’université française qui une fois de plus s’est couchée devant les totalitarismes communistes ou islamistes, mais on n’y est habitué.
Sauf à relever ceux qui ont sauvé l’honneur de la pensée française, comme Reynal Secher, docteur d’Etat en Histoire et sa « La Vendée-Vengé, le génocide franco-français » publié en 1985, qui fut approuvé ardemment par notamment, Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie, Stéphane Courtois, susnommé, qui avait relevé que Lénine a comparé « Les cosaques à la Vendée pendant la Révolution française et les a soumis avec plaisir à un programme que Gracchus Babeuf, l’inventeur du communisme moderne, a qualifié en 1795 de populicide ».
En 2012, Reynald Secher, après avoir retrouvé aux Archives nationales de nouveaux documents inédits, démontra, que ce génocide Vendéen avait été conçu, voté et mis en œuvre par le Comité de salut public (Vendée : « Du génocide au mémoricide » Editions du Cerf.)
Reynald Secher fut également soutenu directement ou indirectement par l’ancien rédacteur allemand de Die Zeit Michael Naumann, qui déclara le 28 janvier 2000 à Stockholm, lors d’un congrès officiel où il représentait son pays : « Le terme populicide a été inventé par Gracchus Babeuf en 1795 qui décrivait l’extermination de 117 000 fermiers de Vendée » ; par l’écrivain Michel Ragon, qui cite dans son livre : 1793 l’insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté publié en 1992, l’envoyé du Comité de Salut Public le dénommé Francastel qui avait fait afficher à Angers la proclamation suivante : « La Vendée sera dépeuplée… Mes frères que la terreur ne cesse d’être à l’ordre du jour et tout ira bien, salut et fraternité », ou encore Carrier le massacreur de Nantes le 12 décembre 1793 : « il entre dans mes projets…d’en exterminer tous les habitants… ».
De nombreux députés ont également proposé au vote de l’Assemblée nationale, plusieurs propositions de lois pour faire reconnaître ce génocide vendéen. Il faut lire l’exposé des motifs de celle soumise le 16 janvier 2013, relative à la reconnaissance du génocide vendéen et signée par des hommes et des femmes aussi divers que Alain Marleix, aujourd’hui Président du Groupe Les Républicains, Marion Maréchal, Lionel Luca, Véronique Besse, Jacques Bompard, Yannik Moreau etc. Tout y est magistralement résumé, comme dans celle déposée en 2008 par de très nombreux députés dont Hervé de Charette, ou en 2018 par Mesdames les députés Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho.
Car quelque que soit l’idéologie, religieuse ou politique ou les deux, lorsque le totalitarisme affleure, le génocide n’est malheureusement jamais loin.
10:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le livre de Guillaume Faye L'Archéofuturisme a été réédité par L'AEncre
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mercredi, 01 février 2023
Project Veritas – Un cadre Pfizer piégé révèle les manipulations sur le SARS-CoV-2
Source et suite : E&R
Un dirigeant de Pfizer : « Faire muter » le Covid-19 par « évolution dirigée » pour que la société continue à tirer profit des vaccins… « Covid-19 va être une vache à lait pour nous »… « Ce n’est pas ce que nous disons au public »… « Les gens n’aimeront pas ça »… « Ne le dites à personne. »
Jordon Trishton Walker, directeur de la recherche et du développement de Pfizer, opérations stratégiques, planificateur scientifique ARN messager : « L’une des choses que nous explorons est la suivante : pourquoi ne pas simplement le faire muter [le Covid-19] nous-mêmes afin de pouvoir créer – de manière préventive – de nouveaux vaccins, n’est-ce pas ? Donc, nous devons le faire. Mais si nous le faisons, il y a un risque, comme vous pouvez l’imaginer, que personne ne veuille qu’une entreprise pharmaceutique fasse muter ces putains de virus. »
Walker : « Ne le dis à personne. Promets que tu ne le diras à personne. La façon dont cela [l’expérience] fonctionnerait est que nous mettons le virus chez les singes, et nous les faisons successivement s’infecter les uns les autres, et nous...
16:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le samedi 15 avril, l'Institut Iliade organise son grand colloque annuel.
Un communiqué de l'Institut Iliade :
Le samedi 15 avril, l'Institut Iliade organise son grand colloque annuel. Le rendez-vous de tous ceux qui refusent de mettre un genou à terre.
Cette année, un thème aussi nouveau que capital : l'anthropologie.
Au cœur de la capitale, au plus près des lieux de pouvoirs, plus d'un millier de personnes se réuniront, entre moments de convivialité et ébullition intellectuelle autour du sujet majeur de ce début de siècle.
Tout au long de la journée, des intervenants, universitaires, acteurs et spécialistes de la question anthropologique (l'
Vous découvrirez bientôt les noms de ceux qui viendront apporter une vision différente et radicale dans le débat public.
Événement intellectuel et politique majeur pour tous les Européens qui ont choisi de le rester, ce Xe colloque de l'Institut Iliade est aussi un moment convivial, l'occasion de se revoir, de faire vivre un réseau et de tisser de nouveaux liens.
Le colloque de l’Institut Iliade est également l’occasion de découvrir les nombreux produits artisanaux, livres et œuvres d’arts proposés sur les stands. Pour demander un espace et exposer vos créations dans une salle deux fois plus grande que les années précédentes, vous pouvez écrire à contact@institut-iliade.com
10:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Atlantisme et trahison
Le 30 novembre 2022 une déclaration conjointe d’intention était signée à Washington entre M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées de la République française et Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des Etats-Unis. Une lecture attentive des cinq feuillets de la déclaration permet de conclure à l’abandon de la souveraineté de notre nation par la signature du ministre des Armées, révélateur d’une indéniable servilité d’une France vassalisée et consentante, presque fière de l’être d’un maître aussi puissant, flattée d’en retenir l’attention. Une bonne analyse du contre-amiral Claude Gaucherand.
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09:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 31 janvier 2023
Vaincre ou mourir : le Puy du Fou et l’offensive des fous
La chronique de Philippe Randa
Jamais l’adage « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre » ne semble avoir été aussi vrai qu’à l’occasion de la sortie en salle du film Vaincre ou mourir, retraçant l’engagement de François-Athanase de Charette de La Contrie contre les armées de la République ravageant sa terre natale, la Vendée, de 1793 à 1800…
De l’hebdomadaire Télérama qui titre « À fuir au galop ! » au quotidien Libération qui alerte sur « l’offensive conservatrice en cours », en passant par Le Monde n’y voyant qu’« une bouillie audiovisuelle qui égrène tous les poncifs les plus éculés du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste à coups d’effets visuels d’un autre âge (qui) tente de réhabiliter le général Charette, figure de la résistance contre les Républicains et héros de l’extrême droite », toute l’intelligentsia médiatique autoproclamée bien-pensante est à la manœuvre pour dénoncer ce premier film produit par le Puy du Fou… avec tous les risques, bien évidemment, de déclencher un effet inverse à celui qu’elle escompte.
D’abord, cette intelligentsia participe par l’ampleur de cette campagne de dénigrements à informer nombre de spectateurs potentiels de l’existence de ce film, ce qui n’est pas rien, alors que l’offre de spectacles cinématographiques, via les multiples chaînes de télévision ou plates-formes de streaming, devient chaque jour quasi infinie…
Ensuite, en attirant sur Vaincre ou mourir l’attention d’un public sans opinion elle le pousse à découvrir par lui-même si « l’offensive conservatrice » est si dangereuse que cela et pourquoi ; nul doute que nombre de ces spectateurs-là seront quelque peu interpellés par l’évocation des massacres, crimes, viols et vols des « Bleus » sur une terre – la Vendée – qu’ils n’imaginaient pas avoir connu un passé si tragique. Et de s’interroger au passage sur la participation d’acteurs connus – Grégory Fitoussi, Francis Renaud, Damien Jouillerot, Gilles Cohen – voire renommés : Hugo Becker et Jean-Hugues Anglade ! Qu’ils aient accepté de figurer dans cette production rendra certainement sceptique plus d’un spectateur vis-à-vis de la dénonciation-diabolisation de ce film.
Enfin et surtout, comment pouvait-on mieux mobiliser cette terrible « France réactionnaire » – dont, en 2022, les quelque 2,34 millions de visiteurs du parc de Puy du Fou qui a ainsi battu son record historique de fréquentation – qu’en sonnant ainsi un tel tocsin de haine contre ce film… vérifiant cet autre adage devenu populaire et qu’on a prêté en leur temps aussi bien à l’acteur Pierre Fresnay qu’au journaliste Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! »
La haine est décidément une bien mauvaise conseillère.
Lisez EuroLibertés cliquez ici
19:30 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Fabien Bouglé - L’anti-écologisme des éoliennes
Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles, est depuis dix ans un lanceur d'alerte écologiste. Il est l'auteur de Éoliennes : la face noire de la transition écologique (Rocher 2019). Son dernier ouvrage : Nucléaire, les vérités cachées (2021).
En pleine crise énergétique, il s'entretient avec Gabrielle Cluzel pour dévoiler les dessous du fiasco énergétique français et du projet de loi du gouvernement sur les énergies renouvelables (loi ENR). Ce projet de loi prévoit de faciliter l'implantation massive d'éoliennes en mer et sur terre. Fabien Bouglé dénonce une « loi scélérate et totalitaire » qui va faire sauter tous les verrous écologiques et juridiques. Il analyse les votes au Parlement qui ont déjà eu lieu et, pour lui, il y a encore un espoir, car il n'y a pas d'unanimité : « les choses ne sont pas faites ».
Surtout, il entre dans le détail des aspects anti-écologiques des éoliennes et des responsabilités de la crise de l'électricité en France : les « saboteurs » de notre système énergétique, selon lui.
17:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
APRÈS CALLAC, SAINT BRÉVIN LES PINS !
13:15 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Europe est-elle sortie de l’Historie ?
Dans cette pertinente chronique, Renaud Girard, éditorialiste au Figaro nous démontre, preuves à l’appui, ce que nous ne cessons de dénoncer, à savoir la sortie de l’Histoire de ce que l’on appelle l’Europe. Disparition toute géopolitique s’entend, puisque sur tous les terrains diplomatiques, ce sont bel et bien les Américains qui mènent la danse et parlent pour nous. Triste vassalité d’une Europe qui, si elle s’érigeait en puissance, serait l’une des premières au monde. Où nous mène cette « disparition » de l’Europe, telle est la question !
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 31/1/2023
12:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'ÉTAT PROFOND CONTRE LE PEUPLE avec Alexis Cossette
Analyse du travail de sape de L'État profond sur les institutions démocratiques et retour sur Trump et le vaccin.
Source : Radio-Quebec
12:01 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vaincre ou mourir : trouver une séance près de chez vous
cliquez ICI
11:51 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ras le bol des "jamais contents" de service qui font la fine bouche à propos de "Vaincre ou mourir",
Amaury Soudarded De Perros
Ras le bol des "jamais contents" de service qui font la fine bouche à propos de "Vaincre ou mourir", film qu'ils n'ont d'ailleurs pas vu pour beaucoup.00:59 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Retraite à 62 ou 64 ans : … une monumentale manipulation de masse !
Bernard Germain
J’en ai déjà vu des manipulation politiques, mais celle-là dépasse tout ce qu’on peut imaginer !
Les français vont payer cher d’avoir écouté, en avril 2022, ceux qui leur ont fait voter Macron « pour empêcher que le fascisme n’arrive au pouvoir en France ».
En acceptant de suivre les consignes de vote des partis de gauche -en fait l’extrême gauche- puisque la gauche classique n’existe plus (pour mémoire Hidalgo (PS) … 1,74%), des syndicats et des associations « progressistes », sans oublier la droite « républicaine », les français ont accepté sans réfléchir de réélire un homme qui annonçait tranquillement qu’il allait détruire la France et de nombreuses « conquêtes sociales », dont les retraites.
Pourtant, les français avaient sous les yeux le bilan catastrophique de Macron pour son premier quinquennat (2017-2022). Cela aurait dû les alerter. Mais voilà, ils n’ont rien voulu voir ni entendre et ont accepté de se plier à ces directives qui amènent aujourd’hui à une monumentale manipulation.
Dans peu de temps, ils vont connaître le prix pour cette tragique absence de réflexion ! Et cette réforme des retraites n’est que le début de ce qu’ils vont subir.
Quelques éléments vont permettre de me faire comprendre.
Tout d’abord, Macron avait ouvertement dans son programme, annoncé la retraite à 65 ans.
Les syndicats, les partis de « gôche », les associations progressistes … etc, le savaient donc pertinemment.
Pourtant ils ont tous appelé à voter Macron. Pas un n’a manqué à l’appel.
Aujourd’hui Macron applique son programme. En quoi est-ce une surprise ?
Les syndicats, les partis de « gôche », les associations progressistes … etc sont confrontés aux conséquences de leur vote. Et ils s’indignent de cette réforme ?
00:54 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 30 janvier 2023
Reconquête pour l'union des patriotes dans l'Aisne
Romain Dumand
Délégué Départemental Reconquête Aisne
Laon, le 21 janvier 2023.
Merci à tous pour votre présence, merci d’avoir fait le déplacement et de nous soutenir. Notre Fédération est jeune. En effet, j’ai été nommé officiellement Délégué Départemental en septembre dernier. Tout était à faire. Il fallait constituer une équipe compétente, volontaire et représentative, c’est ce que nous avons fait. Je suis heureux de vous présenter Jessy Beaudon, Adjoint en charge de la trésorerie, Benoît Wiart, Responsable de la 1ʳᵉ circonscription, Jérôme Parsy, Responsable de la 2ᵉ circonscription, Patrice Wadbled, responsable de la 3ᵉ circonscription, et Jean-Paul Millet, responsable de la 4ᵉ circonscription.
Avec cette équipe dévouée, nous avons entrepris de créer et de structurer notre Fédération. Les réunions de bureau se sont succédé, avec des échanges toujours très constructifs dans les seuls intérêts de notre mouvement et de la France. Chacun a su trouver sa place et apporter sa personnalité. Je peux vous assurer que vous avez devant vous une équipe compétente, forte, soudée et qui ressent un réel plaisir à travailler ensemble, pour la France.
Notre 1er grand objectif était d’organiser une 1ʳᵉ grande réunion publique et nous l’avons fait, le 19 novembre lors du Beaujolais Nouveau avec la présence du courageux et talentueux Damien Rieu. Vous étiez alors plus de 80 adhérents et sympathisants présents.
Nous n’avons eu que des retours positifs, Damien Rieu a salué notre capacité d’organisation et nous avons reçu les félicitations du siège ! J’en profite pour remercier une nouvelle fois mon équipe pour son travail et son implication remarquable autour de cet évènement qui lançait définitivement la Reconquête dans l’Aisne.
Depuis, nous nous efforçons chaque jour de représenter notre Fédération de l’Aisne partout où nous le pouvons. Ainsi, une forte délégation était présente au Palais des sports en décembre pour fêter le 1er anniversaire de Reconquête. Nous étions déjà présents à Paris pour rendre hommage à Samuel Paty, ce professeur exécuté par un soldat de l’islam. Nous nous sommes également rendus dans le Var pour assister aux universités d’été et nous former politiquement. Ce mercredi, Benoît Wiart était présent dans la Marne pour soutenir la candidature de Marie Pace qui représentera Reconquête demain, lors des élections législatives partielles.
Chaque jour, nous travaillons à l’implantation locale de notre parti. Nous voulons être présents partout, car c’est très certainement de cette façon que nous scellerons les victoires à venir. Ainsi, nous voulons maintenant nous déployer à l’échelle des cantons, puis des communes.
C’est pourquoi nous recherchons des personnes volontaires pour prendre des responsabilités au niveau local et de cette manière augmenter notre capacité d’implantation et élargir considérablement notre niveau de visibilité.
Chaque personne peut nous aider, selon ses domaines de compétences. Nous aurons besoin de tout le monde.
Arriveront rapidement les élections sénatoriales, municipales, départementales, régionales et législatives et nous voulons être en mesure de présenter des candidats sur tout le territoire et imposer nos idées dans le débat politique lors de ces échéances futures.
Nous avons également décidé de nous investir dans le milieu associatif local afin de soutenir toute action qui nous semble juste et bonne pour le département de l’Aisne et ses habitants. Ce sera l’occasion aussi d’accroître notre réseau de connaissances.
En ce qui concerne les ré-adhésions, je suis heureux de vous annoncer que nous atteignons un taux de renouvellement extraordinaire de plus de 90 %. Nous sommes aujourd’hui plus de 100 000 adhérents à jour de cotisation. Oui, le 1er parti de France, c’est nous !
Cela confirme que la Reconquête est bien vivante et qu’elle a vocation à poursuivre son ascension. À tous ceux qui nous pensaient morts, prêts à nous enterrer, nous avons le regret de leur informer que nous venons seulement de naître !
Chaque jour, nous recevons des appels, des mails de soutien, des dons ou encore des propositions pour militer, coller des affiches ou encore distribuer des tracts.
Partout, nous progressons. En septembre dernier, Laurence Trochu, candidate aux élections législatives partielles à Versailles, progressait de 3 points en trois mois !
Il n’en sera pas autrement pour notre cher département de l’Aisne.
Nous nous implanterons, nous progresserons, nous nous imposerons et enfin, nous gagnerons.
Ce territoire, autrefois réputé pour la grandeur et la performance de son industrie, de son agriculture, ce véritable fleuron de la filature, accuse aujourd’hui un taux de chômage des plus élevés de France avec un score de 11,5 %, soit 3 points de plus que la moyenne nationale !
Il suffit de se déplacer à travers nos communes pour observer la misère et la détresse sociale se propager d’une manière fulgurante. Bien des personnes ne mangent plus à leur faim. Pensons à ces parents qui angoissent à l’idée de ne plus pouvoir subvenir convenablement aux besoins de leurs enfants.
Combien de nos aînés n’ont plus les moyens de se payer une mutuelle et refusent de se soigner ? Combien d’artisans et de commerçants mettent la clé sous la porte, étouffés par les charges ?
Combien d’honnêtes travailleurs peinent à faire le plein de leur voiture afin d’aller travailler ? Pendant ce temps, le département de l’Aisne brille par sa générosité envers les profiteurs, les fainéants et les mineurs isolés qui souvent ne sont ni mineurs, ni isolés.
Cette terre axonaise qui a offert à la France les illustres Jean de La Fontaine, Racine, Alexandre Dumas ou encore Ernest Lavisse se trouve sur le podium des départements où le taux d’illettrisme est le plus élevé avec ce score affligeant de 13% !
Ce département si riche en histoire, au patrimoine architectural hors du commun, semble en état d’abandon. Partout nos églises, nos calvaires, nos monuments tombent en ruine dans l’indifférence totale de nos dirigeants. La seule chose qu’ils paraissent vouloir construire et entretenir sont les éoliennes.
Ces monstres de béton qui brassent en réalité plus d’argent que de vent défigurent la beauté de nos paysages. Pensons aux propriétaires résidant à proximité de ces affreux engins.
17:58 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Hommage du Parti de la France samedi à Roger Holeindre
Samedi 28 janvier 2023, le Parti de la France a rendu son traditionnel hommage à son Président d'honneur, Roger Holeindre, disparu depuis désormais 3 ans.
À l'issue de la cérémonie au cimetière qui a réuni une centaine de personne, un dîner, présidé par Jean-Marie Le Pen, s'est tenu à Versailles et différentes personnalités de la droite nationale (Bruno Gollnisch, Thomas Joly, Didier Rochart, Lorrain de Saint-Affrique, Pierre-Nicolas Nups) ont évoqué le souvenir de Roger Holeindre.
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16:10 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mourir pour Kiev et l’Amérique ? Vers la guerre totale et nucléaire
Marc Rousset
Le 14 janvier 2023 est une date qui représente un tournant dans la guerre en Ukraine, les forces Wagner s’étant emparée de la ville de Soledar, ce qui pourrait entraîner une vaste offensive vers l’Ouest. Depuis lors, les Russes ont enregistré victoire sur victoire tout au long de la ligne de front. La Russie s’attaque maintenant d’une façon concomitante à douze points sensibles dont Vougledar, ville de 15 000 habitants à proximité de Donetz ; Moscou cherche à disperser les forces ukrainiennes afin de créer les conditions d’une offensive décisive. Face à l’échec de plus en plus visible de l’OTAN, les Européens atlantistes se déchaînent et n’ont trouvé rien de mieux que de fournir des chars lourds et des avions américains F16 à l’Ukraine, la course aux armements prenant un rythme effréné !
Sur le terrain, la situation de l’armée ukrainienne est catastrophique. L’Ukraine a commencé la guerre en février 2022 avec une « ligne Maginot » locale, soit quatre lignes défensives construites depuis le coup d’État de Maïdan en 2014, dans le cadre de la guerre civile du Donbass avec ses 14 000 morts, et pour préparer la guerre programmée par l’Amérique avec la Russie. La première ligne Lysychansk, Zolote, Popasna a déjà été prise au cours de l’été 2022 par les Russes. Les combats actuels ont lieu sur la deuxième ligne défensive Marinka, Piski, Avdiivka, et sur la Troisième ligne Siversk, Bakhmut, Toretsk, New-York au nord de la deuxième ligne.
Bakhmut représente une position stratégique clé que l’artillerie russe a transformée en « hachoir à viande de Verdun », car les Ukrainiens sont obligés de sacrifier un nombre exorbitant d’hommes pour tenir le plus longtemps possible. La Russie contrôle désormais les hauteurs au nord et au sud de Bakhmut. L’artillerie russe bénéficie d’un avantage de puissance de feu d’environ 9 contre 1. Si les lignes 2 et 3, déjà très fortement éprouvées et saignées, tombent, ce sera le tour ensuite de la quatrième et dernière ligne défensive Kramatorsk, Slavyansk.
Les Russes ont déjà en fait détruit deux armées ukrainiennes ; ils sont en train de détruire la troisième armée otano-kievienne à Bakhmut et ils s’apprêtent à faire face à une quatrième armée otano-kievienne équipée cette fois-ci de blindés modernes et de chasseurs américains F16. Dans les premiers mois qui ont suivi le début du conflit en février 2022, les Russes ont détruit l’essentiel des armes lourdes de l’Ukraine et tué un très grand nombre de militaires professionnels. Puis ils ont fait face à une deuxième armée avec plus de mobilisés et moins de professionnels, équipée de matériel lourd soviétique provenant des stocks des anciens membres du Pacte de Varsovie (Pologne, Bulgarie, République tchèque) ; fin juin 2022, cette armée a été aussi pulvérisée. L’OTAN a alors commencé à constituer une troisième armée otano-kievienne, cette fois-ci avec du matériel occidental tel que le Caesar français et les obusiers américains M777. C’est cette troisième armée que la Russie est en train de finir de détruire à Bakhmut.
15:50 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 29 janvier 2023
La vraie fausse arrestation de Greta Thunberg et les médias de grand chemin
Depuis sa percée médiatique en 2018, Greta Thunberg s’est hissée en égérie de la lutte contre le réchauffement climatique. La jeune Suédoise, souvent considérée comme une marionnette d’intérêts qui la dépassent, s’est illustrée à de nombreuses reprises dont la plus récente remonte au 17 janvier 2023.
Source EuroLibertés cliquez là
En ce mardi 17 janvier, l’activiste de 20 ans prenait part à un sit-in à l’ouest de l’Allemagne pour s’opposer à l’extension d’une mine à ciel ouvert de charbon. Situé dans le village de Lützerath, le site a vu se constituer, depuis près de deux ans, une ZAD. Une équipe de Reuters couvre l’événement. Soudain, voilà Thunberg, prise par les pieds et les mains par deux policiers et conduite un peu plus loin avec, sur son visage, une expression à mi-chemin entre le sourire narquois et une profonde sérénité.
Quelques secondes plus tard, revoilà notre héroïne remise sur pied par ces mêmes policiers se prêtant volontiers à une séance de photo. Tout sourire, elle semble parfaitement au courant qu’elle ne risque rien en présence des caméras. Finalement, tout le petit groupe est arrêté en même temps, et elle sera remise en liberté suite à un contrôle d’identité ayant pris quelques heures. Néanmoins, les sourires et la « douceur » de la maréchaussée lors de la manœuvre ont très vite amené une question : est-ce que cette arrestation ne serait pas une mise en scène ?
Retour en arrière
Pour tenter de répondre à cette question, revenons quelques jours en arrière. Le samedi 14 janvier, la police allemande procède à une évacuation musclée de la ZAD qui, depuis deux ans, donne du fil à retordre aux autorités locales. Le collectif Lützerath vit ! évoque des blessures pour des dizaines de ses militants, dont une vingtaine a dû être hospitalisée. Côté police, ce sont près de soixante-dix blessés, et cent-cinquante zadistes sont poursuivis pour des motifs variés. Des chiffres éloquents sur la violence des affrontements dont Greta Thunberg s’est d’ailleurs fait le relais sur sa page Twitter en diffusant des vidéos de la charge des policiers.
Notons le contraste entre cette violence, abondamment dénoncée par les opposants à la mine de charbon, et l’interpellation complaisante de Greta Thunberg. Sa notoriété, couplée à la présence des caméras, sont deux éléments qui expliquent la douceur de cette arrestation où la police peut montrer qu’elle agit avec tact et délicatesse. C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué la police locale, en précisant avoir laissé les journalistes faire leur travail en réponse aux critiques reçues auparavant. Cette potentielle mise en scène aurait donc pu être l’occasion pour la police allemande de redorer son blason.
Ajoutons qu’au moment où Greta est venue sur les lieux, la situation était pratiquement pacifiée. Le risque d’échauffourée était nettement moindre que celui du samedi 14 janvier, et il s’agissait d’une prise de risque minime.
Mise en scène ?
Dans leurs déclarations diverses, journalistes et policiers étaient tous formels, la présence de Greta Thunberg n’était pas connue à l’avance. C’est l’un des éléments principaux qui rendrait impossible la mise en scène.
Cependant, celle-ci est loin d’être improbable puisque, comme le note Le Monde, Greta Thunberg faisait partie des organisateurs de la manifestation du 14 janvier. Il était donc possible et même probable qu’une organisatrice vienne participer à un moment ou à un autre à la manifestation.
Retour sur les écrans
Mais quel aurait été l’intérêt, pour Greta, d’une telle mise en scène ? Tout d’abord, il s’agirait de remettre un coup de projecteur sur une jeune fille que les tribulations n’ont pas permis de rendre visible dans le paysage de manière solide. Depuis un an, le phénomène Greta semble s’essouffler et cette arrestation a remis la lumière sur cette jeune Suédoise qui ferait trembler les grands. Ces grands, elle devait d’ailleurs les côtoyer au prochain forum de Davos qui se tenait quelques jours après l’arrestation. En outre, elle se drape d’une image de dissidente et permet à son combat d’être rangé dans la liste des combats qui vous font connaître les cellules de garde à vue.
D’ailleurs, elle n’a pas manqué de noter dans un tweet suite à son interpellation que celle-ci marquait la « criminalisation » de la lutte contre le changement climatique. Très vite, médias et politiques ont loué le courage de cette petite, confrontée à la police pour ses idées.
Pour finir, reposons la question : cette arrestation était-elle une mise en scène ? Des démentis ont été faits, par la police et par la presse. Dans tous les cas, il s’agit d’une opération de com rondement menée par celle qui, en quelques années, est devenue le visage de l’écologie mondialiste. Bien joué.
Article paru sur le site de l’OJIM
NDLR SN : sur Cretta Turnberg cliquez ici
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
13:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans Rivarol de cette semaine : un grand article sur le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au 50e anniversaire de la création du Front national
Robert Spieler Rivarol cliquez ici
La sortie du vingt-quatrième titre de la collection "Les Cahiers d'histoire du nationalisme", édité par Synthèse nationale, correspond au cinquantième anniversaire de la création du Front national au cours de l'automne 1972. Le titre de l'ouvrage est:"Le Front national. Avoir eu tellement raison". Le livre propose une chronologie fort intéressante et dépeint aussi quelques événements marquants tels, entre autres, la campagne présidentielle de 1974, l' "invention" des Fêtes des Bleu Blanc Rouge par Michel Collinot, le lancement de National Hebdo, l'entrée de députés FN à l'Assemblée nationale, et le "coup de tonnerre" du 21 avril 2002 avec la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la Présidentielle, mais aussi les différentes crises qui ont jalonné, du Parti des Forces nouvelles, en 1973, jusqu'à celle des Patriotes de Florian Philippot en 2017, l'histoire du Front.
Les débuts de l'aventure du Front national
L'aventure du Front national débute les 10 et 11 juin 1972 quand se tient dans les salons du Grand Hôtel, à Paris, le deuxième congrès d'Ordre Nouveau. Les délégués décident à une large majorité la participation du mouvement aux élections législatives de 1973, au sein d'une structure élargie nommée "Front national". La présidence du FN est proposée à Jean-Marie Le Pen, ancien député de Paris (1956-1962), retiré de la vie politique au lendemain de la campagne présidentielle de Tixier-Vignancour. Le Pen était alors directeur d'une société d'éditions de disques historiques appréciés, allant des chants de l'armée israélienne à ceux de la Waffen-SS. Le 5 octobre 1972 est créé le "Front national pour l'unité française" dont Le Pen et élu président et François Brigneau vice-président. Dans son premier comité directeur, on trouve des nationalistes issus d'Ordre nouveau et du mensuel Militant de Pierre Bousquet, des nationaux, dont Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre, mais aussi des centristes antigaullistes issus du mouvement de Georges Bidault. Le 7 novembre 1972, le Palais de la Mutualité à Paris est bondé pour le premier meeting du Front national.
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