jeudi, 27 avril 2023
IMMENSE TRISTESSE : NOUS VENONS D'APPRENDRE LE DÉCÈS DE NOTRE AMI JEAN PICOLLEC
Jean Picollec et Roland Hélie, en novembre 2021, devant les dolmens de l'Ile Grande dans le Trégor
Philippe Randa vient de m'appeler pour m'apprendre la triste nouvelle, notre Ami de toujours, l'éditeur Jean Picollec, vient de mourir. Certes, nous savions qu'il avait été hospitalisé il y a quelques jours mais, comme il n'hésitait jamais à le rappeler, "le Breton est solide" et, comme nous avions confiance en lui, nous étions donc tous persuadés qu'il serait bientôt à nouveau d'aplomb. Hélas, même ce qui est le plus solide finit un jour par se casser. Jean avait 85 ans, il n'a pas échappé à son destin.
L'an dernier, Synthèse nationale a publié un livre de Philippe Randa, Jean Picollec l'atypique. Ce livre contient, entre autre, un grand entretien avec Jean. Avec la modestie qui le caractérisait, il nous raconte sa (très brillante) carrière d'éditeur, les personnalités qu'il a rencontrées et parfois éditées, ses engagements pour la Bretagne, pour la France, pour notre civilisation européenne... et aussi ses espérances.
Jean était un personnage attachant et haut en couleurs. Il était sans doute le plus breton des parisiens. À chaque fois qu'il m'appelait et que le hasard faisait que j'étais en route vers la Bretagne (ce qui m'arrive souvent), il me lançait avec un brin de malice et sur un ton un tantinet inquisiteur : "Mais, tu n'es pas passé prendre ton visa avant de partir". Une chose est sûre, c'est que Jean ira au paradis des non-conformistes et pour cela, lui, il n'aura pas besoin de visa...
Kénavo l'Ami...
Roland Hélie
Jean Picollec avec Philippe Randa sur le stand de Dualpha lors des journées de Synthèse nationale en octobre 2019.
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José Antonio enterré pour la 5e fois, mais qu'importe... L'idéal phalangiste est toujours bien vivant
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mardi, 25 avril 2023
Il y a bientôt 10 ans : le geste ultime de Dominique Venner
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Vendredi 28 avril : soirée Livr'arbitres à Paris
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Le grand effacement
Vincent Trémolet de Villers
Plus notre société se proclame inclusive, plus sa partie centrale en est exclue. Des millions d’actifs, du fait de la robotisation et de la tertiarisation, ont été expulsés du système économique, des millions de provinciaux, du fait de la métropolisation, ont été abandonnés par les services publics, des millions d’électeurs ont été renvoyés aux marges de la délibération collective. La batterie de normes - voiture, maison, chauffage - qui s’annonce en se proclamant «écologique» devrait achever ce travail de marginalisation.
Dans les représentations médiatiques comme dans le divertissement de masse, nulle place pour eux. Ces invisibles, pour se faire voir, ont porté un gilet fluorescent. Trois ans plus tard, ils ont défilé de Verdun à Rodez contre la réforme des retraites. Ils sont le cœur des travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Fourquet, Pierre Vermeren. Ils peuplent les romans de Nicolas Mathieu et de Michel Houellebecq, mais la grande majorité du personnel politique répond à leur malaise en brandissant l’«adaptation», la «transformation», comme s’ils étaient, en dernier ressort, inadaptés ; condamnés au grand effacement.
Au départ, ils ne demandaient ni aide ni subvention, mais un travail qui leur permettrait de vivre décemment. Ceux qui persistent ont beaucoup de mérite : quelle différence aujourd’hui entre un salaire modeste durement gagné et un lot d’aides directement versé par l’État ?
Ils sont désormais l’armée de réserve du vote RN et de l’abstention : double expression d’une résignation plus que d’une espérance. Emmanuel Macron - mieux vaut tard que jamais - en fait l’objet de sa reconquête politique. Depuis une semaine, propositions et promesses s’enchaînent au point d’étourdir l’électeur le plus placide. En cent jours, ressusciter l’industrie, reconstruire l’école, maîtriser l’immigration, améliorer la performance publique, redresser l’hôpital : Gérard Majax et la Fée Clochette en jettent leur baguette, le nouveau magicien tue le métier.
Ce que nous dit en creux ce catalogue mirobolant, c’est tout ce qu’il manque à la France depuis près d’un demi-siècle : un dessein national plutôt que l’affaissement. Le malheur est que, de Marine Le Pen au chef de l’État, ce grand dessein est introuvable.
Source : Le Figaro 25/2/2023
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La terre entière transformée en champ de bataille
Pertinente analyse d’Eric Werner dans la revue Antipresse* de Slobodan Despot qui nous démontre combien l’Amérique n’a eu de cesse de mettre le monde à feu et à sang au nom d’un libéralisme qui nie l’homme au profit du marché. Le conflit ukrainien n’est jamais que l’ultime désordre mondial que provoque ce nouveau Satan qu’est l’Amérique.
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lundi, 24 avril 2023
Exhumation de Jose Antonio par les gouvernementaux espagnols
Le corps de Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole, assassiné par les républicains le 20 novembre 1936, qui reposait depuis 1959 dans la basilique de la Vallée de Los Caïdos, magnifique monument édifié à la demande du Général Franco où reposent sous un même mausolée, dans un souci de réconciliation nationale, les morts inconnus de la Guerre civile qui ravagea l'Espagne à la fin des années 1930, a été exhumé ce jour pour être enterré dans le cimetière madrilène San Isidro.
Après le transfert controversé il y a trois ans des restes du Général Franco, une fois de plus, le gouvernement de gauche actuellement en place à Madrid montre son vrai visage, celui de la division revancharde permanente. En procédant à cette manoeuvre morbide, il se livre aujourd'hui à une véritable provocation contre les forces nationales qui, d'élections en élections, progressent à travers le pays.
Dès l'annonce de ce qui s'apparente, il faut bien le dire, à une profanation, des centaines de Phalangistes se sont spontanément rassemblés sur le passage du convois funéraire pour manifester leur fidélité au martyr de l'Espagne une, grande et libre... Ce soir, ils sont des milliers.
S N
À propos de José Antonio, cliquez ici
20:22 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'émission Forum du Parti de la France du 20 avril 2023
20:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Magnifique réussite du premier "Rendez-vous avec nos Chères Provinces" dimanche ne Mayenne.
Reynald Secher, très écouté, lors de son intervention
Le premier "Rendez-vous avec nos Chères Provinces", organisé ce dimanche 23 avril sous le parrainage de Synthèse nationale, d'EuroLibertés et de l'association éponyme cliquez ici dans le sud de la Mayenne a remporté un franc succès.
C'est en effet près de 300 personnes qui se sont retrouvées dans une ambiance décontractée pour participer à cette manifestation culturelle. Une vingtaine de stands d'écrivains ou d'éditeurs, des artisans locaux, le célèbre dessinateur Ignace, "croquant" ceux qui le souhaitaient, un espace restauration où l'on pouvait déguster des "fouées", fameuses spécialités angevines, ou des (non moins fameuses) crêpes bretonnes, le tout en buvant du cidre du Trégor ou du vin de Loire, une animation permanente de Bastien, l'accordéoniste de talent à la voix haute, un concert du jeune et prometteur Louis-Antoine, une brillante prestation de Gilles-G. Raab, comédien et auteur qui a lu un extrait de l'une de ses pièces de théâtre (celles-ci viennent d'être publiées aux éditions Dutan cliquez là), voilà pour la partie festive.
L'après-midi fut marquée par une succession d'interventions de qualité. La première d'entre elle, celle de Bernard Germain, auteur de plusieurs livres édités par Synthèse nationale cliquez ici, traita de l'écologie. Notre Ami connaît bien le sujet et il dénonce sans réserve à la fois les éoliennes et la méthanisation, deux escroqueries imposées par les lobbys écolos-lucratifs qui n'hésitent pas à saccager la France au nom d'un dogmatisme anti-nucléaire complètement désuet. Le tout pour un résultat nul. Bernard Germain fit l'unanimité en concluant son discours en considérant que "l'écologie était une chose trop sérieuse pour la laisser à des exaltés wokistes du style Sandrine Rousseau..."
S'en suivit l'intervention fort attendue de Reynald Secher, le célèbre historien spécialiste des Guerres de Vendée. La sortie, l'hiver dernier, du magnifique film "Vaincre ou Mourir" était évidemment au centre de celle-ci. Reynald rappela un certain nombre de vérités historiques indispensables à savoir pour bien mener le combat d'aujourd'hui. Il se félicita à juste titre de l'engouement provoqué par ce film vu déjà par plus de 300 000 spectateurs. Il est en effet temps que la France entière prenne conscience du génocide subit par les provinces de l'Ouest au moment de la Révolution. Reynald Secher lança un appel pour que partout en France des initiatives soient prises pour défendre notre patrimoine civilisationnel comme c'est déjà le cas en Anjou, en Vendée et en Bretagne où des groupes de jeunes s'opposent aux démolitions d'églises ou de calvaires.
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, rappela que le combat culturel et le combat politique sont intimement complémentaires si l'on veut aboutir à la victoire. Il rappela que dans un entretien accordé par Jean Raspail à la revue Synthèse nationale (n°51, printemps 2019), quelques mois avant son décès, celui-ci conseillait la constitution de ce qu'il appelait des "isolats" afin de sauver notre civilisation. Cette journée répond à ce voeux du grand écrivain auteur du Camp des Saints...
Puis, il revenait à Philippe Randa, éditeur et directeur du site EuroLibertés, initiateur de cette heureuse journée, de conclure cette enrichissante manifestation. Il se félicita que, malgré les menaces émanant des gauchistes locaux, cette réunion s'est tenue sans aucun incident. Il remercia chaleureusement Nathalie Joron, présidente de l'association Nos Chères Provinces, ainsi que celles et ceux qui contribuèrent à cette réussite. et précisa que cette expérience allait s'institutionnaliser. Rendez-vous est donc pris pour l'an prochain pour une nouvelle journée de nos Chères Provinces.
Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur cet évènement...
S N
Roland Hélie, satisfait de la réussite de cette journée
Le romancier Patrick Gofman et Philippe Randa
Pendant le banquet amical, Reynald Secher s'entretient avec des participants
Ignace "croquant" ceux qui le souhaitaient
Bernard Germain et Roland Hélie
Le stand de Synthèse nationale où furent enregistrés de nombreux nouveaux abonnements
Tout cela, malgré les piteuses tentatives d'intimidations gauchistes...
20:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Parti de la France de Loire-Atlantique aux côtés des habitants de Saint-Brévin-les-Pins samedi prochain
17:20 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Hommage à Sainte Jeanne d’Arc le 7 mai à Paris
11:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les élites et le peuple vivent des réalités imperméables
Michel Maffesoli, sociologue et professeur émérite à la Sorbonne décrypte les causes de la crise démocratique actuelle en France. Nous sommes dans un monde que l’on pourrait qualifier de l’entre-deux. Le vieux monde disparaît là où un autre émerge dont on ne discerne pas encore les contours. D’où ce décalage entre le peuple et la grisaille d’une élite en voie de perdition. Mais ce n’est pas une raison pour désespérer.
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Source : Le Figaro 20/4/2023
08:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 23 avril 2023
Valérie Bugault - "Les raisons cachées du désordre mondial"
12:48 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 22 avril 2023
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
10:34 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 21 avril 2023
"Vaccins" Pfizer : ils ont piloté un avion pendant qu'ils étaient en train de le construire !
12:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : DE NOMBREUX ÉCRIVAINS, PARMI LESQUELS LOUIS-CHRISTIAN GAUTIER ET JACQUES DANSAN, DÉDICACERONT LEURS LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
Louis-Christian Gautier, diplômé en histoire médiévale et de l’Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique (option histoire), a été rédacteur et conseiller éditorial de la revue Aventures de l’Histoire. Il est l’auteur de plusieurs livres, en particulier sur les Templiers et la IIe Guerre mondiale.
Jacques Dansan, auteur de plusieurs ouvrages sur Lassay-les-Châteaux et la religion, s’est attelé pour la première fois à l’écriture d’un roman qui raconte l’histoire de la Cagoule, une organisation secrète créée en 1936 qui regroupe d’anciens combattants de la Grande Guerre, des officiers et sous-officiers, aidés par les royalistes.
10:17 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vers l’implosion des États-Unis ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le procureur démocrate de Manhattan, Alvin Bragg, a inculpé, le 30 mars dernier, l’ancien président Donald Trump sous trente-quatre chefs d’accusation pour des peccadilles. Un procès au civil s’ouvre par ailleurs à New York à propos d’un viol qu’il aurait commis sur une journaliste il y a plusieurs années. Candidat déclaré aux primaires présidentielles républicaines de l’an prochain, le 45e président crie au complot politique, à l’instrumentalisation judiciaire et à la manipulation médiatique.
Le 7 avril, un juge fédéral au Texas, Matthew Kacsmaryk, interdit la pillule abortive. Cette décision devrait normalement faire jurisprudence sur l’ensemble du territoire étatsunien. Quelques heures plus tard, dans l’État de Washington, un autre juge fédéral, Thomas Rice, nommé par Barack Obama, rend une décision contraire à la première. Bien que les deux sentences s’annulent, l’administration Biden fait aussitôt appel.
Le 27 mars, Audrey Hale, âgée de 28 ans, en pleine transition dysgenrée, commet une tuerie dans une école de Nashville dans le Tennessee : six morts dont trois enfants de 9 ans chacun. Elle (ou il, voire « iel » - sic !) a auparavant rédigé un manifeste dont le contenu reste inconnu. On peut déjà présumer que sa teneur cisphobe et hétérophobe n’indignera guère les plumitifs complaisants.
Une guerre culturelle bat son plein outre-Atlantique. Des États républicains tels la Floride chassent les bouquins wokistes et pornographiques des bibliothèques scolaires. Dans les États démocrates, ce sont les livres jugés sur des critères subjectifs et partiaux discriminants et attentatoires à la liberté des minorités qu’on retire d’autorité s’ils ne sont pas réécrits en novlangue inclusive.
Ces quatre exemples montrent qu’Oncle Sam connaît de profondes divisions intestines. Cette situation conflictuelle est au cœur de l’essai de Stephen March au titre évocateur : USA : la prochaine guerre civile. Vers l’explosion des États-Unis ? (Buchet-Chastel, 2023, 306 p., 22,50 €).
Canadien vivant aux États-Unis, ce journaliste collabore à la presse du Système (New York Times, Wall Street Journal). Il observe les dissensions multiples qui fracturent la société étatsunienne. Il constate que cela ne concerne pas que le clivage républicains « rouges » - démocrates « bleus ». Les contentieux dépassent le cadre politique même si la géographie et la sociologie confirment d’indéniables correspondances. Les États progressistes côtiers de l’Est (New York) et de l’Ouest (Californie) font face aux États conservateurs de l’intérieur. Victimes d’un déclassement social et de la consommation affligeante d’opioïdes, les « petits Blancs » détestent une caste arrogante et incompétente, surprotégée. Appuyée par la doxa médiatique politiquement correcte, la communauté noire tente d’imposer son monopole culturel à travers l’activisme Black Lives Matter.
Stephen March estime que « les forces qui la déchirent sont à la fois radicalement modernes et aussi anciennes que le pays lui-même. […] La révolution sanglante et la menace de sécession sont des composantes intrinsèques de l’expérience américaine ». Les premiers colons puritains fuient l’Angleterre agacée par leur rigorisme. Au XIXe siècle, les mormons préfèrent s’installer au bord du Grand Lac Salé plutôt que de continuer à côtoyer des mécréants. Les immenses espaces de l’Amérique du Nord facilitent une existence côte à côte sans craindre la promiscuité. L’auteur objecte cependant que « les services de renseignement d’autres pays préparent des dossiers sur les scénarios éventuels d’un effondrement de l’Amérique ». Il se montre ainsi alarmiste.
À partir de sources ouvertes, d’entretiens, d’enquêtes et d’analyses de sondages, l’auteur pose cinq hypothèses de déflagration socio-politique. Une seule a une cause naturelle : un puissant ouragan ravage New York et contraint les citadins rescapés à se réfugier à l’intérieur des terres. Les quatre autres conjectures reposent sur une amplification des heurts d’autant qu’à ses yeux, « l’Amérique s’est toujours définie par la violence ».
Stephen March accuse une « extrême droite » aux mille facettes de préparer un « terrorisme de l’intérieur ». La mouvance patriote anti-gouvernementale serait le principal responsable de cette ambiance délétère dont le paroxysme se serait déroulé le 6 janvier 2021 au Capitole… Il remarque que « l’intensité de leur haine du gouvernement est leur façon d’exprimer leur amour pour leur pays. Ils croient que l’autorité fédérale détruit la véritable Amérique ». Il ajoute même que, selon eux, « l’Amérique n’est plus possible au sein des États-Unis d’Amérique ». Il ignore en revanche le pesant danger wokiste. Son approche verse dans le manichéisme grossier. Pis, il envisage le recours à des lois d’exception. « Pour survivre, prévient-il, le gouvernement devra suspendre les droits les plus emblématiques inhérents à son pouvoir, ceux du Bill of Rights ». Il avertit avec une gourmandise certaine que « le gouvernement américain n’aura pas d’autres choix que d’instaurer un contrôle des armes à feu, un contrôle des faits et gestes de ses citoyens et un contrôle des discours de haine ». Pas certain que l’habitant du Kentucky, du Colorado ou du Texas accepte calmement ces restrictions anti-constitutionnelles…
L’auteur mentionne les mouvements séparatistes, mais il ne développe pas assez. Il n’a rencontré que les indépendantistes texans et californiens. On n’a rien sur les souverainistes du Vermont, les tenants de l’autodétermination des tribus amérindiennes, les chantres d’un État afro-américain, les rêveries chicanos de reconstitution du Grand Mexique d’avant 1848 ou les nationalistes blancs qui investissent depuis plus d’une décennie dans le Nord-Ouest étatsunien. Fatigués de migrer vers un État politiquement à leur convenance, d’autres Étatsuniens suggèrent plutôt de déplacer les frontières administratives inter-étatiques.
Dans son édition du 5 avril 2023, le correspondant permanent du Figaro aux États-Unis, Lucien Jaulmes, s’intéresse à « Ces républicains de l’Oregon qui rêvent de faire sécession ». Le titre de l’article est à la fois excessif et racoleur. En effet, irrité par le confinement, l’hystérie covidiste, les limitations croissantes du port et de la détention d’armes, les projets sociétaux déviants, l’écologie punitive et la fiscalité confiscatoire, Mike McCarter fonde en 2021 le Mouvement des citoyens pour le plus grand Idaho. Grâce aux zones urbaines du littoral Pacifique qui leur sont acquises, les démocrates contrôlent l’Oregon. À un fuseau horaire d’écart de Salem, une quinzaine de comtés, 400 000 habitants et 63 % de la superficie de l’État, se tournent vers l’Est, en direction de l’Idaho républicain. Mike McCarter et ses amis font pression sur les législatures des deux États afin que l’Oregon oriental, après des phases de négociations, de référendum et de ratifications, intègre l’Idaho. La procédure paraît plus simple que l’érection d’un nouvel État fédéré. La Virginie-Occidentale se sépare bien de la Virginie en 1862 à cause de l’esclavage. Les démocrates aimeraient éclater la Californie en cinq entités fédérées, élever le District de Colombia et la ville de New York en nouveaux États de l’Union. Pendant la Guerre de Sécession (1861 – 1865), des comtés officiellement dans des États nordistes soutenaient le Sud tandis que des comtés de la Confédération rebelle revendiquaient leur attachement aux États-Unis. La présidente de la minorité démocrate à la Chambre des représentants de l’Idaho, Ilana Rubel, rejette ce projet, sinon ce précédent signifierait pour elle que « nous allons droit à la guerre civile si nous continuons sur cette voie ».
Stephen March pense que « les États-Unis vont bientôt entrer dans une phase d’instabilité radicale à l’échelle du pays entier, quels que soient le ou la président(e) au pouvoir et la politique qu’il ou elle appliquera. L’avenir économique sera plus volatil. Le futur environnemental sera plus imprévisible. Les villes seront plus vulnérables. Le gouvernement sera incapable de mener des politiques et sera déconnecté de la conception qu’aura le peuple de sa volonté collective ». Ce pessimiste oublie bien vite que la première économie mondiale détient un imposant arsenal nucléaire, que sa monnaie continue sa domination financière, que son poids diplomatique demeure prédominant dans les institutions internationales, que les super-productions cinématographiques inondent la planète et formatent les esprits au mode de vie, de penser, d’agir et de parler américanomorphe. Souvenons-nous que malgré les sanglantes guerres civiles du Ier siècle avant notre ère, Rome continuait ses conquêtes territoriales. Loin d’affaiblir le gouvernement, les rivalités internes le rendent plus expansionniste encore.
Vigie d’un monde en ébullition », n°70, mise en ligne le 18 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.
10:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les petits nervis du régime et leurs sales besognes
Suite à la lâche agression dont il a été la victime, Pierre-Marie Bonneau, avocat réputé de nombreux militants de la cause nationaliste, vient de publier le communiqué ci-dessous.
Un communiqué de Me Pierre-Marie Bonneau :
Le dimanche 9 avril 2023, alors que je me trouvais, en compagnie d’un viel ami, bien paisiblement installé en terrasse d’un café, en plein centre-ville de Toulouse, j’ai été agressé par un « antifasciste » courageusement accompagné, évidemment, d’une dizaine de ses camarades. Je n’ai heureusement pas été blessé.
L’impunité totale dont bénéficient ces groupes de nervis démontre simplement qu’ils ne sont que les auxiliaires zélés du système politique qui dirige notre société pourrissante. Loin de combattre le gouvernement, loin de servir une quelconque révolution, ils décrédibilisent par leur défense ridicule de tout ce qui peut être laid, sale ou stérile les révoltes populaires auxquelles ils se greffent, pour le plus grand profit de ceux qui les manipulent.
Cela ne fait que me conforter dans mon engagement, professionnel tout autant que politique, et me confirme qu’effectivement, défendre les militants nationalistes chaque fois que cela est possible est toujours plus nécessaire. Que les roquets de garde du régime politique en place s’en prennent à moi vient encore le démontrer s’il en était besoin.
Face à cette attaque, je tiens à remercier mes amis et camarades pour leur soutien et à leur rappeler que nous devons garder le calme des vieilles troupes, jusqu’à ce qu’enfin, un jour, le retour de nos Nations balaye ces scories toxiques du capitalisme apatride.
Je vous invite donc toujours et de plus fort à rejoindre les Nationalistes et à soutenir l’action du CLAN.
Nous sommes tous les maillons d’une même chaîne, serrons les rangs, ne lâchons rien et rendez-vous à la victoire !
Source Jeune nation cliquez ici
09:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 20 avril 2023
Marylise Léon chef de la CFDT en juin : la décomposition de notre société s’accélère
Bernard Germain
Et de deux.
En juin 2021, Marylise Léon deviendra le nouveau secrétaire général de la CFDT. Après Sophie Binet, wokiste et féministe assumée, élue à la surprise générale secrétaire général de la CGT en remplacement de Martinez et ses célèbres moustaches.
Marylise Léon a dores et déjà un point commun avec Sophie Binet, elle est féministe. On notera au passage que Laurent Berger se moque de l’accord ou pas des syndiqués CFDT sur la pertinence de ce choix. En bureaucrate roué, il s’est fait réélire il y a peu, en sachant parfaitement qu’il ne finirait pas son mandat qui doit s’achever en 2026.
Donc, son départ était déjà planifié lorsqu’il s’est présenté et fait réélire.
Pour Marylise, c’est tout simple, elle sera désignée par le Bureau National de la CFDT. Donc aucun risque que l’opération capote. Elle aura jusqu’en 2026 pour mettre en place son propre appareil et créer les conditions de son élection à cette date lors du prochain congrès. C’est de la « démocratie » très organisée.
Mais revenons au fait que cette dame est féministe.
Les idiots vont se féliciter de son arrivée à la tête de la CFDT. Pour ceux-là, la compétence n’est qu’une option. Ce qui compte c’est qu’elle est de sexe féminin. Ils diront… « enfin des femmes qui accèdent aux plus hautes responsabilités. Il était temps. »
Malheureusement ces bouleversements à la tête des syndicats ne sont des bonnes nouvelles qu’en apparence.
Le fait que ces deux personnes soient féministes est autrement plus préoccupant. Pourtant peu de monde ne semble s’en alarmer. Et c’est vraiment inquiétant.
Pour me faire comprendre je dois revenir sur certains points.
À l’origine, le féminisme revendiquait une égalité entre les hommes et les femmes. Cela se traduisait par exemple par l’une des plus vieilles revendications syndicales : « à travail égal, salaire égal ». Ce n’était que justice.
Idem, pour le droit de vote qui ne fut accordé aux femmes qu’en 1945.
Mais le féminisme a largement évolué et le « néo-féminisme » est devenu le combat des femmes contre les hommes et leur société « patriarcale ». Ce qui n’est plus du tout la même chose.
Pendant des siècles, l’homme avait une fonction protectrice vis à vis des femmes et de la famille.
C’était lui qui allait gagner de quoi « faire bouillir la marmite ».
19:19 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : ROBERT SAUCOURT, ÉCRIVAIN, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
Né en 1943 à Alger, Robert Saucourt est arrivé en France le 22 juin 1962, Membre du Cercle algérianiste de Nice, Président de l’Association pour la Mémoire de l’Empire Français (2000- 2018).
IL DÉDICACERA SES LIVRE :
Aux éditions Dualpha
Ces femmes de l’Algérie française
Lieutenant-colonel Georges Masselot
Aux éditions de Nos Chères Provinces
12:48 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journées de formation dans l'Aisne avec Civitas ces 22 et 23 avril
11:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un scandale caché : La Ligue des « droits de l’homme » soutien du totalitarisme communiste, à l’égal des grandes figures de la gauche française.
Michel Festivi
Cette officine de gauche, s’est totalement fourvoyée avec le totalitarisme le plus mortifère du XXe siècle, le communisme léniniste puis stalinien, et elle aurait dû être remisée « dans les poubelles de l’Histoire », selon la bonne vieille formule léniniste qu’employa Trotski à l’égard des menchéviks.
Imaginons un seul instant, une association qui aurait eu pour but de promouvoir « les droits de l’homme », et qui aurait justifié les camps de concentration et le régime hitlérien, elle aurait à juste titre été vouée aux gémonies. C’est mutatis mutandis ce que fit la LDH tout au long du XXe siècle vis à vis du totalitarisme communiste.
En 1984, dans un livre remarquable et injustement oublié, L’aveuglement, les socialistes et la naissance du mythe soviétique, Editions Flammarion, Christian Jelen, trop tôt disparu, qui fut journaliste à l’Express puis au Point, et un ami de Jean-François Revel, avait rappelé, documents et témoignages à l’appui, que le journal l’Humanité (qui en 1917 était encore socialiste), avait publié des articles de Boris Kritchevski, son correspondant en Russie, qui annonçait dès octobre 1917, la dictature sanglante bolchévique, avec une préscience digne d’un Jacques Bainville.
Sur ces entrefaites, la LDH, va aussi enquêter sur ce qui se préparait dans la Russie devenue léniniste et va interroger plusieurs témoins, qui tous vont confirmer que non seulement les communistes mettaient en place un régime totalitaire, mais que régnait désormais le banditisme, la corruption, le parasitisme, le vol, l’escroquerie et Christian Jelen de conclure : « Derrière la grande lumière venue de l’Est, l’Humanité et la ligue des droits de l’homme découvrent une secte fanatique et doctrinaire.. »
Mais la Ligue refusera malgré tous ces témoignages accablants, au nom de la « Grande Révolution Française » et sur le principe que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », de condamner le communisme léniniste qui mettait en place dès la fin 1917, un régime hyper policier avec la redoutable Tchéka, sous la houlette du sinistre Dzerjinski, comme le démontrera magistralement Stéphane Courtois dans la plupart de ses ouvrages (Cf en autre, Lénine l’inventeur du totalitarisme, 2017, Editions Perrin.).
Déjà il ne fallait pas désespérer Billancourt ! Nous savons par ailleurs que l’Assemblée constituante russe élue démocratiquement à la fin 1917, qui sur 703 délégués ne comptera que 168 bolchéviques, sera dissoute manu militari par les gardes rouges le 19 janvier 1918, soit le lendemain de sa première séance, sur ordre express du même Lénine.
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Macronisme et Poutinisme
Fallait oser… Emmanuel Todd l’a fait en comparant le régime de Poutine à celui de Macron. Deux Etats autoritaires. Sauf que celui de Macron est aux mains d’une bureaucratie qui nie la voix du peuple, alors qu’en Russie c’est la voix du peuple qui soutient Poutine. Paradoxal ? Pas vraiment, nous explique Emmanuel Todd dans cette chronique forcément rebelle.Va-t-il finir au trou ?
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Source : Marianne 20/4/2023
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mercredi, 19 avril 2023
Bruno Le Maire vient-il d’être frappé de lucidité ?
Bernard Germain
Le ministre de l’Économie et des Finances, vient de mettre les pieds dans le plat. A-t-il été frappé d’un éclair de lucidité ? Toujours est-il qu’il a déclaré : « Nos compatriotes en ont raz le bol de la fraude et de voir que des personnes envoient illégalement l’argent du contribuable au Maghreb ou ailleurs ».
Le moins qu’on puisse dire est que cette déclaration est, pour une fois, frappée au coin du bon sens. Elle est bien tardive, mais mieux tard que jamais.
Reste une question : cette déclaration sera-t-elle suivie d’effets ?
Cette question est d’autant plus importante que cela fait des années que ça dure et les choses vont en s’aggravant à la vitesse grand V.
Revenons tout d’abord sur le sujet des fraudes sociales.
Entendu par une commission parlementaire le commissaire responsable du service des faux documents a déclaré, sous serment, qui si on prend en compte les critères de la police sur les faux documents, on devrait rejeter 1/3 des documents produits par des gens nés à l’étranger et qui demandent leur inscription à la Sécurité Sociale. Le stock total étant de 21 millions de documents, dont 12,4 millions perçoivent des prestations sociales, on arrive au chiffre phénoménal de 4 millions de faux documents et donc 4 millions de gens qui devraient être sortis du système.
A l’inverse le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Modem, sur la base d’une enquête qu’il a fait mener, prétend que la fraude sociale ne représenterait que 0,7 % du nombre des assurés sociaux et que les sommes en cause pour la fraude sociale seraient négligeables et ne représenteraient que quelques dizaines de millions d’€.
Qui doit-on croire ?
Des policiers dont le métier est d’identifier les faux documents ou ce sénateur qui se veut très rassurant, mais n’a aucune compétence en matière de faux documents ?
Pour ce qui me concerne, je fais confiance aux professionnels du domaine, pas à ce sénateur se voulant ridiculement rassurant.
Mais l’affaire est encore plus grave que cela.
19:08 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Saint Michel DÉBOULONNÉ ? Touche Pas À Ma Statue dit non !
Après un premier recours judiciaire victorieux pour l’association fin 2021, le maire de la commune, Yannick Moreau, farouche protecteur de son patrimoine, a fait appel, en plus de et lancé un referendum local auprès de ses administrés. 94 % des Sablais ont voté pour le maintien de cette statue.
Plus tard, ce sont les magistrats de la cour d’appel de Nantes qui rejettent l’appel de la commune en septembre 2022, le maire décide alors de saisir le conseil d’État. Conseil d’État qui a retoqué, lui aussi, la ville des Sables-d’Olonne en ce 7 avril 2023. Une décision que Yannick Moreau, a vivement critiquée dans un communiqué : "Nous ne plierons pas devant ce vandalisme d'État, cette inquisition wokiste, ces casseurs laïcards".
Face à cette association aux positions sélectives contre le christianisme, une association « Touche Pas à Ma Statue » se lève pour défendre saint Michel. Composée de nombreux jeunes, elle a manifesté à plusieurs reprises aux Sables d'Olonne avant de se réunir ce dimanche 16 avril devant la librairie tenue par l’association, en plein cœur de Paris.
Si le déboulonnage a officiellement été acté par la Justice, le maire et l’association ne comptent pas en rester là. Yannick Moreau s'est engagé à trouver une solution pour maintenir cette statue aux abords de l’église Saint-Michel tout en respectant la décision judiciaire.
14:13 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : ANDRÉ POSOKHOW, ÉCRIVAIN, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
01:10 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le 1er mai, à Paris, le Parti de la France rendra hommage à Sainte Jeanne d'Arc
00:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Hubert Falco, clip de faim pour le failli du Var
La chronique de Philippe Randa
Falco Hubert n’est plus maire de Toulon, ni président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TMP) : condamné le 14 avril pour recel de détournement de fonds publics à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité par jugement du Tribunal correctionnel de Marseille, l’exécution provisoire a été prononcée, d’où la déchéance immédiate de ses mandats.
Sa chute n’a sans doute pas l’impact médiatique qu’elle devrait, à l’exemple de quelques autres scandales politico-financiers, ceux de Jacques Médecin, Michel Mouillot ou Bernard Tapie dans un passé déjà lointain, de Dominique Strauss-Kahn à Jérôme Cahuzac sous la présidence Hollande, puis des Balkany plus récemment sous celle d’Emmanuel Macron pour n’en citer que quelques-uns dans les dizaines, voire centaines d’autres affaires peu reluisantes impliquant tant de femmes et d’hommes ayant jugé plus rentable de vendre leur personne à la France plutôt que de lui en faire don.
Rallié à Emmanuel Macron en 2021, Hubert Falco aura occupé tous les mandats politiques du Var : député, sénateur, président du conseil général, maire (de Pignans avant Toulon), il fut également ministre de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy : c’est dire si à 75 ans, il n’aura donc pas jugé sa retraite suffisamment sonnante et trébuchante pour renoncer aux dorées fonctions électives dont le tribunal correctionnel de Marseille vient de le priver.
Et, à en croire son ami André Herrero, ancien champion du XV de France, il en serait « très abattu, très affecté, en dessous de zéro et complètement sidéré par ce qui lui arrive. Jamais il n’a pu imaginer une aussi grosse sanction contre lui. Il ne s’attendait pas à ça. Pas du tout. Ça l’a dépassé. Il cherche à comprendre. Il ne s’est pas aperçu qu’il marchait dans les sables mouvants ». Mouvants, certes… et surtout rentables. Jusqu’à l’aveuglement.
C’est en octobre 2021 qu’il fut mis en garde à vue pour détournement de fonds publics ; motif ? Ce gourmand soucieux de ses économies avait gardé table ouverte jusqu’en 2018 à la cantine du conseil départemental du Var, ayant simplement oublié qu’il ne le présidait plus et n’en était même plus membre depuis 2002. De même, « il lui était aussi reproché d’avoir profité de repas à domicile et de frais de pressing réglés sur des fonds publics de la collectivité. L’affaire était connue sous le nom du “frigo de Falco”. Selon les enquêteurs, ces repas privés servis à l’élu et à son épouse, employée du conseil départemental, auraient coûté au moins 64 500 euros entre 2015 et 2018, soit 1 500 euros par mois », rapporte Les Échos.
On veut bien croire encore André Herrero qui affirme que son ami « n’était pas un jouisseur, ni un garçon qui jette les sous par les fenêtres » : le siens, c’est certain, il l’a prouvé ; ceux des contribuables, en revanche, non, c’est certain aussi.
Des esprits chagrins pourraient estimer qu’Hubert Falco n’est qu’un ripou parmi bien d’autres qui « a eu quelques torts, mais (…) n’a jamais rien fait d’exceptionnel (…) n’a pas pris la mesure de ce qu’était la gestion d’une collectivité comme le Département. Il n’a pas vu arriver ces petites bavures qu’il a faites, qui à la longue sont devenues un vrai problème » (dixit André Herrero, encore), mais tout de même : à qui fera-t-on croire que personne n’a été au courant, près de 20 ans durant, des « avantages » dont il bénéficiait indûment : les services comptables, mais probablement d’autres employés des services généraux, tout comme les élus et surtout Horace Lanfranchi, son successeur en 2002 à la tête du conseil, et réélu en 2004, 2008 et 2011… voire même Marc Giraud, élu en 2015 et lui-même « démissionné » par le préfet à la suite d’une condamnation dans une affaire de détournement de fonds publics à Carqueiranne.
« Pas du beau monde ! », comme disait ma grand-mère !
Et donc, pourquoi n’y aurait-il pas d’autres mises en examen pour complicité de détournement de fonds publics ? Poser la question est y répondre… Va-t-on assister un jour ou l’autre, enfin ! à une vaste opération « manu pulite » (mains propres), à l’exemple de ces enquêtes judiciaires au début des années 1990 en Italie qui décapitèrent littéralement le monde politique et économique corrompu de ce pays.
Si on faisait un rêve, nous aussi ?
Article paru sur le site du Nouveau Présent.
00:47 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Si Macron « lèche le cul de la Chine », les bien-pensants lèchent le cul de l’Amérique !
Marc Rousset
Il suffit de lire dans le Figaro, depuis février 2022, les mensonges dogmatiques, outranciers, inconditionnels, systématiques, à sens unique, de mauvaise foi, pro-atlantistes, anti-russes, sur la guerre en Ukraine des journalistes Isabelle Lasserre et Laure Mandeville ! Il est surprenant de voir tous ces médias qui soutiennent habituellement Macron se retourner subitement contre lui, suite à ses déclarations gaulliennes en Chine, pour une fois pleines de bon sens ! La France ne doit pas être un valet de l’Amérique ; elle n’a absolument rien à faire en Ukraine, et encore moins à Taïwan, en Extrême-Orient, qui est chinoise depuis 1683, aussi longtemps que les Chinois ne voudront pas l’évincer de ses territoires stratégiques pleins d’avenir en Polynésie et en Nouvelle Calédonie !
Même l’ONU a reconnu dès 1971 que Taïwan était partie intégrante de la Chine, d’autant plus que pendant 20 ans, suite à la guerre civile sur le continent, le seul représentant de la Chine à l’ONU a été Taïwan de Tchang-Kai-Chek, face à Mao-Tsé-Toung ! Le problème de Formose, c’est que l’immense majorité de la population se sent chinoise mais, échaudée à juste titre par ce qui est arrivé à Hong Kong, elle ne veut pas du régime autoritaire chinois et de son niveau de vie moins élevé ; en fait tout se passe comme si la guerre civile reprenait entre les deux Chine ! Il se trouve qu’en Ukraine, contrairement à la propagande occidentale, le contexte est différent car les civils russophones de Novorossia, occupés en fait par l’armée otano-kievienne, sont majoritairement favorables à la Russie et à Poutine !
Si le voyage de Macron en Chine est une catastrophe de plus, comme tout ce que peut faire un adolescent attardé qui ne connait pas l’histoire, imbu d’une idéologie bien-pensante complètement dépassée, droit de l’hommiste progressiste, fédéraliste au niveau européen, atlantiste, du moins les paroles prononcées sur l’autonomie stratégique française et européenne, ainsi que sur le non alignement avec les intérêts américains, sont pertinentes. La France n’a pas à faire la guerre pour le compte des Américains que ce soit en Ukraine, en Irak ou à Taiwan ! Comme dit le dicton, parfois sur un tas de fumier, il pousse quelques belles fleurs…
Macron doit donc être conséquent avec ses déclarations, mettre fin à ses rêves d’Europe fédérale, arrêter de vendre l’industrie française à l’encan (Alstom à General Electric). Si la France veut regagner son indépendance stratégique et quitter l’OTAN (ce que n’envisage pas Macron) encore nous faut-il une Armée forte, puissante, autonome et une puissance industrielle, agricole, économique, technologique suffisante ! Maastricht a créé une France déboussolée, dépendante et pauvre, pas le surplus de puissance qui avait été promis par Mitterrand car les Français se sont laissées piéger par un euro stable et surévalué en passant des lois sociales suicidaires pour leur compétitivité (35 heures, et retraite à 60 ans complètement aberrante). De plus, les charges sociales, suite à l’invasion migratoire et à la gabegie des dépenses publiques, ont tué l’industrie française et l’ont amenée à délocaliser !
00:39 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 18 avril 2023
Macron à la télévision : 12 minutes d'autosatisfaction présidentielle
Communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :
Ce lundi soir, Emmanuel Macron s'est livré à son numéro préféré : l'autosatisfaction béate.
Justifiant sa réforme des retraites, il prétend maintenant renouer avec le dialogue social et vouloir rencontrer les syndicats : ce type est clairement cinglé...
A part ça tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : la France est en train de se réindustrialiser parce qu'elle est le pays le plus attractif d'Europe (malgré des taux de prélèvements dans les plus élevés au monde, cherchez l'erreur), l'État de droit va être rétabli (lol), le gouvernement va lutter contre l'immigration illégale en favorisant l'immigration légale (si, si), l'Éducation nationale va redevenir un lieu de transmission du savoir (sûrement en invitant des travestis dans les écoles), les services de santé, de justice et de gendarmerie vont recevoir des moyens humains et financiers exceptionnels (on jugera sur pièces) et Notre-Dame va être reconstruite dans les temps grâce au génie du Président de la République.
Attention : la « planification idéologique » sera dévoilée cet été. Attendez-vous à toujours plus de taxes punitives et à une culpabilisation de plus en plus agressive.
Le seul point positif de l'intervention présidentielle : elle n'a duré que 12 minutes.
Site de Thomas Joly cliquez ici
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