vendredi, 10 février 2023
RAPPEL : samedi 25 février, TOUS à Saint-Brévin-les-Pins (44)
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Il n’est pas possible de sortir tout de suite des énergies fossiles
Brice Lalonde*
Le groupe aiche des objectifs très ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Il vise d’intégrer le top 5 mondial des acteurs du secteur, il met beaucoup d’argent sur la table pour développer des projets dans l’éolien et le solaire et veut être neutre en carbone assez vite. Je ne suis pas administrateur de TotalEnergies, mais je trouve que la stratégie menée par Patrick Pouyanné va dans le bon sens.
On ne le dit pas assez, mais c’est une chance pour la France de disposer d’une telle entreprise. C’est une des dernières grandes majors de l’énergie au sein de l’Union européenne, qui essaie de mettre en œuvre la transition énergétique, au point d’en être devenu un de ses meilleurs agents. Avec Sunpower, par exemple, elle maîtrise aujourd’hui l’intégralité de la chaîne du solaire, de la fabrication des cellules à la construction des centrales.
TotalEnergies est une société pétrolière qui est de plus en plus gazière et qui investit massivement dans les énergies renouvelables, sans oublier pour autant son obligation de fournir du pétrole à ceux qui en ont encore besoin, et ils sont nombreux, à l’instar des automobilistes français. Le seul regret que l’on puisse avoir est que TotalEnergies ne se soit pas engagée dans le nucléaire, qui est absolument clé pour limiter l’empreinte carbone.
En tout cas, il ne faut pas se focaliser uniquement sur les énergies renouvelables, qui sont aujourd’hui devenues le marqueur pour dire ce qui est bien ou pas. On est dans la surenchère tout le temps, ce qui risque de mener à des déceptions. Les renouvelables sont auréolés de la vertu d’être des énergies qui consomment assez peu de capital. Mais arrêtons de croire qu’elles apportent des solutions à tout. Leur intermittence pose question tout comme leur intégration au réseau, et le solaire a une empreinte carbone supérieure au nucléaire. Désolé de le dire, mais personne ne sait faire fonctionner un système électrique composé uniquement de renouvelables. Il n’est pas possible non plus de sortir tout de suite des énergies fossiles, comme certains le prétendent. Ce n’est pas sérieux. Dans une négociation internationale, on peut dire aux pays riches d’aller plus vite dans la décarbonation. Mais comment dire aux pays pauvres qu’ils n’ont plus droit au gaz et au pétrole ? C’est totalement injuste.
Malgré tout, l’objectif numéro un est de réduire les émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique. La priorité immédiate est donc de sortir du charbon. Si on peut le remplacer par du nucléaire, c’est bien, mais c’est long à construire, et il faut mettre en place des normes de sûreté.
Le gaz, c’est plus facile, et en plus il s’agit d’une énergie abondante. En remplaçant toutes les centrales charbon par des centrales gaz, une grande partie du problème serait résolue, à condition toutefois d’arrêter les fuites de méthane. C’est un objectif très important, et les grandes compagnies, comme TotalEnergies, ont pris des engagements en ce sens.
(*) Brice Lalonde, ancien ministre, est président de l’Association Equilibre des énergies.
Source : La Croix 9/2/2023
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L’irresponsabilité du Président Macron
Bernard Plouvier
Il est évident, pour le moindre « pékin » comme pour n’importe quel général de plateau de télévision, que vendre des armes à un pays en guerre, de façon unilatérale – soit sans en proposer aussi à l’autre camp -, c’est se placer en situation d’allié ou, si l’on préfère de co-belligérant plus ou moins passif.
Donner ou vendre des armes peut passer pour un geste passif : on se lave les mains de ce qu’en fera le destinataire ! Toutefois, une question majeure se pose, qui aurait dû être envisagée préalablement à toute décision et à toute action.
Notre très distingué Président-Dictateur-Général aurait-il oublié la Constitution de la Ve République ? Même dans sa révision de 2008, elle impose (art. 35) l’autorisation formelle, exprimée par la majorité du Parlement, pour entrer en de guerre, sauf invasion du territoire, cas de force majeure nécessitant une riposte immédiate, prévu par l’art. 16, ou état de siège (art. 36) décrété conjointement par le chef de l’État et le gouvernement.
Envoyer des conseillers militaires, vendre ou donner des armes et des munitions, des chars, des canons et des avions de combat, ce ne serait donc pas participer à une guerre ? C’est du moins ce que nous répète à longueur de discours notre bien-aimé & vénéré Président. On « aide l’Ukraine à se défendre »... en passant sous silence un menu fait : si V. Poutine a lancé son opération il y a juste un an, c’est parce que des éléments armés de l’État ukrainien bombardaient les populations civiles russes établies entre Dniepr et Don.
Il faudrait que notre Grand timonier, assez peu savant en Matière d’histoire contemporaine - on l’a vu à propos de la réalité du fait colonial -, se documente. Si la population implantée à l’Est du Dniepr et à l’Ouest du Don était massivement ukrainienne en 1920, il y eut ensuite le règne du 2e Tsar Rouge. On ne nie absolument pas que Joseph Djougashvili, surnommé « Staline » (l’Homme de fer) par « Lénine », ait été un ruffian politique de grande ampleur, un assassin de masse et on ne nie absolument pas le résultat de ses actes. À force de dépeupler l’Ukraine (le bon « Staline » a parlé de « 10 millions de morts », dans la soirée du 15 août 1942, à Moscou, devant Churchill et le médecin de ce dernier, Lord McMoran), à force de transplanter des populations au sein de son URSS, il a transformé la géographie humaine entre Don et Dniepr !
Les Républiques autonomistes situées entre ces deux gigantesques fleuves sont russophones. Que cela plaise ou non aux mafiosi qui règnent à Kiev (on rappelle que de nombreuses excellences amies du très noble Zelenski sont sous le coup de mandats d’amener pour cause de corruption) n’est d’aucune importance pour nous, Français.
Notre distingué Président n’a pas à nous engager dans une guerre – et pas si « passivement » que cela, puisque des militaires français ont été expédiés dans la zone des combats. Du moins, il n’a pas à le faire sans l’avis du Congrès, soit les deux assemblées délibérant simultanément sur un point d’importance capitale... car, si l’Homme du Kremlin est aussi irascible que la propagande française actuelle veut nous le faire croire, il pourrait lui aussi se déclarer en guerre contre la France et notre Nation, si mal dirigée, pourrait en subir d’énormes conséquences, bien supérieures aux nuisances induites par de bruyants défilés de « Gilets jaunes » ou de grévistes !
Notre génial Président serait bien inspiré de relire la Constitution. Certes, par ses art. 67-68, elle déclare « irresponsable de ses actes » le chef de l’État... sauf, toutefois, en cas « de crime d’agression », soit en cas de guerre non provoquée, qui – tout le monde le sait depuis le Tribunal Militaire Interallié dit « International » de Nuremberg – est « un crime contre la paix » !
Il est diverses façons d’envisager la notion « d’irresponsabilité ». On n’envisagera pas la façon psychiatrique, ce qui serait « une injure au chef de l’État », mais on pourrait s’étonner de l’irresponsabilité certaine qu’est la non-réponse à l’invasion du territoire par des Africains et Proches-Orientaux (on pense à ces « pauvres » Afghans qui, presque partout en Europe, se conduisent en voyous). Or l’immigration-invasion, parfaitement illégale, puisque non-autorisée par l’unique souverain-maître de l’État : la Nation, c’est pourtant la réalité vécue par les Français depuis plus d’une dizaine d’années !
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Samedi 18 février : conférence de Anne Trewby (les Antigones) sur le féminisme à Lyon
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Amalgames, complotisme et discriminations
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
On ne se souvient plus que l’invité d’honneur du Salon du Livre de Paris en 2018 était la Russie. Pour la circonstance, Le Monde du 16 mars 2018 dressait le portrait de l’écrivain Zakhar Prilepine, ancien militant national-bolchevik qui venait de côtoyer les combattants indépendantistes du Donbass. Un tel article serait-il encore possible aujourd’hui ? Cette question fondamentale empêche la planète de tourner. Ce n’est pas la seule. L’orchestre de Moscou peut-il jouer à l’Opéra de Lyon ? Le champion serbe de tennis, Novak Djokovic, doit-il renier son père filmé dans les allées du tournoi de l’Open d’Australie avec des supporteurs brandissant un drapeau russe à l’effigie de Vladimir Poutine ? Le Comité international olympique doit-il exclure les sportifs bélarussiens et russes des prochaines compétitions ? S’il s’agissait d’une autre nationalité, un tollé intergalactique envahirait les rédactions de désinformation et secouerait les belles âmes occidentales. Elles ne font que reprendre et développer des propos officiels qui établissent une incontestable ségrégation. Après l’apartheid vaccinal, voici la russophobie élevée au rang de politique d’État !
Dans un entretien au Washington Post du 8 août 2022, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelenski affirme que les Russes doivent « vivre dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie ». Il estime que « les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières ». Dès le lendemain, la Première ministresse estonienne, Kaja Kallas, poste sur Twitter qu’« il est temps d’en finir avec le tourisme russe. […] Visiter l’Europe est un privilège, et pas un droit ». Son compte n’a jamais été suspendu, ni supprimé. Quelle chanceuse ! Certes, elle cible les Russes et non pas les futurs Mozart et Molière originaires d’Afrique et d’Orient.
Entre deux fiestas dansantes et bien alcoolisées, son homologue finlandaise, Sanna Marin qui devrait s’inspirer de sa consœur néo-zélandaise, réclame pour sa part que l’Union dite européenne arrête d’accorder des visas touristiques aux Russes. Elle déclare au Figaro du 31 août 2022 qu’« il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen faire du tourisme […] pendant que la Russie tue des gens en Ukraine ». Le 1er septembre dernier, le gouvernement d’Helsinki réduit par conséquent de 90 % le nombre de visas octroyés aux Russes. La Finlande rejoint ainsi les trois États baltes, la Pologne et la République tchèque dans la non-délivrance systématique de visas aux citoyens de ce pays.
Le 19 septembre 2022, Helsinki souhaite aller plus loin et plaide pour le bannissement complet des touristes russes de l’Espace Schengen dans le cadre de nouvelles sanctions. Dans Le Monde du 1er octobre 2022, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto, ose affirmer que « l’entrée des citoyens russes en Finlande, pour y faire du tourisme, mettrait en danger les relations internationales ». Bigre ! Rien que ça !
Cette demande nécessite cependant l’accord unanime du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des États-membres. Or, outre Budapest, Paris et Berlin la récusent. Toujours en cours, les discussions s’orienteraient plutôt vers la suspension des conditions privilégiées d’obtention qui se manifesteraient par une durée d’attente plus longue et des coûts plus élevés (de 35 à plus de 80 euros).
Parallèlement, depuis 2019, le gouvernement national-conservateur ultra-atlantiste polonais délivre une karta polaka aux descendants de citoyens de Pologne vivant dans des territoires naguère polonais entre 1919 et 1939 afin de faciliter leur immigration en Occident. Les députés de la Confédération Liberté et Indépendance, l’alliance des forces de la droite nationale, exigent que les très nombreux réfugiés ukrainiens présents sur le sol polonais reconnaissent de façon solennelle les exactions commises contre les polonophones en Volhynie par les militants de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens) entre 1942 et 1945. Si le gouvernement extrémiste de Vilnius considère le Bélarus comme le prolongement historique de la Lituanie, la Pologne espère encore placer l’Ukraine dans son orbite. Les patriotes ukrainiens les plus sincères, en particulier les nationalistes-révolutionnaires, risquent de tomber de Charybde en Scylla…
L’Europe occidentale doit-elle accueillir les Russes ? Courrier International (du 25 au 31 août 2022) traduit et publie un article édifiant d’Edward Lucas paru à l’origine dans The Times du 15 août. « Tous les Russes ne sont pas coupables, écrit-il, mais que leur collusion soit active ou passive, tous ont une responsabilité dans le pouvoir écrasant acquis par Poutine ». Il ajoute que « l’histoire a montré que la générosité ne donnait pas de brillants résultats, c’est un euphémisme ». Le même, ou l’un de ses semblables, croit au contraire génial, extraordinaire et merveilleux de se montrer généreux envers les femmes des tafkiristes partis en Syrie et en Irak et de leurs gamins, ou d’accueillir les sans-papiers.
En pointe dans le bellicisme, l’hebdomadaire L’Express de ce 26 janvier met en couverture une supposée « faillite morale » de la Russie à propos de la religion, de la propagande et des valeurs. Point de vue partial et subjectif ! Le système médiatique d’occupation mentale reprend à son compte le vieux fond anti-orthodoxe du catholicisme romain. Il dénigre tout ce qui est russe. Après avoir interdit la chaîne d’information RT France, la radio Sputnik, des chats russes dans une exposition féline et peut-être retiré des bibliothèques publiques les livres de Léon Tolstoï, de Fiodor Dostoïevski et d’Alexandre Soljénitsyne, vouloir apprendre la langue d’Alexandre Zinoviev deviendra bientôt une preuve manifeste d’intelligence avec une puissance étrangère presque ennemie !
Ce délire devient inquiétant chez certains responsables. Interrogé par Pierre Polard pour Le Figaro du 12 octobre 2022, le conseiller de Zelenski, Mykhaïlo Podolyak, explique que « les criminels de guerre russes doivent être jugés, pas seulement pour l’Ukraine, mais pour toutes les guerres passées, en Géorgie, en Syrie et pour le Donbass dès 2014 ». En intervenant en Syrie, la Russie a sauvé l’Europe du danger immédiat islamiste. Podolyak serait-il donc du côté des terroristes du 13 novembre 2015 ?
On sait que le complotisme est très mal vu, sauf quand il sert l’hégémonie occidentale. Traductrice des FemHaine et liée à l’appareil pseudo-intello botulien, Galia Ackerman déclare à L’Express (du 3 au 9 novembre 2022) que « rétrospectivement, je pense même qu’il y avait, dès ses débuts, un plan secret devant conduire la Russie vers le résultat que nous voyons aujourd’hui ». Incroyable et magnifique assertion conspirationniste ! Mais nostalgique de la rééducation mentale de l’Allemagne par ses vainqueurs, elle ajoute qu’« il faut humilier la Russie très sérieusement, parce qu’elle a apporté la destruction, la mort, le malheur et le traumatisme, dont on ne mesure pas encore la profondeur, à des millions de personnes. Il ne peut y avoir de rédemption si les responsables de cette tuerie – Poutine, mais aussi ses généraux, les exécutants et les propagandistes – ne sont pas punis, et la machine démantelée. Le peuple doit comprendre une fois pour toutes que la politique impérialiste, la tentative de conquérir et de briser un autre peuple, un autre pays, est condamnable. Si, après 1945, il n’y avait pas eu de contrôle de l’Allemagne occidentale par les forces alliées, pas eu de procès de Nuremberg, de lustration et de programmes d’éducation, nous n’aurions pas, aujourd’hui, cette Allemagne réunifiée, démocratique et paisible ». Les prodigieuses intuitions de Maurice Bardèche exprimées dans ses premiers essais politiques sont plus que jamais actuelles. Cette excellente propagandiste ne se doute pas qu’il est fort dangereux d’humilier les États. Les diplomates du Congrès de Vienne de 1814 – 1815, tout anti-napoléoniens qu’ils fussent, le savaient. Les abrutis de la Conférence de Versailles de 1919 l’ignoraient en revanche. L’humiliation de l’Allemagne, de la Hongrie, de l’Autriche, de la Bulgarie et même de l’Italie a été l’un des facteurs déclencheurs de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de commenter l’actualité de manière hystérique, les bouffons de la chaîne d’information en continu LCI (La Connerie intégrée) feraient bien de se replonger dans l’histoire pour ensuite se taire pleinement.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°60, mis en ligne le 7 février 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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jeudi, 09 février 2023
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Les jeux olympiques de Paris admettront-ils le hijab (séparation) ?
Michel Festivi
Comme le relate la militante anti-islamiste Fatiha Agag-Boudjahlat, début janvier, une joueuse de basket a été exclue d’une compétition par sa fédération dans le Nord de la France, car elle refusait de retirer son hijab (Figarox Vox du 7 février 2023). En effet, les règles de la FFBB interdisent tous couvre-chefs et tous accessoires comme des bijoux. Elle aurait d’ailleurs déclaré à son entraîneur qu’elle ne pouvait pas le retirer.
Et Fatiha Agag-Boudjahlat de se féliciter de la décision de la fédération : « Nous pouvons en tant que Français, féministes, et en tant que femmes, que nous en réjouir ». Je l’écris souvent, certains hommes, certaines femmes qui vivent ou ont vécu dans des pays où l’islam est religion d’état et ou n’existe aucune séparation entre le domaine civil et religieux, sont à la pointe du combat pour les libertés des femmes, contrairement à nos « féministes » de chez nous, bien souvent issues de la gauche radicale.
Fatiha Agag-Boudjahlat a écrit de nombreux ouvrages, dont l’un d’eux mériterait d’être lu dans nos écoles, Combattre le voilement, en 2019 aux éditions du Cerf.
Fatiha Agag-Boudjahlat, en parallèle, dénonce dans cet article, l’inconséquence des instances sportives internationales qui elles ont cédé au totalitarisme islamiste « qui oppriment les femmes et les minorités ». Très judicieusement, elle relève que l’Iran par exemple : « ne défend pas la pratique du sport féminin…il défend une pratique rigoriste de l’islam faisant de la femme un organe génital total qu’il faut recouvrir. » J’ai déjà cité le verset 22 de la sourate 2 : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour… ».
Elle assimile le code noir d’antan aux règles appliquées aux femmes dans la plupart des pays ou le coran est la loi civile et pénale, en tout ou en partie, et ils sont très nombreux. En effet, lire le coran c’est s’apercevoir par sa simple lecture, que bons nombres de sourates et de versets ne sont que l’exaltation de la ségrégation entre les croyants et « les infidèles » ou « les mécréants » ; entre les femmes et les hommes, par plusieurs de ses sourates, des dizaines, et de plus, le coran légitime totalement l’esclavage, qu’il permet. Cf le livre de Malek Chebel « l’Esclavage en terre d’islam » aux éditions Fayard en 2007, qui cite 27 sourates du coran qui légitiment l’esclavage en pages 297 et suivantes. Cf aussi le site Médiapart et sa tribune du 20 août 2013 : « les versets du coran encourageant l’esclavage des non-musulmans par les musulmans », citant des dizaines de sourates allant en ce sens, en relatant le livre de Tidiane N’Diaye, le Génocide voilée, Gallimard 2008.
Car nous enseigne Fatiha Agag-Boudjahat, « le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens ». Dans un précédent article j’avais cité les sourates du coran qui imposent aux croyantes de se couvrir d’un voile, et je rappelle que le coran est la parole incréée de dieu, susceptible d’aucune altération ni modification. « Et dis aux croyantes de baisser également leur regard et de préserver leur sexe ; qu’elles dissimulent leurs charmes…de ne montrer de leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, afin de ne dévoiler leurs charmes qu’à leurs seuls époux, ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles qui ne sont pas libidineux (les eunuques), ou de jeunes garçons qui ne connaissent rien du sexe féminin. » S 24, V 31.
Fatiha Agag-Boudjahat, avec d’autres comme Annie Sugier, Elizabeth Badinter, demandent que la Charte Olympique soit appliquée au J.O de Paris, car elle proscrit le port de signes religieux ou politiques. Les Iraniennes qui se font emprisonner ou abattre en Iran, se battent clairement contre le port du voile, devenu le symbole de la tyrannie des Ayatollahs.
La Maire de Paris, Madame Hidalgo, se joindra-t-elle à cette demande pressente de faire en sorte que l’on ne puisse voir aucun hijab sur les terrains des compétitions olympiques parisiennes en 2024 ?
Je lui rappelle, si elle avait la mémoire qui flanche, qu’elle avait accueilli en grande pompe à Paris il y a quelques années, Taslima Nasreen, gynécologue, condamnée à mort dans son pays au Bangladesh pour tout simplement avoir critiqué l’islam, et qui avait déclaré à l’Université de Paris-Diderot le 30 novembre 2011 : « le droit de la famille est fondé sur la religion, et comme la religion officielle est l’islam, les intégristes prônent l’application de ce qui est écrit dans le coran. »
Les règles de la FFF (article 1er), comme celles de la charte olympique (article 50.2) interdisent toute propagande religieuse ou politique. Comme l’indique également Naïm Bestandji, auteur du linceul du féminisme (aux éditions Séramis) : « l’hidjab ne permet pas aux filles d’accéder au sport. C’est l’inverse, le sport est conditionné pour ces jeunes femmes si elles sont couvertes. C’est un vêtement sexiste et patriarcal, le voile n’est pas neutre, c’est un message prosélyte par définition qui est envoyé, il y a une ignorance phénoménale sur ce qui est l’islamisme, car en arabe hijab signifie séparation, traduit en arabe, les hidjadeuses deviennent les séparatistes ». In le FigaroVox. Autrement dit comme le souligne Fatihat Agag-Boudjahlat : « le voile même choisi librement, reste un outil de ségrégation. »
Dans un entretien sur son dernier livre, Sur l’Islam, aux éditions de la Cité, le philosophe, membre de l’Institut, Rémi Brague rappelle que : « Pour la tradition juridique européenne, les lois se fondent sur la raison humaine, certes éclairée par la conscience, que les croyants considèrent comme la voix de Dieu. Pour l’Islam, le seul législateur légitime est Dieu, tel qu’il parle dans Son Livre », et surtout il insiste sur un point capital qui fait du coran l’antithèse absolue de la Bible ou des Évangiles : « l’islam considère que le coran a été dicté par dieu, par l’intermédiaire d’un ange au prophète qui l’a restitué sans y apporter quelque ajout et sans en retrancher quoique ce soit. Ce sont là deux faces d’un seul et même fait. » In le FigaroVox du 7 février 2023 entretien avec Alexandre Devecchio.
En tout cas gageons que d’ici les jeux olympiques de Paris, les associations islamistes, aidées en cela par nos islamo-gauchistes, vont mener de nouveau un combat prosélyte pour faire avaliser le port du hijab (séparation) par les sportives musulmanes ou des pays musulmans. Y résister, sera un enjeu civilisationnel de toute première importance.
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mercredi, 08 février 2023
Jeudi soir, Pierre Cassen et Bernard Germain sont invités au Forum du PdF
Dans le Forum du PdF du jeudi 9 février, Alexandre Hinger reçoit Pierre Cassen (Riposte Laïque) et Bernard Germain (opposant au projet Horizon à Callac).
L'émission traitera de la fourberie des mahométans ainsi que de l'actualité politique.
C'est jeudi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance
18:37 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marie-Estelle Dupont : Le contrôle des masses par la peur
Marie-Estelle Dupont, psychologue et auteur, nous parle de la "pensée binaire" qui s'installe aujourd'hui dans les médias et dans le débat public.
Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l'école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l'abandon de la jeunesse, etc.
Un entretien présenté par Régis LE SOMMIER, accompagné par Amélie MENU.
Source : OMERTA
18:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sauver notre patrimoine religieux avec SOS Calvaires
Alexandre Caillé, directeur Général de SOS Calvaires, présente les récentes réussites de cette dynamique association dont l'objectif est de restaurer et de sauvegarder les calvaires, oratoires et chapelles qui constituent notre patrimoine. Après une première action en Arménie, d'autres projets sont en cours à l'étranger alors qu'une application se propose d'inventorier le "petit patrimoine chrétien" et que voit le jour une nouvelle initiative : "les consolatrices", chargées de remettre le Christ au cœur de nos foyers par la restauration de crucifix.
17:58 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Ve congrès du Parti de la France se déroulera à Paris le samedi 25 mars prochain
Un communiqué du Parti de la France
Samedi 25 mars prochain se déroulera à Paris le Ve Congrès du Parti de la France.
Au programme : bilan politique et financier, élection du Président et du Conseil National qui élit les membres du Bureau politique.
Pour participer aux travaux internes, il est impératif d'être à jour de cotisation ; on peut adhérer ou réadhérer en ligne en quelques clics : adhésion PdF
Les interventions politiques de l'après-midi seront ouvertes à tous.
Plus de détails très bientôt !
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mardi, 07 février 2023
Béatrice Bourges : "la Manif pour Tous était une opposition contrôlée"
Interview de Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français et figure de la Manif pour Tous, qui passe en revue l'actualité française depuis 2014. Cette interview à ne pas mettre entre toutes les mains est un témoignage inestimable pour comprendre ce que les organisateurs du mouvement ont vécu de l'intérieur.
Source : Le Courrier des Stratèges
20:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
UN GRAND ENTRETIEN AVEC REYNALD SECHER À PROPOS DU FILM "VAINCRE OU MOURIR" PUBLIÉ SUR LE SITE EUROLIBERTÉS
Spécialiste de la résistance face au totalitarisme, Reynald Secher est connu du grand public pour ses ouvrages dont “Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé” (1986), ses bandes dessinées et ses films historiques. Ses travaux portent principalement sur la guerre de Vendée. Il est lauréat de nombreux prix notamment le prix Combourg 2012 pour son livre “Vendée. Du génocide au mémoricide” (2011) et pour l’ensemble de son œuvre. Il a participé au film Vaincre ou mourir.
(Propos recueillis par Philippe Randa)
« Nous sommes, il faut le souligner,
dans un régime totalitaire, voire dictatorial.
La pensée doit être unique
et malheur à celui qui pense différemment »
Le film « Vaincre ou mourir » semble déchaîner les passions idéologiques et politiques… Vous n’allez pas me dire que cela vous étonne ?
Rien ne m’étonne plus. J’ai connu une situation similaire en 1986 lors de la parution de mon livre Le génocide franco-français, la Vendée Vengé, puis en 2000 lors de la publication des bandes dessinées Histoire de Bretagne par le journal Ouest France. Même méthode, même violence, même intensité. C’est un tsunami de haine gratuite à coup d’injures, d’arguments fallacieux, de délires en tout genre. En réalité, la gauche n’accepte pas que l’on puisse aller sur le terrain culturel dont elle se considère le propriétaire exclusif. Tout lui est permis. Nous sommes dans la logique révolutionnaire résumée par cet incroyable slogan : la liberté, celle définie par la gauche bien sûr, ou la mort ! En clair, ceux qui ne sont pas dans la pensée unique doivent être éliminés. Qu’importe les méthodes ou les moyens : tout est permis pour tuer l’autre, l’indésirable. Les critiques s’inscrivent dans cette logique et par conséquent, il n’y a aucune limite dans leurs propos. Par ailleurs, certains critiques ont raison : l’honneur est une valeur de droite ce qui sous-entend que le déshonneur est une valeur de gauche. Nous venons d’en faire de nouveau le constat.
Ce film est tout de même l’occasion d’ouvrir un débat entre historiens sur le martyr de la Vendée, qui s’est passé il y a plus de deux siècles… Or, ce sont surtout des politiques ou des journalistes qui s’expriment sur le sujet, comment l’expliquez-vous ?
C’est la mode du moment. Regardez ce qui s’est passé avec la Covid : les spécialistes ont été systématiquement écartés : Macron est ainsi devenu par la grâce des circonstances professeur en médecine, grand expert de la santé et du virus, les médecins généralistes bien-pensants ont été bombardés sur les plateaux comme les sachants, les journalistes se sont auto-proclamés savants… En la circonstance, pour les mêmes raisons, nous vivons une situation similaire. Nous sommes, il faut le souligner, dans un régime totalitaire, voire dictatorial. La pensée doit être unique et malheur à celui qui pense différemment.
Ces idéologues veulent nous faire taire coûte que coûte et, pour reprendre une expression révolutionnaire, nous éliminer de la surface de la France. S’ils avaient un peu de culture et d’imagination, il leur suffirait de persuader le président de la république de réactiver les lois prises en 1793 à l’encontre de la Vendée, lois qui n’ont jamais été abrogées. Ils peuvent ainsi exterminer les Vendéens, nationaliser leurs biens, repeupler leur territoire avec de bons idéologues, et même changer le nom de la Vendée pour celui de Département Vengé.
Ce film aurait dû être l’occasion de réfléchir sereinement sur ce qui s’est passé en Vendée en 1793-1794. Rappelons-le, ces événements ont eu lieu il y a 200 ans.
Non seulement nous avons le recul de l’histoire, mais, de surcroît, nous connaissons les conséquences régionales, nationales et internationales de la politique d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, matrice de tous les totalitarismes et des systèmes génocidaires du XXe siècle. Mais… les idéologues qui maîtrisent l’enseignement, la recherche, les médias, empêchent toute analyse, toute étude qui pourrait remettre en question les fondements de leur idéologie. Nous sommes toujours en révolution, il faut bien en avoir conscience, d’où le discours de Macron, énarque, sur la non-identité française, le wokisme en vogue, la lutte ouverte et permanente à l’encontre de l’Église et des valeurs dites traditionnelles.
La Vendée est le crime des crimes de la Révolution, et il y en a eu beaucoup d’autres. Je prépare avec Monsieur le professeur Guillaume Bernard, un livre argumenté et référencé sur la question.
Ce qui paraît incroyable est que ce crime ait été caché si longtemps, car il n’a été découvert qu’en 1985, et encore que très partiellement.
Par ailleurs, ce n’est qu’en 2011, comme je l’ai énoncé dans mon livre intitulé Vendée du génocide au mémoricide (Le Cerf), que j’ai pu découvrir par le plus grand des hasards l’intégralité du système d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, système qui a duré dix-huit mois.
Le scandale ne réside ni dans mes livres, ni dans le film Vaincre ou mourir, mais dans le fait que l’on ait pu commettre de tels crimes au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et que l’on ait tué les Vendéens non pas pour ce qu’ils avaient fait, mais tout simplement parce qu’ils étaient. Ce premier scandale se double d’un autre tout aussi dramatique : non seulement ces idéologues nient les faits, mais, pire, ils seraient prêts à renouveler ce crime de masse.
Que l’on en dise du bien, que l’on en dise du mal, le « scandale » organisé autour de Vaincre ou mourir participe finalement à son succès… car le succès est indéniable, n’est-ce pas ?
Le chiffre de la première semaine de projection est là : 100 000 spectateurs. C’est incroyable d’autant que les grands medias ont refusé de nous recevoir tout en donnant la parole à nos adversaires. Ce succès est dû à la qualité intrinsèque du film, de l’homme qu’est Charette, considéré comme un héros par les Vendéens au sens grec du terme, mais également au nom même du Puy du Fou, associé à celui des Villiers, gage de qualité et de véracité du thème abordé, ou plus exactement sous-entendu, c’est-à-dire celui du génocide de la Vendée.
Nous pouvons nous étonner de la réactivité des spectateurs. Je pense qu’elle est due à la violence de la campagne menée par les médias, les arguments avancés, les méthodes retenues, les contre-vérités évidentes, l’anathème généralisé… Comme disait en son temps Talleyrand, expert en la matière, tout ce qui est excessif est insignifiant. Désormais, le public est habitué à ce genre de manipulation : la crise de la Covid les a vaccinés. Le jeu de mot est facile, je le reconnais, mais il correspond à la réalité de la situation. Et puis, le confinement a libéré la parole, resserré les liens familiaux et amicaux, allumé des contre-feux notamment médiatiques, d’où l’explosion des réseaux d’information parallèle qui ont joué pleinement leur rôle.
Entre autres, on peut citer pêle-mêle Cnews, TV liberté, radio Courtoisie et j’en passe. Un grand merci à tous.
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MARINE DÉCOUVRIRAIT-ELLE LA COMÉDIE PARLEMENTAIRE ?
Bernard Germain
Est-elle d’une incroyable naïveté politique, ce qui serait grave après autant d’années d’expérience dans le domaine ?
Est-elle frappée d’un grave problème psychologique de « reconnaissance » par la classe politique et le pouvoir ?
Toujours est-il que Marine Le Pen enchaîne erreur sur erreur, sans en tirer aucune leçon. S’obstinant à conserver la même ligne politique qui la conduit pourtant d’échec en échec.
Dernier exemple en date, ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale, concernant la réforme des retraites.
Petit retour en arrière.
Il y a quelques jours, deux motions référendaires ont été déposées. L’une par la NUPES, l’autre par le RN.
Une motion référendaire, si elle est votée par l’Assemblée Nationale, impose l’arrêt des débats, un vote identique au Sénat. Puis il faut aussi l’acceptation du Président de la République pour qu’un référendum national soit organisé afin de demander au peuple de trancher la question, en l’occurrence la réforme des retraites.
La présidente de l’Assemblée Nationale, constatant l’existence de deux motions, décide que c’est par tirage au sort que sera désignée celle qui sera présentée au parlement.
Hurlements de la NUPES qui prétend que c’est la première déposée qui doit être présentée. Or, il n’existe aucune jurisprudence sur le sujet. La présidente de l’AN maintient sa décision et c’est la motion du RN qui est tirée au sort.
Hier lundi 6 février, ont débuté les débats sur la Loi relative à la réforme des retraites.
L'Assemblée nationale a repoussé, par 292 voix contre 243, une motion préalable de LFI demandant le rejet de l'ensemble de la réforme des retraites, à l'ouverture des débats sur le projet du gouvernement. Une motion de rejet permet à l'Assemblée nationale de rejeter un texte de loi, avant même le début des débats.
Notons que le RN a voté cette motion de rejet de la NUPES. Marine Le Pen déclarant à ce sujet avoir voté pour ... « sans sectarisme » !
Vint ensuite la présentation de la motion référendaire présentée par le RN. Et là … stupeur ! Plusieurs députés du RN reçoivent simultanément un message vocal leur indiquant qu’un proche vient d’être hospitalisé et qu’il faut venir immédiatement à l’hôpital. Panique parmi les députés ciblés dont certains quittent précipitamment l’hémicycle. Petit détail… si l’un des députés signataires de la motion référendaire est absent de l’hémicycle au moment de sa présentation, la motion ne peut être ni présentée ni mise au vote. Vous l’avez compris, … ces coups de téléphone visant à faire quitter l’Assemblée à des députés paniqués n’avait donc qu’un objectif : empêcher le RN de présenter sa motion référendaire. On relèvera au passage qu’il faut être pourri au-delà de l’imaginable pour recourir à de telles pratiques.
Résultat … 45 minutes de bazar complet à l’Assemblée.
Plainte a été déposée par le RN pour ces appels, bien sûr en numéro masqué. Nous verrons si les services spécialisés de Darmanin feront la lumière sur l’origine de ces appels. Quelque chose me dit qu’ils vont avoir du mal ou que cela va prendre beaucoup de temps !
Or, il suffit d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction à un opérateur téléphonique pour qu’il identifie l’appel et en informe la justice. Et même si c’est avec une carte prépayée on sait identifier la carte, donc où et par qui elle a été achetée.
Bref, après ce moment de panique à l’AN et que les députés RN furent revenus comprenant l’immonde manœuvre dont ils étaient l’objet, la motion référendaire fut mise aux voix et rejetée par 272 voix contre 101, … sans les voix de la NUPES parce que cette motion était présentée par le RN. Pourtant la NUPES avait présenté une motion identique. Donc ils étaient d’accord avec l’objectif.
Au final, alors qu’ils sont d’accord, ils votent contre… « avec sectarisme » ! Est-ce bien étonnant ? A la suite de quoi, le débat sur la Loi proprement dite a pu commencer.
La NUPES présente … 18.000 amendements. Autant dire que la NUPES donne la possibilité au pouvoir de recourir aux moyens que lui octroie la constitution de clore le débat rapidement, au motif d’une « obstruction parlementaire », en ayant recours à un 49-3 ou autre. De ce fait l’issue du « débat » ne fait aucun doute ! Seule la date de fin reste inconnue.
20:02 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé
Source Breizh info cliquez ici
Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé en ce début février 2023, à l’âge de 82 ans.
Né le à Rouen, Didier Patte était professeur d’histoire et de géographie dans un lycée de Rouen. Il s’engage en politique dans les années 60 après avoir fréquenté les groupements pro-Algérie française sous le nom de « Guillaume Lenoir » : il crée alors en compagnie de Pierre Godefroy et Jean Mabire, l’Union pour la région normande. Pendant ce temps, il fréquente l’université de Rouen, où il est président de la Fédération des étudiants de Rouen, adhérant à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) et s’opposant à l’Union nationale des étudiants de France (UNEF).
À la suite du référendum de 1969 sur la régionalisation, il transforme la FER en Mouvement de la jeunesse de Normandie. En 1971, celui-ci prendra le nom définitif de Mouvement normand, dont il reste le président. Il veut faire de la Normandie « le lien entre le monde franco-latin […] et les mondes nordique et britannique ».
En 1976, il est arrêté sur un mandat d’un juge de Rennes au sujet d’un transit d’armes par le port du Havre ; le Mouvement normand est accusé de servir de base d’approvisionnement au Front de libération de la Bretagne.
Il est aussi un proche du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). En , il participe au 34e colloque du GRECE consacré « L’Europe et les régions », où il fait une conférence sur le Mouvement normand et participe à la table ronde « Souverainisme ou fédéralisme » aux côtés de Luc Pauwels et Pierre Pujo.
Président de l’Association des amis de Jean Mabire de 2001 à , il est également directeur de la revue L’Unité normande. En 2010, il est à l’initiative avec Gilles Arnaud du lancement de la télévision régionaliste par internet TVNormanChannel.
Une interview récente de lui est disponible ici. Toute sa vie, il aura lutté pour la défense de nos patries charnelles et de sa Normandie, dont il aura vécu, de son vivant, la réunification pour laquelle il combattait.
Il avait d’ailleurs accordé, sur le sujet, un entretien à Breizh-info à redécouvrir ici
Toute la rédaction salue ici la mémoire d’un soldat des patries charnelles et de l’enracinement.
11:33 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 06 février 2023
Jean-Yves Le Gallou - Face à la société de propagande, que faire ?
Si la propagande est un mot aujourd’hui difficilement assumable, cédant la place au terme poli de « communication », elle n’en demeure pas moins un des leviers de pouvoir les plus importants pour assurer l’unité et la cohésion des sociétés modernes. Ne disposant pas des mêmes moyens de coercition que les totalitarismes du XXe siècle, la société postmoderne doit assurer sa cohésion au moyen de dispositifs idéologiques de plus en plus efficaces, d’une propagande totale qui touche tous les aspects de la vie, du berceau au tombeau, à travers l’actualité, la publicité, les films, les séries, les jeux vidéo, les spectacles sportifs, les programmes scolaires, les fêtes officielles ou associatives, l’enseignement, etc.
La société occidentale contemporaine peut à bon droit être qualifiée de « société de propagande », une société dans laquelle la propagande est massive et se trouve être le premier déterminant de contrôle du comportement social. Le présent ouvrage s’attache à examiner ce goulag mental imposé aux Européens afin d’y résister.
16:33 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre Chaillot - Covid-19 : la vérité des chiffres
Durant toute la période de crise sanitaire liée au Covid-19, l’exécutif n’a eu de cesse de brandir des chiffres anxiogènes : cas de contamination, hospitalisation, décès. C’était une véritable farandole de statistiques qui s’abattaient sur tous les écrans de télévision. L’objectif est désormais clair : le gouvernement assommait les Français pour les plonger dans la peur et les anesthésier. Et c’est sans nul doute cet état de stupeur et d’angoisse qui a permis à Emmanuel Macron de faire accepter sa politique vexatoire et liberticide grâce à des émissaires soumis tels que le ministre de la Santé de l’époque, Olivier Véran, ou l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Bien sûr, ces chiffres brandis compulsivement étaient utilisés, manipulés pour ne pas dire torturés. Ils ont aussi permis de justifier le matraquage de l’injonction vaccinale.
Trois ans après le début de ce qui s’inscrira sans doute comme l’un des scandales sanitaires les plus graves de l’histoire, Pierre Chaillot, statisticien et animateur de la chaîne YouTube Décoder l’Eco a décidé de décrypter au scalpel ces fameux chiffres officiels. Dans "Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels", publié chez l’Artilleur (disponible sur la boutique TVL), il démonte les mensonges et les biais autour de ces prétendus chiffres qu’on ne pourrait pas discuter selon Olivier Véran. Pierre Chaillot revient aussi sur les données que les autorités sanitaires ne veulent pas donner ou affirment ne pas avoir… comme celles qui concernent le statut vaccinal des personnes décédées… Un livre-bombe par sa rigueur et son objectivité.
16:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'Anti-Communisme
13:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
6 FÉVRIER 1945 : ASSASSINAT DE ROBERT BRASILLACH
Dans la dernière livraison de la revue Synthèse nationale, nous avons publié un article de notre ami Jean Leclerc consacré à l'association et au bulletin des Amis de Robert Barasillach :
Bulletin de l'Association des Amis de Robert Brasillach
N° 153 Eté-Automne 2022
Comme toujours, grâce au Bulletin des ARB, suivre les pas de Robert Brasillach nous conduit à découvrir d'autres personnages qui l'on connu ou qui entretiennent sa mémoire. Ce dernier numéro ne vous décevra pas. Deux figures retiendront plus particulièrement notre attention : Philippe d'Hugues et Maurice Bardèche, bien sûr.
Il faut remarquer que cette livraison n'hésite pas à replonger dans les archives du défunt quotidien Présent qui prouve ainsi qu'il restera encore longtemps une belle source de documentation…
Dans une rubrique Présence de Maurice Bardèche, sous le titre Un flambeau dans la nuit, un bel article ancien (2013) est repris de la revue Réfléchir&Agir. Les œuvres politiques et littéraires de Maurice Bardèche y sont analysées avec pertinence, mettant ainsi à disposition des plus jeunes des références doctrinales qui risqueraient d'être oubliées en fond de bibliothèques : l'irremplaçable Histoire du cinéma écrite avec Robert Brasillach, son beau-frère ; Stendhal romancier par lequel Bardèche assoit sa position d'expert stendhalien ; Nuremberg et la terre promise qui fit grand bruit ; sans oublier son Qu'est-ce que la Fascisme ? et la revue Défense de l'Occident qu'il anima avec persévérance pendant ses trente ans d'existence (1952-1982).
La revue de presse, elle, est roborative. Sont rappelées les relations houleuses de Robert Brasillach et Louis-Ferdinand Céline. Nous le savons, les deux hommes ne s'appréciaient pas. Deux pages issues de Rivarol (janvier et mars 2022) permettent à Robert Spieler de présenter Pierre-Antoine Cousteau, le pamphlétaire et son œuvre. Et plusieurs articles et échos tirés de Présent, La Nef, Le Point, sans oublier quelques pépites trouvées sur Internet…
Réminiscences, c'est le titre donné par Philippe d'Hugues à un texte de présentation des deux volumes de ses Mémoires intempestifs (1931-1981 et 1981-2021) bourrés d'anecdotes, de Ma vie et le cinéma. Nous le savons, Philippe d'Hugues fut un critique de cinéma si pointu qu'il en fut récompensé en devenant, en 1970, l'animateur de l'émission de télévision à succès, "Monsieur Cinéma".
Un événement important doit être relevé : la parution, en Pologne, d'une traduction du Brasillach, Qui suis-je ? de Philippe d'Hugues, publié initialement en 2005 aux Éditions Pardès. A cette occasion, l'hebdomadaire polonais Do Rzeczy propose un article titré Brasillach victime du mensonge de Katyn. Cet article évoque plus qu'une hypothèse, une certitude : Robert Brasillach fut assassiné légalement pour calmer les ardeurs meurtrières du Parti communiste de 1945. Il avait dénoncé les vrais coupables du massacre de Katyn : les Soviétiques. Il devait mourir !
Je ne peux manquer de faire le rapprochement avec l'assassinat, le 12 décembre 1943, de l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur de la petite commune "rouge" de Scrignac, en centre Bretagne. Lui aussi, en juin 1943, dans sa revue Feiz ha Breiz, Foi et Bretagne, avait dénoncé les Soviétiques comme les vrais responsables du massacre de Katyn. Le charnier de Katyn, Karnel Katyn, tel était le titre de l'article. Les communistes ne pouvaient le supporter. Cela lui valut d'être assassiné au détour d'un chemin creux, en revenant de célébrer la messe.
Le 12 décembre prochain, cela fera 80 ans…
Adresse en France : Monique Delcroix BP 19 60240 Chaumont-en-Vexin
11:59 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Avez-vous lu le n°62 (Hiver 2022 2023) de la revue Synthèse nationale ?
N°62 - Hiver 2022 2023 - 112 pages- 12,00 €
P 2 ÉDITORIIAL Roland Hélie
P 4 LA FRANCE À LA DÉRIVE Patrick Parment
P 8 INUTILE IMPORTATION DES HAINES INTER-ÉTHNIQUES Bernard Plouvier
P 12 RETRAITES : LE PROBLÈME C’EST LA LOI TOURAINE Bernard Germain
P 15 PATAQUÈS À LFI Charles-Henri Michel
P 19 CALLAC NE DOIT PAS DEVENIR UN 9-3 BRETON Erwan Houardon
P 29 UNION EUROPÉENNE À DEUX VITESSES Michel Festivi
P 34 DOSSIER : RETROUVONS NOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE Dossier réalisé par Patrick Parment et Bernard Germain
P 59 CETTE FRANCE QUE LES MOINS DE 30 ANS N’IMAGINENT MÊME PAS Philippe Randa
P 62 LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
P 66 M. BILD / PH. MILLIAU : UNE OFFENSIVE CONTRE LA PENSÉE DOMINANTE Jean Leclerc
P 69 LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P 78 LES BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
P 85 LA LIBERTÉ SE PERD ENTRE LA TROUILLE ET LA BÊTISE Charles-Henri d’Elloy
P 89 LES FLANERIES CINÉMATOGRAPHIQUES – Vaincre ou Mourir – Scipion de Salm
P 96 UN ENTRETIEN AVEC DIDIER LECERF SUR FRANÇOIS DE LA ROCQUE
P 103 16 OCTOBRE 2022 : LES BBR DE SYNTHÈSE NATIONALE
P 107 LES CONCERTS DE SYNTHÈSE NATIONALE Thierry DeCruzy
Et de nombreux autres articles...
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Un grand entretien avec André Posokhow, auteur de deux livres fondamentaux sur les chiffres et le coût de l'immigration, publié dans Lectures françaises de ce mois
Entretien avec André Posokhow, auteur de Immigration l’épreuve des chiffres et Immigration l’heure des comptes édités chez Synthèse nationale (propos recueillis par Lectures françaises)
Pour commander ce numéro : cliquez ici
Pourquoi avoir écrit ce livre sur l’immigration et ses chiffrages après les diverses études qui ont été réalisées précédemment par le regretté Pierre Milloz, une équipe de Lille dirigée par Xavier Chojnicki, Gérard Pince, Jean Paul Gourevitch et Polémia en 2015 et quelques autres ?
C’est un domaine éminemment évolutif avec une progression sensible des chiffres de l’immigration régulière comme de l’asile ou de ce qu’il est possible de subodorer des arrivées irrégulières. Cette progression prend de plus en plus l’allure d’un raz-de-marée qui ne peut manquer d’influencer aussi bien les données démographiques que celles des dépenses et du coût net qu’il entraine. Or, sauf dans le cas de Jean-Paul Gourevitch qui actualise périodiquement ses ouvrages sur ce thème, les autres travaux reposent sur des bases chiffrées qui datent au moins de 10 ans. J’ai donc souhaité présenter mes propres versions de l’actualisation du flux et du stock immigrés en termes humains et du résultat net de cette immigration en termes de finances publiques.
Pourquoi deux tomes ?
Le premier tome : « immigration, l’épreuve des chiffres » n’a qu’un objectif démographique qui est en premier lieu de chiffrer et détailler les flux nets annuels d’arrivées d’immigrés en France qu’ils soient réguliers ou irréguliers ainsi que la présence immigrée en France c’est-à-dire les stocks. Je pense en effet qu’au vu de l’évolution du phénomène de ces dernières années les chiffres qui sont cités, par exemple 400 000 entrées annuelles sont très souvent variables selon les personnes, approximatifs et pas toujours suffisamment documentés.
Le deuxième tome souhaite sortir de la problématique habituelle du coût de l’ immigration qui est un éternel champ de bataille, qu’il soit ou non établi sur la base d’un raisonnement économique ou scientifique. Il se fonde sur une méthode comptable simple qui consiste à présenter une sorte de compte de résultat annuel de l’immigration en termes de finances publiques.
Sans trop nous étendre sur la méthodologie quels ont été vos choix essentiels en la matière ?
L’année de référence que j’ai choisie est 2019 qui m’a semblé la plus caractéristique. En effet les années 2020 et 2021 ont été du point de vue démographique, largement polluées par la pandémie et le confinement. De plus ce tome ayant largement été écrit en 2021 la documentation concernant ces deux années n’apparaissait pas complète.
Les populations concernées dans mes travaux ont été les immigrés qu’ils soient étrangers ou naturalisés et les descendants directs de ces immigrés appelés première génération.
Ont été présentés d’une manière distincte les flux et les stocks des immigrés originaires de pays tiers et ceux originaires de pays européens, hormis la France. Pour faire court les pays tiers sont composés des pays du continent africain, des pays asiatiques et de ceux du continent américain et de l’océan Pacifique. Les pays européens sont ceux de notre continent au sens large.
Le domaine de mes calculs a été celui des finances publiques : étatique, social, collectivités territoriales.
La source documentaire principale des travaux a été l’INSEE ( Institut national des statistiques et des sciences économiques).
01:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 04 février 2023
Les témoignages se multiplient : en fin de séances, le public spontanément applaudi !
19:51 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Au lieu de répartir les migrants faisons les repartir !
Un communiqué de Nicolas Bay (Reconquête !)
Les Africains seront 2,5 milliards en 2050 et 52 % de leur jeunesse a l’ambition de venir en Europe. Chaque manifestation de faiblesse les pousse à tenter leur chance.
En accueillant l’Afrique et le Moyen-Orient, nous ne faisons que devenir nous-mêmes, l’Afrique et le Moyen-Orient.
La seule solution durable et humaine, c’est les dissuader de partir, les empêcher d’entrer, et les expulser systématiquement s’ils y arrivent !
Retrouvez mon intervention au Parlement européen ci-dessous : cliquez ici
À l’issue de cette intervention, j’ai été interpellé par une députée du Parti populaire européen qui tentait de minimiser le nombre d’arrivées de migrants sur le sol européen.
Regardez ma réponse en vidéo à la députée en cliquant ici
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Le Samedi Politique avec Alexis Poulin - Guerre, crises, violence et mensonges d’États
Depuis 2017, les Français sont maltraités, Emmanuel Macron gouverne contre son peuple. Si son premier quinquennat aura été marqué par la répression des Gilets Jaunes et une privation des libertés inédite, le second est en passe d’entériner un appauvrissement général de la population. Après avoir dilapidé des dizaines de milliards d'euros pour éponger les décisions délirantes prises pendant la crise du Covid-19, le gouvernement en marche s’attaque désormais au système des retraites alors que de plus en plus de Français sont minés par l’explosion des prix de l’énergie et du carburant. Une hausse colossale directement liée à la politique française soumise, une idéologie prétendument écologiste qui rejette le nucléaire tout en promouvant compulsivement des véhicules électriques qui ne pourront jamais fonctionner uniquement par le renouvelable. Une illustration du délire des dirigeants européens qui se retrouve également face à la guerre en Ukraine.
En effet, tant dans les trains de sanctions contre la Russie qui s’enchaînent en tirant toujours plus l’UE vers le bas que par les envois d’armes claironnés par l’Occident, les peuples sont toujours les grands perdants de l’histoire, de Kiev à Paris…
Le journaliste et éditorialiste, Alexis Poulin, aussi co-fondateur du média "Le Monde Moderne" (disponible ici), revient sur cette souffrance qu’endurent les Européens et en particulier les Français depuis l’arrivée d’une caste de dirigeants hors-sol, biberonnés aux cabinets de conseil et à la corruption à peine camouflée.
17:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dupond-Moretti obtient la levée de l'immunité parlementaire de Nicolas Bay
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 03 février 2023
Les guerres de Vendée avec Reynald Secher
A l'occasion de la sortie du film "Vaincre ou mourir", Guillaume Fiquet reçoit Reynald Secher, historien des guerres de Vendée et du génocide vendéen. Conseiller historique du film, il nous explique la genèse du projet porté par le Puy du Fou et les choix de réalisation.
Il évoquera également la vie de François-Athanase Charette, héros de la Vendée. De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la "petite guerre", dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l’eau. Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s’agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de Galerne.
Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d’illusions en attendant l’arrivée à Quiberon d’un fort contingent d’émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l’Ile d'Yeu, le comte d’Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu’une marche à la mort pour l’honneur et par fidélité aux siens.
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Emmanuel Macron accumule les humiliations
17:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un grand entretien avec Michel Maffesoli sur le site Kernews
Michel Maffesoli : « Quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. »
Source Kernews cliquez ici
Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur de plus de 40 livres, traduits dans une quinzaine de langues. Ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, Michel Maffesoli a développé un travail autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l’imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines, contribuant ainsi à l’approche du paradigme postmoderne.
Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes invente sans discontinuer de nouveaux dangers, dans le but de normaliser et contraindre les comportements individuels.
Kernews : Votre livre sur le mythe de Dionysos, thème sur lequel vous avez travaillé avec Julien Freund à la fin des années 70, est récemment paru en Livre de Poche. Vous évoquez cette divinité de la fête, de la folie et de la démesure. Or cela semble être en contradiction avec la société actuelle où, au nom du principe de précaution et du refus du plaisir, on nous incite à rester chez nous, à ne pas sortir tard le soir, à ne pas boire d’alcool… Cette tendance n’est-elle pas en contradiction avec le parallèle que vous faites avec Dionysos ?
Michel Maffesoli : Vous avez rappelé ce que je devais à Julien Freund, que j’ai connu lors de mes études, et mon autre maître est le philosophe Gilbert Durand. C’est avec eux que j’ai publié ma thèse d’État, « La violence totalitaire », qui a été publiée aux PUF en 1979. Je montrais ce que vous venez de dire. Il y a des moments où il y a une espèce d’hygiénisation, de pasteurisation, avec le fameux risque zéro, comme ne pas boire et ne pas fumer,. C'était ce que j’appelais le totalitarisme doux. Dans la société officielle, celle du pouvoir, on voit dominer ce risque zéro et l'on vient d’ailleurs de le constater au cours de ces trois dernières années. En même temps, dans ce que j’appelle la société officieuse, représentée par les jeunes générations et le peuple qui ne se reconnaît plus dans ses élites, je considère que la figure dionysiaque est une figure qui va prendre de plus en plus d’importance. Il y a deux mots importants : le pouvoir institué et la puissance instituante. Le pouvoir institué repose sur cette idée d’hygiénisation à tous crins, alors que la puissance instituante est en train de réinvestir, de mon point de vue, la figure dionysiaque, c’est-à-dire le plaisir et la fête. Bacchus fédérateur est en train de renaître.
Vous évoquez des tribus et des soulèvements. Ce qui est intéressant, lorsque l’on parle d’un soulèvement, c’est cette notion de peuple qui, dans sa globalité, va se révolter, alors que vous faites allusion à des soulèvements…
Je voulais prendre le contre-pied de l’historien américain Hobsbawn qui avait écrit « L’ère des révolutions ». Il montrait comment de 1789 à 1868, avec plusieurs ponctuations, nos sociétés étaient pensées en termes de révolutions pour atteindre la société parfaite. On était dans la tradition marxiste en quelque sorte qui a marqué cette tendance des révolutions, sur le thème que demain on rasera gratis, c’est-à-dire les lendemains qui chantent. Quand j’évoque « L’ère des soulèvements », c’est parce qu’il n’y a plus de partis ou de syndicats, ce que l’on appelait dans ma jeunesse l’avant-gardisme, qui pensent pour le peuple. Finalement, le peuple était un peu débile et il fallait lui donner une conscience révolutionnaire. C’est quelque chose qui est totalement en train de changer. Ce n’est pas une révolution future à atteindre et c’est une multiplicité de soulèvements, qui peuvent prendre des formes très diverses. Vous évoquez les multiples tribus constituant la postmodernité : cela pouvait être, en restant dans l’actualité, les Gilets jaunes, le Convoi de la liberté, mais aussi les grands rassemblements juvéniles, comme les rave parties, ces rassemblements musicaux illégaux, qui de mon point de vue traduisent le fait que l’on ne se reconnaît plus dans les valeurs officielles de la société de consommation, notamment le pouvoir d’achat ou la prédominance de l’économie. Les soulèvements n’en sont qu’à leurs débuts. Je ne veux pas jouer au prophète, mais nous allons, dans les mois qui viennent, assister à de multiples soulèvements à partir de prétextes. Cela peut être la réforme des retraites, mais l’abstentionnisme électoral est aussi une forme de soulèvement. La société est comme un lac étale : l’eau ne bouge pas, mais en dessous il y a des fourmillements et, de temps en temps, ce grouillement se manifeste au travers de grandes bulles, avec des métastases qui sont très fortes, mais qui en même temps cessent rapidement. Voilà ce que j’appelle des soulèvements, car le peuple ne se sent plus représenté. On n’est plus dans l’idéal démocratique, et, de mon point de vue, il y aura de plus en plus de soulèvements.
Ces micro-soulèvements ne servent-ils pas les intérêts de l’élite, puisqu'il s'agit de mouvements très nombreux mais minoritaires, associant des gens qui convergent unis pour le temps d’un combat, mais qui se disputeront lors d’un autre conflit sur lequel ils ne seront pas d’accord ?
Ce que vous dites n’est pas faux, à bien des égards. Effectivement, ces petits soulèvements ne sont pas unifiés, ils ne répondent pas aux organisations politiques ou aux organisations syndicales. Il y a une vraie faillite dans ce domaine. On voit bien que les syndicats ne représentent pas plus de 7 ou 8 % de la classe ouvrière. En même temps - je fais exprès d’employer ce mot - on observe qu’il y a toujours ce bouillonnement, ou ce fourmillement, dans les périodes intermédiaires. On ne peut pas jouer au prophète mais, à bien des égards, la multiplicité des soulèvements fait qu’à terme on peut assister à un vrai changement civilisationnel. Nous sommes à la fin d’une époque. C’est la fin de la modernité, qui a commencé au XVIIe siècle et, dans ce moment intermédiaire, il y a une multiplicité de soulèvements. Cela va peut-être aboutir à une société tout à fait différente de celle que nous connaissons actuellement et les jeunes générations portent ce changement sociétal.
Peut-on déceler les prémices de ce changement à travers ce qui circule sur la future disparition de la propriété privée, en ce qui concerne l’automobile ou le logement, mais pas seulement ? On entend beaucoup parler de l’ère de la location…
Encore une fois, on ne peut donner que des indices, ce qui signifie index, celui qui pointe. Dans mes recherches, j’ai travaillé sur les valeurs dionysiaques, l’importance des tribus ou le nomadisme. Ce que l’on observe, dans ce changement d’époque, c’est cette volonté de ne plus perdre sa vie à la gagner, c’est de faire de sa vie une œuvre d’art…
Comme la grande démission en ce moment…
C’est un élément qui n’est pas négligeable. Je pense au turn-over des cadres. Nous avons fait pour le MEDEF une étude qui indiquait que ce départ massif des cadres n’était pas lié à des avantages de salaire, mais parce que, dans telle ou telle entreprise, c’était fun ou cool… Donc, de manière humoristique, je peux dire qu’il faut apprendre à savoir gérer le fun et le cool ! C’est cela le changement qui est en jeu. Ce n’est plus le je, mais le nous. Ce n’est plus le rationalisme, mais l’émotionnel. Ce n’est plus le progressisme, quelque chose qui renvoie la jouissance à plus tard, mais le présentéisme, c’est-à-dire la conquête du présent. Voilà ce qui est en jeu actuellement. On peut repérer tout cela dans notre vie quotidienne. C’est en train de s’esquisser, mais il est difficile, à bien des égards, de faire de la systématisation. On ne peut faire que de la description.
Dans ce constat, il y a la volonté de gouverner par la peur. C’est d’ailleurs le titre de votre dernier livre : « Le temps des peurs ». Peut-on avoir un débat apaisé sur cette question sans se faire traiter de conspirationniste ou de complotiste ?
En gros, on va qualifier de complotistes tous ceux qui ne pensent pas droit ! Mais c’est de tout temps. La seule formule que j’essaie d’élaborer, c’est une loi sociologique, c’est que l’anomique d’aujourd’hui est toujours le canonique de demain. Clairement, ce qui est un peu hors-la-loi, l’anomique, va devenir le canon, c’est-à-dire la loi. C’est un peu cela qui me semble être en jeu actuellement. Bien sûr, il y a cette stratégie de la peur et ce n’est pas la première fois que cela se produit. Tous les historiens ont démontré que quand une époque s’achève, quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. C’est ce qui s’est passé autour de cette psycho-pandémie que nous avons connue. C’était une manière de faire peur pour demander la soumission : je te protège et tu dois te soumettre. En même temps, ceux qui maintiennent cette stratégie de la peur sont aussi des apeurés. Ils ont peur, ils pressentent que leur pouvoir est en train de s’achever. On peut s’attendre à ce que la multiplicité des soulèvements fera que les apeurants vont être de plus en plus apeurés. J’utilise la formule de Vilfredo Pareto, on est dans un moment de circulation des élites. C’est ce qui est en train de se passer actuellement.
Vous dites clairement que les élites ont peur, mais qu’elles ne craignent pas les peurs qu’elles distillent au sein de la population, comme si elles savaient que celles-ci sont fictives. Mais elles doivent en créer, sous peine de perdre leur pouvoir…
C’est exactement cela. Soyons clairs, ils n’en sont pas conscients. Donc, je préfère dire qu’ils pressentent, c’est-à-dire que c’est un sentiment diffus qui n’est pas très clair. On voit bien, au sein de la classe politique - gauche et droite confondues - que nous sommes dans un moment où la société du spectacle prévaut. C’est le simulacre, donc le mensonge. Alors, on ne croit plus en la parole publique. La théâtralisation de ce qui est en jeu actuellement dans les débats politiques montre bien que nombreux sont ceux qui savent que c’est le mensonge qui prévaut. En attendant qu’un autre discours s’élabore, en attendant qu’une autre structuration de la société se fasse, il y a effectivement des soulèvements. Pour moi, la stratégie de la peur est, dans le sens fort du terme, l’indice que les élites sont finies et qu’il va y avoir une circulation. Dans les élites, je parle des politiques, des journalistes et des experts. C’est-à-dire ceux qui ont le pouvoir de dire et le pouvoir de faire. Ces gens pressentent que leur grande valeur est en train de s’achever, comme cela arrive à d’autres époques. Et c’est ce qui est en jeu actuellement.
Ce terme de circulation des élites implique qu’il y aurait un flux, avec des entrants et des sortants. Or, pour le moment, tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a plus d’élites…
En effet, on va assister à un type de société qui ne fonctionnera plus sur ce qui nous a été familier en France, c’est-à-dire une structure jacobine, la verticalité du pouvoir. Ce que Jacques Lacan appelait la loi du père, le sachant, l’homme politique qui est censé savoir ce qui est bien pour les autres… C’est quelque chose qui est en train de se terminer. Actuellement, il y a une tendance à l’horizontalité, ce que l’on appelle la loi des frères. C’est ce qui est en train de se passer sur les réseaux sociaux, avec une autre manière de penser la politique, non pas dans sa verticalité, mais dans sa proxémie, c’est-à-dire le proche. Je suis attentif au développement des associations, des voisinages ou des quartiers, pour redonner au politique ce qui, à l’époque, était son sens initial, c’est-à-dire la vie de la cité. Platon rappelle que seul celui qui savait gérer sa maison pouvait gérer la maison commune. Maintenant, les politiques sont totalement abstraits, ils ne savent pas ce qu’est la vie quotidienne. Donc, d’une certaine manière, dans le fourmillement des réseaux sociaux et des discussions, on observe une autre manière d’être ensemble qui est en train de s’élaborer. On doit rejouer la politique au niveau du proche.
Ainsi, les gens vont réapprendre à vivre en tribus…
J’ai évoqué cela en jouant sur l’euphonie des termes : le lieu fait lien. N’oublions pas que tout au long de la modernité, ce qui a prévalu, c’était l’histoire, c’est-à-dire demain, un peu plus tard, le report de jouissance. Actuellement, c’est plutôt l’espace qui prévaut. Marx disait que l’esprit de la ville rend libre, donc il fallait se déraciner. Mon hypothèse est inverse, c’est ce que j’appelle l’enracinement dynamique. La plante humaine, comme toute plante, se souvient qu’elle a besoin de racines pour croître. C’est ma grande hypothèse. C’est ce que l’on appelle le localisme, à travers différentes modulations, et c’est pour cela que la classe politique emploie de plus en plus le mot territoire, le terroir, donc l’espace. Voilà ce que nous avons à penser, cette conquête du présent dans un territoire que je partage avec d’autres.
On a sans doute ce besoin de racines. Toutefois, aujourd’hui, on rejette nos racines intellectuelles au nom de l’égalitarisme…
Pas forcément. On assiste au retour des traditions de diverses manières, face au progressisme destructeur, le déracinement marxien en est l’expression, puisqu’il fallait se déraciner. Au contraire, j’observe un retour de la tradition et du sacré. J’ai même consacré un livre à cette thématique. On revient vers les traditions ancestrales. Tradition, c’est tradere : ce qui m’a été donné je le transporte, je le donne à nouveau. C’est un peu cela qui est en jeu. On ne peut plus fonctionner sur une conception simple de l’éducation, je sais et je te tire, c’est quelque chose qui a fait son temps. Quelque chose d’autre est en gestation, c’est l’initiation, à savoir faire ressortir le trésor qui est en tout un chacun. L’éducation a bien marché, il n’y a pas lieu de cracher dans la soupe, mais cela ne marche plus. J’ai fait mon cours dans mon amphithéâtre à la Sorbonne pendant 30 ans et, lors de la dernière décennie, j’avais mes doctorants avec leur ordinateur qui pouvait poliment me dire que je faisais une erreur, car le texte que je citais n’était pas de 1823, mais de 1826… Ils pouvaient donc contester le savoir vertical que nous avions l’habitude d’imposer. C’est tout simplement la conséquence de toutes ces formes de cultures diverses qui nous emmènent vers le partage, c’est quelque chose de riche, on sort évidemment de tout ce qui est imposé.
« Le temps des peurs » de Michel Maffesoli est publié aux Éditions du Cerf.
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