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dimanche, 29 janvier 2023

Dans Rivarol de cette semaine : un grand article sur le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au 50e anniversaire de la création du Front national

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Robert Spieler Rivarol cliquez ici

La sortie du vingt-quatrième titre de la collection "Les Cahiers d'histoire du nationalisme", édité par Synthèse nationale, correspond au cinquantième anniversaire de la création du Front national au cours de l'automne 1972. Le titre de l'ouvrage est:"Le Front national. Avoir eu tellement raison". Le livre propose une chronologie fort intéressante et dépeint aussi quelques événements marquants tels, entre autres, la campagne présidentielle de 1974, l' "invention" des Fêtes des Bleu Blanc Rouge par Michel Collinot, le  lancement de National Hebdo, l'entrée de députés FN à l'Assemblée nationale, et le "coup de tonnerre" du 21 avril 2002 avec la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la Présidentielle, mais aussi les différentes crises qui ont jalonné, du Parti des Forces nouvelles, en 1973, jusqu'à celle des Patriotes de Florian Philippot en 2017, l'histoire du Front.

Les débuts de l'aventure du Front national

L'aventure du Front national débute les 10 et 11 juin 1972 quand se tient dans les salons du Grand Hôtel, à Paris, le deuxième congrès d'Ordre Nouveau. Les délégués décident à une large majorité la participation du mouvement aux élections législatives de 1973, au sein d'une structure élargie nommée "Front national". La présidence du FN est proposée à Jean-Marie Le Pen, ancien député de Paris (1956-1962), retiré de la vie politique au lendemain de la campagne présidentielle de Tixier-Vignancour. Le Pen était alors directeur d'une société d'éditions de disques historiques appréciés, allant des chants de l'armée israélienne à ceux de la Waffen-SS. Le 5 octobre 1972 est créé le "Front national pour l'unité française" dont Le Pen et élu président et  François Brigneau vice-président. Dans son premier comité directeur, on trouve des nationalistes issus d'Ordre nouveau et du mensuel Militant de Pierre Bousquet, des nationaux, dont Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre, mais aussi des centristes antigaullistes issus du mouvement de Georges Bidault. Le 7 novembre 1972, le Palais de la Mutualité à Paris est bondé pour le premier meeting du Front national.

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Callac : Bernard Germain adresse une lettre-ouverte à M. Nicolas Heitz, Procureur de la République à Saint-Brieuc

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Suite à l'agression dont a été victime samedi matin Danielle Le Men, présidente de l'Association des Amis de Callac et de ses environs cliquez ici, Bernard Germain, porte-parole du Comité d'organisation de la campagne contre le projet Horizon, vient d'adresser une lettre ouverte à M. Nicolas Heitz, Procureur de la République à Saint-Brieuc, Nous la publions donc ci-dessous.

Rappelons que la semaine dernière, suite aux élucubrations fantaisistes des élus immigrationnistes de Callac, plusieurs responsables de la résistance patriotique locale avaient été entendus par la gendarmerie.

Il est temps d'arrêter de confondre les agresseurs et les agressés...

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Lettre au procureur de Saint-Brieuc

Monsieur le Procureur,

J’ai eu, comme plusieurs autres personnes, à répondre devant les gendarmes que vous avez chargés de m’interroger, dans le cadre de 12 plaintes déposées contre l’association « Les amis de Callac et ses environs » dont je suis membre.

Comme vient de le reconnaître en public le maire de Callac, samedi 28 janvier, nous ne sommes en rien concernés par les accusations portées par ceux qui ont déposé ces 12 plaintes.

Alors pourquoi cet acharnement contre notre association les « amis de Callac et ses environs ».

Nos actions sont menées à visage découvert et « à la loyale ». Nos actions sont uniquement politiques et en aucune manière violentes.

Par contre, Monsieur le Procureur, étrangement, vous restez sans réaction contre les organisateurs de deux contre-manifestations tenues les 17 septembre et 5 novembre 2022.

Ces manifestations n’ont pas été déclarées. Ce qui est absolument illégal.

Elles ont, de plus, été l’occasion d’affrontements très violents de la part d’antifas, contre les gendarmes qui les ont empêchés d’accéder à la place de la mairie où se déroulaient nos deux rassemblements pacifiques contre le projet Horizon.

Samedi 28 Janvier 2023, à l’occasion des vœux du Maire, des antifas ont encore eu recours à la violence. Ils ont agressé Mme Le Men, Présidente de l’association, pour l’empêcher d’accéder à la salle des vœux dans l’enceinte de la mairie. Fort heureusement, elle n’est pas blessée.

Ils ont par ailleurs également agressé les gendarmes présents, blessant l’un deux et dégradant un véhicule de gendarmerie.

Deux interpellations ont eu lieu.

Qu’attendez-vous Monsieur le Procureur, pour déclencher une enquête sur ces trois évènements où la violence des antifas s’est donnée libre cours à chaque fois ?

Qu’attendez-vous Monsieur le Procureur pour enquêter et poursuivre les membres de l’équipe municipale de Callac qui ont soutenus (voire organisé) les deux contre-manifestations illégales et « chauffé » les antifas pour qu’ils attaquent nos rassemblements pacifiques et à cette occasion agresser les gendarmes qui leur barraient la route ?

Combien de faits condamnables de ce type va-t-il falloir pour qu’enfin vous réagissiez et surtout que vous poursuiviez les responsables de ces faits et exactions ?

Enfin, un article du journal « Le Télégramme de Brest » paru ce jour, dimanche 29 janvier, m’amène à rajouter un paragraphe à cette lettre.

Cet article affirme, concernant les deux personnes appréhendées par les gendarmes :

« Inconnus de la police et de la justice, les jeunes interpellés ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont sortis ce dimanche 29 janvier. Ils ont été déférés à la permanence du parquet de Saint-Brieuc et ils seront jugés, le 9 mai, pour actes de vandalisme. « Le parquet requiert un placement sous contrôle judiciaire et une interdiction de paraître dans le département des Côtes-d’Armor », indique le procureur de la république de Saint-Brieuc. »

Si ce que rapporte cet article est vrai, ma stupeur est totale.

En effet, aucune charge ne semble être retenue par vous, à l’encontre de ces deux antifas, pour avoir agressé des gendarmes, dont l’un d’eux a même été blessé.

Seul l’acte de « vandalisme », sans doute s’agit-il de la dégradation du véhicule de gendarmerie, est retenu contre eux.

Ne pas retenir comme charge, les violences exercées à l’encontre des forces de l’ordre va envoyer un terrible message à la mouvance des antifas.

Ces derniers ne manqueront pas de l’interpréter de manière désastreuse ce qui les conduira certainement à en conclure que « casser du flic » n’est guère risqué.

Je ne peux, Monsieur le procureur, que vous exprimer ma totale désapprobation s’agissant de votre refus de poursuivre ces individus quant aux violences faites aux force de l’ordre.

Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de mes salutations distinguées. »

Le 29 Janvier 2023

Bernard GERMAIN

Porte parole du Comité d’Organisation

Pour comprendre l'affaire de Callac cliquez ici

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Samedi 4 février : Hommage parisien à Robert Brasillach

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Callac : les antifas agressent Danielle Le Men, Présidente des « Amis de Callac et ses environs »

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Bernard Germain

Samedi matin, à Callac, avaient lieu les vœux du maire.

Entre 20 et 30 antifas avaient fait le déplacement venant des quatre coins de la Bretagne. La raison de leur présence ne fait aucun doute : agresser ceux qui ont fait échouer le projet Horizon.

C’est Danielle Le Men, Présidente de l’Association « Les amis de Callac et ses environ » qui a mené la bataille à Callac avec son association pour empêcher la venue de 70 familles immigrés, venant d’Afrique, dans le cadre du projet Horizon de la fondation Merci de Mme Cohen.

Ce matin, lorsque Danielle Le Men a voulu entrer dans la Mairie, 3 antifas lui ont barré la route, en lui refusant l’accès.

Ne se laissant nullement impressionner (alors qu’elle mesure 1m60 pour 43 kg) Danielle Le Men a voulu forcer ce barrage.

Une bousculade a eu lieu amenant à l’intervention d’un gendarme pour protéger Danielle Le Men.

Cela déclencha un affrontement entre les antifas et les gendarmes présents. Des renforts furent appelés.

Un affrontement eut lieu devant la mairie entre les gendarmes et les antifas, avec grenades lacrymogènes, échanges de coups, … etc.

Bilan :

  • un gendarme blessé
  • un véhicule de gendarmerie tagué et endommagé
  • deux interpellations d’antifas
  • une manifestation de 15 antifas devant la gendarmerie de Callac pour que leurs « camarades » soient libérés.

Danielle Le Men n’est pas blessée, ni aucun membre des Amis de Callac.

Le Maire s’est entretenu avec Danielle Le Men et lui a dit qu’il regrettait ces violences mais que lui-même subissait des menaces.

Danielle Le Men lui a répondu : « Vous savez très bien que nous ne sommes pour rien dans les menaces que vous dites avoir reçues. Nous menons nos actions à visage découvert ».

Réponse du maire : « Je sais que vous n’êtes pour rien dans ces menaces ! » 

Fabuleuse réponse … !

Le maire reconnaît publiquement que « Je sais que vous n’êtes pour rien dans ces menaces».

C’est pourtant les « amis de Callac » (dont moi) qui sont convoqués à la gendarmerie pour répondre à 12 plaintes déposées contre nous par l’équipe municipale de Callac.

De ces évènements, il me semble utile de tirer quelques enseignements.

Une campagne nationale a lieu actuellement contre les « violences d’extrême droite ».

En vérité, est qualifiée de violence d’extrême droite, toute action, protestation ou remise en cause d’un projet des bien pensants, notamment contre l’arrivée massive d’immigrés dans notre pays et leur répartition dans les campagnes.

Les vraies violences, bien réelles celles-là, sont chaque fois l’œuvre des antifas. Elles ne sont jamais dénoncées par la presse bien pensante ni par les élus immigrationnistes.

Ces élus immigrationnistes sont les véritables responsables des violences et du climat délétère qui existe dans notre pays. Eux et eux seuls !

Ils n’acceptent pas de reconnaître que le peuple ne veut pas de leurs projets immigrationnistes.

Pour masquer ce refus de la population, ils inventent des soi-disant menaces, violences ou agressions imaginaires.

Ce qui provoque invariablement une considérable montée des tensions.

Par ailleurs, ils n’hésitent pas à exciter les antifas, comme ils l’ont fait à deux reprises les 17 septembre et 5 novembre 2022.

On retrouve partout ces comportements.

Il n’est pas possible qu’ils continuent à agir dans le dos des gens, en cachant leur projets et ensuite chercher à les imposer de force aux populations. Tout en accusant ceux qui les combattent, de violences afin de se poser en victimes alors qu’ils sont les responsables.

En agissant ainsi, ils ne peuvent que provoquer la colère de la population.

Et ce n’est pas en créant un climat délétère par leurs accusations mensongères qu’ils parviendront à leurs fins, … ni à échapper à la légitime colère de la population.

Pour comprendre l'affaire de Callac cliquez ici

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03:33 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 28 janvier 2023

Premières nouvelles en provenance de La Flotte en Ré

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Selon le quotidien régional Sud-Ouest (à 15 h 45 - cliquez ici) : "les catholiques sont venus en force".

300 personnes rassemblées au pied de la statue pour mettre à bas les prétentions de l'officine gauchiste "Libre pensée". Un succès...

17:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mort de Tyre Nichols aux USA : … va-t-on nous demander de mettre un genou à terre ?

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Bernard Germain

Nous sommes à Memphis dans l’État du Tennessee aux USA.

Le 7 janvier 2023 au soir, un groupe de policiers rattrape un automobiliste qui vient de commettre une infraction routière.

La vidéo des caméras embarquées des policiers a été publiée sur internet. On y voit le conducteur arrêté, se faire passer à tabac par ces policiers. C’est ultra violent. Et cela dure un long moment.

Insupportable !

Il se trouve que le conducteur arrêté est noir.

Oh là là,… ça y est, ça recommence.

C’est une nouvelle affaire Georges Floyd, ce noir qui fut tué par un policier blanc en 2020.

Suite à la mort atroce par étouffement de Georges Floyd, le policier blanc fut condamné à 20 ans de prison.

Pour protester contre ce crime « raciste », tout ce que la terre comptait de bien pensants a été invité à mettre un genou à terre, à toute occasion, comme par exemple au début de chaque match de football.

Le système « blanc » a été qualifié de système pratiquant un « racisme systémique ».

D’innombrables manifestations, dont beaucoup furent ultra violentes, se sont déroulées aux USA à l’appel de Black Lives Matter.

Ainsi que dans de multiples pays.

En France, le Comité Traoré s’était déchaîné, essayant de faire le lien entre ce crime aux USA et la mort d’Adama Traoré, suite à son arrestation par les gendarmes.

Et toute la gauche, l’extrême gauche et les médias « progressistes » se sont engouffrés pour dénoncer le prétendu « racisme d’État » qui existerait aux USA et en France.

Pour les Wokistes, et tous ceux qui veulent détruire notre société « blanche », ce fut une aubaine.

Depuis près de 3 ans, le « racisme systémique » de notre société est inlassablement dénoncé et quiconque refusa de mettre un genoux à terre fut impitoyablement dénoncé comme un épouvantable raciste.

Donc avec ce nouveau meurtre « raciste » d’un noir,… nous allons revivre pendant des mois une campagne à l’égale de celle qui fut menée pour Georges Floyd. 

Moi, je vous dis que ce ne sera pas le cas.

Les bien pensants et leur presse vendue au wokisme n’appelleront pas à mettre un genoux à terre.

Ils n’appelleront pas à de multiples manifestations.

Il n’y aura pas d’indignation mondiale contre ce « crime raciste ».

Vous savez pourquoi ?

Parce que les 5 policiers, responsables de ce crime immonde, sont… noirs !

Même le chef de la police de Memphis, Cerelyn Davis, est noire.

Et là c’est très ennuyeux pour les wokistes, les bien pensants et tous les organes de presse complices.

En effet, dans ces conditions, comment faire pour présenter cette affaire et en me temps développer leurs thèses accablantes pour la société « blanche » ?

La lecture des organes de presse concernés est sur ce plan, fort édifiante 

Le Monde fait un article qui commence ainsi :

« Le 7 janvier 2023, Tyre Nichols, un Afro-Américain de 29 ans, est arrêté par cinq agents de police suite à une infraction au code de la route violemment battu. Il est décédé trois jours plus tard, à l’hôpital. »

Dans le corps de l’article, le lecteur est informé que :

« Le 20 janvier, les cinq policiers impliqués ont tous été renvoyés, avant d’être arrêté le 26 janvier. »

Mais le lecteur ne trouvera nulle trace que tous les policiers incriminés sont noirs !

France info publie sur son site un article ou l’on peut lire :

« Aux États-Unis, les images de l'arrestation de Tyre Nichols, 29 ans, ont été publiées vendredi 27 janvier par la police de Memphis, deux jours après l'incarcération des cinq policiers qui l'ont battu au sol. Elles montrent l'insoutenable brutalité de l'arrestation de l'Afro-Américain, mort trois jours après les faits du 7 janvier. »

Les lecteurs ne sauront pas non plus que les policiers étaient tous noirs.

Libération publie aussi un article qui commence ainsi :

« Insupportable de violence et d’inhumanité, la vidéo du passage à tabac du jeune Noir américain par cinq policiers de Memphis a été diffusée vendredi soir. »

Une seule fois dans l’article, Libération reconnaît la situation embarrassante qui résulte de ce meurtre.

« Ces cinq policiers sont noirs, comme leur victime. Cette apparente exception met en sourdine l’argument racial pour mettre en lumière une dérive policière américaine systémique »

Libération déclare ouvertement son embarras :

« Cette apparente exception met en sourdine l’argument racial... »

Zut alors,… Libération reconnaît que les bien pensants ne vont pas pouvoir nous resservir leurs thèses délirantes qui aboutissent toutes à la même conclusion… le responsable c’est l’homme blanc dont il faut détruire la société.

Effectivement, cela va être difficile dans ces conditions de faire mettre un genou à terre à la planète entière afin de demander pardon.

A noter qu’à ce jour, aucune réaction de SOS Racisme sur son site ou sur sa page Facebook … un silence pesant.

Ces faits permettent à toute personne, intellectuellement honnête, de constater que le meurtre Tyre Nichols n’est pas moins ni plus horrible que celui de Georges Floyd.

Il est simplement la preuve que la société américaine est devenue une société ultra violente, mais que ce n’est pas un problème de « racisme systémique ». Même si un racisme indéniable existe toujours aux USA, contrairement à la France et aux pays européens.

En menant constamment campagne en France, pour essayer de prouver que notre pays serait raciste, les wokistes et tous leurs complices essayent de détruire notre société.

Il est urgent de les combattre sans relâche et d’empêcher leurs thèses venimeuses de se répandre.

Cette affaire Tyre Nichols en est une nouvelle preuve.

Le wokisme est un cancer qu’il faut éradiquer !

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Journal du chaos

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Callac nous concerne tous, l’exemple de la politique éducative du Gouvernement

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Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste 

Source Polémia cliquez ici

Callac, paisible commune bretonne, était au cœur d’un débat d’ampleur nationale ces derniers mois. Un projet d’accueil de migrants voulu par la Mairie et un fonds de dotation parisien a rencontré une farouche opposition populaire. Et si ce projet a heureusement était annulé suite à une belle mobilisation, les leçons de cette affaire restent de première importance. En voici un nouvel exemple avec une analyse de Claude Meunier-Berthelot.

Polémia

Que tous les Français prennent très au sérieux et à leur compte l’affaire de Callac, car nous sommes tous concernés par la programmation de la submersion migratoire dans nos campagnes : un cancer généralisé avant la « muerte » !

Le sujet n’est pas sorti subitement du chapeau de Macron, il s’agit d’un projet mûri et préparé de longue date et notamment en matière scolaire.

Le scénario s’est déroulé en trois temps :

  • Fermeture des classes rurales

  • Signature de « conventions ruralité »

  • Constitution de « territoires éducatifs ruraux » (TER)

1 – Fermeture des classes rurales

Ces dernières décennies, les communes rurales avaient organisé des regroupements pédagogiques inter-communaux pour gérer leurs effectifs le plus rationnellement possible, regroupements consistant  en ce que les élèves de tous les niveaux soient regroupés dans une même école ou bien par niveau sur différentes écoles de communes limitrophes, ce qui aboutissait dans tous les cas, à une moyenne de 23 élèves par classe.

A partir de 2014, sur décision préfectorale, une multitude de classes ont été fermées en milieu rural sous le prétexte que leur effectif était inférieur à 26 – au total, 808 fermetures à la rentrée 2019 – selon le principal syndicat du primaire, le SNUIpp-FSU – quand les postes supprimés ont été attribués aux REP* pour mettre en œuvre les dédoublements pour les élèves issus de l’immigration et aboutir à 12 élèves par classe !

2-  Signature de « conventions ruralité »

De façon concomitante, ont été instaurées des « conventions ruralité », accords conclus entre l’Etat et les collectivités territoriales afin d’établir un schéma territorial pluri-annuel d’évolution de l’organisation scolaire en zone rurale dans le but, non seulement d’une restructuration de l’offre scolaire avec une mise en réseaux des établissements scolaires, mais également en vue d’une amélioration de l’offre scolaire  et pour ce faire, les élus locaux ont dû accepter d’engager une démarche de travail avec l’Éducation nationale et entre eux.

Le 8/3/2018, le site du gouvernement titre « l’Education engagée en faveur d’une École rurale de qualité ».

Le 16/01/2019, invité de France-Info, JM. Blanquer déclare « développer une stratégie pour un rebond du monde rural, son but étant de LE RENDRE ATTRACTIF AFIN QUE DES FAMILLES S’Y INSTALLENT », mentionnant qu’un minimum de 2000 créations de postes par an serait nécessaire et 2300 postes créés dans cette optique dès la rentrée 2019.

Le 23/01/2019, sur LCI, au micro de JP Pernaud, avec son cynisme habituel, JM. Blanquer déclarait : « beaucoup de communes rurales craignent la suppression des classes…une crainte non fondée…ajoutant « si l’on se réfère à la nouvelle politique gouvernementale... » et …ce rebond passe par le développement des « conventions ruralité »

Un grand nombre d’écoles communales ont ainsi disparu au profit de réseaux, ce qui désespère non seulement les élus, mais aussi les populations rurales.

Cependant, le problème encore plus crucial est celui de savoir au profit de qui se fait cette « restructuration » et cette « amélioration de l’offre éducative » » (sic)

Sur le site du gouvernement du 8 mars 2018, le ministre mentionne le développement des classes bi-langues, l’enseignement du latin et du grec, l’implantation du dispositif « plus de maîtres que de classes » et cerise sur le gâteau, « la revitalisation de plus 2500 places à la rentrée 2018 des « internats d’excellence » en milieu rural.

Or, il faut savoir que tous ces dispositifs sont réservés uniquement aux élèves issus de l’immigration dans le cadre de la refondation de l’éducation prioritaire dans les REP et REP+ , refondation basée sur la recherche de l’excellence et qui a abouti à la création, par JM Blanquer, de « 200 cités de haute qualité éducative » bénéficiant à 1 million d’élèves issus de l’immigration, cités éducatives « sans mixité sociale » – entendez interdits à nos enfants- quand pour eux,  l’École, basée sur des activités et non des cours,  devient un simple lieu de vie, en conséquence de quoi, aucun de ces dispositifs ne se justifierait.

3 – Territoires éducatifs ruraux

Ces « conventions ruralité » ont abouti à la création de TER (territoires éducatifs ruraux) dont l’expérimentation a été lancée en janvier 2021 sur 23 territoires . A ce jour, ce dispositif concerne 88 collèges soit 26000 collégiens et 659 écoles, soit 20 000 élèves du primaire.

La réponse du ministre de l’Éducation nationale Pap N’Diaye à la question que lui posait un sénateur à ce sujet et publiée au JO du 24/11/2022 est éloquente :

« Ce dispositif entend renforcer l’accompagnement des élèves dans les TER, à l’instar des « cités éducatives » en zone urbaine…

« …Doté de plus de 100 millions d’euros pour prendre les mesures visant à augmenter le niveau général des élèves, encourager leur ambition et leur mobilité.

« … les projets portés par chacun des TER s’appuient en priorité sur des outils et dispositifs existants (ndlr. uniquement dans les REP et REP+) à savoir :

  • Stages de réussite,

  • École ouverte,

  • Devoirs faits,

  • Plan bibliothèque d’école,

  • Cordées de la réussite

  • Plan internats d’excellence.

Jamais aucun de ces dispositifs n’a été déployé dans l’École publique de nos enfants et ne le sera pas. Ces TER ne sont pas faits pour eux.

Dans le magazine du groupe « Caisse des dépôts », un éditorial du directeur général Eric Lombard, précise que « pour aider les élus des petites villes à accueillir de nouveaux arrivants et à revitaliser les petites communes, la caisse des dépôts participe activement au programme « petites villes de demain » lancé par le ministère de la cohésion des territoires en octobre 2020 »

La banque des territoires accompagne ainsi plus de 1600 communes rurales de moins de moins de 20 000 habitants

But : entre autres, rénover les écoles rurales !

La suppression des écoles communales a donc pour effet de pousser les populations autochtones vers les villes pour assurer la scolarisation de leurs enfants et les populations immigrées sont poussées à s’installer en milieu rural grâce, notamment, à ces dispositifs scolaires taillés sur mesure, « du cousu main » comme le disait à ce sujet Claude Allègre.

Voilà la politique du grand remplacement du ministre de l’Education en milieu rural : à la fois quantitatif et qualitatif : rien n’est trop beau pour les populations issues de l’immigration.

C’est le dispositif concocté par le gouvernement pour assurer la transition démographique de Monsieur Macron, c’est la politique qui avait été envisagée pour Callac, mais c’est aussi la politique voulue et préparée par le gouvernement sur tout le territoire français.

Callac s’est battu vaillamment avec l’aide d’associations valeureuses et a gagné.

Que cela soit, comme le souhaite et l’a écrit dans son livre Bernard Germain, « la mère des batailles » et que nous sachions, nous aussi, nous battre en connaissance de cause, car nous sommes tous concernés.

Notes :

* REP – Réseaux d’Education Prioritaire

Cf. ouvrages :

  • « Callac, la mère des batailles » –  186 p.  – Bernard Germain – Synthèse Edition

  • « C’est l’identité française qu’on assassine » – Claude Meunier-Berthelot 148 p.  Editions des trianons

  • « Blanquer le cynique » 182 p. -y (p.152 à 165) – Claude Meunier-Berthelot – Editions des trianons.

En vente dans toutes les libraires et sur le site de la « Librairie française ».

01:34 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 27 janvier 2023

Tous samedi à La Flotte en Ré pour sauver la statue de la Sainte Vierge

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Depuis quelques semaines, la mobilisation s'amplifie pour mettre fin aux prétentions d'une officine trotskiste intitulée La Libre pensée qui ne supporte pas de voir une statue de la Sainte Vierge à l'entrée du village de La Flotte en Ré situé sur l'Ile éponyme (17).

Demain samedi une grande manifestation est organisée sur place par les forces nationales et catholiques pour défendre ce magnifique symbole de notre civilisation. Tous nos amis sont invités à y participer !

Pour signer la pétition cliquez ici

Lire aussi cliquez là

18:53 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Joël Provansal, militant historique de la cause, est décédé

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Depuis la Fédération des étudiants nationalistes, au début des années 1960, Joël Provansal (au premier plan sur la photo ci-dessus, lors d'une vente à la criée d'Europe Action à Paris) était une figure connue dans les milieux nationalistes et identitaires. Après la FEN, ce fut Occident, puis le GRECE...

Toute sa vie Joël a aussi voyagé à travers le monde... souvent de façon originale dans les endroits les plus insolites. Un jour, dans les années 1980, il s'est installé en Afrique du Sud. A cette époque,  cela signifiait encore quelque chose... 

Malgré son éloignement, il est resté fidèle à ses engagements de jeunesse et intéressé par tout ce qui se passait dans notre famille politique. Lors de ses séjours dans la Mère-Patrie, il assistait parfois à nos journées annuelles de Synthèse nationale, ou à nos conférences parisiennes. C'était toujours un plaisir de le retrouver.

L'an dernier, il est revenu définitivement en France. Hélas, ce fut pour une courte durée car il vient de nous quitter, entouré des siens, le 21 janvier dernier, terrassé par la maladie.

Toute la communauté militante le regrettera.

R H

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La « peste brune »… c’est POLITIS et leurs semblables !

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Bernard Germain 

Le moins qu’on puisse dire c’est que ce « journal » POLITIS n’y va pas avec le dos de la cuillère, je devrais employer un autre mot que « journal » mais ce serait grossier.

Sont cloués au pilori par ce « journal » : Cyril Hanouna (qui est « juif »), Pascal Praud (qui est un homme « hétéro » de plus de 50 ans), Christine Kelly (qui est « noire »), Mathieu Delormeau (qui est « homo » mais dénonce les « gays prides », les « folles », … etc.) ainsi que Jean-Marc Morandini (incarnation de la presse « poubelle »).

Eh bien, dites donc, en voilà une belle brochette… et pas du petit fretin. Et POLITIS d’annoncer benoîtement que l’objectif c’est de faire taire ces odieux personnages. Rien que ça … !

Mais au fait quel est leur crime, pour être ainsi victimes de cet authentique lynchage médiatique ?

C’est tout simple, ils refusent de baisser pavillon devant les bien-pensants, l’extrême gauche et tout ce que la France compte de wokistes.

Bref, ce sont donc des… « fascistes », des gens « d’extrême-droite » qu’il faut à tout prix détruire en commençant par leur réputation, puisqu’il n’est pas possible aujourd’hui de les détruire physiquement, sauf à passer en cour d’assise.

Pour tous les sujets, c’est invariablement la même méthode qui revient. Vous osez discuter, contester, vous opposer… alors vous êtes fasciste et d’extrême droite et vous êtes accusé d’utiliser des méthodes violentes pour imposer votre point de vue.

Ainsi, à Callac, douze plaintes ont été déposées par des membres du conseil municipal contre ceux qui ont mené la bataille contre le projet Horizon. De nombreux militants de l’Association « les Amis de Callac et ses environs » (dont moi) ont été ou sont convoqués à la gendarmerie qui mène l’enquête suite aux plaintes déposées.

Mais ce qui est extraordinaire c’est que la « gôche », c’est à dire principalement le conseil municipal, qui a organisé deux contre-manifestations les 17 et septembre et 5 novembre 2022, contre nos rassemblements devant la mairie… n’a pas déposé de demande de manifestation ! Pour notre part tout a été fait dans les règles et nos deux manifestations étaient déclarées et acceptées par la Mairie et la Préfecture.

De même lors de ces deux contre-manifestations, il y a eu des violences des antifas contre les gendarmes. Ces derniers ont fait le nécessaire pour empêcher ces nervis d’atteindre la place de la mairie et nous agresser. Mais c’est nous qu’on déclare des gens violents, alors qu’il n’y a eu aucun incident durant nos deux rassemblements.

Reste que… ni les non-déclarations des deux contre-manifestations, ni les violences des antifas contre les gendarmes n’ont fait l’objet d’enquêtes ni de poursuites par la Procureur de la République. Pourquoi ?

Vous ne trouvez pas cela bizarre … ?

Par contre, nous qui n’avons strictement rien fait de répréhensible, nous sommes convoqués à la gendarmerie et le Procureur dirige l’enquête en cours contre nous.

Et quels crimes nous sont reprochés ?

Des accusations gratuites, sans aucune preuve, énoncées par des élus qui n’acceptent pas que les habitants aient mené campagne avec nous pour faire échouer le projet Horizon.

Pour nos accusateurs, comme pour POLITIS, il faut… faire taire ceux qui ne veulent pas baisser pavillon et continuent à défendre la France et les Français. 

Pour nous salir tout est bon. Un conseiller municipal a ainsi déclaré : « J’ai vu un homme cagoulé dans mon jardin durant la nuit ». La belle affaire ! Moi aussi je peux déclarer la même chose… est-ce pour autant un fait réel ?

Le maire se dit victime de menaces de mort, comme la célèbre Laure-Line… mais où sont les preuves ?

S’il s’agit de coups de téléphone, depuis le temps qu’ils racontent cette histoire, la gendarmerie à largement eu le temps d’identifier les auteurs des appels. Il lui suffit de demander à l’opérateur téléphonique l’identité du propriétaire de la ligne qui appelle.

Si ce sont des mails, avec l’adresse IP de l’expéditeur on peut l’identifier très facilement.

Et s’il s’agit de lettres papier, on peut facilement relever des traces ADN …

Donc tout cela, ce sont que des balivernes et des racontars qui ne résistent pas cinq minutes à la plus élémentaire critique.

Alors, pour quelles raisons agissent-ils ainsi ?

Tout simplement pour cacher qu’ils ne se remettent pas d’avoir été désavoués par les habitants et notre mobilisation. Ils ne supportent pas la démocratie. Ils ne supportent pas que les habitants s’opposent à leurs projets. Ils veulent pouvoir décider seuls et imposer leurs décisions à tous, sans discussion ! Ils ne sont que des petits bureaucrates ayant la haine du peuple et de la démocratie.

Alors face à leur défaite et à leur échec, ils ne savent qu’accuser et salir pour se dédouaner. Beaumarchais disait : « Calomniez, calomniez… il en restera toujours quelque chose ! »

Le plus pitoyable étant que l’essentiel de la presse reprend la fable des prétendues « violences » de l’extrême droite. Affirmant que c’est grâce à ces violences que nous aurions gagné à Callac. Il ne leur vient même pas à l’esprit que la mairie a caché son projet, qu’elle a ensuite refusé de faire un référendum parce que « 80 % de la population est contre », donc la population s’est levée contre ces méthodes anti-démocratiques et a imposé l’abandon du projet.

Nous menons notre combat à visage découvert et « à la loyale ». Pas avec des méthodes de voyous comme le fait la « gôche » et la mairie en utilisant notamment la violence des antifas.  Les seuls qui devraient être dénoncés, accusés et condamnés, ce sont nos accusateurs. Pas nous !

Aujourd’hui, à St-Brévin, ce sont les mêmes méthodes qu’on voit apparaître.

La Directrice de l’école refuse de recevoir le Collectif qui lutte contre l’installation du CADA à côté de l’école. Par ailleurs, elle ne cache pas son soutien à l’installation du CADA. Nous avons dénoncé son attitude, parce que nous voulons protéger les enfants, mais… c’est le Collectif qui est accusé de faire pression sur elle et comme à Callac cette directrice prétend recevoir des menaces.

« Calomniez, calomniez…

il en restera toujours quelque chose ! »

Tous ces vendus à la politique immigrationniste doivent bien se mettre en tête que nous mènerons notre combat partout, au grand jour et à visage découvert, contrairement à eux qui ne cessent d’agir dans l’ombre et en cachant tout à la population.

Ce n’est pas la violence ou les méthodes troubles qui nous donneront la victoire, mais c’est la volonté de la population qui n’accepte pas leurs plans et projets pour détruire notre pays, qui finira par s’imposer grâce à nos mobilisations.

Qu’ils ne comptent pas sur leurs méthodes nauséabondes pour nous intimider. Nous ne lâcherons rien.

La « peste brune » c’est POLITIS ainsi que tous les médias du même acabit et leurs nombreux complices, élus ou pas.

À propos de Callac :

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Marion Maréchal était jeudi soir sur BFM...

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Coupable incurie

Yves Thréard

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Si certaines réformes, comme celle des retraites, sont délicates à conduire, car elles rencontrent une vive opposition dans l’opinion, d’autres paraissent beaucoup plus simples, tant elles sont attendues. Ainsi en va-t-il de l’immigration en France. Régulière ou pas, elle a encore battu des records l’année dernière, sans même compter l’exode forcé des Ukrainiens. Depuis des décennies, le sujet ne cesse d’inquiéter. Pourtant, rien ne change, tout empire : les camps de fortune se multiplient, les tensions dans certains quartiers ou territoires montent dangereusement et les liens avec l’augmentation de la délinquance sont manifestes.

Dans ce contexte, il y a fort à parier que le projet de loi asile et immigration que doit présenter le gouvernement au printemps sera encore un coup d’épée dans l’eau. Il illustre, jusqu’à la caricature, l’incapacité des gouvernants à prendre le taureau par les cornes. Pour ne pas fâcher les gardiens de la bien-pensance, la prétention d’expulser davantage les clandestins sera compensée par la régularisation d’autres, dans les métiers en mal de main-d’œuvre. On peut déjà faire le bilan de l’opération...

Les explications ne manquent pas pour mas- quer cette coupable incurie. On connaît la petite musique sur la France terre d’asile, ouverte à tous les damnés de la planète. Au passage, les candidats à l’immigration connaissent aussi la générosité du modèle français. L’autre refrain consiste à tout mettre sur le dos de l’Union européenne, où il est impossible de s’entendre sur une politique commune. Pour l’affichage, une énième réunion des ministres de l’Intérieur a d’ailleurs eu lieu ce jeudi à Stockholm.

Même si elle n’a pas la même histoire, la France devrait s’inspirer du Danemark pour retrouver le chemin de la raison. Depuis vingt ans, ce pays a décidé de réduire drastiquement les flux migratoires et d’appliquer une politique exigeante d’intégration. Alors qu’il est aujourd’hui gouverné à gauche, membre de l’Union européenne et intégré à l’espace Schengen, quelle est donc sa recette? Ni plus ni moins que la volonté et le courage politique. A bon entendeur….

Le Figaro brosse un bref état des lieux ICI

Source : Figaro 27/1/2023

11:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’ombre de l’Algérie sur la France La chronique flibustière de

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Bien que passée inaperçue, elle a été la première polémique de l’année 2023. José Gonzalez, député RN de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône, accède à l’une des dix vice-présidences des Amitiés parlementaires France–Algérie. La gauche crie au scandale d’autant que le doyen de l’Assemblée nationale, originaire d’Oran, n’a jamais caché la déchirure de l’exil et la nostalgie pour la terre de ses ancêtres. Cette vaine querelle prouve encore l’intensité, la profondeur et la complexité des relations franco-algériennes. Or, malgré une indépendance acquise depuis soixante ans, l’Algérie continue à peser sur le devenir français.

En septembre 2021, le gouvernement français restreignait le nombre de visas accordés non seulement aux Algériens, mais aussi aux Tunisiens et aux Marocains. En 2019, Paris avait accordé environ 200 000 visas aux seuls Algériens ! Cette mesure de rétorsion répondait au refus habituel des trois États maghrébins de ne pas reprendre (ou bien peu) leurs ressortissants expulsés de l’Hexagone. En 2019, le taux de reconduction à la frontière ne représentait que 14,4 %. Le Figaro du 19 octobre 2022 signalait qu’« en 2021, les Algériens composaient la seconde nationalité la plus représentée en CRA (centre de rétention administrative) (1 687 personnes,  10,3 % du total), après les Albanais (1 521, 11,5 %), les Tunisiens (1 387, 9,4 %) et les Marocains (1 587, 8,6 %) suivaient ». La « crise des visas » s’achève en décembre 2022 par l’incroyable reculade du gouvernement français. A-t-il pris conscience du poids démographique algérien en France ? A-t-il tenu compte des impératifs énergétiques et économiques du moment ?

On recense entre 75 et 85 vols quotidiens entre la France et l’Algérie, soit quatre cents liaisons aériennes par semaine ! Un article du Monde du 25 août 2022 citait Christophe Castaner de sinistre mémoire évoquant « 1,2 millions de Français algériens qui votent ». Un parent faisant son service militaire en 1995 se souvient qu’un binational qui préférait effectuer dix mois de conscription en France plutôt que deux ans en Algérie, lui déclara avoir voté à l’élection présidentielle algérienne pour le candidat islamiste Mahfoud Nahnah…

L’octroi massif de visas aux Algériens est une exigence fréquente de la rue maghrébine. Dès qu’un président hexagonal parcourt Alger, Constantine, Tizi Ouzou, la foule lui hurle : « Des visas ! Des visas ! Des visas ! » Les autorités algériennes aimeraient que leur validité dure plus longtemps. L’actuel chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, déclare au Figaro du 30 décembre 2022 : « Je me permets de paraphraser un ami qui, de manière anecdotique et ironique, me déclarait récemment que les Algériens devraient avoir des visas d’une durée de 132 ans. » Par-delà le ton sarcastique, les propos présidentiels ne peuvent qu’encourager les Harraga, ces jeunes Algériens désespérés par l’inertie du régime, son incompétence et sa kleptocratie, à émigrer en France. Ambassadeur de France en Algérie à deux reprises (2008 – 2012 et 2017 – 2020), Xavier Driencourt explique dans Le Figaro du 21 décembre 2022 que « les autorités algériennes n’ont pas intérêt à récupérer ces ressortissants, réfractaires, politiquement marginaux ou contestataires, souvent kabyles, qui fuient leur pays en raison du contexte politique ou pour des raisons économiques; ces migrants sont une variable d’ajustement dans un pays en crise ».

L’attrait migratoire de l’Hexagone se comprend pour la libéralité de ses prestations sociales supérieures à un modèle suédois dépassé qu’il délivre aux immigrés. Sans omettre d’autres facilités obtenues. Par exemple, Xavier Driencourt insiste sur « l’utilisation des passeports diplomatiques, qui permet à nombre de ressortissants algériens de venir en France sans visa et sans aucune forme de contrôle, la non-délivrance de titres de séjour aux Algériens qui ne résident pas en France mais qui profitent de leur carte de résident pour se faire soigner et/ou bénéficier des avantages sociaux du système français ». L’« envie de France » s’accroît au moment où le gouvernement algérien retire la langue française à l’école au profit de l’anglais. Le président Tebboune a beau déclaré qu’« en 2022, l’Algérie compte 27 millions de locuteurs qui maîtrisent le français sur 45 millions d’habitants », il estime néanmoins que son pays « ne s’est pas libéré pour faire partie d’un je ne sais quel commonwealth linguistique ». L’arrêt de l’apprentissage de la langue de Molière dans le système scolaire ne signifie pas la fin des flux migratoires. Bien au contraire !

Lors de la campagne présidentielle de 2012, alors conseiller de l’ombre de Nicolas Sarközy, Patrick Buisson suggérait au président-candidat d’abroger la partie encore en vigueur des accords d’Évian. L’ambassadeur Driencourt propose pour sa part « la dénonciation ou à tout le moins la renégociation des accords de 1968 ». « Ces accords du 27 décembre 1968, précise-t-il, portent sur les conditions d’arrivée et d’installation des Algériens en France. Ils comprennent de nombreuses dispositions dérogatoires par rapport aux autres nationalités, y compris les Marocains et les Tunisiens : certificat de résidence de dix ans, régularisation des sans-papiers facilitée, regroupement familial accéléré, conditions d’intégration dans la société française assouplies par rapport aux autres nationalités, visas étudiants assez généreux, etc. Beaucoup de facilités, donc, au bénéfice des Algériens. Négociés et signés dans la foulée des accords d’Évian, à une époque où la France voulait faire venir en France une main-d’œuvre algérienne francophone, ces accords n’ont plus de sens dans le contexte actuel ». Hélas ! on sait que le gouvernement macronien ne fera rien alors que les Algériens présents en France, quand ils ne militent pas en faveur de la cause kabyle, s’islamisent très rapidement. N’oublions jamais cette pancarte mal orthographiée brandie par une participante goguenarde à une manifestation contre le concept fallacieux d’islamophobie tenue à Paris le 19 octobre 2019 : « Française musulmane et voilée, si je vous dérange, je vous invite à quitter mon pays. »

Un lecteur de Valeurs actuelles du 7 juillet 2022 cite par ailleurs Léon Roches rapportant les commentaires de l’émir Abdel Kader dont il fut le secrétaire particulier de 1836 à 1840 : « Nous avons vendu notre âme à Dieu, nous méprisons la mort. C’est nous qui rendrons la Mitidja déserte et qui bloquerons l’infidèle dans Alger. Bientôt nous chasserons les Français d’Alger. Puis nous passerons la mer sur des barques. Nous prendrons Paris. Nous nous y assemblerons. Puis nous conquerrons les autres nations et nous leur apprendrons la vérité du vrai Dieu. » Après cinq années de détention et libéré par un homme qui a lui aussi connu l’emprisonnement, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, l’émir s’installera à Beyrouth où il protégera des chrétiens persécutés. Quant à ses petits-fils, ils seront officiers de l’armée française.

Les réflexions d’Abdel Kader se comprennent à l’aune de l’histoire de la future Algérie. Elle fut du Moyen Âge jusqu’à la conquête de 1830 un puissant foyer de piraterie barbaresque. En 1541, l’empereur Charles Quint organisa le siège d’Alger sans pour autant pouvoir briser cette menace.

Détentrice de gisements considérables d’hydrocarbures, l’Algérie a les moyens de jouer sur l’activité économique et l’avenir énergétique de la France. L’importante communauté algérienne, binationale ou non, constitue un autre moyen de pression. En 2002, au mépris de la souveraineté nationale, l’Amicale des Algériens en Europe appelait à voter contre Jean-Marie Le Pen présent au second tour de l’élection présidentielle. Les prochaines décennies confirmeront peut-être la prédiction de Mohamed Larbi Ben M'hidi (1923–1957), l’un des six fondateurs du FLN (Front de libération nationale). Il lança aux soldats français qui venaient de l’arrêter : « Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l’Algérie française et moi je vous annonce la France algérienne. »

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°58, mise en ligne le 25 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro.

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Samedi 28 janvier, au Puy-en-Velay, concert de Fleur d'épine

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Communiqué d'Arts enracinés :
 
Ce samedi 28 janvier, à 17h, nous aurons le plaisir de recevoir notre amie Fleur d'Epine pour un concert de violon et de chant.
 
L'entrée pour cet événement est de 10€.
 
Par ailleurs, Fleur d'Epine et Daniel Dias, directeur de la maison d'éditions Clotildis, seront présents toute la journée pour échanger sur leur travail et signer le disque de Fleur d'Epine "Flamme Vaillante" et les livres édités par la maison Clotildis.
 
NDLR SN : Pour mémoire, Fleur d'épine a donné un concert le 16 octobre dernier lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale à Rungis.

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jeudi, 26 janvier 2023

Le Cercle franco-hispanique se renforce avec la participation de Jean-Romé Charbonneau à la rédaction de son bulletin trimestriel

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On ne soulignera jamais assez l'excellent travail réalisé par le Cercle franco-hispanique qui se fixe comme principal objectif de rétablir la vérité (tant décriée) par rapport à l'Espagne nationaliste. Créé il y a une quarantaine d'années par notre Cher Olivier Grimaldi, hélas décédé en 2014, le CFH est depuis présidé par son épouse Hélène. 

Ces derniers mois, la rédaction du bulletin trimestriel du CFH, La Lettre des Amitiés franco-espagnoles, dont le n°113 vient de sortir, a été renforcée par l'arrivée d'un fin connaisseur de l'Espagne franquiste et phalangiste en la personne de Jean-Romé Charbonneau, ancien conseiller régional du Poitou Charentes.

Pour continuer et amplifier son action, le CFH a besoin de votre aide. Alors, n'hésitez pas à y adhérer.

S N

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Vaincre ou Mourir : les séances près de chez vous...

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Pour trouver les séances cliquez ici

Bande-annonce

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Valeurs actuelles de cette semaine revient sur Callac : à ne pas manquer !

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5,90 euros, chez votre marchand de journaux.

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Il y a plus urgent que les retraites

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Une fois de plus, Natacha Polony met les pieds dans le plat et avance avec juste raison que la réforme des retraites ne relève d’aucune urgence. Pas plus, hier, que les catastrophiques 35 heures. Juste une posture politique d’un gouvernement qui veut se la jouer « social ». Personne n’en veut et tout le monde est dans la rue. Tout ça pour une réforme qui de toute manière sera remise en cause. Non l’urgence n’est pas là. L’urgence c’est bel et bien de sauver ce qui nous reste d’industrie et notre patrimoine énergétique et d’en finir avec une soi-disant entente franco-allemande alors que les Allemands ne cessent de nous tirer dans les pattes ! Sans parler du monstre européen. Allez, camarade, encore un effort.

Lire la suite ICI

Source : Marianne, 26/1/2023

04:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 25 janvier 2023

L’Islam peut-il être tolérant ? Le mythe de l’islam des lumières.

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Michel Festivi

Le 20 janvier dernier, le Figaro Vox a publié un entretien des plus passionnants entre Maître Richard Malka, l’avocat bien connu de Charlie Hebdo et Rémi Brague, philosophe, historien, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, professeur d’université et membre de l’Institut de France. Ce débat faisait suite à la publication de leurs livres respectifs : Traité sur l’intolérance de Richard Malka, Sur l’islam de Rémi Brague.

Le thème du dialogue : « l’islam peut-il être tolérant ? », mais poser cette question semble déjà donner une indication. Bien à propos, Richard Malka relève tout d’abord que selon Salman Rushdie : « l’islamophobie est une arme de censure pour que les aveugles le restent, pour empêcher toute critique de l’intégrisme, du fanatisme, de l’islamisme, des Frères musulmans… C’est une arme de l’idéologie victimaire pour culpabiliser l’autre en permanence et le faire taire. »

On pourrait en écho à ces propos judicieux, reprendre les thèses de Pierre André Taguief dans son essai remarquable : « Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme » paru chez Herman éditeur en 2021, dans lequel il démontrait que tant le nazisme que le communisme ou le gauchisme avaient toujours eu pour l’islam les yeux de Chimène. Notamment la non séparation du politique et du religieux impressionnait favorablement Hitler qui avait recueilli à Berlin en 1941, le grand Mufti de Jérusalem, Amin El Husseini, qui put ainsi multiplier ses déclarations antisémites des plus infâmes. Il disséquait également l’attrait dangereux des nouveaux gauchistes pour l’islamisme, essentiellement d’ailleurs pour des raisons électorales, se prêtant à toutes les bassesses liberticides. Il rappelait aussi le concubinage avec des hauts et des bas des communistes et des islamistes dès la création de l’Union soviétique, et jusqu’à sa chute.

Il faut aussi lire le livre d’un historien anglo-saxon, David Motadel publié en 2019 aux éditions La découverte : « Les musulmans et la machine de guerre nazie », qui développe factuellement l’organisation de brigades musulmanes d’importance, notamment bosniaques au service du 3e Reich, évènement peu rappelé.

Mais le point central de l’échange entre notre avocat et notre philosophe, se focalise sur la question suivante : un islam des lumières peut-il exister ? Là aussi, poser la question c’est relever à l’évidence une grande difficulté.

Pour Richard Malka, c’est oui, du moins c’est ce qu’il espère, mais y croit-il lui-même ? Pour Rémi Brague, avec toutes les nuances d’un philosophe, il n’y croit pas du tout.

Richard Malka reprend les propos d’Abdelwahab Meddeb qui affirmait que l’islamisme était le cancer de l’islam et il revient sur l’antienne trop souvent rabâchée qu’il y aurait eu en islam deux visions, l’une plaçant la liberté de l’homme et la raison au centre de la religion, l’autre, un islam qui refuserait l’interprétation des textes. En vérité, ce regard illusoire n’existe que dans les cerveaux d’occidentaux qui essaient de se persuader de la chose au nom d’un humanisme dévoyé. D’ailleurs Richard Malka revient sur la volonté d’une infime minorité musulmane qui aurait voulu séparer dans le coran les sourates médinoises, sourates guerrières, pour les retirer des sourates mecquoises, sourates religieuses, pour les conserver, sauf qu’il est bien obligé de reconnaître que ces intellectuels ont été totalement rejetés voire trucidés comme Taha au Soudan dans les années 1980, qui a été pendu pour avoir soutenu cette thèse, et bien d’autres encore qui ont été passés par le fil de l’épée.

Rémi Brague est beaucoup plus circonspect. Il rappelle opportunément qu’Averroès avait écrit : « il faut tuer les hérétiques » dans un traité de philosophie justement. Il revient sur l’érudit Ibn Arabi qui insistait dans ses consultations juridiques aux Califes, qu’il fallait appliquer très strictement les règles du coran : « qui ont explicitement pour but de maintenir les communautés non musulmanes dans une sorte d’humiliation permanente ». Pourtant Ibn Arabi est parfois considéré comme un penseur éclairé !

En cela, Rémi Brague semble refuser une distinction nette entre islam et islamisme, il évoque plus une différence de degré que de nature et a cette image évocatrice : « L’islamisme est un islam impatient, et l’islam un islamisme patient ». Il rejoint Zined El Rhazoui qui avait dit : « L’islamisme est une idéologie impérialiste, elle a intrinsèquement vocation à se répandre car le prosélytisme est un devoir en islam, y compris sous sa forme la plus belliqueuse. »

On sent à la lecture de cet entretien, que Richard Malka tente par tous les moyens de s’auto- persuader mais qu’au fond il n’y croit pas vraiment à son islam des lumières. Il cite toujours et encore le début du fameux verset « Nulle contrainte en religion », que nous servent ad nauseam les Frères Musulmans, ou les idiots utiles de l’islam, pour nous persuader de la tolérance islamique.

Or personne ne cite ce verset en entier, pas plus Richard Malka d’ailleurs, citons-le : « Point de contrainte en religion ! Désormais la vérité est distincte de l’égarement. Quiconque renie les faux dieux et ajoute foi en Dieu se saisit d’une corde indéfectible qui ne saurait être tranchée. Et Dieu entend et sait tout. » S 2, V 256. Bien au contraire, ce verset indique clairement que celui qui devient musulman, ne peut plus s’en extraire, c’est donc très exactement le contraire d’une prétendue liberté religieuse, l’apostasie étant en droit musulman l’un des crimes les plus graves puni invariablement de la peine de mort.

Doit-on rappeler que dans les pays musulmans, même ceux considérés comme « modérés », le Maroc par exemple, la critique de la religion musulmane est impossible et punie sévèrement par la loi pénale.

Mais de plus, si l’on se réfère au verset suivant, le 257, on y lit : « Dieu est le protecteur de ceux qui ont la foi : il les fait passer de l’ombre à la lumière. Les mécréants quant à eux ont les démons pour protecteurs qui les font passer de la lumière aux ténèbres. Voilà les gens du Feu, où ils demeurent éternellement ». Exit toute idée de liberté religieuse.

Car dans le coran « ceux qui ont la foi » sont uniquement les musulmans, les autres sont « les mécréants » dont notamment les juifs et les chrétiens.  Le coran rappelle à l’infini que : « Il n’y a aucun autre dieu en plus de Lui, le Vivant, l’Eternel… » Verset 255. Les observateurs attentifs remarqueront que le fameux verset 256, est entouré de versets, le 255 et le 257 qui affirment haut et fort la réalité du seul dieu des musulmans, à l’exclusion de tout autre.

Qui plus est ce verset 256, fait partie des versets dit « abrogés », car le coran applique aussi la théorie de l’abrogation. Le Livre contient plusieurs versets sur l’abrogation comme la sourate 2, verset 106 : « Si nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est omnipotent ? ». Le verset 256 « Nulle contrainte en religion… » est considéré par la plupart des islamologues comme ayant été abrogé par le verset 16 de la sourate 48 (la victoire) : « Dis aux bédoins qui ont fait défection : Vous serez appelé à combattre un peuple d’une valeur indomptable. Soit vous les combattez, soit ils se soumettront à l’islam.  Si vous obéissez Dieu vous accordera une belle rétribution, mais si vous vous dérobez, comme vous l’avez déjà fait dans le passé, il vous infligera un châtiment douloureux. »

Ainsi, on peut aisément résumer cette désinformation habituelle sur la prétendue liberté religieuse du coran : Le verset 256 ne fixe aucune liberté religieuse bien au contraire et les spécialistes nous enseignent qu’il a en réalité été abrogé, et de toute façon, les versets qui précèdent et suivent appellent explicitement à la lutte implacable contre les mécréants.

Comme en écho et dans un article remarquable aussi du 20 janvier, Judith Waintraub, journaliste au Figaro revient sur l’entrisme des Frères Musulmans en présentant le livre de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler : « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » publié aux éditions Odile Jacob avec une préface de Gilles Kepel. Cette secte venue d’Egypte, qui a fait des institutions européennes sa base avancée, on la retrouve au moment de la décapitation de Samuel Paty, au côté des manifestations proburkini, au soutien de la revendication du port de l’abaya des collégiennes et lycéennes, au soutien des manifestations contre « l’islamophobie » si chère à notre extrême-gauche française etc…Ce sont les Frères Musulmans qui ont été à l’origine de « l’affaire du foulard » à Creil en 1989 en mettant en exergue des collégiennes qu’ils manipulaient. Pendant des décennies, des médias complices ont porté aux nues Tariq Ramadan qui répandait leur propagande.

Judith Waintraub résume parfaitement ce que se refusent de voir nos élites mondialisées, nos gouvernements incapables et aveugles, et la plupart de nos hommes et femmes politiques ou intellectuels ignares : « L’immense mérite de l’enquête que publie Florence Bergeaud-Blackler est de montrer que ces évènements sans lien tangible les uns avec les autres servent un même objectif : soumettre l’Europe aux normes du fondamentalisme islamique, par la terreur, la pression ou la persuasion. Comme son précédent ouvrage, Le Marché Halal ou l’Invention d’une tradition, le nouveau livre de cette chargée de recherche au CNRS éclaire dans sa totalité un tableau dont l’actualité quotidienne ne révèle que les détails les plus saillants. »

Mais pour cela, encore faut-il connaitre les textes et savoir précisément de quoi l’on parle. En son temps, en évoquant le nazisme qu’il combattait, le Maréchal Lyautey avait exigé que ses officiers aient lu Mein Kampf, et il l’avait fait traduire. Pour combattre une idéologie totalitaire, il faut lire ses textes.

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mardi, 24 janvier 2023

Sortie demain, mercredi 25 janvier, dans toute la France, du magnifique film "Vaincre ou Mourir"

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Voici l'article consacré à ce film publié dans le n°62 (hiver 2022-2023) de notre revue Synthèse nationale cliquez ici qui sort cette semaine.

VAINCRE OU MOURIR

OU LA GESTE DE CHARETTE

Scipion de Salm

Nous avons assisté le 8 décembre à une avant-première de « Vaincre ou Mourir », adaptation cinématographique du spectacle historique du Puy du Fou. Le film est parfaitement réussi, et a été réalisé dans un fort bon esprit. Il sera sur les écrans en France le 25 janvier. La sortie est à ne pas manquer.

Vaincre ou Mourir, réalisé par Vincent Mottez, assisté de Paul Mignot et Nicolas de Villiers, a reposé dans sa matière sur le Roman de Charette (Le Rocher, 2012) de Phlippe de Villiers. Ce qui distingue logiquement, avant tout, ce film est son âme, fidèle au spectacle et au livre. Au-delà du chevalier de Charette, il rend un bel hommage aux Vendéens, des Français héroïques, enracinés, ô combien, dans leur province et notre passé national le plus authentique.

UN CONTEXTE HISTORIQUE DRAMATIQUE, FIDELEMENT RENDU

Nous rappellerons le contexte historique, délibérément occulté par la République depuis l’été et l’automne 1794. Dès ce temps, la réaction thermidorienne, après le renversement de Robespierre (26-27 juillet), a fini, à juste titre, par trouver la politique de Terreur appliquée à la Vendée en 1793-4 d’une cruauté et d’une inhumanité totalement indéfendables, y compris du point de vue révolutionnaire. Un carton expliatif avance 80 000 victimes pour le génocide vendéen ; c’est une estimation très prudente, avec un total réel facilement du double ; soit un massacre général du tiers ou de la moitié de la population collectivement visée, une proportion énorme ; si le terme « génocide » a été inventé dans les années 1930, pour le génocide arménien, le terme « populicide », pour désigner la même chose, est lui d’époque, et a même été inventé spécifiquement.

Les Vendéens ont refusé en mars 1793 la Révolution française, à un des pires moments, celui de la Convention. Cette assemblée constituante républicaine était composée par des idéologues dangereusement excités, et au nom de principes formellement généreux, pacifiques sinon pacifistes, bellicistes et destructeurs, par la force la plus tyrannique, de toutes les oppositions intérieures ou extérieures. En février 1793, la Convention a commis la folie, après des succès limités contre la Prusse et l’Autriche à l’automne 1792, de déclarer la guerre à à peu près toutes les puissances européennes, dont la première puissance navale, financière et économique, le Royaume-Uni. Il n’est pas étonnant, que, les choses tournant mal aux frontières, la Convention ait lancé une des premières opérations de mobilisation générale de l’Histoire de France. Même sous les guerres de Louis XIV, un siècle plus tôt, des volontaires principalement étaient recrutés.

Aussi, la Vendée, paradoxalement le département créé en 1790 - sur le Bas-Poitou historique -, élargie aux cantons voisins au Sud de la Loire et jusqu’au Thouet, affluent de la Loire, à l’Est, a refusé cet enrôlement forcé, et mené au nom de la plus détestable des causes. La République avait guillotiné Louis XVI en janvier 1793, et pourchassé depuis plus d’un an les prêtres « réfractaires », ceux refusant de prêter des serments d’allégeance à la Révolution, serments interdits par le pape Pie VI. C’était un autre temps, où il y avait de bons papes défendant vraiment la foi catholique, ce qu’on est obligé de préciser 60 ans après la catastrophe de Vatican et sous le règne du dangereux gauchiste François. La Révolution avait profité en Vendée à une mince frange supérieure de la bourgeoise locale, acheteuse à vils prix de « biens nationaux », soit les propriétés ecclésiastiques et nobiliaires confisquées, et elle seule.

Les paysans vendéens se sont donc rassemblés en une « armée catholique et royale ». Le titre était un programme explicite. Malheureusement, elle a disposé de moyens très réduits, en armes comme munitions ; et les paysans, mêmes courageux, n’étaient pas des soldats entraînés. Les paysans ont plus ou moins forcé, par la pression morale, les nobles, souvent des officiers expérimentés des armées du roi, à les encadrer. Charette a donc été pris ainsi. Bien que marin, sachant commander un navire et pas a priori une petite armée terrestre, il a fait preuve de talents tactiques, voire stratégiques, remarquables.

Le courage de Charette n’a pas aveuglé son esprit, toujours lucide. Cette insurrection devait très mal se terminer, ce qui n’a pas manqué. Mais on ne saurait lui reprocher de la lâcheté, jamais. Cette lucidité s’est manifestée dans le choix des tactiques de guéilla, en évitant autant que possible les batailles rangées, où les Bleus étaient avantagés ; sur le plan stratégique, il a compris immédiatement la folie suicidaire de la Virée de Galerne, vaste sortie de la Grande Armée Vendéenne de la Loire à la Manche, d’octobre à décembre 1793, pour finir anéantie. Il a donc refusé d’y participer.

De 1793 à 1795, Charette a tenu un bon tiers de la Vendée contre les attaques meurtrières, volontiers génocidaires - massacre systématique de tous les civils croisés en Vendée - des Bleus. Il a accepté en 1795 une paix provisoire, pas respectée par les Bleus, et, homme d’honneur, a probablement été manipulé par des cyniques, qui auraient été jusqu’à lui promettre la libération de Louis XVII, à cette occasion. En 1796, se sachant condamné, il n’a pas refusé, avec panache, de livrer un ultime combat. Il a été fusillé à Nantes le 29 mars 1796.

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Hier soir : rencontres au sommet lors d'une réunion parisienne...

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Hier soir, lors d'une réunion organisée par le site Boulevard Voltaire à Paris, Jean-Marie Le Pen et Eric Zemmour se sont retrouvés en parfaite harmonie. Notre Ami Charles-Henri d'Elloy, chroniqueur apprécié de notre revue Synthèse nationale, était aussi de la fête...

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Eric Zemmour et Charles-Henri d'Elloy.

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Michel Viot, ancien conseiller régional francilien, est décédé

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Notre camarade Michel Viot ancien conseiller régional du FN puis du MNR, nous a quitté.

Il laisse le souvenir d’un militant opiniâtre, ayant son franc parler hérité des milieux anarchistes qu’il avait un temps fréquenté, avant de « flirter » avec le cercle Saint-Michel. Doté d’une forte personnalité, et parfois d’un fort mauvais caractère, il n’était pas toujours facile à vivre, même pour ses amis et ses proches !

Architecte d’intérieur, ancien élève de l’école Boule, il exprimait une grande sensibilité dans ses dessins et ses tableaux.

C’était un homme qui gardait de son enfance paysanne un attachement profond à sa Franche-Comté d’origine, terroir qu’il aimait à faire découvrir.

A son épouse, nous présentons nos très amicales condoléances.

Nous l’accompagnerons au crématorium de Champigny-sur-Marne, lundi 30 janvier à 10h.

Dr M.

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L’accès à la retraite : pour certains, l’alpha et l’oméga de leur existence

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

« Dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches…
On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas »

Le débat sur les retraites s’enlise dans une cacophonie entre ceux qui estiment qu’il ne faut rien modifier et ceux qui affirment qu’il est urgent d’allonger la durée du travail pour éviter la faillite du système… Qu’en pensez-vous ?

Ce n’est pas tout à fait exact : tout le monde admet, peu ou prou, qu’il faille modifier le régime des retraites, à l’évidence, mais… pour les autres ! C’est comme pour les impôts ; tout le monde se plaint d’en payer trop – impôts directs ou indirects –, enfin surtout d’en payer trop par rapport à untel ou untel qui n’en payerait, lui, pas assez ! Et donc, que les autres travaillent plus longtemps, tout le monde est d’accord… à condition qu’on ne touche pas, surtout pas, à sa propre durée de travail.

Pensez-vous aussi que « les autres » doivent travailler plus longtemps, mais… pas vous ?

En ce qui me concerne, le problème, à défaut de se poser comme à tout un chacun, me laisse personnellement quelque peu indifférent. Je vous explique pourquoi : lorsque j’avais une dizaine d’années, au début des années soixante-dix du siècle passé, mon père m’a le plus sérieusement du monde expliqué que je ne devais surtout pas me préoccuper de ma retraite future car, mathématiquement, il n’était pas possible qu’elle puisse m’être versée quand j’y aurais droit (à moi comme aux autres, évidemment)… J’ai raconté cette prédiction assez souvent au cours de ma vie et, jusqu’au début des années 2000, ceux à qui je m’adressais esquissaient généralement un petit sourire compatissant : mon papa était bien gentil, mais quelque peu… à côté de la plaque, hein ? N’est-ce pas ! Bien sûr… Ça ne me contrariait pas plus que cela, j’allais bien voir ce qu’il en serait… Et j’ai vu… J’ai vu comment, persistant à raconter cette prédiction paternelle, mes interlocuteurs, brusquement, ne souriaient plus du tout et me répondaient même avec agacement que non ! il n’était pas question qu’on ne puisse pas leur verser leur sacro-sainte retraite en bonne et due forme et surtout au montant pour lequel ils avaient trimé toute leur vie selon les assurances dans lesquelles on les avait entretenus. Bref, on ne rigolait plus du tout… jusqu’à ces dernières années où toutes les hypothèses les plus alarmistes sont désormais admises. Comme le titre de la célèbre pièce de théâtre de Sacha Guitry « Mon père avait raison », on admettra que sa prédiction était donc tout sauf ridicule ! 

Mais vous-même, pensez-vous qu’il faille allonger, pour certains ou pour tout le monde, la durée de travail ?

Pour avoir suivi la recommandation de mon père et ne l’avoir jamais envisagée et donc préparée (et même si je pourrais l’obtenir le jour venu pour avoir cotisé pour cela), je n’ai guère envie de descendre dans la fosse aux revendications des uns contre celles des autres en me déclarant « pour » ou « contre », débat auxquels guère de monde ne comprend quoi que ce soit, admettez-le, avec l’avalanche de chiffres, de statistiques et de prédictions optimistes ou pessimistes sur fond bien souvent de mépris de classe ou de démagogie politique. Je me contenterais, en revanche, de quelques remarques…

Lesquelles ?

D’abord celle de rappeler que dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches… On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas. Ce n’est guère la mentalité actuelle où le chômeur, jadis méprisé, est aujourd’hui victimisé ou diabolisé, suivant que l’on considère qu’il est une victime de la mondialisation ou un satané feignant refusant de « traverser la rue » pour trouver du travail…

De même pour le retraité, hier considéré comme un « vieux » devenu inutile et aujourd’hui admiré par beaucoup comme un privilégié pour ne plus être « obligé » de travailler et pouvoir enfin « se la couler douce » malgré ses artères défaillantes ou en passe de l’être !

Ensuite, de rappeler que les jeunes, dans leur immense majorité là aussi, rêvaient dans le passé d’une vie d’exploits, de conquêtes, de réussites professionnelles, voire pour nombre d’entre eux de sacrifices patriotiques ou religieux si nécessaire… Bien peu se préoccupaient du nombre de trimestres qu’il leur faudrait capitaliser pour avoir droit à une pension.

Autres temps, autres ambitions. No comment !

Vous ne voudriez tout de même pas supprimer les retraites ?

Ne caricaturez pas : personne de sensé ne voudrait supprimer le droit à la retraite pour les personnes qui ne sont plus en mesure d’assumer un travail, de l’assumer comme lorsqu’ils avaient vingt ou trente ans de moins… ou simplement de l’assumer jusqu’à leur dernier souffle : de tout temps, sous une forme ou sous une autre, les personnes dans l’incapacité de travailler et qui n’avait pu s’assurer de retraite décente, voire minimum, étaient généralement prises en charge par la société. Plus ou moins bien selon les époques, évidemment. Par simple et évidente humanité. J’insiste juste sur le fait qu’on ne concevait pas son passage sur Terre de la même manière dans le passé qu’aujourd’hui. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut et si une majorité de gens veulent continuer à considérer que l’accès à leur retraite doit être l’alpha et l’oméga de leur existence, libres à eux, bien sûr…

On s’achemine tout de même vers un allongement de l’âge de départ à la retraite…

Dans les pays européens, cet âge de départ s’échelonne actuellement de 63 ans (République tchèque) à 67 ans (Danemark, Grèce, Islande, Italie) avec une moyenne à 65 ans (c’était le cas en France avant François Mitterrand, rappelons-le) ; donc, bien sûr, il va probablement s’allonger en France… Mais est-ce vraiment la solution, alors que les seniors – à partir de 50 ans, rappelons-le – qui ont perdu un emploi ont du mal (euphémisme !) à en retrouver un équivalent ? Si retarder leur départ à la retraite signifie simplement les prolonger au régime du RSA, ce n’est guère enthousiasmant, non ? Sauf pour ceux qui « touchent » davantage au RSA que lorsqu’ils seront à la retraite, bien sûr !

Alors, quelle issue à cette impasse ?

Décidément, puisque vous insistez pour que je donne à mon tour une prédiction, pourquoi pas ! Alors la voici : tout le monde se retrouvera tôt ou tard avec la même pension minimum au prétexte que les gens qui ont travaillé parce qu’il y avait alors des emplois ont été des privilégiés ; il leur faudra être solidaire de ceux qui n’ont aujourd’hui pas cette chance – ou qui ne veulent pas des emplois disponibles parce que c’est leur droit de ne pas en vouloir… et bien sûr encore plus solidaires envers ceux qui sont nés, eux ou leurs parents, dans un pays lointain pour lesquelles il faut encore et toujours faire repentance pour expier les crimes et vols de l’odieux colonialisme d’antan.

Vous croyez à la possibilité que soit instauré une retraite minimum et unique ?

L’hypothèse a déjà été évoquée directement par certains… ou indirectement, par exemple lorsque Marine Tondelier, nouvelle responsable écologiste, annonce qu’elle souhaite une « France sans milliardaire » : fait-elle seulement le « buzz » ou prépare-t-elle le terrain d’une future réforme « solidaire » ?

11:40 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ubu architecte

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Laurence de Charette

Il fut un temps où la politique consistait à dessiner l’avenir de son pays, à tenter de bâtir le meilleur monde possible pour ses contemporains. On a, certes, maintes fois regretté la « démagogie » de quelques candidats, peu avares de belles promesses et de paroles caressantes. Mais voilà qu’un autre fléau sévit : à l’opportunisme semble désormais avoir succédé le blâme; à la cajolerie, la morale. Le politique postmoderne ne flatte plus, il tance ; il prend des airs de proviseur, il explique à l’homme ordinaire ce qu’il doit faire et comment le faire ; et, au besoin, pourquoi il a tort de penser ce qu’il pense. Derrière les sigles, les ravages de la bureaucratie.

Le DPE illustre parfaitement cette nouvelle manière de gouvernement. Depuis le 1er  janvier, les logements classés « G + », au titre de ce « diagnostic de performance énergétique », sont interdits à la location. Les « G » subiront bientôt le même sort, puis les « F », et ainsi de suite. Comprenez par là que les malheureux propriétaires de « passoires thermiques », menacés du sceau de l’infamie, sont sommés de lancer, quels que soient les obstacles, des travaux qui leur permettraient, peut-être, de réduire leur consommation d’énergie pour re- monter le cours de l’alphabet - quoi qu’il leur en coûte. Nombre d’entre eux vendront sous la pression. Les autres renonceront à louer leur bien. Les professionnels ont évidemment déjà compris, eux, toute la perversion d’un système ubuesque et injuste qui pourrait mener, in fine, à la diminution de l’offre de logements. Bis repetita ! Les DPE sont les cousins germains des ZFE, ces « zones à faibles émissions » imaginées pour bouter les véhicules les moins « propres », et leurs conducteurs, hors des agglomérations – quelle que soit la nécessité qui préside à leurs déplacements.

Par nature, la norme produit toujours plus de normes (aux diagnostiqueurs, il faut, par exemple, ajouter des formateurs de diagnostiqueurs, puis des contrôleurs de diagnostiqueurs... ), jusqu’à l’asphyxie, qui saisira ses victimes bien avant qu’elle ne sauve la planè- te. Le dogme écolo, qui a remplacé la pensée - la raison voudrait, elle, que l’on se hâte de développer le nucléaire avant toute chose ! -, piétine ce qu’il reste de liberté aux classes moyennes et de délicatesse dans l’art de vivre à la française, où trouvent encore leur place vieilles pierres et antiques guimbardes.

Source : Le Figaro 24/1/2023

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Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°94) est sorti

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lundi, 23 janvier 2023

Les Avatars du mondialisme

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Du 16 au 20 janvier s'est déroulée à Davos, pour sa 52e édition, la réunion annuelle du Forum mondialiste bien connu. S'y confrontent, ou plutôt s'y côtoient, les grandes tendances de l'économie et de la politique mondiales. On ne doit certes pas surestimer l'influence institutionnelle directe de ces rencontres, puisqu'aucune décision concrète n'y est prise. Ces rendez-vous en effet ont été avant tout conçus par Klaus Schwab, leur promoteur, selon le paradigme défini par Francis Blanche : celui du gala annuel organisé au profit des organisateurs de gala.

En expert, Jacques Attali n'hésite pas à saluer Davos comme "une opération commerciale très efficace où il faut payer très cher pour participer" (1). L'entreprise salarie 550 personnes. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, l'initiative privée se révèle plus efficace que les États.

En l'occurence le fondateur orchestre sa propre renommée par l'invocation d'une idéologie et de quelques slogans, souvent insupportables de prétention, comme la "grande réinitialisation", à laquelle on peut accorder n'importe quelle signification. Désormais il prétend théoriser la "quatrième révolution industrielle".

En revanche, il faut lui reconnaître un mérite, celui de mettre en évidence la marche des projets mondialistes, et aussi certaines dérives des États. Car contrairement à des conférences comme celles du Groupe de Bilderberg ou de la Commission Trilatérale dont les inspirateurs misent sur leur parfum de secret, celles de Davos font connaître la teneur des interventions, y compris des couacs.

Les cailloux dans l'omelette s'y révèlent en effet, au moins aussi clairement, que les hymnes à la joie.

La tribune de Davos permet ainsi d'évoquer sans fard les dangers qui pèsent sur l'Europe et l'affaiblissement de nos diplomaties divisées et contradictoires. On mesure une fois de plus combien "sans les armes" l'action purement subventionnaire du Vieux Continent reste une musique sans instrument, une douce impuissance.

Toujours documenté sur les petites choses de la vie, l'inlassable souverainiste Asselineau, s'étrangle quant lui sur son compte Twitter à l'idée que "les fans du Nouvel Ordre Mondial le sont aussi du plus vieux métier du monde". Alerté par la lecture du Daily Mail (2) notre vertueux jacobin commente : "La prostitution, [dont il ne passe pas pour appartenir à sa clientèle], n'étant rien d'autre qu'un trafic d'êtres humains et la marchandisation du corps des femmes, il est somme toute logique que cette activité se développe à merveille dans l'atmosphère mafieuse du World Economic Forum et de son parrain Klaus Schwab." Laissons ici aux écolo-extrémistes le soin de hurler contre les déplacements en jets privés des centaines de richissimes participants.

C'est pourtant dans un tel contexte que l'insubmersible Henry Kissinger, aujourd’hui âgé de 99 ans, est intervenu en visioconférence ce 17 janvier.

L'ancien secrétaire d’État américain reconnaît le caractère jetable de ses prises de position antérieures : "Avant cette guerre, concède-t-il, j’étais opposé à l’intégration de l’Ukraine au sein de l’OTAN parce que je craignais que cela ne provoque exactement le processus qu’on voit maintenant. Mais aujourd'hui il se dit favorable à l’adhésion de Kiev à l’OTAN car "maintenant que ce processus a atteint ce niveau, une Ukraine neutre n’aurait plus de sens". Lauréat du prix Nobel de la paix de 1973, époque où il avait négocié la reconnaissance de la Chine maoïste et la chute de Saïgon, il s'était toujours fait l'apologiste des concessions aux forces totalitaires.

C'est aussi dans ce cadre que s'est produite, par exemple, le 29 janvier 2009, l'esclandre du dirigeant islamiste turc Erdogan, alors premier ministre face à Shimon Peres. De ce jour, on a pu commencer à prendre conscience, sur la scène internationale, de cette dérive ottomane et islamiste ce que votre chroniqueur s'est efforcé d'archiver et d'analyser depuis des années (3).

Au contraire les actes quotidiens du même gouvernement passent trop souvent inaperçus : le 16 janvier à Istanbul il dénonçait le refus de l'opposition, notamment kémaliste, mais aussi kurde et du centre-droit, de modifier la constitution laïque du pays pour permettre, au nom de la protection des valeurs familiales [dit-il], la généralisation du port du voile. Qui s'en soucie en France, alors que les réseaux pro-Erdogan agissent dans notre pays ? Seule la Suède, ces jours-ci, proteste contre le blocage par Ankara de sa candidature à l'OTAN.

Depuis 2017, la dictature chinoise vient faire l'éloge de l'exportation systématique, dans les supermarchés de l'occident de sa camelote fabriquée à vil prix en sous-payant une main d'œuvre systématiquement surexploitée. Xi Jinping appelle cela libre échange.

Or, cette année le vice-Premier ministre chinois Liu He est venu, 6 ans plus tard, la voix de son maître, chanter le même refrain. Le couplet qu'il ajoute pour 2023 prétend nous convaincre que tout allait reprendre comme avant. Circulez il n'y a rien à voir, pas de crise immobilière, pas de ralentissement de la croissance, pas de contestation du régime communiste, pas d'écrasement de Hong Kong et des chrétiens, pas de sinisation forcée au Xin Jiang et au Tibet.

Si décriée soit-elle à l'interne, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et probablement même sous la pression constante des critiques dont l'Eurocratie reste l'objet en démocratie, a été conduite à lui répondre très clairement.

Non, la destruction de l'industrie européenne par la sous-traitance esclavagiste chinoise, le pillage des technologies, l'espionnage pseudo-universaitaire et la contrefaçon, cela n'est plus tolérable.

En ce sens le forum de Davos ne me semble pas complètement inutile. Autre chose bien sûr demeure l'idéologie orwellienne développée impunément par Klaus Schwab.

À suivre par conséquent.

(1) cf. "Klaus Schwab, le Forum de Davos, c'est lui... Cet obscur ingénieur, à l'ego surdimensionné, a eu l'idée en 1971 de réunir universitaires et managers dans la station suisse. Une idée lucrative." in Le Point du 20 janvier 2016

(2) Cliquez ici

(3) cf. "La question turque et l'Europe" par JG Malliarakis, livre que l'on peut commander directement sur le site de l'éditeur cliquez ici.

12:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi, deux grandes figures bretonnes non-conformistes de Paris sont venues rencontrer Bernard Germain à la Librairie Vincent

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Jean Picollec (ci-dessus et cliquez là), le célèbre éditeur breton, en début d'après-midi et, un peu plus tard, Yanber Tillenon, président du foyer breton Ker Breizh, sont passés samedi à la Librairie Vincent pour acheter le livre "Callac, la mère des batailles" cliquez ici et s'entretenir avec son auteur, Bernard Germain.

Le combat pour sauver Callac a passionné toute la Bretagne, y compris celle de Paris.

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Bernard Germain, Yanber Tillenon et Roland Hélie

09:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contre les éoliennes : le combat continue dans l'Aisne

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Depuis près de 20 ans, les conséquences néfastes sur la santé des riverains des parcs éoliens industriels sont dénoncées par de nombreux auteurs et par la Fédération Environnement Durable. Ce mouvement d'opposition a pris un caractère particulièrement aigu dans le département de l'Aisne face aux dégâts engendrés par une invasion incontrôlée de mats éoliens. L'association SOS Danger éolien créée et menée activement par Madame Valérie Bernardeau et assistée de Jean-Louis Rémouit administrateur de la FED et membre d'Energie et Vérité ont, au fil de communiqués de presse successifs, mis en exergue les effets des éoliennes sur 359 patients caractérisés par plusieurs symptômes dont certains peuvent être réversibles (insomnie) ou irréversible ( maladies de cœur, cancers, troubles endocriniens). Ils ont établi la liste des villages du département les plus atteints. Ils ont lancé des actions auprès de la préfecture et sont à l'origine d’ inquiétudes de la part de l'Agence Régionale de Santé. Très offensive auprès des administrations et par ses communiqués de presse, l’association vient de marquer un coup de communication grâce à l'article du journaliste du Figaro Eric de la Chesnais.

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dimanche, 22 janvier 2023

La loi « immigration métiers en tension », une véritable catastrophe

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Bernard Lugan

 Nous avons la volonté de simplifier l'accès au territoire pour des compétences particulières, dont l'économie a besoin", a annoncé Olivier Dussopt le mercredi 2 novembre 2022, dans un entretien au journal Le Monde. Le ministre du Travail veut même créer un statut spécifique pour les immigrés dans les secteurs « en tension », une mesure qui figure dans le projet de loi immigration présenté par le gouvernement et discuté au Parlement.

Or, la composante « immigration métiers en tension » de cette loi va avoir un double résultat négatif puisqu’elle va accélérer encore davantage la fuite des cerveaux africains, tout en continuant à faire perdre son identité à la France.

 Les groupements représentant les professions dites « en tension » à l’origine de cette loi sont donc fidèles à la ligne constante du patronat français à l’origine de la première vague d’immigration massive des années 1970-1980. Cette forme contemporaine de « traite » est rendue possible grâce à l’alliance des « gentils » de l’anti-ségrégation et des « requins » du capitalisme. Au nom du paradigme de la « culpabilité européenne », les premiers s’interdisent de voir que cette loi va encore davantage saigner l’Afrique. Quant aux seconds, ils l’appellent de leurs vœux au nom du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre. 

Face au désastre qu’ils auront provoqué, le gouvernement qui a initié cette loi, et ceux des députés qui la voteront ne pourront pas prétendre qu’ils ne savaient pas…

Source :  site de l'Afrique réelle

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