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vendredi, 19 juillet 2024

Amélie Oudéa-Castéra et Anne Hidalgo ont donc fluctuaté sans mergiturer

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La chronique de Philippe Randa

L’ancien Président Jacques Chirac l’avait promis, mais c’est Amélie Oudéa-Castéra qui l’a fait, brûlant ainsi la politesse à madame le Maire Anne Hidalgo qui, peut-être, n’aurait pas demandé mieux que de s’en dispenser (on la comprend), mais qui a bien dû, elle aussi, y passer quelques jours plus tard.

Sans public, mais filmée pour immortaliser sa prestation d’abord, sa survie ensuite (la vidéo a été diffusée par BFMTV), l’actuelle ministre des Sports – pour combien de temps encore, that is the question, merci Macron ! – a donc fait trempette dans la Seine la veille de la Fête nationale… et en est ressortie tout sourire. Sans haut-le-cœur, sans toux inquiétante et sans aucun signe apparent de mutation. On en est finalement bien heureux pour elle, seuls quelques esprits chagrins n’auront pu s’empêcher de lui souhaiter de vilaines complications intestinales à venir… Des chagrins, des vilains, voire des jaloux !

L’eau était-elle bonne ? Question secondaire, mon cher Watson, vu la combinaison de plongée, bonnet sur les oreilles compris, que la dame avait pris soin de revêtir. Par pudeur, frilosité ou précaution sanitaire, chacun appréciera comme il l’entendra sa témérité à laquelle bien peu, reconnaissons-le, s’attendaient.

Comme quoi, on peut donc désormais fluctuater dans la Seine sans y nec mergiturer, soit, pour les non-latinisants, batifoler dans ses flots sans y sombrer corps et santé. Qui s’en plaindrait ? Les contribuables français, peut-être, auxquels l’assainissement du fleuve aura coûté 1,4 milliard d’euros, « son financement (étant) assuré par les collectivités et l’État, via son opérateur, l’Agence de l’Eau Seine Normandie ».

Ces considérations bassement matérielles dites, qui se plaindrait qu’on lutte contre la pollution si c’est avec succès ? Finalement, qui ne s’en réjouirait pas ? De plus, la capitale française étant un haut lieu touristique, nul doute qu’une Seine décrottée, désinfectée et devenue (enfin) salubre, aura quelque impact non négligeable à ce niveau.

Oui mais… Il ne faudrait pas non plus que cette baignade ministérielle soit sans lendemain et qu’on apprenne plus tôt que tard que l’effet d’annonce passée, elle fasse long feu pour cause de nouvelles contaminations.

1,4 milliard pour quelques jours d’un été 2024 déjà bien pourri pour cause de refroidissement climatique, cela ferait chère l’ablution ministérielle, dût-elle être suivie dans les jours prochains de quelques autres promotions personnelles, obligations politiques, paris stupides ou méfaits de l’alcoolisme…

Qui vivra verra ? Oui et surtout… si qui s’y baignera survivra !

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18:36 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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