vendredi, 02 septembre 2022
Samedi 3 et dimanche 4 septembre : Bernard Germain sera aux Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil (86)
Tout savoir sur ces journées cliquez là
Retrouvez-nous sur le stand de Synthèse nationale.
Les livres de Bernard Germain cliquez ici
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Les 3 et 4 septembre, dans le Gard : la Fête de la Ligue du Midi
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Avec l’aimable participation de :
Jacques Bompard (ancien maire d’Orange), Valérie Laupies (Conseillère municipale de Tarascon), Maurice Signolet (Commissaire Divisionnaire CR), Jean-Pierre Joseph (avocat), Pierre Cassen (Riposte Laïque), Lucien Cerise (Écrivain conférencier), Nicole Mina (ancienne conseillère régionale d’Occitanie), Philippe Milliau (Président de TV Libertés), Jean-Luc Gosse (acteur socio-économique), Érick Cavaglia (Professeur), Luc Saint-Étienne (Enseignant, chercheur en droit et science politique), Franck Martin (identitaire Coeur de France), Jean-Pierre Fabre-Bernadac (Président de Place d’Armes), Olivier Battistini (Universitaire corse).
08:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 16 octobre, près de Paris : PRENEZ DÈS MAINTENANT VOTRE BILLET POUR LA XIV e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE
Le lieu et le programme de cette journée nationale et identitaire selon rendus public à la mi-septembre.
POUR RÉSERVER
VOTRE ENTRÉE CLIQUEZ ICI
08:45 Publié dans 14 - Les 14e Journées de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 01 septembre 2022
Jack Marchal, militant historique de la cause nationaliste, artiste européen, notre ami à tous est décédé
Je viens d'apprendre la triste nouvelle. Jack Marchal est décédé subitement ce matin à l'âge de 76 ans.
Pour ceux qui ont plus de 50 ans, Jack Marchal était plus qu'un camarade de combat, c'était celui qui a donné une nouvelle identité, au début des années 70, au combat nationaliste-révolutionnaire. D'Ordre nouveau au PFN en passant par le GUD, il a façonné une image totalement adaptée aux nouvelles réalités de cette époque tumultueuse pour la jeunesse nationaliste. Qu'on le veuille ou non, Mai 1968 est aussi passé par notre famille d'idées.
Artiste aux multiples talents (aussi bien dessinateur que musicien), il a créé le style qui allait être le notre pendant plusieurs décennies. De la police d'écriture "Ordre nouveau" aux petits rats noirs du GUD, en passant par un grand nombre de concepts novateurs, dont les deux volumes du livre "Ordre nouveau" (publiés en 1972 et 1973) résument parfaitement l'esprit, tout cela, nous le devons à Jack.
Je ne l'avais pas revu depuis quelques années, mais c'était toujours un plaisir d'échanger avec lui. Lors de l'une de nos premières Journées nationales et identitaires, Jack est venu et il nous fit un exposé remarquable sur la situation politique du moment. Inoubliable...
Je n'oublierai pas non plus les nuits passées chez lui, alors qu'il habitait dans le XVIe arrondissement de Paris, à concevoir les tracts et programmes pour telle ou telle campagne des années 1980. Moment de réflexions intenses entrecoupés de vibrantes interprétations aux synthétiseurs de nos vieux chants de combats...
Ayons une pensé pour Clara, son épouse, et pour sa famille.
Jack, tu étais notre camarade et tu resteras toujours présent dans notre mémoire...
Roland Hélie
Affiche du GUD en 1994.
Jack Marchal lors de la première Journée de Synthèse nationale à Paris en octobre 2007.
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L'attentat de la rue Copernic, fausses pistes et manigances - Contre-enquêtes
Le 3 octobre 1980, une bombe explose devant la synagogue de la rue Copernic, dans le XVIème arrondissement de Paris. Bilan : quatre morts et une quarantaine de blessés. L'extrême droite est immédiatement pointée du doigt, et des militants ainsi que des personnes assimilées à la mouvance sont violemment agressés. Le pouvoir politique oriente l'enquête vers les milieux nationalistes, bien que les Renseignements et la police doutent de leur implication. En effet, les informations qu'ils recueillent semblent indiquer une toute autre menace...
Source : TVLibertés
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
16:59 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Comment les services gouvernementaux organisent la désinformation - Eric Verhaeghe, Eric Denécé
Eric Verhaeghe, fondateur du Courrier des Stratèges et Eric Denécé, directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement CF2R, décryptent l'entrisme des services secrets dans la désinformation.
Une émission dirigée par Clémence Houdiakova
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Le parti identitaire Frères d’Italie de Meloni en tête des sondages pour les futures élections
Francesca de Villasmundo pour MPI
Large unanimité dans tous les sondages pour le parti identitaire et souverainiste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, le parti héritier du MSI (Mouvement Social Italien) devenu par la suite Alleanza Nazionale de Gianfranco Fini, qui dirige la coalition de centre-droit proche des 50%. Le troisième pôle ne dépasse pas 5 %.
Moins de trente jours avant le vote du 25 septembre afin d’élire les 200 sénateurs et les 400 députés composant le Parlement de la République italienne, les derniers sondages commencent à donner des indications de plus en plus constantes. Parmi celles-ci figure la course au premier parti, qui est actuellement celui des Frères d’Italie pour tous les instituts de sondage. Le parti de Giorgia Meloni, dans les derniers sondages réalisés, oscille entre les 24,1% de Quorum/Youtrend pour Sky news 24, qui est aussi le dernier sondage publié, et les 25% attribués aux FdI par l’institut de sondages italien Antonio Noto. Une unanimité substantielle pour les Frères d’Italie, qui dirigent la coalition de centre-droit, donnée à près de 50%. Un quota qui pourrait permettre à l’alliance FdI, La Ligue de Salvini, Forza Italia de Berlusconi, Nous modérés, de profiter des collèges uninominaux.
Le Parti démocrate suit avec un pourcentage d’environ 22-23%. L’écart avec les Frères d’Italie est toujours supérieur à 1%, avec un pic à 4,5 attribué par Antonio Noto. Le troisième parti est la Ligue pour tous mais, alors que Demopolis attribue 14,5% au mouvement de Matteo Salvini, pour Noto la Ligue s’arrêterait à 12,5. Le Mouvement 5 étoiles se redresse, supérieur à 10%. Forza Italia est donné à 11.4%.
Au-dessus et en dessous de la barrière, selon les sondages, la gauche Alliance verte qui, après avoir atteint 4% début août, dans les jours qui ont immédiatement suivi sa formation, est désormais en baisse. 3.2% pour Quorum/Youtrend, 2.5% pour Political Thermometer, 3.7% Demopolis.
Les autres forces politiques, dont Troisième Pôle, comprenant des hommes politiques qui ont gouverné comme Matteo Renzi et Luigi Di Maio, se dispute le reste.
Les sondages s’accordent tous pour prédire une victoire des Frères d’Italie qui deviendrait ainsi le premier parti dans les préférences des Italiens mais aussi pour indiquer que la coalition de centre-droit est celle qui obtiendra le plus de voix aux urnes, acquérant le droit de former le nouveau gouvernement. Loin derrière se trouve le Parti démocrate avec sa coalition délabrée et encore plus loin derrière se trouve le Mouvement 5 étoiles.
Giorgia Meloni a promis une commission d’enquête sur la gestion de Covid par le ministre de la Santé de Draghi, Roberto Speramza. Il y a quelques jours, la tête de Frères d’Italie a également déclaré :
« Si FdI gagne, Mattarella [le président de la République italienne, ndlr] ne peut pas faire d’autre choix que de me désigner comme Premier ministre ».
Une crainte pour les politiciens du système et les technocrates au pouvoir tant en Italie qu’à Bruxelles : cela ne doit pas, cela ne peut pas arriver que la responsable d’un parti identitaire et souverainiste devienne premier ministre ! Et à Rome il se susurre déjà que Mattarella fera un choix « différent ». Mais qui peut être certain que le peuple italien laissera un tel « coup d’Etat » du Deep State italien se faire sans réagir ?
15:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nous n’irons pas mourir pour vous en Ukraine
Jean Blaise Reuge
Celui qui, à l’occasion du 14 juillet, avait déjà décrété l’instauration d’une « économie de guerre » — soit la possibilité pour l’état de saisir des entreprises, de réquisitionner des biens et de ponctionner les forces vives — semble plus que jamais prêt à engager le pays dans un conflit ouvert avec la Russie, prêt à faire couler le sang des enfants qu’il n’a pas et cela sans débat, sans l’aval du parlement, sans consultation popu- laire. Le voici prêt à mener le pays dans l’enfer d’une guerre à laquelle il n’est pas certain que l’espèce survive au nom d’une cause qui semble aller de soi, qui semble ne pas appeler à discussion: la défense de nos valeurs.
Nos valeurs: il suffirait d’invoquer ces deux mots, éléments de langage qu’on croit tout droit sortis de chez McKinsey, pour que l’unité du peuple s’opère, pour que l’esprit de sacrifice refleurisse autour de la figure du Chef de l’État.
Mais de quoi parlent nos maîtres? Ces valeurs dont ils se réclament sans jamais en préciser le contenu, quelles sont-elles? S’agit-il des valeurs de liberté, fraternité et égalité qui figurent au fronton de nos mairies?
De quoi, au juste, voulez-vous parler?
Depuis bientôt trois ans, vous avez fait la démonstration de la conception de la liberté qui est la vôtre: une liberté provisoire dont vous définissez les contours mouvants par décrets, une liberté précaire, conditionnée surtout à l’acceptation d’une contrepartie sous la forme d’une intervention médicale, une série d’injections (nous en serions à quatre) d’une substance largement inconnue. Celles et ceux qui ont accepté le deal ont recouvré il est vrai, pour une fenêtre de six ou neuf mois, une forme de liberté matérialisée par un QR-code; sa durée de validité a fluctué au gré du climat politique. Les autres, ceux qui n’ont pas joué le jeu, ont eu à subir un déchaînement de violence d’état sur lequel il n’est pas besoin de revenir ici, ont été noyés sous un flot continu d’insultes (complotistes, antivax, égoïstes, demeurés, incultes, antiscience, «ayant un niveau de formation bas à moyen»), de menaces et de chantages en vue de leur arracher ce fameux consentement libre et éclairé, préambule à la piqûre républicaine.
On croit comprendre que la fraternité figure également parmi les valeurs occidentales qu’il convient d’aller défendre en Ukraine. S’agit-il de la fraternité qui vous a amené à tirer à balles réelles contre vos propres paysans, en Hollande, parce qu’ils demandaient à pouvoir vivre de leur travail? S’agit-il de la frater- nité que votre pouvoir a exercée contre celles et ceux qui, arborant un gilet jaune, ont prétendu se rassembler et exiger le droit à une existence digne? Cinq mains arrachées, une trentaine d’yeux crevés, des os broyés, des visages tuméfiés sous les matraques du pouvoir: beaucoup, en France, continuent de porter dans leur chair les stigmates de votre conception de la fraternité. Imaginerait-on, par exemple en Russie, qu’un mouvement social soit réprimé avec le dixième de la sauvagerie que vous avez exercée contre les Français : que n’aurait-on pas entendu, quels cris d’orfraie n’auriez-vous pas poussés ? Nous aurions mangé des Droits-de-l’Homme-bafoués matin, midi et soir pendant trois ans!
S’agirait-il de défendre cette belle valeur occidentale qu’est l’égalité ? Celle que vous avez manifestée en scindant partout vos populations en deux groupes, vaccinés et non-vaccinés, avant de libérer la haine, la frustration et la fureur mortifère des premiers contre les seconds, à l’aide de cet appareil de propagande de guerre industrialisée qu’on persiste à appeler « médias »? Alors que vous n’avez que l’égalité en bouche, vous n’avez pas hésité à déclencher puis entretenir un climat d’intimidation et de répression contre cette large partie des citoyens qui refuse qu’une intervention médicale expérimentale soit pratiquée sur son corps et celui de ses enfants. Nous n’oublierons jamais avoir eu physiquement peur, souvent pour la première fois de nos vies, lorsque vos relais du journalisme ont déclaré la chasse aux non-vaccinés ouverte dans un déchaînement de violence aux accents de Radio des mille Collines. Nous avons eu plus que le temps de constater, durant ces deux dernières années, à quoi ressemble votre société de l’inclusion, du vivre-ensemble et de l’égalité, votre société qui érige le « droit à la différence » en repère de civilisation. Nous avons pu expérimenter ce que faire usage d’un authentique droit à la différence coûte en régime démocratique: combien de licenciements de soignants ou de pompiers, de gardes d’enfants retirées, de familles disloquées, de carrières détruites, d’adolescents suicidés, de vies brisées?
Sachez que nous méprisons votre hypocrisie, vos indignations calculées, vous qui aujourd’hui, dans vos organes de presse, ricanez de l’assassinat d’une brillante jeune femme russe parce qu’elle est «la fille de»: voilà bien un « féminicide » dont nos féministes aux cheveux violets et gavées de subventions ne sont pas près de parler! Nous haïssons vos valeurs dégénérées, votre volonté diabolique de diviser, cette culture de mort que vous n’avez de cesse de répandre partout. Nous vous observons lorsque vous soutenez que le meurtre d’enfants à naître représente la plus belle conquête de la civilisation, lorsque vous faites défiler des « mannequins transgenres » âgés de dix ans dans vos ignobles défilés, lorsque vous inculquez dans les écoles primaires qu’un homme peut bien être « enceint » de son mari et qu’il s’agit là de l’un des plus beaux progrès de l’humanité.
En Ukraine, la suprématie de votre civilisation en voie de putréfaction et son lot de valeurs inversées se trouvent, pour la première fois depuis longtemps, frontale- ment et militairement contestées. Puisqu’il semble de plus en plus clair qu’après les douches froides et les pénuries d’électricité, d’autres sacrifices seront exigés de nous, puisqu’à mesure que les événements deviennent plus dramatiques il apparaît évident que nous serons tôt ou tard appelés sur le champ de bataille, nous affirmons haut et fort que nous refuserons de mourir pour vos mensonges, votre perversité et vos crimes. Aucun esprit doté d’un minimum de raison n’est aujourd’hui prêt, en Europe, à verser la moindre goutte de son sang pour le modèle de civilisation que vous tentez désespérément de faire perdurer et le déluge de propagande sous lequel vous nous noyez n’y changera rien : nous n’irons pas mourir en Ukraine pour vous.
Source : Antipresse n° 352
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mercredi, 31 août 2022
La faute à Poutine, vraiment ?
Gaëtan de Capèle
Deux ans après la « guerre » contre le Covid, Emmanuel Macron remet son treillis. Face à la nouvelle calamité qui nous accable – une crise inédite de l’énergie -, le ton présidentiel redevient martial. Il prépare les esprits, sous l’ombrelle du Conseil de défense ressuscité, à de futurs sacrifices. Nous voilà prévenus : sobriété et rationnement rythmeront notre quotidien cet hiver, lorsque gaz et électricité coûteront les yeux de la tête et viendront à manquer.
Nécessité faisant loi, nul doute que les Français se plieront à ces nouvelles exigences. Ils auraient néanmoins de bonnes raisons d’exprimer leur colère et d’exiger quelques explications. Comment, lorsque l’on dispo- se de l’un des plus puissants parcs nucléaires du monde, en vient-on à manquer d’électricité? Par quel miracle, alors que les centrales produisent le kilowattheure au prix le plus bas, assiste-t-on à une explosion des factures ? « C’est la faute de Poutine ! » Vraiment ? On ne niera pas l’effet de souffle de la guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie. Poutine, qui tient notamment les Allemands dans sa main, sème méthodiquement le désordre dans l’approvisionnement de l’Europe. Mais la livraison au compte-goutte du gaz russe affecte la France. La réalité est que pour de petits arrangements politiques avec les écologistes, nous avons, depuis quinze ans, volontairement sacrifié en partie notre nucléaire, qui assurait notre souveraineté énergétique. Fessenheim a été fermée, Flamanville n’ouvre toujours pas, et une trentaine de réacteurs sont à l’arrêt. Il faut entendre la colère froide du président d’EDF, racontant comment les consignes absurdes des pouvoirs publics ont fini par saper tout le savoir-faire de cette filière d’excellence. Et maintenant ? Face au tsunami énergétique qui vient, le gouvernement va présenter un projet de loi qui simplifiera l’installation des éoliennes et des panneaux solaires... Pour le nucléaire, où l’on travaille à l’horizon d’au minimum une décennie, il faut pour l’heure se contenter d’un discours fort convaincant du chef de l’État sur la relance de l’atome, resté sans suite.
Source : Le Figaro 31/8/2022
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mardi, 30 août 2022
Chauffeurs et livreurs Uber par-ci, professeurs Uber par-là…
La chronique de Philippe Randa
Ce sacré Charlemagne ne doit pas être le seul à se retourner dans sa tombe ; les Hussards noirs de la République d’antan et leurs rivaux d’alors de la Sainte Église Apostolique et Romaine, du fin fond de l’au-delà, doivent assister, atterrés ! à la mascarade de cette rentrée scolaire, soit l’ubérisation effective de ce qu’on nommait à leur époque glorieuse Instruction publique et qu’on a dénaturée davantage que dénommée depuis sous l’appellation d’« Éducation nationale ».
De quoi mourir, une seconde fois, mais de désespoir cette fois, pour toutes ces générations de Français, qu’ils soient laïcards ou curaillons et qui, certes, s’affrontaient de leurs vivants avec une rare détermination, mais se rejoignaient néanmoins dans un but commun : tirer chaque enfant qui leur était confié vers le haut, vers l’excellence, vers le maximum que chacun d’eux pouvait atteindre. Et ce, de quelque origine sociale que soit l’élève. Enfants de pauvre ou enfants de riche, la discipline et l’enseignement étaient, pour l’immense majorité d’entre eux, appliqués et prodiguées de la même manière pour tous.
Et en classe, instituteurs et professeurs n’avaient de compte à rendre qu’à leur Institution ; ils n’avaient à craindre ni les parents, ni les grands frères… et encore moins leurs élèves que l’idée de proférer à voix haute une insulte et encore moins d’esquisser un quelconque geste d’agressivité à leur encontre n’aurait effleurés.
En l’an 2022, insultes, agressivité, violences sont devenues courantes dans la quasi-totalité désormais des établissements scolaires publics, et jusqu’à l’assassinat : celui de Samuel Paty, décapité peu après être sorti de son collège de Conflans-Sainte-Honorine est encore un cas unique, mais pour combien de temps ? L’« exemple » ayant été donné, qui peut croire qu’ânonner « Plus jamais ça ! » empêchera la récidive des Fous d’Allah, tout comme l’eau bénite est sensée écarter le Malin ?
Et donc crise des vocations et… pénurie d’enseignants : près de 4 000 postes sont à pourvoir pour qu’un « professeur (soit) devant chaque classe dans toutes les écoles de France », comme l’a promis le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.
D’où, pour tenir une promesse faisandée, le recrutement de 3 000 enseignants contractuels, « titulaires a minima d’une licence (bac + 3), et (d’) un casier judiciaire vierge » qui recevront une « formation express de quelques jours » afin d’être en mesure (ou non !) de donner leurs premiers cours à la rentrée, jeudi 1er septembre.
Cela rappelle fâcheusement ces bataillons de soldats à peine ou pas encore formés qu’on sacrifiait jadis en les envoyant précipitamment sur la ligne de Front faire rempart de leurs corps dans la seule perspective de ralentir une offensive ennemie. Au moins, l’État-major préparait-il alors une contre-offensive afin de ne pas rendre leur sacrifice totalement inutile.
Certes, nul esprit de « sacrifice » dans ce recrutement bas de gamme… et si l’on peut à juste titre penser que la plupart de ces contractuels, confrontés à la réalité de ces écuries scolaires d’Augias, baisseront rapidement les bras et prendront la poudre d’escampette à la première injure, la première menace, le premier symptôme de burn-out, qu’importe au sieur Pap Ndiaye qui aura tenu sa promesse faisandée, officialisé le gardiennage scolaire et institutionnalisé l’ubérisation du corps professoral.
Quant aux « enseignants contractuels » défaillants qui déserteront en cours ou en fin d’année scolaire, ils n’auront, que l’embarras du choix pour se reconvertir : chauffeurs de particuliers ou livreurs de fast-food ; l’esprit et les compétences sont les mêmes.
Les « soldats », aussi bas de gamme soient-ils, de Pap Ndiaye ne seront nullement les sacrifiés de cette rentrée scolaire ; ce seront les élèves qu’il est désormais plus juste de nommer les « gardés » de l’école publique.
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17:43 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Zaporijjia, vers un deuxième Tchernobyl ?
Le canal d’analyses stratégiques russe @Rybar, s’il déclare ouvertement son parti dans la guerre en cours, est l’une des sources les plus fiables sur les aspects stratégiques et techniques du conflit en Ukraine (et ailleurs). Vu l’importance de l’enjeu, nous avons traduit en dernière minute son utile synthèse sur la menace réelle que représente le bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
La panique règne dans les médias : les forces armées russes (sic!) voudraient créer une catastrophe nucléaire et empêcher les AFU de sauver le monde. Le fait que les frappes soient effectuées par la partie ukrainienne ne tracasse personne.
Nous apportons ici des éléments de compréhension sur quelques questions brûlantes: le monde va-t-il connaître une nouvelle catastrophe, à qui la faute, et pourquoi ceci est en train d’arriver?
■ Dépressurisation du réacteur ? Les fans de la série Tchernobyl connaissent bien les réacteurs, les barres, les dégâts causés par l’enceinte de confinement et les autres horreurs qui ont accompagné la catastrophe du siècle dernier. Mais les tirs ne menacent pas les réacteurs eux-mêmes. L’enveloppe extérieure d’un réacteur représente un mètre et demi d’acier et de béton. Pour le détruire, il faudrait utiliser des armes nucléaires tactiques. Et le couvercle du réacteur est capable de résister à un impact de 20 tonnes à 200 km/h.
■ Mais maintenant les forces armées ukrainiennes frappent les lignes électriques. Si les réacteurs sont déconnectés du réseau, il y aura un arrêt d’urgence car la CNZ (Centrale nucléaire de Zaporojié) ne sera plus en mesure de produire de l’électricité.
Il ne faut que 10 secondes pour arrêter un réacteur. Mais on doit ensuite le refroidir pendant deux ou trois ans en l’arrosant constamment d’eau pour éviter la surchauffe qui engendrerait une désintégration secondaire du combustible nucléaire.
■ Les attaques ukrainiennes pourraient conduire à un arrêt définitif du réacteur. Il suffit de perturber l’approvisionnement en eau une fois que la ligne électrique est hors service. Il ne sera dès lors plus possible de refroidir un réacteur à l’arrêt. Cela laisserait un baril de métal chauffé à blanc, refroidi par air, qui ne pourrait plus être redémarré. Il n’y aurait pas de menace de catastrophe nucléaire, mais le classique «si ce n’est plus à nous, ce ne sera à personne ».
■ Il y a plusieurs sites radioactifs dangereux à la CNZ. Une installation de stockage à sec du combustible nucléaire usé et une installation de stockage des isotopes pour la radiographie.
Si ces installations sont détruites, il peut y avoir une dépressurisation et un rejet de substances radioactives de césium et strontium dans l’environnement. Cela entraînerait une augmentation du rayonnement de fond sur le site de la centrale nucléaire dans un rayon de 50 à 100 mètres des objets radioactifs. Il est dangereux de rester dans cette zone pendant une longue période.
■ La centrale continuerait de fonctionner ? Oui. Mais elle deviendrait difficile à entretenir, on ne pourrait y accéder sans équipement de protection. La centrale nucléaire deviendrait difficile à sécuriser car les installations de stockage à sec sont proches du périmètre. Le sol contaminé devrait être expurgé d’une manière ou d’une autre, ce qui nécessiterait un équipement spécial.
■ Au niveau du site de stockage à sec, il y a un collecteur d’eau de pluie, mais il est toujours possible que des éléments radioactifs pénètrent dans le Dniepr via les eaux de drainage.
Il pourrait en résulter une contamination de l’eau. Les prises d’eau en aval, notamment pour les villes de Kherson et Nikolaev, ne pourraient plus être utilisées (mais tout dépend de la concentration). Il ne s’agirait pas d’une catastrophe nucléaire, mais d’une catastrophe environnementale locale, qui rendrait l’utilisation de la CNZ beaucoup plus complexe. La question se pose dès lors: à quoi tout cela sert-il ?
■ L’Ukraine et les Occidentaux comprennent-ils les conséquences possibles ?
Oui. En raison des bombardements constants, les employés de la CNZ et les habitants d’Energodar fuient la ville. La centrale nucléaire de Zaporijia est en train de devenir une zone interdite - non pas à cause d’une catastrophe nucléaire, mais à cause de l’action des forces armées ukrainiennes qui se soucient fort peu de l’environnement.
■ Le coût de cette situation est simple : en cas d’arrêt d’urgence des générateurs de la centrale et d’endommagement de la ligne de transmission de 750kV, les conséquences pourraient toucher toute l’Ukraine.
Les perturbations du réseau risquent de déstabiliser l’ensemble du système énergétique et de causer une surcharge des lignes d’exploitation. L’ensemble de l’Ukraine aurait des problèmes d’électricité.
■ Manœuvres politiques. Au Conseil de sécurité de l’ONU, on tire déjà prétexte de la situation instaurée autour de la centrale nucléaire pour avancer l’idée d’une zone démilitarisée dans le périmètre. Il n’est pas difficile de deviner où cela peut mener. Et dans le même temps, l’opinion publique occidentale redouble de compassion envers la pauvre Ukraine, dont les autorités sont si désireuses de sauver le monde de «la Russie, cavalière de l’apocalypse nucléaire».
Source : Antipresse n° 350
09:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 29 août 2022
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
23:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Algérie : Macron rouvre le musée des horreurs
L’écrivain Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, juge naïve et très dangereuse la décision du chef de l’Etat, qu’il a annoncé à Alger conjointement avec son homologue algérien, d’une commission mixte d’historiens pour étudier l’histoire de la colonisation française et la guerre d’Algérie. Une fois de plus, Macron montre qu’il n’a aucune conscience historique, aucune vision à l’heure même où la France connaît de sérieux problèmes. A instrumentaliser ainsi l’histoire – et en reportant l’hier à aujourd’hui - Macron donne de formidables éléments de propagande aux islamistes et à leurs prédicateurs. Macron mélange tout et fait montre une fois de plus que sa place n’est décidément pas celle où il se trouve.
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Source : Le Figaro 29/8/2022
10:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 27 août 2022
Pour recadrer un peu-beaucoup le "Président" Macron !
François Floc'h
La récente parution du livre de Jean-Pierre Brun, "L'Esprit public ou la dernière flibuste" (1) tombe vraiment à point ! Emmanuel Macron – que d'aucun pourrait légitimement appeler Mohamed Macron – est actuellement en Algérie pour cirer, à nouveau, les babouches des héritiers du FLN.
Et cela aux dépens des intérêts matériels et moraux des Français !
Ce président a décidément toutes les caractéristiques d'un enfant gâté. "Gâté" (2) dans tous les sens du terme. Et il prouve aussi par ses déclarations algériennes qu'un enfant gâté est souvent ignare, lui ne connaissant rien de la vraie vie et de l'histoire de ceux qui nous ont précédés en notre douce et grande France !
Grâce à la revue L'Esprit Public, où de grandes plumes de la littérature n'hésitaient pas à engager leur confort et leur réputation, nous pouvons aujourd’hui recadrer notre président. Parmi ces courageux intellectuels, Jacques Soustelle (1912-1990). Gaulliste de la première heure, membre de la France libre, homme de gauche, ancien Gouverneur général d'Algérie, ethnologue spécialiste des Aztèques, académicien… rappelait quelques vérités historiques que visiblement Macron ne connaît pas. Ce texte lumineux (3) d'un Jacques Soustelle lucide et les commentaires de Jean-Pierre Brun dans son bouquin méritent d'être repris in extenso.
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« Aussi et quelles que soient les péripéties du moment, est-il plus important que jamais de rappeler inlassablement quel est le fond du problème. Au-delà de toutes les campagnes de mensonges et de mystification les données de base du drame algérien demeurent inchangées, et c'est à elles qu'il faut sans cesse revenir.
La première de ces données, c'est que l'Algérie de 1954 n'était déjà plus une colonie. Une évolution politique et sociale commencée entre les deux guerres mondiales s'était accélérée à partir de 1944. Comment peut-on de bonne foi qualifier de « colonie » un territoire dont tous les habitants sont des citoyens d'un même État, qui possède ses propres assemblées élues et qui désigne ses
représentants au Parlement ?
Une discrimination subsistait sans doute sous la forme d'un double collège, avec la règle des 3/5e dans les conseils municipaux, et des 50 / 50 % à l'Assemblée algérienne et au Parlement. Mais c'est précisément ce qui fut supprimé quand, dans le mouvement unanime et enthousiaste du 13 mai 1958, le collège unique fut accepté par tous et notamment par ceux qu'on baptise aujourd'hui "Ultras" : Il est donc faux et de toute fausseté que l'Algérie étant une colonie il faille la "décoloniser" ; ce qui constitue la base de l'argumentation du Président de la République, dans son dernier discours. Comment d'ailleurs oublier que la Constitution ne prévoyait aucune mesure spéciale pour les départements algériens et sahariens, et qu'il n'existe (c'est ce que répondit par la voie du Journal officiel Michel Debré, premier ministre, aux députés Vinciguerra et Le Pen) aucune procédure constitutionnelle (4) qui permette de séparer l'Algérie de la métropole.
En deuxième lieu : si l'Algérie n'est pas une colonie ; qu'est-elle donc non du point de vue juridique (car sur ce point de vue il n'y a pas d'autre réponse que les deux mots : territoire national) mais sous l'angle des réalités historiques, ethniques et économiques ? On peut dire que c'est un pays méditerranéen qui, au cours de sa longue histoire, n'a jamais été un État. Il a été peuplé par des vagues successives d'envahisseurs venus se superposer à la couche ethnique la plus ancienne, la seule qu'on puisse dire "autochtone", celle des Berbères. Il a été arraché à une ruineuse anarchie par la France qui l'a éveillé à la vie moderne.
Au cours des siècles et plus spécialement depuis un siècle et demi, il s'y est formé deux catégories principales de population : d'une part les anciens indigènes berbères, les Arabes immigrés et le résultat du mélange de ces deux éléments, cette population ayant en commun surtout la religion musulmane ; d'autre part des indigènes israélites, les immigrés de cette religion et les immigrés européens, cette population ayant en commun un certain mode de vie à l'occidentale. Le résultat de ces phénomènes ethniques est qu'il existe deux peuples algériens : le peuple algérien de civilisation musulmane, et le peuple algérien de civilisation judéo-chrétienne.
Tels sont les faits, et il est d'évidente absurdité de prétendre que les Arabes ont tous les droits parce qu'ils sont entrés en Algérie au Xe siècle tandis que les Européens n'y sont arrivés qu'au XIXe.
Sur le plan économique, l'Algérie présente la juxtaposition de deux secteurs qui d'ailleurs ne correspondent pas aux secteurs ethniques : le secteur traditionnel auquel se rattachent essentiellement les fellahs du bled, et le secteur moderne, qui intéresse les agriculteurs européens, une partie des cultivateurs musulmans, et les habitants des villes quelle que soit leur communauté d'origine. »
« Il découle de ces observations — c'est la troisième donnée — que toute solution politique qui implique l'oppression d'un des deux peuples algériens par l'autre doit être condamnée comme contraire aux droits de l'humanité et comme source de conflits et de guerre. Remplacer l'ancien colonisateur déjà liquidé en 1958 par un néocolonialisme panarabe, c'est condamner l'Algérie à la division et à la haine à perpétuité ».
Jacque Soustelle développe ici la doctrine qu'il avait présentée à la suite de son gouvernorat en Algérie : Assimilation ou intégration ? Impact du contexte religieux imposant un droit civil spécifique (famille et propriété). Doctrine qui sera rejetée d'un revers de main par le nouveau maître de l'Élysée, Charles De Gaulle, la considérant comme une « foutaise ».
Quatrièmement, les réalités économiques algériennes montrent que le but à atteindre, à savoir l'extension du secteur moderne à l'ensemble du pays et des habitants, suppose l'incorporation de ce pays à un ensemble économique plus vaste et lui-même plus moderne, et c'est là un des aspects essentiels de l'intégration. Comme d'autre part les deux peuples qui coexistent en Algérie ne peuvent pas voir leurs légitimes intérêts garantis que par un arbitrage impartial, le maintien de l'Algérie dans la République française est de beaucoup la meilleure solution aux problèmes que pose inévitablement la cohabitation de deux populations distinctes inextricables.
Curieusement le plan de Constantine mis en œuvre au lendemain de l'instauration de la Ve République, concrétise parfaitement le plan soustellien. Et pourtant ! Ne serait-ce qu'un leurre pour camoufler les véritables intentions présidentielles ?
La rébellion commencée en 1954 — et c'est ma cinquième constatation — n'est pas le sursaut national d'un peuple opprimé, mais une entreprise systématique de subversion favorisée par le sous-développement économique d'une partie de la population et inspirée, guidée, financée et armée par l'impérialisme panarabe, puis et en même temps par le communisme mondial.
[...]
Jacques Soustelle peut alors conclure son analyse par l'orientation qui aurait dû être donnée à la politique de la France en Algérie : « Ces données étant ce qu'elles sont, il est clair que pour résoudre le problème algérien » il fallait d'une part accélérer le processus de liquidation des derniers vestiges du système colonial (et c'est ce qui a été fait au 13 mai), et d'autre part entreprendre et pousser avec énergie la transformation économique et sociale du pays de manière que l'égalité de citoyens fût complétée par l'égalité de chances. Il fallait en même temps combattre le FLN en utilisant les méthodes appropriées, c'est-à-dire celle de la guerre subversive, que les cadres actifs et intelligents de l'Armée avaient su comprendre et s'assimiler ».
[...]
« Aussi peut-on dire, et pour ma part je, le répète avec la plus inébranlable certitude, qu'au lendemain du 13 mai 1958 toutes les conditions étaient réunies pour aboutir rapidement à la paix dans l'égalité de tous les Algériens : il y avait enfin une doctrine et des cadres résolus à l'appliquer.
Au lieu de cela, en usant d'abord du mensonge et de l'équivoque puis en détournant contre l'intérêt national les pouvoirs de lÉtat, l'homme appelé à la direction des affaires pour sauver l'Algérie s'est employé à boucher la seule issue valable, à disperser et à frapper ceux qui la préconisaient, à liquider les moyens d'action adaptés à cette solution, et, quoiqu'il s'en défendit, à conférer aux rebelles panarabes et communisants la qualité d'interlocuteurs exclusifs de gouvernants de l'Algérie future. »
Personne ne peut contester l'absence dans les négociations entreprises [qui allaient aboutir aux Accords d'Évian du 19 mars 1962] d'une délégation d'européens d'Algérie ou de Français musulmans qui malgré les menaces terroristes viennent d'envoyer des dizaines d'entre eux siéger au Sénat ou à l'Assemblée nationale dont le vice-président est le Bachaga Boualem.
------ Fin de citation
En conclusion, comme aurait pu le dire De Gaulle lui-même dans son langage fleuri, "ce Macron est un foutriquet !"
(1) Pour les plus jeunes : L'Esprit public, parution de 1960 à 1966, fut un hebdomadaire puis mensuel qui s'était donné pour mission de "lutter par tous les moyens pour le maintien dans la République", "Algérie, terre pleinement française. C'est clair !
(2) Un proverbe breton nous enseigne que c'est par la tête que pourrit le poisson !
(3) Ce texte doit être daté de décembre 1960. Je n'ai pas retrouvé sa trace dans ma collection qui ne commence qu'en 1962 avec le N°32. L'Esprit public fut pour moi l'un des premiers vecteurs de ma formation politique. Je suis très reconnaissant à tous ses contributeurs…
(4) Ah ! Les adorateurs du fameux de l’État de Droit d'aujourd'hui !
"L'Esprit public ou la dernière flibuste", Jean-Pierre Brun, Dualpha, 2022, 256 pages, 29,00 €
Le livre de Jean-Pierre Brun peut être commandé chez Synthèse nationale. cliquez ici
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Journal du chaos
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vendredi, 26 août 2022
EN VUE DE LA 14e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DU 16 OCTOBRE PROCHAIN : "DÉCONSTRUIRE LA WOKE IDÉOLOGIE", LE LIVRE RÉQUISITOIRE DE BERNARD GERMAIN VA BIENTÔT SORTIR
Parution le 1er septembre du nouveau livre de Bernard Germain : "Déconstruire la woke idéologie"
Le « wokisme »… mot bizarre qui veut dire « éveillé », est la nouvelle idéologie qui frappe la France et l’Europe, c’est à dire la société occidentale, après s’être répandue comme une traînée de poudre aux USA. Elle y fait des ravages.
Cette idéologie est basée sur une grille d’analyse et de lecture « révolutionnaire » de la société, ce qui ne veut nullement dire « positive » mais nouvelle, remettant en cause l’ancienne.
Adieu la lutte des classes, maintenant place à la race, aux minorités et l’interaction de leurs luttes. L’ennemi suprême étant l’homme « blanc » qu’il faut éradiquer.
N’allez pas croire qu’il ne s’agit que « d’idées » et qu’à ce titre la bonne attitude serait de mépriser cette « histoire de fous ». Cette idéologie « totalitaire », au sens propre du terme, est un terrible danger pour notre société occidentale et même pour l’existence et la persistance de la démocratie elle-même.
Le wokismea déjà obtenu des avancées significatives, remettant en cause, des principes qu’on pensait immuables et même notre éthique. Par exemple avec la PMA, la GPA et demain avec l’eugénisme. Le but du wokismeest clairement la destruction de notre société, en commençant par la déconstruire morceau par morceau. La lâcheté des gouvernants, la complicité des « progressistes » et de l’essentiel des partis politiques de « gauche » jusqu’à la « droite républicaine », lui facilitent la tâche.
Ce livre a pour objet d’exposer ce qu’est le wokisme, au travers de l’étude de plusieurs thèmes majeurs. Le lecteur y trouvera des arguments pour combattre cette idéologie mortifère basée sur desmensonges éhontés. Mener le combat, pied à pied, contre cette idéologie est devenu une priorité absolue si nous voulons que notre civilisation européenne perdure.
Déconstruire la woke idéologie, Bernard Germain, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", 272 pages, 25,00 € (+ 5,00 € de port)
Pour le commander cliquez ici
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Samedi 3 et dimanche 4 septembre : les 52es Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil (86)
Intervention de Bernard Germain, auteur de
"Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste"
Venez nous retrouver sur le
stand de Synthèse nationale
Plus d'informations cliquez ici
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jeudi, 25 août 2022
Karting-piscine à Fresnes : 5 mesures urgentes pour siffler la fin de la récréation dans nos prisons !
Un communiqué de Reconquête !
La semaine dernière, Damien Rieu, cadre de Reconquête, a lancé l’alerte sur une vidéo scandaleuse mettant en scène des détenus participants aux épreuves de « Koh Lantess », entre course de karting et jeux de piscine.
Des images qui, à juste titre, ont choqué les Français.
Face à cette polémique, le ministre de la Justice a joué l’indignation en prétendant ne pas avoir été informé de l’organisation de ces olympiades de la honte. Plusieurs enquêtes journalistiques prouvent l’inverse : son cabinet aurait validé l’organisation de l’événement et le ministère aurait sélectionné les images diffusées.
Et le scandale ne s’arrête pas là. Parmi les prisonniers présents, deux sont condamnés à de lourdes peines. L’un pour viol et l’autre pour meurtre.
Malheureusement pour Éric Dupond-Moretti, qui se revendique « ministre des détenus » et s’est fait applaudir dans cette même prison, il n’existe que deux issues à cette affaire : soit il était informé et nous ment, soit il ne l’était pas et devient dès lors un ministre défaillant.
Au nom des Français indignés par ces images et de toutes les familles des victimes, Reconquête réclame le retour de l’ordre et du bon sens dans les centres de détention et les maisons d’arrêt avec 5 mesures :
1. Le retour à la vocation première de la prison : punir et dissuader en protégeant les citoyens des délinquants et criminels.
2. La fin de toute activité de récréation en prison.
3. L’expulsion des délinquants et criminels étrangers.
4. Faire payer les frais d’emprisonnement aux détenus pour financer de nouvelles places, ainsi que rénover et sécuriser les prisons.
5. Adopter une politique de réinsertion des détenus français se fondant sur le travail et l’apprentissage d’un métier.
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Le macronisme, expression du rien.
On savait bien que le « macronisme » n’était rien. Voici des lustres d’ailleurs que nos gouvernants – qui ne gouvernent pas mais gèrent, ce qui n’est pas la même chose – naviguent entre une politique sociale d’un côté, néolibérale de l’autre. Au final tout ce bazar ne marche pas. Avec Macron, nous dit Natacha Polony, dans son éditorial de Marianne, on atteint des sommets. Car à vouloir concilier les deux, on ne satisfait personne. Le drame du macronisme : n’être rien. Raison pour laquelle ça risque de secouer fort.
Lire la suite ICI
Source Marianne 25/8/2022
09:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 23 août 2022
Le Far West pour de vrai… à Venissieux !
La chronique de Philippe Randa
Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…
Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.
Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »
Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !
Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…
Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »
Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !
Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !
EuroLibertés cliquez ici
19:38 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Hommage à Daria Douguine
Source : E&R
17:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Destin allemand et déclin européen
Le billet de Patrick Parment
Longtemps la puissance économique allemande a permis à nos voisins de donner le « la » de la politique intérieure et extérieure de l’Union européenne sur fond de vassalité à l’Amérique. Une union européenne d’ailleurs fort contrastée reposant sur des solidarités que l’on pourrait qualifier de culturelles. A savoir le bloc des pays nordiques, celui des pays de l’ex-Europe de l’Est et enfin les pays latins du Sud – Espagne, Italie, France, Grèce. Ce qui a eu pour effet majeur de rendre cette Union européenne totalement inopérante, voire inexistante. Un paradoxe en soi, car sur le papier l’UE est l’une des premières puissances mondiales. Enfin était. Ouverte à tous les vents, l’Amérique comme la Chine n’ont jamais manqué d’y faire leur marché. Au détriment, bien évidemment, de nos intérêts.
La fin du monde bipolaire – libéralisme contre le communisme – a permis à la Russie de se refaire une santé tout à la fois économique et politique. Quant à l’Amérique, au nom du capitalisme, elle a donné à la Chine tous les moyens pour devenir l’une des premières puissances mondiales par le biais d’une main d’œuvre bon marché. La Chine est ainsi devenue l’usine du monde par excellence, la libérant du même coup de l’enfermement maoïste. Le monde d’aujourd’hui marche désormais sur trois pieds : les puissances continentales que sont l’Europe, la Russie et la Chine, face à une puissance maritime : l’Amérique.
On ne fera pas le détail de toutes les erreurs de la politique étrangère américaine à notre égard depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toujours est-il, que cette dernière a poussé le président russe, Vladimir Poutine, à intervenir en Ukraine, pays appartenant à l’aire culturelle russe depuis des siècles. Une fois de plus, les premiers concernés sont les Européens. Et notamment les Allemands qui de longue date ont misé leur puissance industrielle sur l’approvisionnement quasi bon marché du gaz russe. Lobotomisés au motif de dénazification depuis 1945, les Allemands ont perdu leur âme et surtout toute volonté politique. Au point que le pouvoir politique en Allemagne a été en majorité de centre-gauche permettant ainsi la montée en puissance d’utopiques écologistes. La dernière catastrophe ayant pour nom Angela Merkel. Rare sont, en effet, les dirigeants allemands ayant eu une vision géopolitique de l’Europe.
Bref, la guerre en Ukraine a eu pour première conséquence, et sur ordre de Washington, de mettre la Russie au ban des nations en déclarant à son égard tout un train de sanctions économiques qui se sont transcrites essentiellement en matière industrielle. Ce lot de sanctions a été jusqu’à déclarer persona non grata en Europe des athlètes, des chanteurs d’opéra, des intellectuels et bien évidemment de tous les milliardaires russes proches de Poutine. Mais, le plus étonnant dans cette affaire est l’aveuglement de nos dirigeants européens quant aux conséquences économiques de telles sanctions. Car l’Europe est totalement démunie en matière énergétique notamment en matière de gaz et de pétrole. La Russie en regorge. Cherchez l’erreur ?
Or, le pouvoir actuel en Allemagne est une véritable poubelle démocratique entre chrétiens démocrates, pseudo libéraux et Verts. Avec à sa tête Olaf Schulz qui se retrouve dans une situation infernale, les Russes ayant quasiment coupé tout approvisionnement en gaz, ce qui va non seulement mettre l’industrie allemande à genoux mais surtout faire grelotter cet hiver le peuple allemand. Et c’est là qu’on va commencer à rigoler. Car les positions à l’égard de la Russie sont très diverses dans cette Union européenne qui risque de virer à la désunion. D’abord, cela révèle que nos « amis » allemands, ne le sont pas vraiment et qu’ils n’ont cessé, à nous autres Français, de nous mettre des bâtons dans les roues avec notre nucléaire, qu’ils ont cherché à torpiller Airbus et renvoyer aux calendes grecques l’avion de combat européen pour au final acheter américain. Mais ce ne sont là que la partie émergée de l’iceberg. Le pouvoir d’Olaf Schulz est bel et bien en train de chanceler. Pour déboucher sur quoi ?
Enfin, au niveau européen, cela ne sera pas sans conséquence non plus. Si les pays baltes et les Polonais restent arc-boutés contre les Russes, il n'en va pas de même des autres pays de l’est, la Hongrie notamment. Par ailleurs, les pays du sud pourraient bien être tentés de présenter l’addition aux Allemands pour leur intransigeance en matière monétaire lors de la grande crise de 2008 qui a mis la Grèce à genoux. Les Grecs s’en souviennent. Les Européens pourraient aussi faire payer aux Allemands leur arrogance. Et Vladimir Poutine semble bien décidé d’utiliser l’arme du gaz pour diviser l’Europe et lui faire payer son lot de sanctions.
Demain sera un autre jour.
10:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vincent Vauclin vient de publier un livre racontant l'histoire de son mouvement : La Dissidence française
10:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 22 août 2022
Dans la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale" : sortie de "La Garde de Fer" de Corneliu Zelea-Codreanu
Pour comprendre un livre, il convient tout d’abord de se placer dans l’époque et dans le contexte où il a été écrit.
Dans les années 1920 et 1930, la Roumanie, située aux frontières de l’URSS impérialiste et sanguinaire naissante, est dirigée par de piètres politiciens opportunistes et sans véritable armature idéologique.
Cette situation peu enviable (mais hélas toujours actuelle dans bien des pays) incita la jeunesse roumaine, éprise de sentiments nationaux et fortement attachée à la chrétienté, à se soulever. À la tête de cette gigantesque révolte, un jeune étudiant qui deviendra, au fil du temps, l’avocat de son peuple : Corneliu Zelea-Codreanu.
Quelques mois avant son assassinat, en 1938, il raconta sa vie en exposant ses idées et sa stratégie dans ce livre, « La Garde de Fer ».
Document historique, cet ouvrage est indispensable à ceux qui veulent comprendre avant de juger.
La Garde de Fer, Corneliu Zelea-Codreanu, préface de Dr Merlin, Le Grands classiques de Synthèse nationale, août 2022, 498 pages, 30,00 € (+ 5,00 € de port).
Pour le commander dès maintenant cliquez ici
20:34 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il y a quelques semaines Daria Douguine s'exprimait sur TV Libertés
20:14 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 21 août 2022
Après l'odieux assassinat de Daria Douguine, l'indignation s'intensifie
Yves Daoudal
Hier soir, la voiture que conduisait Darya Douguine a explosé. La fille d’Alexandre Douguine est morte sur le coup. Elle revenait du festival "Tradition" au manoir-musée de Pouchkine.
Darya Douguine, 29 ans, était une spécialiste de l’histoire de la philosophie. Elle avait passé un doctorat avec sa thèse intitulée « Interprétation de la philosophie politique de Platon dans les commentaires de Proclus Diadochus ». Elle avait fait un stage à l’université Michel de Montaigne à Bordeaux et parlait français. Sa chaîne Telegram, très suivie, était intitulée Darya Platonova (fille de Platon), et elle était journaliste, correspondante de la chaîne de télévision Tsargrad. Le 19 juillet dernier, dans le cadre du forum international « Armée 2022 », elle avait donné une conférence sur « les fondements des guerres psychologiques et les cas récents les plus marquants », notamment Boutcha. En mai dernier j’avais signalé son interview sur Breizh Info.
En fait c’est son père qui était visé par l’attentat. Car Alexandre Douguine, après sa conférence sur le thème « Tradition et histoire », était rentré par ses propres moyens, laissant sa voiture à sa fille. Or la bombe se trouvait sous le siège du conducteur. (Dans la mythologie médiatique occidentale, Douguine est "l'idéologue de Poutine".)
Je suppose que mes amis ukromaniaques et poutinophobes sont un peu déçus de ce contre-temps, mais qu’ils se consolent en pensant à la douleur du père qui a perdu sa fille dans de telles conditions.
Les terroristes ukrainiens n’en sont pas à leur premier exploit. Leur première victime fut Dmytro Savlouchenko, ministre de la Jeunesse et des sports de Kherson, tué de même par une bombe posée sous le siège de sa voiture, le 24 juin.
Le 4 août, le gouverneur de l’oblast de Kherson, Volodymyr Saldo, ancien député puis maire de Kherson, était victime d’un empoisonnement, et transféré dans le coma à Moscou. Son assistant avait été assassiné dès le 20 mars.
Le 6 août, le chef-adjoint de l’administration de Nova Kakhovka (au nord de Kherson), Vitlay Goura, est mort des suites d’un coup de feu.
Samedi dernier, le maire de Marioupol, Konstantin Ivaschenko (du parti russe Plateforme pour la Vie) a échappé de justesse à un attentat : une bombe a explosé au moment où il arrivait au zoo.
La tête du gouverneur de l’oblast de Kherson, Kirill Stremousov, est mise à prix 500.000 hryvnias (13.500 €…), selon ce que disent les affiches placardées dans la ville.
Mais c’est la première fois que les terroristes ukrainiens (pardon : les « partisans », comme ils s’intitulent), ou leurs parrains occidentaux, frappent près de Moscou.
Source Le blog d'Yves Daoudal cliquez ici
Daria Douguine sur Breizh info cliquez là
17:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Assassinat de Daria Douguine
12:09 Publié dans En Europe et ailleurs..., Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 20 août 2022
Ce que nous dit la tentative d’égorgement de Salman Rushdie sur l’aveuglement de l’Occident
L'excellent blog Le Salon Beige a publié, le 18 août, une tribune libre de Stéphane Buffetaut, vice-président du CNIP, ancien député européen. Elle mérite d'être lue et méditée, tant les rappels historiques et l'affirmation des principes d'une saine politique étrangère sont indispensables pour comprendre le contexte international d'aujourd'hui.
Tribune de Stéphane Buffetaut publiée par Le Salon Beige :
Il y a quelques jours un disciple posthume de l’ayatollah Khomeini a tenté d’égorger Salman Rushdie lors d’une conférence donnée dans l’Etat de New York. La « fatwa » lancée contre le romancier il y a 33 ans n’avait jamais été abrogée. Cela nous rappelle que le fanatisme musulman ne connaît aucune limite ni temporelle ni géographique. Le mode opératoire de l’attentat correspond aux prescriptions de Mahomet dans le Coran, qui recommandait à ces disciples de « frapper au cou » leurs adversaires (Coran 8.12 et 47.4).
Mais ce drame est aussi un rappel de l’invraisemblable inconséquence de l’Occident en ce qui concerne l’Iran qui ne fut considéré longtemps que comme un réservoir de pétrole dans lequel l’Anglo-Persian Oil Company (APOC) devait pouvoir puiser, puis, à la suite du renversement de Mossadegh, un consortium où les Britanniques et les Américains se taillaient la part du lion.
Le Shah d’Iran avait tenté de moderniser son pays par sa « révolution blanche » qui prévoyait une vaste réforme agraire, le vote des femmes et une réforme judiciaire. Mais celle-ci dut affronter l’opposition du clergé chiite (notamment de Khomeini), premier propriétaire terrien et qui voyait dans la réforme judiciaire une tentative de se libérer de la charia. Le souverain avait choisi l’Occident, dans un contexte de guerre froide, mais finit par indisposer les USA au moment de la crise pétrolière. Peu à peu, ceux-ci en vinrent à décider de « lâcher » Reza Pahlavi, malade, et en butte à l’agitation suscitée par l’imam, gracieusement reçu en France par le Gouvernement de Giscard d’Estaing et soutenu par Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Michel Foucault. Ce qui prouve que l’islamo-gauchisme n’est pas une nouveauté.
A la conférence de la Guadeloupe, qui réunit, du 4 au 7 janvier 1979, Valéry Giscard d’Estaing, Jimmy Carter, James Callaghan et Helmut Schmidt, le Président américain fit savoir que les USA ne soutenaient plus l’Empereur d’Iran mais lui préféraient Khomeini ! La suite est connue: prise des otages américains d’abord, fiasco de la tentative de délivrance et quarante trois ans de relations conflictuelles avec l’Iran, sans omettre la déstabilisation du Moyen-Orient par Hezbollah interposé, ni oublier le triste sort réservé au peuple iranien. Quant aux communistes, marxistes léninistes et autres maoïstes iraniens qui avaient soutenu la révolution, ils jouèrent le rôle des « idiots utiles » chers à Lénine et finirent emprisonnés, pendus ou en exil.
Ainsi donc la tentative d’assassinat de Salman Rushdie est en quelque sorte une conséquence lointaine de l’irresponsabilité de choix politiques américains et plus largement occidentaux. Mais cette irresponsabilité, causée par des vues à court terme ou par les intérêts de firmes multinationales et ceux du complexe militaro industriel étatsunien, a causé des ravages dans le monde entier. Ravages dont les peuples font les frais.
Quelques années plus tôt, le 30 avril 1975, Saïgon était tombée aux mains des communistes après le « lâchage » du Président Nguyen Van Thieu et du Sud Vietnam par les Etats-Unis. Chacun se souvient de la fuite en hélicoptère de l’ambassadeur américain, le drapeau sous le bras. Deux millions de « boat-people » fuirent leur pays dans les années qui suivirent. Selon le Haut commissariat des Nation-Unies pour les réfugiés, 250 000 périrent en mer. Depuis 47 ans, le peuple vietnamien vit sous le régime totalitaire du parti unique communiste, privé des libertés élémentaires. Dans la plus totale indifférence de la « bonne conscience internationale ». Bien entendu, durant tout le conflit, la gauche occidentale a soutenu le Vietcong et souhaité de ses vœux l’instauration d’une dictature marxiste sur ce malheureux pays. Beau désastre géopolitique occidental !
En 2003, les Etats-Unis lancent la seconde guerre du Golfe sur le fondement d’un rapport truqué sur de prétendues armes de destruction massives irakiennes présenté au Conseil de sécurité du 12 septembre 2002. Le 19 mars 2003, l’ultimatum américain à Saddam Hussein prenait fin et commençait la deuxième guerre d’Irak. Le 9 avril Bagdad était prise. Les américains sécurisèrent le ministère du pétrole mais pas le musée d’archéologie de la capitale qui fut pillé pendant trois jours. Triste symbole. Le bilan humain des deux guerres du golfe s’élève à plusieurs centaines de milliers de morts. A la suite de la prise de Bagdad et de la chute du régime Baasiste, débutera une longue guérilla de divers groupes, des Baasistes aux islamistes d’Al Qaïda en Irak, qui aboutira à la proclamation de l’Etat islamique d’Irak le 13 octobre 2006, qui deviendra l’Etat islamique d’Irak et du Levant et attendra son expansion maximale dans les années 2014/2015. Chacun se souvient des horreurs accomplies par les hommes de ce proto Etat, égorgements, massacres des populations chrétiennes et yésidis, esclavage sexuel…S’en suivra également une forte vague d’émigration vers l’Europe, comportant vrais réfugiés et authentiques terroristes. Les Américains quittèrent l’Irak en décembre 2011, laissant le pays dans un état de profond désordre politique et un Moyen-Orient déstabilisé.
Il y a pratiquement un an, dans la nuit du 30 au 31 août 2021, les dernières troupes américaines quittaient l’Afghanistan, après vingt ans de conflit. A la fin du mois d’avril précédent, le chef d’état-major américain avait déclaré : « Dans le pire des cas, on a un effondrement du gouvernement afghan, un effondrement de l’armée afghane, on a une guerre civile, on a la catastrophe humanitaire qui va avec, puis le retour potentiel d’Al Qaïda ». C’est effectivement ce qui s’est déroulé. Le septembre 2021, devant le Sénat américain, le même reconnaissait : « l’ennemi est au pouvoir à Kaboul ». Tout çà pour çà ! Et bien entendu les afflux d’immigrants vers l’Europe. La seule possibilité d’éviter cela eut sans doute été, il y a des années, de rappeler le vieux roi au pouvoir. Faute de ce choix, les Américains ont tenté d’implanter une démocratie libérale dans pays encore tribal ! Idéologie quand tu nous tiens.
Toutes ces erreurs stratégiques ont des points communs. D’abord une méconnaissance des réalités historiques et civilisationnelles, ensuite une sous estimation du poids de la géographie, mais aussi une infidélité dans les alliances et trop souvent un blabla moralisateur qui dissimule bien mal une rapacité économique et la volonté de maintenir une hégémonie mondiale. Le résultat en est une haine de l’occident dans biens des pays du sud et notamment des pays musulmans. La diplomatie est un art du réel et de l’équilibre. Pas de l’idéologie, du cynisme et de la démesure. Si, toutefois son but est de maintenir ou de retrouver la paix. Elle suppose prudence, refus de l’humiliation des peuples, fidélité aux alliances. Exactement le contraire de ce que fut la pratique de cette diplomatie « multipolaire », c’est-à-dire mondialiste, pratiquée depuis des décennies.
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Rencontre Jean-Yves Le Gallou/François Bousquet au sujet de la Présidentielle
La revue Éléments organisait il y a quelques semaines un débat entre Jean-Yves Le Gallou et François Bousquet sur le thème Zemmour ou Le Pen, les leçons de la Présidentielle.
Il n'est plus guère nécessaire de présenter les intervenants mais il est juste de rappeler leurs mérites et leur engagement dans le combat des idées.
De nombreux points de stratégie sont rappelés, les enseignements de la campagne sont décortiqués, des pistes d'espoir sont décrites. Nos amis ne sont pas d'accord sur tous les points mais n'est-ce pas là tout l'intérêt d'un débat ?
Cette vidéo d'1 heure 20 minutes est passionnante. Elle pourrait, et même devrait, être regardée et commentée au cours d'une réunion de militants de Reconquête !. C'est comme cela que l'on se construit une charpente doctrinale si utile pour les combats de longue durée.
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