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lundi, 02 janvier 2023

Christian Perronne déballe tout pour le Nouvel An !

Éric Verhaeghe, du Courrier des stratèges, reçoit le professeur Christian Perronne pour revenir sur près de trois années de covidisme en France.

Interview de Christian Perronne pour le Nouvel An 2023. Le professeur de virologie dresse un portrait saisissant de la médecine, des médecins et de leurs relations avec l’industrie pharmaceutique depuis ses études sur la maladie de Lyme jusqu’à la crise du covid. Un message de courage, d’espoir et de ténacité pour bien commencer l’année.

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Sortie nationale du film "Vaincre ou mourir" le 25 janvier...

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Au temps des vœux pieux

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez là

Naturellement la tradition des vœux sincères que l'on échange entre amis ou en famille doit être ici défendue. Elle mérite mieux que l'usage des vœux officiels, hypocrites, creux et mensongers que formulent nos dirigeants. Portant eux-mêmes une grand part de responsabilités dans les nuisances dont nous souffrons, il leur faut une bonne dose de cynisme pour prétendre nous en souhaiter la guérison.

Je ne puis donc qu'adresser, bien sûr, en ce début d'année, tous mes vœux, de bonheur et de réussite à tous ceux qui manifestent l'indulgence et la patience de lire ces chroniques. Mais je leur souhaite surtout de penser et d'agir sur le plan civique de manière plus libre et plus responsable, de s'affranchir des abrutissions médiatique. Puisqu'il revient essentiellement à chacun de construire son destin, retroussons nos manches, aide-toi et le Ciel t'aidera. C'est le seul vœu sérieux et sincère.

Fantaisiste et trompeur, le message de soumission formulé ce 31 décembre par le p de la r ne paraît même pas conscient de la dégradation de tout ce qui autre fois marchait à peu près, voire même très bien, et faisait la fierté du pays et qui dès aujourd'hui se dégrade un peu plus. Commençons par le plus simple, le plus inattendu en ce début janvier : la poste par exemple qui ne s'engagera plus à délivrer des lettres, pourtant moins nombreuses, en 24 heures. Beaucoup plus grave le système de soins, jadis brillant, n'a cessé de souffrir de son étatisation et de sa bureaucratisation, entreprise il y a 25 ans par le plan Juppé. Le phénomène s'est aggravé d'année en année et plus particulièrement à la faveur du passage de Mme Buzyn puis du grotesque Véran, en dépit du prétendu "Ségur de la santé". Énumérer les reculs : ferroviaire, agricole, nucléaire, voire touristique, quel domaine hier encore d'excellence française y échappe désormais ?

Le discours du "quoi qu'il en coûte" aura, depuis 2020, obéré les finances publiques françaises encore plus gravement et rapidement que la lente accumulation des gabegies socialistes.

Le règne du "en même temps" s'est un peu plus ridiculisé ce 31 décembre, par la contradiction entre les appels à l'unité et de l'annonce d'un réforme à laquelle les Français n'ont pas été préparée et dont la plupart d'entre eux ne voit, toutes catégories et tous statuts confondus que les désavantages, alors qu'il serait si simple de leur proposer tout simplement plus de liberté et moins de fiscalisme, ce à quoi se refusent nos "technocrates" [sans la moindre compétence "technique"] depuis 30 ans, depuis le  gouvernement Rocard.

La censure hier rampante, se resserre et s'affirme. La dictature du politiquement correct développe impunément ses exclusives répressives. Des menaces très précises visent plusieurs journalistes.

Des vœux pieux, par conséquent, peuvent-ils même être reçus comme un rituel annuel civiquement acceptable ? L'auteur de ces lignes ne le pense pas ! Ce dont ce pays a besoin c'est du réveil de ses citoyens.

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dimanche, 01 janvier 2023

L'année éditoriale commence avec les Mémoires militantes de Jean-Claude Rolinat

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Souvenirs d’une vie « d’apparatchik » (pas si) ordinaire…

Jean-Claude Rolinat, comme un célèbre petit Gaulois, est tombé très tôt dans une potion magique, mais c’était celle de la politique. Le soulèvement de Budapest en 1956, ainsi que l’agonie de l’Algérie française, l’ont durablement influencé. Il s’est engagé dans différents mouvements jusqu’à rejoindre fin 1981 le Front National de Jean-Marie Le Pen.

On revit la victoire du « Tonnerre de Dreux » avec Jean-Pierre Stirbois, on subit l’onde de choc de « l’affaire du détail », on ressent la fraternelle chaleur militante, on passe en revue les heures enthousiasmantes de la fête des BBR et des défilés de Jeanne d’Arc. On est aux premières loges du combat idéologique mené dans les travées et les coulisses du Conseil régional d’Île-de-France.

L’auteur a été pendant 17 ans l’un des rouages de la machine « Front National ». Il donne des détails sur la vie interne du mouvement, et exhume deux décennies d’angoisses et d’espérances au plus près des militants. Il nous narre les heures difficiles de certains collages dans d’improbables cités banlieusardes, ou d’instables présences sur des marchés.

Il révèle notamment les derniers moments de Malik Oussekine, raconte la descente dans l’enfer carcéral d’un conseiller municipal FN, dément l’antisémitisme du mouvement, et doute : Jean-Pierre Stirbois a-t-il été victime d’un accident de la route ou d’un attentat ?

Le Front National, avec son chef charismatique, annonçait d’une façon prémonitoire, les tempêtes à venir. « Militant un jour, militant toujours ? »…

17 ans dans les tranchées du Front national, JeanClaude Rolinat, Dualpha, 368 pages, 39,00 € (+ 6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

Les autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là

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Le message de Philippe Milliau, président de TV Libertés

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A propos des voeux se Macron...

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Bernard Germain

L’époque des vœux vient de commencer. Une vraie purge qui va durer tout le mois de janvier. Ça va être long. Vivement février… !

Hier soir, pour lancer cette sinistre période, nous avons eu droit à ceux de Macron. Et on n’a pas été déçus. Ce furent les plus longs de l’histoire de la V° République.

De plus, on aura rarement entendu un discours exposant une situation à ce point en décalage avec la réalité.

Ce type vit indiscutablement dans un monde parallèle, totalement coupé de celui des français.

Par exemple, il a déclaré : « Malgré une effroyable crise énergétique, l'inflation, les menaces nucléaires ou la crise climatique, ce qui est demeuré constant est [la] capacité collective [des Français] à relever ces défis »

Peut-être avait-il déjà attaqué l’apéro ou fumé la moquette, mais il faut le faire d’oser déclarer cela.

« La crise énergétique »... mais c’est lui et ses complices de Bruxelles qui en portent l’entière responsabilité.

On paye aujourd’hui les choix fous, imposés par l’Allemagne et Bruxelles, doublés de la complicité de tout le personnel politique français. Avec mention spéciale aux verts, notamment Dominique Voynet qui a provoqué l’abandon du nucléaire au plan européen en trahissant le mandat qui lui avait été donné par le gouvernement français.

En conséquence de quoi, le parc nucléaire français n’a pas été entretenu pendant de très longues années. Une trentaine de centrales sont donc, à ce jour, à l’arrêt. Et comme on a perdu nos compétences dans ce domaine, on dépend de la disponibilité de soudeurs américains notamment, pour effectuer les travaux nécessaires.

Donc personne n’est capable de dire si, au moment des grands froids, on aura suffisamment de centrales nucléaires en service.

Nous… les français, sommes donc menacés de coupures d’électricité.

Ce n’est pas Macron qui va se peler à l’Élysée, c’est nous.

En effet, s’il y a des coupures, elles n’auront pas lieu dans le palais présidentiel et soyons également certains que les 19°C ce ne sera pas pour lui, mais pour nous. 

« L’inflation »… mais c’est encore lui qui en porte la responsabilité, notamment du fait de l’explosion du prix des matières premières (gaz, pétrole et électricité). Grâce à sa brillante action concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Nous allons y revenir.

Résultat : une flambée des prix comme rarement vu. Et des conséquences dramatiques.

Juste un exemple : un restaurateur vient de recevoir sa facture d’électricité. Il va sans doute déposer le bilan. Pourquoi ? Sa facture passe de 700€ par mois à… 17.000€.

Combien sont-ils dans ce cas ? En fait, c’est toute l’économie qui est menacée de sombrer.

« Les menaces nucléaires »… mais qui en est responsable ?… Macron et tous les va-t-en guerre de Bruxelles qui ne sont que les laquais de Biden et de sa politique agressive contre la Russie, voulant au passage faire de l’Europe une chasse gardée des USA.

En mars 2022, Macron prônait le règlement du conflit par la négociation. A l’occasion de ses vœux, il expose un avis contraire. Maintenant, il déclare sans détour que la France « serait sans faillir » aux côtés des ukrainiens. « Nous vous aiderons jusqu’à la victoire ».

Donc, la France ne privilégie plus la négociation mais annonce vouloir aider l’Ukraine « jusqu’à la victoire ». La France est donc officiellement cobelligérant.

Et Macron ne serait pas responsable des « menaces nucléaires » qu’il fait semblant de déplorer ? 

« La crise climatique »… mais il n’y en a pas plus que de beurre en broche.

La France ne produit que 0,9 % du CO2 mondial… mais on fout une pression d’enfer aux français sur ce thème en les culpabilisant en permanence alors qu’ils ne sont responsables de rien.

Par contre personne, notamment parmi les khmers verts, ne s’avise d’aller demander des comptes aux USA ou à la Chine pourtant producteurs à eux deux de 44 % du CO2 mondial.

Et puis, cette crise climatique dont le CO2 serait l’unique responsable (ce que contestent à juste titre de nombreux scientifiques) elle permet de justifier le recours aux « énergies renouvelables ».

Vous savez, l’éolien, la méthanisation et les panneaux solaires, qui nous coûtent une blinde et ne produisent pas grand-chose. Par contre défigurent entièrement notre pays. 

Et Macron de conclure que face à ces problèmes : « ce qui est demeuré constant est [la] capacité collective [des Français] à relever ces défis ».

Non, c’est le contraire… ce qui est demeuré constant c’est la capacité des français à ENDURER tout cela. A peu près en silence… pour l’instant !

Mais tout a une fin. 

Macron risque de s’en apercevoir très vite en cette année 2023. Avant la fin des vœux.

Même s’il indique de manière péremptoire … « Je ne perds jamais cet impératif d'unité » de la nation française.

L’Unité de la nation risque bien d’être en train de vivre ses derniers jours.

D’ailleurs, fin janvier, une manifestation des boulangers est déjà annoncée.

Elle ne sera certainement pas la seule. Et c’est tant mieux.

Il est temps, plus que temps, que les français se révoltent, sauf à accepter de sombrer dans la misère la plus complète. 

Pour empêcher ce funeste destin, deux mesures doivent être prises de toute urgence :

  • Supprimer le dispositif de l’Arenh, qui oblige EDF à vendre 25 % de son électricité à des « concurrents » qui se contentent de revendre cette électricité à un prix exorbitant.
  • Sortir du dispositif européen qui lie le prix de l’électricité à celui du gaz. 

L’Espagne et le Portugal viennent de le décider. Pourquoi la France ne le ferait-elle pas ?

Sans l’application immédiate de ces deux mesures, les français vont crever de faim ou de froid cet hiver et de très nombreux commerçants et industriels vont faire faillite.

Je serai étonné que ça se passe sans réaction.

Enfin, pour conclure, je présente à tous les lecteurs de Synthèse nationale, leurs familles et tous ceux qui leur sont chers, mes meilleurs vœux pour cette année 2023.

Contrairement à Macron, mes vœux sont sincères.

13:52 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 31 décembre 2022

2023 !

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vendredi, 30 décembre 2022

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Le contraire aurait été étonnant...

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jeudi, 29 décembre 2022

La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution

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L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier  les démarches « low tech » (basses technologies) et à privilégier la sobriété. Cet ingénieur, issu de l’Ecole centrale de Paris est directeur général  de l’AREP, l’agence d’architecture de la SNCF. Il est l’auteur, en 2014 de L’Age des low tech (Seuil) et vient de publier, en collaboration, La ville stationnaire (Actes Sud), un ouvrage sur la question de l’étalement urbain et les moyens de le stopper. On est là dans une démarche écologique intelligente très loin des barjots à la Sandrine Rousseau qui s’en réclame.

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Source : Le Monde 29/12/2022

08:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Vendée au coeur de l'actualité. Sortie prochaine d'un documentaire de Eric Dick : C'était une fois dans l'Ouest"

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"C'était une fois dans l'ouest » est un documentaire de deux heures sur l'histoire des Vendéens.
 
A l'ouest de la France récemment nommé « Vendée », on entendait, mêlés au souffle de l'Atlantique, monter de sourds grondements. Soulèvement populaire ? Fanatisme religieux ? Quel a été le moteur de l'insurrection symbolisé par François-Athanase Charette ?
 
Au fil de ce film documentaire de 120 minutes, historiens, biographes, hommes d'Église et habitants des paroisses locales apportent un témoignage puissant sur ce qui fut un désastre ou une victoire selon leur point de vue. « Ils parlent des leurs. On voit ces grands guerriers vendéens dans de magnifiques images d'archives ou d'excellentes scènes de reconstitutions.

01:16 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 28 décembre 2022

Jeudi 12 janvier à La Roche-sur-Yon : une conférence sur le thème "Catholique et français"

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La très inutile importation des haines interethniques en Europe

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Bernard Plouvier

En tout pays et à toute époque, la cohérence de l’État dépend de la cohésion nationale. C’est déjà une chose difficile à obtenir au sein d’une nation homogène, quand surviennent des querelles politiques et/ou religieuses, alimentées par d’ambitieux démagogues ou par de dangereux fanatiques.

Cela devient absolument impossible dans une société multi-raciste, ce qui est obligatoirement le cas de toute société multiraciale. Les exemples du Proche-Orient hellénistique et du monde romain, puis à l’époque moderne ceux des USA, du Brésil et du Mexique, des Indes ou de la Russie tsariste ont largement démontré cette évidence.

C’est d’ailleurs pourquoi, dans notre monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation de la propagande, l’on a quelque peu bousculé la réalité des faits dans l’enseignement de cette vieille catin d’Historia – l’histoire telle qu’on l’écrit et qu’on l’enseigne officiellement, du moins en Occident. Pour ne pas heurter la sensibilité et la susceptibilité, si vives toutes deux, de nos merveilleux immigrés et des indécrottables cosmopolites – ceux qui se veulent « citoyens du monde » -, l’on a simplifié la narration : seul le Blanc est raciste ! De ce fait, on a multiplié les aides et béquilles sociales, regroupées sous l’anti-notion de la discrimination positive.

L’Europe n’est jamais parvenue en 20 siècles à obtenir l’assimilation d’une majorité de Juifs, dont certains se sont en outre révélés de formidables agents subversifs aux XIXe et XXe siècles – sauf à nier la réalité du marxisme théorique, de la pratique du judéo-bolchevisme, du trotskisme et du gauchisme. De même, quinze siècles n’ont rien changé aux us et coutumes extra-européennes des Tziganes (ou Roms...) qui nomadisent des confins occidentaux de la Mer Noire jusqu’en Scandinavie et aux Îles Britanniques.

La leçon n’a manifestement pas été apprise, puisque depuis la décolonisation, l’on a accueilli en Europe occidentale – et singulièrement en France – des dizaines de millions d’Extra-Européens... et, ô surprise, il s’est avéré qu’une écrasante majorité d’entre eux exigeaient aussi le droit de cultiver leur différence et celui de transformer des cités européennes en douars maghrébins, en ghettos (et bidonvilles) de Noirs et de Moyen-Orientaux.

Un certain patronat esclavagiste voulait des manœuvres peu coûteux et les nations d’accueil – qui n’ont jamais été consultées sur l’opportunité de cette invasion exotique - ont eu droit à des émeutes raciales, à l’expression des haines exotiques, avec – cerises sur le gâteau empoisonné – une multitude d’assassinats, de viols, d’incendies volontaires, de pillages et de vols avec violences physiques, en plus de revendications religieuses absurdes. Car de nombreux envahisseurs réclament l’imposition de leur charî’a médiévale et obscurantiste, obtenant même des Francs-maçons du Grand-Orient si nombreux dans nos administrations « françaises » une lutte active contre le christianisme implanté en Europe depuis plus de 1 500 ans !

Comble de bonheur, nous autres, Français de souche européenne, devons supporter l’expression des haines opposant Juifs et mahométans depuis les guerres menées par ou contre l’État d’Israël, depuis sa première année d’existence. Nous avons été une cible privilégiée des chevaliers du djîhad, soit d’immondes terroristes aveugles, à compter de 2014. Dans les hôpitaux, depuis les années 1970, l’administration « conseille » de ne pas mettre dans la même pièce un Algérien et un Marocain ou un Tunisien, en raison des haines nationalistes opposant ces « frères de l’Oumma » (ou membres de la communauté sunnite)... et il ne viendrait pas à l’esprit d’un médecin chef de service, même athée, de faite cohabiter un sunnite et un chiite.

De même, il faut respecter les haines opposant les Kurdes aux Turcs (mais aussi aux Syriens, Irakiens et Iraniens qui possèdent aussi une partie du sol des ex-Mèdes devenus Kurdes). Il est déconseillé de faire cohabiter des Malgaches des hauts-plateaux (d’origine africaine) avec les Malgaches de la côte orientale (plutôt d’origine mélanésienne), ou encore des Tziganes (généralement chrétiens) et des Maghrébins... j’ai même le souvenir d’une rude empoignade dans un service médical entre un Berbère et un Arabe, tous deux venant de la même province algérienne ! Et il ne faudrait pas oublier les Arméniens, qui s’estiment toujours « moins bien traités que les Juifs ».

Un certain nombre de leçons doivent être tirées, dans la France hollando-macronienne, celle des tristes années 2014-2022 :

  • Nous ne devons plus accueillir un seul « immigrant-réfugié-malheureux » en provenance d’un autre contient que le nôtre. Réservons notre compassion aux seuls Européens... et il sera déjà bien difficile de calmer les haines ancestrales, d’ailleurs attisées par quelques journaleux cosmopolites, qui veulent gommer la notion de fierté nationale - l’exemple russo-ukrainien actuel démontre pourtant la profonde stupidité de leur vision d’un « Monde unique ».
  • Il faut organiser un plébiscite sur le rétablissement de la peine de mort pour les assassins... de façon à ne plus jamais revoir le scandale de l’affaire de Nice où la tuerie djihadiste de 80 personnes et les blessures de 300 autres, par un attentat au camion-bélier, se solde par des peines de prison pour des complices d’assassinat qui osent d’ailleurs contester la « lourdeur de la peine ». Comment proportionner le châtiment au crime si l’on n’exécute pas les assassins, leurs commanditaires et leurs soutiens logistiques ? Il est curieux que les Européens qui se disent admirateurs de l’islam omettent de préciser que le droit islamique n’est pas tendre avec les criminels.
  • Bientôt, les policiers se dégoûteront d’un métier où ils n’ont même plus le droit de défendre leur intégrité physique. Qu’est devenue notre France, où les émeutiers peuvent blesser des membres du service d’ordre, souvent en toute impunité ?

Le pouvoir macronien ne repose que sur 35% de l’électorat. Son expression est purement verbale : Président et ministres déblatèrent alors que les émeutes raciales se multiplient, alors que les haines multi-ethniques sont plus vivaces que jamais. Le « Vivre ensemble » est une utopie – variante moins noble : c’est une connerie funeste et meurtrière – et si les Français connaissaient un peu l’histoire des civilisations, ils le sauraient depuis longtemps.

Plutôt que « Vivre ensemble », tentons le « Chacun dans son continent d’origine »... et l’on aura encore fort à faire pour pacifier les relations entre nations issues d’une même race !

Car la bête humaine, toujours et partout, redevient féroce dès que l’organisation étatique relâche sa pression. Le laxisme se paie toujours très cher, en biens vandalisés et en vies gâchées ou volées.       

12:59 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sabotage de Nord Stream : la révolte de l’Allemagne contre l’Amérique

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Marc Rousset

Vous trouverez ci-dessous, tout d’abord la traduction en français par nos soins de l’excellente et très longue interview, fin novembre 2022, par « Die deutschen Wirtschaftsnachrichten im Gepräch » du grand homme politique allemand Oskar Lafontaine, ancien Président de la Sarre, ancien Président du SPD, ancien ministre des Finances, ancien candidat à la Chancellerie. Son analyse non seulement francophile, ce qui est très rare en Allemagne, mais aussi tout à fait identique à celle du général De Gaulle et de Konrad Adenauer sur le plan géopolitique, interpelle, même si sa sensibilité SPD humaniste, socialiste, pacifiste est à l’antipode de celle du Général.

Oskar Lafontaine a toujours stigmatisé la dangerosité de l’alignement des intérêts européens sur ceux de l’OTAN qui ne sont rien d’autres que ceux des Américains et uniquement ceux des Américains. ll a toujours eu horreur de la guerre, a toujours milité pour l’indépendance de l’Allemagne, en étant assez proche de la pensée de Jacques Chirac, dernier Président d’une France indépendante et souveraine pour avoir refusé la guerre en Irak et le retour de la France dans l’OTAN, alors que l’hypocrite et vendeur de soupe « Sarko l’américain » s’est fait un plaisir de brader les intérêts de la France en intégrant l’OTAN ,sans faire quoi qu ce soit, malgré ses promesses de charlatan, pour combattre l’invasion migratoire en cours.
Oskar Lafontaine met en garde dans l’interview ci-dessous d’une façon fracassante sur le déclin économique possible de l’Allemagne, sur la guerre par procuration entre la Russie, l’Otan et l’Amérique en Ukraine. Il exige même le retrait des troupes américaines d’Allemagne, ce qu’avait aussi réalisé le général De Gaulle pour la France !

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Sur le quai

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Laurence de Charette

Aux citadins qui - peut-être - étaient en passe de l’oublier, les grévistes de la SNCF se sont chargés de le rappeler le week-end dernier : vaste est la France, d’est en ouest et du nord au sud, quand, faute de transports, les distances s’étirent. Quand Marseille ne se situe plus à moins de trois petites heures et demie de la « capitale », mais à une grosse journée de route ; ou que rejoindre ses proches au vert dans les environs de Vannes ne demande plus deux heures, mais trois fois plus au moins – pour les chanceux qui auront pu grimper dans un car ou se glisser à l’arrière d’un covoiturage les rapprochant à peu près du but. La France des grandes villes, celle qui courait en mocassins de TGV en aéroports, expérimente à son tour le piétinement.

Les habitants de Saint-Just-en-Chaussée ou de Monestier, les ruraux, comme les banlieusards, le savent, eux, depuis un moment : Intercités, TER, RER... les transports sont désormais plus imprévisibles que le temps ! La « France périphérique » ne compte plus les heures passées sur le quai.

Dans une société « liquide », où chacun est sans cesse sommé d’être « agile », elle subit quotidiennement les frottements à l’ancienne de l’espace et du temps et la décrépitude des matériels roulants. Le monde entier se déploie sous ses yeux, à portée d’écran, mais, sous ses pieds, bien peu de réelle « mobilité » : la liberté de ces Français « dépossédés » d’eux-mêmes, de la vie comme elle allait, si bien dépeints par Christophe Guilluy, se réduit en même temps que le maillage des régions se délite, sous le coup de la désindustrialisation et des injonctions antivoiture des bobos - sans compter aujourd’hui la hausse de l’énergie.

Il est frappant de voir combien l’affaissement des institutions autrefois garantes de ce bien commun qu’est l’aménagement du territoire fragilise aujourd’hui la puissance publique.

Comme si, dans la géographie, sur le terrain, se matérialisait cette impossibilité à se retrouver par-delà les divergences, cette faillite de l’universalisme dont l’État et le politique étaient à la fois les inspirateurs et les garants.

Source : Le Figaro 28/12/2022

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LE LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS" EST PARU

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mardi, 27 décembre 2022

Célèbre comme un tueur qui a fait de sanglants voyages

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La chronique de Philippe Randa

C’est généralement avec des mimiques et des exclamations scandalisées qu’il est de bon ton de s’horrifier des jeux du cirque de l’Antiquité où des gladiateurs s’entretuaient, entre deux supplices de chrétiens – les « mal-pensants » d’alors – donnés à manger aux lions…

De même, est-il évident aujourd’hui de fustiger les bûchers de l’Inquisition où rôtissaient de supposés suppôts du diable – les « mal-pensants » de l’Antiquité étant devenus les « bien-pensants » du Moyen Âge – tout comme le commerce d’esclave des uns, les massacres des autres, les tortures et les génocides aussi divers que variés d’une Humanité si souvent bien inhumaine…

Mais force est de constater que de tout temps, le Mal fascine néanmoins les foules… même si elles s’en défendent !

Ainsi des articles et commentaires consacrés ces jours derniers à Charles Sobhraj, dit Le Serpent, dont les activités criminelles défrayèrent les chroniques judiciaires dans les dernières décennies du siècle passé, de la Thaïlande au Népal, en passant par l’Inde et… la France dont il est citoyen : « Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, il se liait d’amitié avec ses victimes, souvent des routards occidentaux, avant de les droguer, de les voler et de les assassiner », rapporte Le Monde.

« Il méprisait les routards, de pauvres jeunes drogués. Lui se voyait en héros criminel » (Julie Clarke, journaliste australienne qui l’a interviewé).

Ayant passé presque quarante ans en prison, il vient d’être libéré à 78 ans pour raison de santé d’une geôle au Népal où il purgeait sa dernière peine ; ce citoyen français est donc revenu parmi ses compatriotes ce samedi 24 décembre.

Si le retour heureux dans sa patrie d’un Ulysse qui avait fait un beau voyage a été si bien chanté en son temps par Joachim du Bellay, celui de cette « malchance pour les autres » qui a fait un bien beau parcours sanglant à travers le vaste monde, est salué, lui, par son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui annonce l’intention de son client de poursuivre le Népal pour sa condamnation, ainsi que Netflix et la BBC pour la série à succès Le serpent qui ne l’aurait pas présenté à son avantage : accusé d’une trentaine de crimes, d’empoisonnement et d’escroqueries, il n’y aurait que…  « 30 % de vérité » !

On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu…

Quoi qu’il en soit, ce criminel est bel et bien passé de son vivant à la postérité – à la fin des années quatre-vingt-dix, il négociait déjà financièrement interviews et photographies – alors que ses victimes, quel que soit finalement leur nombre, sont, elles, oubliées depuis longtemps.

Si les salauds doivent aller en enfer comme ils le méritent, nombre d’entre eux s’y réconforteront assurément avec le souvenir de leur gloire terrestre.

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17:42 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Gabriele Adinolfi publié sur le site d'information breton Briezh Info au sujet du massacre de militants nationalistes à Rome le 7 janvier 1978

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Source Breizh Info cliquez ici

Le 7 janvier 2023, à Rome, à la nuit tombante, nombreuses seront les personnes à se rendre, comme chaque année, Via Acca Larentia, pour se souvenir et rendre hommage à trois militants nationalistes italiens assassinés, le 7 janvier 1978, par des militants d’extrême gauche.

Pour évoquer cet épisode tragique de l’histoire moderne italienne – à rappeler également à ceux qui parcourent les plateaux de télévision en assurant que les antifascistes seraient par nature de braves militants pacifiques, nous avons interrogé un homme qui a vécu et milité durant ces années de plomb italiennes, Gabriele Adinolfi cliquez ici.

Breizh-info.com : Le 7 janvier 2023 aura lieu la commémoration du drame d’Acca Larentia cliquez ici. Pouvez vous nous expliquer ce qu’il s’est passé et dans quel contexte cela a eu lieu ?

Il est presque impossible d’expliquer aux Français ce qui s’est passé alors en Italie car c’est totalement différent de ce qui s’est passé ailleurs. L’histoire a été réécrite par le parti communiste, qui récite une histoire complètement fausse, et cela n’aide pas à comprendre.

On répète stupidement la thèse selon laquelle Gladio ou l’OTAN auraient essayé par tous les moyens d’empêcher la montée du parti communiste, en utilisant des terroristes de droite et aussi de gauche, des infiltrés.

La vérité est complètement différente. Les services secrets qui ont joué un rôle dans la stratégie de tension en Italie sont avant tout les israéliens, les russes et les est-allemands, communistes. La CIA, qui était orientée vers la gauche, a répété à plusieurs reprises qu’elle était favorable à l’entrée du Parti communiste au gouvernement, se heurtant même à l’ambassade des États-Unis en Italie. Gladio est intervenu à plusieurs reprises en défense des communistes et contre l’extrême droite.

L’Italie à l’époque était une nation sans souveraineté, une nation terrain de jeu pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Anglo-Américains et pour la Stasi est-allemande. La loge P2 (une loge maçonnique importante et particulièrement dans sans fonction manipulatrice durant la stratégie de la tension) qu’on présente comme anticommuniste désignait plutôt les chefs des services secrets italiens avec le parti communiste lui-même et avait des intérêts dans divers pays de l’Est. L’Italie était un lieu de conflit entre de nombreux acteurs mais c’était surtout une nation dans laquelle la guerre civile des années quarante avait été interrompue par l’invasion alliée mais jamais terminée.

L’aile la plus intransigeante de la résistance communiste saisit les concessions faites au PC par la CIA et la Commission Trilatérale au début des années 1970 pour reprendre la guerre civile et assassiner les fascistes et les ennemis politiques avec des méthodes partisans.

J’ai essayé d’expliquer tout cela aux Français dans deux livres : Nos belles années de Plomb, en cours de réimpression, et Orchestre Rouge, aujourd’hui épuisé.

Les événements tragiques du 7 janvier 1978 sont la conséquence de tout cela.

Il était 18h30 et quelques jeunes militants du Mouvement Social Italien sortirent de la section romaine d’Acca Larentia pour se rendre à un concert mais dans la rue sombre un commando armé de gauche (Nuclei Armati per il Contropotere Territoriale) ouvra le feu tuant Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, 18 et 19 ans. L’un des deux garçons, blessé, fut ensuite tué d’un coup de grâce. L’arme meurtrière était une mitraillette Skorpion retrouvée plus tard dans une cachette des Brigades rouges qui avait été fournie au commando par un policier du quartier.

Des centaines de militants néo-fascistes arrivèrent sur place et soudain, sans raison, un officier des Carabiniers (l’équivalent italien des Gendarmes) tua de sang-froid Stefano Recchioni, 19 ans, d’une balle dans la tête.

L’explication de tout cela nous l’avons eu plus tard. Les Brigades Rouges s’apprêtaient à kidnapper le président des chrétiens-démocrates, Aldo Moro, que les Américains, les Israéliens et les Russes voulaient mort mais dont l’enlèvement par le P2 était perçu d’une bonne façon.

En prévision de l’enlèvement, le P2 et les Brigades Rouges voulaient faire monter la tension dans la ville pour créer des diversions. Et de fait la réaction fut immédiate : au lendemain du triple homicide, des néo-fascistes et des policiers s’affrontèrent à coups de revolver.

Tous les historiens s’accordent à dire que c’est en raison du désarroi et de l’exaspération nés après ce 7 janvier qu’on a assisté au début de la version droitière de la lutte armée.

Il faut dire qu’à l’époque « tuer un fasciste n’est pas un crime » était une rengaine à la mode dans une magistrature dominée par les communistes et que ces meurtres restaient impunis.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que cette commémoration soit toujours aussi importante aujourd’hui et qu’elle attire toujours autant de monde pour se souvenir ?

Pour les raisons émotionnelles que j’ai mentionnées. Peut-être seulement le bûcher de Primavalle dans lequel Virgilio et Stefano Mattei, 22 ans le premier et un garçon de 8 ans le second, brûlés vifs dans leur propre maison, ont autant marqué les esprits parmi les nombreux meurtres commis à Rome. Au cours de ces années, une quarantaine de militants sont tombés, presque tous dans des embuscades meurtrières.

Mais il y a plus que cela : beaucoup se sont interrogés sur la relation entre les fascistes et la mémoire et entre les fascistes et la mort. On peut dire que nous avons à la fois un sentiment d’appartenance qui dépasse l’individuel et une perception particulière du sacré qui se manifeste avec force en ces occasions particulières. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment quasiment religieux, c’est à dire qui nous réunit de nouveau.

Breizh-info.com : Quel regard portent les autorités italiennes aujourd’hui, sur cette période des années de plomb, mais aussi sur cette commémoration, parfois décriée médiatiquement ?

Les autorités italiennes n’ont rien à objecter. Souvent, au contraire, la Mairie de Rome dépose des gerbes devant la section à l’occasion de l’anniversaire, et cela s’est également produit par des maires de gauche. Le bruit médiatique est l’œuvre de cellules antifascistes dans les médias mais l’impression qu’ils donnent est fausse. En Italie, l’antifascisme est limité à de petits cercles militants, mais le fascisme a laissé une empreinte plutôt positive dans la mémoire collective, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que les Italiens sont fascistes mais l’antifascisme leur échappe. Un ami sénateur m’a dit que ces derniers temps, après la victoire de Giorgia Meloni, presque tous les Italiens ont découvert un grand-père fasciste. Pourtant, les médias sont occupés par des cellules militantes et racontent ce qui est nié non seulement dans les urnes, mais sur les marchés, dans les rues, dans les cafés.

Breizh-info.com : Y’a-t-il, en Italie, d’autres commémorations aussi importantes que celle d’Acca Larentia , chaque année ?

À Milan, le 29 avril, est commémoré l’assassinat de Sergio Ramelli, un étudiant de 18 ans qui a été assassiné par un commando de Avanguardia Operaia qui l’attendait sous sa maison et le massacra avec des clés anglaises pour le punir d’un devoir scolaire dans lequel qu’il avait critiqué les Brigades Rouges. L’embuscade eut lieu le 13 mars 1975 et le jeune homme mourut après 48 jours d’agonie. Lorsque la nouvelle de sa mort arriva, les conseillers de gauche applaudirent au conseil municipal de Milan !

Le 29 avril de l’année suivante, le militant du Mouvement social italien, Enrico Pedenovi, fut assassiné d’un coup de pistolet alors qu’il s’était arrêté à un carrefour s’apprêtant justement à se rendre à la commémoration de Sergio Ramelli.

On se souvient également de Carlo Borsani, un héros de guerre aveugle qui fut assassiné lui aussi à Milan toujours un 29 avril. en 1945, par des partisans communistes sans raison particulière.

Breizh-info.com : Pour finir, quel regard portez vous sur les premières semaines du gouvernement Meloni ?

Jusqu’en février prochain, le gouvernement va s’occuper du budget et du PNRR, Plan National de Réprise et de Résilience financé par les fonds européens, modifiant en partie ce qui a été décidé par le précédent gouvernement.

Il sera prématuré de porter un jugement sur le nouveau gouvernement au moins jusqu’en mai prochain, mais il y a plusieurs raisons d’être optimiste.

Le premier concerne la personne : Giorgia Meloni est sérieuse et carrée, ce n’est pas un clown comme Salvini.

Puis le langage a changé et il y a de bonnes raisons de croire en un engagement contre le wokisme, pour une politique migratoire et énergétique différente, non seulement italienne mais européenne, pour une approche culturelle différente et pour contrer le pouvoir des cellules de gauche dans l’État profond.

Peut-être que les faits me donneront tort, mais j’ai le sentiment que le nouveau gouvernement italien peut changer l’Italie et lancer un processus qui changera l’Europe.

 Nous verrons.

À propos des années de plomb, il faut lire :

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Autre livre récent de Gabriele Adinolfi :

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Quand la gauche nous refait le coup de l'extrême droite

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David Chauvet

Le jour même de la tuerie ouvertement raciste qui endeuille le pays et la communauté kurde, une gauche sans vergogne saute sur l’occasion pour instrumentaliser idéologiquement la tragédie, à l’exemple de Sandrine Rousseau qui déclare : « L’idéologie d’extrême-droite est la haine de l’autre, son rejet. Il n’y a rien d’étonnant à ce que certains en passent aux actes ». Il y a un lien entre la rhétorique de la droite – ou dans sa terminologie, « l’extrême-droite » – et l’attentat, répète la gauche, confondant volontairement un discours politique contre l’immigration et une action violente contre des immigrés ou descendants d’immigrés. On apprend pourtant au collège que les fins se distinguent des moyens. Si la fin ne justifie pas les moyens, les moyens ne disqualifient pas la fin.

On ne saurait tenir la droite pour responsable de ces meurtres sans imputer à la gauche ceux du Bataclan, de Charlie Hebdo ou des enfants juifs de l’école Ozar Hatorah. La gauche ne passe-t-elle pas son temps à faire des musulmans les victimes d’une « islamophobie » que les terroristes prétendent justement combattre par les armes ? Ne dit-elle pas, cette même gauche, qu’Israël mène une politique d’« apartheid », ce qui peut conduire à viser les juifs français pour leur lien avec ce pays, comme l’a fait Mohamed Merah en justifiant ses crimes ? De tout cela, la gauche refuse pourtant d’être comptable, à l’exemple de Rokhaya Diallo prise à partie par Pascal Bruckner en 2020.

De deux choses l’une : si les discours politiques emportent la responsabilité d’actes criminels commis en leur nom, alors l’indigénisme ou plus généralement les discours victimaires de gauche sont responsables des attentats islamistes et antisémites ; si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu d’incriminer la droite pour les crimes d’autrui dès lors qu’elle condamne la violence, ce qu’elle fait. Je sais bien que la gauche postmoderne est une adepte inconditionnelle du deux poids deux mesures, mais le procédé trouve ces limites, et elles sont atteintes en l’espèce pour quiconque veut bien être rationnel. Vendredi, le sang a coulé, la logique aussi.

Source : Causeur, 26/12/2022

13:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 26 décembre 2022

Analyse spectrale de la nouvelle bourgeoisie

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L’historien Pierre Vermeren pose dans sa contribution au Figaro, La nouvelle bourgeoisie française est-elle à la hauteur de la bourgeoisie traditionnelle ? une question intéressante. Dans notre pays, prompt à la guerre civile et à la haine de classe, la haine de la bourgeoisie n’est pas exclusive. Celle subie par l’aristocratie possède une solide histoire et ses cimetières. La prolophobie et le mépris des « ploucs » a connu ses heures de gloire et l’épisode des « gilets jaunes » a tôt fait de les ressusciter. La haine du petit bourgeois est féconde et la gauche n’a jamais pardonné aux prolétaires français de s’élever dans la société. Or, la bourgeoisie actuelle s’est largement fractionnée. Pertinente analyse de notre historien sur les mutations de cette classe sociale.  

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/12/2022

09:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 25 décembre 2022

L’Europe actuelle ou le Libéralisme sans Force

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Bernard Plouvier

Même un écrivain d’histoire spécialisé dans l’étude du Reich maudit peut apprécier de vivre dans un régime de liberté(s)... surtout si la liberté d’expression de la pensée est comprise dans le paquet-cadeau libéral !

Toutefois, l’actualité nous démontre que l’État libéral en France est vicieux : durs envers les patriotes et lâche, par veulerie probablement induite par des raisons économiques ou financières, avec les fous furieux inutilement et illégalement importés par millions.

Et cette absurde dualité domine la vie publique, depuis l’année 2014 (les premiers attentats djihadistes en France ont débuté cette année-là, de façon « artisanale », soit au coup par coup, à Joué-lès-Tours et à Perpignan) jusqu’à nos tristes jours de Français (très mal) « dirigés » par Macron-le dépassé par les événements, après Hollande-le Bouddha-gras-nul !

À l’évidence, pour les « diriger », les électeurs français choisissent les « meilleurs » ! Plus exactement – tandis qu’un tiers des citoyens se dérobe constamment à son devoir d’expression - entre 35 et 40% de l’électorat optent pour les plus gros démagogues, ceux qui sont prosternés devant la toute-puissance des maîtres de l’économie US qui commandent la politique impérialiste des USA, donc la pseudo-politique de l’Europe des Économies Unies... qui ressemble tant au « chien crevé voguant au fil de l’eau ».

Soit l’expression usitée en France durant les années 1924-40 pour conspuer les gouvernants soi-disant français qui, par snobisme ou par intérêt, avaient mis la politique extérieure française à la remorque du Foreign Office. Il en résulta la très utile Guerre pour empêcher les Allemands de reprendre Dantzig alors peuplée à 97% d’Allemands !

2022 restera un grand cru de la nullité de l’État soi-disant français. Après les émeutes des Marocains à propos d’une coupe du monde de football perdue aussi bien par l’équipe de France que par celle du Maroc, après les « tensions » à Montpellier entre Maghrébins et Gitans (ou Roms ou Tziganes, comme on voudra), les assassinats de 3 Kurdes par un dément (enfin placé en hôpital psychiatrique, où il sera réduit à l’état de légume inoffensif par un subtil mélange de neuroleptique et d’antipsychotique) ont déclenché des émeutes avec d’énormes saccages aveugles & les traditionnels incendies perpétrés par des Kurdes enragés... d’où une cinquantaine de policiers blessés à Paris et à Marseille, les 23 et 24 décembre.      

Lire la suite

18:25 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marine Le Pen demande la dissolution des groupes... d'extrême droite

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Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
 
Suite à la grotesque manipulation politico-médiatique voulant faire gober à l'opinion que les émeutes urbaines qui ont suivi le match France-Maroc étaient imputables à « l'ultra-droite », Marine Le Pen et son gnome de compagnie, le sémillant Jean-Philippe Tanguy, ont écrit à Elisabeth Borne pour lui demander de « dissoudre les groupuscules extrémistes ».
 
D'une part, cette ignoble bonne femme n'hésite pas à corroborer un mensonge d'État auquel ses propres électeurs n'ont pas cru une seule seconde. D'autre part, son comportement d'antifa démontre qu'elle entend clairement faire disparaître, par tous les moyens, tout ce qui se situe à sa droite.
 
Marine Le Pen est incontestablement une ennemie de la cause nationale, les Français lucides ne doivent plus s'y tromper. Loin d'être une solution au problème, cette sangsue fait partie intégrante du problème.

18:12 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une fois de plus, pour sauver l'identité chrétienne de la France, la Vendée nous montre l'exemple...

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00:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les derniers succès de Caroline-Christa Bernard

 

 

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00:35 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 24 décembre 2022

Journal du chaos

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vendredi, 23 décembre 2022

NOUVEAU : une biographie de François de La Rocque publiée par Synthèse nationale

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François de La Rocque (1885-1946) fit, vingt-quatre ans durant, une brillante carrière militaire et prit part à plusieurs conflits de l’époque. En 1920, il quitte l’armée, décoré et gravement blessé.

Patriote et catholique, il décide de se consacrer à l’action politique et il sera à l’origine des deux principales organisations nationales de l’entre-deux-guerres, les Croix de feu (de 1931 à 1936) et le Parti social français (de 1936 à 1940). Chef politique “clivant”, il a suscité autant de vénération que de haine.

C’est pour défendre sa mémoire que Didier Lecerf a rédigé cet ouvrage.

François de La Rocque, des tranchées au Parti social françaisDidier Lecerf, préface de Francis Bergeron, décembre 2022, 434 pages, 33,00 € (+ 6,00 € de port).

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Le Journal de bord de Noël de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Affaire Jean-Marie Le Pen - Patrick Bruel : relaxe pour JMLP

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Source Thomas Joly cliquez ici
 
L'info est passée un peu inaperçue mais, le 15 décembre, Jean-Marie Le Pen a été relaxé dans la scandaleuse affaire de la « fournée » où Maurice Benguigui alias Patrick Bruel avait été évoqué par le Président d'Honneur du Front National lors de son Journal de Bord en 2014.
 
Voici la déclaration du patriarche à l'issue de cette décision judiciaire pour une fois de bon sens : « Dieu merci il y a encore des juges en France. Dans l'affaire mirobolante de la fournée, je suis relaxé en appel. Merci à ceux qui ont eu confiance, examen de conscience pour les autres. »

19:43 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dis-moi ce que tu manges

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Jarente de Senac

Dans notre pays, trois modes culinaires ne se rencontrent quasiment jamais : la cuisine familiale qu’on appelle communément celle de nos grands-mères, la cuisine de super marché et celle dite gastronomique. Il y a un paradoxe dans ce pays de la bonne cuisine, les médias et notamment télévisuels s’acharnent à nous vanter les charmes d’une cuisine haut de gamme, celle-là même des grands chefs et qui ne concerne en fait qu’une infirme partie de la population (0,2%, à tout casser). Certes, cette cuisine-là est particulièrement efficace en termes de marketing, mais elle n’est le reflet d’aucune réalité. En effet, elle est inabordable pour la classe moyenne, c’est-à-dire l’ensemble des Français. On est certes descendu d’un cran avec ce que l’on dénomme la cuisine bistronomique qui, même si elle est plus abordable, n’en reste pas moins onéreuse.

Fort de leur renommée, tous les grands chefs se sont mis à éditer leur livre de cuisine. Je ne sais si vous vous y êtes frottés, mais revenons sur terre, leurs recettes sont proprement hors de portée du cuisinier moyen. Car cette cuisine demande un tour de main que l’on n’acquiert qu’en établissement spécialisé, soit dans la cuisine de nos chefs. Il ne s’agit pas ici de dénigrer la science et l’imagination de nos chefs, car nous sommes nombreux à avoir casser notre tirelire pour nous offrir un repas chez eux. Mais la vraie cuisine n’est pas là.

Passons rapidement sur ce que j’appelle la cuisine de supermarché. A l’heure où l’homme et la femme travaillent, le temps consacré à préparer un repas est rabougri, alors on s’en remet à tous ces plats cuisinés que nous offre la cuisine industrielle. Tout n’est pas mauvais, heureusement, mais parler cuisine est un bien grand mot. On réchauffe, on passe au four ou au micro onde. Et on passe à autre chose.

La vraie cuisine, c’est bien évidemment elle que nous pratiquons quand on relève ses manches et que l’on mijote un plat qui figure en général dans l’héritage familial. C’est cette cuisine qui se transmet de mère en fille ou fils et que l’on reproduit à l’envie, que l’on améliore ou détériore mais qui demeure le socle de nos connaissances culinaires. Et il y a des cordons bleus dans toutes les familles. Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire d’une mère ou grand-mère qu’elle était un cordon bleu. Des femmes d’écrivains se sont même illustrées. Je pense ici à la femme de Kléber Haedens ou à celle d’Alphonse Daudet. Il y en a d’autres. N’oublions pas non plus le livre de recettes d’Alexandre Dumas. Et si d’aventure vous vous plongez dans le livre d’Escoffier, vous allez souffrir. N’oublions pas non plus que cette cuisine dont nous nous glorifions est issue de l’imagination de mères d’une France pauvre et qui devaient faire preuve d’imagination. Les exemples sont légions. Et s’il y a diversité, c’est bien parce qu’il y a dans notre pays une grande diversité de terroirs et donc des produits. On ne mange pas de la même manière à Marseille qu’à Lille ou Strasbourg. D’où la diversité de nos recettes. Et il n’y a pas plus grand plaisir que de se retrousser les manches et de se mettre aux fourneaux avec les bonnes vieilles recettes de nos grands-mères dans ces ouvrages que l’on trouve facilement dans une bonne librairie. Ici, pas de chichis, vous lisez et vous appliquez. Ça sentira peut-être un peu le brûlé la première fois, mais pas la seconde. Pour Noël on vous suggère, un bon poulet, une bonne purée et une tarte aux pommes. Succès garanti pour vos papilles et surtout votre portefeuille.

14:08 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Grandiloquence et impuissance

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Vincent Trémolet de Villers

Raymond Aron recommandait de se mettre à la place de celui qui décide avant de porter un juge- ment sur un choix politique. Avec une question : « Qu’aurais- je fait dans une telle situation?» Immédiatement, un entrelacs de contraintes et de pressions vient émousser la première impulsion. Le citoyen qui se livre à cet exercice mesure alors qu’il n’est pas du tout évident d’être ministre. On pourrait ajouter aux préceptes d’Aron les tyrannies de l’instant et de la transparence, qui transforment trop souvent l’homme public en cible des meutes numériques ou des ligues de vertu.

Il faut pourtant se rendre à l’évidence, et notre sondage en témoigne, il ne s’agit même plus de désamour ou de rancune de l’opinion vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent, mais d’une très grande indifférence. Comme si la politique comme spectacle avait fini par lasser et que plus personne ne semblait croire sérieusement à l’influence concrète d’un gouvernement sur le cours des choses.

C’est la conséquence directe d’un double discours qui mêle perpétuellement une humilité de façade – « l’État ne peut pas tout » – et une effarante prétention  à « transformer la France », « sauver la planète », « changer la vie ». Concrètement, ceux qui nous gouvernent affichent leur impuissance sur le départ d’un train à la veille de Noël, mais promettent des RER partout dans dix ans. Ils donnent aux bureaucrates tous les pouvoirs pour interdire les voitures thermiques, établir des « zones à faibles émissions », mais, comme ils sont incapables d’entretenir des centrales nucléaires, ils ouvrent des centrales à charbon.

À cette contradiction entre l’emphase des discours et la difficulté réelle à peser, même modestement, sur les choses s’ajoute le sentiment d’un traitement inéquitable. L’État e est intraitable avec ceux qui respectent les règles, mais sa faiblesse apparaît dès qu’une minorité agressive décide de le défier : Clément Beaune, le ministre des Transports, omniprésent pour fustiger les avions d’affaires, se fait plus discret quand il s’agit des contrôleurs grévistes.

Source : Le Figaro 23/12/2022

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