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vendredi, 08 juillet 2022

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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jeudi, 07 juillet 2022

Démission possible de Macron si Poutine coupe le gaz !

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Marc Rousset

L’ambiance internationale est préoccupante suite à la guerre en Ukraine, à l’inflation de plus en plus élevée et aux marchés boursiers qui dégringolent. Les cryptomonnaies s’effondrent, Wall Street conclut dans le rouge son pire semestre depuis 1970, et la France est un des premiers pays au monde susceptibles d’exploser. Le pays dirigé par le technocrate Macron est en faillite et accumule toutes les âneries possibles et imaginables : dette stratosphérique, gabegie des dépenses publiques, inflation, invasion migratoire accélérée et incontrôlée, insécurité grandissante, natalité des Français de souche en baisse, effondrement des services publics (hôpital, transports, école), fermeture absurde de Fessenheim, rationnements énergétiques à venir avec des prix qui explosent ! Les sanctions économiques irresponsables contre la Russie, avec en représailles un arrêt probable et total des fournitures de gaz à l’UE par Vladimir Poutine en septembre, pourraient bien conduire le pays à l’explosion sociale, à la révolution politique avec la démission de Macron à la clé !

La nomination de Pap Ndiaye à l’Éducation nationale constitue une véritable provocation pour les patriotes français victimes d’une politique d’éducation décadente, laxiste et assassine, tout en cherchant à pratiquer une politique d’excellence en faveur des populations immigrées. En 2011, le cercle de réflexion Thomas More avait déjà montré que la part du budget de l’Éducation nationale consacrée aux rémunérations des enseignants sous-payés, était de 43 % seulement en France, contre 83% en Allemagne ! Cela démontre les surcouches administratives innombrables et inutiles dans ce ministère et pourquoi la France a 2 millions de fonctionnaires en trop ! Et que fait Macron contre ce scandale qui n’a que trop duré depuis 40 ans ? Absolument rien ! Quant à Pap Ndiaye, il a mis ses propres enfants dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcée, pour les scolariser ensuite dans la célèbre École alsacienne, établissement privé dont la réputation n’est plus à faire.

La gestion catastrophique du chaos du Stade de France, avec des racailles qui pourrissent la vie des citoyens et des visiteurs étrangers, démontre une fois de plus que la France devient la risée du monde tandis que l’insécurité grandit et contribue à créer un climat prérévolutionnaire. Comment ne pas être excédé également lorsque l’on voit l’incapable Macron jouer au grand seigneur en Ukraine en fournissant 18 canons Caesar, soit le quart des canons de ce type détenus par l’armée française, à l’Ukraine corrompue ? Selon Jacques Guillemain de RL, quatre de ces canons auraient été déjà détruits à Kourakovo et dans la région d’Odessa tandis deux canons, dont la valeur unitaire est de 7 millions d’euros, auraient été vendus aux Russes pour le prix ridicule de 120 000 dollars pièce !

Macron, sous la pression de la démagogique politique du pouvoir d’achat prôné par le RN, Renaissance et Nupes, va dépenser plus de 50 milliards d’euros en 2022, afin de limiter le coût de l’inflation pour les ménages. Cela signifie que la ruineuse politique du « quoi qu’il en coûte », pendant l’épidémie du Covid, continue de plus belle, pour d’autres motifs. La triste réalité, c’est que Macron est en train de de perdre le contrôle des Finances publiques avec un déficit public énorme de 6 % du PIB à fin 2022. Ce n’est pas le rôle de l’État que de maintenir le pouvoir d’achat des Français, quelles que soient les circonstances, en empruntant les sommes à distribuer sous forme d’aides et de chèques bénits du Ciel ! De plus, ces sommes serviront à entretenir l’inflation que l’État et la BCE sont justement censés combattre !

La France de Macron va bientôt faire face, comme l’Italie, à la défiance des marchés en cumulant récession, déficit du commerce extérieur de 100 milliards d’euros, dette publique en accroissement exponentiel impossible à rembourser, suite à la hausse des taux. Tout cela va se terminer d’ici 2 ans au plus tard par la perte de souveraineté de la France et sa mise sous tutelle de l’UE, de la BCE et du FMI, avec l’arrivée au pouvoir des populistes de droite et de gauche ainsi qu’ une percée possible de Reconquête, le seul parti en France digne du général De Gaulle !
Le taux d’inflation est déjà de 8,6% dans la zone euro, de 8,2 % en Allemagne, de 6,5% seulement en France car les prix de l’énergie sont bloqués ou contrôlés, de 22% en Estonie ! La hausse des prix touche en premier lieu le secteur de l’énergie (électricité, pétrole, gaz) avec des prix qui ont bondi de 41,9 % sur un an en juin, une situation qui pourrait empirer si Moscou décide de couper complètement le robinet du gaz pour riposter aux sanctions occidentales. Certains produits alimentaires augmentent aussi très fortement (céréales, huiles).

En Angleterre, le taux d’inflation a déjà bondi à 9 %, soit un taux record en 40 ans, principalement à cause de des prix de l’énergie ; le pays se situe à deux doigts de l’explosion sociale. Les prix de l’essence, du logement et de la nourriture atteignent des sommets. 40 % des foyers sont touchés par la précarité énergétique. L’inflation pourrait dépasser les 10 % en fin d’année avec une situation apocalyptique, selon le gouverneur Bailey de la Banque d’Angleterre, si l’Ukraine ne parvient pas à exporter ses récoltes.

La situation est d’autant plus dangereuse pour la France que l’explosion prochaine de la zone euro est maintenant une quasi-certitude ! Les écarts de taux d’emprunt à long terme entre les pays qui caractérisent la fragmentation de la zone euro, vont augmenter de plus en plus jusqu’à ce que la situation devienne intenable pour les pays proches de la faillite tels que l’Italie et la France. Madame Lagarde ment en prétendant qu’elle va arrêter la fragmentation en cours en réinvestissant l’argent remboursé par les pays riches des emprunts arrivant à terme, dans l’achat d’obligations émises par les pays pauvres, car ces montants sont limités et insuffisants pour faire baisser les taux d’intérêt. De plus, dans le schéma présenté à Sintra par Madame Lagarde, la France de Macron est de nouveau le dindon de la farce, car elle est considérée comme un pays riche, alors que l’Italie est considérée comme un pays pauvre. De plus, les conditions budgétaires draconiennes du style FMI que la BCE va imposer aux pays pauvres de la zone euro, pour donner le droit à la BCE d’intervenir avec des sommes importantes, afin de racheter leurs obligations, ont peu de chances d’être acceptées par ces pays. La meilleure preuve, c’est que le Président de la Banque centrale d’Allemagne vient d’exprimer officiellement ses doutes à l’égard du projet de Madame Lagarde pour diminuer le risque d’une nouvelle crise des dettes souveraines trop élevées de certains pays (Italie, Grèce, France, Espagne, Portugal) dans la zone euro.

Macron, Von der Leyen et le chancelier Scholz commencent à réaliser qu’ils ont commis une erreur monumentale d’enfants de chœur irresponsables avec les sanctions contre la Russie qui n’ont pas du tout été décidées, après une analyse objective, responsable, sérieuse et professionnelle. Ce sont en fait des politiciens de bas étage qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Ce qui importe, pour ces incapables, c’est ce que l’on va dire demain matin dans les médias, un peu comme Zelensky et sa guerre médiatique tandis qu’il perd militairement la guerre sur le terrain face à Poutine et aux généraux russes ! Le sketch comique et ironique de la vidéo montée par Kadyrov de la capitulation bientôt à signer par Zelenski est le dur rappel de la défaite à venir pour l’Amérique impérialiste, l’OTAN et l’UE ; il en sera de même pour les dirigeants de pacotille de l’UE, style Macron !

D’une façon incrédule, les Occidentaux ont imaginé pouvoir plafonner le prix du pétrole russe, suite au pactole de 59 milliards d’euros de recettes russes provenant du pétrole brut et raffiné pendant 100 jours de guerre, mais ils se sont très vite aperçus que c’était une chimère impossible à réaliser et que seules des quantités effectives supplémentaires mises sur le marché par l’Iran et le Venezuela pourraient contribuer à freiner la hausse du baril brut d’environ 120 dollars. Les États arabes unis et l’Arabie Saoudite ont une capacité très limitée pour augmenter leur production.
Il semble bien que le gaz sera finalement l’élément décisif déterminant pour décider du vainqueur de la bataille économique entre la politique des sanctions de l’UE et les représailles de Poutine, suite à la fragilité de l’Allemagne, en raison de la politique énergétique stupide d’Angela Merkel qui a mis fin au nucléaire pour concrétiser une alliance avec les verts (die Grünen). La triste constatation pour les Européens dirigés par des ânes incapables droit-de-l’hommistes, c’est qu’il n’y a pas d’alternative au gaz russe non seulement d’ici cet hiver, mais d’ici 4 ans ! Le gaz américain polluant de schiste coûte deux fois plus cher que le gaz russe livré par méthanier et il sera livré en quantités nettement insuffisantes (seulement 15 milliards de mètres cube). De plus, l’Europe n’a même pas les infrastructures suffisantes en terminaux portuaires de regazéification. Quant au Qatar, il a suffisamment de clients et n’a pas de quantités disponibles de gaz à vendre à l’UE !

L’Allemagne a affiché en mai son premier déficit commercial mensuel en plus de 30 ans, suite à l’envol du prix des importations de pétrole et de gaz en raison de la guerre en Ukraine. Le déficit devrait être encore plus élevé en juin, suite à la réduction de 60% des approvisionnements russes. Les importateurs sont obligés d’acheter sur le marché comptant à des prix beaucoup plus élevés. Les conséquences économiques peuvent être catastrophiques car 12,7 % de la valeur ajoutée allemande pourraient manquer à l’appel. 6 millions d’emplois sont menacés par un renoncement au gaz russe bon marché.

Le groupe d’énergie Uniper, le plus gros importateur de gaz en Allemagne, va tout droit à la faillite car il vend à prix fixe à ses clients et doit faire face à la hausse énorme de ses prix d’achat. Il pourrait emporter avec lui presque tout le marché européen de l’énergie. Le gouvernement allemand veut à tout prix éviter un phénomène de panique et un « effet Lehman Brothers » qui entraînerait un effondrement financier du monde énergétique. Le gouvernement allemand serait donc prêt à répercuter, au-delà de ce que prévoyaient les contrats, la flambée des prix sur les clients, ce qui relancerait l’inflation ! Selon des analystes, le groupe Uniper perd actuellement 30 millions d’euros par jour !
En France, 84 dirigeants ont appelé à une sobriété énergétique qui serait en fait le rationnement et l’organisation de la pénurie. Selon Jacques Sapir, l’UE est capable avec ses terminaux de pouvoir importer seulement 10 milliards supplémentaires de m3 par méthaniers, alors que les Russes ont déjà diminué les quantités livrées par gazoduc de 116 milliards de m3. L’UE est donc prise au piège, d’autant plus que Poutine est en train de prendre le contrôle du complexe pétrolier et gazier Sakhaline 2 en contraignant au retrait Shell et les investisseurs japonais. Cela permettra à la Russie de contrôler 4% de plus de la production mondiale de gaz liquéfié.

La France va donc faire face au spectre de la flambée des prix de l’énergie. Les prix de l’électricité pourraient augmenter de 50 % pour les ménages début 2023. Le prix de gros du mégawattheure pour livraison au quatrième trimestre atteint aujourd’hui 744 euros le mégawattheure, soit dix fois plus qu’en période normale hors crise, suite à l’arrêt malencontreux pour réparation et maintenance de la moitié des réacteurs nucléaires français, un prix deux fois plus cher qu’en Allemagne ! Merci Monsieur Macron, vous qui n’êtes pas rien, pour avoir eu l’idée géniale de fermer Fessenheim, afin de plaire électoralement aux khmers verts !

Cette crise de l’effondrement énergétique nous rappelle la crise 2008 de l’effondrement du système financier ! Ce qui guette la France gérée par des branquignols et des démagogues politiciens depuis le décès de Georges Pompidou, l’hexagone étant aussi habité par trop de Français hédonistes, irresponsables, décérébrés et inconscients, c’est tout simplement l’effondrement politique, moral, financier, monétaire, économique, sociétal et civilisationnel. La dette publique démentielle et irremboursable accumulée au fil des années ainsi que la crise énergétique pourraient bien mettre le feu aux poudres et conduire à l’éviction de nombreux dirigeants dont le Président Macron dans les démocraties européennes !

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Ces tempêtes au-dessus de nos têtes

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L'edito de Natacha Polony

Le monde qui vient réclame de nos dirigeants qu'ils prennent la mesure des changements de paradigme, mais pas seulement. Ils doivent également comprendre que la seule chance de ne pas voir ces crises multiples provoquer le chaos consiste à revivifier en permanence le pacte démocratique les liant au peuple qui les a portés au pouvoir.

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Source : Marianne 7/7/2022

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mardi, 05 juillet 2022

5 juillet 1962 - 5 juillet 2022 : ne jamais oublier la barbarie FLN

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Entretien avec Marcel Gauchet

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Dans son dernier livre, Macron, les leçons d’un échec. Comprendre le malheur français II  de Marcel Gauchet (avec Éric Conan et François Azouvi), paru à l’automne dernier aux Éditions Stock, le philosophe et historien prévoyait la réélection par défaut du président de la république tout en constatant son impuissance politique. Aujourd’hui, le penseur interprète le résultat des législatives et les débuts chahutés du quinquennat comme le symptôme d’une insatisfaction profonde de l’électorat. Désormais, la plupart des Français ont un rapport détaché et calculateur avec la politique, marqué par la recherche du moindre risque, argumente l’intellectuel. en toile de fond des résultats électoraux demeure aussi un fait majeur : les « dimensions contentieuses que le système politique officiel s’est employé à refouler depuis des décennies » - comme le tour pris par la construction européenne depuis le traité de Maastricht voilà déjà trente ans - « et qui ont fini par le bousculer », explique Marcel Gauchet. Entretien dirigé par Alexandre Devecchio.

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Source : Le Figaro 5/7/2022

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lundi, 04 juillet 2022

les extra-européens sont-ils surreprésentés ?

17:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Réveil 2 ans après - Professeur Christian Perronne

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Outing et tiroir-caisse en Mayenne

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La chronique de Philippe Randa

Qui l’eût crû : il ne ferait pas bon afficher trop ostensiblement des « mœurs particulières », dans les rues de Laval en Mayenne… Quoique… malgré « discriminations » et « actes anti LGBT (…) encore bien d’actualités », d’après Julien Bastin, cofondateur et vice-président de la Gom’53, cela n’y a pas empêché l’organisation d’une marche des fiertés samedi 18 juin. Un événement « d’une ampleur inédite » selon France Info avec « pas mal de vitrines de commerces (…) décorées en prévision de la marche… » même si « ce n’est pas toujours bien accepté. »

Ainsi, « cet événement va permettre de montrer que les LGBT sont présents sur le territoire, poursuit le cofondateur et vice-président de la Gom’53… Ça va être le moment de montrer que oui, nous sommes potentiellement vos boulangers, vos avocats, vos coiffeurs, les gens que vous croisez au quotidien sans vous en rendre compte. »

Dont acte ! Mais au-delà des soucis rencontrés localement par cette minorités qui est comme elle parce « c’est bien la nature qui/Est seule responsable si/ », comme l’a justement chanté Charles Aznavour, le pire à Laval, figurez-vous, c’est qu’« ici, en milieu rural, nous n’avons pas de bars gays », s’insurge l’association LGBT+ de Mayenne.

Ah bon ! Mais qu’est-ce qui empêche l’ouverture d’un tel commerce, sinon peut-être… la rentabilité : « L’IFOP, dans une enquête nationale sur la perception de l’homosexualité et des personnes LGBT dans la société, estime à 3,2 % le nombre de personnes s’identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumées (0,9 % non assumées), 82,7 % comme hétérosexuelles exclusives, 5,6 % comme hétérosexuelles attirées par des personnes du même sexe et 2,8 % ne définissant pas leur orientation, mais attirées par le sexe opposé » (sources Wikipedia).

À moins, bien sûr, qu’un tel endroit soit déclaré d’utilité lobbyiste, à défaut d’utilité public… et que l’association ne vise tout simplement qu’une subvention locale, une de plus…

Lire EuroLibertés cliquez ici

10:58 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tempête sur l’Europe

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Jarente de Senac

 Je ne sais trop si nos gouvernants ont pris la juste mesure de l’orage qui nous attend, mais la réalité va remplacer rapidement le baratin macronesque. Passons sur le covid qui pointe de nouveau son nez mais concentrons-nous sur les quelques problèmes qui nous viennent à l’esprit. Il y a d’abord l’argent massif distribué aux entreprises en raison du covid et qui a mis à plat nombre d’entre elles tout en en sauvant d’autres mais en fragilisant toute notre économie. De sorte que le bilan sur l’emploi risque d’être sévère. Il manque des milliers d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’hôtellerie-restauration ou l’industrie. Par ailleurs, cette crise du covid a bien mis en lumière la mauvaise gestion des hôpitaux dont les intéressés réclament des réformes depuis des lustres en sortant notamment d’une gestion purement comptable incompatible avec les impératifs de santé.

Passons sur la justice dont le manque de moyens est criant. Et pour ce qui est de la police, le dossier est lourd car il ne se résume pas à un problème d’effectif. Le gouvernement ne semble pas se donner les moyens de lutter contre cette violence au quotidien qui ne cesse de progresser et dont l’immigration est en majeure partie responsable. Macron et ses sbires tout comme la classe politique se voile la face et se bouche les oreilles. Et Gérald Darmanin n’a pas la carrure pour « terroriser les terroristes » comme le clamait un Charles Pasqua qui, au final, n’a pas terrorisé grand monde.

Au final il va bien falloir régler la facture de cette générosité à l’heure même où l’on s’inquiète de la désindustrialsation de notre pays grâce aux décisions prises par nos brillants énarques. Souvenez-vous de Juppé voulant refourguer Thomson pour un euro ! Quand décidera-t-on de laisser aux industriels le soin d’évaluer nos besoins comme le fit en son temps un Ambrosie Roux avec la bénédiction d’un Georges Pompidou.

L’autre volet, non moins inquiétant, concerne nos besoins énergétiques en matière industrielles mais aussi ménagères (électricité, chauffage, etc.). Car, suite à l’embargo décidé par Bruxelles sur tout ce qui porte le label russe et notamment nos approvisionnements en pétrole et en gaz, a pour effet d’accentuer les effets de la crise. Et bien des économies vont souffrir, nos faux amis allemands notamment. La France, encore protégé grâce à ses centrales nucléaires, bien qu’une majorité d’entre elles sont en révision, nous mettent à l’abri d’une trop grande dépendance. On voulait punir Vladimir Poutine, on n’a fait que l’enrichir. Il nous proposait un gaz bon marché, on risque d’acheter d’ailleurs au Moyen-Orient ou en Amérique au prix fort ! Merci Bruxelles !

Une fois de plus, gouvernants et chefs d’Etat européens, vassalisés par une Amérique qui défend d’abord ses intérêts – on ne saurait leur en vouloir – ont fait preuve d’un aveuglement que refusent les peuples européens à en croire la montée en flèche des partis dits « populistes », ce qui n’est jamais que le bon sens des peuples érigés contre l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent. L’Europe va souffrir. Espérons que cela serve de leçon à nos politiques

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dimanche, 03 juillet 2022

LE PETIT ZELENSKY EST UN GRAND CORROMPU !

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Pieter Kerstens

Pendant deux ans de Coronavirus, avec lequel la secte médiatico-politicienne nous a raconté tout et son contraire, nous avons eu droit matin, midi et soir au décompte macabre des décès de manière à ce que la population applique sans broncher « les gestes barrière » contre ce mal qui répand la terreur.

Après cette saga maladive, voici que fin février nous arrive une tragédie russo-ukrainienne dont toutes les télés du monde et surtout européennes vont faire leurs choux gras. A tel point qu’en France, les chaînes qui se prétendent « d’informations en continu » vont relayer la Voix de l’Ukraine et que des journalistes comme Darius Rochebin et Éric Brunet prennent fait et cause pour le « héros » de Kiev en faisant défiler sur LCI une kyrielle d’Ukrainiennes maquillées comme des arbres de Noël et pérorant sans nous convaincre.

Après l’Eurovision qui a sacré L’Ukraine pour 2022 grâce au vote des téléspectateurs, hypnotisés par les faiseurs d’opinion, c’est au tour des dirigeants du Festival de Cannes d’être subjugués par le clown de Kiev qui, il faut le reconnaitre, manie à la perfection les réseaux de l’audio-visuel. Il en use en permanence pour s’attirer les bonnes grâces des politiciens mondiaux via des visio-conférences, tout en appelant les sociétés multinationales à quitter la Russie et les automobilistes à ne plus remplir leurs réservoirs parce que « cela aide l’effort de guerre de Moscou » ! Tout cela au nom d’une prétendue « solidarité morale »…

FAITES CE QUE JE DIS, MAIS NE DITES PAS CE QUE JE FAIS !

500 sociétés françaises qui emploient plus de 160.000 personnes en Russie (dont 35 entreprises du CAC 40) ont fermé leurs portes, dont Décathlon, Atos, Sodexo, Axa, BNP, Chanel, l’Oréal, Michelin, Saint-Gobain, Renault ou encore la Société Générale, parmi d’autres, suite aux injonctions de Zélensky.

Tous les Européens vont payer le prix des sanctions économiques adoptées par la Commission Européenne, l’OTAN et les Etats-Unis pour punir la Russie et conduire à leurs yeux ce pays à la faillite. C’est tout de même oublier que Moscou dispose de mesures de rétorsion notamment la limitation des exportations de charbon, de gaz, de pétrole, de minerais stratégiques utilisés dans nos industries ou de tous les produits agricoles.

Pour les citoyens français, les effets de la guerre vont être rapidement visibles dans les stations-services et les supermarchés. L’inflation se situe aujourd’hui à un niveau jamais atteint depuis juillet 2008 et va continuer à augmenter sensiblement, ce qui en conséquence va atteindre le pouvoir d’achat de chacun.

Cette crise met au jour les choix stratégiques du passé et d’abord ceux de l’Allemagne, qui comptait sur le gaz et le charbon russe pour réussir sa transition énergétique en imposant sa vision aux autres pays de l’UE.

Mais il faut quand même savoir que depuis le 24 février et encore aujourd’hui, le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine vers la Pologne et l’Europe n’a jamais été arrêté. Volodymyr Zélensky et sa clique de corrompus ont toujours perçus les péages et les taxes liés au droit de passage des millions de m3 de gaz qui transitent tous les jours à travers l’Ukraine. En plus, le « héros » de Kiev se sert quotidiennement du gaz russe circulant par le gazoduc pour chauffer et alimenter les villes ukrainiennes.

Contrairement au conte de fées que nous racontent les princes qui nous gouvernent, aucune alliance de pays ne pourra remplacer les 150 millions de m3 de gaz livrés à l’Europe s’il y a un embargo total envers la Russie : il faudrait construire de nouvelles installations portuaires pour liquéfier le gaz, construire de nouveaux méthaniers et prévoir aussi les moyens de transports terrestres vers les différents pays européens.

Cela ne se fera pas en quelques mois.

Malgré les centaines de mesures d’interdictions diverses envers la Russie, l’agence Reuters nous apprend le 15 mai que la balance commerciale russe présente un excédent de 95 milliards de dollars pour la période de Janvier à fin Avril 2022, contre 27 milliards pour la même période de 2021. Poutine est désespéré ?

MENSONGES, DESINFORMATION ET PROPAGANDE.

Toutes les occasions sont bonnes pour accuser le diable de Moscou, le méchant Poutine. On l’avait accusé de « crimes de guerre », de « génocide » ou encore de « crimes contre l’humanité », alors même que depuis 2014, Kiev bombardait les villages et les villes situées à l’Est, dans le Donbass où de multiples exactions ont été révélées par des organismes humanitaires.

On nous a parlé de tueries russes dans la ville de Boutcha et d’un massacre à la gare de Kramatorsk par le tir d’un missile russe. Mais aucun journaliste en Europe n’a vérifié les allégations ukrainiennes. En effet, le numéro de série du missile Tochka-U qui a frappé la gare le 8 avril 2022 est W97579. Ce numéro de série marque le stock de missiles Tochka-U en possession de l’armée ukrainienne.

Seules les Forces Armées ukrainiennes ont des missiles Tochka-U. La Russie n’en a plus depuis 2019, car ils ont tous été désactivés, tout comme les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk qui n’en n’ont jamais eu.

La direction du cône et de l’empennage du missile qui a atterri sur un terrain proche de la gare de Kramatorsk montre clairement qu’il a été lancé par la 19ème Brigade de Missiles ukrainienne, basée près de Dobropolie à 45 kms de Kramatorsk.

Auparavant, les Ukrainiens ont utilisé des missiles Tochka-U de la même série, pour bombarder les villes de Berdyansk, Melitopol, Donetsk et Lougansk (source : Manlio Dinucci pour Byoblu).

La majorité des médias nous ont décrit Volodymyr Zélensky comme étant un « honnête homme » qui défendrait les intérêts de l’Ukraine d’abord. La réalité est un peu différente. En octobre 2021, les Panama Papers dévoilent un réseau de sociétés offshore fondées en 2012 avec lesquelles Zélensky et son entourage avaient acheté trois propriétés au cœur de Londres, pour plusieurs millions d’euros. Parmi les nombreux montages financiers se trouvent au moins une dizaine d’entreprises dont certaines auraient versé des dividendes à la compagnie de Volodymyr Zélensky, bien après son élection du 21 avril 2019.

Yvan Bakanov, PDG du Studio Kwartal 95 -dont Zélensky possède 25% des actions- gère aussi les entreprises filiales offshore à Chypre. 

Multimillionnaire, Zélensky possède aussi une villa de 4 millions d’euros à Forte dei Maimi en Toscane (Italie).

Selon une enquête menée par des députés néerlandais du Forum pour la Démocratie, le Président ukrainien, Zélensky, serait à la tête d’une fortune estimée à 850 millions de dollars, accumulés en majorité après 2019.

Des dizaines de milliards de dollars vont être destinés à l’armement qui permettra à l’Ukraine de poursuivre la guerre, pour le plus grand bénéfice des USA, mais au détriment de l’Europe, en semant la mort, le malheur, la misère et la haine, dont les innocents seront toujours les victimes.

Notre devoir de mémoire nous rappelle que sur la chaîne de télévision américaine CBS, en mai 1996, à la question : « Nous avons entendu qu’en Irak, 500.000 enfants sont morts. C’est plus qu’à Hiroshima. Est-ce que cela en valait le prix ? ». Madeleine Albright, Secrétaire d’Etat, avait répondu : « Je pense que c’est un choix difficile. Mais nous pensons que cela valait le prix. »

En écoutant les diverses déclarations du Président des Etats-Unis, Joe Biden, soutenu par le lobby militaro-industriel, la paix en Ukraine n’est pas pour demain !

18:49 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 juillet 2022

Les idées à l’endroit ou le retour au réel

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Le président de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Dominique Reynié et le sociologue Jean-Pierre Le Goff ont tous deux, à travers leurs ouvrages respectifs, annoncé et décrypté le malaise dans la démocratie. Ils voient dans le résultat des élections législatives un nouveau symptôme d’une crise liée à une déconnexion entre les élites et le peuple. Nous en avons extrait les passages les plus significatifs.

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Source : Figaro Magazine, 2/7/2022

05:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 01 juillet 2022

Le quotidien Présent cesse momentanément de paraître...

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Depuis le tout début des années 1980, le quotidien national et catholique Présent, "chaque matin, entre (presque) toutes les (bonnes) mains", - n'ayons pas peur de paraphraser l'Humanité -, donnait jusqu'à ce vendredi à ses lecteurs une approche non-conformiste de l'actualité. Hélas, ce ne sera plus le cas... Mais, rassurez-vous, Présent n'a pas dit son dernier mot.

Au départ, il y avait, quelques mois après l'arrivée de Mitterrand et sa coalition socialo-communiste au pouvoir le 10 mai 1981, la volonté d'un petit groupe de militants déterminés de redonner à la droite de conviction un organe d'expression et de combat. C'est ainsi que des gens différents, tels que François Brigneau, Jean Madiran, Georges-Paul Wagner, Pierre Durand, Alain Sanders, Bernard Antony et bien d'autres se lancèrent dans ce pari audacieux et courageux de créer un quotidien. L'aventure Présent, avec des hauts et des bas, allait durer plus de 40 ans...

Il y a quelques années, Présent s'était totalement transformé. Une nouvelle équipe, rassemblée autour de Francis Bergeron, Samuel Martin et François Wagner, avait donné à ce journal une image beaucoup plus "jeune et dynamique" en se dotant en particulier d'une nouvelle (et très belle) maquette et en élargissant sa rédaction à toutes les sensibilités de notre famille politique. 

Mais aujourd'hui, la presse quotidienne, telle que nous l'avons connu, n'a plus le même raison d'être, et par conséquent le même impact qu'hier. On peut le regretter, mais il en est ainsi. Présent, en tant que quotidien, se heurte à des difficultés financières et vouloir le maintenir en l'état serait certainement suicidaire. Voilà pourquoi sa direction a décidé de suspendre (très) provisoirement sa parution. 

Très imaginative, celle-ci nous réserve une (bonne) surprise pour la rentrée d'octobre. Alors, soyons patients. Si, dans sa formule actuelle Présent a vécu, nous savons que dans sa formule prochaine, Présent triomphera...

Roland Hélie

En attendant le renouveau de Présent, vous pouvez consulter son site en cliquant ici

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Angers : La contre-révolution rénovée au XXIe siècle

Alvarium.jpgLa chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

À l’automne 2021, cible d’une infâme campagne de dénigrement violent entretenue par les antifas, la préfecture et la municipalité (angevine) du dénommé Christophe Béchu, une communauté culturelle et sociale appelée l’Alvarium se voit dissoudre par le gouvernement. Cette dissolution honteuse n’empêche pas l’une des figures de proue de la « ruche » d’Angers, Jean-Eudes Gannat, de publier Pourquoi l’Alvarium. D’une politique anti-naturelle à la sécession (2021, 152 p., 13,50 €).

Infatigable défenseur de la cause nationale et angevine, Jean-Eudes Gannat appartient à une famille d’impeccables Français. En cette terre de l’Ouest où plane toujours le souvenir des massacres de 1793 – 1794 malgré une propension certaine de la population à se donner des élus macroniens, les militants de l’Alvarium rénovent l’activisme contre-révolutionnaire. Contre la malbouffe industrielle et américanisée se crée le Cercle Ragueneau. Pour préserver les paysages, les églises et les villages de caractère agit Anjou Patrimoine. Le conflit dans le Caucase entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sujet de l’Artsakh suscite l’ONG Solidarité Arménie. L’éphémère Ruche du Septième Art organise quelques soirées cinématographiques non conformistes. Le groupe cultive pendant plusieurs mois un potager dont les produits reviennent ensuite aux SDF au cours des maraudes. Anjou Pèlerinages relance les pèlerinages locaux. À côté du catéchisme, l’Alvarium propose des leçons d’italien, de guitare et des activités physiques dans une salle de sport. L’engagement politique n’est pas oublié avec une belle candidature aux élections départementales en 2021. 

Jean-Eudes Gannat avoue volontiers que certaines des initiatives de l’Alvarium se heurtent à la réalité. Il y a par exemple l’occupation non conforme d’un immeuble vêtuste de la rue Thiers d’Angers surnommé le « localo ». Une fois réhabilitée, la maison accueille des sans-abris que la vie dans la rue a complètement désocialisés. Cette présence soulève l’indignation de la presse locale et entraîne l’expulsion finale de ses habitants. À Lyon, un tribunal vient au contraire d’approuver l’occupation illégale d’un bâtiment par de supposés « mineurs étrangers isolés » dont certains sont au moins trentenaires…

Entre Génération Identitaire au recrutement CSP + et le Bastion social nationaliste-révolutionnaire assumé, l’Alvarium développe une « troisième voie » au sein du tercérisme français. Si cette sympathique structure militante aux références chrétiennes explicites se réclame de Dominique Venner, elle « affirme son refus du chauvinisme jacobin, son refus du nationalisme étriqué, du souverainisme désincarné ou du racialisme bas de front ». Elle applique l’« intersectionnalité » des questions identitaire, sociale et écologique. Pour l’auteur, « la plupart des maux du monde moderne seraient sérieusement combattus si chacun cultivait son bout de terre ». La principale nuisance idéologique demeure la décadence républicaine. Par son histoire et ses pratiques, « la République, c’est la haine ». Jean-Eudes Gannat voit dans cette abomination historico-politique « un régime destructeur de société et producteur de haine ». Ses abjectes valeurs tant encensées par les organes médiatiques d’occupation mentale transforment l’honnête homme en homoncule démocratique. L’auteur ne craint pas de se mettre à dos tous les adeptes des dyssexualités et autres dysdingueries… Toutefois, il ne se veut pas « anti-républicain », mais plutôt « a-républicain » comme il ne faut pas être  « anti-moderne » ou « contre-moderne », mais « a-moderne »…

L’objectif de l’Alvarium est de « vivre selon nos normes, atteindre un maximum d’autonomie (alimentaire, économique, etc.). Ni citoyens, ni consommateurs frustrés ». Au sempiternel slogan « Ni gauche ni droite » qui résume le rejet simultané du libéralisme et du marxisme, l’Alvarium incite au séparatisme, ce qui fait de ce livre un excellent complément à Sécession de Yann Vallerie mentionnée dans la chronique n° 26 du 29 mars 2022. Jean-Eudes Gannat théorise ainsi l’inévitable séparation qui « doit connaître plusieurs étapes, ou plusieurs niveaux indépendants; communautarisation intégrale, imposition de nos idées dans le champ politique, pression sur la droite jusqu’à ce qu’elle devienne de droite (donc sécessionniste), et enfin prise de pouvoir “ par tous les moyens, même légaux “ ».

En dépit de l’interdit ministériel, l’Alvarium poursuit chaque jour sa manière d’être originale et réfractaire, car nul ne peut empêcher les rencontres quotidiennes, les invitations réciproques, les communautés affectives immédiates. L’Alvarium et ses membres assurent en effet avoir le cœur chouan et l’esprit sudiste. Cette affirmation sympathique reste néanmoins incomplète. Notre civilisation européenne se fonde sur l’idée ternaire. Au cœur chouan et à l’esprit sudiste, proposons-leur le corps spartiate afin que leur incroyable ruche n’en finisse pas de bourdonner aux oreilles du politiquement correct hexagonal cosmopolite ! 

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°39, mise en ligne le 28 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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NDLR SN : Intervention de Jean-Eude Gannat le 13 octobre 2019 lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale cliquez ici

19:01 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Des pilotes subissent des effets secondaires en plein vol ! » Diane Protat, avocate

Diane Protat, avocate du collectif des Navigants Libres, alerte sur un risque accru d'effets secondaires graves qui peuvent subvenir lors d'un vol chez les pilotes, hôtesses et stewards.

Une émission dirigée par Clémence Houdiakova sur Radio Courtoisie.

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16:32 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contradictions énergétiques et géopolitiques

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Guy Mettan

Les tensions latentes qui minaient l’ordre mondial libéral imposé par les Etats-Unis après la disparition de l’Union soviétique et qui ont éclaté au grand jour avec la guerre en Ukraine aboutissent à des recompositions inédites des relations internationales et à des contradictions qu’il nous va falloir résoudre rapidement.

Les premières concernent les matières premières, l’énergie et les ressources agricoles, qui se rappellent brutalement à notre souvenir alors que nous ne jurions que par les nouvelles technologies et les start-ups. Le plus gros défi consistera à concilier les objectifs climatiques à long terme (fin du pétrole et des énergies fossiles) et à court terme (construction de nouvelles installations portuaires et de dé- et regazéification, réorganisation des routes de transport pour remplacer les pipe-lines existants) alors même que ces nouvelles installations devront être abandonnées dans dix ans selon les accords climatiques en vigueur. Quel privé sera assez fou pour dépenser des dizaines de milliards pour des infrastructures qui devront être démantelées avant d’avoir pu être amorties ? Le contribuable qui verra ses factures de chauffage et de transport exploser sera-t-il d’accord de payer ?

Idem pour les produits agricoles, sachant que le quart des exportations mondiales de céréales, d’oléagineux et d’engrais devra être stocké, acheminé et redistribué via de nouvelles routes qui contourneront l’Europe à la suite des sanctions et de la guerre en Ukraine. L’embargo sur ces produits va donner à la Russie que l’on prétend affaiblir un effet de levier immense sur les pays importateurs tout en gonflant ses revenus. Où est la logique ?

 Sur le plan politique, la situation risque aussi de devenir délicate. Le « Sud Global » est en pleine effervescence face à « l’Occident collectif ». La semaine dernière, le Sommet des Amériques a été un échec retentissant pour Joe Biden et les élites américaines qui redoutent désormais que le continent latino-américain leur échappe. 8 pays sur 33 étaient absents, cinq ayant boycotté la rencontre – Mexique, Bolivie, Honduras, Guatemala et Salvador – parce que trois autres n’avaient pas été invités (Cuba, Venezuela et Nicaragua) et que ce « sommet » n’avait donc pas de sens à leurs yeux.

La même semaine, on annonçait la création d’un « Grand 8 » pour faire pièce au G-7 occidental. Ce Grand 8 en gestation, formé de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Indonésie, du Brésil, du Mexique, de l’Iran et de la Turquie, dépasserait largement le G-7 en termes de puissance économique puisque son PNB cumulé atteint 56 000 milliards de dollars contre seulement 45 000 pour le G7. Cela sans compter l’Afrique du Sud, cinquième membre des BRICS.

Mentionnons enfin le jeu étonnant de l’Inde, puissance économique très courtisée, en pleine croissance, « démocratique » et donc irréprochable, et qui profite de la crise pour revenir avec brio sur la scène internationale. Comme on dit dans le jargon managérial, l’Inde est trop grosse pour plier devant les pressions occidentales et joue à fond la carte du non-alignement et de la coopération russe et arabe. Cela pour une raison qui avait échappé aux Occidentaux, à savoir que, dans sa coopétition avec la Chine, elle veut à tout prix éviter que la Russie tombe dans l’orbite chinoise au cas où les sanctions occidentales réussiraient à la faire ployer. L’inde tient à ce que la Russie reste le troisième pôle de puissance en Eurasie.

Voilà qui devrait faire réfléchir une Europe qui semble avoir perdu sa boussole…

Source : blog de Guy Mettan ICI

13:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le coeur et la raison...

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Gauche radicale, droite honteuse

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Vincent Trémolet de Villers

Bravo les artistes ! Chapeau les demi-habiles socialistes et écologistes soumis à Mélenchon, les apprentis sorciers de l’Elysée qui ont méthodiquement décimé les sociaux-démocrates et la droite de gouvernement avant de faire des risettes, de « planification écologique » en Pap Ndiaye, à la gauche extrême ! Félicitations les craintifs de LR, incapables de distinguer l’adversaire prioritaire entre un disciple d’Alain Krivine et l’ancien collaborateur de Nicolas Dupont-Aignan ! Applaudissement pour les démagogues du Rassemblement national qui à force de singer LFI ont repeint en bleu marine le rouge vif de la lutte des classes ! Mention spéciale enfin, pour la radio publique et la presse sentencieuse qui se pâment depuis deux mois devant le radicalisme chic du Bernie Sanders français...

Du chef de l’État qui procrastine, au débraillé des Insoumis à l’Assemblée, en passant par la prudence maladive de la droite qui préfère retirer sa candidature plutôt que gagner avec les voix du RN, le spectacle donné à l’opinion est celui d’un grand affaissement. Comme si la politique, prise d’une frénésie négative, avait décidé de s’autodétruire. La paix à payer de tant d’inconséquences et de lâchetés, c’est l’élection d’un militant révolutionnaire à la tête de la commission des finances. Que doit-on attendre d’un éternel agitateur qui s’enivre des paroles de son chef – « nous allons leur faire les poches » -, qui défile aux côtés du CCIF dans une trouble manifestation contre « l’islamophobie », qui assume de soutenir l’occupation de la basilique Saint-Denis par un collectif de sans-papiers ? IL est à craindre que l’idéologie le plus sommaire le guide dans chacun de ses actes.

À l’heure des conséquences, tous ceux qui ont participé à l’élévation d’Éric Coquerel à la tête d’une commission aussi décisive n’ont pas le droit de se plaindre. Ils ont permis, par un mélange de légèreté, de cynisme, d’antifascisme de circonstance, qu’un courant très marginal dans le pays accède à des fonctions centrales. La gauche radicale ne compte pas s’arrêter là. Si la droite honteuse continue de la sorte, son destin sera d’assister au duel entre Mélenchon et Le Pen.

Source : Le Figaro 01 /07/2022

10:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 30 juin 2022

SUR LCi, LA PROPAGANDE ANTI-RUSSE A LA VIE DURE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Chaque jour que Dieu fait, en soirée, l’équipe d’Éric Brunet y va de sa ritournelle anti-Russe sur la chaine d’info en continu LCi. C’est un déluge d’obus verbaux qui s’abat sur le Kremlin et son maître, coupable de tous les maux de la planète. Le chef d’orchestre distribue les bonnes et mauvaises notes, et chacun des participants, depuis son pupitre, vocifère à sa façon. Les plus bellicistes étant les deux pétroleuses de service, une journaliste ukrainienne à la toison blonde comme les blés de son pays, et une lobbyiste britannique du genre « plus OTAN que moi, tu meurs » ! Cette émission vespérale est d’un insupportable parti-pris que n’aurait pas renié la propagandastaffel d’un Goebbels ! 

Un petit rappel nécessaire

Non, la Russie, contrairement aux affirmations de ce petit cénacle, ne va pas perdre la guerre ! Oui, dans ce conflit, la Fédération est l’agresseur. Mais quand on affirme ça, on n’a pas tout dit. Posons-nous alors la question, que ces messieurs-dames eux, ne se posent pas : pourquoi  le 24 février 2022, Moscou est passé à l’offensive ?

Les accords de Minsk I et II dont les parrains – inefficaces, étaient l’Allemagne et la France – n’ont JAMAIS été appliqués ! Rappelons que signés en 2014 à l’issue de négociations quadripartites auxquelles étaient associées les entités séparatistes russophones, l’Ukraine devait cesser le feu contre elles, organiser un référendum, et leur octroyer une « autonomie substantielle », termes exactes des dits accords. Les autorités de Kiev, sans doute discrètement conseillées par les États-Unis qui ont fait des promesses insensées, ont choisi la voie du refus. Que veulent, VRAIMENT, les Russophones du Donbass et du Sud de l’Ukraine ? Pour le savoir, encore aurait-il fallu les consulter ! Pour la Crimée, artificiellement arrachée à la Russie à l’époque de l’URSS par Kroutchev Premier secrétaire du PCUS, lui-même ukrainien, c’est plié, la messe est dite ! Elle est russe à 80 % et le restera.

L’Occident ajoute la guerre à la guerre

Livrer du matériel militaire comme le font Américains, Polonais et Français - dont une bonne partie, parait-il disparait… mais pas pour tout le monde ! - est ajouter  la guerre à la guerre, et faire durer un conflit qui, de toute façon, devra se terminer autour d’un tapis vert sauf - ce qu’à Dieu ne plaise – en guerre mondiale ! Déjà, les tracasseries managées par la Lituanie autour de l’enclave de l’ex-Königsberg, sont inquiétantes.

L’Occident, à trop jouer avec les allumettes, pousse à l’embrasement. Il faut calmer l’ours russe en lui accordant ce qu’il peut légitimement réclamer : une réelle neutralité de l’Ukraine, et l’autonomie des citoyens ukrainiens russophones. Si cela avait été solennellement proclamé et octroyé, l’indépendance des oblats de Lougansk et Donetsk aurait-elle été justifiée ? Dans les conditions actuelles de l’avancée militaire russe sur le terrain, on peut redouter  un rattachement pur et simple de ces territoires à la Fédération de Russie, amorçant ainsi le démantèlement de l’Ukraine, nation artificielle s’il en est. (Ce qui ne serait peut-être pas pour déplaire à certains de ses voisins occidentaux qui, hypocritement, ne l’avoueront pas…)

STOP à la guerre ! Aujourd’hui les bellicistes sont à l’Ouest…

Dans le cadre d’un cessez-le-feu, sous supervision internationale impartiale, un référendum devrait clarifier cette situation et nous faire connaitre la volonté réelle des populations concernées. Zelenski, prêt à se battre jusqu’au dernier ukrainien, poussé à l’incandescence par les stratèges en chambre de l’OTAN, sortirait grandi de cette triste affaire où d’innocents civils sont morts sur l’autel de la bêtise, s’il acceptait de négocier avec Poutine sur la base de la neutralité de l’Ukraine et de sa fédéralisation. Ce que les accords de Minsk prévoyaient. Retour au point de départ. La Russie n’a pas tous les droits : certes, elle est, sur le terrain, de facto, l’agresseur. Mais il faut se demander, oui, POURQUOI ?

La France défendrait-elle les siens ?

Si, par exemple, les Wallons francophones étaient persécutés par les Flamands de Belgique, la France devrait-elle rester l’arme au pied ? On a vu ce qu’il en est advenu dans d’autres circonstances, en Algérie notamment en juillet 1962, où l’armée française à Oran, a laissé un bon millier des siens se faire massacrer par le FLN., sans bouger le petit doigt. Les Russes ne semblent pas être de ce calibre, c’est tout à leur honneur. 

Je vais arrêter de regarder cette émission, trop unilatérale, sans nuances aucune, un instrument de propagande américano-otanesque. L’Alliance atlantique était nécessaire à l’époque de la guerre froide, lorsque l’URSS était une VRAIE menace sur tous les continents, et qu’il fallait  la contenir. À l’époque, De Gaulle avait tort de vouloir jouer la carte de la « troisième voie » entre les blocs. La solidarité occidentale était nécessaire, au Vietnam comme à Berlin. La situation n’est plus la même de nos  jours.

La Russie actuelle, qui aspire à redevenir une puissance reconnue, n’est pas la Russie communiste d’hier, même si elle a encore des caractéristiques, disons « soviétoïdes ». Poutine passera, mais  la Russie restera. C’est une erreur de la pousser dans les bras de la Chine communiste, comme les Anglo-saxons propulsèrent hier Mussolini dans les bras d’Hitler, après avoir condamné son agression contre l’Ethiopie. À croire que les  erreurs du passé ne servent pas éclairer les conflits actuels. Pour nous, patriotes, souverainistes et autres identitaires, seuls devraient compter nos  intérêts : la France d’abord !

17:42 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent

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Alain Falento Riposte laïque cliquez ici

Il est difficile de développer un argumentaire associant le Forum de Davos, l’U.E, la Covid et le pass sanitaire sans être taxé immédiatement de complotiste ou de conspirationniste d’extrême droite.

Et je dois admettre pour une fois qu’ils ont entièrement raison. En effet il n’y a aucun complot ou aucune conspiration dans cette affaire pour la bonne raison que rien n’est tenu secret. Toutes les informations concernant ces projets sont disponibles pour peu qu’on ait connaissance de leur existence et l’envie de se plonger dedans. Nous sommes devenus tellement insignifiants à leurs yeux qu’ils ne se donnent même plus la peine d’une discrétion minimale.

Edgar Degas disait : « à partir de quarante ans, on a la gueule qu’on mérite ».

Si l’on applique cette maxime à Klaus Schwab, la sanction est terrible. Nous ne sombrerons pas dans la facilité en franchissant le point de Godwin, mais il faut bien avouer que la tentation est grande dans ce cas précis. Surtout quand il est de notoriété publique que Schwab a grandi au sein d’une famille dans laquelle, pour être poli, on n’était pas opposé à l’idéologie du Troisième Reich au-delà du raisonnable.

Klaus Schwab est un vieil allemand de 84 ans, qui arrive tout naturellement en fin de vie. Il est une sorte de caricature de riche retraité germanique, avec toute la morgue qui les caractérise, qui considère que le monde a commencé à sa naissance et se terminera sa mort.

Klaus Schwab n’est autre que le fondateur de Forum de Davos, cet événement international qui a lieu chaque année dans cette station de ski suisse éponyme.

Chaque année, pendant une semaine, l’hyper-classe mondiale (milliardaires, politiciens de haut rang, chefs d’états, représentants de l’U.E, CEO de banques et grands capitaines d’industrie) vient montrer les muscles et rappeler aux prolos qui tient le couteau dans le sens du manche.

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Vers la faillite de l’Occident et de la France macronienne !

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

« Notre industrie s’effondre, le commerce extérieur est catastrophique, l’insécurité est colossale, l’école est à la dérive. Et la première mesure proposée par LREM est d’inscrire le droit à l’IVG dans la constitution que personne ne conteste en France. Au-delà du pitoyable. Terrifiant. » Tel est le judicieux constat de Christian Saint-Étienne auquel il convient d’ajouter l’hallucinante invasion migratoire, le taux de natalité insuffisant des Français de souche, la décadence sociétale, le déficit public insoutenable, l’endettement stratosphérique, des prix exorbitants de l’énergie avec des rationnements en vue pour l’hiver, l’inflation, la récession, la stagflation, la faillite économique ainsi que l’explosion politique et sociale à venir !

Sur les marchés, les craintes de récession s’ajoutent à celles de l’inflation. En maintenant les taux artificiellement bas avec leur politique de rachats de titres obligataires tout en créant de la monnaie, les banques centrales ont créé des bulles qui sont en train d’exploser ; les actions et les obligations dévissent de concert. Depuis le début de l’année, le Nasdaq des valeurs technologiques a plongé à Wall Street de 27 %, l’indice très représentatif du Standard & Poor’s de 19%, l’EuroStoxx 50 de 19 % et le CAC 40 de de 15 %.

Agustin Carens, le directeur général de la BRI, la banque centrale des banques centrales, souligne la gravité de la situation : « La combinaison actuelle d’une forte inflation et de niveaux d’endettement historiquement élevés est sans précédent ». Et il ajoute : « Pendant trop longtemps, la politique budgétaire et monétaire a été la solution économique à privilégier, entraînant une croissance alimentée par la dette. Elles sont désormais à bout de souffle. »

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11:43 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vivement le chaos !

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Pierre-Antoine Delhommais

Le pire n’est jamais certain en économie, mais il est toujours sage et utile de l’envisager afin de pouvoir s’y préparer. C’est ce que vient de faire la Banque de France en présentant un scénario qualifié par euphémisme de « défavorable », reposant sur l’hypothèse d’une prolongation de la guerre en Ukraine. Avec, entre autres conséquences, une envolée supplémentaire et durable des prix de l’énergie et de l’inflation globale (7 % en 2023), mais aussi une récession qui commencerait dès l’automne et se poursuivrait l’année prochaine (– 1,3 % de recul du PIB). Des perspectives d’autant plus inquiétantes que la plupart des experts militaires anticipent un conflit s’installant dans la durée. Si l’on ajoute la menace d’une résurgence de la pandémie et d’un resserrement brutal de la politique monétaire américaine, entraînant jusqu’en Europe une forte hausse des taux d’intérêt, ce sont de très gros nuages noirs qui s’accumulent dans le ciel économique mondial.

La France se trouve extrêmement vulnérable pour faire face à ces temps orageux. D’abord parce que les Français ne sont pas prêts psychologiquement à les affronter après des mois de campagne aux allures de lavage de cerveau. Ensuite parce que le portrait dressé à l’Élysée et à Bercy d’une économie française rayonnante et dynamique, attractive et compétitive est à peu près aussi proche de la vérité que le récit fait par Gérald Darmanin des incidents survenus au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions. Avec une dette atteignant 2 901,8 milliards d’euros, nos finances publiques n’ont jamais été dans un état aussi catastrophique et, avec un déficit annuel dépassant les 100 milliards d’euros, nos échanges commerciaux n’ont jamais présenté un tel déséquilibre. Quant aux commentaires triomphants sur la baisse du chômage, ils doivent être sérieusement relativisés quand on sait que la France détient encore le quatrième taux de chômage le plus élevé (7,3%) parmi les 27 pays de l’Union européenne, devancée seulement par la Grèce, l’Espagne et l’Italie.

Les résultats des élections ont de surcroît indiqué qu’environ 60 % des Français sont convaincus qu’il existe des remèdes miracles pour augmenter le pou- voir d’achat et qu’accroître encore les dépenses publiques dans un pays qui détient le record du monde dans ce domaine est le meilleur moyen de résoudre tous les problèmes. Ou que, enfin, il est possible et souhaitable de ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans quand en Allemagne, où il a été porté à 67 ans, l’idée même de l’abaisser est jugée tellement insensée financièrement qu’aucun parti ne songerait un seul instant à la proposer.

Même si un gouvernement empêché d’agir est aussi un gouvernement empêché de dépenser toujours plus un argent public qu’il n’a pas, la situation de blocage parlementaire n’arrange rien. On finirait presque par souhaiter que le scénario catastrophe de la Banque de France se réalise. Et que, confronté au chaos économique, financier et social, le pays n’ait plus d’autre choix, sous la pression de nos partenaires européens et des marchés, que de se réformer enfin et que les Français cessent de croire si naïvement à tous les mensonges qu’on leur raconte depuis tellement longtemps

Source :Le Point 30/06/2022

 

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Voitures électriques : et si on relisait « Éloge du carburateur»?

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Ronan PLanchon

C’est une révolution sans armes ni  barricades qui se profile. Le 8 juin, le Parlement européen a adopté le texte prévoyant l’interdiction de la vente de véhicules thermiques (essence, diesel et hybride) en 2035. À cette date, seules les voitures et camionnettes électriques seront commercialisées sur le marché du neuf. Objectif : viser la neutralité carbone d’ici à 2050.

Oui, mais voilà. Les eurodéputés n’ont, semble-t-il, pas pensé à regarder leurs angles morts. « L’interdiction du thermique, c’est un grand saut dans le vide, et un sabordage industriel », s’est inquiété Luc Chatel, ancien ministre de l’Éducation nationale désormais président de la Plateforme automobile (PFA), au micro de BFM Business. Le monde merveilleux de l’électrique pourrait bien virer au cauchemar, y compris sur le plan environnemental, si de nombreuses questions ne trouvent pas de réponses en 2035, demain donc. Car les batteries sont - pour l’heure - dépendantes du lithium, un métal rare dont les processus d’extraction sont dangereux pour la biodiversité. Et pour ne rien arranger, la Chine a fait main basse sur ce marché.

Par-delà la question écologique, le tout-électrique introduit une question philosophique majeure dans nos vies : celle de la domestication de l’automobiliste. « Trop souvent, les défenseurs du libre marché oublient que ce qui nous importe vraiment, c’est la liberté des hommes. Produire des hommes libres suppose une économie susceptible de favoriser la vertu de l’indépendance », écrivait l’universitaire américain Matthew B. Crawford dans son Éloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail (traduit et publié aux Éditions La Découverte, 2010). Or, à moins qu’émerge dans les prochaines décennies une génération de petits génies de l’électrique, ce dont on peut douter au vu du niveau famélique des écoliers français dans les matières scientifiques, cette économie ne peut que renforcer une forme d’aliénation.

Les moteurs traditionnels, malgré leurs défauts (pollution environnementale et sonore), permettent au bricoleur amateur de résoudre lui-même nombre de problèmes dans son garage, ou au moins de se faire aider par un voisin habile ou un cousin perspicace. L’introduction de l’électronique dans les véhicules a déjà réduit de façon considérable la marge de manœuvre du citoyen, et l’électrique pourrait finir de l’achever. Car avec lui, la voiture de demain devient une sorte de smartphone géant dont seuls les ingénieurs surdiplômés peuvent comprendre les rouages. Pour le plus grand bonheur du fabricant, tout-puissant. En mesure-t-on les conséquences ? Le mouvement des « gilets jaunes » est venu rappeler que le désespoir culturel repose sur une perception de l’impuissance des individus face au développement historique. L’application de l’idéologie managériale à tous les domaines permet, en partie, de comprendre comment nous en sommes arrivés là.

« La génération actuelle de révolutionnaires du management s’emploie à inculquer de force polyvalence et flexibilité aux salariés, et considère l’ethos artisanal comme un obstacle à éliminer », analyse avec brio Matthew B. Crawford. Mais sans doute faut-il remonter plus loin. Depuis que la tradition comme mode de structuration de la vie collective s’est évanouie, notre époque, celle de « l’individualisme radical », selon Marcel Gauchet, ne jure que par le mot « autonomie ». Y compris à l’école où l’enfant est un « petit d’homme érigé en acteur de son propre apprentissage, en constructeur actif de ses savoirs et de ses compétences », écrit le philosophe. Avec le succès que l’on connaît : la perspective individuelle façonnée par Rousseau a cédé sa place, trois siècles plus tard, à un individualisme paresseux, sans surmoi, sans exigence avec lui-même.

Aujourd’hui, nous ne tolérons plus des politiques qu’ils contrarient nos désirs, encore moins qu’ils nous envoient à la guerre ou faire  la révolution, mais fermons les yeux quand les entreprises de la Silicon Valley récoltent nos données.
Nous n’acceptons plus de consacrer une partie de notre dimanche  dans un bureau de vote mais exigeons que nos courses soient livrées instantanément. Alors, comment s’étonner qu’en sacrifiant une partie de notre liberté sur l’autel de l’environnement, nous foncions tête baissée vers un monde dans lequel nous risquons de perdre l’un et l’autre ?

Source : Le Figaro 29/06/2022

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mercredi, 29 juin 2022

Martial Bild présente son nouveau livre, co-signé avec Philippe Milliau, dans l'émission "Synthèse" sur TV Libertés

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Martial Bild, directeur général de TVLibertés et Philippe Milliau, président de TVLibertés, viennent de publier (co-édition Bouledogue médias et Dualpha) un livre percutant sur le sinistre « parti des médias » qu’ils entendent « défaire », comme l’indique leur titre éponyme. Pourquoi ? Parce que les médias dominants occidentaux, considèrent-ils, « mènent une entreprise d’extinction du pluralisme des opinions et de leur confrontation. L’étranglement de l’expression publique et la tyrannie médiatique aboutissent à une véritable syncope de la civilisation européenne ». Citant de nombreux exemples particulièrement inquiétants, Martial Bild répond avec concision et précision aux nombreuses questions de Roland Hélie et de Philippe Randa (Pierre de Laubier étant exceptionnellement absent) dans cette nouvelle émission « Synthèse ».

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Cette pénurie de gaz russe qui vient

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Bertille Bayart

Il y a tout juste quarante ans, le projet de gazoduc eurosibérien semait la zizanie dans l’Otan. A la suite de la loi martiale imposée à la Pologne du général Jaruselski fin 1981, Ronald Reagan dégainait contre l’urss en juin 1982 l’arme des sanctions économiques, y compris extraterritoriales. Interdiction fut faite aux entreprises américaines, et aux entreprises européennes utilisant des technologies américaines, de fournir les équipements nécessaires à la construction du premier gazoduc destiné à acheminer le gaz soviétique en Europe de l’Ouest.

L’initiative américaine déchaîna la fureur des Européens, décidés à mener à bien ce simple «projet commercial», «dans le courant traditionnel des échanges qui doivent concourir au maintien des relations pacifiques, surtout sur le territoire de l’Europe », expliquait à la presse François Mitterrand.

Le président français, Helmut Schmidt et même Margaret Thatcher se rebellèrent contre Reagan. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’industrie, gagna ses premiers galons souverainistes. Au nom de «l’indépendance nationale» et contre «l’impérialisme», il annonça la réquisition de Dresser France, filiale d’un groupe américain, sommée par la France de fournir à Moscou les compresseurs nécessaires à la mise en service du gazoduc. En novembre 1982, un compromis fut trouvé : « Les Européens restreindraient leurs importations depuis l’Union soviétique à 30 % de leurs achats de gaz » raconte Daniel Yergin dans The Price.

Le combat des Européens pour la diversification de leur approvisionnement énergétique et leur souveraineté a ouvert la porte de l’Ouest au gaz soviétique. Le plafonnement à 30% des achats est tombé en même temps que l’URSS. Trente ans après cet incident diplomatique, le patron de Gazprom résumait ,ainsi abruptement la nouvelle donne : « Surmontez votre peur de la Russie, ou manquez de gaz. »

Le piège gazier s’est refermé sur l’Union européenne. Étape par étape, Vladimir Poutine ferme les robinets. En 2021, Gazprom a commencé par cesser ses ventes sur le marché spot, se contentant d’honorer ses contrats de long terme. Puis l’entreprise a arrêté de remplir ses stockages allemands. Puis elle a stoppé ses livraisons dans cinq pays récalcitrants à son exigence de paiement en roubles. Dernière étape en date : au nom d’un compresseur occidental - encore ! - qui n’a pas été livré par Siemens, ce sont les approvisionnements au travers du gazoduc NordStream 1, vers l’Allemagne et au-delà, vers la France, qui n’ont plus lieu.

Au long de quatre décennies, Gazprom s’était construit une réputation, anesthésiante pour ses clients, d’entière fiabilité. Aujourd’hui, la coupure du gaz russe n’est «plus inconcevable», constatait lundi sur CNBC Jeffrey Schott du Peterson Institute.

Or, il faut être réaliste : il n’y a pas d’alternative. En tout cas pas d’ici l’hiver prochain. Il n’existe aucun scénario dans lequel l’Europe trouverait auprès d’autres fournisseurs les quantités de gaz que le Kremlin peut décider de ne plusdu tout lui vendre à travers ses tuyaux. L’activisme diplomatique dans les émirats n’y suffira pas. La « politique du pique- assiette », selon la formule de Thierry Bros, professeur à Sciences Po, consistant au prix fort sur le marché des cargaisons destinées à d’autres, aura ses limites : la Chine déconfinée surenchérira. Les infrastructures seront insuffisantes : on ne pourra pas couvrir les frontières maritimes de l’Europe de terminaux de regazéification dans le temps imparti. Allemagne, Pologne, France, Italie, Grèce… il existe déjà plus de projets de terminaux flottants (FSRU) que d’équipements mobilisables (neuf dans le monde à fin 2021 selon les données du GIIGNL). Les chantiers navals - chinois, soit en dit en passant – sont à bloc : un terminal neuf commandé aujourd’hui sera livré... en 2026.

Les calculettes sont sorties. Maintenant que la coupure de gaz russe n’est plus une hypothèse d’école, les chiffrages réalisés au cours de l’hiver, évoquant  une récession de 3 % en Allemagne par exemple, paraissent bien optimistes. Berlin redoute un effet domino à la fois financier - si un grand fournisseur était poussé à la faillite - et industriel. La rupture d’approvisionnement peut «casser» les installations, sidérurgiques notamment, qui ne doivent jamais tomber en température. À moyen terme, l’aléa énergétique peut devenir un facteur de délocalisation.

Pour la première fois depuis la pénurie de charbon qui mit l’industrie britannique en croix pendant un mois en 1946,une rupture d’un approvisionnement énergétique physique, qu’aucun mécanisme de prix et de marché ne pourra résoudre, est possible. Il a pourtant fallu que les patrons des trois grands énergéticiens, Engie, TotalEnergies et EDF, signent une tribune commune dimanche pour que le sujet devienne un thème de débat public en France et pour qu’un appel aux économies soit enfin lancé.

Source : Le Figaro 19/06/2022

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mardi, 28 juin 2022

Tocsin

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Jean-Michel Salvator

C’est un scénario qui semble aujourd’hui inimaginable en France en plein été. L’Allemagne pourrait manquer de gaz cet hiver. Notre voisin dépend pour 35 % de sa consommation du gaz russe. Or Vladimir Poutine a ordonné de réduire drastiquement les livraisons. Impossible de compenser avec d’autres pays producteurs ou avec d’autres énergies. Si les importations russes baissaient encore, l’Allemagne risque d’être à sec de gaz cet automne pour faire tourner son économie et chauffer sa population. Berlin n’exclut pas de fermer des usines avec les conséquences sociales qu’on imagine. « Ce serait catastrophique. Nous ne parlons pas de deux jours ou de deux semaines, mais d’une longue période », expliquait le ministre de l’Économie Robert Habeck la semaine dernière.

La crise qui menace est d’une gravité exceptionnelle. On en a peu parlé parce que les Français avaient la tête ailleurs avec les législatives. Notre situation est aussi moins critique grâce au nucléaire. Mais l’inquiétude monte sur nos ressources. D’abord, parce que la moitié de nos centrales sont en ce moment à l’arrêt pour révision. Ensuite, parce que la sécheresse complique la production d’électricité des barrages hydrauliques. Enfin, parce que nous sommes très en retard sur le renouvelable : nous produisons quatre fois moins d’énergie solaire éolienne que l’Allemagne. Élisabeth Borne a bien demandé aux administrations et aux entreprises de réduire leur consommation de 10 % il y a quelques jours. Mais ce sont bien les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie qui ont déclenché une prise de conscience en sonnant le tocsin. Ils se font pressants quand ils demandent aux Français de réduire leur consommation : « L’effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte », insistent ces trois responsables qui sont en temps normal de redoutables concurrents. Faut-il que la situation soit préoccupante. Pour faire face, la France comme d’autres pays européens (l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas) vont rouvrir provisoirement leurs centrales à charbon dont le bilan carbone est exécrable. Une décision sacrilège. Mais a-t-on le choix ?

Source : édito du Parisien 28/6/2022

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Dimanche 11 septembre en Bretagne : la fête du cochon du Parti de la France

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Amis lecteurs de Bretagne,

retenez tous cette date !

Scipion de Salm nous parle d'Emile Driant

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lundi, 27 juin 2022

Un article sur le livre "Jean Picollec l'atypique" dans le quotidien Présent

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Jean Picollec, bien plus qu’un éditeur !

Jean Ernice,

La chronique de Livr'arbitres cliquez là

DOIT-ON VRAIMENT présenter Jean Picollec ? Ce nom, nous sommes nombreux à le connaître, notamment chez les lecteurs de Présent ! Il faut dire que l’homme a édité tant de livres qu’on a forcément tenu en main à un moment ou un autre un ouvrage dirigé par le vaillant Breton. Pourtant, il serait réducteur de ne s’arrêter qu’à la (riche !) carrière d’éditeur de Jean Picollec.

Passé à la question par Philippe Randa, Monsieur Picollec revient sur sa vie, on serait tenté d’écrire ses vies tant il y a de facettes du personnage à découvrir. Il y a tout d’abord l’homme, né en 1938 au Maroc alors sous protectorat français, mais dont toutes

les racines sont bretonnes avec des aïeux originaires de Concarneau. Jean Picollec apprend le français à l’école, mais c’est la langue bretonne qu’il utilise avec ses grands-parents. Alors que tout le prédestine à être marin, Picollec étudie l’histoire, devient lauréat du concours général, puis file à la Sorbonne, là-bas il découvre Paris et croise un certain... Lionel Jospin ! D’autres rencontres se font à l’époque, Alain Jamet ou encore Jean-Marie Le Pen deviennent des familiers de Picollec. Il partage avec eux le rejet du communisme, notamment après les événements de Budapest en 1956.

Engagé chez Larousse, Picollec ne soutiendra finalement pas sa thèse sur l’autonomisme breton pendant la Seconde Guerre mondiale par manque de temps. Son attrait pour la politique se confirme par un engagement à Ordre nouveau à l’invitation de François Duprat.

Philippe Randa revient également sur la passion bretonne de Picollec et sur le fait de s’être présenté aux côtés d’un personnage aussi atypique que reconnu, Jean-Edern Hallier. Le fantasque essayiste vaudra bien quelques soucis à son ami Picollec, quand la police pense que l’éditeur fait partie de ses ravisseurs...

Après son passage chez Larousse, Picollec fonde les éditions Alain Moreau dont il est la principale cheville ouvrière. Pour cette maison il édite Pierre Péan, Henry

Coston ou encore Jean Montaldo. Après six ans d’association avec Alain Moreau, Picollec prend son envol en 1978 et ouvre sa propre maison d’édition qui porte tou- jours son nom. Il édite tout au long de sa carrière des livres engagés, n’hésitant pas à publier la défense de Klaus Barbie écrite par maître Vergès.

Bref, un bel hommage à un passeur d’histoire, un fidèle (en amitié comme en politique). Rendons grâce à Philippe Randa et Roland Hélie (éditeur et préfacier de l’ouvrage) d’avoir eu l’initiative sympathique d’éditer cet ouvrage, troisième de ce type après l’entrevue avec Roger Holeindre menée par Arnaud Menu cliquez ici ou encore celle de Carl Lang réalisée par Jean-François Touzé cliquez là.

Philippe Randa, Jean Picollec l’atypique, Synthèse nationale, 2022, 328 pages, 29 euros. cliquez ici

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Ballades païennes en Velay

Le-Velay-Païen-Histoire-Et-Mythologie-Histoire.jpgLa chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

La fin de l’année scolaire approche, les élèves commenceront bientôt leurs grandes vacances estivales. Et s’ils visitaient en compagnie de leurs parents le Velay ? Cette province du Languedoc sous l’Ancien Régime correspond aux deux tiers de l’actuel département de la Haute-Loire. Au Nord, le Velay touche le Livradois. À l’Ouest, l’arrondissement de Brioude relève de l’Auvergne tandis qu’au Sud, à partir du gros bourg de Saugues où séjournait fréquemment le jeune Maurice Barrès, débute le Gévaudan, cette terre frappée à la fin du XVIIIe siècle par une terrible bête tueuse de femmes et d’enfants. En 2017 au terme d’une enquête remarquable, Pierric Guittaut a révélé dans La Dévoreuse. Le Gévaudan sous le signe de la Bête 1764-1767 (Éditions de Borée) l’identité certaine de l’animal.

Terrain volcanique avec la chaîne des Sucs, le massif du Meygal et le majestueux Mont Mézenc, le Velay détient un riche patrimoine historique. Natif du Puy-en-Velay, épris de son terroir, Bruno Mestre, âgé de 25 ans, vient de publier aux Éditions de la flandonnière Le Velay païen. Histoire et mythologie (2021, 200 p., 28 €). Préfacé par Bernard Sergent et débutant par un prologue de l’ethnomusicologue Didier Pierre, par ailleurs directeur des Cahiers de Haute-Loire dont l’un des fondateurs fut l’universitaire Jean Merley, cet ouvrage magnifiquement illustré de photographies souvent prises par l’auteur explore l’héritage païen à travers des lieux superbes et leurs légendes.

Bruno Mestre parcourt les chemins du Velay afin d’observer les pierres à bassins, les polissoirs néolithiques, les pierres à capules, les pierres à empreintes et autres signes en arceau ou « fer à cheval ». On y croise en outre des menhirs, des bornes militaires d’origine romaine ou une magnifique croix celtique médiévale. Il en existe une autre, tout aussi belle, sur le versant rhodanien du Pilat au-dessus de Condrieu. Mais est-elle d’époque ou plus récente ?

Le paganisme en terre vellave remonte aux tribus préhistoriques, aux Celtes, aux éventuels Ligures (hypothèse très contestée par les spécialistes), aux marchands grecs et aux Romains. Par des textes clairs et explicatifs qui allient la prospection en archives et l’enquête sur place, Bruno Mestre lève un large pan méconnu de l’histoire départementale pré-chrétienne. Par les indices qu’il recueille, il confirme le syncrétisme pagano-chrétien.

Le Puy-en-Velay demeure l’un des points de départ du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sa cathédrale au style unique à la fois byzantin, roman et gothique abrite une Vierge noire dont l’allure se distingue des autres Vierges noires présentes dans le Massif Central. L’auteur y voit une permanence du culte de la déesse Isis, voire de la Déesse-Mère préhistorique. La cathédrale a été érigée sur le Mont Anis. Non loin se dressent le rocher Corneille (du dieu gaulois Cernunnos) et le dyke d’Aiguilhe surmonté d’une chapelle désaffectée dédiée à l’archange saint Michel. Si l’ami Arnaud Bordes y place dans les entrailles de cet amas d’origine volcanique le siège de la puissante société secrète plurimillénaire Murcie dans Pop Conspiration (Auda Isarn, 2013), Bruno Mestre rappelle que « le rocher d’Aiguilhe fait partie, avec les sites de Skellig Islande en Irlande, de Michael’s Mount au Royaume-Uni, du Mont-Saint-Michel en Normandie ou du Mont-Gargano en Italie, du réseau européen des sanctuaires mikhaëliques. Tous ces sites sont reliés par une “ diagonale sacrée “ ».

À cinq – six kilomètres de la cathédrale se présente l’immense forteresse médiévale de Polignac située sur la commune éponyme. Construit au cours du Moyen Âge par la principale famille noble du Velay dont une branche règne aujourd’hui à Monaco, sur un éperon d’origine volcanique de 806 mètres « qui lui donne l’aspect quasi-irréel d’un paquebot rocheux flottant dans sa vallée », ce vaste complexe fortifié compte un « puit de l’oracle » et un masque d’Apollon. Le site de Polignac serait-il la « copie conforme du sanctuaire de Delphes ? » L’auteur estime que « les rapprochements que l’on peut faire entre Delphes et Polignac sont nombreux… et suspects ! » Il démythifie finalement la légende dorée du temple d’Apollon ou de Belenos...

Neuf itinéraires de découvertes pédestres parachèvent l’ouvrage. Bruno Mestre fait preuve d’une très grande honnêteté intellectuelle. Son Velay païen est un hymne d’affection pour sa patrie charnelle fière et sauvage malgré la péri-urbanisation. Son travail minutieux ravira tous les passionnés des mythes celtiques, les érudits folkloristes et autres amoureux d’histoire locale. Il célèbre en outre un département assez méconnu (ce qui n’est pas plus mal). C’est donc un livre enrichissant d’accès facile. Finissons par un jeu de mot très aisé : Le Velay païen est un Mestre-livre ! 

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°38, mise en ligne le 21 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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NDLR SN : Nos lecteurs de passage au Puy-en-Velay au cours de l'été auront à coeur de visiter la Librairie non-conformiste Arts enracinés située au 25 rue Raphael, en plein centre de la ville. En savoir plus cliquez ici

22:30 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |